Louons maintenant le grand homme
L’explorateur, ethno-historien et géographe spécialiste des mondes polaires et des Inuits, nous a quittés il y a quelques jours à l’âge de 101 ans. Jean Malaurie était une personnalité très attachante. En dehors du monde des « spécialistes de sa spécialité », il était aussi un écrivain, auteur d’une oeuvre prolifique, et avant tout l’inventeur en 1954 et longtemps l’inépuisable animateur d’une des plus originales et des plus exigeantes collections de l’édition française : « Terre humaine » chez Plon. Il y a plusieurs années, je l’avais longuement rencontré chez lui pour écrire son portrait.
« Je vous épargne les détails… » Mon Dieu, mais qu’est-ce que ce serait dans le cas contraire ! Le fait est que l’âge n’a pas entamé en cet homme d’un charme fou le goût irrépressible de raconter en s’autorisant toutes les digressions. Et comme il sait jouer de sa voix chaleureuse, de sa prodigieuse mémoire et de sa puissance d’évocation, on se résout à rater le rendez-vous suivant, surtout lorsqu’il prévient : « Il faut toujours garder la part des ombres et il y en a encore chez moi… »
Explorons donc le passé de l’explorateur. Famille bourgeoise de la droite catholique normande tendance janséniste (« Pour tous la prière tous les soirs à genoux »), père professeur agrégé d’Histoire (« malgré l’hostilité d’Albert Mathiez ! »), hypokhagne au lycée Henri IV dans une classe dominée par le doux magistère d’Alain, le STO qui pousse au refus et à l’entrée dans la Résistance ponctuée par une prudente injonction de sa mère (« Ne reviens jamais, tu as des frères et sœurs »). De la guerre, il a tiré une morale après avoir vu les grandes institutions se coucher. Libre du jour où il s’est lui-même libéré, il ne tarde pas à obéir à sa passion, comprendre l’origine de l’univers, en choisissant la géographie dans un milieu où tant d’historiens l’appelaient « la géo » non sans mépris. Malaurie préfère se souvenir de l’éblouissement que provoqua en lui la rencontre, alors qu’il dirigeait un syndicat étudiant, de Lucien Febvre « un génie! ». Mais sa discipline, dès le début, c’est la géographie physique dont il s’éprend rapidement stimulé par le grand bond de la géomorphologie et de la géographie des processus. Ce qui ne l’empêche pas, aujourd’hui encore, d’être aussi présenté comme ethno-historien.
Jean Malaurie ne l’a pas oublié en créant « Terre humaine » chez Plon en 1955. Rarement une collection aura à ce point mérité ses lauriers. Et quelle collection ! « Une comédie humaine à l’échelle du monde ! » lance-t-il non sans fierté. Des anthropologues, des ethnologues et de grands voyageurs qui osent écrire à la première personne, contre l’esprit dominant de la vieille Sorbonne, emmenés par un agitateur animé du désir que l’Histoire soit « non une addition de ghettos, mais de rencontres », mais aussi des ouvriers et des paysans fiers de leur tradition orale, de toute façon une vision animée par un style. Chaque lecteur fidèle de la collection, aussi exigeant et intransigeant que peuvent l’être ceux de la Pléiade, a ses préférés : aux uns Tristes tropiques de Lévi-Strauss bien sûr qui l’inaugura en 1955 de même que Les Derniers Rois de Thulé. Avec les Esquimaux polaires face à leur destin de Jean Malaurie aux autres Louons maintenant les grands hommes de James Agee, avec l’inoubliable reportage photo du grand Walker Evans, une enquête effroyable sur la misère en Alabama à travers le destin de trois familles de métayers, parue aux USA en 1939, les Carnets d’enquête de Zola que tous les gens de cinéma devraient considérer comme un bréviaire du repérage ou les Veines ouvertes de l’Amérique latine qui se donnait comme une contre-histoire…. Tant de « déjà classiques » parmi eux ! Un titre manque à l’appel dans un catalogue dont Jean Malaurie peut s’enorgueillir car il est son oeuvre : Esprits des feuilles jaunes (1955) de Hugo Adolf Bernatzik, annoté par l’africaniste Georges Condominas. Le livre avait été définitivement exclu du catalogue quand Malaurie avait appris le passé nazi de l’ethnographe autrichien. L’éditeur s’est excusé auprès du public et longtemps après, le directeur de collection regrette encore amèrement de ne pas s’être mieux renseigné sur son auteur.
Il y a quelques années, l’emblématique couverture ornée d’une photo noir et blanc, s’est métamorphosée au moment du passage de relais à l’académicien Jean-Christophe Rufin (qui le passera ensuite à Philippe Charlier, archéologue et spécialiste d’anthropologie médico-légale). Le problème, c’est que la collection continue à être reléguée par les libraires au rayon des sciences sociales, lequel voit ses ventes s’affaisser dangereusement, sa visibilité disparaître. Bref, cette ghettoïsation lui est d’autant plus insupportable qu’elle lui est préjudiciable. Il veut que ceux qui furent « ses » auteurs cessent d’être considérés comme d’éminents spécialistes, ou de brillants essayistes. Des écrivains avant tout ! C’est pourquoi il y a quelques années, Jean Malaurie a adressé une manière de supplique à l’ensemble des libraires. Pour dissiper un malentendu sur son caractère exclusivement ethnologique, prétendument folklorique et exotique, rappeler que ses livres reposent d’abord sur une écriture et que ses auteurs ont aussi le souci de la langue. Et dire ceci aux libraires :
« Tous sont pour moi des écrivains. C’est pourquoi, je supplie Messieurs les libraires de nous recevoir dans la noble division de la littérature générale ».
« Terre humaine », on pourrait en parler pendant des heures et des jours. D’ailleurs, le voilà qui s’empare du catalogue, s’enfonce dans son fauteuil et détaille voluptueusement chacun des titres. Mais sentant que son interlocuteur n’a pas la même mesure du temps que lui, il a cette répartie : « J’avance car on va arriver à l’essentiel… ». Deux choses : d’abord avoir été investi par le CNRS en 1950 d’une mission « en solitaire, c’est le plus important » à Thulé (Groenland) , la première mission géographique et ethnographique française dans cette région ; il y établit sur quatre générations, la première généalogie d’un groupe de 302 Inughuits, peuple le plus septentrional de la Terre « dont la valeur du temps n’est pas la nôtre », et mit à jour une planification tendancielle afin d’éviter les risques de consanguinité ; la seconde « chose essentielle » est un cadeau de la nature : un don de prescience sauvage qui fait probablement de lui le seul directeur de recherches au CNRS à fonctionner avec des appels depuis qu’en l’accueillant à Thulé, le grand chaman lui a dit : « Je t’attendais ». Et d’ajouter aussitôt :
« Tout se passe comme si la prescience des peuples boréaux sonnait comme un tocsin pour l’humanité toute entière ».
Cela peut aller loin puisqu’il a choisi son épouse à l’écoute du seul son de sa voix. Quand il y croit, il y croit et rien ne peut lui en faire dévier. L’éditeur qu’il fut en a tiré une certaine exigence doublée d’une puissante détermination. Ainsi, lorsqu’il imposa les souvenirs de paysans bigoudens de Pierre-Jakez Hélias dont il maintint le titre Le cheval d’orgueil contre la volonté du patron de la maison Sven Nielsen qui voulait les rebaptiser « Mémoires d’un plouc ».
Il est couvert de médailles, distinctions, décorations, titres universitaires ; innombrables sont les instituts et institutions qui portent son nom. Rien n’en transparait dans le décor de son appartement parisien : une maquette du « Pourquoi pas ? », le navire-explorateur du commandant Charcot, au-dessus d’une armoire ; plus bas, l’affiche de l’Appel du 18 juin ; sur un mur du salon des dessins et des masques. Les étagères de sa bibliothèque polaire étrangement chaleureuse dans une pièce de son appartement parisien ploient dangereusement du poids de ses propres livres, de ses très nombreuses contributions à des revues savantes. D’autres y trouveraient matière à se reposer. Pas lui qui bouillonne d’idées, de projets et d’indignations contre ses collègues qui « partent en proclamant faire leur terrain avec une morgue coloniale ! ».
Au seul mot de « mondialisation » le voilà qui bondit et s’enflamme, la mèche en bataille, lui que Fernand Braudel recruta comme directeur d’études lorsqu’il sentit que celui-ci rêvait de décentrer le point de vue franco-français. A la seule évocation du nom du géographe Emmanuel de Martonne, son maître, le fil de mille et uns souvenirs est tiré mais il peut très bien mener à l’éloge de Pietr-le-Letton, son Simenon préféré. Ou à celle de son ami Paul-Emile Victor « un homme habile dans le genre de Nicolas Hulot, quelqu’un qui savait où trouver de l’argent » contrairement à lui qui, question argent, aurait plutôt pour héroïne la philosophe Simone Weil à l’usine.
Au moment de me recevoir, il met la dernière à mains à ses mémoires qui paraitront en octobre 2022, chez Plon naturellement, sous le titre De la pierre à l’âme : la prescience sauvage. Infatigable, inarrêtable, intarissable, il ne lâche pas pour autant son combat de toujours : « Si on ne réforme pas l’enseignement supérieur, la France est foutue ! ». Plaignons les ministres qu’il croisera car il ne les lâchera pas avec ça. Tout en demeurant hors-politique ce qui ne l’a jamais empêché de murmurer à l’oreille des chefs d’Etat, il ne se cache pas d’être manœuvrier quand il faut l’être. Pas seulement pour les bonnes causes mais pour sonner le tocsin : la faillite de l’enseignement, le réchauffement climatique, la catastrophe écologique… Tant qu’Emmanuel Macron sera à l’Elysée, Jean Malaurie ne cessera de l’exhorter à s’appuyer là-bas dans le grand Nord, sur les peuples autochtones dont il a lui-même formé les élites : « Je vais lui conseiller de prendre leur tête ! ».
Et si le président insiste, conscient de ce que la France est une puissance polaire, il lui parlera de sa foi animiste, de sa manière de courtiser la nature, d’être fidèle à ses lois spirituelles sans oublier qu’elle n’est pas bonne et que Lucifer n’est jamais loin. En témoin et en naturaliste plutôt qu’en spécialiste, ce partisan d’un humanisme écologique lui transmettra la grande leçon qu’il a tirée de ses années passées avec les Inuits : à l’intérieur de l’igloo, c’est l’exubérance, mais dehors, c’est l’inverse. Là on pense et on s’imprègne jusqu’à en être absorbé. Et de cet état-là aussi, Jean Malaurie parle très bien : le silence. Celui qui règnera le jour où, après la cérémonie religieuse qui se tiendra ce Mardi 13 février à la cathédrale Saint-Louis des Invalides suivie d’une cérémonie d’hommage à sa mémoire dans la cour des Invalides, ses cendres seront dispersées au large de Thulé au Groenland.
(Photos Passou)
856 Réponses pour Louons maintenant le grand homme
Le Roi!
Rosanette, le lien c’est Faust que Nerval a traduit et où doit se trouver cette Ballade. Bien à vous. MC
Langue française
Traits d’union
« En tête à tête » s’écrit sans traits d’union, mais « un tête-à-tête » s’écrit avec des traits d’union.
et le bouche à bouche?
Un trait d’union Un trait, ce n’est pas tout
Auteur(s) : Lyotard, Jean-François (1924-1998)
Eh Renato, je vous emmerde.
Copieusement !
En démontant la crèche, c’est fait, le lien intime entre boire et mentir, et une grande pensée pour les petites amoureuses qui se sont escapées, pour leur plus grand bien à elles.
Jazzi
Beaucoup plus de 400 000 euros.
Deux choses prégnantes : la mère vivante.
La condamnation du tribunal ridicule.
Nota bene : je n’ai aucun plaisir à communiquer avec Renato. Est ce grave ?
J’ai un peu connu Anne Vernon dans les années 80. son second mari M ; Prouteau avaient noué des relations amicales à la faveur d’une proximité professionnelle
C’était une femme sympathique et qui avait beaucoup d’anecdotes à raconter liées au monde du cinema dont elle était une figure dans les annéees 50 ,60
je me souviens notamment qu’elle nous avait raconté comment avait été trouvé le titre du film Rendez vous de Juillet
Le e tournage était presque achevé mais le film n’avait pas encore de titre
A un moment, pendant le tournage, Becker a dû ouvrir son agenda pour noter un RV et lui a sauté aux yeux en haut de la page où il voulait le noter cette en-tête Rendez-vous de juillet , qui est devenu le titre de son film
Anne Vernon m’a offert deux de ses « oeuvres » tout à fait estimables dans leur genre:
100 RECETTES DE PÂTES et RECETTES DE LAPIN
Elle a eu avec Robert Badinter un enfant qui n’a vécu que quelques mois
C’est a elle et à ses relations dans le show business que Badinter était redevable du développement rapide qu’a connu son premier cabinet d’avocat
erreur
Un mot oublié dans mon post rend lapremiere phrase inintelligible;
lire :Son mari,MProuteau,etle mien avaient noué…. e
TRAIT D4UNION/
c’est une présentation:
» au texte que lui publièrent les éditions Le Griffon d’argile, à Sainte-Foy, province du Québec, où, sous le titre D’un trait d’union, parut en effet, en 1993, l’incisif opuscule confié par Lyotard à la collection qu’y dirigeait alors Mireille Calle-Grüber et qu’elle avait d’ailleurs elle-même baptisée « Trait d’union » en un geste qui m’impose d’en recopier ici l’argumentaire : « Trait d’union : petit trait horizontal hors de l’alphabet. Il marque la liaison, ou la séparation, dans certains composés. Il met en question ce qu’il rapproche ; permet de passer outre. Lire par le trait d’union, c’est être conduit au bord des constructions : littéraires, sociales, philosophico-théoriques. »
Il marque la liaison ou la séparation, écrit Mireille Calle-Grüber.
Il marque la liaison et la séparation, écrirai-je de préférence.
Il marque l’une et l’autre tout ensemble.
À l’égal, par exemple, du petit trait qui entre dans la composition d’une expression comme « judéo-chrétien » ; du petit trait placé par Paul de Tarse, Apôtre des Gentils, entre Shaoul et Paulus, et d’où résulte, écrit Lyotard, que la vérité du Juif est à chercher maintenant, inadmissible conséquence, dans le Chrétien ; du petit trait qui fait passer la résurrection de la lettre par la transfiguration de la chair, et le rachat de la chair par la réinscription en elle de la lettre…
http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3370
C’est reciproque, Rose.
Il est certes un peu raide et imbu en tant qu’artiste, notre ami RM. Sa question mérite pourtant examen.
J’avais raconté l’échec de mon aquarelle mise en parallèle avec un sentiment permanent propre à Kafka. Sur quoi, D. estima qu’il ne fallait pas s’autodéprécier tant qu’une toile n’était pas achevée. Quant à Emma, elle déclara qu’il ne fallait pas s’autocritiquer en se mettant des notes dépréciatives sur un travail que l’on avait embauché, au point de l’arrêter en chemin par dépit. Finalement, je trouvais qu’elle avait (toujours) raison d’encourager les gens à persister dans leurs apprentissages de l’aquerelle ou autres, car anéfé, le nouveau dessin que j’entrepris fut bien mieux réussi. Ce sur quoi, D. embraya à nouveau d’un commentaire sur la différence entre autodépréciation & autocritique. RM le prit pour une critique latérale de son statut et de son œuvre, et revint à la charge, arguant qu’il ne voyait pas le rapport et exigeant des explications.
J’entends ajouter ceci, pmp. Ma propre expérience (de non artiste juste amateur de peinture du dimanche) m’a ainsi conduit, tel mon ami Franz, à penser qu’une autocritique n’était pas incompatible sur un fond d’autodépréciation personnel venu de bien plus loin. De la à imaginer, RM, que tel serait votre cas, bien sûr que non. Mais puisque vous demandiez une explication à la cantonade de la cantine des officiers, j’y donne la mienne pour ce qu’elle vaut, sans vouloir aucunement la généraliser.
***Tout va bien en herdélie, l’suffit, je crois de vouloir essayer de se comprendre les uns les autres, avec ce que nous savons des habitus socio culturels de chacun.e de ses membres.
D’autant que tout le monde DOIT s’aimer de cul et/ou d’amitié, aujourd’hui (sauf en Russie où c’est très mal vu, voire interdit, pour cause de décadence occidentale, parait-il) 🙂
Bàv, les LGBT babab (JE, 14.2.24_11.03)
ce trait d’union est-il la part del’ombre de notre humanité?
» Nancy ouvre cette discussion en faisant référence au livre de Lyotard sur cette relation : Un trait d’union (1993). Lyotard et Nancy examinent tous deux une figure très précoce de l’émergence du christianisme à partir du judaïsme – tandis que Lyotard se concentre sur les épîtres de Paul, Nancy lit l’épître de Jacques. Lyotard conclut que le trait d’union dans l’expression « judéo-chrétien » cache en réalité « l’abîme le plus impénétrable de la pensée occidentale ». Avec cet abîme, Lyotard fait référence au point de départ du judaïsme : l’événement où une Voix a laissé derrière elle des lettres, inaugurant un interminable travail d’interprétation. Mais pour Nancy, c’est plutôt le christianisme, et donc la culture occidentale, qui est de nature déconstructrice. Sa composition est co-originale avec une décomposition, et donc avec une
https://link.springer.com/article/10.1007/s11153-008-9177-6
la photo est quasi datée d’un Noel (arbre et boules en place)
autre trait d’union fascinant :celui qui précède même: soi-même
***
« Aujourd’hui, fête des Lupercales (reprenant une tradition grecque, la fête les Lukeia, fêtes des loups), en l’honneur du dieu Faunus Lupercus (dieu-bouc équivalent du Pan Grec) qui se déroulaient du 13 au 15 février: deux jeunes gens initiés par les Luperques (prêtres voués au culte de Faunus), avinés et à demi-nus, couverts de la peau des chèvres immolés, parcourent la ville en frappant les passants à coups de lanière en peau de chèvre : les femmes se placent délibérément sur leur chemin afin d’être fécondes ou, si elles sont enceintes, de s’épargner les douleurs de l’enfantement ou de faire monter le lait… La fête se termine par un grand banquet orgiaque: c’est l’ancêtre de la saint Valentin, martyr chrétien patron du mariage, fête qui mettra fin à ce rite païen et sera célébrée aux mêmes dates. »
https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/424672818_10233569058233447_3089035754137226181_n.jpg?_nc_cat=109&cb=99be929b-b574a898&ccb=1-7&_nc_sid=3635dc&_nc_ohc=MTICGlMa0vIAX_keplv&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AfAUnX1HgdvVLA_7BR-ywOZJR31a0wjlfa2lz083UjY2UQ&oe=65D24C88
Rosanette, le tome de Memoires d’ Anne Vernon ne peut faire de mal à personne.Plutôt que Stanislas, Clopine, je me demande si le Lycée Papillon ne m’irait pas mieux..,Vous savez: « On n’est pas si imbéciles / On a même de l’instruction/ Au lycée Papa, au Lycee Papi, au lycée Papillon! »
Et bien rosanette, vous en avez connu de près, des célébrités ! c’est impressionnant.
Auriez-vous approché Michelle ou Jean-Claude Perrot par hasard, pour nous raconter une anecdote éventuelle sur leur vie privée ?
J’ai pensé à votre balcon parisien, ce matin… N’y mettez pas trop d’invités pour le passage du carnaval des JO prochains, me suis-je dit, il risquerait de s’écrouler. Ce conseil vaut également plus encore pour notre ami jzmn, bien sûr, dont on sait l’esprit toujours festif lors des mondanités du Lézard. Mme H. lui a déjà pourtant fiat savoir qu’il n’était pas en très bon état, son balcon en ville, mais il ne veut rien savoir !-
Bon, je sors (de mes gonds et autres bigoudis) ! il fait trop beau, ce matin à la campagne… Bàv,
mais pas après quand:quand même!
Bon alors, je vous le dis Renato, vous m’énervez totalement. Je suis bien contente que ce soit réciproque. Je me mets ainsi à distance.
Chaque fois qu’un artiste congédie un travail, JJJ, il le soumet à un examen minutieux. Après quoi il peut même accepter sa faillite — se rappeler de la question apparue dans les années 50, et encore valide, du travail raté (le « Fail better » de Beckett) —. Cela ne déprécie rien (ni l’œuvre ni l’artiste), au contraire, ajoute une valeur au processus créatif.
Si on met en doute cette pratique on nie la nature de l’art ce qui ôté toute autorité au discours de et sur l’art.
Allégorie de l’acte (auto) critique :
https://lesempio.blogspot.com/2019/03/nan-goldin-amanda-in-mirror_79.html
Puisque nous sommes le 14 février, un vers passionné* gravé dans la marge d’une fresque avec canards au fond du péristyle de la Maison des Amoureux à Pompéi :
* AMANTES VT APES VITAM MELLITA EXIGVNT
VELLE
Oups ! ce qui ôte
Quand le léZard déplore que, même au cinéma, toute vérité ne semble pas bonne à dire !
Patrice Charoulet dit: à
Langue française
Je note tout scrupuleusement
« son second mari M. Prouteau »
Soyons précis, Rosanette, c’était son troisième mari.
Mon balcon et mon immeuble viennent d’être remis à neuf par madame Hidalgo, JJJ.
renato a raison, Rose.
renato,
c’est que rose a oublié les vraies chansons françaises!
j’en mets une que connaissait surement Sollers:
Léo Ferré – Merde à Vauban
Chansons, Folklore et Variété
https://www.youtube.com/watch?v=M09q2QSBjn0
Je refuse que l’immeuble de Jazzi soit refait avec les augmentations de taxes foncières qui ont mis dans la difficulté des familles de modestes propriétaires.
Jazzy n’a qu’à louer à taruf normal avec ses droits d’auteur. Non mais.
Sans vouloir mettre les pieds dans le plat on comprend que Madame Badinter qui a une fortune de près de 100 millions d’euros en partie investis au Quatar ne veuille pas des LFI aux obsèques, on n’invite pas ses détracteurs quand on est blessé. Même si c’est pas si simple entre féministes …
Quand à Madame le pen ses grimaces feraient tache dans le cortège.
@Jazzi
j’ignorais qu’il y en avait un autre entre les deux dont je connaissais le nom
et qui était ce second mari?un homme de cinema?
@Sans vouloir mettre les pieds dans le plat.
______
Aucun risque en ce mercredi des cendres.
Bel hommage à R. Badinter
sobriété …
Et comme pour le moment c’est Quatar à tous les étages scandales au parlement européen , fonds pour le Hamas en guerre totale avec Israel l’inconfort moral est maximal.
mon quartier si chaleureux et sympa est la proie de guerres de gangs et on dort assez mal …
Un peu de Mr Malaurie ce n’est pas de refus, j’ai regardé un beau reportage sur les îles Chausey, il ne faut pas désespérer de la nature humaine il y a des gens bien soucieux des autres et du futur.
Études Inuit Studies, une revue scientifique bi-annuelle, est publiée depuis 1977. La revue se consacre à l’étude des sociétés inuit traditionnelles et contemporaines du Canada, de l’Alaska, du Groenland et de la Sibérie dans la perspective très large des sciences humaines (ethnologie, politique, droit, archéologie, linguistique, histoire, etc.). La revue s’est établie au fil des années comme le pivot d’un vaste réseau de communication scientifique, ouverte à toutes les disciplines et à tous les horizons scientifiques.
100 millions d’euros ! Elle a le droit.
La déclaration des droits de l’homme défend la propriété.
Les Inuits du Groenland surnomment les aurores aqsarniit, croyant que les âmes des morts jouent à la balle avec des crânes de morses. Une tribu du Nunavut pense à l’inverse que ce sont les morses qui jouent à la balle avec des crânes humains. Leur teinte rouge, associée au sang, est responsable du fait que les Inuits de l’Est du Groenland croient que les aurores polaires sont l’âme d’enfants mort-nés9.
Vous ne mettez pas du tout les pieds dans le plat, Chantal.
@Rosanette
« Le 31 octobre 1957, Anne Vernon épouse Robert Badinter ; ils divorcent huit ans plus tard.
Après avoir tourné à ses côtés à deux reprises, elle épouse le réalisateur René Gainville en 1970 ; ils divorcent en 1975.
Elle se remarie avec Jean-Pierre Prouteau en 1988 et devient veuve en 1998. »
« Je refuse que l’immeuble de Jazzi… »
Trop tard, D. et en plus, grâce à la nouvelle loi, je vais probablement avoir une baisse de loyer : alignement des loyers intermédiaires au niveau HLM !
Qui a lu L’Allée des Baleines (de Malaurie); je l’ai aperçu il y a quelques années, remettant son achat à plus tard et maintenant ce livre n’est plus disponible à un prix raisonnable ?
The Feast of Lupercal, roman brillant de Brian Moore, de Belfast, avant de devenir canadien.
Nous n’étions pas très nombreux Place Vendôme mais la tenue fut irréprochable.
Très peu de jeunes, les facs ne sont pas en vacances….
Quelques belles rencontres.
Judas Ullulaq, Mère et enfant :
https://lesempio.blogspot.com/2010/11/judas-ullulaq-mere-et-enfant.html
(Judas Ullulaq, 1937—1999, artiste inuit canadien)
The Feast of Lupercal, roman brillant de Brian Moore, de Belfast, avant de devenir canadien.
Nous n’étions pas très nombreux Place Vendôme mais la tenue fut irréprochable.
Très peu de jeunes, les facs ne sont pas en vacances….
Quelques belles rencontres.
c’est quoi pour vous un prix raisonnable ? certes mille et une nuit c’est un exemplaire assez mince mais on en trouve en ligne à 6,14 euros expédition comprise lol
L’un des plus beau Inukshuk de l’île Cornwallis dans le Territoire du Nunavut :
pas mal comme stone stacking cet Inukshuk !
NS, premier organisateur du DatiShow, condamné en appel à 6 mois ferme.
Peine aménagée car les délinquants de banlieue ne sont pas jugés de la même façon selon qu’il viennent des quartiers ‘ouest, est et nord. Justice de classe? Bien évidemment non. La bonne blague.
D’où la mine catastrophée de la locataire de la rue de Valois tout à l’heure sous le dais. Rien à voir avec la solennité du moment.
Jack L. serait-il la réincarnation d’un des frères Bogdanov?
Chantal, j’ai cherché un exemplaire d’occasion mais ceux que j’ai trouvé coutaient plus de 100€;
MERCI si vous pouvez m’indiquer le site où vous avez trouvé cet exemplaire à 6,14€ .
Je crois que cette Allée des baleine est une construction humaine exceptionnelle. J’ai moi-même, travaillé (il y a longtemps) à l’idée d’un grand portail constitué de mâchoires de baleines, mais j’ai vite compris que ce ne serait pas correct et j’y ai renoncé.
C’est curieux ce choix des Invalides. Difficile de ne pas penser à De Gaulle à propos de Weygand« je réserve les Invalides au Généraux qui gagnent… » Autres temps…Aujourd’hui, tout le monde y passe….MC
c’est ici lmd
https://www.chasse-aux-livres.fr/prix/2842057384/l-allee-des-baleines-jean-malaurie
quand on clique sur le prix jaune bizarrement çà devient 49,9 euros …
Un Verlaine de Le Dantec et Borel! Il doit remonter au diable Vauvert! Le premier s’est fait pigeonner par les Lettres dites de Jenny Colon, et le second, si c’est le même, à dû laborieusement exhumer Maupassant…. MC
Bouvard
Il fut un temps où je feuilletais le Figaro Magazine uniquement pour lire la dernière page qui lui était octroyée. Dans la forme courte, voire ultracourte, je trouve qu’il approchait parfois Chamfort.
Je me suis amusé autrefois à tenter de l’imiter :
1-En matière de nettoyage capillaire, les étals des hypermarchés regorgent de shampoings pour cheveux ternes, cassants, fragiles, normaux. Rien pour les cheveux gras. Mieux que n’importe lequel indicateur économique, la disparition du shampoing pour cheveux gras symbolise l’appauvrissement de la société française.
2-D’une préparation à l’ENA inachevée, j’ai gardé le souvenir que toute considération sociétale ou économique relative à ces sujets devait s’articuler autour d’une réflexion en deux parties. Foin des thèses antithèses synthèse de l’enseignement secondaire, la note de synthèse sera binaire ou ne sera pas. J’ai gardé de cette époque un réflexe. Lorsqu’un ministre issu du sérail annonce une diminution des impôts, je complète sa pensée par un « afin de renforcer son efficience cette mesure sera encadrée d’une procédure de vérification accrue des revenus des contribuables »
renato,
rose,semble-t-il , d’après l’express, s’est mise au « style » de MACRON,qui aurait dit »
Inouï ! Il arrive au président de manquer d’urbanité. « Ils me font ch… », l’a-t-on entendu s’exclamer.
c’est une évolution erdélienne!
Chantal, merci, vous m’avez fait espérer, mais comme vous j’ai vite vu 49,9 et cela reste déraisonnable…
oui c’est trop cher pour ce que c’est, j’ai trouvé un exemplaire de l’Art du Grand Nord en ligne chez pèle mêle à 150 euros, le prix ailleurs tourne autour des 190, c’est peut-être mieux car c’est un beau livre.
https://online.pele-mele.be/product/jean-malaurie-lart-du-grand-nord-citadelles-mazenod/
aucun contributeur ne se décidant à rappeler ce livre de la collection T.H.
3Sachsenhausen est l’unique camp à être appelé, par les déportés eux-mêmes, d’un diminutif : Sachso. Parce qu’il a été le grand centre de la solidarité et de la résistance internationale contre les SS, Sachso est le défi des hommes en rayé au Sachsenhausen de leurs bourreaux.
Un des premiers de cette collection quej’ai achetés;
je ne l’ai pas ici puisque je ne suis pas chez moi
encore pour longtemps, (ce qui ne veut pas dire vivante)
bien sur, c’est une manière d’adhérer à :
« Il faut s’en souvenir Jean Malaurie est un résistant avant toute chose de la Seconde Guerre mondiale. »
En moins de quinze jours, la petite communauté de Tiniteqilaaq (3 000 habitants), dans le sud du Groenland, a vu deux de ses enfants se suicider : Pele, 22 ans, et Peter, 15 ans.
“C’est quelque chose qui arrive trop souvent, dans trop de villes du Groenland, écrit le site de NPR (National Public Radio). Une poussée de suicides, inexplicable et indiscriminée, qui déchire la jeune génération d’un territoire qui a le taux de suicide le plus élevé du monde.” En 2015, celui-ci s’élevait à 82,8 pour 100 000 personnes, contre 13,4 au Etats-Unis. Et d’après une étude publiée en mars 2015 par l’institut national de santé publique, près de 1/5 des Groenlandais ont déjà pensé à se suicider.
Dans une enquête long format enrichie de nombreuses photos et interviews audio, NPR tente de comprendre les raisons de ce phénomène qui préoccupe les autorités depuis plusieurs années. Ce n’est pas seulement parce qu’il fait nuit tôt que les jeunes se suicident davantage au Groenland, écrit la journaliste Rebecca Hersher. Comme pour la communauté amérindienne d’Attawapiskat au Canada, touchée par une vague de suicides, ces “suicides de l’Arctique” s’expliquent à la fois par l’histoire et par l’évolution récente du Groenland.
courrier international
Pour plusieurs commentateurs, cette épidémie de suicides est une conséquence directe de l’histoire canadienne. Elle révèle “une sombre réalité à laquelle doit à présent se confronter un pays qui se trouve au milieu d’un processus de vérité et réconciliation”, écrit un contributeur canadien amérindien dans The Guardian.
“ette urgence a été fabriquée sur plusieurs générations et tacitement favorisée par un Canada qui a décidé d’exploiter ses ressources naturelles, de faire du prosélytisme et de brutaliser des générations d’enfants dans les pensionnats [autochtones], puis de se retirer en laissant les logements, les systèmes d’éducation et de santé dans un état déplorable.”
Un diagnostic partagé par l’écrivain canadien Joseph Boyden, qui évoque dans le magazine Maclean’s “un traumatisme intergénérationnel”.
voir guardian
En 2011, Attawapiskat a déclaré l’état d’urgence en raison d’une « grave pénurie de logements ». En 2014, la communauté a ouvert la première véritable école primaire pour desservir les enfants d’Attawapiskat en 14 ans. Au même moment, la société minière De Beers extrayait pour 392 millions de dollars de diamants de sa mine de Victor Lake, située sur des terres prises à la Première Nation d’Attawapiskat par le biais d’une prolongation du Traité 9 en 1930 .
C’est ainsi que vivent les Premières Nations des bantoustans du nord du Canada. Des personnes brisées et brisées, avec peu ou pas d’opportunités, vivent dans des maisons froides et délabrées et souffrent de générations de violences sexuelles, physiques et psychologiques. Ils assistent à l’exploitation de centaines de millions de dollars de ressources sur leurs terres ancestrales. Il ne s’agit pas d’une urgence – d’une catastrophe à laquelle le Canada n’était pas préparé et n’a jamais vu venir. Non, cela fait et a toujours fait partie de la conception et de la dévastation provoquées par la colonisation.
Afin de s’emparer des terres, les colons canadiens devaient éliminer les Premières Nations et leurs revendications politiques antérieures et légitimes sur les territoires. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, les maladies infectieuses et la famine soutenue par l’État ont cédé la place à la violence institutionnelle des réserves indiennes et des pensionnats indiens, où plus de 150 000 enfants des Premières Nations ont été emmenés entre 1876 et 1996. Plus de 6 000 enfants sont morts au cours des années 1990. des milliers de personnes ont souffert d’abus dans les pensionnats , créant un traumatisme à l’échelle nationale qui a des répercussions durables sur les générations actuelles.
https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/apr/12/canadian-first-nation-suicide-epidemic-attawapiskat-indigenous-people
Pas de souci, et al., je me méfie des momies de vertu depuis toujours.
Moralité JB: n’épousons pas Anne Vernon.
Sachsenhausen
—
C’est le seul camp qu’il a « visité ». Un triangle pris dans les neiges du début janvier.
Dans le Revier, l’infirmerie, aussi laboratoire de pathologie, il est saisi d’horreur à la vue des tables d’opération recouverte de carrelage blanc, où ont été réalisées des expériences médicales, des autopsies et des exécutions.
Dehors, dans le froid polaire il reste l’acier rouillé et tordu de quelques vestiges de crématoires.
Dans les registres alphabétiques à disposition du public, il tombe sur une vingtaine de personnes portant son nom de famille, suivi de prénoms comme Mendel, Anna, Moishe, Sara, provenant de lieux situés actuellement en Ukraine ou en Roumanie.
Dans La Zone d’intérêt, c’est à Orianenbourg-Sachsensahsen que Rudolf Hoess est promu gros bonnet de l’extermination des Juifs hongrois.
Oranienbourg, plutôt.
on ne peut plus faire des montages avec des ivoires et des ossements d’espèces protégées, enfin pas partout hélas.
Je me suis interrogée car que pense qu’il y a une date ( en Belgique c’est 1974 à partir de laquelle on ne peut plus vendre la production de ces objets. )
J’ai été très étonnée de voir à la Brafa sur un stand de cabinet de curiosités tout un étalage un peu provocateur d’objets pieux en ivoire, et pourtant c’est deux gars assez polissés chez qui j’ai été faire une petite enquête sur Anvers. il y a 2 ans. Je suppose que pour faire ça ils ont dû remplir certaines conditions, la Brafa est réputée hyper stricte.
Depuis, elle s’est retirée dans sa maison de Cogolin dans le Var où, comme JJJ, elle se livre à la peinture, closer.
Il faut 40 mns pour rejoindre Sachsenhausen de Berlin-Wannsee.
On peut d’abord « visiter » la Maison (villa Marlier) où se réunit la conférence du 20 janvier 1942 qui finalisa l’organisation économique et logistique de la Solution finale de la question juive (« die Endlösung der Judenfrage »), par le biais de l’extermination (die Vernichtung), et ensuite se diriger vers le nord de la capitale allemande pour se rendre au KZ/KL de Sachsenhausen (ouvert en 1936).
Francesco Cavalli :
@ bloom
Effectivement comme le montre le film, Höss,nommé à Oranienburg quitte Auschwitz, tout en laissant sa femme dans la a jolie maison qu’elle ne souhaite pas quitter, ;mais bientôt il est de nouveau envoyé à Auschwitz , parce qu’il se voit confier au vu de ses mérites et de son professionnalisme exceptionnel, une opération délicate: l’extermination par gazage en un temps record de 500 000 hongrois ,qui va se réaliser à Birkenau
Rions.
« Un téléprédicateur de l’Arkansas prétend que Satan organise le mariage de Taylor Swift avec Travis Kelce afin qu’elle puisse donner naissance à l’antéchrist et lancer la guerre apocalyptique de mille ans contre le Christ.
— Doit-elle tout faire ?
— Et lors d’une tournée mondiale ? »
@Bloom
je crois que La conférence qui, pour moi ,sur le sujet, et avec le même ressort dramatique, a plus de force que Zone d’intérêt a été tourné sur les lieux mêmes où cette réunion s’est déroulée, cette villa aryanisée dont les propriétaires avaient quitté a temps l’Allemagne
En cherchant Höss sur Wikipedia j’y ai trouvé une photo de la maison qu’habitait sa famille en lisiere du camp et, au vu de cette image, je me suis redu compte que c’est probablement cette maison elle-même qui figure dans le film
Langue française
A la télé, j’entends une journaliste politique dire « un problème pécunier ». Le mot « pécunier » n’est pas un mot français. « Pécuniaire » s’imposait.
renato dit:
« Un téléprédicateur de l’Arkansas prétend que Satan organise le mariage de Taylor Swift avec Travis Kelce… »
Serait-ce que Pablo s’est exilé aux states ?
Je ne supporte pas la Saint Valentin. En 2020, soit six mois avant mon sacrifice définitif, Clopin m’en avait, pour la première fois de nos vies, envoyé une, de « carte de la Saint Valentin ». La Saint Valentin ne signifiant pas grand’chose d’autre qu’une foire commerciale, j’avais été interloquée et un peu, je l’avoue, touchée : nous étions vieux, peut-être Clopin me remerciait-il de ma présence à ses côtés ? Bernique, évidemment. La réponse était tout autre… Et préfigurait ce qui allait m’arriver. Une sorte d’horreur absolue de l’estime de soi.
Blue Valentine
https://www.youtube.com/watch?v=NeZ1lrywI9I
Rosanette,
j’ai apprécié le montage dufilm de Glazer, l’écran noir et l’écran rouge, la mise en scène de la banalité du mal, mais aussi les scènes où la gamine polonaise sort la nuit pour nourir les travailleurs, la prolepse où l’on se retrouve au présent avant de revenir au temps du récit.
Perso, dans ce quotidien insupportable où se déploie la banalité du mal, trois scènes me semblent grosses de sens:
– le départ de la belle-mère, ancienne femme de ménage dans une famille juive, qui, malgré l’ascension sociale de sa fille, ne supporte pas ces cheminéees qui ne cessent de vomir leur fumée humaine;
– la dernière scène avec les enfants où le fils ainé, vêtu de l’uniforme noir des SS, enferme son petit frère dans la serre et le regarde avec un sourire de déjanté;
– la réunion où Hoess organise le gazage express de masse des Juifs hongrois. Il s’agit ni plus ni moins qu’un conseil d’administration d’une entreprise industrielle, avec la promotion du jeune talent en hors d’oeuvre.
Mon meilleur ami australien, Andrew Riemer, a échappé aux rafles du Budapest, caché avec d’autres dans une cave gardée par des collabos magyars qui tous les soirs exigeaient leur livre de chair, à savoir que toutes les femmes, y compris la mère du jeune Andrew, couchent avec eux, faute de quoi…
C’est pourquoi ce film me touche tout particulièrement. Mes fils ont moyennement aimé.
Je n’ai pas encore vu la Conférence, mais j’ai vu « le lieu ».
« A la télé, j’entends une journaliste politique dire ‘un problème pécunier’. Le mot ‘pécunier’ n’est pas un mot français. ‘Pécuniaire’ s’imposait. »
Le journal Libération d’aujourd’hui écrit « Comédie française ».
J’ai la flemme de vérifier mais je crois qu’ils écrivent aussi « Palais royal ».
« Un Verlaine de Le Dantec et Borel! Il doit remonter au diable Vauvert! »
Il y a eu plusieurs réfections.
C’est le seul où on trouve les proses et les recueils des années 90.
« C’est a elle et à ses relations dans le show business que Badinter était redevable du développement rapide qu’a connu son premier cabinet d’avocat. »
C’est comme vos souvenirs sur Simone de Beauvoir. Vous devriez devenir mémorialiste.
‘Je n’ai pas encore vu la Conférence, mais j’ai vu « le lieu ».’
Le film est difficile à suivre. Vous avez intérêt à vous habituer aux noms des participants avant.
« Le Roi de Thulé » est dans « Choix de poésies allemandes ». Mon lien ne visait qu’à illustrer l’intérêt de Nerval pour Goethe.
* « Le Roi de Thulé » est dans « Poésies allemandes ».
La première édition est de 1830. « Le Roi de Thulé » est p. 125.
La poésie du texte m’échappe un peu. Un défaut de réalisme dirais-je. Le Rois des Aulnes c’est beaucoup mieux.
Les wokes tremblants à la Fémis. Rappelons-nous.
Les iconoclastes.
@FL
pourquoi ce persiflage mon égard?
Pour Christiane Parrat
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/capture-d-ecrans/capture-d-ecrans-du-lundi-12-fevrier-2024-359719
Avec mes remerciements, Christiane, pour avoir pensé à moi.
« Pourquoi ce persiflage mon égard? »
C’est pas du persiflage. Je vous trouve intéressante.
Rosanette
Persiflage est un très beau mot.
Dans la conf.au collège de France, un emploie et réemploie « à l’instar de ». C’est beau aussi.
Le persiflage c’est la figure de style avec les consonnes, pas l’hypallage, non, l’allitération qui sont ces serpents qui sifflent sur ces têtes.
Quand on est un parangon de vertu, comme moi, on laisse pisser le mérinos.
« Quand on est un parangon de vertu, comme moi, on laisse pisser le mérinos. »
Qu’est-ce que je vous ai fait si c’est pas indiscret ?
Je vous dois de l’argent ? J’ai dit des horreurs sur votre personnalité ?
Je viens d’expliquer que c’est pas du persiflage.
Je critique Libération. J’ai le droit à mes petites remarque.
On utilise « persiflage » vous accourez ventre à terre.
Est-ce que vous pourriez me lâcher ?
Joyeuse saint Valentin à tous/s/tes au Turkistan ou en Afghanistan
https://www.instagram.com/reel/C0PY9LItOAe/?igsh=MXJqMGwzZWl0bnhsag==
@ Bloom
Sur Zone d’interet
La belle-mère part ,mais elle a mis du temps à comprendre , car ce qu’on a vu d’elle relève, comme le bonheur de sa fille dans jolie maison arborée,de la même cécité délibérée et « innocente » qui est le ressort du film ;
Imaginer que la dame chez qui elle faisait le ménage s’est probablement retrouvée derrière le mur qui la sépare du camp, ne suscite chez elle que le rappel de son regret d’avoir raté ses rideaux dans la mise aux enchères des biens pillés dans la maison de cette déportée.
Le cheminement interne qui l’amène à fuir n’est même pas suggéré. Qu’est ce qui a déclenché décision ? une prise soudaine de conscience ? comme si l’auteur voulait éviter de préciser et ménager une incertitude sur la possibilité d’une telle prise de conscience, en laissant imaginer d’autres raisons qui ne relèveraient pas d’une lucidité soudaine ,peut être son intolérance à une odeur que sa fille par la force de l’habitude ne sent plus
Si vous avez apprécié, comme vous l’indiquez la puissance de la scène où se prépare administrativement l’extermination des Hongrois , vous auriez vraiment aimé la Conférence qui exploitant la même veine que Zone d’intérêt le fait avec plus subtilité et plus
de force
j’ai déjà parlé de ce film ici ;je recopie mon post d’alors adressé à jazzi qui ne partageait pas mon avis
jazzi
Je n’ai pas vu le film de Glazer
Mais, d’après ce qu’on en dit ,il exploite même ressort que le film » La conférence « ,que vous n’avez pas aimé : A savoir rendre compte de l’ignoble « banalité du mal » à travers la description d’une scène de la vie administrative ordinaire , dont le spectateur sait, sans qu’on le lui explique et par de simples détails allusifs, qu’elle est consubstantielle d’un crime inouï, présent dans son esprit avec toutes les récits et images d’horreur que ces allusions charrient
Et cela je l’ai trouvé parfaitement réussi avec ce film
Je me suis trouvée ’ spectatrice du déroulement d’une réunion administrative de haut niveau pendant les deux heures de sa durée .
J’y ai retrouvé parfaitement mis en valeur ,dans son réalisme routinier , le tout-venant de ces réunions interministérielles dont l’objet est de faire entériner un projet déjà ficelé ,en ayant l’air de vouloir recueillir l’avis des administrations parties prenantes, dont on veut simplement acter l’accord, et s’assurer de leur participation à sa réalisation .
Associant le réalisme et la précision, allant parfois jusqu’à la caricature, Le cinéaste a su faire que cet événement qui se déroule en 1942 ait un air familier et ressemble, par sa chorégraphie , son déroulement, et les conflits de boutique qui s’y expriment , à une scène qui pourrait se passer aujourd’hui à Matignon ou à Bruxelles
Tous les tics et les rituels sont là, reconnaissables : Ce sont les rivalités entre services , ici les responsables civils qui rechignent à voir les militaires devenir moteurs du projet et empiéter sur leur pré carré ;c’est le personnage du jeune exécutant (Eichmann) ,homme de base efficace et obséquieux, qui a galéré sur la mise au point des aspects techniques du projet ,et qui est ravi et flatté d’avoir été invité à le présenter lui-même, sous le regard approbateur et tutélaire de son directeur (Heydrich) qui apprécie sa capacité à répondre à toutes les objections ; et ,habileté suprême dans ce genre de réunion, il sait aussi à aller au-devant des réticences pour couper l’herbe sous le pied d’éventuels contradicteurs ; il y a aussi le participant qui, ignorant la règle du jeu , tente d’exprimer un désaccord de fond , et qui ,sèchement remis à sa place, avec un rappel au seul sujet du jour finit par avaler la couleuvre d’une acceptation contrite .
Enfin comme il faut que le tableau soit complet et bien ressemblant , il y a ,un peu lourdaud au milieu de ces personnages distingués et diserts , à la fois intimidé et flatté d’être là, un officier de rang subalterne , invité parce qu’il a mené à bien en Lituanie , à l’échelle d’un village , une opération (que le spectateur imagine) relevant de l’objectif de la réunion ,et ‘il a paru utile de l’inviter pour qu’il fasse part de son expérience ;et on nous dit qu’il va au sortir de la réunion mettre à profit cette aubaine d’une mission dans la capitale pour pimenter son séjour par une virée vulgaire dans un lieu coquin ,
Vérité de de l’ambiance des pauses , où l’on parle de manière détendue devant des buffets élégants des mêmes choses qu’autour de la table de réunion, mais avec un autre langage ,dans un autre registre , où l’on quitte une posture en se donnant l’air de livrer le fond de sa pensée , où on évoque la vie personnelle ,ou on met le moment à profit pour approcher celui qui peut vous ménager un RV avec un important , Vérité aussi des apartés à deux ou trois participants, qui se mettent alors d’accord sur une prise de position commune
La mise en images de cette réunion en grand-messe technocratique banale est parfaite ; Tous les participants affichent un professionnalisme impeccable, s’accordant par exemple sur l’impossibilité de poursuivre les exécutions par balles, car incompatibles avec les capacités de production des usines d’armement ,ce qui implique le recours à d’autres méthodes , ou s’inquiétant des problèmes logistiques que posera le transfert vers les camps de populations venues de toute L’Europe ,ou encore débattant de la définition du champ des populations concernées par les mesures envisagées avec le débat qui s’instaure entre partisans et adversaires de l’inclusion des Mischlinge
Et c’est ce qui donne à l’événement sa dimension scandaleuse ;Un scandale énorme qui vous étreint donne envie de hurler de haine et de rage contre ces gens sérieux ,qui s’entendent à disséquer les aspects économiques techniques et juridiques de leur projet , dont ils n’abordent jamais le bien fondé, mais seulement les modalités de sa réalisation ; des gens qui se trouvent réunis ce jour-là ni pour interdire les pesticides ni pour limiter les importations de poulets brésiliens , mais pour peaufiner les modalités de réalisation du plus grand crime organisé que l’humanité ait connu …peut -être depuis la guerre de Troie
Et cela le spectateur l’a en en tête, non seulement il le sait, mais abreuvé d’images et de récits sur la Shoah, il a en en permanence à l’esprit en arrière-plan de ce qu’il observe, l’ignominie génocidaire du projet que sont en train t de mettre minutieusement au point avec un professionnalisme délibérément aveugle ces personnages distingués et compétents , à l’indifférence tranquille .
Aussi avec le fauteuil d’observateur de ces échanges polis et placides offert au spectateur pendant les deux heures où ils se déroulent, ce film lui fait mesurer tout ce qu’ajoute d’indicible horreur à l’énormité du crime son impeccable gestion technocratique .
Bref un film qui nous confronte violemment et efficacement à cette « banalité du mal, » dont ces « hommes ordinaires »sont l’incarnation, via « un face- à- face brutal entre les œuvres monstrueuses de la Shoah et la figure humaine de ses auteurs »selon la formule de browning
Très curieux la façon dont le public réagit à « La zone d’intérêt » de Glazer, Bloom.
Pas de demie mesure.
Soit on entre dans le film et alors tout fait effroyablement sens, soit on n’y entre pas et on se laisse envahir par l’ennui.
Mais de quoi donc cet ennui est-il le nom ?
* remarques
Moi je m’étais un peu assoupi à la projection de « La Conférence »
Mais j’ai été parfaitement réveillé à celle de « La zone d’intérêt ».
Pour mémoire :
Anatomie d’un génocide
« La Zone d’intérêt » de Jonathan Glazer, avec Christian Friedel et Sandra Hüller. Grand Prix au Festival de Cannes 2023.
Notoirement considéré comme une Palme d’or-bis, le Grand Prix du Festival de Cannes récompense généralement des oeuvres jugées plus exigeantes, moins grand public.
Il n’est donc pas rare que le film grandprimé soit supérieur au film palmé.
C’est le cas en l’occurence.
Adapté du roman éponyme de Martin Amis, « The Zone of Interest » (2014), le film de Jonathan Glazer, tout en froideur et distanciation, est beau comme un opéra de Bertolt Brecht.
Mieux qu’une pièce, car la bande-son et la crépusculaire musique de la compositrice Mica Levi y jouent un rôle déterminant.
Ici, la « solution finale » n’est pas directement abordée du côté des victimes, occultées à nos yeux par un épais mur, mais essentiellement du côté des exécutants nazis et de leurs serviteurs polonais.
La Shoah se réduisant à une série de tableaux de la vie quotidienne du commandant du camp d’Auschwitz, de son épouse et de leur cinq enfants, dans le cadre paisible et confortable de leur maison de fonction idéale.
Table garnie et jardin fleuri garantis au service d’une famille modèle, tels de prospères industriels vivants au voisinage de leur usine tournant à plein rythme et dont on ne perçoit que la lointaine rumeur et l’odeur insupportable des fumées de la haute cheminée centrale…
Un Paradis aux portes de l’Enfer !
Un film d’autant plus effroyable que terriblement efficace, servi par des acteurs semblant tout droit échappés de la Noce chez les petit bourgeois, où excelle la figure austère de Sandra Hüller, grande actrice internationale en voie de consécration hollywoodienne post metoo…
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=266159.html
« La Zone d’intérêt » de Jonathan Glazer fait un tabac au box office.
Tout aussi intéressant, le « Green Border » de Agnieszka Holland, Prix spécial du jury au dernier festival de Venise, sur les migrants d’aujourd’hui, est parti pour faire un beau bide !
A quoi tient le succès d’un film ?
Bruckner, Celibidache :
Le programme du Paris-Saclay Summit 2024
Rendez-vous du 29 février au 1er mars 2024 pour la 1ère édition du Paris-Saclay Summit à l’EDF LAB Paris-Saclay, à Palaiseau.
Le programme du Paris-Saclay Summit évoluant chaque jour, nous vous invitons à visiter régulièrement cette page pour y découvrir de nouvelles conférences.
https://evenements.lepoint.fr/paris-saclay-summit/programme/?boc=950458&nl_key=c9d208096a0cf9890af148e732b7f0569a768fe1b915dacd51f2d2d7cda0cdd7&m_i=Za53AlkZQjPCij_d27J3o6HP5Q9dKPztbPSPVG29D28hVSQJ1F6ivpJtiO7KpklXLnWKHeof4lPfcnO0crlnuTHWoIeCZH&M_BT=8578862840
renato dit:
« Un téléprédicateur de l’Arkansas prétend que Satan organise le mariage de Taylor Swift avec Travis Kelce… »
Serait-ce que Pablo s’est exilé aux states ?
Alexia Neuhoff dit:
Je ne sais même pas qui sont Taylor Swift et Travis Kelce. Ça doit être pour cela que je n’ai rien compris à l’histoire soit disant drôle de Renato.
Bruckner, Celibidache :
https://youtu.be/elVHvTrEM34?si=iACf3JmQ9WY09pAq
renato dit: à
Sans aucun doute, Celibidache a été le plus grand interprète des symphonies de Bruckner en général et de sa 8eme (qui est le sommet de la symphonie) en particulier. Il y avait avant sur Youtube la vidéo d’un concert de Lisbonne, de 1991 je crois, où il arrivait à plus de puissance encore (malgré la lenteur extrême).
Quand on compare ce qu’il fait Celibidache avec le crescendo et « l’explosion » de la fin du premier mouvement (à partir de la minute 18) avec d’autres interprétations, on est ahuri de la différence de puissance qu’il y a entre lui et les autres. Le seul qui arrive à presque autant de force est Haitink dans une version en direct d’un concert donné en Allemagne avec la Staatskapelle de Dresde pour récolter des fonds après des inondations qui ont eu lieu en 2002.
Et après, il y a chez Celibidache la beauté de l’Adagio, à faire pleurer même les sourds… (38min20).
Le disque de Haitink est celui-ci:
Personne non plus joue, après le dernier tutti de la symphonie (1h34min), son extraordinaire Coda comme Celibidache (à partir de 1h36min):
Ce qu’on a fait de la Saint Valentin est d’origine satanique.
Et cette année encore plus car coïncidant avec le mercredi des cendres, 1er jour du Carême chrétien.
Des âmes vouées au dam éternel vont vivre leur abominable vie terrestre par engendrement le 1er jour du Carême par d’autres âmes vouées au dam éternel dans le feu qui ne s’éteint plus.
Je ne sais pas si ces deux célébrités bont faire un mariage satanique, ce que je sais c’est que porter, représenter ou même simplement regzrder un symbole satanique attire le démon et constitue un risque considérable.
Jazzi A quoi tient le succès d’un film ?
Aux gens qui vont le voir.
Pour Christiane, suite et fin.
https://www.femina.fr/article/romain-gary-l-histoire-vraie-de-celle-qui-avait-decouvert-la-supercherie-emile-ajar
Sarkozy condamné en appel. On croit rêver. Y aura-t-il cassation ?
Pour Darmanin, la cassation ne casse pas l’appel.
Raids aériens sur le Liban, lancés par Israël. Deux otages relâchés pour cent morts dans le raid nocturne opéré dans la bande de Gaza.
Pour le quotidien, arnaques/escroqueries en veux-tu, en voilà, lien intime entre vol et mensonge, disparitions inquiétantes, suicides et meurtres.
Viktor Orban rattrapé par la grâce accordée à un pédocriminel.
Y a t-il encore de la place au Panthéon ? La famille a dit oui, lors d’une dialectique avec Macron !!!, alors qu’elle a dit non aux présents aux obsèques. Badinter n’était pas un homme de gloire. Aurait-il accepté, lui ?
2036 sera l’année où des extraterrestres se manifesteront de façon non ambiguë, circuleront ouvertement sur Terre aux yeux dr tous et établiront des relations avec certains himains visionnaires d’un degré de conscience élevé comme moi.
Faut retourner dormir, Rose.
C’est une histoire d’argent, comme d’hab.
Les membres de la communauté parlent encore le cri des marais.
À moi les diamants, à vous les suicides. Épouvantablement répétitif.
In le Gardian cité plus haut par et alii.
https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/apr/12/canadian-first-nation-suicide-epidemic-attawapiskat-indigenous-people
2936 sera en effet l’année du dragon de feu. Dans toutes les civilisations, le dragon ou le serpebt ailé est le vaisseau des anciens astronautes.
Le feu est le feu de l’énergie propulsive.
[…] c’est plutôt le christianisme, et donc la culture occidentale, qui est de nature déconstructrice […]
Nicole Brenez tient un cours sur l’art et la manière de conclure un film. La directrice du département Analyse et culture cinématographique projette la fin de Sombre (1998), de Philippe Grandrieux : un féminicide, analyse-t-elle, après avoir averti que l’extrait contenait des images violentes. Tollé des étudiants qui quittent la salle. « Le viol n’est pas un motif narratif, il n’est pas un pivot dramaturgique, il n’est pas une pulsion de mort qui existe en chaque être humain », écrivent, deux jours plus tard, les élèves de première année, dans un long mail interpellant l’ensemble de la Fémis. « Le viol est une construction sociale largement acceptée, normalisée, esthétisée et érotisée. Il est temps d’en parler comme tel. » Signé : « Les femmes de la promotion Kelly Reichardt… »
Non, le professeur d’Henri IV dit qu’elle n’a pas prévenu.
Assister au visionnage donne caution.
Les étudiants sortent, ils ne cautionnent pas.
Qui a t-il de plus grand échec pour un prof que d’avoir ses élèves qui sortent de son cours.
Choquée, elle a dit ensuite « je suis formaliste ».
Deux choses atroces : rentrer au Panthéon à peine froid.
Rentrer au Panthéon alors que l’on n’établit pas un consensus.
Je voudrai tant pouvoir questionner Robert Badinter sur ce sujet. Niet.
Nicole Brenez tient un cours sur l’art et la manière de conclure un film. La directrice du département
Dans un des cent et mille liens mis sur le wokisme.
Ce ne sont pas des petites remarques : c’est un assassinat en règle : je vais m’abonner à Libération pour les soutenir plein pot.
Les chrétiens.
Libération.
Mélenchon.
Les wokes (ils ont le dos large).
Et j’en passe.
Hier, je soulignais, dans la répétition, les propos obsessionnels, on disait gâtisme, précédemment. Il m’a été répondu que c’était partie intrinsèque de la maladie.
Or, lorsqu’elle me dit, une fois, pas deux « à quinze ans, j’ai été violée par mon gynécologue », est,-elles malade, gâteuse, ou irrémédiablement en souffrance ?
Il n’existe pas d’irrémédiable. On ne sait rien sur la maladie d’A.qui est un vaste fourre-tout. Avec plus d’incertitudes que de certitudes.
Quant au suicide, c’est la combinaison de deux choses inextricablement liées : une vaste désespérance et une conviction que cela ne va jamais changer (toujours se répéter. La surdité et la cécité de l’entourage contribuent grandement au passage à l’acte.
J’ai été saisie trois fois.
À seize ans, avec passage à l’acte, suivi d’un lavage d’estomac.
La seconde fois, en 2005, six mois durant, j’avais quarante huit ans, rupture amoureuse démolisseuse.
La troisième, en 2020
J’avais 63 ans : les deux autres de la fratrie m’ont interdit de voir et de parler à ma mère six mois durant. J’ai annoncé à sa tutrice « je vais me pendre ». Pourtant, j’étais en train de faire mon visa pour Saint Petersbourg. Trois mois de travail la constitution d’un visa pour la Russie. C’est ainsi que l’aînée a donné son accord à la tutrice pour que j’aille voir ma mère trois jours.. Puis, je l’ai rapatriée à Marseille, ma maman. C’était pile il y a quatre ans.
C’est derrière moi-même : je sais désormais que les épreuves on les traverse.
Guillaume Navaud, professeur émérite est passionnant.
Le débat n’en est pas un, pour l’instant, puisqu’il s’agit d’un tête à tête entre William Marx et lui. J’y reviendrai. S’écouter parler est terrible : ce n’est pas mon cas, mais paraît être celui de William Marx.
L’algorithme m’a donc signalé que je pouvais transiter vers la conférence de Pierre Assouline en date du 9 janvier 2024. Ce que je dis illico.
Pierre Assouline sur Lire.
Deux remarques préliminaires :
Cette chemise à rayures verticales (encore heureux !). Fanatique absolue de bayadère, je me questionne néanmoins : la chemise fait-elle l’homme ?
Qui choisit ses chemises ?
Puis, vous êtes assis Pierre Assouline, donnez votre conférence sans ordinateur avec trois, quelques uns restent, j’en suis à 30mn, blocs de notes synthétiques, écrites sur le verso, que vous retournez à l’envers lorsque ce « chapitre » est fini.
Stupéfiant : d’aisance langagière, de maîtrise de votre sujet, de facilité élocutoire mâtinée d’humour. Stupéfiant surtout de culture accumulée et de manière de la transmettre, dans le grand oral tel qu’on le conçoit.
Ah, me voilà agréablement estomaquée.
Le débat Marx/Navaud.
« On revient de deux siècles bénis de formalisme où régnait la liberté.
Quel en est le résultat ?
Qui a dit que Proust n’avait pas d’humour ?
« Tout ce que je peux répondre aux gens qui me demandent de sortir pour aller les voir c’est que je tâcherai d’aller à leur enterrement.
Alors ils préfèrent que je sorte le plus tard possible et en fait d’enterrement préfèrent encore que ce soient eux qui aient le dérangement d’aller au mien. »
(Lettre à Louisa de Mornand 5 août 1905)
« Tu me demandes sur quel pied je vis ? Généralement sur aucun, et sur le dos. En tout cas mon pied est rarement le pied levé et je crains bien que ce ne soit bientôt les pieds devant »
(à Lionel Hauser en 1915)
Humour noir ou humour juif ?
« Anne Vernon est bien connue du cinéma de l’époque puisqu’elle a notamment joué dans des films tels que Falbalas (1945), Édouard et Caroline (1951), Rue de l’Estrapade (1953), Bel Ami (1955), Arsène Lupin contre Arsène Lupin (1962) ou encore Les Parapluies de Cherbourg (1964) dans lequelle elle interprétait la mère de Catherine Deneuve. Outre quelques rôles à la télévision, Édith Vignaud, de son vrai nom, a également eu une très prestigieuse carrière sur les planches en jouant dans Huis clos de Jean-Paul Sartre, ou encore dans Jean-Baptiste, le mal-aimé d’André Roussin. C’est sans compter sur la pièce de théâtre L’Invitation au château de Jean Anouilh. Agée de 100 ans, depuis le 9 janvier dernier, l’actrice a emprunté le nom de scène d’Anne Vernon pour les besoins d’un film britannique, en 1948. Un pseudonyme qu’elle n’a plus jamais quitté même si elle a mis fin à sa carrière de comédienne dès les années 1970.
Anne Vernon : du cinéma à la peinture
« Après mon mariage avec Gainville (René, ndlr, réalisateur), je me sentais tellement libérée, heureuse d’être seule que j’ai racheté en 1970 des ruines et passé dix ans dans la nature grimaudoise du Val de Gilly, à peindre, entourée d’animaux. Je connaissais les environs car ma sœur avait une résidence secondaire à Ramatuelle. C’était une retraite dans les deux sens pour moi. L’isolement et la fin de ma carrière. La meilleure période de ma vie! », a-t-elle confié dans les colonnes de Var-Matin, en mai 2023. Anne Vernon se consacre à présent à sa passion pour le dessin et la peinture.
Une nouvelle vie d’artiste qu’elle mène sous un nouveau pseudonyme, FMR. Un nom choisi en pensant à son regretté ancien mari. « Je cherchais un nom d’artiste. Robert Badinter avec qui j’étais mariée à l‘époque avait une DS. Pour Citroën c’était la référence explicite à une ‘déesse’. Je me suis dit, tiens, moi qui ne suis que de passage, je vais choisir FMR ! Avec la peinture, je me suis libérée, sans idée de carrière ou de cote. D’ailleurs, comme mon ami Jean Marais qui s’en fichait, je ne vends pas cher. Avant je peignais quotidiennement. Aujourd’hui c’est moins fréquent. Marcher jusqu’à mon atelier et lever le bras est devenu difficile depuis un an », a-t-elle expliqué. Une reconversion qui l’épanouit pleinement. »
Cesare Pavese en prison :
établiront des relations avec certains himains
—
himains droites ou himains gauches?
hihihi
Himains dans l’cambouis ou dans la culotte du zouave?
huhuhu
Himains sales ou himains propres?
hahaha
‘tzain, la 5e colonne manque singulièrement de vertèbres!
En revanche, on va pas se faire prier pour aller voir L’Empire, de Bruno Dumont, pas vrai, hein, Carpentier?
Tiens trouve ceci en glanant chez quelqu’un qui savait écrire ( qui?). « « « elle avait cette beauté des femmes belles qui ont beaucoup pleuré, car la beauté vraie de la femme est peut-être d’être victime. » Aujourd’hui, ce serait plutôt d’être garçonne , féministe, etc.Fascinant, ce reversement de clichés. Rien n’est irréversible….
FL. Oui, le Roi de Thule est dans les Poesies Allemandes, mais intégré dans Faust par Berlioz puis Barbier et Carré.
Nerval, contemporain de la Damnation, n’a pas à ma connaissance proteste. MC
Michael Praetorius :
MC? Tendez-vous le bâton pour vous faire battre? Avouez tout de même que cette conception de la beauté féminine est un peu dépassée . J’ai beaucoup pleuré et je peux confirmer que cela ne m’a pas embellie ni rendue définitivement plus gracieuse, féminine, séduisante, attractive, émouvante.
@jazzi
Sur la divergence de nos appréciations des deux films , un rappel de ce que j’avais écrit sur Zone d’intérêt :
Les deux films deux exploitent, pour faire passer le même message, le même ressort dramatique,à savoir opposer une réalité monstrueuse qu’on ne voit pas mais dont on sait l’horreur et la manière tranquille de s’en accommoder et de l’ignorer en toute bonne conscience et en toute « innocence » chez ceux qui sont parties prenantes de ce crime
Orla description de cette routine satisfaite et tranquille, ici administrative ,là familiale,qui est pierre angulaire des deux films a dans la Conférence des accents de vérité qui sont absents de Zone d’intérêt, d’où ma réticence sur ce film.
J’ai eu en effet le sentiment que, ce bonheur tranquille d’une famille heureuse, élément de base du film, nous était présenté avec des gros sabots Les personnages ne font pas l’objet d’une approche psychologique fine, qui se nuancerait et s’enrichirait au fur et a mesure de la progression du récit, captant sur toute sa durée l’attention du spectateur, ; en fait on y moins affaire à des individualités qu’à des emplois, au sens théâtral du terme ; des emplois stéréotypés dans lesquels les personnages restent figés de manière statique tout au long du film. /
Pour ma part en effet je n’ai vu dans tous les membres de la famille que des types sociaux aux caractéristiques attendues, conformes à leurs clones génerés par l’ascenseur social nazi :un père membre du parti, zélé dévoué et docile, une famille nombreuse à la blondeur aryenne, une mère, KKK très « femme vaillante » de la Bible » , qui vit comme une transgression, une tentation de coquetterie ,un fils aîné ,bien dans la ligne, déjà dans la Htlerjiugend dont il porte l’uniforme , et pour compléter le conformisme du chromo et ajouter un élément supplémentaire jouant lourdement du décalage entre ce qui se passe des deux côtés du mur, un chien ,celui de la maison ,présence douce et affectueuse , et dont l’image va se superposer à celle de ses congénères qui accueillent par des aboiements terrifiants, qu’on entend dans la bande-son ,tout ce que vomissent les trains l
Une fois le décor planté, une fois les personnages installés dans leur rôle, tout ce qui nous est donné à voir et à comprendre relève d’une même schématisation didactique et simplificatrice du scandale qu’on dénonce.
De sorte que les scènes de vie qui sont représentées finissent par s’égrener à l’envi, toujours construites de manière attendue selon la même clé de signification, l’opposition entre les deux univers
Personnellement j’ai eu l’impression qu’on pourrait supprimer des scènes de ce récit ou en ajouter d’autres, facilement imaginables, sans que le film soit appauvri ou enrichi pour autant.
Je parie sur Balzac. Ce pourrait être la description de Madame Hulot.
J’aimais beaucoup les diagnostics à l’aveugle des Papous dans la tête, je n’y étais pas mauvaise…
Groenland [Danemark] : carte physique
Encyclopædia Universalis France
Île signalée pour la première fois par le navigateur grec Pythéas de Marseille, comme la dernière de l’archipel Britannique et la plus septentrionale des terres qu’il eût abordées au cours d’un voyage effectué à une date incertaine (~ 323 env.) dans la frange océanique de l’Europe. Il décrivait Thulé à des latitudes proches du cercle polaire (le soleil ne s’y couche pas trois heures) comme une île avenante, où l’on pouvait cultiver le blé et élever les abeilles ; mais, au-delà, une « mer coagulée », une sorte de « poumon marin », interdisait d’avancer. Le récit de Pythéas est perdu et son exploit ne fut pas renouvelé. S’il fut traité d’imposteur par certains, tels que Polybe ou Strabon, d’autres, comme Ératosthène et Ptolémée, firent des renseignements qu’il rapporta un pilier de leur construction du monde. À la suite, l’Occident, fasciné par cette terre fabuleuse, l’Ultima Thule de Virgile (Géorgiques, I, 30), retint, sans savoir exactement où la situer, qu’elle marquait au nord la limite du monde connu.
Toutes les identifications étaient donc possibles au fur et à mesure que reculerait cette limite : Ptolémée avait placé Thulé à la latitude des Shetland. Au Moyen Âge, lorsque les Vikings eurent fait connaître l’Islande, les deux terres furent généralement confondues (Adam de Brême, Saxo Grammaticus), sauf dans certaines sources anglaises comme la carte dite cottonienne qui distingue les deux. On assimila aussi Thulé à la Norvège ou au Jutland, voire à l’ensemble de la péninsule scandinave (Ortelius, Theatrum Orbis Terrarum).
En réalité, les notions rapportées de son voyage par Pythéas dans l’état où elles nous sont parvenues interdisent de reconnaître en Thulé aucune région définie de l’Atlantique nord. Si Pythéas n’a pas menti (c’est l’hypothèse de Roger Dion), il faut donc qu’il ait confondu sous le même nom de Thulé à la fois le point ultime atteint par sa navigation, soit, à six jours de voile au nord de la Grande-Bretagne et bordée par les glaces flottantes détachées de la banquise, la plus nordique des îles Shetland, et tout l’espace enveloppant cette île, espace aux contours indécis et défini seulement par la course que le soleil y décrit. De cette confusion serait née la légende de Thulé qui donne encore son nom à une base aérienne américaine sise dans la péninsule Hayes, dans le nord-ouest du Groenland, où le savant danois Knud Rasmussen découvrit en 1910 les plus septentrionales des tribus esquimaudes connues jusqu’alors.
UN PEU DE TAOISME POURLE GRANDHOMME
/https://news.cgtn.com/event/2022/The-Song-Painted/index.html?num=3&lang=en
EXCUSES/
https://news.cgtn.com/event/2022/The-Song-Painted/index.html?num=3&lang=en
@ je tombe sur le débat Rosanette/Jazmn à propos de la zone d’intéret.
M’étais promis de ne pas aller voir ce film dont j’avais trop entendu causer. Or je l’ai vu, et à ma plus grande honte, je me suis endormi au deux tiers du film…,tellement je m’y suis ennuyé.—
(je recopie une remarque du Lézard) /// Soit on entre dans le film et alors tout fait effroyablement sens, soit on n’y entre pas et on se laisse envahir par l’ennui///.
J’ai dû relire l’itw de Glaser dans TLRM pour comprendre la fin que l’on m’a racontée (la gerbe de Hoss et les balayeuses du musée d’Auschwitz), etc…
@ « Mais de quoi donc cet ennui est-il le nom ? » se demandait jzman, envoûté lui-même par la musique suggestive…
Pour moi, une lassitude liée à 1/ de la surinformation et 2/ une fatigue mentale. J’espère revoir ce film un jour, quand j’aurais oublié Sarkozy, Plenel, Badinter, Macron et Le Pen, sans pour autant avoir jamais commis, dieu merci, le pèlerinage touristique des camps de la Shoah. —
Bàv à tte l’Herdélie (15.2.24_11.59)
Björk and the Greenland choir
« quand j’aurais oublié Sarkozy, Plenel, Badinter, Macron et Le Pen »
Vous avez oublié Mélenchon, JJJ !
@ Chaque fois qu’un artiste congédie un travail, JJJ, il le soumet à un examen minutieux.
A qui, RM ? à lui-même ou à une personne impartiale ?
@ jzmn, c’est qui Mélanchon ? Ca existe encore, ça ?…
Wouarf,
#JansenJJJ
avez vous vu la conférence ?si oui qu’en avez vous pensé?comme moi ou comme Jazzi
@ la beauté vraie de la femme est peut-être d’être victime (MC)
Je ne sais pas à qui attribuer cette remarque, à vrai dire, il vaudrait mieux l’oublier. J’imagine néanmoins assez qu’elle soit une pensée profonde de vous-même, certainement pas de Louis d’Aragon ni de Marcelin Proust.
Bàv,
@ rzn, « avez vous vu la conférence ? »
De quelle conférence parlez-vous ?
@JJJi
l s’agit du film qui a ce titre qui exploite le même filon que Zone d’intérêt et qui montre la conférence de Wannsée de programmation de la solution finale;j’en parle longuement a l’intention de Bloom plus haut sur ce fil
De quelle conférence parlez-vous ?
Je n’osais pas le demander car je dors au fond de la classe, de nouveau le lien serait bienvenu.
De quelle conférence parlez-vous ?
—
Celle des présidents d’université de l’ouest sauvage français, pour décider si certains chercheurs auront un tarif spécial pour un projet de pèlerinage au bagne de l’Ile de Ré.
Conférence de Wannsee.
On est bien armé pour lutter contre les néonazes.
la beauté vraie de la femme est peut-être d’être victime
C4EST EN LANGUE REGIONALE IMMERSIVE ERDELIENNE
Apprendre une langue en immersion : Le meilleur moyen d’apprendre une nouvelle langue
L’immersion est la clé de la réussite de l’apprentissage d’une langue. Découvre comment s’immerger dans
yes sir rBl…, 🙂 mais le « bagne » de l’Ile de Ré n’a jamais été celui du bois de bouleaux de là-bas, ni celui de Cayenne (hein, mon capitaine !) et par ailleurs, il est devenu une centrale pour longues peines où il fait plutôt « bon vivre », comme l’a bien raconté mon collègue et ami Jean-Marie, habitant de St Martin.
-> see : https://www.editions-harmattan.fr/livre-baigneurs_et_bagnards_jean_marie_renouard-9782296032439-23688.html
—-
Quant à la conférence de Wanssee, lu beaucoup de choses de bons historiens à son sujet et n’ai plus la force d’en aller voir une version filmée, chère rôzanette. Donc, pas d’opinion sur ce film, désolé.
yes sir rBl…, 🙂 mais le « bagne » de l’Ile de Ré n’a jamais été celui du bois de bouleaux de là-bas, ni celui de Cayenne (hein, mon capitaine !) et par ailleurs, il est devenu une centrale pour longues peines où il fait plutôt « bon vivre », comme l’a bien raconté mon collègue et ami Jean-Marie, habitant de St Martin.
https://www.editions-harmattan.fr/livre-baigneurs_et_bagnards_jean_marie_renouard-9782296032439-23688.html
—-
Quant à la conférence de Wanssee, lu beaucoup de choses de bons historiens à son sujet et n’ai plus la force d’en aller voir une version filmée, chère rôzanette. Donc, pas d’opinion sur ce film, désolé.
Le cinéma de Glazer est typiquement « anglo-américain », c’est à dire, comme la grande littérature anglaise et américaine, il relève du symbole – Moby Dick est bien autre chose qu’une « sperm whale ». Ce processus de symbolisation est complètement absent de l’esprit français pour faire court. Rosanette fait remarquer que l’on ne connait pas les « vraies » motivations de la belle-mère qui décampe (le mot qu’elle laisse est brûlé, mis au four par sa fille!), mais la motivation importe peu, l’important et qu’elle décide de quitter l’Enfer.
Le geste, le détail, suffit à produire du sens, lequel laisse parfois le champ libre à des interprétations ouvertes. La fin de Mrs Dalloway de V.Woolf est tout sauf une clôture: Clarissa va-t-elle enfin réaliser son désir de fricoter avec Peter Walsh, ancien prétendant éconduit par la famille? Who knows? Une des possibilités qu’offre une fin qui n’en est pas une. Who knows et who cares?
Inutile de souligner à gros traits, la suggestion suffit.
C’est là une des plus grandes différences entre les deux littératures (et cinémas), l’anglo-américaine étant nourrie de la Bible, métaphore de métaphores.
Désolé pour le bug (et le doublon) du blog à passoul qui fait toujours un peu des siennes… Je voulions-j point occuper tant de place, hein !
(***cette après-midi, obsèques de Gérard G., notre ancien maire du village, 77 ans, mort des suites d’une longue agonie liée à la maladie de Parkinson. Hélas, cet honnête homme n’avait jamais lu ni même connu le blog de la RDL, à l’égal de beaucoup de nos concitoyens, éclairés par d’autres urgences locales. Je m’apprête à aller lui rendre un dernier adieu, et le ferai au nom de tous les erdéliens que j’estime devoir représenter, si vous me le permettez-j, merci). Bàv,
Bon, il y a tout de même le Natzweiler-Struthof, où faute de bouleaux, on se contentera de pins.
Ci-dessous le dossier pédago estampillé MiniDef en allemand parce qu’il semblerait qu’il y ait plus d’écoliers, collégiens et lycéens allemand qui font le « pèlerinage » que leurs homologues français, qui savent tout, ont tout vu et tout lu, c’est bien connu:
https://www.struthof.fr/fileadmin/user_upload/Was_ist_ein_Lager.pdf
Préambule : j’ai la plus grande aversion pour le terrorisme quel qu’il soit, je n’ai aucune bienveillance à l’égard des religions, moins encore pour l’islamisme qui ensache la « beauté » des femmes et se complaît à en faire des « victimes » (sans doute dans un but esthétique (sic)).
Cependant… ce que le gouvernement israélien et son armée infligent à la population civile de Gaza est inadmissible. Dernier raffinement dans la cruauté : sur ordre du ministre des finances, Bezalel Smotrich, 1 049 conteneurs d’aide humanitaire des Nations Unies sont bloqués au port israélien d’Ashdod. Soit un mois de nourriture destinée aux Gazaouis de la région de Rafah, la souricière que l’on sait, au bord de la famine, sous une pluie de bombes.
Pour ma part, JJJ, je dispose de bons instruments critiques.
Non, Clopine, pas Balzac, mais Barbey , dans « Une vieille Maîtresse ». (Cette image revient au moins deux fois dans le roman et elle se comprend bien, l’idéale Hermangarde (sic) de Polastron étant l’opposé de la méchante Vellini qui donne son titre au livre. MC
)
Vous n’etiez pas loin . MC
Moins loin que Fl, qui m’attribue cette phrase généreusement!
« Et elle s’assit sur la causeuse, sa tête defaite dans ses mains, et pleurant comme toutes les femmes pleurent, car les plus beaux yeux de la terre ont été créés, à ce qu’il semble, bien moins pour voir que pour pleurer » ( Variation lacrymale II in « Le Fetfa d’une Sultane », auteur cité
ayant toujours « pensé »que chaque contributeur écrivait sur le blog à P.ASSOULINE en son « nom propre » -ou ses pseudos, je constate que certain-e-s prétendent me représenter; c’est hors de question en ce qui me concerne;je n’aiprié personne sur ce blog comme « personne de confiance » qui puisse se dire mon représentantcomme il s’est dit « médecin, dans le plus total mépris du secret médical »
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34302
@ je constate que certain-e-s prétendent me représenter; c’est hors de question en ce qui me concerne (terre d’Adélii…)
Question ou pas, c’est ainsi, ma jolie. Je M’autorise-j à représenter même les connes de l’Herdélie aux obsèques de qui je veux-j, c’est le principe même de la démo représentative virtuelle, incarnée par moij, primus inter pares pour l’occurrence.
Bàv-j !
(nb / Sachez que RM a lui-même de très bons outils critiques à sa dispo. Il sait les appliquer à son art de se sculpter lui-même. Merci pour lui-j.)-
Bloom dit: « Le cinéma de Glazer est typiquement « anglo-américain », c’est à dire, comme la grande littérature anglaise et américaine, il relève du symbole »
Généralisation excessive. Dans un tas de films, on est loin de la suggestion. L’intrigue est même lourdement surlignée, mâchée jusqu’à l’indigestion.
Vous pas, JJJ ?
En son nom propre ou sous pseudo
De bric et de Brok
monsieur « qui je veux »
prove it!
il est tres regrettable que la RDL ne porte pas à la connaissance de tous les publics réels, ou possibles, ses principes et ses lois; maintenant c’est assez de tyrannaux self producting
À 54 mn et 38 secondes, nous avons, par William Marx, la réhabilitation d’Aristote.
Alléluia ! Amen !
(Je le savais pour Aristote, heureux comme d.ieu en France.).
ce qui m’exaspère c’est la publicité autour de ce film de Glazer, et je trouve çà un peu indécent avec ce qui se passe en ce moment, sorte de rideau de fumée pour ne pas voir le présent. Quand on écoute Alain Bauer sur la géopolitique en cours sa franchise détonne mais au moins on reste en contact avec le réel.
Tout comme le Molière imaginaire joué par Laurent Lafitte, qu’est ce qu’on va encore rajouter comme ambiguïté à ce pauvre Molière, cette sauce devient indigeste !
J’ai été voir le Wenders et je me suis endormie, la poésie des toilettes japonaises a un certain charme, mais plus de 2 heures j’ai eu des fourmis dans les jambes et j’ai pris la poudre d’escampette.
c’est vrai sasseur qu’elle est bonne cette révélation!
Fin du débat : passionnant Guillaume Navaud.
Je signale que non, le lecteur n’est pas mineur. Lorsque j’ai repris mes cours en fac. un prof nous a signalé, sévèrement, qu’il était hors de question que la littérature soit conçue pour que nous nous identifions aux personnages.
J’ai tiqué, moi qui aimais tant, puis obtempéré.
Autres notules : non le corbeau n’est pas vaincu, il est rusé etc. Le renard lui on va vouloir sa peau et sa queue, il est bien mal barré. Lorsque nous avons déclamé, tant et plus, ce La Fontaine là, on a joué les deux rôles et ni vainqueur ni vaincu.
L’âge auquel on lit quand on peut, quand on veut. L’ouverture d’esprit elle est malléable et en évolution.
Déception de pas d’ouvertures vers le public pour des questions à propos.
J’aurais volontiers demandé à Guillaume Navaud pourquoi accoler morale à catharsis. C’est avant tout physique la catharsis, un remuement intérieur de tout le corps.
Sur tout le bataclan vertu/vice et le bien et le mal : pas de prédisposition et pas d’acquis/d’inné de préformaté. Un immense apprentissage qui prend toute une vie et un travail constant pour tendre vers.
Cela est le fruit de choix.
J’aurais bien voulu savoir les douze ouvrages de littérature qui ont échappé à la coupe franche opérée par Simone Weil
Douze dont Phèdre de Jean Racine qui est la seule tragédie de Racine retenue .
En suis à l’épigraphe avec P. Assouline, un chevau-légers, rien à voir avec la dédicace « à ma femme qui m’a nourri pendant trois mois. ».
Le léZard a adoré le Molière gay d’Olivier Py !
Dans son dernier essai, Controverses sur la langue française*, le linguiste Alain Bentolila délivre ses 51 vérités pour en finir avec « l’hypocrisie et les idées reçues ».
Le Point : Qu’est-ce qui vous a poussé à livrer vos 51 vérités sur la langue française ? L’atmosphère du moment ?
Alain Bentolila : Le débat public m’a conduit à accélérer la publication de ce livre, sur lequel je travaille depuis quelque temps. Les positions des « linguistes atterrés » (un collectif de spécialistes de syntaxe, grammaire sémantique, pragmatique…, NDLR), exprimées dans la presse et dans un livre, m’ont également donné…
C’est ici
est-ce mal de dire au point, à en croire l’article, que le chow chow est un chien freudien
aboie-ça volta!
Janssen J-J, les observateurs impartiaux qui avaient ma confiance ne sont plus de ce monde, leur jugement il y a des années de là me fut utile, san plus.
Restent quelques amis, mais en tenant en compte leur culture et leurs goûts, etc., je sais qui dira que je me suis arrêté trop tôt, et qui dira que je suis allé trop loin ; et que les uns et les autres trouveront une bonne raison pour apprécier. Donc, me tenir à mes instruments critiques reste la meilleure des solutions, et ça marche comme ça pour tous les artistes que je connais. Cela en considérant que si l’on a besoin du jugement d’un tiers, il vaut mieux travailler à la banque.
sanS
Ah ah , j’en était sûre que tu aimerais le nouveau Gay Py !
Dans un tas de films, on est loin de la suggestion. L’intrigue est même lourdement surlignée, mâchée jusqu’à l’indigestion.
—
AN vous avez raison pour la première phrase. Un certain cinéma américain serait plus exact.
En revanche, pas d’accord avec vous pour la seconde, ne serait-ce que parce qu’il n’y a pas d’intrigue à proprement parler. Mais bon, chacun sa sensibilité. L’indigestion, c’est Hoess qui se la tape, something rotten in the kingdom of nazi guts.
Quant à Belzebuth Smotrich, comme son pendant de « Puissance juive », Itamar Ben-Gevir, il aurait tout à fait sa place dans un gouvernement syrien dirigé par Bashar El-Assad, voire même en Iran ou en Egypte.
Cette région du monde a le chic pour produire des ordures, du côté juif comme du côté arabe.
Le parvis du Saint Sépulcre est toujours grouillant de monde. Les indigènes y viennent converser. Certains s’asseyent à l’ombre des monastères qui entourent la place aux dalles mangées de soleil. D’autres debout, bavardent en gesticulant. On y voit des dandy arabes, en pantalons et souliers luisants, blouse russe et tarbouch, alliant les élégances orientales et européennes. Quelques-uns même sont en veston, mais les robes longues promènent aussi leur indolence colorée. Les paysans ont le costume traditionnel et leur coufieh les fait ressembler à Saint Joseph et au Père de Foucauld.
Quelques femmes samaritaines sont d’une grâce raffinée sous leurs petits diadèmes de sequins d’or d’où retombe, coulant sur la nuque, le dos et les épaules, un souple voile blanc. Le visage découvert sourit à la vie, la robe brodée serrée d’une ceinture s’allonge, fleur de lys balancée au rythme des petits pieds.
Bien différentes, les musulmanes, empaquetées de crêpe sombre où seuls vivent les yeux prisonniers, sont comme des sacs noirs qui se meuvent lourdement sous la lumière crue. Les arabes chrétiennes, même fidèlement vêtues de noir, sont dévoilées, le visage franc comme les hommes.
Sur cette place vermoulue se concentre la vie de Jérusalem. On s’y retrouve, on y cause, on y rêve, et l’on voit affluer des gens de toute la Judée, de Galilée, et ces Gentils qui autrefois venaient voir l Temple. Ils sont ici, casqués de blanc, portant des grosses lunettes vertes ; ils viennent « pour voir le Maître », comme disait ce Grec à l’apôtre Philippe.
Le verront-ils ?Auront-ils le cœur assez simple pour le découvrir, malgré la police anglaise, le gardien turc, le pope grec, les Arabes, les pèlerins encombrants, la laideur hétéroclite du sanctuaire et l’absence de toute atmosphère religieuse selon leur sensibilité d’Occidentaux ?
Jésus est ici pourtant , et toute la dérision dont il est l’objet en ce monde se concentre à Jérusalem.
Germaine de Deken.
Alain Bauer sur la géopolitique
—
A quel titre? Spécialiste du Proche et Moyen-Orient? Certainement pas.
au commencement était la guerre :
renato,
quelquefois,pour un artiste,et donc pour tous, des jugements de tiers inconnus peuvent nous être d’une aide précieuse;mais on ne s’en rend pas toujours compte tout de suite;
la chance, le « hasard » favorisentdes situations aussi impensables que la rencontre de son meilleur ami dans un désert à l’étranger où on n’aurait jamais imaginé qu’il y aille!alors hasard?destin?je ne sais mais cela m’est arrivé plusieurs fois!
al’instant un homme de mon âge, me raconte que l’un de ses oncles,dont il reste sans nouvelle,
était peut-être parti en UKRAINE ! il nous a dit la semaine passée qu’unautre ongle, frère de cet oncle « envolé »,était mort; « nous » :à sa mère,qui ne le savait pas encore, et moi, qui parle beaucoup avec sa mère, plus que nonagénaire, une dame qui n’a aucun trait de caractère des gens âgés, juste une tres mauvaise vue qui est pour elle un vrai handicap: grande lectrice qu’elle était,elle ne peut plus lire,ni regarder la télé;je n’ai pas encore osé lui proposer de lui lire un livre de son gout;mais je sais qu’il y a des personnes qui assurent ce « service » il faudrait que je me renseigne pour elle
putain, El Alli, « se renseigner pour qu’une personne vienne faire la lecture à une nonengétaire »… Mais dans quel monde bourgeois, quel monde de luxe, quel monde pesant sur la terre de tout son poids d’exigences, vivez-vous ? C’est bien beau de s’être fourvoyée toute sa vie dans les fumeuses élucubrations lacaniennes, c’est bien beau de réclamer, jusque sur l’oreiller final, que ce dernier soit rempli de soyeuses plumettes d’oies… mais bordel de merde, la réalité, la rugueuse réalité, frappe à la porte.
Je parle avec les gens, et al., mais ne tiens jamais en compte les jugements des uns et des autres, car je limite tellement mon action qu’avant de commencer un travail j’ai eu le temps de faire le tour du sujet qui m’intéresse ; de la nature des matériaux ; de ce qui a déjà été fait ; et ainsi de suite. Je comprends toutefois que pour les gros « producteurs » il soit nécessaire de tenir en compte les plus diverses opinions.
Pour le « hasard », si vous faisiez un minimum de recherches, vous pourriez faire le constat de l’importance du « hasard » chez moi, mais pas dans le sens pseudo-socialisant que la société centrée sur les affects les plus banales préconise.
Cela dit, je me perds volontiers dans le désert et je fais mon possible pour ne rencontrer personne.
Excellent, Renato! MC
pauvre clopine,vous n’y êtes vraiment pas , dans ce monde où il y a des nonagénaires(verifiez car c’est vous qui n’ y voyez plus!)qui n’ont pas attendu que vous vous lachiez en « putain »pour connaitre le marseillais et vous expliquer ce qu’est une cagole;
il y a 30 ANS j’avais déjà vu des affichettes dans une bonne bibliothèque près de la MSH proposant ou recherchant de tels services, ce que j’avais vu pratiquer dans un hopital de province,quand je rendais visite à un malade;
et inutile de me sortir votre répertoire de dealer leader de feminisme revu corrigé et actualisé par votre fils et vos amis de réseaux pour vous confirmer qu’une animatrice en maison de repos anime elle même un atelier de lecture pour ses « vieux »,et soutient de telles activités dans son monde où elle a mis en « service » une bibliothèque et ne se laisse pas insulter au nom de vos fantasmes et ce de vos conseillers!
bonne chance madame et beau succès
à madame CLOPINE/
https://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/1111-l-acces-a-la-lecture-des-personnes-empechees-et-le-tiers-reseau-de-la-lecture-publique.pdf
et alii dit: à
c’est vrai sasseur qu’elle est bonne cette révélation!
_____
Pas si bonne que ça.
On a certainement raté un épisode…il y a 30 ans.
« Philippe Grumbach a été démasqué en 1995, mais jamais inquiété. Il est mort en 2003, emportant avec lui 35 années de secrets. »
Un doctorant a épluché des archives declassifiées.
Les agents de la DST étaient au courant depuis 1995…
La consigne : ne pas enquêter.
Gadda vieux, ses amis s’alternaient pour lui lire Les Fiancés.
Cela dit, je commence à comprendre pourquoi la vie de cette femme est finie dans un palude.
On va en apprendre plus sur le faux attentat de l’observatoire, comment l’avenir du roué Mitterrand a été sauvé…
« Le 23 octobre 1959, Philippe Grumbach, rédacteur en chef de L’Express et espion du KGB, se trouve au centre du dossier du faux attentat. René-William Thorp, le bâtonnier de Paris, le convoque dans ses bureaux. Grumbach y découvre le futur président de la République, en pleurs. L’attaque dont il a été victime, la semaine précédente, est en passe de causer sa crédibilité politique »
Wiki
Le tout à retrouver… dans L’Express de cette semaine.
dans ce monde où il y a des nonagénaires
C’est bien vrai ce que vous dites-là, et alii.
Et il y en a beaucoup!
Et cela me fait rire car j’ai reçu des vœux de A***l,toujours très original créateur en mail art, avec une petite inscription : » nonagénaire »!
Après l’ami sculpteur, âgé de 108 ans désormais, c’est tout un ehpad qui ne veut pas dire son nom et qui reste autonome cependant pour ces personnes .
Mais parfois, à lire les un(e)s et les autres, on a un peu l’impression d’être dans un ehpad sur ce blog. Ne croyez-vous pas?
Bonne soirée à vous et à tout le monde.
j’ai oublié combien de fois dame clopine a chanté sur la RDL son clopinou pour lui louer une chambre bourgeoise ou pas et dans quel monde,ni si elle l’a trouvée la cambuse à son gout, et où, et comment, c’est parfois un soulagement de quitter des personnes un peu « en avance » sur le monde auquel elles aspirent! si ce blog est toujours « lacanien », comme il se disait, bonnes révisions!
@comme son pendant de « Puissance juive », Itamar Ben-Gevir, il aurait tout à fait sa place dans un gouvernement syrien dirigé par Bashar El-Assad
Qu’en disent le CRIF et autres soutiens de longue date de Netanyahu, sinon tous en rang derrière le chef devant les menaces (dont ils sont souvent les instigateurs) ?
Mais parfois, à lire les un(e)s et les autres, on a un peu l’impression d’être dans un ehpad sur ce blog. Ne croyez-vous pas ?
Et bien non, quoique ce sujet sociétal soit une scie : la différence essentielle tient au droit à la parole.
@ RM et etalli : je me sculpte et je le prouve.
So what (chapt ?) – Alain B ? géopolitologue du Colo-radeau… pfft, pauvres de vous qui n’avez pas connu de près cet imposteur « très clair dans ses propos » !… « Une réalité qui frappe à la porte »…, tu b’étonnes !
racontpatavi
je crois que dans un EPHAD, il y a comme principe,ou loi, pour tous les employés,de mener des relations ludiques, sans projet spécifique de vérité des uns ou des autres ;ça fait un fond différent de celui de la RDL qui a quand même avec le livre (et la république) un foyer central;
par ailleurs on m’a dit qu’ EPHAD,c’est le corps qui régit tout, le sien propre et celui des autres;
j’ignore si c’est aussi oppressant sur la RDL!
des relations ludiques avec des gens tristes à mourir.
Imaginez !
Il est l’heure d’un petit pouce de rappel
« Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste
Populisme agressif, régression démocratique…, ce processus orchestré par l’indétrônable Benjamin Netanyahu est-il irréversible ? Un autre Israël est-il possible ?
Alors que l’Etat d’Israël s’apprête à vivre des élections législatives d’une importance capitale, les pères fondateurs du sionisme auraient pourtant bien de la peine à se retrouver dans l’actualité israélienne, marquée par les scandales à répétition et des polémiques d’une brutalité inouïe. Le grand artisan de ce détournement est Benjamin Netanyahu, en passe de battre le record de longévité de David Ben Gourion à la tête du gouvernement de l’État hébreu.
Comment cette main basse sur Israël s’accompagne aujourd’hui de la fin du rêve sioniste : Netanyahu a choisi de s’appuyer sur les religieux ultraorthodoxes contre toutes les autres familles du judaïsme ; il n’hésite pas à jouer aux États-Unis les fondamentalistes chrétiens contre la communauté juive ; il va jusqu’à encourager, comme en Hongrie, des campagnes à relent antisémite. Un autre Israël demeure néanmoins possible, mais il lui faudra se réconcilier avec lui-même et avec la diaspora avant de rouvrir l’horizon de la paix avec ses voisins arabes.
La suite dans le casque pour Dirphilou le si courageux contestataire des partis pris de Radiofrance ; mais surtout, hélas, pour beaucoup d’autres dans la vraie vie depuis 30 ans : https://www.radiofrance.fr/franceculture/main-basse-sur-israel-netanyahu-et-la-fin-du-reve-sioniste-8699566
et une nouvelle révélation
« La justice a rendu mardi son verdict à l’encontre de Jean-Michel Maulpoix. Prix Goncourt de la poésie en 2022, il a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Strasbourg à 18 mois de prison avec sursis pour violences conjugales sur son épouse qui, également poursuivie, a été relaxée. »
856
commentaires