Bonne année 2016 ! Meilleurs voeux d’amitié…
Y a-t-il plus beau titre pour un roman que Mes amis ? N’essayez pas, c’est déjà pris et bien pris. Il orne la couverture d’un livre inoubliable d’Emmanuel Bove (240 pages, 17 euros, L’arbre vengeur), que le dernier carré de ses fidèles lecteurs s’échangent comme un mot de passe, longtemps après sa parution en 1924, encouragés par la récente et soignée réédition à l’initiative de L’arbre vengeur, maison sise à Talence en Gironde. C’est un livre doux et mélancolique, pathétique sans misérabilisme, écrit dans une langue oubliée. Bove avait le génie de parler de soi sans parler de lui. On ne fait pas plus discret. Pas la moindre tentation de draper ses réflexions sur les choses de la vie pour en faire des vérités universelles. Un chapitre par ami. On dirait des nouvelles. Ils s’appellent Lucie Dunois, Henri Billard, Neveu le marinier, Monsieur Lacaze, Blanche. Des héros typiques d’une littérature arrondissementière qui promènent leur mélancolie d’une terrasse de café l’autre, leurs châteaux à eux. Vus par le narrateur, un certain Victor Bâton qui est le double de l’auteur, ils sont souvent réduits à une émeute de détails, mais si aigus et précis, et même « touchants » selon Beckett qui l’admirait, quand c’est Bove qui tient la plume. Son don d’observation est à son meilleur dans leur évocation : une épicier si gras que son tablier est plus court devant que derrière ; un Bottin dont quelques pages dépassent la tranche imprimée ; un manteau sur lequel on souffle pour savoir si c’est de la loutre ; des lèvres qui, à force d’être séparées, n’ont plus l’air d’appartenir à la même bouche ; une femme pour la première fois dénudée dont son amant d’un soir remarque le vaccin sur le bras ; un inconnu qui marche en posant le talon avant la semelle comme un nègre ; un homme ivre qui se regarde dans la glace et se reconnaît tout de même bien qu’il ait l’air d’être en cour d’assises ; la laideur des cheveux qui sèchent sous un chapeau. Et lui, le narrateur, qui sillonne la ville dans l’espoir qu’un événement bouleverse enfin sa vie, emprunte toujours les escaliers de service pour mieux respirer, pauvre et ne connaissant personne sans savoir laquelle de ces deux misères lui pèse le plus. Sa langue est sobre ; dépouillée mais sans sécheresse, elle ne recherche pas l’effet ; c’est l’art de dire presque tout avec presque rien ; on dirait du français du monde d’avant et pas seulement en raison d’un emploi naturel et abondant de cet imparfait du subjonctif que nous ne lisons plus sans nostalgie.
Humilité, insécurité, précarité, intranquillité : voilà dans quoi baigne l’atmosphère de cette galerie de portraits qui ne sont pas d’ancêtres. Avec la solitude pour leur faire cortège. La cruelle solitude, celle qu’on subit, et non la clémente, celle qu’on choisit. Dans une préface pleine d’empathie, Jean-Luc Bitton rappelle à quel point les maux de ses héros de la vie quotidienne, des personnages qu’il ne méprisait jamais, reflétaient les tourments d’Emmanuel Bove. Un absent, un inadapté, un à part. « Triste, mais jamais désespéré ». On le disait taciturne alors qu’il pensait juste à autre chose. C’est rare, un écrivain qui a du cœur. Mes amis est l’histoire de leur quête éperdue à travers la ville par un homme qui crève de ne pas en avoir. Juste pour leur confier ses peines. A défaut, nous en sommes les heureux destinataires.
Parfois, on les croirait échappés d’un aussi beau recueil consacré par Bernard Morlino aux amitiés littéraires sous le titre Parce que c’était lui (368 pages, 24,95 euros, Ecriture), et pas seulement parce qu’il est dédié « aux amis » ! Cela commence, on s’en doute sous un tel titre, par Montaigne et La Boétie pour s’achever, on s’en doute moins, par Alphonse Boudard et Louis Nucéra. L’auteur est parfaitement à son affaire avec les trente-cinq liaisons fraternelles qu’il a choisi de raconter : Valéry et Mallarmé, Cocteau et Max Jacob, , Queneau et Pérec, bien sûr ; mais aussi Proust et Lucien Daudet, Apollinaire et Rouveyre, Saint Ex et Léon Werth, Céline et Marcel Aymé, Georges Brassens et René Fallet, Char et Camus, Morand et Chardonne, Drieu et Rigaut, Guitry et Willemetz, Cabu et Wolinski… Si l’amitié est une grâce, un don peut-être tant certains ne sont vraiment pas doués pour faire l’amitié, on ne nait pas ami, on le devient. Non par l’effort, quelle horreur en cette circonstance, mais par l’attention, la disponibilité, la bienveillance critique et autres petites grâces qui donnent le goût des autres. Cela se fait à coups de téléphonages, de lettres, de dédicaces, de raccompagnements à pied, toutes choses constitutives de la conversation. Entre écrivains aussi. Entre écrivains surtout dans la mesure où l’amitié, c’est deux solitaires ensemble.
Morlino a lu quantité de correspondances et de journaux intimes d’où il a su extraire des lueurs éblouissantes. Toutes ces amitiés n’ont pas duré, certaines ont été aussi brèves qu’intenses, quelques-unes ont été fertiles en jalousies orageuses ; car, en amitié comme en amour, l’exclusivité est un poison. Bernard Morlino rend tout cela avec une joyeuse érudition, un réjouissant sens de la formule et un humour teinté de mélancolie car ces hommes à plume, dont certains furent ses propres amis (Soupault, Berl, Nucéra) ne sont plus. Tiens, il n’y a que trois femmes : Mme du Deffand, George Sand et, au siècle suivant, Anne Philippe. Serait-ce que… Allons ! Il a certainement un « Parce que c’était elle » qui ronge son frein sous sa plume.
Parfois aussi, on se croirait dans un album de Sempé. N’importe lequel et plus encore le nouveau Sincères amitiés (152 pages, 32 euros, Editions Martine Gossieaux/ Denoël). L’ambiance est plus gaie que chez Bove. Plus proche de l’univers de Jacques Tati auquel Arte vient de rendre un juste hommage (il l’a connu, l’admire et a même dessiné l’affiche d’un de ses films). Franchement souriante, mais tout aussi aiguë. Des gens si petits dans un monde si grand. C’est ce petit bonhomme, sa veste dans une main, une branche dans l’autre, qui toise le ciel du haut du talus sur lequel il est juché :
« J’ai toujours pardonné à ceux qui m’ont offensé. Mais j’ai la liste »
La chose est évoquée comme un pacte qui ne serait jamais énoncé, ce qui prête naturellement aux pires malentendus. Interrogé, le dessinateur peine à la définir autrement qu’en la dessinant. Ce serait deux petits garçons qui ne cesseraient de se raccompagner à leurs domiciles sans se résigner à se quitter. Seulement voilà : ce dessin, il l’a juste rêvé. Impossible d’aller au-delà : « Je ne sais pas comment terminer ». Tant mieux parce que s’il savait, ce ne serait pas de l’amitié. Avec Sempé, elle est toujours délicate, subtile, pudique et se nourrit non de silences mais de peu de mots, juste que ce qu’il faut. Jusqu’à l’aveu : « L’énorme et insoluble problème, c’est la solitude ».
J’ignore si Dieu est amour mais ce serait déjà bien qu’il soit amitié.
(Dessins de Sempé extraits de son album Sincères amitiés (entretien avec Marc Lecarpentier, 154 pages, 32 euros, Denoël/ éditions Martine Gossieaux) et exposés à la galerie Martine Gossieaux jusqu’au 31 mars)
699 Réponses pour Bonne année 2016 ! Meilleurs voeux d’amitié…
Finalement ..,
je me demande si le Boug’ n’est pas sujet à une certaine obsession .
Mais en quoi, clopine, la violence et la haine peuvent-elles être expliquées par des déterministes de classe sociale ?
y sveut désarmant le dracul..mais méfie ya anguille dans sa culotte bonne clopine
chfais qurévéler celle des autes dafnoz..moi.. »petit célinien »..je viens juste chercher une bouteille d’eau minéral
Il y faut une oreille selective, U. ..
Le mandala, c’est pas mal … on peut très bien imaginer que lorsqu’un phénomène semble se répéter , il n’en est rien . Juste le cercle suivant jusqu’à l’essentiel .
Très optimiste, non ?
L’histoire d’un gaa’ qu’est parti de ren pour arriver à pas grand chose
de ren de ren..et yavé et job et jéruzalème et cheul’crème de golème ché du brin ptêt..
Daaphnée dit: 2 janvier 2016 à 15 h 33 min
sujet à une certaine obsession .
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés…
Et ça, pour ce qui est d’être frappé, on revendique, hein…
La chancelière Merkel a été nommé « personnalité de l’année » par le magazine Time, elle figure au centre et au premier rang de la couverture du numéro de The Economist pour 2016 (Bloom)
Ha ha ha…
Le wishful thinking anglo-saxon est à son comble!
Mme Merkel sortira de la scène avec le goudron et les plumes.
Les deux énormes culs de la Grande Coalition étouffent complètement l’expression politique, et ne laissent à l’opinion rendue inquiète par une politique (ou non-politique) inepte que la voie de nouvelles formations radicales et probablement brutales.
Angela est la Mutti des multiples Pegida qui vont naturellement continuer à proliférer et à se renforcer.
Gribouille est allemand!
Ben toutes manières des Tudesques y en a plus lerche… Ils auraient trop de casques à pointe personne dessous !
Ils auraient trop de casques à pointe personne dessous !
y s’assoyent dssus ! zouz y rgarde que des porno hallemand doublé en chinois..du coup ya du lost dans la translation qu’elle dirait bonne clopine
l’eau minérale, ça sert à rien.
Ses dessins font rarement rire, beaucoup sourire, pas tous
tsais pmb qu’au début c’était le modèle à reiser..ha c’est teutchi c’t’affaire..cqui m’énnerve c’est quc’est beaucoup dla haï socaïty..pas hétonnant qu’y a du vertige a l’envers des grattes ciel newyorkais où il a beaucoup plu..en somme reiser c’est comme marx, il a remis la dialectique sur ses pieds
Tiens
La branlette de passeport repart de plus belle…
Je sans frontières faut être un pauvre parce qu’ayant tout pour faire explications chez môman.
Sauf qui peut, l’avis.
l’eau minérale, ça sert à rien
« faut sméfier d’ceux qui mettent dleau des chiottes dans leur ricard » shakespeare
« faut sméfier d’ceux qui mettent dleau des chiottes dans leur ricard » shakespeare
—
Le wishful thinker de Stratford a dit aussi que qui contemple la cuvette, y verra le reflet de Masud-l’bolcal-rit, dit Kniébolo le petit.
« Angela est la Mutti des multiples Pegida qui vont naturellement continuer à proliférer et à se renforcer. »
non, elle s’escrime contre la droite dure – faut être superficiel pour pas le voir
Le fil à couper le beurre ne devient petit et gras que par son usage. C’est ben vré sa.
« zouz y rgarde que des porno hallemand doublé en chinois.. »
c’est clair
Proinfo mon ami vous lisez sans comprendre.
Bloom dit: 2 janvier 2016 à 16 h 11 min
y verra le reflet de Masud-l’bolcal-rit
Mme du Deffand aurait dit que vous êtes étourdissant d’esprit!
Widergänger dit: 2 janvier 2016 à 14 h 25 min
Elle peut certes se cristalliser en violence révolutionnaire.
Et c’est plus romantique ! Le train de Стрелников… Dire qu’on le trouve pas en HO ! En train de jardin mais faut des hectares, hein…
Bloom est décevant, son chant me déçoit comme criaillerie vaine
Paul Edel, vous dites « le magazine littéraire se moque d un roman ayant eu du succès ».
Vous faites erreur : le magazine littéraire éreinte un roman qui vient de paraître, et dont rien ne laisse présager d’un éventuel succès.
C’est le précédent « en finir avec Eddy Bellegueule », qui a eu un succès, que d’aucuns ont attribué au voyeurisme des lecteurs avides de récits scabreux, que d’autres ont stigmatisé sans même le lire, que d’autres encore, enfin, ont dénigré à cause du déplaisir que l’auteur leur causait…
La critique littéraire, quand elle est bien faite (c’est souvent le cas quand il s’agit de notre hôte, et parfois quand il s’agit de vous); livre informations et points de vue sur une oeuvre, arguments et analyse. Ici, rien de tout cela.
Le cri au fond du jardin n’étant d’ailleurs qu’un murmure, vous pouviez l’ignorer… Mais s’il vous apparaît indispensable de tenter de me faire taire, au moins, je vous en prie, relisez-vous et n’écrivez pas des sornettes du style « un livre qui a eu du succès » (ce qui prouve que vous n’avez pas lu l’article en question, au passage…)
masud al-bukhari dit: 2 janvier 2016 à 16 h 26 min
Proinfo mon ami vous lisez sans comprendre.
c’ets mal de lire ueda en diagonale
Ce n’est pas parce qu’une chèvre est plus grosse que les autre caprins qu’elle est intelligente, le bêlement d’Angela est décevant
Il se pourrait que Clopine réfléchisse uniquement avec ses viscères viciés
Mme du Deffand aurait dit
—
Mme Du Devant, Herr Hauptman. Vieux tropisme.
Désolé Clopine, mais le papier de Vincent Landel sur le nouveau livre d’Edouard Louis dans le Magazine littéraire relève très précisément de la critique littéraire : argumentation, exemples, extraits etc elle est certes de parti pris, partiale et, à mon goût, trop systématique, mais elle tient parfaitement sa ligne. Mais l’éreintage est devenu si rare de nos jours dans nos feuilles consensuelles qu’il surprend toujours.
Clopine contre Assouline dans un match nul sur un sujet nul concernant un auteur nul
Aucune envie de vous faire taire clopine bien sûr que non,votre ramage votre plumage manqueraient aux hôtes de ces bois.simplement vous avez bien noté que l article du talentueux Vincent landel fait sans cesse référence à son précédent roman il dit clairement, je cite :Eddy belle gueule pas mort » et tout l article montre les liens,thèmes et manières d écrire qui lient le premier et le second roman.ca ne vous a quand même pas échappé Oui,c’est vrai,l´auteur dérouille mais quand on publie on s expose.flaubert dit tres justement :nous sommes de la race des gladiateurs. La critique de l époque l a dévoré tout cru quand il a publié son admirable « éducation sentimentale »c’est le genre d’injustice que je souhaite au jeune Édouard.bonne année par ailleurs
L’émission de Laure Adler sur France-Culture, cette semaine, consacrée à la vaste question de la « relecture des livres », était en effet remarquable. Qu’est-ce que relire ? Qu’est-ce que cela apporte ? Marianne Alphant, surtout, y répondait au plus près. Je crois qu’on peut podcaster l’émission, si on a est passé à côté.
Bloom dit: 2 janvier 2016 à 17 h 01 min
Mme Du Devant
Je vois que vous ne manquez pas de trollerie!
Pierre Assouline sait aussi que les unanimité sont douteuses et parfois déroutantes voire degoutantess.parfois il faut un Rinaldi ou un Renaud Matignon pour ranimer la flamme de la critique littéraire.
La vraie.
Comme je ne suis pas d’accord avec vous, mon hôte (je trouve que le papier de Landel « un martyr m’as-tu vu » suinte le parti-pris, ne démontre pas grand’chose, use et abuse de l’invective et du propos insultant pour mieux stigmatiser un auteur, mais je peux me tromper !), il ne me reste plus qu’une chose à faire : télécharger l’objet du délit sur ma liseuse, et venir ici faire un compte-rendu de ma future lecture. Mon honnêteté fondamentale (même quand je veux mentir, je n’y arrive pas) fera, je l’espère, le reste…
Ce qui ne change rien à la problématique de la page 48, qui semble donc dédiée (pour combien de temps ?) à l’éreintage en règle de certains auteurs (je n’ose parler des livres…)
« le bêlement d’Angela est décevant »
le du.onlajoie ne comprend rien
Clopine contre Amette dans un match nul sur un sujet nul concernant un auteur nul
« Mais l’éreintage est devenu si rare de nos jours dans nos feuilles consensuelles qu’il surprend toujours. »
L’éreintage est un art difficile et subtil, lorsqu’il est réussi. Il doit être parfaitement juste. C’est pourquoi il reste rare, par facilité, et c’est quelquefois dommage.
Clopine trop de Télérama peut nuire à votre santé
« Mon honnêteté fondamentale (même quand je veux mentir, je n’y arrive pas) » (Clopine)
Ô chèvre bien aimée, vous n’avez tout de même pas avoué à Clopin que … vous… et moi… nous avons zoophilé dans le bocage morne et normand ?
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 2 janvier 2016 à 17 h 22 min
Mon honnêteté fondamentale
Wwwwwoooouuuuuaaaaarrffffff
Le Coryphée Nomen….. dit: 2 janvier 2016 à 17 h 23 min
Pourquoi ne donner le nom que d’un interlocuteur.
Pour frimer ?
On croit être honnête, on est seulement stupide
Charmant coryphee si vous jetez mon nom sur ce blog affichez au moins le votre ,sinon ça ressemble votre post à un petit aboiement
Ha le Grand Fécal de Léon Bloy ! On savait causer à ces époques…
Qu’est ce qu’un nom sinon un tatouage inutile
Ébaubi par la fiche Wikipedia consacrée à Eric Eribon.
Je le prenais pour un chroniqueur et interviewer utile (Foucault), mais on nous là présente un véritable géant de la pensée!
« Pierre Assouline, je viens de lire l’article sur les trolls. Vous nous demandez d’en prendre de la graine, c’est-à-dire de suivre ces préceptes : »
Clopine, tous les « préceptes » de Passou peuvent se résumer en un seul:
NE PAS REPONDRE!
« ce n’est pas de ça dont il s’agit »
Paul Edel, vous me souhaitez la bonne année : je présume que c’est ironique. Comment voulez-vous croire à la sincérité d’un souhait, quand il vient d’une personne qui, après vous avoir recherché, vous tourne le dos sans jamais avoir explicité clairement ce revirement ?
Je suis trop simple pour de tels détours. Quand j’accorde mon estime à quelqu’un, il faut de fort sérieux motifs pour que je la retire ensuite – et j’exprime le plus clairement possible ma déception. Je crois que, dans votre cas, c’est-à-dire la manière que j’ai eue de vous décevoir, il s’agit d’autre chose : d’un agacement à voir une personne « on autorisée » (ah ! Votre « critique littéraire, la vraie », de tout à l’heure, en dit long sur votre propension à vouloir vous réserver les prestiges de l’adoubement…) s’avancer dans un champ que vous délimitez. Bien entendu, ce n’est qu’une croyance, mais encore une fois : j’ai besoin de comprendre ce qui m’arrive, et mon hypothèse a au moins le mérite de la crédibilité.
Donc, vous m’en voyez navrée, mais je ne veux ni accepter ni vous retourner vos souhaits de bonne année. Car ce qui peut m’arriver de bon, en 2016, ne pourra en aucun cas provenir de vous.
L’opéra « Migration fatale » de Jean-Joseph Juncker sera interprété à Bayreuth en 2016 avec en vedette la soprano en fin de carrière Mutti Merkel, le chœur Surat Baya composé d’un million de migrants répartis dans les villes de Germania étant dirigé par votre serviteur.
Eric Eribon ?
A coté de Didier, c’est vrai il fait pas trop le poids.
faut des hectares, hein…
Autant que pour caser un bouddha sous dorure dans un salon de riche? Des marronniers c’est plus naturel pour faire laviecontinue halors.
Une messe d’action de grâce sera célébrée à Dresde, dimanche prochain, par le défroqué papal bavarois Joseph Aloisus Ratzinger, en hommage à la Chrétienté finissante, le chœur Les Joyeuses Mémères de Windows étant conduit par votre serviteur
Merkel c’est la Kaiserin Mutter. Non je ne suis pas Metternich. Oui on dirait qu’elle est le seul mec de la famille européenne.
En passant : les raclures et les gracieusetés reprennent du poil de la bête bouguereau… bientôt goering et le gode ceinture ?
Paul Edel dit : « la critique littéraire, la vraie »; la sienne ? pasque là on rigole plutôt
Il est difficile de faire chanter ensemble les grandes voix européennes, l’échec retentissant de la comédie musicale de Mario Draghi, « Les Maitres Chanteurs de Francfort », le prouve
Où est passé Barozzi?
Vincent Landel, chroniqueur littéraire à » Valeurs Actuelles » (plus à droite impossible)
Ah ça c’était de la natation synchronisée…
Clopine, Paul Edel m’a viré de son blog pour des raisons complètement absurdes et alors qu’il avait complètement tort, mais j’en fais pas une pendule ! Qu’est-ce que ça peut faire de poster ici ou là ou ailleurs ? Hein, franchement ? Ce n’est à chaque fois que virtuel, une page du web, rien de plus. Et en plus, la plupart du temps, c’est sans grand intérêt. On jacasse, c’est tout. Paul Edel est un brave type. Il a simplement ses lubies, ses humeurs, ses contre-sens, ses incongruités ravageuses, ses incompréhensions manifestes. Mais tout ça n’est rien au fond. Du vent. Sans intérêt.
Nous aurions besoin d’une haute-contre, un Eddy Louis des cordes vocales : le castrat Lacenaire serait il disponible en mars 2016 ?
En plus, Clopine, la plupart des gens qui commentent ne se rencontreraient jamais dans la vraie vie, ni ne se supporteraient non plus ! Quand par hasard, comme il m’est arrivé, on rencontre des gens qu’on croit fréquentables, on est profondément déçu. Mieux valait en rester au rapport virtuel. C’est encore le moins mauvais ! Comme dit Pessoa, qui n’a pas tort, l’humanité me dégoûte, et c’est très bien ainsi. Il ne faut se fier à personne, c’est une règle d’or. De toute façon, quoi qu’on fasse, on est toujours seul. Vous êtes seule, et c’est ça que vous n’arrivez pas à comprendre. N’attendez plus des autres qu’ils vous comprennent. Non seulement ils ne vous comprendront pas, mais ils auront, toutes tendances confondues, à vous mépriser. Ainsi va le monde.
Qui expose s’expose.
Mépriser Clopine, c’est choisir l’intelligence
Les gens qui ont besoin d’amour, de reconnaissance sociale, professionnelle, affective, sont les gens les plus épouvantables du monde : d’une stupidité infinie
Oui, on le sait, Christiane, comme sourde dingue, vous vous posez là ! PMB a déjà eu un débat de chiffonnier avec vous à ce sujet. C’est bien sûr PMB qui avait raison. Vous êtes une des pires musaraignes de ce bloc, c’est bien connu dans les chaumières. Parce que pour me tenir le genre de saloperies dont vous êtes capables, faut en être une sacrée, maous costaud.
Parlons un peu de littérature au lieu de parler d’Edouard Louis, que personne à part Clopine, n’a lu ni ne lira. On passe sûrement à côté d’un chef-d’œuvre en péril (belle émission à la tv de ma jeunesse sur les châteaux de la Loire et d’ailleurs) mais on s’en remettra.
Déjà que Boussole, c’est un roman nul, un roman moulin à parole, alors tu penses, la belle gueuele, on s’en contre-fout !
Lisez plutôt Bove que vous ne connaissez pas ! Et essayez de dire des choses plus pertinente à son sujet que Passou ! Vous aurez fait œuvre critique. C’est ce que j’ai essayé de faire mais y a toujours des râleurs qui n’ont rien à dire sinon des saloperies comme christiane, qui ne dialoguent même pas avec mes commentaires. Et en plus ce serait de ma faute. C’est le délire ici, mes pauvres chéris ! Mettez-vous à critiquer les critiques au lieu d’être là, béats, la bouche ouverte, à tout gober ce qu’on vous dit. Bougez-vous un peu les neurones !
Mépriser Clopine, c’est choisir l’intelligence
ça srait une indienne contraire cul par dessus tête qui mange pas d’beurre..ça srait trop dla haute école
Sale pub pour PMB : Wiwi le Bougon l’adore
mais j’en fais pas une pendule !
ho quel gros indien contraire ce dracul..avec lbeurre à l’envers on nsent rien nananère polo qu’il dit..c’est du joli
Qui expose s’expose
t’as dla chance que pas personne ne lit les commentaires toi
J ai un grand respect pour wgg quand il parle littérature et traduit de l allemand le reste n a aucune importance car parler des écrivains oui demande connaissances familiarité passion doigté et folies de compréhension d une époque. wgg a ça le reste m importe peu
Passou dit: 2 janvier 2016 à 18 h 57 min
Qui expose s’expose.
A Raugraff à Nancy, deux huiles d’une célébrité locale, mais également nationale, chacune dans les quarante mille euros : un gorille devant chaque ! Pas beau du tout… Avec des renflements ! C’est comme dans les autobus faut pas leur parler…
Il a simplement ses lubies, ses humeurs, ses contre-sens, ses incongruités ravageuses, ses incompréhensions manifestes. Mais tout ça n’est rien au fond. Du vent. Sans intérêt.
bref polo c’t’un pétomane..what else
car parler des écrivains oui demande connaissances familiarité passion doigté
ha ben bonjour les copins ma bonne clopine..cherche pas plus loin..c’est des indien contraire paxé qui défendent un patrimoine commun..deux trois rangée de poireaux..une ou deux de carottes ptête
« Qui expose s’expose. »
Ecrire sur un blog, même une simple phrase, même sous pseudo, c’est bien sûr s’exposer. Et ce serait dangereux s’il n’y avait le flux incessant qui fait que tout passe. Mais parfois, il faut répondre de ce que l’on est, non ?
de ce bloc
—
De ce bloG, ML. Vous avez 1 « g » dans votre ‘nouveau’ pseudo: ne faites pas mine d’ignore la lettre du célèbre point….
Et puis « bloc », ça fait « identitaire » & comme dit Pierre Jourde, ras le bonnet des ghettos. Lisez le Dan Vittorio Segre, c’est un bon remède aux petites fâcheries du cyberquotidien.
J’attaque « Les mémoires d’un diplomate raté ». Exceptionnel!
-eR
Relire, c’est forcément lire autrement. Et relire en perspective. Les travaux académiques, tant décriés sur ce blog par esprit conformiste, le pire, le conformisme du rebelle, permet au contraire de bien mettre en œuvre cette mise en perspective.
On pourrait ainsi relire la fameuse rencontre de Frédéric et de Mme Arnoux à la lumière du thème de la rencontre amoureuse, et bien sûr de la rencontre amoureuse de type romantique telle que la met en scène Stendhal entre Julien et Mme de Rênal dans Le Rouge et le Noir. On se rendrait alors compte que la rencontre type Flaubert est, en lecture profonde, une déconstruction de la rencontre de type romantique avec son coup de foudre réciproque. La rencontre chez Flaubert tourne d’emblée à la déconstruction de l’amour idéaliste romantique en Vaudeville comique : » « Ma femme, es-tu prête ? cria le sieur Arnoux, apparaissant dans le capot de l’escalier. » » Et il est évident que ce n’est pas par hasard que dans ce célèbre passage, le participe présent « apparaissant » vient répondre au premier mot du passage : « Ce fut comme une apparition ». Il y a là signifié, en concentré, tout le devenir vaudevillesque de cet amour que Frédéric vit comme une passion romantique. Et on peut analyser dans le détail tout au long de cette page la progressive déconstruction de la page de Stendhal par Flaubert qui, à l’évidence, l’avait en tête en l’écrivant. Des mots d’ailleurs se répondent de Stendhal à Flaubert : « éblouissement de ses yeux », « éblouissant ».
De même, on pourrait relire le début du roman d’Aragon, Aurélien, à l’aune de la rencontre amoureuse pour montrer qu’Aragon a forcément en tête en l’écrivant la page de Stendhal, qu’il admirait. Mais pour aller encore un peu plus loin dans la déconstruction de la rencontre amoureuse, puisqu’Aurélien trouve laide Bérénice, qu’il n’est pas certain de la couleur de ses cheveux, et que cette merveilleuse page d’Aragon hésite constamment entre le monologue intérieur du personnage en focalisation interne et récit omniscient avec un emploi du langage parlé, une agrammaticalité dans certaines phrases même autrement plus raffiné que chez Céline. Et puis cet amour pour le nom d’une reine juive répudiée par Titus, en pleine guerre (1943), c’est tout à l’honneur d’Aragon qui renvoie à l’évidence à la persécution des Juifs pendant la guerre.
Relire, oui, mais de manière savante.
On est d’accord sur l’essentiel, Pau Edel ! Le reste m’appartient et nous sépare à tout jamais. Dans une autre vie, peut-être, et encore…
« Relire, oui, mais de manière savante. »
A mon avis, lorsqu’on relit par plaisir un livre, on ne cherche pas la manière savante. Parce que l’acte authentique de la relecture échappe au livre même. Le plaisir est dans l’acte même de la relecture, que le relecteur n’arrive jamais à définir.
Complètement d accord avec votre analyse wgg mais le phénomène de cristallisation amoureuse a joué un rôle capital pour flaubert
Relire, oui, mais de manière savante.
Vous exhibez une histoire possible de la littérature, wgg, compréhension ne veut pas dire connaissance.
On ne connait rien avec la littérature, ou alors on fait du Bouvard et Pécuchet…
Ce qui fait d’ailleurs toute la difficulté de lecture chez Flaubert, c’est que chaque page de Flaubert est en même temps et dans le même élan une évocation nostalgique du romantisme et une déconstruction des clichés romantiques. Il n’y a rien de plus subtil et de plus difficile à analyser dans le détail qu’une page de Flaubert. On parle toujours de son fameux scalpel, mais ce n’est que la moitié de la vérité. Il y a une passion romantique que le texte décortique au scalpel et ironise mais d’une ironie subtil, faite bizarrement à la fois d’une certaine bienveillance et de coups de scalpel qui sonde profondément la chair. On sent bien que Flaubert se fait mal d’abord à lui-même par une exigence quasiment sacrée de vérité, comme pour sortir d’un cauchemar, qui est son propre cauchemar dans la vraie vie, l’impression qu’il dort et rêve et qu’il voudrait bien se réveiller sans y parvenir jamais. C’est ça qui est envoûtant. Le lecteur subit tous ces aspects contradictoires du texte en le lisant sans vraiment le comprendre parce que tout est emmêlé.
Et on a aussi un prolongement de cette tendance à la rêverie dans l’un des chapitres de Mes amis de Bove, écrit au conditionnel, poussant le procédé de Flaubert encore plus loin au moment où Frédéric se met à imaginer la vie de celle dont il est en train de tomber amoureux. Ce qui annonce le début des Choses de Perec, avec l’emploi si caractéristiques mais qui n’est qu’un prolongement de Flaubert, du conditionnel de rêve en quelque sorte.
En somme, ce que la relecture d’un livre pourrait nous apprendre, c’est à lire un livre pour la première fois. Mais alors, corrélativement, ce serait avec la conscience exacte qu’il n’est plus utile de lire un nouveau livre. La boucle serait bouclé, comme une pensée circulaire qui montrerait les limites du savoir humain.
avec mon larbin c’est vite le courtjus..et avec dracul c’est ltroubal qui baille..ha c’est pas facile
Wgg vous avez raison belle analyse Le changement d époque c est fascinant car stendhal joue sur l exaltation héroïque bonapartiste contre l etegnoir restauration flaubert sur le bas de plafond definitif et la fermeture de son époque madame bovary le bocage normand de clopine et l enlisement de Frédéric quelle trajectoire c est si proche
J’attaque « Les mémoires d’un diplomate raté ». Exceptionnel!
non seulement c’est le cordonnier l’mieux chaussé..mais en plusse il arrive a sbotter lcul..
Albablabla est passé en phase III, grandesse, persécution, délire façon intellectuelle.
Son parallèle Stendhal-Flaubert me semble d’une rare imbécillité. L’expression « manière savante » serait-elle l’autre nom d’indigence?
Hurkhurkhurk!
Bonne soirée,
la fermeture de son époque madame bovary le bocage normand de clopine
c’est un vrai vrac de fossoyeur sur lvente de clopine qu’est pas encore froide..c’est trop hardcore..c’est trop porno polo!
Daaphnée dit: 2 janvier 2016 à 15 h 33 min
« Finalement ..,
je me demande si le Boug’ n’est pas sujet à une certaine obsession . »
Une certaine obsession, je ne sais pas.
Des limites certaines, c’est évident.
Mille vœux pour vous.
J’ajoute qu’il y a ici des gens respectables, qui sont de véritables érudits : C.P., M. Court, Ueda et quelques autres. de nota toujours si juste dans ses choix de textes, et même PMB qui ne sait pa
et polémicouille l’a til fait ses voeux au moins..
même PMB qui ne semble pas savoir parler aux dames mais qui a d’autres qualités. Diagonal etc…
J’éprouve le plus grand respect pour ces gens. Pour les imposteurs prétentieux, c’est autre chose, et je doute fort que cela change…
Oui, c’est ce que je faisais justement remarquer à l’une de mes élèves qui prépare le bac, tandis que nous analysions en parallèle la page de Stendhal et celle de Flaubert. Le parcours des deux héros est très proche en effet. Mais ce qui différencie profondément Stendhal de Flaubert, c’est l’énergie de Julien. Julien est sans aucun doute le dernier héros de l’énergie au XIXè siècle. Mon ancien prof de Nanterre, le dixhuitiémiste distingué, Michel Delon, a fait sa thèse sur l’idée d’énergie au tournant du siècle des Lumières et il en voit effectivement la trace dernière chez Stendhal, à la fois dans le héros et dans la langue de Stendhal.
C’est la raison pour laquelle, je n’arriverais jamais à aimer vraiment Stendhal, parce que cette idée d’énergie, je la sens profondément étrangère à ma façon d’être et à mon époque. Je me sens d’autant plus proche de Flaubert en conséquence parce qu’il traduit cette incapacité que nous avons à se décider, à se déterminer, à savoir qui on est. On nage, on flotte dans une sorte de néant. L’un de mes collègues, qui est mort, qui était un grand peintre, Roland Buraud, a peint des toiles qui représente des êtres nus, presque cadavéreux en train de flotter dans une sorte de vide. Là, j’y retrouve parfaitement bien mon époque. C’est ça qui me saisit dans la vraie vie, c’est ce que je ressens autour de moi de tout mon être, c’est ce que montre à sa manière Bove dans ses personnage qui ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, des fantômes venus d’on ne sait quelle mort ! Ça, ça me touche profondément. Mais pas Stendhal. Que je comprends bien pourtant.
« une exigence quasiment sacrée de vérité »
De toute évidence wgg emploie des termes dont la signification le dépasse totalement.
Une exigence de vérité qui est possible à expliquer contredit totalement son éventuelle sacralité, cette dernière qualification lui enlevant toute rigueur, toute exigence justement;
On a ici ( id est, certaines personnes ) déjà fait remarquer le manque absolu de rigueur d’ analyse de wgg.
Lorsqu’ il nous indique à maintes reprises que le nec plus ultra de la réflexion philosophique s’ arrête à Heidegger, il y a de quoi largement se marrer.
« On nage, on flotte dans une sorte de néant. »
Je vois qu’Alba commence à s’habituer tout doucement à mon analyse de sa « littérature », et même à la faire sienne : un néant, celui de son ignorance, flottant sur un autre, celui de son incroyable présomption.
Je comprends bien wgg votre position mais cette énergie stendhalienne prend aussi sa source dans l exaltation du jeune beyle à Grenoble et surtout sa sublime découverte de l Italie et des femmes italiennes. On peut vivre ça aujourd’hui j ai fui en tant que normand l écrasement bocager pour l effervescence romaine
Et ce n’ est pas en exhibant un double degré d’ autorité ( formateur d’ une élève au bac et élève lui-même de l’ éminent Delon )en voulant nous faire croire à sa fausse humilité – enseignant formidable, il a été enseigné formidablement – qu’ il nous fera accepter un quelconque degré de connaissance à propos de son discours.
C’est fou ce que le sentiment amoureux fait oublier bien des déboires, bien des humiliations. La critique littéraire en prend un coup dans l’aile et les lecteurs de l’un et de l’autre se trouvent bien perplexes. Et quand je pense qu’on a ici été si malveillant pour Jacques B. qui lui, au moins été franc et honnête.
Bon, Flaubert n’étant pas le sujet du billet de P.A, laissons-les à leur envoûtement réciproque.
Exaltation du jeune beyle au moment de la revolution a grenoble pour contrer l eteignoir paternel tout est analysé dzns ce livre vie de Henry brulard ma bible
C’ est là que l’ on peut considérer les limites certaines de la littérature en voulant tirer d’ une analyse psychologique sans aucune scientificité, une philosophie quelconque du roman.
Personne ne met en question l honnêteté de Jacques barrozi qui n est ni Barroso ni Bartolone ahhh
L’énergie de Julien est politique, c’est celle devenue inutile et même mortelle, de l’exaltation du bonapartisme (et de la Révolution), à cette époque de relais entre Restauration et Monarchie Bourgeoise : La France s’éveille quelques jours pour s’endormir plus profondément.
Frédéric quant à lui me semble surtout très conditionné par les idées en vogue, une série de mirages, sur l’amour, la profession d’écrivain, la politique, le plaisir. Toutes ces représentations qui sont celles de « L’Art Industriel » ne sont pas même des impasses, mais de simples décors peints, une série de panneaux vendus aux masses.
Bien davantage qu’au Rouge, c’est à Madame Bovary que Flaubert qui s’amuse et amuse le lecteur sagace, que renvoie Flaubert. Par exemple dans la scène de retour à Paris, référence évidente à la fameuse scène du fiacre. Mais cette fois, il y a une enfant entre l’homme et la femme. On pourrait sans doute multiplier les éléments qui font réponse d’un roman à l’autre. Les fins mêmes se répondent. Il est très probable qu’entre Mme Bovary et L’Education, Flaubert avait compris qu’il existe un tragique au fond plus tragique que le tragique de la mort par empoisonnement (Frédéric ne pourrait-il opter pour le suicide?): la dérision.
Ces quelques lignes pour montrer que les sottes remarques d’Alba ne valent pas tripette.
Paul Edel, je ne crois pas justement qu’on puisse vivre aujourd’hui cette énergie telle que Stendhal la met en œuvre. Elle est le propre de son époque, et comme vous le dites très bien, elle est toute dressée contre la Restauration et sa médiocrité.
L’énergie est intimement liée à une certaine époque d’exaltation qui commence avec Rousseau vers 1760, au milieu du XVIIIè siècle. Et s’éteint vers 1830. Le Romantisme n’étant au fond qu’un feu de paille que la Révolution de 1848 a vite réduit en cendres. Le grand tournant du siècle, c’est évidemment 1848. On ne peut pas comprendre Flaubert sans 1848, ni Baudelaire.
Aujourd’hui, on peut éprouver mille choses au contact de l’Italie. Mais pas cette énergie stendhalienne, sinon à contre courant. Le monde dans lequel on vit n’est pas un monde d’enthousiasme, mais un monde en profond déclin, un monde fantomatique où l’on ne peut être sincèrement que l’ombre de soi-même dans le meilleur des cas, comme Pessoa, comme les anti-héros de Bove, comme le personnage de Plume chez Michaux.
C’est aussi pourquoi tout le bavardage insipide de Boussole ne dit strictement rien de notre époque. Il ne fait qu’en effleurer la surface. Il ne plonge pas dans cette détresse essentielle qu’on trouve chez les grands écrivains comme Bove, Perec, etc.
Je me corrige (trois choses à la fois).
« Bien davantage qu’au Rouge, c’est à Madame Bovary que Flaubert qui s’amuse et amuse le lecteur sagace, renvoie ».
Et s’éteint vers 1830.
Non, abruti : 1815.
Bloom dit: 2 janvier 2016 à 14 h 28 min
« Rien de pire que les mandarins de gauche ».
Si, les patrons de gauche dans les médias.
Spécialement les médias dits participatifs mais payants comme Arrêt sur images et Médiapart. L’un et l’autre se sont fait une réputation sur leurs articles… et sur leur commentaires, parfois plus construits et pertinents que l’article lui-même.
Daniel Fauderche (Schneidermann, si vous préférez) reprend parfois un commentaire en article. Et croyez-vous qu’il paie la pige ? Tiens, fume ! L’élu, con comme un ilote, a juste le droit de rosir de fierté. Un abonnement, un bouteille de mousseux de Prisu, des caramels pour ses gosses ? Et puis quoi encore !
Ed l’anguille a un Club, très recherché, on y trouve même des écrivains, des scientifiques, des critiques, qui fournissent un contenu éditorial au top. Bien sûr ces gens paient. Mais ils n’ont pas le droit de modérer eux-mêmes leur blogues, ce qui permet à Ed le fourbe de laisser harceler ceux qui lui déplaisent et de les faire partir.
https://blogs.mediapart.fr/annie-lasorne/blog/091012/sabordage-generalise/commentaires
Les commentaires grisés sont édifiants.
Donc, quelques abonnés ont migré sur un site bénévole, indiscipline.fr, plus question d’engraisser ces filous.
Le travail fait gratuitement voire en ayant, même Gattaz n’oserait en rêver !
« On ne peut pas comprendre Flaubert sans 1848, ni Baudelaire. »
Il faudrait se dégager un jour, ou un soir, d’un carcan universitaire qui bloque la liberté… de penser et de vivre toutes ces grandes oeuvres qui ne sont évidemment pas faites pour ça.
L’italie, pour Stendhal, c’est moins l’exaltation même si elle existe pour la politique, que le raffinement des mœurs tels qu’on pouvait les vivre au XVIIIè siècle. C’est un peu pour Stendhal la période prérévolutionnaire revisitée, quand le monde n’était pas encore défait. Avec son écrasement dans la médiocrité bourgeoise.
Aujourd’hui comme l’écrit Pessoa dans l’extrait que j’avais traduit : « un abîme de cendres que le vent éparpille… » Voilà quel est notre lot à tous. C’est le Zeitgeist, nul ne peut s’en abstraire.
Remballez votre Gustave. Il ne s’agit pas en janvier de relire Flaubert.
Il y a du new sur le feu.
http://le-salon-de-thomas.blogspot.fr/2016/01/ils-sont-prevus-pour-janvier.html?m=1
Ce n’est quand même pas le pornographe gay qui a vendu père et mère et tte la sainte famille qui va squatter la rentree.
« le monde dans lequel on vit n’est pas un monde d’enthousiasme, mais un monde en profond déclin, un monde fantomatique où l’on ne peut être sincèrement que l’ombre de soi-même dans le meilleur des cas »
Alba, pourquoi chercher dans l’histoire des justificatifs à ta médiocrité foncière? Il y a des Alba, en profond déclin, fantomatiques, ombre de rien, mais il y a aussi quantité de gens qui font des choses extraordinaires. Des peintres, des traducteurs (vois la tentative titanesque de L. Margantin sur Le Journal de Kafka, qu’il faut évidemment aider), des poètes, des écrivains, des comédiens, des musiciens, des voyageurs, des historiens etc.. Evidemment, un type qui n’est pas sorti de son deux-pièces craspouille depuis vingt ans, contraint par sa paresse à jouer sur Internet les spécialistes dans des domaines dont il ignore le premier mot, ne peut pas avoir le même point de vue.
Dépêche-toi de vivre, Alba, ou tu quitteras ce monde sans avoir su ce que sont ni le monde, ni la vie, ni même le savoir.
« On ne peut pas comprendre Flaubert sans 1848, ni Baudelaire. »
Ceci est d’un profonde inanité. d’abord, comment confondre Flaubert et Baudelaire dans une même phrase? Ensuite, après le petit épisode préparatoire du procès Bovary, d’ailleurs prélude d’un immense succès, la période du Second Empire a probablement été une des plus heureuses de la vie de Flaubert. Il n’a découvert les rugosités assassines de l’existence que pendant la Troisième République, – avec d’ailleurs les derniers délices de l’amitié, le plaisir d’avoir un chien (le doux et patient Julio) et ceux non moins grands de la paternité, – avec l’immense Maupassant.
Mais j’aurais au moins appris ce qu’est une crapule comme Chaloux…
Tais-toi, Chaloux, tu nous fatigues avec tes stupidités d’inculte. Va te coucher maintenant.
Alba, rien dans mes stupidités d’inculte n’est écrit sans être étayé. Rien dans tes stupidités de mythomane n’est écrit hors du néant.
Comme dit Pessoa, qui n’a pas tort, l’humanité me dégoûte, et c’est très bien ainsi. Il ne faut se fier à personne, c’est une règle d’or. De toute façon, quoi qu’on fasse, on est toujours seul. Vous êtes seule, et c’est ça que vous n’arrivez pas à comprendre. N’attendez plus des autres qu’ils vous comprennent. Non seulement ils ne vous comprendront pas, mais ils auront, toutes tendances confondues, à vous mépriser. Ainsi va le monde.
dites vous W que quand en plus on est moche, vieux, pauvre et bedonnant c’est pire! et vous cumulezbon comme disait samy davis junior en plus vous auriez pu être noir!
Widergänger dit: 2 janvier 2016 à 19 h 06 min
C’est bien sûr PMB qui avait raison.
Mimi, c’est à de tels détails que tu perds toute crédibilité.
« N’attendez plus des autres qu’ils vous comprennent. »
Comprendre n’est rien. Il faut partager. Aujourd’hui, conversation passionnante sur mes périples grecs avec une femme grecque exceptionnelle. Nous nous sommes compris à proportion du partage. Rien au-delà.
A propos de Laurent Margantin, lisez L’Enfant Neutre. Il y a dans ce petit livre au moins trente pages qui sont d’un grand écrivain. Margantin a eu le tort de publier un texte inachevé, mais ce qui est achevé est magnifique. Espérons qu’il le reprenne un jour et le mène à bien.
bouguereau dit: 2 janvier 2016 à 19 h 59 min
J’attaque « Les mémoires d’un diplomate raté ». Exceptionnel!
non seulement c’est le cordonnier l’mieux chaussé..mais en plusse il arrive a sbotter lcul.
Merci pour cet éclat de rire.
Chaloux dit: 2 janvier 2016 à 20 h 05 min
même PMB qui ne semble pas savoir parler aux dames mais qui a d’autres qualités.
Chouette alors !
Chouette alors !
Il semble qu’il y ait « un temps pour tout ».
christiane dit: 2 janvier 2016 à 20 h 27 min
Et quand je pense qu’on a ici été si malveillant pour Jacques B. qui lui, au moins été franc et honnête.
Christiane je vous pardonne tout, mais quand même n’exagérez pas.
Je vais vous dire ce qui ne va pas : la conjoncture astrale de ce blog, c’est tout.
Je prévois un net mieux à compter de septembre 2018. En l’attente, les commentaires seront globalement poussifs, pénibles, agressifs, prétentieux, inappropriés et vain.
D. dit: 2 janvier 2016 à 22 h 13 min
à compter de septembre 2018.
Oh p’tain de merdre dexter,
on aura quel âge ?
Rentrée de janvier. Pour ne pas avoir à critiquer trop vertement P. Assouline, je crois que je vais plutôt lire le d’Ormesson. (J’ai feuilleté récemment, par une après-midi vide, dans une maison de campagne à petite bibliothèque, Le Vagabond Qui Passe Sous Une Ombrelle Trouée, et j’ai trouvé que c’était loin d’être un mauvais livre, tout comme d’ailleurs Mon Dernier Rêve sera pour vous dont je conserve un excellent souvenir). « Je dirai malgré tout que cette vie fut belle »… Pourquoi Diable choisit-il ses titres dans l’abominable rhétorique d’Aragon, qui semble fonctionner au « deux temps » comme les vieilles Mobylettes? Mystère…
De toutes façons, D., la tâche d’un commentateur qui s’adresse à des bœufs ne peut être que vaine… Mais il travaille pour l’honneur, c’est ça la gloire, la seule, la vraie !
Widergänger dit: 2 janvier 2016 à 18 h 55 min
En plus, Clopine, la plupart des gens qui commentent ne se rencontreraient jamais dans la vraie vie, ni ne se supporteraient non plus ! Quand par hasard, comme il m’est arrivé, on rencontre des gens qu’on croit fréquentables, on est profondément déçu. Mieux valait en rester au rapport virtuel. C’est encore le moins mauvais ! Comme dit Pessoa, qui n’a pas tort, l’humanité me dégoûte, et c’est très bien ainsi. Il ne faut se fier à personne, c’est une règle d’or. De toute façon, quoi qu’on fasse, on est toujours seul. Vous êtes seule, et c’est ça que vous n’arrivez pas à comprendre. N’attendez plus des autres qu’ils vous comprennent. Non seulement ils ne vous comprendront pas, mais ils auront, toutes tendances confondues, à vous mépriser. Ainsi va le monde.
_
Effrayant, mais surtout faux.
Il y a au moins une personne qui comprend Clopine : moi. Ce qui ne veut pas dire que j’apprécie tout, non plus que je n’apprécie rien. Mais je comprends. L’imperfection est partout, chacun en a sa part, ça n’empêche pas d’aimer.
Ce pauvre Chaloux qui essaie de faire de l’humour… Mais quelle nullité.
Mais non, D., à part vous, vous ne comprenez personne. Vous avez souvent du mal à vous comprendre vous-même d’ailleurs…!
D., vous faites quand même partie des commentateurs les plus insignifiants de ce blog. Vous en êtes conscient, d’ailleurs, c’est ce qui vous rend touchant.
Widergänger dit: 2 janvier 2016 à 22 h 21 min
Mais il travaille pour l’honneur.
En l’occurrence, Alba, tu travailles surtout ici à ton déshonneur et je dois dire que tu réussis parfaitement dans cette ambition.
Pour le reste comment peut-on affirmer qu’on ne trouve pas de réponse à ce qu’on écrit, quand il y a partout tant de gens exceptionnels? Il faut être un misérable crétin comme toi pour se permettre une telle remarque.
Vous avez raison sur ce point; je fais partie des commentateurs les plus insignifiants de ce blog.
D., je fais grand cas de vos prophéties.
jem dit: 2 janvier 2016 à 19 h 24 min
il faut répondre de ce que l’on est, non ?
C’est pas bien facile, c’est pas de notre faute… On n’a pas le dossier complet !
[ The Laughing Heart: https://www.youtube.com/watch?v=bHOHi5ueo0A ]
beaucoup, ici comme ailleurs, ne sauraient pas dire grand chose de l’énergie Stendhalienne… et si maintenant j’écris : avec l’énergie, Stendhal n’est pas loin de nous, il est bien possible que Wider bondisse alors hors de sa boîte pour me signifier, d’une phrase lapidaire, mon accablante nullité. Mais j’aurais certainement droit aux insultes si vraiment j’exagère en évoquant Flaubert et l’énergie romantique.
Mais, à la vérité, je suis tout à fait incapable d’écrire quoique ce soit d’original, de pertinent sur Stendhal, comme sur Flaubert et, croyez-moi, je m’en tartine la biscotte! car je considère que le simple fait de pouvoir lire et aimer Stendhal et Flaubert est, en soi, un immense privilège.
Wider, vous savez ce que beaucoup ignorent sur la littérature, nul n’en disconviendra, mais vous savez peu. Et du haut de ce peu, de ce petit monticule de savoir, vous toisez les ignares que nous sommes à peu près tous ici, pour vous.
C’est bien dommage.
Enfin, si vous avez la curiosité de savoir qui peut bien être le crétin qui a pu dire « qu’avec l’énergie, Stendhal n’est pas si loin de nous », c’est Michel Crouzet, Professeur à Paris IV, quand à l’idiote qui a rédigé un article sur Flaubert et l’énergie romantique, c’est Françoise Martin- Berthet, professeure à Paris XIII.
Bien à vous, comme l’écrit court, ce qui m’a toujours bien fait marrer.
JC, je vous nomme Commentateur de l’année 2015.
car je considère que le simple fait de pouvoir lire et aimer Stendhal et Flaubert est, en soi, un immense privilège.
han plus y nous lrendraient même pas ces ankulés..
Mais, à la vérité, je suis tout à fait incapable d’écrire quoique ce soit d’original, de pertinent sur Stendhal, comme sur Flaubert et, croyez-moi, je m’en tartine la biscotte!
–
Je vous crois, De Nota.
Quittons-nous sur une pointe de génies et de modesties croisés.
Bach, Toccata en mi mineur, Clara haskil.
On n’a pas le dossier complet !
forte parole mein guénéral..mon larbin c’est la kommandantur qui l’a..ça lui coute chaud à la cave..et au gras d’acharbon..han plus il remonte en sniffant le goudron..houblions tout ça!
Je vous crois, De Nota
c’qui a dbien chez toi c’est qut’es d’un franc soutient dédé..ça réchauffe le coeur
Clara Haskil, Scarlatti, sonate K. 35.
Autre merveille.
bouguereau dit: 2 janvier 2016 à 23 h 06 min
La vieille wassingue n’est pas encore totalement essorée, mais ça vient, ça vient… tout doucement…
Chaloux, Bach n’est pas si génial qu’on le dit.
Bach, c’est un concept, un « truc » si vous préférez qu’il a trouvé et décliné de mille façons qui en fait se ressemblent toutes terriblement. Bach, c’est bien, c’est incontestablement de la très bonne musique, mais c’est bien plus ample que profond. Et en cela, il diffère de Beethoven qui certes n’est du tout de la même époque mais qui possédait véritablement, lui, du génie.
Quant à Clara Haskil, elle n’était qu’une très bonne interprète, pourquoi là encore voir chez elle un quelconque génie ?
L’imperfection est partout, chacun en a sa part, ça n’empêche pas d’aimer.
quand hon haime hon compte pas les boutons..
D. dit: 2 janvier 2016 à 23 h 11 min
Un homme qui vous permet d’aller vous coucher en riant est nécessairement un homme supérieur. D., c’est mon avis sur votre personne.
« caresses de quiens cha ramène des puches »..c’est un dicton d’arras dédé
..le seul bled ou l’existe une rue robespierre..enfin faudrait chéquer..c’t’une façon d’impasse si mes souvnir sont bons
Lecomte est bon dit: 2 janvier 2016 à 22 h 19 min
D. dit: 2 janvier 2016 à 22 h 13 min
à compter de septembre 2018.
Oh p’tain de merdre dexter,
on aura quel âge ?
On peut pas le savoir maintenant ! Faut d’abord y être… Sinon on n’a pas de preuves !
En effet, de nota, je vous confirme que vous êtes nul mais pas pour la raison que vous invoquez. Pour une autre qui vous restera à jamais inconnue. Hélas !
..mais non y’en a plein ! haaa ya encore de lespoir en france
Pour D.
Scarlatti, Horowitz. K25.
Pour une autre qui vous restera à jamais inconnue. Hélas !
c’est charité pour un homme qui en sait si long sur son prope dossier calamiteux..dailleurs l’homme heureux l’a pas dchemise dirait serdgio
Pour D.
c’est plus connerie que méchanceté de la part de mon larbin..il voudrait mais y peut pas
Oui le xviiieme siècle et son esprit chez stendhal mais la passion et les impertinences italiennes l emportent .n oublions pas que mosca dans la chartreuse de parme confesse:je suis si fatigué de la r, beau mot de stendhal
D. dit: 2 janvier 2016 à 23 h 02 min
Commentateur de l’année 2015.
C’est une langue en bois ? Dans les quarante centimètres ça serait pas mal… Ou alors en plomb !
Pour D.
c’est plus konnerie que méchanceté de la part de mon larbin..il voudrait mais y peut pas
D., pour les sonates de Beethoven, pour moi c’est Yves Nat ou rien.
L’Opus 110, le sommet.
Si fatigué de la raison
Dans les quarante centimètres ça serait pas mal… Ou alors en plomb !
ça file le cancer où ça fait mal dirait bonne clopine..
Oui, de nota, votre Françoise Martin- Berthet dit en terme savant ce que je disais sur l’ambiguité fondamentale des textes de Flaubert qui en font toute la difficulté et tout le charme.
Pas besoin d’en ch.ier une pendule, vous voyez. Essayez plutôt de lire correctement et avec bienveillance ce que j’écris ici pour votre plaisir au lieu de crier comme si on vous égorgeait. Vos propos sont insignifiants et haineux. C’est tout, ça ne va pas bien loin. Vous me prenez pour quelqu’un que je ne suis pas tellement vous savez peu lire, et comprendre ce que vous lisez. Les gens comme vous sont légions ici, hélas ! Au lieu d’avoir l’esprit ouvert et en éveil pour échanger des propos intéressant au lieu de vos diatribes haineuses et stupides contre moi qui ne vous ai strictement rien fait que je sache ! Vous faites pitié.
bouguereau dit: 2 janvier 2016 à 23 h 23 min
l’homme heureux
Fauf bien choufer y a des simulateurs…
je suis si fatigué de la r, beau mot de stendhal
(si stindal vient au secours dla konnerie tout est permis qu’il pense polo)
Widergänger dit: 2 janvier 2016 à 23 h 27 min
Les masques du monstre tombent un à un. Pour une fois qu’Alba est intéressant, je reste.
« ce que j’écris ici pour votre plaisir »
– Une ambulance pour la rue Ramey?
– Dans dix minutes!
(Alba, prépare ton pyjama, ta robe de chambre et tes chaussons).
Oui, Paul mais quand j’évoque l’Italie et le XVIIIè siècle, je ne pensais guère à la Raison. Je pensais exactement à ce que dit le conte Mosca en disant « si fatigué e la raison ». Le 18ème siècle est multiple, celui de la Raison n’est guère celui de Stendhal. Celui de Stendhal, c’est le 18ème siècle des mœurs raffinées, des échanges dans les salons en bonne compagnie. C’est quelque chose entre Watteau et Mme du Deffand. Ou le XVIIIè siècle des nouvelles galantes, du boudoir sur lequel Michel Delon a écrit d’ailleurs un charmant petit livre, c’est aussi celui des Liaisons dangereuses. Stendhal est un auteur de 1830 qui a encore un pied dans ce monde-là du XVIIIè siècle. La voque du persifflage et de l’énergie, dans les arts, comme dans le langage, voire même dans l’art de la conversation, s’éteint avec Stendhal. Chez Flaubert tout est mou, sans énergie, et ça sent le moisi (le renfermé), comme le voulait d’ailleurs Flaubert. Nous ne sommes plus depuis longtemps une époque à énergie. Faut lire le bouquin de Michel Delon, L’Energie au tournant des Lumières, sa thèse, publiée aux puf. Très bon travail de bénédictin sur la question de l’énergie. Le grand écrivain de l’énergie, au XVIIIè siècle, bien sûr, c’est Diderot. Mais les héros de Stendhal n’ont déjà plus rien des héros de Diderot. Ils ont du plomb dans l’aile, ils sont trop rêveur comme Julien ; c’est ce qui le perd, au fond, vous ne trouvez pas ? Il a trop le goût du bonheur pour être l’ambitieux qu’il se croit être.
Chaloux dit: 2 janvier 2016 à 22 h 28 min
C’est chouette un blog littéraire (ou autre mais je ne les connais pas).
Ya le patron, le taulier, celui pour qui on est là, incontournable quoique l’on dise. Respecté.
Le voisin d’à côté, moins soucieux de son image, qui se fout de plaire, qui crache parfois (et parfois à tort) qui impose ses choix et ses enthousiasmes. Yen a plein qui gueulent mais ils reviennent toujours.
Ya aussi le Prof, ses analyses superbes, ses critiques à couper le souffle, ses enthousiasmes qui vous donnent envie d’être élève de la 5ème A’B5. Oh bien sûr souvent il gonfle mais la zapette n’a pas été inventée pour rien.
Ya aussi l’ami des petits hommes verts, de Shakespeare et de Jefferson Airplane réunis, celui dont chaque jour on se dit : mais pourquoi ce c.. n’a plus son blog.
Epiya Court et C.P. mais là on s’incline et c’est tout.
Parfois au détour du chemin vous trouverez de nota ou lavande à qui vous aurez toujours envie de faire une grosse bise.
Pi ya ceux qui prouvent parfois qu’ils pourraient bien plus s’ils voulaient, Colette et Armand, Diagonal et ma bobine, SERGIO.
Epi ceux que surtout on ne voudrait pas voir partir même si ! JC et son William (enfin lui je sais pas), Zouzou et le diplomate indien, H.R. (quoique là j’ai quand même du mal),
et MàC, le MàC, celui qui passe et repasse et qui veille sur nous.
Et puis, et puis,
Ya Chaloux !
Et là il faut l’avouer ça coince, et grave.
L’intérêt du Rouge,- et c’est ce qui fait que ceux qui n’apprécient pas Stendhal aiment ce livre, c’est précisément qu’il ne s’y trouve pas une once « d’Italie ».
Pour ma part, sans m’en vanter ici, j’aime passionnément l’Italie, je vis difficilement sans passer au moins quatre fois par an sa frontière, mais je n’aime pas l’Italie de Stendhal. Une autre.
Paul, Lisez un jour d’éElisabeth Bourguinat, Persifler au siècle des Lumières, au puf, une thèse elle aussi conduite d’ailleurs sous la direction de Michel Delon. Vous y reconnaîtrez les salons italiens des romans de Stendhal sans difficulté. C’est à ça que je pensais en évoquant le XVIIIè siècle, pas du tout à la raison raisonnante des grands penseurs du siècle des Lumières. Je pense que nous devrions nous entendre là-dessus.
« le MàC, celui qui passe et repasse et qui veille sur nous. »
J’aime autant « coincer » pour un crétin pareil…
le MàC, celui qui …repasse
Ma femme : »Si ce vieux gland repasse, qu’il vienne donc à la maison, on a plein de repassage en retard ».
« Ya aussi le Prof, ses analyses superbes, ses critiques à couper le souffle, ses enthousiasmes qui vous donnent envie d’être élève de la 5ème A’B5. »
Le martyre de sainte Blandine?
Alba, tu es décidément un grotesque personnage.
Oui, Màc, il foutait avec plaisir sens dessus dessous le blog à Passou, mais au moins c’était avec son immense culture, sa fougue, son énergie, ses délires aussi ; on pouvait avoir en plus de vrais débats de fond à se crêper le chignon. Tandis qu’avec ce pauvre Chaloux, tout est sinistre, mou, nul, avec une espèce de robot qui vous recrache toujours les mêmes âneries à la figure. C’est pas la raison qui fatigue chez lui, c’est la bêtise molle des pauvres en esprit.
Le problème, Alba, c’est que tu n’es pas un lecteur sérieux. Tu peux en foutre plein la vue à des gamins de treize ans, ensuite, c’est plus difficile. Ton « ami », qui ne peut d’ailleurs pas te voir en peinture, il l’a écrit récemment ici (n’est-ce pas lui qui te surnomme l’Albatroce?) avait exactement le même problème. Infantiles.
La sensibilité de Stendhal, pour le 18è s., c’est celle de Rousseau. Rousseau avec La Nouvelle Héloïse qui a eu une importance très grande pour tout le 19ème siècle. Et pas seulement en France, en Allemagne aussi, notamment chez Herder, dont parle Claudio Magris. Pour comprendre l’importance de Rousseau pour tout le Sturm und Drang, il faut lire les bouquins de Roger Ayrault que vous devez sûrement connaître, Paul : La genèse du romantisme allemand, chez Aubier. Il parle longuement de Rousseau.
Pour information, titre exact de l’excellent -en effet, Alba ne peut pas dire que des sottises- livre d’Elisabeth Bourguinat :
Le Siècle du Persiflage, 1734-1789.
(Achevé d’imprimer avril 1998- N°44944).
J’en fous plein la vue aussi à un grand professeur spécialiste et traducteur de Platon, qui fait parfois de superbes conférences sur la Grèce à l’Institut des Etudes lévinaniennes, et avec qui dînait un jour chez une amie commune. Je lui parlais alors d’une conférence qu’avait tenu J. Cl. Milner sur la paideia non pas grecque mais française où il avait omis de parler de Rabelais. Et ce grand professeur, un québécois d’origine, était bien d’accord avec moi qu’on ne peut comprendre la paideia française sans faire un sort à Rabelais, contrairement à ce qu’avait affirmé Milner dans sa passionnante conférence par ailleurs sur le français comme véhicule de la paideia dans sa version française. Mais tout ça te dépasse mon pauvre Chaloux.
Je pense que vous êtes un être profondément sensuel, Chaloux.
…
…les vieilles et vieux qui me collent aux fesses,!…
…nous sommes vos » amis « ,!…
…( mariés, et grand-pères ou grand’mères, ou des vieilles de plus de trente ans,!…
…des » amis « ,!…pour rester » stériles « , pour engendrer une bonne » famille « ,!…
…
…des » amis « ,!…pour enterrer l’homme exemplaire,!…sans se soucier de rien,!…
…se faire prendre pour un con d’héritier,!…
…avec ou sans A.D.N.,!…la » gueule » d’acteur,!…à l’esprit d’ailleurs,!…
…
…Ah,!Ah,!…à mourir de rire,!…ces terroristes,!…à pression du fut, en bière,!…
…etc,!…avec un Couintreau,!…conduire au volant, choisir sa cible,!…sa barbarie en liberté,!…Go,!…
…etc,!…
…Oui,!…je confirme,!…je vis seul, et vis nu » chez-moi,!…
…j’adore me frottez aux meubles, style » Napoléon « ,…comme ceux au « style » roman « ,!…des cachettes de voyeurs,!…
…sans » rayon X « , des satellites en 3D,…
…etc,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…et ces contrats,!…jamais, sans châteaux et etc,!…
…Go, envoyez, aux belzé-buts,!…pour en bouchés des Bordeaux,!…etc,!…
…alors ce Perrier, çà vient,!…
…choisir, au dessus de sa carte Visa,!…
…
…un voyage sur la Lune, aller retour,!…
…un Plus,!…tourner en rond dans sa bibliothèque,!…
…etc,!…illusions chroniques,!…
…
…
Mais tout ça te dépasse mon pauvre Chaloux.
Oui Alba, en un sens tu as raison, ça me dépasse, pour une raison qui à ton tour ne peut que t’échapper. J’aime passionnément la littérature, et je la respecte au point de me passer des petits trissotins littérairement impuissants de ton espèce qui en dissertent à perte de vue en entassant tout sur n’importe quoi. (Quant au universités québécoises, silence.)
On travaille vraiment sur les textes, ou on se tait. L’amalgame, un écrivain sur un autre (Rousseau par-dessus Stendhal alors qu’il n’y a pas plus complexe que le problème de l’influence ou pas de Rousseau sur Stendhal) ça à l’air de masquer les lacunes d’une lecture véritable, mais ça ne masque rien du tout. Rester dans un nuage de plausible, c’est tout ton art bâclé, mais ce n’est pas même faire un premier pas en lecture.
D. dit: 3 janvier 2016 à 0 h 09 min
Je pense que vous êtes un être profondément sensuel, Chaloux.
Je questionne autour de moi, et « je reviens vers vous », comme disent les nouveaux barbares.
La sensualité et Chaloux, ça doit être quelque chose d’assez comique.
L’analyse de Françoise Berthet pèche par le fait qu’elle n’intègre pas à sa réflexion et à ses citation de Flaubert, son ironie et l’ironie lisible dans les passages qu’elle cite. Flaubert reprend les clichés du romantisme à propos de l’énergie mais place dans un contexte qui les annule et surtout les ridiculise. Frappant à cet égard est la citation sur le retour à Paris de Frédéric. Le texte parle certes d’effluves qu’il aspire mais il parle aussi de la Seine « jaunâtre » et tout le contexte du retour est peint dans ces pages-là comme une vision d’enfer à la Jérôme Bosch, avec des étales de boucher, etc. Une vraie vision cauchemardesque qui n’a plus rien à voir avec l’emploi du champ lexical de l’énergie dans le romantisme. C’est bien ce qui fait toute la difficulté à lire correctement Flaubert sans faire de contre-sens. Mais tout reste chez lui toujours profondément ambigu. Son héros demeure romantique mais le narrateur le regarde avec un regard distancé, critique, ironique, parfois avec bienveillance, une douce ironie, parfois avec méchanceté et cruauté, le fameux scalpel de Flaubert.
Mais tu t’es vu un peu, mon pauvre Chaloux ! Avec toi, c’est pas le dîner de con, c’est un vrai banquet !
Le pauvre Albablabla n’ a rien compris non plus à Flaubert. Une fontaine de contresens. A se tordre.
Alba, quand on n’a aucune expérience de la vie on ne se mêle pas de littérature. Tu devrais poser ta candidature dans un club de boulistes. Tu n’y comprendrais rien non plus mais ça te ferait sortir.
Je questionne autour de moi, et « je reviens vers vous », comme disent les nouveaux barbares.
Next time you see me comin’you better run …
https://www.youtube.com/watch?v=mg7xqJ1gYWU
Widergänger dit: 3 janvier 2016 à 0 h 07 min
J’en fous plein la vue aussi à un grand professeur spécialiste
On t’imagine sans peine. Supérieurement content de toi sortant de table, et définitivement ridiculisé.
…
…décidement,…il faut bien çà,…pour dormir enfin,…etc,!…
…
On doit critiquer la critique. Toujours. Systématiquement. Car enfin ! qu’est ce donc qu’un critique, sinon le témoignage d’un seul d’entre vous tous ? Qui plus est un lecteur qui a toutes les chances d’être différent de vous, qui pouvez trouver bonheur, là où il trouvera malfaçon … ! Vous me direz qu’il a plus de « connaissance » que vous, plus « d’expérience » que vous ? Et alors ?!
Face à l’orgueil qui le fait s’adresser à tous par satisfaction personnelle, opposez votre réserve naturelle, prenez la distance qui convient, ne tombez pas sous le charme, gardez votre fraicheur, nul n’est apte plus que vous-même à aimer ou ne pas aimer…. bref, n’écoutez le chant du critique que comme le gazouillis d’un oiseau parmi tous les autres, dont les vautours liés à la mafia de l’édition. En définitive, ce n’est pas le garagiste, le mécanicien, le spécialiste, qui voyage c’est vous qui conduisez la limousine : c’est vous qui voyagez, vous, le lecteur, qui en dernier ressort vivez la lecture.
Delon et bourguiget,excellents guides pour le XVIIIe et ce sue vous écrivez sur stendhal est excellent ,à propos de ce diable d écrivain je recommande en folio un choix de ses lettres sous le titre « les âmes sensibles « qui met bien en évidence la contradiction du héros strndhzlien
…qui est l envie de seduire et le rappel d une solitude rousseauiste.et puis reprenez en folio « les souvenirs d egotisme »et on mesure le log travail de l’écrivain sur lui même notamment pendant sa terrible expérience de la campagne de Russie qu’ on oublie dans sa formation et qui est si fondatrice lire crouzet aussi
Widergänger, ne répondez plus au petit huissier de justice de province. Outre son sadisme natif (sale profession de sous-sous-flic que celle qu’il exerce, beurk!), il n’existe que parce ce que vous lui répondez. Ignorez ce qu’il écrit (et qui n’a aucun intérêt), et il se dégonflera comme la vulgaire baudruche qu’il est.
Élisabeth bourguinat
Le duché de parme est le modèle du petit état despotique et cours du XVIIIe mais stendhal y introduit deux femmes nobles vives passionné es qui apportent sentiments vrais dans ce mécanisme d une horloge despotique
« Comme dit Pessoa, qui n’a pas tort, l’humanité me dégoûte »
Trop aimable
Les hystéries collectived ne dérangent pas tout le monde et c’rst rien de le dire, par écrit…
Sinon vous avez remarqué comme on s’en fiche de la profession des victimes de novembre dernier? Ou vous avez zappé le classement ?
699
commentaires