de Pierre Assouline

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Louons maintenant le grand homme

Louons maintenant le grand homme

L’explorateur, ethno-historien et géographe spécialiste des mondes polaires et des Inuits, nous a quittés il y a quelques jours à l’âge de 101 ans. Jean Malaurie était une personnalité très attachante. En dehors du monde des « spécialistes de sa spécialité », il était aussi un écrivain, auteur d’une oeuvre prolifique, et avant tout l’inventeur en 1954 et longtemps l’inépuisable animateur d’une des plus originales et des plus exigeantes collections de l’édition française : « Terre humaine » chez Plon. Il y a plusieurs années, je l’avais longuement rencontré chez lui pour écrire son portrait.

« Je vous épargne les détails… » Mon Dieu, mais qu’est-ce que ce serait dans le cas contraire ! Le fait est que l’âge n’a pas entamé en cet homme d’un charme fou le goût irrépressible de raconter en s’autorisant toutes les digressions. Et comme il sait jouer de sa voix chaleureuse, de sa prodigieuse mémoire et de sa puissance d’évocation, on se résout à rater le rendez-vous suivant, surtout lorsqu’il prévient : « Il faut toujours garder la part des ombres et il y en a encore chez moi… »

Explorons donc le passé de l’explorateur. Famille bourgeoise de la droite catholique normande tendance janséniste (« Pour tous la prière tous les soirs à genoux »), père professeur agrégé d’Histoire (« malgré l’hostilité d’Albert Mathiez ! »), hypokhagne au lycée Henri IV dans une classe dominée par le doux magistère d’Alain, le STO qui pousse au refus et à l’entrée dans la Résistance ponctuée par une prudente injonction de sa mère (« Ne reviens jamais, tu as des frères et sœurs »). De la guerre, il a tiré une morale après avoir vu les grandes institutions se coucher. Libre du jour où il s’est lui-même libéré, il ne tarde pas à obéir à sa passion, comprendre l’origine de l’univers, en choisissant la géographie dans un milieu où tant d’historiens l’appelaient « la géo » non sans mépris. Malaurie préfère se souvenir de l’éblouissement que provoqua en lui la rencontre, alors qu’il dirigeait un syndicat étudiant, de Lucien Febvre « un génie! ». Mais sa discipline, dès le début, c’est la géographie physique dont il s’éprend rapidement stimulé par le grand bond de la géomorphologie et de la géographie des processus. Ce qui ne l’empêche pas, aujourd’hui encore, d’être aussi présenté comme ethno-historien.

Jean Malaurie ne l’a pas oublié en créant « Terre humaine » chez Plon en 1955. Rarement une collection aura à ce point mérité ses lauriers. Et quelle collection ! « Une comédie humaine à l’échelle du monde ! » lance-t-il non sans fierté. Des anthropologues, des ethnologues et de grands voyageurs qui osent écrire à la première personne, contre l’esprit dominant de la vieille Sorbonne, emmenés par un agitateur animé du désir que l’Histoire soit « non une addition de ghettos, mais de rencontres », mais aussi des ouvriers et des paysans fiers de leur tradition orale, de toute façon une vision animée par un style. Chaque lecteur fidèle de la collection, aussi exigeant et intransigeant que peuvent l’être ceux de la Pléiade, a ses préférés : aux uns Tristes tropiques de Lévi-Strauss bien sûr qui l’inaugura en 1955 de même que Les Derniers Rois de Thulé. Avec les Esquimaux polaires face à leur destin de Jean Malaurie aux autres Louons maintenant les grands hommes de James Agee, avec l’inoubliable reportage photo du grand Walker Evans, une enquête effroyable sur la misère en Alabama à travers le destin de trois familles de métayers, parue aux USA en 1939, les Carnets d’enquête de Zola que tous les gens de cinéma devraient considérer comme un bréviaire du repérage ou les Veines ouvertes de l’Amérique latine qui se donnait comme une contre-histoire…. Tant de « déjà classiques » parmi eux ! Un titre manque à l’appel dans un catalogue dont Jean Malaurie peut s’enorgueillir car il est son oeuvre : Esprits des feuilles jaunes (1955) de Hugo Adolf Bernatzik, annoté par l’africaniste Georges Condominas. Le livre avait été définitivement exclu du catalogue quand Malaurie avait appris le passé nazi de l’ethnographe autrichien. L’éditeur s’est excusé auprès du public et longtemps après, le directeur de collection regrette encore amèrement de ne pas s’être mieux renseigné sur son auteur.

Il y a quelques années, l’emblématique couverture ornée d’une photo noir et blanc, s’est métamorphosée au moment du passage de relais à l’académicien Jean-Christophe Rufin (qui le passera ensuite à Philippe Charlier, archéologue et spécialiste d’anthropologie médico-légale). Le problème, c’est que la collection continue à être reléguée par les libraires au rayon des sciences sociales, lequel voit ses ventes s’affaisser dangereusement, sa visibilité disparaître. Bref, cette ghettoïsation lui est d’autant plus insupportable qu’elle lui est préjudiciable. Il veut que ceux qui furent « ses » auteurs cessent d’être considérés comme d’éminents spécialistes, ou de brillants essayistes. Des écrivains avant tout ! C’est pourquoi il y a quelques années, Jean Malaurie a adressé une manière de supplique à l’ensemble des libraires. Pour dissiper un malentendu sur son caractère exclusivement ethnologique, prétendument folklorique et exotique, rappeler que ses livres reposent d’abord sur une écriture et que ses auteurs ont aussi le souci de la langue. Et dire ceci aux libraires :

« Tous sont pour moi des écrivains. C’est pourquoi, je supplie Messieurs les libraires de nous recevoir dans la noble division de la littérature générale ».

« Terre humaine », on pourrait en parler pendant des heures et des jours. D’ailleurs, le voilà qui s’empare du catalogue, s’enfonce dans son fauteuil et détaille voluptueusement chacun des titres. Mais sentant que son interlocuteur n’a pas la même mesure du temps que lui, il a cette répartie : « J’avance car on va arriver à l’essentiel… ». Deux choses : d’abord avoir été investi par le CNRS en 1950 d’une mission « en solitaire, c’est le plus important » à Thulé (Groenland) , la première mission géographique et ethnographique française dans cette région ; il y établit sur quatre générations, la première généalogie d’un groupe de 302 Inughuits, peuple le plus septentrional de la Terre « dont la valeur du temps n’est pas la nôtre », et mit à jour une planification tendancielle afin d’éviter les risques de consanguinité ; la seconde « chose essentielle » est un cadeau de la nature : un don de prescience sauvage qui fait probablement de lui le seul directeur de recherches au CNRS à fonctionner avec des appels depuis qu’en l’accueillant à Thulé, le grand chaman lui a dit : « Je t’attendais ». Et d’ajouter aussitôt :

« Tout se passe comme si la prescience des peuples boréaux sonnait comme un tocsin pour l’humanité toute entière ».

9782259184670Cela peut aller loin puisqu’il a choisi son épouse à l’écoute du seul son de sa voix. Quand il y croit, il y croit et rien ne peut lui en faire dévier. L’éditeur qu’il fut en a tiré une certaine exigence doublée d’une puissante détermination. Ainsi, lorsqu’il imposa les souvenirs de paysans bigoudens de Pierre-Jakez Hélias dont il maintint le titre Le cheval d’orgueil contre la volonté du patron de la maison Sven Nielsen qui voulait les rebaptiser « Mémoires d’un plouc ».

Il est couvert de médailles, distinctions, décorations, titres universitaires ; innombrables sont les instituts et institutions qui portent son nom. Rien n’en transparait dans le décor de son appartement parisien : une maquette du « Pourquoi pas ? », le navire-explorateur du commandant Charcot, au-dessus d’une armoire ; plus bas, l’affiche de l’Appel du 18 juin ; sur un mur du salon des dessins et des masques. Les étagères de sa bibliothèque polaire étrangement chaleureuse dans une pièce de son appartement parisien ploient dangereusement du poids de ses propres livres, de ses très nombreuses contributions à des revues savantes. D’autres y trouveraient matière à se reposer. Pas lui qui bouillonne d’idées, de projets et d’indignations contre ses collègues qui « partent en proclamant faire leur terrain avec une morgue coloniale ! ».

Au seul mot de « mondialisation » le voilà qui bondit et s’enflamme, la mèche en bataille, lui que Fernand Braudel recruta comme directeur d’études lorsqu’il sentit que celui-ci rêvait de décentrer le point de vue franco-français. A la seule évocation du nom du géographe Emmanuel de Martonne, son maître, le fil de mille et uns souvenirs est tiré mais il peut très bien mener à l’éloge de Pietr-le-Letton, son Simenon préféré. Ou à celle de son ami Paul-Emile Victor « un homme habile dans le genre de Nicolas Hulot, quelqu’un qui savait où trouver de l’argent » contrairement à lui qui, question argent, aurait plutôt pour héroïne la philosophe Simone Weil à l’usine.

Au moment de me recevoir, il met la dernière à mains à ses mémoires qui paraitront en octobre 2022, chez Plon naturellement, sous le titre De la pierre à l’âme : la prescience sauvage. Infatigable, inarrêtable, intarissable, il ne lâche pas pour autant son combat de toujours : « Si on ne réforme pas l’enseignement supérieur, la France est foutue ! ». Plaignons les ministres qu’il croisera car il ne les lâchera pas avec ça. Tout en demeurant hors-politique ce qui ne l’a jamais empêché de murmurer à l’oreille des chefs d’Etat, il ne se cache pas d’être manœuvrier quand il faut l’être. Pas seulement pour les bonnes causes mais pour sonner le tocsin : la faillite de l’enseignement, le réchauffement climatique, la catastrophe écologique… Tant qu’Emmanuel Macron sera à l’Elysée, Jean Malaurie ne cessera de l’exhorter à s’appuyer là-bas dans le grand Nord, sur les peuples autochtones dont il a lui-même formé les élites : « Je vais lui conseiller de prendre leur tête ! ».

Et si le président insiste, conscient de ce que la France est une puissance polaire, il lui parlera de sa foi animiste, de sa manière de courtiser la nature, d’être fidèle à ses lois spirituelles sans oublier qu’elle n’est pas bonne et que Lucifer n’est jamais loin. En témoin et en naturaliste plutôt qu’en spécialiste, ce partisan d’un humanisme écologique lui transmettra la grande leçon qu’il a tirée de ses années passées avec les Inuits : à l’intérieur de l’igloo, c’est l’exubérance, mais dehors, c’est l’inverse. Là on pense et on s’imprègne jusqu’à en être absorbé. Et de cet état-là aussi, Jean Malaurie parle très bien : le silence. Celui qui règnera le jour où, après la cérémonie religieuse qui se tiendra ce Mardi 13 février à la cathédrale Saint-Louis des Invalides suivie d’une cérémonie d’hommage à sa mémoire dans la cour des Invalides, ses cendres seront dispersées au large de Thulé au Groenland.

(Photos Passou)

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856 Réponses pour Louons maintenant le grand homme

FL dit: à

« Écriture du discontinu , du morcelé, et de la mosaïque. »

Comme Barthes finalement.

FL dit: à

Lisant Badinter j’apprends que les affiches rouges associées pour nous à Manouchian étaient d’un genre très banal : c’était la présentation retenue pour annoncer n’importe quelle represaille faisant suite à ce que l’Administration française ou ses alliés allemands appelés des actions terroristes. Ils voulaient dire des actes de résistance. ¨Plusieurs centaines en 41.

FL dit: à

Je me souviens d’une émission de télévision où une journaliste interroge une petite grand-mère sur ses souvenirs de l’Occupation. Je crois qu’elle devait tenir une papèterie. Et tout d’un coup elle évoque les « terroristes ». La journaliste la corrige : « les résistants ». La petite madame acquiesce : « les résistants ». De nouveau quelques souvenirs, quelques phrases et rebelote, zou : « les terroristes ». Nouvelle correction douce de la journaliste. La petite madame acquiesce. De nouveaux quelques phrases, quelques souvenirs. Et de nouveau, zou : « les terroristes ».

C’est étonnant ce passé qui remonte.

FL dit: à

* appelaient
* Je crois qu’elle tenait une papèterie

Jazzi dit: à

« Philippe Grumbach, ancien directeur de « L’Express », était un agent du KGB pendant 35 ans
Grande figure du journalisme… et de l’espionnage. L’Express révèle dans son édition de ce jeudi que son directeur dans les années 70, Philippe Grumbach, était un espion : « un traître à la France qui, pendant trente-cinq ans, a émargé au KGB ».
Ses missions ? « On est pendant la présidentielle de 1974. Au sein de la rédaction de L’Express, Philippe Grumbach apparaît plutôt comme un sympathisant du centre droit. En secret, il reçoit la mission du KGB de faire perdre la droite au profit de François Mitterrand », raconte par exemple l’actuel rédacteur en chef de l’hebdomadaire Étienne Girard au micro de franceinfo, ce jeudi 15 février.
Ce dernier signe avec Anne Marion une enquête de longue haleine, menée dans les archives du KGB. « Proche de Mitterrand et de Giscard, il a été, à l’insu de tous, un des plus grands espions soviétiques de la Ve République », a déclaré Étienne Girard, la veille à l’AFP, assurant que l’entourage de Philippe Grumbach a confirmé les informations.
PHILIPPE GRUMBACH, ALIAS BROK

Philippe Grumbach, qui se cachait derrière l’alias Brok, est décédé en 2003, à 79 ans. « Il était impossible de ne pas dévoiler cette zone d’ombre au sein d’un journal qui, de Jean-Jacques Servan-Schreiber à Jean-François Revel, de François Mauriac à Raymond Aron, s’est toujours attaché à combattre les utopies totalitaires et les ravages du communisme », écrivent Étienne Girard et Éric Chol, directeur de la rédaction, dans l’édito du magazine.
Philippe Grumbach y a occupé des fonctions de rédacteur en chef de 1956 à 1960, avant de devenir le directeur de la rédaction en 1974. Il a aussi été secrétaire de rédaction à l’Agence française de presse (l’ancienne AFP) de 1946 à 1948. Après un détour à Libération puis Paris-Presse-l’Intransigeant, il était entré à L’Express en 1954 comme rédacteur.
Il fonde Pariscope en 1965, puis dirige le Crapouillot. Il retourne ensuite à L’Express où il occupe, à partir de 1971, les fonctions notamment de directeur politique, puis rédacteur en chef, directeur de la rédaction. Membre du Haut conseil de l’audiovisuel (1977-1981), il était devenu ensuite producteur de cinéma puis était revenu à la presse en 1984, au Figaro.
PHILIPPE GRUMBACH S’EST-IL SERVI DE L’EXPRESS ?

Était-il espion « par idéologie » puis « par goût de l’argent ? », questionne l’actuel directeur de la rédaction de L’Express. « Sur le champ du déshonneur, le nom de Philippe Grumbach rejoint ainsi celui d’autres agents de l’Est infiltrés dans les plus hautes sphères de l’État ou dans les médias, et désormais démasqués », assène-t-il.
Avant de rappeler en particulier que, « dès 1996, ’L’Express’ avait révélé comment l’ancien ministre Charles Hernu travaillait pour le compte du KGB et de ses satellites ». Il n’aurait pas utilisé L’Express dans ses missions pour le KGB, assure également Étienne Girard, ce jeudi. »
Par Le HuffPost avec AFP

Passou dit: à

en effet, Bloom, comment ai-je pu germaniser Thomas Bernhard après avoir consacré tant de pages (et de billets ici même) à sa haine de l’Autriche son pays. Je ne vois qu’une explication: l’ambiance, le feu de l’action…

Pablo75 dit: à

« Philippe Grumbach, ancien directeur de « L’Express », était un agent du KGB pendant 35 ans
Jazzi dit

Je suis effaré des milliards de francs, dollars, euros… dépensés pendant des années par l’Union Soviétique avant et aujourd’hui par Poutine en propagande, pour payer des « agents d’influence », un argent qui n’a servi a rien, puisque le communisme russe n’existe plus et Poutine plus il agit contre l’Occident, plus l’Occident s’arme contre lui (il a ressuscité l’Otan, y a fait rentrer des nouveaux pays, a relancé l’industrie de l’armement occidentale, a provoqué des sanctions économiques contre son pays qui vont le ruiner à moyen terme, a détruit son marché de gaz en Europe, etc, etc, etc).

Tout ça pour ça, on a envie de dire…

Et quelle naïveté politique (surtout après l’exemple nazi) celle de croire qu’il suffit de bonnes doses de propagande pour tromper l’ennemi, pour lui faire croire que les Russes sont des saints qui luttent pour le Bien de l’Humanité (malgré leurs 100 millions de morts et leurs échecs partout).

Il y a chez les communistes et les mafieux du KGB une espèce de Connerie Originelle qui les fait croire que leur ennemi est tellement débile qu’il peut tout avaler – comme Hitler l’a cru aussi. Alors que l’Histoire prouve le contraire, que le mensonge systématique ne va jamais trop loin, surtout parce qu’il est toujours couplé à la corruption qui détruit les sociétés mieux encore que la bêtise.

D. dit: à

Ici je mange des glaces faites avec tout un tas de choses bizarres, par exemple la patate douce. Eh bien c’est assez plaisant mais ça n’égale la puissance et la qualité en parfum de Berthillon. Je n’ai jalais rien trouvé de mieux. Le seul bémol concernant Berthillon, c’est la quantité de sucre, trop élevée à mon goût.

D. dit: à

… qui LEUR fait croire …, pablo. Non ?

B dit: à

Il y a chez les communistes et les mafieux du KGB une espèce de Connerie Originelle

Actuellement, à son service Poutine dispose d’une armée d’informaticiens, de hackers dont le travail consiste à propager de fausses infos, à exercer une influence en répandant ces infos de façon à influencer l’électorat a priori favorable à des partis nationalistes ( ou en façonnant l’opinion des électeurs par ce moyen) partis qui sont eux-meme indulgents voir favorables à l’action de la Russie dans le monde. Il doit bien évidemment rester des réseaux d’influence sur place dans différents pays d’Europe mais à mon avis, Pablo, vous ne devriez pas sous-estimer la capacité de nuisance de la Russie qui s’est adaptée avec des moyens humains et techniques du siècle en cours que peu possèdent. En plus, je suppose,concernant les personnalités européennes ( Fillon, Schroder…) qui travaillent pour le compte de sociétés privées russes que les jobs payent plutôt bien.

https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/gerhard-schroder-sanctionne-en-allemagne-pour-ses-liens-avec-la-russie-et-vladimir-poutine-918601.html

rose dit: à

La patate douce. Et pourquoi pas le chou-fleur ?
D’accord pour Berthillon et sa framboise.
Sinon, glace au yaourt. Blanche et douce et cornet en gaufrette. Chez nous, Ema de Madagascar, j’y emmène Emma qui aime la pistache et la vanille de.

rose dit: à

C’est étonnant ce passé qui remonte.
Pck la mémoire imprime. Puis trie. Travail fabuleux.

rose dit: à

Après la scie de l’Ehpad, j’y ai réfléchi, je choisirai les handicapés : leur regroupement fermé en institutions, encore des cercles clos* délétères et leur empêchement de participer à la vie sociale agréablement ; cela évolue mais trop lentement.
* Mon père a dit « Michèle, c’est une empêcheuse de tourner en rond ».
Il aurait pu louer mon intégrité, mais il était out et sous emprise : terrifiant.

Moij.ça y est, j’ai rattrapé trois ans d’insomnie. En forme et ressuscitée : je reviens de loin.

rose dit: à

En général, on l’utilise de manière attentive, non, négative : « je la calcule pas », avec suppression du ne.
Triste tropique.
Elle bourlingué elle.

rose dit: à

Litote :
que l’Histoire prouve le contraire, que le mensonge systématique ne va jamais trop loin […]

Le mensonge ne va nulle part, jamais.

rose dit: à

Les fragments de Roland Barthes.
Mais tous ceux aussi, nombreux, qui tentent de dire qq.chose sans y arriver.

rose dit: à

Pour l’instant, elle bourlingue sur place, mais le moteur ronronne.

Marie Sasseur dit: à

C’est pas grave, Passou Qui lit encore Thomas Bernhard aujourd’hui …sauf à devoir faire un éloge funèbre de plus de 100 pages pour un ami.

Marie Sasseur dit: à

bonjour lmd, oui, vous avez bien raison de confirmer que la première expédition a but scientifique (pas culturel…) en pays Tchoukte, Sibérie extrême-orientale, avant 1990 était exclusivement soviétique. De toute façon avant, c’était pas possible.
Ce qui ne fait évidemment pas de Malaurie un pionnier.
En revanche, j’ai une hypothèse à formuler sur le fait que son  » Allée des baleines  » est désormais introuvable, sauf à prix d’or; et je vous conseille de vous le procurer, à n’importe quel prix.
Car, à lire par-ci par-là, il a fait de ces vestiges de garde-manger, un temple néo gothique d’heroïc fantasy.
On a les savants qu’on vénère, lmd, moi, yé souis juste très vénère de tant de mystification élevée au rang de science.
Investissez lmd, ce petit bouquin qui fera rire pendant des lustres, vaut largement une thèse de Madame Teissier.

Ps: la région fut  » découverte  » deux cents ans plus tôt, par un explorateur du coin, Daourkine; c’est drôle! on dirait un anagramme de général Dourakine.

B dit: à

Thomas Bernhard aujourd’hui

Pas vous mais vous devriez. Je crois que votre ami E Carrère le recommande pour ne citer que lui.

Marie Sasseur dit: à

Ohff, c’te bonne blague… J’aime bien lire Emmanuel Carrère et je tiens précieusement dans ma bibli , un petit bouquin de 133 pages de Th Bernhard, sur l’amitié, ce qui nous repose, je le dis, de ce mot  » haine « .

Marie Sasseur dit: à

bonne journée, lmd, je devais aller manger des oursins today, et puis le temps en a décidé autrement.
Bon dimanche.

B dit: à

P E del, bien que probablement vous n’en n’ayez rien à faire, Des maitres, j’en suis arrivé à Nietzsche . TB explique avant cela sa position idéologique et livre son analyse de l’évolution politique en Allemagne jusqu’au nazisme. J’ai lu que vous reveniez sur cet auteur hier. J’y suis encore à temps partiel! Je découvre Sibérie, tristes contrées.

Marie Sasseur dit: à

Il n’y a que le pôle Nord qui convienne…lol

“Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre?”

Patrtice Charoulet dit: à

@Paul Edel

Grand merci d’avoir bien voulu me donner le lien de votre blog, auquel j’ai pu accéder.
Après recherches, j’apprends que vous êtes un écrivain, auteur de nombreux livres , dont un obtint le prix Goncourt.
Pourquoi ne signez-vous pas ici de votre nom ?

rose dit: à

Après les handicapés, comme scie, je prendrai les enfants de la dass de l’ase, abandonnés par pères et mères qui doivent émerger seuls de l’enfance.

rose dit: à

B.
Dans La grâce, ce film russe, leur périple les emmène en mer de Barenst. Dans le grand nord. À un moment donné, le père et sa fille adolescente (elle fera l’amour avec un garçon de son âge, eh oui, évidence !) se retrouvent dans une station météo abandonnée.
On voit alors, cruellement, ce que deviennent les panneaux solaires abandonnées !!!!

rose dit: à

les panneaux solaires abandonnés !!!!!

J J-J dit: à

Un recueil de lettres choisies d’EM Cioran de 1930 à 1991 vient de paraitre à la maison Gallimard. Fort intéressant. Hélas, elle n’a pas cru devoir y intégrer ses échanges avec le dieppois pas triste Charoulet, fier de son orthographe. Heureusement, qui lit encore Cioran aujourd’hui ? Certainement pas ma Soeur, la grande arbitre des élégances erdéliques. Aurons-j la paix cinq minutes pour les lire tranquilloux.
https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Manie-epistolaire
Bon dimanche à tous.tes et mort @ Poutine et sa clique lepéniste, l’amour/la haine, takalacroire !

Jazzi dit: à

« Était-il espion « par idéologie » puis « par goût de l’argent ? » »

Comment D. a t-il pu acheter sa propriété de Chaville ?

Janssen J-J dit: à

https://tomtomlatomate.wordpress.com/

Ses deux dernières recensions n’étaient pas très attrayantes entre nous… Mais c’était une lectrice sympathique. Elle tenait ses fiches à jour, comme spider-jzmn, mais moins vite. Qui s’en souvient ?

Soleil vert dit: à

Réparer le monde, réparer les vivants :

Emilie Querbalec – Les sentiers de recouvrance – Albin Michel Imaginaire

Clopine dit: à

Patrice Charoulet, la plupart des commentateurs de la RDL sont là depuis de très nombreuses années (2006, 2008…). Paul Edel, quand il a commencé à fréquenter les lieux, était encore employé en tant que critique littéraire au Point, et il y avait certainement une clause d’exclusivité dans son contrat, ce qu’il faisait qu’il n’apparaissait pas sous son vrai nom. Si je me souviens bien, son premier pseudo était « Opitz » (je fais peut-être une erreur), et après quelques relations de voyage, à Rome notamment qui est une ville à tout jamais, pour lui, attachée à la sensualité, aux corps des femmes romaines, il était très facile de se rendre compte qu’Opitz était un écrivain. Moi je lui ai demandé carrément… Parti à la retraite, il a fui Paris pour s’installer en bord de mer (sans doute plusieurs motivations justifiaient ce choix, comme ne pas fréquenter les lieux où l’on a joui d’une certaine influence et où désormais votre statut social n’est plus le même, ou bien, aussi, la cherté de la vie parisienne, bref, il nous l’expliquera peut-être un jour. Je crois que c’est à ce moment qu’il a choisi le pseudonyme de Paul Edel – et je ne suis pas peu fière de, seule de toute la Rdl, avoir repéré que derrière les descriptions d’estran et de reflets d’eau se cachait la même main qui décrivait Rome auparavant… Ce que ce pseudo signifie, c’est à lui qu’il faut le demander.

Quant à vous, hélas ! Il suffit qu’une pensée vous traverse la tête pour que la jugiez seule applicable à l’humanité entière. Vous avez décidé un jour que vous ne recourriez pas au pseudonymes, et vous avez abondamment souligné combien vous étiez fier de ne pas recourir à une pratique courante sur le web. Et pourtant, je crois que vous étiez prof de français : ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les écrivains recouraient si volontiers aux pseudonymes ? Vous avez, du haut de votre grandeur et de votre sagesse infinie, décidé que les erdéliens et erdéliennes recourant aux pseudos participaient de la médiocrité des réseaux sociaux, où oui, c’est vrai, les « trolls » recourent aux pseudos pour s’assurer l’impunité de leurs propos dégradants (d’ailleurs, ici même, les trolls se sont baladés bien confortablement, insultant spécialement les femmes. Et même si la misogynie ne s’y exprime plus avec la même violence, les archives du blog pourraient confirmer mes dires. Ahlàlà.)

Mais il s’agit d’un endroit plutôt porté vers la littérature… Vous auriez pu vous douter que certains et certaines des erdéliens utilisaient le recours aux pseudos pour d’autres motifs que la recherche d’impunité des trolls. Il y a tant de motifs ! D’abord, ça peut être très drôle, un pseudo; (mais l’humour et vous, Charoulet, ça fait deux, parce que pour avoir de l’humour il faut avoir de la distance et de l’ironie, ce qui ne sont pas vos qualités principales, on va dire ça comme ça). Ensuite, cela dit des choses. Enfin, cela permet de dissocier sa vie quotidienne, son « vrai moi », de la pratique du commentarium…

Aujourd’hui, vous vous rendez compte qu’au moins un erdélien coche toutes les cases de ce qui représente pour vous de la valeur, et vous voilà bien embêté : il utilise des pseudos ! Commentquoiqu’estceke ?

Vous êtes pathétique. Vous assénez ici des leçons d’orthographe en veux-tu, en voilà. Sans vous rendre compte que vous vous adressez à des personnes qui en savent plus long que vous à ce sujet… Ahlàlà. Je me dis toujours, quand je pense qu’une Rosanette (agrégée de grammaire…) lit vos recommandations sur l’emploi du tiret dans telle ou telle expression, qu’il faut posséder l’intelligence et la culture, la sobriété dans l’expression et la classe, en un mot, de cette Rosanette pour ne pas vous renvoyer aux fins fonds de vos salles de classe, où vous avez bien entendu dégoûté des générations d’élèves de la littérature…

Clopine dit: à

Et puis cette manière, quand vous parlez orthographe, d’asséner vos affirmations, sans jamais citer les sources de votre « savoir »… Vous savez, nous sommes un certain nombre, ici, à avoir sur nos étagères le Hanse et le Grévisse (entre autres…)

B dit: à

lit vos recommandations sur l’emploi du tiret dans telle ou telle expression,

L’an passé,nous nous étions confrontées, une de mes collègues et moi, à la dictée de Pivot qui soit dit en passant ne comportait pas trop de difficultés excepté pour ces « tirets », je n’ai compté que des fautes de tirets. Ils sont importants, Clopine! En tout cas je ne maitrise pas leur usage.

Marie Sasseur dit: à

C’est vrai que le vieux keuf avait une autre légitimité à causer aujourd’hui de Th Bernhard et ses maîtres anciens, mais l’usure sans doute, vous aura privés, lecteurs, de sa cette verve inspirée d’alors !
( l’ai-je bien descendu…?)

B dit: à

« Sont réunis dans ce volume, les derniers grands textes de Thomas Mann, qui restaient inédits en France, ainsi que des écrits autobiographiques ( sur son enfance, son oeuvre, son fils Klaus…). Nous avons joint le texte complet du superbe essai sur Schopenhauer, dont seule une version abrégée avait été traduite avant-guerre. »

Thomas Mann.
_ Les maitres. précédé de Frédéric et la Grande Coalition. _

Les Cahiers Rouges.
édition Grasset.

( Schopenhauer, pour diplômés de 3eme cycle)

B dit: à

TB

Il s’agissait de Thomas Mann, excusez-moi.

Paul Edel dit: à

Charoulet,j’ai choisi des pseudos avec chaque fois une raison bien précise. En Série Noire, ce fut Paul Clement parce que je ne voulais pas embarrasser un membre de ma famille qui était le modèle d’un personnage du roman. Sur le Net, je n’ai pas voulu mélanger mon travail de critique littéraire au Point avec mes avis et commentaires sur le Net. Il y a une joie enfantine à la clandestinité. Par exemple, j’ai eu le plaisir der lire des critiques qui n’aimaient mes romans sous mon vrai nom encenser ceux écrits sous pseudo. C’est un plaisir rare. Changer d’identité c’est éprouver la même joie que celle comme un comédien qui s’empare d’un nouveau rôle et enfile un costume .Un autre avantage du pseudo? C’est que votre éditeur ne peut pas vous demander de faire la tournée des libraires et des salons du livre, ô délice d’échapper à ces corvées! J’ai signé Opitz pour dire ma ferveur pour la ville de Rome, ses couleurs, et pas seulement des romaines. Le pseudo protège admirablement. Des amis parlaient de mes textes sous pseudo librement devant moi sans savoir. Je me suis trouvé bien embarrassé et assez mécontent quand quelqu’un de la RDL a cri bion de révéler ma véritable identité de journaliste et romancier, car je voulais rester un commentateur parmi les autres et surtout ne pas avoir la pancarte Prix Goncourt, qui vous transforme en cible pour certains. Enfin mon amour de Stendhal, qui signait sous tant de pseudonymes, textes, lettres, m’a influencé. J’aime les bals masqués, la liberté totale, enfantine et buissonnière, échapper à la momification des portraits journalistiques, esquiver une partie de la comédie sociale, c’est le plaisir du joueur. Une forme d’ironie et d’être bien tranquille à l’écart. Et puis écrire, c’st aussi et autant effacer ses propres pas, échapper à son image sociale, au jugement des parents et des enfants, parier pour une forme d’oubli du « moi » social.

Clopine dit: à

B, oui, j’ai pratiqué un peu les dictées façon Pivot, je n’y étais pas mauvaise… Mais bon, je n’ai pas passé ma vie là-dessus, hein… Et bien sûr, les tirets sont importants, tout est important, je ne remets pas les règles orthographiques en cause. C’est la suffisance, l’attachement aux valeurs « bourgeoises » sans jamais les remettre en cause (pourtant, même si ça me semble dingue qu’on n’ait jamais ouvert un livre de Marx ou de Bourdieu, il semble que cela soit possible !), l’égocentrisme et la stupidité de Charoulet qui me hérissent le poil. Bien entendu, je fais un transfert : j’ai eu un prof de français comme ça, ça a été abominable cette année-là. Heureusement, il a été le seul à être si pathétiquement un gros connard… J’ai adoré tous mes profs de français, et je crois qu’à rebours, les enseignants de cette matière m’aimaient bien. Il n’était pas difficile de s’apercevoir de ma curiosité envers cette matière, ni de ma bonne volonté culturelle… Mais le gros con, là… Ca a commencé au premier devoir (j’étais en troisième). Il s’agissait de rédiger des « impressions de vacances », de raconter nos vacances en quelque sorte. J’ai fait une rédaction en deux parties. J’opposais « les touristes japonais », avec appareils photo et circuits préfabriqués, et « le randonneur » solitaire qui suivait les méandres d’un cours d’eau, en cueillant des roseaux. Et j’avais délibérément utilisé des phrases ultra-courtes, ultra-rythmées, dans la partie japonaise, pour au contraire et par contraste, allonger les descriptions de la seconde parties, en utilisant un vocabulaire bien plus riche… Bref encore aujourd’hui je trouve que je méritais bien un 18 (ma note habituelle dans la matière). Mais le gros con en a décidé autrement : il a estimé que j’avais dû plagier un texte, que ce n’était pas possible que j’ai pu, moi la fille de menuisier boursière, d’avoir écrit cela « toute seule ». J’ai enfoui ça dans ma poche, avec mon mouchoir par-dessus, et j’ai dû attendre de lire « la place » d’Annie Ernaux pour que tout ça remonte, et que je comprenne enfin que la honte n’était pas de mon côté. Que les préjugés humiliants ne doivent humilier que ceux qui les utilisent pour affirmer leur soi-disante supériorité ! Ahahah. A nous deux, Charoulet !

Bloom dit: à

en effet, Bloom, comment ai-je pu germaniser Thomas Bernhard après avoir consacré tant de pages (et de billets ici même) à sa haine de l’Autriche son pays. Je ne vois qu’une explication: l’ambiance, le feu de l’action…

Et peut être une secrète envie qu’il soit  allemand pour jouer outre-Rhin le rôle d’aiguillon qui fut le sien en Cacanie?
Feu de l’action, certes Passou, et sinon action de grâce , en tous cas grâce dans l’action et l’interaction avec cet autre Marx alsacien…Quel lieu extraordinaire que ce ce lieu là!

Jazzi dit: à

Bel éloge du pseudonyme, Paul !

54 – Je me souviens que je ne comprenais pas pourquoi Molière et Voltaire avaient pris un pseudonyme, plutôt que de se faire connaître par leur vrai nom.
https://www.lelezarddeparis.fr/je-me-souviens

et alii dit: à

bizarre

Bloom dit: à

Louons maintenant le grand homme….

C’est combien, la location d’un grand , pour un président qui aurait besoin d’un géant sur ses épaules de gnome au verbe haut  pour  se monter du col?

Les grands hommes se louent, les hommes de peu s’achètent.

Bloom dit: à

Louons maintenant le grand homme….

C’est combien, la location d’un grand homme , pour un président qui aurait besoin d’un géant sur ses épaules de gnome au verbe haut pour se monter du col?

Les grands hommes se louent, les hommes de peu s’achètent.

Paul Edel dit: à

Jazzi, il y a aussi une autre raison plus profonde, plus inquiétante, plus vraie, plus tourmentante.. et Pirandello a abordé et analysé ce problème en écrivant « Un, personne et cent mille » .et ce problème hante ses pièces de théâtre. ça se résume par une question: « Etes-vous bien sûr que vous serez demain celui que vous affirmez être aujourd’hui? ».Je ne crois pas du tout à la stabilité du noyau qu’on appelle majestueusement et avec facilité le « Moi ». C’est une illusion. Quand je regarde une photo de moi à 15 ans, je ne vois pas la même personne que celle qui examine ce cliché, et l’homme de 5O ans fut loin pas ce que j’étais à 30 ans. Et qui suis-je aujourd’hui ? Parfois les lignes de prose sont des lignes de fuite. Si j’ouvre mes carnets tenus pendant 5O ans je ne me reconnais pas, et le type que je vois le matin se laver les dents dans la glace de la salle de bain, je me demande bien qui est cet étranger. Car il y a une part « maudite », cachée, une part d’ombre, en chacun de nous, un jardin sauvage et ses pulsions, qui peut surgir à certains moments de sa vie et qui bouleverse tout et qui brise nette l’image sociale. parfois, une page, quelques paragraphes, des notes jetées à toue vitesse, griffonnées dans un moment de tourment,un texte long et entier , rédigé dans une panique, ou un brulant moment de feu et de vérité,dans certaines circonstances peut révéler l’ Autre en nous. . Dostoïevski a écrit des merveilles là dessus. ET aussi Pavese. quand on a découvert son « carnet noir « assez longtemps après son suicide on a découvert un être politiquement tout autre. Quel nom et quelle identité mettre à cette part là? Le pseudo, ça aide aussi à ça parfois.

Clopine dit: à

Euh, Jazzy, il me semble que c’est moi et non Paul qui ait répondu à Charoulet sur l’usage des pseudos. Je suis preneuse des théorie sur Voltaire etc.

et alii dit: à

B
SUR L’AMITIE/
JAI APPRIS HIER QU’ ON PARLAIT D’épilepsie de l ‘amitié;
avez vous jamais rencontré une personne atteinte de telle pathologie?
MON ORDI peine aux doubles lettres

et alii dit: à

c’est moi et non Paul qui ait répondu
de plus en plus étrange;
c’est moi qui ne répond jamais la première à une question qui ostensiblement ne s’adresse pas à moi;
tout au plus je mets une « variation » en réponse;
et qi quelqu’un redit ce que j’ai déjà envoyé, n’importe ;au moins, cela a été dit sinon lu;
merci, rose pour ces beaux champignons;je n’en mangerais pas, mais les regarder, en faire sécher,OK

et alii dit: à

MOI QUI NE REPONDS

et alii dit: à

ET SI

closer dit: à

Pourquoi avez vous ajouter « 43 » à Opitz, au moins pendant un moment, Paul?
(puisqu’on en est aux confidences)

Alexia Neuhoff dit: à

« 43 » ? 1943, son année de naissance ? Comme Pablo 75. 1875, dans son cas.

Rosanette dit: à

@Clopine
vous avez tort de projeter une prétendue exclusion de classe sur tout ce qui vous arrive
si le prof ,sans doute bien con ,n’a pas apprécié votre devoir ce n’est pas parce que » la fille d’un menuisier ne peut pas écrire comme ça » mais parce qu’une gamine de quinze ans n’a pas pu écrire çà »
Si vous aviez été mon élève et si c’est le premier devoir de l’année que je recevais de vous., j’aurais eu les mêmes doutes et j’aurais fait pareil ou plutôt je vous aurais demandé si ce travail était bien de vous

Paul Edel dit: à

Oui, 1943 année de ma naissance. Pour l’identité, si instable, j’avais à vingt-cinq ans un exemple concret violent: mes anciens potes de lycée oui d’enfance revenant de la Guerre d’Algérie, n’étaient plus les mêmes. »Muriel » de Amains Resnais abordait(avec précaution) le problème. Pareil pour des potes qui avaient tant cru à Mai 68 que dix ans plus tard, ils n’étaient plus les mêmes.

MC dit: à

Clopine, votre histoire de composition française me rappelle une appréciation vacharde d’un Professeur qui ne m’aimait pas ; « Magnifique, si tu as trouvé cela tout seul! » Copie bien oubliée mais exhumée avec d’autres pour un déménagement ! Bien à vous. MC

Janssen J-J dit: à

@ ( l’ai-je bien descendu…?)

de quel escalier notre zizi jeanmaire du dimanche parle-t’elle : de Thomas Bernhard (qu’elle n’a jamais lu) ou du vieux keuf son bienveillant bouc émissaire habituel ?

Edel a répondu à Charoulet après CT, sans l’avoir lue. Elle revendique la primeur de sa réponse en s’adressant à jzman. Télescopages habituels à cause des facéties primesautières du robot de l’RDL.
La réponse d’Edel à Charoulet les regarde. Celle de CT concerne en revanche toute l’herdélie prise à témoin, qui stigmatise (plutôt à bon escient dans son ensemble) la veulerie du dieppois. J’en partage largement la vision, pmp, et guère la conciliance de B. sur la difficulté des tirets… Même si je comprends le besoin d’icelle d’amortir l’impact du tir des boulets rouges des autres…

Nous avons tous eu des con.nards.nasses de profs de français comme celui de Clopine… La mienne s’appelait S. Capdepont, je lui en ai toujours gardé un chien de ma chienne. Si d’aventure elle me lit (bien qu’elle soit sans doute trépassée depuis longtemps), qu’elle sache que je la conchie volontiers encore 50 ans plus tard… Eh oui, P Edel, parfois… on reste toujours le même quand le souvenir d’une honte enfouie et tue lors de la remise d’un devoir de français vous remonte à la gueule… On aimerait alors pouvoir la liquider avec la personne qui vous a jadis humilié par le mépris de son prétendu savoir supérieur, alors qu’elle avait tort et que vous aviez raison.

Brefl, la censure allemande en 43 à Paris, tu m’étonnes (Opitz 43). Schnell !

Janssen J-J dit: à

@ Magnifique, si tu as trouvé cela tout seul!

Au moins, vos souvenirs d’humiliation sont flatteurs et très valorisants pour vous, MC/PR. Voilà ce que vous partagez au moins avec votre habituelle ennemie intime CT. Quant à la remarque de rozanette, elle se conçoit bien… mais reste toujours hélas dans cette posture professionnelle défendant l’humiliante plutôt que l’humiliée.
Bàv, parfois, j’estime qu’il faut changer les rôles et se mettre dans la peau des enfants de prolos dont on a très bien su leur faire sentir qu’ils n’étaient pas tout à fait à leur place. « L’école de la république » avait sans doute sa légitimité, mais quand on y regarde de près, la reproduction sociale insidieuse y était bien plus valorisée dans les nobles classes de français que tous les discours égalitaires sur la nécessité d’une ascension sociale liée au mérite pour tous.
Enfin brefl, ne remuons pas une fois de plus le couteau dans la plèvre.
On nous dit que les transfuges de classe sont finalement devenus pléthoriques dans la littérature française d’aujourd’hui. D’où, son abatardissement, va nous inciser mister MC…
Vaste débat jamais achevé, hein, comme aurait dit le Guénéral ! Bàv,

Marie Sasseur dit: à

je n’ai pas pas lu  » maîtres anciens  » de Th. Bernhard , mais j’avais apprécié que soit rappelée sa grande lucidité, par toi ? , multischizo à 50000 pseudos, le neant intersidéral du gourou de la forêt noire, que l’akademie de paris jamais avare de louanges complètement déplacées, a célébré comme un graaand philosophe.
Que tu aies dénigré Jelinenek, au profit de Th Bernhard etait en revanche une grosse connerie d’un qui n’a pas lu Jelinenek.
____
Salut, Paul Clément.
Que de palabres.
Il ne faut pas confondre un pseudo d’écrivain et un pseudo de réseau social.

Marie Sasseur dit: à

Bouh, pan sur le bec.
Jelinenek, ça n’existe pas, lire Jelinek

Pablo75 dit: à

vous ne devriez pas sous-estimer la capacité de nuisance de la Russie qui s’est adaptée avec des moyens humains et techniques du siècle en cours que peu possèdent.
B dit:

En Catalogne en 2017 ils ont tout fait pour que les indépendantistes réussissent un coup d’état (on sait maintenant qu’ils ont offert des milliers d’hommes et des milliards de dollars pour ce faire). Résultat: Puigdemont fuyant l’Espagne caché dans le coffre d’une voiture, la Catalogne ruinée, les indépendantistes catalans grillés dans l’UE et de moins en moins de Catalans qui votent pour eux. Encore une grosse farce (et heureusement moins sanglante) de ce génie stratégique absolu qu’est Poutine, un petit mafieux de Saint-Pétersbourg qui s’est pris pour Machiavel et Clausewitz ensemble…

Marie Sasseur dit: à

C’etait bien, cette vacherie. Le fond de l’affaire n’y est pas vraiment, mais sur la forme déjà , il y a de l’idée

« Heidegger était un homme tout à fait dépourvu d’esprit, dénué de toute imagination, dénué de toute sensibilité, un ruminant philosophique foncièrement allemand, une vache philosophique continuellement pleine […] qui paissait sur la philosophie allemande et qui, pendant des décennies, a lâché sur elle ses bouses coquettes dans la Forêt-Noire. »
Thomas Bernhard, ‘Maîtres anciens’, trad. Gilberte Lambrichs, p.73, Folio

https://histoireetsociete.wordpress.com/2016/10/16/thomas-bernhard-une-vache-philosophique-lachant-ses-bouses-coquettes-dans-la-foret-noire/

J J-J dit: à

Complètement soule du vin de messe chrétienne, ce matin, la pauvresse !…

Jazzi dit: à

Le pseudonyme est aussi une façon de se réinventer, se revaloriser.
Imaginez-vous dire aujourd’hui : « J’ai lu « La chartreuse de Parme » ou « Le rouge et le noir » d’Henri Beyle !

rose dit: à

Tant que c’est la forêt noire in situ et pas celle dans nos assiettes !

Patrtice Charoulet dit: à

Boulevard Alexeï-Navalny

L’adresse actuelle de l’ambassade de Russie en France est 40-50 bd Lannes 75116 Paris. Si ce boulevard était débaptisé, la nouvelle adresse pourrait être : 40-50 bd Alexeï-Navalny 75116
Paris.
Et, cela fait, d’autres capitales pourraient suivre l’exemple français.

Pablo75 dit: à

Belle série de gifles bien sonores de Clopine à Charoulet, ce tête à claques…

Et belle défense de l’anonymat et des pseudonymes de Jacques-Pierre Edel – un peu trop aimable à mon goût (Charoulet mérite bien plus les gifles en public que les explications patientes et trop aimables d’un Prix Goncourt, titre de noblesse littéraire devant lequel il ne peut que tomber en extase – on attend déjà ses commentaires élogieux à propos de ceux de notre Normand de Saint-Malo).

Marie Sasseur dit: à

C’est bien tenté, mais non.
Ça fait très longtemps qu’on lit ton manège, et reconnais que ce n’est pas si difficile de déjouer ce dîner de con permanent.
J’avoue que de se parler à soi-même, par l’intermédiaire de pseudos différents témoigne quand même d’un degré achevé de la dinguerie que l’on trouve sur le net.

Jazzi dit: à

Comment pourrais-je confondre Paul Edel et Clopine ?
L’un répond avec esprit à la question « pourquoi signez-vous sous pseudonyme », l’autre saisit une énième occasion pour pleurnicher sur son sort…

Pablo75 dit: à

« 43 » ? 1943, son année de naissance ? Comme Pablo 75. 1875, dans son cas.
Alexia Neuhoff dit

Je t’ai vu plus inspirée, ma poule…

Pablo75 dit: à

Euh, Jazzy, il me semble que c’est moi et non Paul qui ait répondu à Charoulet sur l’usage des pseudos.
Clopine dit:

J’ai rarement vu quelqu’un avec une soif aussi grande, un besoin aussi pressant de reconnaissance que Clopine. Elle la mendie carrément.

C’est très mystérieux pour tous ceux qui s’en foutent totalement de ce que les autres pensent d’eux et dont l’opinion qu’ils ont d’eux -mêmes (vraie ou fausse) les rend totalement imperméables aux jugements d’autrui.

(Dommage que mon dernier message se soit perdu dans les limbes du blog, parce que je faisais un éloge de Clopine).

et alii dit: à

Tele fut mon histoire qu’on m’affublât de nombre de « prénoms », le mien, de naissance et d’état civil en ayant pourtant une,si bien que je trouve cette scène sur les pseudos sur blog pitoyable et puérile;mais OK
lorsqu’elle revient aux auteurs;merci P.Edel de le supporter si élégamment;
(merde à mon ordi et ses caprices)

Patrice Charoulet dit: à

@Paul Edel

Vos raisons d’user de noms d’emprunt me paraissent excellentes.
Pendant des siècles, des écrivains, des penseurs, y ont recouru…pour rester en vie ou ne pas aller prison. Je les comprends.
En 2024, en France, que Germaine Brougnard ou Marcel Gorju, se croient menacés en signant de leur nom leurs scribouillages numériques me fait un peu sourire.
Paranos ? Probable.

et alii dit: à

telle fut mon histoire

et alii dit: à

Kierkegaard
a pseudonymie occupe une place centrale dans l’œuvre de Kierkegaard. La question est de savoir ce qui en fait – sous l’aspect du « faux » – une catégorie décisive de la vérité. Pour entrer dans ce problème, notons tout de suite une différence importante entre la pseudonymie et la pseudépigraphie : dans la pseudépigraphie, le nom que l’auteur utilise et substitue à son propre nom a une fonction de titre. La pseudépigraphie consiste à écrire en signant d’un nom qui a une autorité reconnue ou plus établie que celle de l’auteur lui-même, avec ici les questions qui ont été posées, à propos d’un procédé antique assez courant, pour savoir ce que représente le « nom » sous lequel on se place pour écrire soi-même : le dispositif pseudépigraphique peut être par exemple un signe d’humilité de l’auteur authentique qui s’efface devant une personnalité emblématique. On peut alors y voir une marque de déférence et la conviction que le texte est plus important que soi. Le nom qu’un auteur utilise pour signer son propre texte peut également représenter plus ou autre chose qu’une personne précise.
https://www.cairn.info/revue-etudes-theologiques-et-religieuses-2013-4-page-549.htm

Pablo75 dit: à

En 2024, en France, que Germaine Brougnard ou Marcel Gorju, se croient menacés en signant de leur nom leurs scribouillages numériques me fait un peu sourire.
Paranos ? Probable.
Patrice Charoulet dit:

Moi je crois que Patrice Charoulet est le pseudo d’un type qui s’appelle Patrice Charoulet mais qui est tellement bête qu’il n’ose pas écrire sous son vrai nom.

Pablo75 dit: à

Question « charouletsque »: qui, de Stendhal ou Pessoa, a utilisé plus de pseudos?

(J’ai les 2 chiffres quelque part – séparés – mais je ne sais pas où. De mémoire, je crois que Pessoa c’était 72).

Rosanette dit: à

@JJJ
vous écrivez
j’estime qu’il faut changer les rôles et se mettre dans la peau des enfants de prolos dont on a très bien su leur faire sentir qu’ils n’étaient pas tout à fait à leur place
certes ces situations existent mais dans le cadre de la vie sociale.Certains d’entre nous ont sûrement vecu comme moi -même ces invitations chez « les autres » où vous vous vous sentez humiliée a la fois par la bienveillance condescendante des uns , et par une réaction d’exclusion des autres.
Mais jamais dans l’école de la Republique du moins de mon temps
j’ai 2 amies proches qui sont comme on dit aujourd’hui des transfuges de classe ce qui pour moi d’ailleurs peut signifier une réalité économique mais aussi et toujours une réalité culturelle
Elles sont issues d’un milieu pauvre et à peine assimilé, père ouvrier fourreur immigré pour l’une ,mère immigrée sans ressources revenue veuve avec deux filles en bas âge de Ravensbrück
Jamais,ces anciennes bonnes élèves ne m’ont parlé d’une attitude stigmatisante de leurs profs à leur égard ;au contraire elles ont toujours été soutenues et encouragées, et c’est à cette généreuse et égalisatrice vocation de l’école de la République qu’elles doivent l’une énarque d’avoir fait carrière dans la diplomatie l’autre universitaire d’avoir enseigné l’économie en fac.
les choses auraient-elle changé?

et alii dit: à

autre exemple de pseudo:
affaire Paul Bismuth, un pseudonyme qu’utilisait Nicolas Sarkozy pour échapper à la surveillance des enquêteurs. L’ex-chef de l’Etat devra se défendre d’accusation de corruption.

et alii dit: à

: c’est la fameuse ligne Paul Bismuth, en réalité le patronyme d’un ancien camarade de classe de Thierry Herzog. Dans le jargon policier, on appelle ça un TOC, pour téléphone occulte.

Marie Sasseur dit: à

Brok, c’est bien aussi comme pseudo. Ça fait pas fausse identité comme pcharoulet, mais c’est bien aussi.

et alii dit: à

Dans ses entretiens, Louis Poirier, alias Julien Gracq, est très explicite à ce sujet, il y dit :

avoir choisi un pseudonyme, lorsqu’il a commencé à publier, parce qu’il voulait séparer nettement son activité de professeur de son activité d’écrivain.
les contributeurs qui écrivent sous pseudos, écrivent-ils en tant que professeurs?

Pablo75 dit: à

Un livre que Charoulet devrait lire:

« Les faces cachées du pseudonyme de Stendhal », d’Olivier Hertoux

Résumé:

Henri Beyle alias Stendhal, l’illustre auteur des livres « le Rouge et le Noir » et « la Chartreuse de Parme », a utilisé plus de 250 pseudonymes (Marquis de Curzay, Bombet, Odile Watier…). Sa devise : n’être pas deviné. Un style d’écriture tout en nuances, « Intelligenti Pauca » (à qui sait comprendre, peu de mots suffisent). Contrairement à l’idée répandue, le pseudonyme de Stendhal n’est pas issu de la ville d’Allemagne.Cet essai propose de découvrir au travers de l’étude du pseudonyme : sa personnalité, son travail littéraire, la personne tant admirée pour laquelle il adopte le nom de Stendhal.

https://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/les-faces-cachees-du-pseudonyme-de-stendhal-9791026206255/

rose dit: à

les contributeurs qui écrivent sous pseudos, écrivent-ils en tant que professeurs ?

Non.
Ni comme écrivains.

Marie Sasseur dit: à

charolais peut éventuellement rentabiliser son troll , en le monnayant :

« Les conseillers en pseudos pullulent et leurs recommandations peuvent être synthétisés en quelques principes complémentaires :
https://cursus.edu/fr/27821/lart-du-pseudo

Jazzi dit: à

Pablo75, Teresa Rita Lopes, Professeur à l’Université nouvelle de Lisbonne, a recensé plus de 70 hétéronymes possibles d’après les manuscrits trouvés dans la malle aux trésors de Pessoa !

J J-J dit: à

Il faut bien dire que l’assimilation du sgribouillard Charoulet à ses pairs Germaine Brougnard ou Marcel Gorju, nous fait bin rire un brin, aussite.

@ et qu’en savez-vous, r^znèt, si vous n’avez pas vous-même à votre insu, ou à défaut d’un souvenir précis, humilié quelque élève (retors ou soumis) dans vos cours de grammaire élémentaire à l’école de la république ? Nul.le enseignant.e n’a jamais été infaillible, ni même u.ne saint.e laïque, que l’on sache. Chacun d’aussi vertueux que vous, ayant eu ses aveuglements, quelle honte y aurait-il à savoir en faire aujourd’hui l’autocritique ?
Bàv,

rose dit: à

L’ex-chef de l’Etat devra se défendre d’accusation de corruption.
Et alii
1/ il n’y est pour rien.
2/ il n’était pas au courant.

Jazzi dit: à

Mais un hétéronyme n’est pas tout à fait un pseudonyme…

et alii dit: à

puisqu’on y est:
dans la peau des enfants de prolos dont on a très bien su leur faire sentir qu’ils n’étaient pas tout à fait à leur place
dont?
j’aurais écrit(su je comprends bien)
auxquels on a su faire sentir qu’ils n’étaient pas

et alii dit: à

si je comprends bien; j’ai un gros pansement sur le majeur droit

J J-J dit: à

Arendt rapporte d’Heidegger qu’à Fribourg im Brisgau, il n’aimait pas les pâtisseries au chocolat et à la crème, constellées de fraises…
Ah ! les malveillances de la Jelinenek !… En revanche, comme disait Bourdieu, il préférait les buffets ontologiques.

et alii dit: à

Bertha Pappenheim a été rendue célèbre sous le pseudonyme de Anna O. par Sigmund Freud et Joseph Breuer (Études sur l’hystérie) : elle est, en effet, considérée comme la première « patiente » de l’histoire de la psychanalyse.

J J-J dit: à

ouij… moi/mêmej… j’ai un gros pansement sur le majeur droit auquel je n’aurais point pensé à me le mettre dans le trou du cul, ce qui aurait pourtant produit un bien meilleur effet (su je comprends bien)

et alii dit: à

Sollers a choisi ce pseudo dans le gaffiot,ditil
gloire aux dicos

renato dit: à

La restitution des corps.

Civilisé même dans la guerre : Achille a rendu le corps d’Hector à Priam (ensuite Priam alla dans sa tente, s’agenouilla et pleura. Achille pleura aussi pour Patrocle, et tous deux s’embrassèrent et pleurèrent ensemble).

Rosanette dit: à

@JJJ
Que j’aie involontairement humilié des élèves c’est possible ; comme nous le faisons les uns et les autres dans maintes situations quand nous gaffons .
Acet cet égard, je n’ai pas de souvenir personnel-occultation volontaire au niveau de l’inconscient -je me souviens du désarroi de deux de mes collègues prenant conscience d’une » erreur de comportement » , l’une ayant proposé comme sujet de rédaction à des enfants de sixième la description de la pièce préférée de leur appartement et s’étaant entendu objecter: »chez moi il n’y a qu »une pièce ; et l’autre qui avait demandé en début d’année pour faire plus rapidement connaissance des photos d’identité et avait entendu une enfant de la Dass lui répondre que pour elle ce n’était pas possible demander une photo

J J-J dit: à

On raconte qu’un enfant de huit ans, à qui l’on demandait son opinion sur la raison du sourire de Mona Lisa, répondit : « Rentrant un soir de son travail, Monsieur Lisa demanda à sa femme : « as-tu passé une bonne journée ma chérie ? » et Mona Lisa répondit en souriant : « imagine toi que Léonard de Vinci est venu peindre mon portrait ».

J J-J dit: à

OK… rznt, donc, « quand nous gaffons » (avec le Gaffiot) ? 🙂

rose dit: à

j’ai eu le plaisir der lire des critiques qui n’aimaient mes romans sous mon vrai nom encenser ceux écrits sous pseudo.

C’est le cas de Romain Gary, avec Émile Ajar.

J J-J dit: à

@ RM La restitution des corps.
encore une histoire de fleur bleue à la jzmn !

renato dit: à

Êtes-vous Putinien, 3J ?

J J-J dit: à

@ C’est le cas de Romain Gary, avec Émile Ajar.

C’est également le mien, quoique personne ne puisse le prouver, pas même ma soeur, la chauvirée.
Le cas du juge Li qui savait pourtant trancher les controverses liées aux différends des rêveurs amenés à lui soumettre leurs énigmes oniriques indéchiffrables.

J J-J dit: à

Putinien ?…
c koi, c’te bête là, mon frère ?

Janssen J-J dit: à

@ Aimez vous Brahms ?
Entre nous, ce fut le titre d’un très mauvais roman de feue Françoise Sagagan.

(***la biche brahms au clair de lune, et pleure à se fondre les yeux, etc.)

et alii dit: à

kierkegard ( suite)
« « La production esthétique est une fraude où le “recours aux pseudonymes” prend son sens profond. Une fraude ! Que c’est laid ! À quoi je réponds de ne pas se laisser abuser par le mot. On peut tromper un homme en vue du vrai et, pour rappeler le vieux Socrate, le tromper pour l’amener au vrai. C’est même la seule manière quand il est victime d’une illusion [13]
[13]
Ibid., p. 28-29.. » Au fond, la question du pseudonyme consiste à se demander ce que veut dire se tromper sur soi, c’est-à-dire prendre la vérité de son être pour un masque de soi, confondre son

Jazzi dit: à

« une histoire de fleur bleue à la jzmn ! »

Moi c’est plutôt de fleur rose, mais avec récurage à sec !

et alii dit: à

la France (« ce pseudonyme de l’intelligence »)
cioran

rose dit: à

merci, rose pour ces beaux champignons;je n’en mangerais pas, mais les regarder, en faire sécher,OK.

Et alii, c’était des ballerines.
Pas grave.

rose dit: à

Ce n’est pas vous qui avez écrit cela.
Moi, je m’y prenais différemment. Je criais d’une vois sévère « ah, ce n’est donc pas toi qui écrivit (s?) cela. Tes parents sans doute qui ne faisaient rien à l’école et tâchent de se rattraper ?
Et quand, balbutiant, l’élève hoquetait en pleurs et finissait par chuchoter « mais si c’est moi Madame Tua », alors j’écoutais furieusement en compliments déchaînés et je l’écrasais de louanges et de félicitations forcenées lui assurant qu’il deviendrait, nul doute, un grantécrivain.

Bon dieu, les regrets de n’avoir terrorisé personne ! J’aurais dû, j’aurais pu.
Dans mes classes, nous sommes passés des larmes, au rire, toujours. Plus tard aux grands éclats de rire, lorsque j’en fus capable. Je suis un peu saisie de pitié à lire les vies difficiles que vous avez vécu (es ?) tous. Moi qui ne connais rien aux tirets mais qui a été tant aimée !

rose dit: à

d’une voix sévère de stentor etc.

Rosanette dit: à

Imaginons le bilan coût/ avantages d’une suppression du droit au pseudo sur la RDL
A l’actif
Cela exclurait du blog ’une frange, certes marginale de commentaires, ceux qui interrompent parfois sous forme d’ échanges de vannes le fil d’ interventions de bonne foi, sans visée malfaisante ,qui y sont la règle ordinaire
La qualité de l’espace commentaires en sortirait améliorée, dans la mesure où seuls les post susceptibles d’intéresser les lecteurs meubleraient cet espacel
Au passif
1)une fuite des commentateurs
Je pense que la formule ferait inévitablement fuir nombre de commentateurs ,qui ne souhaitent pas que ce qu’ils écrivent ,quelque sensés que soient leurs propos et correcte leur expression ,tombe sous le regard critique de leurs proches ou de leurs collègues
Et je ne suis probablement pas seule dans ce cas .
Sans cet anonymat, le contenu de mes post, avec les maladresses et les insuffisances qu’ils contiennent, qu’il s’agisse de la forme ou du fond ,et aussi avec ce qu’ils peuvent révéler de moi, serait offert à leur regard ,et soumis à leur jugement
.Une situation qui serait pour moi très inconfortable ,une sorte d’atteinte à ma pudeur et cette perspective me ferait renoncer définitivement à poster, comme le feraient sans doute nombre de commentateurs, qui pour les mêmes raisons déserteraient ce blog s’il en était ainsi
2)Une certaine perte de sens pour les échanges
En effet, plus grave que cette disparition de certain commentateurs ,on priverait les échanges, qui continueraient à figurer d’une qualité particulière qui sur ce blog est directement imputable à l’écriture sous pseudo.
Pourquoi ?
Parce que les pseudos occultent les statuts intellectuels et sociaux des intervenants dans la vraie vie, et, supprimant en cela toutes les hiérarchies, il met tout le monde sur un pied égalitaire d’expression
Chacun peut ainsi s’exprimer sans inhibition, sans honte de la qualité de ce qu’il écrit, avec des gens en face de qui dans la vraie vie il serait paralysé de timidité ou de crainte référentielle ; grâce à cet anonymat généralisé, le blog permet d’entrer d’égal à egal en conversation avec eux ,d’oser débattre, même de manière opiniâre ,ce qui serait impossible dans une autre configuration .

rose dit: à

alors j’éclatais furieusement.
Chez moi c’était ô rage ô désespoir ô vieillesse ennemie.
Mais un jour, qu’est ce qui m’a pris, je te leur ai monté un canular de première catégorie.
J’avais bien pris l’habitude de les emmener où je voulais par tous les biais possibles et imaginables. Tant aimés mes élèves, et ils me le rendaient plein pot. Quoiqu’abordant le secondaire, je crus être tombée dans un asile psychiatrique.
Un jour, à des cinquièmes, je leur annonçais devant me confesser pour une horreur que j’avais commise. « Je dois vous faire une confidence ».
Toutes ouïes confondues, ils étaient pendus à mes lèvres tremblantes avec une intention bienveillante à mon égard.
Je décrivis alors, rappelant mes deux filles dont j’avais déjà fait mention, l’abandon d’un enfant que j’avais fait à la daas, jeune garçon parce que c’était infernal.
Il se caguait aux brailles, se mouchait dans sa chemise et était incorrect avec sa nourrice. Je renonçait donc à l’éduquer et le larguait subséquemment.
Atterrés, les larmes aux yeux, mes élèves mendièrent « mais comment s’appelait-il madame Tua ce garçon que vous avez abandonné à la daas ».
J’ai fait durer un peu le plaisir, que je n’y arrivais pas tant infernal il était ! Puis, je leur lâchai Gargan.
Il a fallu qq.minutes avant que un ne lâche Gargantua !
J’en eus trente cinq (ou 28) pliés de rire.
Ils sortirent écroulés de rire encore. Le lendemain, je leur emmenai Gargantua.

et alii dit: à

lorsque j’étais enfant, avant le lycée, ma marâtre le matin me faisait faire une dictée ;c’était dans la salle à manger,en bout de table, et j’étais attachée à ma chaise avec une ceinture ;je connaissais le barème: une faute d’orthographe: un coup de ceinture;
les coups étaient additionnés pour le jour des coups, le lundi, à l’heure du repas ,dans la cuisine, puisque mon père n’était pas là, j’ai oublié ma meilleure performance , désolée

rose dit: à

Enfin, je leur amenais Rabelais pour tout vous dire.
Faire un métier avec tant de bonheur, si c’est pas heureux, ça !
J’ai eu un échec cuisant suite à cet épisode : la classe en question, déchaînée , racontat (je rajoute un t, je me suis entraînée précédemment) le pitch à l’entièreté du collège.
Résultat des courses, ma blague ne fut pas pérenne. Je ne pus la recommencer l’année suivante.

rose dit: à

J’ai alors trouvé d’autres choses. Je suis encore fière de moi. Deux fois, j’ai failli réempiler…Deux fois, je me suis dit « calme-toi ». J’opère assez bien sûr moi-même.

Clopine en pleine forme. Je suis contente de vous voir ainsi !

Rosanette, rosa net.
Merci pour votre analyse.

rose dit: à

J’opère assez bien sur moi-même. Alleluyah

et alii dit: à

je ne sais pas combien comptent les mots à trait d’union: valent -ils pour un mot ou deux mots? ET pour les coups?

et alii dit: à

YUPIK/
Cependant, il existe des normes qui sont strictement respectées. Ainsi, les masques sont créés spécifiquement pour une occasion et d’après le rêve du chaman : il faut que l’esprit soit apparu pour qu’on puisse le représenter correctement. S’il ne le fabrique pas lui-même, il indique au sculpteur ce qu’il doit faire.

Chaque masque est unique et sa fabrication est sujette aux désirs et à la sensibilité du sculpteur. Il pioche dans un répertoire commun de formes mais se les approprie et les adapte.

Les Yupiit pouvaient donc dans un masque reconnaître la vision et le style d’un sculpteur.

Jusqu’à récemment, la capacité d’un homme à sculpter un masque était considérée comme aussi fondamentale que celle de manger et de respirer. Les plus doués avaient le privilège de se voir confier la réalisation des masques pour le chaman.

et alii dit: à

le musée de Boulogne-sur-Mer renferme bien des trésors en provenance d’Océanie mais aussi d’Alaska.
Un peu oublié, le nom d’Alphonse Pinart revint sur le devant de la scène à l’occasion de l’exposition en 2003 intitulée Kodiak, Alaska : les masques de la collection Alphonse Pinart, et présentée au Musée National des Arts d’Afrique et d’Océanie (MAAO) en tant que « première exposition » du futur « Quai Branly ».

Clopine dit: à

Mea culpa, je n’avais pas vu le commentaire (effectivement éclairant) de Paul quand j’ai interpellé Jazzy. Bref,cela n’a pas d’importance… Rosanette, le truc c’est qu’il me semble évident que vous faisiez partie des profs que j’adorais, et qui étaient, je le répète, incomparablement plus nombreux que les gros cons. Peut-être auriez-vous eu des doutes, peut-être m’auriez vous interrogée histoire de vérifier. Mais je ne vous imagine pas me rendant ma copie sans note, en prenant les autres élèves à témoin (« la sanction du plagiat, c’est que je ne corrige pas la copie »). Or, tout de même, je disais la vérité. Bah, y’a prescription, pas vrai ? N’empêche que la réalité est bien là. Z’avez entendu parler de cette enquête de Médiapart, sur cette jeune fille que les pompiers n’ont pas crue, et donc ont refusé de prendre en charge, alors qu’elle avait une hémorragie cervicale ? Les préjugés (pour l’histoire dramatique de la jeune femme, préjugés raciaux, la jeune femme était noire et donc soupçonnée de « faire son intéressante ») peuvent aller jusque là… Alors, pleurnicheries ou simplement rappel de la réalité de notre monde ? Et du coup, de la nécessité de le changer, ce vieux monde ?

B dit: à

Imaginons le bilan coût/ avantages d’une suppression du droit au pseudo sur la RDL

Compression de personnel, L’usage de multiple pseudos autour d’un seul et meme intervenant réduirait cette multiplicité créative à peau de chagrin, quelle tristesse mais quelle surprise de découvrir qu’untel ou unetelle se livrait à un jeu de questions/réponses dans une espèce de soliloque.

Bolibongo dit: à

plus nombreux que les gros cons

Et pourquoi pas grand con?

Bolibongo dit: à

Imaginons le bilan coût/ avantages d’une suppression du droit au pseudo sur la RDL

Le blog se rétame!

Bolibongo dit: à

Imaginons le bilan coût/ avantages d’une suppression du droit au pseudo sur la RDL

et alli possède douze pseudos!

et alii dit: à

impossible!
je pense toujours treize à la douzaine!

renato dit: à

« La Russie, c’est Poutine, peut-être même pire que Poutine », un « concentré d’impérialisme tsariste et soviétique, de fascisme messianique et suprématiste ».

D. dit: à

… Rentrant un soir de son travail, Monsieur Lisa demanda à sa femme (pendant qu’elle mangeait sa soupe), …

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Le drame Inuit, c’est d’avoir reçu chez eux des Européens beaucoup plus avancés qu’eux technologiquement. Le choc fut terrible. Alors que les sociétés européennes se développaient et se transformaient à presque tous les niveaux, les Inuits ne changeaient pas. Les Occidentaux ont décidé de les extraire de leur misère en leur imposant de nouvelles langues, de nouvelles croyances, de nouvelles façon de vivre. Évidemment, le choc fut brutal. Au Canada, le Nunavut, très vaste territoire autonome, cherche à concilier une culture millénaire et la société occidentale avancée. Résultat mitigé. Quant aux Inuits qui sont allé dans les centres urbains du sud, c’est presque l’horreur généralisée.

Alexia Neuhoff dit: à

Bihoreau, duc de Bellerente dit: Le drame Inuit, c’est d’avoir reçu chez eux des Européens beaucoup plus avancés qu’eux technologiquement. Le choc fut terrible.

Le phénomène ne se limite pas aux Inuits. Même phénomène chez les peuples mélanésiens et polynésiens dans le Pacifique, les peuples autochtones d’Amérique du Nord, Centrale et du Sud, etc. Quant à l’Afrique…

pourmapar dit: à

avoir reçu chez eux des Européens beaucoup plus avancés qu’eux technologiquement

Par delà nature et culture…

D. dit: à

Bolibongo dit: à

Imaginons le bilan coût/ avantages d’une suppression du droit au pseudo sur la RDL

Le blog se rétame!

I veut pas comprendre ça, Patrice Charoulet. C’est pareil que révéler que les extraterrestres sont parmi nous et ont l’antigravité. Impossible. Alors on continue avec le pétrole, les moulins à vent et les pseudos multiples. C’est les gouvernements et les services secrets qui couvrent. Les enjeux sont trop gros.

D. dit: à

Hein, Alexia ?

rose dit: à

Ai vu un reportage qui montrait des Inuits vivant au bord du passage du grand nord au Canada.
Des chercheurs voulaient savoir où, tel bateau,presque deux cents ans auparavant, avait coulé.
« En 1847, l’expédition Franklin dans sa quête du légendaire passage du Nord-Ouest. Une équipe de National Geographic a pris la mer pour tenter de retrouver sa trace au coeur de l’Arctique. »

DE MARK SYNNOTT
PUBLICATION 17 AOÛT 2023,

Et bien de mémoire, c’est par leur langage que les inuits ont su dire.precisement où le bateau avait coulé.

D. dit: à

J’en eus trente cinq (ou 28) pliés de rire.

Moi je trouve pas ça drôle.

rose dit: à

Tant pis pour vous.

rose dit: à

Pouvez-vous m’expliquer pourquoi D. ?

D. dit: à

Passque ça me fait pas rire, té !

D. dit: à

En plus de ça y’a pas de s à j’en eu.

Bolibongo dit: à

Les inuits, ce sont des animistes, epicétout!

Ne cherchons pas l’ inuit à quatorze heure!

Patrice Charoulet dit: à

« Charoulet doit détester Stendhal » (Pablo)
Stendhal est un de mes écrivains préférés. Qu’il ait recouru à des noms supposés (comme Voltaire, Gracq, Gary …) ne me fait ni chaud ni froid.
Tous nos gens à pseudos sur la Toile justifient leur lâcheté ridicule par ces grands écrivains qui n’ont eu qu’un point commun avec eux : le(s) masque(s). Ce n’est pas ce qui élève leurs talents
actuels.

rose dit: à

Libre à vous D.

renato dit: à

Pavese en conclusion de certaines de ses lettres : « Dis aux amis influents que j’espère qu’une arête de poisson les étranglera ».

Paul Edel dit: à

Stendhal utilise les pseudos. Il signe ses lettres de n’importe quel nom auprès de ses amis. On en a compté une centaine environ , les uns tendres -Dominique- et les autres farfelus et bouffons. Exemples: Cornichon, William crocodile, Cutendre, Tombouctou, etc..) Tout ça pour :
1) ruser avec la censure politique (les Autrichiens en Italie, la monarchie en France) puisqu’il est un dangereux républicain en pleine Restauration.
2) Céder à sa pente moqueuse (sa devise était « il faut se foutre un peu de tout »). Un pseudo permet de s’amuser et, de tromper les raseurs et les bas de plafond, les mal intentionnés .Mettre de la distance face à la comédie sociale qui peut se révéler cruelle. Par prudence et soupçon , il piège donc ses carnets .Ils sont bourrés de cryptogrammes qui permettent de parler avec insolence et liberté des femmes qu’il aime et des hommes qu’il déteste . Alberthe de Rubempré devient ainsi « Madame Azur » parce qu’elle habite rue bleue. Il peut ainsi échapper ainsi à toute surveillance ,lui qui est entouré de secrétaires espions quand il est Consul. Les stendhaliens ont ainsi joyeusement passé leur temps à décrypter ces phrases mystérieuses du genre : «  22 Mai 1824 guerison. Solamente the twenty two of Maggio 24 », ce qui signifie que, en couchant avec Clémentine comtesse Curial nommée par Stendhal Menti ou Menta , il s’est délivré de sa passion malheureuse pour Mathilde Dembowski.

Dominique Fernandez a rédigé un intéressant dictionnaire amoureux de Stendhal ; il émet une hypothèse séduisante : le pseudo stendhalien est d’abord une « stratégie d’insurrection contre toutes les contraintes sociales, et une manière féerique de réinventer sa vie à tout instant. » Bien vu.

et alii dit: à

attention, le loup renato ! j’arrive avec calvino;
et la technologie, les « machines »:
« « Le thème que l’on n’appelait pas encore « informatique » était bien dans l’air puisqu’en 1966 l’éditeur Einaudi, chez qui Calvino avait joué un rôle important, aux côtés de Pavese, Ginsburg et Vittorini, avait publié Storie naturali un recueil de nouvelles de Primo Levi (sous le pseudonyme « Damiani Malabaile » qu’il ne devait abandonner que pour la réédition de 1987). La troisième nouvelle du recueil, Le Versificateur, mettait en scène un poète et une « machine » et illustrait brillamment un paradoxe de « réflexivité à la Borgès » que bien d’autres auteurs – et Calvino lui-même – utiliseront : à la fin le Poète, s’adressant au public, déclare que tout ce qui vient d’être dit à été composé par le Versificateur lui-même.
https://www.oulipo.net/fr/calvino-et-la-machine
Pour les 25 ans de l’Oplepo, 25 octobre 2015
https://www.oulipo.net/fr/calvino-et-la-machine

Janssen J-J dit: à

Je ne comprends pas pkoi tte l’herdélie est sans cesse arc-boutée sur la volonté de convaincre charoulet de sa congénitale connerie. TSPCS charoulet n’était pas le pire des pseudos qui se puissent imaginer sur cette chaine…
Michèle Tua Gargan, ça vous a tout de même une autre allure pour se faire plier en 2 les ‘tits élèves et les amener au respect – Bàv,

et alii dit: à

comment? ce blog refuse « sous le pseudonyme « Damiani Malabaile » de son nom connu comme italo calvino
qu’endites vous monsieur le loup Maestri?

rose dit: à

Non pas toute l’erdelie.
Vous faites un amalgame.
Et mes élèves, avant de rire, me respectaient déjà immensément.
Et de quel droit vous permettez-vous de mettre mon patronyme et prénom sans mon accord ?

renato dit: à

« Malabalia » vaut « mauvaise nourrice », et al., et c’est sous ce pseudo que Primo Levi publia, en 1966, Storie naturali, un libre de nouvelles (contes) dont il dira : «… Il me semble qu’il émane de beaucoup de mes contes une vague odeur de lait tourné, de nourriture qui n’est plus de la nourriture, bref, d’adultération, de contamination et de mal ».

Le quatrième de couverture de cette édition a été attribué à Calvino, en raison de son style et du fait qu’il suivait le processus éditorial.

et alii dit: à

merci, Renato ; nous avons eu de la chance, cette fois; sans en appeler à levi-strauss (avec un i, l’un et l’autre, et un trait d’union(comment dit-on ce trait en italien?)
bonsoir! et à demain ,j’espère

renato dit: à

Trait vaut « tratto », et al. ; mais trait d’union « lineetta » (en typographie) ; et « tramite » lorsqu’une personne ou une chose sert d’élément de liaison ou de lien entre plusieurs personnes ou choses.

renato dit: à

Trait > TIRET

renato dit: à

qu’il suivait > qu’il AVAIT SUIVI

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

J’ai mentionné les Inuits vu Jean Malaurie. Le fossé technologique s’applique à tous les autres premier peuples voyant arriver des Européens.

Les paysans illettrés qui arrivaient en Amérique du nord au XIXe siècle devaient ressentir le même malaise. L’égalité a cessé d’exister avec la soi-disante civilisation et ne reviendra plus jamais, sauf si un cataclysme ramène l’humanité à l’âge de pierre. Naître en France en 1945 n’est pas si mal après tout.

Jazzi dit: à

« le barème: une faute d’orthographe: un coup de ceinture »

Je ne savais pas que je faisais l’objet et étais le sujet d’un transfert de la part de et alii !
En l’espèce, le transport amoureux fait un peu désordre…

FL dit: à

Dans « Un Antisémitisme ordinaire » Badinter raconte ceci. Un avocat (de l’Ordre j’imagine) fin 41 va rendre visite à un de ses confrères incarcérés au camp de concentration de Drancy (suite à la rafle d’août j’imagine). Il voit un juif en train de se faire casser la figure par un gendarme. Commentaire de l’avocat parisien incarcéré : « c’est tout le temps comme ça on n’y fait même plus attention. »

On n’a pas les images.

https://twitter.com/MatMolard/status/1750482569055891614

FL dit: à

Dans « Le Point » un bon article sur « l’Affiche rouge » et sa fabrication.

En regardant avec plus de précisions l’Affiche qu’on trouve actuellement dans les rues de Paris je vois qu’il y a un Italien et un Espagnol. L’Italien est qualifié de « communiste », tandis que l’Espagnol est qualifié de « rouge ». Pourquoi cette différence ? Le souci de ne pas se répéter ?

https://www.chrd.lyon.fr/musee/collections/laffiche-rouge

FL dit: à

* avec plus d’attention

puck dit: à

bel article sur c’est quoi un « grand homme » !
j’ai écouté ce matin une émission très intéressante sur c’est quoi la panthéonisation.
et justement il était question de grand homme.
un intervenant a parlé de panthéoniser Johnny Hallyday pour réconcilier les citoyens avec le Panthéon.
un autre a dit que dans une époque post religieuse avec une société en pleine déliquescence il préférait ne pas se risquer à donne un nom.

pour ma part, personnellement, je pense moi-même que l’esprit du grand homme a un rapport direct avec les notices des meubles Ikéa : il doit posséder une largeur, une hauteur et une profondeur d’esprit.

puck dit: à

le grand homme n’a aucun rapport avec l’homme de génie.
exemple : Nadal se comporte comme un génie sur un court de tennis, comme Zidane sur un terrain de foot.
dans ce cas le génie est facilement mesurable par exemple par le nombre de buts marqués ou le nombre de tournois du grand chelem.
par contre pour un intellectuel le génie est plus compliqué à mesurer.

le grand homme c’est différent : on a pas besoin de mesurer certaines de ses qualités pour en dire qu’il est un grand homme dans la mesure le grand homme est le plus souvent repérable à sa grandeur d’âme qui elle nos plus n’est pas mesurable.

J J-J dit: à

@ de quel droit vous permettez-vous de mettre mon patronyme et prénom sans mon accord (r^z)

Anéfé, je n’ai rien demandé et vous prie de bv m’en excuser. J’ai cru aujourd’hui qu’ils étaient devenus de notoriété publique au regard de ces notules de la journée, car j’ai toujours tendance à croire tout ce que disent les gens, une naïveté évidemment totalement absurde. Comme si nous nous connaissions depuis nos années d’apprentissage au lycée de Livry-Gargan.
____________
(je cite) * Mon père a dit « Michèle, c’est une empêcheuse de tourner en rond ».
(…)
(je cite) mes élèves mendièrent « mais comment s’appelait-il madame Tua, ce garçon que vous avez abandonné à la daas » (…). J’ai fait durer un peu le plaisir, que je n’y arrivais pas tant infernal il était ! Puis, je leur lâchai Gargan. Il a fallu qq. minutes avant que un ne lâche Gargantua !
(…)
___________
J’étions comme ce pauvre garçon qui ne comprenait rien à rin et ne faisait que de fâcheux amalgames à son insu. Il ne savait pas de qui elle parlait au juste, mais lui savait qu’en son ehpad, il se racontait et lui racontait souvent des grosses blagues… Il se/lui repassait les films racontés à ses étudiants cuisinés aux épices de Rablée, lesquels, tels un D.dé moyen, jamais ne firent se dérider la plupart.

***Consolons-nous avec Antoine @ Consuelo, en attendant des jours meilleurs. Bàv,

D. dit: à

Ne cherchons pas l’ inuit à quatorze heure!

C’est pas très marrant non plus. On dirait du Bloom.

J J-J dit: à

@ D. – On se demande bin ce qui vous ferait « marée », en dehors des sourates de la bible dite de Chaville, hein !
(une position d’oligopole – Bàv)

J J-J dit: à

@ par contre pour un intellectuel le génie est plus compliqué à mesurer.
Pour Puckt, en revanche, rien de plus facile : un coup de double décimètre sur la tête, et vlan, il en sort toujours une pensée géni(t)ale.
Bàv,

et alii dit: à

Les Mahlemiuts dont le chien tire son nom sont un peuple d’Inuits vivant dans le golfe de Kotzebue, en Alaska. Les non-initiés peuvent le confondre avec le Husky, mais sa queue est redressée et courbe, contrairement au Husky chez lequel la queue est tombante.

C’est une race puissante et robuste. Les Malamutes sont capables de tirer de lourdes charges. Mais ce n’est pas un chien véloce. Pour des courses, on préférera d’autres races.

Sa résistance au froid est notamment due à son poil assez long qui protège un sous-poil dense et laineux. Cette densité n’est pas synonyme de douceur et son pelage est rêche.
Le Groenlandais est génétiquement un chien proche du loup. Cette race de chiens est très utilisée lors des grandes expéditions polaires : le Groenlandais était présent aux côtés de l’amiral Robert Peary au Pôle Nord en 1909, de Roald Amundsen au Pôle Sud en 1911, de Knut Rasmussen entre 1921 et 1924, ou encore de Paul-Émile Victor dans toutes ses expéditions. Il a été aussi utilisé pour transporter les matériaux nécessaires à la construction de la ligne de chemin de fer de la Jungfrau en Suisse, qui s’est faite en 1913 en altitude, dans la neige.

Cette race de chiens offre un bon compromis entre vitesse et endurance, un équilibre efficace entre la vélocité du Husky et la puissance du Malamute.

Sans l’intervention d’éleveurs qui ont eu à cœur de préserver l’espèce, l’apparition de la motoneige dans l’arctique canadien aurait fait disparaître cette race.

et alii dit: à

Ce chien est également appelé “qimmiq” (on trouve aussi “quimmiq”), mot inuit désignant un chien de travail polyvalent. La motoneige a aussi menacé cette race dont le nombre de spécimens n’était que de 200 dans les années 1970. Il reste rare encore aujourd’hui.

et alii dit: à

La ruée vers l’or du Klondike (en anglais : Klondike Gold Rush), parfois appelée ruée vers l’or de l’Alaska et plus rarement ruée vers l’or du Yukon est une ruée vers l’or qui attira environ 100 000 prospecteurs dans la région du Klondike dans le territoire canadien du Yukon entre 1896 et 1899. De l’or y fut découvert le 16 août 1896 et lorsque les nouvelles arrivèrent à San Francisco l’année suivante, elles entraînèrent une ruée. Le trajet à travers le terrain difficile et le climat froid avec de lourdes charges se révéla trop dur pour de nombreux prospecteurs et entre 30 000 et 40 000 seulement arrivèrent sur place. Environ 4 000 trouvèrent de l’or. La ruée se termina en 1899 lorsque de l’or fut découvert à Nome en Alaska et de nombreux prospecteurs quittèrent le Klondike. La ruée a été immortalisée par des livres comme L’Appel de la forêt et des films tels que La Ruée vers l’or.
wiki

Pablo75 dit: à

« Charoulet doit détester Stendhal » (Pablo)
Stendhal est un de mes écrivains préférés.
Patrice Charoulet dit

Alors c’est que tu es encore plus con que tu en as l’air…

D. dit: à

Hou… ça commence à sentir le bannissement très fort, tout ça.

rose dit: à

Où iront les Inuits lorsqu’il n’y aura plus de neige ?

rose dit: à

D. dit: à
Ne cherchons pas l’ inuit à quatorze heure!

C’est génialisime : rien à voir avec le rire.
On pourrait développer : les douze coups de l’inuit. Mais c moins stylé.
Moi, j’étais a raz les pâquerettes, avec un but en tête, pas deux, leur faire entrer quelque chose dans le crâne, de préférence la littérature.
Et voilà !

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