Lire, le cas échéant, mais écrire, pitié…
Que lire en temps de crise ? Difficile de ne pas se poser une question qui nous assaille de toutes parts depuis que l’Europe est confinée. Et tant pis si cela résonne comme le fameux « A quoi bon des poètes en temps de détresse ? » du poète Hölderlin dans son élégie Pain et vin. Même son et (presque) même sens. Lire pour comprendre ou lire pour oublier ? Mais lire ! C’est devenu une injonction comme si seule la lecture pouvait nous extraire du marasme ambiant à défaut de nous sauver. Comme si il n’existait pas d’autres moyens à la disposition de l’humanité pour affronter les catastrophes. A-t-on jamais pensé à celles et ceux pour qui la lecture n’a jamais été d’aucun secours dans le plus heureux des quotidiens comme dans les plus tragiques aléas de la vie et qui s’en sont sorti ? La conversation, la musique, l’amour, le téléphonage aux amis, la cuisine, les applaudissements aux balcons, France Culture, le chant, les séries, la méditation, la visite d’un musée en ligne, la prière, mon Dieu, ça ne manque pas, tout ce qu’on peut faire dès lors que le destin nous accorde à notre insu une fibre pascalienne et que nous apprenions à demeurer en repos dans une chambre…
Mais non et c’est un paradoxe : plus le livre se dématérialise, plus on en fait un totem, un absolu, une vache sacrée. Les éditeurs multiplient les initiatives en ce sens : abonnements réduits, ouvrages accessibles en ligne gratuitement etc. Amazon est naturellement diabolisé comme le grand profiteur de la situation, nonobstant le fait que le livre ne représente ces temps-ci qu’une infime partie de ses livraisons et que, outre la Fnac, nombre de grandes librairies françaises (Le Furet du Nord, Mollat, Decitre, Ombres blanches, Sauramps etc) entretiennent depuis des années leur propre réseau de vente en ligne- bien que ces temps-ci ce soit de plus en plus difficile comme en témoigne le patron des librairies Payot qui y a mis un terme (les livraisons notamment étant de plus en plus aléatoires). Mais d’un côté, jamais depuis la Libération les Français n’ont été aussi disponibles pour la lecture et de l’autre jamais un tel obstacle ne leur a été mis dans l’accès direct aux librairies.
C’est un révélateur paradoxal : il a suffi que les gens portent un masque pour que les masques tombent. A les écouter tous, il faudrait lire « quoi qu’il en coûte », nouveau mantra qui pourrait presque pousser l’exécutif à instaurer un tour de rôle entre libraires de garde comme il en est des pharmaciens. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, lui-même auteur à ses heures, considère les librairies comme « un commerce de première nécessité ». Il va donc proposer au premier ministre de leur permettre d’ouvrir dans le respect « des règles sanitaires ». Ce qui se traduirait dans les faits par une situation assez ubuesque, les lecteurs étant tenus de pénétrer dans le cloitre désert rendu à son silence (enfin, plus de cette musique qui mène à la haine de la musique !), mais d’y pénétrer un par un, de prendre leur livre sans hésiter, de payer et de déguerpir ! De plus, et ce n’est pas mineur, les libraires indépendants n’y semblent guère favorables sinon hostiles, si l’on en croit Amanda Speigel de « Folies d’encre » à Montreuil :
« Bruno Le Maire a allumé une mèche folle !… Nous demandions qu’il n’y ait pas de concurrence déloyale des vendeurs en ligne, et donc que le livre ne soit pas considéré comme un produit de première nécessité. Nous ne demandions pas la réouverture de nos librairies. Nous ne voulons pas être des vecteurs de propagation du virus…. Le gouvernement a-t-il voulu, en laissant miroiter une possible autorisation d’ouverture des librairies, nous sortir des dispositifs de chômage partiel et d’exonération de charges ? »
Lire entre quatre murs, donc. Encore faut-il avoir une chambre à soi, comme eût dit Virginia Woolf. Lire, mais quoi ? Ces jours-ci, les gazettes et surtout leurs sites (Le Monde, Libération et autres etc) regorgent de conseils. Par un réflexe bien naturel, beaucoup ont sollicité les écrivains, supposés être de grands lecteurs avisés, ce qui est parfois le cas. Encore faudrait-il savoir s’il convient de suggérer de la littérature des épidémies, maladies & catastrophes ou à l’inverse des fictions qui nous entretiennent de tout autre chose. Le tour d’horizon des propositions est édifiant et fécond par les pistes, souvent inédites, qu’il ouvre. Ecartons d’emblée l’omniprésent La Peste d’Albert Camus, non seulement parce que c’est l’un de ses romans les moins réussis mais encore parce que son projet allégorique de la peste brune lui retire la vertu de modèle explicatif dont on voudrait l’investir ces jours-ci, bien longtemps après l’Occupation de la France par l’armée allemande. Encore que Martin Winckler, romancier et médecin, ne sera pas entièrement d’accord :
« En dehors de sa dimension proprement philosophique, c’est peut-être aussi un aperçu de ce qu’il ne faut pas faire. Dans la ville d’Oran en quarantaine décrite par Camus, l’épidémie fait rage et tue sans prévenir ; certains personnages aspirent à s’enfuir, d’autres décident de rester pour soigner les malades au péril de leur vie ; d’autres tentent d’exploiter toute la misère humaine. Les choix individuels sont toujours source de conflits, alors ça se termine mal. »
Pas très convaincant (il est vrai qu’il s’exprime depuis le Québec où il enseigne). Je le suis davantage par la romancière italienne Francesca Melandri :
«Vous sortirez de vos étagères la Peste de Camus, mais découvrirez que vous n’avez pas vraiment envie de le lire ».
Bien vu, même si en Italie la Peste enthousiasme semble-t-il les lecteurs de même qu’en Espagne. Mais que reste-t-il dès lors qu’on ne veut pas en sortir : L’amour au temps du choléra de Garcia Marquez ? Pour l’écrivain François Sureau, ni l’un ni l’autre mais un grand Giono hélas absent du volume de ses romans qui doit (devait ?) sortir au printemps dans la Pléiade :
« Plutôt Le Hussard sur le toit, cette cavalcade joyeuse à travers l’épidémie. Avec, à la fin, l’extraordinaire figure de Pauline de Théus. Qui sait ? Chacun de nous peut rêver que ce temps lui donnera l’occasion de la rencontrer, ou de la redécouvrir ».
Pour Michel Crépu, il n’y a pas à hésiter, ce moment en suspens se prêtant plus que tout autre à la relecture, ce sera donc Le rouge et le noir de Stendhal. Fouad Laroui en tient pour les Pensées de Pascal (il n’est pas le seul). Quant à lui, Pierre-Louis Basse est tombé par hasard sur L’épidémie d’Agota Kristof, une pièce de théâtre qu’il n’avait jamais lue et à propos de laquelle il ne tarit pas d’éloges (par texto) : « Une merveille ! ». On pourrait en dire autant de l’inoubliable L’Aveuglement de José Sarramago (Points/Seuil) où l’on voit (si je puis dire) toute la population d’un pays succomber à une épidémie provoquant la cécité malgré la quarantaine et les mesures prophylactiques. Un roman puissant mais si enténébré, si sombre, si pessimiste que franchement, en ce moment…
En Italie, on se tourne plus volontiers vers le Décaméron de Boccace où il est conté que vers l’an 1350, fuyant le méchant virus de l’époque, sept jeunes femmes et trois jeunes hommes se réfugièrent hors les murs de Florence, et se racontèrent des histoires, la fiction en majesté valant tellement mieux que le réel en déliquescence. Les Français seraient bien inspirés de lire le chef d’œuvre d’Alessandro Manzoni Les Fiancés (I promessi sposi mais dont la dernière édition fut appelée la Quarantana, c’est dire !)), du moins les chapitres dans lesquels l’aristocratie privilégiée fuyant Milan empestée en 1630 emportait et importait avec elle le Mal là où elle s’installait; un roman historique datant de 1821 devenu archétypal, mais en rien daté tant il est actuel : les vrais habitants de l’île de Ré, de Belle-île et autres devraient le distribuer aux parisiens qui viennent d’y ouvrir leurs résidences secondaires sans se préoccuper du sort de ceux à qui ils vont peut-être amener l’infection…
On ignore au juste à quelles lectures les gens se vouaient aux temps de la peste, durant les années de la grippe espagnole, ou celles du sida. A la recherche du temps perdu est l’océan idéal dans lequel plonger et se plonger au cours des semaines à venir. Encore que, dans une lettre, pressé par un correspondant de dire en quoi sa conception de la littérature était tout sauf réaliste et qu’elle n’essayait pas de contrefaire la vie, Marcel Proust assurait :
« Pas une seule fois un de mes personnages ne se lave les mains… ».
Et dire que pendant ce temps, le nôtre, des chercheurs chinois mettent au point des outils d’intelligence artificielle permettant de désigner et sélectionner lesquels parmi les malades du covid-19 ont le plus de chances de survivre… Au vrai, rien ne vaut les classiques tous azimuts. Etrange cette nécessité, que nous ressentons de nous tourner vers eux, vers ce passé qui heureusement ne passe pas et ne passera jamais car il n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire, pour réfléchir à notre situation de crise. Une attente jamais déçue. Preuve si besoin est qu’un chef d’œuvre est ce qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Alors oui, lisons dès lors que la lecture nous nourrit, nous enrichit, nous guide en temps normal -et que nul nous y contraint lorsque nous sommes en temps de crise.
Mais de grâce, n’écrivons pas ! N’allons pas grossir le rang de la littérature de pandémie que nous ne manquerons pas de subir dès que le méchant virus sera terrassé. Sans attendre, on nous inflige déjà sa sous-catégorie sous forme de « Journal de confinement ». On en voit partout fleurir, chacun se croyant unique dans sa petite montagne magique. Sauf que Thomas Mann ne risque pas de sortir de ce corps. Et encore moins le Dostoïevski des Carnets du sous-sol. Un genre est né que tout auteur devrait récuser tant il contient par définition, dans son principe même, son lot de lieux communs, de poncifs, de niaiseries d’un égocentrisme naturel et d’un narcissisme pathétique. Où l’on se rend compte que, placé dans la même situation, l’écrivain réagit comme tout le monde. Non, vraiment, le seul « Journal » de ces semaines de cauchemar que l’on voudra lire, ce sera celui des urgentistes, réanimateurs, épidémiologistes, médecins hospitaliers, infirmières et aide-soignantes.
(photo D.R.)
1 951 Réponses pour Lire, le cas échéant, mais écrire, pitié…
J’aurais bien aimé vivre avec une fille-fleur…
Mais celle que j’ai rencontrée était complètement tiaré.
(pas taper. Merci.)
Le prosélytismes ; et Paul Valéry qui tombe à pic ! https://risibank.fr/cache/stickers/d1739/173914-full.jpg
et alii dit: à
Boris Cyrulnik : « Après chaque catastrophe, il y a un changement de culture »
–
Ouaip. On va arrêter la patate et passer au choux-fleur.
A part ça, j’ai pratiquement terminé mes « vies de Jim ». Bon, je sais qu’à part DHH et Jazzy, (et encore, ce dernier… Bref), mes essais littéraires sont surtout prétextes à moqueries, ici. Chaloux résume l’opinion générale, avec la délicatesse qui est sa marque !
Mais cependant, si jamais, je dis bien si jamais, hein, quelqu’un est curieux…
Je dis ça, je n’y crois pas.
Je sais que je ne devrais pas…
Mais bon. C’est si dur, parfois, le tiroir des refusés. Pour un texte, être rangé là-dedans, sans aucun lecteur, c’est un peu l’équivalent, pour un communard (comme mon arrière grand’père), du mur des fédérés.
Que vaut mon amour propre, s’il s’agit de sauver la vie d’un texte d’une inutilité sacrifiée ?
Les appels du pied permettent parfois de marquer des buts, allez savoir !!!
Parce que l’attention semblait focalisée sur une de deux strophes là, tout simplement, Christiane. Et puis Le Cimetière, je veux bien, mais il y a aussi la Pythie . Tout Charmes y serait passé.
On peut d’ailleurs se demander fort légitimement si « Le Bois Amical » cité plus bas ne renvoie pas tout simplement à la thématique du double qui s’épanouit quelques poèmes plus loin dans l’Album de Vers Anciens avec les très précieux » fragments du Narcisse ». Ce qui va tout de meme plus loin que les commérages de Jacques Brenner…
MC
Moi je veux bien lire vos vies de Jim, Clopine. Donnez le lien svp.
Merci pour le lien, JJJ !
« On se souviendra sans doute longtemps du fait que le lendemain, le samedi 29 février d’une année bissextile, le premier ministre Édouard Philippe a décidé de détourner un conseil des ministres « exceptionnel dédié au Covid-19 » pour annoncer l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution afin d’adopter sans vote la réforme des retraites. Alors que l’OMS démontrait l’urgence de l’action collective et solidaire face à une pandémie bientôt incontrôlable, le gouvernement s’est dit que le plus urgent était de profiter de la dernière fenêtre de tir pour faire passer son projet de loi tant décrié.
Lorsque le temps de la justice et des comptes sera venu, il nous faudra comprendre comment nous en sommes arrivés à la situation actuelle : une pénurie absolue de masques, ne permettant pas de protéger convenablement les soignant.es qui sont au front – qui sont infecté.es, et infectent à leur tour –, bien trop peu de tests de dépistage (ce qui semble avoir été une décision assumée, y compris aux temps où l’épidémie était encore balbutiante en France, et n’est pas une fatalité en Europe, comme le montre l’exemple de l’Allemagne), et finalement la décision de dernier ressort de confiner toute la population pour une période indéterminée, une arme non discriminante qui est terriblement coûteuse en termes humains, sanitaires (santé mentale) et économiques. »
Je suis en train de regarder le Macron et je le trouve pas frais du tout. Il aurait pas chopé le truc ? Sérieusement ?
Il a les yeux super-brillants, c’est plus que bizarre. Et il luit du front et du nez alors, qu’il est dehors par environ 7 degrés.
« (et encore, ce dernier… Bref) »
Apparemment tu n’as pas lu le commentaire que j’en ai fait, Clopine !
Je vous avouerais que tous les jours je me demande si tout ce bordel n’a pas été orchestré au niveau mondial pour paramétrer le game « comme il faut ».
Qui se souvient de ce billet de Passou ?
https://larepubliquedeslivres.com/paul-valery-genoux-devant-son-grand-daimon/comment-page-2/
christiane dit:
Presque 6 ans déjà et je me rappelle très bien de cette discussion sur Valéry et de la rouste que Widergänger avait pris à cause des conneries qu’il avait dites sur lui.
Ces derniers mois les Thunberg et consort poussaient le bouchon si loin. S’en était deplacé.
Giscard ?
Mais si on se souvient de ce billet. Intéressant de voir qu’il lui dédie, après l’avoir appelée Narcissa, précisément la Cantate du Narcisse, musique de Germaine Tailleferre, « la femme » du Groupe des Six !
« Passons sur les poèmes assez niais qu’elle lui a inspirés, parus il y a six ans sous le titre Corona & Coronilla ; ils n’ajoutent rien à sa gloire, alors que certaines de ses lettres valent vraiment le détour. »
C’est quand même incroyable !
Paul Valéry ou Nostradamus ?
il me semble que l’étude de cette pandémie pourra être un modèle pour faire face aux crises futures (déjà annoncées) non par le nombre des morts, mais par les analyses ,témoignages , archives, enquêtes mis en oeuvre et que cela risque de contribuer à un changement culturel
bonsoir
« un changement culturel »
Celui des moutons?
Une horreur, une révolution…
#Je suis en train de regarder le Macron et je le trouve pas frais du tout.
Me too.
La militarisation de la guerre au Covid, avec les porte-avions…
Seriez-vous eugéniste, Marie SS ?
La tafiole du blogapassou pose des questions, qu’il aurait mieux fait de poser à sa moman.
N’est-telle pas délicieuse, tout en finesse !
Ok,D; merci. Je vous donne le lien dès que j’en ai définitivement terminé; J’en suis au rabotage- ponçage, après, hop un petit coup de vernis, voire un emballage-cadeau si j’ai le temps, et j’en aurai fini : ouf.
Jazzi, non, rien vu ?
Il choisit ses fables de La Fontaine, Lucchini.
Une petite leçon de morale nous était servie chaque matin, en primaire.
Mais là je vois mal l’instit’, que dieu ait son âme, se délecter avec un maniérisme qui vire au toc, des rats…
Tiens une respiration, plus pure.
Bach, une radinerie.
Une badinerie.. 😉
Petit Rappel,
Oui, j’ai bien compris vos raisons mais citer ces deux strophes du long poème sans lire ce vers qui toujours m’a fait rêver,
« Ce toit tranquille, où marchent les colombes »
c’est m’amputer de la douceur de ma mémoire. Cimetière, force paisible des morts…
Et puis ce poème est un long monologue où il interroge sa vie intellectuelle et affective. Et la mer… la mer et la lumière… la mer et la mort.
La Pythie ? (Je préfère « La mort de la Pythie » de Friedrich Dürrenmatt (traduit de l’allemand par J-P.Clerc (éd. de l’Age d’homme). Celle de Valéry est en transe, trop violente, si différente de la paix lumineuse et tamisée du « Cimetière marin » sauf pour l’air, la pierre, la terre : « Été, roche d’air pur… » ou encore « Vers mes sens lumineux nageait ma blonde argile… »
et d’autres poèmes au fil des années…
Dans « La Jeune Parque », ces vers :
« Qui pleure
Si proche de moi-même au moment de pleurer ? »
ou ces vers qui ont inspiré S.Gainsbourg… :
« Je vais, je viens, je glisse, plonge,
Je disparais dans un cœur pur. »
Ou dans « Palme » :
« Patience, patience,
Patience dans l’azur!
Chaque atome de silence
Est la chance d’un fruit mûr! »
Tout cela flotte dans ma mémoire et s’efface…
Mais plus que tout de Valéry je lis et relis les « Varieté » et d’autres essais sur l’art (Degas ) et les deux « Tel Quel », quelques Cahiers mais il y en a tant…
Bonne soirée.
#j’espère qu’elle va bien.
On dirait qu’elle ne manque pas de papier cul, c’est déjà ça. Ouf.
« C’est historique et exceptionnel à hauteur de cette crise sanitaire qui est exceptionnelle », a commenté dans la presse le médecin principal Antoine, qui a été chargé de déployer en France cette structure militaire habituellement réservée aux blessés de guerre. »
… 30 lits, 10 occupés…
ce que dit Sollers
L’intelligentsia française est en crise selon vous ?
— Je ne vais pas vous apprendre que la société est en pleine mutation que je crois révolutionnaire.
Il y a une crise anthropologique formidable. Evidemment vous pouvez attaquer Freud, ça a eu lieu, ça continuera d’avoir lieu. Lacan me manque. J’aimerais bien aller le voir, qu’on aille dîner comme autrefois pour rire un peu de la stupidité humaine généralisée, de la névrose emblématique. Heureusement que je peux avoir des conversations un peu poussées sur tout ça, très calmes, avec mon épouse qui est psychanalyste [Julia Kristeva].
Vous êtes fatigué, inquiet ou serein ?
— Tout ça fait partie de la vie qu’on est obligés de mener. Je ne demande aucune commisération. C’est normal. C’est la guerre. C’est la France qui va mal.
En quoi votre personnage de Philosophe inconnu incarne la résistance ?
— Pas la résistance, la révolution. Ce n’est pas la même chose.
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article2228
sollers
« La société pardonne plus facilement de mauvaises actions que de mauvaises paroles. » Je crois que c’est vrai. Je crois, comme Flaubert, à la haine inconsciente du style. Attention, cette haine est là.
Les Carnets du sous-sol. En russe, on dit “podpol’e”, et cela renvoie, dans certaines constructions modernes, à tout ce qui est clandestin et hors la loi. » Mais chez cet écrivain, explique-t-elle, cela se réfère surtout au bagne dans lequel il fut emprisonné entre 1848 et 1853. Ce n’est qu’une fois revenu et au prix d’une longue « évolution », précise la psychanalyste, que Dostoïevski comprit : la noirceur infernale des criminels qui l’avait tant horrifié était inhérente à la condition humaine et non le fait de marginaux. Ainsi naquirent les « démons » et les « possédés » de son œuvre.
Plus tard, quand elle en vint à commencer sa psychanalyse, il apparut à Julia Kristeva que le « sous-sol » dostoïevskien était un autre nom pour le « ça » de Freud. Reste, pour la théoricienne de la littérature qu’elle est également, une question qui ne trouve toujours pas de réponse : « Pourquoi, mais pourquoi la critique psychanalytique des œuvres littéraires est-elle si décriée en France ? L’œuvre d’un géant comme Dostoïevski y appelle avec tant de force ! »
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article2218
Avec les porte avions, avec le porte helicopteres pour etre plus precis. 12 personnes en etat grave evacuees sur Marseille pour soulager la structure , liberer des lits pour les suivants. La Corse habite malheureusement une population qui vieillit, manque des moyens à répondre aux besoins actuels, comme bientôt partout
Voir article huffington post.pour les hélicos.
Sasseur’ sont transferes des patients en Allemagne, encore un coup de Vichy.
J’ai décidé de lire encore moins que jusqu’à présent, j’ai peur de sombrer dans le generique en usage qui sert à designer la connerie dont de nombreux exemples attestent ici . la culture n’est en rien un anti corps à ces mentalites pourries que certains trimballent et dont il sont fiers. Pas de honte, aucunement gênés, assidûment resilients.
Le game over? D, je reste persuadée que ça va être pire après, quand nous sortirons de cette auberge infectée. Il faudra rattraper ce qui a été perdu, résoudre les endettements accrus. Pas de masques pour les agricoles qui seront autorisés à bosser 60 heures par semaine alors que ce virus est aéroporté. Normal.
Son machin interlope sur la guerre quand même, pour rattraper son erreur, ne l’en sauvera pas. D’ici là espérons qu’il va arrêter de merder.
La Corse habite malheureusement une population qui vieillit
–
Je vous en prie, Bérénice, vérifiez ce que vous écrivez avant d’envoyer.
Un peu d’évasion http://les.tresors.de.lys.free.fr/poetes/guy_de_maupassant/poesie/17_la_sicile.htm
D. En Corse, mes excuses.
Si j’étais Macron, je baisserais le salaire des profs, qui glandent en ce moment, pour augmenter ceux des infirmières.
Par ordonnance c’est possible.
Faut relire L’Iliade ou le poème de la force, j’vois qu’ça.
Bonne nuit
Dans l’entourage du chef de l’Etat, on parle du « soutien physique » que celui-ci apporte au cours de ses déplacements et de sa « présence thaumaturge ». Ce mot renvoie aux miracles que le Roi était supposé pouvoir accomplir.
Voila où on en est: Macron est thaumaturge.
(Durassoclopine, je me fous de votre production littéraire, je m’intéresse seulement à votre bêtise. Juste un petit point. Il me semble assez improbable que votre ami Jim ait eu un piano à queue « avec un cadre en bois », comme vous l’avez affirmé récemment. Un droit pas de problème, il en tombe comme à Gravelotte, mais un queue ça m’étonnerait. Plutôt un serrurier mal entretenu. Ma première épouse possédait un Erard 210 de 1903 extraordinaire qu’elle vient de vendre. A moins d’une antiquité vraiment improbable…
Nicolas, je pense que les différents états ont du revoir le scénario du SRAS. Cela aurait dû ne pas sortir de Chine, sauf que la Chine et les échanges internationaux se sont développés depuis ce sras. L’Allemagne a qui est reproché de ne pas assez investir dans ses infrastructures posséde tout de même des structures de santé en nombre supérieur au notre et dotées de matériels. Surement en prévision de nouveaux gazages, avec cette extrême droite qui monte. Pas de bol, les arabes n’y sont pour rien.
« Dans l’entourage du chef de l’Etat, on parle du « soutien physique » que celui-ci apporte au cours de ses déplacements et de sa « présence thaumaturge » »
C’est digne de la propagande stalinienne !
Panique à l’Elysée…
Tous les officiels ont cette présence thaumaturge sur ceux qui leur cireraient les pompes si leur était laissée cette liberté. Un peu comme le Pape lave les pieds d’un pauvre mais à l’envers. L’aura des grands hommes, c’est quelquechose.
B 1+1=1 c’est bien connu
On est pas prêt de revoir Buzyn au second tour des élections municipales à Paris.
Elle s’est totalement déconsidérée tant sa responsabilité morale est grande dans la gestion de la pandémie en France !
J’espère bien que tout ce laid monde à commencer par Hollande et Touraine passera en jugement.
« L’aura des grands hommes, c’est quelque chose. »
Surtout auprès des dames, B.
Vous auriez mieux aimé avec Chirac ou avec Mitterrand ?
Clopine, l’extraordinaire instrument, un piano de 1850 rénové.
Chirac.
Tu épargnes Sarkozy et Roselyne Bachelot dans le lot, Chaloux ?
Bon choix, B. !
Pas nécessairement pour sa politique , la valse aux étiquettes aidant Chirac et Mitterand . Plus parce que certaines photos de lui dévoilent un homme que je dirais physiquement attractif. Cependant, je ne sais si je pourrais m’adapter et plaire à un bourgeois pur jus.
Doit-on laisser passer de telles aneries, fussent-elles sur un lien?Poser Le Philosophe Inconnu comme incarnant la Révolution, lui qui suivit le théurge Martinez de Pasqually, puis s’engoua de Jacob Boehme au point de faire redécouvrir ce cordonnier mystique, pour le dire vite, aux Allemands, m’est avis que la documentation de Sollers sur Louis Claude De St Martin comporte pas mal de trous ou, au mieux, joue la carte de l’infidélité. Le résumé Nouvel Obs de L’Homme de Désir montre qu’on a rien fait pour combler la lacune. et, petit détail ou l’on reconnait sa modestie, non il n’ y a pas que Sollers à lire Saint Martin! Demandez à Antoine Faivre, par exemple! Reste une possible entrée par le Crocodile, texte ambigu s’il en est, mais qui n’est en rien une défense de la Révolution. Un certain Journalisme littéraire sous-documenté à la française atteint ici un record de bêtise et d’inculture. Sur la question, on ne manquait pourtant pas de bons guides.
MC
Plaire surtout, Jazzi. Sauf s’il aime l’exotisme. Les ouvriers doivent leur être d’une compagnie depaysante, un voyage à pas cher.
« Présence thaumaturge » est mal venu. ça renvoie à la thèse de Bloch. C’est sans masques que nos rois touchaient, et parfois guérissaient les écrouelles selon la formule Le Roi te touche Dieu te guérisse !il y a encore pas mal de progrés à faire pour avoir cette stature là.
Petit rappel, quel est le profil d’un journaliste littéraire, est il forcement universitaire et s’il l’était, il serait spécialisé . Il ne fait pas bon tomber dans votre domaine. Quelles sont ses bornes?
Sans passer par la thèse à x ou y, qui fait des miracles. Un peu comme l’amour vous propulse obtenir l’assentiment, le regard, un geste, un postillon doit emplir d’une énergie neuve les personnes soit en attente soit en accord.
Jazzi, je serais bien surpris d’être chargé de l’enquête. Bachelot n’est pas en cause, apparemment, d’après ce que je lis, ce serait plutôt Xavier Bertrand, ce qui ne m’étonnerait pas, étant donnée l’enflure gazeuse du personnage. Cela dit, on ne peut pas citer de noms à tort et à travers avant que l’enquête (ou plutôt les enquêtes) n’ait eu lieu. Le véreux Véran qui voulait faire retirer les mots « sécurité sociale » de la constitution va faire à mon avis une courte carrière. Quant à Macron, Philippe, Buzyn, ils verront bien. Les sondages bidon sur la popularité de Macron font rire tout le monde aujourd’hui, mais ça m’étonnerait que ça fasse rire longtemps.
Ah, il a du nez le père Assouline, c’est rien de le dire…
Hurkhurkhurk!
(Le piano présenté par barrée naïce est un cadre serrurier. Ces pianos ont été fabriqués par Erard je crois jusqu’en 1923, car ils étaient réputés harmoniquement plus riches que les cadres en fonte, et le conservatoire de Paris continuait de les commander. Qu’on me corrige si je me trompe. Ce sont de très beaux instruments mais fragiles. Déconseillés donc aux économiquement faibles).
Thaumaturge.
Je le trouve très laid. Vieillissant à grande allure, on le voit à ses cheveux qui s’éclaircissent sur les côtés. Mais porté effectivement par une espèce de gloriole lié à son ego démesuré. Il a une espèce de flamme, une idée de lui-même qu’il peut sauver la France.
Je suis curieuse de savoir ce qu’il.adviendra ensuite, s’il sera par le peuple, haï ou aimé.
À ce jour, je ne lui reconnais qu’une qualité inébranlable -qui à mes yeux contribue grandement à sa force morale- le couple fidèle et égalitaire qu’il forme avec son épouse.
En ayant été absolument incapable, j’admire.
Nota : les grands hommes n’ont jamais eu aucune aura envers moi.
Germaine Tailleresse warf 🤭
Germaine Taillefesse 🤫
Le groupe des six
Le groupe des cinq
Le groupe des douze
Dans la révolution culturelle de Mao Tse Toung
Le but était d’y mettre fin[1], les Quatre Vieilleries ou les Quatre Vieilles Choses (chinois simplifié : 四旧 ; chinois traditionnel : 四舊 ; pinyin : sì jiù) étaient :
● Les « vieilles idées » (chinois simplifié : 旧思想 ; pinyin : jiù sī xiǎng) ;
○ La « vieille culture » (chinois simplifié : 旧文化 ; pinyin : jiù wén huà) ;
■ Les « vieilles coutumes » (chinois simplifié : 旧风俗 ; pinyin : jiù fēng sú) ;
□ Les « vieilles habitudes » (chinois simplifié : 旧习惯 ; pinyin : jiù xí guàn).
Difficile.
Moi ai entrepris de lutter contre la vaisselle sale dans l’évier qui s’empile.
Je suis en voie.
Ai aussi entrepris les papiers mais là le travail est considérable. Le fait que la cheminée flambe , il refait froid, aide bien.
Ma mère retournée à l’EHPAD hier. Les aides soignantes portent désormais des masques.
Le médecin de la clinique a dit elle rentre à son domicile. Ma mère m’a dit « je rentre chez moi ».
Je suis sur le tarmac.
La vaisselle, cela avance.
Les papiers guère.
B dit: à
« Avec les porte avions, avec le porte helicopteres pour etre plus precis. 12 personnes en etat grave evacuees sur Marseille pour soulager la structure , liberer des lits pour les suivants. La Corse habite malheureusement une population qui vieillit, manque des moyens à répondre aux besoins actuels, comme bientôt partout ».
Le 9 février après-midi à l’EHPAD, une fille-comme moi-est venue voir sa mère comme la mienne à un stade très avancée -ma mère la voyant m’a dit « je préfère mourir que devenir comme ça », puis la rechercher car cette maman faisait des séjours temporaires répétées de manière à ce que sa fille reprenne son souffle, ce qui aide à la respiration. La « dirlo » l’a questionnée. Oui elle revenait de Corse avec son mari, précisément d’Ajaccio.
Elle est entrée dans l’EHPAD comme si de rien n’était.
On sait désormais que dès le 5 mars ont eu lieu des contaminations.
On sait aussi qu’il ne fallait pas tenir les élections municipales premier tour. Surtout pour les assesseurs.
On sait également que la réunion politique et au restaurant ds les qq. jours qui ont précédé c’était se mettre en danger.
S’isoler c’est se protéger soi et protéger les autres. C’est surtout permettre à nos soignants sur le tarmac de grande envergure de ne pas être submergés par les patients.
Proposer comme Damarnin une petite prime pour les gens qui mettent leur vie en danger pour protéger les notres c’est honteux.
Le domicile de ma mère est l’EHPAD. 🥶🤢
des séjours temporaires répétés style une semaine par mois, ce qui rend la vie vivable pour l’aidant.
[…] et finalement la décision de dernier ressort de confiner toute la population pour une période indéterminée, une arme non discriminante qui est terriblement coûteuse en termes humains, sanitaires (santé mentale) et économiques. »
Moi, je ne suis pas contaminée.
Une prise de sang en atteste.
Je peux le devenir.
Nul n’est à l’abri.
Je respecte ric rac le confinement.
Mon plombier, désormais, s’est confiné, avec sa femme 💑.
Le maçon s’est aussi confiné, sans sa femme, soignante. Il garde les enfants ?
Les deux m’ont dit « on va reprendee. »
Quand, je ne sais pas.
Ouaip. On va arrêter la patate et passer au choux-fleur
Avec du curry.
Sur une pizza.
🤮
Chaloux résume l’opinion générale, avec la délicatesse qui est sa marque !
Pas du tout.
Chaloux n’est pas la doxa beaucoup plus moutonnière.
Il est l’effronterie, le pas de côté, le je soulèce la couverture pour voir ce qui se planque dessous.
Et il sait être drôle. Parfois. Lorsque le degeé de causticité est en baisse.
D. dit: à
Il a les yeux super-brillants, c’est plus que bizarre. Et il luit du front et du nez alors, qu’il est dehors par environ 7 degrés.
C’est un va-t’en guerre. Il aime ça.
Faudrait peut-être que qyelqu’un lui explique que pour changer le monde c’est son économie de marché qu’il dait mettre à bas et que sauver la Feance n’auea de daleur que si on sauve en // l’Afrique noire et les indiens d’Amazonie.
Et puis, je me suis demandée : s’il meurt, qui devient président par intérim ?
Et re-zut
Faudrait peut-être que quelqu’un lui explique que pour changer le monde c’est son économie de marché qu’il doit mettre à bas et que sauver la Feance n’aura de valeur que si on sauve en // l’Afrique noire et les indiens d’Amazonie.
Qu’on s’en fout d’être riche si les autres sont pauvres.
Clopine dit: à
Jazzi, non, rien vu
Ben si Jazzi a commenté gentiment et laudativement, peu après votre texte. Je l’ai lu.
Christiane
Mais plus que tout de Valéry je lis et relis les « Varieté » et d’autres essais sur l’art (Degas ) et les deux « Tel Quel »,
Ne connais pas du tout le lien avec Degas.
plus loin dans l’Album de Vers Anciens avec les très précieux » fragments du Narcisse ». Ce qui va tout de meme plus loin que les commérages de Jacques Brenner…
MC
Ne connais pas du tout les commérages de Jacques Brenner. Quid Monsieur Court ?
B dit: à
Le game over? D, je reste persuadée que ça va être pire après, quand nous sortirons de cette auberge infectée.
Non. Parce que nous serons actifs et vivants.
Rien de pire que la passivité et la mort.
Néanmoins, je suis contente que mon père ait échappé à cette catastrophe sanitaire (plutôt que guerre). Pas pour ma mère qui n’est plus protégée depuis qu’il n’est plus là, mais pour lui-même.
Jeudi 26 mars 2020, 5h22
Plutôt que cette méchante grippette qui tue nos vieux et empêche notre Roy et sa Cour de régner tranquille en augmentant le déficit du royaume, c’est le mauvais temps printanier qui m’accable en ces lieux idylliques …
Mon bénitier à moi, c’est l’eau salée de la mer nôtre où le hasard me plongea tout petit.
Ainsi, j’assiste effaré à la dérive de ce paquebot France, navire qui dérive lentement penché sur le côté, équipage et timonier perdus, affolés, incapables d’en assurer la maîtrise !
Nous sommes un peuple charmant …
Confini confiné, je viens de terminer le DIOGENE de Jean Manuel Roubineau chez PUF. Portrait riche de cet individualiste-philosophe vivant dans sa jarre, ne respectant aucune des lois sans en avoir débattu auparavant, pédagogue, esclave des pirates, affranchi, homme singulier…bref un personnage inoubliable.
Nicolas dit: à
Un peu d’évasion http://les.tresors.de.lys.free.fr/poetes/guy_de_maupassant/poesie/17_la_sicile.htm
Extraordinaire !
(À finir, en suis aux coléoptères).
N’a pas vu Rosalie dans les catacombes
Un mimi martin pêcheur nain rare et vulnérable des Philippines
https://reporterre.net/Le-jeune-d-une-espece-rarissime-d-oiseau-photographie-pour-la-premiere-fois
Grand grand bonheur du petit matin ; y a un bureau, le dernier, qui est à peu près aussi bordélique que le mien…
Article sur comment innover en deux coups de cuillère à pot. Avec passion et dévouement.
Il y en qui ont plongé utile.
« Oui, des masques de plongée Decathlon servent bien de respirateurs en Italie »
Lci
EFFETS INDESIRABLES ?
Je demande à tous les médecins, tous les pharmaciens, à tous les préparateurs en pharmacie, et même à tous les patients qui ont lu les notices de médicaments s’ils n’ont jamais lu les « effets indésirables » de centaines de médicaments autorisés, prescrits et consommés. Il m’est arrivé de refuser certains d’entre eux, tellement j’en ai été effrayé.
J’ai avalé chaque jour l’un des deux médicaments prescrits par le docteur Raoult pendant vingt ans, en Afrique subsaharienne , où j’enseignais,sans le moindre effet indésirable.
Parmi tous les professeurs de médecine invités à la radio ou à la télé, certains disent prescrire ces deux médicaments, certains disent ne pas le faire et préfèrent attendre…comme l’entourage « scientifique » (dont un anthropologue, un généraliste et un sociologue , cf. comité) du ministre.
Mais le plus grand des effets indésirables n’est-il pas…la mort ? Car chaque jour qui passe augmente le nombre de morts . « En même temps » (citation) qu’il aggrave l’effondrement de notre économie.
Je tiens à ajouter deux considérations, tout en n’étant pas médecin. Primo, le professeur Raoult avance que donner ces médicaments quand le patient est en réa, c’est trop tard. Il a expliqué pourquoi. Or dan un arrêté , le ministre déclare que ces médicaments pourront être donnés à certains patients, par décision collégiale (!), dans « un cadre hospitalier » (quid des médecins généralises?), « dans les formes les plus sévères » (autrement dit quand il est trop tard). N’est-ce pas un arrêté scélérat ?.
Secundo, on me dit que dans les tests de plus grande ampleur décidés par le gouvernement, l’antibiotique choisi par le professeur Raoult ne sera pas donné. Or le professeur Raoult a dit les raisons médicales précises pour lesquelles cet antibiotique était nécessaire. Second scandale.
C’est tout pour aujourd’hui.
Ben oui.
Mais il a dit la barbe les cheveux et la bague c’est pour les faire chier.
Et si tu refuses de démenager dans une maison inconnue au lieu de rester vivre chez toi à ton domicile qui est un cocon et bien on te colle dans un EhPAD de force pour se venger de ton refus.
Cassant ainsi la vie des victimes collatérales, qui, même se battant n’en peuvent plus ; sauf si restées prudemment aux arrières.
Ceci -extrêmement intéressant à mes yeux, plus à observer qu’à vivre- est la marque précise de la dictature.
Je gère tout. Je domine tout. Je maîtrise tout.
Je règne.
Et il me semble, mais je n’en suisbpas encore sûre, je vous informerai, que, dans l’ordre du pire croissant il y a tyrannie puis dictature.
Patrice Charoulet tout à fait, si le plaquenil est efficace il l’est au début de la maladie bien avant le stade grave. Cependant 3 des 25 ou 26 patients traites par le professeur R ont tout de même du être admis en réa
Le rapport qu’il a fourni n’est pas assez rigoureux . Les médecins n’étant pas des idiots sont je pense au fait des rapports fournis par différents organisme sur l’usage et l’efficacité des traitements. L’annonce de me Veran est à mes yeux mal rédigée ou complètement idiote . Ce qui étonnerait d’un médecin spécialiste. Il reste que si le traitement au plaquenil s’avèrait d’une utilité c’est au début pas Dans les cas graves et nécessite malgré l’aspect inoffensif du médicament une surveillance. De plus aucune étude parallèle en double aveugle n’a été menée par le pr Raoult. Rien ne dit que sans traitement ces 26 patients auraient évolué de façon différente. 3 en réa sur 26 cela donne tout de même 12% traités qui finissent ou s’accrochent en réa.
Ben oui charoulet patrice.
Mais ce qui est.gyper intéressant dans les choix poiltiques qui sont faits
https://www.lopinion.fr/edition/politique/emmanuel-macron-tente-contourner-piege-chloroquine-215043
est que le choix fait par le président, contre les masques ça sert à rien, heureusement puisque nous n’en avons pas, contre le test, on le saura bien assez tôt, contre la chloroquinine, ça peut bien étre dangereux, la nivaquine aussi notons le, confinons le peuple, ce chox là, drastique, en dépit de tous les éclairs de génie susceptibles d’avenir est le choix d’une dictature fasciste.
Ne sortez pas.
Et si vous sortez, payez.
375
1440
4200
Sur la paille, le peuple.
En Suède, ils se sont refusés à mettre en place des mesures coercitives.
Réfléchissent. Débattent. Pensent. Décident. Les suédois. Attendons les finlandais.
P Charoulet, je ne suis pas médecin. Je crois que sur les tableaux d’étude fournis et résultant de l’épidémie chinoise, les essais au plaquenil en réa ont donne des morts , j’ai remarqué des accidents cardiaques et des problèmes rénaux. Tout ceci intéresse les gens compétents en cette matiere dont je ne suis, les scientifiques se doivent d’être rigoureux s’ils veulent du sérieux.
B.
Dans l’étude en double aveugle, moi je veux être de la cohorte qui a le medoc. Quitte à finir en réa.
Pas de masque, c’est une ineptie. On ne devrait même plus y revenir. Cependant, Rose, je lisais le témoignage de l’EHPD des deux chênes à st Didier qui a devancé de loin toutes les consignes et à perdu 20 de ses résidents. Masques, gants, mesure d’hygiène et confinement des résidents en chambre. 20 en moins.
St Dizier Ehpad des deux chênes.
Mr Veran, le reste au masculin.
Mes excuses.
De toutes façons il ne doit pas falloir un mois vu le nombre De contaminés pour les mener ces etudes et compter. C’est assez effarant, Chine 1,4 milliards d’habitants 3000 morts environ, sur des pays de 60 millions d’habitants nous allons bientôt les dépasser. Les chinois auraient ils menti?
« méchante grippette qui tue nos vieux » écrit JC l’andouille… alors gare à toi aussi Justin Crétin avec ton déambulateur qui indique bien que tu es au moins octogénaire, nous avons pitié de toi, malgré…
@ MC ; un papier de Marc Porée susceptible de vous intéressez, au cas où vous ne l’auriez pas vu, ce qui m’étonnerait (?). Bonne journée.
https://theconversation.com/litterature-defoe-poe-et-shelley-en-terrain-contamine-133845?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2026%20mars%202020%20-%201574215068&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2026%20mars%202020%20-%201574215068+CID_2c3c992018ac30643e4014451f7a680b&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Littrature%20%20Defoe%20Poe%20et%20Shelley%20en%20terrain%20contamin
(Le piano présenté par barrée naïce est un cadre serrurier.
C’est pour cette raison que je l’expose à la connaissance des néophytes.Avez- vous vu comme il était déglingué, et avec les soins apportés ce vieillard sera réutilisé pour fabriquer des tablettes à lave vaisselle. Génial, non,?
Luchienne,
j’ai bien plus que 80 printemps : exactement 99,9 et dans 3 jours, 100 ans !!! Et en pleine forme pour une méchante grimpette canine.
Bien à toi…Ouaah !Ouah !
rose dit: « de Valéry je lis et relis les « Varieté » et d’autres essais sur l’art (Degas ) et les deux « Tel Quel », Ne connais pas du tout le lien avec Degas. »
Un fameux petit ouvrage (folio-essais) Degas Danse Dessin, édité en 2008.
Des chapitres courts n’ayant pas toujours de rapport entre eux, beaucoup d’extraits de ses Carnets. Des illustrations nombreuses (études de Degas et autres artistes, photos de Nadar et autres, des pages des Carnets…).
La première page (extraits) éclaire ses intentions :
« Comme il arrive qu’un lecteur crayonne aux marges d’un ouvrage et produise, de petits êtres ou de vagues ramures, en regard des masses lisibles, ainsi ferai-je, selon le caprice de l’esprit, aux environs de ces quelques études d’Edgar Degas.
Ce ne sera donc qu’une manière de monologue, où reviendront comme ils voudront mes souvenirs et les idées que je me suis faites d’un personnage singulier, grand et sévère artiste, d’intelligence rare, vive, fine, inquiète.
Il ne s’agit point de biographie dans les règles. après tout la vie de quelqu’un n’est qu’une suite de hasards, et de réponses à ces évènements quelconques… »
Les pages qui m’ont passionnée sont celles concernant le dessin, remarquables (« observer, c’est, pour la plus grande part, imaginer ce qu’on s’attend à voir. Il y a une immense différence entre voir une chose sans le crayon dans la main, et la voir en la dessinant. Chaque coup d’œil sur le modèle, chaque ligne tracée par l’œil devient élément instantané d’un souvenir, et c’est d’un souvenir que la main sur le papier va emprunter sa loi de mouvement. »), toutes les pages sur la danse (« le peintre des danseuses »), ses rencontres dans l’atelier, rue Victor-Massé, avec Degas, l’échange sur la fameuse danseuse de cire au tutu de vraie gaze, ou des études au fusain, des toiles en cours.
Beaucoup de pages sur l’homme vieillissant devenu sombre, leurs conversations. « Comment parler peinture ? »
Beaucoup d’observations aussi sur la marche du cheval « tout nerveusement nu dans sa robe de soie » disait Degas. (Étude comparée avec les clichés de Muybridge – chronophotographie.). Quelques photos des statuettes de chevaux façonnées par Degas et ses études.
Une photo de la page d’un manuscrit de Léonard de Vinci sur la décomposition du vol de l’oiseau.
Une belle méditation sur l’importance du sol dans les toiles et dessins de Degas quand il prend ses modèles d’assez haut, projetant la forme du corps sur le plan du plateau.
Suit un chapitre-clé sur les nus de Degas (fusain, pastel…)
Donc, Rose, un ouvrage très intéressant se terminant par le chapitre « Crépuscule et final », dont ces lignes :
« Degas s’est toujours senti seul, et l’a été dans tous les modes de solitude. Seul par le caractère ; seul par la distinction et par la particularité de sa nature, seul par la probité ; seul par l’orgueil et la rigueur, seul par son art, c’est-à-dire, par ce qu’il exigeait de soi. »
RACISME
Des bas du front ont livré des masque FFP2 pourris à la Réunion ! Passe encore pour les expatriés du continent, qu’ils crèvent les métros, mais en donner des moisis aux indigènes de l’Ile Bourbon ! Ah les salauds… Gouvernement de racistes ! Fachos ! Crapules ! Trafiquants….
Michel Piccoli a 95 ans. Il m’a toujours paru énigmatique dans ce que j’ai vu, des rôles en filigrane. On n’a plus jamais de ses nouvelles. J’aimerais tant le savoir encore célébré, un peu comme d’Ormesson qui n’a pas souffert de gâtisme avant de disparaître.
rose dit: « Ma mère retournée à l’EHPAD hier. Les aides soignantes portent désormais des masques.
Le médecin de la clinique a dit elle rentre à son domicile. Ma mère m’a dit « je rentre chez moi ».
Je suis sur le tarmac. »
???
@Christiane :
La Pythie vient en mangeant…
c’est reparti chez le Crétin : au début de ce blog il avait cent ans, ensuite un an de moins tous les ans pour faire des demandes en mariage refoulées… et maintenant de nouveau…
JUSTIN CRÉTIN EST UN FIEFFÉ MENTEUR, QUI VEUT LE CROIRE ? ,,,,, christiane ? MC ? JAZIZZI ? BOUGROS ?
Lucienne, il est prostatique.Il se venge comme il peut. Il actionne ses capacités résiduelles pour épater la galerie, côté sexe inutilisable à moins d’aimer le mou pour chats.
ceci est mon dernier commentaire, je pars définitivement (mais pas comme l’andouille qui revient toujours) je pars pour porter assistance à ceux qui en ont besoin et ne passe pas leur temps à dégoiser sur les blogs comme celui-là… adios
1 – « Et puis, je me suis demandée : s’il meurt, qui devient président par intérim ? »
R. : Le gros vétérinaire, président du Sénat. Comme Alain Poher, après la mort de Charles de Gaulle.
2 – Obs profonde, mais situation rare : « Et il sait être drôle. Parfois. Lorsque son degré de causticité est en baisse ».
3 – Encore un papier déprimant auquel on doit pourtant se confronter :
https://theconversation.com/confinement-quel-impact-dans-les-etablissements-pour-personnes-agees-et-handicapees-134561?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2026%20mars%202020%20-%201574215068&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2026%20mars%202020%20-%201574215068+CID_2c3c992018ac30643e4014451f7a680b&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Confinement%20%20quel%20impact%20dans%20les%20tablissements%20pour%20personnes%20ges%20et%20handicapes
4 – Ravi d’apprendre que faute de Lacan, Sollers se rabat sur Kristeva, sa 1ère épouze, psychanalyste, pour bavarder confinage, piano à queue, et connerie humaine. Je craignais qu’il ne s’ennuie un brin, ce vénitien-là.
5 – Mort dans l’après-midi. Après cette crise économique à côté de laquelle 1929 ne fut qu’une aimable bibine de chien vert, on nous annonce que les rescapés de la Horde du Contre-Vent (n° 43) seront tellement heureux de pouvoir s’embrasser qu’ils repartiront à zéro sur des bases totalement inédites et encore inimaginables. J’ajoute que les grands perdants de l’affaire auront été les industries du numérique yankee et chinoises.
(le 26.3.20 à 9.32). ENCORE UN JOUR DE GAGNE.
ailleurs, dans autres pays, ils ont agi un peu plus rapidement. Manquerions nous là aussi de moyens?
https://www.google.com/amp/s/m.20minutes.fr/amp/a/2747135
Lucienne, ne partez pas, pourquoi seriez vous fâchée ? Ce que j’en disais est pure provocation.
3J, voyez aussi le secteur psychiatrie, certains services sont les oubliés à la distribution. Pourtant, moins on est de fous… J’arrête là, les conseilleurs n’étant pas les payeurs, de plus j’ai deserté donc mal placée pour critiquer.
Bon vent, Luchienne ! Tous nos voeux de naufrage vous accompagnent….
Si tu sors de chez toi, tu casques !
Mais j’vais tomber raide dingue amoureux, moi, de notre beau président et son gouvernement de charme qui ne ratent aucune occasion pour nous faire payer à tout bout de champ.
Comme Ugolin déclarant sa flamme à Manon des Sources, moi aussi je déclare la mienne à Macron des Bourses : « Moi je t’aime Macron, je t’aiiiiiiiiiiiime Macron, je t’aime d’amour, je t’aiiiiiiiiiiiiime comme c’est pas permis… ».
( Mon Dieu qu’elle était belle Emmanuelle Béart dans ce film, une véritable bombe champêtre ! ).
Trump-la-mort
Par Éric Fottorino
25/03/2020
TOUJOURS LE MOT (LA MORT ?) POUR RIRE, l’ineffable Donald. Alors que la propagation du virus gagne le monde, Numéro 45 – il est le 45e président des États-Unis –, ou POTUS (President of The United States), comme l’appellent ceux qui refusent de prononcer son nom, bref, le locataire de la Maison-Blanche n’en manque pas une. Il a d’abord tourné cette histoire d’épidémie en dérision. Tout ça n’était que ragots politiciens des démocrates enrageant de n’avoir pu le destituer. Devant ses succès économiques insolents, ils lui cherchaient encore des noises. Le complot russe hier, le coronavirus aujourd’hui, tout ça parce qu’ils ne supportaient pas l’idée de sa réélection. Pour « Trump-la-mort », le Covid-19 n’était rien d’autre qu’un canular.
Quelques jours plus tard, il faisait une embardée dont il est familier pour justifier l’état d’urgence soudain décrété. Bien sûr, il savait qu’une pandémie menaçait. Mieux : il l’avait su avant tout le monde. Et si on le titillait sur son retard à l’allumage, il répétait son mantra favori : « On a fait un super boulot. » Trop fort Le Donald, on vous dit. Sans doute devrait-il se remettre en mémoire ce que tout bon économiste sait : « On ne tombe pas amoureux d’un taux de croissance. » Car pour lui, c’est economy first. Les affaires doivent primer l’humain. Un confinement national durable ? Vous n’y pensez pas ! « Nous ne pouvons laisser le remède être pire que le mal lui-même », a-t-il tweeté en lettres capitales. Et tant pis s’il y a de la casse – on veut dire : des morts. Un de ses sbires, le vice-gouverneur du Texas Dan Patrick, n’a-t-il pas déclaré dans un élan sacrificiel : « Les grands-parents devraient être prêts à mourir afin de sauver l’économie pour leurs petits-enfants » ?
Il faut se rendre à l’évidence, Trump, le pourfendeur des fausses nouvelles, est devenu à lui tout seul un cluster à fake news. Le voilà qui promet un vaccin disponible « dans les trois ou quatre mois ». Le médecin Anthony Fauci a dû le démentir en parlant, lui, d’un an à un an et demi pour espérer un traitement efficace contre ce que Le Donald s’obstine à nommer le « virus chinois ». Un peu de racisme est toujours bon à distiller. Le Covid-19 fait peur. Le président de la plus grande puissance mondiale aussi. Quand il était l’animateur vedette du jeu télévisé The Apprentice, Trump prenait un malin plaisir à crier au perdant : « You’re fired ! » On imagine le cri triomphal du peuple des confinés à un con fini, un cri comme : « You are coronavired ! »
Je vais être très clair, il faut retourner à une situation plus normale dès debut mai. Il reste 1 mois pour organiser cela au mieux. Cela se base sur l’axiome selon lequel il est impossible de ne pas être exposé à ce virus, les mesures préventives ne servant qu’à déphaser les pics et les écrêter. C’est désormais indiscutable.
Déjà tous les élèves devront retourner dans leur établissement, même si le fonctionnement s’y fait en mode dégradé fu fait d’absences des enseignants.
Ensuite il faudrait s’efforcer de définir des grands secteurs géographique où les activités professionnelles pourront reprendre. Car tous les secteurs ne seront pas à égalité. L’interdiction de voyage d’agrément entre secteurs devra se poursuivre partout jusqu’à fin juin. Seuls les déplacements professionnels, de marchandises, et les cas spéciaux seraient autorisés. Ainsi que les déjà dépistés.
Le dépistage devra se mettre en place pour l’ensemble de la population. Il faut bien prendre conscience que cela sera le sésame pour etre ensuite de nouveau admis dans un pays etranger : avoir été dépisté positif aux anticirps + ne présenter aucun symptômes + 7 jours écoulés depuis le prélèvement.
Il faut dès à présent démarrer ces tests à grande echelle. L’objectif serait 2 millions / mois en priorisant en fonction des métiers.
Pendant ce temps dans les hôpitaux : renfort maximal du SSA, se déplaçant au fur et à mesure des besoins dans les secteurs difficiles. Embauches rapides de médecins et d’infirmier, contrats de 5 ans, primes.
Poursuivre l’utilisation de la réserve sanitaire. L’auto-immunisation de population sera atteinte cet été. Arrivera ensuite un vaccin. Utilisation de la chloroquine à chaque fois que possible.
Bougez-vous le c.. Ce qui sera dépensé en moyens maintenant sera largement compensé en point de PIB.
D., Président de la République !
renato est parti en nous souhaitant un énigmatique « bon voyage » (était-ce de l’humour ?).
Bon voyage pour qui ?
Pour lui ?
Il faut dire que deux de ses trois domiciles sont en hautes zones à risque : Milan et Colmar !
Restait donc la Suisse…
Donnez-nous des nouvelles, renato !
Lavande aussi, si vous nous lisez !
A Paris, que sont devenus les SDF et les roms qui hantaient nos rues, alors que l’on ne peut pas sortir plus d’une heure et à plus d’un kilomètre maxi de chez nous ?
Bernard Pivot ou le modeste humilié !
https://www.lejdd.fr/Culture/Livres/alberto-manguel-insurpassable-lecteur-la-chronique-de-bernard-pivot-3957114
Quand j’étais adolescent, j’ai croisé très souvent dans une maison amie de ma famille, l’anguleuse Mademoiselle M., « sœur de lait » d’Alain Poher.
Renato quitte Colmar au moment où Chantal y arrive…
Il y a un truc à creuser là.
Quelqu’un a une idée?
« Je vais être très clair, il faut retourner à une situation plus normale dès debut mai. Il reste 1 mois pour organiser cela au mieux, etc, etc. »
On se demande ce qu’attend Macron pour nommer D Ministre de la Santé ET de l’Intérieur.
Non, non, closer, D. vise carrément la présidence !
Fédal le rêveur 7
« Le bateau fantôme mena Fédal dans un grand port plein d’animation. A peine avait-il été en vue depuis la capitainerie, qu’une vedette était instantanément partie à sa rencontre. Un quart d’heure plus tard, des hommes en uniforme (militaires ou douaniers ?) le rejoignirent à bord. Ces hommes, brutaux et vociférant, ne furent pas longs à découvrir que l’embarcation était vide, hormis un enfant de dix ans, sans papiers, et parlant une langue qu’ils ne comprenaient pas. Ils le saisirent sous les bras, le secouèrent et, criant de plus belle, le conduisirent à terre, dans un bureau crasseux. Entre temps, grâce à un célèbre monument au sommet de la colline, Fédal avait pu identifier la ville où il se trouvait. Il s’agissait de Cartapolis, l’ancienne Sémirabel du temps des Vespasiens. Combien de fois, l’Atlas encore ouvert sur ses genoux, n’avait-il rêvé de parcourir les rues de cette vénérable cité située à la jonction des mers Vertes et Jaunes !
Et voilà qu’après plusieurs semaines de voyage en solitaire, il retournait chez les vivants, atterrissant directement au fond d’un cachot humide de Cartapolis, ville que dans ses rêves les plus fous il n’aurait jamais imaginé visiter si promptement. Visiter ? C’était beaucoup dire, car après de vaines tentatives pour se faire comprendre des hommes en uniformes, ceux-ci, excédés de fureur, l’avaient expédié rageusement en prison.
Dans son désarroi, Fédal avait été heureux de revoir, à travers la vitre grillagée du fourgon cellulaire, la foule caractéristique des pays vertéens.
Ainsi avait-il atteint l’extrême limite sud-est de la mer qui baignait les rivages de sa ville natale.
Ici, les peaux étaient plus mates, le poil plus brun. Le costume différait quelque peu aussi. Cependant, c’était le même peuple, en plus misérable. Mais quelle vie, ça grouillait de partout !
Après tant de silence, quel plaisir pour Fédal de retrouver le bruit ! Désormais, malgré la gravité de la situation, il se sentait moins orphelin.
A Cartapolis, ce qui l’avait le plus frappé, c’était la proportion considérable d’estropiés de toutes sortes qu’il avait entraperçus dans les rues : borgnes, aveugles, bossus, tordus, boiteux, unijambistes…et même des culs-de-jatte !
Heureusement que l’on voyait aussi des nuées d’enfants joyeux et malicieux et une quantité respectable d’augustes vieillards chenus.
A tout prendre, Fédal préférait ce monde là à celui figé et sublime de Narxos : entre le musée et la vie, son choix était fait. »
POTUS masqué
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgxwHMZJtknhjsmrzVZCfbMfBbKTh
bonne journée
De circonstances nouvelles naissent des comportements nouveaux
https://www.franceculture.fr/cinema/regarder-le-film-monsieur-deligny-vagabond-efficace-parce-quil-faut-toujours-tenter-quelque-chose?xtor=EPR-5&actId=ebwp0YMB8s0XXev-swTWi6FWgZQt9biALyr5FYI13OpVgbqTOoeKQh7JKoFLC2fE&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=575502
Le bêtisier des deschiens
Jazzi dit : (… que sont devenus les SDF…)
Les SDF sont des sans-dignité-fixe qui s’en moquent comme d’une guigne de notre confinement à la con.
Leur absence totale de dignité, dignité aussi encombrante qu’inutile, leur permet de vivre hors de de notre misérable temps, complètement étrangers à nos ineptes préjugés et débiles principes.
Mendiants majestueux, errants sans lois ni toit, ils ont la foi du néant, une foi qui n’a rien de vaniteux et qui leur offre le plus grand et le plus vain des luxes : Le luxe de ne rien posséder.
Leur misère est vaste comme l’infini, large comme l’univers, ils y vivent et s’y complaisent sans se plaindre et, avec une triste mansuétude, nous regardent, nous les « gens bien » comme les prophètes regardent les pécheurs.
Jazzi dit: à
D., Président de la République !
–
Je ne serais pas contre, Jazzi.
Mais Roi de France, plutôt. Je le revendique.
SANS DOMICILE FIXE
« Le 31 mars 1928, Franz Romer d’origine allemande partit seul de Lisbonne, au Portugal, pour faire la
première traversée de l’Atlantique réalisée en kayak de mer.
Ce vétéran de la première guerre mondiale, âgé de 29 ans, a parcouru près de 4000 miles et a passé 58 jours sans interruption en mer entre les îles
Canaries et Saint-Thomas aux Îles Vierges, avant de finalement retrouver la terre à Porto-Rico.
Romer avait rempli son Klepper 21’6 « modifié « Deutscher Sport », de bout en bout avec de la nourriture et dormait en position assise sous une jupe de sa fabrication qui le recouvrait totalement, avec juste un petit tube pour respirer. Il a progressé avec sa pagaie quand c’était nécessaire, mais c’est surtout déplacé
avec une voile montée sur le pont à laquelle il attachait une ligne guide qui tenait son safran droit, et cela qu’il soit éveillé, endormi, qu’il prenne la latitude et la longitude ou même simplement en train de lire ou de rêvasser.
Il devait se frayer un chemin à travers ses magasins d’alimentation afin de s’étirer, et souffrait de furoncles et d’escarres. »
Votre confinement est aussi délassant qu’est mortelle la grippette de Corona…
HOMMAGE
Je rendrai hommage à ce fabuleux teuton de 1928 en essayant à l’âge de 100 ans de rejoindre Hyères les Palmiers depuis Porquerolles, dans trois jours en kayak…
B, j’ai mes limites, mais je ne parle pas de ce que je ne maitrise pas.
Ici,dans la présentation Sollersienne de St Martin, en faire l’incarnation de la Révolution c’est comme si l’on vous disait que Robespierre était pro-Louis XVI! Et l’autre qui parle de « Philosophe humaniste »! étiquette passe-partout qui évite de se pencher trop sur l’auteur de Des Erreurs et de La Vérité, qui agaça Voltaire, de l’Homme de Désir, ou de l’Ecce Homo. Quand on écrit, entre autres dans Le Nouvel Homme, « L’Ame de l’homme est une pensée du Dieu des Etres », on aurait du mal à passer pour Sans-Culotte . Et déjà en 1788 on écrit à propos du Mariage de Figaro » Cette pièce pétille d’esprit. Elle choque en meme temps les mœurs, le gout, la vraisemblance, les égards memes dus au Gouvernement »?!
Dans cette oeuvre difficile, on ne voit guère que la Lettre à Garat, 1795, qui entérine la Révolution mais comme une action due à la Providence. Mais tout de suite après, le texte bifurque vers la nécessité de démontrer l ‘existence du Vrai Dieu au delà des églises face à l’Athée défini comme, et c’est très contestable, « celui qui portant ses regards sur l’âme humaine, en méconnoit la grandeur et en conteste l’immortelle spiritualité ».
La Révolution est protégée par la Providence et la Monarchie ne pas revenir, il reste que des occasions ont été manquées, et que le texte n’en développe pas moins, sous des compliments de surface, une féroce critique interne. « Peuple Souverain » mais qui n’a pour lui que la misère, Représentants qui commettent des abus, etc.
Cette idée de Philosophe de la Révolution vient peut-être d’un recueil ancien de la Collection Le Cri de la France, titré plus justement Gnostiques Révolutionnaires,le Cri de la France, 1946, et qui associait les noms de St Martin et Fabre d’Olivet présentés sous forme de courts extraits.
Les Réflexions d’un Observateur sur le sujet fourni par l’Institut, « Quelles sont les institutions les plus propres à fonder la morale d’un peuple? », 1799, seront plus caustiques. Il faut, pour que ce soit efficace, que le Législateur atteigne « un point de sublimité ». Mais comment faire? en fin de livre, St Martin ose:
« Si c’est au législateur à communiquer à sa nation l’esprit de vie, il faut auparavant qu’il en soit imprégné lui-même; comment en deviendrait-il imprégné lui-même, s’il ne sentait pas en lui le désir ou la force de pénétrer jusques dans les sources ou ce feu réside? Et comment se sentirait-il cette force et ce désir, s’il ne commençait par éloigner du foyer toutes les substances étrangères, qui, quand meme elle se présenterait, (l’étincelle!) l’empêcheraient de s’enflammer? si cet esprit de vie ne germe point dans les spéculations froides des observateurs, il germerait encore moins dans les mains du législateur, si elles n’étaient pas pures. Si elles l’étaient, il y germerait naturellement… C’est alors que toutes ses institutions seraient vraiment profitables…puisqu’elles ne manquent leur effet que parce qu’elles sont vuides et dénués de tous ces éléments antérieurs qui doivent en être la base essentielle et radicale. »
Aussi St Martin se borne-t-il à indiquer à la Réforme les Conditions morales et mentales de sa réussite, EN INDIQUANT QU’ELLES NE SONT PAS REUNIES, laissant aux autres écrivains, dit-il, le soin « d’embellir » les choses.
C’est un constat d’échec. Il lui reste Jacon Boehme.
JJJ Merci de l’article, et particulièrement du Dernier Homme de Mary Shelley dont je n’avais pas jusque ici oui parler. Il existe un roman homonyme de Cousin de Granville sur lequel j’attire votre attention.
Bien à vous.
MC
Dear Jicé, cet Allemand suit les traces du navigateur français Alain Gerbault en 1923, aviateur exceptionnel de la guerre de quatorze, tennisman de renommée mondiale, répudié par la France après guerre parce qu’il aurait pris parti pour Vichy… à Tahiti en 40.
Dear Baroz, votre Narxos ressemble à Mykonos ?
Il y a une légère différence entre Eric Fottorino et Donald Trump, le premier n’est rien, le second est le Président des USA, élu par 329 millions d’américains.
@clopine
moi aussi je serais interessée par votre texte sur Jim lorsque vous le considérerez comme prêt
« votre Narxos ressemble à Mykonos ? »
Une île imaginaire grecque, Phil. Cartapolis est plus surement l’actuelle Istanbul, ex Constantinople. On peut penser que Fédal est parti de… Cannes !
@Jazzi
je n’ai rien lu de votre roman de SF sur lequel d’autres ont réagi en general de manière positive
le saucissonnage en post qui arrivent de manière aléatoire est pour moi rédhibitoire.
Dommage !
j’attendrai la publication
« roman de SF »
Plutôt un conte métaphysique, DHH. Pour la publication, rien de moins sûr !
Certains de nos grands romans sont parus « saucissonnés » en feuilletons dans les journaux, dear deashash. quelles épices contre le virus ?
clopine, je lirai volontiers votre récit quand vous donnerez le feu vert
on m’a parlé depuis deux jours d’un nouveau virus (selon la télé sans doute) mais je ne trouve rien (que des histoires de tomates!)qui en aurait entendu parler?
@Phil
je me souviens que ma grand’mère qui souffrait apparemment de la même incapacité que moi découpait soigneusement chaque jour le feuilleton de son journal local pour constituer des petits cahiers qu’elle ne commençait à lire que lorsqu’ils atteignaient une certaine épaisseur
PRIORISER LES POINTS DE PIBE, CROCHET ET CHAINETTE
@ Bougez-vous le c.. Ce qui sera dépensé en moyens maintenant sera largement compensé en point de PIB.
@ L’objectif serait 2 millions / mois en priorisant en fonction des métiers.
***Charabia macronique hors de mise pour un prétendant au trône de France. Décidément, je voterions jamais pour des gens qui s’expriment aussi mal ! (@ Ed.# cf. = sabir jargonautique – pas le moment de se laisser hâler).
@ je ne parle pas de ce que je ne maitrise pas.
Rares sont ceusses qui…
NB / Pour Cousin de Granville, merci, je vais aller consulter les grands livres. Bien à vous, J J-J
« Autrefois, je possédais de grands domaines, je pourrais dire que le soleil ne s’y couchait jamais. Leur géographie était grandiose et variée, leurs richesses — infinies. Pour protéger mes propriétés, j’avais construit tout autour un mur circulaire, flexible comme une membrane et pourtant presque impénétrable. Mes ennemis étaient à la mesure de ma fortune et ils ne me cernaient de toutes parts, mais la circonférence du mur était si inimaginablement grande que nulle part ils ne pouvaient se rassembler en assez grand nombre pour y opérer une brèche. […]
Mais le jour arriva où l’on m’annonça que, sur une petite portion du mur, le nombre de mes ennemis, pour on ne sait quelle raison, était devenu plus important qu’ailleurs. Pas suffisant pour faire une brèche, mais pourtant inquiétant à mes yeux. Je décidai alors de sectionner la muraille et de faire glisser les deux extrémités l’une derrière l’autre, de sorte que sur cette portion son épaisseur soit double. Cela fut une mesure de précaution très critiquée par mes sujets, à l’époque […] la portion concernée ne représentait qu’un millième de la circonférence totale […] [Pourtant] mon royaume se rétrécit. J’en perdis une infinitésimale lanière […] mais c’était une perte de territoire et cela n’était pas arrivé depuis des siècles. Ma mesure de précaution, peut-être un peu hâtive, eut d’ailleurs d’autres conséquences des plus paradoxales. […] Les ennemis renoncèrent à attaquer là et se répartirent de part et d’autre, venant s’ajouter à ceux qui luttaient déjà en ces endroits contre mes gardes.
Il fut donc nécessaire de tirer un peu plus sur le bout du mur intérieur […] Pendant quelques années, j’ai ainsi contré les attaques qui s’intensifiaient, mais au prix de nouveaux rétrécissements de mes domaines. […] Ceux de mes ennemis qui étaient devant cette zone se déplacèrent de nouveau vers les provinces voisines, ce qui me conduisit à faire glisser encore le mur intérieur le long du mur extérieur. Bientôt, un quart, puis une moitié de la circonférence — toujours plus réduite — du mur extérieur fut doublé […] et mon patrimoine diminua fortement. Je perdis […] province après province, des mines de métaux précieux, des forêts d’essences nobles, des villages et des pâturages […] des villes et des bourgades autrefois pleines de gaieté. Quand j’en fus arrivé […] à doubler toute la circonférence du mur, au terme de décennies de combat infatigable contre les ennemis, je me retrouvai bien plus pauvre, mais je restais un noble et important châtelain. […] Les ennemis avaient gagné en force puisqu’ils se pressaient désormais contre une longueur de mur bien inférieure […] de sorte que ma situation, au lieu de s’améliorer, devint toujours plus précaire car mes ressources diminuaient et la guerre demande encore et toujours de l’argent.
[…] Quand, sur un point de la frontière, l’ennemi se mit à attaquer avec plus d’obstination qu’ailleurs [,] je fus obligé de tirer de nouveau sur le mur intérieur, triplant son épaisseur […] Je couvris ainsi […] un quart, la moitié, trois quarts et finalement la frontière tout entière. Le domaine qui me restait […] ne dépassait plus désormais mes contrées natales : le château et quelques villages alentour, une mine d’étain, un moulin à eau, une colline aux pâturages parsemés de troupeaux de moutons. […] Plus ma fortune s’envolait, plus mes adversaires étaient nombreux sur chaque point de la muraille […] [Ils semblaient lutter] en vertu d’une haine toujours croissante pour ma personne et mon obstination à leur résister.
Bientôt mon mur quadrupla, puis il quintupla […] Lorsqu’il eut six tours […] sa portion intérieure était collée à l’enceinte de mon propre château. […] Le septième [enveloppement] ne dura que quelques heures. Sous l’étreinte du mur de défense, les remparts du château, jugés autrefois invincibles, s’effritèrent […] je me trouvais captif, incapable de m’évader. Les ennemis étaient si proches que j’entendais, au-delà de ce qui était devenu un mur qui faisait vingt fois le tour sur lui-même, leurs hurlements sauvages […]
Je saisis moi-même l’extrémité intérieure du mur et je l’approchai de mon propre corps, le moulant sur moi, car mon corps était tout ce qu’il me restait au monde. Ma terreur, ma douleur et mon désespoir n’eurent plus de limites quand même la frontière de ma peau céda et que le mur circulaire, doublé des centaines et des milliers de fois à présent, envahit mes organes internes. Mes ennemis conquirent tour à tour […] le cœur, le foie et les intestins […] À présent, le mur s’enroulait à la vitesse de l’éclair sur lui-même, prenant mon crâne et le brisant en mille morceaux, englobant mon cerveau et avançant vers son centre incandescent. Les ennemis […] envahissaient mes souvenirs et mes pensées, ils soumettaient mes champs visuel et logique […] pour étreindre au centre du centre de mon esprit le petit pois de la glande pinéale dont les sages disent qu’elle est le siège de l’âme.
Et me voilà, après un seul millionième de seconde, réduit à ce que je suis réellement, à celui que j’ai toujours été : la perle du centre de la spirale vertigineuse de l’esprit. Vivant ici, mourant ici, sans temps, sans propriétés, sans ennemis, comme je suis mort, en vivant, toujours. »
(Mircea Cărtărescu, Solénoïde)
Cette « incapacité » traduit seulement votre désir de lire à votre rythme et non pas à celui imposé par le « saucissonnage ».
Mais rien n’empêche sur le Net comme dans le journal de copier/coller les fragments avant lecture…
Je m’adressais à DHH
LA « FORTERESSE VIDE » de Bettelheim est sorti en 1967 .
l’approche de l’autisme a bien changé depuis
« C’était déjà une tendance en cours » estime David Le Breton, anthropologue et auteur de plusieurs ouvrages et études sur la place du corps dans la société. « Le confinement va radicaliser des tendances, notamment les courants de pensée qui estiment que le corps est en trop, un élément gênant à l’avancée technologique, voir une menace ».
DAVID LE BRETON
La meilleure façon de… se chausser ?
Spécialiste du corps, de la douleur, mais aussi de la modernité, l’anthropologue David Le Breton a consacré tout un ouvrage à la marche. L’essai de cet universitaire émérite, adepte passionné de l’école buissonnière, s’est partialement transformé en un véritable éloge de cette bonne cause. Fort heureusement pour le lecteur, qui nous fera la grâce de ne pas soupçonner, dans l’extrait proposé ci-dessous, une publicité déguisée pour les boutiques du Vieux Campeur !
« Dans Enfance Rimbaud écrit : « Je suis le piéton de la grande route par les bois nains ; la rumeur des écluses couvre mes pas. Je vois longtemps la mélancolique lessive d’or du couchant ». Il vagabonde de dix-neuf à vingt-trois ans en Belgique, en Angleterre, en Allemagne ou ailleurs. Il va de Charleville à Milan en effectuant le parcours presque entièrement à pied. Mais les fugues et les marches en liberté vont plus tard, à l’âge d’homme, céder la place à des déambulations plus intéressées et écrasantes par la lassitude qu’elles entraînent. Rimbaud, « l’homme aux semelles de vent » (Verlaine), le « passant considérable » (Mallarmé), attribue le cancer qui ronge ses genoux aux marches épuisantes dans le Harar. Alain Borer explique que jamais les mulets ou les chameaux ne faisaient plus d’une fois dans leur existence le trajet du Harar à la côte. Ils mourraient en chemin ou étaient abattus à l’arrivée tant l’effort avait été rude. Rimbaud fera ce trajet une quinzaine de fois à pied dans les pires conditions. Lui qui se rêvait « piéton, rien de plus » perd sa jambe de trop de marches lancinantes et d’une compromission avec le monde que ne laissait guère présager ses poèmes.
La nudité d’un parcours ne sollicitant que le corps implique la vulnérabilité du marcheur. Les blessures sont légion, aux pieds surtout, le nerf de la guerre, car le marcheur imprévoyant a profité de son voyage pour s’acheter de nouvelles chaussures au moment de partir sans les avoir essayées au préalable au-delà du magasin. Très vite les aspérités de la matière se transforment en écorchures ou en ampoules et métamorphosent en calvaire le plaisir escompté. Les étapes deviennent autant de haltes à l’infirmerie du bord. Au siècle dernier, Cochrane, qui marche jusqu’au Kamtchatka, a la chance qu’un compagnon de route lui enseigne une formule dont il ne cesse de louer l’efficacité : « il s’agit simplement, au coucher, de se frictionner les pieds avec un mélange d’alcool et de suif de chandelle. Le lendemain les ampoules ont disparu ». Peu à peu les chaussures se font aux pieds ou l’inverse. « Au début, j’avais beaucoup claudiqué, mais mes cals avaient durci et j’étais maintenant capable de marcher longtemps sans souffrir ». De façon surprenante, dans une sorte d’homéopathie des hypothétiques ennuis futurs, le jeune Kazantzaki est tellement bouleversé du bonheur qu’il éprouve à marcher sur les routes italiennes qu’il décide de s’infliger une sorte de correctif douloureux, comme si trop d’allégresse menaçait de l’étouffer : « J’étais si heureux à Florence que j’ai compris que cela dépassait les droits des humains et qu’il fallait trouver un moyen de souffrir. Je suis donc allé m’acheter une paire de souliers trop étroits. Je les mettais le matin, et ils me faisaient tellement mal que je ne pouvais plus marcher et que je sautillais comme un moineau. Tout le matin, jusqu’à midi, j’étais malheureux ; mais l’après-midi, où je changeais de chaussures et sortais me promener, quel bonheur ! je marchais léger, je volais ! » […]
Toepffer nous dit avec son habituel bon sens que « pour le voyageur à pied la chaussure est tout, le chapeau, la blouse, la gloire, la vertu, ne viennent qu’après ». Victor Segalen fait à juste titre l’éloge des sandales comme meilleur remède préventif aux ennuis pédestres. « La sandale est, pour la plante des pieds et tout le poids du corps, l’auxiliaire que le Bâton fait à la paume et au balancé des reins. C’est la seule chaussure de marcheur en terrain libre. C’est le résumé de la chaussure : l’interposé entre le sol de la terre et le corps pesant et vivant […] ; grâce à elle le pied ne souffre pas, et pourtant fait l’expertise délicate du terrain. Grâce à elle, à l’encontre de toute autre chaussure, le pied s’épand et s’étire, et divise bien ses orteils. Le gros travaille séparément, les autres s’écarquillent en éventail ».
(« Eloge de la marche », Editions Métailié, 2000)
Maurice, aux dernières infos
« Les syndicats de policiers ne décolèrent pas face à l’absence de masques de protection respiratoire dans leurs rangs. Plusieurs organisations syndicales appellent les policiers à ne plus effectuer de contrôles s’ils ne sont pas équipés de protections. »
…heu, restez chez vous.
oui, c’est ce que j’ai conseillé à mes gars de l’UNSA, surtout… Merci pour votre solidarité, Mauricette.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/confinement-faute-de-masque-l-unsa-appelle-les-policiers-a-ne-plus-faire-de-controle-25-03-2020-8287434.php
Mais c’est qu’en plus, ils veulent envoyer nos élèves GPx au casse-pipe.
Doutent de rien, là haut, côté Résilience. J’te garantis que si nos trois armes sont pas équipées pour faire le boulot à not’place, ça va morfler ! Ils iront pu au front comme en 14, nos « citoyens-soldats ».
Le Scaphandre et le Papillon est un ouvrage autobiographique de Jean-Dominique Bauby paru en 1997.
expérience du locked-in syndrome qui l’a enfermé dans un corps ne répondant plus à son esprit, d’où la métaphore du titre.
Cent ans de solitude.
Jeudi, 26 mars 2020 16h36
« Donald Trump […] le Président des USA, élu par 329 millions d’américains. »
JiCé….. dit
Par 5 fois moins d’américains : 62.984.828 (moins que Hillary Clinton : 65.853.514).
(C’est toi le scientifique?)
wikihttps://fr.wikipedia.org/wiki/Locked-in_syndrome
en 1868, Émile Zola évoque dans Thérèse Raquin une femme « frappée de mutisme et d’immobilité ». Son visage est décrit « comme le masque dissous d’une morte au milieu duquel on aurait mis des yeux vivants. Ses yeux seuls bougeaient, roulant rapidement dans leur orbite »5.
je précise(pour ceux qu veulent entrer dans mon esprit)
Countries that are on lockdown because of coronavirus ..
Solitude chèrement gagnée, avec vous, et avec eux… tels qu’on nous les présente devant l’Escale Frêle : les 4 crocs, Barbak, Sveziest, Coriolis + Boscavo Silamhre. Ensuite la feuleuse, l’artisant du métal, le braconnier du ciel et la soigneuse + l’aéromaître Oroshi Melicerte. Les deux jumeaux ailiers, Horst et Karst Dubka. En remontant le fer, tu tombes sur les deux oiseliers-chasseurs, le fauconnier Darbon et l’autoursier, Cerviccio, ensuite l’éclaireur Arval Redhamaj, et Steppe Phorehys… Les six du fer de lance : Firost de Toroge, pilier ; Talweg Arcippé, géômaître, Caracole troubadour, Sov Strochnis, scribe… Enfin : Number two : prince Pietro Della Rocca,… et number one : GOLGOTH le traceur…
En reculant des 100 premières pages, Soleil vert, ont devient vite familier des membres de la 34e Horde.
Donc une expérience de lecture bluffante par les temps qui courent… Qui nous évade du confinement. (bon bien sûr, 2004…, ça sent encore un brin le madmax et l’harry potter… mais quand même, c’était une lacune grave qui attendati d’être réparée après la RDTP, je veux mon n’veu.
Merci de nous l’avoir signalée il y a quelques années, après la Zone du dehors, j’avais pensé jamais y revenir… Comme quoi… ce Damasio.
Et vous qui venez de tomber sur 100 ans de solitude ! Ca alhors !… C’est pourtant pas de la SF ! J’m bien votre éclectisme et votre blog…. quand même. Félicitations. Etes un lecteur formidable, trop rare ici même, SV. Confinez-vous bien. A bientôt. Bien cordialement,
Bon, alors, désolée mais… J’ai mis en ligne ma dernière nouvelle « Vie de Jim (et de sa famille) ». J’ai cherché un site pour la mettre en ligne, elle fait 8 pages, c’est trop lourd pour facebook et ici, je prends déjà trop de place alors je ne vais pas infliger ça à ce pauvre blog.
J’ai un peu honte parce que j’ai utilisé une plate-forme qui, visiblement, veut former une « communauté » qui partage lectures et autres, alors que bibi c’est juste un endroit dont je peux donner l’adresse…
Mais bon.
Au moins un d’entre vous l’a demandé : D. Et je pense que peut-être Jazzi ou Dhh auront-ils la curiosité (et la patience de lire…) ce texte.
Bref. Je suis contente de l’avoir mené au bout, c’est déjà ça.
c’est ici : https://www.scribay.com/text/2086334458/vie-de-jim–et-de-sa-famille-/chapter/340834
Et alii, je me souviens que M Amalric avait obtenu le prix d’interprétation alors qu’il est réduit au maximum dans ce film, c’est une voix puisqu’il ne peut plus bouger que les paupières qui d’ailleurs lui permettront de dicter son récit avant de mourir. L’homme était je crois rédacteur en chef ou directeur du magazine Elle.A vérifier.
Joue pas au con avec moi, Pablito ! Trump est le Président élu d’une nation de 329 millions d’habitants !
Eric Fottorino est rien !
Retronews, une plateforme pour lire et découvrir la presse ancienne numérisée
Art World
Art Industry News: Turner Prize Winner Grayson Perry Is Now Giving Free Art Lessons to Aspiring Artists Under Lockdown + Other Stories
Il est pas fortiche en calcul le JiCé…..
Trump est surtout une grosse merde élu par une poignée de rednecks évangélistes épicétou qu’il dirait le bougros
B
https://www.senscritique.com/contact/Julian_Schnabel/37357
Pablo ne joue pas, Pablo ne sait qu’être sérieux, lucide. Il rapporte en comptable expert. Trump l’a emporté d’un cheveu, ou plusieurs et ça ne lui a pas rendu ceux qui lui manquent. C’est un resilient et sur cette calvitie célèbre il a su reconstruire les charbonnages, renforcer l’extraction du gaz de schistes, minorer l’étendue des territoires sacrés pour Alonger ses pipelines, il laisse fuir dans sa générosité le pétrole dans le golfe de Floride . C’est un extraordinaire précurseur, Bolso grâce à lui peut continuer ces missions qui nous laissent verts.
POUR DIEGO CLOPINE
https://www.youtube.com/channel/UCNy0cDNYdgx8qGMk-t1H_QA
Emanuele Coccia : Les deux dernières pages de Métamorphoses – écrites bien avant la pandémie actuelle – sont consacrées aux virus. J’y esquisse l’idée que le virus est la manière dont le futur existe dans le présent. Le virus, en effet, est une force pure de métamorphose qui circule de vie en vie sans être limitée aux frontières d’un corps. Libre, anarchique, quasi immatériel, n’appartenant à aucun individu, il possède une capacité de transformer tous les vivants et leur permet de réaliser leur forme singulière. Pensez qu’une partie de notre ADN, sans doute autour de 8 %, serait d’origine virale ! Les virus sont une force de nouveauté, de modification, de transformation, ils ont un potentiel d’invention qui a joué un rôle essentiel dans l’évolution. Ils sont la preuve que nous sommes dans nos identités génétiques des bricolages multispécifiques. Gilles Deleuze écrivait, dans Mille Plateaux [avec Félix Guattari, Éd. de Minuit, 1980], que « nous faisons rhizome avec nos virus, ou plutôt nos virus nous font faire rhizome avec d’autres bêtes ». De ce point de vue, le futur est comme la maladie de l’identité, le cancer du présent : il contraint tous les vivants à se métamorphoser. Il faut bien tomber malade, se laisser contaminer, et éventuellement mourir, pour laisser la vie aller son cours et donner naissance au futur.
https://www.philomag.com/lactu/temoignages/emanuele-coccia-le-virus-est-une-force-anarchique-de-metamorphose-42893
La puissance transformatrice des virus a évidemment quelque chose d’angoissant à un moment où le Covid-19 est en train de changer profondément notre monde. La crise épidémiologique va finir par être dépassée, mais le surgissement de ce virus a déjà changé irréparablement nos modes de vie, les réalités sociales, les équilibres géopolitiques. L’angoisse que nous éprouvons aujourd’hui résulte en grande partie de ce que nous réalisons que le plus petit être vivant est capable de paralyser la civilisation humaine la mieux équipée d’un point de vue technique. Ce pouvoir transformateur d’un être invisible produit, je crois, une remise en cause du narcissisme de nos sociétés.
narcissisme qui fait de l’homme le maître de la nature, mais aussi celui qui nous conduit à attribuer à l’homme une puissance destructrice inouïe et exclusive sur les équilibres naturels. Nous continuons à nous considérer comme spéciaux, différents, exceptionnels, y compris dans la contemplation des dégâts que nous infligeons aux autres vivants. Et pourtant, cette puissance de destruction, exactement comme la force de génération, est distribuée équitablement à tout vivant. L’homme n’est pas l’être par excellence qui altère la nature. N’importe quelle bactérie, n’importe quel virus, n’importe quel insecte peut produire de très vastes effets sur le monde.
JE SIGNALE EN PASSANT/
https://www.google.com/search?q=confinement+traduction+anglais&oq=CONFINEMENT+&aqs=chrome.1.69i59l2j69i57j69i59j0j69i60l3.8650j1j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Que vous arrive t-il txfl.FMLP, vous vous êtes relue 10 fois avant de poster… Vos 2 derniers messages sont impeccables. Un rien pédants, mais ça passe beaucoup mieux qu’à l’habitude. On ne soupçonnera pas qu’ils soient l’un de vos fameux CC. Ce serait désobligeant…
(Ce pouvoir transformateur d’un être invisible produit, je crois, une remise en cause du narcissisme de nos sociétés).
Je Crois … que vous pourriez persister dans cette veine, et que tout le monde a le devoir d’écrire correctement. Aneffet : le virus provoque de ces transformismes en erdélie, taussi ! Incroyab’ mais vrai.
What depcition, etalii !… Après petite vérif, un vuglaire copié collé d’emaneule coccia puisé dans PhiloMag. J’avais cru rêver 2 minutes. Hélas… vous êtes vraiment une merb’indécrottab’ chère ancêtre.
Oui. Moi aussi je change.
Taureau
20 AVRIL – 20 MAI
Alors qu’il écoutait une sonate de Beethoven avec son ami Maxime Gorki, l’implacable révolutionnaire Taureau Vladimir Ilitch Lénine avoua : “Je ne puis écouter souvent de la musique, elle agit sur mes nerfs et me porte à dire des bêtises et à être trop gentil.” Surtout, Taureau, ne te laisse pas émouvoir par de sublimes musiques, car pour le proche avenir tes astres t’enjoignent d’être aussi insensible et intraitable que possible. Poisson d’avril ! La musique affûte effectivement l’intelligence et la bienveillance : imprègne-toi de musique, car ce sont là deux qualités que tu seras appelé à développer au cours des prochaines semaines.
Avant j’étais une tarte ; désormais j’évolue vers la quiche.
Une quiche musicienne. Où va-t’on ?
Mimivirus.
JE RAPPELLE QUE J’ai cité:
Emanuele Coccia : “Le virus est une force anarchique de métamorphose”
https://www.philomag.com/lactu/temoignages/emanuele-coccia-le-virus-est-une-force-anarchique-de-metamorphose-42893
et je n’ai pas peur d’écrire que ceux qui sont venus sur ce blog m’enjoindre d’écrire « merde » sont peut-être des merdeux irrécupérables
@ clopine :
Quelle facilité d’écriture.
C’est le handicap et non l’handicap
Rose, je vous confie qu’un theme astral qu’un ami sortit de ses calculs , jadis, quand encore je cultivais l’amitié, me donne l’harmonie en compagnie du Taureau. Le fait est que j’ai quand même pris la peine d’essayer un Cancer, un Taureau, un Sagittaire et ce fut peu concluant. Il me reste quelques années devant pour dégager un homme sans signe extérieur de pauvreté, déjà, ce serait ça de gagné.
une octogénaire m’a raconté qu’elle était magnétiseuse-par don de famille qui avait sauté une génération -,et qu’elle s’était auto magnétisée pour une douleur persistante;
portez-vous bien
pluie de beaux pseudos cultivés sur la toile pour celles et ceux qui sont en manque
aujourd’hui
il se nomme Dineobellator notohesperus
C’est un grand mystère que ce don. Pour le moment aucun appareil , comme pour l’acupuncture qui a du attendre une imagerie pour être reconnue en occident comme médecine et non charlatanisme, n’a réussi à expliquer l’intangible.
Bon, je vais lire trois pages de Jacqueline. Bye bye.
JC….. ou le coronavirus permanent au cerveau
#La puissance transformatrice des virus a évidemment quelque chose d’angoissant à un moment où le Covid-19 est en train de changer profondément notre monde.
Rhôô, Et. Al. vous n’avez pas honte de relayer une énormité d’ignorance historique de Coccia?
Une bonne bd, c’est mieux que Coccia, Et Al.
https://www.galeriebarbier.com/dotclear/index.php?post/2020/02/27/AVRIL-DRUILLET-001
Clopine, c’est toujours aussi bien, mais c’est loin d’être fini !
On veut savoir en quoi et comment Jim a changé en mai 68.
Et aussi en savoir plus sur le rapport qui vous a lié…
Vous vous souvenez de ce billet ?
La mémoire hurlante du Ph. Druillet.
Candide, ce n’est pas non plus « Teppax » mais « Revox », et il faudrait changer « Goderville » en « Vergetot ».
Bon, je n’ai pas suffisamment raboté, dirait-on.
Donc merci beaucoup pour la correction de « d’handicap » en « de handicap ». C’est noté !
Quant à ma facilité d’écriture, je l’estime relative. J’ai pensé à « Vies de Jim » ici même, lors de la publication de « Vies de Job » par notre hôte. Soit en 2012.
8 années pour en écrire la première ligne, vous appelez cela une facilité d’écriture, vous ?
http://larepubliquedeslivres.com/la-memoire-hurlante-de-philippe-druillet/
Ah, c’était le bon temps…;-)
On est pas loin de toucher le fond : « un essai mené en quinze jours sur une trentaine de patients atteints par le coronavirus. Las ! L’étude est éreintée par de nombreux spécialistes. Un patient traité à l’hydroxychloroquine est mort mais n’a pas été inclus dans l’analyse, pas plus que trois autres dont l’état s’est aggravé et qui ont dû être placés en soins intensifs… et ce alors qu’aucun des patients non traités n’est mort ou n’a été conduit en réanimation. Critères d’enrôlement peu clairs, statistique contestée, groupes traités et témoins trop différents pour être comparables, hiatus inexpliqués entre les courbes présentées en vidéo et celles publiées… »
Y’en a comme ça des kilomètres, l’article du Monde est d’ailleurs assez mesuré à ce sujet… je le conseil à celui qui est « Un homme qui jugerait toute choses selon sa seule expérience personnelle, qui mettrait un jugement zéro sur toutes celles non éprouvées – qui à chaque idée ajouterait – Je l’ai lu – ou je l’imagine – ou je l’ai vu – ou je le déduis, – (et qui est) une bien grande curiosité. » comme dit Valery. Amen
Et Allii, oui, vu. Je me souviendrai de votre lien quand mon petit neveu de 6 ans d’âgeviendra me voir : ça repousse déjà à six semaines, ahahah. Et six semaines, quand on a six ans, c’est l’éternité.
Si ce messieurs avait décidé de n’a pas lire que ce qui l’intéresse et va en son sens le désir, et qu’il n’aurait pas accès à autre chose que ce qui l’intéresse et va en son sens, je me ferais un grand plaisir de lui copier zici l’intégralité du dit article.
Les journaleux du monde libre pensent que le pr Raoult se livre à un essai clinique.
Comme s »il avait le temps de se préoccuper des biostatisticiens,comme tous ces pontes de l’akademie de Paris ment. Ils se trompent.
Et (en bonus) la tribune de sa muse.
J’ai eu l’info comme quoi des services d’urgence , emmenés par des pros de la profession, sont entrés en résistance à la résilience macronnienne, et font comme le pr Raoult.
Pas de noms.
Merci Clopine, je le lis et vous en reparle.
Epidémie due au coronavirus : « Il n’y a plus une seule place de réanimation dans le 93 »
ne vous battez pas;dédramatisez
bonsoir
Bon, du coup, j’ai retrouvé plein de fautes et j’ai tout recommencé !
voici le lien
https://www.scribay.com/text/1875529487/vie-de-jim–et-de-sa-famille-/chapter/340952
merci aux éventuels lecteurs !
Vies minuscules est déjà pris, Clopine. Dommage.
Une vétille:Il me semble que les trois choix possibles de Jim n’en font que deux. On lit « la première », « la « seconde », on cherche en vain la troisième. Aurais-je mal lu?
Je vous aurais bien vu allant plus loin que 1968; ça restreint à l’adolescence un titre qui promet un pluriel: « Vies de J ». tout cela n’empêche pas votre texte d’être sensible sans trop d’excès et distancié. « sans trop d’excès » : je doute que l’athéisme profond soit mal vu en fac de philo avant 1968. Ce qui pouvait l’être, c’était la manière de l’asséner. Quant à l’intérêt pour Nietzsche et les Présocratiques, quel étudiant ne l’a pas eu ?! Mais ce sont choses vénielles pour un portrait globalement réussi.
MC
(De quoi se mêle-t-il de dire son avis, celui_là? Je sais! Je sais…)
Désolé, ceci s’appliquait à la version antérieure!
1951
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