Lire, le cas échéant, mais écrire, pitié…
Que lire en temps de crise ? Difficile de ne pas se poser une question qui nous assaille de toutes parts depuis que l’Europe est confinée. Et tant pis si cela résonne comme le fameux « A quoi bon des poètes en temps de détresse ? » du poète Hölderlin dans son élégie Pain et vin. Même son et (presque) même sens. Lire pour comprendre ou lire pour oublier ? Mais lire ! C’est devenu une injonction comme si seule la lecture pouvait nous extraire du marasme ambiant à défaut de nous sauver. Comme si il n’existait pas d’autres moyens à la disposition de l’humanité pour affronter les catastrophes. A-t-on jamais pensé à celles et ceux pour qui la lecture n’a jamais été d’aucun secours dans le plus heureux des quotidiens comme dans les plus tragiques aléas de la vie et qui s’en sont sorti ? La conversation, la musique, l’amour, le téléphonage aux amis, la cuisine, les applaudissements aux balcons, France Culture, le chant, les séries, la méditation, la visite d’un musée en ligne, la prière, mon Dieu, ça ne manque pas, tout ce qu’on peut faire dès lors que le destin nous accorde à notre insu une fibre pascalienne et que nous apprenions à demeurer en repos dans une chambre…
Mais non et c’est un paradoxe : plus le livre se dématérialise, plus on en fait un totem, un absolu, une vache sacrée. Les éditeurs multiplient les initiatives en ce sens : abonnements réduits, ouvrages accessibles en ligne gratuitement etc. Amazon est naturellement diabolisé comme le grand profiteur de la situation, nonobstant le fait que le livre ne représente ces temps-ci qu’une infime partie de ses livraisons et que, outre la Fnac, nombre de grandes librairies françaises (Le Furet du Nord, Mollat, Decitre, Ombres blanches, Sauramps etc) entretiennent depuis des années leur propre réseau de vente en ligne- bien que ces temps-ci ce soit de plus en plus difficile comme en témoigne le patron des librairies Payot qui y a mis un terme (les livraisons notamment étant de plus en plus aléatoires). Mais d’un côté, jamais depuis la Libération les Français n’ont été aussi disponibles pour la lecture et de l’autre jamais un tel obstacle ne leur a été mis dans l’accès direct aux librairies.
C’est un révélateur paradoxal : il a suffi que les gens portent un masque pour que les masques tombent. A les écouter tous, il faudrait lire « quoi qu’il en coûte », nouveau mantra qui pourrait presque pousser l’exécutif à instaurer un tour de rôle entre libraires de garde comme il en est des pharmaciens. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, lui-même auteur à ses heures, considère les librairies comme « un commerce de première nécessité ». Il va donc proposer au premier ministre de leur permettre d’ouvrir dans le respect « des règles sanitaires ». Ce qui se traduirait dans les faits par une situation assez ubuesque, les lecteurs étant tenus de pénétrer dans le cloitre désert rendu à son silence (enfin, plus de cette musique qui mène à la haine de la musique !), mais d’y pénétrer un par un, de prendre leur livre sans hésiter, de payer et de déguerpir ! De plus, et ce n’est pas mineur, les libraires indépendants n’y semblent guère favorables sinon hostiles, si l’on en croit Amanda Speigel de « Folies d’encre » à Montreuil :
« Bruno Le Maire a allumé une mèche folle !… Nous demandions qu’il n’y ait pas de concurrence déloyale des vendeurs en ligne, et donc que le livre ne soit pas considéré comme un produit de première nécessité. Nous ne demandions pas la réouverture de nos librairies. Nous ne voulons pas être des vecteurs de propagation du virus…. Le gouvernement a-t-il voulu, en laissant miroiter une possible autorisation d’ouverture des librairies, nous sortir des dispositifs de chômage partiel et d’exonération de charges ? »
Lire entre quatre murs, donc. Encore faut-il avoir une chambre à soi, comme eût dit Virginia Woolf. Lire, mais quoi ? Ces jours-ci, les gazettes et surtout leurs sites (Le Monde, Libération et autres etc) regorgent de conseils. Par un réflexe bien naturel, beaucoup ont sollicité les écrivains, supposés être de grands lecteurs avisés, ce qui est parfois le cas. Encore faudrait-il savoir s’il convient de suggérer de la littérature des épidémies, maladies & catastrophes ou à l’inverse des fictions qui nous entretiennent de tout autre chose. Le tour d’horizon des propositions est édifiant et fécond par les pistes, souvent inédites, qu’il ouvre. Ecartons d’emblée l’omniprésent La Peste d’Albert Camus, non seulement parce que c’est l’un de ses romans les moins réussis mais encore parce que son projet allégorique de la peste brune lui retire la vertu de modèle explicatif dont on voudrait l’investir ces jours-ci, bien longtemps après l’Occupation de la France par l’armée allemande. Encore que Martin Winckler, romancier et médecin, ne sera pas entièrement d’accord :
« En dehors de sa dimension proprement philosophique, c’est peut-être aussi un aperçu de ce qu’il ne faut pas faire. Dans la ville d’Oran en quarantaine décrite par Camus, l’épidémie fait rage et tue sans prévenir ; certains personnages aspirent à s’enfuir, d’autres décident de rester pour soigner les malades au péril de leur vie ; d’autres tentent d’exploiter toute la misère humaine. Les choix individuels sont toujours source de conflits, alors ça se termine mal. »
Pas très convaincant (il est vrai qu’il s’exprime depuis le Québec où il enseigne). Je le suis davantage par la romancière italienne Francesca Melandri :
«Vous sortirez de vos étagères la Peste de Camus, mais découvrirez que vous n’avez pas vraiment envie de le lire ».
Bien vu, même si en Italie la Peste enthousiasme semble-t-il les lecteurs de même qu’en Espagne. Mais que reste-t-il dès lors qu’on ne veut pas en sortir : L’amour au temps du choléra de Garcia Marquez ? Pour l’écrivain François Sureau, ni l’un ni l’autre mais un grand Giono hélas absent du volume de ses romans qui doit (devait ?) sortir au printemps dans la Pléiade :
« Plutôt Le Hussard sur le toit, cette cavalcade joyeuse à travers l’épidémie. Avec, à la fin, l’extraordinaire figure de Pauline de Théus. Qui sait ? Chacun de nous peut rêver que ce temps lui donnera l’occasion de la rencontrer, ou de la redécouvrir ».
Pour Michel Crépu, il n’y a pas à hésiter, ce moment en suspens se prêtant plus que tout autre à la relecture, ce sera donc Le rouge et le noir de Stendhal. Fouad Laroui en tient pour les Pensées de Pascal (il n’est pas le seul). Quant à lui, Pierre-Louis Basse est tombé par hasard sur L’épidémie d’Agota Kristof, une pièce de théâtre qu’il n’avait jamais lue et à propos de laquelle il ne tarit pas d’éloges (par texto) : « Une merveille ! ». On pourrait en dire autant de l’inoubliable L’Aveuglement de José Sarramago (Points/Seuil) où l’on voit (si je puis dire) toute la population d’un pays succomber à une épidémie provoquant la cécité malgré la quarantaine et les mesures prophylactiques. Un roman puissant mais si enténébré, si sombre, si pessimiste que franchement, en ce moment…
En Italie, on se tourne plus volontiers vers le Décaméron de Boccace où il est conté que vers l’an 1350, fuyant le méchant virus de l’époque, sept jeunes femmes et trois jeunes hommes se réfugièrent hors les murs de Florence, et se racontèrent des histoires, la fiction en majesté valant tellement mieux que le réel en déliquescence. Les Français seraient bien inspirés de lire le chef d’œuvre d’Alessandro Manzoni Les Fiancés (I promessi sposi mais dont la dernière édition fut appelée la Quarantana, c’est dire !)), du moins les chapitres dans lesquels l’aristocratie privilégiée fuyant Milan empestée en 1630 emportait et importait avec elle le Mal là où elle s’installait; un roman historique datant de 1821 devenu archétypal, mais en rien daté tant il est actuel : les vrais habitants de l’île de Ré, de Belle-île et autres devraient le distribuer aux parisiens qui viennent d’y ouvrir leurs résidences secondaires sans se préoccuper du sort de ceux à qui ils vont peut-être amener l’infection…
On ignore au juste à quelles lectures les gens se vouaient aux temps de la peste, durant les années de la grippe espagnole, ou celles du sida. A la recherche du temps perdu est l’océan idéal dans lequel plonger et se plonger au cours des semaines à venir. Encore que, dans une lettre, pressé par un correspondant de dire en quoi sa conception de la littérature était tout sauf réaliste et qu’elle n’essayait pas de contrefaire la vie, Marcel Proust assurait :
« Pas une seule fois un de mes personnages ne se lave les mains… ».
Et dire que pendant ce temps, le nôtre, des chercheurs chinois mettent au point des outils d’intelligence artificielle permettant de désigner et sélectionner lesquels parmi les malades du covid-19 ont le plus de chances de survivre… Au vrai, rien ne vaut les classiques tous azimuts. Etrange cette nécessité, que nous ressentons de nous tourner vers eux, vers ce passé qui heureusement ne passe pas et ne passera jamais car il n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire, pour réfléchir à notre situation de crise. Une attente jamais déçue. Preuve si besoin est qu’un chef d’œuvre est ce qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Alors oui, lisons dès lors que la lecture nous nourrit, nous enrichit, nous guide en temps normal -et que nul nous y contraint lorsque nous sommes en temps de crise.
Mais de grâce, n’écrivons pas ! N’allons pas grossir le rang de la littérature de pandémie que nous ne manquerons pas de subir dès que le méchant virus sera terrassé. Sans attendre, on nous inflige déjà sa sous-catégorie sous forme de « Journal de confinement ». On en voit partout fleurir, chacun se croyant unique dans sa petite montagne magique. Sauf que Thomas Mann ne risque pas de sortir de ce corps. Et encore moins le Dostoïevski des Carnets du sous-sol. Un genre est né que tout auteur devrait récuser tant il contient par définition, dans son principe même, son lot de lieux communs, de poncifs, de niaiseries d’un égocentrisme naturel et d’un narcissisme pathétique. Où l’on se rend compte que, placé dans la même situation, l’écrivain réagit comme tout le monde. Non, vraiment, le seul « Journal » de ces semaines de cauchemar que l’on voudra lire, ce sera celui des urgentistes, réanimateurs, épidémiologistes, médecins hospitaliers, infirmières et aide-soignantes.
(photo D.R.)
1 951 Réponses pour Lire, le cas échéant, mais écrire, pitié…
Pour changer des cacographes patentés qui croient bon de nous imposer leur calvaire quotidien, cette respiration journalière, a partager.
@Nicolas, bien sûr, je sais bien que c’est banal, c’est banal de dire cette épidémie sera au libéralisme ce que Tchernobyl a été au sovietisme, c’est banal de dire que, dans les conditions actuelles, la volonté de réduire les moyens des hôpitaux peut s’apparenter à un crime prémédité, crime confirmé par les chiffres puisque ces chiffres montrent que les deux pays européens où le taux de mortalité de ce virus : Italie et France sont ceux-là même qui ont vu le plus diminuer les moyens hospitaliers, contrairement au pays où ce taux de mortélité est le plus faible : Allemagne, Norvège etc…
c’est banal de le dire, à tel point que ni vous ni moi ni personne ne pouvons rien faire pour modifier en quoi que ce soit cette banalité, tout comme les journalistes des pays occidentaux ont trouvé « banal » l’avènement d’Hitler au pouvoir en 1933 au point de n’écrire aucun article remttant en cause cette banalité.
Et croyez-moi mon intention n’a jamais été de remettre en cause cette banalité ! Je serais bien mal placé pour le faire dans la mesure où mon métier portait sur le déterminisme et la prédictibilité en physique des particules.
du coup je dirais que non seulement c’est banal, mais en plus c’est inéluctable !
parce que si on applique ces théories de déterminismes physique à l’histoire humaine on en arrive à la conclusion suivante : rien de ce qui arrive à l’humanité n’aurait pu se produire autrement ! Tout était prévisible !
D’ailleurs je sais bien que ses ébauches actuelles de travaux portant sur le déterminisme physique qui se fonde essentiellement sur les théories de de Broglie – Bohm, Fibonacci, Everett etc… seront un jour utilisés pour être aplliqués à l’histoire humaine, il suffirat d’avoir des ordinateurs assez puissants : les quantiques le permettront, et alors il sera possible de voir les images de Jeanne d’Arc sur son bûcher, de l’assassinat de Jules César, et qui peut-être même de Jésus sur la croix, et d’entendre leur voix ! quand ? dans 50 ans ?
si vous saviez comme j’aimerais être au début de ma carrière pour y assister !
voilà Nicolas ! j’en conviens : tout cela est d’une banalité à mourir d’ennui ! mais qu’est-ce qu’on y peut ?
Pour en finir avec la question des questions.
J’ai tôt appris qu’il y a des livres et qu’on les consulte ; comme tans d’autres, j’arrivais en cours — littérature, musique, art et histoire de l’art — avec un bagage qui induisait les profs à converser, ce qui donnait à la leçon une forme point schématique et permettait de mettre en jeu quelque chose de réel relativement aux motivations subjacentes à l’action et aux formes que les idées peuvent prendre.
Ceux qui arrivaient en cours avec des questions pour se la jouer intelligent n’on pas réussi à produire une œuvre ni autre chose d’intéressant. D’ailleurs ce cas de figure se répète : ils arrivent pour acquérir des compétences et il posent des questions sans posséder le background nécessaire pour comprendre la réponse — inutile de partager des connaissances avec des gens sans épaisseur.
« Ne posez pas de questions, et on ne vous mentira pas. », c’est de Charles Dickens.
Cela dit, je ne vais pas m’arrêter sur le « particulièrement imbécile » d’un qui n’a pas réussi à produire une œuvre.
hamelet vous dites ça parce qu’on ne se connaît pas tellement et que l’écrit prête à confusion ( pas d’intonation de voix ou d’altération du faciès) C’est triste que ce soit banal. Me faites pas vos leçons 😉 – tous les jours à mon petit niveau j’essaye de faire en sorte que tout ça ne soit pas banal – surtout en vous regardant le nombril, écrire c’est d’abord parler de soi.
Bien à vous
@ « si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier »
… heureusement que vous ne mettez pas ce précepte en pratique icite, jzmm… En revanche, d’autres socratismes semblent plus en phase avec vous.
Vous savez jzmn, il y a dans les mémoires d’Henry James (14 ans), cette répartie de son frère ainé William (15 ans 1/2), le frère vénéré qui l’écrasait… en le snobant.
Henry ne s’en est jamais remis. Il me fait penser à vous deux.
« Moi, je joue avec des garçons qui jurent et qui blasphèment » (sous-entendu : pas avec toi, petite pédale !).
C’est bête et c’est normal, Nicolas. Bête parce que l’on peut comprendre qu’un artiste ne tienne pas sa meilleure forme ; normal parce que un artiste qui ne tienne pas sa meilleure forme ne devrait pas se produire.
Moi, je ne hue jamais, me contente de ne pas applaudir : c’est amplement suffisent.
renato vous confondez l’enseignement s’il y a x années où 30% avait accès au bac avec celui plus contemporain de la masse. Il y a toujours des élites consanguines rassurez vous. Bien entendu les élites ce n’est plus ce que c’était 🙂
renato, l’humain n’est pas un robot, elle aurait dû annuler ?
oui, nous savons bien peu de choses sur la mémoire des animaux et des végétaux et ses mécanismes.
Et pourtant, on peut supposer qu’ils en ont emmagasiné sur nous autres… Au point qu’ils ont commencé à vouloir se rebeleer, vu ce qu’on leur a fait subir de violences depuis le temps qu’on s’y est mis, rôz ! (la mémoire des arbres et des plantes, de l’eau, des insectes sociaux, des microbes… ! et des pierres – on n’est pas grand chose devant ce tellurisme, et on va enfin s’en rendre compte. Les féministes musulmanes, peut-être plus vite que le reste de leurs consœurs et confrères, qui sait ?)
Nicolas : pourquoi est-ce triste que ce soit banal ?
le banal n’est ni triste ni joyeux, il est tout juste banal, sans plus.
et quand vous dites « écrire c’est parler de soi » vous voulez dire qu’écrire ce n’est juste que parler de ce qui est, et jamais de qui aurait pu être – de ce qui a été et jamais de ce qui aurait avoir été – de ce qui sera et jamais de e qui pourrait être ?
de quelle écriture parlez-vous donc ?
c’est vrai qu’on ne se connait pas tellement et à vous lire je crois que cela reste plutôt une bonne nouvelle pour moi.
« Pour en finir avec la question des questions. »
Il n’y a que les ignorants qui croient que l’on peut en finir avec les questions !
Oui, Nicolas, elle aurait dû annuler — parce que, justement, humaine.
Je ne comprends pas votre proposition relative aux élites. De mes profs, 2 bourgeois, 2 middle class, 3 worker class, et tous assumés ; mes camarades de même, et tous avec le souci d’un bon background.
Pour en finir, pour ce qui me concerne ; si vous voulez rester dessus personne ne vous l’empêche.
renato : ou le contraire : elle ne devait pas annuler parce que humaine justement.
il faut que dans les arts subsistent une part d’imperfection pour justement rappeler que cela reste une activité humaine.
un concert loupé n’est pas un mauvais concert c’est juste un concert humain.
à moins bien sûr qu’il existe de la perfection dans l’humanité ?
C’est un peu comme le dit Askolovitsch « Si Dieu vomit les tièdes, à supposer qu’il existe, je ne serai pas gardé. C’est la malédiction des modérés, des socio-démocrates, des mencheviks et des girondins en période révolutionnaire: ils ne durent pas, et au mieux finissent guillotinés, au pire pour ne pas mourir tourneront réactionnaires. Pourtant, au début, nous sommes d’accord. Ensuite, le doute nous prend. » http://www.slate.fr/story/188106/virginie-despentes-tribune-liberation-on-se-leve-barre-cesar-adele-haenel-roman-polanski-salete-des-riches-bourgeoisie
Janssen JJ
Sur la mémoire des pierres je ne sais rien. Il a été parlé de cela ici avec christiane
Janssen J-J, Satie, cité de mémoire, disait que les animaux aussi ont une art, mais qu’ils n’écrivent pas de livres.
« Italie et France sont ceux-là même qui ont vu le plus diminuer les moyens hospitaliers, contrairement au pays où ce taux de mortélité est le plus faible : Allemagne, Norvège etc… »
Vous signez vous-même l’absurdité de votre position, Hamlet…L’Allemagne, la Norvège, etc, ne sont pas moins libérales que la France, au contraire. La France consacre 56% de ce qu’elle produit à la dépense publique, c’est peut-être le pays le moins libéral de l’UE. Où va cet argent? Dans les 35 heures, voire 32, dans la retraite trois ans avant tout le monde, à Paris, dans Paris plage et autres conneries, etc, etc. Il suffit d’avoir du courage politique, de faire travailler les gens à des fins qui en valent vraiment la peine, comme la santé publique par exemple. Les urgences hospitalières crient famine depuis des années, ça ne date pas du corona; qu’a fait Hollande, grand social démocrate? Rien, Macron? Rien. La droite n’aurait peut-être pas fait mieux, mais au moins elle aurait dégagé des marges de manœuvre financières qui aurait permis d’acheter massivement le matériel nécessaire dès le mois de janvier et non pas de renoncer aux tests et aux masques parce que cela coûtait trop cher (c’est évidemment la vraie raison).
Pour décompresser un peu Hamlet, que diriez-vous de faire un test comparatif sur l’un des plus beaux airs de toute l’histoire de la musique: « Erbarme dich »?
C’est un aveux de faiblesse parce que la perfection n’est pas de ce monde. Toi comprendre ?
Les génies ne sont pas à l’abri de dire des bêtises, c’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnait.
Condamné à relire les livres de ma bibliothèque, je suis tombé sur « Trois maîtres » de Stefan Zweig. Pour l’écrivain autrichien, les trois plus importants auteurs du XIXe siècle étaient : Balzac, Dickens et Dostoïevski.
Chaque jour que Dieu fait apporte son lot de fatalités et l’homme, pour pouvoir les supporter, les accepte comme choses banales.
Fatalité rime avec banalité et par habitude devient sagesse… peut-être.
« L’homme s’habitue à tout même au malheur ».
Franz Kafka (Journal, traduit par Marthe Robert).
La perfection n’est pas de ce monde, Nicolas, certes, d’ailleurs il n’est pas une question de perfection, mais de ce dont l’artiste est capable à un moment donné, et s’il ne peut pas donner son mieux il vaut mieux qu’il s’abstienne — dans ce cas personne ne le jugera négativement.
DHH, (Thucydide) voilà pourquoi une consultation de ce blog, de temps en temps, vaut la peine. Vos élèves lisaient le texte?
En passant, billet bizarre de PA. Et la citation de Hölderlin ne me paraît pas très représentative des idées de l’auteur de « Wie wenn am Feiertage… »
« De mes profs, 2 bourgeois, 2 middle class, 3 worker class »
Soit au total 7 bourgeois d’origines diverses, renato.
Et vous avez appris tout cela sans poser de questions ?
« s’il ne peut pas donner son mieux il vaut mieux qu’il s’abstienne — dans ce cas personne ne le jugera négativement. »
C’est ce que faisait Callas, par souci de perfection, et que n’a-t-on pas dit de ses caprices de diva !
Pourtant rôz, elles auraient beaucoup à vous apprendre pour votre bien-être et celui de votre maman. Nous avions parlé de Roger Caillois avec Ch., oui, l’écrivain qui a su rendre les plus beaux hommages au monde minéral.
https://www.odealaviemineraux.fr/category-pierres-mineraux/intuition-memoire/
Un autre jour, je vous parlerai des possibles effets néfastes des pierres sur les êtres humains.
Bien à vous,
tkt vedo je suis là pour relever le niveau
Une fois à Gaveau, Berganza sort de scène, et on nous annonce qu’elle ne terminera pas le récital.
Attitude assez compréhensive du public.
Une autre fois, à Gaveau encore, Freire déclare forfait. A la place, on nous fournit une sorte de Riquet-à-la-houppe polonais qui entreprend de nous tympaniser avec une terrible contrefaçon d’interprétation des préludes de Chopin. Sommes partis au troisième. Sans un mot.
Quelle chance de pouvoir lire tes livres, Jazzi! A l’heure qu’il est, je fais des cartons,- bureau impraticable. Passé un certain cap, on finirait presque par passer plus de temps à ranger qu’à lire.
Pour la visqueuse :
« Celui qui meurt de peur, qu’on l’enterre au son des pets ».
Luther.
Dimanche 22 mars à 15 h 23
Après une semaine d’expectative, passive, nous nous sommes lancés dans un ménage à fond.
Action !
Chedly récure la cuisine, millimètre par millimètre, tandis que je ceuille la poussière et cire les parquets de l’appartement.
A chaque jour suffit sa peine et demain sera un autre jour !
Closer Sarko était un social démocrate comme tout le monde… https://blog.lefigaro.fr/legislatives-2012/2012/04/en-economie-sarkozy-est-un-social-democrate.html
dsl
Bêtise de vouloir lire La peste ou Je suis une légende en ces temps de Coronavirus (voire La Peste écarlate de J. London. Moi je lirais plutôt du rigolo : Trois hommes dans un bateau et sa suite ou de l’Italo Calvino (Marcovaldo, Le Baron perché) ou encore du Marcel Aymé, du Daniel Pennac de l’Alphonse Allais… tous ces livres qui nous renvoient à nos ridicules prétentions en nous faisant tordre de rire. Car entre nos quatre murs (si on en a ce qui n’est pas acquis) le remède souverain contre l’angoisse ou l’ennui est bien le rire.
Pour les snobs mélomanes
Peu importe ce qu’il aime écouter, le snob doit savoir en parler. Pour faciliter la posture du snob mélomane, celui-ci ne connaît que deux types de « musiques »:
Le slam est une manière d’articuler des mots, avec ou sans bruit de fond, en appuyant le deuxième et le dernier terme de chaque phrase de manière à bien faire entendre les rimes (pauvres) qui donnent à l’ensemble un air de « poésie ». Le texte, généralement récité par une personne de sexe masculin et d’origine social non enviable, doit être scandé avec la détermination de celui qui souffre beaucoup lais qui va tout faire pour s’en sortir.
L’opéra est une manière de faire beaucoup de bruit en gonflant au maximum la cage thoracique et poussant sa voix vers des extrêmes au-delà de toute bienséance en articulant chaque syllabe de chaque mot de façon à rendre inaudible le contenu du message ainsi exprimé. Le texte, généralement récité par des personnes dont le genre sera signifié par un code sans ambiguïté (robe pour la femme, veste pour l’homme) et d’origine social non enviable, ne pourra être compris qu’en se référant au « livret » qui sera vendu à un prix comparable à celui du billet.
https://www.amazon.fr/snobisme-Adèle-Van-REETH/dp/2259229883/ref=nodl_
Amen. Bravo Passou. Pour le moment, je n’ai aucune envie de lire des bouquins en rapport avec la pandémie, même si j’ai mis Giono dans ma PAL en regardant l’excellent numéro de La Grande Librarie.
Pour preuve, je vais commencer Ponthus.
Bon je triche un peu car je continue à lire l’essai de David Graber, Bullshit Jobs. Or il est résonne terriblement avec l’actualité : les chauffeurs de métro, soignants, éboueurs et employés de l’agroalimentaire font les métiers les plus vitaux à notre société et c’est quand le reste bosse chez soi que c’est terriblement frappant.
« A chaque jour suffit sa déveine et demain sera une autre journée vaine ».
Jésus la Poisse
Closer, « Ermarbe Dich », bonne idée de reécouter, viens de le faire pour plusieurs versions, y compris le violoncelle remplaçant le chanteur. Intéressant, mais tant qu’à faire, j’aurais préféré un simple duo violoncelle-violon.
« Erbarme… » »
@Vedo
les eleves concernés avaient lu le texte que je leur avais fourni en français (pas en grec bien sur) ett nous l’avons etudié pour aboutir a la fiche de synthese que j’ai copiée ci-dessus
ces cours du mercredi apres-midi dits de culture generale etaient dispensées dans des lycéees de banlieue(dans mon cas Aulnay puis Clichy sous bois)par des disoccupati dans mon genre à des eleves motivés c’est à dire qui preferaient ça au foot pour les garçons et au lèche vitrine au centre commercial pour les filles
j’ai aimé ce travail, mais j’y ai renoncé au bout de quelques annéees car les déplacements vers ces lycées étaient trop fatigants
@ Chaloux
« Reste à ce Môssieur D. à nous expliquer comment il s’arrange avec la liberté d’expression d’autrui. Un comportement hallucinant… »
Le comportement typique de la Gauche Caviar. Des donneurs de leçons de moral qui haïssent la liberté. Toi qui n’aimes pas Assouline, tu dois reconnaître que lui, qui n’est pas un gauchiste patenté, il est beaucoup plus respectueux de la liberté d’expression.
Moi j’ai toujours pensé qu’au fond du fond, il n’y avait que deux tempéraments politiques : celui du fasciste et celui de l’anarchiste.
Quand on est devant un fait concret où on doit agir, chacun révèle à quelle famille il appartient. Moi qui ai beaucoup côtoyé à une époque les milieux intellectuels parisiens, j’ai été très surpris de voir que les gens de gauche étaient beaucoup plus intolérants que les gens de
droite (surtout en privé). Et en Espagne c’est pareil. Par contre, pour la propagande, c’est-à-dire pour faire croire le contraire, la Gauche est beaucoup plus forte que la Droite.
« »closer dit: à
Pour décompresser un peu Hamlet, que diriez-vous de faire un test comparatif sur l’un des plus beaux airs de toute l’histoire de la musique: « Erbarme dich »?
»
excellente idée !!! en plus cet air « pitié pour moi Seigneur… » est d’actualité !
classer par ordre de préférence cet air chanté par :
– K. Ferrier / dir Karajan (dit le vieux renard)
– A. Scholl / dir P. Herreweghe (dit le vieux lapin)
– N. Stutzmann (dite la nouvelle médaillée) avec son ensemble Orfeo55
– J. Hamari
– C. Ludwig / dir Klemperer
5 versions : 1 mec – 4 gonzesses…
que ça saute !!!
À propos de l’épidémie:
« Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve. »
Friedrich Hölderlin
(Une autre traduction: « C’est quand le danger est le plus grand que le salut est le plus proche »).
« L’espoir est donné à ceux qui n’ont pas d’espoir. »
Nathanael Schnittelbach (Dantzig, 1633 – Lübeck,1667) : Ciaconna in A major
sans vouloir influencer les candidats, l’histoire, la légende… raconte que, tout en continuant de diriger son orchestre, ce vieux renard de Karajan ne put retenir ses larmes en écoutant cet air chanté par Ferrier, un ange débarqué parmi les hommes, un bug.
‘
renato dit: à
« L’espoir est donné à ceux qui n’ont pas d’espoir. »
‘
« ni Dieu ni maitre, même nageur… » (JY)
« C’est un espoir perdu qui se cherche un préfixe : le désespoir ».
Léo Ferré.
Pablo,
J’adhère à ce que tu dis à propos de cette gauche qui n’est guère qu’une avant-droite prête à tout moment à devenir un extrême droite. (Le parcours de Mitterrand était très logique).
Mais dans le cas qui nous occupe, je crois qu’il s’agirait plutôt d’un problème privé.
J’ai eu le pressentiment d’une singularité dès la première « rencontre »:
https://larepubliquedeslivres.com/traduire-shakespeare-ou-la-trahison-par-reverence/
J’ai fait des copies d’écran…
https://www.youtube.com/watch?v=sqMz5Vcne1A
Sans parler de cela.
J’ai fait des copies d’écran…
pour la main courante on verra plus tard..sapré dcouillon dlarbin
renato, le taux de mortalité du coronavirus étant parfaitement proportionnel au nombre de lits « urgentistes » j’ai eu la surprise de constater que la Suisse était dans le même groupe que l’Italie, la France et l’Espagne : en bas du tableau, et non pas en haut avec l’Autriche, l’Allemagne. etc…
j’aurais jamais cru, étonnant non ?
« Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve. »
Friedrich Hölderlin
ça aurait eu plus dgueule qu’arbeit macht frei..mais les juifs sont décidément trop cons quil a dit limlère
Boumol, l’homme serpillière est revenu.
Dommage que j’aie moins de temps à perdre.
Vous essorerez sans moi. Marre de ce jus pourri au fond du seau.
Jazzi dit: à
Dimanche 22 mars à 15 h 23
La laissivre, il y a rien de mieux pour se changer les idées!
que cette raclure de keupu ferme sa sale gueule et le péril y diminurait d’autant..pédro l’a dans ldos
« L’espoir est donné à ceux qui n’ont pas d’espoir. »
tu dvrais savoir que pour un romain c’est un cri de victoire rénateau..celui d’en face mort qui en avait plein cause aux asticots
Là où croît le persil, croît aussi la sauge.
Dicton Souabe.
« les chauffeurs de métro, soignants, éboueurs et employés de l’agroalimentaire font les métiers les plus vitaux à notre société et c’est quand le reste bosse chez soi que c’est terriblement frappant. »
Sur les plateaux télé, les commentateurs, journalistes, politiques ou experts, ont découvert que les classes sociales, qu’ils croyaient disparues, sont toujours là !
Ils se disent stupéfaits de voir des clients de supermarché qui portent des masques et des caissières, autrement plus exposées et mal payées, qui n’en ont pas…
Désormais, la fracture sociale passe par ceux qui peuvent se replier sur le télétravail et ceux qui ne le peuvent pas et doivent aller bosser à l’extérieur.
A propose du début de Patmos de Hölderlin, (vers 3 et 4), je préfère la première traduction, plus ramassée, comme l’original, mais je n’utiliserais pas le premier « croît » (qui n’est pas dans le texte–peut-être pour remplacer « ist », « vient »?). Cependant, et surtout venant après les deux premiers vers, il me semble qu’un mystique, ou Pascal, pourrait renverser la proposition.
DHH, merci. Vous savez, vous me donnez l’impression, plusieurs fois, de comme on dit en anglais, « selling yourself short » (difficultés de déplacement, mémoire). Il me semble qu’il devrait y avoir quelqu’un à côté de vous pour vous encourager plus.
Plagnol et le rire. Bien d’accord. Voici ma contribution (j’en ai des crampes d’estomac):
https://m.youtube.com/watch?v=uT3SBzmDxGk
« Désormais, la fracture sociale passe par ceux qui peuvent se replier sur le télétravail et ceux qui ne le peuvent pas et doivent aller bosser à l’extérieur. »
Autant dire que nous sommes tous ici des privilégiés !
C’est violent votre Thunderstruck, veto !
Hard et sans vaseline, l’échange entre les deux beaux gosses…
Il faut s’organiser, Mimi Pinson, on en a au moins pour quatre semaines !
le vieux gaga bouguereau nous ressort sa raclure de keupu mais oublie goering et ses copains de la
loufvafeu quand il était collabo et ami de Laval… on désespère pas de la suite… à toi la gâtouille, vite si tu peux
Je vais participer, l’enregistrement de Karajan est de mauvaise qualité, j’ai une paire de Tannoy sur un Marantz.
Sublime tribune des critiques de disque, aujourd’hui. Pas pour les critiques, pour la musique critiquée…
Jazzi dit: à
« Désormais, la fracture sociale passe par ceux qui peuvent se replier sur le télétravail et ceux qui ne le peuvent pas et doivent aller bosser à l’extérieur. »
Le ministre de l’agriculture a demandé aux vétérinaires d’ouvrir leurs cabinets et de travailler normalement.
Un certain nombre bosse en télétravail.
Le plomber a mis son ou ses employés en chômage partiel et continue seul à travailler au proratabde son matériel.
Le centre des handicapés est touché par un cas venant de l’extérieur.
Confinement total : je ne dis pas « moi j’aime ça ». Je trouve que pour affirmer une telle allégation en ces temps troublés il ne faut pas être tranquille.
Chacun ses choix : moi, j’aime ne pas être confinée, mais je me soumets sagement par respect pour le personnel soignant.
Marc Aurèle nous invite à passer ce bref instant [notre vie] selon la nature puis partir en paix. Être égal au promontoire contre lequel les vagues se brisent sans cesse.
@ Ed / « les chauffeurs de métro, soignants, éboueurs et employés de l’agroalimentaire font les métiers les plus vitaux à notre société et quand le reste des mélomanes rangent leur bibli bien à l’abri chez eux, c’est terriblement frappant ».
Ignore si on peut assimiler ce genre de comportement à de la couardise luthérienne. Une sentence qui vaut guère le pet d’lapin d’où elle émane, tout pédantisme mis à part.
(Cette N. hystérique sous les raffinements tjs chevillée à l’âme, le chikoune n’y pourra rin changer, hélas. Plaignons les pouzes !).
Les médecins commencent à se révolter. Je ne donne pas deux sous de la chair Macron.
DIDIER RAOULT
L’excellent blogueur Maxime Tandonnet vient d’écrire un texte sur la situation acteulle. Vers la fin de ce texte, il note :
A cela s’ajoute les propos dissidents, sidérants, dérangeants, d’un scientifique de haut niveau, le professeur Didier Raoult qu’il est difficile, compte tenu de son parcours, de disqualifier d’une revers de main comme charlatanisme, et qui battent en brèche toutes les certitudes sur lesquelles reposent le discours et la politique officielle.
Eh oui !
rangent leur bibli bien à l’abri chez eux, c’est terriblement frappant
Oui, visqueuse Gigi. Je suis sorti 3 fois depuis le 14, uniquement pour faire des courses. Et maintenant je range ma bibliothèque.Je ne me suis pas enfui comme les grosses charognes dans ton genre l’ont fait. Seul avantage, tu as rapproché ta carcasse de ton caveau de famille.
Clopine, un beau blond, ne crachez pas sur le pianiste. Je préfèrais les bruns, pianistes ou pas sans savoir d’où provient cette attirance. Il me faudrait psychanalyser ce souvenir du désir.
Chaloux, j’ai lu que les russes s’apprêtent à envoyer du renfort en Italie, matériel et scientifiques. Il aurait fallu suivre modèle asiatique.
Signe de vieillissement: je viens d’acheter un rasoir électrique.
« Mon corps s’incendie à ton souvenir
Mon âme s’embrase à ta mémoire
Mon coeur se brûle à ton désir ».
Euh… non, non, c’est pas des vers extraits d’un chef-d’oeuvre de Novalis ou de Hölderlin, c’est juste une phrase tirée d’un Harlequin !!!
@vedo
en fait de déplacement aller de chez moi au lycée Alfred Nobel à Clichy sous bois supposait le RER jusqu’à la gare du Nord puis le changement de Magenta pour prendre une autre autre ligne de RER a partir de la gare de l’Est jusqu’au Raincy ,l(a qu’on prenne un bus qui passe toutes les demi-heures qui mène à l’arrêt le plus proche du lycée, qu’il faut gagner a pied après une marche de 700m a travers champs.je ne crois pas que cela relève d’une exagération de ses incapacités que de trouver cela fatigant .c’est ce qui m’fait renoncer au bout de quelques années à ce bénévolat ,d’ailleurs pas toujours apprécié par les enseignants de nos élèves
@ PC… / qui battent en brèche toutes les certitudes sur lesquelles reposent le discours et la politique officielle. Eh oui !
Voui ! et th’alors ? Avec le RPR aux manettes, c’eut tété si différent ? On en est encore là…?, au fantasme de balayer le macronisme pour le plaisir infantile d’avoir pressenti avant les autres (?) que tous ces politiciens pourris de Léna avaient toujours frisé l’amateurisme ?
On se console comme on peut, de droite à gôche chez les bobos berlingots, parigots et provincios confinos et têtes de noeuds.
Crèvera bin qui rira le dernier (hurktt)
Le RPR, Gigi, ma pauvre vieille… Ramasse tes lobes effondrés et va jouer plus loin… à la porte du cimetière.
DHH
mais pourquoi ?
d’ailleurs pas toujours apprécié par les enseignants de nos élèves
Maintenant y’a le tramtrain à Clichy qu’on peut prendre à Aulnay rerb ou je sais plus oú avec le E. C’est le Grand Paris.
Vous avez fait votre chemin de Croix, DHH, allez en paix !
Un article très intéressant du philosophe sud-coréen Byung-Chul Han (qui habite Berlin) sur le fait que les pays asiatiques s’en sortent
beaucoup mieux que les occidentaux dans la lutte contre le covid-19, grâce à une conception plus autoritaire du pouvoir et d’une plus grande confiance des gens dans l’État – deux faits dérivés du confucianisme – mais aussi au fait que le contrôle politique des nouvelles techniques (caméras avec reconnaissance faciale, surveillance du Net et des téléphones portables, utilisation sans limites éthiques des big data) leur permet en cas de crise sanitaire de contrôler beaucoup mieux les gens infectés:
« La emergencia viral y el mundo de mañana. »
https://elpais.com/ideas/2020-03-21/la-emergencia-viral-y-el-mundo-de-manana-byung-chul-han-el-filosofo-surcoreano-que-piensa-desde berlin.html?autoplay=1
Des nouvelles du front de nos héros non planqués, ce décès d’un ami, Alain, chef vigile de notre supermarché habituel à Saint-Denis (9-3).
dla tnue 3j
..pédro y s’sent augmenté avec son rouavé eightcore..ça m’rappelle certaines gonzesses du temps de franco qui bombastaient qu’elle pouvait sballader seule à pas d’heure a madri..halors qu’a parigi c’était matcho mal fréquenté..sapré dsapré pédro dla mort qui tue
Byung-Chul Han oublie de dire que c’est le bordel qui règne en Chine qui est à l’origine du virus (malgré l’interdiction de vendre des animaux sauvages vivants dans les marchés, cela se fait partout). Parce que la Chine en apparence contrôle tout, mais la réalité est que la tolérance avec les lois (celles d’hygiène dans les marchés, par exemple) est souvent très grande et que corruption est partout (avec de l’argent on obtient tout ce qu’on veut).
C’est un peu comme le franquisme: tant qu’on ne s’occupait pas de politique, on pouvait faire ce qu’on voulait et le bordel et les petits arrangements avec la moral et les lois régnaient partout.
Pablo, la culture numérique du masque, tout à fait japonais. Issue du théâtre nô la tradition s’est ensuite invitée dans les rues et transports. Ils ont de plus gardé en mémoire le sras et n’ont pas laissé au hasard la gestion du problème . Je crois qu’ici de nombreux individus n’y croient pas ou ne veulent pas comprendre, c’est invisible .
Les chinois sont à l’origine de nombreuses commandes de braconnage. Si cette cata pouvait servir à ce que cela cesse. Votre fils est il toujours en Asie?
c’est juste une phrase tirée d’un Harlequin !!!
quand j’étais môme j’inventais des citations des présidents des états unis..’george washington a dit’ ça mettait super vénère mon prof de français ozie..il disait ‘je vais vérifier’..et puis la smaine d’aprés je lui dmandais..se taper du george washington c’était trop pour lui..y pouvait pas démentir..en douce ça donne une idée du vrai chmin parcouru qu’il dirait pédro..’soumition’..là c’est dur de démentir
t’es un vicieux, Bouguereau !
on pouvait faire ce qu’on voulait et le bordel et les petits arrangements avec la moral
attation pédro!..un 6 éme dan de congouf rue des pyrénnees a dit ‘à druâte on est plus tolérant’..dailleurs je fais une copie d’écran
@ B
« Votre fils est il toujours en Asie? »
Il était revenu au début de l’année pour des problèmes de paperasse et maintenant il ne peut plus y retourner.
Il attend la fin de la crise.
UN MOT QUE je préfère à cloitré:
Claquemurés chez nous, forcés à la résidence unique, on n’arrête pas de se cogner.
bonsoir
@ Signe de vieillissement: je viens d’acheter un rasoir électrique.
Je fais pas de copie d’écran, l’boug. Ai peut-être tort… pour la crémation future, voui, faudra des preuves. Car va nous faire le coup de Cloclo François, le vioquissant !… (les pouzes aura pas le temps d’interviendre parmi tous les books sur le pianola. Tu vois l’ tableau, non ?).
DHH, et bien quant à moi, j’aurai manqué le plaisir d’être à votre écoute. De nos jours, vous auriez pu le faire par internet, et aussi enregistrer vos enseignements (ce qui est maintenant la règle dans les universités alentour).
Tous ces enregistrements, il faudra les trier (voir le billet). Steinway a un nouveau piano qui enregistre vraiment (sans microphone) et qui reproduit.
Journal d’une soignante face au coronavirus : « C’est la vraie troisième guerre mondiale »
sur l’express
Aujourd’hui on est à 14.461 morts dans le monde à cause du covid-19. Rappelons que la grippe fait chaque année entre 600.000 et 800.000…
Le nouveau piano Steinway, idéal pour le confinement. Horowitz chez soi, au coin du feu…
. Étymol. et Hist. 1644 claquemuré (Scarron, Typhon, IV, 14 ds Richardson); 1648 claquemurer (Id., Virgile, VI, 254a, ibid.). Dér. de (jouer) à claquemur, jeu d’enfant (Oudin, Trésor des deux lang. espagnolle et françoise, Paris, 1660) consistant prob. à enserrer un joueur si étroitement qu’il fait claquer les bornes qui le cernent, composé de la forme verbale claque de claquer1* et de mur*. Fréq. abs. littér. : 19.
« Erbarme dich »?
« excellente idée !!! en plus cet air « pitié pour moi Seigneur… » est d’actualité !
classer par ordre de préférence cet air chanté par :
– K. Ferrier / dir Karajan (dit le vieux renard)
– A. Scholl / dir P. Herreweghe (dit le vieux lapin)
– N. Stutzmann (dite la nouvelle médaillée) avec son ensemble Orfeo55
– J. Hamari
– C. Ludwig / dir Klemperer »
Hamlet
Scholl a une superbe voix : je n’ai pas choisi ceux que je ne vois pas chanter : Kathleen Ferrier, Andrea Scholl et Christa Ludwig.
j’aime beaucoup Julia Hamari
Si je la voyais je choisirais Christa Ludwig pour l’aisance avec laquelle elle soutient la longueur des notes.
mais je choisis Nathalie Stuzmann pour son engouement et son agilité (et pck elle s’est un peu coupé les cheveux et que cela lui va très bien).
N. Stutzmann avec son ensemble Orfeo55 : first one.
Rappelons que la grippe fait chaque année entre 600.000 et 800.000…
Donc pas de panique à babord ?… tout ça c de l’intox ?
Pourquoi alors continuer à nous… ‘claquemurer aux choses du ménage et de n’entrevoir point de plaisir plus touchant qu’un idole d’époux et des marmots d’enfants’ ?…
Hein, hein, Jean-Baptiste ?
La Croix-Rouge française a mis en place le 20 mars un dispositif exceptionnel de conciergerie solidaire, « Croix-Rouge chez vous ». afp.com/ERIC PIERMONTArticle Abonné
Toute personne vulnérable confinée en situation d’isolement peut appeler sept jours sur sept un numéro national mis en place par l’association d’aide humanitaire.
Un dispositif exceptionnel de conciergerie solidaire, mis en place vendredi par la Croix-Rouge, a pour but de maintenir le lien social des personnes vulnérables isolées. Son nom ? « Croix-Rouge chez vous ». Comme le précise l’association d’aide humanitaire française sur son site, « toute personne vulnérable confinée en situation d’isolement peut appeler sept jours sur sept de 8 h à 20 h un numéro national, le 09 70 28 30 00 », un numéro non surtaxé.
Les enfants lorsqu’ils chantent
jecrois que le film de W.Herzog L’Énigme de Kaspar Hauser commence aussi par l’arrivée d’un bateau qui a été touché par la peste
C’est
C’est
C’est
(c’est un monde à part)
https://www.youtube.com/watch?v=aKRadU-n104
Je crois, et alii, que le titre du film de Herzog où il est question de peste est Nosferatu, fantôme de la nuit, avec Bruno Ganz.
L’Énigme de Kaspar Hauser (titre allemand Chacun pour soi et Dieu contre tous) raconte la vie — et la mort — de Kaspar Hauser, un enfant Allemand trouvé du début du XIXe siècle.
Après le violoncelle, mon préféré est le théorbe.
Oui.
G.Hauser, j’ai juste regardé ça maintenant:
https://fresques.ina.fr/festival-de-cannes-fr/fiche-media/Cannes00164/werner-herzog-a-cannes-pour-kaspar-hauser.html
Cette semaine, dans les bureaux de Netflix.
– Bonjour, faites-moi le pitch de cette nouvelle série.
– Alors voilà, c’est une série genre thriller politique sur fond de catastrophe sanitaire. Au début, il y a un virus inconnu venu de Chine qui vient en France via l’Italie.
– J’aime bien. Pourquoi via l’Italie ?
– Nan mais attendez, attendez ! Alors on suit le ministre de la santé qui va gérer la crise…
– J’imagine que c’est un super balèze.
– Pas du tout ! C’est là que c’est fou ! C’est un amateur qui vient juste de prendre son poste une semaine avant !
– Ah bon ?
– Oui. La précédente ministre, justement celle qui a tout fait pour casser le système hospitalier juste avant la crise, vient de démissionner !
– Euh… C’est pas un peu bizarre ? Pourquoi elle fait ça ?
– Parce qu’en fait, le candidat du gouvernement pour la mairie de Paris a dû renoncer parce qu’on a divulgué une vidéo compromettante sur internet.
– Ah. Il dit quoi, dans cette vidéo ?
– Il dit rien. En fait, il montre sa b***. (Dans une bonne série, faut un peu de sexe, hein.)
– Euh… Mais… Pourquoi ?
– Ah c’était pas destiné à fuiter. Il a envoyé la vidéo à une étudiante en droit.
– Et elle l’a révélée ?
– Non non, c’est son petit ami ! Son petit ami à elle. Un artiste contemporain russe. (Dans une bonne série politique, faut des Russes.)
– Aaaaaaaaah ?… En fait c’est la main de Poutine derrière tout ça, alors ?…
– Non non, pas du tout ! L’artiste russe déteste Poutine. En fait dans une scène de flashback on le voit tout nu se clouer le scrotum sur la Place Rouge !
– Mais… Mais…
MAIS C’EST N’IMPORTE QUOI !
QUI PEUT CROIRE A UN SCENARIO PAREIL ?!?!?!!!!
– Euh, c’est pas fini…
En pleine crise sanitaire et alors que plus personne n’a le droit de sortir en Italie à cause du virus issu d’une chauve souris qui l’a passé à un pangolin,
Le président de la république française va au théâtre pour rassurer les français et dire qu’il faut soutenir les commerces.
Puis le premier ministre dit a tout le monde de rester chez soi.
– Ok… et?
– Puis le président dit d’aller voter mais le premier ministre ferme les bars.
– Puis le président dit « Nous sommes en guerre »
Et le premier ministre donne des papiers à tout le monde pour aller faire son footing…
Puis ….
– … Mais…C’EST N’IMPORTE QUOI !
SORTEZ DE MON BUREAU ?!?!?!!!!
Kaspar Hauser : page wiki — voir la biblio.
non, renato, je n’ai jamais vu Nosferatu alors que j’ai vu G.Hauser;mais votre proposition a son intérêt :un motif « classique » en somme
Elisabeth Grummer avec le Rundfunk Symphonie orchestra de Cologne et Kleiber père? ou Gundula Janowitz avec et l’Orchestre de Dresde et Kleiber fils dans l’Air d’Agathe du Freischutz,
(Leise, leise
Fromme Weise
Herr ohne Anfang
Und ohne Weise…°)
Un grand arc vocal ou pas une note n’est inutile, y compris le thème final. je ne sais pas s’il y a dans le théâtre lyrique beaucoup de pages comme celles-là, passant de la contemplation orante de la nature à l’émoi amoureux suggéré sinon explicitement dit.
(« Alle meine Pulse schlagen » u.s.W)
MAIS C’EST N’IMPORTE QUOI !
QUI PEUT CROIRE A UN SCENARIO PAREIL ?!?!?!!!!
Classique.
Moi aussi j’ai un scénario d’un thriller que personne peut y croire.
Ne comptez pas sur moi pour en parler.
Après le violoncelle, mon préféré est le théorbe.
rose dit
Moi c’est l’orgue.
Bach. Sinfonia de la Cantata BWV 29 transcription Marcel Dupré.
Olivier Penin Grandes Orgues Sainte Clotilde
Est-ce qu’avant d’etre chez Herzog,cette peste ne figure pas chez Murnau, qu’il calque, pour rester poli, sans toujours le dire dans le mem film?
C’est moi qui m’y/le colle, courageusement
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19542788&cfilm=1382.html
Isabelle Adjani impressionnante
Je me souviens, Marc Court, avoir lu quelque part, en 1979 ou 80, que Herzog avait présenté son film comme un remake de celui de Murnau.
« Au coeur de la douceur que répandent mes luths
Se cache, comme un serpent sous un parterre de fleurs,
D’une âme tourmentée la profonde douleur. »
Bellerofonte Castaldi, « Rime burlesche » (aux alentours de 1623)
« moi c’est l’orgue. »
Ce n’est pas grave. Je jouerai de mon théorbe en mon boudoir, et vous de votre grand orgue dans la salle de bains, avec les grandes eaux.
Ou le contraire.
https://youtu.be/nvZCsD5tEEA
rose excellent choix !!!
vous remportez le premier prix ! une belle sarabande, scandée comme toutes les belles sarabandes, elles scandent le malheur des hommes, elles scandent le scandale, d’ailleurs regardez bien à 2mn quand elle revient vers ses musiciens, le poids qu’elle leur demande de mettre sur la cadence, vous savez ce qu’est ce poids rose ? c’est juste le poids du monde !
sans compter bien sûr le talent son hautboïste…
Excellent, Nicolas. Mort de rire, avec une saturation en oxygène de 100 % (😁).
On va envoyer JJJ aider à l’hosto. Juste une petite semaine. Histoire qu’il ferme sa gueule une bonne fois pour toutes.
Herzog ? il a écrit une belle lettre, à son ex femme ? ou à son psy ? justement sur le quotidien ! où il dit être « fatigué de la forme moderne d’historicisme donné qui voit dans cette civilisation la faillite des espérances placées dans la rleigion et la pensée occidentale, ce que Heidegger appelle la seconde Chute de l’Homme dans le quotidien ou l’ordinaire. Aucun philosophe ce qu’est l’ordinaire tant qu’il n’est pas assez profondément tombé dedans. La question de l’expérience humaine de l’ordinaire principale que se pose en ces siècles contemporains, ainsi que Maontaigne et Pascal, sinon en désaccord, l’ont tous les deux très bien dit – la force de vertu d’un homme ou de ses aptitudes spirituelles mesurées à l’aune de sa vie ordinaire ».
ce n’est pas une lettre pour son psy ou son ex femme, mais je crois destinée au psy de son ex femme.
on parle bien du même Herzog ?
« Cette semaine, dans les bureaux de Netflix. »
Comme quoi la réalité est plus forte que la fiction, Nicolas !
»
D. dit: à
On va envoyer JJJ aider à l’hosto. Juste une petite semaine. Histoire qu’il ferme sa gueule une bonne fois pour toutes.
»
D. toi aussi tu t’y mets à réclamer le fermage de gueule ?
il faut plutôt demander comme ça :
FEMRE TA FUCKIN’ GUEULE RACLURE DE 3J !!!
le message passe mieux, et ça fait plus viril.
un peu comme greubou qui lui souffre d’un déficit chronique de virilité..
»
Jazzi dit: à
« Cette semaine, dans les bureaux de Netflix. »
Comme quoi la réalité est plus forte que la fiction, Nicolas !
»
ça dépend Jazzi : si tu envoies cette histoire à Gallimard :
– 6 mois avant l’épidémie t’as aucune chance
– pendant l’épidémie une chance sur deux
– 6 mois après l’épidémie 100% de chance : une autofiction où des bataillons d’écrivains raconteront l’expérience de leur confinement…
tu vois ces histoires de réel et de fiction c’est plutôt une affaire de temporalité !
Se confiner seul ou à deux ?
ABC
Moi pour garder le contact, j’utilise les signaux de fumée, j ai fait un feu sur mon balcon. Du coup les voisins rouspètent, mais au moins on communique.
XYZ
Si seulement j’avais trouvé une bombe nymphomane avant le confinement 🙁
Eh Hamlet pour aujourd’hui, j’ai atteint mon max. je retourne à Johnny.
Merci tout d’ même : j’aime beaucoup écouter dix fois le même morceau, cela correspond fort bien à mon côté obsessionnel.
C’est une connerie internet hein, c’est pas de moi, oublié les guillemets, au temps pour moi
Le nouveau cinéma allemand des années 70 fut l’un des derniers grands moments du cinéma européen. Après, il y eu la Movida espagnole avec Almodovar, principalement.
Jazzi d’ailleurs il suffit de lire les demandes des urgentistes depuis qq années pour lire qu’ils avaient prédit ce scénario catastrophe aussi bien que des auteurs de sf.
(« vous remportez le premier prix ! »)
(t’es la seule à jouer et tu remportes le premier prix ; c’est t’y pas beau la vie ?)
@ Nicolas
Très drôle. Si c’est toi l’auteur il faudrait développer encore le texte…
« Comme quoi la réalité est plus forte que la fiction. »
Jazzi
J’ai découvert il y a 2 jours dans un article de El País, je crois, sur la crise sanitaire et la lecture de poésie, une poète espagnole qui se fait appeler « Ajo, micropoetisa ». Elle écrit des petits poèmes (qui parfois ressemblent plutôt à des aphorismes), dont certains sont excellents, comme celui-ci:
“Esto supera la ficción,
debe ser la realidad”.
Qu’on pourrait traduire par:
« Cela dépasse la fiction,
on doit être dans la réalité. »
J’ai fait un premier tour et j’ai été un peu dérangé, et puis c’est riche et de toute façon on a tout le temps! Par contre je regarde pas quand j’écoute.
y a Maurice Herzog et Werner Herzog.
Bonsoir ; j’ai un peu la tête qui tourne avec toute cette musique. D’ici à ce que je vire ma cutie avec une diva bien corpulente pour que dans les plis moites, nous vibrato splendissimo, y a pu qu’un pas.
« C’est une connerie internet »
On s’en doutait bien, il n’y avait pratiquement pas de fautes d’orthographe, Nicolas.
« Si seulement j’avais trouvé une bombe nymphomane avant le confinement »
Vous êtes devenue lesbienne, rose ?
« écrire c’est parler de soi » je sais plus qui a dit ça mais j’ai bien aimé.
d’ailleurs si on apprend à écrire aux baleines peut-être que l’une d’entre elles aura l’idée de réécrire Moby Dick de son point de vue.
Jazzi je vais te dire un truc, je crois que la littérature est née avec l’idée de se dire que la fiction pour en dire plus sur le réel que le réel lui-même.
si Homère, ou Rabelais, ou Cervantès, ou Melville etc.. s’étaient contentés d’écrire pour parler de leur vie t’imagines un la cata ?
Il est d’ailleurs montré qu’à l’aveugle lors des concours la parité apparaissait comme par enchantement. Idem pour les tests de violon etc
Faites le malin omelette, vous avez fais une projection et pis c tout
En même temps (sic) écrire un commentaire militant sur la rdl a tout à fait avoir avec un chef d’œuvre, c’est bien connu
»
rose dit: à
y a Maurice Herzog et Werner Herzog.
»
ah bon ? ma lettre a été écrite par Moses Herzog.
j’aime beaucoup écouter dix fois le même morceau, cela correspond fort bien à mon côté obsessionnel.
rose dit
C’est comme ça qu’il faut écouter la musique qui nous touche. Il y a certains morceaux qui finissent par « envouter » d’une façon étrange au bout de plusieurs écoutes à la suite.
Par exemple la célèbre Passacaille (BWV 582) de Bach, peut-être l’oeuvre la plus extraordinaire écrite pour l’orgue. Ici par Karl Richter:
tu m’cherches Pimprenelle ?
François Redhon
il y a 1 an (modifié)
L’ oeuvre fut créée le 16 janvier 1888 à l’église de la Madeleine. Une version particulièrement idéale. « « Mon Requiem, on a dit qu’il n’exprimait pas l’effroi de la mort, quelqu’un l’a appelé une berceuse de la mort. Mais c’est ainsi que je sens la mort : comme une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d’au-delà, plutôt que comme un passage douloureux. » (Gabriel Fauré)
https://www.youtube.com/watch?v=PnQl18sVyig
Amen.
Le machin me censure
Bonne nuit
Jazzi dit: à
mais non c’est un type qui a écrit ça. Boutonneux et timide. Trop drôle, non ?
Moi, chui confinée avec moi-même c’est déjà beaucoup.
cette Passacaille en Do m de Bach est directement inspirée de la passacaille en ré mineur de Buxtehude :
passacaille en ré mineur de Buxtehude pour orgue bien sûr (le thème a été repris pas Bach) :
Confinés ?
Un article qui explique que tant qu’il y aura des animaux sauvages vendus dans les marchés ou pour être utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise, il y a aura des épidémies comme l’actuelle.
« El próximo virus.
Esta no va a ser la última gran epidemia. Mientras los animales salvajes sigan siendo utilizados en China como alimento y en la medicina tradicional, habrá más enfermedades de alcance mundial. »
22 MAR 2020
https://elpais.com/elpais/2020/03/20/opinion/1584697329_308520.html
Mon fils il est devenu végétarien là-bas, tellement ce qu’il a vu dans les marchés l’a dégoûté. Pour lui le gouvernement chinois aura beaucoup de mal à éradiquer ces pratiques, tant les chinois aiment manger des choses invraisemblables (un exemple: ils adorent manger, dans des soupes, des yeux de toute sorte d’animaux, qu’ils croquent avec un grand plaisir).
La passacaille pour demain hein
https://www.youtube.com/watch?v=PHwIF6jmOCY
Johnny hiiiiii
Un petit dernier si le machin veut bien https://mobile.twitter.com/femmed1flic/status/1241310969994924032?s=12
C’est la dictature qui induit cela ; une vraie démocratie et pas besoin d’être vegan.
Saul Bellow pour demain aussi.
ciao bello
@ Wikipédio
« Ce chef-d’oeuvre monumental (292 mesures !) est aussi la première passacaille et fugue pour orgue de l’histoire de la musique. […] On peut déceler dans cet ouvrage la marque des modèles de Pachelbel et Buxtehude, bien que Bach dépasse ici tous ses prédécesseurs. La Passacaille se situe dans le prolongement de l’Orgelbüchlein et des Partitas BWV 766-768. Le thème de l’oeuvre est fondé sur les quatre premières mesures du Trio en forme de Passacaille d’André Raison. Il est proche du chant grégorien de la communion du 10eme dimanche après la Pentecôte. Bach prolonge ce thème par 4 mesures qui chutent progressivement vers le do grave (la descente du Christ sur terre?). »
(Début de l’analyse de l’oeuvre, qui se prolonge sur 3 pages et demi à double colonne. Dans « Tout Bach ». Coll. Bouquins, p. 618)
Le meme film.
ça a marché femme d’1 flic.
////
On va quand même pas rêver de devenir flic pour pas être confiné 00
o
–
Ya plein de gens hyper-doués, style
« BONNE NOUVELLE !
Le 29 mars, on change d’heure : on pourra rester une heure de plus à la maison !
Visage faisant un clin d’oeil et tirant la langue »
moses herzog
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00
o
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Très bon billet, sans concession sur la puissance très relative de la littérature, et qui change de mes amis extrémistes Facebook ces derniers jours – certains avaient vraiment l’air de croire que rouvrir vite les librairies sauverait le monde à brève échéance, d’autres que Slimani et Darrieussecq sont de dangereuses infections bourgeoises qui souillent les agonisants par leur journal obscènement futile.
Un peu de mesure, c’est pas mal: écrire sur son petit confinement est juste une mauvaise idée, lire n’est pas la panacée. Je souscris.
J’ajouterais que pour la lecture en ce moment, il faut aussi avoir le temps – outre les gens sur le front, le trop fameux télétravail peut se révéler très chronophage. Perso, en ce moment, je n’ai le temps que de lire les mangas achetés pour mon fils – certains ne sont pas mauvais, au fait.
Et le Hussard sur le toit de Giono, mes souvenirs sont lointains… mais je me souviens que j’étais gêné par la lourde insistance sur l’absence de peur qui permettrait de traverser l’épidémie sans dommage – peut-être plus dans l’adaptation filmique que le roman lui-même, je ne sais pas. En tout cas, une idée certes très romanesque, mais assez stupide au fond: on a précisément besoin de la peur pour réagir avec justesse à une épidémie d’envergure. Mais comme on a tendance à confondre « peur », « panique » et « psychose », la peur apparaît souvent comme le mal ultime, ce qui est juste un contresens dans le cas présent.
Année LvB, WoO 6 :
« Mon fils il est devenu végétarien là-bas, tellement ce qu’il a vu dans les marchés l’a dégoûté. »
Certes, Pablo75, mais par nature la Nature n’est pas végétarienne.
C’est même le contraire, tout semble organisé pour que le plus gros mange le plus petit que lui. Encore que l’Homme mange plus gros !
« j’étais gêné par la lourde insistance sur l’absence de peur qui permettrait de traverser l’épidémie sans dommage »
C’est vrai, Rogojine, mais Angelo Pardi est un héros stendhalien !
Sans beurre et sans brioche…
Il m’arrivait d’acheter mon pain chez un boulanger qui s’appelle Herzog, maintenant il est parti à la retraite et parfois je le rencontre au Monoprix.
et pourquoi je dois fermer ma grande gueule, D & keupu ? Je gêne qui… au just’, à part etalii ?
(demain, on est lundi, non ? – on sera encore en guerre hospitalière, je pense, vous finirez bien par la fermer, quand vous serez atteints …, t’auras bonne mine, si je viens te visiter avec ma cloroquine).
Journal du Coronavirus 5
« Silhouettes tremblées
Par Éric Fottorino
22/03/2020
J’AI TOUJOURS AIMÉ LES MARCHÉS, les marchés ouverts où se mélangent joyeusement cocos de Paimpol et gariguettes (ça c’est aux fruits et légumes), boudins blancs et farce aux herbes, vieux chandeliers venus d’on ne sait quel grenier, pots de miel ambré, poulets nourris au grain bardés de médailles de concours, olives cassées de Tunisie et fleurs de saison, renoncules aux tons pastel en attendant mes chéries les pivoines. Il me semble que la vie palpite plus fort sous ces halles à claire-voie qui abritent ce qu’on appelle avec à-propos les marchés forains. Car c’est bien une petite foire humaine qui se déroule à jour fixe, où les marchands rivalisent de gueule et de gouaille (j’en connais un à la voix de stentor qu’on entend cinquante mètres à la ronde crier : « Mara des bois, elle est belle elle est là ma mara des bois !). À chacun son style, rigolard ou familier – « Et avec ça ? »
J’y pensais ce matin en rejoignant un peu inquiet mon marché dominical. Y aurait-il la queue ? Garderait-on ses distances comme mon beau-frère de Bruxelles me l’a montré en photo dans une grande surface près de chez lui, où les caddies font office de cordon sanitaire ? J’ai bien fait d’arriver sur le coup de midi. Le gros des clients était déjà reparti. Le maire avait précisé : pas plus de cent personnes sous la halle. Pour la première fois, j’ai dû emprunter un sas de fortune avec le placier qui, sourire aux lèvres, m’a prié d’entrer comme on vous introduit dans un cabinet de curiosités.
Tout m’a paru comme avant, je me suis senti soulagé. Mais en tendant l’oreille, je n’ai pas perçu le brouhaha habituel. Certaines rangées étaient clairsemées, des commerçants avaient déclaré forfait. Manquait cette légèreté qui donne son charme au marché. Le vrai choc, je l’ai eu en m’avançant vers l’étal des primeurs où je suis toujours servi par mon amie Houria. Un épais film de plastique transparent me séparait d’elle. Comme une herse tombée entre nous. Défense d’approcher. Soudain, pour d’évidentes raisons de sécurité, je devrais dire de vie ou de mort, le virus invisible nous tenait éloignés. Houria faisait ses gestes habituels : « Combien de clémentines ? Essaie les oignons jaunes de Roscoff », mais ce n’était plus elle. Houria n’était plus vraiment réelle. C’était une silhouette tremblée dans une bulle coupée du monde. Une apparition pareille à une disparition. »
Rire, le cas échéant, mais lire, pitié…
JE HAIS LES MARCHÉS mais j’aime bien Houria, Fatima, Karima, Salima, Nacira, Fatiha, Habiba, Fouzia, Amina, Khadija, Malika, Samira, Lamia, Saliha, Zoulikha, Mounira, Fahima, Ratiba, Chahira, Zahia, Jamila… et j’en passe et des « arbiyate zinate » ( Belles arabes )♡♡♡♡♡♡♡
L’étude des indiens publiée en février fortement critiquée :
www.http://asia.nikkei.com/Spotlight/Caixin/Scientists-slam-Indian-study-that-fueled-coronavirus-rumors
M’enfin, le « narcissisme pathétique » de Fottorino est bien évidement indécent quand dans Le Monde on peut lire « la trouille au ventre » de Houria. Je vois pas où est le problème à le dire ?
Lundi 23 mars 2020, 5h30
De tout ce que je viens de lire, cette splendide perle de l’ami Hamlet :
« …d’ailleurs si on apprend à écrire aux baleines peut-être que l’une d’entre elles aura l’idée de réécrire Moby Dick de son point de vue…. »
J’adore l’idée ! Ce serait autrement plus intéressant que la vie en cage d’un bavasseur quelconque frappé par le confinement viral.
. Les Français seraient bien inspirés de lire le chef d’œuvre d’Alessandro Manzoni Les Fiancés (I promessi sposi mais dont la dernière édition fut appelée la Quarantana, c’est dire !)),
Eh, braves gens, la chevauchée dans le Contadour et la ville de Manosque c’est le pays de Giono : tu vois ce pays, tu meurs tellement c’est beau
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19466263&cfilm=104901.html
« …tu meurs tellement c’est beau… »
Rose, tu galèjes de bon matin !!!
Bonne semaine…
Ben ouais c’est l’excès de beauté. C’est comme l’épectase, tu meurs tellement tu jouis.
De toutes façons, on doit y aller, autant se préparer.
En attendant, JiCé, quelle rigolade :
HdA22/03/2020 – 11H45
les masques, ce serait utile s’il y en avait. Comme ce n’est pas le cas, c’est inutile. Pareil pour le gel et les gants. Ils ne protègent pas en temps de pénuire. Le paracétamol fait tomber la fièvre en temps normal, mais en période de manque, on réalise qu’il ne sert à rien. On pourrait faire le 15, mais en période de fort afflux, le 15 n’est pas la bonne solution, à réserver quand tout va bien. La chloroquine serait efficace? On n’en a pas, donc ses effets secondaires sont rédhibitoires. On pourrait travailler sur un autre traitement mais on manque de souris pour les tests. On les a toutes vendues pour nourrir les chats qui servent à tester l’innocuité des produits de « beauté ».
Sinon, la situation est sous contrôle. Il manque juste quelques lits, quelques médecins, quelques infirmières, quelques médicaments, quelques protections.
Tout va très bien, Madame la Marquise. Et soignez vous bien (comment? soyez créatifs
Sur le monde.fr
Et puis, la bombe en tranches dans le congelo. Difficile 🤫
« Dans tout chaos il y a un cosmos, dans tout désordre un ordre secret. »
C.G. Jung
Ah ! Rose ! Vous me rappelez, avec votre epectase, combien était estimable mon sémillant confrère le Cardinal Danielou qui cherchait, tout comme moi, le chemin qui nous permet de progresser vers Dieu…
Et oui, son chemin passait par les putes ! Et oui, il en est mort jouissant. Dieu merci, les chemins sont nombreux et variés…avançons masqués.
La main de Dieu est dans la culotte de zouave du monde humain…
…lundi 23 mars 2020 à 9 h 31 min.
…
…j’ai encore beaucoup de livres à lire et relire,…les plus propices aux affaires en priorité,…
…
…bien sur, vivre et survivre, en l’absence de démocraties directes ou parallèles,…
…
…à nos états barons, » bidons « , pour le monde du fric,…
…
…survivre, avec des débris du capital,…
…quel avenir?,…pour nos paradis de gestion des finances couplés aux ressources humaines,!…Ah,!Ah,!…
…
…sauvons-nous, par nos charlatans des médecines, combien de morts?…pour arriver à relever le nombrilisme doxa de nos futur bourgeois de calais,!…
…etc,!…vive la riche mort,!…éternelle,!…
…Dallas Prime,!…Ah,!Ah,!…
…
Le Cardinal Daniélou : »Baisons pieusement, ma petite Mimi chérie, Dieu reconnaîtra tes seins… »
La pute : »Amen le fric ! »
On insiste sur la nouveauté de la période…
Moi, je lui trouve un petit côté années 60 : ne sommes-nous pas tous en train de rejouer « Huis Clos » de Jean-Paul Sartre ?
Et puis tous ces gestes Alain Barrière…
Bon d’accord, ce n’est peut-être pas tout-à-fait la fête de l’ Huma,
(et d’accord, je sors me confiner)
Mais cependant : question obligation de s’adapter au plus vite, raréfaction de l’approvisionnement, menaces d’anéantissement, bouleversement des rythmes biologiques et déferlement d’une nocivité se répandant partout et sans limites, ce que nous vivons n’est-il pas EXACTEMENT ce que nous faisons subir, surtout ces dernières cinquante années, à la nature ?
Je vous le dis : l’être humain est le coronavirus de la planète !
Eh JiCé
Y a un mimivirus découvert par le professeur Raoult : c’est moi. ✌
Ozymandias
Hétaïre
Gourgandine
Femme de bien
Je pense qu’elle l’a fait pieusement.
« Je vous le dis : l’être humain est le coronavirus de la planète ! »
https://www.youtube.com/watch?time_continue=9&v=cgKspcEbmuA&feature=emb_logo
Les têtes de gondoles se mobilisent pour écrire sur leur confinement sans tenir compte de la supplique de Passou !
http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/livres/poivre-d-arvor-werber-pancol-des-ecrivains-racontent-leur-confinement-21-03-2020-8284929.php
Dieu a mis sur Terre un homme et une femme, Adam et Eve, pour qu’ils prennent le pouvoir sur une Nature disponible, offerte, généreuse chargée de subvenir à leur destinée.
Conclusion : la Nature, elle est à nous, entièrement, au nom de Dieu !
C’est dire si les écologistes n’ont rien compris à la situation voulue par notre Créateur ! Au point qu’on peut se demander si l’étendard de ces Verts de terre ne devrait pas être orné d’un maléfique serpent ?!
TRIBUNE. Dans ce texte brillant, qui souligne le lien étroit entre santé et économie, la grande sociologue franco-israélienne analyse la crise planétaire du coronavirus. Elle dénonce « l’imposture » du néolibéralisme qui, privant l’Etat de ses ressources, a sacrifié le monde dont il se nourrit.
Par Eva Illouz (Sociologue)
En regardant le film hypnotique de Lars von Trier « Melancholia », le spectateur comprend peu à peu, dans un mélange de terreur et d’impuissance, que le monde est sur le point de disparaître, condamné à entrer en collision avec la planète « Melancholia ». A la fin du film, ce spectateur, à la fois fasciné et paralysé, voit cette planète finir sa course pour s’écraser sur la Terre. D’abord apparue sous la forme d’un point lointain dans le ciel, elle grossit jusqu’à finalement devenir un disque qui envahit tout l’écran, au moment du choc.
Nous sommes tous plongés dans un événement mondial dont nous n’avons pas encore pleinement saisi l’ampleur. Dans ce moment inédit, j’ai tenté de trouver des analogies et je me suis souvenue de cette scène finale du film de Lars von Trier.
Une nouvelle réalité
C’est au cours de la deuxième semaine de janvier que j’ai lu pour la première fois un article au sujet d’un étrange virus ; c’était dans la presse américaine et j’y ai prêté une attention toute particulière parce que mon fils devait partir en Chine. Le virus était encore à distance, comme le point lointain d’une planète menaçante. Mon fils annula son voyage mais le point est devenu disque et a poursuivi sa course inexorable, venant progressivement s’écraser sur nous, en Europe et au Moyen-Orient. Désormais, nous observons tous, tétanisés, les progrès de la pandémie, tandis que le monde que nous connaissions a baissé le rideau.
Le coronavirus est un événement planétaire d’une magnitude que nous peinons à saisir, non seulement en raison de son échelle mondiale, non seulement en raison de la rapidité de la contamination, mais aussi parce que les institutions dont nous n’avions jamais questionné le colossal pouvoir ont été mises à genoux en l’espace de quelques semaines. L’univers archaïque des épidémies dévastatrices a brutalement fait irruption dans le monde aseptisé et avancé de la puissance nucléaire, de la chirurgie laser et de la technologie virtuelle. Même en temps de guerre, les cinémas et les bars underground continuaient de fonctionner ; or ici, les villes animées d’Europe que nous aimons sont devenues de sinistres villes fantômes, leurs habitants forcés de se terrer chez eux. Comme l’écrivit Albert Camus dans « la Peste », « tous ces changements, dans un sens, étaient si extraordinaires et s’étaient accomplis si rapidement, qu’il n’était pas facile de les considérer comme normaux et durables. »
« Le télétravail est nécessaire, mais attention : il implique une déshumanisation »
Du transport aérien aux musées, c’est le cœur battant de notre civilisation qui a été arrêté. La liberté, la valeur cardinale de la modernité, a été mise entre parenthèses, non pas à cause d’un nouveau tyran mais en raison de la peur, cette émotion qui domine toutes les autres. Du jour au lendemain, le monde est devenu unheimlich, étrangement inquiétant, vidé de sa familiarité. Les gestes les plus réconfortants – se serrer la main, s’embrasser, s’étreindre, manger ensemble – sont devenus sources de danger et d’angoisse. En l’espace de quelques jours, de nouvelles notions ont fait leur apparition pour donner sens à une réalité nouvelle : nous sommes tous devenus spécialistes des différents types de masques et de leur pouvoir filtrant (N95, FPP2, FPP3, etc.), nous savons désormais quelle quantité d’alcool est nécessaire à un lavage de mains efficace, nous connaissons la différence entre la « suppression » et l’« atténuation », entre Saint-Louis et Philadelphie au temps de la grippe espagnole, et bien sûr, nous nous sommes familiarisés, surtout, avec les étranges règles et rituels de la distanciation sociale. En quelques jours en effet, une nouvelle réalité a fait son apparition, avec de nouveaux objets, de nouveaux concepts et de nouvelles pratiques.
Rupture du contrat de l’Etat
Les crises révèlent les structures mentales et politiques et, dans le même temps, elles mettent au défi les structures conventionnelles et la routine. Une structure est habituellement dissimulée au regard, mais les crises n’ont pas leur pareil pour exposer à l’œil nu les structures mentales et sociales tacites.
La santé, selon Michel Foucault, est l’épicentre de la gouvernance moderne (il parlait de « biopouvoir »). A travers la médecine et la santé mentale, affirmait-il, l’Etat gère, surveille et contrôle la population. Dans un langage qu’il n’aurait pas utilisé, nous pourrions dire que le contrat implicite passé entre les Etats modernes et leurs citoyens est fondé sur la capacité des premiers à garantir la sécurité et la santé physiques des seconds.
Cette crise met en lumière deux choses opposées : d’abord le fait que ce contrat, dans de nombreuses parties du monde, a progressivement été rompu par l’Etat, qui a changé de vocation en devenant un acteur économique entièrement préoccupé de réduire les coûts du travail, d’autoriser ou encourager la délocalisation de la production (et, entre autres, celle de médicaments clés), de déréguler les activités bancaires et financières et de subvenir aux besoins des entreprises. Le résultat, intentionnel ou non, a été une érosion extraordinaire du secteur public. Et la deuxième chose, c’est le fait, évident aux yeux de tous, que seul l’Etat peut gérer et surmonter une crise d’une telle ampleur. Même le mammouth Amazon ne peut faire plus qu’expédier des colis postaux, et encore, avec de grandes difficultés.
TRIBUNE. Surveiller et punir ? Oh oui, s’il vous plaît !
« Retombées zoonotiques »
Pour Denis Carroll, expert mondial de premier plan en maladies infectieuses, travaillant aux Etats-Unis pour le CDC (Centers for Disease Control and Prevention), l’agence nationale de protection de la santé, nous devons nous attendre à voir ce type de pandémies se répéter plus souvent à l’avenir. Et cela en raison de ce qu’il appelle les « retombées zoonotiques », c’est-à-dire les conséquences d’un contact de plus en plus fréquent entre des agents pathogènes d’origine animale et les hommes – un contact lui-même causé par la présence toujours plus importante des humains dans des écozones qui, jusqu’ici, étaient hors de notre portée. Ces incursions dans les écozones s’expliquent par la surpopulation et par l’exploitation intensive de la terre (en Afrique, par exemple, l’extraction pétrolière ou minière s’est considérablement développée dans des régions qui étaient d’ordinaire peu habitées par les hommes).
Cela fait au moins une décennie que Caroll et de nombreux autres (dont, par exemple, Bill Gates et l’épidémiologiste Larry Brilliant, directeur de la fondation Google.org) nous avertissent que des virus inconnus menaceront toujours plus à l’avenir les êtres humains. Mais personne n’y a prêté attention. La crise actuelle est le prix que nous payons tous pour le manque d’attention de nos politiciens : nos sociétés étaient bien trop occupées à réaliser des bénéfices, sans relâche, et à exploiter la terre et la main d’œuvre, en tout temps et en tous lieux. Dans un monde post-Corona, les retombées zoonotiques et les marchés chinois d’animaux vivants devront devenir le souci de la communauté internationale. Si l’arsenal nucléaire de l’Iran est étroitement contrôlé, il n’y a aucune raison de ne pas exiger un contrôle international des sources de retombées zoonotiques. Le milieu des affaires, partout à travers le monde, peut enfin réaliser que pour pouvoir exploiter le monde, il faut encore qu’il y ait un monde.
L’économie ou la vie ? La santé, socle invisible du marché
La peur du public met toujours les institutions en danger (les monstres politiques du XXème siècle ont tous utilisé la peur pour dépouiller la démocratie de ses institutions). Mais l’inédit de cette crise, c’est à quel point elle se montre hantée par l’« économisme ». Le modèle britannique (décrié depuis) a initialement consisté à adopter la méthode d’intervention la moins intrusive possible, soit le modèle de l’auto-immunisation (c’est-à-dire de la contamination) de 60 % de la population – une option qui revenait à sacrifier une partie de cette population au nom du maintien de l’activité économique. L’Allemagne et la France avaient d’abord réagi de la même manière, ignorant la crise tant que cela fut possible. Comme l’a relevé l’essayiste italien Giuliano da Empoli, même la Chine, qui piétine les droits de l’homme, n’a pas utilisé aussi ouvertement que les nations européenne l’« économisme » comme un critère à prendre en considération dans la lutte contre le virus (du moins au début). Le dilemme est sans précédent : sacrifier la vie de nombreuses personnes âgées et vulnérables ou sacrifier la survie économique de beaucoup de jeunes et d’indépendants.
Il n’est pas sans ironie que ce soit le monde de la finance, généralement arrogant et si souvent impénétrable, qui ait été le premier à s’effondrer. Cela a montré que la circulation de l’argent dans le monde repose sur une ressource que nous considérions tous comme acquise : la santé des citoyens. Les marchés se nourrissent de la confiance comme d’une monnaie pour construire le futur, et il s’avère que la confiance se fonde sur l’hypothèse de la santé. Les Etats modernes ont garanti la santé des citoyens : ils ont construit des hôpitaux, formé des médecins, subventionné la recherche médicale et conçu des systèmes de protection sociale. Ce système de santé était le socle invisible qui rendait possible la confiance dans l’avenir qui, à son tour, conditionne les investissements et la spéculation financière. Sans santé, les transactions économiques perdent leur sens.
La santé était donc tenue pour acquise ; et ces dernières décennies, les politiciens, les places financières, les grandes entreprises s’accordèrent tous pour promouvoir des politiques qui réduisaient drastiquement les budgets dévolus aux ressources publiques, de l’éducation aux soins de santé, ignorant ainsi de façon paradoxale à quel point les entreprises avaient pu bénéficier de ces biens publics (éducation, santé, infrastructures), sans rien débourser pour cela. Toutes ces ressources dépendent de l’Etat et conditionnent l’existence même des échanges économiques. Pourtant, en France, 100 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés ces vingt dernières années (les soins à domicile ne sauraient compenser des lits en unités de soins intensifs). En juin 2019, les médecins et infirmières urgentistes avaient manifesté contre les coupes budgétaires qui sapent le système de santé français – une référence mondiale – jusqu’à le pousser au bord de l’effondrement.
Au moment même où j’écris ces lignes, un collectif de 600 médecins annoncent porter plainte contre le Premier ministre, Edouard Philippe, et l’ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn, pour leur mauvaise gestion de la crise (jusqu’au 14 mars, aucune mesure n’avait été prise). Aux Etats-Unis, le pays le plus puissant de la planète, les médecins se démènent pour trouver des masques, afin de se protéger eux-mêmes. En Israël, en 2019, le ratio lits d’hôpitaux/population totale était tombé à son plus bas niveau depuis trois décennies, selon un rapport publié par le ministère de la Santé.
La mue indispensable du capitalisme
Netanyahu et ses gouvernements successifs ont négligé le système de santé pour deux raisons : parce que Netanyahu est fondamentalement un néolibéral qui croit en la redistribution de l’argent issu des ressources collectives aux riches sous la forme d’exonérations d’impôts ; et parce qu’il a cédé aux exigences des partis ultra-orthodoxes qui sont ses partenaires de coalition, créant ainsi des pénuries massives dans le système de santé. Le mélange de gravité et d’hystérie avec lequel la crise actuelle a été gérée visait à dissimuler cette stupéfiante impréparation (manque de masques chirurgicaux, de respirateurs artificiels, de combinaisons de protection, de lits, d’unités de soins adéquates, etc.). Netanyahu et des hordes de politiciens partout dans le monde ont traité la santé des citoyens avec une légèreté insupportable, échouant à comprendre l’évidence : sans santé, il ne peut y avoir d’économie. La relation entre notre santé et le marché est désormais devenue douloureusement claire.
Le capitalisme tel que nous l’avons connu doit changer. La pandémie va causer des dommages économiques incommensurables, un chômage massif, une croissance en berne ou négative, et elle affectera le monde entier – les économies asiatiques ayant des chances d’en ressortir les plus fortes. Les banques, les entreprises et les sociétés financières devront supporter la charge, aux côtés de l’Etat, de trouver une issue à cette crise et devenir des partenaires pour la santé collective des citoyens. Elles devront contribuer à la recherche, aux plans de préparation aux urgences nationales, et à l’embauche massive, une fois cette crise terminée. Elles devront porter le fardeau de la reconstruction économique, quand bien même cet effort collectif ne générerait que peu de profits.
Les capitalistes ont pris pour acquises les ressources fournies par l’Etat – l’éducation, la santé, les infrastructures – sans jamais réaliser que les ressources dont ils spoliaient l’Etat les priveraient, au bout du compte, du monde qui rend l’économie possible. Cela doit cesser. Pour que l’économie ait un sens, elle a besoin d’un monde. Et ce monde ne peut être construit que collectivement, grâce à la contribution du secteur privé au bien commun. Si seuls les Etats peuvent gérer une crise d’une telle ampleur, ils ne seront pas suffisamment forts pour nous faire sortir à eux seuls de cette crise : il faudra que les entreprises contribuent au maintien des biens publics, dont elles ont tant bénéficié.
Les élites et les butins de guerre
En Israël, malgré un bilan relativement peu élevé en terme de vies humaines (jusqu’à présent), la crise du coronavirus a profondément ébranlé les institutions du pays. Comme Naomi Klein n’a cessé de le souligner, les catastrophes sont pour les élites des occasions de s’emparer de butins de guerre et d’en tirer le maximum de profits. Israël en fournit un exemple frappant. Netanyahu a de facto suspendu les droits civiques fondamentaux et fermé les tribunaux (se sauvant ainsi in extremis du procès qui l’attendait). Le 16 mars, au milieu de la nuit, le gouvernement israélien a approuvé le recours à des outils technologiques élaborés par les services secrets du Shin Bet pour traquer les terroristes, afin de localiser et identifier les mouvements des porteurs de virus (et de ceux qu’ils auraient pu contaminer). Il a contourné l’approbation de la Knesset, pourtant prévu par la procédure, et adopté des mesures qu’aucun pays n’avait encore prise – y compris les plus autoritaires.
Les citoyens israéliens ont l’habitude d’obéir rapidement et docilement aux ordres qu’ils reçoivent de l’Etat, en particulier lorsque leur sécurité et leur survie sont en jeu. Ils sont accoutumés à considérer la sécurité comme une raison valable d’enfreindre la loi et de porter atteinte à la démocratie. Mais Netanyahu et ses acolytes ne se sont pas arrêtés là : ils ont mis un coup d’arrêt à la formation de commissions parlementaires, menant de facto ce que certains commentateurs et citoyens ont appelé un « coup d’Etat » politique, privant ainsi le Parlement de sa fonction de contre-pouvoir face à l’exécutif, et refusant les résultats des élections, qui les mettaient en situation de minorité. Le 19 mars, une procession légale de voitures munies de drapeaux noirs pour protester contre la fermeture du Parlement a été stoppée de force par la police, pour la seule raison que celle-ci en avait reçu l’ordre.
Thucydide, l’historien grec du Ve siècle avant Jésus-Christ, écrivait ceci au sujet de la peste qui avait ravagé Athènes durant la deuxième année de la guerre du Péloponnèse : « Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir, cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. » (1) Des crises de ce type peuvent générer du chaos et c’est dans ce genre de circonstances que, bien souvent, des tyrans font leur apparition. Les dictateurs prospèrent sur la peur et le chaos. En Israël, des commentateurs très respectés voient dans la gestion de la crise par Netanyahu un exemple d’une telle exploitation cynique du chaos et de la peur, dans le but de changer les résultats des élections et de se mettre hors de portée de la loi. Ainsi, Israël traverse une crise qui n’a pas d’équivalent ailleurs : sa crise est à la fois sanitaire, économique et politique. Dans des moments comme celui-ci, il est crucial d’avoir confiance dans les personnes occupant les charges publiques ; or, une partie significative de l’opinion publique israélienne est en train de perdre totalement confiance en ses représentants, du ministère de la Santé ou dans les autres branches de l’exécutif.
La bande-annonce de notre futur ?
Ce qui vient redoubler le sentiment de crise, c’est le fait que la pandémie requiert une nouvelle forme de solidarité à travers la distanciation sociale. C’est une solidarité entre les générations, entre les jeunes et les vieux, entre quelqu’un qui ne sait pas qu’il peut être malade et quelqu’un qui pourrait mourir de ce que le premier ne sait pas, une solidarité entre quelqu’un qui a peut-être perdu son travail et quelqu’un qui pourrait perdre la vie.
Je suis confinée depuis plusieurs semaines maintenant et l’amour dont mes enfants m’ont couverte a consisté à me laisser seule. Cette solidarité exige l’isolement et fragmente le corps social en ses plus petites unités possible, ce qui complique nos organisations, nos rencontres, nos communications – au-delà des innombrables plaisanteries et vidéos échangées sur les réseaux sociaux.
Nous faisons aujourd’hui l’expérience d’une sociabilité de substitution : l’usage d’Internet a plus que doublé ; les réseaux sociaux sont devenus les nouveaux salons ; le nombre de blagues Corona circulant sur les réseaux sociaux à travers les continents est sans précédent ; la consommation de Netflix et de Prime Video a littéralement explosé ; les étudiants du monde entier suivent désormais des cours virtuels à travers « Zoom » – des salles de classe collaboratives. En résumé, cette maladie, qui nous oblige à revoir de fond en comble toutes les catégories connues de la sociabilité et du soin, est aussi la grande fête de la technologie virtuelle. Je suis persuadée que dans le monde post-Corona, la vie virtuelle longue distance aura conquis une nouvelle autonomie – maintenant que nous avons été contraints de découvrir son potentiel.
Nous sortirons de cette crise, grâce au travail héroïque des médecins et des infirmières et à la résilience des citoyens. De nombreux pays en sortent déjà. Le défi consistera à gérer l’après- pandémie, en tirant les bonnes conclusions : l’Etat, encore une fois, s’est avéré la seule entité capable de faire face à des crises à si grande échelle. L’imposture du néolibéralisme est désormais exposée, et doit être dénoncée haut et fort. L’époque où tout acteur économique n’était là que pour « s’en mettre plein les poches » doit finir une bonne fois pour toutes. L’intérêt public doit redevenir la priorité des politiques publiques. Et les entreprises doivent contribuer à ce bien public, si elles veulent que le marché demeure un cadre possible pour les activités humaines.
Cette pandémie est comme une bande-annonce de cinéma qui nous donne un preview, un avant-goût de ce qui peut nous arriver si des virus bien plus dangereux font leur apparition et si le changement climatique rend le monde invivable. Dans des cas pareils, il n’y aura ni intérêt privé ni intérêt public à défendre. Contrairement à ceux qui prédisent une résurgence du nationalisme et un retour des frontières, je crois que seule une réponse internationale coordonnée peut aider à affronter ces risques et périls inédits. Le monde est irrévocablement interdépendant et seule une contribution de ce genre peut nous permettre de faire face à la prochaine crise. Nous aurons besoin d’une coordination et d’une coopération internationales d’un type nouveau, afin d’empêcher de futures retombées zoonotiques, pour étudier les maladies, pour innover dans les domaines de l’équipement médical et de la recherche, et plus que tout, il faudra réinvestir les richesses considérables amassées par les entités privées dans les biens communs. Telle sera la condition pour avoir un monde.
Un look entre Charles Manson et Jésus-Christ !
http://www.leparisien.fr/societe/didier-raoult-pour-traiter-le-covid-19-tout-le-monde-utilisera-la-chloroquine-22-03-2020-8285511.php
De Nota,
Qu’est ce qu’on vous a fait ? Qu’est ce qui vous prend ? Pourquoi nous infliger ce nouveau virus israelo-frankaoui, l’illouzvirus, cette sociologue de basse cour, bonne à pisser de la ligne dans un langage de merde long comme un jour de confinement palestinien ?…
Bien à vous, en souvenir des temps heureux du communisme planétaire !
Si je dois choisir entre la sociologie et le vide — Phil compredra l’allusion —, ce sera le vide.
Pardonne moi, Rose, je me débarrassais d’un sujet futile : l’opinion d’une sociologue marchant à côté de ses pompes.
Bravo à toi ! Toutes mes félicitations. Etre un mimivirus, c’est un rêve hélas hors de portée pour nombre d’entre nous.
Situation Turin vu du ciel, à 1 minute le marché de Porta Palazzo :
Melancholia, Charlotte Gainsbourg joue la soeur de Kirsten Dunst, les cinéphiles y voient déjà la fin du monde réaliste.
ppda nous gave avec son journal confit, seule question, porte-il un masque sur sa plage bretonne. Déferlante de journaux à la chute du Mur de Berlin, rebelotte 11 septembre..
massicotons, macérons avant d’écrivons.
CORONA FOLLIES
Emmanuel Bébé Macron réunira lundi à 10 heures par audioconférence «les autorités morales et religieuses» pour échanger sur «la cohésion morale du pays face à la crise».
Qui ?
« »Les représentants des cultes, des francs-maçons et d’associations laïques, a indiqué l’Élysée. «Cet échange portera sur la manière dont les Français peuvent faire face et résister à cette crise qui ne fait que commencer», a expliqué l’Élysée, alors que tout laisse prévoir une forte augmentation du nombre de décès dans les jours qui viennent. » »
A mourir de rire…..
Bel exemple d’amateurisme politique : on communique croyant agir ! Vive la France…
Jazzi,
J’me goure peut-être, mais ton Didier Raoult, il a une sacrée tronche de gourou de parade…
Le diabolocorona en rit encore !
Je ne savais pas moi que PPDA est une » figure littéraire » !!!
On apprend bien des choses grâce au Corona.
LA GUERRE ET L’ARMÉE : ANALYSE LINGUISTIQUE DU DISCOURS D’EMMANUEL MACRON
professionnellement vôtre
https://lundi.am/La-guerre-et-l-armee-analyse-linguistique-du-discours-d-Emmanuel-Macron
« Je ne savais pas moi que PPDA est une » figure littéraire » !!! »
Moi non plus Ozymandias. Les « figures » seront l’aspect tragi-comique de l’épidémie, mais ce sera du travail pour les typographes.
On applaudit les personnels hospitaliers, les caissières de supermarché d’être présents à leur travail, mais quid des journalistes ?
D’accord avec vous, Renato. Ce genre de « figures » confinerait chez lui le corona lui-même.
1951
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