« Les Misérables », divin livre de chevet de l’ayatollah
Au fond, en un sens, cela devrait être rassurant pour la littérature de savoir qu’elle peut encore servir de prétexte. Qu’on a encore besoin d’elle comme alibi. Que certains la recherchent encore comme faire-valoir. C’est aussi la preuve de son existence, de son influence et de sa grandeur, un hommage du vice rendu à la vertu, même si ceux qui l’instrumentalisent ainsi sont parfois gens peu estimables. Je veux parler bien sûr des princes qui nous gouvernent. On se souvient de Giscard s’abritant derrière sa ferveur pour Maupassant. De Mitterrand louant tout un panthéon littéraire Chardonne en tête. De Chirac se flattant de sa passion pour les lettres japonaises et chinoises. De Sarkozy se souvenant de ses enchantements à la lecture d’Albert Cohen (« Fallait-il s’emmerder au bord du lac de Genève pour y écrire Belle du seigneur ! ») et de Céline (le Voyage bien sûr, n’exagérons rien) pour mieux faire oublier son différend psychanalytique avec la Princesse de Clèves. D’Obama en campagne plongé dans la biographie de Lincoln. Seulement voilà : dans notre naïveté, nous avions crû que ce tropisme n’avait cours que dans un certain monde, le nôtre pour tout dire. Un démenti intéressant vient de nous êtes apporté par l’ayotallah Ali Khamenei, Guide suprême de la révolution islamique, poste le plus élevé en Iran auquel il a succédé à Khomeini, et partant, l’homme le plus puissant de ce pays.
Dans un portrait fourni que vient de publier la revue américaine Foreign Policy, et que le relais du blog The Literary Saloon nous a fait découvrir, l’auteur, lui-même dissident iranien emprisonné à Téhéran de 2000 à 2006 pour ses articles, nous apprend que l’ayatollah a toujours fréquenté des poètes et des intellectuels. Qu’il s’est nourri très jeune de romanciers persans. Qu’il a profondément étudié et traduit en persan l’œuvre du poète et critique égyptien Sayyed Qutb, inspirateur culturel des Frères musulmans. Et qu’il a un goût prononcé pour les classiques de la fiction mondiale : Tolstoï, Cholokhov , Balzac, Michel Zévaco. Mais celui qu’il place au plus haut, au-dessus de tous les autres, c’est Victor Hugo. Celui des Misérables, un livre qu’il met au-dessus de la Divine comédie et des Mille et une nuits et, tout simplement, de tout ce qui a été écrit dans l’ordre du roman. Il y voit un traité de sociologie, un livre d’histoire, un roman d’amour, un essai critique et même « a divine book », entendez-le comme vous voulez, dans la bouche de celui que son turban noir désigne comme seyyed, c’est à dire descendant du prophète. Ce serait intéressant que quelqu’un se penche sur le cas pour décrypter la lecture qu’a pu en faire l’ayatollah, et ce qu’il en a tiré de « divin ».
Par le passé, il lui est arrivé de trouver des armes dans les romans de Howard Fast (Spartacus, vraiment ?) ou dans les Raisins de la colère de Steinbeck pour critiquer le capitalisme et la démocratie à l’occidentale, ou dans la Case de l’oncle Tom pour dénoncer l’instinct génocidaire et esclavagiste des Américains. Il a beau être un religieux de stricte observance, surveillant en chef de l’application de la chari’a, on se dit qu’il doit être possible de parler avec un hugolien pur jus. Mais il n’a pas dû aller assez loin dans son interprétation des Misérables, ni pousser au-delà son exploration de son hugolâtré. Car c’est bien le même homme qui, outre sa détermination à rayer Israël de la carte et ses habitants avec, pardon : « éradiquer la tumeur cancéreuse », fut le plus farouche et durable artisan du contrat, pardon : de la fatwa, lancé sur la tête de l’écrivain Salman Rushdie , « apostat dont le sang pourrait être versé impunément », pour avoir écrit un roman intitulé Les Versets sataniques.
Cela dit, tout cela nous fait penser aussi que, s’il y a bien un haut responsable politique qui n’a pas jugé bon invoquer, voire évoquer de biais ou même indirectement sans le faire exprès, des écrivains ou des romans de chevet, et pourquoi pas la littérature, c’est bien le président Hollande. On sait que la culture est le cadet de ses soucis. Son indifférence à son endroit est absolue, la baisse historique du budget du ministère concerné en témoigne. On dira que lui au moins ne fait pas semblant. On en viendrait presque à le regretter. Car si il en soufflait au moins le souci aux rédacteurs de ses grands discours, ce serait juste un tout petit moins méprisant pour elles et pour eux. On pourrait même faire des suggestions, histoire de l’aider, mais à la réflexion, on ne voit pas comment car rien, dans sa biographie comme dans son action, ses écrits, ses déclarations, ne donne prise sur ce plan-là. A croire que pour lui, cela n’a jamais existé.
(Photo et dessin extraits du catalogue de l’exposition sur Les Misérables en 2009 à la Maison de Victor-Hugo à Paris, pour les 150 ans de la parution du roman)
545 Réponses pour « Les Misérables », divin livre de chevet de l’ayatollah
Excellent article de tueur. Un de vos meilleurs.
Bonne nuit, dormez du sommeil du Juste.
À mon avis Hollande a lu Machiavel.
Le lys dans la vallée.
On se demande pourquoi une fonction qui élevait (de Gaulle, mais il était déjà au plus haut), qui maintenait (Pompidou), s’est tout à coup mise à abaisser l’individu visé, à un degré où aucun particulier ne pourrait l’être. Est-ce une question de culture? de crise? Est-ce un problème lié à la métaphysique du temps? Abyssal.
et pour Chirac de son culte des sumo.
Le poète persan de Gustave %Moreau
http://matisse2013.nice.fr/expo/gustave-moreau-maitre-de-matisse/expo2.jpg
musée des Baux arts Nice
Ici étude (au fusain sans doute)
hugolâtré
ne serait-ce point hugolâtrie ?
le film de John Ford un an après le roman The grapes of wrath. 1940
http://47.img.v4.skyrock.net/5575/7445575/pics/3128119964_1_2_SplMnQie.jpg
Le livre que tous les politiques devraient lire et qu’aucun ne connaît, c’est « Oráculo manual y arte de prudencia » (1647) de Baltasar Gracián (1601-1658), bêtement intitulé en France « Art et figures du succès ». Un livre qui a beaucoup influencé La Rochefoucauld et Schopenhauer (qui l’a traduit en allemand), entre beaucoup d’autres. C’est un manuel du cynisme politique le plus impitoyable écrit par un jésuite converso dont la foi chrétienne était plus que douteuse, l’un des livres les plus lucides qui existent sur l’être humain. Et en plus écrit dans un style baroque extraordinaire (Gracián est l’un des 3 ou 4 meilleurs stylistes espagnols).
…
…en passant,…
…chacun sa branlette,…avec ses propres misérables,…de chevet,…
…
…pourvu que le divin » marquis « ,…exulte,…en sado – maso,…martyr dissident de son imagination en cachot d’en faire sa Bastille,… » tutti frutti « ,…
…
…quand au Foreign Policy ,…via le blog,..The Literary Saloon,…
…il a qu’a bien se tenir,…sur les misérables d’Hollywood,…
…
…genre » Claring House for Hollywood’s Talented, Photogénic Children . « ,…et autre,… » Screen Children’s Guild « ,…
…
…les » Cssting’s « ,…rebondissants sur écrans,…etc,….Bip,…Bip,…Ah,…Ah,…etc,…mince alors,…en passant,…etc,…
…
Pablo, en français, ce n’est pas tout bêtement « L’Homme de cour ». C’est sous ce titre que je l’ai acheté il y a vingt ans dans le magasin spécialisé dans les échecs de la rue de Médicis.
On connait les vertus pédagogiques de la répétition: la culture n’a jamais empêché tentations et entreprises génocidaires, surtout quand elles sont dirigées contre les Juifs; hier les Allemands fans de Wagner, aujourd’hui le sayyed enturbanné… A propos, le nom de S(a)yed est porté par des millions au Pakistan, qui sont tous des descendants du Prophète (bien sûr) et se targuent d’être les plus « purs » du « pays des Purs ». Les Qureshi, eux, sont (évidemment) tous des descendants de la haute noblesse mecquoise, et presque aussi ‘plus purs’ que les précédents. Et on ne parlera pas des Agha Khani, qui, dit-on, ont le port (de tête) le plus pur d’entre tous…Ce qu’il y a de bien avec le fantasme des origines, c’est qu’il coûte pas cher et qu’il peut rapporter gros, notamment, en terme de capital symbolique.
Quelques question m’interpellent: l’ayatollah K. aurait-il vraiment lu les Versets sataniques? Ce Book Haram aurait-il été traduits en farsi? Si oui, en auraient-ils buté le traducteur comme ce fut le cas de Hitoshi Igarashi, traducteur japonais poignardé à mort? Si non , K. maitrise-t-il suffisamment la langue de Rushdie pour en apprécier les riches modulations, l’abondant tissu métaphorique et les ressorts de l’humour intertextuel? Les voies des misérables sont décidément difficilement pénétrables.
A sa décharge, on eut rappeler que Khamenei avait demandé à Rushdie de s’excuser, ce qui fut fait. Las, l’ex-résident de Neauphle le chateau, en qui Foucault avait placé tant de bons gros espoirs révolutionnaires, décréta que cela ne suffisait pas : seule la mort pouvait laver l’affront fait au Prophète. Résultat: Rusdhie: 1 – Khomeni: 0
Good game.
Les Misérables : Khamenei, Hollande.
Quel bon dimanche !
Tout le monde aime les Misérables,le livre.
On farfouille dans la toile et l’on découvre que Hollande,lui aussi,aime les Misérables-tout comme Mélanchon-,mais plus encore Germinal,qui est son livre de chevet,et enfin Camus,particulièrement le Mythe de Sisyphe.
Bon,c’est pas lourd,mais pour trouver des infos sur les goûts littéraires de Fillon et de Copé,bonsoir marinette!Fillon aime la littérature japonaise?Et Copé le Comte de Monte-Cristo…quant à le Pen Marine,que pouic!
Dans le fond, les Misérables, ce sont ces deux grandes peuplades, les Perses et les Francs, qui ont « élu » à leur tête ces deux pouic-pouics rassis, expression ultime de leur manœuvre clientéliste de sérail …!
L’un veut rayer de la carte un voisin gênant par ses succès multiples, l’autre détruit son propre pays au nom d’un multiculturalisme emprunté, imbécile et socialiste*. Misérables !
*désolé pour la redondance…
« …Imaginez: dans un sari de soie crème bordé d’un dessin géométrique d’or, conçu pour rappeler la toge d’un sénateur romain – ou peut-être, si le flux de son égo s’élève de quelques degrés, dans un sari pourpre impériale encore plus resplendissant – elle est paresseusement assise sur un fauteuil, elle empuantit ses salons avec des nuages de fumée de beedi bon marché, et préside une de ces célèbres nuits arrosées de whisky et pire, des nuits au cours desquelles la licence de la haute-société aiguise nombre de langues bavardes: bien qu’elle ne se fut jamais conduite de façon incorrecte, pas plus avec des hommes qu’avec des femmes, ni, il faut le dire, avec des aiguilles…aux petites heures de la débauche, elle arpente la maison à grands pas, comme une prophétesse ivre, et se lance dans une parodie sauvage de ce que l’ivrognerie avait libéré en Vasco Miranda lors de la Nuit de l’Indépendance; sans prendre soin de reconnaître les droits de l’auteur de son ex-protégé, de telle façon que la compagnie assemblée ici ne se doute absolument pas qu’elle offre la plus féroce des parodies, elle détaille la destruction à venir de ses hotes – peintres, modèles, auteurs « milieu du cinéma », acteurs,danseurs, sculpteurs, play-boys,héros-sportifs, maîtres d’échecs, journalistes, joueurs, trafiquants d’antiquités, américains, Suédois, phénomènes de foires, demi-mondaines, et les représentants les plus adorables et les plus sauvages de la jeunesse dorée de la ville – et la parodie est si convaincante, si convaincue, l’ironie en est si profondément dissimulée, qu’il est impossible de ne pas croire au claquement de ses lèvres schadenfreude, ou – car son humeur change rapidement – à son indifférence immortelle et olympienne.
« Imitations de la vie! Anomalies historiques! Centaures! déclame-t-elle. Ne serez-vous pas balayelifiés par les tempêtes qui s’annoncent? Métis, bâtards, danseurs, fantômes, spectres! Poissons hors de l’eau! Les mauvais jours arrivent, mes chéris, n’allez pas vous imaginer le contraire, et tous les fantômes iront en enfer, la nuit effacera les ombres, et le sang des bâtards coulera, aussi léger et libre que l’eau. Moi seule survivrai » – ceci à la fin de sa harangue, déclamée le dos cambré et le doigt tendu vers le ciel comme le flambeau de la liberté – » grâce, pauvres misérables, à mon art. »
Ses invités sont couchés en tas, trop abrutis pour l’entendre ou se soucier de ce qu’elle dit.
A sa descendance aussi, elle prédit des tragédies. » Les pauvres gosses sont un tel gâchis, on les croirait maudits. »
Salman Rushdie.
Le dernier soupir du Maure.
hugolâtré
ne serait-ce point hugolâtrie ?
Il s’agit peut-être, pour aller dans le sens de texte de Passou d’une hugolâtrie châtrée?
Puisqu’il agit inversement au plaisir de sa lecture.
Excellent papier, Pierre. Partie pour le lire en biais car peu commode où je suis, finalement il m’a happée, j’y suis revenue. Bel équilibre dans vos propos, entre ce ton discrètement humoristique et ironique qu’on vous connaît,érudition naturelle, égratignures comme il faut du bout de l’ongle et je ne sais quel bain d’humanisme tenace par dessus ça, qui loin de « transformer la sauce en flotte », (comme un Jean Yanne odieux à souhait, tout en pelotant la jambe de la bonne sous la table en accable sa femme terrorisée dans « Que la bête meure ») la lie d’un parfum tout particulier. Bref le ragoût n’est pas dégueulasse. Vous laissez réduire combien d’heures?
Je me demande aussi combien de temps on va patienter jusqu’en 2017.
Monsieur X a une idée sur le sujet :
http://www.franceinter.fr/emission-rendez-vous-avec-x-saison-2011-2012-les-relations-entre-israel-et-l-iran
» l’homme serait-il parvenu, au terme d’une évolution irrésistible de la société marchande, à ce résultat stupéfiant de se produire lui-même comme marchandise? »
Bernard Edelman. ( La persoone en danger )
Chap 4 Le principe d’humanité
J-C Guillebaud .
« Nous ne sommes pas confrontés au danger d’une soumission générale de l’homme aux sciences et techniques, mais à celui d’une manipulation de certains hommes par d’autres. »
Dominique Bourg.
Bioéthique: Faut-il avoir peur?- Esprit, mai 1991.
‘tention, De nota 7h49, vous n’êtes pas bien de critiquer ainsi, surtout de manière aussi acerbe le Comte de Monte Cristo? Dumas, particulièrement celui-là avec Faria, les quatorze ans d’Edmond au Château d’If comme autant d’années de Purgatoire etc, grand livre populaire de la consolation, de la vengeance (on laisse parfois tomber l’une après avoir jouit de l’autre, ou bien l’une survient, l’autre étant assouvie)et de l’accomplissement! Vous n’imaginez pas le nombre d’écrivains intellos, truculents ou dépressifs – parfois les 3 en même temps – en ayant fait leur Bible, en ayant usé comme d’une lampe fluorescente au fond de la grotte.
@ Chaloux
« en français, ce n’est pas tout bêtement « L’Homme de cour »? »
Oui, c’est la traduction classique d’Amelot de la Houssaie, reprise en Folio. Il y a plus de 20 ans, avec l’éditeur (chez Plon) et écrivain Georges Roditi (auteur de « L’esprit de perfection », livre dans lequel il parle de Gracián et que j’ai traduit à l’espagnol) on avait vérifié de près la traduction d’Amelot et vu que c’était plus une adaptation qu’une traduction (il faut dire que Gracián est terriblement difficile à traduire, tellement il joue avec les mots et cache sa vraie pensée avec son style très dense et tordu, à cause des dangers de l’époque pour tout penseur hétérodoxe – malgré sa prudence et l’utilisation de pseudonymes, Gracián a eu beaucoup de problèmes et a fait de la prison).
Ces derniers années Benito Pelegrín a fait un travail de fou en traduisant presque tout Gracián (dont l’Oracle manuel avec le titre « Art et figures du succès »), et surtout son chef-d’oeuvre, « El Criticón », un faux roman passionnant, d’une lucidité impitoyable, qui était pour Schopenhauer le plus grand roman allégorique jamais écrit.
« Allégorie du voyage de la vie en quatre saisons, ce premier roman européen d’apprentissage […] présente « deux pèlerins de la vie » parcourant l’Europe à la recherche de la Félicité, à travers le monde des apparences, systématiquement énoncé, dénoncé et renvoyé dans » La grotte du Néant ». Gracian pulvérise les fausses valeurs, si actuelles, de l’image, de l’ambition, du pouvoir, du lucre, en une philosophie au marteau qui brise sans pitié les idoles clinquantes et les faux-semblants. Il leur oppose l’éducation et la culture qui, de l’homme brut, font une Personne consommée, exalte l’Art, qui est « sans doute le premier emploi de l’homme dans le paradis ». Rosse, féroce, la satire s’inscrit dans une veine fantastique, et s’écrit avec une verve fantasque qui fait du Criticon un chef-d’œuvre de liberté langagière, de bonheur dans le mot et dans le jeu. »
http://www.amazon.fr/Baltasar-Gracian/e/B004N78ZN0/ref=sr_ntt_srch_lnk_1?qid=1377418312&sr=8-1
Merci Pablo, le roman de Gracian doit avoir des affinités avec Le Labyrinthe du Monde de Comenius, un livre aussi très étonnant. Je mets tout ça sur mes tablettes.
Merci à 8h32 pour ce passage du livre que j’ai dévoré lors d’un trop court voyage en Asie en 1996. Ayant la chance de ne pas lire Rushdie en traduction, je ne me suis jamais posé la question de savoir ce qu’il donnait en français: eh bien, je trouve qu’il sonne fichtrement. Bravo au « passeur »!.
Mon prof. de prépa avait coutume de dire que la meileure façon de juger de la qualité d’un texte anglais était de le traduire – à bon texte, bonne trado. Si c’est le cas, voilà une preuve supplémentaire de la haute qualité de l’art poétique rushdien.
Moins brillant stylistiquement, mais toujours aussi tranchant, ce passage de Joseph Anton, où Rushdie cite son journal (février 1993):
» Iranian officials have admitted that Khomeini never so much as saw a copy of the novel. Islamic jurisprudents have stated that the ‘fatwa’ contradicts Islamic law, never mind international law. Meanwhile, the Iranian press is offering a prize of 16 gold pieces and a pilgrimage to Mecca for a cartoon ‘proving’ that The Satanic Verses is not a novel at all, but a carefully engineered Western conspiracy against Islam. Does this all affair not feel, at times, like the blackest of black comedy – a circus sideshow enacted by murderous clowns? »
-Joseph Anton, pp. 377-8.
Ironie suprême (comme le Guide du même nom): une culture / civilisation fondée sur l’aniconisme, le dogme de la non-représentation absolue du divin et souvent de l’humain, a recours à l’art mineur du dessin de presse pour assurer sa propagande.
En parlant de « murderous », vous avez certainement vu les images de ces enfants syriens pris de convulsions sous l’effet du neuro-toxique que leurs misérables grands frères musulmans leur ont balancé sur la gueule…Al Jazeera et la BBC sortent de leur réserve habituelle.
> Rushdie sonne fichtrement bien en français.
bel article Monsieur Assouline, la rentrée littéraire démarre de plus en plus tôt et je comprends que les anti capitalistes utilise les Misérables pour dénoncer les méfaits de l’esprit mercantile, ce livre est né du fait que l’éditeur d’Hugo voulait retrouver le succès commercial qu’il avait eu avec les Mystères de Paris.
Une autre raison qui peut expliquer son attrait pour les ayatollahs est ce qu’en disait Flaubert : « à vous, je peux tout dire. Eh bien ! notre dieu baisse. Les Misérables m’exaspèrent et il n’est pas permis d’en dire du mal : on a l’air d’un mouchard. La position de l’auteur est inexpugnable, inattaquable. Moi qui ai passé ma vie à l’adorer, je suis présentement indigné ! Il faut bien que j’éclate, cependant. »
les ayatollahs, tout comme nos artistes et nos philosophes aiment bien les positions « inattaquables », elles permettent de ne pas gaspiller son temps dans des débats interminables et bien souvent inutiles.
Eh bien Pablo 75, puisque vous nous dégainez Baltasar, reçu avec plaisir tant on y trouve en effet beaucoup, permettez que j’en remette une couche côté Dantès en sortant Italo et son « Temps zéro ».
Bloom, comment ne pas voir, en être terrifiée, meurtrie au côté des populations? Jean-Marcel Bouguereau a raison de signifier sur son blog que la ligne rouge a été plus que franchie, qu’il est terrifiant de songer ici à un Jan Karski tentant en vain d’alerter les alliés dès 43 sur la réalité du massacre en cours.
Karski était bien seul…nous sommes des millions. Mais la référence est éclairante pour une autre raison: je crois me souvenir que l’élément bloquant, en ce qui concerne Karski était l’URSS…1989 est un leurre.
Oh Bloom ! Ce qui m’inquiète est qu’il est malgré tout bien commode de s’abriter derrière le veto de la Russie et de la Chine pour expliquer le laisser faire, l’assassinat de masse. Nous sommes des millions en effet, mais quid de la capacité effective, de la volonté politique, au-delà du discernement « simple » de l’horreur de stopper concrètement de pareils massacres?
Aimable Reine du Com,
De même qu’on ne peut faire d’omelette sans casser des œufs, il est naïf de croire qu’il y a des « lignes rouges » à ne pas dépasser en temps de guerre ! Le massacre, le viol, la torture, font partie de la guerre. Je ne dis pas que c’est bien, je dis que c’est absolument inévitable…
En Syrie, on est dans la couillonnade humaniste occidentale : « Parler beau, rester au chaud ». Les Russes et les Chinois, gens de goût, savent bien le danger de croire qu’une intervention « morale », illusoire, aurait un sens… Ils ne parlent pas pour ne rien dire, comme nos dirigeants le font, suintant l’humanisme bon marché !
à se demander si la littérature elle-même ne deviendra pas un jour la cible des anti capitalistes.
JC, je ne dis pas autre chose en un sens, mais très différemment de vous, j’imagine. Je ne suis pas persuadée que ma caractéristqiue première soit d’être si aimable que ça, et je tiens le cynisme pour un aveu de faiblesse initial d’un autre genre. Quant à la couillonnade de l’humanisme occidental, comme vous dites, c’est vrai, mais quelle autre solution? Les utopies sont un bon début, au moins, elles guident dans le noir et si on n’a pas au moins cela sur le trajet, il est presque garanti d’aller dans le mur. Après comme dirait Grossman je ne crois plus au Bien, juste à la bonté.
le monde culturel marchand est intellectuellement divisé en deux : ceux qui subissent les méfaits (sujets des livres) et ceux qui les dénoncent (auteurs des ivres).
ceux qui les commettent, commercialement parlant, ils ne présentent que peu d’intérêt.
aujourd’hui le seul intérêt de la littérature serait de demander au type qui arrache les ongle d’un gamin de 12 ans dans une prison de Damas ou à celui qui bouffe, sans l’assaisonner avant avec des herbes de Provence, le coeur d’un chiite sur youtube de nous écrire un livre sur leurs motivations.
A peine aimable Reine du Com,
les Etats se doivent de fonctionner sans état d’âme, uniquement sur leurs intérêts bien compris, défendus, et conquêtes de toutes sortes.
Ce qui est désolant, c’est de faire croire, ici, en parlottes humanistes feintes, en mentant au populo, que le massacre de milliers de personnes est important. La réalité, c’est que tout le monde s’en fout ! Constante des actions humaines : la fin justifie les moyens. Tous les moyens…
Le reste, le blabla, la tchatche émue, c’est pure littérature !
Bonjour Hamlet! Votre lapsus calami, « auteur des ivres » non dépourvu de poésie. Sur ce, je quitte ici (reprise de travaux agricoles où mieux vaut faire attention aux scorpions et aux tarentules). Je ne manque pas de fréquenter la communauté quand je dispose d’un ordinateur.
jeu estival organisé par Monsieur Assouline : trouvez l’auteur préféré de François Hollande ?
(1)Darrieussecq – (2)le Clezio – (3)Camus – (4)Emmanuel Carrère – (5) Regis Jauffret – (6) Rolin’s brothers – (7) Michel Houellebecq – (8) Harlan Coben – (9) Michel Onfray – (10) Mathias Enard.
celui qui gagne remportera 20 euros en bons d’achat chez fnac culture ou leroy merlin bricolage.
suite et fin de la lettre de Flaubert sur les Misérables :
« Je ne trouve dans ce livre ni vérité ni grandeur. Quant au style, il me semble intentionnellement incorrect et bas. C’est une façon de flatter le populaire. Hugo a des attentions et des prévenances pour tout le monde ; saint-Simoniens, Philippistes et jusqu’aux aubergistes, tous sont platement adulés. Et des types tout d’une pièce, comme dans les tragédies ! Où y a-t-il des prostituées comme Fantine, des forçats comme Valjean, et des hommes politiques comme les stupides cocos de l’A, B, C ? Pas une fois on ne les voit souffrir dans le fond de leur âme. Ce sont des mannequins, des bonshommes en sucre, à commencer par monseigneur Bienvenu. Par rage socialiste, Hugo a calomnié l’Église comme il a calomnié la misère. Où est l’évêque qui demande la bénédiction d’un conventionnel ? Où est la fabrique où l’on met à la porte une fille pour avoir eu un enfant ? Et les digressions ! Y en a-t-il ! Y en a-t-il ! le passage des engrais a dû ravir Pelletan. Ce livre est fait pour la crapule catholico-socialiste, pour toute la vermine philosophico-évangélique. Quel joli caractère que celui de M. Enjolras qui n’a donné que deux baisers dans sa vie, pauvre garçon ! Quant à leurs discours, ils parlent très bien, mais tous de même. Le rabâchage du père Gillenormant, le délire final de Valjean, l’humour de Cholomiès et de Gantaise, tout cela est dans le même moule. Toujours des pointes, des farces, le parti pris de la gaieté et jamais rien de comique. Des explications énormes données sur des choses en dehors du sujet et rien sur les choses qui sont indispensables au sujet. Mais en revanche des sermons, pour dire que le suffrage universel est une bien jolie chose, qu’il faut de l’instruction aux masses ; cela est répété à satiété. Décidément ce livre, malgré de beaux morceaux, et ils sont rares, est enfantin. L’observation est une qualité secondaire en littérature, mais il n’est pas permis de peindre si faussement la société quand on est le contemporain de Balzac et de Dickens. C’était un bien beau sujet pourtant, mais quel calme il aurait fallu et quelle envergure scientifique ! Il est vrai que le père Hugo méprise la science et il le prouve. »
Excellent article !
je n’aime pas trop le Flaubert écrivain, mais le Flaubert critique : ça déménage.
Maonsieur Assouline c’est des critiques littéraires comme Flaubert qu’il nous faudrait aujourd’hui.
des types qui nous réveillent et pas des critiques qui nous endorment avec leurs enfonçages de portes ouvertes.
Hamlet,
le livre préféré de notre bon Pépère François est sans conteste « Du magnétisme animal » de Armand Marie Jacques de Chastenet, Marquis de Puységur, qui curieusement ne figure pas dans votre liste …
Cette lecture pré-psychanalytique explique tout ! Evohé ! Evohé !
hamlet vous éliminez tous les romans policiers bien que ce ne soit sérieux, comment écrire l’assassin de papa en éludant l’assassin ou le père?
Les Etats « se doivent de fonctionner sans états d’âme », JC ? Bien sûr. L’évidence. Mais vous savez, peut-être que justement, c’est dans la réfutation au moins réfléchie, pensée, la tentative très concrète, d’une ambition hors norme dans son humilité même, peut-être simplement rêvée de ne pas souscrire à ces « grandes constantes des actions humaines » que se tient l’espace de la littérature? Pour ça aussi qu’en soi, ça n’est pas si mal.
BàV – ciao.
Hamlet, si Notre Dame puis les Mystères de Paris sortent bien chez Gosselin, les Misérables, c’est Pagnerre, Lacroix et Verhoeven . En aucun cas le meme éditeur. Amoins de considérer que le primitif Jean Tréjean, entrepris dans les années 1840 ne veuille surfer sur la vague Suesque. Mais ce n’était pas l’avis d’Hugo, qui,peut etre échaudé par la livraison-express de Notre Dame de Paris,longtemps promis toujours différé,finalement écrit en quelques mois le dos au mur,n’a négocié le Tréjean avec aucun éditeur
Bonne journée.
MC
PS
A lire la Prophétesse Rushdienne de 20h 32 « Les Mauvais jours arrivent, mes chéris » etc », on croirait entendre certain vitupérant personnage qui hante ces lieux…
Bien à vous
Nous (le monde occidental) avons très peur et des Russes et des Chinois. Des premiers parce qu’ils sont assez suicidaires (la Russie est le seul pays où la démographie est en baisse à cause de la surmortalité masculine) et que la Syrie est leur seul pied à terre au MO; Des Chinois parce qu’ils sont puissants militairement, à la fois sur le plan conventionnel et nucléaire. Par ailleurs, les Chinois tiennent les US par les kokoï puisqu’ils possèdent leur dette, et l’Europe n’est pas prête à se priver de ce juteux marché en devenir et de l’importation de produits bon marché qui donnent au consommateur l’illusion qu’il a encore un pouvoir d’achat digne d’un pays développé.
Les porte avions de l’oncle Barak affluent en Méditerranée, mais il est difficile d’y voir autre chose qu’une gesticulation de plus. Nous n’avons pas formé d’experts du monde arabe pendant des années (voir la fermeture de la chaire de Kepel à Sc po), et très peu de « spécialistes de la déstabilisation » et nous en payons le prix fort maintenant car il devient difficile de savoir qui soutenir massivement pour que ça s’écroule de l’intérieur…Et puis la Syrie a relativement peu de pétrole, comparée à ses voisins, et le ‘fracking’ (exploitation du gaz de schiste) est en train de transformer l’équilibre énergétique, notamment aux US.
Je finis en ce moment le livre qui est sur le bandeau publicitaire du site à Passou, « Transatlantic », roman historique puissant et noble que tous les passionnés d’Irlande ou aspirant à le devenir doivent lire séance tenante; dans le deuxième chapitre, le personnage de F. Douglass, le premier esclave américain à avoir écrit ses mémoires, est en tournée de conscientisation en Irlande en 1845. Lors d’un de ses nombreux discours à Dublin, il prononce la phrase suivante (avec laquelle les cyniques en fauteuil de tous poils – des paresseux, des lâches – peuvent se torcher: « A wrong done to one man is a wrong done to all ».
F. Douglass, qui vient mobiliser l’opinion publique protestante contre l’esclavage et lever des fonds pour le mouvement ablolitionniste , découvre la Famine qui décime la population catholique de l’île…Dilemme moral et existentiel: faut-il qu’il dénonce l’entreprise quasi-génocidaire qui se déroule sous ses yeux en plus de l’abomination esclavagiste, au risque de s’aliéner ceux qui financent sa campagne de conscientisation, les propriétaires terriens anglo-irlandais ou britanniques éclairés qui se fichent de leur fermiers irlandais papistes?
De génération en génération, les Irlandais se passent le génie de l’écriture. Dans ce grand livre, Colum McCann atteint parfois des sommets joyciens…Ce qui vaut mieux que de se passer le virus de l’attentisme lâche et autosatisfait.
En regardant sur le Net ce qu’on dit des traductions de Pelegrin (même si personne vérifie jamais sérieusement les traductions), je tombe sur ça, qui me surprend:
« El Criticón est un roman allégorique en trois parties publié par Baltasar Gracián entre 1651 et 1657, et qui causa la disgrâce de son auteur. Considérée comme l’oeuvre la plus difficile d’accès de toute la langue espagnole, Le Criticon, à qui Schopenhauer vouait une grande admiration, n’a jusqu’à présent pas été intégralement traduit en français. Les versions les plus complètes ont été publiées aux éditions Allia (les deux premières parties, traduites par Éliane Sollé en 1998 et 1999) ainsi qu’aux éditions du Seuil (traduction PARTIELLE mais conséquente des trois parties par Benito Pelegrin, en 2008.) ».
http://fiches.lexpress.fr/livre/le-criticon_437347
J’ai du mal à croire qu’il n’existe pas en français une traduction complète de ce livre. Et pourtant, ça a l’air d’être le cas, puisque aucune traduction nouvelle est apparue depuis 2008 selon la fiche que Wikipedia dédie à ce livre.
Dans le site du traducteur, pas un mot sur le « problème »:
http://bpelegrin-livres.blogspot.fr/2008/05/le-criticon.html
Je tombe aussi sur l’article que P.Assouline a consacré à la traduction de Pelegrin:
22 mai 2008
Fauteur de troubles et croix de ses supérieurs
« Qu’est-ce que le Criticon? Comme son nom l’indique, la somme des critiques de son temps. La charge se veut implacable. Les fausses valeurs d’un siècle analysé dans tous ses états y sont passées au hachoir. La verve de Gracian trouve la note juste pour s’accorder avec sa liberté d’esprit. Techniquement, l’oeuvre se présente sous la forme d’un genre hybride empruntant leurs meilleurs procédés au roman philosophique, à la parodie, la satire, l’épopée, l’allégorie, l’utopie, l’uchronie et au picaresque. Elle se divise en quatre saisons correspondant aux quatre âges de la vie, et se subdivise en chapitres nommés « Crise ». On suit les aventures de Critile pygmalion de l’enfant sauvage Andrénio rencontré sur l’île où il a échoué. Rentrés en Espagne, ils repartent sur les routes d’Europe à la recherche de la Félicité, épouse secrète de l’un et mère de l’autre ; les deux pèlerins de la vie vont ainsi de l’entrée du Monde jusqu’à l’Ile de l’immortalité. […] Le Verbe étant l’objet de toutes les passions de Gracian, professeur des Ecritures religieuses, Pelegrin est des mieux placés pour se pencher sur « l’orfèvrerie de cette écriture ». Il convient tout de même qu’il est préférable d’être équipé avant de se lancer dans l’ascension du Criticon par la face nord ; lecteurs hâtifs et peu versé dans ces choses s’abstenir. Même si le texte a « l’élégance démocratique d’offrir, en ses complexes jeux, divers niveaux d’entrée », manière de reconnaître qu’il est tout de même bourré d’allusions mythologiques, littéraires et historiques dont les clins d’yeux ne seront pas perçus par tous. Impossible de ne pas songer à Gulliver et à Candide pour certains caractères, autant qu’à l’Ulysse de Joyce pour l’imagination langagière et au Quijote pour le rythme. C’est dire le niveau où il se situe. On y entrevoit même le rêve délicieux d’un livre si court qu’on le saurait par cœur, ou si long qu’on ne cesserait jamais de le lire. Borges en eût fait son miel. »
http://passouline.blog.lemonde.fr/2008/05/22/fauteur-de-troubles-et-croix-de-ses-superieurs/
Et dans les commentaires, quelqu’un de bien renseigné écrit: « Les Éd. Allia avaient entrepris une traduction intégrale par Éliane Sollé. 2 vol. sont parus sur 3 et l’entreprise semble désormais malheureusement avortée. Malheureusement car cette édition de Benito Pelegrín ne dit pas assez que des coupures ont été faites, qu’il ne s’agit pas d’une intégrale… Rédigé par : Intaglio | le 22 mai 2008 à 20:07 »
11h40 « mauvais » se suffit sans y ajouter de majuscule. J’ai cité ce texte sans intention de lui nuire.
« si la littérature elle-même ne deviendra pas un jour la cible des anti capitalistes. »…
Avec Bloomie, une certitude : le mal est chez les autres. Le virus ignoble de la mauvaise pensée, de la lâcheté, du réalisme politique, de l’attentisme, l’épargne, lui le pur cathare en goguette dynamique, culturelle et salariée…
@ La Reine du com
« puisque vous nous dégainez Baltasar, reçu avec plaisir tant on y trouve en effet beaucoup, permettez que j’en remette une couche côté Dantès en sortant Italo et son « Temps zéro ». »
Ce n’est pas très prudent pour Calvino de le faire boxer dans la même catégorie que Gracián…
Qu’il est doux de lire sous la plume de notre maître à tous la vérité que j’ai proférée plusieurs fois ici sous divers pseudos et qui ne recueillait qu’indifférence et ricanements!
Hollande est inculte autant qu’on peut l’être quand on a fait tout de même de bonnes études, mais avec un objectif totalement carriériste. Cela transpire dans toutes ses paroles et tous ses actes…
Quant à l’amour de l’ayatollah pour Victor Hugo, il illustre bien l’étrange décalage qu’il peut y avoir entre la personnalité des individus et leurs goûts littéraires et artistiques. C’est pourquoi, je me garderais bien de condamner Wagner au seul motif que la plupart des nazis aimaient ou faisant semblant d’aimer sa musique.
Effraie,
Votre propos est compréhensible : l’art, la culture, la littérature, ont donné fort peu de dirigeants compétents, mettant en œuvre les belles choses que les créateurs ont mis au monde en s’inspirant du Beau et du Bon …
Dans le zoo mondial, les cages sont remplies de cultureux assis en rond, les gardiens, incultes, les nourrissent ou les exterminent suivant l’humeur, et font le monde, bêtement !….
hamlet dit: 25 août 2013 à 11 h 10 min
Charabia bien tourné.
Mais charabia quand même…
Hamlet, et si Flaubert était vert, sur ce coup? En somme, même si je suis plutôt d’accord avec nombre des notations avancées ici sur les Misérables, il ne s’agit que d’un angle de vue, d’un focus à un instant t, pouvant être complétés ailleurs ou par quelqu’un d’autre par des louanges tout aussi pertinentes. Toujours drôle de faire la critique de la critique. Les seules qui vaillent à mes yeux étant celles qui tiennent la route une fois déposé l’habit fictif du Roi accusateur tout puissant : le contexte (le critique a t-il mangé des sangliers ayant mangé des cochonneries?le terrain était-il lourd?), l’humeur du moment, l’écume, l’appartenance à diverses coteries, l’empathie ou le partage de valeurs communes, l’équilibre au moment de la lecture, la compétition etc, tout cet appareil de corrections à avoir en tête pour aborder un livre, et aussi ce qu’on peut en lire. J’aime bien de manière générale la capacité de voir plus loin que son « camp », la dextérité qu’il faut pour permuter d’un bord à l’autre sans verser dans le robinet d’eau tiède ni la complaisance pouvant du passage de la pommade à une raillerie de bon aloi et dans le sens du poil, une façon de hurler avec les loups bien en cours et sans danger, alors qu’aimer et soutenir, bien pesé, ça oui ça peut être subversif.
Pablo 75, méfiez-vous des petits poids apparents, ayant à composer avec leur complexion, inventifs, gratuits et mobiles, animés de désespoir et de nécessité. Ils vous descendent leur colosse. David et Goliath ça vous dit rien ou quoi? (Je ne sais pas pourquoi brusquement l’image du Golem me revient en tête, auquel on arrache l’aleph sur le front de sorte qu’il ne lui reste plus que « MET » en bandeau – et alors il s’écroule.)
Cette fois j’y vais. La RdL, manière de Shéhérazade à l’envers!
a Reine du com dit: 25 août 2013 à 12 h 18 min
Autre charabia. Quelle moisson !
..la complaisance pouvant aller du passage de pommade à des railleries dans le sens du poil ,
BàV.
@ Bloom
« Par ailleurs, les Chinois tiennent les US par les kokoï puisqu’ils possèdent leur dette ».
Je ne sais pas qui tient qui « par les kokoï » dans ce cas-là. Si les Américains décident un jour de ne pas payer leur dette ou qu’on doit annuler la dette mondiale pour faire redémarrer l’économie (seule façon de sauver encore le capitalisme, vu que la somme mondiale des dettes – produits dérivés inclus – est de plus de 10 fois le PIB mondial), les Chinois feront quoi? La guerre aux Américains?
Vous connaissez sans doute le célèbre adage financier: « Si vous devez 100.000 euros à votre banquier et que vous ne les avez pas vous ne dormez plus. Si vous devez 1 milliard à votre banquier et que vous ne les avez pas c’est votre banquier qui ne dort plus ».
C’est un manuel du cynisme politique (Pablo)
Pas seulement à l’usage des politiques d’ailleurs. Chacun peut y puiser de précieux conseils pour faire son chemin dans la vie. C’est un livre propre à vous guérir de quelques illusions préjudiciables.
C’est que vous avez l’air de bien vous y connaître en la matière, Marquis de Caramba. Mais pas le temps de vous botter le cul, mon chat.
J’ai un commentaire avec 2 liens « en attente de modération ». Sur ce site c’est 2 liens la limite?
Keski nous fait l’autre criticon avec ses châteaux en Espagne ?
La Reine du com dit: 25 août 2013 à 12 h 21 min
Si vous voulez je vous adopte, reine du charabia.
Pour ne parler que de ce qui est achevé :
s’il avait fallu marquer d’un tampon littéraire
le premier secrétariat de notre actuel président
à la tête du parti socialiste, la forme d’inspiration
(si l’on peut dire) n’était-elle pas à chercher
du côté de « Godot » ou des « Tartares » ?
Si l’élection en politique était précédée
d’une sorte de première partie comme au bac,
littéraire ou seulement un tant soit peu
externe au chaudron de la mécanique des partis,
cela se saurait !
Et peut-être bien qu’alors la pensée socio-libérale
unique le serait un peu moins.
Combien de gouttes d’Hugo faudrait-il verser
dans la marmite humaine pour que le mot ayatollah
perde son sens populaire de fanatisme ?
Présidenciellement.
La Reine du com dit: 25 août 2013 à 12 h 24 min
Mais pas le temps de vous botter le cul, mon chat.
J’espère que vous êtes plus douée pour les activités sportives que pour celle de l’esprit.
Lorsque l’on a des travaux agricoles à faire, on ne se met pas en retard… je dis ça, je dis rien !
Gilbert Cesbron, dans mes bras! Moi qui croyais qu’il était mort en 79. Mais c’est comme Elvis. On ne s’en débarrasse pas comme ça.
La Reine du Com, avant de partir,
Notre Dame de Paris, ceci tuera cela:
http://clg-pierre-auguste-renoir-ferrieres-en-gatinais.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/spip/IMG/jpg/misstic-_le_mur_a_un_grain_cle4a1d68.jpg
Tout le monde a aimé, aime ou aimera un jour « Les Misérables ». Le commentaire de Khamenei sur le livre ne manque pas de pertinence. La critique du livre par Flaubert, citée par Hamlet, est imbécile. L’affaire des chandeliers de Mgr Myriel est un des très grands moments du roman de toutes les époques. Gloire à Toto.
La Reine du com dit: 25 août 2013 à 12 h 28 min
Gilbert Cesbron, dans mes bras! Moi qui croyais qu’il était mort en 79.
Moi je croyais que c’était Pline L’Ancien qui était mort en 79…
Vérifions.
Ce n’est pas qui possède la dette de l’autre qui est le gagnat, c’est celui qui a le plus de porte-avions, de missiles tactiques et stratégiques, et surtout le plus de détermination « amorale » !
Trop fort, Carabas à 12h31! En pleine révision pour tenter de glaner des points pour le repêchage de septembre? Tous mes voeux. Mais on en parlera Plutarque, parce qu’ainsi que JC l’a compris, il faut vraiment que j’y aille, là
Revenez vite.
Votre charabia me ravit en extase et j’aime à la folie…
@ John Brown
« Pas seulement à l’usage des politiques d’ailleurs. Chacun peut y puiser de précieux conseils pour faire son chemin dans la vie. C’est un livre propre à vous guérir de quelques illusions préjudiciables. »
Tout à fait. C’est un manuel de « desengaño » (mot très bon de difficile traduction: désabusement, démystification, « détrompement ») à l’usage quotidien. Et encore plus actuel aujourd’hui qu’au XVIIe siècle. Avec l’auteur de « La Celestina » (Fernando de Rojas, dont on ne connaît que cette pièce géniale, d’une liberté d’esprit étonnante), Cervantes et Quevedo, Gracián est l’auteur le plus lucide qu’a donné l’Espagne. Mais Gracián est en plus, et contrairement aux trois autres, un styliste hors pair. Beaucoup de ses phrases sont devenus des proverbes, comme par exemple celle-ci, difficile à traduire:
« Son tontos los que lo parecen, y la mitad de los que no lo parecen. » (Des cons il y en a tous ceux qu’on voit qui le sont et la moitié de ce qu’on ne le voit pas).
Pablo, j’ai un faible pour La Vie de Lazarillo de Tormes.
Les quichotteries de Pablo qui cherche son chemin, ramène sa scence et se bat contre des moulins à vent.
Il se casse la figure tout seul, mais toujours courageux, se relève.
« La véritable science enseigne, par-dessus tout, à douter et à être ignorant »
c’est bien le président Hollande. On sait que la culture est le cadet de ses soucis. Son indifférence à son endroit est absolue
Assertions quelque peu hasardées, me semble-t-il, et inspirées par une humeur passablement polémique. J’aurais plutôt tendance, pour la part, à créditer M.Hollande de sa discrétion en ce domaine.
La Reine du com dit: 25 août 2013 à 11 h 07 min
au moins, elles guident dans le noir et si on n’a pas au moins cela sur le trajet, il est presque garanti d’aller dans le mur. Après comme dirait Grossman je ne crois plus au Bien, juste à la bonté.
Ah ah ah
un guide dans le noir en route vers la bonté. Un scorpion suffit. Efficace.
Au moins pas de Guaino pour souffler des textes pontifiants.
JB, en République, il y a un président et des ministres, non ?
On connait le bilan d’Aurélie Filippetti, an I et son programme jusqu’en l’an V ?
A part twitter ?
rose dit: 25 août 2013 à 13 h 01 min
Rose, justement, je pensais à vous. Je pourrais aussi vous adopter.
Je voudrais adopter tous les faiseurs de charabia de l’endroit.
Laissez venir à moi les faiseurs de charabia.
L’article de Foreing Affairs vaut le coup d’être lu dans son intégralité. Il est dû à la plume d’AKBAR GANJI (il est important de nommer, un vieux juif, non, Passou?), journaliste et dissident iranien, dont les écrits, on s’en doute, sont interdits en Iran. L’article est traduit du farsi par Evan Siegel.
Quelques passages:
Les romanciers persans qu’a lu K. sont « Muhammad Ali Jamalzadah, Sadeq Chubak, and Sadeq Hedayat ». Piste à suivre.
K. : »In my opinion, Victor Hugo’s Les Misérables is the best novel that has been written in history. I have not read all the novels written throughout history, no doubt, but I have read many that relate to the events of various centuries. »
« I have read some very old novels. For example, say, I’ve read The Divine Comedy. I have read Amir Arsalan. I have also read A Thousand and One Nights. . . . [But] Les Misérables is a miracle in the world of novel writing. . . . I have said over and over again, go read Les Misérables once. This Les Misérables is a book of sociology, a book of history, a book of criticism, a divine book, a book of love and feeling. »
(Marrant qu’il parle de la Divine comédie comme d’un roman…L’usage de ‘miracle’ et de ‘divin’ pour qualifier les Misérables relève pas mal du solipsime culturel, non?
Le morceau de bravoure:
« Khamenei. believes that Islamic civilization is superior, however, because Western civilization is overly materialistic. “The West looks at only one dimension, one feature — the material feature,” he said during a recent meeting with youths devoted to the topic of socioeconomic development. He added that the Western outlook considers “progress first and foremost, composed of progress in wealth, science, military affairs, and technology. . . . But in Islamic logic, progress has other dimensions: progress in science, in justice, in public welfare, in economics, in international grandeur and status, in political independence, in prayer and approaching the exalted God — in other words, it has a spiritual aspect, a divine aspect.”
Cette revue américaine a le mérite de donner à lire la parole de ceux d’en face. Comme le savent les pratiquant de l’aïkido, il est essentiel de bien connaitre son adversaire pour retourner sa force contre lui.
Où est passé Barozzi? Je voulais lui poser une question concernant sa rencontre avec Rose et j’avoue que cela me gêne un peu de la poser devant l’intéressée…
Est-ce-que Rose est bien la superbe quinquagénaire brune de type méditerranéen que j’imagine?
rose dit: 25 août 2013 à 13 h 01 min
« Au moins pas de Guaino pour souffler des textes pontifiants. »
Nous avons déjà ça dans le panier « o » de la RDL !
Monsieur Court désolé yé mé soui mélangé los pinsos, correction erratum : l’éditeur d’Hugo était jaloux du succès de l’éditeur de Sue, il a demandé à Hugo de dépasser, de trucider, d’exploser la concurrence.
les Misérables est le fruit d’une bataille commercial sordide entre deux éditeurs.
« L’article de Foreing Affairs vaut le coup d’être lu dans son intégralité. »
C’est exact, Bloom.
Mais alors pourquoi en choisir des extraits, plus que d’autres ?
La manipulation, la mystification, commence par là. Eh oui.
Si encore vous aviez traduit… en français.
Pour ma part, un passage me parait tout aussi important: le passage où il est dit que Khamenei avait été influencé dans son jeune âge par l’Egyptien Qutb, théoricien des frères musulmans.
« Qutb, the Egyptian intellectual, activist, and chief theoretician of the Muslim Brotherhood, who stole Khamenei’s heart as a young man. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sa%C3%AFd_Qotb
John, si vous passez : j’ai répondu sous le billet précédent à votre commentaire sur Mime, et un peu plus.
la littérature « compassionnelle » a vue le jour avec la prise de pouvoir de la bourgeoisie.
les bourgeois se sont vite rendus compte que pour éviter que les miséreux se révoltent il fallait faire en sorte qu’ils puissent pleurer sur leur sort.
C’est la raison pour laquelle la plupart de nos écrivains actuels son des « compassionnels », pour maintenir le pouvoir bourgeois en place.
Ils sont aidés par ces autres qui font aussi profession d’endormir les gens : les philosophes et les experts critiques.
la bourgeoisie peut dormir sur ses deux oreilles : tout ce petit monde fait super bien son boulot.
John Brown dit: 25 août 2013 à 12 h 56 min
/ »c’est bien le président Hollande. On sait que la culture est le cadet de ses soucis. Son indifférence à son endroit est absolue »/
Assertions quelque peu hasardées, me semble-t-il, et inspirées par une humeur passablement polémique. J’aurais plutôt tendance, pour la part, à créditer M.Hollande de sa discrétion en ce domaine. »:
Difficile d’imaginer un fils de médecin propriétaire de clinique, fils aussi d’une Dame ayant l’âme sociale sensible, un énarque de surcroit, étant tout à fait dénué de culture littéraire. Vous avez vraisemblablement raison John Brown.
« Cette revue américaine a le mérite de donner à lire la parole de ceux d’en face. Comme le savent les pratiquant de l’aïkido, il est essentiel de bien connaitre son adversaire pour retourner sa force contre lui. »
Bloom,
Pour l’aïkido : juste, parfaite, sobre compréhension de son esprit. Quel dan ?
Simplifions :
Aurélie, comme tant d’autres de ses collègues aux manettes, est une vraie conne culturelle, bonne à papoter.
Inutile objet fétichiste pour boboïdes sots.
Avec vous, Pablo75, nous avons un bel exemple de con qui s’ignore. Nous avions déjà Chaloux et Mauvaise Langue, ça aurait pu suffire, mais que non : nous sommes persécutés par la malchance.
@ C.P.
Je réponds sur ce fil à votre post sur Wagner. J’aimerais bien savoir ce qu’Adorno pensait de la relation Mime / Siegfried. Si Mime, avec Alberich, reflète l’antisémitisme de son inventeur, sa relation avec Siegfried donne à réfléchir, surtout si on y cherche une signification symbolique. Mime est en effet l’éducateur et le protecteur de Siegfried pendant la jeunesse de celui-ci, mais il ne songe en fait qu’à utiliser son protégé pour satisfaire ses propres intérêts. Puis il se retourne contre lui et complote sa mort. En somme, on pourrait y lire (en se grattant un peu, mais personnellement j’ai toujours adoré me gratter, sauf, bien entendu, quand c’est Josette qui me gratte) la lutte de l’Ancien (Testament), encore difforme et inaccompli, contre le Nouveau (Testament)qui incarnerait son dépassement dialectique. Le Nouveau se libère de l’injuste tutelle de l’Ancien, qu’il finit par tuer, épreuve dont il doit triompher pour progresser. Wagner était-il un lecteur de Hegel ? Je lirais bien pour ma par la Tétralogie comme une mise en scène d’une philosophie de l’Histoire que Wagner aurait(partiellement et antisémitisme mis à part) empruntée à Hegel. Au fond, on n’est pas si loin des vues de Hugo dans « la Légende des siècles ».
Messieurs Thierry Kron et John Brown, sachez que je partage totalement votre point de vue !
Il est gravissime que nous mettions nous Français en doute la culture littéraire de notre cher Pépère socialiste « Mariage pour Tous sauf pour moi » ! Sarkozy ? animal ! Hollande ? génial !
Un pays pèse sur les affaires mondiales par ses armes, militaires, démographiques, ou économiques ou ses hommes. Nous pesons nous par « le petit Pépère des Peuples », en Corrèze, au Mali et à l’OTAN par notre culture, reconnue, éternelle, arrogante, enviée, énarchique, celle qui lui fut pesamment instillée par l’académie des solfériniens magouilleurs, amateurs de Rolex de prix…
La discrétion culturelle de notre François reste encore un mystère non dévoilé (comme on dit dans les banlieues…) sauf pour les badauds.
Vous aimez la branlette sur fondu wagnérien ?
vous allez adorer :
John Brown dit: 25 août 2013 à 14 h 16 min
il est essentiel de bien connaitre son adversaire pour retourner sa force contre lui
allons kabloom..c’est aussi ridicule que la recette de l’hitlère pour les kartofeln à la choucroute que von traube a trouvé oublié sur sa table de chevet grace au petit personnel..ta nsa est assez stupide pour anathémiser les kartofeln et la choucroute jusqu’à la 4eme génération
Sarkozy ? animal !
assez de pub créationiss jicé
JC….. dit: 25 août 2013 à 14 h 03 min
Simplifions :
Aurélie
Aurélie, elle a écrit des romans.
C’est assez osé dans les nuances de gris, pour l’un d’eux.
sauf, bien entendu, quand c’est Josette qui me gratte (mézigue)
Cette remarque anodine sans y penser me fait penser que je suis plus wagnérien que je ne pensais si je pense au rôle éminent que Wagner réserve à la Femme dans le devenir de l’Humanité. La Femme (Sieglinde, Brünnhilde, Isolde) n’est pas moins l’avenir de l’homme pour Wagner que pour Aragon. Ce point de vue m’agréerait sans réserve si je n’tais pas aussi influencé, quant aux rapports homme/femme, par le Fellini de « la Cité des femmes ».
Vous me direz du côté du « neveu », c’était pas mal non plus.
un sujet bac philo cynisme vs fixette est-ce du déjà vu ?
Gris-gris tenace dit: 25 août 2013 à 14 h 14 min
Avec vous, Pablo75, nous avons un bel exemple de con qui s’ignore.
Ça me fait plaisir, pauvre lavette anonyme, que tu t’attaques à Pablo que je trouve très intéressant. Tu fais bien, ça t’éclaire. Le pauvre con c’est toi. Qui s’ignore pas. Sinon, tu te mettrais pas en tellement en frais.
Ah mme Michu, vous avez fait vos courses pour la rentrée ?
(en se grattant un peu, mais personnellement j’ai toujours adoré me gratter, sauf, bien entendu, quand c’est Josette qui me gratte)
il y a comme une indétermination dans ton propos..y aurait il un dégré supérieur à l’odoration ? n’en est qu’un tout petit aspect
tout est trop subjugué à l’affect avec chaloux..le beau le bien c’est j’aime ou j’aime pas..jicé est fait aux pattes
I have no wish to enlarge upon the subject, no wish to darken this evening with thoughts of the tens of millions of human lives destroyed by other millions, since what occurred in Russia in the first half of the Twentieth Century occurred before the introduction of automatic weapons – in the name of the triumph of a political doctrine whose unsoundness is already manifested in the fact that it requires human sacrifice for its realization. I’ll just say that I believe – not empirically, alas, but only theoretically – that, for someone who has read a lot of Dickens, to shoot his like in the name of some idea is more problematic than for someone who has read no Dickens. And I am speaking precisely about reading Dickens, Sterne, Stendhal, Dostoevsky, Flaubert, Balzac, Melville, Proust, Musil, and so forth; that is, about literature, not literacy or education. A literate, educated person, to be sure, is fully capable, after reading this or that political treatise or tract, of killing his like, and even of experiencing, in so doing, a rapture of conviction. Lenin was literate, Stalin was literate, so was Hitler; as for Mao Zedong, he even wrote verse. What all these men had in common, though, was that their hit list was longer than their reading list.
On cause, on cause, mais il y a des crétins qui sont encore persuadés que les moyens dont on se sert pour écrire sont plus important que la conception… c’est un peu comme parader avec tambours et trompettes et puis conduire une guerre avec les munitions prêtés pas une grande puissance… ça doit être ça la décadence…
On sait que la culture est le cadet de ses soucis. Son indifférence à son endroit est absolue, la baisse historique du budget du ministère concerné en témoigne
mine de rien les libertariens de rien..la nsa et kabloom en prennent plein leur guiffe..on peut pas dire non pus qu’il préfère marvelle..c’était archi cryptococo dans les années 50
ça doit être ça la décadence…
..t’aimes pas
…
…à la fin des élucubrations sur chaque sujet,…mis en exergue,…sur ce blog,…
…
…un résumé,…
…partiel en cinq lignes,…serait le bienvenu,…of course,…etc,…
…disons tout les » 6 heures « ,…merci,…etc,…
…
Gris-gris tenace dit: 25 août 2013 à 14 h 46 min
« il y a des crétins qui sont encore persuadés que les moyens dont on se sert pour écrire sont plus important que la conception »
Maintenant, je sais, c’est renato le sur-aigri (c’est ce que dois signifier ton nouvel avatar) qui m’insulte à longueur de post et qui commence à s’attaquer à Pablo. cette idée ridicule est un de ces dadas.
Salut Toto, bientôt ta fête !
c’est un peu comme parader avec tambours et trompettes et puis conduire une guerre avec les munitions prêtés pas une grande puissance… ça doit être ça la décadence…
French Jokes – Funny Quotations About France
« France has neither winter nor summer nor morals. Apart from these drawbacks it is a fine country. France has usually been governed by prostitutes (and animal und francois hollande ndlr). » —Mark Twain
« I would rather have a German division in front of me than a French one behind me. » —General George S. Patton
« Going to war without France is like going deer hunting without your accordion. » —Norman Schwartzkopf
ce que dois
un de ces dadas.
Celles-là, elles sont énormes, faut dire, fautes de joies.
Toto, tu perds rien pour attendre.
Alors là Chaloux vous êtes vraiment à côté de la plaque car dés que j’ai établi que quelqu’un participe d’une sous-culture, je laisse tomber… par contre il y en a qui jouissent d’une bonne mémoire et s’amusent. Enfin, bref, à partir de « parader avec tambours et trompettes » n’importe quel crétin aurait tablé sur un faux ; mais c’est vrai que vous n’êtes pas n’importe quel crétin… n’est-ce pas !
Et menteur comme un arracheur de dents. Arracheur de dents à sur-culture. Quel navet.
Mon pov’Toto, ta sur-culture, c’est vraiment le pompon.
Toto à Pompon, ça te va comme un gant…
Rires…
Ce n’est pas parce que vous mentez à longueur d’interventions que les autres mentent aussi… Et… est-ce que vous tapotez toujours sur votre crapaud le bas-bleu ?
@ Gris-gris tenace
Tiens, un autre idiot du village qui s’étonne d’avoir le cul troué…
Je vois pas de quoi tu parles Toto le Pompon. C’est le procès le plus facile,tu fais toujours dans la facilité. Mon crapaud n’est pas un crapaud. Et tes idées à trois balles, on peut tout de même te dire ce qu’on en pense. « Bas-bleu », c’est l’autre genre.
Attention Pablo, sur-culture, immense photographe (deux expos en 40 ans), le cauchemar de Colmar. Un cas. Haute solitude. Haut orgueil. Haut vide. Tout est en haut chez Toto.
Ah ! mais cela n’a aucune importance.
Bon, maintenant vous m’avez ennuyé, bon après-midi.
En réponse à Joseph Brodsky (il n’y a que sur les blogs que l’on peut faire cela !):
Ce décalage entre la générosité, la gentillesse et la simple « common decency » — faciles parce que virtuelles — éprouvées en lisant mais aussi manifestement en écrivant et celles que l’on ne pratique pas pour autant le reste du temps, quand ça nous coûte plus que de simples larmes d’attendrissement, l’homme Dickens mari et père en était lui-même un exemple désolant:
http://www.lrb.co.uk/v35/n15/tim-parks/how-does-he-come-to-be-mine
L’art, l’œuvre à faire sont d’autres idéologies qui requièrent souvent des sacrifices humains pour leur réalisation …
C’est ça, Toto le Pompon, une baffe et au dodo.
Régime journalier.
Elena,
« Chinati, ti devo sussurrare all’orecchio qualcosa:
per tutto io sono grato, per un osso
di pollo come per lo stridio delle forbici che già un vuoto
ritagliano per me, perché quel vuoto è Tuo.
Non importa se è nero. E non importa
se in esso non c’è mano, e non c’è viso, né il suo ovale.
La cosa quanto più è invisibile, tanto più è certo
che sulla terra è esistita una volta,
e quindi tanto più essa è dovunque.
Sei stato il primo a cui è accaduto, vero?
E può tenersi a un chiodo solamente
ciò che in due parti uguali non si può dividere.
Io sono stato a Roma. Inondato di luce. Come
può soltanto sognare un frammento! Una dracma
d’oro è rimasta sopra la mia retina.
Basta per tutta la lunghezza della tenebra. »
Joseph Brodsky
Da Poesie Italiane — Elegie romane
Toto, ton ami Wiki, sans lequel tu ne saurais être tel que nous te connaissons indique ceci. Je prends bas-bleu, ça me va. Merci pour ce compliment qui s’ignore.
« Le mot est traduit de l’anglais blue stocking et désignait au départ les habitués d’un salon littéraire présidé par une femme, Elizabeth Montagu (1720-1800), qui réunissait chez elle, une fois par semaine, des amies qui partageaient ses goûts littéraires. Les hommes étaient admis à leurs réunions, et parmi eux, paraît-il, un certain Benjamin Stillingfleet, qui se présenta un jour en bas bleus après que son hôtesse lui eut assuré que son salon était ouvert aux gens d’esprit, et non aux élégants. Le petit club s’appela par plaisanterie « le cercle des bas bleus », sans connotation vraiment péjorative puisque le poème de Hannah More, Bas-bleu, est un hommage à ces hôtesses cultivées du xviiie siècle, madame Vesey ou Elizabeth Montagu. Cependant l’habitude prise dans ces salons de s’ouvrir au mérite sans distinction d’origine sociale souleva des critiques et vers la fin du xviiie siècle cette mixité sociale évoqua une liberté de ton fâcheusement proche des idées nouvelles venues du continent, idées qui avaient en Angleterre des sympathisants comme les premiers romantiques, William Wordsworth, Robert Southey, ou des philosophes comme Thomas Paine. »
bas bleu et collant vert ça moule pas les boules pareil..ha!
Collant vert c’est plus amusant, et il y a un brin de fantaisie…
Toto le Pompon s’amuse.
Il sort ses accessoires, le Charlus embusqué.
Ah Ah ! La suite, la suite !
Par-ci! Par-là!…
Hé ! le crétin confirmé, quand ta maman fait pipi, tu reste caché derrière le tablier ou pas ?
« Difficile d’imaginer un fils de médecin propriétaire de clinique, fils aussi d’une Dame ayant l’âme sociale sensible, un énarque de surcroit, étant tout à fait dénué de culture littéraire. Vous avez vraisemblablement raison John Brown. »
Ben oui, mon cher TKT, dans ton monde on ne peut pas être complétement dépourvu de culture littéraire, c’est évident, il ne manquerait plus que cela! Mais ce que je voulais dire, c’est que ce brave Pépère n’était certainement pas allé au-delà de ce qui était strictement nécessaire pour réussir ses concours. Rien n’indique chez lui la moindre curiosité spontanée, désintéressée, pour l’art et la littérature.
Toto, tout est permis mais pas de se moquer des morts. C’est laid (tout ce que tu écris est laid) mais c’est surtout d’une bassesse que tu ne devrais pas te permettre, par respect pour toi-même. Ce qui est certain, c’est que tu as eu un gros problème avec ta propre mère.
Elle t’a rejeté? Son métier n’était pas convenable?
Seuls les nigauds peuvent ne pas voir à quel point tu projettes.
C’est exact, Bloom.
Mais alors pourquoi en choisir des extraits, plus que d’autres ?
La manipulation, la mystification, commence par là. Eh oui.
Si encore vous aviez traduit… en français.
—
Cher ami, je n’ai ni le temps, ni l’envie, de traduire ce genre de texte: et si vous vous mettiez à l’anglais,hein? Vous savez, cette langue souple et caoutchouteuse qui n’est plus pour personne une langue étrangère car elle est généralement parlée et comprise en sus de la langue maternelle, dans la plupart des pays qui n’ont pas choisi de sombrer dans le courant du 21e siècle? Think it over, ok?
Pour les extraits, ce sont ceux qui ont retenu mon attention, Passou parle de Qutb plu haut, « no need to repeat », en moins bien…
Et puis, franchement, ce n’est qu’un petit blog de rien du tout ici, pas un site universitaire sérieux à en mourir que seuls les initiés y pigent ce qu’on y dit (pas drôle du tout, l’ambiance du soi-disant « supérieur », soit dit en passant)
Cela ne vous dérange pas que l’on s’exprime librement, sans entrave, sans arrière pensée de manip ou de je ne sais quelle 5e colonne, is it?
Si ce n’était pas le cas, vous vous êtes vraisemblablement trompé de lieu; vous serez plus à votre affaire sur un site de spécialistes.
BàV
Bloom (de retour d’un entrainement quasi para bellum si vis pacem en pleine mousson..diantre…)
En fait, c’est ça, Toto le Pompon, tu es un vieux Charlus honteux.
Tu devrais lire La Recherche. Tu verrais, tout à fait toi.
Sauf que Charlus vit sa vie.
@ Chaloux
« le roman de Gracian doit avoir des affinités avec Le Labyrinthe du Monde de Comenius, un livre aussi très étonnant. »
Je crois plutôt que les deux avaient les mêmes sources anciennes. Gracián lui-même, dans le petit texte avec il lequel présente son roman (« A quien leyere » – À qui le lira) dit qu’il s’est inspiré de « las alegorías de Homero, las ficciones de Esopo, lo doctrinal de Séneca, lo juicioso de Luciano, las descripciones de Apuleyo, las moralidades de Plutarco, los empeños de Heliodoro, las suspensiones del Ariosto, las crisis del Boquelino [Boccalini] y las mordacidades de Barclayo [John Barclay]. »
« j’ai un faible pour La Vie de Lazarillo de Tormes. »
Ç’est un livre très important, bien sûr, entre autres choses parce qu’il crée un genre, le roman picaresque, mais on est loin de Don Quijote ou de El Criticón.
Ah ! le crétin confirmé, il faut se présenter, dire « ma maman est morte », par exemple… d’autre part si on cause enfant, il ne faut pas s’étonner si l’on vous voit en maternelle… ah ! il faut aussi se garder de jouer au psy…
« L’art, l’oeuvre à faire sont d’autres idéologies… » Véhicules? Vecteur? au service d’une idéologie? L’expression en territoire libre ne peut être réduite à ce que vous en écrivez. Le temps des cathédrales, des pyramides, le tournage de Méphisto datent et si l’art devait sacrifier quoique ce soit ou qui que ce fut alors devrait-il renoncer à être ainsi appelé.
Renato, Brodsky a-t-il écrit en italien? J’en doute, bien qu’il ait épousé une étudiante d’origine italienne.
(de retour d’un entrainement quasi para bellum si vis pacem en pleine mousson..diantre…)
..économise toi kabloom sinon tu vas nous sombrer avec shakespeare et la reine et macdonald et toutes les infirmières des soins intensif avant la fin du siècle
daprés berkely tout disparait quand qu’on meurt..le subjectif subsume l’objectif..clic comme la caméra de robocop quand qu’elle s’éteint..une trés belle scène
Pablo, je lirai Gracian quand j’aurais épuisé les piles qui m’encombrent.
Lazarillo m’avait frappé comme la réalité peut nous frapper, presque exactement comme le Journal d’une Femme de Chambre de Mirbeau (je trouve le Bunuel très anecdotique comparé à la force du livre).
L’impitoyable réalité telle qu’elle est. Une impression qui se rencontre rarement, quel que soit le talent de l’écrivain.
Comment peut-on être persan ?
Et après un ayatollah c’est un millurion ?
@ Chaloux
« Attention Pablo, sur-culture, immense photographe (deux expos en 40 ans), le cauchemar de Colmar. Un cas. Haute solitude. Haut orgueil. Haut vide. Tout est en haut chez Toto. »
C’est qui ce Toto? Renato et Gris-gris tenace? Les 3 sont le même crétin inguérissable? Il y a plusieurs échappés de Charenton par ici ou c’est toujours le même impuissant atteint de diarrhée mentale?
effraie,
Je n’ai pas dit qu’il a écrit en italien ; c’est le titre du livre :
renato dit: 25 août 2013 à 16 h 09 min
ah ! il faut aussi se garder de jouer au psy…
Avec vous, c’est un jeu d’enfant, qui relève de la maternelle, justement.
Que vous projetiez sans cesse sur d’autres ce qu’il vous a été impossible de laisser derrière vous (cette perpétuelle référence à la « maman », le « pipi », c’est très facile à déchiffrer, et c’est vous qui l’écrivez, pas les autres. Pas les autres, Toto).
Que vous soyez un vieux Charlus honteux, c’est une évidence qui n’apparaît pas tout de suite, mais qui se confirme sans cesse une fois qu’on a compris.
Si vous le dite, le crétin confirmé, ça doit être vrai…
Eh oui, Pablo, Toto le Pompon fait tout ça tout seul.
Tout seul et bien seul.
Je retourne à mes pinceaux.
Plus le temps de tergiverser.
@ Chaloux
« Lazarillo m’avait frappé comme la réalité peut nous frapper ».
Ç’est sûr que dans ce petit livre la réalité est servie crue… Tellement, d’ailleurs, qu’il a été interdit par l’Inquisition, laquelle ne l’a laissé reparaître plus tard qu’expurgé.
Pablo,
je suis renato, quelque crétin qui n’arrive pas à sortir de la maternelle m’appelle Toto.
Par contre, ‘Gris-gris tenace’ est quelqu’un qui jouit d’une bonne mémoire et sait comment déclencher un conflit à la hauteur spirituelle des ceux qui ont le problème de mettre un nom connu sur un pseudos…
Cela dit, c’est à vous de voir.
renato dit: 25 août 2013 à 16 h 22 min
le crétin confirmé
Oui enfin c’est encore un truc de cathos, cela, la confirmation… Ah, l’ombre des jeunes filles de l’aumônerie !
Eh bien, Hugo pourrait rejoindre Mahomet sur une couverture de Charlie-Hebdo : » C’est dur d’être aimé (ici, non simplement par des cons mais) par des fous dangereux ». M’enfin, ce n’est pas sa faute, à Victor.
…
Comme quoi le dicton dont je me sers souvent (« dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es ») est aussi trompeur que les autres. Mais il est vrai que je possède la bible dans ma bibliothèque : le moyen de faire autrement, quand on veut convaincre que l’athéisme est important, sinon de connaître ce que l’on dit combattre ? Finalement, Khameiny ne fait peut-être là que fourbir ses armes. Lire et se réclamer d’un grand écrivain humaniste et éclairé, pour mieux faire régner l’obscurantisme et la terreur.
Culture ça fait pas un peu supermarché ?
Il serait inexact de limiter les rapports de Rushdie avec l’Iran/la Perse, à la fatwa de ce Khonnar de Khomeini. Rushdie a toujours insisté sur l’influence qu’exerce sur lui la poésie et la personnalité d’Omar Kayyam, mathématicien et astronome, auteur des Quatrains, le plus connu des poètes iraniens qui célèbre la taverne comme lieu de l’extase mystique et incarne en quelque sorte la voie esthétique de l’islam. Il est allé jusqu’à donner son nom au narrateur de Shame, Omar Khayyam Shakil, son 3e roman sur le Pakistan et plus particulièrement le meurtre de Bhutto père, Zulfikar Ali, par le général Zia, qui allait à son tout exploser en vol (sujet du roman de Md Hanif, A Case of Exploding Mangoes).
De manière générale Rushdie présente une vision pluraliste du sous-continent, avec ses personnages et foules de Musulmans et d’Hindous, mais aussi des Parsis (zoroastriens, donc iraniens), des Chrétiens, des Juifs de Cochin (Moraes “Moor” Zogoiby), des Jains et des Bouddhistes…Le tout n’allant pas sans un certain volontarisme, qu’illustre bien le personnage du Dernier soupir du maure:
“Christians, Portuguese and Jews; Chinese tiles promoting godless views; pushy ladies, skirts-not-saris, Spanish shenanigans, Moorish crowns. Can this really be India?”
Zat is ze kwestion…
Pablo, je vous laisse avec Toto. Vous aurez tout le loisir d’évaluer sa « hauteur spirituelle ».
Là on touche vraiment le fond.
Je ne peux plus suivre.
Salut.
Zat is ze kwestion…
confirme moi tout ça sergio..on se voit à l’aumonerie
» C’est dur d’être aimé (ici, non simplement par des cons mais) par des fous dangereux »
allons..ça l’aurait fait jouir le vieux saligot..
« innocent et pouvant se ballader en enfer la bite à l’air dans les flammes pour sauver quelques femmes nues qui ont chaud au cul » tu l’as révé rodingue aurait pu le faire..mais l’imagination peut tout
… si l’on comprend bien la chute de ce stupide billet, un ayatollah serait plus intéressant qu’un hollande, vu que la RDL aurait « prise » sur le premier, mais pas sur le second, lequel n’aurait soi-disant ‘pas de culture’,… sur laquelle elle pourrait ronger un os.
un billet une fois de plus très faiblement inspiré, pour ne pas dire… limite nauséeux.
Je ne peux plus suivre.
Salut
cheuloux va durer encore a peine une douzaine d’heure..
Non.
Elena dit: 25 août 2013 à 15 h 30 min
L’art, l’œuvre à faire sont d’autres idéologies qui requièrent souvent des sacrifices humains pour leur réalisation …
Taratata
discours de composition d’un qui a besoin de se refaire une virginité.
Séparons donc :
tu es un sombre salaud / tu es talentueux
La distance est instaurée quand tu sais le sombre salaud.
Rien -jamais- ne requiert un sacrifice humain.
Discours de merde.
Chaloux dit:
Non.
Mais si!
DDM
pour aller avec VDM
bouguereau dit: 25 août 2013 à 16 h 44 min
confirme moi tout ça sergio..on se voit à l’aumonerie
Celle du lycée d’Antony ça commence à faire loin dans l’espace-temps comme dirait Druillet…
Un des personnages les plus fascinants crées par SR est sans doute la rock star indienne d’origine parsi (parsee /farsi), Omus Cama, dans The Ground Beneath Her feet.
Dans ce roman, la vie sur la route du rock est plus vraie que nature; normal, Rushdie a pour bon ami Bono et s’est inspiré des nombreux moments qu’il a passés avec U2 en répétition et lors des tournées. Il a fait plusieurs apparitions en loucedé sur scène lors de concerts du groupe irlandais quand il était sous ‘prot’ officielle…Pour Rushdie (pour les Irlandais, pour ma pomme) il n’existe pas de sous-culture, terme d’une crétinerie abyssale et sans référent aucun, utilisé par les petits bourgeois méprisants serrés du cul qui se montrent pour ce qu’ils sont: des petits bourgeois méprisants etc….
Dans les flammes la bite est en berne.
ET dans les flammes les femmes n’ont pas le feu au cul.
Te manquent quelques illustrations de l’Enfer de Dante. Je te laisse chercher. C’est plutôt style courbés en avant/la tête basse/ les cheveux pas coiffés, la langue endante, la bite aussi, les seins avachis chez les femmes, agrippés les uns aux autres, se traînant, etc. Et marchant de gauche vers la droite (pour sortir de la toile après s’être fait des sueurs froides).
La langue pendante, la bite aussi
enfin, fantasme, fantasme, ça te coûte rien
faiblement inspiré, pour ne pas dire… limite nauséeux
un amère constat d’impuissance plutôt..lassouline n’a pas le courage de prende le piano a bretelle pour aller à la chasse
entre dante et romero y’a une nuance bon dieu
quoique tu fasses, tu n’en peux mais, ou pas, les mots prennent une connotation et bas-bleu c’est péjoratif.
Contente de savoir que cela vient d’un mec. Déguisé. Et ridicule. Au moins cela décrasse les durites.
Bloom j’aime beaucoup vous lire ainsi que l’ensemble en pure perte cependant, à 16h02 précise et quoique firent vos intentions de vote vous me faites penser à Séguela et son idée de la réussite en ce début de 21ème siècle, vous devriez y penser.
Je les vois s’esbaudir, compatir, rire, magnanimes pour ce jeunot -grand besoin de se faire remarquer- hi hi hi ; dans le salon. Oh oh oh. Et lui content, parce que recentrant l’attention du collectif littéraire sur lui, chaussé de bas, bleus. Ridicule.
Putain de merde, t’aurais pu lui filer quartier libre jusqu’à minuit.
Laissons le terrain à la vermine.
Diagonal dit: 25 août 2013 à 16 h 50 min
… si l’on comprend bien la chute de ce stupide billet, …/… un billet une fois de plus très faiblement inspiré, pour ne pas dire… limite nauséeux.
Eh ! Il sent bon le fromage de Hollande, le Diagonal qui va tout droit à la soupe !
Il est nul, ton héros, mec … Passou, il a les yeux ouverts, lui !
bouguereau dit: 25 août 2013 à 17 h 02 min
lassouline n’a pas le courage de prende le piano a bretelle
Ben… L’est pas gros comme François Hadji-Lazzaro… Lui au moins c’est un méchant gros !
terme omettre parlant se la joue miss météo
Rose,
Votre grossièreté me gêne. Il me faut en éclaircir les raisons : cela vous excite l’archet ? Bien à lui, ma belle !
LaZaro, Trommelfeuer !
De toutes manières un politique qui se pique de ça fait toujours un peu toc…
à ta décharge jicé il aime plus lassouline que le ministère de la culture..même les thunes qu’il lui donne pas lui rapporte..c’est beau
Ben… L’est pas gros comme François Hadji-Lazzaro
plein de femmes l’on fait et c’était pas que des tonneaux..suffit d’avoir le mollet rond
Quand vous pensez qu’y a des mecs assez cons, en Occident, pour vouloir intervenir militairement en Syrie ! Et pas au côté de Bachar, en plus, ce qui rétablirait une saine dictature entre frères … non ! Au côté de malfrats religio-terroristes ! L’expérience passée ne sert à rien : à croire qu’on adore les emmerdements. Les nôtres, et ceux d’autrui.
Bloom dit: 25 août 2013 à 16 h 02 min
Je n’ai que faire de vos effets de manche.
Dans votre rush de 16h40, ze question is: Que faire quand on ne lit pas Rushdie, dont les intentions avec ses versets sataniques laissent un arrière-goût plus que douteux ?
Revenez faire votre coquette, j’adore.
rose dit: 25 août 2013 à 17 h 01 min
La langue (p)endante, la bite aussi
……….
L’andante, ça marche pour la langue..et le reste, à la baguette aussi!
des journées entières dans les arbres dit: 25 août 2013 à 17 h 25 min
« Revenez faire votre coquette, j’adore. »
« On ne parle pas à Mossieu BLOOM comme ça ! »
Jules Muraire, dit Raimu, dans le film de Marcel Pagnol « Le Fier à Bras »
John, je ne voudrais pas gêner ici, non, non !… J’ai complété sous le billet précédent encore.
un pacte francosoviétique..gérard miniss de la culture..tu recules devant rien pour consoler lassouline jicé..c’est ton coté grand prince
JC,
Oh, vous savez moi, les joyciens comme Bloom, une fois qu’ils ont décuité, ils ne sont même pas drôles. A jeûn, non plus.
La Perse, c’est un beau pays, non ?
http://voiretmanger.fr/persepolis-satrapi-paronnaud/
La Syrie aussi est un beau pays ! C’est pitié pour celui qui a voyagé là-bas de voir ce qui se passe aujourd’hui … that’s life.
JC, que je sache, le tourisme n’est pas interdit en Iran.
Un pays en guerre comme la Syrie actuellement, c’est différent. On ne peut pas tout le temps tout mélanger.
C’est vrai que dans les arbres, le Rushdie est plutôt rare. Ya bien un palmier nipa ds le Ch. Sundarbans des Enfants de Minuit…
L’ignorance arboricole en sa crassitude en vaut bien une autre.
« On ne peut pas tout le temps tout mélanger. »
Le hasard s’en charge : on a rien à faire, pratiquement, pour mélanger tout…
JC, je vous l’accorde, ce billet est classé » actualités »
Actualité de l’Islam et de l’islam.
Quant à Bloom, c’est un sale man. Il va vendre son Rushdie à qui il peut, mais pas à moi.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19220155&cfilm=193218.html
ce soir charlotte rampling livre d’elle même. Si vous avez la télé.
Bloom est un excellent soldat ! Malheureusement, sorti de sa tranchée, c’est autre chose … On en connait d’autres : votre serviteur, par exemple !
545
commentaires