Les éditeurs sont-ils vraiment tenus d’écrire ?
Une fois rangé des voitures, quand bien même continuerait-il à accompagner quelques uns de ses auteurs, un éditeur a le choix entre lire et écrire. Gaston Gallimard s’était bien gardé de prendre la plume quand Bernard Grasset ne pouvait s’en empêcher. Mais même lorsqu’il cède à la tentation de l’écriture, souvent après avoir juré ses grands dieux durant toute sa carrière que jamais il ne succomberait à un tel pêché d’orgueil, l’éditeur hésite entre raconter sa vie et raconter celle des autres. Dans le premier cas, il présente son ours comme un « roman », alors que cela ne trompe personne (André Balland) ; dans le second aussi, étant entendu que tout lecteur averti y verra un roman-à-clefs (Claude Durand).
Rares sont ceux qui annoncent frontalement des Mémoires (Edmond Buchet, Maurice Girodias, Eric Losfeld, Pierre Belfond, Jean-Jacques Pauvert), et plus rares encore ceux qui font tout simplement œuvre d’écrivain pleinement détaché de ses anciennes fonctions (François Maspéro). Le plus étrange est que la plupart commettent sur le plan de la forme, du style, de la composition, les erreurs et maladresses qu’ils n’ont cessé de reprocher, à juste titre, à leurs auteurs. A croire que le « livre d’éditeur » serait devenu un genre en soi, avec ses différentes variantes. Deux viennent de paraître qui nous y ramènent.
Teresa Cremisi (Alexandrie, 1945) est depuis vingt-cinq ans l’une des rares femmes d’influence de l’édition française. De son pouvoir et sa capacité de séduction, subtil alliage de caractère, de charme, d’intelligence, de culture, d’exotisme, de doute et de légèreté, elle use pour faire et non pour défaire. Après des débuts à Rome au mitan des années soixante (des Vespa dans un paysage de Corot) chez Garzanti où elle est passée par presque tous les métiers du livre, elle travaille pour la Rai, l’Espresso et la Stampa avant d’être remarquée par Antoine Gallimard à la foire de Francfort. Il en fera son premier ministre, son bras droit, son « homme » de confiance. A elle les relations au quotidien avec nombre d’auteurs parmi les piliers de la maison, les Kundera, Modiano, Roth etc
Très vite, elle en devient l’indispensable rouage. Tant et si bien que Wikipédia, qui se trompe déjà en la décrétant « naturalisée française » (alors qu’elle y a échoué pour des raisons administratives), écrit curieusement qu’elle a « obtenu » le prix Goncourt en 2000 et 2001, comme si elle était l’auteur de Ingrid Caven et de Rouge Brésil. Puis ce sera l’émigration vers Flammarion, lors de sa reprise par un groupe italien qui la nomme Pdg de la vieille maison, à charge pour elle de la redynamiser, ce qu’elle réussira avec éclat en lui permettant de renouer avec le succès grâce notamment à Michel Houellebecq, Christine Angot, Yasmina Reza, Franz-Olivier Giesbert, Jean-Christophe Rufin, Catherine Millet…
L’éditeur ayant été récemment absorbé par le groupe Gallimard, Teresa Cremisi s’y est maintenue avant de prendre le large par rapport aux taches managériales en se consacrant exclusivement au suivi de ses auteurs et à l’écriture de La Triomphante (190 pages, 17 euros, Equateurs). C’est dans ce roman que vous ne trouverez pas tout ce que vous venez de lire au-dessus. Enfin, « roman »… C’est bien d’un récit autobiographique qu’il s’agit, avec quelques écarts. Pas de clés. Pas de codes. Pas de cryptage. Pas de dédicataire. Pas de phrase d’écrivain en épigraphe. Mais un bel autoportrait en creux, sans complaisance, malgré les pas de côté de la fiction.
C’est l’histoire d’une fille d’Alexandrie qui a grandi dans ce qui fut une exemplaire babel cosmopolite, de l’enfant d’un père expert à la bourse du coton et d’une mère sculptrice, d’une élève de Notre-Dame de Sion qui a choisi de se faire baptiser à l’âge de neuf ans comme si cela pouvait mettre un terme à son identité incertaine, d’une italo-indo-judéo-hispano-britannique à l’imagination portuaire, d’une femme mûre qui sait se retourner sur son passé sans éprouver de nostalgie pour le monde d’avant, malgré le souvenir prégnant de la beauté de la baie d’Aboukir, tant elle se veut pragmatique, dure sous les accès de tendresse, d’une personnalité indépendante qui sait beaucoup de choses mais ne ressent rien, qui a choisi la France par amour pour sa langue et sa culture. On ne trouvera dans ce récit sensible, coloré, sensuel nulle allusion au milieu littéraire, et c’est heureux. A peine une remarque en passant qui vaut pour les autres comme pour elle :
« Tout patron est un tyran édulcoré ».
Juste un bouquet d’émotions liées à des choses vues et des réflexions sur la vie comme elle va inspirées d’un peu partout. Les pages les plus réussies évoquent le bonheur d’être au monde l’été dans des villages de la côte amalfitaine, parmi les rires, les éclats de voix, les houspillages, le vin du pays et la langueur du temps sur les petites places ombragées au retour des pêcheurs. D’autres pages sont consacrées aux livres qui l’ont faite : Salammbô, les Sept piliers de la sagesse, la Ligne d’ombre de Conrad et les poèmes de son compatriote Constantin Cavafis dévorés dans un puissant désir d’identification, et avec la conviction qu’un jour ou l’autre elle engagerait des décisions en fonction de ce qu’elle y avait lu. Sans oublier sa BD de chevet, Corto Maltese, où Hugo Pratt a placé une réflexion digne de Sacha Guitry :
« Les femmes seraient merveilleuses si on pouvait tomber dans leurs bras sans tomber entre leurs mains ».
On y trouve même l’ébauche d’un prochain roman, un vrai, très prometteur, dont les traces, déjà rassemblées, font rêver l’auteur : l’histoire de François de Sales, un officier de marine de la Royale du milieu du XIXème siècle, qui signait au crayon Ed. Jouneau ses dessins de navires, qui a probablement participé à la prise des îles Marquises, s’étant embarqué à bord de La Triomphante, laquelle donne son titre au livre de Teresa Cremisi. Au fond une femme à la recherche de triomphes introuvables pour avoir toujours bridé son tempérament, ses impulsions, son impatience, et pour ne s’être pas autorisée, aveu murmuré entre les mots, ce qui rend son histoire d’autant plus attachante.
Le livre de Jonathan Galassi, patron de Farrar, Straus and Giroux où il a récemment publié Les Corrections de Jonathan Franzen et Middlesex de Jeffrey Eugenides, est d’une toute autre catégorie tout en relevant du même genre puisque c’est un livre d’éditeur. Muse (272 pages, $ 18, Knopf) est le premier roman du traducteur en anglais de Leopardi et Montale, et d’un poète respecté de 66 ans qui étudia naguère Elizabeth Bishop et Robert Lowell à Harvard. Ce qui se présente comme une histoire d’amour se passe dans le milieu de l’édition. C’est supposé être écrit aux environs de 2021.
La loyauté d’un jeune directeur littéraire y est déchirée entre deux figures tutélaires inspirées de deux grandes personnalités de l’édition américaine. Air connu. C’est bien le seul point commun avec l’Ecrivain fantôme de Philip Roth et les Papiers d’Aspern de Henry James. Comme l’auteur est depuis longtemps de la partie, il évoque un monde d’avant, les good old days où, au sein du New York littéraire, les relations entre auteurs et éditeurs étaient courtoises, élégantes, brillantes. Idéal ! A croire que l’édition y était une activité de gentlemen. C’est à se demander même si on y parlait d’argent et si les maisons concurrentes se livraient à un mercato. Cela dit, c’était un temps où, il est vrai, près de 15 000 « fans » pouvaient se presser dans un stade de base-ball pour écouter T.S. Eliot prononcer une conférence… On croit rêver.
La prestigieuse maison actuellement dirigée par Jonathan Galassi y apparaît sous le nom de Purcell & Stern. Mais à la différence de son modèle, elle peut faire un best-seller d’un recueil de poésie (là, on est vraiment dans le rêve), en l’espèce les poèmes d’une certaine Ida Perkins à propos de laquelle l’auteur pousse le jeu jusqu’à publier en annexe une bibliographie fantasmée. Or le problème des romans-à-clefs, c’est qu’il n’en reste plus grand chose dès lors que l’on se débarrasse du trousseau par manque de goût pour la serrurerie littéraire. On suppose que l’auteur s’est amusé à constituer ce puzzle, exercice ô combien plaisant. Mais au-delà de son cercle, circonscrit à quelques quartiers de New York ? Tout cela pour dire que c’était mieux avant dans ce monde de brutes ? La vérité est tellement plus simple : avant c’était toujours mieux parce qu’on était plus jeune et plus pur. Sa nostalgie, il eut été mieux inspiré d’en faire un poème plutôt qu’un roman. Un poème ne supporte pas le bruit des clés.
(« La villa Ambron à Alexandrie qu’habita Lawrence Durrell » photo D.R. ; « New York » photos Passou)
578 Réponses pour Les éditeurs sont-ils vraiment tenus d’écrire ?
renato dit: 19 juin 2015 à 19 h 21 min
hé, cétacé maintenant
Je me demande si on pourrait pas tenter un bouquin avec uniquement des « cétacé », « épicétou »… Faudrait une centaine de mots, quelques verbes, quelques substantifs…
« Urgence ! Ce soir, c’est la dernière représentation de « Et ma cendre sera plus chaude que leur vie », adaptation des notes contenues dans le carnet de Marian Tsvetaeva « Vivre avec le feu ». »
De toute façon, elle s’est pendue, je ne vois donc aucune urgence.
C’est bizarre cet engouement soudain à vouloir sauver la poésie. Cet entre-soi, qui dénonce, n’informe pas, et surtout ne donne pas l’exemple !
aucune urgence à venir avec un extincteur, voulais-je ajouter.
Cette histoire de bibliothèque, Sergio, à l’approche de l’été, elle s’illustre.
Ne venez pas râler que c’est sponsorisé par ikea.
http://readinginterrupted.com/2013/04/27/beach-library/
Je ne sais pas si c’est d’actualité, mais vous avez entendu causer de rentrée littéraire, vous ?!
Sympa ce Claro; sa recette passe haut la main l’épreuve « Pendjabi Dhaba » du bac pro cuisine. Il peut envisager une spécialisation courte en byriani, veg ou non veg, ou un cycle long en multicuisine panasiatique.
Lecture obligatoire, La maitresses des épices, de Chitra Banerjee Divakaruni (P. Picquier)
Enfin, pour ceux qui vont rater l’urgence, la bibli de Marina Tsvetaïeva est rue de la Glacière. Ce qui me fait dire, bien facilement: il n’y a pas le feu au lac.
Claro fait dans le fast-food.
Y’a pas photos, je t’en sais
plus que toi.
Y’en a un qui pane plus comment c’est contré
Une fois je suis parti avec la fiche à la bibliothèque au lieu de partir avec le livre.
Et voilà, Sergio, à vouloir tout pouvoir faire à cheval sur la Yam ..
« avant c’était toujours mieux parce qu’on était plus jeune et plus pur »
Une idée de prochain épigraphe ?
rose dit: 19 juin 2015 à 19 h 29 min
d’un autre côté, j’aime pas ça la salade.
cela va durer encore longtemps votre engouement pour moi ?
rose, la vraie
Idée comme ça, au passage. « Plus c’est dur l’amur, plus c’est dur. «
Alors Allez déjeuner en paix s’il y’en a des vraies Rose.
Pardon, de manière générale, après une prière, c’est pas la peine de décommenter.
Mercie La vie dans les bois.
Y’a un truc que je schtroumpf pas, mais, quasiment, aux talibans, il le disait pas.
( Dites, Pierre Assouline, depuis que vous avez une modération qui gomme plus vite que son ombre, une question m’est venue:
Est-ce que vous avez débauché des mécaniciens des 24H du Mans, pour votre bivule ?
Déjà, ce sont des pro hyper-pro et depuis que notre Président est passé les salués ..
Bon, si les vôtres sont jolis, on leur pardonnera beaucoup ..)
Plus de musique et moins de paroles…
Les hostilités de la fête de la musique sont déclarées, en Bretagne.
C’est drôle car cet artiste invité au Hellfest, on me l’a fait découvrir, il y a fort longtemps. Un moment merveilleux, qui ne motive d’ailleurs aucune nostalgie.
J’ai dû le réécouter tout à l’heure, pour en avoir le souvenir.
https://www.youtube.com/watch?v=9OFpfTd0EIs
C’est quoi, une bivule ? Encore un truc cochon ?
Vas-y je vais te dire les choses et tchao, pantin :
quand on t’as volé les bonbons, on te les a volés.
Point à la ligne.
Au lieu de boire, comme le couillon aviné que tu es, tu pourrais faire un travail perso.
On m’a volé mes bonbons. Je n’en ai plus. Je ne pourrai les partager avec personne. C’est hyper-grave.
En revanche, je suis vivant, mais sans bonbons. Est-ce que l’on pourrait m’aimer alors que je n’ai pas de bonbons, que cela fait quarante et un ans que cela dure et que je n’arrive pas à m’en remettre ?
Alors je te le réponds eh couillon de la lune :
Oui, tu es aimable et l’on peut t’aimer.
Si cela te fait un bien fou et t’aide à reconstituer un capital bonbons, je te prête mon pseudo. N’abuse pas, pck je suis une fille bien. Je note en passant que ta meuf te laisse faire n’importe quoi et cela m’inquiète qu’une fille dérape à ce point-là, mais c votre vie à vous.
Salut
Pierre Assouline m’a écrit mais vous n’êtes pas toute seule donc il a d’autres tafs que d’effacer journellement tes usurpations de pseudo. Et j’ai bien apprécié qu’il m’écrive cela, pck c vrai au fond. Je suis plusieurs.
Tu attends que je m’énerve ; tu peux attendre longtemps. J’ai un calme olympien.
Donc salut.
Amuse toi bien.
Je suis très embêtée pck j’ai beaucoup de bonbons et que j’aurais ^pu partager avec toi. Mais je l’ai bien compris, que ce qui compte à tes yeux, c’est ce qui t’appartient à toi.
Un peu désolée quand même, mais pas trop c’est vrai que tu ne saches pas recevoir d’autrui et encore moins demander
cordialement,
ta rose, la vraie
je t’embrasse, chastement
Heureux de vous relire, Bérénice; je vous avais imaginé disparue et ça me faisais franchement un méchant pincement au cœur. Comme quoi je vous apprécie vraiment, même si nous ne sommes pas du même bord politique, il y a suffisamment de zones de recouvrement au niveau de plusieurs ensembles.
à 21 h 39 min
On va peut-être rendre service à Rose, De nota, et tous ceux que tu gonfles pour de bon.
Une adresse à paris, pour ton urgence personnelle ?
Alors, voilà, tu y vas de la part de personne. Mais je pense que tu connais le chemin.
http://sos-addictions.org/l-association/comite-scientifique/dr-william-lowenstein
tu l’as visité la prison de Le Corbusier?
Montparnasse 22h00. Un nombre impressionnant de bouteilles de bières dans les mains de jeunes de 20/30 ans visiblement décidés à effacer tout souvenir de la semaine qui s’achève. Blotto is the word.
L’écrivain vivant le plus puissant passera quelques jours à Paris, entre Rome & Londres. Bonheur.
Daaphnée dit: 19 juin 2015 à 20 h 20 min
tout pouvoir faire à cheval sur la Yam ..
Ha mais j’ai une musette ! Enfin même deux, pour être plus respectueux de la vérité…
Ttoute manière on s’éclipse pas comme ça même avec un tout petit Club des cinq ou le Pont de la rivière Kwaï il y a une grille terrible de six tonnes comme à Fort-Boyard elle tombe du ciel on est cloué à vie scellé dans la pierre…
Paris pourrait tout aussi bien rester à la même place entre Reliance et Matsuyama, Est-ce une image d’un de vos rêves éveillés sinon quel écrivain?
la vie dans les bois dit: 19 juin 2015 à 19 h 41 min
c’est sponsorisé par ikea.
Ha c’est mignon ! Mais ça doit être de famille, nous y en a qui viennent en trottinette… C’est que du lino, hein, c’est pas Versailles quand même… Schönbrunn !
Daaphnée dit: 19 juin 2015 à 20 h 35 min
Est-ce que vous avez débauché des mécaniciens des 24H du Mans
Oui mais maintenant c’est devenu tellement compliqué qu’ils se contentent d’échanger vagus quelques énormes blocs… Déjà s’ils se gourent pas ! Ils nettoient plus les bougies à la brosse à bougies…
…
…les meilleurs moments de ma vie,!…Oui,!…
…
…et, les moins meilleurs,!…voir jouer les comédies des amours,!…
…
…allez fait, comme papa et maman te l’on dit,!…va jouer avec monsieur sur ses genoux,!…
…
…qu’est ce qu’elle est amoureuse,!…faut croire que c’est inné la comédie dans le monde,!…
…qu’est ce qu’elle est collante,!…
…çà cache quelque chose,!…
…et, tu me le paye mon cinéma, et pas avec du nutella,!…avec des vraies billets,!…
…
…d’accord d’accord,!…voilà,!…
…
…des amours payés,!…cinéma encore aux chocolats,!…etc,!…
…mariés vous avec du jeune et frais » argent « ,!…du fromage, en gros,!…
…
…alors ces porcins pour les batailles, çà vient,!…cet économie dans l’espace du terroir,!…
…etc,!…une esquisse,!…merci,!…réagissez,!…
…
…& quels nouveaux » mouvements sûrs « , à prévoir, dans les configurations des bourses du monde,!…mystères ou sécurités-forcés,!…
…quels soucis,!…???,!…
…
…
…
Ce que j’ai le plus apprécié à Schönbrunn, c’est le gravier des allées qui est d’une qualité exemplaire : coloris, dureté, répartition statistique de la granulation, absence totale de poussière, épaisseur généreuse, drainage parfait, préservation de la capacité de roulement.
Les grands domaines français feraient bien de s’en inspirer.
Je confesse que j’en ai prélevé un petit échantillon mis dans une petite boite et que je l’ouvre souvent.
Commençons ce week-end sortant de l’ordinaire par une réflexion hilarante : Il est impossible d’espérer quelque chose de bien d’une humanité qui cultive, élève, des mammifères frères, moutons, cochons, agneaux, veau, vaches, chiens, lapins au regard si doux pour les EGORGER puis les BOUFFER !
On devrait supprimer le droit de vote -suprême déchéance – aux sanguinaires capables de telles horreurs …
Ah ! les saligots !!! Arrêtez de bouffer de la VIANDE, barbares !
https://www.youtube.com/watch?v=4VeNOeJSVes&feature=youtu.be
Une coutume de l’ethnie Zhuang, peuple de la région autonome du Guangxi, située au sud de la Chine, veut que la viande de chien, consommée au solstice d’été, apporte chance et santé pour le restant de l’année. C’est sur cette foi que le 22 juin se tient dans la ville de Yulin un festival au cours duquel se déguste de la viande de canidé et de félin, accompagnée de litchis et d’alcool fort. Pendant les jours qui précèdent les festivités, les marchands de la cité exposent leurs animaux dans des cages, souvent empilées. Les bêtes sont in fine abattues sur place, la plupart du temps à coups de bâton, devant les passants désireux d’assister à leur mise à mort. (…) Lemonde
Chaque année, environ 20 000 dauphins sont massacrés dans un véritable bain de sang dans la petite baie de Taiji au Japon. Depuis que cette tradition séculaire a été révélée au monde en 2003 par Sea Shepherd, elle suscite une hostilité grandissante. Et pourtant, l’horreur continue…
Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2446_dauphins_massacre_Japon.php
…
…l’€urope,!…attention aux manipulateurs d’opinions,!…
…quelles victimes potentielles pouvons nous en être au devenir,!…
…vous en êtes sûr,!…un peuple contrasté sans » têtes « ,!…
…mon pied, ma tête, mon sexe,!…
…mais, qu’est ce qu’elle à ma gueule,!…
…
…quelles lignes d’équilibres pour vivre » heureux « ,…sans opinions, pour ne pas se trouver entre l’enclume et le marteau,!…
…money money, basta,!…
…l’odeur du sang,!…et l’art des misérables,!…
…utopie,!…utopie,!…je ne connait que toi,!…et déjà,…ringarde,!…Ollé,!…etc,!…
…
Des centaines de dauphins sont massacrés pour avoir leurs dents afin de payer les jeunes mariées.
http://actualite.housseniawriting.com/science/2015/05/06/des-dauphins-massacres-pour-payer-des-jeunes-mariees/3706/
C’est, avec l’équivalence probable ce qu’il a se mettre sous la dent.
Il est des monstrueux palais
Ne mangez plus de VIANDE !
Les mammifères sont nos frères de lait. Assez de dauphins assassinés par de voraces Japonais ! Ah ! les brigands, les voyous, les cannibales, ces Japonais littéraires …
Ne faites pas comme, Issei Sagawa, l’étudiant japonais inscrit en lettres à la Sorbonne, qui invita en 1981 sa copine néerlandaise Renée Hartevelt, pour la dévorer par petits morceaux durant trois jours de fête !
Il l’assaisonna, et parait il, elle était très bonne. Les Hollandaises sont effectivement …
Qu’est il devenu ? Rassurez vous, il fut libéré 4 ans après sa Grande Bouffe ! Aujourd’hui âgé de 60 ans, il vit sous surveillance policière, sans suivi psychologique, reclus dans son appartement de Yokohama.
Ne mangez plus de VIANDE !
D. dit: 20 juin 2015 à 0 h 15 min
Bravo, D ! C’est un très beau poème en prose digne de je ne sais quelle anthologie.
Vous avez du talent !
Ça ressemble à du Ponge sans vraiment en être. C’est au fond très personnel. Et la chute est très bien aussi.
Je suis sûr qu’à présent vous allez relire votre texte d’un autre regard. Et vous découvrir sous un nouveau jour.
Dédé l’e-Ponge ?
Le 16 juin, la Grande Chambre de la Cour européenne des Droits de l’homme a publié deux jugements dans deux dossiers importants dans les suites du conflit entre la République du Nagorno-Karabakh, l’Armenie et l’Azerbaïjan : les affaires Chiragov et autres c. l’Arménie et Sargsyan c. Azerbaïdjan.
Richement détaillés, ces deux jugements soulèvent des points très importants de droit international.
L’un d’entre eux concerne d’une manière surprenante, Israël, la Cisjordanie et Gaza. La Cour a en effet (implicitement) décidé que Israël n’est pas la force occupante de Gaza, et que la Cisjordanie n’étant pas un Etat, il n’y a pas d’occupation.
C’est d’ailleurs ce que disent depuis toujours les Israéliens. Les pro-palestiniens vont sans doute à présent taxer La Cour européenne des Droits de l’Homme d’être d’extrême droite…
Pas d’occupation, donc pas de « colonies » ! C’est le droit international ! La presse française doit voir rouge. Ueda aussi…
Un peu de droit international, mes petits chéris :
« Un territoire est considéré comme occupé lorsqu’il se trouve placé de fait sous l’autorité de l’armée ennemie. L’occupation ne s’étend qu’aux territoires où cette autorité est établie et en mesure de s’exercer. »
Il y a donc occupation au sens du Règlement de La Haye de 1907 lorsqu’un État exerce de fait son autorité sur le territoire ou sur une partie du territoire d’un État ennemi.
On considère qu’un territoire ou une partie d’un territoire est sous occupation militaire lorsque l’on parvient à démontrer que des troupes étrangères y sont présentes et que ces troupes sont en mesure d’exercer un contrôle effectif, sans le consentement de l’autorité souveraine. La plupart des experts estiment que la présence physique de troupes étrangères est une condition sine qua non de l’occupation, autrement dit que l’occupation n’est pas concevable en l’absence de présence militaire sur le terrain ; ainsi, l’exercice d’un contrôle naval ou aérien par des forces étrangères opérant un blocus ne suffit pas.
144. La Cour note que d’après le droit international (en particulier l’article 42 du règlement de La Haye de 1907), un territoire est considéré comme occupé lorsqu’il se trouve placé de fait sous l’autorité d’une armée ennemie, et l’on considère communément que « l’autorité de fait » se traduit par l’exercice d’un contrôle effectif et requiert des éléments tels que la présence de troupes étrangères en mesure d’exercer pareil contrôle sans le consentement de l’autorité souveraine.
___________
Bonne lecture, mes petits chéris pro-palestiniens !
« L’autorité de fait » est le gouvernement palestinien placé sous l’autorité du président Mahmoud Abbas qui « assure le contrôle effectif » de la région. La présence de l’armée israélienne est assurée « avec le consentement de l’autorité » palestinienne. Enfin, il n’existe pas « d’autorité souveraine ».
Pour la Cour européenne des Droits de l’homme, les conditions d’une occupation ne sont pas remplies concernant la Cisjordanie au regard de l’article 42 du règlement de La Haye.
Il semble évident que les juges de Strasbourg n’avaient pas à l’esprit que l’abondance de détails et de références au droit international de leur conclusions ont des implications sur le statut légal de la Cisjordanie et Gaza, en dehors de toute la dialectique de propagande mentionnant les mots colons, colonies, occupation, dont les fondements juridiques volent ici en éclat.
La France elle-même est donc dans l’illégalité au regard du droit international quand elle qualifie officiellement d' »occupation » les « territoires disputés ».
Dans le même temps où la France condamne Israel en infraction au droit international, elle remet en liberté deux djihadistes http://www.dreuz.info/2015/06/18/remise-en-liberte-pour-des-ex-jihadistes/#sthash.uct4CS2O.dpbs
Chaloux puisque nous sommes unis par d’autres liens que ceux du mariage pour tous, auriez-vous une idée même vague de ce qu’est devenu ce courrier à peine entre-ouvert rangé dans un impossible endroit et qui vraisemblablement allait me révéler les beautés du programme estival culturel de la région, je n’ai toujours pas remis la main sur le CD2 du Schumann …
La demande en viande de baleine au Japon est en baisse, des japonais en nombre croissant boycotte cette consommation, ceci dit pour raisons économiques les islandais sont à nouveau autorisés au massacre. Même motif pour les dauphins, les raisons du crime sont souvent à chercher sur ce versant des motivations. Il faudrait indemniser les pêcheurs et harponneurs à hauteur de leurs revenus et peut-être pourrait-on espérer qu’ils laissent en vie ces animaux.
La diplomatie française est crapuleuse tant elle glorifie, et excuse, le terrorisme palestinien abject, au détriment de l’admirable peuple israélien qui lutte pour sa survie …
ça fait plaisir à Benitoto de brailler dans le vide absolu, laissons-le le pôvre
Houellebecq prophète en son pays ?
Le président de l’Union des organisations islamiques de France, Amar Lasfar, a demandé hier soir mardi à ce que les deux grandes fêtes de l’islam, l’Aïd el-Fitr et l’Aïd el-Adha, soient fériées en France.
Il y a plus simple :
Il faut ouvrir au Japon des boucheries où les Japonais riches pourraient acheter des Japonais pauvres, ou leurs enfants si tendres … pour les MANGER !
Et basta, les dauphins si sympathiques pourront à nouveau sourire aux cameras …
Les groupes extrémistes voient dans le ramadan l’occasion d’ « intensifier le jihad » dans le respect de la parole de Mohammed.
Comme tous les ans, le ramadan a débuté dans la violence.
WGG il ne subsiste aucun doute quant à votre statut de sioniste, vous nous l’avez développée à différentes reprises, il y a de bien qu’elle appelle à une simplification drastique des frontières et qu’elle efface la complexe multiplicité des courants politiques officiels et officieux. Le contentieux ne concerne que les palestiniens, tout le monde a remarqué je crois qu’après 2014 la situation a pris quelque aspect de pétard mouillé, d’ailleurs à Gaza on recreuse des tunnels pour cet été?
Widergänger dit: 20 juin 2015 à 9 h 56 min
–
ça ose tout…vous imaginez une communauté chrétienne en France demander dans un pays à majorité musulmane que Pâques soit férié…
En France ? Dans un pays à majorité musulmane, voulais-je dire.
Vous saurez tout sur l’apartheid israélien ici :
http://www.dreuz.info/2015/06/19/video-lapartheid-israelienne-comme-vous-ne-lavez-jamais-vu/#sthash.bEBDS1Pv.dpbs
Pour vous rejoindre WGG me venait un schéma lumineux qui résoudrait les crises politiques et économiques dans de nombreux pays, si nous génocidions les arabes puis les chinois tout en conservant un regard à l’est tant ils inquiètent un peu quand même.
Message en effet très personnel…
Ce n’est pas parce que les Musulmans génocident allègrement les Chrétiens sur leurs territoires de paix coranique que nous devons leur rendre la pareille !
Notre Chrétienté, c’est tout de même autre chose ….
D à ce propos avez-vous entendu que la Grèce orthodoxe si elle ne trouve de solution à sa faillite du côté de L’Europe se tournera vers la Russie orthodoxe?
On en revient toujours à certains moments de l’histoire, comme si l’histoire ne passait pas. Ainsi du partage de l’empire romain entre l’est et l’ouest ! Les chrétien orthodoxes d’un côté et de l’autre les autres. Les Juifs orthodoxes et les autres, les musulmans fanatiques et les autres. C’est la troisième guerre mondiale qui met en place ses pions de l’enfer.
WGG je ne soutiens pas les terroristes et il est extrêmement difficile de prendre parti concernant le conflit Israélo-palestien mais qui maintenant que l’extrémisme religieux a gagné tous ces terrains et sème la terreur se trouve lui-même englobé et récupéré par ce mouvement.
Mais mon ptit chéri, tu sembles découvrir qu’il y a des attentats en Israël depuis des décennies… Tu dormais ou quoi ? T’es un sacré drôle !
Vu sur W9 hier soir dans une émission consacrée au travail de la gendarmerie sur le réseau autoroutier français :
Une fourgon délabré arrêté en surcharge. Le chauffeur vient d’un pays de l’Est bien connu pour les problèmes que certains de ses ressortissants posent. Transport d’une dizaine de femmes depuis le-dit pays, à destination probable de l’Espagne pour qu’elles y travaille à bas coût. Évidemment pas d’activité déclarée.
Mais une relevée : a déjà forcé 29 fois les barrières des péages d’autoroutes (lesquelles en raison d’une philosophie très intelligente et typiquement française ont été conçue pour pouvoir être forcées sans endommager le véhicule…). Vidéo à l’appui.
Véhicule immobilisé, le type se voit simplement présenter une facture de plus de 4500 euros et décide de s’en aller tranquillement les mains dans les poches. La demi-épave saisie sera vendue aux enchère à un prix que j’ai estimé à 300 euros, pour les pièces et la ferraille.
Aucun délit identifié, parait-il.
Mobilisation de 3 militaires de carrière, dont un officier supérieur, pendant environ 3 heures.
Coût estimé par mes soins : 350 euros.
Mesdames et Messieurs, tirez-en les conclusion que vous voudrez, les miennes le sont depuis longtemps.
http://benillouche.blogspot.fr/2012/04/israel-face-la-presidentielle-francaise.html
Psychanalyse de la politique d’Obama au Pro-Orient :
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/75538-150620-l-ex-ambassadeur-d-israel-michael-oren-poursuit-ses-attaques-contre-barack-obama
Il était prévisible que les Etats-Unis abandonnent Israël. Plusieurs commentateurs français l’ont dit depuis longtemps, dont J. Attali ; c’est stratégique, dans le monde multipolaires qui est en train de se mettre en place, qui s’achèvera soit par un gouvernement mondial, soit par une gigantesque guerre mondiale thermo-nucléaire, mes petits chéris :
Après Marc Twain et les aventures d’Huck Finn, je viens d’achever le conseil de lecture du jour, sans avoir eu le temps de cousulter le Corbusier. Je pense finalement que Térésa Crémisi n’est pas une très grande romancière. En revenant sur le blog, j’observe que 469 commentaires critiques de son ‘roman’ ont été postés. Pas le temps de les lire, bien évidemment, mais je n’aurais jamais pu imaginer pour autant que ce roman ait pu susciter un tel enthousiasme parmi les intervenautes férus de littérature de la RDL.
Aujourd’hui, c’est l’équinoxe d’été, on peut donc faire une pause dans les bouquins…, ou à défaut, relire les jolies petites nouvelles de Sylvain Tesson dans « S’abandonner à vivre ». Le fils du très bourgeois Philippe y évoque le « pofigisme », cette torpeur métaphysique typiquement russe qui ne saurait nous étreindre aujourd’hui. En effet, nous allons plutôt aller piquer une tête dans l’océan atlantique puis aller faire l’amour avec des créatures marines.
« le gravier des allées de Schönbrunn », c’est beau !
« faire l’amour avec des créatures marines. »
Diagonal aurait-il le goût de la moule ?
Widergänger a sorti son crincrin. Il répète, forcément. Demain c’est la fête de la musique. A son programme : Apocalypse Now, enfin This is the end… enfin 2 ou 3 mesures (même si ce mot lui sied mal).
C’est une radioscopie-écran-noir pour ceux qui ne veulent pas voir la réalité en Palestine heureuse….
Quel soulagement, n’est ce pas …
« Sur l’écran noir de mes nuits blanches
Où je me fais du cinéma,
Une fois, deux fois, dix fois, vingt fois,
Je recommence la séquence »
Alba aurait-il été le parolier de Nougaro ?
La sélection d’été des Goncourt
• La Clarinette, par Vassilis Alexakis (Seuil)
• Richie, par Raphaëlle Bacqué (Grasset)
• Les Forêts de Ravel, par Michel Bernard (La Table ronde)
• Le Testament de Lapérouse, par François Bellec (JC Lattès)
• Le Parapluie de Simon Leys, par Pierre Boncenne (Philippe Rey)
• De quel amour blessée, par Alain Borer (Gallimard)
• La Triomphante, par Teresa Cremisi (Equateurs)
• La Nostalgie des buffets de gare, par Benoît Duteurtre (Payot)
• La nuit de Walenhammes, par Alexis Jenni (Gallimard)
• Nuits tranquilles à Belem, par Gilles Lapouge (Arthaud)
• Elsa Triolet et Lili Brik: les sœurs insoumises, par Jean Noël Liaut (Robert Laffont)
• L’Ascendant, par Alexandre Postel (Gallimard)
• Manderley for ever, par Tatiana de Rosnay (Albin Michel – Héloïse d’Ormesson)
• Roland Barthes, par Tiphaine Samoyault (Seuil)
• Lettres parlées à son ami allemand Helmut Waller, par Michel Tournier (Gallimard).
Diagonal dit: 20 juin 2015 à 10 h 49 min
… »469 commentaires critiques de son ‘roman’ ont été postés. Pas le temps de les lire, bien évidemment, mais je n’aurais jamais pu imaginer pour autant que ce roman ait pu susciter un tel enthousiasme parmi les intervenautes férus de littérature de la RDL. »
Sont tous des pros très sérieux
« C’est la troisième guerre mondiale qui met en place ses pions de l’enfer. »
Enfin un peu de distraction (on s’ennuie à PQ)
si vous le voulez bien.
Le massacre de centaines de dauphins se perpétue dans les îles Féroé (Danemark)
04 janvier 2013 ; révision : 09 juin 2015, 19 h 40
Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3600_massacre_dauphins_iles_feroe_Danemark.php
Les me.dér.ters sont-ils analphabètes?
un rapport perpétuel et permanent.
« 469 commentaires critiques de son ‘roman’ ont été postés. »
Surtout que mis à part celui de diagonal, aucuns ne parlent du sujet du billet à Passou !
Je pense qu’il y a une erreur dans votre sélection, Attila. Alexis Jenny a déjà eu le Goncourt et il me semble bien qu’on ne peut pas l’avoir deux fois. (Il faut changer de nom comme Romain Gary.)
Michel Tournier l’a eu aussi, et il est même ancien juré.
et le Barthes de Samoyault n’est pas un roman.
Le Goncourt 2015 sera attribué à Alexandre Postel pour son roman L’Ascendant.
retour à l’envoyeur : on nous signale qu’à Porquerolles, un individu circulant à scoutère a été victime d’aspersion de DDT de la part de migrants soutenus par une association de bénévole, l’individu copieisement aspergé s’est enfui piteusement sans demander son reste
J’avais pris tout à l’heure », ce livre: « Pour la gloire », paru cette année en français, aux editions de l’Olivier, sans savoir
… ainsi il est parti.
Au plus haut du soleil dans cet hémisphère.
Il a effectué son dernier vol.
Et, le souffle me manque. Et il pleut un peu devant mes yeux.
http://www.lefigaro.fr/livres/2015/06/20/03005-20150620ARTFIG00096-james-salter-au-septieme-ciel.php
…
…message personnel à 10 h 15 min,…
…
…les plages de la Grèce,..valent bien celles de la Côte d’Azur,!…
…
…surtout si tout reste dans l’orthodoxie privé,!…que du bonheur, tutti frutti,!…
…
…l’habitude, tout voir et rien avoir,!…etc,!…Ah,!Ah,!…
…
Attila dit: 20 juin 2015 à 12 h 27 min
Heureux de constater que la-dedans il y a mon livre.
Si on commence à bouffer tous les mecs qui bouffent des dauphins…
Si on commence à bouffer tous les mecs qui bouffent des dauphins…
Y aura moins de mecs et plus de dauphins.
Dites, Sergio, c’est un foutoir, votre blog.
16h03
Y aura moins de mecs et plus de dauphins.
les dauphins vont-ils se mettre à manger les mecs pour se venger ? (ça risque de faire de la concurrence pour les requins)
Oui mais maintenant c’est devenu tellement compliqué qu’ils se contentent d’échanger vagus quelques énormes blocs… Déjà s’ils se gourent pas ! Ils nettoient plus les bougies à la brosse à bougies…
– Sergio
Ah, les nains !
Vous savez quoi, Sergio? Je vais me mettre à la mécanique.
Votre roman D., c’est « La sans dents » ?
Vous êtes forcément chez Gallimard !
Logique auvergnate dit: 20 juin 2015 à 16 h 04 min
c’est un foutoir, votre blog.
C’est… Les Cent fleurs ! La révolution des oeillets… Arriba !
Daaphnée dit: 20 juin 2015 à 16 h 32 min
Je vais me mettre à la mécanique.
En aéronautique c’est toujours possible ; partout on trouve des braves qui construisent leur zinc, le font homologuer, volent avec. Les kits aussi ça continue de plus belle, des machins ultra-modernes. Finalement on est beaucoup moins gangrené par la sécu là qu’ailleurs, et les engins tombent pas pour autant…
Mais la bagnole moyenne de maintenant moyen, je crois que c’est forclos et surtout clos. Ca va faire rigoler, mais une fois j’ai laissé tomber le changement d’une ampoule de phare on pouvait pas aller dedans ; il y avait des circonstances, etc., mais quand même ça tournait vraiment au nuisible, comme affaire… De toutes manières comme on a nos lanternes, à Nancy, la nuit c’est a giorno !
Les rapports indiquent que des milliards d’euros ont été retirés des banques grecques la dernière semaine.
_________
On y va, mes petits chéris, vers le crac.
C’est kilo à l’avant et gondoler à l’arrière, c’est pour ça qu’on peut pas.
Nous sommes en train de vivre la troisième grande extinction animale de l’histoire de la terre.
encore faudrait-il savoir ce que c’est de l’hawaïenne,
et s’y intéresser
rose, la vraie
la mécanique ça fait longtemps que je la tripote, pfff ce retard à l’allumage : inouï.
15h57 il faudrait pouvoir les conditionner comme n’importe quel poisson: sardine maquereau thon … Mais sûrement n’y trouveriez-vous plus aucun plaisir qu’alimentaire et ce n’est pas votre but en ce début de siècle libertaire.
encore faudrait-il savoir ce que c’est de l’hawaïenne
Le président des USA vient de là et de plus ils ont un merveilleux parcours de golf. Sinon, à quoi faites-vous référence?
merde, on s’est trompé, c’était pas du DDT mais du Zyklon B, pauvre Benitoto
Toute biographie est décevante, la vie d’un homme résumée à des actes et à des faits ne donne à penser finalement que l’insignifiance et l’inutilité des destinées humaines.
Formidable émission, tout-à-l’heure sur France-Cul, autour de Jacques Vacher, mythifié par Breton, à la jeunesse volée et aux admirables lettres de guerre…
« Oui », disait un des intervenants, « c’est souvent comme cela que les grands mouvements créatifs naissent : grâce à des personnes que l’on croit « de second plan », qui ne laissent pas d’images fabriquées derrière elles, mais qui sont celles d’où a jailli la vraie créativité » (ce ne sont peut-être pas les mots exacts, je cite de mémoire).
Ce que j’aime cette idée ! Des êtres qui, par accident ou générosité, laissent germer d’eux, comme on laisse tomber un portefeuille qu’un autre ramasse et trouve plein d’argent, les idées les plus fécondes, (même si d’autres, comme cet horrible Breton, les ramassent et les exploitent), et ce, sans calcul ni arrière-pensées…
Jacques Vacher, à la triste enfance dominée par un père militaire, à la jeunesse volée par la guerre de 14-18, est mort nu avec un compagnon, dans une chambre d’hôtel, à Nantes, d’un abus d’opium.
Une femme qui l’aimait dit de lui « c’était un être pur ».
Sa famille, horrifiée, n’a jamais plus prononcé son nom…
Breton a presque aussitôt commencé à bâtir le mythe.
Vacher > Vaché
Mais vous le savez déjà.
Avec un sourire.
Vous n’allez tout de même pas prétendre, mon ami, que le Surréalisme est sorti de Jacques Vacher !
Simplement : Jacques Vaché
Les êtres purs sont des gens dangereux. Des fanatiques.
Je ne savais pas que Stendhal en 1839 avait vécu 30 rue Godot de Mauroy. Moi qui ai vécu plus de trente ans au 35 de la rue, où avait habité Romain Colomb, son héritier testamentaire.
Oui, mais, paradoxalement, si l’on se souvient aujourd’hui de Jacques Vaché, c’est grâce à Breton et au mouvement surréaliste !
19h47 ne mhanque-til pas un ‘i »? Ueda, je ne raccorde pas les deux extrémités du tuyau de façon convenable!
massage personnel dit: 20 juin 2015 à 20 h 22 min
19h47 ne mhanque-til pas un ‘i »? Ueda, je ne raccorde pas les deux extrémités du tuyau de façon convenable!
De ce post, je reconnais la queue mais pas la tête.
Widergänger dit: 20 juin 2015 à 19 h 53 min
Je ne savais pas que Stendhal en 1839 avait vécu 30 rue Godot de Mauroy. Moi qui ai vécu plus de trente ans au 35 de la rue, où avait habité Romain Colomb, son héritier testamentaire.
Haletant!
« Il s’arrêta soudain sur le palier, la main sur le coeur… »
– Comment ai-je pu? A trois numéros près…
Je plaisante, je plaisante…
Godot de Mauroy, ça évoque comme une attente sans fin du socialisme.
« comme cet horrible Breton » (Clopine)
Si C.P. condescend à penser aux non-littéraires, il va venir nuancer ce verdict expéditif.
Widergänger dit: 20 juin 2015 à 19 h 49 min
Les êtres purs sont des gens dangereux. Des fanatiques.
Entre pourris, WGG, souffrez que je vous embrasse.
Widergänger dit: 20 juin 2015 à 17 h 32 min
On y va, mes petits chéris, vers le crac.
Le Crac des Chevaliers?
N’évoquez pas ces souvenirs de Terre Sainte, cher ami.
Don’t make me weep.
De beaux lendemains, bis repetita. La politique est une espèce de fanatisme ou croyance pour laquelle on ne s’entre-tue pas, pas ici, c’est d’ailleurs pourquoi sont proscrites les conversations à caractère politique dans les diners car elles n’avancent à rien et compromettent les amitiés.
message personnel dit: 20 juin 2015 à 20 h 51 min
Vous avez bien raison, pour savourer ce que l’on trouve dans son assiette, il faut prohiber la politique, la religion et le sexe.
En revanche, le réchauffement climatique, comme tout le monde s’en fout…
Ueda, Julie n’a rétabli comme vous que le nom, et Jacques a raison. Mais si « La Révolution Surréaliste » rend des hommages discrets (Breton, Baron, Nougé) à Vaché, c’est Aragon, dans son « Introduction à 1930 » du numéro XII et dernier, qui cite plus clairement le passage d’une lettre de 1918 de Vaché et voit en lui un des passeurs de Dada au Surréalisme.
Breton n’était pas gay-friendly, à une époque qui ne l’exigeait pas. Vaché impressionnera Henri-pierre Rocher.
Thank you, C.P.
Pour saluer James Salter
Ueda les conversations sur les religions instruiront, celles sur le sexe amuseront ou renseigneront mais la politique à moins de croire et d’appartenir à la même tendance diviseront sans qu’aucun ne renonce à son parti qui à quelques nuances près obéit à la dynamique du Capital. On demande des bureaux de plus en plus armés et qualifiés pour répondre à une bataille qui se fiche de plus en plus éperdument du facteur humain. Les politiques ajustent et répondent à des besoins qui ne sont pas forcément ceux des électeurs mais d’instances dont le commun dont je suis n’a pas idée. Je suis une électrice incompétente à juger des politiques, des enjeux, des impasses, des choix et orientations manquées. Nous sont expliquées des propositions mais pas celles qui auraient pu trouver jour pour atteindre un but honorable et qui ne relèveraient pas d’une utopie ou démagogie.
message personnel dit: 20 juin 2015 à 21 h 46 min
Ouille you youille…
WGG, c’est une plage remplie de petits cailloux, nul endroit où reposer en paix à moins de décider de sauter du haut des rochers pour aller s’écorcher vif sur le tapis d’oursins.
Ueda, j’imagine qu’il va y avoir d’autres saluts à James Salter, ici et ailleurs (ils ont commencé sur un autre blog). Jean-Jacques Bernard et ciné-classic programmeront certainement le film tiré de « The Hunters ». Et puis, souvenez-vous, je préfère encore « Dusk and Other Stories ».
C.P. dit: 20 juin 2015 à 22 h 13 min
je préfère encore « Dusk and Other Stories ».
Good.
Je viens de le « kindler ».
Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi à Paris en soutien aux migrants et au peuple grec (les journaux)
Aux migrants ET au peuple grec…
On lira ces exemples plus tard dans des manuels, pour illustrer la confusion des esprits des années 2010.
Comment avoir le mot « démocratie » aux lèvres en oeuvrant contre ses conditions de possibilité.
ça alors !
Notre Wiwiw veut partir en croisade ?
Avec cette chaleur ???
En pluuuuuuuuuuuuus ?????????
Mon Dieu.
Dans quel état va-t-il nous revenir ?.
antonio dit: 20 juin 2015 à 19 h 15 min
merde, on s’est trompé, c’était pas du DDT mais du Zyklon B
C’est des génériques c’est pareil, hein ! Y a que le goût qui change…
Voir également la lettre d’Aragon à Breton du Jeudi 7 novembre 1918, où il est fait allusion à J. Vaché peint sous le nom de Chevalier Jacques-Tristan dans Anicet, qu’il oppose à Don Quichotte, le Chevalier à la Triste-Figure.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi
Quand je pense que moi-même je suis juste allée chercher 2 shorts pour l’été ..
Oulala .
Heureusement que je passe ici .. pour réveiller ma conscience politique.
Je ne sais si la politique a besoin d’une conscience collective, essayons autrement:
1- si la politique peut se passer de conscience ( la vôtre par exemple)
2_ si la conscience peut être politique avant tout. Pourquoi pas?
3_ si la politique requiert l’adhésion des consciences individuelles afin que de cette somme passée au mixer sorte une moyenne consensuelle et unanimiste.
4- si la conscience nait de l’homo politicus.
Rappelons tout de même que J. Vaché est mort d’une overdose d’opium le 6 janvier 1919, et que le Manifeste du Surréalisme de Breton date de 1924.
message perso a tous les signes annonciateurs d’une dinde…
WGG voulez-vous signifier que comme l’archange j’irais de ça de là annoncer une bonne nouvelle qui prendrait forme en forme de ?
Aragon était amoureux d’André Breton, et jaloux de J. Vaché qu’aimait Breton. C’est un peu l’histoire de Murphy de Beckett, si vous voyez ce que je veux dire, mes petits chéris…
Aragon le dit tel quel à Ph. Soupault dans sa lettre du 23 janvier 1919 à propos de la mort de J. Vaché qui plonge Breton dans le deuil : « voyez-vous je l’aime », écrit Aragon à propos de Breton. On ne peut être plus clair !
Quelle histoire, mes petits chéris !
Widergänger dit: 20 juin 2015 à 23 h 04 min
On voit ça très bien.
Tentons, pour changer, l’essai du post le plus nul.
Julie Gayet a grossi.
Les cuisines de l’Elysée sont une épreuve.
Ce qui finit par venir à bout de cet passion amoureuse entre Breton et Aragon, c’est le roman. Eh, oui, mon bon Passou, déjà, le roman ! Breton était contre, Aragon pour. Qui avait raison ? Bien malin qui peut le dire !
Rétrospectivement, Breton a bien vieilli.
C’est une chose extraordinaire, pour un surréaliste, de bien vieillir.
La triangulation n’est en fait qu’une réplique du schéma œdipien, ne les connaissant pas excepté Aragon pour Aurélien dont il ne me reste pas même la cendre, je ne puis rien dire de plus.
Aragon n’a jamais pu/voulu écrire ses « Mémoires d’Outre-Tombe », comme le lui demandait François Nourrissier : « Je lui disais, écrit Nourrissier, de temps en temps : » Pourquoi n’écris-tu pas, il y a un énorme livre à écrire là-dessus. » » On croit aujourd’hui comprendre pourquoi Aragon n’a jamais pu/voulu écrire de tels Mémoires. Il regimbait de toutes ses forces contre son homosexualité inavouable. Comment aurait-il pu parler sereinement de son amour passion pour Breton, lui le chantre de la femme…!
Oui, je trouve aussi que Breton a beaucoup vieillit. Aragon, presque pas.
Ueda dit: 20 juin 2015 à 23 h 07 min
Les cuisines de l’Elysée sont une épreuve.
Il paraît que le général en avait fait « un mess de garnison »… Avec du singe en boîte ! Du pinard gélifié…
J’ai du voir cela il y a un an ou deux dans une émission sur Pompidou… Avec lui sa femme ce fut assurément une autre chanson, certes plus artistique…
« Breton, les ramassent et les exploitent »
André Breton en exploiteur, on aura tout lu sur ce prestigieux blog.
Il suffit alors de nommer Laure Peignot et Michel Leiris et Georges bataille comme exploiteurs pendant que vous y êtes!
Mais c’est quand même cette passion amoureuse homosexuelle sans être consommée (je crois …) qui a propulsé la littérature dans le XXè siècle. C’est quand même à noter, vous ne trouvez pas, mes petits chéris ?
Clopine est étanche à la poésie et ne se rend jamais à son célèbre marché, trop parisien pour elle.
J’ai le sentiment que tout le monde était amoureux de Breton autour de lui. Aragon rapporte aussi des propos de Max Jacob, qui prouve que Max était lui aussi amoureux de Breton, qu’il trouvait « beau enfin comme un homme »… ce qui laisse ouverte toutes les interprétations… Breton serait-il le premier transsexuel du XXè siècle…?
On peut aussi se rendre compte dans ses lettres de 1918-19 que Matisse occupe déjà son esprit. Et qu’il comparera son travail sur Matisse à À Rebours de Huysmans comme son contraire. Intéressant, non ?
propulsé la littérature dans le XXè siècle wgg
Si la littérature était formatée en tube, cela se saurait.
Huysmans a engendré deux émules au XXè et XXIè siècles : Aragon et Houellebecq. Marrant de comparer ce qu’il en ont fait…
Faut te moderniser un peu, mon petit chéri ! Y a aussi la propulsion thermo-nucléaire.
Ah, bah voui, mon petit chéri ! Ah bah oui ! Tu dates.
Tu dates.
Mais c’est vous qui datez, wgg, vous mettez le thermos avant le nœud!
…
…çà part dans tout les sens,!…dans le poulailler,!…
…
…alors, comme çà,!…le Bill Gâtes avec ses Windows,!…
…il nous pond,!…son Window 10 gratuit à télécharger,…la première année,!…et puis à perpétuité c’est payant chaque année pour chacun,!…dans le monde,!…
…il y a encore des » asiles comptables « , vides, ouverts avec des chambres d’hôtes disponibles,!…
…
…vite,!…d’autres systèmes concurrents et, allons nous refaire, à d’autres amalgames de rentiers de son système, copier de Roland Moreno et ses cartes à puces bancaires ( 1974 ),!…
…utilité publique, ou vache à lait pour le milliardaire qu’il est déjà,!…sous contrôle U.S.,…avec Google,!…et autres parasites de la mondialisation,!…
…please,!…un filtre d’obsolescence programmé,!…of course,!…le débit laitier,!…
…une glace un lait de brebis,!…et aux griottes,!…comme d’habitude,!…Ah,!Ah,!…
…utilité publique,!…la générosité,!…
…etc,!…
…assortie d’un dessin de Sant’Angelo Giovanni,!…etc,!…
…
Mais la raison réelle, la plus profonde, qui rendait Aragon incapable d’écrire de tels Mémoires, c’est que son œuvre, toute son œuvre est là pour prouver qu’invention et biographie sont à ses yeux inextricables. Il a inventé toute sa vie sa biographie jusqu’à même la rêver dans Théâtre/roman.
Fabius critique les constructions israéliennes en Cisjordanie, « frein à la paix »
La République islamique et le groupe 5+1 sont engagés depuis 20 mois dans d’intenses tractations
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a estimé samedi que la poursuite de la « colonisation israélienne » en Cisjordanie occupée faisait reculer les espoirs d’une solution à deux Etats dans le processus de paix israélo-palestinien.
___________
Comment Israël pourrait-il parvenir à la paix avec des chefs de la diplomatie aussi nuls, dont toute la pensée politique et juridique repose sur des bases fausses. On voit bien qu’en réalité la France gesticule pour faire parler d’elle, mais qu’elle ne veut pas la paix. Alors on amuse la galerie avec des déclarations débiles pour occuper le vide. Voilà, c’est ça notre époque !
« Il faut que la sécurité d’Israël soit assurée complètement, c’est tout à fait essentiel, mais il faut en même temps que les droits des Palestiniens soient reconnus, parce que s’il n’y a pas de justice, il n’y a pas de paix. Et de ce point de vue là, quand la colonisation avance, la solution à deux Etats recule », a martelé M. Fabius. (Fabius)
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On ne voit pas comment la sécurité d’Israël pourrait être assurée avec un plan de paix qui la réduit d’emblée à néant ! Fabius est une grosse tête (de nœud).
C’est kils libres, ce soir, WGG?.
Vive l’EN.
il est allé au musée une fois, sans doute, madame.
Sergio , Claude Pompidou, Danièle Mitterrand ne développèrent à proprement parler rien d’excitant. Si vous les entrainiez en forçant un peu vers l’exigence de ce siècle résolument créatif performant novateur culturel égalitariste écologique informatique industriel et guerrier pour ne pas visiter le cercle des libertés individuelles que nos gouvernements ont à cœur de faire et voir respectées, elles font figure de religieuses qui n’éveilleraient aucun désir si ce n’est celui de fuir leur compagnie y compris aux diners officiels, voyez nos derniers représentants qui pour compléter l’affiche recrutent chez les couturiers.
Comme le corps, un logis a ses parties nobles et ses parties basses : au zénith, le salon (du moins à l’époque où tout appartement bourgeois avait le sien); au nadir, la cuisine, avec son pendant les W.C. où s’engloutit – sous une forme dégradée et par voie diluviale – ce qui est préparé dans cet endroit ancillaire, indigne même d’être compté parmi les » pièces » et que mettent très en dessous de cette autre non-pièce, la « salle d’eau », son fourneau et ses ustensiles (plus plébéiens, si modernes soient-ils, que la baignoire et les installations diverses de toilette, relevées, elles, par une légère touche de coquetterie, voire par une nuance d’érotisme alors qu’ils ne sont, eux, qu’un outillage domestique au sens le plus humiliant du terme).
Frêle bruit
page 176 éditions Gallimard
Michel Leiris
à « est-ce que l’on dépend de son passé » ?
J’ai trouvé -mais où, c’est un problème- que, in fine on est ce que l’on devient.
Et c’est absolument magnifique : cela change complètmeent l’attribution des bonbons. Tu n’en as pas tu en as beaucoup. Tu en as beaucoup ils fondent au soleil dans ta voiture. Tu n’en a splus tu en retrouves. Tu enr etrouves, tu en donnes la moitié. Tu en as trop tu en laisses sur un banc. Tu ramasses un coquillage à Belle-Île, tu rentres chez toi et tu fais des roudoudous ;
Mieux, tu emmènes le sucre le réchaud camping gaz et le colorant rouge au collège ; ils seront plus que conq petits, alors tu leur apprends à faire les roudoudous.
http://cuisine.journaldesfemmes.com/recette/321322-roudoudous-de-notre-enfance
lundi, roudoudous (en avance sur les ateliers ludiques, rose, la vraie, (comme d’hab.)).
Mes préférés sont les réglisses. De loin.
Ceci dit, et c’est une autre paire de manches, on est ce que l’on devient c’est du boulot, cela ne tombe pas du ciel.
Et donc il s’agit de se retrousser les manches, pardi.
rose votre pseudo est un prototype de pseudo « grillé » et puisque nous en sommes au DSM, pour ne pas faire flancher la blogosphère dans la paranoïa et si vous étiez munie de quelques bonnes intentions, vous verriez à le mettre au rencard, dans le cas contraire parce que l’équilibre nous occupe entièrement, je lirai avec circonspection et suspicion ce qui s’écrit sous cette signature qui se transforme du fait des usurpations suggérées en double-blind.
Pour répondre à votre question augurale, passou, non. Ils ne le sont pas tenus.
Oui il y a d’excellentes biographies, par ex.
Yves Courrière Joseph Kessel ou sur la piste du lion.
éditions Plon
Puis de Myriam Anissimov Romain Gary le Caméléon
éditions Denoël
Prosélytisme ponctuel
>bérénice
sur le corps, celui de Michel Leiris. Sur le reste, vous apprendrez, en temps.
MICHEL LEIRIS – L’Âge d’homme (1939)
Je viens d’avoir trente quatre ans, la moitié de la vie. Au physique, je suis de taille moyenne, plutôt petit. J’ai des cheveux châtains coupés court afin d’éviter qu’ils ondulent, par crainte aussi que ne se développe une calvitie menaçante. Autant que je puisse en juger, les traits caractéristiques de ma physionomie sont : une nuque très droite, tombant verticalement comme une muraille ou une falaise, marque classique (si l’on en croit les astrologues) des personnes nées sous le signe du Taureau ; un front développé, plutôt bossué, aux veines tempo¬rales exagérément noueuses et saillantes. Cette ampleur de front est en rapport (selon le dire des astrologues) avec le signe du Bélier ; et en effet je suis né un 20 avril, donc aux confins de ces deux signes: le Bélier et le Taureau. Mes yeux sont bruns, avec le bord des paupières habituellement enflammé ; mon teint est coloré ; j’ai honte d’une fâcheuse tendance aux rougeurs et à la peau lui¬sante. Mes mains sont maigres, assez velues, avec des veines très dessinées, mes deux majeurs, incurvés vers le bout, doivent dénoter quelque chose d’assez faible ou d’assez fuyant dans mon caractère.
Ma tête est plutôt grosse pour mon corps ; j’ai les jambes un peu courtes par rapport à mon torse, les épaules trop étroites relativement aux hanches. Je marche le haut du corps incliné en avant ; j’ai ten¬dance, lorsque je suis assis, à me tenir le dos voûté ; ma poitrine n’est pas très large et je n’ai guère de muscles. J’aime à me vêtir avec le maximum d’élé¬gance ; pourtant, à cause des défauts que je viens de relever dans ma structure et de mes moyens qui, sans que je puisse me dire pauvre, sont plutôt limités, je me juge d’ordinaire profondément inélégant ; j’ai horreur de me voir à l’improviste dans une glace car, faute de m’y être préparé, je me trouve à chaque fois d’une laideur humiliante. [ … ]
Mon activité principale est la littérature, terme aujourd’hui bien décrié. Je n’hésite pas à l’employer cependant, car c’est une question de fait : on est lit¬térateur comme on est botaniste, philosophe, astro¬nome, physicien, médecin. À rien ne sert d’inventer d’autres termes, d’autres prétextes pour justifier ce goût qu’on a d’écrire : est littérateur quiconque aime penser une plume à la main. Le peu de livres que j’ai publiés ne m’a valu aucune notoriété. Je ne m’en plains pas, non plus que je ne m’en vante, ayant une même horreur du genre écrivain à succès que du genre poète méconnu.
(>bérénice, pardon : vous apprendrez certes ; néanmoins, ne croyez pas : je ne suis munie d’aucune bonne intention à votre encontre et encore moins à l’égard de l’autre -atteint). Ce serait chimère de l’imaginer : demandez à christine angot si elle aime son père.
Message au directeur d’édition du journal.
Etre affectée par la disparition d’un écrivain, je pense que cela ne s’était pas produit depuis celle de Christian Gailly, et en cette occasion, je repense à son » Incident », le dernier vol.
Cette découverte de James Salter aura été l’une des plus belles expériences récentes de lecture. Elles sont devenues tellement rares et précieuses, ces lectures intimes et exigeantes.
« burning the days ».
» L’Alors et le désormais s’enchevêtrent. le passé qui s’estompe et le présent. Comme un mal persistant, il y a les rêves. Je suis en train de voler avec quelqu’un pleins gaz, en rase-motte. Le ciel est couvert, les éclairs de D.C.A terrifiants. (…) Une grande vague d’intense chaleur me passe dessus. J’ai traversé-c’est complètement réel- du côté de la mort.
Je me réveille dans le noir et reste étendu là. L’arrière-goût n’est pas amer, je sais, tout comme dans les rêves, que je mourrai, comme toute chose vivante, dont beaucoup plus nobles et plus importantes, les arbres, les lacs, les grands poissons qui ont vécu cent ans. Nous vivons conscients d’une seule personnalité, mais dans la nature, il semble y avoir autre chose, la conscience de tout, les troupeaux et les bancs, les colonies et les ruches avec leurs myriades sans ce qu’on appelle l’égo mais à part cela parfaits, ne réagissant qu’à l’instinct. Nos vies à nous manquent de cette harmonie. Nous sommes chacun une tragédie en puissance. Peut-être est-ce pourquoi je vis à la campagne, pour être proche des compagnons ultimes. Peut-être est-ce seulement que l’hiver approche »
(…)
Le bel été qu’il nous a laissé.
Je soutiens entierement Alain Finkielkraut relativement à son intervention hier soir dans Des paroles et des actes, et notamment le « je m’inscrirai à SOS-racisme le jour où on mettra racisme au pluriel ».
Par contre j’ai trouvé Cohn-Bendit particulièrement déplacé et malhabile croyant être habile, ce tutoiement adressé à Finkielkraut; comment reprocher à certains musulmans l’excès de communautarisme Cohn-Bendit lui-même affiche un communautarisme dans une émission de grande écoute en allant jusqu’à s’adresser en Hébreu à Finkie, l’obligeant à répondre dans la même langue; oui mais le problème c’est que ça se passait devant des millions de téléspectateurs qui ne comprennent pas Hébreu…
Comment dans ces conditions pourrait-on reprocher cette impolitesse du « Salam alikoum mon frère », prononcé ostensiblement devant des non-musulmans, exclusion implicite des non-musulmans de toute fraternité, alors même qu’ils sont à la base les accueillants ?
Beuh ? QUEST-CE QUE JE FICHE LE 21 JUIN 2015 ?
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