de Pierre Assouline

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La République des livres
Ce que la Mitteleuropa doit à la nostalgie du monde d’hier

Ce que la Mitteleuropa doit à la nostalgie du monde d’hier

Milan Kundera aura beau tonner contre et dire que « ça n’existe pas », la Mitteleuropa est partout. Guère d’études, d’articles ou de conversations sur le devenir de l’Europe qui n’y fassent référence. Ainsi l’influent quotidien économique Les Echos a-t-il récemment baptisé « syndrome de la Mitteleuropa » l’attitude par laquelle plusieurs nations occidentales ont stigmatisé l’Allemagne en lui imputant une large part de responsabilités dans les situations d’austérité qu’elles traversent.

Entité floue aux frontières changeantes, notion diffuse s’il en est née au milieu du XIXème siècle, déjà difficile à cerner même en son âge d’or, la Mitteleuropa désigne traditionnellement en allemand l’Europe médiane ou centrale, de la Vistule aux Vosges, de la Baltique au sud de l’Autriche-Hongrie ; il s’agit moins d’un espace géographique que d’un ensemble politique, économique et culturel désignant des populations disparates qui avaient en commun deux éléments supranationaux : la langue allemande et la civilisation juive. Mais Mitteleuropa est tellement plus chantant à nos oreilles que « germanosphère » !stefan-zweig-et-son-chien

Stefan Zweig est sans aucun doute l’écrivain qui domine cet esprit. Son œuvre l’a si durablement imprégné que le titre de ses souvenirs d’un européen Le Monde d’hier (Die Welt von Gestern) est devenu le leitmotiv de ce courant. Il est vrai que par son caractère testamentaire, et cette vue imprenable qu’il offre sur un monde qui se défait, un univers en décomposition, il présente « une sorte de vue en coupe du génie européen » comme le souligne Georges-Arthur Goldschmidt dans la dernière livraison de Approches (No 156, 252 pages, 15 euros), revue de sciences humaines consacrée ce trimestre à cet écrivain. Jean-Pierre Lebfèvre y revient sur un point intéressant qui est peut-être l’une des clés les plus négligées de l’incroyable pérennité du succès populaire de cette oeuvre en France (contrairement à l’Allemagne ou l’Autriche, notamment, où il est assez méprisé) : le fait que ses traducteurs français successifs ont arrangé sa langue et son écriture pour le meilleur : ils lui ont rendu service « en évitant tout ce qui aurait pu surprendre les lecteurs francophones dans le contenu et surtout en allégeant la prose de l’auteur, parfois un peu chargée d’ornements ». Ils ont amélioré son allemand parfois archaïque et surchargé ; c’est également le cas de ses traducteurs espagnols qui ont révélé des virtualités du texte initial que celui-ci ne pouvait exhiber.

N’empêche que toute personne évoquant “le monde d’avant” plutôt que « le monde d’hier » est soupçonnée de lapsus. Juste rançon de la gloire, Zweig est également celui qui passe pour le responsable, sinon le coupable, de la mythification de la Mitteleuropa. A le lire, on n’a que regrets pour une monarchie habsbourgeoise qui n’aurait été que tolérance et ouverture, pour ses charmes évanouis, surtout en regard des cruautés de la domination ottomane. Le dernier film de Wes Anderson The Grand Budapest Hotel doit autant à la référence à cet univers romanesque de Zweig qu’au parfum de la nostalgie pour un monde disparu. Et pourtant, ce n’est pas à lui mais à Joseph Roth que l’on doit le grand roman sur l’apogée et le déclin de l’empire austro-hongrois La Marche de Radetzky. Malgré celle, comme l’avait fait remarquer Krzysztof  Pomian, on ne trouve pas trace de « conscience d’appartenance » à la Mitteleuropa chez ses habitants. Car s’il y a bien une vision allemande de l’Europe centrale, il n’y en pas de panslave qui ait réussi.

blog-josephroth-011912Mythe littéraire et artistique sublimé par le sentiment de la nostalgie, il réclame désormais une analyse politique renouvelée avant que le romantisme culturel ne fasse la conquête d’Européens déboussolés. Mais une fois établie la part du folklore qui en fausse la vision, ce qu’un Claudio Magris a magistralement réussi dans Danube, ceux-ci gagneraient à s’abreuver aux sources de la Mitteleuropa. Sa disparition a laissé un sentiment de l’exil, de la perte et du manque qui, mêlé au cosmopolitisme et au multilinguisme de son âge d’or, ont forgé l’identité culturelle européenne. En ravivant la flamme, les Européens perdraient en scepticisme ce qu’ils gagneraient en solidarité. Ainsi la nostalgie peut-elle être féconde lorsque l’urgence est de résister aux nationalismes avant de les dépasser.

(« La marche de Radetzsky », film d’Alex Corti ; « Stefan Zweig et son chien » ; « Joseph Roth » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 268 Réponses pour Ce que la Mitteleuropa doit à la nostalgie du monde d’hier

Curiosa dit: à

et une photo de jicé )qui ressemble à Annie Ernaux comme deux gouttes d’eau) sur le blog à Popaul

TKT dit: à

Pour revenir au sujet, et à l’exposition de Hohenems:
Il y est bien question de l’Empire des Habsbourgs et de l’apport des Juifs émancipés.
Rappel, dans l’article de la NZZ, de la haine des Juifs de Marie-Thérèse.
La Mitteleuropa, mélange de plusieurs cultures religieuses ou agnostiques, a un sens dans l’Empire, mais après les Révolutions, surtout celle de 1848 et, pendant une période assez courte, entre la guerre de 70 et WW1, voir avant l’Anschluß.
Mitteleuropa plus vrai « melting-pot » que les USA ?

u. dit: à

Les idées aussi devraient être soignées et propres, quotidiennement brossées.

Quand le dictionnaire Heidegger nous suggère de « penser à neuf », il salue l’humble exigence de l’artisan teinturier.
Certains concepts peuvent être nettoyés à sec.

Il est impératif pour le vivre ensemble d’aller se faire couper les idées régulièrement.
Après, porter la raie à droite ou à gauche, c’est l’affaire de chacun.

berenice dit: à

Mon chat est tombé de mon balcon du milieu, il s’est écrasé sur une Aubergine. J’aime les chiens catholiques. D
D que de grabuge dans votre quartier! Par ici un tireur d’élite expat yougoslave s’en prend aux oiseaux en cage, l’élite des snipers tire entre les barreaux fins et réussit un beau carton, du sang partout éclabousse les grand-mères qui se risquent encore dans un sursaut très geen-peacien à nourrir ces petits volatiles qui sont la proie facile de ce tireur sans emploi. Une cata je ne vous dis que ceci. Pour les chichiwouawouawoua je les préfère avec un petit nœud autour du cou et blanc avec une tache sur le museau,.

Clopine dit: à

TKT, mode d’emploi : souvent, quand je souligne d’un « ahaha », c’est un clin d’oeil citationnesque. Cyrano, c’est mon Jiminy Criquet à moi…

Ma mère, femme simple entre toutes, avait l’habitude de ne jamais entrer dans les chambres de ses enfants sans frapper, si la porte était fermée, et ce, dès notre plus jeune âge. J’ai toujours trouvé cette réserve élégante. Moralement…

je suis d’accord, c’est dans la vie quotidienne qu’on teste l’élégance morale de quelqu’un. Sous cet angle, je vis avec un vrai gentleman… Même quand il est affublé d’une atroce casquette rouge, d’un pantalon informe et même s’il a parfois, dans ses sabots de jardinier, des chaussettes à patates.

Changement d'adresse dit: à

Curiosa dit: 4 avril 2014 à 18 h 18 min

Vous appelez « A Nonyme » chez PE ?
Comme c’est curieux.

Dans tous les cas vos contributions sont du même niveau, nulles.

berenice dit: à

Encore que la morale n’ait pas plus d’élégance que de force…
Renato si on analysait le véhicule publicité et surement Est-ce déjà en cours et en édition il est à peu prés certain que la morale peut servir et être de plus à la mode, au prêt à porter ou dans d’autres domaines et par conséquent s’habiller d’élégance, la pub pour Diesel fuel for life en exemple, sont alliés l’exigence esthétique et des impératifs moraux si par exemple on considère l’écologie comme l’un d’eux. Il faudrait fouiller ce sujet intéressant.

TKT dit: à

« Il est impératif pour le vivre ensemble d’aller se faire couper les idées régulièrement. » nous dit u.
Bravo, u., en effet il faut mettre régulièrement les idées « uptodate ».

TKT dit: à

“souvent, quand je souligne d’un « ahaha », c’est un clin d’oeil citationnesque.  »
J’ai horreur de onomatopées et encore plus des codes (sauf les miens).

lettres mes amours par delà le miel et le bal dit: à

le reus de Dur

lettres mes amours par delà le miel et le bal dit: à

le refus de DUR

berenice dit: à

le reus de Dur
Quoi? le char de Ben-Hur!

berenice dit: à

Une de mes collègues ne se nourrit que de péplum, elle l’avoue sans snobisme, je trouve très classe ce genre de parti pris cinématographique.

lettres mes amours par delà le miel et le bal dit: à

Le refus de Dur

Onésiphore de Prébois dit: à

Pour Onésiphore Vordemwald, en effet il y plusieurs fois bien traité le sujet. Ce n’est pas la première fois, c’est le seul des fachos de la RdL, qui ait une vraie culture. (TKT)

Les propos que j’ai tenus sur ce blog, je les ai repris, nettement améliorés, sur mon blog. Si vous avez du temps à perdre, jetez-y un coup d’oeil : mon fascisme invétéré s’y donne libre cours.

Petite cause.... dit: à

L' »intéressant » commentaire de Curiosa a eu au moins un effet, TKT a posé sa petite crotte chez Paul Edel.

Onésiphore de Prébois dit: à

Pour Onésiphore Vordemwald, c’est le seul des fachos de la RdL, qui ait une vraie culture. (TKT)

Comme il m’est arrivé de l’expliquer sur mon blog, je ne suis pas exactement fasciste, je suis parafasciste. La nuance est ténue, mais elle existe.

Onésiphore de Prébois dit: à

Pour Onésiphore Vordemwald, c’est le seul des fachos de la RdL, qui ait une vraie culture. (TKT)

Comme il m’est arrivé de le préciser sur mon blog,je ne suis pas fasciste, je suis parafasciste. La nuance est ténue, mais elle existe.

TKT dit: à

JC, concierge frustrée, ma petite crotte ? OK. Vous commentaires, ici, sont malheureusement un fleuve Amazone de merde.

Petite cause.... dit: à

TKT dit: 4 avril 2014 à 19 h 18 min
JC,

Mais pourquoi JC ?
Après D., JC, vous avez un problème mon cher Thierry, un grave.

TKT dit: à

JC, quand le pseudo est tarte, ce ne peut être que vous ou D.bile.

Samu Social Club dit: à

si vis pacem para bellum. Vous savez que c’est une locution latine au départ?

TKT dit: à

Petite cause, allons JC, vous l’avez tellement petite ?

des journées entières dans les arbres dit: à

Dr Lecter, c’est sublime, forcément, cette passion de Marguerite.

Petite cause.... dit: à

Pauvre Thierry, comme je vous plains.
Le monde réel vous échappe, seuls vos fantasmes vous habitent.
La vie n’est plus pour vous qu’une longue agonie peuplée de vos deux héros.

des journées entières dans les arbres dit: à

Bon, mais attendons dimanche. On en saura plus. Ou pas.

En revanche que Magris soit un nihiliste ne me surprend absolument pas.

Je vois que nous en sommes toujours pas à l’histoire, mais au flou artistique.
A quoi ça sert que Jean Monnet il se soit décarcassé…

Sinon, pour l’eurovision, je me souviens de celle-là:
http://www.youtube.com/watch?v=C33kO3fvjkI

Paul Edel dit: à

une espèce de buée nostalgique enrobe l’oeuvre de zweig , la rend flatteuse et assez superficielle sentimentale ….. je trouve qu’on est plus dans le « mittel europa » avec Schnitzler, Karl Kraus, ou le grand Heimito von Doderer et son chef d ‘oeuvre « les démons » , sans oublier, bien sûr, Musil.

des journées entières dans les arbres dit: à

La buée nostalgique, voilà autre chose maintenant.Presque suicidaire, à force d’etre nostalgique non, Zweig ?

Enters Terence dit: à

T´as voulu voir Paris
Et on a vu Paris
T´as voulu voir Dutronc
Et on a vu Dutronc
J´ai voulu voir ta sœur
J´ai vu l’ Mont Valérien
T´as voulu voir Hortense
Elle était dans l’ Cantal
Je voulais voir Byzance
Et on a vu Pigalle
A la gare St-Lazare
J´ai vu les fleurs du mal,
Par hasard

Qu’est-ce qu’on se marre quand même

TKT dit: à

D., impuissant en héros, de quoi ?
JCouille, Amazone de merde, en héros ?
Petite cause, vous devriez vous acheter une loupe

des journées entières dans les arbres dit: à

le journal « les Echos », c’est plutôt un journal économique ou plutôt un truc genre psychologie magazine ?

Phil dit: à

l’antisémitisme sous Marie-Thérèse…diable, il faut distinguer « Jude » de « Hofjude ». son rival Frédéric II savait faire aussi la différence.
François-Joseph n’aimait pas les ascenseurs, toujours soutenu dans son rétrogradisme par ses Hofjuden, les Rothschild branche de Vienne. Les deux détestaient également l’électricité.
Exaucés, ils sont éteints.

Samu Social Club dit: à

@terence

Et l’autre qui mettait des 0 sur les bords pour imiter l’imprimante marguerite

des journées entières dans les arbres dit: à

« N’empêche que toute personne évoquant “le monde d’avant” plutôt que « le monde d’hier » est soupçonnée de lapsus. »

C’est bien joli tout ça. Mais ceux qui vivent et oeuvrent, surtout oeuvrent ! dans le monde d’aujourd’hui et pas en 1927, ils pensent à quoi ?
Eh bien ils pensent très fort à ne pas oublier de régler son compte au traducteur.
Aux traitres.

J’ai une sainte horreur de l’injustice.

« assise à la terrasse où j’attends le traducteur
(oui la Rose, celle dont nous partageâmes il y a vingt les septembres, Huhedibluh, paraissait en grec
en cette veille de Noël où j’étais dans tes bras
champagne ! »

Martine BRODA

rose dit: à

pas pour tout le monde. Je pense souvent de François-Joseph.
Dans le noir, c’est là que cela brille.

rose dit: à

Pardon : je parle souvent de François-Joseph. Je pense à lui aussi.

des journées entières dans les arbres dit: à

Zut ce n’était pas cete rose.

Phil dit: 4 avril 2014 à 20 h 51 min

Phil, figurez-vous qu’il y a une branche de la famille de Betty qui se soucie un peu du fonctionnement des ascenseurs pour des personnes âgées en grande difficulté; survivants de la dernière guerre mondiale, aujourd’hui- ie quelque 4 ou 5 ans plus tard- ils sont certainement moins nombreux dans cette maison à prendre l’ascenseur.

Dites, rassurez-moi, plus on lit de livres, moins on devient des monstres, ou bien ?
Ou alors est-ce vraiment un paramètre à corréler ?
Il y a de de légitimes raisons à se poser la question !

des journées entières dans les arbres dit: à

rose is a rose is a rose, etc.

rose dit: à

Mitteleuropa c’est géographique : c’est comme l’Empire du milieu ; il suffit de prendre le planisphère de tracer quelques médianes, deux trois diagonales de situer où sont les milieux de zones distinctes et on arrive à ces points de rencontre. Sur la sphère, dite globe terrestre, c’est plus difficile.
Je ne la vois pas notre Mitteleuropa centrée sur le judaïsme et la langue allemande ; je la conçois centrée sur les voyages des uns et des autres à la rencontre des autres et des uns. Au chevauchement et aux influences de leur art et de leurs inventions.
Puis, à nos guerres qui nous ont arraché nos tripes avant de nous réunir.
Heureusement que nos équilibres sont faits de nos différences.

rose dit: à

bien et bien je repars.
Haïssant l’idée que l’on se mêle de ma vie privée, je ne reviendrai pas. Et je cesserai de vous lire.
Je n’ai aucun regret.
Vous ne me manquez pas.

rose dit: à

Je ne vous aime plus.
Je vous ai rayé de ma vie.

Enters Terence dit: à

fatalement, elle est pour moi celle là :

« La rose est sans pourquoi, elle fleurit parce qu’elle fleurit »

Arthur Rimbaud, russe.

Phil dit: à

Desjournées, pas d’ascenseurs à schönbrunn du vivant de l’Empereur. la liste schindler sera donc une affaire purement prussienne.
Beaucoup de confiouse dans cette affaire mitteleuropéenne.
La buée zweigienne de pauledel s’efface à la peau de chamoix, condamnés à la république alpine d’autriche.

Phil dit: à

souvenirs de Martine Broda de passage sur ce blog. Cernowitz ? plus très sûr..

Samu Social Club dit: à

Marty Martinez…

berenice dit: à

agonie peuplée de vos deux héros.

Quel drame que cette vie quand elle n’est plus visitée que par des hérons, je comprends que Thierry von Koenig bourg raye la planète de ses passages solitaires et attentifs, que de ses appareils surgissent tous ces clichés nostalgiques explicatifs terriblement définitifs, les hérons ont épuisé sa réserve et sur son lac asséché, la terre s’est improvisée en carrés, triangles, losanges, figures du vide acquittées.

ACP dit: à

« elle n’est plus visitée que par des hérons »

Ne paniquons pas, le pire n’est pas atteint, Bihoreau est vivant, heureusement, et qui plus est : vivace.

u. dit: à

(Facebook)

« Tiens, ce sera un signe de voir quel écho suscitera le grand colloque consacré à Maurice Barrès écrivain. Des spécialistes français et suisses se retrouveront au Château de Dorigny pour y analyser le personnage barrésien »

Exercice d’équivalence.

« Tiens, ce sera un signe de voir quel écho suscitera le grand colloque consacré à Quellebecq écrivain. Des spécialistes se retrouveront au Sofitel pour y analyser le personnage ouellebecquien autour d’un plateau-repas. »

Pour une version plus snob:
« Des spécialistes se retrouveront au Sofitel de Saint Denis, Réunion, lieu de naissance de l’écrivain, pour y analyser le personnage ouellebecquien autour d’un plateau-repas. »

u. dit: à

« des journées entières dans les arbres dit: 4 avril 2014 à 20 h 57 min
« J’ai une sainte horreur de l’injustice. »

Ça ne mange pas de pain.

Je n’ai jamais entendu la proposition contraire.

Samu Social Club dit: à

Ah… enfin un complément

Sergio dit: à

rose dit: 4 avril 2014 à 21 h 29 min
Sur la sphère, dite globe terrestre, c’est plus difficile.

Orthodromie, ou loxodromie ? Y a une nuance bon Dieu !

Sergio dit: à

Que le grand Cric me croque si la photo un n’est pas de Mark Rothko…

Antonio Corrado dit: à

« Sofitel de Saint Denis, Réunion »
u.

« Sofitel de Saint Denis »
Coup au coeur, Vue sur la Basilique ou sur le Stade de France, sur Gérard Philippe ou sur Paris XIII.
Accor chez Gabriel Péri !

« Réunion »
Ouf !

berenice dit: à

u 23h16 Et il ne se trouvera pas un Buisson pour enregistrer le surgissement de la pensée, cela dit ça doit être agréable de pouvoir circuler dans ce type de rassemblement, un coupe à la main, un appareil photo dans le sac, le regard qui s’accroche aux arbres majestueux du parc , peut être un lac, des vasques des grands oiseaux en liberté .

Samu Social Club dit: à

Y’a FOOT LES MATCHES si vous voulez cliquer sur moi

A la pêche aux moules, moules, moules.... dit: à

la toundra?

D. dit: à

Au contraire le regard chez les Japonais est très humble, dirigé vers le bas, ce qui n’est aucunement un signe de faiblesse ou de soumission. Le regard devient ensuite plus direct lorsque les interlocuteurs apprennent à se connaitre.
A se demander si tu as déjà parlé à des japonais une fois dans ta vie, Thierry.

Marcel dit: à

Hélène

La mer est un plaisir céleste,
Vite, empruntons ce paquebot,
Vogons de Venise à Trieste,
La mer est un plaisir céleste.

Mais ma pauvre Hélène ici reste,
Les pieds dans le même sabot.
La mer est un plaisir céleste,
Vite, empruntons ce paquebot.

Jean Calbrix, le 05/04/14

abdelkader dit: à

intellectuellement parlant dit: 4 avril 2014 à 9 h 09 min
abdel, vous cacher derrière votre ignorance et votre lourdeur, est-ce bien honnête
euh…ma lourdeur ou mon insuffisance, j’y peux rien mais contrairement a certains ici, je connais mon subjonctif…aller et retour, comme on dit chez nous là-bas… c’est juste que j’ai décidé il y a longtemps de ne pas me prendre la tête avec…
et mon éducation anglishe m’a surtout appris a analyser et a penser pour moi-même…et a ne pas faire confiance aux maitres a penser et autres gourous…quand j’ai pas lu un bouquin, je ne prétends pas l’avoir lu et donc n’en parle pas et ne vais pas sur Google pour me faire une opinion de 2eme ou 3eme main dessus…pareil pour les grands concepts comme civilisation (comme dans essor, déclin, conflit et tutti frutti), liberté d’expression etc etc…bref, j’évite le prêt-a-penser comme la chaud-pisse…
maintenant, si on me demande mes papiers, avant que je puisse parler ici, c’est une autre paire de manches…

abdelkader dit: à

j’étais dans mon pub local cette semaine (pour le match de Chelsea v PSG), ou il y’a de plus en plus de français d’un certain type, disons… un p’tit trader français, qui a tout dit de lui en 10 minutes, me fait : tu vois moi, qui suis habillé cool en Jeans, baskets et sweat, je suis trader…je lui dis c’est aux autres de te trouver cool ou pas…il me fait ta chemise est orange, ce n’est pas une chemise de banquier…ah, je lui fais, toute la journée au bureau, je portais une chemise rouge pompier, l’orange c’est pour me changer du bureau…

JC..... dit: à

« Dites, rassurez-moi, plus on lit de livres, moins on devient des monstres, ou bien ? Ou alors est-ce vraiment un paramètre à corréler ? Il y a de de légitimes raisons à se poser la question ! »

Djedla,
Vous posez une intéressante question ! Loin de moi l’idée d’une réponse définitive et collectivement satisfaisante, cependant je vous donne un point de vue.

Vous induisez une corrélation, une linéarité quantitative, à laquelle je ne crois pas.

Je m’explique en tentant une réponse :

– oui, un grand lecteur devient, à force, un monstre car son geste le prive forcément de temps à passer dans le monde présent, au bénéfice de la fréquentation de morts illustres … Monstrueux isolement, parfois.

– non, la quantité de livres n’a guère d’importance dans la formation de l’esprit. Je crois plutôt aux livres-quantum, disons aux ouvrages-aiguillage, qui vous font sauter d’un niveau, d’un état mental, à un autre … plus riche.

J’en ai lu quelques-uns, au milieu de tant d’autres qui, sans remettre en cause l’inné et l’acquis des jeunes années, modifient l’ensemble des systèmes de pensée, de comportement, de l’individu. Et, bien évidemment, j’ai du en louper tout un tas !

des journées entières dans les arbres dit: à

Phil, s’il y a confusion, elle est d’abord dans le fatras de bric et de broc contenu dans le billet.
On ne commence pas impunément par  » la Mitteleuropa est partout », en passant par des relais douteux, pour finir par un article psycho-paranoïaque du canard les Echos, à la gloire de Mitterrand. Le tout avec de la buée sur les lunettes …

On dirait un mauvais débat entre François et Valéry: vous n’avez pas le monopole du coeur.

Une question restée en suspens ?
le plus haut sommet d’Europe est le mont Elbrouz.

Je vous donne la météo du jour; et c’est bien parce que je dois filer avant que le blanc de la neige soit fondu.

Ah printemps printemps
C’est si bon le printemps !
Et cœtera et cœtera
Matsuo Bashō

Clopine dit: à

Salut tout le monde, voilà, c’est fait, j’ai raconté Mocky sur mon blogounet. Je vois que la nuit a été courte pour certains d’entre vous !

Chaloux dit: à

Merci Mémé.

JC..... dit: à

Méchant Chaloux,
Certes… Mocky est un Pépé, mais Clopine… une Mémé …Voyons ! Elle est resté une jeunette, insouciante, innocente. Une teenager… aux idées toutes ridées, tout au plus !

TKT dit: à

D., vous avez une fois de plus, rien compris.
Il est poli de regarder les gens dans les yeux quand on leur parle, quand on les approche. Pour ce que vous croyez des Japonais, c’est faux, tout à fait faux, quand on se promène dans les rues, les gens vous regardent droit dans les yeux. Peu de regard fuyants.
Que pourriez vous savoir du regard des gens, dans la vraie vie, vous tremblez de timidité. J’ai bien en mémoire, au CCS en 2006, vos yeux regardant vos propres pieds, quand vous nous croisiez. Nous, car nous étions trois, à vous avoir remarqué, vous, passant régulièrement, regardant de loin, et quand vous vous sentiez observé, votre attention portée vers vos godillots. Timide dans la vie, séquelles de votre enfance bouleversée par votre prédateur, vous vous déchainez sur internet, seul lieu de jouissance pour le pauvre humain que vous êtes.
Pour faire court, les Japonais, idem pour les Chinois, supportent le regard d’un tiers, vous, vous avez peur.
Peur de quoi ? Franchement, peu m’importe, vous êtes la bête furieuse à abattre.

JC..... dit: à

Eh ! Thierry : rien pour moi ?
Pas la moindre insulte ?….

On serait devenus copains à l’insu de mon plein gré ?!!!

Chaloux dit: à

N’appuyez pas lourdement, JC. Pas fait pour ça.

TKT dit: à

D., je ne vous tutoie pas, je vous prierais de laisser tomber votre tutoiement et l’utilisation de mon prénom. Auriez vous une âme de flic, ou vous fréquentez les quartiers chauds, où tout le monde tutoie tout le monde ? Seriez vous « repris de justice » ? D. le repris de justice et le plus fou des commentateurs de la RdL ? j’ai déjà entendu cela

JC..... dit: à

Allons Chaloux ! tant de légèreté en ces lieux, un peu de grave ne nuit pas…

Clopine dit: à

Chaloux, vous savez, Pépé le Mocky, j’ai pas pu m’en empêcher, mais c’est plutôt affectueux chez moi – j’aime beaucoup le film de Duvivier avec Gabin, royal, le Gabin, ça me fait toujours penser à la chanson « mon légionnaire » revisitée par Gainsbourg.

… Et si vous lisez attentivement mon article, vous verrez que j’ai été surtout respectueuse de Mocky, qui m’a fort impressionnée, par sa voix calme, sa simplicité, sa fabuleuse mémoire. Alors, mémé comme ça, je veux bien moi, même si, ici, je suis plutôt Mémé la Moquée.

JC..... dit: à

– Monsieur Umberto Eco, la transparence totale de nos sociétés ne vous inquiète-t-elle pas ?

– Si cela change toute notre vie. Il faut s’adapter à cette situation. Moi, par exemple, je ne réponds plus au téléphone aux questions personnelles. Et dans mes mails je n’écris que des choses que je pourrais afficher au mur. Si j’ai quelque chose de privé à dire, je le dis de bouche à oreille.

En réalité, nous sommes face à un changement anthropologique. Imaginez une société totalement transparente où les gens ne peuvent plus mentir. Une société où, si vous m’invitez à dîner, je vous dis : «Non, parce que ta femme fait très mal la cuisine», car je ne peux plus mentir, ce serait un cauchemar.

Ce qui apparaît théoriquement comme une situation idéale, un monde où tous disent la vérité, serait un enfer.

Phil dit: à

Desjournées, c’est l’heure de prendre einen mélange.
dear tkt, que d’energie dépoyée pour votre histoire ectoplasmique avec votre avatar « d ». Zweig en ferait un roman court, genre amok. Fanny Ardant jouerait la pièce dans un souffle.

bouguereau dit: à

Zweig en ferait un roman court, genre amok. Fanny Ardant jouerait la pièce dans un souffle

joli
dédé torse nu en bretelle et tkt avec une minerve s’épongeant le front

Jacques Barozzi dit: à

« ce type-là a travaillé avec absolument tout le cinéma, de Fellini à Godard en passant par des acteurs comme Serrault, Lonsdale, etc.) »

Voyons, Clopine, comment, pouvez-vous oublier les femmes !
Inénarrable Jacqueline Maillan en vieille fille habitant chez sa mère et animatrice de téléphone rose, Jeanne Moreau, accompagnatrice d’invalides en pélérinage à Lourdes ou encore Catherine Deneuve, bouclée comme un mouton roux et au look improbable de femme de ménage !

Jacques Barozzi dit: à

A qui donnera les trois titres de films de Mocky évoqués dans mon last commentaire gagnera un « Goût du cinéma » dédicacé !

bouguereau dit: à

Voyons, Clopine, comment, pouvez-vous oublier les femmes !

roo et celle dans ses derniers nanars cochons qui plaisait tant a cavanna..vieux cochons matcho et salaces qui plaisent tant a clopine..comment c’est son blaze baroz?

Clopine dit: à

Je n’oublie rien, Jacques, et surtout pas qu’il pratiquait couramment le contre-emploi. Si j’avais osé, je lui aurais posé la question de son rapport aux actrices. Parce que j’ai lu qu’il revendiquait être le père de plus de quinze enfants – on se doute que ce n’est pas avec la même mère : l’irrépressible besoin de tourner de Mocky n’est-il pas lié à son irrépressible désir des actrices, mmmmhhhh ?

bouguereau dit: à

Inénarrable Jacqueline Maillan

stevenin lui montrant un rasoir bic pour qu’elle se rase..ça s’oublie pas baroz

Clopine dit: à

Chic, chic, chic ! « Le Miraculé », avec Moreau, « les saisons du plaisir », avec Maillan, « agent trouble », avec Deneuve

Clopine dit: à

Et une dédicace pour qui ? Pour Mémé la moquée !

berenice dit: à

– oui, un grand lecteur devient, à force, un monstre car son geste le prive forcément de temps à passer dans le monde présent, au bénéfice de la fréquentation de morts illustres … Monstrueux isolement, parfois.JC

Un peu facile quand il ne s’agirait que de quantité faudrait il supposer que la qualité des écrits nous mène hors des chemins de la vie, de son essence, de ses composants, des fruits d’une réflexion issue de l’expérience et des expérimentations, les auteurs projetteraient des ombres monstrueuses, lesquelles induiraient déviances, nous libèreraient d’entraves superflues, aplaniraient le terrain pour qu’enfin nous nous rassemblions comme autant de monstres homologués par la littérature, une béance sur l’abime.

bouguereau dit: à

Catherine Deneuve, bouclée comme un mouton roux et au look improbable de femme de ménage !

putain de putain cette puissance qu’il avait a subjuguer les acteurs..mais qu’est ce qu’il a foutu ce con..il avait de l’or dans les mains
tu peux déposer ton gout sur la tombe de yan kardec baroz..on est copin

berenice dit: à

Inénarrable Jacqueline Maillan
Bouguereau, quand j’étais enfant j’adorais Jacqueline Maillan mais pas que, je la guettais, je l’attendais, sa participation à une émission ou une pièce de boulevard, un gage.

Jacques Barozzi dit: à

Au tableau de chasse de Mocky, il manquera toujours Bardot.
Trop tard ?

D. dit: à

Je l’adore aussi, Bérénice.
Valérie Lemercier lui ressemble par certains aspects, ne trouvez-vous pas ?

Clopine dit: à

Pourriez-vous me confirmer mon succès, Jacques ? J’ai brusquement pressenti que vous blaguiez, en fait, que je ne recevrais rien du tout… Et puis, si vous me rassurez, comment vous remercier ?

bouguereau dit: à

jacqueline maillan c’était la civilisation française..la mort a tes noeils ton cul..tout

Clopine dit: à

Très intéressant, le témoignage de Deneuve. Côté « foutraque », on est servi, mais ce qu’elle dit est juste…

D. dit: à

Bardot a commencé à être formidable passé la quarantaine lorsqu’elle s’est investie dans son œuvre de protection animale (que je soutiens financièrement de temps à autres).
Comme moi, cette femme a été blessée par les êtres humains et a compris que l’innocence véritable ne peut être qu’animale, en dehors des grands Saints ou d’un être humain confessé tout récemment.

Jacques Barozzi dit: à

Vous avez tout bon Clopine, mais vous êtes hors concours, et puis vous avez déjà l’ouvrage mentionné…
Le prochain, promis, juré !

berenice dit: à

Valérie Lemercier peut-être géniale aussi, ce coté les pieds dans le plat consciencieux sans en en prendre l’air tout en en connaissant la mesure.

D. dit: à

Bérénice, une question ma taraude depuis un bon moment : la longueur de vos phrases est-elle en liaison avec un quelconque phantasme ?

Clopine dit: à

Mais je ne l’ai pas dédicacé, Jacques, m… de berde ! Et voilà, snif.

Clopine dit: à

… Et puis, pourquoi suis-je « hors concours » ? Je suis punie, c’est ça ? Parce que j’ai osé faire un jeu de mots à la canarde déchaîné sur le glorieux Jean-Pierre ? C’est une injustice !

berenice dit: à

D par qui d’autre pourrait-on être blessé sinon à se promener seul dans l’aire aux fauves sans le soutien du dompteur? En dehors des catastrophes naturelles ou accidents liés à la technique défectueuse, la blessure porte toujours une signature.

D. dit: à

– non, la quantité de livres n’a guère d’importance dans la formation de l’esprit. Je crois plutôt aux livres-quantum, disons aux ouvrages-aiguillage, qui vous font sauter d’un niveau, d’un état mental, à un autre … plus riche.

vous vouliez sans doute écrire « livres-quanta », JC ?

berenice dit: à

Oui D tout est sexuel et donc forcément respiratoire.

D. dit: à

TKT dit: 5 avril 2014 à 8 h 29 min

D., je ne vous tutoie pas, je vous prierais de laisser tomber votre tutoiement et l’utilisation de mon prénom. Auriez vous une âme de flic, ou vous fréquentez les quartiers chauds, où tout le monde tutoie tout le monde ? Seriez vous « repris de justice » ? D. le repris de justice et le plus fou des commentateurs de la RdL ? j’ai déjà entendu cela

Cher Thierry, contrairement à l’auteur de cette remarquable description, je n’ai jamais comparu devant le moindre tribunal.

TKT dit: à

Phil, D. est surtout un troll avarié.
Quand il part aux bains de mer, l’été, en Bretagne, il porte des caleçons de bain longs, un t-shirt côtelé et un béret basque. De grandes lunettes noires le protègent de la vue des seins féminins. Dans son terrain de camping, all-included, il est connu comme particulier timide. Il rôde autour des feux de bois, essayant de se nourrir gratuitement, en chipant les merguez des autres campeurs. Sous sa tente, un grand portrait de Myrtillles Le pen orne le sol de caoutchouc, un fouet pour se flageller est toujours à portée de main. Il paraitrait même, qu’il écoute sur son portable, Radio Vatican, en cantalou. Il est très discret, ne va aux douches et aux toilettes, que quand il est sûr de ne pas faire de rencontres. Il pense sérieusement, que l’eau des douches, contient le mauvais esprit. Il dérange rarement ses voisins, il ne dessoule pas, toujours de la vodka et des concombres polonais. Ayant gagné au Loto, l’été prochain, il ira dans un camping de haute-gamme, sur une plage ch’ti.

Elena dit: à

JC : Kosztolányi Dezsö a poussé systématiquement le paradoxe et l’a exploré de façon très amusante dans une de ses nouvelles, « La ville franche » (ds le recueil Le Traducteur kleptomane).

Clopine dit: à

… Je ne veux pas le prochain, Jacques, je veux le goût du cinéma avec une dédicace, voilà, alors si vous vous êtes engagé à la légère, (parce que vous n’en avez plus chez vous, par exemple), je ne vois plus guère qu’une solution : que vous dédicaciez mon exemplaire. Donc : soit vous venez, et je vous présente à Clopin, Quenotte et Dagobert, soit je viens. Un rendez-vous dans une brasserie à dames parisiennes comme je les aime, j’aurai votre livre sous le bras, vous un stylo-plume à la main, et on dira du mal des gens…

Chaloux dit: à

Excusez-moi, Clopine, je n’aurais pas dû. Juste un petit signe en passant pour dire que je vous avais lue. Pas pensé que les petits charognards ambiants allaient sauter sur l’occasion… Pardon.

D. dit: à

Cela dit comparaitre devant un tribunal n’est pas que péjoratif. On peut s’y trouver pour se défendre d’une attaque injuste ou pour se faire rendre justice.

berenice dit: à

TKT comme vous êtes gentiment imaginatif cela dit le concombre polonais est une grande légende, il faudrait que j’y goute avant que de disparaitre ou de perdre mes dents.

Clopine dit: à

… parce que, tout de même, j’ai GAGNE. Deux fois cette semaine : une ici, donc, une chez le « fou de Proust », où j’ai eu 26,75 réponses de bonnes sur 30 questions. Yeah !

Jacques Barozzi dit: à

Clopine, je vous ferai découvrir avec plaisir les charmes du quartier des Buttes-Chaumont ou autres secteurs de la capitale à votre convenance !
Oui, il ne me reste plus qu’un vieil exemplaire du goût du cinéma, j’ai déjà distribué depuis longtemps les autres…

Virginia dit: à

Dans la ville franche qui rappelle dans la ville blanche, Elena est-il question de Villefranche s/ Saône? Pardonnez la bêtise de mon questionnement mais c’est géographique.

Clopine dit: à

Merci, Jacques, vous vous rattrapez, et puis ça fera une si jolie anecdote ! En plus, les Buttes-Chaumont, c’est vraiment parfait pour moi. Merdum, je vais tenter de retrouver votre mail parce que je voudrais vous proposer quelque chose… (si je ne le retrouve pas, voici le mien : clopinetrouillefou@gmail.com)

MERCI ENCORE, me voici toute rassérénée.

Jacques Barozzi dit: à

Clopine, je suis dans les pages blanches de l’annuaire sous le prénom de Jacky B. Je serai absent de Paris durant toute la deuxième quinzaine d’avril.

Samu Social Club dit: à

Cigale je suis, seagall je serai

Clopine dit: à

Pas trouvé, Jacques, et le mail à vous envoyé m’est revenu. De toute façon, je ne pourrai pas venir à Paris avant le 15. Recontactez-moi à votre retour fin avril, si vous le voulez bien ?

bérénice dit: à

L’autonomie de l’art face à toute idéologie trouve un farouche défenseur en la personne de Josip Stritar, dont les articles sont publiés de 1870 à 1875 par la revue Dunajski zvon (La Cloche de Vienne). Néanmoins, ces préoccupations esthétiques n’ont pas eu pour effet d’éloigner de leur peuple les écrivains slovènes : Jarez Trdina publie dans les années 1880 Contes et histoires de montagnards (Bajke in povesti o Gorjancih), où les thèmes narratifs du folklore sont élevés au rang d’œuvre littéraire. Ce dualisme dans l’inspiration est aussi celui de Janko Kersnik, en particulier dans l’un de ses romans, Jara Gospoda (Les Parvenus, 1895). Quant au romancier Ivan Tavčar, il conjugue en 1918, dans Visoška Kronika (La Chronique de Vissoko), les grands thèmes de l’amour et les grands problèmes politiques et sociaux. C’est vers la même époque qu’ont été lancées deux grandes revues littéraires : de 1881 à 1941, Ljubljanski zvon (La Cloche de Ljubljana) et, de 1888 à 1945, Dom in svet (Notre pays et le monde).

bérénice dit: à

littérature slovène du xxe siècle.(suite)

• Individualisme et communauté spirituelle

On doit à Cankar l’élaboration de l’écriture moderne dans le discours romanesque et dramatique : une phrase, musicale et bien rythmée, que l’on pourrait qualifier d’impressionniste, riche en métaphores et aussi en symboles, un art du dialogue à la fois réaliste et symboliste. C’est une prose toute pénétrée d’une thématique existentielle typique de la collectivité nationale et sociale. Il faut surtout retenir, de Cankar, la nouvelle intitulée Hlapec Jernej in njegova pravica (Le valet Jernej et son droit, 1907), un cycle de courts récits sur des thèmes libertaires et humanistes, Podobe iz sanj (Images du rêve, 1917) et un roman d’analyse dont l’inspiration est proche de celle de Proust, Nina (1906). En outre, la liste est longue des pièces de Cankar dont on peut dire qu’elles fondent l’art dramatique slovène : thématique sociale dans Kralj na Betajnovi (Le Roi de Betajnov, 1902) ; thématique antinomique de l’art et de la morale bourgeoise dans une farce, Pohujšanje v dolini šentflorjanski (Scandale dans la vallée de saint Florian, 1908) ; thème de la servitude dans Hlapci (Les Valets, 1909) ; symbolique du désir dans Lepa Vida (La Belle Vida, 1911). Social-démocrate, Cankar a élaboré dès 1913 les thèses du fédéralisme politique yougoslave.

L’amour, l’existence de l’individu dans la société et dans l’univers, la patrie, l’art : tels sont les grands thèmes développés par Župančič dans une poésie qui chante, de manière obsessionnelle, la liberté de l’homme et sa force vitale. Son goût du rythme musical, son sens aigu des modulations sonores et sémantiques du mot ont permis à Župančič de hausser le vers rythmique jusqu’aux plus hauts sommets de l’art, notamment dans deux recueils fameux : Samogovori (Monologues, 1908) et V zarje Vidove (Les Aubes de la Saint-Jean, 1920). Excellent traducteur de Shakespeare, Župančič est aussi l’auteur d’une pièce dramatique d’inspiration symboliste, Veronika Deseniška (1924), et de nombreux essais sur la littérature, la langue, l’art du comédien. En 1941, avec un poème intitulé Veš, poet, svoj dolg ? (Poète, connais-tu ton devoir ?), il prend place parmi ces écrivains européens qui devaient opposer au fascisme grandissant la force de leur esprit.

TKT dit: à

@ « Cher Thierry, contrairement à l’auteur de cette remarquable description, je n’ai jamais comparu devant le moindre tribunal. »:
La description était dans une Note.
En effet, l’auteur de la Note, a eu des démêlés avec une veuve d’un auteur connu. Pas de quoi en fouetter votre chat !
Que vous n’ayez jamais comparu devant un tribunal, ne m’étonne pas. Vous faites tout vos méfaits, sous le couvert de l’anonymat.

Clopine dit: à

.. Ca m’étonne un peu qu’aucun choeur de pleureuses ne vienne déplorer votre malchance, Jacques, sur le mode « eh voilà le Jacky pris au piège, obligé de se coltiner la stupide normande et de la driver sur le pavé parisien », ou quelque chose de ce type. Mais ça va venir, pour sûr.

bon allez, je file, c’est plantation de patates aujourd’hui.

bérénice dit: à

(Fin)

Fidèle à la poétique traditionnelle, Alojz Gradnik, pour sa part, mêle les thèmes érotiques au fantastique de l’au-delà, tandis que Srečko Kosovel combine impressionnisme, symbolisme et expressionnisme pour tenter d’exprimer les inquiétudes de son époque, clamant sa douleur d’humaniste européen et opposant une poésie constructive à l’impérialisme bourgeois. La prose d’Ivan Pregelj et l’œuvre dramatique de Slavko Grum sont aussi inspirées de l’expressionnisme. Dans les années 1930, le réalisme impose au roman et au théâtre des thèmes sociaux et historiques, qui permettent aux auteurs de traiter de la crise morale des milieux ruraux et urbains, ainsi que des aberrations de la politique nationale ou étatique. Avec Lovro Kuhar, Prežihov Voranc, Miško Kranjec, Bratko Kreft, Ciril Kosmač, Anton Ingolič et Ivan Potrč, on note l’apparition de nouveaux genres, tels que le roman collectif, le drame historique de classe, un théâtre de la confrontation entre l’individu et l’idéologie socialiste.

Les conflits sociaux et la crise de l’intellectuel bourgeois investissent également la poésie, comme en témoignent principalement l’œuvre poétique de Mile Klopčič et celle de Božo Vodušek. Il faut citer aussi le nom de Josip Vidmar, critique littéraire et spécialiste de Molière, qui s’emploie à défendre les droits de l’art face à toutes les morales, à toutes les idéologies.

Les années de la Guerre de libération nationale (1941-1945) verront fleurir la poésie révolutionnaire et partisane de poètes comme Karl Destovnik-Kajuh, Vladimir Pavšič, Matej Bor.

Samu Social Club dit: à

– pourquoi tu fais pas ton casser en trois?
– je sais pas, j’ai pas d’idées

D. dit: à

Je suis déjà allé en Slovénie, mais dans le Nord, en montagne. Toute votre problématique culturo-littéraire semblait y être totalement absente.

D. dit: à

Le montagnard, quel qu’il soit, est un homme frustre très éloigné des réflexions emmêlées.

A la pêche aux moules, moules, moules.... dit: à

IX,83
Sol vingt de Taurus si fort terre trembler,
Le grand theatre remply ruinera,
L’air ciel et terre obscurcir et troubler,
Lors l’infidelle Dieu & saincts voguera.

Samu Social Club dit: à

merci @ A la pêche aux moules, moules, moules….

Enters Terence dit: à

C’est un peu que lui

Katoeba dit: à

Des exemples de traductions de mots français en japonais auraient été les bienvenus

Jacques Barozzi dit: à

Vu hier ce film charmant, une version apaisée d’Eddy Bellegueule, qui nous conduit à travers les immeubles barres déglingués de la périphérie de Caracas !

L’histoire d’un enfant de neuf ans qui a les cheveux crépus, comme son défunt père, un jeune black, et qui voudrait les avoir lisses comme sa mère.
Son titre, « Pelo malo », traduit par « cheveux rebelles » ou « mauvais cheveux », moi je proposerais plutôt « Mauvais poil » ?

Enters Terence dit: à

Il a fait quelques emprunts à la langue

kicking dit: à

mmmmhhhh ?

dans l’hypothèse ou t’aurais la manie de chercher des vérités chez autrui en maquillant la tienne de copiés-collés étincelant de références dans le but de déborder d’un ege que tu renies, je ne vais probablement pas te dire bravo..

Samu Social Club dit: à

Je n’ai, malheureusement, aucune science de Nostradamus

kicking dit: à

ego bien sûr..

kicking dit: à

bon, je disais ça en passant etsans vouloir déranger, tout ça la faute à mes visions, comme celle d’une fan de « anyway anywhere anytime » malheureusement fixée genre « everyway everywhere everytime », ce qui n’est bien entendu pas du tout la même approche..

Samu Social Club dit: à

hé bé té, c’est un peu ce que je pense

Polémikoeur. dit: à

Mitteleuropa – Mocky… sûrement pas
une des passerelles les plus attendues
par le Patron mais pourquoi pas en effet ?
Et Mocky – nostalgie ? Apparemment pas non plus
et pourtant, sa fuite en avant, comme soi-disant
ses contre-emplois, ne boucleraient-ils pas
sur eux-mêmes, manière de conjurer une vanité
que son instinct de combattant de l’existence
lui fait percevoir au-delà de son tumulte ?

Jacques Barozzi dit: à

« nostalgie ? Apparemment pas non plus »

L’amour plutôt que la mort et le sexe en chair plutôt que les cendres ou le squelette, polémikoeur…

Phil dit: à

Pas de passerelle, polemicoeur, mais un pont: Mockey, Nordey, Py, Avignon, pont.
pour les fortiches dopés aux pilpoul smarties: pont d’avigon, la ronde, Ophüls, Mitteleuropa.

Phil dit: à

oui baroz, et c’est la faute à Clemenceau

Phil dit: à

baroz, sauter est une chose, ne pas se faire tondre en est une autre

renato dit: à

« si on analysait le véhicule publicité et surement Est-ce déjà en cours et en édition il est à peu prés certain que la morale peut servir et être de plus à la mode, au prêt à porter ou dans d’autres domaines et par conséquent s’habiller d’élégance, la pub pour Diesel fuel for life en exemple, sont alliés l’exigence esthétique et des impératifs moraux si par exemple on considère l’écologie comme l’un d’eux. Il faudrait fouiller ce sujet intéressant. »

Ah, cela donnerait dans la vaine rhétorique ! Cela dit, on en est où, en France et après Houellebecq, avec le débat sur le post-humain ? Est-ce que les confins entre mental, corporel et relation à l’objet restent bien définis ou commencent-ils à s’estomper ?

Polémikoeur. dit: à

Il n’y aurait, dans Mocky,
pas du tout un peu
du « cri » de Munch ?

Jacques Barozzi dit: à

« Est-ce que les confins entre mental, corporel et relation à l’objet restent bien définis ou commencent-ils à s’estomper ? »

Les habitudes de surconsommation semblent irréversibles, renato ?
Quand on me demande mon numéro de portable et que je réponds que je n’en ai pas, faut voir la gueule du demandeur !

JC..... dit: à

« Est-ce que les confins entre mental, corporel et relation à l’objet restent bien définis ou commencent-ils à s’estomper ? »

Euh…………………!!!!

Polémikoeur. dit: à

Un débat novateur
sur le triomphe accompli
de la société de consommation,
au moins jusqu’à épuisement des stocks ?
Bande-annonce pour une émission de plateau
à sensation et tout en nuance de type « Duel » :
« La-pub-est-no-limit » contre « j’ai-même-pas-de-mobile » ?
Jokerton-pâtement.

Samu Social Club dit: à

C’est quoi ce truc de nueva?

bérénice dit: à

L’aricle de ce matin est signé:

Franc ZADRAVEC

Renato votre question concerne les interactions entre mental, corps et relation à l’objet ou sous-entendez-vous que la pub fait de nous des objets sans plus de pouvoir sur notre relation aux objets en nous les imposant effaçant ainsi la frontière qui sépare le mental du corps-objet pour en faire un ensemble indéterminé en nous réduisant à l’état de chose démunie de volonté et n’obéissant qu’à d’habiles manipulateurs-marchands et producteurs pour nous incorporer à la machine globale et industrielle qui fait grossir le capital?

JC..... dit: à

Bérénice,
Euh ….. je suis d’accord avec vous….!

bérénice dit: à

JC j’essaie de comprendre la question, si vous aviez l’obligeance de la poser autrement si telle elle ne se pose…

Polémikoeur. dit: à

Rien, vraiment ?
Le bruit de sa comédie
n’est-il qu’un ressort de farce ?
Possible mais en contradiction
avec un ton d’urgence « gueulé »
qui a un poil de gravité
en plus sur ses masques,
qu’il sait bien choisir,
comme ses titres.
Léneigedumockylimandjarrosagement.

JC..... dit: à

Faites comme moi, Bérénice, si vous ne comprenez pas… vous admettez…. et vous passez à autre chose.

bérénice dit: à

d’une fan de « fixée genre « everyway everywhere everytime »
ça me rappelle quelqu’un, d’un autre coté c’est un peu la devise des scouts de France.

D. dit: à

Vous vous posez trop de questions, renato.
Vous devriez vous recentrer sur l’extase et la contemplation. C’est ce vers quoi nous devons tendre. Après, vous faites ce que vous voulez, je m’en fiche.

D. dit: à

Je m’en fiche, mais j’ajouterai que personne ne vous a demandé de penser comme vous pensez, renato. On attend aucun résultat de vous, nulle part. Tous vos efforts sont en pure perte.

D. dit: à

Pour exemple le cerveau du crocodile pèse 8 grammes. Croyez-vous que la vie soit moins intéressante pour lui que pour vous ? Je vous pose la question mais je ne désire aucune réponse, entendons-nous bien.

Sergio dit: à

D. dit: 5 avril 2014 à 14 h 48 min
Pour exemple le cerveau du crocodile pèse 8 grammes.

C’est tellement gland, comme bête, ils doivent être encore sous Windows…

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 5 avril 2014 à 13 h 55 min
Quand on me demande mon numéro de portable et que je réponds que je n’en ai pas

Il y a de plus en plus de gars qui n’ont plus de tire, plus de télé… Quand on peut faut pas hésiter !

renato dit: à

Je ne sous-entends, berenice, rien, avais préalablement dit que tout débat sur la pub ne donnerait que dans la vaine rhétorique — la pub (comme la métaphysique et la croyance religieuse) n’est qu’une branche badigeonnée de houx : seulement les plus stupides s’y font prendre. Je suis seulement étonné par le fait qu’une question comme le post-humain trouve si peu d’écho sur un blog littéraire…

renato dit: à

… si peu d’écho… enfin, pas du tout…

renato dit: à

« Je vous pose la question mais je ne désire aucune réponse, entendons-nous bien. »

Étant donné les limites de vos opinions une réponse ne serait que perte de temps.

Jacques Barozzi dit: à

« le post-humain »

Monsieur renato, après vous !
Mais commencez par nous dire de quoi il s’agit ?
Posthume = après la mort, vaste programme infini !!!

D. dit: à

Je regrette j’ai des opinions sans aucune limite.

Jacques Barozzi dit: à

Restons-en aux questions simples, renato !
Le billet du jour (plus très frais, il est vrai) n’était qu’un prétexte permettant à Passou de nous dire qu’il est plus européen que nous, pauvres goys occidentaux…

renato dit: à

Prendre des informations n’est désormais qu’un jeu d’enfant… Jacques… puis, je suppose que vous avez lu au moins « La possibilité d’une île ».

Jacques Barozzi dit: à

Zigmarigen, c’est le tropisme de Passou, réincarné en majordome des Hohenzollern !

renato dit: à

« permettant à Passou de nous dire qu’il est plus européen que nous »

On ne peut vraiment pas dire qu’il ait réussi son coup…

Clopine dit: à

C’est vrai que le fil n’est plus très frais, mâchouillé de partout et pendant tristement. On serait des poissons, on dédaignerait ces tristes appâts (appas !)

Jacques Barozzi dit: à

« Passou, réincarné en majordome des Hohenzollern ! »

On peut se réincarner dans le futur, mais est-ce possible aussi dans le passé ?

Jacques Barozzi dit: à

Dans le passé, en qui aimeriez-vous vous réincarner, Clopine ?
Pas en Jeanne d’Arc, au moins !

Jacques Barozzi dit: à

« On ne peut vraiment pas dire qu’il ait réussi son coup… »

Vous croyez qu’on l’a mis KO, renato ?
Il n’avait pas eu le temps de remettre ses gants de boxes et tenait encore sa tasse à café !
On l’a attaqué de tous les côtés.
Le résultat n’est pas bien beau…
Qui git à terre !

Mme Michu dit: à

étonné par le fait qu’une question comme le post-humain trouve si peu d’écho

Quand jouer à la maison de poupée est trop petit comparativement à la taille des bâtiments qu’il faudrait…

renato dit: à

Mettre quelqu’un KO n’est pas une activité civilisée… à fuir… même…

Salomon qui remonte à sa source dit: à

Courage les gars, vous êtes bientôt à 1000 ! et passerez à la postérité accrochés au cul de ce blog (ténia, lampiste ou dénonciateur anonyme).

renato dit: à

« (ténia, lampiste ou dénonciateur anonyme) »

Et c’est anonymement qu’il le dit…

Sergio dit: à

Bon, euh… La dame, là, il lui manquerait pas un peu de… répondant, comme dirait Exbrayat ?

Jacques Barozzi dit: à

« Mettre quelqu’un KO n’est pas une activité civilisée… »

Et que dites-vous à TKT quand il souhaite la mort prochaine de deux commentateurs de ce blog, renato ?

Clopine dit: à

en Zénobie, reine de Palmyre, Jacques. A cause de Gibbons.

renato dit: à

Enfin, Jacques, à chacun ses approches du réel… etc.

renato dit: à

Voyons si j’arrive à offrir un cadeau en rouge au célinien-petit…

Clopine dit: à

Gibbon, pas Gibbons, oups. Edward Gibbon : histoire et décadence de l’empire romain. Ecrit au 19è siècle, c’est-à-dire bien avant l’invention du cinématographe, ce bouquin relate le triomphe d’Aurélien ramenant Zénobie à Rome exactement comme un scénario de péplum. On voit bien qu’Eward se lâche complètement, il n’en peut plus, Zénobie se trémousse derrière le char du roi avec une chaîne d’or au cou « si lourde qu’une esclave devait la porter », ça part carrément dans le fantastique, c’est surchargé de luxe, de parfums, de volupté : quel panard absolu !!!

… Et puis, si j’aime Zénobie/Elisabeth Taylor, c’est qu’après le barnum du triomphe, elle a sauvé sa peau, elle. L’empereur lui a refilé une superbe villa sur les hauteurs de Rome, elle s’y est installée avec sa famille, elle a fait épouser ses filles par des patriciens romains, bref, la belle vie !

… ah, Zénobie, sous tes vastes portiques que les soleils romains teintaient de mille feux…(ahaha).

Sergio dit: à

Salomon qui remonte à sa source dit: 5 avril 2014 à 15 h 49 min
lampiste

Un éclairement ferroviaire ?

JC..... dit: à

La malédiction des Mille s’abattra sur lui….

Samu Social Club dit: à

un admin ouvre toujours le courrier des autres

Clopine dit: à

… Et voilà comment Aurélien a décrit Zénobie :

« Ceux qui disent que je n’ai vaincu qu’une femme ne savent pas quelle femme elle était, à quel point elle se montrait rapide dans ses décisions, persévérante dans ses projets et énergique face aux soldats. » (Trebellius Pollion & Flavius Vopiscus, « Histoire Auguste – Vie d’Aurélien », XXVI.)

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