de Pierre Assouline

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La République des livres
Mona Ozouf face à ses énigmes

Mona Ozouf face à ses énigmes

C’est rassurant, un intellectuel qui dit qu’il ne sait pas. Un chercheur qui reconnaît qu’à l’issue de quelques décennies de recherches, il bute toujours sur l’infracassable noyau d’énigmes à ses yeux irrésolues. Un esprit brillant qui ne renonce pas à entreprendre et à se lancer dans de nouveaux chantiers d’écriture pour comprendre même s’il sait que le temps lui est compté. On a beau avoir souvent lu et écouté Mona Ozouf, on y retourne lorsque l’occasion se présente car on sait qu’on n’en repartira pas les mains vides. Il y aura toujours quelque chose en plus. C’était le cas hier dans le cadre du 26ème Printemps du livre de Cassis. Il y avait du monde, il faisait beau, l’historien italien Carlo Ginzbourg venait d’enchanter le public avec ses récits de sorcières médiévales et de procès d’inquisition, de le troubler en lui révélant que l’historia d’Hérodote avait certes partie liée avec l’enquête mais… médicale, et de l’intriguer en lui avouant qu’il menait une conversation ininterrompue depuis ses années estudiantines avec le Mimésis d’Erich Auerbach, avant de se retirer sur une injonction amicale : «Il est urgent de réapprendre à lire lentement, c’est crucial sinon nous serons vaincus par l’ignorance électronique ».

Alors Mona Ozouf lui succéda à la tribune. Interrogée par les deux animateurs, Serge Koster et Antoine Spire, à propos de ses deux plus récents ouvrages (Composition française et La Cause des livres, Gallimard), elle se montra comme à l’accoutumée brillante, pondérée mais déterminée. Un peu d’actualité pour commencer. S’étant récemment exprimée sur la panthéonisation des grands hommes (la République en cherche un à tout prix en ce moment, histoire de ressouder illusoirement les Français autour de ce qui reste du grand roman national), elle n’hésita pas à répéter, quitte à froisser les féministes, que ce n’était pas un lieu pour les femmes. Marie Curie y est sans aucun doute à sa place mais franchement qui aurait cœur à arracher George Sand à Nohant, et qui imaginerait Colette dans cette sépulture glacée, elle qui aimait tant vivre entre ses fleurs et ses confitures ? Bref, le Panthéon n’est pas apte à accueillir des femmes : « On peut même se demander s’il n’y aurait pas incompatibilité entre le monument et le féminin même si… il y a de toute évidence dans le féminin une conscience particulière du temps qui constitue sa sensibilité ». Voilà pourquoi elle vote pour le résistant Pierre Brossollette. On put passer à autre chose. A ce qui, de sa vie, irrigue son œuvre. A l’idée de la singularité bretonne chez cette républicaine, fille de la laïque. Quelques faits et souvenirs rassemblées comme autant de traces mnésiques : une grand-mère qui apprit à lire à 24 ans pour ne pas confier la rédaction de ses lettres d’amour à un écrivain public ; un père instituteur dans le public et militant de la cause bretonne, un rouge ami de prêtres ; une Mme Guilloux (le femme de Louis, l’écrivain) qui fut son professeur éclairée ; la conviction qu’Eschyle était breton quand on a lu jeune Les Perses en breton.

Comment cette somme d’éclats peut-elle faire passer l’idée qu’on peut cultiver sa particularité bretonne sans jamais sacrifier l’universalité française, tension au sein de laquelle s’articule sa pensée ? On raconte, on explique. Ce que c’est que de grandir dans les livres quand on aime rien tant que s’y ensevelir, entre trois bibliothèques : paternelle (Renan, Chateaubriand, Lamennais), maternelle (Tchékhov, Tourgueniev, Rosamonde Lehmann), communale (Hugo etc). Avec un seul auteur commun aux trois : Frédéric Mistral. On analyse : « A l’école laïque, on n’est pas spécifié. L’égalité est abstraite. L’inégalité du mérite impose une constante remise en question ». On se souvient de Jules Ferry qui mit fin au caractère menaçant du livre en assumant sa dimension critique, lors de sa fameuse répartie à la Chambre lors du débat sur l’Instruction : « Nous sommes pour la lecture quand bien même nous ne devrions lire que de mauvais livres ». Traduisez : la lecture est en soi émancipatrice. Mona Ozouf n’a pas son pareil pour traduire du français au français avec une clarté exemplaire. Prof un jour, prof toujours. Une allusion de l’un de ses interrogateurs à la nécessité de convertir la honte en orgueil, et elle précise aussitôt : honte d’être breton comme stigmate d’infériorité sociale et linguistique « aussitôt transcendée par des parents qui vous aident à en sortir en vous faisant honte de cette honte ».

Des regrets ? Après l’Ecole normale, avoir opté pour l’agrégation de philosophie plutôt que pour des études de Lettres, et tout cela pour finir historienne de la Révolution française, mais à sa manière : en choisissant de s’intéresser à la fête révolutionnaire au carrefour de toutes ces disciplines croisées avec l’anthropologie ; sa manière, c’est aussi de continuer encore à mettre des guillemets à « historienne » quand elle s’entend présenter comme telle. Déçue par l’accueil d’Albert Soboul, celle qui fit « un stage de quatre ans » au PC se tourne avec bonheur vers Alphonse Dupront. Le temps a passé depuis. Elle a fait une œuvre et viré sa cuti, comme son ami François Furet dans le livre duquel (Le passé d’une illusion) elle se reconnaît tout à fait. Depuis que Jaurès a déclaré « C’est à côté de Robespierre que j’irais m’asseoir », les historiens de la Révolution sont toujours sommés de dire à côté de qui ils se placeraient à table. Disons qu’elle passe pour girondine mais précise nécessairement que « c’est toujours plus compliqué que cela ». Sinon, ne ferait-elle pas toujours face à des énigmes malgré tous ses livres, articles, conférences consacrés à « son » sujet. Alors elle avoue, dût-elle passer pour naïve, ce qu’elle pas, auprès de ceux qui prétendent connaître les réponses depuis longtemps :

« Pourquoi, les délégués des Etats généraux rédigent-ils une déclaration des droits de l’Homme, donc à destination de l’humanité toute entière, et non des droits des Français, comme ce fut le cas dans d’autres pays ? Je ne sais pas. Pourquoi la Révolution, qui commence comme une aube glorieuse saluée dans le monde, tourne-t-elle en échec et terreur ? Elle a eu des adversaires, et sa magnifique ambition portait en elle son envers : toute obsession de pureté entraîne l’exclusion et l’épuration : soit, mais encore car cela ne suffit pas »

Elle n’aime que les choses qui durent, Mona Ozouf (1931). Moins les preuves que les traces. Il en est une qui surgit soudain dans la conversation, s’immisce et s’impose. Alors cette intelligence en action à l’impeccable éloquence, si enveloppante dans sa douceur et si convaincante par sa logique, s’arrête de parler. Une pause, comme un léger embarras. Elle évoque un homme, un Péguy breton. Elle avait 4 ans quand il est mort. Yann Sohier, son père. Sa photo n’a jamais quitté son bureau à Plouha (Côtes d’Armor), puis Saint-Brieuc et Rennes, durant toute son enfance, son adolescence, sa jeunesse. « La photo d’un absent mais il était on ne peut plus présent ». On comprend alors que ce passé là n’est pas passé, et tout est dit de cet énigme dans un soupir, et un sourire.

(« Sens interdit » photo de Jean-Pierre Bertin-Maghit ; « Mona Ozouf » photo de Sandrine Roudeix)

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commentaires

819 Réponses pour Mona Ozouf face à ses énigmes

scandale en vue dit: à

après la tension, l’extension de l’attention

JC dit: à

Scandale, tout de même… piéger de l’antihydrogène au CERN durant 16 minutes, c’était déjà fabuleux ! On progresse

Jacky, le divan de Freud ? Pas un kopeck !

scandale en vue dit: à

Freud, c’est quoi, ça ? dira-ton en 20**: femmes refroidies des exigences des utopies domestiques ?

Madame de Rainal dit: à

mes copines sont soudain bien silencieuses ???
un petit coup de mou ??? il n’y en a que pour les mâââââles !

Polémikoeur. dit: à

L’eau monte !
Jardins perdus.
Bonne antimatière ?
Restaurer le divan.
Enigmes résolues :
L’Ozouf.
Décousumainement.

scandale en vue dit: à

mais la fille s’appelait Gilberte :
Émile Mâle est le père du psychanalyste Pierre Mâle. Sa fille Gilberte (1913-2008), conservateur en chef du patrimoine,

Jicette dit: à

Rainal ! je suis là, ma chérie, tu vas bien ce matin ?….

D. dit: à

Vous voyez ce matin toutes mes révélation ont disparu, ça n’a pas traîné. C’est tout simplement qu’elles dérangent. Les gens refusent de connaitre le véritable passé de l’humanité et préfèrent rester sur leurs petits acquis rassurants.

D. dit: à

disparues – pardon.

D. dit: à

Bérénice, vous m’aimez toujours, Darling ? Sinon je vais passer à une autre, je vous préviens. Il ne faudra pas pleurnicher après.

D. dit: à

JC dit: 7 mai 2013 à 9 h 27 min

Scandale, tout de même… piéger de l’antihydrogène au CERN durant 16 minutes, c’était déjà fabuleux ! On progresse

___

Vous savez qu’Iter est une superbe foutaise,qui coûte des cents et des milles à la collectivité pour des retombées attendues probablement égales à rien ou presque ?

Osservatore Ducono dit: à

il ‘est pas le seul de ce blog à présenter une orthographe de la langue française assez débraillée […]Sas ul doute est-il révélateur …

Pas le seul. Hélas.

D. dit: à

Aucune civilisation n’a jamais utilisé une production artificielle d’énergie thermonucléaire dans le but d’en utiliser la ressource énergétique. Aucune. Certaines, très avancées, savent le faire, mais ont trouvé bien mieux avant : les quanta gravitationnels.
15 milliards d’euros partent dans une pure foutaise, sous vos yeux. Applaudissez ! Surtout que c’est le moment, on est riche comme vous le savez.

JC dit: à

« Vous savez qu’Iter est une superbe foutaise,qui coûte des cents et des milles à la collectivité pour des retombées attendues probablement égales à rien ou presque ? »

Mais oui,D., mais oui… Bien sûr …!
Sans compter que vos potes intergalactiques nous livrerait ça gratos, si vous interveniez en notre faveur ! Ah ! la vie sur Terre n’est pas une sinécure, pour les prophètes…

D. dit: à

Iter n’est qu’un Tokamak, et aucun Tokamak ne peut fonctionner durablement. Une instabilité se forme très vite, et il n’y a aucune manière possible de s’en affranchir, et elle finit par tout péter à l’intérieur du tore de confinement.
Regardez vos impôts alimenter cette grosse foutaise. Et comme d’habitude, ne demandez aucun compte à personne, du moment que ça paie le salaire d’un de vos neveu ingénieur qui bosse dessus.

scandale en vue dit: à

sans nul doute
aucun rapport avec l’orthographe, cretois du matin : faute de frappe sans énigme

Polémikoeur. dit: à

Iter ? Du bon bizness avec du bon chantier.
Pourra toujours servir de Magnéturoscope
où des familles viendront se faire hérisser
par un gros aimant parce qu’il faudra bien payer
la facture d’électricité d’une façon ou d’une autre.
Attractivement.

Osservatore Ducono dit: à

Laid agressif, le roquet de 10 h 37 min

scandale en vue dit: à

C’est rassurant, un intellectuel qui dit qu’il ne sait pas.
qui ne se souvient d’avoir entendu de leurs chers maîtres- et leurs imitateurs-‘il manque » ou « , « on n’y voit rien »ou « on ne voit pas ce qu’il y autour », pour éviter les terribles « je ne sais pas »….. ou « je ne vous le dirai pas » , ou « pas ça pas- à- moi » ?

scandale en vue dit: à

ce qu’il y a autour
tiens c’est vrai une femme est dite bombe, mais jamais roquette : pourquoi ? des énigmes Ô lala

Polémikoeur. dit: à

Bonjour,
et bravo pour l’argumentation ciblée !
Bienviséralement.

scandale en vue dit: à

quant la mauvaise langue, nul ne saurit faire qu’il est aussi, comme disent certains et psys professionnels,un produit de l’ éducation nationale française: souvenir d’u instit directeur d’école normale qui appelait une fillette aux yeux myosotis forget me not « pistolet »
adieu , les colts de musée

scandale en vue dit: à

au fait Colt est le créateur du premier revolver ;
Le premier modèle de révolver conçu par Samuel Colt fut le Colt Paterson à simple action (le chien est armé à la main

Samuel Colt (19 juillet 1814 – 10 janvier 1862)
il est mort à 48 as

scandale en vue dit: à

nul ne saurait faire
sur Colt , indéiablement un homme du fil
« Samuel Colt fut le premier à découvrir que la poudre pour armes à feu pouvait détoner sous l’action de l’électricité. Il remarqua également qu’un fil correctement isolé pouvait transmettre l’électricité à travers l’eau. En 1829, à titre de démonstration, il fit exploser un radeau1. En 1842, pour le compte de la Navy, il coula sur le Potomac une vieille canonnière réformée, le Boxer, avec une mine sous-marine à mise à feu électrique.
À cette date, il s’associe avec Samuel Morse pour exploiter le télégraphe de ce dernier. Il participe à la construction d’une ligne télégraphique sous-marine reliant l’île de Manhattan à Brooklyn et au New-Jersey. »
sa devise (copiée de wiki) « Dieu a fait des hommes grands et d’autres petits, je les ai rendus égaux. »

JC dit: à

« tiens c’est vrai une femme est dite bombe, mais jamais roquette »

Evident ! Une bombe, ça explose dans toutes les directions en même temps, une roquette ça suit une trajectoire bien propre, bien nette, bien formelle.

Polémikoeur. dit: à

La roquette : une salade…
Ainsidieusement.

scandale en vue dit: à

indéniablement

Polémikoeur. dit: à

Et qu’est-ce qui fait dire : « Quel canon ! » ?
Sans doute une question de droit
ou une histoire de chant !
Pétoirement.

La mauvaise langue dit: à

Je comprends que mes post déclenchent des relents nauséabonds et une virulence redoublée dans l’agressivité chez les tenants de la propagande propalestinienne et antisioniste. C’est de bonne guerre, mais ils montrent par là même qu’ils ont tort et passent leur temps à propager mensonge sur mensonge en se drapant dans les habits de la vertu que le simple énoncé de la vérité vient réduire en lambeaux. La démocratie en réalité n’a pas de pires ennemis.

scandale en vue dit: à

oui, mais on préfère les femmes décoltées ET en décolleté

le crémier de JC dit: à

« Quel canon ! »
Peut se dire pour un garçon ou une fille. Traduction : un bel instrument pour tirer…

u. dit: à

Le prochain lancement prévoit de mettre sur orbite un satellite d’une plus large assiette, affectueusement baptisé « Cécile ».

u. dit: à

La marine nationale n’a pas été écoutée, qui souhaitait donner ce nom à un sous-marin de belle taille avant de le mettre à flot.

Polémikoeur. dit: à

Il n’y a pas de bonne guerre !
Il y a seulement de moins mauvaises raisons
que d’autres d’en faire.
Armaguidonnement.

John Brown dit: à

Je comprends que mes post déclenchent des relents nauséabonds et une virulence redoublée dans l’agressivité chez les tenants de la propagande propalestinienne et antisioniste. C’est de bonne guerre, mais ils montrent par là même qu’ils ont tort et passent leur temps à propager mensonge sur mensonge en se drapant dans les habits de la vertu que le simple énoncé de la vérité vient réduire en lambeaux. La démocratie en réalité n’a pas de pires ennemis. (rédigé par LML)

On analysera ce morceau de bravoure de LML/Montandon comme un étonnant échantillon d’une rhétorique que l’on croyait pourtant obsolète depuis la belle époque de Vichy — pardon, de Vychinski.

scandale en vue dit: à

il est mort à 48 as
ds une histoire de sorcellerie, je n’aurais dû écrire ans mais 48 balais, you see !

La mauvaise langue dit: à

Haruki Murakami ferait bien de s’engager au sujet Fukushima qui devient une catastrophe mondiale :

Fukushima: Sont ils tous fous?

le 5 mai 2013 12H51 | par Jacques Attali
Depuis le terrible accident du 11 mars 2011, (un tremblement de terre de magnitude 9 et un tsunami d’une hauteur de 15 mètres), la centrale dévastée de Fukushima n’a, semble-t-il, causé aucun problème de santé hors du Japon. Et même au Japon, on n’a trouvé dans aucune boutique, dans aucune nourriture, des radiations au-dessus des niveaux autorisés.

Mais, à en croire certaines données japonaises, dont certaines ne sont pas encore traduites, la situation de Fukushima n’est plus sous contrôle.

D’abord, 400 tonnes d’eau y entrent chaque jour, venant de la mer, y sont contaminées, et viennent s’ajouter aux 280.000 tonnes d’eau contaminées qui s’y trouvent déjà. De plus, il y a dans la centrale des centaines de tonnes de matériaux très contaminés. Selon certaines informations, (obtenues de travailleurs sur le site, qu’il convient de confirmer, ou, j’espère, d’infirmer), le niveau de radioactivité dans les trois premiers réacteurs ( dont les cœurs sont entrés en fusion) serait de 800 millisieverts (unité d’évaluation de l’impact des rayonnements sur l’homme) dans le réacteur 1 ; de 880 millisieverts dans le réacteur 2; de 1510 millisieverts dans le réacteur 3. Or, un homme meurt rapidement s’il est exposé à un niveau de 1000 millisieverts. Et dans le réacteur 4, lui aussi dans une situation extrêmement instable, il y a 14225 barres de combustible irradié.

Alors que, à Tchernobyl, un dôme de protection a été construit en 7 mois, en mobilisant 300.000 personnes, dont 30.000 soldats, à Fukushima, le niveau de radiation est donc tel que même un commando suicide ne pourrait y opérer pendant plus que quelques secondes ; et on ne peut pas y utiliser partout des robots, car l’usine est trop abimée.

Dans un rayon de 15 kilomètres, les villes sont vides; un peu plus loin, on a constaté une hausse sensible des leucémies et du cancer du sein, en mer, devant la centrale, à 1 km des côtes, on a trouvé dans les poissons plus de 2000 Bq/kg (c’est le nombre de désintégrations radioactives par seconde au sein d’un kilo de matière) soit 4 fois la norme maximale tolérée, avec même dans d’autres poissons, plus rares, jusque 7400 fois plus de césium que la limite maximale tolérée. Et comme la contamination se propage par le plancton et les petits poissons qui mangent les boues contenant les substances radioactives, on trouve, à 120 km de Fukushima, des poissons avec 380 Bq/kg et cela se propage jusqu’à la baie de Tokyo. Au rythme actuel, selon l’AEIA, la décontamination prendrait au moins quatre décennies.

Et, pendant ce temps, bien des choses peuvent se produire; on commence en particulier à craindre que la centrale ne se brise avant que la décontamination ne soit terminée.

D’une part, les structures de confinement sont en train de casser; d’autre part, selon plusieurs experts, les signes se multiplient d’un prochain tremblement de terre en mer, au large de Nagoya-Osaka ou dans la région de Fukushima, de magnitude supérieure à 6, provoquant un tsunami de plus de 10 mètres de haut.

Dans ce cas, le système de refroidissement se briserait; les murs de confinement casseraient ; les 280.000 tonnes d’eau contaminées se déverseraient dans le sol et dans la mer ; l’unité 4 serait détruite. Les conséquences seraient immenses; pour le Japon tout entier; et au-delà. Il faudrait en particulier évacuer les 30 millions d’habitants de la région de Tokyo.

Dernier problème : en mer, se trouvent des déchets du tsunami d’un volume équivalent, dit-on, à « deux Mont Fuji ». Et comme la technologie japonaise ne permet de récupérer que les débris a moins de 30 mètres de profondeur, seule la zone côtière a été nettoyée, laissant la majorité des débris se corroder en mer.

Comme les Japonais semblent minimiser tous ces problèmes, qui ne sont pas à la portée des technologies japonaises, une mobilisation générale de la planète est nécessaire; si on ne veut pas que les conséquences soient terrifiantes pour l’humanité. Le prochain G8, à Londres, en juin, doit décider que Fukushima n’est plus un problème japonais, mais un problème mondial.
(J. Attali)

scandale en vue dit: à

je n’aurais pas dû

u. dit: à

Entreposées pour le tour suivant: les ogives Benoît, Arnaud et Victorin.

(Assez de machisme, JC, au nom du ciel!)

Polémikoeur. dit: à

La dernière en date des préférences mentionnées ici renverrait facilement à la notion d’obus
si l’abus n’était pas à portée de plume.
Poudrièrement.

Bloom dit: à

Bonnes questions:
« Nous nous sommes laissé induire en erreur par des exemples étrangers qui n’ont rien de commun avec nous. Que Cromwell ait fait juger Charles Ier par une commission judiciaire dont il disposait ; qu’Elisabeth ait fait condamner Marie d’Ecosse de la même manière, il est naturel que des tyrans qui immolent leurs pareils, non au peuple, mais à leur ambition, cherchent à tromper l’opinion du vulgaire par des formes illusoires : il n’est question là ni de principes, ni de liberté, mais de fourberie et d’intrigue. Mais le peuple, quelle autre loi peut-il suivre que la justice et la raison appuyées de sa toute-puissance ? »

ROBESPIERRE

John Brown dit: à

Quand LML se décidera-t-il à tenter de penser par lui-même au lieu de nous asséner d’interminables citations ? Plus haut, c’était un obscur Pinto, à présent c’est Attali. A force d’avaler la nourriture toute crue, LML aura des problèmes de digestion, qui aggraveront ses dysfonctionnements neuronaux. C’est un cercle vicieux bien connu, déjà mentionné par Hippocrate, si ma mémoire est bonne.

albacore dit: à

Il me faut Attali pour me préoccuper de Fukushima!

La mauvaise langue dit: à

La littérature yiddish c’est quelque 35 000 titres pour la plupart non traduits. Y a du boulot, mes petits chéris !

Chez moi j’ai le grand œuvre du professeur Heinrich Graetz, une somme datant de vers 1850, en yiddish, dans une édition de New York, L’histoire du peuple juif די ידישע פולק-געשיכטע

Polémikoeur. dit: à

48 as dans la manche :
trop belle main pour être honnête.
Murakami : combien de chélations ?
Il en faudrait pas mal pour ne piéger
que les saloperies dans les effluents
de Fukushima déjà répandus dans « la nature » !
Vite préparer l’emplâtre pour cacher le drame ?
Combien de temps perdu depuis l’explosion ?
La gamelle reste trop chaude ? Embêtant !
Combien en vendons-nous en ce moment même
à la Turquie où il y a de jolis tremblements de terre ?
Un nouveau modèle à toute épreuve ? Rassurant !
Réchauffement ?

le roquet à daaaffnez dit: à

« une femme est dite bombe, mais jamais roquette  »

la bombe est une vieille croûlante ridée et non botoxée, plus que trisaïeule de la roquette

Polémikoeur. dit: à

Un tiers d’épuisement des ressources,
un tiers de pourrissement du milieu,
un tiers de situations conflictuelles,
laisser couver à feu doux jusqu’à
complète extinction des populations
de primates gênantes.
Mastecheffondrement.

scandale en vue dit: à

ce blog aurait bien, tort de se plaindre que lui soit rappelé le malheur de Fukushima ,et que nous devrions en avoir sushi.
et que d’autres accommodent, affinent leurs talents en langues à la traduction d’oeuvres encore inconnues en yddish, mais qui y trouverait à redire, avec constitution d’équipes, de responsables différents ,et de gens se relayant selon .
(je ne suis même pas germanophone …)

Polémikoeur. dit: à

Ne serait-ce pas un peu chnoque
de ne raisonner qu’en traduction
s’il s’agit de « sauver » une langue ?
Tradictionnerrement.

scandale en vue dit: à

mauvaise langue,
sur les désirs de traduction, peut-être faut-il éviter la concurrence avec d’autres équipes , dans d’autres pays -donc d’abord savoir s’il y e a- et rechercher des complémentarités, des synergies : ce n’est pas impossible : au temps d’internet .

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…des histoires de juifs,…écrit par des juifs,…
…le paradis en somme,…
…et qui doit tirer sur la charrette,…pour qu’elle avance,…
…le nombrilisme,…de Sodome et Gomorrhe,…les vertueuses à papa et à ses sosies,…Ah,…Ah,…
…la louche pour des bombes d’enfer,…ajouter du sel, des épices, et plein gaz,…le bouillon, la soupe, quel bol,…etc,…
…concourt de sketchs,…peut encore mieux faire à l’agrégation,…sic,…
…etc,…tiens voila du boudin,…

renato dit: à

Synergies ? qui a dit synergies ?

John Brown dit: à

« mes petits chéris ! »

Dans la novlangue LML/Montandon, « mes petits chéris » doit se traduire par « tas de connards ».

scandale en vue dit: à

il est possible de présenter une traduction avec la translittération, et un apparat critique renvoyant à des manifestations culturelles orales, théâtrales , musicales, disponibles sur la toile autrement dit , s’assurer aussi de la collaboration de bien doués du clic et de la souris

Polémikoeur. dit: à

Et des fusées, qui en a rencontré ?
Des torpilles, alors ?
Arsenaltérément.

renato dit: à

« mes petits chéris »

Selon l’inenarrable rose, « mes petits chéris » c’est plutôt un signe d’affection… mais bon, rose arrive à faire dans l’antisemitisme sans en avoir conscience… donc.. enfin, ce serait comme une espèce de JC mais de gauche…

scandale en vue dit: à

peut-être même e faut-il pas craindre de mettre des annonces en différents lieux, et même a priori d’improbables, pour toucher des collaborateurs éventuels disponibles…. et doués pour a tache dont ils se chargeraient sans s’en prendre aux autres à la moindre difficulté

renato dit: à

« manifestations culturelles orales, théâtrales , musicales, disponibles sur la toile »

Évidemment ! mais toile (ou réseaux) bien à part, qui peut en parler en connaissant la chose ?

scandale en vue dit: à

la tache
genre de lieux improblables: pots d’entreprise, soirées anniversaire, etc, dont un membre (etc)

scandale en vue dit: à

improbable ouf

renato dit: à

« … sans s’en prendre aux autres à la moindre difficulté »

Faut certainement pas parler de difficultés à un blanc canard menacé par un Aligatueur (forme finale d’un Pokémon de départ à évoluer le plus rapidement, au niveau 30), donc menacé par un truc imaginaire…

JC dit: à

« Mais le peuple, quelle autre loi peut-il suivre que la justice et la raison appuyées de sa toute-puissance ? »

Merci, cher ami Bloom, de nous avoir rappelé ce texte de ce cou*llon de Maximilien !

Et une connerie ! une ! Comme si le peuple existait, homogène, qu’il soit naturellement bon ce qui est faux, capable d’une justice autre que expéditive et terroriste, et que sa puissance -en avant toute- soit guidée par la seule Raison !!! Comme s’il ne pouvait tomber dans la Tyrannie, la Terreur, ce bon peuple… Débile !

Bref une stupidité de plus chez ce cou*llon de Roro, dit Maxou le Fada,le meilleur des Talibans français de 1789.

scandale en vue dit: à

c’est marrant qu’il y e ait qui persévèrer à causer en se donnant en « maître des évidences » sous un billet qui rappelle les vertus à ne pas savoir

John Brown dit: à

« Chez moi j’ai le grand œuvre du professeur Heinrich Graetz, une somme datant de vers 1850, en yiddish, dans une édition de New York, L’histoire du peuple juif די ידישע פולק-געשיכטע »(rédigé par LML)

« emprunté » par le papa de LML dans la bibliothèque d’un Juif berlinois, vers 1938 ? Non, je ne veux pas le croire.

scandale en vue dit: à

qu’il y en ait qui persévèrent

scandale en vue dit: à

libelli sua fata habent
comme des douleurs ne me lâchent pas le cou depuis ce matin je choisis de fermer l’ordi mainenant .
quand je me souviens de tous les livre en yddish que j’ai vus jetés aux ordures et que nulle bibliothèque n’en voulait, au moins pour les prêter -ou les offrir ?-je me dis que c’est à enrager

u. dit: à

Salut Bloom, chacun y va de sa provoc’, aujourd’hui -pourquoi pas?

Que le fanatisme est beau quand il est habillé d’éloquence cicéronienne et prononcé sur la scène du plus grand théâtre européen, la Convention!
Et certes, c’est plus sublime, que la « boîte à outils » présidentielle.

Dans son discours avant le procès du roi (procès qu’il refuse en son principe puisque, d’après lui, « la punition de Louis n’est bonne désormais qu’autant qu’elle portera le caractère solennel d’une vengeance publique »), il dit ceci juste avant le paragraphe que vous citez:

« Les peuples ne jugent pas comme les cours judiciaires ; ils ne rendent point de sentences, ils lancent la foudre ; ils ne condamnent pas les rois, ils les replongent dans le néant : et cette justice vaut bien celle des tribunaux. Si c’est pour leur salut qu’ils s’arment contre leurs oppresseurs, comment seraient-ils tenus d’adopter un mode de les punir qui serait pour eux-mêmes un nouveau danger ? »

Hourrah!
C’est tellement beau que j’en pleure.
Nos pères, ces héros…

Polémikoeur. dit: à

Vertu de ne pas savoir
ou vertu de ne pas le masquer ?
Quelle serait la vertu de ne pas savoir ?
Au fond, quelle serait celle de savoir ?
Savoir ou pas n’est pas question de vertu.
Un état, tout au plus.
En revanche, la démarche d’acquisition
de « la » connaissance en tant qu’avantage évolutif
paraît positive. La qualité du savoir,
une sorte de rapport à la réalité,
doit intervenir dans l’évaluation.
Est-ce que savoir est connaître ?
Sapienstinctivement.

Bloom dit: à

Hilarant de lire le JC fulminer à la lecture d’un texte qu’il n’est évidemment pas équipé pour interpéter autrement que comme la déclaration d’un politique contemporain (et encore…)! L’illusion rétrospective, la prophécie auto-réalisatrice ne font pas partie de sa boîte à outils.

Etre aussi étranger aux fondamentaux de l’analyse historique tient presque du prodige. Ca n’a visiblement pas appris à réfléchir, ça ne s’y est pas essayé non plus…Incommensurable paresse intellectuelle doublée d’une ignorance crasse et d’un fâcheux penchant pour l’anachronisme, tare par excellence du beauf de service: Robespierre nous revient en Taliban…Faut-y pas être sot pour oser…
Bon prince, on traitera ces élucubrations avec le mépris qu’elles méritent . On se contentera de rappeler ce qu’écrivait Jacques Solé de la Grande Révolution:
« L’interprétation caricaturale, parce que partielle, de Taine ou de ses émules [qui limite] la portée historique de la Révolution française à se dérive terroriste et bureaucratique constitue, quelque soit le parti pris idéologique qui la cause, une erreur de jugement ». J.Solé La Révolution en questions, Seuil 1988.

Se vautrer dans l’erreur, ici comme ailleurs…

bouguereau dit: à

Hourrah!
C’est tellement beau que j’en pleure.
Nos pères, ces héros…

ma mère de ma mère..y’a que ça qui te plait zouzou..et de t’en défendre rajoute à ton plaisir

bouguereau dit: à

ils ne condamnent pas les rois, ils les replongent dans le néant

..vox populo vox duodénom

bouguereau dit: à

Se vautrer dans l’erreur, ici comme ailleurs…

..se vautrer dans la vérité..comme jicé dans son cilice

John Brown dit: à

« L’interprétation caricaturale, parce que partielle, de Taine ou de ses émules [qui limite] la portée historique de la Révolution française à se dérive terroriste et bureaucratique constitue, quelque soit le parti pris idéologique qui la cause, une erreur de jugement ». J.Solé La Révolution en questions, Seuil 1988. (cité par Bloom)

Une erreur de jugement, c’est le moins qu’on puisse dire. Il est vrai que, comme la réception des travaux de François Furet l’a encore montré, l’approche historique de la Révolution française en France reste encore polluée par des facteurs passionnels.

u. dit: à

« Hilarant de lire le JC fulminer à la lecture d’un texte qu’il n’est évidemment pas équipé pour interpéter autrement que comme la déclaration d’un politique contemporain (et encore…)! L’illusion rétrospective, la prophécie auto-réalisatrice ne font pas partie de sa boîte à outils. »

Interpéter, Bloom?

Vous voulez dire que JC espace sa lecture d’espaces de flatulences?
Et il fulmine?

Ce lecteur offre donc un spectacle total: non seulement pour l’oreille et le nez mais pour les yeux, puisque la fumée fait partie de sa boîte à outils.

Indeed, ce gaz est hilarant!

bouguereau dit: à

pasque la passion n’a rien a voir avec l’histoire..cte blague

bouguereau dit: à

Vous voulez dire que JC espace sa lecture d’espaces de flatulences?

..c’est pasqu’il lit lentement, c’est pour ça

Bloom dit: à

Yes, ueda, « ils les replongent dans le néant »…Jusqu’à preuve du contraire, les néantisés n’ont pas réapparu de façon significative. Une bien bonne chose.

bouguereau dit: à

dans la règle de saint benoit je crois, il faut s’isoler pour lire..vu qu’on lisait a haute voix il parait..ils ont faux

renato dit: à

« ..c’est pasqu’il lit lentement, c’est pour ça »

Il lit ? J’avais cru comprendre qu’il ne resservît que des boutades de caniveau… enfin… celles qu’il arrive à comprendre…

bouguereau dit: à

Jusqu’à preuve du contraire, les néantisés n’ont pas réapparu de façon significative. Une bien bonne chose

« un français doit aussi savoir frémir dans la cathédrale de saint denis » kabloom

bouguereau dit: à

à part ça, les rois sont plus grands morts que vivants..c’est certains

Bloom dit: à

interpéter/ u., va pour ‘comprendre’, ‘appréhender’…grasp/construe etc…

Bloom dit: à

con-pendre…le gaz saurin, mon cher guillaume, le gaz des origines…

John Brown dit: à

 » pasque la passion n’a rien a voir avec l’histoire..cte blague  » (rédigé par bouguereau)

Ah ah ! Peut-on être un excellent historien de la Révolution (donc un historien « passionnant ») sans être « passionné » ? Les historiens eux-mêmes n’arrêtent pas de se dire (ou d’être dits) passionnés par leur sujet, comme s’il fallait absolument l’être pour faire un travail solide. Il est vrai que le mot « passionné » est assaisonné à toutes les sauces. Il faut donc être passionné ou en avoir l’air. « Passion » et « passionné » sont devenus de ces mots fourre-tout où l’on trouve de tout.

John Brown dit: à

« le gaz saurin, mon cher guillaume, le gaz des origines… » (rédigé par Bloom)

Quand j’entends parler de Guillaume Saurin , je sors mon flageolet.

Bloom dit: à

je sors mon flageolet

—–
Mofette donc, mon cher…

John Brown dit: à

Mofette donc, mon cher… (rédigé par Bloom)

Je n’en ferai rien. Après vous, je vous prie.

Sergio dit: à

Il y a moins de brouillard qu’hier, non ?

bouguereau dit: à

c’est ton allumage qu’est mal réglé sergio..tu refoules du pot

JC dit: à

Cher Bloom, mon ami, je vous prie d’accepter toutes mes excuses, je me suis trompé ! Cela n’arrive pas souvent, je vous l’accorde, mais là, c’est une évidence.

Comparer Robespierre et tous ces révolutionnaires de 1789 à des talibans c’est ridicule ! je m’en rend compte à la lecture de vos commentaires si riches de sens. ils m’apportent beaucoup, savez-vous ? quel dommage que je n’ai point subi votre enseignement… et oui, j’aurais dû faire lettres mais les maths, c’était plus facile.

Evidemment que cette Terreur, ces crimes génocidaires en Vendée, ce n’est en rien comparable aux talibans ! Où avais-je la tête ?

Les révolutionnaires à la Roro le Raisonné, terreur, génocide vendéen, extermination sans jugement d’une classe sociale, d’un peuple, mais …. ces monstres stupides, ces ordures de 1789, il faut les comparer aux Nazis,

bouguereau dit: à

c’est le gaz saurin

bouguereau dit: à

ouyam

bouguereau dit: à

« Passion » et « passionné » sont devenus de ces mots fourre-tout où l’on trouve de tout

c’est tellement vrai ce que tu dis que son nanisme est la signature de l’individualisme puant, de l’immanent comme on se gratte les couilles quand on a des morbacs..non non on parle ici des « passions », celles qu’on partage et qu’on vit qu’à plusieurs comme au temps des grecques..à la sauce deleuze..qu’on cherche a nier..a estraire de l’homme..tellement c’est antiscientifique..religieux..et surtout trés mauvaise pour le biznèce..c’est du boulot de refroidir un coeur nucleaire et beaucoup de mensonge de faire croire que c’est quun tas de charbon..pour les autres ? permis de tuer dans l’oeuf et en masse..attation..assassinat? mais non hé..bien sûr y’a une petite mise en condition, un dépassionnement faut pas slaisser prende a son prope jeu..: profilaxie!

Janus dit: à

Mais qui est ce Passou ?

Il semble que « calomniez,calomniez… » n’est pas une citation de Beaumarchais. En tout cas cette phrase ne figure pas dans le Barbier de Séville. C’est par contre la traduction fidèle d’une citation latine de Francis Bacon.
……..idle…………………………….
Nous pouvons admirez ce qui est universellement beau chez les anciens;…mais ce serait s’égarer étrangement que de les vouloir suivre en tout à la piste.

renato dit: à

Il y a un Pokémon caché dans la roue à aubes.

John Brown dit: à

 » terreur, génocide vendéen, extermination sans jugement d’une classe sociale, d’un peuple, » (rédigé par JC)

C’est quand même extraordinaire, tout ce qu’on peut faire exister, rien qu’avec des mots… L’espace d’un instant, d’accord, mais il faut compter avec le bouche-à-oreille, la répétition, les slogans. Le génocide vendéen, tu fais venir Soljénitsyne aux Lucs-sur-Boulogne, et c’est tout de suite le buzz. Même dans le coinsteau, personne n’avait jamais entendu de parler du fameux génocide avant la venue de Soljénitsyne, eh bien maintenant, y en a qui y croient.

Janus dit: à

Existe-t-il un bon et un mauvais goût? Oui, sans doute, quoique les hommes diffèrent d’opinions, de moeurs, d’humeurs et d’usages. Le meilleur goût en tout genre est d’observer la nature et de s’inspirer avec le plus de fidélité, de délectations douces et de grâce possible.

John Brown dit: à

« C’est par contre la traduction fidèle d’une citation latine de Francis Bacon. » (rédigé par Janus)

Gzact. C’est dans « Sur l’Athéisme ». Mais le Don Bazile de Beaumarchais en est l’auteur honoraire.

bouguereau dit: à

Pokémon caché dans la roue à aubes

..tout de suite les enflures..qu’un morbac..un peu de savon suffit

renato dit: à

Pour sûr que le JC te trouve un Pokémon génocidaire caché ‘dans’ le panneau de signalisation…

bouguereau dit: à

le Don Bazile de Beaumarchais en est l’auteur honoraire

les gences de l’époque « réatribuaient » à l’aise..: que la calomnie était une invention de labo, une machination anglaise

Polémikoeur. dit: à

« Crimes génocidaires en Vendée »,
sous la Révolution Française,
mais bien sûr ! Et tout le monde
se souvient des lois raciales
de 1792 et de l’exposition
pour apprendre à reconnaître
un Vendéen.
Histoconpatiblement.

Sergio dit: à

bouguereau dit: 7 mai 2013 à 14 h 48 min
refoules du pot

Alors là je sais, y a une solution ubiquiste, c’est de l’enlever !

u. dit: à

Encore une cuillerée d’Attali…

« Fukushima: Sont ils tous fous?

… Comme les Japonais semblent minimiser tous ces problèmes, qui ne sont pas à la portée des technologies japonaises, une mobilisation générale de la planète est nécessaire ». (cité par Mauvaise Langue)

Le titre me paraît incomplet: il faudrait écrire « Sont-ils tous fous sauf moi? »

Pauvres Japonais.
Si le séisme s’était produit en France, on leur aurait montré comment on sait faire.
(Dans le système paille/ poutre, mon favori est M. Guennadi Onichtchenko, chef des services sanitaires russes, selon lequel la découverte de fuites «témoigne du fait que les Japonais ne peuvent régler le problème».)

Attali (qui a des qualités que je ne nie pas du tout) est un abonné de ce qu’on peut appeler le prophétisme paniquard.
L’accumulation de chiffres est là pour alerter, réveiller les consciences, provoquer un sursaut.
Et tout de suite, sans plus de délai.
Dans l’urgence .

Car des experts ont dit que « les signes se multiplient d’un prochain tremblement de terre en mer, au large de Nagoya-Osaka ou dans la région de Fukushima ».
C’est parfaitement exact, on le dit depuis un siècle, et également ailleurs.

Le comportement de la société TEPCO est inepte, c’est sûr, et la culture politique japonaise comporte les défauts de ses qualités, hein (comment ça, c’est du Prudhomme? Vous n’êtes pas dialecticien?).
Mais le scénario de JA (la Conscience contre les Chiffres) ne rend compte ni des chaînes de causalité et de responsabilité, ni du débat existant au Japon.

L’irresponsabilité de TEPCO est abondamment critiquée à travers des exemples révélateurs comme le traitement des travailleurs affectés aux opérations de nettoyage à Fukushima 1. Dans son numéro d’avril, la revue Sekai (comme qui dirait Esprit ou Le débat) en a invité à une table ronde. Pour réduire les coûts, TEPCO accumule jusqu’à 9 niveaux de sous-traitance (ce qui permet de plaider la non responsabilité), où les ouvriers du bas de l’échelle, non formés et soumis à des degrés de radiation non spécifiés, sont traités comme des chiens.
(cf. le papier de Hasegawa Sumi, http://japanfocus.org/-Sumi-Hasegawa/3930 )

Mais…
(Je tronçonne pour ne pas être tronçonné par le robot guillotineur de ce blog, affectueusement surnommé Mad Max).

renato dit: à

Hé ! bouguereau, n’importe quoi peut devenir un Pokémon… il y a même un Pokémon-Entrepôt… ce qui importe c’est la valeur que l’on lui donne…

Sergio dit: à

Le seul intérêt de Robespierre, c’est qu’il s’est fait zigouiller tout de suite, et donc ça a pas duré soixante-dix ans…

Janus dit: à

…et de grâce possible du perfectionnisme de celle-ci.
PS : sauf pour toutes les zones sinistrées par le nucléaire, ou autre déluges terrestres orchestrés ou pas par des catastrophes naturelles ou pas…bien évidemment.

renato dit: à

Est-ce que Attali est pour de vrai un Pokémon Capitonné ?

bouguereau dit: à

Attali (qui a des qualités que je ne nie pas du tout)

les cassandres sont quand même cru au prorata du nombre des catastrophes qu’il prédisent..à la grosse tôt ou tard une « sort » comme un mauvais numéro..est ce ce savoir assez élémentaire en marketing que tu ne nies pas zouozu..ou autre chose bref n’importe quoi, ce que vous voulez, qui ne ruinerait pas tout à fait les raisons que tu aurais de donner le change a dracul?

Janus dit: à

John Brown dit: 7 mai 2013 à 15 h 07 min

« C’est par contre la traduction fidèle d’une citation latine de Francis Bacon. » (rédigé par Janus)

Gzact. C’est dans « Sur l’Athéisme ». Mais le Don Bazile de Beaumarchais en est l’auteur honoraire…
Idle…
..Très Bien John Brosse, relisez mieux et vous éviterez des erreurs nia… nia…Beaumarchais cité par Passou et non pas l’inverse, donc pas par moi, approprié par votre lecture imbécile et rapide.

Bloom dit: à

j’aurais dû faire lettres mais les maths, c’était plus facile.

Le choix de la facilité. Un classique du fait-néant.

Répétitor dit: à

@Pour John brosse l’imbécile de service :

Nous pouvons admirez ce qui est universellement beau chez les anciens;…mais ce serait s’égarer étrangement que de les vouloir suivre en tout à la piste.

bouguereau dit: à

c’est qu’il s’est fait zigouiller tout de suite, et donc ça a pas duré soixante-dix ans…

oué mais entre temps il aurait pu rendre ce service a d’autre..c’est ça l’individualisme égoiste sergio

bouguereau dit: à

mais ce serait s’égarer étrangement que de les vouloir suivre en tout à la piste

reusement t’es un meneur d’homme

u. dit: à

Quand le même tsunami que celui de Fukushima a frappé la ville côtière Onagawa (située un peu plus au nord), des centaines de résidents se sont réfugiés dans l’endroit le plus sûr: la centrale nucléaire locale…
La secousse sismique y avait été plus forte que dans toutes les autres centrales du japon, et elle avait résisté à une vague de 13 m.

C’est une autre société qui la gère (Tôho Den).
Dès 1968, son responsable pour la recherche technique, Hirai Yanosuke avait fait prévaloir son point de vue (nécessité d’un mur de 14,8 m),contre les railleries de ses collègues qui estimaient un mur de 12 m plus que suffisant.

Il est vrai que les responsables de cette société sont basés à Sendai, et qu’il est toujours mieux que les manettes soient confiées à des gens locaux, et donc concernés.

Comme le dit Woody Epstein, qui s’est rendu sur place (un spécialiste du Risk Assessment un peu plus averti que JA, et dont la femme est japonaise):

« It reminded me of the first time I was at the NoK NPP in Beznau, Switzerland, to look at the Notstand building, a bunkered facility which could support all of the plant systems for at least 72 hours given a severe flood or earthquake which could take out the normal power and cooling facilities. I asked Martin Richner, the head of risk assessment, why Beznau spent so much money on the Notstand building when there was no regulation or government directive to do so. Martin answered me, “Woody, we live here.”

Phil dit: à

Attali a fait mettre des portes capitonnées à la berd. C’était l’époque où un tsunami pouvait submerger la city.

JC dit: à

Chers amis Bloomie et Brownie, nous n’allons pas nous disputer pour si peu… ! Sauvons la révolution française, pure et sans tache, qui ne continue pas à nous pourrir la vie…

Allez, je serai d’accord avec vous. Entre 150.000 et 600.000 morts, ce n’est pas un génocide (les républicains comme Carrier étaient de si braves gens, les brigands étaient des anges), mon dieu mais c’est …. c’est une échauffourée qui a mal tournée !

Tout au plus…

bouguereau dit: à

“Woody, we live here.”

tu sais zouzou que c’est comme ça que ferdine espliquait la dissuasion nucléaire.. »c’coup ci ils partiront tous neutron comme les autres »

Raissonnance dit: à

« Dans quel état florissant serait donc l’Europe, sans les guerres continuelles qui la troublent pour de très légers intérêts et souvent pour de petits caprices! »…idle …temps passé….mais bientôt retrouvé…les illustres caprices non points changés…seul la méthode diffère.

Bloom dit: à

Les révolutionnaires à la Roro le Raisonné, terreur, génocide vendéen, extermination sans jugement d’une classe sociale, d’un peuple, mais …. ces monstres stupides, ces ordures de 1789, il faut les comparer aux Nazis,

« Nazis »…Vous n’avez rien d’autre en magasin? Des Scythes? Des Vandales? Des Carthaginois? Des Huns? Des Luddites?
La disette, not’bon maître, fichus fermiers généraux…et not’bon roi qui lui n’fait rien …son Autrichienne…

u. dit: à

Pour finir, un poème fameux de Miyazawa Kenji, qui était précisément originaire de cette région (Tohoku), « Ame ni mo Makezu » (Ne pas céder face à la pluie).

雨にもまけず
風にもまけず
雪にも夏の暑さにもまけぬ, etc.

Ne pas céder face à la pluie
Ne pas céder face au vent
Ne pas céder non plus face à la neige ou à la chaleur de l’été
Avec un corps solide
Sans avidité
Sans perdre son tempérament
Cultivant une joie tranquille
Chaque jour quatre bols de riz complet
Du miso et un peu de légumes à manger
Dans toutes les choses
Sans y mettre ses émotions
Voir, écouter et comprendre
Et sans oublier
Dans l’ombre des bois de pin des champs
Vivre dans une cabane au toit de chaume
S’il y a un enfant malade à l’Est
Y aller et le veiller
S’il y a une mère fatiguée à l’Ouest
Y aller et porter sa gerbe de riz
S’il y a quelqu’un proche de la mort au Sud
Y aller et lui dire qu’il n’y a pas besoin d’être effrayé
S’il y a une dispute ou un litige au Nord
Leur dire de ne pas perdre leur temps en actes inutile
En cas de sécheresse, verser ses larmes de sympathie
Lors d’un été froid, errer bouleversé
Appelé un bon à rien par tout le monde
Sans être complimenté
Ni rendu responsable
Une telle personne
Je voudrais devenir

Gambare Nihon! (Allez, le Japon!)

bouguereau dit: à

« Nazis »…Vous n’avez rien d’autre en magasin?

c’t’a dire kabloom..ça fait toujours son petit effet..c’est un feu qu’il faut entretenir regulièrement..le refroidir..le réchauffer..l’acoufter..lui resouffler au cul..mais avoir le diable a sa pogne, c’est du nanan kabloom

bouguereau dit: à

Chaque jour quatre bols de riz complet

le chalet de necessité..ça c’est de l’investissement qui sent pas le junk edgefound jean marron

Raissonnance dit: à

Sachez que c’est à cette multitude de petites choses que tient l’illusion : il y a bien de la difficulté à les imaginer; il y a bien encore à les rendre. Le geste est quelquefois aussi sublime que le mot; et puis ce sont toutes ces vérités de détail qui prédisposent l’homme aux grands changement.

Sergio dit: à

On peut dire des nationaux-socialistes, mais ça fait un peu renflé, hein !

bouguereau dit: à

Le geste est quelquefois aussi sublime que le mot

un balancement d’un joli cul qui remplit les mains d’un honnéte homme c’est mieux que ton prose

JC dit: à

Faut reconnaitre que tu es un sage, Bougboug ! Une petite nazification du passé, c’est bon, ça explique bien la Vendée, c’est utile…. Pour le présent, aussi, par exemple « En Syrie, c’est qui les nazis, les gars à Bachar ? les rebelles malfrats d’Al-Quaida ? » Tu vois, ça marche bien, ça simplifie.

Et puis, on est pas plus congres que les historiens qui se trompent tout le temps vu qu’ils interprètent à leur façon, hein ?

Ben nous, on fait pareil : pourquoi aurait-on honte ?

Raissonnance dit: à

Il y a encore beaucoup de traille /

bouguereau dit: 7 mai 2013 à 15 h 50 min

Le geste est quelquefois aussi sublime que le mot

un balancement d’un joli cul qui remplit les mains d’un honnéte homme c’est mieux que ton prose
Raissonnance dit: 7 mai 2013 à 15 h 50 min

Sachez que c’est à cette multitude de petites choses que tient l’illusion : il y a bien de la difficulté à les imaginer; il y a bien encore à les rendre. Le geste est quelquefois aussi sublime que le mot; et puis ce sont toutes ces vérités de détail qui prédisposent l’homme aux grands changement.

http://www.dailymotion.com/video/xzm6jl_discours-de-jean-luc-melenchon-marche-citoyenne-pour-la-6eme-republique_news#from=embed

renato dit: à

« un balancement… »

Personne ne niera cette évidence… je suppose…

More you do, more I will be dit: à

Plus tu craches et tu aboies, plus j’avance…

bouguereau dit: à

mais ça fait un peu renflé, hein !

ça c’est pasque t’as un faible pour le look s.a. et sac a bière a la goering..c’est raciste sergio

renato dit: à

« Le geste est quelquefois aussi sublime que le mot… »

Il peut arriver que le mot soit aussi sublime que le geste, mais il faut être pervers pour préférer le mot au balancement d’un joli cul…

bouguereau dit: à

Raissonnance dit: 7 mai 2013 à 15 h 52 min

j’me dmande si le lien est pour tout le monde..

court dit: à

Pardonnez-moi, Mais Taine a eu l’immense mérite de ne pas se borner au récit légendaire hérité des romantiques, et au manichéisme bons révolutionnaires contre inepte société d’ancien Régime. S’il y a bien eu quelqu’un qui a pensé le phénomène révolutionnaire sur le long terme,, c’est bien lui. Au point que le grand œuvre s’appelle Origines de La France Contemporaine. C’est voir loin, et assez souvent juste. Evidemment, on peut préférer les aneries romantiques de Messieurs Lamartine, Thiers, ou Mignet, quand ce n’est pas le néo-terrorisme à la Soboul -Guillemin.
Reste que Taine tient de la place, et qu’on ne l’évacue pas d’un revers de main.
Sur les vendéens , avant Soljenytsine, il y eut Hugo, et avant lui, les Mémoires de Turreau.
Ceci posté sans illusion pour ceux pour qui la Révolution reste un bloc, avec un peuple auguste dans ses choix, qui le mèneront fort étrangement à l’Empire….Judicieuses analyses de Scott sur les aneries constitutionelles de Syeyes…
Bien à vous.
MCourt
PS
Se souvient-on que le yidish fut la langue du grand Singer?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…je vais me taper un jeux PC.CD,…çà sera plus clair,…
…en attendant de voir du plus concret,…a disséquer,…etc,…

bouguereau dit: à

puis ce sont toutes ces vérités de détail qui prédisposent l’homme aux grands changement

ça prouve définitivement un truc jicé..c’est le diabe qu’est dans les détails

Sergio dit: à

bouguereau dit: 7 mai 2013 à 15 h 53 min
ça c’est pasque t’as un faible pour le look s.a. et sac a bière a la goering

Oui mais alors justement les gars de quatre-vingt-treize ils étaient peut-être pas enturbannés, mais au moins empanachés pire que Porthos que ça faisait plaisir à voir…

bouguereau dit: à

avec un peuple auguste dans ses choix, qui le mèneront fort étrangement à l’Empire

la vérité c’est que c’était les débuts de l’alternance..un camp a la légitimité, une central esplose ? zavez fauté..faut faire des sacrifice humain..l’autre ses conneries sont toujours la faute a voltaire et a rousseau

bouguereau dit: à

pire que Porthos que ça faisait plaisir à voir…

il parait qu’au directoire les décolettés montraient les tétons..de quoi se friser la moustache

Admirateur de Toto dit: à

Il peut arriver que le mot soit aussi sublime que le geste, mais il faut être pervers pour préférer le mot au balancement d’un joli cul…

JAMAIS vulgaire.

roro dit: à

Des portes capitonnées et du marbre pour un établissement du centre financier de la planète rien n’est trop beau : un homme de goût, c’est pas comme jicé

damien dit: à

les guerres, les massacres, ça permet aux fabricants et marchands d’armes de mettre du beurre dans leurs épinards, c’est du réel bon dieu, mais les jicés sont trop bouchés pour percuter

christian dit: à

Les protestants vendéens ont subi les dragonnades, ces délicatesses cathos chères au PQ

JC dit: à

« j’aurais dû faire lettres mais les maths, c’était plus facile. »
Le choix de la facilité. Un classique du fait-néant. (Bloom)

Oui, des maîtres mathématiciens, artistes, prodigieux, éblouissants…évidemment ne valant rien à côté d’un Proust !
Votre commentaire est tout à fait remarquable Bloomie ! Fait-néant… Eloge de la Paresse… Facilité…. certes, mais ce que je ne fais pas, je le fais très bien !

JC dit: à

Bonjour damien ! christian ! edmond ! charles ! régis ! paul, jacques, rémy, …etc, etc ….

Sergio dit: à

Ha ben ça c’est sûr que si on percute pas l’obus il va pas sortir de la chambre…

roro dit: à

et à moi, pas bonjour?

John Brown dit: à

« Sur les vendéens , avant Soljenytsine, il y eut Hugo, et avant lui, les Mémoires de Turreau.
Ceci posté sans illusion pour ceux pour qui la Révolution reste un bloc, avec un peuple auguste dans ses choix, qui le mèneront fort étrangement à l’Empire… » (rédigé par Court)

Bien d’accord. Une approche historique sérieuse d’un événement aussi complexe que la Révolution exclut le manichéisme, les élans passionnels, et impose la pluralité des enquêtes et des points de vue.

JC dit: à

« Une approche historique sérieuse d’un événement aussi complexe que la Révolution exclut le manichéisme, les élans passionnels, et impose la pluralité des enquêtes et des points de vue. »

Pour finir par un point de vue personnel, parmi d’autres….!

auguste dit: à

A l’époque de la Révolution jicé du fond de son poulailler ou étable aurait sûrement donné sa vie pour les curés et le roy

Shôto dit: à

court dit: 7 mai 2013 à 15 h 58 min

Se souvient-on que le yidish fut la langue du grand Singer?

lol vous avez une mémoire d’helfand jeune m court vous souvient-il jeune court qu’ à un moment paul gauguin peignît en breton ?

renato dit: à

@Admirateur de Toto

Suivre le fil plutôt que causer à vide…

Cela dit, en quoi un joli cul serait une vulgarité ?

JC dit: à

Auguste, bonjour ! Louis XVI était un grand serrurier (1,93 m), hollandais avant l’heure, disons un peu mou, un peu concon…. il serait pas plus mauvais que l’actuel monarque !

Madame de Rainal dit: à

trouvé sur un site : « abondance de citations, pas grand-chose à dire de soi « 

bérénice dit: à

@D 10h18 voilà voilà je suis là D ! Je pensai hier à notre développement et j’eus l’idée d’y ajouter un paragraphe comprenez-moi bien la science à ce jour n’a pu mettre à jour que le stade oral où se jouent tant de match le stade anal dont il conviendra de taire l’historique trop de défaites en coupe de France le stade phallique qui nous porte au tabernacle que penseriez-vous cher D d’y adjoindre un stade vaginal pour lutter contre le sexisme qui règne en ces lieux le machisme qui s’égare jusqu’aux pages qui président à l’équilibre de nos psychés vaillantes et téméraires?

scandale en vue dit: à

tat qu’on n’a pas mieux qu’ une idée du stade palmo-(digital), on doit renoncer aux causettes psy sur blogs et en colloques .

Bloom dit: à

un peu mou, un peu concon….

Suffisamment vigoureux et malin pour s’esbigner de sa prison dorée sans attendre que la monarchie se fasse constitutionnelle, et pour tracer vers l’est en espérant y rejoindre les émigrés et les ennemis de la France avec qui il avait dealé, le traître à la Nation.
La poignée de mains de Montoire évitée un siècle et demi avant. Voilà qui valait bien un raccourcissement salutaire, cathartique et juste.

Sergio dit: à

Bloom dit: 7 mai 2013 à 17 h 31 min
Suffisamment vigoureux et malin

S’il n’avait pas crié « route de Varennes » en plein Menou, les autres emplumés seraient allés le chercher à Metz avec leur lanterne pire que Soubise…

Sergio dit: à

Ha non pas dans Menou, à Clermont-en-Argonne, Trommelfeuer !

roro dit: à

« La poignée de mains de Montoire évitée un siècle et demi avant. Voilà qui valait bien un raccourcissement salutaire, cathartique et juste. »

Les Jacobins aussi coupaient les mains?

Histoire d'une pensée collective dit: à

EMMANUEL TODD ET LE BANCOR, par Pierre Sarton du Jonchay

Emmanuel Todd n’est pas naïf. Il constate comme beaucoup de monde qu’il y a des trous noirs dans notre système collectif de pensée. Les « élites incompétentes » est un constat avant d’être un jugement. Et le jugement de Todd est dans l’incomplétude scientifique : il porte sur l’objet à connaître hors de la considération des sujets de connaissance.

La binarité de la situation dans laquelle nous nous trouverions entre totalitarisme libéral et totalitarisme populiste est une manipulation mentale du totalitarisme élitaire. Le totalitarisme élitaire est l’impossibilité théorique d’intellectualiser l’altérité : le refus de considérer une réalité hors de cadres de pensée posés en doxa universelle. Nous sommes bien dans le trou noir de l’incompétence des élites persuadées de leur réalité exclusive. Même si le Titanic s’est déchiré sur l’iceberg, il est par construction insubmersible !

Si Todd est naïf, alors c’est que la démocratie est un mythe. Et là le trou est vraiment très très profond… L’alternative entre libéralisme et populisme est une construction génocidaire. C’est la construction mentale qui nous a fait passer de la première guerre mondiale à la deuxième, puis de la deuxième à la guerre froide et maintenant à l’éradication de la civilisation par destruction de toute possibilité pratique de démocratie. La démocratie et la possibilité de démocratie sont la négociabilité des cadres de pensée dans des sociétés construites sur un vivre ensemble supérieur aux intérêts particuliers.

Ce que montre très bien Todd, c’est que les états de la démocratie sont construits sur des communautés de pensée géographiquement cohérentes par des territoires catalyseurs d’histoires particulières des vivres ensemble. Ce que les élites incompétentes ne voient plus du tout, c’est que leurs idéologies abstraites ne fabriquent pas de vivre ensemble : le réel absorbe la réalité qui ne peut plus être ni pensée ni discutée par des citoyens vivants.

La monnaie de Keynes est l’élément qui manque à Todd pour concrétiser ses analyses. La chambre de compensation en bancor est un espace abstrait de confrontation des analyses vivantes plurielles de la réalité. La monnaie keynésienne territorialise les idées par la localité des citoyens en négociation de prix de leur réel. Les citoyens peuvent se former en peuples. La négociation des libertés devient scalable de l’individu à l’humanité entière. Les États sont les structures du vivre ensemble à toutes les échelles. Les échelles d’état sont toutes négociables par des parités de change. La monnaie mesure le vivre ensemble au lieu de la théocratie du néant non compensable.

JC dit: à

Les ennemis de la nation ? Ils viennent toujours de l’intérieur de la nation, les ennemis de la nation. En outre elle n’existait pas cette nation, c’est une création, une vue de l’esprit, un mythe genre CCCP qu’on a essayé de nous faire gober. Les provinces perdurent …

Résumons : ce sont ces crapules de révolutionnaires, les amoureux de la Veuve, les terroristes au sabre et au goupillon de la raison mensongère, qui furent les ennemis de la nation !

(entre nous…On était super bien avec les Aristos ! d’ailleurs, ils sont vite revenus, le terrain était préparé pour le despote en chef, le tyran Buonaparte qui a foutu l’Europe à feu et à sang en créant un « Empire » !!!)

bouguereau dit: à

Nous sommes bien dans le trou noir de l’incompétence des élites

tu diras ce que tu veux jicé la guillotine c’est plus humain

u. dit: à

Histoire d’une pensée collective dit: 7 mai 2013 à 18 h 03 min
EMMANUEL TODD ET LE BANCOR, par Pierre Sarton du Jonchay

Ce texte est tout à fait digne du meilleur de la Rdl.

Il faudrait malgré tout retirer une lettre sur 6, affoler un peu la ponctuation…
Idéalement, mettre le tout dans un shaker, bien secouer et servir froid.

A lui le pompon!
Avec un prix de consolation pour le fils Todd…

u. dit: à

Suffisamment vigoureux et malin pour s’esbigner de sa prison dorée

Le moment venu, n’hésitez pas à vous esbigner de la vôtre, camarade Bloom, pour retrouver le goût des masses!

JC dit: à

mais Bougboug, non ! La place de Grève, le plomb fondu dans les caries, la roue, l’écartèlement avec les percherons, ça c’était exemplaire. Le Peuple, fin et subtil, se régalait… La Veuve, c’est petit bras !

bouguereau dit: à

Voilà qui valait bien un raccourcissement salutaire, cathartique et juste

du temps des mérovingiens il aurait suffit de lui couper les cheveux..du temps de jicé un bon coup de pied au cul et on en parlait plus..
pendant la révolution la connerie se payait droldement cher..en plus en montant à l’échafaud fallait sortir une vanne sinon t’étais sifflé

Sergio dit: à

JC dit: 7 mai 2013 à 18 h 07 min
le tyran Buonaparte qui a foutu l’Europe à feu et à sang en créant un « Empire » !!!)

On se serait contenté de la rive gauche du Rhin, ou l’aurait eue, et on l’aurait gardée…

u. dit: à

Je comprends ta souffrance, JC, si tu avais fait de l’économie au lieu de maths, tu aurais pu écrire des phrases comme ça, c’est ta maman qui aurait été fière de toi:

l’impossibilité théorique d’intellectualiser l’altérité

la négociabilité des cadres de pensée dans des sociétés construites sur un vivre ensemble supérieur aux intérêts particuliers, hein

des communautés de pensée géographiquement cohérentes par des territoires catalyseurs d’histoires particulières des vivres ensemble

le réel absorbe la réalité

La monnaie keynésienne territorialise les idées par la localité des citoyens en négociation de prix de leur réel (hihihi)

il y a des trous noirs dans notre système collectif de pensée
dans le trou noir de l’incompétence des élites
Et là le trou est vraiment très très profond!
(bouguereau va se jeter dessus, ça ne fait pas un pli)

bouguereau dit: à

jamais t’aurais donné ton nom à un boulevard sergio..imagine les journaux ‘encore un pris a 220 et saoul sur le boulevard sergio »

JC dit: à

Il fallait le raccourcir, Buonaparte ! Il a dérangé la bonne ordonnance féodale ! son truc a fini en eau de boudin, plus les morts…

Regardez ce qu’on est devenus, ce qu’elle est devenue notre République (pas celle à Passou, hein, celle là elle est parfaite) à cause de la recherche du monarque du tyran présidentiel idéal… : un amuse-couillon ! Giscard Mitterand Chichi et le nabot : c’est la faute à Poléon !

JC dit: à

u,
les mères, c’est des connes ! elles sont fières même des fils tueurs, t’as vu la tchétchène…
(la mienne est fière de moi … exemplaire erreur de sa part !)

bouguereau dit: à

dans le trou noir de l’incompétence des élites

on dirait selon les sondages que leur domaine de compétence change..disons que ce n’est plus l' »espace national »..mais à part leur interet propre et la foi dans leur futur et de celle de leur immédiate descendance..qui est certaine, et fondée avec quelque raison parait il..quel est il zouozu ce domaine de compétence qui nous échappe?

Sergio dit: à

bouguereau dit: 7 mai 2013 à 18 h 31 min
220 et saoul

Deux cent vingt c’est le chiffre de Renaud, sur le Sébastopol, avec la tire à Dédé, probablement une Alpine : c’est pas mal quand même, hein…

u. dit: à

Pauvre Keynes qui, quoiqu’économiste, était un gentleman.

scandale en vue dit: à

si toutes les mères sont fières de leurs fils, je l’ignore mais d’où vient qu’il y ait si peu de femmes,-toutes les signature au féminin n’étant pas forcément celles de femmes, plus ou mois jeunes et qui ont ou non enfanté et élevé leurs/des enfants – qui commentent sur ce blog ,
et commet apprécier les rhétoriques de la fierté, et sans les mettre en tension avec celles de la honte, mais plutôt avec celles de la dignité , et sans confondre celles-ci avec celles du mérite

bouguereau dit: à

Ah, elle avait bien raison, Hannah A. de préférer la Révolution américaine à la française

moisi..un caleçon ouaîte and straïpe..mais où avais je la tête zouzou

bouguereau dit: à

scandale en vue dit: 7 mai 2013 à 18 h 50 min

ma mère de ma mère..

u. dit: à

« quel est il zouozu ce domaine de compétence qui nous échappe? »

Pourquoi faut-il que tu me demandes ça, bouguereau, alors que tu as eu le dernier mot?

« en plus en montant à l’échafaud fallait sortir une vanne sinon t’étais sifflé »

Nos pères, ces grands acteurs qui jouaient, mais jouaient juste.

scandale en vue dit: à

plus ou moins après tout P.Assouline a défié ses lecteurs/ commentateurs « les nuls  » qui se reconnaît comme non pas médiocre, mais nul ? nul en commentaire , peut-être, moi , de la part de P.Assouline,ça ne me gêne pas ,qui sait si lui, il n’est pas nul construction de chateau de cartes à jouer ?

scandale en vue dit: à

o, je voulais dire ul comme souffleur de verre . je me souviens d’avoir entedu u psy raconter qu’il avait travaillé das la confection et qu’il était très doué et passepoil et en boutonnières ! même les femmes intello savent faire de l’électricité et de la menuiserie

scandale en vue dit: à

nul comme souffleur de verre (et il y a des artistes spécialisés dans les perles de verre, les perles pas les cuirs car là aussi il y en a qui sont spécialisés, mais on dirait que c’est comme si que c’était une seconde nature, bref naturel )

u. dit: à

« … Mais le roi, au jour naissant, à la lueur de ce crépuscule bâtard qui enlaidit la beauté même, le roi habillé en valet, avec son habit gris, sans poudre, coiffé de cette ignoble petite perruques que nous avons dites; le roi pâle, gras, avec sa barbe de trois jours, ses grosses lèvres, son oeil terne n’exprimant aucune idée, ni celle de la tyrannie ni celle de la paternité; le roi bégayant alternativement ces deux mots: « Messieurs! mes enfants! » ah! ce n’était point là ce qu’attendaient à ce balcon les amis de la royauté, et même ses ennemis.
Et cependant, M. de Choiseul cria: « Vive le roi! »… »

(Dumas, la Comtesse de Charny –quelle formidable trilogie.
Vous pouvez la télécharger pour pas un rond, heureux français.

Mme Ozouf n’a pas manqué de la lire avant d’écrire son excellent La fuite à Varennes.)

scandale en vue dit: à

Le prix Goncourt de la nouvelle a été attribué à l’écrivain et économiste marocain d’expression française Fouad Laroui pour « L’étrange affaire du pantalon de Dassoukine », a annoncé l’Académie Goncourt. Ce livre a été publié aux éditions Julliard.

Cette nouvelle est une métaphore saisissante de notre époque et sur ce qu’elle dit du pouvoir de l’image. Elle raconte comment un jeune fonctionnaire marocain venu à Bruxelles pour acheter au meilleur prix du blé européen dont son pays a grand besoin, se fait voler son unique pantalon et réussit malgré tout sa mission, habillé de frusques, faute de mieux.

u. dit: à

Bravo, scandale, avec l’histoire de ce sans-culotte marocain, on reste dans le sujet.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…dorénavant contre la crise, les années  » offshores « ,…
…tout s’achète et se vend,…partout,…
…pas de taxe, de T.V.A.,…de déclaration,…
…portes ouvertes,…et magasins à tout les étages,…
…et pourquoi pas,…enfin la vraie solution,…
…Non,…pas mes pantoufles,…mon peignoir,…arrêter,…Stop ou encore,…

…tout s’achète et tout se vend,…etc,…top là,…

Sergio dit: à

u. dit: 7 mai 2013 à 19 h 11 min
La fuite à Varennes

Au moment de la Fronde, Anne d’Autriche et Mazarin se sont repliés sur Saint-Germain-en-Laye, s’échappant de Paris un peu comme Louis XVI, mais là cela a marché, ils sont rentrés en force par la suite, les régiments leur étant restés fidèles.

John Brown dit: à

Se souvient-on que le yidish fut la langue du grand Singer? (rédigé par Court)

Mais oui, et on l’a même lu (en traduction) avec admiration. « Ennemies », par exemple, est un grand livre. LML signalait plus haut les milliers de titres de la littérature yiddish non traduits. Mais qui les traduira ? Qui les lit dans la langue originale ? Une poignée de survivants ? Langue quasi morte qui fut celle de communautés disparues. Quelles chances a-t-elle de revivre ?

John Brown dit: à

« son excellent La fuite à Varennes. » (rédigé par u.)

 » Varennes » , de Mona Ozouf est un des bijoux de l’historiographie récente sur la Révolution, à conseiller vivement à JC, histoire d’éclairer sa lanterne (à moins que cet accessoire d’éclairage ne lui rappelle par trop les abominables sans-culotte).

renato dit: à

À propos de Varennes il y a le Dumézil…

bérénice dit: à

Scandale avec ou sans lunettes impossible de ne pas remarquer le fétichisme de John Bread fétichisme et scandale sont-ils conjoints d’ailleurs? Quant aux mères évidemment qu’il vaut mieux pour elles qu’elles puissent entretenir un sentiment de fierté envers leurs enfants ce qui permet d’éviter à ceux-ci le placard à balai ou autres troubles qu’engendrerait un rejet pur et complexé, l’enfant réel ne correspondant pas souvent à l’enfant idéal.

Vani dit: à

Sergio dit: 7 mai 2013 à 19 h 56 min
les régiments leur étant restés fidèles.

Mais non, pas les régiments, rien à voir.
« Les foulards rouges », eux et eux seuls.
Comment peut-on oublier Nissac ?
Demmande à Popol, tu verras ce qu’il dira.

bérénice dit: à

Vani n’auriez-vous pas oublié le tea fair qui devrait suivre sans trop tarder?

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