MO3T, mon amour
Il arrive qu’en se télescopant sur la couverture d’une revue, des noms et des thèmes produisent un étrange effet dans l’inconscient du lecteur. Non sur celle de l’hebdomadaire Newsweek qui n’existe plus désormais qu’en ligne à la veille de fêter son 80ème anniversaire (ci-dessus la dernière couverture, historique) mais sur celle exquisement orangée de la vénérable (toujours préciser qu’elle est vénérable, eut dit Flaubert en son dico) Revue des deux mondes (220 pages, 13 euros) en sa livraison de janvier 2013 : l’annonce d’un grand dossier sur « La vie numérique » y voisine avec la révélation de lettres inédites de Paul Claudel. Et lorsqu’on prend connaissance de l’un et des autres, on n’est pas plus frappé par le contraste que leur juxtaposition provoque ; d’autant que dans celles-ci, adressées au cardinal Baudrillart, le dramaturge plaide la cause du Partage de Midi en avançant que le Magnificat n’est que la suite du Cantique de Mesa… On est loin du partage des fichiers évoqué dans le dossier qui le suit, concocté avec le think tank La Villa Numeris (toute ressemblance euphonique avec une certaine Villa Médicis ne semble pas fortuite). Il y a là d’intéressantes pistes de réflexion sur l’évolution technique du cinéma, ou sur les mutations de l’industrie musicale, censées redessiner les nouvelles frontières de la culture. Et le livre ? Passons charitablement sur l’entretien avec l’inévitable philosophe Michel Serres (mon Dieu, il en est encore, allégoriquement rassurez-vous, à pousser sa Petite Poucette à poncifs !). Attardons-nous plutôt sur l’éditorial-manifeste de David Lacombled, président de la Villa Numeris.
Un acronyme est sa vestale : MO3T. Les connectés connaissent déjà. Les autres iront voir par ici de quoi il en retourne, derrière le slogan appelant à libérer la distribution de l’écrit numérique par le principe de l’ouverture. A ses yeux, un tel changement de paradigme suppose un saut tant technologique que conceptuel. Autrement dit, la liberté du livre numérique ne passe plus par la libre circulation des fichiers mais par les droits d’accès à ces fichiers. Tout le monde sera d’accord avec les idées générales et les bons sentiments ici exprimés : l’ouverture, le respect du rôle de chacun etc Qui est contre la garantie des libertés ? Personne. Pour ce qui est des droits imprescriptibles du lecteur, Daniel Pennac avait déjà balisé la piste; quant aux « devoirs imprescriptibles du livre » ici mis en balance, j’avoue ne pas trop en saisir le principe. Quoi de neuf alors avec ce MO3T ? Une idée dont on veut croire qu’elle n’est pas qu’une formule, malgré sa résonance avec le slogan qui fit la fortune de Darty : « le tiers de confiance du lecteur ». Explication de David Lacombled :
« Il est celui qui lui garantit que tous les livres que le lecteur a acquis seront conservés –en l’occurrence dans le cloud, comme une « bibliothèque dans les nuages »-, lisibles pour les dix ans à venir, voire transmissibles à ses enfants. C’est la clef de voûte d’un nouveau système. Il change radicalement la dynamique de la distribution de contenus numériques tout en permettant de conserver-et non de contourner- l’existence de milliers de libraires ou vendeurs de livres. La confiance se trouve restaurée dans la pérennité des contenus- ou des droits- que l’on achète. Ainsi, exit le numérique jetable, pour développer une autre économie qui conserve le sens de la diversité et d’échanges humains. Bref, grâce à ce système, le livre reste livre, il ne devient pas simple fichier numérique. »
Bel optimisme à débattre. Le clin d’œil in fine au Guépard (« il faut tout bouge pour que rien ne change ») n’y suffira pas, non plus que le brevet d’invention accordé à MO3T ou le soutien du projet par Gallimard, Flammarion, La Martinière, Editis, Dilicom, Dialogues, la Procure – même s’ils représentent une bonne partie du paysage de l’édition et de la librairie. Une révolution des mentalités est encore à venir. On en est loin lorsqu’on croit comprendre en lisant la dernière tribune d’André Schiffrin dans Le Monde, qu’Amazon ne sert qu’à vendre des best-sellers… Le MO3T n’est pas une solution miracle même si c’est une réelle avancée. Un moyen et non une fin. Le fond du problème, ce sont moins les machines que les hommes. Il est en fait analysé avec le plus de pertinence à la fin du dossier par le producteur Philippe Carcassonne :
« Il existe une règle d’airain dans les révolutions en matière artistique, notamment cinématographique, dont des mouvements comme le néoréalisme, les Angry Young Men ou la Nouvelle Vague attestent : ce sont rarement les personnes en place sous l’ancien Régime qui fomentent les révolutions. Des révolutions qui précisément se donnent pour but de mettre à bas le système dont ils sont les tenants. Ces personnes peuvent éventuellement prendre le train en route, mais ne sont pas les artisans de leur propre chute. Il incombe généralement aux nouveaux venus de bouleverser les acquis de la génération précédente et de développer une nouvelle grammaire et de nouvelles pratiques. On peut poser l’hypothèse qu’une nouvelle génération porteuse d’un nouveau langage et de nouvelles pratiques issus du numérique est peut-être en train d’éclore.
Mais, pour l’instant, force est de constater que les outils numériques au lieu d’ouvrir de nouveaux horizons, de créer de nouvelles formes de langage, sont utilisés pour servir une grammaire cinématographique déjà en place. Il faut des gens assez vierges pour écrire et concevoir une nouvelle esthétique cinématographique, des esprits libérés du poids de la tradition et qui ne sauraient produire que du neuf avec de nouveaux outils… »
Remplacez « film » par « livre » et relisez. Le seul problème, c’est que « le cinéma » désigne autant ses créateurs que ses industriels, alors que édition, librairie et littérature recouvrent trois activités distinctes bien qu’elles se rencontrent. Il y a là de quoi donner un sacré coup de vieux aux professionnels de la profession. Ils pourront toujours se consoler à la lecture du Dictionnaire amoureux de l’humour (Plon) de Jean-Loup Chiflet. On y croise une ex-doyenne des Français si âgée qu’elle possédait un exemplaire dédicacé de la Bible ; et même un homme si vieux que, du temps où il était petit, la Mer morte n’était encore que malade…
(Illustrations de Evan Gaffney et de Fernando Vicente)
220 Réponses pour MO3T, mon amour
Comme d’habitude, pour les révolutions, faisons confiance aux Barbares, càd aux Modernes !
Y aurait-il quelqu’un pour me traduire ce texte de présentation de la villas numéris ?
« Qui sommes nous : un Think Tank nouvelle génération. Un Think Tank au cœur des enjeux sociétaux du numérique.
Traiter librement de tous les enjeux liés au numérique sous toutes leurs formes qu’il s’agisse des développements du e-business et de la communication digitale, des nouveaux modes de vie, des tendances émergentes et des nouvelles cultures, des débats sur l’éthique et de la citoyenneté… »
Quand Passou se fend d’un papier sur les enjeux du numérique,ça me déprime,mais ça me déprime!Non parce que je ne serais pas d’accord avec lui mais parce que j’y comprends que pouic à toute ces histoires…
reusement,je ne suis pas tout seul,Jacques il est tout comme moi:Dépassé!
servons pour cette fois un e vertueux pousse café à P.Assouline il sortira un dictionnaire amoureux des dits commandements de l’internaute
« On peut poser l’hypothèse qu’une nouvelle génération porteuse d’un nouveau langage et de nouvelles pratiques issus du numérique est peut-être en train d’éclore. »
Il faudrait peut-être expliquer à Philippe Carcasonne que les fils finissent toujours par ressembler à leurs pères. Comme le jeune Victor Hugo, chantre du romantisme, réussissant plus tard un superbe mélodrame digne du boulevard du Crime avec « l’Homme qui rit » (le film avec Depardieu s’annonce très bien), ou Resnais, étoile du cinéma d’auteur, renouant sur le tard avec le Bernstein du théâtre de boulevard de sa jeunesse, ou encore Truffaud, démolissseur du cinéma de studio de papa, tournant à la Victorine « La nuit américaine »…
je ne suis pas tout seul,Jacques il est tout comme moi:Dépassé!
mais denota notre présent nous déprime parcequ’on y comprend nibe, c’est une totologie : déprimer se conjugue surtout au présent sinon c’est une enluminure de dandy..fais donc comme les autres, parle de bons sentiment et recycle de bonne vieilles recettes ne dis pas que les technologies de rupture viennent souvent d’autres domaines..c’est un nanar mini de choumepétère, te dire comme ça date mais dit qu’on les attends comme les messis..ça te rendra intilligent, et ça te fra moins déprimer..enfin fais quelquechose pour montrer que les autres dépriment plus que toi..surtout jicé..il va nous en pondre 15 posts et ça fra du buzz pour lassouline
de nota, pas dépassé, seulement amusé !
C’est pourtant clair…!
le film avec Depardieu s’annonce très bien
alleye alleye..il est déjà sorti a ostende baroz..on dirait une histoire de joker et de pauvresse qui tient une espèce de baraque a frite..mais sans batman gotferdom..j’ai été trés déçu
« lorsqu’on croit comprendre en lisant la dernière tribune d’André Schiffrin dans Le Monde, qu’Amazon ne sert qu’à vendre des best-sellers… »
Quelle blague. Qui croira ça ? Pas les clients d’Amazon, en tout cas. En achetant chez Amazon, je gagne souvent du temps et de l’argent (pub gratuite).
« On y croise une ex-doyenne des Français si âgée qu’elle possédait un exemplaire dédicacé de la Bible »
Bof ! Non seulement j’en ai un aussi, mais j’ai même discuté avec l’auteur dans une foire aux livres.
moi qui n’ai achete,ie, de ma vie, qu’un seul bouquin chez l’amazone, je sais aussi maintenant pourquoi, en plus du fait que cela tue les libraires, Amazon ( pas seulement eux, y’a aussi Youtube, Starbucks etc) fait aussi du tort a la societe en general: chez nous, ils payent que dalle en taxes, utilisant un labyrinthe de societes cache-sexe pour echapper au fisc de sa Gracieuse Majeste…sur un chiffre d’affaires de milliards, ils arrivent, tres legalement hein, a payer presque rien en taxes…et ca , au moment ou vos compatriotes friques viennent chez nous, esperant jouir de taux plus favorables, ben je l’accepte pas et donc ne leur donne pas mes sous…non madame, pas un rond! je vote avec mon porte-feuille…non mais!
Tiens, c’est dieu qui a saint pierre à sa droite et qui lui dit demande à toutes les femmes mariées qui ont trompé leur mari de se ranger à ta gauche et les autres à droite. La multitude de femmes qui étaient face à saint pierre et dieu se rangent illico à sa gauche sauf une qui reste à droite. Alors dieu dit à saint pierre » la sourde là qui est à ta droite traduis-lui en braille ».
Je sais pas mais j’adore cette blague.
C’est pour votre moral quand vous êtes déprimés.
Pour le reste Michel Serres n’est pas dans les poncifs. Il suffit de se bouger un peu pour voir le spettis qui vivent face à leurs tablettes, le phone à l’oreille, connectés et déconnectés du réel. Petite Poucette aura juste comme ses pairs les pouces hypertrophiés. Peut-être les autres doigts vont ils s’atrophier. Quant à l’oreille, ils cherchent déjà comment pourraient-ils avoir une puce intégrée dans leur cortex de manière à se passer des oreillettes, tout en évitant les ondes néfastes.
Voilà où nous en sommes.
le spettis
traduire : les petits
Serres a fait en ce lieu le discours selon les codes du lieu . sans plus ni moins .
Aucune surprise . est-il vraiment incontournable ?
mais je n’ouvre pas la vénérable à la page promise par le billet ; et c’est irritant .
trois activités distinctes bien qu’elles se rencontrent
Jai comme une impression que le bllet ne traite pas du passage du trois au quatre
selon la fameuse théorie connue sous la coupole, mais d’un ancrage dans le trois . la suite n’est peut-être pas une vestale mais par définition, elle est « à venir »
<j'ai < billet
« Mais, pour l’instant, force est de constater que les outils numériques au lieu d’ouvrir de nouveaux horizons, de créer de nouvelles formes de langage, sont utilisés pour servir une grammaire cinématographique déjà en place. Il faut des gens assez vierges pour écrire et concevoir une nouvelle esthétique cinématographique, des esprits libérés du poids de la tradition et qui ne sauraient produire que du neuf avec de nouveaux outils »
C’est un argument foireux. Matériellement on commence en apprenant à tracer des bâtons. Et… Schoenberg connaissait l’harmonie et le contrepoint merveilleusement bien.
On peut poser l’hypothèse qu’une nouvelle génération porteuse d’un nouveau langage et de nouvelles pratiques issus du numérique est peut-être en train d’éclore.
à souligner : »est peut-être en train d’éclore. »
après tout , c’est une hypothèse : et eu égard aux effets de la pratique du numérique sur notre « brain » pourquoi pas ?
ceci n’est pas accompagné des traits par lesquels elle pourrait être identifiée comme une « génération »
mais il est certainement difficile de contester »le bon droit » de cette hypothèse, que ce soit d’une utopie ou d’un cauchemar
rénato ,faut il comprendre que le cinéma dit d’animation avec un film par exemple comme « Jean de la lune » soit l’oeuvre de « ces gens assez vierges pour écrire et concevoir une nouvelle esthétique cinématographique »? En ce qui concerne la production cinématographique ,force est de constater que les circuits de distribution s’étranglent en goulot et qu’au terme de la raréfaction des salle d’art et essai le cinéma ne livrera plus qu’une production de type industrielle,peut on espérer que ces circuits numériques réussissent à constituer un oxygène pour les créateurs qui ne parviennent pas à convaincre les trust de cette industrie?que ce domaine qui semble voué à une fin prochaine rebondisse par le biais de ces nouveaux circuits de distribution si l’on parvient à protéger le secteur des piratages?
Quelle âge le D-cinema ?
quoiqu’infidèle je trouve votre blague mauvaise,la religion a toujours prôné les valeurs de l’union par le mariage pour le meilleur et pour le pire en invitant chacune des deux parties en passe de se passer l’anneau
au respect dans l’harmonie à venir,mariage ,il n’y a rien de plus à entendre!
question (@P.Assouline éventuellement)
n’y a -til pas quelque chose de bancale dans
» on n’est pas plus frappé par le contraste que leur juxtaposition provoque ; »
mon « inconscient » pour le coup arrive pas à démêler ce coup numérique
A cause de Camille ?,de son oeuvre ,de l’éternelle discussion de qui du maître ou de l’élève fut à l’origine du style?Avant qu’elle ne sombre dans cette folie qui peut être fut induite par la relation qui était en jeu entre les deux ?
bien sûr rose beuret et le choix lâche du mâitre ne fut pour rien dans la folie de l’élève qui sans nul doute le surpassait dans la finesse de son interprétation des corps : la légèreté des corps dans la valse, la fluidité du bronze, la bascule des corps entre chute et retenue tenant par la grâce du mouvmement et de l’envolée…
S’y surajouta la lâcheté de paul le frère : deux contre une, comme d’hab.
On m’appelle, je fuis.
ne furent pour rien
le maître
mouvement
« Le seul problème, c’est que « le cinéma » désigne autant ses créateurs que ses industriels, alors que édition, librairie et littérature recouvrent trois activités distinctes bien qu’elles se rencontrent. »
Warffff ! Le nombrilisme, un must
Bien que cela ne constitue aucun apport bénéfique ,j’ai pour ma part côtoyé une jeune femme fort bien faite qui avait embelli son nombril d’un piercing,une discrète transparence turquoise,que je lui enviais .
« la fluidité du bronze, »
ça alors, quand ça coule, ça sent pas la Rose!
…
…@,…j’ai déjà donné à réfléchir,…
…
…à,…26 décembre 2012 à 23 h 36 mn,…
…
…à l’intérieur du thème précédent,…le Corbusier,…et qui englobe,…pour moi,…de voir court’oisement les aspects de « limite » sur l’échiquier actuel,…
…MO3T,…un détail gonflant,…
…etc,…
Paradigme : genre de truc sur lequel tout le monde est d’accord sans que personne ne puisse définir de quoi il s’agit.
exemple : paradigme.
étymologie : de παρά (contre) et δεῖγμα (exemple)
in « Dictionnaire d’hésitations »
Je ne connais pas ce ‘Dictionnaire d’hésitations’ mais s’il fait les étymologies comme ça, ça doit être humoristique.
Cela dit, si ‘paradigme’ vous dérange et vous philosophez, vous pouvez employer ‘archétype’ ⎯ forma préexistent ou primitive, ‘urform’ pour faire chic, élégant, Schnitzel car paradigne vient de παράδειγμα qui signifie modelé ou exemple, et vient à son tour de παραδεικνύναιmontrer, comparer. Et puisque, ὰρχέτυπος (pour image) se compose de tipos (modèle, exemplaire) + arché (original), archétype et paradigme c’est du pareil au même, pour un ‘philosophant’.
Enfin, bref, dans son ‘Encyclopédie nouvelle’ Savinio, a écrit une belle page à propos des étymologies… mais on ne va pas introduire ça aussi… mais je vous le conseille.
Dans un environnement scientifique quand un gars parle de paradigme il cause d’un résultat universellement reconnu que lui offre un modèle et des solutions. Là, pour faire dans l’escalope (chic, élégant) vous pouvez citer ‘The Structure of Scientific Revolutions’, et si le gars vous regarde d’un air dubitative vous lui dite : « Thomas Kuhn… quoi ! ».
Là, maintenant je suis un peu dans l’embarras : Helmut von Koenigsberg comprendra que parfois on fait de l’humour ? est-ce que je dois mettre un signe spécial comme un gros point jaune clignant de l’œil pour qu’il n’y ait pas des malentendus ?
Bon, c’est l’heure d’aller nourrir les oiseaux, bonne journée.
pardon…
παραδεικνύναιmontrer > παραδεικνύναι montrer
Ah ! air ets dubitatif !
renato à 5 h 06 min
Bon, c’est l’heure d’aller nourrir les oiseaux, bonne journée.
Encore un effort renato pour que vous méritiez pleinement votre appellation de saint François d’Assise de la RDL : que votre compassion et amour du genre animal s’étende à vos frères (soeurs incluses) humains !
Et vous, vous ‘donnez’ combien de bols de soupe ?
> παραδεικνύναι montrer
Pas question d’avaler une tartine comme ça, merci, j’ai déjà pris 10 Kg entre le Zyprexa et les fêtes.
La question, on l’aura compris, tournait autour de παρά.
D que nous finissions l’année sans nous embrasser me semble au point où nous en sommes inconcevable,c’est la coutume néanmoins je dois vous préciser au cas où vous n’ayez pas eu le temps de visiter ma galerie que c’est mille euros la nuit et encore sans pour vous l’assurance d’obtenir ce merveilleux baiser un peu comme sur ce tableau que nous aimons tous deux.Pour continuer de faire le point il nous faudrait aussi continuer d’écrire ce livre de Manuel traduit de l’espagnol par Laure Guille-Bataillon en y ajoutant ,depuis le temps que l’eau coule sous les ponts et que les ouragans poursuivent leurs chemins,quelques coupures de presse, »le gouvernement argentin s’apprête à acheter 14 mirages français » à la page 343 de la collection folio ; »il a laissé une lettre à Dieu avant de mourir de faim » à la page 324 de la même.
C’est justement parce qu’on l’a compris… quelqu’un a dit que la fin du XIXe fut l’âge d’or de épistémologie… mais bon, apparemment, même en le disant l’humour reste un mystère… en tout cas, παρά vaut : auprès, vers, le long de, contre, en détournant…
Julio Cortazar
Le livre de Manuel
« Manuel est un bébé latino-américain de Paris.Ses parents et leurs amis s’efforcent de lui bâtir un monde plus humain,plus riche,mais surtout plus drole. Ils lui fabriquent un livre de lecture où se côtoient les informations les plus variées,allant du sinistre à l’insolite,car ces révolutionnaires tiennent avant tout à garder le sens de l’humour. »Ce qui compte,ce que j’ai essayé de raconter,c’est le geste affirmatif face à l’escalade du mépris et de la peur,et cette affirmation doit être la plus solaire,la plus vitale de l’homme;sa soif érotique et ludique,sa libérations des tabous,son exigence d’une dignité partagée. » » Prix Médicis étranger 1974
Rénato mes respects du matin en repensant grâce à vous à ce livre jamais ouvert à cause du prof encarté PSU qui ne croyait pas en la vertu de notre enracinement classique,au hasard j’ouvre et je trouve étoilé par mon crayon de mine année 1976(précis de vocabulaire-épistémologie philosophie): »Nous ne pouvons pas dire que le concept de »pathologique »soit le contraire du concept de « normal »car la vie à l’état pathologique n’est pas absence de normes mais présence d’autres normes.En toute rigueur, »pathologique »est le contraire vital de »sain »et non le contradictoire logique de « normal ».Dans le mot français »a-normal »,le préfixe a est pris usuellement dans un sens de distorsion…La maladie,l’état pathologique,ne sont pas perte d’une norme mais allure de la vie réglée par des normes vitalement inférieures ou dépréciées du fait qu’elles interdisent au vivant la participation active et aisée,génératrice de confiance et d’assurance,à un genre de vie qui était antérieurement le sien et qui reste permis à d’autres.On pourrait objecter,et du reste on l’a fait,qu’en parlant d’infériorité et de dépréciation nous faisons intervenir des notions purement subjectives.Et pourtant il ne s’agit pas de subjectivité individuelle mais universelle.Car s’il existe un signe objectif de cette universelle réaction subjective d’écartement,c’est-à-dire de dépréciation vitale de la maladie,c’est précisément l’existence,coextensive de l’humanité dans l’espace et dans le temps,d’une médecine comme technique plus ou moins savante de la guérison des maladies. »G Canguilhem « la connaissance de la vie »
jamais pour pratiquement jamais
1/12/1975: L’élève Thiébault TeG1II est autorisé à rentrer en classe à 8h30
pb des parents biologiques ou culturels
ambivalence des sentiments
pb de la liquidation de l’Oedipe
Ρενατο εστ υν κουπευρ δε χευευξ εν κατρε!
Comme je ne connais pas la langue grecque,j’ai fourgué la phrase dans le traducteur,ça donne ça:
Renato ef yu koupefr pas chefefx dans KATP.
Si j’étais renato,ça me ficherait en pétard!
Il faut lire le grec ancien à la française, c’est déjà plus Noël, Δε Νοτα !
C’est déjà mieux que faire des choses aux mouches.
Enfin, faut le voir le bronze quand il est ‘fluide’ !
En tout cas contre exemple n’est vraiment pas montrer auprès de…
Mais les cheveux en pétard…pas mal!
Il faut des gens assez vierges pour écrire et concevoir une nouvelle esthétique..
On est vierge ou on ne l’est pas, même si Thierry a prétendu que j’étais « vierge de partout ».
On ne dit d’une femme qu’elle est légèrement enceinte.
Par exemple:
Ρενατο εστ λα πλυς γρεκ παρμι λες γρεκ!
Il ne faut pas traduire trop littéralement que Renato est le plus grec parmi les grecs, mais Renato est le plus geek parmi les geek!
Voilà qui nous ramène au sujet de Pierre Assouline, cette ouverture télescopante du numérique. L’invention d’une nouvelle poésie qui mélange visuellement et phonétiquement les langues. Et tout cela, automatiquement!
après les considérations sur la vertu, c’est l’hommage du pas de vis au virtuel ?
Et la passion aussi les Grecs classaient comme ‘souffrance’…
« Il faut des gens assez vierges pour écrire et concevoir une nouvelle esthétique.. »
Et vous n’avez jamais entendu parler de la coupure épistémologique mon cher D.?
Γαστον Βαχελαρδ (Gaston Bachelard et non pas… mais peut-être que oui, « passe ton Bachlaps ».
A trois mois, elle est « légèrement enceinte », cette femme. A neuf, elle est « franchement enceinte ». Au delà de neuf mois, elle est en retard… ou alors…c’est tragiquement nerveux.
Là on fait du Chklovski, on procède par des effets de distanciation (ou du Sterne, selon les goûts). Cela dit, déjà c’est vrai que ‘assez vierges’ c’est absurde ; puis, il faut du temps et pour oublier ce qu’on sait et pour définir un nouveaux espace ⎯ le problème est que les intellos ne se salissent jamais les mains… alors ils causent…
On ne peut pas dire d’une forêt qu’elle est assez vierge.
Je suis sûr que vous êtes aussi attentif que moi à la propreté, renato, et que vous n’aimez pas discuter avec des intellectuels aux ongles noirs. Moi je préfère carrément ne jamais parler avec un intellectuel, ce qui m’est très facile parce que je n’en connais pas.
Khlebnikov beaucoup…
Le mot en tant que matériau plastique.
Les propriétés de ce matériau permettent de l’utiliser pour la construction d’un » état de la langue ».
pour plus de clarté puisqu’on en est à la discrimination positive pourriez vous traduire en français contemporain ?
ou qu’elle soit un peu con ,on l’est carrément ou pas, n’est-ce pas?
Pour moi, « assez vierge », c’est une notion qui tient la route : ça a un sens. Dites-le à haute voix devant votre petite amie … elle comprendra.
rénato les grecs sont en faillite ,parlez de « passion » à un psychiatre pour voir ce qu’il peut en dire de son point de vue.
Quelqu’un a évoqué cet élément dans un autre volet de la république des livres,possible avec le temps de se refaire une virginité tout comme il est encore obligatoire chez les musulmans d’avoir su conserver intact son hymen d’où la naissance de ces nouvelles chirurgies réparatrices .
W, vous parlez d’abord de con, et ensuite d’hymen et cela me trouble. Vous ajoutez la chirurgie et l’islam, ça fait beaucoup pour un lendemain de Noël, mais je sais que vos intentions sont bonnes.
Je connais des intellectuels charmants qui ont les ongles propres (le reste du corps et l’esprit, je ne sais pas(. J’ai beau les interroger, ils ne parlent que par onomatopées, quand ce n’est pas tirage, fric … pas facile les intellectuels.
W est quelqu’un de très bien, que j’apprécie de plus en plus. Rien à voir avec … par exemple !
Con pour bête au sens où beaucoup l’entendent
ensuite il n’est pas interdit de penser que certaines religions enferment les femmes les asservissent et les privent de la liberté dont jouissent les hommes co-religionnaires.Lendemain de Noel ou non je ne vois pas que les problèmes et faits d’actualité en soient modifiés pour autant,ne faudrait-il plus rapporter les attentats,les données du monde tel qu’il va parce que nous sommes le 27/12/12 et pour vous éviter mon absence d’intentions?
L’incarnation a libéré les femmes comme les hommes, mais plus simplement, ne peut-on pas avoir une semaine de bonté?
W, je vous en prie, épargnez D.
Vous connaissez sa faiblesse de coeur, vous pouvez le tuer avec votre vigueur à la Brunehilde dopée au nesquick bavarois !
a est tout bêtement privatif plutôt que distortiontif.
al non ; cf Al Capone et Al lala.
allez au boulot Germaine.
Arrête de glander.
Mille euros la nuit : les tarifs ont baissé, cela a été 250 euros de l’heure, à l’automne.
Comme c’est beau les objets sexuels de luxe !
ou vous prouvez JC par A + B que vous ne savez rien des gens tels qu’ils sont IRL.
W baigne dans ses souvenirs d’enfance. C’est d’un pénible !
un petit bonjour des nuages (test)
Une semaine de bonté quand on traîne des années de saloperie derrière soi, et des cadavres sur sa route, n’y comptez pas.
10 mn si vous êtes verni(e), repenti(e) faut pas rêver, ni vous prendre pour un canard sauvage, pas plus que pour un col vert, rond de cuir vous êtes, rond de cuir, vous resterez, puis ce sera retour case départ. On ne change pas sa nature profonde sur un désir immature. Ni on ne devient romantique par le seul désir de sa volonté dernière.
L’Histoire est là. Avec ses thraces.
le MO3T, joli velcro acronymique, dès qu’on le lit tout haut, ça colle à l’esprit. on dirait du russe, « most », le pont, ça rappelle le titre d’un film américain : « Un pont trop loin vers les nuages » avec James Caan (l’histoire d’un jardinier anglais qui voulut sauvegarder toute l’avance technologique de son logiciel idéologique en le parachutant dans l’arrière-cour d’un hébergeur allemand qui se révéla en fait hostile au progrès.)
on dirait aussi, et là c’est le ponpon, le nom d’un département secret du MI 5 (contre-espionnage britannique), spécialisé dans la surveillance et la palpation discrète des nuages venus du froid, c’est à dire de Moscou, lorsqu’ils pénètrent de nuit le territoire météorologique de la Grande-Bretagne, sans passer par la douane des aéroports numériques, comme le font les nuages, passants honnêtes, chargés de compresses de fichiers en coton, récoltés légalement sur les rives de la Mer d’Aral.
je trouve que l’équipe du MO3T ne mégote pas vraiment pas ses effets, question grandiloquence, et son exposé sur « l’interopérabilité des droits » (déjà discutée depuis belle lurette par les juristes du droit d’auteur, même si c’est un work in progress bien sûr) m’a l’air de relever un peu de la pensée magique.
le « cloud computing » ?, franchement ça m’a l’air d’être une cause entendue ; chacun va confier ses archives (les livres achetés en ligne) à des entreprises privées (Ama3On, Phnak, la librairie Mollat (non je rigole).) et puis voilà. ce n’est pas forcément réjouissant mais c’est comme ça.
le scandale du jour serait plutôt la cherté des oeuvres en ligne, les nouveautés notamment. je n’ai jamais autant acheté de livres papier à cause de ça, quitte à payer le prix fort…
Anachorète,analgésique,amnésie abracadabrantesque,apparition,appareillage, a réactif,
Rose est quelqu’un de très bien, que j’apprécie de plus en plus. Rien à voir avec … par exemple !
Vous m’avez blessé, W, je m’en vais.
C’est une décision irrévocable.
N’oubliez pas qu’un seul geste de charité peut abolir l’histoire.
Pardonnez moi, W. C’était Rose.
Ça me surprend de la part de Rose.
Elle a connu la souffrance, même si elle n’a pas encore compris la voie qui va l’en libérer. Elle n’a pas à chercher très loin, c’est parfois le plus proche qu’on ne voit pas.
On ne change pas sa nature profonde sur un désir immature. Ni on ne devient romantique par le seul désir de sa volonté dernière.
J’ai connu une femme qui avait changé sa nature sous la force du désir qui lui venait de l’autre. Elle était devenue romantique grâce à son derrière, qui n’était pas le dernier.
D vous enclenchez une série difficile , n’offre-t-on jamais autre chose que ce que l’on aimerait recevoir?oui?non, car imaginez ce que des gens mal intentionnés dans ce cas aimeraient qu’on leur donne en retour de leur générosité qui s’écarte des principes de la bonté et autres ustensiles périmés.
Ne faut -il faire subir à autrui que ce que nous-même sommes capables de recevoir? Ce qui rendrait la vie de beaucoup plus facile,imaginez que quelqu’un vous fiche des bâtons dans les roues voire des troncs dans l’attente d’une réponse clone en miroir? A moins d’être maso,ce qui est toujours possible dans le genre ,ce cas de figure est plutot rare.
Personne ne vous impose de lire W,vous pouvez aisément enjamber,c’est ce que je fais quand une signature ne me dit rien qui vaille et sans émettre d’appréciation personnelle.
Oh ! miracle ! le machin n’est pas encore parti en vrille !
… pas facile les intellectuels
encore à vous faire du mal les gars..
trois 7 errent !titre et match!
le scandale du jour serait plutôt la cherté des oeuvres en ligne, les nouveautés notamment
..je comprends pas bien non pus..a quand le romancier assis qui cassera son contrat et distribura lui même ses trucs comme damien hirst..ha en voilà un qui mouille sa chemise pour rafler les myons de ponde
Vous m’avez fait réfléchir, W., et pourtant j’ai horreur de ça car ma foi et les habitudes quotidiennes qu’elle a rendu possibles répondent en général à tous mes besoins.
« on n’offre jamais autre chose que ce que l’on aimerait recevoir »
Hélas, cette attitude vous interdit le don, et vous abandonne au simple échange.
« Il ne faut faire subir à autrui que ce que nous-même sommes capables de recevoir »
J’y crois davantage, en effet.
C’est la raison pour laquelle la version négative de la Règle d’or (Ne fais pas à autrui ce que, etc.) est la seule qui soit universelle, et déjà Hillel qui restait attaché à l’Ancienne Loi l’avait énoncé en toute clarté (T.B. Shabbat 31a).
Mais notre Seigneur nous transporte au-delà de la loi, et cette version positive de la Règle d’or n’est possible que parce qu’il ne s’agit plus seulement de justice mais d’amour (« Aime ton prochain », etc.).
C’est aujourd’hui la saint Jean, le plus grec de nos évangélistes.
Βουγυερεαυ εν γρεκ, κ’εστ πας μαλ νον πλυς !
chacun va confier ses archives (les livres achetés en ligne) à des entreprises privées
..ma mère de ma mère..même ton dossier médical..ho putain si tu savais
Δαμιεν ἱρστ,aussi!
même ton dossier médical
..et sans -aucune- garantie de quoi que ce soit.. »sur le cloud » qu’ils disent les bibtous..je sais pas chez les keufs..mais ça fait carrément peur
Βουγυερεαυ
tlés joli..ça fait mec qu’a les mains propes sur elles
Avec ses thraces.(Rose)
oh oui , et Sa Mo3Thrace , mon amour n+?
« Culture Mobile : A l’été 2012 où en est le marché du livre numérique en France ?
Pierre Geslot : Pour l’instant, il est insignifiant : moins de 0,5%. Tout au plus constate-t-on un frémissement sur certains genres en particulier : policiers, science-fiction, romans de gare, c’est-à-dire des livres qui se lisent vite, ne coûtent pas cher et représentent un faible investissement affectif.
Ce retard s’explique tout d’abord par la faiblesse du catalogue : 40 000 titres disponibles quand il y en a 600 000 sur le marché papier. Ce qui veut dire, en exagérant un peu, que si vous cherchez un livre en numérique, vous avez une chance sur vingt de le trouver…
CM : Pourquoi un catalogue aussi réduit ?
PG : Cette faiblesse du catalogue tient notamment au coût de la numérisation. Numériser demande aux éditeurs un investissement financier et des compétences nouvelles. Tout cela pour un marché qui, premièrement, ne représente rien aujourd’hui, et deuxièmement, s’il se développe, est aussi riche de menaces et de remises en cause que d’opportunités. »
L’avis d’un spécialiste…
Après l’exploitation de l’homme par l’homme, reste l’humiliation de la femme par la femme!
Ah Samovar en hiver
Samoripile pour l’été.
Les changements de saison on verra zensuite.
D je ne voulais pas dire qu’offrir ne s’effectuait que dans la perspective du recevoir !quoique le don ne soit pas totalement dénué d’intérêt,rien n’est gratuit,donner nous renvoie à nous même en valorisant l’image que nous nous faisons de nous même;après il y a le cas des inversés qui prennent plaisir à reprendre,à voler,à vouloir le mal faire.Surement est-ce encore plus compliqué ,il faudrait lire,trouver les références suffisantes qui ne doivent pas manquer au rayon psychologie, théologie,littéraire,psychiatrique.
certes mais à la sainte luce les jours ont fait un saut de puce et là, jour après jour, on voit le changement.
Alors Jean… de la lune.
Je m’associe à votre surprise rénato,il y a des jours où le truc marche!incroyable!
la prochaine fois essayez votre signaure en sansk3it ,
Tout cela pour un marché qui est aussi riche de menaces et de remises en causes que d’opportunités mais qui si aujourd’hui ne représente que 0,5% de part de marché ,devrait se développer dans un avenir proche.
les mains pop sur vous?jamais!vous me lisez Frédérique?
L’Amérique et le pessimisme doivent-ils forcément rester la norme ?
Il faut des gens assez vierges: ce « il faut »? : je suis sceptique sur « les solutions »!
et puis « assez »? donc pas tout à fait, mais quand même … et comment s’appellera la machine qui va apprécier le « degré, le taux de virginité ?le nom de cette machine, on peut le trouver …! etl’écrire dans toutes les langues mêlées et démêlées et composer une cantate sur chaque lettre et la transposer….
La dématérielisation va t-elle nous changer à ce point? Puisque tout (ou presque) est disponible souvent gratis d’un glissement du doigt, allons-nous devenir blasés de ce même tout? Tant que le vin de Bordeaux restera liquide, ma foi, je ne perdrai pas espoir!
La revue des deux mondes …ça nous rajeunit pas, comme dirait tkt friquouante flailleur.
Morand a écrit sa dernière nouvelle dans la revue des deux mondes. c’était en septante six, belle époque où la France ne redoutait plus l’exil belge. Pourtant Morand parlait des Habsbourg dans les provinces unies. encore un sujet de chinoiseries technologiques ? sapré passou. trop regardé startrek. mac: mort d’avoir cliqué.
Le « téléphone » va-t-il nous changer à ce point?
Puisqu’on peut à loisir parler à quiconque (ou presque) à distance, n’allons-nous pas perdre progressivement le désir de nous rencontrer?
Devenus blasés, oublierons-nous la sociabilité pour vivre désormais dans un monde de fantômes?
Il téléphone sans arrêt en cachette mais en a pris prétexte pour vider la cave.
Maudit « télémachin ».
Le jour où il pourra aussi voir ses cocottes sur son engin, il ne descendra même plus à la cave.
encore un sujet de chinoiseries technologiques ?
Je vous demande de vous arrêter.
Ce sera avec la téléportation que le glas sonnera pour la mobilité physique. Plus besoin de descendre à la cave : on téléporte le bouteilles. Et l’alcoolisme montera en flèche.
καὶ ἐπὶ γῆς εἰρήνη ἐν ἀνθρώποις εὐδοκίας
Vous dites ça pour vous donner bonne conscience…
« L’Amérique et le pessimisme doivent-ils forcément rester la norme ? »
Sacré Christian… En voilà un autre de belle taille (on est deux, au moins de cette ampleur)
Fais pas le malin D!
Ἄν οἶνον αἰτῆ, κόνδυλον αὐτῷ δίδου:
Ἐπί τῶν ἀγαθά μέν αἰτούντων, δεινά δέ λαμβανόντων. Ἡ δέ ἱστορία ἀπό τοῦ Κυλωπος..
en écrivant ceci: « ce sont rarement les personnes en place sous l’ancien Régime qui fomentent les révolutions. » philippe Carcasonne a tout faux.
tout. et puis il lui faudra apprendre un mot tout simple: »filiations » ,je crois qu’il n’a jamais lu une histoire du cinéma ou de la littérature pour écrire de telles approximations
Parce que vous pensez que rêver est un possible?enfin ailleurs qu’en comité restreint sur une surface délimitée sans trop dépasser la hauteur qu’autorise ce qui se présente?
traduction:
S’il te demande du vin, donne-lui un coup de poing:
Pour ceux qui demandent une bonne chose et qui reçoivent en retour une mauvaise. Cette histoire provient du Cyclope..
Et pour une révolution démographique …? Uh!… Uh !
… un œuf à la coque, du beurre et un peu de pain…
Christian Merle, Le spécialiste que vous citez, de quoi est-il vraiment spécialiste ? Ignore-t-il vraiment que, non seulement la numérisation n’est pas si onéreuse, non seulement Google, CNL et autres entre autres s’en chargent souvent, mais que le gouvernement a offert une grosse enveloppe budgétaire pour offrir l’opération aux éditeurs qui en feraient la demande !
Perdre le désir renvoie au verbe déprimer
Etre blasé signifie que plus rien n’amuse,n’étonne,ne suscite d’intérêt nouveau capable de mobiliser
fantôme ne peut être
que l’esprit d’un disparu,d’un mort.
La sociabilité continuera de trouver son lieu en passant par une réalité physique de contact ,le virtuel prenant le relais ou en avatar cependant ce n’est qu’un produit de substitution.
Super!on peut dîner ensemble?
Tous mes remerciements à Mr François Hollande pour son engagement dans l’effort de restaurer la grandeur de la France.
Le dévouement de Passou pour les causes égarées dans un Temps immuable est singulier
Associons tout le gouvernement de restaurateurs de grandeur qui n’a pu être détaillé, faute de place … le lecteur militant avait rectifié de lui-même l’absence de ces Grands Absents.
ce serait plus juste, à mes yeux, d’énoncer là « paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ». Même s’ils ne réussissent pas, mais qu’ils témoignent de prime abord de bonne volonté. Sans recourir immédiatement aux injures (sur le poids, l’age, et la santé mentale). Ce serait bien.
———————————————
Je ne crois pas à une quelconque envie de partager le savoir de la part des entreprises en question. Non, il me semble qu’il s’agit de créer d’autres emplois hors règles établies et que le but premier est le consumérisme. Je ne crois aucunement à la bienveillance des gens qui se disent novateurs en ce domaine du numérique.
Pour l’instant, en ce qui concerne le cinéma, disons-le haut et fort le passage au numérique c’est le bordel le plus total en totale impunité !!!
test
test2
test3
bon j’envoie un post pour la 5eme fois et ça marche pas..
..bon ben salut
le comble c’est qu’il me détecte des doublons..c’est assez fortiche
J’ai connu un illustrateur qui travaillait gracieusement pour le bienveillant PCI. J’ai demandé à un ‘dirigent’ du dit parti pourquoi ce garçon ne voyait pas un sous pour son travail créatif. Il m’a répondu qu’il travaillait pour une cause noble. Cet ‘échange’ eut lieu dans un restaurant où, l’hypocrisie n’étant pas mon point fort, je n’étais pas étonné de me rencontrer… mais quelqu’un qui parlait de ‘cause noble’ n’y était vraiment pas à sa place…
espèce de vieux minus!gros débile!petit imbécile!comment additionner plus de deux adjectifs injurieux selon la recette dénoncée ,boug?vous qui êtes spécialisé dans ce registre mais pas uniquement,cela va sans dire!
Oui j’ai du assisté à ce genre de spectacle ,en Indes toujours se méfier des serpents qui sortent du sac charmés par le joueur de flûte.Je n’ai jamais su s’ils étaient amputés de leur poche à venin.
test 1, test 2, test 3… et je l’envoie à la hamèsh fois…
Non, mais. C’est qui ce malheureux qui à tout prix veut faire se faire connaître ?
C’est bien. Non ?
Bien d’accord.
Reconnaissons tout de même que Mr Hollande est le plus grand président depuis Mr Sarkozy.
Oui ! FH est le plus grand, par la force des choses, et de quelques centimètres. Il faut avouer que Sarkozy était vraiment petit !!! (j’écrie « était » car il ne répond pas à mes SMS énamourés ? Est il encore vivant ? Carla est elle veuve et joyeuse …? Je me reprends à espérer…)
Je suis douloureusement surpris par votre rebuffade, mais l’Ouranos qui vous guide reste encore, par nécessité, un Ciel cosmologique.
Comme je me permettais de l’indiquer obliquement à W (W et Rose sont des femmes que j’apprécie de plus en plus, malgré leurs occasionnelles poussées de fièvre), notre Seigneur nous a indiqué une voie au-delà du « talio », comme le traduisaient les Latins, c’est-à-dire la loi du « Même ».
Cette loi garde son prix, mais voici sur ce sujet ce qu’il énonce de manière sublime:
Ἠκούσατε ὅτι ἐρρέθη, Ὀφθαλμὸν ἀντὶ ὀφθαλμοῦ, καὶ ὀδόντα ἀντὶ ὀδόντος:
Oeil pour oeil, etc., c’est la vieille loi
ἐγὼ δὲ λέγω ὑμῖν μὴ ἀντιστῆναι τῷ πονηρῷ: ἀλλ’ ὅστις σε ῥαπίσει ἐπὶ τὴν δεξιὰν σιαγόνα, στρέψον αὐτῷ καὶ τὴν ἄλλην:
Ô Ouranos, n’écoutez pas le prêtre qui vous dit qu’après la droite, il faut tendre la gauche.
Ce serait, voyez-vous, rester sous la dictature du Même.
Cette parole suggère l’existence d’un ordre supérieur (l’amour au dessus de la loi).
Du reste, croyez-vous qu’on l’ait giflé?
Ses interlocuteurs en sont restés interdits.
Et nous le sommes encore, nous le sommes encore, en cette semaine de Noël…
Ô Ouranos, de grâce, n’accusez personne de « faire le malin »!
Je suis sûr que vous êtes conscient des abîmes que vous ouvrez ainsi.
Boh c’est comme dans le Comte de Monte-Cristo : « Attendre et espérer »…
c’est pas le son c’est le mouvement car le serpent et sourd (et muet) ; pas d’oreilles mais ils perçoivent les vibrations et les balancements ; ils sont pas amputés, non.
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Ne pas toucher un sou pour son travail créatif c’est se faire avoir.
Je lis une BD magnifique qui s’appelle Les ignorants et je pense à Henri L. Car les héros sont un vigneron et un dessinateur Etienne Davodeau : ils sont tout sauf ignorants. Je l’ai achetée pour un pote à moi qui est tout sauf ignorant lui aussi.
W et Rose font un peu couple, je trouve.
la hamèsh fois
ne pas vendre la mèche à moins de …vous feriez une drôle de bougie !
« Fortiche »?
C’est toi, Dexter?
Ne blâmez pas trop les boutiques obscures, renato.
Songez, comparativement, à la connerie de leurs collègues français.
Vous avez fait une trouvaille sans le vouloir:
« Cet ‘échange’ eut lieu dans un restaurant où, l’hypocrisie n’étant pas mon point fort, je n’étais pas étonné de me rencontrer… »
Il m’est aussi arrivé de me rencontrer, pas nécessairement dans un restaurant.
Votre scène évoque ces brasseries à l’ancienne avec des miroirs au mur.
Je n’y vais pas ces jours-ci, j’ai un peu peur des glaces jusqu’au 1er à midi, je suis sans doute plus hypocrite que vous.
Je sais, c’est lamentable de se laisser « corner » (inglese) jusqu’à rester pété chaque demi-journée, à la suite d’engagements absurdes.
Un homme sur la pointe des pieds et la main levée n’est jamais petit.
Are you British, W?
Do you have three breakfast a day?
Le spécialiste donc je parle est issu du site internet MO3T rubrique NEWS « On parle de nous
2012/08/03 : Interview de Pierre Geslot sur le site Orange « Culture Mobile », Point d’expert « En attendant le livre numérique » : http://www.culturemobile.net/point-expert/attendant-livre-numerique »
Retour aux sources…
Je démens,je ne connais pas rose et n’ai aucune envie de dépenser plus que ça pour tenter de deviner quelle personnalité se cache derrière ce nom de fleur,cette histoire de serpents est authentique ainsi que les doutes qui accompagnent .
Non mais mon anglais laisse à désirer et tant qu’à faire s’il était possible de joindre l’agréable à l’utile ,pourquoi ne plus envisager de l’améliorer?
rose si je puis,avez-vous pris note des dernières tendances de la couture?Chez Vuitton c’est acidulé,doux et motifs géométriques avec une sympathie prononcée pour le damier.C’est très gai contrairement à nombre de défilés où prédominent le noir rehaussé parfois de larges rangs de perles pour Chanel par exemple et puis il y a aussi ce créateur dont la collection printemps-été 2013 semble se référer à John Galliano ,stylé extravagante colorée et ambre mêlé à différentes matières et coiffes rigides mais rappelant la mantille.Vous devriez y jeter un oeil pour sortir de la morosité de notre ordinaire ,c’est sympa et inspirant.
stylée
alright, have a bite with me then.
Et puis si vous ne savez pas quoi choisir pour occuper votre soirée, je vous conseille un vieux film qui n’a du cependant prendre une seule ride étant donné le sujet:Les saints innocents,je n’ai plus le nom du réalisateur mais perspicace comme je vous devine,vous devriez pouvoir le retrouver.Bonne séance.
je passe ma vie (ma non-vie) sur ce blog et je ne suis pas étonné de m’y rencontrer
Ce nouveau site est sympa mais il est parfaitement illisible. Il y a des infos partout, malheureusement pas toujours pertinentes ; on ne comprend rien. On pioche donc au hasard, ce qui en soi est sympa mais en fait non.
Je me plie volontiers à vos sarcasmes. D’autant plus, que je les partage.
Naturalibus, je ne vois pas en quoi les « infos » ne seraient pas « pertinentes », comme vous dites, et la mise en page difficile à lire . Attendez-vous vraiment de trouver une dissertation, ou son corrigé ,et pour épater qui ?
bien au contraire la densité des « informations » sur la colonne de droite , qui peuvent réveiller certains commentateurs qui y retrouvent leurs thèmes avec leurs auteurs de prédilection,(ne serait-ce que Yourcenar, sur cette page ) ! ne fait que mieux apparaître l’inanité( pour ne pas dire l’insanité) de bien des commentaires se faisant écho avec narcisse .
Je suis le vrai D., W.
Je vous informe que mon usurpateur se révèle excellent. Je dirais même meilleur que moi. Vous vous demandez comment cela se peut-il ?
J’en suis moi-même étonné et j’en arrive à me demander s’il n’est pas moi-même -ou le corollaire,que je vous laisse trouver puisque vous semblez douée pour tout, W. Thierry n’aurait jamais trouvé, soit dit en passant.
Ce qui me laisse penser que je ne suis pas lui est qu’il écrit avec un trop beau style. Une sorte de remugle de littéraire accompli ne voulant pas trop l’avouer. Normalement, je ne suis pas une telle chose. Il est donc possible qu’il ne soit pas moi, et le corollaire serait alors vrai, aussi.
De toutes façon je m’en vais, W. Je vous laisse tomber comme une vieille chaussette et cela me réjouit. Je suis lancé dans des travaux très importants et très prenants. Des travaux qui sont à la portée de peu, donc à ma portée.
Ce soir j’adoube solennellement mon usurpateur. Je le fais disciple de D. et lui donne tout pouvoir et mandat pour faire le D. comme il lui plaira et autant qu’il lui plaira, car tel est mon plaisir.
Je le lirai avec tendresse, me disant que s’il écrivait un plus mal, il pourrait presque être moi. Il n’en est pas encore capable, mais j’ai mis en lui toute ma confiance et mon espérance.
ADIEU, pour toujours.
BevaMachin !
Franchement
…
…je m’étudie par les raisonnements que je prend,…je reste surpris,…
…d’abord,…parce que comme je dessine ce que je vois,…avec des interprétations de liens,…un peu comme de donner un sens a des taches éparses,…qui se trouvent des connivences adroitement usées par les temps,…
…des vernis déjà craquelés,…une restauration d’écrits en vains dans un cadre sans limites des intervenants,…
…parler, écrire, restaurer, interpréter,…pour quels résultats,…
…le même rouleau compresseur revient,…
…non,…oui,…laisse tout dans le bordel,…me dit’on,…dégage toit,…de ce perpétuel commérage,…retire toi sur tes terres,…en tes domaines,…tes sujets prient de te revoir à leurs côtés,…festoyant tout les saintes d’auberges pleines,…à mettre raison en voyage,…
…etc,…
Le terme Angry Young Men s’applique je suppose aux realisateurs anglais des annes 50/60, Lindsay Anderson, Tony Richardson, Ken Loach, etc.qui filmaient les oeuvres des Angry Yong Men de la litterature (ou l’appellation est consacree)m Alan Silitoe, John Braine, Barry Hines, David Storeym Angus Wilson, Kingsley Amis…
Ca fait un certain temps que la colere a change de camp, aujourd’hui, c’est les barbus waahabites qui sont en colere, les autres s’indignent, ce qui est quand meme un peu plus petit bourgeois et 10 crans au-dessous.
Il suffit de lire quelques pages des romans francais actuels pour comprendre que leurs ‘auteurs’ sont petit bourgeoisement saftisfaits du petit monde qui est le leur, comme le sont bien des realisateurs de ce qui se fait encore passer pour du cinema.
La colere, toujours deplacee en societe, aurait dit Flaubert, en bon Versaillais.
le ‘m’ est une virgule.
MP2013 amore mio…
grand merci, W
« le aimer une virgule »? le début d’un poème à la gloire des consonnes?La place désertée,les oiseaux envolés,pas le moindre souriceau,une ombre fragile traverse ,tentant la diagonale ventée du jour au point zéro. Midi pile.
Rose c’st exprès ou vous oubliez le « U » de votre revendication?
Il suffit de lire quelques pages des romans francais actuels pour comprendre que leurs ‘auteurs’ sont petit bourgeoisement saftisfaits du petit monde qui est le leur, comme le sont bien des realisateurs de ce qui se fait encore passer pour du cinema.
Grande colère à la plage, Mahatma?
je ne crois pas oublier 12/13 janvier MP2013.
Où mettez-vous le « u » O ?
p.s je ne revendique pas grand-chose, savez-vous ? Hier le nid s’est vidé ploumb d’un coup d’ailes.
MO3T, mon amour
Bien dit, MO3T c’est Hiroshima
Sur ce site, on se rencontre mais on ne se marie pas beaucoup, je trouve.
A l’attention des xiaoren de service: ne jamais prendre la ponderation quasi tantrique de l’homme d’Asie du Sud-Est pour de la passivite, comme nous le rappelait l’autre soir M. Hotte, eminent garagiste a Petchaburi.
…
…Cinéma,…faire son cinéma,…pour esprits vierges a dégrossir,…à la mode de chez-nous,…
…j’adoube les acteurs,…pour quelle bourgeoisie,…le comédien au niveau du chimiste,…
…vous dites cela,…j’arrive, comme Zorro en fanfare,…et que je te pond,…un oeuf de grossièreté dans un cadre solennel à faire parjurer les pierres des voûtes,…
…réussis,…l’effet,…une fois ,deux fois,…le théâtre de la comédie des fauves,…les habitudes ébranlées,…et à la mode,…la nouvelle » vague « ,…
…tiens encore un » tsoumani » de derrière les fagots,…
…des pièces de théâtre,…pour y voir jouer,…qui,…des acteurs ranger,…hélas pas encore déranger du » métier « ,…
…un rôle,…sur mesure,…Jules qu’est ce que tu fais ce soir,…je m’envoie Alésia, je passe sur Cléo du pâtre,…et je me tire aux » Ides de Mars « ,…qu’elle journée Pardieu,…année après année,…et mes maquillages et mes costumes,…et à l’heure,…nous avisons la salle,…que notre acteur vedette le prénommé un tel,…est en retard d’audience,…
…mais non,…je suis la,…
…on c’est bien,…c’est dans le rôle de la pièce,…pour te donner une renommé,…
…tiens elle est bonne ma renommé,…me faire passer pour un « jamais à l’heure « ,…
…la , c’est çà,…ou tu te tire aux » Ides de Mars « ,…
…l’histoire mon histoire,…ou est tu passer,…qui est qui, de quoi,…déjà vaincu,…par les histoires,…en plus des rôles à tenir,…
…monsieur,…Oui,…quoi,…vous êtes le Pape,…pourquoi faire,…y a pas déjà assez avec le vrai,…Non,…dans le film,…Ah,…
Ah,…dans le film,…Ah,…Oui,…Mai- 68,…
…et à part çà,…votre femme elle à encore bon,…vous savez à mon âge,…autant en emporte le Pape aux vents des Ides de Mars,…qu’elle histoire,…d’un rôle du vécu que vous dis,…d’un jésus en croix de rôles à bomber nos caisse d’histoires à dormir sur du bois debout,…mon encre mon Amérique à moi,…tiens t’est déjà là,…à rien foutre,…
…encore un sophiste a se nourrir de deux balles sur le court de tennis,…la partie est remise,…il neige,…il faut attendre pour les pigeons,…la météo,…le MO3T,…
…etc,…
Qui va nous produire le premier roman par twitt;;
il pourrait etre à twitter ce que les liaisons dangereuses sont aux echanges epistolaires d’autrefois
que deviendrait via twitter un roman relevant de la même epoustouflante geometrie geometrie que celle qui structure qui structure le roman de laclos?
avec sur le modele de ce roman des twitt qui racontent ,des twitt qui montrent les ecarts entre les visions divergentes que les personnages ont des mêmes realités ,des twitt qui font avancer l’intrigue et tout cela marqué par l’instantaneité de ce type de correspondance
Chez moi c’est tout petit,à vrai dire je ne dispose d’aucune place pour ranger des lettres dans un ordre ou un autre,mettez ce « u » où vous voudrez ,jetez s’il vous est inutile ce que je crois puisque je vous le proposais,à quoi occupe-t-on le temps!Vraiment n’importe quoi parce que je n’ai rien à ajouter de remarquable qui soit acceptable dans cet extrait de l’édifice.
Giovani ,des romans fleuves,des études,des essais,des spectacles en forme de gratte-ciel pour toucher du bout de l’esprit les nuages et illustrer nos âmes ,de l’eau des ponts des luttes des syndicats et toujours nous en sommes à tenter de déguiser à la mode de chez nous ,la raison du plus fort est toujours la meilleure,nous irons vous le remontrer tout à l’heure,la raison!les vaches s’il en reste sont elles bien gardées?
A l’époque surréaliste, il y avait un cliché « les mots font l’amour ».
Les mots se marient, c’est plus radical, je trouve.
puisqu’on est bientôt à l’heure des souhaits : se débarrasser une bonne fois pou toutes des insanités et autres raclures du sieur boudegras, allez la modo à fond la caisse, du courage nom de zeus !
A Dieu?
Il est partout et de tous temps.
A tout à l’heure, maître.
J’ai tout plein d’anneaux, je cherche seulement des doigts.
MO3T en blanc ou en jeans, MO3T civil ou religieux, avec ou sans musique, je m’en fous, venez à ma mairie.
je ne peux décemment le mettre devant ; je le mets au milieu des chiffres MP20u13. J’espère que ça vous va comme ça. On peut poser des hypothèses ainsi. Merci O du u. Je l’ai rangé kekpart.
Quel est l’auteur de ce texte sur la femme de la photo d’en haut ?
«Comprenez-moi, monsieur… du fond d’une loge, à New York, à Chicago, à Vienne, à Berlin, à Paris, j’ai vu souvent, dans une demi-ténèbre embrumée, cette foule énorme, fascinée par mon visage ; toujours et partout la même foule, me semblait-il, le même monstre dompté d’où s’élevait, vers ma face, l’encens de mille et mille cigarettes. Non, certes, vers ma face telle qu’elle est, vers ma pauvre figure meurtrie, avec la trace des larmes, avec la marque des baisers, avec ces griffes légères que la moindre douleur imprime sur un visage mortel, fût-il le plus beau et le plus chéri de tous les visages vivants.
« Car, mon vrai visage, ils ne le connaissent pas ; et moi-même, je l’ai oublié : pour offrir aux hommes cette merveille hors du temps, cette splendeur de mes traits telle que, sur l’écran, ils l’adorent, j’ai dû altérer la figure d’enfant que Dieu m’avait donnée… Qui sait si je n’ai point déplacé mes sourcils… et ce ne sont peut-être pas mes vrais cils qui ombragent mes regards. La jeune chair n’épand plus sa chaleur, ne rayonne plus à travers les fards, les enduits et les pâtes. Je me suis détruite, je me suis sacrifiée à l’image d’une beauté qui pût assouvir chacun de ces millions de désirs trompés, d’attentes sans espérance. Je suis ce que cet adolescent ne trouvera jamais, et ce que pendant un demi-siècle ce vieillard chercha en vain, et ce que cette femme aurait voulu être, afin de retenir celui qui l’a trahie. Comprenez-vous pourquoi je me dérobe ? C’est par pitié pour eux, et parce que je ne veux pas qu’ils sachent que je n’existe pas. »
Ainsi parlait Greta Garbo. Je la voyais pourtant ; ou plutôt, à cette heure indécise du chien et loup, j’entrevoyais une forme merveilleuse, pareille, il est vrai, à beaucoup d’autres. Tout ce que la voilette, arrêtée au-dessus de la bouche, ne me dérobait pas, disparaissait sous la couche de plâtre et de peinture qui recouvre aujourd’hui le peuple entier des femmes. Je songeais qu’il est étrange que le cinéma exige de ses étoiles cet excès du maquillage pour atteindre à nous livrer, d’une figure, la pure essence. L’écran, barrage mystérieux, ne laisse filtrer que les éléments impérissables de ce nez, de cette bouche. Peut-être, pâtes et onguents servent-ils à en absorber et à en dissoudre tout l’éphémère ? La pensée que Dieu eut, en créant un tel visage, apparaît dans ce dessin d’une simplicité céleste, nettoyé de toute souillure, préparé pour l’Eternité.
Un ‘mineur’ français dont on se fout largement, mais qui peut plaire à Phil…
merci Jacques B. J’avais pensé Marylin. Elle Greta disait que seule sa file pouvait la connaître telle qu’elle était.
En vérifiant sur gougueule j’ai lu partiellement grâce à vous la réponse du discours de réception de Jean d’Ormesson qui accueillit Simone Veil.
Waoup merci des liens faits par votre entremise.
J’avais pensé Katherine Hepburn sur la pellicule rayée mais ce n’est pas elle non plus.
> renato est-ce que vous pensez que le terme épanadiplose convient pour la figure de style suivante si le dernier mot d’un vers est le premier du vers suivant ? Ce terme très compliqué je n’arrive pas à le remplacer par plus simple.
Oui, renato, il s’agit bien d’un écrivain français.
Non, rose, ce n’est pas de Jean d’Ormesson, bien que son auteur ait été également académicien et pas si « mineur » que ça puisque son oeuvre intégrale se trouve dans la Pléiade, où j’ai puisé cet extrait.
Alors ?
My dear Mr. Montherlant,
Between these images of fat-bellied stuffed frogs as the equivalents of shrunken heads (Carnet #42) and your wonderful description of the early indifference toward the Second World War as expressed in the headline « Greta Garbo needs carrot juice » (Equinox de Septembre) I am impelled to ask if you have spent some time in the United States? These images are so very American!
Sincerely,
Liam O’Dell
Boston, Massachusetts
Dear O’ Dell,
Votre missive rococo des plus impertinentes, m’a causé plus de tracasseries qu’aucune autre de mes lettres. J’ai d’abord envoyé un malicieux pneumatique à Céline, croyant, qu’il m’avait fait une attrapette. Ce petit bleu pourtant bien tourné, a malheureusement subi les outrages des water-closets de Louis-Ferdinand.
Posément, je me suis remis à la besogne, sans grande conviction, et j’ai conclu que votre galimatias méritait un envoi intégral de mes citations recontextualisées. Conséquemment, l’on verra, au grand jour, comment vous finassâtes, en malmenant mes fragments, pour opérer une interprétation de guingois radicalement désossée.
Montherlant
12 septembre 1938. Paris.
Henry de Montherlant. Manuscrit autographe, Septembre 1938 [L’Équinoxe de septembre] ; 42 pages in-4.
Intéressantes réflexions personnelles sur cette période de conflits et l’approche de la guerre, rédigées à Paris sous forme de journal du 12 septembre au 2 octobre 1938, au moment des accords de Munich. Le journal s’ouvre alors que les bruits de guerre se font de plus en plus menaçants, et les Français sont maintenant obligés de regarder la réalité en face : « Par la force des choses, l’attitude des Français à l’égard de la guerre est devenue malgré tout moins insensée qu’elle ne l’était il y a dix ans. Croire que la guerre va éclater, même si on ne veut pas s’y préparer, est une attitude moins insensée que croire qu’elle n’éclatera jamais, parce qu’on ne veut pas s’y préparer. Bon gré, mal gré, les journaux ne parlent que de ça »…
Alors qu’on rappelait les réservistes, les journaux titraient sur Greta Garbo, la mobilisation passant loin derrière cette « morue de cinéma » ; de rage, Montherlant ajoute cette note : « “Greta Garbo a besoin de jus de carotte.” Eh bien ! qu’on lui donne la carotte, et le jus, et tout et tout, et que ça la calme, et qu’elle nous fiche la paix »…
Il s’achète un masque, veut « être tué par les Allemands, non par les Français et leur incurie »… Visite de Chamberlain à Berchtesgaden. « Accord de Londres, qui sacrifie la Tchécoslovaquie »…
Lecture du Balzac de Curtius, contemplation de vases de Corinthe… Gare de l’Est, pour le départ des premiers mobilisés, alors qu’il travaille aux Lépreuses… Discours de Hitler à la radio… Reconnaissance sur la frontière allemande… Les accords de Munich…
Et Montherlant de conclure : « Délirez à votre aise, pauvres ilotes, manœuvrés et dupés, affaiblis, souffletés, et qui accueillez votre défaite et votre humiliation avec les transports de joie de l’esclave. Piétinez vos masques à gaz, imbéciles, car ce soir comme hier soir, c’est exact, il y aura le bifteck sur la table, et ensuite coucouche-mon-chéri. Mais vous m’en direz des nouvelles demain. Que vous le vouliez ou non, lâches imbéciles, un jour viendra où l’odeur de vos cagayes sera étouffée dans l’odeur de votre sang »…
Le conformisme total : t’est dans la Pléiade donc tu n’est pas un ‘mineur’.
Bien vu … Ah ! les frenchies…
coucouche panier traditionnellement
pas mon chéri.
>jacques B je sais pas si t’es dans la Pléïade t’es pas mineur.
dans les sept de la Pléaïde :
du bellay
de baïf
ronsard
jodelle
belleau
pontus de thyard
daurat
Daurat, leur maître de son vrai nom Dinemandi (mangematin car tu sais pas qui te mangera).
Reprise anaphorique c’est pas top.
Je vais trouver.
serpentine ou batelée si reprise à l’hémistiche du vers suivant
ce n’est pas le cas crénom P de B de M. de VDM.
Bernanos?
Mauriac?
Pour épanadiplose, en it. nous avons ‘ciclo’ o ‘inquadramento’, mais généralement on emploie epanadiplosi. En fr. je ne sais pas.
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