de Pierre Assouline

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La République des livres
Mona Ozouf face à ses énigmes

Mona Ozouf face à ses énigmes

C’est rassurant, un intellectuel qui dit qu’il ne sait pas. Un chercheur qui reconnaît qu’à l’issue de quelques décennies de recherches, il bute toujours sur l’infracassable noyau d’énigmes à ses yeux irrésolues. Un esprit brillant qui ne renonce pas à entreprendre et à se lancer dans de nouveaux chantiers d’écriture pour comprendre même s’il sait que le temps lui est compté. On a beau avoir souvent lu et écouté Mona Ozouf, on y retourne lorsque l’occasion se présente car on sait qu’on n’en repartira pas les mains vides. Il y aura toujours quelque chose en plus. C’était le cas hier dans le cadre du 26ème Printemps du livre de Cassis. Il y avait du monde, il faisait beau, l’historien italien Carlo Ginzbourg venait d’enchanter le public avec ses récits de sorcières médiévales et de procès d’inquisition, de le troubler en lui révélant que l’historia d’Hérodote avait certes partie liée avec l’enquête mais… médicale, et de l’intriguer en lui avouant qu’il menait une conversation ininterrompue depuis ses années estudiantines avec le Mimésis d’Erich Auerbach, avant de se retirer sur une injonction amicale : «Il est urgent de réapprendre à lire lentement, c’est crucial sinon nous serons vaincus par l’ignorance électronique ».

Alors Mona Ozouf lui succéda à la tribune. Interrogée par les deux animateurs, Serge Koster et Antoine Spire, à propos de ses deux plus récents ouvrages (Composition française et La Cause des livres, Gallimard), elle se montra comme à l’accoutumée brillante, pondérée mais déterminée. Un peu d’actualité pour commencer. S’étant récemment exprimée sur la panthéonisation des grands hommes (la République en cherche un à tout prix en ce moment, histoire de ressouder illusoirement les Français autour de ce qui reste du grand roman national), elle n’hésita pas à répéter, quitte à froisser les féministes, que ce n’était pas un lieu pour les femmes. Marie Curie y est sans aucun doute à sa place mais franchement qui aurait cœur à arracher George Sand à Nohant, et qui imaginerait Colette dans cette sépulture glacée, elle qui aimait tant vivre entre ses fleurs et ses confitures ? Bref, le Panthéon n’est pas apte à accueillir des femmes : « On peut même se demander s’il n’y aurait pas incompatibilité entre le monument et le féminin même si… il y a de toute évidence dans le féminin une conscience particulière du temps qui constitue sa sensibilité ». Voilà pourquoi elle vote pour le résistant Pierre Brossollette. On put passer à autre chose. A ce qui, de sa vie, irrigue son œuvre. A l’idée de la singularité bretonne chez cette républicaine, fille de la laïque. Quelques faits et souvenirs rassemblées comme autant de traces mnésiques : une grand-mère qui apprit à lire à 24 ans pour ne pas confier la rédaction de ses lettres d’amour à un écrivain public ; un père instituteur dans le public et militant de la cause bretonne, un rouge ami de prêtres ; une Mme Guilloux (le femme de Louis, l’écrivain) qui fut son professeur éclairée ; la conviction qu’Eschyle était breton quand on a lu jeune Les Perses en breton.

Comment cette somme d’éclats peut-elle faire passer l’idée qu’on peut cultiver sa particularité bretonne sans jamais sacrifier l’universalité française, tension au sein de laquelle s’articule sa pensée ? On raconte, on explique. Ce que c’est que de grandir dans les livres quand on aime rien tant que s’y ensevelir, entre trois bibliothèques : paternelle (Renan, Chateaubriand, Lamennais), maternelle (Tchékhov, Tourgueniev, Rosamonde Lehmann), communale (Hugo etc). Avec un seul auteur commun aux trois : Frédéric Mistral. On analyse : « A l’école laïque, on n’est pas spécifié. L’égalité est abstraite. L’inégalité du mérite impose une constante remise en question ». On se souvient de Jules Ferry qui mit fin au caractère menaçant du livre en assumant sa dimension critique, lors de sa fameuse répartie à la Chambre lors du débat sur l’Instruction : « Nous sommes pour la lecture quand bien même nous ne devrions lire que de mauvais livres ». Traduisez : la lecture est en soi émancipatrice. Mona Ozouf n’a pas son pareil pour traduire du français au français avec une clarté exemplaire. Prof un jour, prof toujours. Une allusion de l’un de ses interrogateurs à la nécessité de convertir la honte en orgueil, et elle précise aussitôt : honte d’être breton comme stigmate d’infériorité sociale et linguistique « aussitôt transcendée par des parents qui vous aident à en sortir en vous faisant honte de cette honte ».

Des regrets ? Après l’Ecole normale, avoir opté pour l’agrégation de philosophie plutôt que pour des études de Lettres, et tout cela pour finir historienne de la Révolution française, mais à sa manière : en choisissant de s’intéresser à la fête révolutionnaire au carrefour de toutes ces disciplines croisées avec l’anthropologie ; sa manière, c’est aussi de continuer encore à mettre des guillemets à « historienne » quand elle s’entend présenter comme telle. Déçue par l’accueil d’Albert Soboul, celle qui fit « un stage de quatre ans » au PC se tourne avec bonheur vers Alphonse Dupront. Le temps a passé depuis. Elle a fait une œuvre et viré sa cuti, comme son ami François Furet dans le livre duquel (Le passé d’une illusion) elle se reconnaît tout à fait. Depuis que Jaurès a déclaré « C’est à côté de Robespierre que j’irais m’asseoir », les historiens de la Révolution sont toujours sommés de dire à côté de qui ils se placeraient à table. Disons qu’elle passe pour girondine mais précise nécessairement que « c’est toujours plus compliqué que cela ». Sinon, ne ferait-elle pas toujours face à des énigmes malgré tous ses livres, articles, conférences consacrés à « son » sujet. Alors elle avoue, dût-elle passer pour naïve, ce qu’elle pas, auprès de ceux qui prétendent connaître les réponses depuis longtemps :

« Pourquoi, les délégués des Etats généraux rédigent-ils une déclaration des droits de l’Homme, donc à destination de l’humanité toute entière, et non des droits des Français, comme ce fut le cas dans d’autres pays ? Je ne sais pas. Pourquoi la Révolution, qui commence comme une aube glorieuse saluée dans le monde, tourne-t-elle en échec et terreur ? Elle a eu des adversaires, et sa magnifique ambition portait en elle son envers : toute obsession de pureté entraîne l’exclusion et l’épuration : soit, mais encore car cela ne suffit pas »

Elle n’aime que les choses qui durent, Mona Ozouf (1931). Moins les preuves que les traces. Il en est une qui surgit soudain dans la conversation, s’immisce et s’impose. Alors cette intelligence en action à l’impeccable éloquence, si enveloppante dans sa douceur et si convaincante par sa logique, s’arrête de parler. Une pause, comme un léger embarras. Elle évoque un homme, un Péguy breton. Elle avait 4 ans quand il est mort. Yann Sohier, son père. Sa photo n’a jamais quitté son bureau à Plouha (Côtes d’Armor), puis Saint-Brieuc et Rennes, durant toute son enfance, son adolescence, sa jeunesse. « La photo d’un absent mais il était on ne peut plus présent ». On comprend alors que ce passé là n’est pas passé, et tout est dit de cet énigme dans un soupir, et un sourire.

(« Sens interdit » photo de Jean-Pierre Bertin-Maghit ; « Mona Ozouf » photo de Sandrine Roudeix)

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commentaires

819 Réponses pour Mona Ozouf face à ses énigmes

correcteur automatique dit: à

on n’en repartira pas les mêmes vides

c’est de l’humour volontaire passou ?

Jacques Barozzi dit: à

rosé ou blanc, le cassis, Passou ?

Passouline dit: à

Ni l’un ni l’autre : trop sucré. En revanche le château Front….

Merci correcteur

u. dit: à

Mona O.: une voix absolument irrésistible.

oeeo dit: à

C’est rassurant, un intellectuel qui dit qu’il ne sait pas.
oh que oui
je me souviens des premiers articles de critique de Mona Ozouf que j’ai lus dans le nouvel obs où elle citit
« ne me secouez pas je suis plein de larmes » de Calet .
plus tard, bien plus tard, je découvris « le langage blessé ».
C’est une femme pour ma mémoire,qui vaut, pour moi,plus que tous les panthéons.

oeeo dit: à

où elle citait.

Sergio dit: à

Pourquoi serait-il interdit d’entrer dans le brouillard ? Et d’abord, est-ce que les tennis déserts sont derrière ?

u. dit: à

Le lien « on explique » reste muet.
Il signifie probablement: réfléchis par toi-même, nigaud.

Bihoreau de Bellerente dit: à

Un peu de doute chez un intellectuel, meilleure preuve de la qualité.

DHH dit: à

Merci Pierre Assouline de ce billet sur cette grande dame.
ce que j’admire dans ce qu’elle ecrit,au-dela de la richesse et de l’intelligence de son oeuvre c’est sa sincerité , son absence d’a priori,son refus de se laisser enfermer dans le politiquement correct.
Composition française est un ouvrage plein d’intelligence et de sensibilité,qui m’a profondement marquée
Elle y montre à partir de sa propre experience vécue comment on peut etre une fille de la France « laïque et obligatoire »,ointe des sacrements les plus eleves de l’ecole de la repubique , et continuer a faire vivre en soi,sans dechirement ni contradiction, la flamme de son appartenance bretonne,allant jusqu’au bout du chemin ouvert par Renan dans sa priere .
En un temps où on ne distingue pas toujours l’affirmation de la difference de la tentation communautariste ,quelle belle leçon aujourd’hui pour certains, venus d’ailleurs et qui pensent au nom de leur assimilation , devoir se depouiller d’un heritage qui en realité les a construits !

Sergio dit: à

C’est une émeute de belles photos, en ce moment, comme qui dirait…

oeeo dit: à

il y a de toute évidence dans le féminin une conscience particulière du temps qui constitue sa sensibilité ».
ce qui me toucha aussi chez Mona Ozouf,la manière dont elle aborda les questions de féminin/ masculin , sans les nier

u. dit: à

Sous la langue de bois du Gender, MO craque gracieusement une allumette.
Une merveilleuse « provocation » française.

Cap Canaille dit: à

Jacques Barozzi dit: 5 mai 2013 à 16 h 50 min
rosé ou blanc, le cassis, Passou ?
Passouline dit: 5 mai 2013 à 16 h 57 min
Ni l’un ni l’autre : trop sucré

Le cassis, vin sucré ?
Et le montrachet, c’est du poulet ?

Sergio dit: à

La conscience particulière du temps elle est métabolique épicétou…

bérénice dit: à

DHH si je puis sans risquer l’accroc que signifie vos trois lettres DHH dihydrohergotamine? quelques difficultés à traduire du franco au français et l’incompréhension nuit aux rapports et au cahier des charges sans devoir de plus négliger l’intention qui se dérobe et s’enrobe souvent par facétie

oeeo dit: à

sur la Bretagne et la honte : ce n’est pas à travers mes ami-e-s de Bretagne que je l’ai découverte, cette question, mais de biais , à cause de recherches, sur les cacous dans le livre de Francisque Michel.(Je n’avais,- et n’ai toujours pas – pourtant aucune passion pour l’histoire, mais c’est une nasse impitoyable

DHH dit: à

@berenice
qu’est-ceque ce dihygroergotamine dans lequel je ne me reconnais pas?
DHH ,c’est moi en langage SMS

John Brown dit: à

«Il est urgent de réapprendre à lire lentement, c’est crucial sinon nous serons vaincus par l’ignorance électronique ».

Oui. Lire lentement, et même très lentement. Mais c’est une habitude que tout amoureux de la littérature a acquise de longue date, et probablement dès l’enfance ; c’est pour cela qu’il faut donner très tôt aux enfants de vrais livres à lire, un peu difficiles même pour leur âge, car apprenant à lire en même temps qu’ils découvrent la littérature, ils s’y prennent forcément lentement.

Quant à  » l’ignorance électronique « , c’est une formule à peu près vide.

bérénice dit: à

L’histoire comme une marotte et son vestiaire en éternelle couture, le défilé continue procurant travail à tous de l’éclairagiste aux philosophes occupant tous les corps et métiers, pour ce qu’elle change.

bérénice dit: à

Short message service?

John Brown dit: à

le Panthéon n’est pas apte à accueillir des femmes

Ni personne d’ailleurs. Cette crypte aux tombeaux, c’est d’un sinistre. Funèbre collection réunie par quelque Dracula du roman national. Vite, qu’on remette les restes de Jean-Jacques dans le cadre charmant d’Ermenonville , qu’on délocalise Voltaire à Ferney : ce serait valoriser le tourisme local, un peu comme quand le Louvre confie quelques unes de ses croûtes à quelque musée de province.

Sergio dit: à

L’ignorance électronique c’est quand la pile de la tablette s’éteint à deux heures du matin…

John Brown dit: à

 » entre trois bibliothèques : paternelle (Renan, Chateaubriand, Lamennais), maternelle (Tchékhov, Tourgueniev, Rosamonde Lehmann), communale (Hugo etc). Avec un seul auteur commun aux trois : Frédéric Mistral.  »

Une sorte de condensé du mauvais goût de l’époque, en somme. Elle semble s’en être guérie : Mona, c’est une femme qui ose : ouf ! (mon dieu, mon dieu!)

John Brown dit: à

C’était le cas hier dans le cadre du 26ème Printemps du livre de Cassis.

Au lieu de courir les printemps du livre et les calanques, Assouline ferait mieux de travailler.

Sergio dit: à

Un Rouge ami de prêtres on aurait bien Peppone, le camarade Giuseppe Botazzi, voilà quelque chose qui réchauffe un peu comme Cassis…

oeeo dit: à

Quant à » l’ignorance électronique « , c’est une formule à peu près vide.
c’est une précipitation qui semble très à la mode- vite flanquer le nom d’un adjectif-et économise une explicitation( peut-être gênante ?)
ici, il semble qu’internet -l’électronique- soit accusée de rendre ignorant,par la facilité pour ceux qui ne savent pas d’accéder
à des savoirs synthétisés, quasi sans recherche personnelle, serait-ce dans leurs souvenirs: parce que l’aïeule de Mona Ozouf n’était pas si savante de tous les savoirs : et pourtant elle n’était pas si « ignorante ».

éloge de la transsubstantation des mauvais grecs dit: à

quand la pile de la tablette s’éteint à deux heures du matin…

un mauvais courant de charge et c’est la surchauffe, un peu comme une tuberculose distribuée de pauvres en pauvres

Sergio dit: à

Anthropologie de la Révolution, ou anthropophagie ? Y a une nuance bon Dieu !

John Brown dit: à

On n’imagine pas sans frémir un face-à-face pour l’éternité Robespierre / Danton, de part et d’autre d’une allée du Panthéon. Heureusement leurs corps furent jetés à la fosse commune.

La mauvaise langue dit: à

Lire lentement, Nietzsche le disait déjà.

1°) Parce que les Français comme les Juifs pensent que ce qui est valable pour eux l’est aussi pour l’humanité. Les Français comme les Juifs se pensent universels ; en ce sens tout Français est catholique. Voilà pourquoi.

2°) Parce que les Français du XVIIIè siècle ont perdu le sens de la politesse. Ils n’admettent l’autre que s’il est le même. Ce n’est pas une question de pureté mais ils avaient perdu le sens du tragique. Ils leur manquait d’avoir lu Pascal !

John Brown dit: à

« Pourquoi, les délégués des Etats généraux rédigent-ils une déclaration des droits de l’Homme, donc à destination de l’humanité toute entière, et non des droits des Français, comme ce fut le cas dans d’autres pays ? Je ne sais pas.

Décision mystérieuse, en effet, et riche de conséquences. Elle ouvre soudain une ère nouvelle dans l’histoire de l’humanité.

Daaphnée dit: à

Le lien « on explique » reste muet.
Il signifie probablement: réfléchis par toi-même, nigaud.

Tataratata !
C’est plutôt que pour certains, même les explications ne pourront rien .

oeeo dit: à

aussitôt transcendée par des parents qui vous aident à en sortir en vous faisant honte de cette honte ».
C’est pour une histoire ou ne clinique de la honte …je veux dire bien sûr le « s » de « Ils leur manquait » .
peut-être mauvaise langue -t-il cru que Sophocle était parisien de Sologne ? ou de Bologne ? ou du bois de Boulogne ?

John Brown dit: à

 » Les Français comme les Juifs se pensent universels  » (rédigé par LML)

Essentialisme à la mords-moi-le-noeud. « les Français » … « Les Juifs » : entités introuvables.

Chaloux dit: à

C’est dommage que tu cesses d’écrire, si je comprends bien. Tu ne devrais pas. D’ailleurs, on ne sait jamais soi-même. Dans un mois, dans un an…C’est peut-être le signe que tout commence vraiment.

John Brown dit: à

« Les Français comme les Juifs se pensent universels  » (rédigé par LML)

C’est curieux comme, très innocemment,LML parle, au fond, des Juifs comme les Nazis en parlaient : comme d’un bloc dans lequel peuvent se fondre d’innombrables individus supposés obéir aux mêmes ressorts psychologiques. Vision simpliste et potentiellement mortifère. Méfions-nous des essences…

La mauvaise langue dit: à

Mais c’est pas en y mettant le feu que tu y verras plus clair…mon brave JB, qu’aurait mieux fait de se taire, une fois de plus…

hamlet dit: à

«Il est urgent de réapprendre à lire lentement, c’est crucial sinon nous serons vaincus par l’ignorance électronique ».

ce genre de phrase est touchant d’ingénuité, comme s’il était possible de revenir en arrière.
le livre aura été le premier lieu expérimental où l’homme disparait pour être remplacé par le langage.
les livres ont joué ce rôle précurseur de substitution des corps par des mots.
aujourd’hui les machines lisent plus vite que nous, nous leur avons inculqué notre langage, il est urgent de les laisser lire les livres à notre place.

La mauvaise langue dit: à

hamlet n’est pas à une ânerie près…!

La mauvaise langue dit: à

Lire lentement, certes, mais de là à passer sa vie sur Mimesis d’Auerbach, faut pas charrier !

La mauvaise langue dit: à

Ceci dit, on ne peut que recommander la lecture de Mimesis d’Auerbach, pour ceux qui ne l’auraient pas encore lu.

John Brown dit: à

 » Mais c’est pas en y mettant le feu que tu y verras plus clair…mon brave JB, qu’aurait mieux fait de se taire, une fois de plus… » (rédigé par LML)

Au lieu de tâcher d’apporter une réponse sensée aux objections que ses propos insanes suscitent, LML se réfugie systématiquement dans l’invective. Triste sire…

hamlet dit: à

l’ignorance électronique est aujourd’hui le seul salut de l’homme.
on ne peut pas construire un futur en connaissant le passé.
la connaissance de l’histoire ne mène qu’à une impasse, nous le voyons avec l’économie et la politique : nous sommes arrivés dans une impasse.
cette impasse est le fruit de nos connaissances : le savoir, la culture, les humanités, l’histoire.. bloquent les hommes, les empêchent de prendre des initiatives, nos connaissances nous empêchent d’avancer.
seule l’ignorance et la naïveté des machines offriront aux hommes des opportunités de créer un monde nouveau.
nous avons pas de domaines assistés par ordinateur, il nous faut passer au cap d’un humanisme assisté par ordinateur.

Sergio dit: à

Le sens interdit, de toutes manières,en plongeant dans le marigot…

cneff dit: à

Bon billet, – mais malheureusement pas de lien pour « La Cause des livres », j’aurais bien aimé de savoir plus sur le livre !

La mauvaise langue dit: à

JB se moque du monde, comme à sa bonne habitude. C’est bien lui qui fait mentir Pascal…!

hamlet dit: à

ML, vous dites ça parce que vous croyez encore dans les vertus des humanités pour civiliser les hommes.
après les catastrophes du 20ès. vous continuez, comme d’autres d’y croire.
mais après celles du 21è s. nos enfants cesseront d’y croire, par la force des choses.

deux possibilités : soit attendre les catastrophes à venir (qui, vus le savez bien, seront pires que celles passées) soit opérer une transition en douceur des compétences de l’homme vers la machine.

tôt ou tard ce moment viendra, reculer l’échéance ne fera qu’augmenter les souffrances et les misères de l’humanité.

Virginia L dit: à

Au moins quelqu’un en accord avec lui-même. Lisons plus lentement. A force de faire tout vite, on passe à côté de l’essentiel.

Chaloux dit: à

De plus en plus, ce blog semble multiplier les Simon-Le-Magicien, des nuées de sauterelles humaines venues d’on ne sait où et qui se perdront où elle pourront. Presque surnaturel. En cinq ans, l’époque s’est métamorphosée d’une manière incroyable. Les pires sophismes sont permis, sans référence aucune, aussi dépourvus de sens que la musique d’aéroport ou de supermarché. On dit pour dire, de préférence n’importe quoi.
Il est temps :
« Retirons-nous dans nos appartements. » (Reboux et Muller.)

Chaloux dit: à

Les citoyens deviennent plus inquiétants que les politiques.

La mauvaise langue dit: à

hamlet, j’ai grand peur que vous ne soyez en retard d’une guerre, une fois de plus… Réveillez-vous, les machines nous gouvernent depuis bien longtemps !

John Brown dit: à

S’interrogeant sur la puissance de l’automystification à l’oeuvre dans le peuple allemand à l’époque hitlérienne, Hannah Arendt écrit (en 1964) dans « Eichmann à Jérusalem » :
« […] il est parfois difficile de ne pas croire que le mensonge est devenu partie intégrante du caractère national allemand ».
Par bonheur pour elle, un « parfois » vient atténuer une assertion profondément choquante (surtout sous sa plume) et qui sonne comme une véritable injure à tous ceux des Allemands (ils sont probablement très nombreux) qui refusent de céder à cette propension pour le mensonge qu’Arendt suppose faire désormais partie du « caractère national allemand ». Je cite ce passage comme exemple des effets délétères de cet essentialisme imbécile qu’on retrouve dans ce que dit LML du caractère national (ou ethnique) des Français et des Juifs. C’est évidemment bien plus stupide chez LML que chez Arendt, car chez lui, il n’y a même pas d’évolution possible : dans la cervelle essentialiste de LML, le Français, comme le Juif, « se pense universel », partout et toujours. Et ta soeur, elle se pense comment ?

hamlet dit: à

« A l’école laïque, on n’est pas spécifié. L’égalité est abstraite. L’inégalité du mérite impose une constante remise en question ».

ça c’est encore le genre de phrase toute faite qui ne veut absolument rien dire.
il faudrait conseiller à Mme Ozouf de lire le dernier livre de Ruwen Ogien, et de lire aussi quelques journaux pour constater ce que sont aujourd’hui dans le monde les inégalités.

l’école doit apprendre une chose essentielle aux élèves de la République : quand le pdg de sanofi touche un salaire 4000 fois supérieur à celui d’un chercheur cela ne veut pas dire qu’il a 4000 fois plus de mérite, pareil pour les salaires des traders, des sportifs…
une autre chose que l’école de la République doit apprendre à ses élèves : un pauvre ne méritera jamais d’être pauvre.

avant de dire à l’école ce qu’elle doit faire il faut commencer par demander aux ministres de montrer l’exemple : on ne peut pas demander à un type qui n’est même pas capable de bien élevé son gamin de s’occuper des affaires étrangères de la France !!!

voilà par où il faudrait commencer et ensuite nous pourrons parler de littérature, de Tchekhov et de Mallarmé…

La mauvaise langue dit: à

JB, si on ne vous a jamais dit que vous étiez un brave imbécile, je vous le dis. Ne vous fâchez pas, ce n’est qu’un simple constat…

Vous n’avez jamais vécu dans l’Allemagne d’après 1933, brave crétin !

Sigismond dit: à

votre première phrase me plait beaucoup ; il y en a pas mal qui devrait s’en inspirer ici ou là (ah ! l’ivresse des certitudes, comme je l’ai lu sur un blog voisin)

La mauvaise langue dit: à

hamlet, ou vous êtes un idiot, ou vous ne savez pas lire. Quand Mona Ozouf parle de mérite, elle parle du mérite de l’intelligence, du moins cette forme d’intelligence abstraite qui est requise pour réussir à l’Ecole.

oeeo dit: à

C’est rassurant, un intellectuel qui dit qu’il ne sait pas. Un chercheur qui reconnaît qu’à l’issue de quelques décennies de recherches, il bute toujours sur l’infracassable noyau d’énigmes à ses yeux irrésolues.
il est impossible de croire que des intellectels soient très rassurés quand ils voient P.Assouline venu pour les « détranquilliser » les inquiéter.
n’importe comment c’est plus rasurant que les gens qui vous lancent « vous ne pouvez pas savoir » :parce que c’est très énigmatique et peut être très inquiétant de reconnaître que non seulement on ne sait pas mais encore qu’on n’est pas « équipé » pour ça , qu’on n’a pas et qu’on n’aura pas ,ni le programme, ni le logiciel et tout et tout , et que ce n’est pas la peine d’en faire des panthéons .

La mauvaise langue dit: à

Rousseau a bien abandonné les siens. Cela ne l’a pas empêché d’écrire l’Emile !

Hamlet, vous avez le fascisme ordinaire, très ordinaire même. Le fascisme de la transparence, le fascisme qui est en train de nous foutre le Pen au pouvoir. C’est vous qu’il faudrait foutre au gniouf, pas le fils de Fabius.

oeeo dit: à

rsssurant : je ne vous cherche ps le Leviathan- de Neto-qui fut monté au Panthéon: ça vous inquiéterait pour la nuit que je vous souhaite stellaire .

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…dans le rien que nous sommes,…
…le plus qui fait notre destiné,…
…c’est de nous broyer et nous user ensemble,…
…processus d’usure(iers), pigeons,… de notre humanité,…qui nous entretiens,…pour nous fructifier à l’épargne aux bénéfices bloqués,…
…le travail de l’état aux vices de plafonner et bloquer l’évolution des héritiers de connivences,…
…l’art du rire à concilier les divergences sociales aux confins de la fortune débile,…
…etc,…libre,…la terre une planète de merde,…qui tourne en rond,…
…Ah,…tout ces parfums,…

JC dit: à

Nos modèles d’analyse intellectuelle, simplificateurs, ne sont manifestement pas au point … who cares ?

back draft dit: à

Tous le monde sait bien qu’on appelle les pompiers et non pas la police pour récupérer un chaton au sommet d’un arbre..

oeeo dit: à

peut-être vrai , mauvaise langue,(pour ma naissance c’est après 45)
mais vos compliments et conclusions ne sont pas la meilleure manière de convaincre sur un blog d’adultes de tous âges et des deux sexes a priori,( ce que j’ignore )

Beatrice dit: à

un léger ton de nécrologie sied bien à ce papier de Passou.

oeeo dit: à

histoire de ressouder illusoirement les Français autour de ce qui reste du grand roman national),
a priori, c’est P Assouline qui ne croit pas à cette manoeuvre de la panthéonisation et la tient pour un tour d’illusionisme d’effet tuyau de poele qui fera peut-être écrire des articles, causer, avec des rencontres mais , mais …

bouguereau dit: à

Quant à » l’ignorance électronique « , c’est une formule à peu près vide

pas tout ç fait jean marron..dans cette bien blanche farce sourd par dessous comme une crainte qui mouillasse le froc..pisque l’ignorance c’est le début de etc..

bouguereau dit: à

quant à la lecture « lente » et son apologie, elle a toujours été à mettre en parrallèele avec le prorata de ceux qui lisait vite les livres..papier..que sont devenu lassouline les articles des petits génis qui savaient « visualiser » un balzac en 1 heures..rimembeur?

bouguereau dit: à

ce que j’admire dans ce qu’elle ecrit

et si ce que tu admirais dhh c’était ta propre capacité a le reconnaitre et a te rassurer sur ce point..un échange de politesse

oeeo dit: à

autour de ce qui reste du grand roman national),
du moins PAssouline est -il relativement précis, mais sans plus :il n’écrit pas autour du roman, mais de ce qui reste du grand roman
au fit qu’est ce q’il en reste ? un, deux chapitre(s) de quelle partie ?ça peut faire un petit roman ?

oeeo dit: à

comme je lis très lentement, je rappelle qu’il y a Ancenis dans la liste des toponymes à maladrerie

oeeo dit: à

au fait , ce qu’il
je lis lentement, je tape trop vite, ce n’est pas là l’ignorance , mais la négligence , et la mienne .
mai j’ai pris là les voyelles , je l’avoue :
 » (« e.o.o.e. » signifie « erreurs ou omissions exceptées »).
http://www.fabula.org/revue/document7774.php

oeeo dit: à

mais , non mais !

des journées entières dans les arbres dit: à

Oeeo, il faut aussi rappeler que sur Belle Isle, il y avait un bagne pour enfants.

J’ai beaucoup souri en vous lisant.
Une réaction incontrôlée.

xlew.m dit: à

L’éloge de la lenteur est un terrain familier pour la littérature et la philosophie françaises. On a déjà vu Kundera, Virilio et Sansot faire la sieste à la tribune de plus d’un colloque à caciques dans les causses des assises de telle ou telle manif culturelle. Ils glosent, au risque de sombrer dans le sommeil, sans compter leur temps sur la vitesse, ennemie du lent, celle qui disloque la vie des gens. Mais après le débat, s’il a lieu en Bretagne, on les voit filer vers la pointe de Penmarc’h, à La Torche, et véliplancher comme des fous dans les bourasques de la baie d’Audierne… »écoutez ce que je dis mais ne répétez pas ce que je fais… »
Mona Ozouf elle ne se place pas au centre d’une pareille dichotomie en regardant passer et siffler le train, pas de combat stérile pour elle entre la vitesse et la lenteur, elle préfère le vif, le « quick » (quelque chose qui peut prendre son temps mais qui refuse de se délayer dans des marais insalubres, le vrai milieu de certains montagnards sanguinaires d’hier et d’aujourd’hui comme celui de quelques girondins affairistes de jadis et de demain — et pas seulement dans le vin) de la pensée. Alors, historienne « entre parenthèses », peut-être, mais vraie analyste de la littérature (belle connaisseuse du roman anglo-américain), et c’est vrai, le billet et ueda (qui dit-on aurait un plantureux physique de radio) nous le rappelle, une très belle voix, une autorité naturelle, avec un grand pouvoir d’élucidation, les étudiants qui l’écoutaient lorsqu’elle participait le midi à des émissions de FC vers 1990 lui doivent certainement beaucoup. J’écoutais ce matin le fiston Queffélec faire un éloge de la folie de son amour de la Bretagne, il parlait rapidement, un peu la bouche pleine, je me disais que je préférais le débit et le ton de Mona Ozouf, plus proche de celui d’un Erasme breton. Il est plus lent mais beaucoup plus vif.

hamlet dit: à

ML moi qui met le pen au pouvoir ? au contraire ce que je dis est pour freiner l’ascension du fn.
le fn peut virer tous leurs publicitaires, ils n’ont plus besoin de coller des affiches dans les rues : nos politiques sont les meilleurs promoteurs de fn, ils sont en train de faire gratos la pub pour le fn.

le mérite par l’intelligence ? la France est un des pays qui accordent le plus d’importance au diplôme, les concours, classes prepas et grandes.

ML nous sommes gouvernés que par des types qui ont fait des grandes écoles.
cela fait-il d’eux des gens compétents ? non.
cela leur confère-t-il un plus grand sens moral ? non.
cela les protège-t-il de la cupidité ? non.
le fait d’être sur diplômés cela fait-il d’eux d’être intelligents ? non.

vous imaginez la claque dans la figure qu’est en train de se prendre le mérite par l’intelligence ?
vous imaginez le soupçon qui pèse sur l’intelligence ?

cerise sur le gâteau : on nous ressort l’éloge des classiques, les humanités et la lecture lente de Chateaubriand.
elle se fout de la g.eule de qui cette dame ?
elle vit dans sa tour d’ivoire ou dans le chateau du prince au bois dormant ?
et pourquoi pas les malheurs de Sophie tant qu’on y est.

et vous ML ? dans quel monde vivez-vous ?

depuis quand la littérature est-elle un moyen pour endormir les gens ?

oeeo dit: à

@des journées entières dans les arbres dit:
ne vous controlez surtout pas si ça vous fait du bien de ré

S..cryme dit: à

Le péremptoire besoin d’accomoder l’adjectif « vrai » à toutes les sauces me fait sourire jaune à l’insu de mon plein gré. On a vu mieux.

oeeo dit: à

de réagir
précisez nous donc cette histoire de bagne, si vous voulez bien, puisque ça vous revient : j’en ai justement trouvé dans le livre de F.Michel.

S..cryme dit: à

Les trains ne servent plus qu’à trimbaler des cons trolleurs et c’est pas les freins qu’on risque d’entendre siffler. Et oui.

bon, un petit sourire et au lit dit: à

« Pourquoi, les délégués des Etats généraux rédigent-ils une déclaration des droits de l’Homme, donc à destination de l’humanité toute entière, et non des droits des Français, comme ce fut le cas dans d’autres pays ? Je ne sais pas. »

Parce qu’ils étaient des imbéciles à ne pas vouloir faire les douaniers, probablement.

John Brown dit: à

Proposition de sujet de bac –

Réfléchissant sur la portée universelle des principes de la Déclaration des Droits, l’historienne Mona Ozouf déclare :

« Pourquoi, les délégués des Etats généraux rédigent-ils une déclaration des droits de l’Homme, donc à destination de l’humanité toute entière, et non des droits des Français, comme ce fut le cas dans d’autres pays ? Je ne sais pas. »

Le professeur LML propose, quant à lui, l’explication suivante :

 » Parce que les Français comme les Juifs pensent que ce qui est valable pour eux l’est aussi pour l’humanité. Les Français comme les Juifs se pensent universels  »

Démontrez que la proposition du professeur LML est historiquement inepte et philosophiquement imbécile.

( Durée de l’épreuve : un quart d’heure. )

oeeo dit: à

le mérite par l’intelligence ?
Depuis quand hamlet le succès dans les études est-il synonyme d’intelligence, comme vous essayez de le faire croire ?
Mona Ozouf , elle , prise et témoigne d’autres qualités d’ intelligence que celle de cette adaptation si restreinte par laquelle vous cherchez la polémique .
Donc bonne fin de soirée .

Sergio dit: à

back draft dit: 5 mai 2013 à 20 h 40 min
Tous le monde sait bien qu’on appelle les pompiers et non pas la police pour récupérer un chaton au sommet d’un arbre..

Ca dépend s’il est de chez Mauboussin, le chaton…

Sergio dit: à

Remarque c’est peut-être interdit qu’aux vélos…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…les acteurs,…ou, qui, comment, pourquoi,…mais de quoi,…de qui quoi,…

…simple,…algèbre a une inconnue,…peut être des tours de passe passe,…
…la liste de nominés, nominés pourquoi faire,…du beurre  » Royal  » à l’abri,…des chaises musicales,…

…qui a été placé, sur quels critères de convergences,…convergences de quoi,…bien amortissons,…les points de vues,…Alors cette belote, c’est pour aujourd’hui ou demain,…Non moi j’ai assez, je retrouve mon Bilboquet,…
…la drôle de gouvernance dans un drôle de morale d’état,…ou sont mes vrais amis,…faut passer la Manche,…ou le Rhin,…au bilboquet,…sur le radeau de la Méduse,…peut être les Pyrénées ou les Alpes,…aux offshores  » bonux-châteaux « ,…
…etc,…Stop ou encore,…Ah,…Ah,…dormir,…dormir,…libre,…la fleur au fusil,…sans culottes,…Petit Bateau Royal,…la poupe aux vents et la proue de cocagne,…etc,…
…la galère,…ramer moussaillons,…

oeeo dit: à

@des journées entières dans les arbres
j’ai aussi commencé de lire les témoignages en commentaires au lien que vous avez envoyé : merci à vous de ce geste .

Kissy Croit dit: à

——— Spend the years of learning squandering
Courage for the years of wandering
Through a world politely turning
From the loutishnes of learning

——— Dépense le temps d’apprendre en dissipant
Ton âme aux années d’égarement
Par le monde poli rejetant
La rugosité de l’enseignement.

u. dit: à

Sujet de bac

De tout temps, les hommes se sont penchés sur la question de l’Homme, ils ont posé la question de ce qu’est le Droit. C’est pourquoi, ils se sont posé la question des Droits de l’Homme.

Nous essaierons de présenter successivement la position du professeur MO, puis la position du professeur ML. En nous appuyant sur des exemples précis, nous essaierons de voir si ces deux thèses peuvent être dépassées.

En premier lieu, nous nous permettons de réfléchir sur la question posée. La question posée nous demande de prouver une conclusion déjà faite, c’est-à-dire : la proposition du professeur LML est historiquement inepte et philosophiquement imbécile. Il faudrait donc que nous consacrions un premier développement historique pour montrer que le premier jugement est inepte et un deuxième développement philosophique pour montrer que le deuxième jugement est imbécile. Néanmoins, il convient de rapporter ces énoncés à l’instance d’énonciation. Nous voyons alors que la question posée est ironique et nous invite à un effort personnel de réflexion.

Le point commun de ces deux savants est de ne pas mentionner le cas des Etats-Unis. Le professeur MO parle seulement de la France. Le professeur ML parle de la France et des Juifs.


En conclusion, nous pouvons dire que l’erreur du professeur ML consiste dans un geste exclusif fondé sur des exemples ethno-culturels essentialisés.
En revanche, le professeur MO parle de la spécificité française parce qu’elle prend les notions de Déclaration et de Destinaires de cette Déclaration dans un sens rigoureux. Elle n’ignore pas le préambule de la Déclaration d’indépendance américaine, mais elle semble subordonner ces affirmations relatives au genre humain à la conjoncture politique (la généralité n’est qu’un argumentaire au service d’une revendication adressée au gouvernement anglais).
De son côté, le professeur ML méconnaît cette dimension performative de la Déclaration, et nous reconduit à un universalisme vulgaire où s’applique une Règle d’Or présente dans toutes les grandes civilisations.

Ainsi, et contrairement à la question posée, nous dirons plutôt que le jugement du professeur ML est imbécile d’un point de vue historique et inepte d’un point de vue philosophique.
Néanmoins, nous restons conscient du caractère relatif de notre conclusion. En effet, l’Homme ne cessera pas de s’interroger sur l’Histoire et sur le Droit. C’est une expression de la Vie, dans l’Univers.

Kissy Cru dit: à

—— then there
then there

then thence
daffodils
again
march then
again
a far cry
again
for one
so little

—— Alors là
Puis là

Puis encore là
L’amaryllis
Encore
Puis juin
Encore
Une larme vive
Encore
Pour 1
6 petit

Sergio dit: à

Belle-isle, c’est Aramis et Fouquet…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la fuite à Varennes,…déjà,…ma vaisselle, ma vaisselle,…la fuite chez Fabius,…c’est plus sur,…il s’y connait pour dresser la France , Oui,…qu’elle jument,…
…elle est trop chargée,…dans quatre an, Oui,…elle sera plus légère, plus maigre,…
…elle resurgira comme un Amstrong en Solex à vents,…
…etc,…le plat pays qui est le mien,….

D. dit: à

Je pense que c’est inutile de se fatiguer avec tous ces discours.
Mieux vaut prier dans le silence.
Ne comptez pas sur les autres pour approuver ce que vous écrivez, u. Ils n’en ont pas grand chose à faire. Le mieux est de vous taire (au sens de garder le silence). Faites comme moi, vous verrez à quel point vous serez heureux.

oeeo dit: à

sa manière, c’est aussi de continuer encore à mettre des guillemets à « historienne » quand elle s’entend présenter comme telle.
les guillemets qui durent aussi mais elle a depuis longtemps résolu de ne pas se laisser enfermer dans le carcan d’une identité rabougrie

D. dit: à

…avec guillemets…sans guillemets…ça reste du discours, du blabla. La vérité est dans le silence, croyez-moi.

Sergio dit: à

Parce que, finalement, le sens interdit, si on le retourne, on peut passer quand même ?

D. dit: à

Vous écrivez que vous lisez très lentement, laissez moi-rire, vous ingérez 700 signes par secondes. Vous n’allez pas dans les bibliothèques publiques pour cette raison, vous seriez immédiatement repérée.

Sergio dit: à

Ozouf c’est son vrai nom en verlan ?

oeeo dit: à

le billet ne nous donne-t-il pas une sorte de définition d’enseigner toujours, (même à Cassis ), ce métier impossible , selon Freud (ceci pour les traces mnésiques on ne va ps être hypocrite à ce point là d’avoir oublié les classiques ) : « on raconte, on explique » et ainsi « fait-on passer »

John Brown dit: à

 » Les Français comme les Juifs se pensent universels  » (rédigé par La Mauvaise Langue)

Cette assertion est de type essentialiste. Pour LML, le fait de se penser universel fait partie de l’essence du Juif, comme du Français.

Laissons de côté le cas du Français. Du reste, c’est bien le Juif qui intéresse LML au premier chef, sinon pourquoi en parler, puisque Mona Ozouf pensait à des Français d’une époque précise (les délégués aux Etats Généraux) et nullement au Français, et encore moins au Juif ? Mais voler au secours du Juif, à la moindre occasion, pour un oui pour un non, à tort et à travers, semble être la spécialité favorite de La Mauvaise Langue.

Admettons que l’assertion  » le Juif se pense universel  » ait un caractère positif, voire élogieux. Elle n’en est pas moins construite sur le même modèle que d’autres, qui ne le sont pas, telles que  » le Juif est âpre au gain » ou « le Juif est fourbe  » . Ainsi, le cliché essentialiste est à mettre dans le même panier intellectuel que d’autres clichés, antisémites ceux-là, et aboutit comme eux à mettre « le Juif » (c’est-à-dire,en fait, des Juifs bien réels, en chair et en os) dans une catégorie à part en fonction de critères psychologiques, raciaux etc. En somme, la démarche intellectuelle du professeur La Mauvaise Langue ne me paraît pas différente de celle du sinistre professeur Montandon, dans son ouvrage bien connu, « Comment reconnaître le Juif » . Tel est le piège où se retrouve ridiculement pris l’adepte des essences à la noix de coco appliquées aux multiformes réalités humaines.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…déjà, à mes alouettes, à mes systèmes  » couche-toi-là « ,…ma France,…aux suivants à l’€uro,…donne toi aux échanges ma France,…Oh,…Oui,…mon macro,…toute voile dehors,…

…Amiral,…quoi encore,…elle file droit la Royale,…Oui,…est est bien montée aux rameurs,…Oh,…là,…ne me la défoncer pas ma boche Ô ma boche,…à pattes d’oies,…
…quand c’est pas rébellions royale c’est mes pointes sur les chapeaux,…
…on n’attend plus que les cosaques,…
…ils sont déjà aux avant-postes,…
…Aie,…Aie,…Marcel Amont  » le Mexicain « ,en guise, en guise de parasol,…
…la crise, qu »est ce qu’on se marre,…
…etc,…

Sergio dit: à

Sant’Angelo Giovanni dit: 6 mai 2013 à 0 h 41 min
elle file droit la Royale

Ha ça c’est irréparable, elle est toujours légaliste même si elle pense le contraire…

oeeo dit: à

, sinon pourquoi en parler, puisque Mona Ozouf pensait
ce n’est pas pour voler au secours de la mauvaise langue ni souscrire à sesmanières, mais les mots du billet invitent à ne pas oublier l’émncipation des juifs
« . Si la France a été la première à attribuer la pleine égalité de droits aux Juifs par le vote de l’Assemblée constituante en 1791 au début de la Révolution française »
avec la formule fameuse de Clermont Tonnerre ,
d’utant que l’abbé Grégoire-panthéonisé- qui s’intéressera tant à cette cuse liera son étude sur les bretons à ses réflexions sur les juifs

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Ah,…tout de même,…ma mousse littéraire submerge des flots,…et l’Aubry à l’abris,…
…qu’elle équipe,…ces Mirages aux pouvoir,…
…etc,…déjà a l’atterrissage vertical,…

oeeo dit: à

date précisée par wiki
 » le 12 décembre 1989, ses cendres sont transférées au Panthéon en même temps que celles de Monge et de Condorcet, à l’occasion de la célébration du bicentenaire de la Révolution française  »
Mona Ozouf a bien raison de ne pas vouloir en plus faire enfermer des femmes au panthéon

oeeo dit: à

ma chance , c’est que si
« P.Assouline peut dire « . Autre exemple, sur ma propre fiche, un de mes étudiants a introduit : « Pierre Assouline, champion de France du jeu de paume 2000 ». Je suis un amateur du jeu de paume, mais pas champion. Eh bien un jour j’étais invité au Festival de Verbier. Et sur le catalogue sponsorisé par une marque horlogère prestigieuse, on pouvait lire : « Pierre Assouline, par ailleurs champion de France du jeu de paume… » et que c’et sur un blog où je l’ai trouvé,
l’abbé Grégoire ne viendra ps me contester le tableau du serment du jeu de paume de David

court dit: à

j’ai lu cette Composition Française, un peu dans la lignée des Souvenirs d’Enfance de Renan, dont John Brown ne m’avait pas encore appris qu’il constituait avec Chateaubriand « le mauvais gout de l »Epoque »… J’en garde un bon souvenir avec la force de la figure paternelle, regrettant simplement quelques duretés à l’égard d’Anatole Le Braz, dont la littérature ne méritait pas l’anathème de Yann Sohier. C’est aussi de ce point de vue un bon document sur un certain laicisme de combat dans le Trégor qui le date. Mais En aucun cas un livre indigne.
Je crois qu’une maison Basque a réédité le Francisque Michel vers 2000…
Bien à vous.
MCourt

JC dit: à

« C’est rassurant, un intellectuel qui dit qu’il ne sait pas. »

En même temps, ça en fout un coup à tout ce qu’il peut dire ou écrire par la suite … ce qu’il ne manque jamais de faire !

JC dit: à

Dans le fond, la vraie réalité du territoire et des parasites humains qui vivent dessus, méridionaux, bretons, parisiens, savoyards, et plus récemment auvergnats, c’est une extrême diversité, inégalité, étrangeté, à tout point de vue : économique, physique, politique, religieux, ou culturel.

Et si la Révolution Française, niant cet état de fait qui perdure naturellement aujourd’hui, n’était qu’un premier gros mensonge d’Etat, arrogant, une folie sans suite et sans consistance réelle ?

Cela expliquerait l’immaturité de ce que nous pensons être un peuple et qui n’est qu’une collection de singularités … complètement à côté de la plaque avec ses slogans bizarres, utopiques, inapplicable : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Et l’échec patent de l’Europe comme entité unie…

JC dit: à

Bonjour, mon petit Bloom ! En forme ?….

renato dit: à

« Et l’échec patent de l’Europe comme entité unie… »

Faut voir. Qui refuse la Fédération et pourquoi.

D’un autre côté, on commence par les choses basiques : armée, justice, police. Puis on pense au reste, mais nous avons à faire avec des hommes d’état à deux balles qui, ne sachant imaginer le présent, pondent des utopies à minima mais vachement couteuses…

Il est évident que les suites sont fâcheuses, c’est cependant bien comme ça car on voit les limites de la culture politique européenne des derniers 60 ans : une culture de perdants mise en œuvre par des présomptueux…

Bloom dit: à

Saint Just, comme de juste:
« Les révolutions sont moins un accident des armes qu’un accident des lois. Depuis plusieurs siècles la monarchie nageait dans le sang et ne se dissolvait pas. Mais il est une époque dans l’ordre politique où tout se décompose par un germe secret de consomption ; tout se déprave et dégénère ; les lois perdent leur substance naturelle et languissent ; alors, si quelque peuple barbare se présente, tout cède à sa fureur, et l’État est régénéré par la conquête. S’il n’est point attaqué par les étrangers, sa corruption le dévore et le reproduit. Si le peuple a abusé de sa liberté, il tombe dans l’esclavage ; si le prince a abusé de sa puissance, le peuple est libre. »

DHH dit: à

@bouguereau 21h 30

ce que vous dites de ma lecture de mona ozouf est surement tres profond ,mais si elliptique que je n’ai pas compris.precisez svp

daniel dit: à

Bloom
la blatte de PQ va attraper un coup de sang et nous débarrassera enfin peut-être de ses fientes, à la lecture de l’extrait que vous mettez en ligne (8h15), surtout la dernière partie de la phrase..

Bloom dit: à

C’est bien là le but, Daniel.
En forme scintillante aujourd’hui, lancement de mon site web, lectures publiques à Paris confirmées, et correspondance avec de vrais écrivains. Que demande le peuple, sinon la tête réduite des aigris?

JC dit: à

Ah ! Comme c’est beau de ressortir ce connard de Saint-Just ! Un petit mierdeux de révolutionnaire exalté, heureusement guillotiné à 30 ans pour avoir commis l’irréparable : faire voter la loi de confiscation des biens des « ennemis de la République au profit des patriotes pauvres. »
Tu parles, les patriotes…des opportunistes, ouais ! Non, mais quel salopiot, ce gamin …!

JC dit: à

Et ce cancre las de Daniel, comment va t il, ce matin ? Toujours haineux ! Alors, on a affaire à un Daniel normal…

Madame de Rainal dit: à

Saint-Just / JC : à connard, connard et demi

JC dit: à

Foin de l’insulte ! Ce jeune cou*llon de Saint-Just était aussi fou que cet empaffé de Robespierre … à en perdre la tête, ce qui était prévisible, compte tenu de l’état mental de ces révolutionnaires maladifs !

Le drame est qu’il y a encore des tarés, aujourd’hui, pour voir autre chose que de la moisissure révolutionnaire chez ces monstres assoiffés de sang.

Bloom dit: à

Saint-Just, encore
« L’impôt, si on veut le considérer de près, est le gouvernail du vaisseau public ; en même temps qu’il féconde le gouvernement il influe sur les mœurs de l’état civil, et entretient l’équilibre dans l’état politique des deux mondes. »

John Brown dit: à

 » ces monstres assoiffés de sang.  » (rédigé par JC)

De la manie imbécile du cliché.

JC dit: à

Mon cher Bloom, nous sommes bien d’accord : l’impôt « féconde le gouvernement et ses alliés », quel qu’il soit.

A propos d’impôt, cela ne vous parait pas curieux que Saint-Thomas de Fabius ne paie pas d’impôt : ça entretiendrait l’équilibre entre magouilleurs et honnêtes contribuables !

John Brown dit: à

Foin de l’insulte ! Ce jeune cou*llon de Saint-Just était aussi fou que cet empaffé de Robespierre … à en perdre la tête, ce qui était prévisible, compte tenu de l’état mental de ces révolutionnaires maladifs !

Le drame est qu’il y a encore des tarés, aujourd’hui, pour voir autre chose que de la moisissure révolutionnaire chez ces monstres assoiffés de sang. (rédigé par JC)

Eructations de braillard débile

JC dit: à

« Manie imbécile du cliché » est le pendant de « Monstres assoiffé de sang » !….Comment ne pas voir que c’en est un, de cliché et un beau ?

John Brown dit: à

Ah ! Comme c’est beau de ressortir ce connard de Saint-Just ! Un petit mierdeux de révolutionnaire exalté, heureusement guillotiné à 30 ans pour avoir commis l’irréparable : faire voter la loi de confiscation des biens des « ennemis de la République au profit des patriotes pauvres. » (rédigé par JC)

Aboiements de chien bâtard

JC dit: à

« Eructations de braillard débile »

Et de deux !

JC dit: à

« Aboiements de chien bâtard »

Et de trois !

Bloom dit: à

Le fraudeur en question a d’autant moins d’excuses que le papa connait la musique côté orchestre. Réduction de tête pour les 2, illico. Métaphoriquement, cela s’entend.

Ace propos, ces tableaux vendus sans certificat sont un peu g(u)ê(n)ants, n’est-il pas?

JC dit: à

Faut-il vous apprendre, mon cher Bloom, que l’argent circule facilement dans les cercles larges du pouvoir ? Grands dieux, non, j’en suis sûr…

John Brown dit: à

 » l’argent circule facilement dans les cercles larges du pouvoir  » (rédigé par JC)

Et de quatre !

JC dit: à

Bien joué, Johnnie !

John Brown dit: à

« Bien joué, Johnnie ! » (rédigé par JC)

J’apprécie ce compliment de connaisseur. Merci. Il est vrai que le coup était aussi imparable qu’un drop de Jonny.

Correcteur poétrique dit: à

—— Emploie les années d’instruction en dissipant

Ton ardeur des années d’égarement

Dans un monde rejetant poliment

La rugosité de l’enseignement.

—— Alors là

Puis là
Puis encore là

L’amaryllis

Encore

Puis juin

Encore

Hurlement distant

Encore

Pour 1

6 petit

JC dit: à

Nourri tout jeune à l’insulte concentrée, je n’en ressent que rarement les effets négatifs… « Fais toi plaisir en faisant plaisir ! », qui fut ma devise politique, reste l’objet de tous mes efforts. Dans votre cas, Brownie, aucun effort à faire pour vous complimenter… !

Lavandière dit: à

Lessive dimanche ? ou friday ?

bouguereau dit: à

saint just était ténébreux beau gosse jicé..plus que ton bon roué françoué

La mauvaise langue dit: à

Eructations de braillard débile
Aboiements de chien bâtard
De la manie imbécile du cliché.
la démarche intellectuelle du professeur La Mauvaise Langue ne me paraît pas différente de celle du sinistre professeur Montandon, dans son ouvrage bien connu, « Comment reconnaître le Juif »
Démontrez que la proposition du professeur LML est historiquement inepte et philosophiquement imbécile.
( Durée de l’épreuve : un quart d’heure. )

Tous les cinglés ne sont pas à Saint-Anne…! Y en a pas mal qui circulent en toute liberté sur le blog à passou.

@hamlet qui se gargarise pas mal lui aussi de propositions sophistiques comme quoi les plus brillants élèves de nos grandes écoles seraient tous des crétins, etc. On comprend que la France soit difficile à gouverner avec des zozos de ce calibre.

Pauvre France, pays moisi…

bouguereau dit: à

il t’aurait désigné du doigt avec sa belle cravatte..et subjugué t’y srait allé lévitant et joyeux vers la guillotine..c’est qu’un mauvais moment à passer

bouguereau dit: à

imbécile débile et non avenu ça srait encore rien..mais dracul t’as un défaut de look..et c’est ça qui lui cuit

Bloom dit: à

Pourquoi, les délégués des Etats généraux rédigent-ils une déclaration des droits de l’Homme, donc à destination de l’humanité toute entière, et non des droits des Français, comme ce fut le cas dans d’autres pays ?

Peut-être parce que la Révolution française a ceci de particulier qu’elle s’abreuve à l’ aventure intellectuelle de la philosophie des Lumières. Or la posture philosophique du 18e dépasse le particulier et se mêle d’incarner l’universel. Hors de question dans ces conditions de se limiter à la seule France. On affanchit le Tiers Etat, les Juifs et les esclaves et dans la foulée l’Humanité en son ensemble.
Pour en faire l’événement le plus porteur de l’histoire humaine, il fallait mettre le paquet.

bouguereau dit: à

Faut voir. Qui refuse la Fédération et pourquoi

tente au moins ton pti effort pour donner envie renato

Polémikoeur. dit: à

Enigme, construire une charade avec les mots :
intellectuel, lenteur, Panthéon
et droits de l’homme.
Le premier est un adjectif qui perd à être substantivé.
Le deuxième est un état. Relatif, qui plus est ! Il est donc à savourer selon son acceptation.
Le troisième est une façade antique gâchée par son dôme sauf lorsqu’il s’agit de le situer de quelque hauteur éloignée. Il a d’utile d’être l’écrin d’un pendule et d’étonnant, outre de ne pas être écroulé, que la phrase inscrite à son fronton ne soit pas déjà corrigée par un égalitarisme extrême.
Les droits de l’homme, formule à laquelle il fallait donc penser ? Pourquoi pas plus tôt ? En tout cas, dans son extension universelle. Un pôle philosophique.
Et mon tout ? Sans blague, une charade avait vraiment l’air crédible ? Et un collage ou un autre artefact ? Une compression, un compactage, peut-être…
Enigmagmatiquement.

bouguereau dit: à

» ces monstres assoiffés de sang. »

« ces bourreaux barbouilleurs de lois »..donner du talent à la réaction, c’est souvent un signe

bouguereau dit: à

à connard, connard et demi

les comptes sont jamais rond..alors que les bons comptes font les bons amis

bouguereau dit: à

ce que vous dites de ma lecture de mona ozouf est surement tres profond

la manière de solliciter ma bonne volonté est si élégante que je m’en vas vous rendre la politesse..si que j’aime bien gen paul c’est que chus le crapeau et que si t’aimes ozouf c’est qut’es la blanche colombe..rou rou roucoucoucou..(croa croa)

La mauvaise langue dit: à

Ce n’est essentiellement une question de « paquet ». C’est une question de légitimité. On voit mal comment fonder quoi que ce soit de solide en se réclamant du droit des Français…!

Surtout après Montaigne, Pascal, Montesquieu, Voltaire, Rousseau, d’Holbach, Diderot et son encyclopédie et tant d’autres.

Si vous voulez m’en croire, mes petits chéris, la Mona, Ô elle est un peu zouf…!

bouguereau dit: à

Anatole Le Braz, dont la littérature ne méritait pas l’anathème de Yann Sohier

bah..meussieu courte..yann sohier c’est la colombe (rourouroucou) et le braz le cracra le cracra le crapeau..comme toi chpréfère lebraz..l’est comment dire..plus folklo!

bouguereau dit: à

la Mona, Ô elle est un peu zouf…!

t’as un défaut de look et ton humour est plouc dracul..chte préfère en vélo electrique..avé la casquette de coureur

bérénice dit: à

bouguereau 11h04 et de constater que les protagonistes coté panier en sont comme réduits et volontairement privés d’une réserve à souvenirs. Ne restent plus que la descendance qui les bras ballants vraisemblablement fomente les pires sentiments en attendant l’age de l’expression assumée qui ré-ouvrira le dossier du parent ainsi disparu pour réhabiliter sa mémoire, sortir du cercle très fermé de la honte dans lequel une terreur ou un régime a jeté la famille et les proches quelquefois même en poussant une justice assujettie à confisquer les biens.

La mauvaise langue dit: à

Il faut bénir le ciel d’avoir un pays qui a comme devise « Liberté, égalité, fraternité ». J’en vois ici qui la dénigre, sous prétexte qu’elle serait inapplicable ou utopique. C’est un idéal, une ligne d’horizon qui est une contrainte forte sur l’histoire et les gouvernements et qui a des effets concrets sur la France depuis plus de deux siècles. C’est une digue. Combien de pays dans le monde nous l’envie !

Ceux qui la dénigrent contribuent à la France moisie et tracent un boulevard au fascisme qui ne demande que ça ! Bande d’irresponsables et d’enfants gâtés de la République, cachez-vous ! vous nous faites honte !

Polémikoeur. dit: à

Un moulin visiblement coincé,
dans un décor au fond embrumé
et empêché d’un sens interdit
à laisser perplexe un canard ;
qui pour en démêler l’énigme ?
Endormondissement.

John Brown dit: à

« Tous les cinglés ne sont pas à Saint-Anne…! » (rédigé par LML)

Bicêtre, voyons, restons d’époque. Les références historiques de LML sont décidément d’une pauvreté…

John Brown dit: à

 » J’en vois ici qui la dénigre  » (rédigé par LML)

 » J’en vois ici qui la dénigrent « , voyons. Si l’orthographe des profs est aussi déficientes, pas étonnant que celle de leurs élèves… Faudra que je vérifie si le professeur Montandon mettait l’orthographe.

John Brown dit: à

 » Si l’orthographe des profs est aussi déficientes  » (rédigé par mézigue )

Eh, merde!

John Brown dit: à

« Combien de pays dans le monde nous l’envie ! » (rédigé par LML)

 » nous l’envient », eh, banane !

bouguereau dit: à

et fientes !

bérénice dit: à

Bloom 11h09 doit-on lire ce qu’on voit et croire ce à quoi vous faites référence toute cette belle théorie n’a-t-elle pas finalement réussi à ne plus être qu’une tenue de camouflage qui ne peut faire l’impasse d’une certaine évolution des sociétés qu’occasionnent les progrès techniques et scientifiques? Aujourd’hui pourrait on accepter en continuant de garantir un pouvoir et tous ses accessoires, ses passe-droit, ses privilèges sans que cet électorat qui le propulse aux commandes soit tout de même bénéficiaire du minimum syndical, l’histoire montre ce qui se passe quand le traitement des vies va à l’abandon et quand les gouvernants déclarent forfait pour se gaver et laissent se déliter les conditions de vie et d’accès aux progrès avec l’espoir et le confort de vie qui en résultent.

Polémikoeur. dit: à

Le ciel dans la devise de la République,
fille de la Révolution ?
Après tout, pourquoi refuser un coup de pouce
quand une vague de plus se lève pour effacer
jusqu’aux conquêtes spirituelles arrachées à l’oppression !
Alalanternement.

bouguereau dit: à

eh, banane !

et bien profond

John Brown dit: à

Ce serait amusant d’aligner LML et Paul Edel devant une dictée de certif, pour voir lequel est le plus nul en ortograf. Question connerie, c’est certain, ils sont probablement ex aequo.

Phil dit: à

« La laïque » française serait-elle encore capable de produire une excellence du niveau de Mona Ozouf, que le « mariage pour tous » se chargera de niveler dans le caniveau égalitariste toutes velléités d’intelligence singulière. Robespierre doit s’en décrocher le menton, qu’il a déjà bien amoché.

bérénice dit: à

JB incontestablement les bonnes lettres aux bons endroits sont preuves et outils qui continuent et sauveront l’esprit et le monde; pas de place pour l’erreur qui en dépit de sa fonction pédagogique peut vous mener à votre propre perte, seront excusés ceux qui sauront écrire et sans faute des choses les plus simples comme j’ai volé(à tous les temps) j’ai abusé j’ai tué j’ai violé j’ai escroqué j’ai omis etc et qui seront en mesure conjointement de fournir dûment signé et argumenté une thèse de troisième cycle, tous les autres seront présumés coupables ou perçus comme suspects et potentiellement dangereux.

John Brown dit: à

 » seront excusés ceux qui sauront écrire et sans faute des choses les plus simples comme j’ai volé(à tous les temps) j’ai abusé j’ai tué j’ai violé j’ai escroqué j’ai omis etc  » (rédigé par bérénice)

Absolument. Landru, le docteur Petiot ou Jacques Mesrine, ces héros que nous admirons tous, savaient leur orthographe sur le bout du surin ou sur la mire du flingue.Ne laissons pas se perdre ce trésor culturel qu’est l’ortograf.

John Brown dit: à

 » une excellence du niveau de Mona Ozouf, que le « mariage pour tous » se chargera de niveler dans le caniveau égalitariste toutes velléités d’intelligence singulière.  » (rédigé par Phil)

Mon dieu, qu’est-ce que le mariage pour tous vient faire là-dedans, tu peux me dire ? Il est vrai que le mariage traditionnel a déjà beaucoup fait pour annihiler « toutes velléités d’intelligence singulière ».

Kissy Croit dit: à

@ Correcteur poétrique : gratitude pour votre aide

—— Vire will wind in other shadows
unborn through the bright ways tremble
and the old mind ghost-forsaken
sink into its havoc

—— La Vire sinue sous d’autres pénombres
Tremblant à naître par les sentes luisantes
Tandis que le vieux lutin, revenant rejeté,
Se coule au fond de son gouffre.

oeeo dit: à

le élèves, ce ne sont pas des énigmes, ce sont des élèves, les professeurs, ce ne sont pas des énigmes, ce sont des professeurs, les lecteurs ce ne sont pas des énigmes, ce sont des lecteurs , les ordis, ce ne sont pas des énigmes, ce sont des ordis .

Bloom dit: à

11 h 44 min
Mystère…

oeeo dit: à

donnez-moi un canard et je vous en fais une énigme

Polémikoeur. dit: à

Est-il osé de supposer que l’usage précis
des outils du langage n’est pas opposé
à la transmission fidèle des fonctions
d’une cervelle pas trop mal irriguée ?
Synaptiquement.

Phil dit: à

john brown, faut suivre, c’est du pilpoul. Sans différenciation, pas de révolution.

John Brown dit: à

Est-il osé de supposer que l’usage précis
des outils du langage n’est pas opposé
à la transmission fidèle des fonctions
d’une cervelle pas trop mal irriguée ?
Synaptiquement. (rédigé par Polémikoeur)

J’opinerais sans réserve si Voltaire avait su mettre l’ortograf, ce qui n’était absolument pas le cas, même en tenant compte du relatif laxisme de l’époque en la matière.

bérénice dit: à

signée argumentée, JB 12h07 il faut des exceptions pour confirmer les règles et des règles pour enfermer ce genre d’exceptions cependant et bien que notre société ne soient pas encore sillonnés de dangereux pervers qui œuvreraient tout en haut des organigrammes nous ne pouvons nier qu’un réajustement constant des caps soit utiles nécessaire pour éviter une dérive qui ternirait l’idée que tout un chacun se fait encore des hommes à qui sont confiées les responsabilités, et dans ce cas pourquoi devrait-on accepter d’avoir à les excuser eux plus que le commun des mortels? Quoique des éléments échappent à la mise à jour et pour quelles raisons d’ailleurs sinon qu’ils seraient condamnables

John Brown dit: à

 » Sans différenciation, pas de révolution.  » (rédigé par Phil)

Prétendre que le mariage pour tous nuirait à la différenciation me fait doucement rigoler. C’était le thème d’une homélie particulièrement calamiteuse du cardinal Vingt-Trois. Je m’en suis expliqué ailleurs.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…pas, si loin,…rire Oui,…de la à prendre son pied avec la guillotine,…je vois personne,…
…l’irrigation mon jardinier c’est déjà de la haute-politique,…mes Plantagenêts,…mes Capétiens de haute-lisse,…et j’en passe,…
…pas tous à la foie divine, mes Carolingiens, mes rois fainéants,…

…quelle rupture avec le passé,…l’hun avec l’ordre de la Toison d’or,…les autres à l’ordre du Saint empire de mes deux,…
…l’irrigation des liasses à rien foutre,…

…le mot d’ordre,…des pauvres, ils nous faut des pauvres, plus encore des crétins et des abrutis,…
…ainsi, va l’économie & gestion politique,…des pauvres idiots,…ou çà,…encore une couche d’intello’s crétins,…sur la sauce bolognaise,…Oui,…succulents mes pauvres,…en partage,…etc,…
…garder la foie sociale,…Zorro est avec vous,…la foie de crétin révolutionnaire à deux balles,…
…les sommets de morale,…Ah,…Ah,…of course,…placé gagnant,…etc,…

Phil dit: à

john brown, où est parue votre homélie ?

Phil dit: à

une homélie pour tous, citoyen brown.

bérénice dit: à

bien que notre société ne soit pas encore sillonnée,

Polémikoeur. dit: à

Le « mariage pour tous » est une expression idiote,
raccourci pratique et maladroit,
un slogan qui recouvre une extension de droits civils légitime et une exigence sans doute numériquement modérée mais inscrite dans un calendrier de « changement » opportun.
Son effet de levier aura, comme il se doit,
été aussi exploité par ses partisans que par ses détracteurs, le transformant en prétexte
d’un enjeu bien plus général.
Grossièrement.

Bloom dit: à

Pas si évident de trouver Questions de méthode (ou La critique de la raison dialectique) en français en Asie. Au cas où un des intervenautes de la rdl aurait un accès facile à l’original de la traduction anglaise ci-dessous…merci par avance.

“. . . the author’s style is directly bound up with a conception of the world; the sentence and paragraph structure, the use and position of the substantive, the verb, etc., the arrangement of the paragraphs, and the qualities of the narrative – to refer to only a few specific points – all express hidden presuppositions . . ..”
Jean-Paul Sartre, The Problem of Method

bérénice dit: à

Giovani lire vos lignes me désespère, lire n’est-ce pas désespérer?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…j’estime ce que vous porter à ma connaissance bérénice,…à ,…12 h 36,…Si, n’en doutez pas,…

…mais ou est donc, passer cet  » ordre de la Guillotine « ,…
…valable uniquement pour les  » aristocrates  » débiles,…un privilège à abolir,…Non sans fautes,…
…etc,…

renato dit: à

« … un privilège à abolir… »

Faites-moi comprendre. Est-ce que, démocratiquement, vous proposez que l’on décapite Mélenchon aussi ?

oeeo dit: à

il n’y a pas de rapport entre les traces mnésiques et la poudre de perlimpin pin toutes les sorcières savent ça : ce n’est pas une énigme, mais les sorciers cherchent comment savoir où sont les piles et combien il y aura de chiffre après 1789,9871, O grand TURING

renato dit: à

Leonardo a très bien situé les traces mnésiques, les suivant c’est de l’à-peu-pres… surtout les psys … c ‘est-à-dire le déchet de ce que la société a de pire

bérénice dit: à

le style de l’auteur est directement soumis à sa conception(vision?) du monde; la phrase et la structure des paragraphes, l’utilisation(l’usage?)et la place de substantif, les verbes, etc la disposition des paragraphes et les qualités du récit- en référence seulement à quelques points spécifiques- tout exprime hidden?suppositions.

renato dit: à

Comme disait Hegel, ce vieux délinquant intellectuel : pensez avant tout à la nourriture et aux vêtements, après vous penserez à l’esprit (religion, art, etc.).

Sant'Angelo Giovanni dit: à


… » un privilège à abolir « ,…

…détourner le sens de l’objectivité,…et de l’église,…et des sectes,…et des financiers,…les privilèges,…Ou cela,…
…des pauvres débiles qu’il nous faut par-bleu,…comptabilité d’avard’s en manque,…Ah,…Ah,…etc,…

renato dit: à

« … détourner le sens de l’objectivité… » ?!

C’est là que l’on comprend les limites de cette écriture d’opportunité…

renato dit: à

Enfin, ils attendaient quoi de l’arrivée de F.H. aux pouvoirs ?

DHH dit: à

@phil
la « laïque » d’autrefois ne menait pas tout le monde à l’excellence, mais conduisait chacun au sommet de ce que son talent lui permettait
La visée égalitariste et antiélitiste de l’école d’aujourd’hui sacrifie les talents au nom de l’égalité des chances.
Nos lycées comptent sans doute bien des jeunes filles qui ont le potentiel de devenir des Mona Ozouf , mais qui , parquées dans des classes heterogenes ,soumises à un enseignement adapté au niveau des plus faibles et sans capital culturel familial pour compenser ces handicaps, deviendront au mieux aides-comptables .
Vouloir l’égalité des chances ce n’est pas cela, c’est créer les conditions qui permettent l’expression de l’inégalité des talents ; c’est comme cela qu’on peut éviter d’ « assassiner Mozart »

oeeo dit: à

la « laïque » d’autrefois ne menait pas tout le monde à l’excellence, mais conduisait chacun au sommet de ce que son talent lui permettait

ce qui me semble à moi une illusion bien rassurante !mais vous avez le droit aussi de vous réconforter, puisque vous savez ce qui vous tranquillise

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…c’est quoi un couillon,…c’est un lèche-cul,…
…mais, cela on a,…la crise est fini,…pour les vandales à stratifications des portefeuilles privés concomitants,…

…trop faciles les liens mafieux débiles à deux balles,…la cerise sur les gâteux,…

…bon après-midi,…mes censeurs des libertés,…etc,…geôliers d’esprits seins,…débiles, abrutis,…
…las de vos pérégrinations d’enfoirés des connivences auto-satisfaisantes,…
…etc,…bon après-midi,…déchets parasites,…Ah,…Ah,…nominés,…

court dit: à

Bouguereau
« plus Folklo », Le braz, c’est évident, mais le plus amusant est qu’idéologiquement il était très proche des parents Ozouf. La seule explication que je vois est une relative tolérance par rapport au fait religieux. il est possible que Yann Sohier n’ait pas lu la deuxième préface de la Légende, ou là il y a un durcissement à la Renan, suite à l’affaire de Plougrescant. avoir une bonne part de sa famille échouée puis noyée sur des rochers sans que personne n’intervienne, parce que les cris des naufragés sont perçus comme ceux des démons ne dispose guère à l’indulgence le père Le Braz et on le comprend.
moins que Mona Ozouf répercute cet anathème, cependant.
sur la critique de la devise républicaine comme utopique , c’est déjà l’opinion anglaise, peu sensible au pathos des Droits de l’Homme. Voir en particulier le Tableau de la Révolutuion dans la « Vie de Napoleon » de Walter Scott.Ouvrage intelligent et équilibré.
Bien à vous.
MC

oeeo dit: à

son talent lui permettait
vous voulez dire le talent qu ‘il était autorisé à manifester: serait-ce celui de ne pas comprendre ce qui lui était inculqué
beau détail de l’aïeule qui apprit à lire seule !

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