Maurice Blanchot l’insurgé
En m’emparant de ce gros livre-là, mû par un réflexe chronique, je me suis également saisi d’un crayon à mine. Impensable de lire sans souligner, bâtonner, annoter, voire barrer, et même m’indigner, sinon corriger – à l’exception des Pléiade, tout de même, encore que j’en ai vu y surligner sans état d’âme à grands coups de stabilo rose fluo (j’ai failli appeler la police). On nous a assez répété qu’une fois publié, le livre n’appartenait plus à son auteur et que le lecteur devait se l’approprier ; or quelle meilleure manière d’y parvenir qu’en y superposant sa propre graphie aux impressions de l’écrivain ?
Sauf que cette fois, mon naturel porté au palimpseste a subi un coup d’arrêt dès l’entame de Blanchot (397 pages, 39 euros, L’Herne) : dans le premier article consacré à l’atelier de l’écrivain, Eric Hoppenot, l’un des deux maîtres d’œuvre du recueil avec Dominique Rabaté, raconte que, durant toute sa longue vie de lecteur, Maurice Blanchot (1907-2003) s’est toujours refusé à ajouter quoi que ce soit de sa main dans le livre d’un autre. Puisque le commentaire est extérieur, il doit le rester. Tel est son statut. Aussi a-t-il abondamment commenté ses lectures dans le feu de leur découverte mais en prenant soin de toujours consigner ses notes sur des feuilles à part, ailleurs, à côté mais pas dedans. Sa prise de notes de relevait pas seulement d’une technique mais d’un état d’esprit révélateur d’une esthétique ; car au début des années soixante, l’écrivain adopta une écriture fragmentaire qui n’est pas sans lien avec sa longue pratique de la citation dans son activité quotidienne de lecteur : partant du principe que de toute façon, dès lors que l’on isolait une phrase de son contexte originel, on trahissait l’auteur, il recopiait moins qu’il ne paraphrasait.
Ce qui ne m’a pas empêché de le crayonner. Mais le recueil est d’une telle qualité, d’une si puissante densité, d’une exigence intellectuelle si bien tenue du début à la fin, les articles originaux sur ce que lui doivent de jeunes écrivains (Tanguy Viel, Marie Darrieusecq, Leslie Kaplan) y font si naturellement écho aux souvenirs plus ou moins connus des grands anciens (Roger Laporte, Maurice Nadeau, Georges Bataille), les lettres déjà publiées complètent si opportunément d’autres totalement inédites. L’ensemble est d’une acuité et d’une intensité si fécondes !
Il y a des morceaux magnifiques sur le silence dans la Bible ( à propos du Livre de Job, bien sûr). En creux, c’est aussi la révélation, ou la confirmation, d’un portrait de Maurice Blanchot qui se dégage. Tous les Blanchot en un seul. Sans oublier l’homme, dont on savait si peu (seuls les cyniques voulurent y voir une stratégie : disparaître pour mieux apparaître), l’homme au visage inconnu dont ce Cahier de l’Herne publie pour la première fois des photos intimes ; l’homme qui avait la religion de l’amitié, pas nécessairement en face à face ou téléphonages mais disons l’amitié épistolaire (Edmond Jabès, Robert Antelme, Jean Paulhan). On découvre le cinéphile au calendrier bloqué il y a … un certains temps (Bergman, Ozu, Murnau, Ophuls, Welles) pour qui le cinéma français semblait se limiter à Casque d’or et aux Enfants du paradis. Le journaliste, le critique, le romancier, l’intellectuel, tous résumés par une même faculté inébranlable de refus, de rébellion, d’insurrection, d’insoumission. Dans les grandes lignes et dans le détail. A une enquête japonaise qui lui demandait s’il s’intéressait au roman policier, il explicita son « non » en une poignée de mots : « Il y a déjà trop de police dans notre société ». Sa manière d’être encore un homme contre, même dans ce qu’il appelait « le communisme de pensée » ou « le communisme d’écriture ». A cet égard, on ne perd pas son temps à visionner ce numéro d' »Un siècle d’écrivains » qui lui avait été consacré, film de Hugo Santiago écrit par son biographe Christophe Bident, un exploit s’agissant d’un écrivain qui aura mis tant d’énergie dans sa volonté d’effacement.
Cela va du maurrassien convaincu de l’entre-deux-guerres à l’homme qui demeurait hanté par le génocide juif au soir de sa vie (exactement comme Marguerite Duras) jusqu’à rompre dans les années 70 avec ses amis d’extrême-gauche par sa volonté de soutenir Israël jusqu’au bout (comme s’il voulait expier encore son pêché de jeunesse, celui qui jugeait à la fin que l’antisémitisme, serait-il délirant, restait « la faute capitale »), en passant par celui qui avait appelé les jeunes appelés à ne pas se soumettre pendant la guerre d’Algérie. L’un avait écrit des articles antisémites, antiparlementaires, antidémocrates, antirépublicains appelant de ses vœux une révolution violente, seule capable, avec les secousses sanglantes du terrorisme, de réveiller une nation aveulie (1937) ; l’autre avait été l’un des principaux rédacteurs du fameux « Manifeste des 121 » ; l’autre encore partout dans Paris en mai 68 puis à Flins. A ses yeux, ceux d’un homme tout entier animé par « la passion politique » et qui le demeura tout en enjoignant les écrivains à mettre l’actualité à distance, afin que leurs écrits n’en fussent pas corrompus, il était évident que la Révolution n’avait jamais lieu une fois pour toutes.
L’ensemble de ses écrits rassemblés ici en une mosaïque, conjointement à une série de témoignages confrontés à des documents, offre un tableau très complet de la pensée de Maurice Blanchot. Impossible ici d’entrer dans le détail de chacune des facettes explorées. On se contentera de saluer plus précisément le coup de projecteur donné à son activité de critique. L’un des plus pertinents et des plus aigus en langue française. Ses critiques (des chroniques littéraires, disait-il) ne nous renseigne pas que sur les livres qu’il traitait, sur ses exigences formelles, son côté partisan dans le choix de la subversion littéraire avec les refus qui lui font cortège (contre le positivisme et le réalisme littéraires, contre toute tentation mimétique vis à vis du réel, contre toute tentation biographique sauf pour Goethe dans Faux-Pas), son entredeux permanent entre le sens et le sensible et son goût, pourtant, des histoires ; ses critiques dévoilent en creux son art poétique, son absolu de la littérature, sa conception de l’écriture comme activité aussi vaine que nécessaire, seul moyen d’opérer la jonction entre le vide que l’écrivain a en lui et le silence vers lequel il tend quitte à ne le connaître jamais que par ouï-dire. Incroyable ce que ce grand critique a fécondé comme vocations de critiques et d’écrivains, pour ne rien dire des lecteurs qui lui doivent d’avoir ouvert les yeux sur un livre (Kafka ou Des Forêts, peu importe) dont le sens leur aurait échappé sans l’incitation de Blanchot, avec en sus la sensation inédite de comprendre pour la première fois Le Château ou Le Bavard après les avoir pourtant maintes fois lus. Peut-être parce qu’ils ne le virent jamais comme un théoricien mais comme un penseur de la littérature.
Ni journaliste, ni universitaire, entre les deux. La contribution de Gérard Macé ouvre des perspectives fascinantes malgré sa brièveté ; peut-être son absence de complaisance dans l’admiration y est-elle pour quelque chose ; il a mis la focale tant sur ses paradoxes (un auteur engagé qui ne fut jamais un personnage public) que sur ses contradictions (comment peut-on devenir le meilleur ami à vie d’Emmanuel Levinas l’année même où l’on adhère à l’Action française (dédicace : « A Emmanuel Levinas, avec qui, depuis quarante ans, je suis lié d’une amitié qui m’est plus proche que moi-même : un rapport d’invisibilité avec le judaïsme »); Macé fait d’ailleurs remarquer que ce sont surtout ses épigones qui ont tenté de nier son passé d’extrême-droite avant-guerre (violentes diatribes antisémites contre Léon Blum, entre autres) et sa collaboration aux feuilles de la Révolution nationale sous l’Occupation, fut-ce pour des chroniques strictement littéraires ; in fine Gérard Macé formule un regret, tout en rappelant que Blanchot, au contraire de Cioran, avait toujours été antihitlérien :
« Qu’il n’ait pas cherché à comprendre davantage, du moins dans ses livres, ce qui lui était arrivé. Ne se soit pas demandé en quoi consiste une intelligence qui ne protège pas du pire, à quoi sert un esprit critique, si pertinent et si gin, s’il ne préserve pas des dérives les plus contestables ».
On dira : air connu, à l’extrême-gauche comme à l’extrême-droite. N’empêche… Rarement un écrivain aussi constamment et authentiquement en retrait de la scène littéraire aura été aussi présent dans le paysage littéraire. Surtout un écrivain dont l’empire en France et à l’étranger n’a pas été diminué par sa réputation d’hermétisme, d’obscurité, de difficulté d’accès, la faute aux philosophes qui l’ont accaparé aux dépens des littéraires, rendant son œuvre encore plus cérébrale et abstraite qu’elle ne l’est, remarque Jean-Benoît Puech. Dominique Rabaté le reconnaît, singulier aveu venant de l’un des maîtres d’œuvre du recueil, aveu qui réconfortera tous ceux qui, un jour ou l’autre, sont ressortis désemparés d’un paragraphe, d’une page, d’un chapitre, sinon d’un livre signé Maurice Blanchot. Il est vrai qu’il n’a cessé de (se) poser des questions (l’une surtout : « Comment la littérature est-elle possible après tout ce qui s’est passé ? ») quand tant de lecteurs sont avides de réponses. Qu’est-ce qui vaut la peine d’être transmis si ce n’est justement l’intransmissible ? Lui écrivait pour « amener à la surface quelque chose comme du sens absent », révéler l’invisible, vocation de ces artistes qui nous amènent au bord vertigineux du monde, de Goya à Paul Celan.
Il s’est éteint chez lui au Mesnil-Saint-Denis, place des Pensées, en lisant un texte de Paul Valéry, Les escaliers de Chambord de Pascal Quignard et Rosemary’s baby d’Ira Levin. A sa mort il était difficile de ne pas penser, et de ne pas relire encore et encore, ce petit texte d’une beauté minéral L’instant de ma mort dans lequel il évoquait « le bonheur d’être presque fusillé » le 20 juillet 1944. Il fut finalement incinéré non sans avoir précisé au fil de ses différents testaments que l’on pouvait l’enterrer n’importe où dans le monde sauf à Devrouze (Saône-et-Loire). Là où il avait vu le jour quatre-vingt-dix années plus tôt.
(« Emmanuel Levinas et Maurice Blanchot, assis sur le capot, étudiants en philosophie à Strasbourg » ; idem ; « Maurice Blanchot » photos D.R.)
1 371 Réponses pour Maurice Blanchot l’insurgé
un mec pas vraiment in der Zeit
un rien contemplatif c’est certain..comme un philosophe allemand dépris de la bière et de la wurst..il faut s’en méfier
« j’ai failli appeler la police » : il faut faire justice soi-même, hein ! Le mec des Pléiade faut lui faire ingérer tous ses Stabilo… Glop ! Mampf, mampf…
« …se faire tatouer des citations de grands écrivains ou de poètes. »
Sur les reins, l’Eddy s’est fait taguer, tout gamin : « Entrez sans frapper ! »
@ Jacques Barozzi : Blanchot est né au hameau de Quain, commune de Devrouze , petit village obscur de la Bresse Bourguignonne ( 289 h ).Vous trouvez que Blanchot en a dit du mal ?
http://duriaux.blog.lemonde.fr/2007/09/28/blanchot-etait-vivant-hier-soir-a-quain/
Voir le bras gauche :
Les enregistrements jazzy de LADY GAGA avec son vieil ami, son compère en duo, le fabuleux, l’admirable, l’increvable, le génial survivant d’une époque et d’une vie dangereuse…, TONY BENNETT, sont fantastiques !
Tout autre chose que le duo Valls-Taubira qui ne vaut rien et couve de fâcheux lendemains de manifs.
Pour les tatouages de Lady Gaga, je demande une vérification in situ, cornecul !…
« en aparté dit: 25 juillet 2014 à 15 h 23 min »
Il est hors de question de créer un blog concurrent de celui de Pierre Assouline !… alors que nous pourrions effectivement le faire, malins comme nous sommes… !!!
Question de loyauté avec un homme loyal.
Question d’honnêteté aussi : comment créer un blog antilittéraire alors que nous lisons compulsivement depuis le berceau !? Non ! Jamais ! Nous sommes ici par la volonté des baïonnettes, et nous n’en sortirons que par la faiblesse du Peuple…
donc volonté assumée de déverser ses ordures chez le voisin trop accueillant; le comble de la goujaterie
Liberté d’expression, mon mignon ! tu ne peux pas comprendre …
Blanchot n’était pas forcément apprécié par le milieu universitaire. J’ai encore souvenir de plus d’un prof de fac quelque peu agacé dès qu’on sortait le nom de Blanchot. Blanchot c’est une écriture, comme un romancier mais appliquée à la critique, reconnaissable entre mille. Comme Barthes d’ailleurs. Mais Barthes analyse les œuvres dont il parle en vrai critique. Blanchot, c’est un cas tout à fait à part de penseur de la littérature, qui n’a son pareil nulle part. Rien à voir notamment avec les frères Schlegel pour penser le Romantisme, ou les pensées de Novalis ou les réflexions de Gœthe sur l’art et la littérature. Lire Blanchot, c’est comme entrer en religion. C’est une espèce de grand prêtre de la littérature comme dernier refuge du sacré, grand prêtre du Livre au sens mallarméen du terme. Pas mal d’affinité d’ailleurs, je trouve, d’ailleurs, avec Mallarmé. Son écriture a quelque chose de la « sorcellerie évocatoire » dont parle Théophile Gautier, comme une réalisation mais dans le domaine de la pensée littéraire des rêves poétiques les plus fous du XIXè siècle. Il vient à la fin d’un cycle incontestablement. Il en a envoûté plus d’un mais il n’a pas de descendance spirituel. C’est un terminus. Tout le monde descend. D’ailleurs, on commente beaucoup moins sa prose romanesque, presque illissible, en tout cas que personne ou presque ne lit plus. J’ai beau les avoir tous dans ma bibliothèque, je ne suis jamais parvenu à les lire au-delà de quelques pages. Laporte, Mathieu Bénezet, j’y arrivais quand j’étais en khâgne. Ce sont des tentatives qu’on ne trouve qu’en France, dans nul autre pays d’Europe, un point de vue extrémiste de la littérature qui découle de Mallarmé, des romans de la langue, restés comme des aérolites suspendus dans le vide, sans postérité. Mais les récits de Blanchot, qui ne vont pas jusque là, je n’ai jamais pu les lire.
Mais il a bien compris le caractère absolu de la Shoah, et en quoi la Shoah est paradigmatique pour en revenir subrepticement pour finir à notre discussion de l'(autre jour. Et il a essayé de le penser avec l’écriture du désastre. Il n’est pas le seul. Pour ma part, je lui préfère ce qu’écrit Michel Deguy du film Shoah de Lanzmann comme réflexion d’un poète sur la Shoah.
TKT dit: 25 juillet 2014 à 13 h 24 min
Comme d’habitude Thierry attaque le premier sur la grammaire et l’orthographe.
Les premiers seront les derniers.
Miroir, mon beau miroir, le vrai, vous dit: 25 juillet 2014 à 13 h 49 min
Moi, je suis le seul génie de la RdL, puis vient mon camarade Mischa Morneyber
Un menteur bien sûr.
Michel, salut. J’ai lu pas mal de Barthes, et bizarrement rien de Blanchot ! Que conseillerais-tu à un débutant curieux, un ouvrage qui ne soit pas trop « engagé » politiquement ?
Blanchot n’est-il pas d’autant plus admiré qu’il est obscur ? Hey, Tom !
Eric Hoppenot, le fils d’Hélène Hoppenot ?
Onésiphore de Prébois,
Ton nouveau pseudo, mon ami, « La vile eau de Sophie dans le ciboire » – pardonne moi de te dire le fond de ma pensée, lequel n’est pas loin de la surface – est un peu simple !
Pourquoi ne pousses tu pas plus loin le jeu identitaire des pseudos ? Ton dernier billet de blog t’y autorise … Bàt !
Oui, JC, tu peux lire Le Livre à venir et L’Espace littéraire. Ce sont les deux portes d’entrée royale pour le connaître. C’est par là que j’ai commencé quand j’étais étudiant en khâgne. C’est dans ces bouquins que notre prof de khâgne puisait parfois ses sujets de dissertation, notamment sur le fragment pour donner à penser un sujet sur les Maximes de La Rochefoucauld, je me souviens. Après, il faut lire tous ses recueils de chroniques littéraire, Faux pas, L’Amitié, La Part du feu, etc.
Le seul texte que je ne renie pas de Blanchot c’est « La littérature et le droit à la mort », qui est un texte d’une grande profondeur sur la création littéraire, dans lequel je me reconnais encore aujourd’hui. Un grand écrivain, c’est quelqu’un qui d’une certaine manière est mort au monde, comme les mystiques dont nous parlions l’autre jour à propos de Maître Eckhart. Pour être capable de voir la vie dans toute sa splendeur tragique, il faut indéniablement être du côté de la mort. Blanchot le dit admirablement bien.
Eric Hoppenot : nourriture trop riche, laisser aller, corporel et vestimentaire.
« Clock Without Hands » donne, il me semble, une image plus précise.
Mais quel chanoine pontifiant, ce n’ est pas dieu possible!?
Blanchot n’ appelle à aucune référence en art plastique ou en musique, seulement en littérature à ce que je sache!
Merci Michel !
(je te fais confiance. Si ça me déplait, je te dirais pourquoi.)
Blanchot n’était pas forcément apprécié par le milieu universitaire. (Widergänger)
Pas étonnant. Bricoleur des idées, un peu trop personnel. Franc-tireur de la pensée. Avec un petit côté imposteur qui, personnellement, n’est pas pour me déplaire.
Ton dernier billet de blog t’y autorise (JC)
Je me borne à rappeler à JC le récent décès d’OdP. Mon dernier billet ? Je ne suis qu’une des intermittentes de ce blog. Le dernier billet n’est pas de moi.
Tu ne devrais pas jouer avec la mort comme tu le fais.
Sur les reins, l’Eddy s’est fait taguer, tout gamin : « Entrez sans frapper ! »
clopine c’est « éddy sait pas ce qui est bon »..en hébreu..il y a des photos sur son blog (merci qui clopine ?)
L’un de ses derniers livres, en revanche, me semble encore aujourd’hui très important. C’est « La communauté inavouable », écrit en forme de réponse au livre de Jean-Luc Nancy, La communauté désœuvrée. C’est une clé pour comprendre par exemple un poème comme « Assommons les pauvres », de Baudelaire dans Les Petits poèmes en prose. La race de Caïn, pour parler comme Baudelaire, n’ayant plus comme ressource pour constituer malgré tout une communauté face à la désagrégation d’un sensus communis qui fait de plus en plus défaut dans la société capitaliste montant en puissance en cette fin du XIXè siècle, c’est la violence, le combat. On trouve d’ailleurs tout un chapitre sur le combat comme nouveau lien social dans le livre de la philosophe Chantal Delsol, L’âge du renoncement, qui me paraît très éclairant pour lire et comprendre le comique baudelairien, qui est une des choses les plus difficiles à comprendre chez Baudelaire. Sinon, on ne lit dans ce fameux poème d’une farce cynique, ce qu’il est à une première lecture superficielle, mais très insuffisante pour comprendre en profondeur l’intention de Baudelaire dans un tel poème-choc.
Blanchot n’était pas forcément apprécié par le milieu universitaire. (Widergänger)
Cela est dû aussi à une prétention de littérature philosophante.
Blanchot n’était pas forcément apprécié par le milieu universitaire. (Widergänger)
en marquettingue c’est un peu pareil..les écoles de commerce daube un peu certain auteurs dracul..faut bien se distinguer devant les drh
« A ses yeux, ceux d’un homme tout entier animé par « la passion politique » et qui le demeura tout en enjoignant les écrivains à mettre l’actualité à distance, afin que leurs écrits n’en fussent pas corrompus »
Il avait bien raison de recommander la distance, sans nécessairement la pratiquer: si sa passion politique est en effet intense et parfois impressionnante, son jugement politique (qui est tout autre chose) est nul.
Tiens ! un en passant…
Ah ! les références de MB ! on peut s’en passer… mais… si vous avez besoin de références… référenciez !
Cela dit, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi j’ai cité Clock Without Hands. À… à… à propos, vous l’avez lu «Clock Without Hands » ? Bon, je comprends Carson McCullers n’est ni Française ni une machine aliénée… Vous ne vous êtes jamais posé demandé pourquoi « Revue internationale » fut une faillite ? vous devriez.
l’intention de Baudelaire dans un tel poème-choc
je crois dracul que tu n’es pas assez affranchi de la « culture populaire » comme ils disaient en cagne..
@ 25 juillet 2014 à 17 h 46: Mais non, je ne fais que réagir aux corrections précédentes de D.bile. Depuis des années D. corrige et corrige encore, sauf ses propres fautes. Tout le monde fait des fautes, s’ajoute en plus les fautes générées par le système électronique, lequel est très actif. JC, je vais vous dire, si vous n’êtes pas D., il doit être votre fils spirituel. Vous avez tant de similitudes, vous vous piquez les clichés.
Mais la passion politique, c’était en fait la passion pour l’absolu, comme disait à l’époque Benny Levi. C’est bien cela qu’il faut avoir présent à l’esprit.
Les DRH ?
Excellente clientèle pour nos produits de confort, Boug !
(t’as vu le chômage qui monte, il est fort Pépère l’Enchanteur ! Il s’y connaît en économie…)
posé demandé > posé de trop, demandé, donc
si si j’ai compris, JC, je m’en vais comme tant d’autres, je n’ai pas envie de continuer à me salir les yeux en te lisant, toi et bouguereau (rot)
Bonne route, en aparté !
Le grand problème que remue le bouquin de Blanchot, La communauté inavouable, c’est la problématique des mythes : la politique des mythes et le mythe de la politique. Réflexion qui remonte au XIXè siècle, et dont ma copine de khâgne (qui lisait elle aussi avec passion Blanchot à l’époque), Claude Millet, a fait l’historique pour le XIXè siècle dans Le Légendaire, puf. De ce point de vue, Baudelaire est du côté de Wagner (position de droite) contre Hugo, Mallarmé (position de gauche sur la problématique du mythe). Derrière cette problématique se trouve évidemment un enjeu majeur, le nazisme, avec Wagner et le rôle qu’on joué les mythes germaniques dans le nazisme. On en revient toujours à la Shoah.
son jugement politique (qui est tout autre chose) est nul
il participe trés bien de cette époque où le « jugement politique » est un genre de pose esthétique..c’est difficile pour nous d’imaginer qu’il y ait des idées de luxe..penser tout et n’importe quoi c’est un statut social..prend foucald..c’est un peu ça
le mythe y’a pas plus populo dracul..ça percole comme le café..what else
c’est difficile pour nous d’imaginer qu’il y ait des idées de luxe
..aujourdhui c’est l’exact expression de la misère
Il est doux de voir que Passou est resté le lecteur passionné qu’il a toujours été en rêvant de devenir un jour écrivain : « On nous a assez répété qu’une fois publié, le livre n’appartenait plus à son auteur et que le lecteur devait se l’approprier ; or quelle meilleure manière d’y parvenir qu’en y superposant sa propre graphie aux impressions de l’écrivain ? »
Une fiente m’interpellait sur un autre couloir:
Abdel ladder dit: 25 juillet 2014 à 18 h 35 min
Non grosse pouffe…je posais une question toute autre:
‘… je demandais l’autre jour aux faux-culs du moulin, dont vos collegues le garde-chambrette et le BoUdha de service ce qu’ils auraient a dire si la situation etait inversee? Et que c’etait les palestiniens qui massacraient des gamins israelienne?’
C »est comme en classe de 5eme, ma p’tite sarlope…tu piges la question d’abord ensuite tu y reponds…pas a cote, pas en dessus…sinon, tu declares forfait et alors j’aurais le droit de t’ordonner de mettre la burqa quand tu me parles…cappice? Allez va niquer ta chèvre…elle brele, la pauvre…elle supporte pas de ne pas etre le centre d’attention…
Et arête de parler des organes sexuels des femmes, t’en as jamais vus en chair et en poil…t’as jamais ete plus loin que ceux de la chèvre…
Bonne route, en aparté !
tu causes comme un crs de la police de la route qui se contente de son salaire de fonctionnaire de misère..abuse de ton pouvoir bordel !
« et dont ma copine de khâgne »
Vous étiez amants, ML ?
« le mythe y’a pas plus populo »
Puisque c’est ce qui reste du rite…
superposant sa propre graphie aux impressions de l’écrivain
baroz a tellement stabiloté son écran qu’il a du mal à nous lire on dirait..
La fin du bouquin de Blanchot est consacré à Marguerite Duras, notamment dans un chapitre intitulé « La destruction de la société l’apathie », où il en vient à écrire à propos de la « communauté des amants », ces paroles profondes : « l’apathie, l’impassibilité, le non-lien des sentiments et l’impuissance sous toutes ses formes, non seulement n’empêchent pas les relations des êtres, mais conduisent ces relations au crime, qui est la forme ultime et (si l’on peut dire) incandescente de l’insensibilité. » (1983) C’est une vision certes philosophante de l’amour vache, mais que je trouve très profonde de ce qu’il en est aujourd’hui des relations amoureuses qu’on peut voir dans les films contemporains comme dans la littérature contemporaine. Profondeur de Blanchot !
Trouvé dans le cahier de l’Herne:quand Jean Paulhan se fendait d’un article sur
« L »arrêt de mort »(article publié dans les Cahiers du Monde Nouveau,mai 49)
« Nous serions bien en peine de résumer ce récit,bien que le prière d’insérer affirme qu’il rapporte « en toute clarté »des événements qui ont eu lieu réellement.Ce »en toute clarté » est d’une ironie savoureuse ou d’un insolente naiveté.En effet,il est dans toutes oeuvre des sésames révélateurs.Ecoutez plutôt:
« Depuis quelque temps je lui parlais dans sa langue maternelle,que je trouvais d’autant plus émouvante que j’en connaissais moins les mots.Je me sentais irresponsable dans cet autre langage si ignoré de moi,et ce balbutiement irréel d’expressions à peu près inventées et dont le sens se jouait à mille lieux de ma tête me donnait,à l’exprimer,une petite ivresse qui n’avait plus conscience de ses limites et allaient hardiment au-delà de ce qu’il fallait. »
Maurice Blanchot est un de ces esprits »séduit par le charme acide et épuisant des tentatives impossibles »Rarement plus de talent et de pureté formelle ont été dépensés pour un but aussi fuyant(but est d’ailleurs impropre,l’auteur s’en défendrait avec juste raison:il y a plutôt polyvalence de sens,éclatement,éparpillement de la pensée comme une poignée de sable.
Pénibles et subtiles recherches d’alchimiste qui s’apercevra sans doute un jour que,pour obtenir de l’eau,mieux vaut ouvrir le robinet de la cuisine.Et que pour dire « il fait beau »,la meilleure façon de procéder est encore de dire »il fait beau ».
Jacques Barozzi dit: 25 juillet 2014 à 18 h 44 min
« et dont ma copine de khâgne »
Vous étiez amants, ML ?
Jamais compris ce que ce mot, ce concept, « amant », signifiait … Bonne soirée !
Non, mais les poèmes que j’écrivais et qu’elle lisait la fascinaient. Un notamment, qui avait quelque chose de Reverdy. Un poème qui avait une tonalité fantomatique. C’est d’ailleurs en khâgne qu’a commencé ma grande crise du fantôme d’Auschwitz, qui m’avait poussé à consulté un psychiatre dès cette époque là d’ailleurs pour essayer de comprendre ce qui se passait en moi. Mais non, nous n’étions pas du tout amant. Elle a toujours vécu dans l’aisance bourgeoise et le bonheur de vivre, elle n’a jamais connu le malheur qui était le mien alors. Si vous êtes curieux, vous pourriez la voir dans le DVD de Ruy Blas scénarisé par Cocteau en 1947, elle y explique dans la partie documentaire du DVD, avec deux autres de ses collègues spécialistes comme elle de Hugo, la problématique de la pièce de Hugo et ses enjeux majeurs pour Hugo à la fois personnels et littéraires. Ce qu’elle dit est remarquable d’intelligence. Elle était déjà une brillante étudiante de khâgne. Elle a intégré, après une autre année passée à H IV, l’école normale sup de saint cloud. Elle était prof à Lille III aux dernières nouvelles.
Sur le départ.
La France à scooter : Hollande avec casque, Sarkozy sans casque …
quand on est alqueumiss dénota on se fout bien de l’or du beau temps et du soleil c’est de l’amélioration de soi qu’on cause..on peut pas enlever ça a blanchot merde
TKT dit: 25 juillet 2014 à 18 h 26 min
@ 25 juillet 2014 à 17 h 46: Mais non, je ne fais que réagir aux corrections précédentes de D.bile. Depuis des années D. corrige et corrige encore, sauf ses propres fautes
Mais non Kronenbourg toutes ces initiatives sont de toi, elles ne s’appliquent d’ailleurs pas qu’à D.
Tu es toujours assez stupide pour corriger l’erreur d’un autre par une de toi (généralement trois fois plus grosse)
Un don chez toi.
Bon, je comprends Carson McCullers n’est ni Française ni une machine aliénée
voir..bon tu m’intrigues
les auteurs du sud sont pourtant assez famillier aux français rénato, et inversement
Merci, Candide, pour votre lien, dont j’extrais ce bel extrait :
« Le très court récit : « l’instant de ma mort » ( Fata Morgana-Montpellier-1994, puis Gallimard ).
Le 29 juin 1944, Blanchot fut mis en joue devant le mur du « château » par des soldats allemands (dans sa commune natale où il ne veut surtout plus être enterré, note de JB !). C’est un miracle s’il ne fut pas tué, l’officier et ses hommes quittant précipitamment les lieux pour se rendre, hors du village, sur un point chaud où des maquisards avaient fait diversion.
Cinquante ans plus tard , lorsqu’il écrit son récit, , pour lui « seul demeure le sentiment de légèreté qui est la mort même ou, pour le dire plus précisément, l’instant de ma mort désormais toujours en instance . » »
Le malheur de la déréliction dont parle si bien Perec dans Un homme qui dort. J’étais comme son héros à l’époque, comme lui, et pour une raison semblable. Mais je ne le savais pas, je n’avais pas alors compris ce qui m’arrivait. Je ne l’ai compris que longtemps après devant le fameux tableau de Rembrandt, Rembrandt à l’atelier, qui se trouve au Louvre. Ça a complètement changé ma vie.
Pénibles et subtiles recherches d’alchimiste qui s’apercevra sans doute un jour que,pour obtenir de l’eau,mieux vaut ouvrir le robinet de la cuisine.Et que pour dire « il fait beau »,la meilleure façon de procéder est encore de dire »il fait beau ». (de nota)
Intéressant, mais il faudrait prendre le Blanchot en flagrant délit de platitude. Le sentiment m’en est venu parfois, en le lisant. Mais, pour le prouver, il faut entrer dans le détail, serrer le texte et le citer. Pas eu le loisir ni vraiment l’envie. Sans doute parce qu’il ne m’a jamais fascinée. Moi aussi je l’ai souvent trouvé inutilement tarabiscoté. Il faudrait disposer de toute une autre vie pour tout relire. C’est de ça, au fond, que rêve tout amoureux de la littérature : disposer de toute une éternité pour tout relire et, enfin, juger en connaissance de cause. L’enthousiasme, l’intuition, sont trompeurs; la moue dédaigneuse, fugitive, ne l’est pas moins. Relire Blanchot ? Mais il y a tant à relire. Il est certain que l’obscurité de Blanchot pose problème : rigueur mallarméenne ou pose prétentieuse ?
disposer de toute une éternité pour tout relire
tu manquerais le but jean, il est entré en littérature comme nonos dans le vdqs, ça tombe ils avaient ça en horreur..il faut imaginer blanchot jouant au poker et heureux et nonos accroc au rock texan
ueda dit: 25 juillet 2014 à 11 h 42 min
Remarquable.
Je trouve d’ailleurs parle très bien lui aussi de la déréliction ici ou là dans tel ou tel de ses ouvrages, à propos de Kafka notamment ou dans Le ressassement éternel. C’est un sentiment très moderne qu’explore d’ailleurs peu Baudelaire dans ses Petits Poèmes en prose. Ce n’était sans doute pas un sentiment encore très prégnant à son époque. Baudelaire a aussi une attitude héroïque, il aime se dissiper dans les mille stimulations de la foule. Au cours de mes longues dérives dans Paris, la foule ne m’a jamais stimulé, je dois dire. Je m’y noyais plutôt pour essayer de saisir au vol ce qui me tenaillait et qui me dépassait alors.
Faut-il attendre que la France soit en vacances pour que le commentarium à Passou prenne de la hauteur ?
c’est la puissance du ricard et du porc baroz
en tout cas l’a pas vraiment été « fusillé a blanc »..c’est répertorié et interdit par la convention de genève comme torture..parait que c’est assez terribe et là pas sur qu’on croit qu’c’est léger et élégant baroz..
Étrangement, Blanchot n’a jamais parlé de Perec. Ou est-ce que je me trompe ?
« Faut-il attendre que la France soit en vacances pour que le commentarium à Passou prenne de la hauteur ? »
L’arrogance du branleur en vacances, vacuité, permanentes
Blanchot écrit dans La communauté inavouable ce ci à propos de la mémoire, qui me semble aussi très pertinent pour rendre compte de ce qui est arrivé à Perec, à moi, à tous ceux qui sont habités par des fantômes :
« Tous les mystiques, les plus rigoureux, les plus sobres (en premier lieu saint Jean de la Croix), ont su que le souvenir, considéré comme personnel, ne pouvait être que douteux et, appartenant à la mémoire, prenait rang parmi ce qui exigeait de se dérober à elle : mémoire extratemporelle ou mémoire d’un passé qui n’aurait jamais été vécu au présent (donc étranger à tout Erlebnis). »
C’est tout à fait ça, l’expérience du fantôme d’Auschwitz. Une mémoire sans Erlebnis. Impossible à comprendre évidemment à l’époque. À sa manière aussi Baudelaire le dit dans un poème de Spleen : J’ai plus de souvenir que si j’avais mille ans ». Comme quoi l’expérience intérieure du fantôme d’Auschwitz vient aussi s’insérer dans un moule d’expérience de la Modernité qui remonte bien antérieurement à Auschwitz. Il serait d’ailleurs intéressant à la différence entre les deux types d’expérience intérieure, celle d’un Baudelaire d’un côté, celle d’un Perec de l’autre. On peut dire encore que Perec avait une vague expréience vécu, il avait connu ses parents, ce qui n’était pas du tout le cas pour le souvenir de ma grand-mère que je n’ai jamais connue mais qui était présente dans le silence de mon père. Ce silence est au fondement de tout pour moi, et encore une fois, on peut constater la pertinence de ce que Blanchot dit du silence de l’œuvre, notamment au sujet de Kafka.
vous fiez pas aux apparences, baroz. Blanchot a peut-être roulé dans la farine les éminentes pointures du commentarium. le colombarium de la littérature abrite de drôles de zouaves.
bouguereau dit: 25 juillet 2014 à 14 h 23 min
n’empêche blanchot c’était quand même un peu le bon temps..où les jeux de l’esprit pouvaient nourrir un peu pour les meilleur d’entr’eux..comme ça pour rien..c’est quand même mieux qu’un drible de footeux en noir et blanc non?
Cet extrait de l’encyclopédie Pernod vous est offert gracieusement.
le colombarium de la littérature abrite de drôles de zouaves
c’est bien tourné phil pour les mette en boite phil..n’empêche phil..tintin pour le ricard qu’à dit l’éclésiaste
JC, vous n’avez pas le don pour une bonne observation. Je suis de nationalité française, et Renato n’est pas devenu Alsacien en venant habiter Colmar. Pour le reste, Ducornaud, on connait votre méthode, toujours la même, vouloir avoir le dernier mot. Vous allez crever en ayant le dernier mot, mais votre parole ne vaut pas plus que vos idées politiques.
3 phil..ça fait beaucoup..un ricard sinon rien
Vous allez crever en ayant le dernier mot
y’a interet a s’entrainer..c’est du bouleau dirait jean marron
question d’alternance, Chaloux. Je lis les commentaires de Widergänger et vais maintenant me regarder un king kong.
Chaloux dit: 25 juillet 2014 à 19 h 58 min
Cet extrait de l’encyclopédie Pernod vous est offert gracieusement.
Chaloux ne fonctionne qu’à l’absinthe,
nous pouvons admirer le résultat chaque soir.
TKT dit: 25 juillet 2014 à 20 h 04 min
JC, vous n’avez pas le don pour une bonne observation
Je te le disais bien Thierry, tu en sors toujours une plus grosse.
« Comme quoi l’expérience intérieure du fantôme d’Auschwitz vient aussi s’insérer dans un moule d’expérience de la Modernité qui remonte bien antérieurement à Auschwitz. »
C’est le new-look version Michel Alba, une multitude de jupons maintient la jupe bien bouffante.
Absinthe?
Barbara…
http://www.youtube.com/watch?v=Xo0Xv6kTmxI
TKT dit: 25 juillet 2014 à 20 h 04 min
votre parole ne vaut pas plus que vos idées politiques.
Encore une plus grosse, félicitations Thierry.
Tu ne connais rien de mes idées politiques, sauf si tu savais lire bien sûr, mais là nous serions dans le domaine de l’impossible.
bouguereau dit: 25 juillet 2014 à 14 h 23 min
n’empêche Proust c’était quand même un peu le bon temps..où les jeux de l’esprit pouvaient nourrir un peu pour les meilleur d’entr’eux..comme ça pour rien..c’est quand même mieux qu’un drible de footeux en noir et blanc non?
n’empêche Gide c’était quand même un peu le bon temps..où les jeux de l’esprit pouvaient nourrir un peu pour les meilleur d’entr’eux..comme ça pour rien..c’est quand même mieux qu’un drible de footeux en noir et blanc non?
Cet extrait de l’encyclopédie Pernod vous est offert gracieusement.Cet extrait de l’encyclopédie Pernod vous est offert gracieusement.
bouguereau dit: 25 juillet 2014 à 14 h 23 min
n’empêche que Tartempion c’était quand même un peu le bon temps..où les jeux de l’esprit pouvaient nourrir un peu pour les meilleur d’entr’eux..comme ça pour rien..c’est quand même mieux qu’un drible de footeux en noir et blanc non?
Cet extrait de l’encyclopédie Pernod vous est offert gracieusement.
« n’empêche que Chaloux c’était quand même un peu le bon temps.. »
Ben non, là ça marche pas.
Comme quoi.
D’une église, l’autre.
Chaloux, lui c’est autre chose; il a l’ amour. Celui des intégrisssstes de l’église parisienne St Nicolas du Chardonnet.
Mr Blanchot ?
Son nom scientifique est le lièvre variable. En fait il y en avait deux : le lièvre et sa hase. Je pense que vous comprenez mieux pourquoi je ne les ai pas vus et pourquoi j’ai eu si peur lorsqu’ils ont détalé devant moi !
http://ecoles.ac-rouen.fr/massillon/stanley2/images/Les%20Alpes%20suisses/blanchot.jpg
ueda dit: 25 juillet 2014 à 11 h 42 min effectivement, remarquable.
Dans Le Monde d’aujourd’hui, texte fort mais désespérant de Robert Badinter, blessé dans sa dignité de Juif français ou de Français juif. Lévinas et Blanchot auraient sans doute souscrit.
Ce pays file un mauvais coton. Hélas.
…
…écouter vous êtes assez grand , pour savoir ce que vous voulez,…
…le niveau des sensibilités,…et le partis pris des connivences,…outre la majorité,…les soumissions, rejets, expropriations,…les clans pour se partager le village, la ville, les pays,…les bourses noceuses,…
…Oui!,…c’est l’ami des amis, la stratification,…lèche-culs,…de première,…encore la tête dans le sable,…vous avez bon,…et nous donc!,…
…la participation sociale,…morale!,…
…
…vous voulez ma fille,!…avec le cul,…qu’elle s’est fait faire,…vous signez d’abord,…combien vos puits de pétrole,…
…vos Bourses!,…
…
…plutôt avoir les moyens de choisir, que d’être choisi,!…un art en amont des réalités,…
…
…familles à papa, ou à gangsters,…à cols blancs!,…répétez,…Oui,! je l’aime, le pognon pour ne rien faire!,…c’est de naissance!,…presque à en être réformé,!…
…
…pourquoi tu tousse!,…Ah!,…Ah!,…etc!,…envoyez!,…
…
oui, comme article c’est plutôt bien.
c’est marrant de parler de s’approprier un livre en parlant de Blanchot, il me semble que pour lui c’était plutôt le livre qui s’appropriait le lecteur, en vidant les mots de leur sens, la littérature comme lieu où les mots perdent leur sens, j’ai plutôt l’impression que la littérature actuelle a besoin de se réapproprier les ‘grands noms’, pour la faire entrer dans son histoire, comme il dit Karl des brigands de Schiller ? il vivait dans un siècle d’écrivassiers ? la loi n’a jamais produit de grands hommes, seule la liberté…. ? au titre l’Homme sans qualités Blanchot préfère l’Homme sans particularités, pour dire un homme sans essence, comme quoi même les grands peuvent parfois se tromper car être sans qualités ne signifie pas être sans particularités, il critiquait aussi l’idée de faire des personnages des ‘porteurs d’idées » uniquement, pourtant son Thomas l’obscur est aussi un porteur d’idées uniquement, l’ambiance sur ce blog est redevenue plutôt calme, c’est plutôt bien un lieu à l’abri du tumulte du monde, les essayistes font rarement de bons romanciers, faire la jonction entre la philosophie non pas avec un conte ou une fable mais avec le roman c’est pas évident, Schiller y est parvenu dans sa première pièce, en affrontant l’homme de loi et l’homme de liberté, en démontrant que la liberté et la loi son incompatibles, un coup de génie, ensuite il n’y est plus parvenu, comme Kundera Blanchot était attiré par l’opposition entre le lourd et le léger, la lourdeur n’est pas compatible avec le roman, même les livres abordant les sujets les plus graves conservent un part de bonne humeur, parce que pour pouvoir écrire il faut en avoir, la bonne écriture est toujours en soi un acte de bonne humeur, même le livre de Job conserve une bonne humeur, Cioran le savait, et Musil a utilisé l’ironie pour résoudre ce problème, Blanchot craignait comme la peste l’ironie et la bonne humeur, sans doute le poids de la généalogie, chez lui on produit un bon vin, on le sert en pot chez la mère Brazier, à son époque Blachot était entouré de théoriciens de la littérature, de ces experts il n’en reste plus aujourd’hui, il ne reste que leur souvenir, la littérature a besoin de théoriciens sauf que nos écrivains n’inspirent plus l’approche théorique de leurs oeuvres, que donnerait une analysee théorique de l’oeuvre de Marie Darrieussecq ou de Tanguy Viel, pourtant ce dernier croit encore à la puissance Evangélique mais Dieu est absent dans ses livres, Dieu est le grand absent dans tous nos livres actuels, Musil n’en avait pas besoin, de Dieu, encore qu’il dit que si Dieu a fait ce monde tel qu’il est, à l’évidence il aurait pu le faire tout autrement, c’est ce qu’écrit son hommes sans caractères dans un devoir d’école, comme c’est une école religieuse du coup hop ! on le renvoie, il ne faut pas rigoler avec ses choses là, par contre Blanchot ne parle pas de l’épisode de Jonas, celui à qui on confie une mission et au dernier moment son donneur d’ordre chage d’avis, ce qui plonge Jonas dans une inquiétude qui fait de lui un Homme sans qualités, c’est d’ailleurs assez marrant de se dire que le premier hommes sans qualités est Jonas, sans doute une affaire encore de bonne humeur.
Oui, enfin bonne humeur, avec des écrivassières psychanalysées comme darrieussecq, c’est un peu insulter les lectrices.
http://www.youtube.com/watch?v=ateQQc-AgEM
Pourquoi Blanchot éprouvait-il tant de haine pour sa ville natale, Devrouze (Saône-et-Loire) ?
Je crois que cette haine est lié à « la faute capitale ». Son antisémitisme en est un de naissance.
http://blogs.mediapart.fr/blog/chral/250714/communique-cip-en-avignon-24-juillet-2014
Évidemment, à constamment chercher l’affrontement pour exister dans chaque ville investie, les excités finissent par le trouver.
La rhétorique lourde cache à peine la vacuité du message.
La juste cause des intermittents à besoin d’autre chose que d’être souillée par ces intermiteux autoproclamés intermédiaires.
C’est un fake ?
Le capitalisme c’est cool : tu installes des Monops ouverts tard pour dégommer les djerbiens par dumping, après tu remplaces les Monops par des Marks & Spencer qui n’ont que des produits transformés et plus salés encore que la note qui ridiculise celle des ci-devant djerbiens. On attend de voir si le James Bond déguisé en mendiant va revenir dissuader les clients. Bonne continuation à Marks & Spencer. Avant de fermer, ils n’auront qu’à faire une petit chantage à l’emploi.
La remarque de Blanchot sur le titre du roman de Musil est au contraire judicieuse.
Blanchot pense « homme sans particularités » parce qu’en allemand (Der Mann ohne Eigenschaften) « Eigenschaft » vient de « eigen », ce qu’un objet a en propre. Or, Musil dénonce dans son roman l’Homme des statistiques, l’Homme du hasard, qui n’est plus l’Homme à l’image de D.ieu, l’imago Dei de la pensée judéo-chrétienne. Un Homme qui ne fait plus relief sur tous les objets de la nature, contrairement au discours anthropologique de l’Occident judéo-chrétien depuis trois mille ans. De plus, en français, le mot « qualité » s’agissant d’un homme est lié à l’expression idiomatique « un « homme de qualité » sur fond de laquelle inéluctablement, à tort ou à raison, se comprend l’expression « Un homme sans qualité » et qui la fausse forcément. On a donc le choix entre une expression très belle mais qui fausse la compréhension du roman « L’homme sans qualité » et une expression très pertinente mais plate « L’homme sans particularité ». Les éditeurs ont tranché pour nous. Ils ont choisi la beauté au détriment de la pertinence du sens. J’aurais fait le même choix comme traducteur.
Vous avez vu passer les Zorros ?
On lit toujours les romans/récits de Blanchot, bien sûr. (Cf. le recueil d’études intitulé « MB entre roman et récit » paru avant l’été aux Presses Universitaires de Paris Ouest, que je vous recommande.) C’est vrai que malheureusement une oeuvre comme celle de Blanchot, aujourd’hui, ne quitte pas suffisamment le pré carré universitaire, pour prendre son envol définitif. Mais ça va peut-être changer, et en tout cas la régularité est là : ces récits sont disponibles sans interruption, et Gallimard a même réédité en 2005 la « première version » de « Thomas l’Obscur ». Ce Cahier de l’Herne confirme l’influence incontournable de la pensée de Blanchot – car à mon sens il s’agit avant tout d’une pensée. Pas d’une théorie, d’une politique, – une pensée.
Il ne suffit pas de dire c’est vrai pour que ça soit vrai.
De plus affirmer qu’il s’agit d’une pensée se démontre.
En effet, je vous rejoins, ce n’est pas une théorie de la littérature mais une pensée de la littérature.
» Le cercle, déroulé sur une droite rigoureusement prolongée, reforme un cercle éternellement privé de centre. »
M. Blanchot L’ écriture du désastre Gallimard 1980 page 8.
Pour Blanchot c’ est de penser qu’il n’y a plus de pensée qui donne encore à penser comme il dit que c’ est la fin de la littérature ( de l’ écrivain )qui fait qu’ il y a encore de la littérature ( des écrivains).
Entretien infini…?
Des écrivains, il y en aura toujours. Voir la pléthore de romans à bouffer pour la rentrée… Mais la littérature existe-t-elle pour autant encore ?
La réponse est non.
La littérature en tant que Style est née vers 1850 et est morte vers 1970. Elle aura vécu 120 ans. Période à la fois longue et assez courte finalement. Elle est née sous une dictature (Le Second Empire) et est morte des suites d’un massacre à l’échelle de la planète, le Seconde Guerre mondiale, et de la Shoah. Il reste à en faire l’histoire.
Il ne faut oublier que dans l’Antiquité déjà l’épopée, le genre épique était né d’une guerre, la guerre de Troie.
Il y aura toujours des écrivains mais ils écrivent déjà autre chose que de la littérature. L’avenir c’est l’hypertexte qui n’a plus rien à voir avec la Littérature et le Style qui fut dès le départ son essence (Flaubert, puis Proust).
La poésie moderne de même est morte avec la guerre et ses suites. Elle est née disons avec Baudelaire (1867), elle est morte avec Breton (1966). Un siècle de vie. Michel Deguy écrit-il encore de la poésie ? En a-t-il jamais écrit ? De même André du Bouchet ? Est-ce que ce sont même des textes ? Pour Dans la chaleur vacante, on peut encore le croire. Mais dans sa production ultérieure ? Il est permis d’en douter. On ne sait pas trop ce que c’est d’ailleurs. Dire que c’est de la poésie est une paresse de l’esprit.
De même, le cinéma est né vers 1895 pour mourir vers 1960. Godard en retrace l’itinéraire dans Le Mépris et dans ses films sur l’histoire du cinéma. Pour le cinéma, la durée de vie fut encore plus courte que pour la Littérature. Moitié plus courte que pour la Littérature. Comme si la courbe du déclin de l’art était une exponentielle vers le bas. Il est à parier que la durée de vie de l’hypertexte sera d’à peine 30 ans. Nous le verrons peut-être même mourir avant.
On peut même se demander si l’art lui-même existera encore. Il est sur les corps aujourd’hui avec les tatouages, la grande mode, plus que dans les galeries de peinture.
Le théâtre, lui, est bel et bien mort de sa belle mort avec Beckett. Il n’est plus depuis longtemps porteur des représentations des conflits de la Cité comme c’était le cas chez Eschyle ou Aristophane.
De même la pensée.
Ueda parlait à juste titre de l’érotisation des préliminaires en parlant de la pensée (Derrida entre autres).
La philosophie telle que le XIXè siècle l’a connue depuis Descartes est définitivement morte. La pensée elle-même tend à mourir avec un gonflement, une sorte de cancérisation qui fait rire des conditions de possibilité de la pensée comme chez le dernier Derrida. Pascal n’avait-il pas déjà dit que si l’homme peut penser, il ne peut pas penser quelque chose, que la pensée humaine est impuissante à penser quoi que ce soit ?
c’est très différent brièveté et concision : le premier terme se rapporte à la longueur d’un énoncé, bref versus long alors que le second regroupe une pensée foisonnante en peu de termes i-e chargés de retranscrire la totalité de la pensée. Je n’ai pas encore lu le billet, mais j’aime bien concision : cela dénote un bel effort de synthèse de quelque chose de complexe/touffu/dense.
@bloom: ‘…Dans Le Monde d’aujourd’hui, texte fort mais désespérant de Robert Badinter, blessé dans sa dignité de Juif français ou de Français juif. Lévinas et Blanchot auraient sans doute souscrit.
Ce pays file un mauvais coton. Hélas.’
M. Badinter a l’indignation bien variable…ce government qu’il supporte s’est abstenu au vote a l’ONU, a interdit des manifest, au pays des droits de l’homme, et avance des bouts des levres des platitudes pendant que des civils se font zapper…700 au dernier compte…si je me souviens, il aime bien les pompes faites main…moi aussi, mais moi je paye pour les miennes avec mes sous a moi, après avoir paye mes taxes…mais bon, c »est un autre probleme…
De toute façon, il file un mauvais coton depuis une bonne quinzaine d’année. Les premiers tabassages de juifs en marge d’une manif de gauche pro-palestinienne datent du tout début des années 2000. Michel Winock en fait l’historique dans l’un de ses livres.
son pêché de jeunesse
>passou
son péché de jeunesse. Un pêcher a poussé dans mon jardin tout contre un mur ; il a eu la cloque sur quatre feuilles que j’ai délicatement pincées pour les ôter et il porte quatre pêches.
Plus quatre alkékenges et quatre roses oranges au rosier flamenco.
Étrange vie emplie de chagrin.
Miracles de la vie.
Il porte quatre pêches : deux sont tête-bêche,non face à face, pédicule contre pédicule & les deux autres sont séparées au dessus sur deux autres branches.
nota : son péché de jeunesse
merci
@rose
C’est à la fois différent et non sans rapport. Un poème en prose est à la fois bref et concis, bref parce que concis justement. Les choses ne sont pas si simples.
Je n’ai jamais lu Blanchot et je pense que je ne lirai jamais plus incessamment sous peu.
J’aurai échappé à mon plus grand bonheur au massacre atroce qui consiste à stabiloter un bouquin et j’aurai souvent noté au crayon gris sur mon agenda de la Pléïade et sur nombre de petits carnets de couleurs variées et de dimensions diverses que je vais brûler sûrement aussi.
Salut,
Widergänger dit: 26 juillet 2014 à 1 h 24 min
c’est fort intéressant de les relier au lieu de les opposer : je vous remercie de cette ouverture Widergänger, je n’y avais pas même songé.
bonne soirée,
« Mais la littérature existe-t-elle pour autant encore ? »
ML
Ben… non?
Mais,
combien par siècle, avant ?
Alors,
combien par siècle, maintenant, est-elle une bonne question ?
La littérature évolue-t-elle ?
Le darwinisme est-il applicable à la littérature ?
Bonne question ?
Perso je lis des polars, plus quelques titres glanés ici (passou ou commentateurs)
Pour moi,
est-ce LA littérature du XXIème ?
Bien sûr, incontestablement.
Littérature journalistique certainement
(et merdre, pourtant plus fan que moi d’hamlet tu meurs)
Irréversible ?
Ben….oui.
Passer en numérique (ou pas) des infos du Monde au dernier « polar » de Winslow n’est-il pas naturel ?
Ben si.
Incontournable.
Parker et Davis ont changé le monde.
Et ne commettez pas trop de péché, rose, même tête-bêche…
« L’art appartient au passé », disait Hegel, probablement une provocation afin de se rassurer car l’art, comme il le connaissait, était en effet mort. Par contre, selon Gadamer, l’art était plus vivant que jamais… et il le reste… mais ça c’est un autre chemin…
En substance, selon Hegel l’Ineffable, l’intuition artistique s’avère insuffisante face à une forme de connaissance complète. C’est un discours de boutiquier car, en effet, qu’est-ce que la connaissance complète pour l’ineffable philosophe ? mais la philosophie, ça va sans dire ! Bon, c’est vrai que déjà Platon avec sa condamnation de la peinture et de la poésie avait plaidé en faveur de sa boutique, mais l’ineffable va plus loin : la philosophie contient en elle-même le dépassement et la mort de l’art… « chic… élégant… kotolet… », dirait Dieter Schnebel…
Sur Pascal, j’en avais la même idée que vous, avant. Un Pascal nihiliste, en somme. Mais imaginez qu’il ne s’arrête pas là. D’ailleurs il disait que « toute la dignité de l’homme est dans la pensée ». Comme d’autres écrivains classiques, il s’appuie sur la religion. Il me semble qu’on fausse son propos lorsqu’on minimise ce lien, même si d’après ce qu’on sait il s’est laissé détruire par le jansénisme. Il n’a pas écrit que l’homme ne pouvait pas penser, il considérait cependant que cette pensée restait imparfaite… c’est-à-dire imparfaite sans la foi, prononçons le mot.
Je connais bien en effet toutes ces réflexions de Pascal, qui ne sont nullement contradictoires.
Il n’y a pas de nihilisme chez Pascal. L’impuissance de la pensée humaine n’empêche nullement la techno-science de fonctionner par exemple.
Pascal ne se place pas dans ce cadre-là. Il dit simplement que pour que la pensée puisse penser quelque chose, cela suppose que le monde soit organisé par un principe transcendant. Or, il n’en voit pas dans la Nature. Il n’y que le hasard dans la Nature, donc impossibilité de penser du hasard, d’autant que le hasard se trouve au cœur même de la pensée. Les pensées nous viennent par hasard, il n’y a pas de logique transcendantale qui ferait que notre pensée serait le reflet d’un ordre de la pensée elle-même.
Mais on peut inventer des systèmes, des modèles pour penser un ordre quelconque : la physique, la biologie, etc. Mais il n’y a pas de relation entre tous ces ordres différents. La Nature ne constitue pas un monde. C’est en cela que la pensée humaine est impuissante à penser, parce qu’en face d’elle il n’y a pas d’ordre à penser, il n’y a qu’un chaos d’ordres sans rapport.
La baudruche Alba est à son maximum d’expansion. Va pas tarder à se faire exploser.
Allons donc renato…vous m’avez l’air d’être stressé…relax man…tenez juste pour vous…Eddie Izzard…
http://www.youtube.com/watch?v=Sv5iEK-IEzw
ou il est question de l’impossibilité de commander des penne a l’arrabiatta a la cantine sans qu’on vous fasse des misères existentielles…toute l’angst que doit, de nos jours et depuis toujours, subir un Artiste Sérieux comme vous…souffrir pour son art…et pour ses pates…je suis avec vous, sur toute la ligne…perso, ce qui me gonfle, c’est que c’est jamais al dente…
P.S. j’ai essayé hein, Dieu sait, de lire et meme de comprendre vos commentaires, mais l’évidence, je ne suis pas a la hauteur…pas la traitre idée de ce dont vous parlez ici…alors, j’ai simplement abandonné…je vous lis plus depuis 2009, en fait…oui, je sais…j’ai honte, mais bon…
Abdel, avoir honte,
mais pourquoi ?,
Demandez au cadavre de Blanchot si la honte rougit encore son front de menteur…
De son vivant, la seule chose qu’il a sut faire, c’est enfumer …
Et mort, il a trouvé des disciples pour expliciter que non, c’est oui, mais oui c’est non et vice versa.
Pas plus compliqué.
Ces amusements mortels en Palestine sont bien utiles, et fort distrayants ! Grâce à eux :
– on oublie l’impuissance américaine, corrélée à celle d’Obama, débordé dans les faits
– on oublie la décomposition des pays islamiques où les musulmans s’entretuent par centaine de milliers
– on oublie que l’immigration non européenne tuera nos peuples par remplacement de population non disposée à se fondre dans nos cultures
– on oublie que rien ne s’obtient sans lutte : travail, résultats économiques, intégration, progrès culturel, justice
– on s’accroche à des idées obsolètes, généreuses mais inactives sur le présent nouveau, qui exige des actes forts, novateurs
– on écoute, et on suit, des journalistes nuls, plutôt que des politiques mous, le règne des media fausse tout
– on cause …. c’est tout ce qu’on sait faire, désormais.
Causons…… !
Causons sans fin … en oubliant que la parole, sans bras armé, ne sert à rien.
Et n’oublions pas de manifester – « Tous ensemble ! tous ensemble ! Ouais ! » – pour un régime terroriste qui reçoit la punition qu’il mérite, l’ayant lui-même provoquée….
Bon week-end, mes petits choux !
Pour en terminer.
Lorsque je lis ce que l’ami Widergänger dit, le 26 juillet 2014 à 1 h 52 min, sur Pascal je brûle d’envie d’oublier que je ne suis pas philosophe et, malgré les soupirs et les rires sous cape, de dire ce que je pense.
Considérer que la pensée humaine à besoin de transcendance pour penser, et que la Nature n’est qu’un chaos inintelligible sans dieux me stupéfie.
Il me semble que c’est la petitesse de l’homme, finalement sorti de son rôle de proie des prédateurs il y a peu de millénaires, qui lui fait rechercher une puissance divine sur la nature, par peur de la nature qu’il imagine plus chaotique qu’elle ne l’est.
Contrairement à notre ami, je ne vois que disproportion entre la puissance créatrice de l’humain seul au monde qui lui fait imaginer un divin, et sa vraie nature humaine : un animal particulier, qui devrait mieux se situer dans la Nature et ses lois particulières. L’Homme : quelque chose qui est apparu par hasard, et qui pourra disparaître par hasard lorsque celui-ci se produira suivant des lois probabilistes…
Bref, l’invention du Divin par l’homme, c’est péter plus haut que son cul !
Considérer que la pensée humaine à besoin de transcendance pour penser, et que la Nature n’est qu’un chaos inintelligible sans dieux me stupéfie. (JC)
C’est en effet stupéfiant de connerie.
Les élucubrations de Widergänger sur Pascal, à qui il fait dire ce qu’il ne dit pas, sont au moins une incitation à relire Pascal. A quelque chose malheur est bon. Idem pour Blanchot.
…
…avec tout çà,!…
…
…les gens et les pensées ne sont plus chez-eux, chez-sois,!…
…
… » progrès oblige, l’automatisation industrielle,… « ,
…il faut tout de même » renvoyez tout les non-européens chez-eux « ,!…
…en, plus de tout les gens issus des pays de l’est,…Allemagne compris,…
…
…dommage!, que cette option, est seulement, pris en compte pat la seule droite à Mariné ses oeufs-durs,!…
…
…ils sont encore bon, ces » Oeufs » français,!…si c’est pas de la cuisine,…c’est la collaboration aux,…Stalad 13,…inversés,… » moi,je retourne ma veste toujours du bon côté,…gay’s pivots de culture « ,…
…
…la France une terre neutre, la tête dans le sable, au pétrole,!…la nouvelle « autruche sociale », a plumer au bain – marie,…
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…c’est tiède le bain,…attendons dans trois jours,…la ligne,…un sot-nà, nà, nà, en peluche,…le pétrole, en échange des mosqués, des minarets, des boudes-Ah!,…
…des mafias du temple corporatiste,…
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…la France, une grande » casserole « ,…toute les famille ont leurs bains-marie,…Oh,…chacun ses noises, touche-pas à mon-bain en cours,…excuse, je me suis tromper,…c’est bien étiquetez tout de même,…vingt-quatre casserole dans la grande marmite, Oui,!…Alors, l’économie de gestion, pour se tromper de casserole à l’étiquette,…
…la sécurité aux » étiquettes « ,…les mixtures aux enfants,…pas d’amis avec les étrangers,!…lesquels!,…
…bleus-blancs-beurre,…la punition des outres-ultras,…en revenants des colonies,…la Traite des blancs,…chez-eux,!…
…à la ferme du bonheur,!…à poils,!…tous à poils,!…pour entrer dans les ordres des casseroles,…l’Académie,…Oui,…c’est l’X,…à côté de l’Y,…
…
…scrool,!…retour aux math-modernes,!…et que çà gaze,…les dix-commandements à dix-versions,!…
…question ,!…qui fait le Cinéma,!…pour alimenter les feux,…de la marmite journalistique,…les écrivains en couvercles,…les bûches, les acteurs, les marionnettes, les bûches des enseignements en partage de rôles sur les échiquiers-politiques,…souriez-vous êtes filmés,…
…pourquoi faire,…chacun dans sa casserole d’esprit-pure,…toujours plus purs que le voisin,…
…la France une grande marmite,…le bordel des républiques,…à la sixième,!…mon cul,!…Ah,!…pour faire court,!…
…
…çà promet, la messe aux étrangers, l’apocalypse en ouroboros,…etc,!…
…
…la force, des convictions, faire bloc comme une marmite d’étrangers en casseroles,…à prendre avec les poignets,…la gauche et la droite,…d’un coup,…
…la vie des feux d’esprits,!…Ah!,…etc,…
…
L’homme est un animal nuisible : il engraisse, tue, et dévore nos compatriotes.
M. Badinter a l’indignation bien variable…
Abdelk si vous lisez bien sans parti pris, cet homme s’indigne du mélange bien opportun qui finit par cracher dans les rues une haine toujours présente pour le peuple juif dispersé alors qu’il s’agit plutôt de critiquer avec des arguments, la politique d’un état, Israël, face à la Palestine. Si ça peut vous conforter, les manifestants prioritairement issus de l’immigration en France sont vraisemblablement soutenus pour cette fois par une portion non évaluée de français pure souche silencieuse, pour un temps non déterminé. Compte tenu du traitement que la France offre au banlieue (un peu notre bande de Gaza), ces manifestants qui protestent pour le peuple palestiniens en France et le soutient ne rencontrent aucune difficulté à s’identifier en plus d’un sentiment d’appartenance qui le lie à ces parents lointains, et zappent notre histoire qui comme l’écrit Robert Badinter va bientôt n’être plus inscrite que dans les livres sans plus de témoins survivants de ces quelques millions qui ont été rayés des listes en Europe.
Mais qui a commencé et comme le faisait remarquer Hamlet où sont tous ces manifestants quand il est question de ce qui se passe en Syrie par exemple, entre frères, tous frères? Indignation variable?
ce government qu’il supporte s’est abstenu au vote a l’ONU, a interdit des manifest, au pays des droits de l’homme, et avance des bouts des levres des platitudes pendant que des civils se font zapper…700 au dernier compte…si je me souviens, il aime bien les pompes faites main…
—
Allons, depuis les années 30, plus personne ne croit encore à cette fiction de pays de droits de l’homme, malgré l’oeuvre de René Cassin.
C’est Roland Dumas, les chaussures, pas Badinter. Ne pas mélanger torchons et serviettes.
Vous seriez pour autoriser une manif où on crierait: Mort aux Arabes? Moi pas.
Les radicaux des deux camps, fachos pur porc, à jeter dans la même poubelle de l’Histoire.
L’intégriste islamique est un animal nuisible : il nie, tue, et dévore ses compatriotes.
@Bloom
« Les radicaux des deux camps, fachos pur porc, à jeter dans la même poubelle de l’Histoire »
ils se complètent, pour rester au pouvoir l’un sans l’autre ils sont perdus
« L’intégriste islamique est un animal nuisible : il nie, tue, et dévore ses compatriotes. »
idem pour son homologue d’en face
bérénice dit: 26 juillet 2014 à 8 h 43 min
sinon, Badinter (et vous hein) avez raison de vous poser toutes ces questions, bien pertinentes j’en suis sur, mais est-ce que ca change quoi que ce soit au schmilblick ? la Syrie est un etat delinquent qui est maintenu au pouvoir par la Russie e la Chine…je ne connais personne qui soutiendrait ce regime de gangsters…je ne vois pas non plus de produits syriens dans mon supermarche et El Assad ne vient pas a la TV me gonfler avec la superiorite morale de la violence de son armee… la nature du probleme est tout autre, mais votre raisonnement (et celui de Badinter) voudrait que les manifs anti-israel ne seraient recevables que si ces manifestants descendaient dans la rue aussi pour marcher contre toutes les autres miseres du monde… ce qui me ramene a la gemometrie variable de votre indignation…
sinon, merci a vous, mais j’ai déjà pris rencart chez mon barbier pour un Wash & Blow Dry…non, j’ai dit blow dry…
my mistake, politicians all look the same to me…je n’aime pas ces cris de haine pas plus que vous…en plus d’etre laid, ca détourne l’attention du mouvement anti-Israel sur une autre voie…et la loi existe pour traiter de ca…il me semble aussi que des français de souche les aient lancés dans une manif a Paris il n’y a pas longtemps et personne n’a interdit quoi que ce soit…les CRS sont payés pour ca : maintenir l’ordre dans les manifs…et si les droits de l’homme n’existent plus en France, vous êtes toujours en démocratie, non ? cad que vous avez le droit de descendre dans la rue quand la moutarde vous monte au nez…j’ai toujours pense que c’etait une specialite francaise…comme la tete de veau…
… et la tête de con, c’est une spécialité anglaise ?…
B comme BERLIN dit: 26 juillet 2014 à 5 h 14 min
Abdel, avoir honte,
mais pourquoi ?,
Ben parce que je n’arrive pas comprendre le Grand Homme ni l’Artiste qui se cache dessous et qui essaye de s’evader de l’etreinte de l’Homme et ses grands concepts…ce me donne une impression d’inaptitude intellectuelle, voyez ?…si vous ajoutez a ca, le fait que je n’ai pas rempli le formulaire B12, ben j’ai la honte…la seule cure que je connaisse, c’est une bonne lecture du magazine Black & Decker…
la tete de veau, j’adore…la tete de con, par contre…sinon, ce qui me frappe c’est ce don qu’ont les politiciens (et les footballeurs mediocres) de toujours faire le mauvais choix, des qu’ils ont plus d’une option en face d’eux…
M. Badinter a l’indignation bien variable…
Il s’agit d’exprimer un sentiment qui cible juste et de ne pas profiter ou se laisser aller à la bêtise haineuse qui est à l’origine de ces crimes individuels ou crimes d’état, états qui ont toutes facilités pour transformer l’homme en marionnette à la solde d’un camp ou d’un autre, en le privant de son libre arbitre ou d’un accès à cette chère histoire qui nous illustre au service de tyrans mus par d’autres motifs que ceux dont s’habillent ces nouveaux combattants pour un ordre parfait et religieux alors qu’il ne s’agit que de maintenir un contrôle politique sur des zones stratégiques en vue de maintenir l’exploitation des zones productrices de matières premières, ou de zones stratégiques concernant l’acheminement de produits indispensables au fonctionnement de l’économie et des systèmes qui les garantissent<;
Bérénice, de tout temps un petit nombre d’Elus a fait marcher un immense troupeau d’Abrutis qui obéissent avec enthousiasme.
Il suffirait que les dominés deviennent tous dominants pour que plus rien ne fonctionne ! Ne parlons pas de malheur…
bérénice dit: 26 juillet 2014 à 9 h 31 min
je suis sur que vous avez raison…malheureusement je ne peux finir ma lecture de votre commentaire si bien argumenté…j’ai rencart…une aut’fois hein…
» On peut même se demander si l’art lui-même existera encore. Il est sur les corps aujourd’hui avec les tatouages, la grande mode, plus que dans les galeries de peinture. » WGG.
Il est évident que la schizophrénie constatée entre l’ art contemporain financier d’ un extrême élitisme d’ une part et la volonté étatique d’ imposer des pratiques dégradées pour amateurs d’ autre part achève de penser l’ art sous le mode que l’ on connait actuellement.
Peut-on penser un art parvenu à » l’ état gazeux » comme le détermine Yves Michaud?
vous êtes toujours en démocratie, non ?
oui avec un taux d’abstention historique et une progression de l’analphabétisme qui va à coup sûr nous éloigner de toute barbarie quoiqu’à y réfléchir on peut se demander s’il vaut mieux se faire lyncher par des brutes incultes (il faudrait pouvoir demander aux femmes adultères soumis à la charia) que de se faire condamner injustement par des êtres supérieurement instruits .
compte tenu du traitement que la France offre A LA banlieue, Bérénice.
Bérénice, avez-vous voté pour des Présidents de la République favorisant la politique d’immigration ?
Si oui, vous êtes co-responsable du problème des banlieues, sachant que des facteurs invariants dans le temps entretiennent le problème en question : limites de budgets dus à la situation économique de la France, difficultés d’intégration et communautarisme, etc..
La solution était donc de fermer les frontières.
soumises, En France les femmes ont acquis un droit à manifester d’une part et ont le droit de vendre des bracelets sur un marché, elles ont aussi le droit de se tricoter une burka sans toutefois accéder à cette facilité avec tout ça qui consiste à profiter de l’air du soleil des cours de natation, d’un autre côté surement sont elles à ces femmes respectueuses de traditions ancestrales des objets d’art contemporains qu’il faut protéger de toutes spéculations.
bérénice dit: 26 juillet 2014 à 9 h 51 min
vous êtes toujours en démocratie, non ?
Vous répondez oui, et c’est faux !
Cela fait bien longtemps que la démocratie, valable pour un canton, un village, une toute petite ville, est une illusion lorsqu’on l’utilise pour des communautés de millions d’êtres disparates … Elle devient alors dictature cachée !
La notion « d’élite républicaine » est mensongère depuis toujours : compromission, corruption, népotisme, clientélisme…
vu ton enthousiasme t’es surement un abrutis politis..heureux homme..
D La France a invité des travailleurs venus d’ailleurs dans les années 70 pour construire ses villes nouvelles et ses réseaux autoroutiers, au fil du temps , les urbanistes visionnaires n’ayant pas bien prévu le goût des autres, ces mêmes zones urbaines ont déplu et ont été petit à petit pour ainsi dire dédiées à ceux qui ont servi à leur essor et ont fini par ressembler à des ghettos dont il est, je crois, assez difficile de s’extraire même avec un casier vierge. Des erreurs ont été commises dés le départ.
j’ai rencart…une aut’fois hein…
abdel préfère sa stout..les anglais respectent rien
texte fort mais désespérant de Robert Badinter
ha si tu nous avais fait un past de l’icelui ici même tu aurais mérité de la france au risque de mettre le blog de lassouline hors la loi..mais la vérité a un prix kabloom!
Les élucubrations de Widergänger sur Pascal, à qui il fait dire ce qu’il ne dit pas, sont au moins une incitation à relire Pascal.
« plus tu dis de conneries et plus la vérité s’accroit jean marron »..heuldeurline!..vdqs!
« Un poème en prose est à la fois bref et concis, bref parce que concis justement »
WG
Je dirais même plus:
« Un poème en prose est à la fois bref et concis, concis parce que bref justement »
Ex-préfet de la république, je me considère comme un abruti mais privilégié, bouguerau ! Disons un intermédiaire entre les deux classes.
hoo..un prefet ! abruti privilégié..tu veux dire que tu peux rouler a 200 en buvant de la kro et tout en faisant des bras d’honneur aux keufs..tout ça en même temps ça devient du boulot..fais attention à toi
« votre raisonnement (et celui de Badinter) voudrait que les manifs anti-israel ne seraient recevables que si ces manifestants descendaient dans la rue aussi pour marcher contre toutes les autres miseres du monde… ce qui me ramene a la gemometrie variable de votre indignation… »
sûr que votre géométrie à vous elle ne varie pas beaucoup, vous gardez le cap.
vous avez copié des commentaires où des israéliens disent la honte et la culpabilité de voir leur pays se comporter comme il le fait.
les musulmans peuvent enlever des centaines de filles pour les violer, des arabes peuvent mettre syr youtube des centaines de vidéos montrant l’art de décapiter ou de torturer des gens que cela n’inspire ni à vous ni à la totalité des arabes et des musulmans la motié d’une once de honte ou de culpabilité.
c’est sans doute ce que vous appelez la géométrie invariable.
mais comme vous êtes un type intelligent, vous avez fait des études et vous semblez connaitre parfaitement la psychologie humaine vous allez nous expliquer comment ceci est possible ?
la même scène se rejoue depuis l’aube des temps, elle prend des aspects différents mais c’est toujours la même, l’humanité n’a jamais accompli le moindre progrès, ce qu’on gagne d’un côté on le reperd de l’autre, cette même scène se rejouera jusqu’à la fin, parce que l’âme humaine reste la même.
La culture et l’art, les livres, la musique.. n’ont jamais rendu ce monde meilleur, et ils ne rendront jamais meilleur.
La part manquante dans l’âme humaine pour accéder à une totale humanité restera à jamais incomblée.
les hommes savent à peu près à quoi pourrait ressembler cette totale humanité, ils ont fait des efforts, inventé des moyens divers pour y parvenir, au final ces intentions aboutiront toujours au même échec.
« mais comme vous êtes un type intelligent »
Doucement, Hamlet, doucement, avant de conclure ! Vous avez des preuves de ce que vous avancez… ?
« amlet est un pharisien de première bourre. »
remettez le h au bon endroit.
Notre cousin, le cochon, règne en maître au moyen-orient et ailleurs près de chez nous, et vous avez raison, Hamlet : aucun progrès autre que technique, et encore limité à l’Asie, l’Amérique du Nord et l’Europe.
Tolstoï détestait Dostoïevski, plus que le détester il devait l’effrayer, il faut lire, et relire dix fois Dostoïevski pour cemmoencer à comprendre à quel point ses personnages n’appartiennent à aucune époque et à aucun lieu, leurs paroles se propagent à travers les âges et l’espace, chaque mot prononcé est le même, répété par tous à chaque génération, Tolstoï a dû comprendre en le lisant que toutes les tentatives pour rendre le monde meilleur sont inexorablement vouées à échouer, aucune société, même la plus parfaite la plus idyllique, la plus utopique ne pourra rendre les hommes meilleurs, car leur âmes restera à jamais telle qu’elle a toujours été, orgueilleuse, égoïste, sombre et cruelle.
C’est aussi le sens su message laissé par Shakespeare dans sa pièce testamentaire, la Tempête. Renan avait repris cette oeuvre pour la mener à son terme, pour donner à Caliban les chances de pouvoir nouer avec Ariel les même relations que celles de Prospero.
Prospero l’aristocrate savant.
Les peuples incultes affadissent toujours la religion, ils enlaidissent toujours l’image de Dieu pour en faire un outil permettant d’assouvir leur cruauté, Renan a choisi de hisser le peuple au niveau de Prospéro.
Renan s’est trompé, il a mal lu le texte de WS, cette pièce se termine là où elle doit se terminer, tout y est dit il n’y avait rien à rajouter, même si l’harmonie du monde existe de façon fugace dans l’esprit de certains elle n’existera jamais dans la réalité du monde, ce pauvre Renan a perdu du temps pour rien.
Bérénice, depuis quand les chantiers en France sont-ils opérationnels grace à la main d’œuvre étrangère ? Sans parler des mines, avec déjà sous le second-empire, de l’immigration polonaise (idem dabs la Ruhr). Pour les chantiers, D. semble oublier l’immigration italienne, espagnole ou portugaise. Cela fait 4 générations qu’il y a une immigration maghrébine en France. J’ai vécu les années fin 50, début 60, la peur que générait les Arabes.
Les HLM des banlieues sont aussi habités par des Français de souche, ne pas oublier non plus, qu’il y avait en France des bidonvilles. J’ai le souvenir prés de l’aéroport de Nice, d’un bidonville construit près de l’endroit où est morte accidentée la sœur de Catherine Deneuve.
Je ne vois pas comment un des pays d’Europe, je ne parle pas des pays du sud, aurait pu trouver la main d’œuvre sans l’immigration. On peut aussi considérer, que les Italiens du nord avait avec les Italiens du sud, un fond de main d’œuvre national, pas mieux traité que les maghrébins en France.
D., fils de fermier devenu comptable de base, aurait-il voulu travailler sur un chantier ? Tenir une épicerie ouverte la nuit ? Non ? Alors que lui et ses pairs, c’est à dire le FN, commencent à être réalistes. Pour ce qui est de l’immigration turque en Allemagne, il y avait dès le départ une partie des gens qui ne venaient pas pour travailler dans une usine ou sur les chantiers. J’ai habité Hamburg dans les années 70, la Lange Reihe était une rue commerçante aux mains de commerçants turcs. Il n’y a plus en Allemagne, des marchands de fruits ou légumes Allemands, en dehors des magasins bio.
On montre toujours les enfants d’immigrés qui n’ont pas réussit, et quand ils réussissent, les propos racistes fusent. L’innommable raciste JC, enfoiré paradigmatique (quel vilain mot albarbaresque), reproche même à une Ministre d’être issue de descendants d’esclaves. Triste France, les lois ne sont même pas appliquées, la puanteur brune n’est pas censurée.
D., qui a sa bêtise naïve pour défense, voudrait non seulement une France de race pure, mais en plus une France catholique, de préférence messes en latin.
Les Français sont-ils plus racistes que leurs voisins européens ?
« Les peuples incultes affadissent toujours la religion, ils enlaidissent toujours l’image de Dieu pour en faire un outil permettant d’assouvir leur cruauté »
Hamlet,
Je pense exactement le contraire.
Les incultes pratiquent la religion comme elle à été « inventée » dans le passé : par des incultes tentant de trouver une explication du monde.
Ce sont les élites cultivées qui, dans le temps qui est passé, ont trouvé dans les textes saints de la complexité, de la spiritualité, de l’intellectualité…
Bref, les joyeux bitards de Boko-Haram sont dans la vraie religiosité coranique ! Enlever des sous-chiennes d’écolières chrétiennes en temps de guerre, c’est pratiquer les recommandation de base : le « mariage temporaire », çad le viol en temps de guerre.
« L’innommable raciste JC, enfoiré paradigmatique (quel vilain mot albarbaresque), reproche même à une Ministre d’être issue de descendants d’esclaves. » (TKT)
Toujours en liberté de dire des conneries, Thierry ?!
Vous avez tout faux ! Taubira est nulle, conne, incompétente et dangereuse pour la justice de mon pays. Quelle soit bleue, verte, jaune ou noire de peau ne change rien : elle est nulle ! C’est une bête !
La preuve : vous êtes blanc comme votre serviteur qui vous salue bien bas. C’est donc que la couleur ne compte pas, question jugement, intelligence et compétence …!
TKT c’est beaucoup plus simple : la France est le pays des Droits de l’Homme et donc on ne peut pas y empêcher une manifestation de soutien au Hamas ou au Djihad islamique, parce qu’à Gaza le Djihad islamique est en concurrence avec le Hamas, ces derniers étaient soutenus par les frères musulmans et par l’Iran mais depuis la guerre en Syrie le hesbollah est entré en guerre avec les frères musulmans financés par le qatar (comme le PSG) comme les militaires egyptiens ont viré les frères musulmans financés par le qatar ils ont interdit à leur peuple de porter le maillot du psg, du coup le fatah qui s’était allié au hamas pour combattre les frères musulmans ont été la cible du djihad islamique qui s’est implanté en Irak.
comme vous le voyez les effets secondaires de l’immigration maghrébine nous pousse dans la complexité parce qu’on ne sait pas qui sont les combattants qui se mettent dans les écoles et les hopitaux pour tirer des roquettes sur les chars israéliens afin de remporter le combat moral qui les opposent au forces du mal américano sionistes.
avec les italiens et les portugais les questions étaient moins compliquées.
mais c’est le monde qui est devenu complexe.
peut-être que cette année si Dieu le veut le psg remportera la champion’s league.
Voilà que ça le reprend à l’autre tafiole de porquerolles, son obsession d’impuissance, du coup c’est: viol.
Pourquoi aller en dehors de l’ Europe pour ce sujet ? Pas besoin d’aller si loin, ni dans le temps, ni dans l’espace.
Car comme dit l’autre :
(on ne cesse de se poser des questions)
(l’une surtout : « Comment la littérature est-elle possible après tout ce qui s’est passé ? ») quand tant de lecteurs, surtout les lectrices, hein, sont avides de réponses :
Document – Bosnie-Herzegovine: Viols et sevices sexuels pratiques par les forces armees
http://www.amnesty.org/fr/library/asset/EUR63/001/1993/fr/8342f286-ecc8-11dd-85fd-99a1fce0c9ec/eur630011993fr.html
c’est d’ailleurs très amusant d’entendre des interviews de ceux qui veulent manifester avec leur banderole ‘mort aux juifs’ invoquer les droits de l’homme, j’en ai entendu une tout à l’heure dans ma tsf : « nous sommes dans le pays des droits de l’homme ! et nous manifestons pour les droits de l’homme en Palestine, nous sommes en France les vrais seuls défenseurs des droits de l’Homme ! le gouvernement est opposé aux droits de l’homme.. »
quand on entend ça on se dit que question intégration c’est pas encore gagné.
hamlet dit: 26 juillet 2014 à 11 h 40 min
Ce n’est pas bien.
Vous savez pourtant que TKT prend tout au premier degré.
Une dernière fois, si vous avez de la merde dans les yeux, je vais vous l’enlever:
À Slavonski Brod
Une infirmière serbe de vingt-huit ans de Brcko, en Bosnie-Herzégovine, a affirmé, dans une déclaration publiée le 16 novembre 1992 dans le journal Borba de Belgrade, qu’elle avait été arrêtée, violée et maltraitée par les forces croates à Slavonski Brod. Elle a répété son récit à un journaliste de la revue allemande Der Spiegel (n● 53/92, décembre 1992).
Vukovar
Une femme croate de cinquante ans du village de Berak, près de Vukovar, avec laquelle s’est entretenu un médecin de Zagreb, a été violée par des paramilitaires serbes dans la maison d’un voisin, en novembre 1991. Elle avait peut-être été choisie parce que les violeurs pensaient que son fils était un des organisateurs de la résistance.
À Begejci et à Belgrade
En novembre et décembre 1991, une femme croate proche de la quarantaine, et qui était membre de la Garde nationale croate, a été obligée de se livrer à des actes sexuels dans deux lieux de détention, dans chaque cas avec un seul gardien. Elle a été interviewée par Amnesty International en décembre 1992, après avoir été libérée en août de la même année.
Hamlet
Bon exemple que Tolstoï, qui ne détestait d’ailleurs pas que Dostoïevski, mais sur la fin tout le monde pour la raison que vous dites. Jugements très sévères sur Zola et les réalistes français, plus moraux que littéraires.
Renan, fort peu doué pour le théatre, et dont les pièces, sauf un calamiteux hommage à Hugo, furent publiées mais non jouées, fait crier à Caliban alias le peuple « brulez ses livres! brulez ses livres! ». La Commune et l’Incendie des Bibliothèques des Tuileries et de L’Hotel de Ville sont en arrière-plan…Au reste, Renan, esprit froid et rationnel était bien mal placé pour écrire une Suite de la Tempete, meme en la titrant Caliban.
Je reviens au sujet pour signaler que
De beaux envois de Blanchot ont été vendus récemment au Feu Follet. Tous adressés à sa sœur organiste, je crois. Il parait que ses avis lui importaient beaucoup…
Bien à vous.
MC
Robert Badinter tient dans « Le Monde » un discours émouvant et mesuré. Cependant, il écrit : « Dans ce conflit, qui se déroule à des milliers de kilomètres de la France, notre destin national n’est pas en jeu. »
Ce faisant, il oublie qu’Israël n’est pas pour les Français (et pour les Européens) un pays comme les autres et ne le sera jamais. Ce qui se passe là-bas attise les passions plus que ce qui se passe ailleurs dans le monde. Du coup, il oublie que, ce qui favorise la renaissance de l’antisémitisme en France, c’est d’abord la politique de M. Nétanyahou et de sa clique. L’Israël de M. Netanyahhou, c’est à peu près la France de M.Guy Mollet. La guerre qu’Israël fait aux Palestiniens, le sort qui leur est réservé, est-ce que vous mesurez l’énormité de l’injustice, M. Badinter, vous qui fûtes Garde des Sceaux ? La guerre israélo-palestinienne a émigré en France, M. Badinter. Que des gens se trompent de cible ,je le déplore avec vous. Mais que des gens prennent parti avec passion contre la politique actuelle d’israël, dans le pays des droits de l’homme, c’est le contraire qui serait étonnant
Cela va être difficile de revenir à BLANCHOT !
Le dit Blanchot appartient à un monde qui fut le notre, et qui a fort heureusement disparu car ce monde était malade, de longue maladie, épuisé.
Pas de quoi se réjouir : celui qui arrive promet d’être épuisant. Pas le choix !
@JC et JB
Lisez Clément Rosset sur Pascal, mes petits chéris, avant de vous rendre stupéfiants de conneries…! C’est dans La logique du pire !
Ce qui me stupéfie, c’est l’écart abyssal qui existe entre ce que j’écris et ce que vous êtes capables d’en comprendre…
La politique de Netanyahou est excellente : il détruit les tunnels, les armes et les cons, hommes, femmes, enfants, qui servent de boucliers aux voyous du Hamas…
Les hamlets de 10h48 et 11h04 sont parfaits. J’aime particulièrement le diptyque Dostoievski/Tolstoï.
Arrêtez de nous bassiner avec Israël !
Vous n’y comprenez rien ! Vous êtes tous de mauvaise foi ! Vous n’écrivez sur Israël et les prétendus Palestiniens que d’énormes conneries aussi grosse que votre bêtise. Ce n’est pas peu dire !
Basta, les trolls !
« La guerre qu’Israël fait aux Palestiniens, le sort qui leur est réservé, est-ce que vous mesurez l’énormité de l’injustice, M. Badinter, vous qui fûtes Garde des Sceaux ? »
comment pouvez-vous écrire ça !!
vous croyez que Badinter ne sait pas les injustices faites aux palestiniens ?
la première injustice est que les pays arabes les ont gardés dans des camps depuis 48 sans jamais les intégrer à leurs société : ils n’en ont jamais voulu pas !!!
vous imaginez si la France gardaient les exilés politiques dans des camps pendant 50 ans ?
et après : que voulez-vous que Badinter propose pour résoudre ces injustices ?
qu’ils prennent le parti de défentre le djihad islamiste ou bien le hamas ?
pourquoi les palestiniens ne se sont jamais débarrassés de ces partis ?
eux seuls pouvaient le faire !
mais ils ont préféré continuer la lutte armée.
ceux qui manifestent soutiennent la lutte armée. et vous aussi j’imagine.
qui dans ces manifestations propose une résistance du peuple palestinien autrement que par les armes.
et donc la lutte armée continuera.
si vous dites que Badinter aurait dû dire autre chose allez jusqu’au bout de votre pensée et dites exactement ce qu’il aurait dû dire au lieu de simplement dire qu’il n’a pas dit ce qu’il aurait dû dire
Widergänger était étrangement gentil et tolérant ces derniers temps…Etait-il malade?
Visiblement il est guéri!
Tu es incorrigible, ami ! « La logique du pire », je l’ai lue.
Quand comprendras-tu que la même chose lue n’a pas le même sens pour tous les lecteurs ?!…
Ecart abyssal oblige !
Le rapport des Français avec le conflit israélo-palestinien (encore une LTI pour tromper le monde sur la réalité du conflit, tiens!) est comme enchâssé dans la formule suivante par Blanchot :
« Le temps du malheur : oubli sans oubli, l’oubli sans possibilité d’oubli ».
C’est dans « Expérience-limite », in L’Entretien infini. Infini comme ledit conflit.
Ce qui me stupéfie, c’est l’écart abyssal qui existe entre ce que j’écris et ce que vous êtes capables d’en comprendre… (Widergänger)
Ce qui me stupéfie, c’est l’écart abyssal entre ce qu’écrit Widergänger et les auteurs qu’il commente ou qu’il cite.
Mais si, mon cher JC, les chapitres consacrés à Pascal, c’est exactement ce que j’ai dit ! Tu ne l’as pas compris, c’est tout ! Ça arrive même aux meilleurs, ne te vexe pas pour si peu !
Widergänger dit: 26 juillet 2014 à 12 h 05 min
Arrêtez de nous bassiner avec Israël !
Je te dis même pas comment la grand mère est furax, là-haut dans les nuages…
C’est comme si on parlait d’injustice faite aux nazis ! Vous délirez, mes petits chéris ! Vous ne savez pas ce que vous dites. Vous êtes de vrais et authentiques bœufs !
ceux qui manifestent soutiennent la lutte armée. et vous aussi j’imagine. (Hamlet)
Absolument, mon cher Hamlet, et encore bien plus que vous ne le croyez. Les porteurs de valises, ça vous rappelle quelque chose ?
Pourquoi, comment un être devient -il écrivain ? Quels sont les rapports entre cet être et le langage, entre sujet et parole, entre l’auteur et son oeuvre ?
Blanchot se voit comme une parole qui s’écrit, une raison critique sur la possibilité scientifique liée à la création littéraire.
Il est pour ainsi dire arrêté à un seuil critique philosophique, son questionnement Blanchottien ne se soucie pas d’aboutir à une réponse sur l’être et le monde qui l’entoure mais à contrario sur un paradoxe, une aporie, un mythe, vers la poésie ..
Dans Faux Pas il parcours les paysages d’écriture les plus divers, les plus inaccessibles dans une sorte de lecture étale, sans jugement sur leur part d’érudition, juste un étonnement de découverte d’une oeuvre dans son singulier, son travail d’arpenteur il le déploie dans cette sorte de vide rempli d’échos qu’est l’espace littéraire ..
Dans le Livre à venir, il ressasse, revient, se répète, dans certains auteurs Blanchot voit s’incarner l’expérience littéraire à son maximum de pureté et d’investissements existentiels, que ce soit dans le désordre Lautréamont, Hölderlin, Rimbaud, Sade, Mallarmé ou Kafka.
Il se promène dans une méditation quasi religieuse dans le méandre de notes qu’il consigne ( passou nous apprend l’importance de ses carnets ), et souligne cet état de l’écrivain qui avoue « je suis seul » de celui qui s’adresse pourtant à un lecteur et lui confie « je suis malheureux », il relève l’ensemble des fioritures et ornements d’un beau style à l’image de « cette détresse qui écrit si bien » et que Valéry raillait chez Pascal.
Il aboutit à ce paradoxe principal » l’écrivain se trouve dans cette situation de plus en plus comique de n’avoir rien à dire, de n’avoir aucun moyen de l’écrire et d’être contraint par une nécessité extrême de toujours l’écrire ».
Ce paradoxe permet à Blanchot de décrire légitimement le rapport de l’auteur et de l’oeuvre comme une expérience et ce dans les termes hégéliens de l’analyse du travail ( le travail réalise l’être en le niant et le révèle au terme de la négation ): par le travail d’écriture celui qui s’y plonge devient à lui-même ce qu’il est ..
Dire c’est perdre , dès que que l’oeuvre vient à l’achèvement elle meurt et s’absente de celui qui l’a nourrie, quand nous parlons d’une personne, d’un personnage, notre parole se l’approprie, cette dame, cet enfant, cet objet comme si notre capacité descriptive nous en faisait disposer.
Alors que c’est un processus de dépècement, plus on décrit, plus on épluche le caractère de quelqu’un , plus on le prive de sa propre réalité, écrire c’est en quelque sorte mettre à mort priver le sujet de sa chair de ses os ..
C’est ainsi qu’il se plaît à dire qu’à l’inverse l’écriture peut faire surgir l’absence, en se sens il s’écarte du récit romanesque construit d’une cohérence dans l’échelonnement des faits, la compréhension rationnelle ne se retrouve pas dans les bribes d’échos, les intrigues à peine esquissées, les noms de lieux réduits à de simples initiale, les espaces stylisés en de simples chambres, les objets à la présence obsédante.
Il installe une sorte de théâtre de la douleur qui peut aller dans l’arrêt de mort jusqu’à un dépeçage clinique, où le récit se réduit dans ses ultimes avatars à l’étrangeté de sa parole.
Qui parle ?
Il dépersonnalise du je au il, essayant vainement d’avoir le dernier mot, le locuteur est obligé d’assisté à sa perte dans le langage, à devenir conscient sans sujet, ou à émettre une pensée du dehors .. je ne suis pas maître du langage, pas au delà, infranchissable, je l’écoute seulement dans son effacement, m’effaçant en lui, vers cette limite silencieuse où il attend qu’on le reconduise pour parler, là où défaille la présence comme elle défaille là où porte le désir.
petite note retrouvée à propos de Blanchot dans mes caisses à l’abandon.
Mais ma grand-mère comme mon grand-père n’étaient probablement pas favorables à la naissance d’Israël, figurez-vous ! Je n’ai jamais pu leur demander au juste…! Tas de bœufs !
Mais ma grand-mère comme mon grand-père n’étaient probablement pas favorables à la naissance d’Israël, figurez-vous ! (Widergänger)
Enfin des gens avisés, et qui réfléchissaient aux conséquences. C’est dommage que le petit-fils lise Pascal de travers; enfin, nul n’est parfait.
je ne sais pas si Renan n’était qu’un esprit froid et rationnel, comme Blanchot il dû être tiraillé par des forces contradictoires.
Le problème est qu’il ne faut pas imaginer que sous pretexte que ces forces vous aspirent vers des endroits opposés elles vont vous permettre de trouver un point d’équilibre.
Pas plus le monde, du fait des forces qui s’exercent sur lui ne peut trouver une harmonie. Renan a fait un choix de vie raisonné, non pas pour lui mais pour les autres. C’était une époque où on croyait encore à l’idée de progrès.
C’est fou quand on pense à toutes ces oeuvres qui au final n’auront servi à rien.
Fermez-la un peu ! Vous n’écrivez ici que des conneries ! Il n’y a pas un seul sujet sur lequel vous n’êtes pas capable d’écrire d’énormes conneries ! Le plaisir du veau basique ! C’est affligeant. Le nombre de malades mentaux à soigner qu’il y a sur ce blog !
Cette idée d’œuvres qui n’auraient servi à rien, c’est complètement idiot !
« cette dame, cet enfant, cet objet comme si notre capacité descriptive nous en faisait disposer »
Ça, ça relève de la magie, pas de la littérature !
http://www.amnesty.fr/sites/default/files/RA_2013_resumes.pdf
ML, vous vous trompez. C’est l’éternelle opposition entre Kant et Hume. Nous nous servons des réalités du monde (des livres aussi) pour construire notre morale. Sauf que rien de cette réalité ne vient contredire une configuration que nous portons déjà en nous avant de confronter avec cette réalité. Autrement dit nous plaquons sur nos lectures des idées que nous possédions déjà avant de les découvrir. Quoi que nous regardions nous ne voyons rien d’autre que le propre reflet de nos idées.
Je me demande dans quelle mesure les textes de Blanchot sont influencés par ceux de Merleau Ponty.
D’ailleurs je note que dans la liste des brillantes mondanités de Monsieur Assouline Merleau Ponty est le grand absent.
on l’oublie toujours le momo, sans doute pas assez mondain pour les biographes.
Fermez-la un peu ! Vous n’écrivez ici que des conneries ! Il n’y a pas un seul sujet sur lequel vous n’êtes pas capable d’écrire d’énormes conneries ! Le plaisir du veau basique ! C’est affligeant. Le nombre de malades mentaux à soigner qu’il y a sur ce blog ! (widergänger)
ça c’est du widergänger pur et dur, comme j’aime. Là, il pète vraiment la forme, ça fait plaisir à voir. Bravo !
Dans ses chroniques durant la guerre (et pas d’avant-guerre comme je l’avais écrit par erreur !), il termine l’année 1944 par une très suggestive chronique sur H. Michaux et la magie chez Michaux : « L’Expérience magique d’Henri Michaux (17 août 1944).
Il souligne combien le mot « magie » est en effet présent dans toute l’œuvre de Michaux. Il la relie à la colère qui est aussi très présente dans les textes de Michaux, la colère comme magie. Et il en vient à une interprétation globale de l’œuvre de Michaux qui me semble très pertinente : « C’est parce qu’il est le produit de l’émotion, que le monde de Michaux est un monde magique. Dans l’émotion, nous essayons de nous ouvrir un chemin vers un monde qui ne soit plus réglé par des rapports raisonnables et entièrement déterminés, mais par la magie. La colère, par exemple, est une conduite magique qui tend à abattre d’un seul coup un être ou un objet que nous n’avons pas le temps de combattre réellement. »
C’est tout à fait ça, la poésie de Michaux. Elle nous remue si profondément parce qu’elle renoue avec tous les archaïsmes de la pensée magique. C’est une conséquence de toute la pensée romantique qui s’est efforcé de renouer avec la puissance des émotions.
ML, vous vous trompez. (Hamlet)
Ben dis donc… moi j’aurais pas osé. Suicidaire, pour ainsi dire.
« C’est fou quand on pense à toutes ces oeuvres qui au final n’auront servi à rien. »
Et bien, il y en a qui donnent des raisons de vivre à ceux qui n’en ont aucune, voyez ML, par exemple, ou vous même…
N’importe quoi, hamlet !
Vous mettez la charrue avant les bœufs…!
La morale est là, en dehors de toute littérature. Il n’y a pas de prétendue opposition fantasmée par vous et fumeuse entre Kant et Hume. C’est comme si vous opposiez des carottes et des patates ! Ce n’est pas un raisonnement, c’est tout simplement n’importe quoi ! Une stupidité de plus sur ce blog…
Il souligne combien le mot « magie » est en effet présent dans toute l’œuvre de Michaux. (Widergänger)
Ben dis donc. C’est la poule qu’a trouvé l’oeuf. Et WDGG d’y aller de ses platitudes de manuel. Les commentaires littéraires de WDGG me font immanquablement penser à la blague sur la pharmacie africaine : « Homéopathie » — Pôv’ Juliette !
Pourquoi « enterré n’importe où sauf à Devrouze » ? Est-ce parce qu’il a eu la peur de sa vie, en étant « fusillé à blanc » contre mur le mur du « Château » (en fait une maison bourgeoise )au hameau de Quain , un jour de Juin 1944. Il écrira plus tard, bien plus tard « le bonheur d’être presque fusillé ». Sa famille, pense qu’il s’est trompé de date dans l' »instant de ma mort », les accrochages de Serley et Sagy, Devrouze, ont eu lieu en réalité le 29 Août 1944. Le 29 Juin 1944, Blanchot n’était pas en Saône-et-Loire, il a signé une critique littéraire le même-jour.
Hamlet !
Voyons ! l’ami ML ne se trompe jamais : écart abyssal oblige …
PS : « des boeufs »
Ne pourrait on pas parler plutôt de « taureaux affaiblis », je trouverai cette expression moins castratrice ?!
Ce qui est marrant dans ses chroniques de guerre, ce sont les titres qui reviennent :
— Le Secret de Chateaubriand
— Les Secrets du rêve
— Le Secret de J.-K. Huysmans
Non, en effet, je ne me trompe jamais ! Mon Pascal, je le connais, mes petits chéris ! Et ne revenez plus me titiller avec Pascal, sinon il va vous en cuire…!
ceux qui manifestent soutiennent la lutte armée. ODP
J’hésiterais, si je me trouvais au bon endroit, à manifester pour cette raison, l’appel au crime et non pas le vœu d’en vouloir la fin. Cette manif devrait être pacifiste et ce que vous en attendez au préalable, se charge au minimum d’un désir de violence, vous qui avez cet âge de souvenir, quels étaient les mots d’ordre des opposants à la guerre du Vietnam?
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