Le pessimisme tonique de Claude Lévi-Strauss
Il fut un temps en France où les grands journaux s’honoraient de publier des chroniques régulières de grands esprits qui n’étaient pas seulement de grandes signatures. Des intellectuels de renom braquaient leur regard décalé sur l’actualité et cela produisait souvent des étincelles. On peut dire que, si cette tradition a vécu en France (où sont les Aron et les Revel ?), elle continue d’enrichir régulièrement les pages de grands quotidiens allemands et italiens, ce qui contribue à les maintenir dans l’excellence. Ainsi La Repubblica dans les archives de laquelle l’éditeur et anthropologue Maurice Olender a eu la bonne idée d’aller fouiller. De sa moisson chez les romains, il a ramené un bouquet de seize textes (on n’ose parler de « papiers » comme pour un vulgaire journaliste) que Claude Lévi-Strauss écrivit en français entre 1989 et 2000.
Il venait de prendre sa retraite du Collège de France, laissant sa chaire à sa fidèle disciple Françoise Héritier. On ignore avec précision les conditions de cette production réunie dans Nous sommes tous des cannibales (268 pages, 21 euros, Seuil) ; mais il est probable qu’il s’était lui-même fixé comme cahier des charges, en accord avec le directeur Eugenio Scalfari, de mettre un événement de l’actualité en résonance avec une réflexion historique, philosophique et, naturellement, anthropologique plus large et plus personnelle- et moins technique que ses compte-rendus pour L’Homme.
Pour donner peut-être davantage de main au recueil, et parce qu’il complète bien la thématique d’ensemble, l’éditeur a placé en ouverture un texte peu connu qui ne fut pas destiné au quotidien italien mais que Les Temps modernes avait publié en 1952. « Le Père Noël supplicié » est une forte méditation sur l’inquiétude de l’Eglise face à la paganisation des fêtes de Noël, le détournement de sens de la fête de la Nativité. Dans une langue simple, débarrassée de tout jargon structuraliste, ici comme dans l’ensemble de ces chroniques, il s’emploie à rebrasser de vieux éléments, revivifier d’anciens usages, analyser les mythes qui fondent les rituels, afin de mesurer le chemin parcouru depuis les Saturnales de l’époque romaine. Nul doute qu’il serait aujourd’hui horrifié par l’empire croissant de Halloween en France pour des raisons rien moins que mercantiles ; et il aurait du mal à convaincre les joyeux fêtards du bout de l’An que le réveillon est en réalité un repas offert aux morts où les invités tiennent le rôle des morts…
Plusieurs textes lui sont également inspirés par sa lecture de récents ouvrages d’ethnologues étrangers, quitte à leur administrer parfois une correction fraternelle. Ainsi avec celui de ses collègues qui prétend démontrer que les Japonais font beaucoup de choses « de ce qui paraît naturel et convenable » à l’inverse des Européens et réciproquement. Lévi-Strauss nous invite alors à prendre davantage de recul et à voir que la ligne de démarcation passe plutôt entre le Japon insulaire et l’Asie continentale ; surtout il nous engage à réfléchir au paradoxe japonais en vertu quel une certaine rigidité externe correspond à une grande souplesse des consciences individuelles. Ce que le lecteur attend précisément de lui : le pas de côté pour nous rappeler combien nos structures mentales communes nous rapproche de peuples dont tout nous sépare. Avec le recul et la hauteur autorisés par ses travaux et par ses livres. Sans oublier la liberté de ton que lui offre sa situation, position unique tant dans le monde universitaire qu’intellectuel, en France comme à l’étranger.
Il a des pages saillantes sur l’évolution des relations entre les ethnologues et les peuples qu’ils étudient. Le profane y découvrira effaré que certains d’entre eux sont tenus pour des parasites, voire des exploiteurs ; tant et si bien qu’une certaine méfiance, sinon une vraie défiance, régit ces rapports : « Un informateur ne contera à la rigueur un mythe que moyennant un contrat en due forme lui reconnaissant la propriété littéraire » assure-t-il, avant de souligner d’autres exemples où, a contrario, des tribus salarient des ethnologues pour les aider à se défendre devant des tribunaux qui essaient de les exproprier. On retrouve une semblable liberté d’esprit lorsqu’il met sur le même plan l’excision et la circoncision, considérées comme deux mutilations égales (« des agressions du même type »), la seconde dérangeant moins car elle appartient au patrimoine culturel judéo-chrétien.
C’est une promenade inattendue à laquelle nous convie Lévi-Strauss, qui passe de la double perspective rationalisme/relativisme à un mythe des Indiens Seneca, sans jamais oublier que chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage ; cette proposition de Montaigne, moins spectaculaire que « Nous sommes tous des cannibales », aurait pu tout aussi bien servir de titre au recueil ; d’autant que, comme c’est souvent la loi du genre, il a une allure de fourre-tout : la pratique du cannibalisme dans toutes les sociétés y côtoie des réflexions sur La Mort de Narcisse de Poussin, la sagesse des vaches folles ou le démontage d’un mythe des Indiens Tatuyo de la région du Vaupès dans ses rapports avec l’argile et les nains réputés sans anus.
On ne s’étonne de rien mais tout de même, on ne s’attendait pas à y retrouver la princesse Diana, avouons-le. Car ayant suivi le discours prononcé à ses obsèques par son frère, le comte Spencer, l’ethnologue a été frappé par le fait que cette apparition faisait renaître le rôle de l’oncle maternel. Ainsi s’enchaîne sa pensée :
« … dans le passé de notre société et même dans la présent de maintes sociétés exotiques, l’oncle maternel fut ou reste une pièce majeure de la structure familiale et sociale. Considérant que le comte Spencer réside en Afrique du Sud, on conviendra que le hasard fit bien les choses : « The Mother’s brother in South Africa », tel est en effet le titre du célèbre article paru en 1924 dans le South African Journal of Science où Radcliffe-Brown mit en lumière l’importance de ce rôle et chercha, l’un des premiers, à comprendre quelle pouvait être sa signification ».
« Lucidité » et « pessimisme tonique » : ainsi Maurice Olender définit-il son auteur dans un bref avant-propos. C’est tout à fait cela. Raison de plus pour le/les regretter, jusques et y compris dans son humour si subtil qui lui fait par exemple écrire à la propos de l’excision : « Si vagues sont nos connaissances sur le rôle vicariant des zones érogènes qu’il vaut mieux avouer que nous n’en savons rien ». Il est vrai que l’auteur n’hésite pas souvent à s’exprimer, avec ce qu’il faut d’humilité, depuis ce qu’il appelle « mon incompétence ».
(« Claude Lévi-Strauss en mission en Amazonie à la fin des années 30 » photo D.R.; « Mains » photo Emiliano Larizza)
513 Réponses pour Le pessimisme tonique de Claude Lévi-Strauss
il fut une époque amusante, les années de vieillesse de Levi Strauss, une époque qui hélas n’aura ps duré très longtemps où, quand les habitants d’une village d’Afrique, d’Amérique du Sud ou d’Australie voyaient arriver de loin les voitures amenant chez eux des troupeaux d’ethnologues (et plus tard des troupeaux de touristes qui succédèrent aux ethnologues car ils avaient lu leurs livres) ces villageois enlevaient jeans, chemises, costume, cravate, robes, maquillage, ils planquaient dans les armoires leurs ordinateurs et perceuse électrique et livres pour revêtir les habits que portaient leurs aïeuls.
Ils se prêtaient avec joie et complaisance, aux photos, faisant semblant de pas comprendre l’anglais ils répondaient par des grognements de singe et des gestes obscènes sous le regard ravi de Françoise Héritier.
Dès que ces visiteurs qu’ils jugeaient un bêtes mais sympathiques étaient repartis, ils ressortaient leurs ordinateurs et leurs costume, les femmes remettaient leur rouge à lèvre et recherchaient sur internet la recette de la blanquette de veau à l’ancienne.
Cette époque n’aura duré que quelques années, jusqu’au jour où par malheur Françoise Heritier qui était partie faire pipi dans la savane loupa le bus de retour et s’aperçoive de l’imposture.
bien sûr elle ne raconta cette histoire à personne, mais après cette mésaventure, l’ambiance à la sorbonne et au musée de l’homme et de la découverte changea du tout a tout.
Apprenant un jour que des ethnologues africains venaient pour faire une étude ethnologique sur les traditions et les coutumes sexuelles des professeurs du collège de France, Françoise Héritier prit une semaine de congés pour éviter de les recevoir.
C’est hélas une histoire triste mais bien réelle.
12h 14
Bah, les permutations logiques nous préservent de l’ennui.
Une chanson de Platon, un opéra de Spinoza, une danse de Bouveresse, le rouge à lèvre de Kant, un parfum de Bach, une robe à fleurs de Lévi-Strauss…
« ils répondaient par des grognements de singe et des gestes obscènes sous le regard ravi de Françoise Héritier. »
Elle en a pensé quoi, Héritier, de notre bouguereau?
Hamlet, belle anticipation au chapitre XLII de « L’Écornifleur », de Renard — promenades à la campagne ; halte chez les paysans ; verre de lait et pain rustique… etc.
qui quêtent
tu voudrais pas nous faire croire que t’es harcelée des fois ?
Pardon, Hamlet > hamlet (automatisme de la machine)…
Puis, mon blog, qui n’est pas ouvert aux commentaires, ne fait jamais moins de 500 entrées par jour.renato
Mets-y un compteur public pour jouer franc-jeux au lieu de te vanter sans preuve.
On est pas au cinéma!
@psick
il reste à prouver que les divagations dénonées à juste titre par CL.Strauss sont sues aux féministe américaines,(chapitre la sexualité féminine et l’origine de la société) )
autre raison de ne pas oublier Françoise Héritier qui est française et ne craint pas d’inviter ni d’accepter des invitations de psy , sa culture n’étant jamais prise en défautdans ces contextes .
il n’y a pas que les psys mêmesi le nom connu de l’épouse de M.Olender est « la reine Alice (blog)
‘ Pardon, Hamlet ‘
Ne pas confondre avec ‘ Fous le camp, Coriolan ‘
Baroz, mon récit devrait vous intéresser : mon oncle maternel était homosexuel (rentré) et j’ai dormi dans le même lit que lui en vacances à Contres pendant une dizaine d’années, tout contre, entre 5 et 15 ans… Ma mère avait confiance. Le dimanche, il lui arrivait, surtout à Pâques quand il nous arrivait d’aller en Sologne pour Pâques, de se lever tout seul pour aller à la messe dans le petit matin. En été on se levait tôt aussi pour aller à la pèche au moulin du Theil, un coin absolument ravissant. Je revois les rayons du soleil à l’aube filtrer à travers les feuilles des grands marron niers de la cour quand nous partions, il a tenu lieu d’un vrai père pour moi comme le dit CLS en effet. Il était fleuriste avec ma tante rue de Seine juste en face du bistrot La Palette. Il avait comme cliente des Juifs dont le mari était banquier, qui habitaient un magnifique petit hôtel particulier rue de Seine près des quais. Mon oncle et ma tante allaient souvent préparer les fleurs sur la table pour les dîners qu’ils donnaient. Son épouse ensuite leur racontait le dîner et disait pis que pendre de leurs invités qui étaient médiocres et vulgaires. Mon oncle et ma tante en parlaient souvent dans les conversation de table. Ils les appelaient les « youpins » si bien que mon père, m’a rapporté ma mère des années plus tard, a demandé discrètement à ma mère de demander à ses frère et sœurs de ne plus employer ce mot. Ce n’était pas méchant dans leur bouche, juste une mauvaise habitude bien française.
Je raconte tout ça dans mon roman. Mais je ne vous souhaite pas de finir comme mon oncle.
mauvaise langue
Il avait comme cliente des Juifs dont le mari était banquier,
là il y a comme un pshic !
C’est Pâques, les cloches tintinnabulent!
500 fois par jour!
Le compteur public est en place, gros lot…
tout cela vaut certainement mieux que servir votre irrépressible besoin en mauvaises excuses
Ne sachant rien faire de mieux H. R. la tique se pose en correctrice…
sad excuse
prenez votre temps, mauvaise langue,sans oublier que vos lecteurs ont peut-^tre envie de comprendre, de vous suivre, sur plusieurs années , et de comprendre comme vous -même comprenez certaines questions , et à quoi vous les comprenez , que vos lecgteurs deviennent un peu vos complices et vous aident dans votre construction de quetions, questions qui ne leur ont peut-être pas étrangères, même si elles se sont présentées autrement pour eux.
questions qui ne leur sont peut-être pas
Vous pensez à quelles scories?
Au chapitre 29 de la 9e partie, ueda, intitulé ‘Taxila’, où CLS fait preuve d’une imbécile fermeture à l’architecture musulmane de l’Inde…Le Fort Rouge de Delhi, ‘rien d’architectural à cela’ et tutti quanti.
Pour quelqu’un qui a vécu quatre années à Lahore comme moi, c’est vraiment de l’autisme imbécile.
Nobody’s perfect, except the girl I love.
Le concept de relativisme des cultures, à mes yeux c’est de la blague. Les sociétés exotiques nous permettent de mieux comprendre le fonctionnement de la nôtre mais il n’y a pas photo entre eux et nous.
Montaigne se trompe; comme CLS, comme Diderot dans le Supplément au voyage de Bougainville. Les sociétés exotiques sont des sociétés dans l’impasse. Les Européens ont bien entendu une dette envers ces peuples qu’on a colonisés, massacrés, asservis. Mais quand on relit aujourd’hui Diderot et le discours qu’il met dans la bouche du vieux Tahitiens, on ne peut que sourire. Il vante un état de Nature fondé sur le partage (une sorte de communisme naturel), sur la polygamie et la paresse. Une sorte de monstruosité qui est une dénégation totale de la civilisation, de la beauté et de la grandeur de la civilisation occidentale en dépit de ses horreurs. C’est une sorte d’état naturel du mépris de tout ce qui fait la grandeur de l’homme qu’on lit en réalité chez Diderot. Je le relisais l’autre jour pour mes élèves et j’en étais effaré ! Et c’est de là qu’est parti le suicide de l’Occident et son abaissement devant l’Islam et cette haine de soi qui fait aujourd’hui les beaux jours de la langue de bois du politiquement correct. Pas de quoi être fier des prétendues Lumières !
il y a eu une femme, originaire d’Algérie je crois , qui disait qu’elle aurait réussi dans le métier de correctrice .
C’est la raison pour laquelle j’ai évoqué la reine Alice, plutôt que les couples que j’ai connus d’assez près , dans ma jeunesse, et dont je n’ai compris que bien plus tard les liens de famille , en repensant à eux à cause d’un enfant frappé d’une maladie « cérébrale » foudroyante alors qu’il jouait au bac à sable , où l’vait emmené sa grand-mère . Il fut mis dans une instituion en italie , et sa mère ne voulait pas aller le voir, ce qui rendit le père de cet enfant malade et preue fou .
Or je me souviens qu’on avait parlé du mariage de cet homme hyperdiplomé, sciences po et tout le reste, comme « le » beau mariage. Elle « avait » un goître exophtalmique impressionnant;elle était aussi couverte de diplomes en sciences humaines .
Je ne parlerais pas de « autisme imbécile » Bloom. Il est fort possible que comme beaucoup il n’ait pas non plus compris l’architecture européenne (laquelle d’ailleurs) tout en croyant sincèrement la comprendre (déjà par le fait d’être né et avoir été éduqué en Europe) — songez à ceux qui écoutent et aiment Bach, Mozart, Brahms, sans avoir les connaissances qui leur permettraient de les comprendre.
non,l’institution pas en Italie, mais en Suisse: je n’ai jamis su où .
presque fou : le père était un de ceux qui m’était montré donné comme modèle d’accomplissement, de réussite, et de bon fils, comme je ne pouvais pas devenir , mais comme j’aurais peut-être pu en présenter un ?
qui voudrait de vous comme porte-parole ?
je suppose que j’ai évoqué quand même cette famille parce que le grandmère donc de ce malheureux enfant, atteint d’une encéphalite , était appelé » pessi » parcequ’il était pessimiste .
c’est moi qu’ on envoya à l’enterrement de pessi ! (Il avait à la fin de sa vie souffert d’une sale opération de prostate)
Vous auriez dû écrire :
« Elle avait un goître exophtalmique impressionnant et était couverte de diplômes. »
Là, vous auriez eu une phrase très intéressante : les diplômes comme des horreurs qui couvrent tout le corps semblables à des boutons purulents… Ça s’appelle un zeugme, une figure de rhétorique qui aurait fait tilt… La phrase ressemblerait comme ça un peu à du Michaux.
Vous devriez en faire un récit à la Christian Bobin ou à la François Bon, qui raconte un enterrement dans un de ses bouquins les plus réussis.
c’est vraiment de l’autisme imbécile.
c’est quand tu connais un brin de ce dont il cause que tout d’un coup tu relativises le relativiss.. »les femmes qui pissent debout ».. »l’étoffe qui va à l’aiguille » encore un peu il t’apprendrait sans rire le gout du camembert à la poéle et au groseille des brits.. »j’en ai connu des algonquines »..il cause pire que renfield..bref son bilan n’est pas trés bon
le grand-père de ce malheureux enfant !
Le compteur public est en place, gros lot…
misenligneparenatomaestri..
je connais le zeugme et le livre de Ouaknine qui en a fait un titre après avoir appris le mot d’une amie !(même geste que Genette pour Bardadrac) intéressant!
mais pourquoi voulez-vous que je me fatigue pour ce blog . il y a surement des gens qui ont lu des témoignages et des débats sur les encéphalites, au moins dans la presse: un de mes souvenirs fut celui des mères insultées par des médecins qui se voulaient plus psys que ls psys: l’enfant était fainant , la mère une criminelle de refuser tel traitement pour la croissance de son enfant …baste: je ne suis pas optimiste
Écoute bouguereau, j’ai fait le tour de tous les paramètres afin d’éliminer cette ligne et je n’ai pas trouvé. Si tu sais comment faire explique.
(Je ne commenterais pas ton innocente manie… n’est-ce pas…)
fainéant
articles lus dans le Monde et libération
ML et les islamistes sont d’accord: les Lumières sont le compble de l’obscurantisme.
comble
Mauvaise langue, vous avez vraiment des problèmes avec » à la »( Christian Bobin)
gardez vos conseils pour les gens qui vous en demandent !
tu sais renato..je fais un site avec quelques tags alléchants..des photos « choisis » et avec un peu de persévérance mon blaz passe devant ouyam du même nom sur les moteurs
Cela ne me dit pas comment éliminer cette ligne, mais seulement que tu as un site… d’ailleurs, si tu mets l’adresse j’irai le voir, chercher pas question…
Ce qui a fait le Civilisé, c’est la naissance de l’Etat comme l’écrit Pierre Clastres dans son grand bouquin La société contre l’Etat : « l’histoire ne nous offre, en fait, que deux types de société absolument irréductibles l’un à l’autre, deux macrosclasses dont chacune rassemble en soi des sociétés qui, au-delà de leurs différences, ont en commun quelque chose de fondamental. Il y a d’une part les société primitives, ou sociétés sans Etat, il y a d’autre part les société à Etat. C’est la présence ou l’absence de la formation étatique (susceptible de prendre de multiples formes) qui assigne à toute société son lieu logique, qui trace une ligne d’irréversible discontinuité entre les sociétés. L’apparition de l’Etat a opéré le grand partage typologique entre Sauvages et Civilisés, elle a inscrit l’ineffaçable coupure dans l’au-delà de laquelle tout est changé, car le Temps devient Histoire. » (p. 170)
Les cultures exotiques, notamment les îles de Polynésie ont simplement servi de mythe du paradis sur terre, chez Diderot, chez Melville aussi comme moyen de dénoncer les travers des sociétés occidentales, européennes et américaines, ou chez Murnau avec son film Tabou.
Diderot fait même dire au vieux Tahitien cette parole calqué de la Torah dans sa version laïque diderotienne : « Nous avons respecté notre image en toi. »
Comme si les Indiens du Brésil ne faisait pas la guerre aux autres Indiens ! Diderot se fout de notre gueule ! Sa vision de l’Etat de Nature est ridicule, une version du paradis pour jeune fille pubère, riend e plus profond que ça !
mais seulement que tu as un site…
tu parles bien d’un site ou je me défonce a mettre des trucs perso pis tout..c’est ça ?
C’est un assez bon jeu de miroir à trois faces, ML : le narrateur enfant regardant d’un même coeur tantôt du côté du père tantôt du côté de l’oncle maternel. Et cherchant qui il était, lui, dans le miroir d’en face !
La remarque de legs ick, qui vous conseille d’étirer la période élémentaire des premiers questionnements de l’enfant narrateur, rejoint ma suggestion de roman à plusieurs tomes. Mais nous vivons dans un temps très accéléré. Un tome dense, c’est l’idéal ! Va falloir tailler dans le tas, ML. Et suivre le bon fil…
Et alors, Bloom ? Poursuivez votre pensée au lieu de vous arrêter en si bon chemin… Vous me faites rire.
une version du paradis pour jeune fille pubère, riend e plus profond que ça !
..arrête de copier dans la tora dracul
« bien sûr elle ne raconta cette histoire à personne »
ah ben alors vous êtes personne
Vous me faites rire.
c’est grande générosité..tu conchies tout dracul et toi tu vendrais manman pour keud ou prex
bouguereau, tu as écrit « je fais un site », j’y me tiens et ne vais pas juger de ce qui tu y mets, il ne manquerait plus que ça…
..sacré renato..bah..note t’as droit a ton pti commerce..mais prends pas tes prospets que pour des cons..ou alors on va croire que c’est ta cible..ça fait brouillon
et comme j’en ai archi-marre des conversations qui virent aux volées de diagnostics que je trouve peu éclairantes : bonne fin de week-end .
pour les lumières , un photographe chimiste qui traville du bulbe: john smith
http://laughingsquid.com/high-speed-photography-of-light-bulbs-exploding-by-jon-smith/
Le récit est en effet fondé sur un jeu de miroir de l’un à l’autre pans du miroir Bo. Mais joue aussi le tableau de Rembrandt qui entre en ligne de compte dans les jeux de miroir puisque c’est ce tableau qui m’a permis de découvrir un jour l’existence du fantôme d’Auschwitz dans ma famille, aussi étrange que cela puisse paraître.
Non, pas plusieurs tomes pour raconter cette histoire de fantôme. Il faut au contraire resserrer la trame autour du fantôme dans ce jeu de miroir à construire, ce qui relève bien de l’art pour réussir à créer des renvois, des parallélismes, des oppositions d’une partie à l’autre. Mais c’est un travail qui m’excite beaucoup maintenant que j’en ai trouvé la structure.
Le second tome sera pour dire la tragédie des mes deux frères dans les conflits œdipiens qui nous relient.
Un jour, j’ai aussi le projet de raconter l’histoire de ma famille depuis la fin du XIXè siècle, en Pologne, l’émigration à Paris, à Pskov en Russie, la guerre ou plutôt les guerres et les générations qui se succèdent jusqu’à aujourd’hui où les Juifs fuient l’Europe pour faire leur Alya, la fin d’un long cycle de la présence des Juifs en Europe à travers l’histoire de ma famille.
Ces deux tomes n’en seraient que les prémisses. On verra bien.
qui travaille !mille et une excuses bulbimorphes
… le danger principal, ML, c’est que le narrateur se perde dans les idées religieuses et politiques de son auteur. Plus le narrateur est neutre, meilleur est le roman. Votre « je » ne doit avoir aucun préjugés : il observe cliniquement ce qu’il fut lui, dans toute sa singularité, et dans le monde qui l’entourait : la société française de la deuxième partie du XXe siècle.
Le narrateur n’est pas là pour juger ! Juste nous inviter à pleurer de conserve…
« … ça fait brouillon… »
Même en lisant lentement je n’y comprend rien bouguereau : t’as un site ou pas ?
« Juste nous inviter à pleurer de conserve… »
Et si possible, rire de temps à autre…
..dracul parle de ses enfants qu’il va faire la nuit prochaine..et comment ne pas croire que ceux a qui il s’adresse ils les insultent ce véléitaire de merde..si au moins le fantome dauschwitz c’est l’incube qui lui poussait nuitamment dans l’oignon..et qu’il nous demandait notre avis sur cette trame misenlignepardracul
..et renato qui se tortille comme une tranche de lard dans une poele..
« Et si possible, rire de temps à autre… »
C’est pareil renato : pleurer de rire ou rire jusqu’aux larmes !
le boug, je te demande de t’arrêter !
Il en est où ton roman ?
et toi baroz c’est quoi tes projets sur le feu? ton site avance espèce de feignant ?
Là tu interpretes bouguereau. Allors, tu l’as ou pas ce site ?
Il en est où ton roman ?
moi..j’écris un truc sur godzilla qui menace d’enculer tous les goncourts si l’a pas le prix..mais chut comme dirait renato : c’est secret
Quels salauds collectivistes et dépravés,
ces Montaigne et Diderot, et si subversifs
qu’ils ont planté dans l’esprit occidental
le coin pourri de la décadence et, surtout,
lui ont instillé son anémie pernicieuse,
son allergie à lui-même et son sida face
à l’Islam ! Parce que, sans eux, l’espèce
de quête d’un jardin d’Eden sur Terre
ou même le projet de prendre sa retraite dorée
au soleil parmi une armée de serviteurs ne serait
jamais venue à l’idée de quiconque !
On dirait que la poussière n’a jamais enterré
les soldats de Xian, les sables du désert
jamais enseveli les Pyramides, la jungle
jamais recouvert les temples précolombiens !
Ou Angkor ! Bref, pour tirer de meilleures
conclusions péremptoires, le pas de côté
vaut mieux que les deux pieds dedans !
Dur d’admettre que, quelles que soient
sa grandeur et sa beauté ( ! ), ce qui fait
vaciller une civilisation est peut-être d’abord
son indigestion d’elle-même, une allergie
auto-immune aussi inéluctable que l’est
la mort programmée de la cellule
(non cancéreuse).
Le sursit de la prédominance occidentale
sur la planète – n’est-ce pas de cela qu’il s’agit,
plus encore que de culture ou de civilisation ? –
est-il dans l’emballement de la folie spéculatrice
et dans l’embrasement des ressources encore disponibles ?
KimJong-unicidement.
godzilla c’est un peu le fantome de la bombe au japon..dracul il a copié sur moi..çémisenligneparbouguereau en fait..tu comprends baroz ?
« Diderot se fout de notre gueule ! »
Quel mauvais ethno, ce diderot
Vous vous faites des idées Baroz, qui ne sont pas du tout les miennes.
La structure du second tome sur mes frères et moi, je l’ai déjà trouvée. C’est la structure du ruban de Mœbius. On ne doit pas savoir où se trouve la vérité parce que mes frères ont une une part de vérité qui m’intéresse aussi. Les points de vue ainsi se mêleront indéfiniment comme sur un ruban de Mœbius, jusqu’au vertige. Ça m’excite aussi beaucoup ce genre de structure d’infini et d’explorer la logique de mes frères qui est folle ; j’ai envie de rentrer dans leur folie meurtrière parce qu’ils étaient prêts à me tuer parce qu’ils pensent que notre mère ne les aimait pas alors qu’elle m’adorait. Pour vous donner une petite idée de jusqu’où ça peut aller, mon frère aîné a écrit au Mémorial de la Shoah quand notre mère est décédée (ils ne sont même pas allés à son enterrement) pour récupérer tous les documents qu’avec l’autorisation de ma mère j’avais légués aux archives de la Shoah. Un jour je reçois un coup de fil du Mémorial affolé qui se demandait ce qui se passait. Je les ai rassuré en leur disant simplement qu’il ne fallait pas répondre à mon frère. Mais le Mémorial était prêt à faire intervenir leur avocat contre mon frère. Paradoxe : mon frère aîné m’avait déclaré un jour : « Mais la mère de Papa, je ne l’ai jamais connue ! » Nœud gordien typique de la France et du rapport de la France à la Shoah. C’est ce nœud que je vais dérouler dans un ruban de Mœbius pour me venger comme Flaubert avec Bet P. ! Ça va saigner…
« Nous » voilà tranquillisés , si je peux dir, mauvaise langue sur votre désir d’avancer sans vous laisser intimider: mais si vous me premettez de dire je comme mon voeu pour vous : vous avez dit « roman » n’oubliez pas que vous voules aussi écrire un roman à partir de votre histoire.
permettez
vous voulez
C’est in « The Book and the Brotherhood » qu’Iris Murdoch fait un beau portrait de ces écrivains qui parlent du livre qu’ils ont en tête pendant que d’autres écrivains écrivent le livre qu’ils ont en tête, puis ils en parlent…
Je crains que ça ne soit plutôt de l’autofiction legs ick ? Tant que ça ne tourne pas à de l’autosatisfaction, ça pourra aller encore !
Bien sûr, mais comme dit Max Frisch dans Mein Name sei Gantenbein ! : « Jedermann erfindet sich früher oder später eine Geschichte, die er für sein Leben hält. »
(Tout le monde s’invente tôt ou tard une vie qu’il finit par prendre pour la sienne)
Mais parler ici, c’est comme se parler à soi-même, renato ! Et tant mieux s’il y a quelques bons échos ! Où est le problème ?
Où est le problème ? pendent qu’il parle ici il n’écrit pas…
la deuxième fois que j’ai eu envie d’écrire un long texte , -un moment orageux de mon histoire, une séparation- je l’ai pensé sur fond d’imagination ethnographique : j’avais suivi des cours à la fac , je lisais beaucoup d’anthropologie: mais je connaissais aussi le professeur un fou de Céline- et bien des choses de sa psychanalyse qu’il racontait à un autre professeur qui me les racontait .
il a finalement écrit un livre que je n’ai pas lu sur le patronyme !(sic)
de mond côté, il me semblit que c’était trop « à la » à la mode » et j’ai suspendu mes rêveries: cela ne m’intéresserait certainement plus sous cette forme .
Mais je lis toujours avec grand plaisir de l’ethnologie qui se donne pour telle ou non .
Le vide….
Dans mon roman qui s’étalera sur plusieurs générations depuis la fin du 19è siècle, je n’ai pas encore trouvé la structure. Mais ce sera forcément une structure moins serrée. J’ai l’intention aussi de parler de ce dont on ne parle pas en France ni en Europe, des conséquences de la Shoah dans les familles juives comme dans les autres. Des suicides très longtemps après la guerre qui sont la conséquence directe de la guerre, le frère d’un ami, le père d’une ancienne prof recteur de l’université de Danzig pendant la guerre qui s’est tranché la gorge avec un couteau comme on fait à un porc à la fin de ses jours, une de ses filles qui vit à Rome à moitié folle comme Ingeborg Bachmann, Unica Zürn, qui était folle, qui raconte son père nazie dans Sombre printemps, qui vivait avec Hans Belmer. J’ai envie aussi un jour d’écrire un livre sur ce couple Unica Zürn et Hans Belmer, La Poupée et la Pantin, etc. Comme arrière-fond du roman, d’une Europe qui sombre.
Vous êtes un vilain cachotier qui avez à peu près tout avoué de ce que l’on est en droit de savoir sur vous, renato. Suffisamment pour que je puisse vous tirer le portrait !
@Jacques Barozzi
mais c’est pour Mauvaise Langue une manière comme une autre de se construire et de trouver dans cette construire des énigmes , des difficultés à surmonter qui peuvent l’aider !
Lui seul peut apprécier les périls qu’il encourt dans l’épreuve à laquelle il se soumet .
Et s’il en est, lui, satisfait ? Pourquoi pas ?
Vous avez eu tort de ne pas persister, legs ick. Vous devriez l’écrire.
Non, les périls ne sont pas très grands. Ils le furent mais il y a trente ans de cela ! Aujourd’hui, je ne cours plus aucun risque.
Mais avec mes frères, je cours le risque d’un procès, c’est clair. Ils ne me feront pas de cadeau. Mais j’ai de quoi me défendre. Et je trouve ça très excitant parce que c’est de la France qu’il s’agit à travers eux.
Vous me faites rire.
—
Vous êtes un triste sire. Au lieu de parler de votre roman, écrivez-le, trouvez un éditeur et après on verra. Vous n’avez pas encore fait vos preuves, et vous n’êtes plus vraiment un agneau de l’année.
ML, rappelez-vous le mot de Genet à François Truffaut à propos des 400 coups : une oeuvre d’art ne doit jamais être un réglement de compte !
Et si ! Ça peut sembler étonnant, mais pendant que j’envoie des messages ici, j’écris aussi mon roman…!
C’est plus subtile que ça, Baroz ! Un réglementd e compte contre la France. Pas contre mes frères que j’aime malgré tout, même s’ils me haïssent. Mes frères m’amusent, ils sont fous c’est tout. Mais c’est la France qui ne m’amuse pas.
mauvvaise langue, j’ai encore remis une histoire sur le métier,après cette tentative, et elle a fiailli se termienr dans un incendie que j’ai maîtrisé à temps : j’en ai mieux compris ce que je ne voulais pas faire , comme je ne voulais pas écrire.ce me fut donc bénéfique, car j’aurais pu en mourir, par exemple en passant sous les roues d’une voiture .(les actes manqués sont d’excellents avertisseurs!) Mais je ne mets pas en doute que pour vous,mauvaise langue, ce peutêtre une expérience très féconde .
Déjà comme vous dites, Jacques, « de ce que l’on est en droit de savoir » ; puis, je n’écris ni j’ai l’intention d’écrire un roman — tenir un Journal me suffit. Et enfin, quelle relation entre votre propos et le mien ? (rappel : pendent qu’il parle ici il n’écrit pas…)
et moi Jacky mon livre sortira cet été.
je n’en suis pas mécontent, je pense qu’il va faire parler de lui. Monsieur Assouline en fera un très bon article, j’en suis sûr.
j’en suis le personnage principal ! c’est pas rien, non ,
par contre ce n’est pas moi qui l’ai écrit bien sûr, cela ne présentait aucun intérêt de l’écrire.
je me suis efforcé d’être le meilleur personnage possible, j’ai fait du mieux que j’ai pu pour respecter le contrat qui liait à l’auteur ce personnage en quête d’auteur.
vous savez, au début ce n’est pas facile de savoir quel rôle on va devoir jouer pour que le livre tienne un minimum la route, pour lui conférer un minimum d’intérêt, de valeur.
quand ces moments de lucidité – qui permettent de sentir à quel moment l’esprit vacille, juste avant de sombrer à nouveau dans la folie – se font plus rares il faut s’y accrocher, pour garder un minimum de culture commune, en partage, quand j’ai croisé Molly Bloom dans les rues de Cordoue j’étais ivre mais je l’ai reconnue, à mon habitude j’insultais des gitans, certains en riaient d’autre voulaient me tuer, j’ai dit à Molly que je savais tout le mal que des hommes peuvent faire à d’autres hommes, que moi-même je pouvais aussi faire du mal et j’en étais fier, je lui ai raconté l’histoire de ces marins qui ne supportaient plus de voir la proue de leur bateau, ce corps de femme offrant ses seins lourds aux vagues, ils ont pris des haches, ils étaient en pleine mer, ils n’avaient pas peur de sombrer quand ils ont commencé à le briser à coups de hache, ils n’ont pas été surpris de voir du sang sortir du bois.
En Afrique pour exorciser des enfants soupçonnés de sorcellerie les pasteurs leur mettent du piment dans les yeux, les enfants n’ont que 5 ou 6 ans, ils ne comprennent pas pourquoi on les accuse de ces crimes mais en grandissant ce souvenir reste en eux, au début ils essaient de se cacher de la vue des autres mais un jour ils assument, ils finissent par commettre ces crimes pour lesquels on les accusait car leurs yeux ont gardé les traces du piment.
il n’est pas possible de faire entrer dans un livre tous les visages que les hommes, jamais en manque d’imagination, donnent au mal, j’ai dit à Molly que j’étais aussi capable de bonté car il faut aussi savoir mentir si on veut être un personnage de roman crédible, je n’ai jamais été un très bon lecteur mais je reconnais toujours quand un personnage est en train de mentir à son auteur.
Mais parler ici, c’est comme se parler à soi-même, renato !
ha ben bonjour baroz..tache d’être étanche et un peu autosufisant plutot que d’être une barique qui fuit du cul comme dracul..
et maintenant ce con de keupu..l’abrutis ne voit pas dans le crétin contigu un autre..il sont indifférencie comme des amibes dans un cul de basse fosse..c’est ça la rdl baroz un toi même..vas chier
« Un réglementd de compte contre la France. »
C’est pire, ML. Un réglement de compte familial, ça peut donner Vipères aux poingts, de Bazin. Mais un réglement de compte national, ça donne, entre autres exemples, La France juive, de monsieur Drumont !
D’ailleurs Jacques, « The Book and the Brotherhood » d’Iris Murdoch est traduit en fr. (éd. Gallimard), le titre : « Les Compagnons du livre ». Vous pouvez y jetez un cour d’œil…
« tache d’être étanche et un peu autosufisant »
T’as pas toujours dis ça, grand fou !
« Les Compagnons du livre »
Quel vilain titre, on dirait un ouvrage pour boy scouts de la collection verte !
pour bien des psychanalystes, il n’y a pas de travail qui ne soit « règlement de compte », même un post aussi trivial que celui-ci : mais il n’a jamais été imaginé que je puisse un jour m’exprimer en quelque « langue » que ce soit en mon nom, le « on »me disait , si par malheur , j’osais dire j’ai faim « mange toit une cuisee » : ce que je ne cemprenais pas .
« on » : qui semblait ne plus vivre que pour être des tables les plus succulentes ,et avec les meilleurs morceaux pour le chien, j’en étais anorex..hic hic, hic, avec toutes les ta^ches qui m’incombaient , y compris servir des repas à**** Non, l n’y avait plus besoin de me battre au sang pour ça , je faisais très bien !
Régler ses comptes avec ? ceux qui ont des comptes à régler n’ont pas fini de parler tous seuls…
renato, ici c’est un peu un laboratoire de littérature post oulipo…
à usage de séniors. Où est la jeunesse ? En nous ?
e qu’on ne me dise pas que ça manque de sel, comme cet autre **, parce qu’il y encore Fr.Héritier qui y a pensé .
« Quel vilain titre… »
Ah ! là il faut en causer avec les éditeurs de chez Gallimard, pas avec moi…
mange toi
mais j’ai oublié quel est le nom du groupe appelé « les hommes qi se mngent eux-mêmes »: excuses: ça se retrouve sans doute sur internet
« … un laboratoire de littérature post oulipo… »
Wow ! Vous n’y allez pas de main morte, vous !
La mauvaise langue dit: 30 mars 2013 à 15 h 49 min
Et si ! Ça peut sembler étonnant, mais pendant que j’envoie des messages ici, j’écris aussi mon roman…!
Bah, c’est ce que je vous avais dit, ML.
La forme enfin trouvée de votre roman, elle est ici.
Vous réunirez un jours vos posts.
Vous avez un robuste appétit mais vouloir mettre trop de choses dans un livres, c’est se condamner à l’inachevé de Bouvard et Pécuchet.
Pourquoi pas un exercice d’ascèse, en attendant?
Tirez-en seulement dix pages, ça éliminera la mauvaise graisse et vous verrez bien si ça tient la route.
« La forme enfin trouvée de votre roman, elle est ici. »
Post oulipo, oui, oui, senior renato, ainsi que le pense ueda !
@ML –
ich wußte gar nicht, daß Sie Schriftsteller sind, gar ein Buch schreiben, – ja ein ganzer Roman soll es werden?! Wie soll der Roman denn heißen, – und wann soll das Buch herauskommen?
ueda est un incorrigible optimiste Jacques…
« un laboratoire de littérature post oulipo…à usage de séniors. » (J. Ba)
« J’ai quatre-vingts ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. »
Soit dit en passant, renato, je suis d’accord que The Book and the Brotherhood est un très bon livre (le titre français est cul, en effet).
Quand on connaît les débuts de Iris M. (étude sur Sartre), ça paraît de prime abord un projet intello qu’on a guère envie de lire.
Mais sur la fascination du livre à venir, c’est en fait très réussi.
Devant le succès de ce nanard indigne d' »Indignez vous », je vais sortir à la prochaine rentrée « Enculez-vous ! » un livre de gymnastique acrobatique, préfacé par Boug, photos de Baroz et renato, légendes de Helmut von Fabius … En hommage à Robin des bois !
Tu crois que ça peut faire bander Abdel, JC ?
« Pessimisme tonique »
« Tonique » qualifie ici le coup de pied au cul que l’intelligentsia de gauche reçoit en se trouvant contrainte de dire merci.
Régniez, sans aucun doute !
ueda, 10 pages ? l’homme de la terre glaise ne sera jamais l’homme du marbre.
tirer les cages à miel pour prétendre entraver…
y’a pas mieux dans la boutique ?
Pourquoi des considérations en Allemand sur un blog en langue française ? Est-ce qu’il me viendrait à l’idée d’aller faire des considérations en Français sur un blog littéraire en langue allemande ?
L’aspect terrifiant du priapisme c’est l’inversion des valeurs….ah ! enfin débander…
@ D 16.43 – surement jamais – « Est-ce qu’il me viendrait à l’idée d’aller faire des considérations en Français sur un blog littéraire en langue allemande ? » car D. vous, vous êtes surement incapable de suivre un blog littéraire écrit en allemand (oder täusche ich mich ?) – en plus mon commentaire s’adressait directement @schlechte Zunge, – qui comprend très très bien l’allemand, et bien d’autres langues …..
À l’occasion de la réédition par Ivrea de « Don Quichotte, prophète d’Israël » de Dominique Aubier, je vous propose la présentation du libre :
DON QUICHOTTE : une gloire jamais éteinte entoure ce livre qui reste, avec la
Bible, le livre le plus lu au monde. Quel est son secret ?
Dominique Aubier voue son existence à résoudre cette énigme. Menant son
enquête, cet écrivain —une vie de recherches, d’investigations pour comprendre—
devient experte de la kabbale hébraïque. Munie de cet instrument, elle ouvre le
symbolisme de Don Quichotte, le décode et en libère le sens. La découverte est
sensationnelle: Don Quichotte est un livre qui est lisible à la fois en castillan et en
hébreu. Cervantès, en effet, dissimule un message dans son texte. La deuxième
édition (1608) originale du Quichotte, révisée par son auteur, est truffée de «fautes»
que les officiels s’empressent de corriger dans les éditions suivantes. Mais en réalité,
il fallait décoder ces «erreurs» qui n’en étaient pas et qui transformaient, par
l’omission d’une lettre, par l’accentuation mal placée, le roman castillan en un traité
initiatique habité du système qui fonde l’herméneutique : autant de messages
cryptés, dont certains sortent droit du texte biblique, notamment des chapitres
d’Ezequiel. Je sais qui je suis, dit Don Quichotte. Qui est-il vraiment ? Dominique
Aubier suit Cervantès à la trace. Elle restitue le fil conducteur de sa pensée, si bien
que l’enquête est menée par Cervantès en personne, qui pose des jalons dans un
jeu de piste dont le trésor est l’apparition du sens.
Voilà qu’en pleine Inquisition, Cervantès, dans une forme littéraire nouvelle dont
il est l’inventeur — le roman moderne — , transmet un enseignement frappé
d’interdiction. Cervantès redonne ce qu’il a reçu de la tradition hébraïque et de la
kabbale, augmenté de son propre apport. Don Quichotte (Q’chott en Araméen
signifie vérité) fut écrit dans un souci d’oecuménisme. En souvenir d’une Espagne,
terre de rencontre des trois religions révélées, il propose à l’avenir un vaste projet
culturel plaçant en son centre la puissance du verbe : Cervantès met le génie
ibérique au déversoir de la sagesse donnée au Sinaï. D’une part, il effectue, en
mode occidental, le relevé de la doctrine divine portée par la réflexion hébraïque ;
d’autre part, il la propulse au coeur des Nations par l’intermédiaire romanesque.
Ouverture de temps nouveaux : Don Quichotte initie le temps de la révélation. En
cela, son actuation n’est-elle pas proprement… messianique ?
Dans cet ouvrage somptueusement documenté, Dominique Aubier démontre
que don Quichotte a la puissance d’être le grand recours à la civilisation, à la
métaphysique, à l’Esprit.
cneff, vous avez déjà l’info, peut-être. Dans le cas contraire :
« En souvenir d’une Espagne, terre de rencontre des trois religions révélées, il propose à l’avenir un vaste projet culturel plaçant en son centre la puissance du verbe : Cervantès met le génie ibérique au déversoir de la sagesse donnée au Sinaï. »
« Déversoir », ça m’a fait un mal aux dents, comme quand on fait crisser un ongle sur un tableau.
Heureusement que j’ai la bonne définition: « Petit ouvrage de maçonnerie construit en diagonale sur l’accotement d’une chaussée pour écouler l’eau dans le fossé. »
Ça va mieux.
Ce « Cervantès », c’est pas le nom de plume de Mauvaise Langue?
@Renato – merci pour le lien, – et merci encore pour la librairie à Wissembourg – « à livre ouvert » – c’est une très belle librairie, – une librairie qui vaut bien le détour !
…
…j’ai fait un mauvais rêve,…Non,…je n’y croit pas,…çà serait trop simple,…et trop stupide,…
…et , alors,….crache,…le morceau,…
…
…comme presque tout les banquiers sont d’origine juif,…
…pourquoi il ferait pas cette crise express,…pour envoyer les bénéfices,…à la reconstruction de l’état mythique d’Israël,…le nouvel Empire de la Finance,…mondialiste,…
…
…tient, mais çà tient la route,…mais bien sûr,…Bon,…pas de quoi se mettre martel en tête,…pour refaire du Auschwich,…comme Sandwich,…jambon, salade, et tête de lards,…
…Non,…pas lui,…je vous est compris,…
…etc,…à méditer cet art des connivences d’enfer,…les raccourcis pour les paradis de cons,…fiscaux,…archèvesques stabilisés,…sans rivets apparents,…envoyez,…
…
Sur ces « indigènes » qui jouent à être ce que les ethnologues ou les touristes attendent d’eux et qui se mettent en scène pour leur offrir un moment de pseudo-authenticité avec tous les clichés afférents, un souvenir que m’a rapporté un ami :il avait vu dans la vieille synagogue tunisienne de la Griba un groupe de touristes allemands qui paraissaient médusés par ce qu’ils vivaient comme une rencontre avec le sacré , devant une petite poignée de juifs barbus en train de psalmodier ,concentres sur leur prière et indifférents à la présence d’ étrangers ,.
sauf qu’on était au mois d’aout et que dans ce qu’ils ce qu’ils marmonnaient mon ami a reconnu le récit qu’on fait à table le soir de paques ,et ils ont dû probablement s’interrompre au départ du groupe de touristes ,une fois accompli ce numéro, peut-être rémunéré
@ cneffpaysages
D. déconne, il parle l’allemand comme Goethe en personne.
« Und wann soll das Buch herauskommen? »
Ça c’est une question peu charitable.
Pourquoi remuer le poteau dans la clé?
@Renate: Concernant le lien, non je ne le connaissais pas – mais impossible d’être partout ! Je vous signale un très beau livre sur la construction des paysages italiens (et leurs perceptions par les italiens) – Fare Gli Italien – 150 anni di storia nazionale – (ISBN 978-88-422-1997-2 ) – enfaite c’est plutôt un livre sur la construction de l’histoire national italienne – mais je le considère comme un livre plein d’images de paysages, d’imaginations de paysages italiens !
le titre exact: Fare gli italiani – 150 anni di storia nazionale – a cura di : Walter Barberis, Giovanni de Luna. Umberto & Allemandi & C. Torino ISBN 978-88-422-1997-2
Merci cneff. C’est le catalogue de l’expo homonyme, j’y étais en septembre et je l’ai acheté.
reposa aqui Dulcinea;
y, aunque de carnes rolliza,
la volvio en polvo y ceniza
la muerte espantable y fea.
Fue de de castiza ralea,
y tovo asomos de dama;
del gran quijote fue llama,
y fue gloria de su aldea.
le secret de Cervantès se trouve dans ce sonnt : si on fait la somme de chaque consonne et qu’on multiplie ce nombre par les somme des voyelle on obtient 2474 qui correspond à l’année sur le calendrier chrétien à laquelle ce texte délivrera son secret.
on peut bien raconter toutes âneries sur le sujet, ceci est confirmé dans le livre des prophéties n°XI de Nostradamus ainsi que la préface du livre de Claude Allègre sur le réchauffement climatique.
ceux qui ont des comptes à régler
la société de recouvrement a-t-elle un trou dans la caisse ?
la plus belle traduction de la fin de Quichotte : « y con esto cumpliras con tu cristiana profesion, aconsejando bien a qien mal te quiere, y yo quedaré satisfecho y ufano de haber sido el primero que gozo el fruto de sus escritos enteramente, como desaba, pues no ha sido mi desco que poner en aborrecimiento de los hombres las fingidas y disparatadas historia de los libros de caballerias, que, por las de mi verdadero don Qujote, van ya tropenzando, y han de caer des todo, sin duda alguna. Vale. »
a été faite par Joyce, il le traduit à la fin d’Ulysse ! « .. oui quand j’ai mis la rose dans mes cheveux comme le faisaient les andalouses.. oui… je l’ai entouré de mes bras…. oui… j’ai dit oui.. je veux.. Oui ».
c’est une traduction littérale.
325 par ici 326 par là 327 madame propose 327 ; adjugé à 327 euros le pessimisme tonique de levi’s strauss
Lexique je remarque qu’à défaut de mettre à profit pour votre entourage et vous-même vos mots d’ordre,ce matin vous déclariez sans condition qu’être ici entravait toute progression métaphysique, vous squattez éhontément cet espace publicitaire ;ce n’est pas ainsi que vous pondrez le voyage à Cythère! . Voulez-vous prouver que se rendre lisible sur un blog reste compatible avec une espèce d’ouverture à l’autre alliée au renforcement du savoir?
on cause codex ou codec ?
Votre photo de CLS est pixellisée, Pierre Asosuline. Vous n’avez vraiment rien d’autre à nous proposer ?
Les séquelles sans fin
des guerres et des persécutions :
la pâte humaine n’est pas que résilience.
Le corps n’oublie pas, le cerveau se rappelle.
Pire, le tatouage des épreuves se transmet.
Pire encore, la leçon ne porte pas
et la même cause de malheur
produit le même effet.
La fabrique détruit toujours.
Bifteckachèvement.
n’ayant ni mot d’ordre, ni conseils à prodiguer à quiconque sur un blog dont les obédient dont aussi prodigues que de diagnostics injurieux , je signale , comme une provocation assez tonique à la mode , et dans tous les cas plus intéressante que les volées d’autistes, et de paranoïaque d’école , ce qui peut-être lu avec le lien ci-joint et qui est un effet de la jeune culture en anthropologie
bonne soirée les artistes erdéliens
et bonnes pubs pascales
http://www.artnews.com/2013/03/28/animals-making-art/
Birds Do It, Bees Do It: Taking Animals’ Art Skills Seriously
O.B. dients
sont aussi prodigues
les pubards m’ennuient , et pour la la carte du tendre , j’ai de meilleures boussoles que la RdL.
Bon voyage , et comptez bien vos noeuds
@Bougre : moi aussi je t’aime.
le problème est que tu as toujours refusé mes avances, sans doute par timidité.
tu sais Bougre tu n’as qu’une vie si tu n’oses pas aller de l’avant dans ce monde après il sera trop tard.
enfin tu sais qu’entre nous ce ne sera jamais trop tard, tu sais que si tu veux toujours de moi je suis là, grand timide que tu es !
Bougre, je sais bien qu’il n’est pas facile de faire les choses « en public », mais tu peux avoir confiance, nous n’avons ici que des amis, ils partageront avec nous notre bonheur.
pas vrai Jacky que j’ai raison ?
qui a encore fait fuir C.P. ?
vous savez que vous êtes vraiment gonflant à faire fuir tout le monde, C.P. est un type tout à fait admirable.
pas vrai Jacky que j’ai raison ?
quoi, il n’y a pas de diplome de meilleur emmerdeur de la RdL ? à se demander à quoi, ou à quel singe sniffeur rêve le proprio du blog ?
amusez-vous bien la littérature n’est pas une mauvaise bête , elle vous en repar-l-era
Juste un petit mot en passant, pour vous dire que sur les instances d’une de mes amies, je viens d’entamer la lecture de la nouvelle traduction des Confessions de Frédéric Boyer, qu’il intitule Les Aveux, et qui vient de paraître en format de poche (9.50 euros). Je n’en ai lu pour l’instant que la préface, qui me semble une réflexion de haut vol et très fertile, non seulement sur ce qui concerne Saint-Augustin mais aussi à propos de l’écriture en général. Un très beau travail à lire et relire la plume à la main. Quant à la traduction, que je n’ai fait pour le moment que parcourir, elle parait tout à fait au niveau des enjeux annoncés. Une petite amende honorable de temps en temps ne peut pas faire de mal. Je lirai ensuite (posément) le Roland et sans doute d’autres titres de ce poète.
Bonne soirée à tous.
avant il venait sur ce blog un homme d’exception ! : MàC.
h »las il n’est plus de ce monde.
MàC si tu m’entends, de là où tu es, sache qu’on ne t’a ps oublié, bientôt nous te rejoindrons dans l’au delà et tu sais quoi ? on se refera un blog au Paradis.
nous regarderons d’en haut les écrivains et on pourra leur casser du sucre sur le dos.
ah MàC ! c’était un germanophile, un vrai rabelaisien ! sans doute le dernier.
capable de vous ré écrire un article réglementaire administratif sur le droit du travail en vieux français, dans la langue de Montaigne.
hélas les meilleurs s’en vont toujours les premiers, dommage que Mauvaise Langue ne soit pas mort à sa place car il ne connait rien au vieux français.
ah MàC si tu savais, les choses ont bien changé aujourd’hui, par bonheur tu n’auras ps connu le retour de la gauche au pouvoir, je ne sais pas où ce monde va mais sûr qu’il va mal.
MàC demande à St Pierre si il peut t’installer le wifi, quand on sait les pouvoirs de Dieu : il a crée le monde en 6 jours, il peut bien t’installe le wifi en 1 heure, comme ça nous pourrions communiquer.
une fois j’ai reçu un message mail d’un pote post mortem, il voulait avoir des nouvelles, ce qui, en soi est assez sympa, de toujours penser aux vivants, on dit des vivants qu’ils continuent de penser aux disparus, avec le wifi ce serait interactif.
parler tous seuls…
le pluriel était volontaire
bien entendu…
Pour que Baroz comprenne ce que veut dire « se venger », à lire dans le Yediot Aharonot :
Arabs attack Israeli director at French film festival :
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4362037,00.html
Hamlet, dans son livre La Mort, Maeterlinck parle d’un appareil scientifique qui permettrait de communiquer avec les défunts. Le nom m’échappe, mais dans l’édition que j’ai on voit dans un bois gravé la machine en question, une sorte de gramophone. A bricoler, peut-être, un soir de présomption… Encore que.
D’autres titres de ce poète ? Quel poète ? Celui qui a écrit la Chanson de Roland ? Mais il n’y a pas d’autres titres.
Moi j’ai acheté le bouquin de CLS, je suis en train de le lire.
La leçon, la leçon, un peu plus et il tomberait presque le masque le propret Polémikoeur!
Hamlet (D?), j’ai l’impression d’avoir déjà lu ça quelque part. Est-ce que votre roman ne paraîtra pas aux alentours de 1932 ?
Certains regards manquent. Cela est peut-être dû au fait que l’ on accorde moins de temps aux disciplines humanistes.
ML, inutile de jouer les débiles, vous êtes nettement suffisant (Ô combien) au naturel.
parce que elle, yayoi, , elle s’y connait en bons points mieux que les professeurs erdéliens qui nous bassinent
https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTMGJ74TABiH6G3WTPQoKGuQCY9qCaaPucDAgociK-BKFrHisAn
alors l’article en attente , c’est de yayoi okada
http://www.kwansei.ac.jp/s_sociology/attached/5291_44342_ref.pdf
ce que dit wiki à la page yayoi comme kusama
Le sinogramme utilisé dans les plus anciens textes chinois pour désigner le Japon, 倭 (wō), signifie « nain ». La prononciation japonaise de ce sinogramme, « wa », est gardée dans les textes japonais, mais parfois écrite avec un kanji différent : 和, signifiant « harmonie ». Ce caractère est alors adopté et combiné avec le caractère 大 signifiant « grand » pour écrire le nom Yamato (大和?), utilisé avant l’adoption du moderne Nihon (日本?).
Un autre texte chinois du iiie siècle de l’ère chrétienne décrit la région du Yamataï où règne l’impératrice Himiko, épaulée par son jeune frère, seul homme de son entourage, qui entretenait des relations diplomatiques avec le royaume chinois de Wei (de 220 à 265).
La mauvaise langue dit: 30 mars 2013 à 21 h 18 min
Pour que Baroz comprenne ce que veut dire « se venger », à lire dans le Yediot Aharonot
Difficile de ne pas sympathiser avec Horowitz.
Néanmoins, avant d’employer un terme comme « vengeance », attendez d’en savoir plus sur l’affaire.
« Gaëlle Rodeville, déléguée générale du Festival international du film d’Aubagne, souhaite faire une mise au point face à l’ampleur que prend la désinformation autour de l’agression du cinéaste israélien, Yariv Horowitz, présent sur le festival avec son film « Rock the Casbah » en compétition internationale.
« Nous étions sur place lors de l’agression du réalisateur Yariv Horowitz le jeudi 21 mars à 22h30. Il ne nous appartient pas de juger à qui revient la faute et aucune agression n’est excusable. Mais il convient de rétablir certaines vérités : ce ne sont pas des hommes qui ont commis l’agression mais un jeune mineur qui était avec d’autres jeunes de son âge ; pour nous, celui-ci n’était pas arabe. »
Naturellement, comme vous je n’en sais rien, et suis prêt à apprendre le pire.
très bonsoir à tous
« Le sinogramme utilisé dans les plus anciens textes chinois pour désigner le Japon, 倭 (wō), signifie « nain ». »
Attention.
Nos voisins, malgré leur mépris, n’ont jamais nié que nous ayons un anus.
ueda : ils n’ont jamais nié que vous avez indicatif!
mettez donc un point de yayoi dessus !
CLS a une définition très extensive du cannibalisme : « introduire volontairement, dans le corps d’êtres humains, des parties ou des substances provenant du corps d’autres humains. »
Il est drôle ! C’est au nom d’une telle définition qui relève du délire de l’extension qu’il inclut dans le cannibalisme les greffes d’organes. Pendant qu’il y est, pourquoi n’y inclu-il pas la transfusion sanguine, dont il ne parle pas ?
C’est n’importe quoi !
La conclusion n’est pas moins délirante : « Ainsi exorcisée, la notion de cannibalisme apparaîtra désormais assez banale. Jean-Jacques Rousseau voyait l’origine de la vie sociale dans le sentiment qui nous pousse à nous identifier à autrui. Après tout, le moyen le plus simple d’identifier autrui à soi-même, c’est encore de le manger. »
À mon avis, il était déjà pas mal gâteux quand il a écrit cet article… Quant à la thèse de J.J. Rousseau, elle est fort contestable et quelque peu insatisfaisante. Imagine-t-on vouloir s’identifier à Tkt ou à Chaloux ou à renato en les mangeant ? Quelle horreur ! Trop peur de faire une indigestion…
Ueda, c’est la langue de bois habituelle. Si, c’étaient de jeunes arabes antisémites. C’est évident.
Même info dans le Jerusalem Post :
http://www.jpost.com/International/French-Arabs-attack-Israeli-director-at-film-showing-308045
Manger du dracul serait l’horreur, de la viande flasque: dégoûtant.
« C’est évident. »
Mais non.
Ça le deviendra peut-être.
Maintenant si vous voulez parler en France d’un antisémitisme d’origine musulmane, vous n’aurez aucune peine à trouver exemples et arguments en abondance. C’est extrêmement facile.
Vous n’avez pas besoin de cette nouvelle, encore non vérifiée.
« Même info dans le Jerusalem Post »
La source est la même.
Un peu de patience, mon ami.
En effet.
Mais le problème n’est pas de savoir si les agresseurs étaient arabes ou pas. Le problème, c’est l’agression elle-même, qui est inadmissible. Et elle relève des acte antisémites en France.
Bouffer un bout de ML? Perdu dans les Andes, peut-être… Mais je suis comme C.P., j’évite de manger du mammifère (encore que nous n’ayons aucune certitude Concernant ML sur ce point).
Vous tournez en rond, ML.
« Le problème, c’est l’agression elle-même, qui est inadmissible. »
Naturellement.
« Et elle relève des acte antisémites en France. »
Pour le moment, nous n’en savons rien.
Un peu de sang froid, M. le professeur.
Et aujourd’hui alors avec les cellules souches, ce serait le cannibalisme généralisé et l’autoingestion… C’est n’importe quoi !
Derrière de tels articles, il y a une véritable haine de l’Occident. Une vraie haine de soi, comme son article sur la circoncision ! CLS n’avait plus rien de Juif, c’est clair.
Il avait fumé la moquette, CLS, quand il a écrit son article en 1993…
Mais si ! Nous le savons très bien, ueda ! Sauf vous…
« CLS n’avait plus rien de Juif, c’est clair. »
Ce n’est pas son droit?
Si, tout à fait ! Mais le constat demeure. Et qu’il ne vienne pas se mêler de la circoncision pour dire des saloperies.
« hamlet dit: 30 mars 2013 à 21 h 13 min
avant il venait sur ce blog un homme d’exception ! : MàC.
[…]
une fois j’ai reçu un message mail d’un pote post mortem, il voulait avoir des nouvelles, ce qui, en soi est assez sympa, de toujours penser aux vivants, on dit des vivants qu’ils continuent de penser aux disparus, avec le wifi ce serait interactif. »
MàC il aurait suffi de ne pas autant l’empoisonner, tenez-vous le pour dit.
Drôle ce que vous dites : Bérenger ds le monoplogue final de Rhinocéros de Ionesco appelle « Daisy, Daisy ». Elle s’est tirée et ne reviendra pas. 20 ans qu’il est alcoolique, elle rejoint les rhinocéros, il se retrouve seul comme un …
Mais elle ne reviendra pas.
Sa capacité de résistance était énorme mais avait des limites elles ont été atteintes.
Donc ce n’est pas la peine de se la jouer hé Daisy, eheh Daisy ?
Non : autant prendre un ton désespéré du mec qui sait que sa nana assez indispensable s’est fait la malle.
D’ailleurs elle ne l’était pas indispensable : la bouteille l’était bien plus qu’elle, reconnaissez-le honnêtement.
ah tiens, des nouvelles du voisinage…
LA MORT DES AMANTS
Nous aurons des lits pleins d’odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d’étranges fleurs sur des étagères,
Écloses pour nous sous des cieux plus beaux.
Usant à l’envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.
Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d’adieux ;
Et plus tard un Ange, entr’ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.
Je n’en ai lu pour l’instant que la préface,…………Un très beau travail à lire et relire la plume à la main.
Chachal
Il nous manquait, il est revenu, toujours aussi c..,
comment la rdl pourrait-elle vivre sans lui ?
Second commentaire sur le même com. ci dessus. Pardon je n’ai pas encore lu le billet :
ds La machine infernale de Cocteau 1932, Laïus en latin/Laïos en grec (ds l’acte I scène 1 me semble-t-il) vient, en tant que fantôme, (trucidé par un jeune fougueux au carrefour entre Delphes et Dauli) visiter les soldats au poste de garde.
Un s’ennuie et menace d’aller parler au Sphinx, au péril de sa vie.
Finalement, avec/grâce à l’avis du plus vieux qui tient à la vie, ils préviennent la reine Jocaste que son mari a quelque chose à lui dire.
Elle arrive donc illico avec Tiresias qu’elle appelle Zizi ( Cocteau là a disjoncté).
Lorsque les deux sont sur les remparts, Laïos vient & s’égosille et elle ne l’entend pas.
Dès qu’ele repart, avec le devin, le fantôme est entendu par les soldats.
Résultat : elle rate l’avertissement, son fils arrive et crac crac, elle craque.
Bref, la suite de l’augure se réalise.
Conclusion provisoire (proposez mieux) : les fantômes ne parlent pas à n’importe qui. Pas à leurs ex.
hamlet dit: 30 mars 2013 à 21 h 13 min
Prions pour MàC.
Enfin, prier, je suis pas sûr qu’il apprécie mais le coeur y est
Précisions : avant que la reine n’arrive, les deux sldats entendaient le fantôme aussi dire « appelez la reine, vite, j’ai qq. chose à lui dire ». Je crois bien qu’il n’y avait que le son, pas l’image, ds cette scène là de fantôme.
>CP j’ai noté le mort de Georges Bataille. Je vais avoir du temps libre, je vous dirai ultérieurement, merci de l’idée.
Observatoire de la RDL dit: 30 mars 2013 à 21 h 29 min
Tiens ! Un observateur
Chaloux dit: 30 mars 2013 à 21 h 30 min
ML, inutile de jouer les débiles, vous êtes nettement suffisant (Ô combien) au naturel.
Ds quatre minutes, il sera minuit. Nous changeons d’heure ; je le dis aux distraits qui de surcroît n’aurait pas la télé. Plaouf, heure d’été. Avant le climat de saison, l’heure.
n’auraient pas (j’espère que ns sommes nbreux in situ)
La mauvaise langue dit: 30 mars 2013 à 22 h 13 min
Ueda, c’est la langue de bois habituelle. Si, c’étaient de jeunes arabes antisémites. C’est évident
Un con restera toujours un con.
(débutant… neige d’antan)
Beau billet !
Merci Passou…
Bonnes Pâque(s) à tous,
CLS n’avait plus rien de Juif, c’est clair.
LML
Alors que l’autre là, lui bien sûr comme dirait TKT un quart par papa ça fait clarté
Ce que je trouve très inquiétant dans les articles de CLS, c’est que l’ethnologie tend à devenir un nouveau paradigme pour justifier tout et n’importe quoi.
Typique à cet égard ce qu’il écrit de la Procréation assistée. Sous prétexte que les Samo du Burkina Fasso ont telle ou telle pratique sociale de la filiation, on va justifier ici en Europe que les homosexuels puissent avoird es enfants par procréation assisté. Il cite déjà Fr. Héritier, qui porte si mal son nom. C’est en vérité tout l’héritage judéo-chrétien qui est en train de passer à la trappe. J.-Cl. Milner a écrit à ce sujet des pages éclairantes à la fin des Penchants criminels de l’Europe démocratique.
Cette façon de penser de CLS est révoltante et inadmissible. C’est une forme de fascisme, de pensée délétère et décadente.
Pourquoi un quart par papa ? C’est débile.
Limite du darwinisme dit: 30 mars 2013 à 23 h 01 min
Antisémite bien ordinaire.
C’est en vérité tout l’héritage judéo-chrétien
Mimi du XVIIIème
Tu sais où on se le met l’héritage mon p’tit chéri ?
Hoir et partage dit: 30 mars 2013 à 23 h 13 min
Non, pas besoin de me le dire. Les tarés de votre espèce on ne les connaît, hélas, que trop bien…!
La mauvaise langue dit: 30 mars 2013 à 23 h 09 min
Eh non mon Mimi, ne confonds pas te trouver con et antisémitisme, ou alors tu es encore plus mégalo qu’il est permis de l’imaginer.
ML, au lieu de lire CLS pour conforter ce que vous croyez déjà savoir, vous devriez le lire pour développer en vous les qualités qui vous manquent: le sang froid, le détachement et une sorte d’ironie supérieure.
Ce qu’il dit sur la relation entre excision et circoncision est formellement impeccable et a pour intérêt de proposer un coup d’oeil sur ces phénomènes qui n’est pas la répétition du déjà su.
C’est à tort que vous inquiétez de sa « haine de l’occident » ou de sa « haine de soi ».
Il écrit exactement le contraire.
Mais son rejet de l’excision ne se fait pas sur la base d’une condamnation depuis une Vérité supérieure mais au simple nom « d’un choix éthique, qui engage l’avenir de la culture du pays d’accueil ». J’espère que vous avez lu ça attentivement.
C’est, dans le domaine non des jugements moraux (prétendant à l’universel) mais des décisions politiques (qui engagent une communauté politique), un choix tout à fait raisonnable.
Le raisonnement de CLS ne vise qu’à illustrer le caractère historiquement contingents de nos choix, mais ce jeu comparatif n’altère en rien la netteté de sa prise de parti en tant que membre d’une communauté politique. C’est la raison pour laquelle il a accepté le rituel de l’Académie française, étant attaché aux traditions de sa tribu.
C’est conservateur, mais rationnel.
Pourquoi ne pas vous laisser entrainer un moment avec lui pour élargir l’espace de votre réflexion?
Votre choix ultime en faveur de la circoncision ou du piercing n’en sera que plus estimable.
Heureusement, il conclut par ces mots qui donnent indirectement tout leur poids et leur légitimité aux manifestations contre » le mariage pour tous » :
« La sagesse est sans doute de faire confiance à la logique interne des institutions de chaque société et de son système de valeurs pour créer les structures familiales qui se révéleront viables, éliminer celles qui engendreront des contradictions. L’usage seul peut démontrer ce qu’à la longue acceptera ou rejettera la conscience collective. »
Le gouvernement socialiste devrait se montrer plus sage qu’il n’est et écouter les manifestants s’il ne veut pas passer pour autoritaire en imposant par la violence de son pouvoir ce qu’une partie de la collectivité refuse.
Charmant retour dit: 30 mars 2013 à 22 h 47 min
Le coucou suisse de la RDL. Trois mots de vocabulaire, toujours les mêmes, tous les quarts d’heure…
Et quel est le plus c… des deux. Ce serait à voir.
Oui, c’est avec un tel choix raisonnable qu’on finit par interdire les pratiques du Judaïsme et avoir un comportement contraire à la liberté de culte en France. On a vu ça en Allemagne l’été dernier. La mère Merkel a fait voter une loi qui depuis heureusement préserve la circoncision comme pratique religieuse qui n’est pas le symétrique de l’excision, quoi que vous en pensiez avec CLS, ueda. Mais bon ce que vous en pensez, je m’en fous un peu…
La mauvaise langue dit: 30 mars 2013 à 23 h 30 min
Vous voyez?
Vous commencez à lire et à réfléchir.
Adieu à votre « C’est une forme de fascisme », qq minutes plus tôt, n’est-ce pas?
À la bonne heure!
« La mère Merkel a fait voter une loi qui depuis heureusement préserve la circoncision comme pratique religieuse »
Et voilà.
Du calme, ML.
Faites l’économie de ces emportements inutiles.
Pourquoi diable vouloir tôt ou tard se retrouver tout penaud, reconnaissant finalement ce que l’on avait d’abord nié pour ne l’avoir pas compris?
Buona notte!
« La sagesse est sans doute de faire confiance à la logique interne des institutions de chaque société et de son système de valeurs pour créer les structures familiales qui se révéleront viables, »
LML pour CLS
Eh oui on petit chéri, la logique interne des institutions est apte à évoluer, les monolithes figés dans leurs certitudes ne peuvent que dépérir.
Monolithe tu es, monolithe tu resteras, petit caillou posé sur le bord de la route
Le postulat de CLS est que les cultures sont relatives, et se valent toutes.
C’est ça qui est faux.
CLS, dans tous ces articles pose un problème de fond qu’il n’explicite jamais, parce qu’il est sans doute tabou. Mais tout ce qu’il dit conduit à penser que c’est la fin de l’universalisme des Lumières en Europe. L’idéal d’une société rationnelle idéalement imaginée par les Lumières s’avère totalement impossible.
Mais ce qui est en cause, c’est moins l’universalisme que le faux universalisme des Lumières. Ce qu’explique J.-Cl. Milner comme Armand Abecassis. Le seul universalisme n’est pas celui imposé par en haut des Lumières, qui est mortifère, mais l’universalisme qui vient d’en-bas, l’universel singulier qu’ont inventé les Juifs. CLS ne le dit jamais, mais c’est ça qui se cache derrière tous ses articles. Mais est-ce ce qu’il pense ? Rien n’est moins sûr. Mais si c’était le cas, il serait par là le prophète d’une pensée profondément juive. Mais l’évolution de nos sociétés montre peut-être que nous sommes à la croisée des chemins entre deux universalismes, l’un qui s’effondre (le faux universalisme des Lumières), l’autre qui ne pourra que s’imposer (l’universalisme de l’universel singulier qu’Abraham et Moïse ont mis au monde).
Men Hire dit: 30 mars 2013 à 23 h 43 min
Vous n’avez pas du tout compris ce que dit CLS.
provocation pascale quel grand esprit inviter dans un coin grand esprit de le RdL suggéreriez-vous à P.Assouline ?
simples d’eprit et diagnostiqueurs (« d’ autisme et paraanoia » ) s’abstenir
Non, non, ne nous quittez surtout pas.
Passou ne vous comprend pas, il est manifestement inapte à toute forme de Xème degré, finalement assez proche de TKT ou baroz.
SVP, continuez la lutte ou si vous renoncez définitivement dites nous où vous retrouver, au large des côtes anglaises, sur un réfrigérateur, n’importe où, mais prévenez nous.
D, soulage les monde : disparais !
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