Mourir… dormir, dormir ! Rêver peut-être !
Est-ce le roman de la disparition ou celui du sommeil ? A moins que ce ne soit l’un dans l’autre, ce qui disparaît de nous lorsque nous nous abandonnons au sommeil. Katharina Hagena a si bien enchevêtré les deux dans son deuxième roman L’Envol du héron (Vom Schlafen und Verschwinden, traduit de l’allemand par Corinna Gepner, 380 pages, 22 euros, Editions Anne Carrière) qu’on s’y laisse prendre. Sa construction n’a pourtant rien de machiavélique, rien de sophistiqué non plus. Au contraire, la fluidité et la douceur même pour faire surgir de page en page le lien secret entre ses trois personnages. Celle qui n’a jamais renoncé à rechercher à la jumelle dans la forêt son fils disparu il y a longtemps déjà. Celle qui ne s’est pas jamais remise d’avoir été abandonnée enceinte par l’homme qu’elle aimait. Et celui qui passe son temps à rechercher ses papiers égarés, messager en quête de signes et de traces. Leurs récits de vies s’entrecroisent et se frôlent sans se toucher. Une sensation du monde s’en dégage, empreinte d’une vraie tendresse mais inquiète et mélancolique. Pour dire quoi ? Qu’il est impossible d’oublier.
Professeur de littérature anglaise et allemande à l’université de Hambourg, Katharina Hagena (Karlsruhe, 1967) a consacré sa thèse à l’Ulysses de James Joyce, roman dont elle est devenue une spécialiste (mais rassurez-vous, cela ne se devine pas à la lecture de son roman, ni imprégnation, ni pastiche). L’un de ses trois personnages principaux est également universitaire, en plus de soigner les gens. Elle se voyait médecin-sans-frontières.
« La sonorité de ces mots exerçait sur moi un attrait véritablement érotique. Sans frontières, cela voulait dire fougue et liberté, cela avait quelque chose de turbulent et d’indompté que je n’avais pas mais que je voulais absolument conquérir. A Fribourg, j’engageai aussitôt une liaison turbulente et indomptée avec un médecin sans frontières, mais comme il était marié, sa fougue ne s’exerçait qu’à l’intérieur de frontières assez étroites, ce que je ne pouvais supporter. Je mis donc fin à cette relation au bout de deux mois ».
Une somnologue, donc, qui va d’un congrès l’autre. Entre collègues, ils s’y projettent des films de patients, généralement des maires ou des pasteurs, espionnés dans leur sommeil par des caméras infrarouges. Et que je baise le matelas (tiens, remarque l’un, ça sonne comme « maîtresse »), et que je boxe l’oreiller ! Entendez qu’elle traque les sommeils (le sommeil paradoxal, le sommeil profond… ) non seulement chez les patients mais chez Ovide (le sommeil habite sous une montagne), du côté de chez Pline. Celui-ci disait que, pour lutter contre l’impossibilité de fermer les yeux à la nuit tombée, il fallait coudre un bec de héron dans une peau d’âne et se l’attacher au front. Autres moyens : un doigt coupé et posé sur la table de chevet. On dit aussi qu’il suffit de poser une aigremoine sur la tête du dormeur à son insu et que cela suffit à l’empêcher de se réveiller. La bile d’anguille passe également pour être un bon remède. On fait, paraît-il, de beaux rêves avec du sang de la huppe recueilli dans un tissu et appliqué sur les tempes. Il s’avère même qu’une femme endormie dit tout si l’on place du lait de louve sur son cou, voire des testicules de renard sur son cœur. Ceux qui jugeaient ces procédés un peu complexes avaient le droit de le remplacer par un autre : la corne gauche d’une chèvre, ou le crâne d’un loup, glissés sous l’oreiller. Ou plus directement, au même endroit : l’absinthe.
C’est un roman plein de gens qui rusent avec eux-mêmes en se défilant devant le sommeil. On y rêve de dormir dans l’espoir insensé d’échapper aux souffrances du cœur. “Mourir… dormir, c’est tout ;… Calmer enfin, dit-on, dans le sommeil les affreux battements du cœur ?.. Mourir… dormir, dormir ! Rêver peut-être !”. Où que l’on aille, Shakespeare n’est jamais loin (Hamlet, III, 1).. Ce n’est pourtant pas lui mais Pascal en ses Pensées qui est invité à éclairer cette histoire prenante en épigraphe :
« Qui sait si cette autre moitié de la vie où nous pensons veiller n’est pas un autre sommeil un peu différent du premier, dont nous nous éveillons quand nous pensons dormir ? Et qui doute que si on rêvait en compagnie et que par hasard les songes s’accordassent, ce qui est assez ordinaire, et qu’on veillât en solitude, on ne crût les choses renversées ? ».
L’insomniaque, c’est celui qui attend. Le bout de la nuit, le début du jour, le sommeil, la tombée de la nuit… Il guette le moment où l’inaccessible l’emportera. C’est un roman traversé de martins-pêcheurs, de rossignols, de pics épeiches, de sangliers urbains, de corneilles mantelées, de chouettes, de buses, de faucons et de grenouilles taureaux du lac. En tournant les pages, on entend le bourdonnement métallique des cygnes en vol, le cri d’un geai et dans le fond, le grondement du Rhin. « Quand la nature vous tombe dessus dans la ville, on se sent complètement désarmé ». Les gens y sont des hérons, immobiles des heures durant sur le lac jusqu’à ce qu’ils tirent d’un coup de bec fulgurant un poisson argenté et tressaillant des eaux calmes. Un jeune historien de l’université de Heidelberg, qui effectue des recherches sur un camp d’entrainement des forces de sécurité destinées aux anciennes colonies allemandes du Sud-Ouest africain, découvre un jour dans les archives que les militaires s’entraînaient au tir sur les hérons cendrés.
On comprend que l’éditeur français de cet écrivain traduit un peu partout dans le monde ait voulu rendre Vom Schlafen und Verschwinden par L’Envol du héron. Il faut adapter et s’adapter. Pareillement lorsqu’il est question des jalousies de la maison qui permettent de regarder au-dehors sans que ceux du dehors puissent voir à l’intérieur. Il y a quelque chose de l’ordre de la séduction dans la jalousie.
« Le terme allemand Eifersucht n’évoque plus la jalousie, mais un trouble du contrôle pulsionnel, un appétit incontrôlé. »
On lit « coma », la mère d’un des personnages y étant plongé, et on entend déjà « amoc » puis « amok ». Pas étonnant que Katharina Hagena place si haut, non pas le livre de Stefan Zweig, mais Les élixirs du diable de E.T.A. Hoffmann. La toile d’araignée des trois récits s’organise et nous enserre dans un vif sentiment de la perte. Celui-là même qui la fait écrire. Et transmettre ce qui la hante : du sommeil et du rêve, lequel est le gardien de l’autre ?
(Photos D.R. et Henri Cartier-Bresson)
482 Réponses pour Mourir… dormir, dormir ! Rêver peut-être !
« découvre un jour dans les archives que les militaires s’entraient au tir sur les hérons cendrés. »
S’entrainaient ?
une photographie qui rappelle Jules et Jim. reiner Zufall.
renato dit: 11 décembre 2013 à 17 h 22 min
Et ils ont aussi retrouvé un chacal ! où ça ?
Un HERON ! Sois à c’qu’on te dit !
A Fribourg, j’engageai aussitôt une liaison turbulente et indomptée avec un médecin sans frontières, mais comme il était marié, sa fougue ne s’exerçait qu’à l’intérieur de frontières assez étroites
C’est ce qu’on appelle dompter une liaison. La raison a ses raisons que les cavales indomptées ne connaissent pas. Heureusement, elles finissent par se faire, elles aussi, une raison.
Mourir, dormir ? Non ! Mourir, mourir !
En revanche : dormir, mourir ?
Un peu, beaucoup ? Pas du tout ?
Non plus donc ?
Pas de vivre très longtemps sans dormir.
Dormir n’est pas une inversion de vivre
mais un complément, étrange parfois.
Drôle de voyage, en tout cas, que celui
qui commence à la lisière du rêve !
Bonsoirement.
« On comprend que l’éditeur français de cet écrivain traduit un peu partout dans le monde ait voulu rendre Vom Schlafen und Verschwinden par L’Envol du héron. »
Ah bon ? D’aucuns pourraient penser au contraire que c’est du n’importe quoi.
Shakespeare, Pascal… N’ayons garde d’omettre Calderon : le thème est un lieu commun des temps baroques.
On comprend que l’éditeur français de cet écrivain traduit un peu partout dans le monde ait voulu rendre Vom Schlafen und Verschwinden par L’Envol du héron. Il faut adapter et s’adapter.
« Il faut adapter et s’adapter »… Ah bon ? « L’Envol du héron » n’est pas une « adaptation » de « Vom Schlafen und Verschwinden », c’est carrément un autre titre. Le titre original est pourtant très suggestif. Une traduction précisément fidèle était parfaitement possible. Ce changement de titre a-t-il été décidé avec l’accord de l’auteur ? En quoi le nouveau titre est-il préférable au titre original ? Ce sont des questions qui ne laissent pas indifférent le lecteur attentif. Un désinvolte « Il faut adapter et s’adapter » ne saurait clore le débat. S’adapter à quoi au juste, du reste ?
appliqué sur les temps
De tempe en tempe ?
« Il faut adapter et s’adapter »
Etonnante pirouette, de la part de quelqu’un d’aussi attentif, d’habitude, aux questions de traduction que Pierre Assouline.
aux anciennes colonies allemands
cette phrase « L’un de ses trois personnages principaux est également universitaire, en plus de soigner les gens. »cette phrase me fait rire comme dans un film sous titré des marx brothers . plus érieusement la manière des éditeurs francais de foutre en l ‘air de tres beaux titres ,pour coller autre chose me sidère. Je connais la défense des éditeurs: »les commerciaux ont décidé…. » ils font chier les commerciaux…
John Brown dit: 11 décembre 2013 à 17 h 59 min
Plus qu’un thème, c’est même une hypothèse chez Descartes et Berkeley.
Entre l’auteur, un esprit éclairé par son ouvrage novateur, et le commercial qui connait le marché, on peut se poser la question de savoir s’il ne faudrait pas purement et simplement changer le peuple des lecteurs pour que auteur/éditeur/commercial soient content ! Malheureusement …
Sur le sommeil :
Tu auras le choix
Naître ou n’être pas
Et imbu de toi-même
Tu choisiras de devenir
Tu t’activeras
Tu te presseras le citron
Tu t’éclateras la cervelle
Tu te sentiras pousser des ailes
Tu n’en dormiras plus
Et
Quand au bout de l’infinitude de tes errances
Tu auras déterré le joyau qui te crève les yeux
Tu les verras
Ceux qui tiennent le haut du pavé
Dardant leurs yeux de hyènes
Crevant de jalousie
Bouffis d’insuffisance
Bavant la médisance
Et ils te toiseront avec condescendance
Et ils te réduiront à trois fois moins que rien
Car au bout du compte
Tu t’apercevras
Que rien n’est essentiel
Hormis leur superflu
Alors
Tu t’allongeras dans les sables de la lassitude
Fatigué
Usé jusqu’à l’os
Meurtri bien au-delà de toute souffrance
Et tu n’aspireras plus qu’à une chose
Une seule
Dormir
* Jean CALBRIX 3/12/1998
paul edel dit: 11 décembre 2013 à 18 h 31 min
Je connais la défense des éditeurs: »les commerciaux ont décidé…. »
Pour avoir souvent été confronté à ce problème en tant que traducteur, je dirais que c’est pire encore : les éditeurs ont pensé que les commerciaux penseraient…
Neuf fois sur dix, le titre français vient de la lubie d’un éditeur qui s’imagine savoir mieux que tout le monde ce qui est vendeur (les lecteurs étant présupposés cons).
ils font chier les commerciaux… (Paul Edel)
On ne voit pas, en effet, d’autres justifications à ce changement de titre que d’ordre commercial. Si c’est le cas, les commerciaux font d’autant plus chier qu’il n’est pas sûr du tout que ce titre « adapté » soit commercialement plus porteur qu’un titre fidèle à l’original. Et puis, cela touche, plus fondamentalement, à une éthique de la traduction. Sauf à admettre que l’auteur, en toute connaissance de cause, était d’accord pour accepter ce nouveau titre — auquel cas le débat est clos — comment ne pas s’interroger sur le sérieux de traducteurs qui s’autorisent de pareilles libertés ? La question se posait déjà sur le fil précédent, à propos de la « rebelle » tirée de leur chapeau par les traducteurs de « The Taming of the shrew » pour la Pléiade . On peut penser, à partir de ces exemples, que des libertés du même ordre doivent être bien plus nombreuses et plus spectaculaires quand il s’agit de textes écrits dans des langues plus « exotiques » que les langues européennes. Chaque fois qu’elles sont pointées, elles jettent en tout cas un doute légitime sur la qualité de tout le reste de la traduction. Or ce problème est récurrent et vraiment très sérieux pour un lecteur de littérature étrangère : sauf à être à même — ce qui est rare — de vérifier à chaque instant la fidélité et la qualité de la traduction, celui-ci est amené à faire au traducteur une confiance à peu près aveugle. La désinvolture avec laquelle les premiers traducteurs des romans de Raymond Chandler et l’éditeur qui, au fil du temps, a réédité ces traductions, sans les faire améliorer, ont traité des générations de lecteurs est proprement stupéfiante. Et ces gens-là prétendent prendre la littérature au sérieux !
« Et ces gens-là prétendent prendre la littérature au sérieux ! »
Pourquoi faudrait il prendre la littérature au sérieux ?! Voyons ! Soyons sérieux … C’est un produit comme un autre, il faut le vendre ! Comme une « matière première » largement répandue, comestible !
Pourquoi faudrait il prendre la littérature au sérieux ?! ( Marc Antoine )
Je ne sais pas. Je n’ai pas de réponse qui tienne la route. Je ne sais donc pas pourquoi je prends la littérature tellement au sérieux. Une très ancienne histoire d’amour sans doute, et qui dure. quelque chose comme cette « liaison turbulente et indomptée » dont parle Katharina Hagena (espérons que c’est bien d’elle et pas une invention de sa traductrice).
Je suppose John Brown que vous ne vous préoccupez pas tout le temps de fonctions essentielles à votre vie ? Respirer. Manger. Dormir. Aimer. Alors ?
Paul Edel est une poule qui ayant pondu un œuf voudrait savoir quel cuisinier, de quel restaurant, pour quelle omelette, destinée à quel oligarque distrait … !
Je suppose John Brown que vous ne vous préoccupez pas tout le temps de fonctions essentielles à votre vie ? Respirer. Manger. Dormir. Aimer. Alors ?( Marc Antoine)
Il m’est arrivé de dire à telle femme pour qui j’éprouvais pourtant une tendresse partagée qu’elle ne compterait jamais pour moi autant qu’un grand livre. Il y a quelque chose d’atroce à dire ça, j’en ai bien conscience, et pourtant c’était sincère. Question de hiérarchie des valeurs. Josette ne comptera jamais pour moi autant que « A la recherche du temps perdu », que « la Comédie humaine » ou que Mort à crédit ». A elle, je me suis cependant rigoureusement abstenu de le dire, ayant fait le choix d’une relation durable avec elle. Faut quand même un minimum de diplomatie, dans la vie.
Ma Cléopâtre compte à mes yeux infiniment plus que la déjection, même aurifère, d’un tiers qui s’est fait plaisir en se soulageant !
>Paul Edel
je plussoie : les commerciaux font chier un max.
Passons-nous des commerciaux et, de manière générale de ceux qui ont quelque chose à vendre.
Soyons libres et heureux.
Et ayons un peu de fric pour nous payer des bouquins.
Pas mal, pour nous payer pas mal de bouquins.
Beaucoup, pour nous payer beaucoup de bouquins.
Et envoyons chier tous les commerciaux.
Qu’ils aillent sauver et les baleines et les chimpanzés : ils serviront alors à quelque chose d’utile.
Rose, vous savez tres bien que bcp d’éditeurs, inquiets pour leur rentabilité, -et je le comprends- s’abritent derrière « les commerciaux » pour des operations dérisoires de changement de titres. l’avis de l’auteur ne compte pas beaucoup..quant à notre notre ami marc -antoine qu’il reste dans son poulailler au milieu de son omelette.
je voudrais plutôt savoir surtout pourquoi les auteurs traduits perdent une partie de leur droit moral et ne peuvent refuser des traductions de titre si surprenantes pour ne pas dire plus carrément stupéfiantes…quand on sait ce que sont devenues pendant des décennies les œuvres de Chandler, J.H. Chase ou de Dashiell Hammett transformées en langue « popu » de pigalle façon Simonin avec ,de plus, des coupes dans leurs textes…
Bon D, encore à signer des autographes ou errez-vous à la recherche d’idées pour choyer vos proches que j’imagine nombreux, à Noel?
merci Rose pour ce verbe plussoyer qui laisse apparaître la queue de votre lexique inextinguible tout comme votre mépris des choses qui s’approchent plus ou moins du rayon commerçant. Poutine a fini par rendre sa liberté à cet australien embarqué pour Green Peace dans la défense des cétacés. Restent au congélateur les Pussy Riot.
( Paul Edel, j’ai une question extrêmement indiscrète à vous poser .. Est-ce que l’expression ‘tourment érotique » est de vous ? )
J’ai vu ce Paul Edel sur une photographie, une bibliothèque aussi imposante qu’une armoire normande menaçant dans son dos, cependant malgré l’impossible datation carbone des expressions nous pouvons affirmer haut et clair que l’expression est antérieure à la Création, avant le Verbe fut le tourment suivi de prés par Eros puis vint la fin des premiers temps.
Ah, mourir pour un Rembrandt !,
Laisse le chat tranquille .
Daaphnée
oui, l’expression « tourment érotique » je viens de l’utiliser à propos du grand écrivain Giorgio Bassani, car elle s’applique à une partie de son oeuvre (notamment « le héron » ) comme elle s’applique à John Updike que je relis actuellement.
Bérénice, je n’ai qu’une seule personne de moi proche : vous-même.
Daaphnée, je n’aime pas que vous posiez ce genre de questions à Paul Edel.
Donc, si j’ai bien compris, Daaphnée et Bérénice sont la même personne et celle-ci a piqué D. à rose !
Quid de Chaloux et u. dans tout ça ?
Ah . ..
Alors, disons que j’aie une autre question et que je ne la pose pas .
Vous savez, Paul Edel ? Parfois, on voit chez d’autres des questions qu’on ne se pose pas soi-même, on n’y avait pas pensé.. et on a un petit peu peur.
Objection! Je n’ai rien à voir avec Daphnée, il ne faudrait pas mélanger des antagonistes.Quant à D quel bonheur ce serait qu’un homme en réalité puisse m’amuser autant.
Décidément j’éprouverai je crois toujours autant de difficultés à bien comprendre le sens de vos phrases, voir chez l’autre des questions qui font peur…soit. Du genre?
Enfin Daphnée vous pourriez condescendre à abandonner vos sommets d’intelligence abstraite pour donner exemples et illustrations à votre cheminement intellectuel, l’autre agite votre questionnement le provoque le fait naître, à quel propos?
« Passons-nous des commerciaux et, de manière générale de ceux qui ont quelque chose à vendre.
Soyons libres et heureux.
Et ayons un peu de fric pour nous payer des bouquins. »
Des bouquins qui sont à vendre, je suppose.
http://critiquedelivres.skyrock.com/2084660727-Les-Elixirs-du-Diable-E-T-A-Hoffmann.html
CE serait pas un peu D ?
Parce que, Bérénice, Paul parle de tourment érotique et que j’y percois qqc d’angoissant que je ne connais pas; ce n’est pas plus que cela mais c’est beaucoup, pour moi.
Que de mystère pour une pirouette finalement ou une confession intime aux portes de la nuit, un culte.
Anne Carrière pas très inspirée sur ce coup. Moins qu’on puisse dire. Après nous avoir tartinés de pub pendant des jours et des jours sur l’encart en marge du billet passoulinien, elle revient à la charge avec un titre mal traduit, clairement destiné à rameuter une bonne petite clientèle.
Besoin d’argent? Pas une raison pour prendre les lecteurs pour des cons, ni faire son boulot au lance-pierres. Pas la première fois que je trouve les productions de cette maison limites. Pas très rigoureuses, plus tournées vers le profit, la communication que vers le contenu. D’accord avec Edel pour dire que les commerciaux, fait chier. Peut-être à force de le dire ou de boycotter ces façons de faire, on finira par retourner ici ou là à la (vraie) littérature?
Goedenavond – mais je n’achèterai pas le livre de cette dame!
C.D.
ceci dit un tourment tourmente une angoisse angoisse donc le tourment angoissé de PE éveille en vous des questions qui cachent d’effrayantes réponses?
Bon, déjà on a vu passer un incompréhensible chacal dans Shakespeare, mais que vient faire un traquenard érotique dans une histoire de sommeil ? Pour ce qui est des hérons en guise de cible, il ne peut s’agir que de militaires amateurs… il est évident que des flamants rose offriraient plus de possibilités de perfectionnement de la visée… déjà pour une question de quantités disponibles…
Mais non, Bérénice, ce sont les hommes qui me surprennent ..
Bon, un nocturne de Chopin,
Rubinstein,
http://www.deezer.com/track/71099473
Sans doute un grain de juvénilité en vous qui ne peut disparaître.
espèce en voie de disparition depuis les fameux essais! Ces pauvres oiseaux n’avaient pas pu faire naître le questionnement adéquat dans l’état-major.
Dans le Héron de Bassani, que j’ai sous les yeux, la chasse au canard sauvage, chapitre V,page 106 à 111 symbolise en même temps les escadrons d’aviation qui emplissent le ciel.
Une scène qui m’avait marqué c’est plus loin quand Bellagamba se met à manger , son rapport à la nourriture ne semble pas très évident.
Sur ce je vais dormir .. vraiment, car demain je fais ce qui me plaît.
Les grenouilles de Giverny ( Giverny, Giverny … le petit pont), connaissez pas ?
http://givernews.com/?2013/09/10/1400-la-grenouille-qui-se-prend-pour-un-taureau
« Dormir peut être crever »
Ah ben moi j’ai failli m’étouffer après avoir lu les inepties sophistiquées de Rosset dans « Le réel et son double ». On peut arrêter de lire après « L’analogie structurale des trois histoires est évidente ». Comment s’aveugler au point de ne pas voir que ce n’est pas Œdipe qui cherche à fuir l’oracle qui ne lui a pas été fait. Il faut seulement espérer qu’il existe une sorte de double différent de son discours donné pour réel et qui elle aurait encore une chance d’être pertinente. Pourquoi prêcher le faux si on n’ignore pas le vrai ?
http://fr.news.yahoo.com/video/un-chat-affronte-un-alligator-095613058.html
L’analogie structurale de son enculage de mouches avec les sophistications niaiseuse de Comte Sponville dans son article http://poethique.over-blog.fr/article-qu-est-ce-qu-un-salaud-comte-sponville-53426437.html est évidente.
Le chat dit: 11 décembre 2013 à 23 h 33 min
http://fr.news.yahoo.com/video/un-chat-affronte-un-alligator-095613058.html
–
La vulgarité et l’imbécilité des américaines jacassant sur l’événement sont tout simplement insupportables. Pourquoi nous faire subir cela ?
Cela fait bien longtemps que je ne compte plus ni sur Bérénice ni sur Daaphnée pour cela.
Vous comptez sur vos doigts par déformation professionnelle ?
Parce-que Rembrandt !.
Imaginez-vous maintenant, Chantal, au côté d’un tel être, effectuant une merveilleuse et longue promenade à travers Paris, au mois d’août. Pas une promenade à la Barozzi. Une promenade à la D., pleine de surprises, et d’émotions, une promenade où les monuments, les rues et les gens s’effacent et où les canards, les lapins, les vieux chats viennent à votre rencontre en faisant coin-coin avec empathie.
…
…allez,…j’ai trouvé cinq minutes,…
…
…le sujet du livre,…tourner en rond,…autour d’un prétexte pour livre,…pour…Dominer,…Dominer,…et encore mériter plus !?,…pour dominer,…
…et qui veux du pouvoir à quatre sous,…
…Dominer, Dominique par son seigneur en croix,…
…Oh!,…Miroir!,…suis je la plus Dominatrice,…bien sûr,…sauf une petite dernière,…à l’esprit frappeur,…monter pour l’€uro,…qu’elle chante,…sur le billon,…
…miroir aux trébuchantes,…
de la difficulté de traduire les titres :
DEAR LIFE A childhood visitation, une nouvelle d’Alice Munro (qu’on peut lire sur le site qui m’héberge) :
j’ai traduit par LA VIE CHÈREMENT
Une visite rendue à l’enfance, en éprouvant le besoin d’expliciter pourquoi, alors que je n’ai de comptes à rendre à personne, et surtout pas à des commerciaux, puisque je ne suis qu’un amateur et que je ne vends rien.
Note sur le titre DEAR LIFE et sa traduction
for dear life adv. pour sauver sa vie ; comme si sa vie en dépendait ; to hang on to sth. for dear life = se cramponner à qqch. comme à une bouée de sauvetage. à noter que for dear life apparaît au milieu de la nouvelle.
Après coup, j’ai traduit DEAR LIFE par
LA VIE CHÈREMENT
Note sur le sous-titre A childhood visitation,et sa traduction Une visite rendue à l’enfance
visitation, ,(anglais) ,noun
1 an official call or visit for the purpose of inspecting or examining an institution, esp. such a visit made by a bishop to his diocese
2 a visiting of punishment or reward from heaven
3 any disaster or catastrophe a visitation of the plague
4 an appearance or arrival of a supernatural being
5 any call or visit
6 Informal an unduly prolonged social call
Visitation, (anglais, capitalisée) , noun
1 a the visit made by the Virgin Mary to her cousin Elizabeth (Luke 1:39–56)
b the Church festival commemorating this, held on July 2
2 a religious order of nuns, the Order of the Visitation, founded in 1610 by St Francis of Sales and dedicated to contemplation and the cultivation of humility, gentleness, and sisterly love Source : reverso
visitation (français) nf religion fête du rite catholique. Commémore la visite faite par Marie à la mère de saint Jean-Baptiste.
Le mot étant inutilisable hors du contexte religieux, j’ai utilisé « visite » et cherché à rendre le double sens du mot anglais ,visitation, par l’ambivalence de l’expression de visite rendue (rendre visite = to pay a visit ; rendre = to give back)
N’importe quoi !
…
…Chantal,…n’importe quoi!,…c’est le style !,…du métier!,…à la longue,…
…
…Oui,…et en plus faisant fonction de » sédimentation « ,…opportuniste,…
…
…comme disait, Maître W.C.,…venez à moi !, enfants obscurantistes et autres abrutis,…
…tirer la chasse,…et il se trouve de la place pour tout le monde,…soyez bénis entre les saints bien joufflus,…
…Maître W.C.,…encore un connaisseurs avec sa tablette,…et qui ne s’en mord pas les doigts,…con-centrer-vous l’élite entre deux fesses,…la 3D,…la crème en désert,…
…fouetté du nombril,…
…encore en partage,…etc,…Bip, Bip, Ah!
…confidentiel,…
Monsieur Assouline, il y a dans votre texte trois vilaines coquilles qui vous ont été signalées par monsieur Marc Antoine et monsieur Marcel,mon patron, et que vous n’avez pas encore corrigées.
1) »et appliqué sur les temps. » au lieu de et « appliqué sur les tempes. »
2) »aux anciennes colonies allemands du Sud-Ouest africain, » au lieu de « aux anciennes colonies allemandes… »
3) »les militaires s’entraient au tir » au lieu de « les militaires s’entraînaient au tir »
De plus il manque un point dans :
…l’emportera C’est un roman…
rose dit: 11 décembre 2013 à 19 h 36 min
« Paul Edel
je plussoie : les commerciaux font chier un max. Passons-nous des commerciaux et, de manière générale de ceux qui ont quelque chose à vendre.
Soyons libres et heureux. »
Il est évident que supprimer l’intermédiaire argent de la relation ACHAT/VENTE dans les échanges entre humains va considérablement les aider à être LIBRES et HEUREUX !
Le TROC : un Grand Bond en arrière …facile à mettre en œuvre, procédure qui change tout !
Par bonheur les « »commerciaux qui font chier » ont les pieds sur terre, eux ! Et ne délirent pas, connaissant le marché.
Auteurs écrivez, et laissez-nous faire notre métier, essayer de vendre au mieux votre produit.
Merci au secrétaire de Marcel pour les corrections.
Etrange, cette levée de boucliers contre ce titre, avec procès d’intention à la clef. pour une fois, non seulement cela ne me choque pas mais, ayant lu le livre, contrairement à beaucoup, « L’envol du héron » ne me paraît pas déplacé, au contraire. Il dit bien la poésie du livre. Et rien ne vous dit que l’auteur n’a pas été consulté, n’a pas donné son accord, qui sait, avec enthousiasme.
0h02
Ben oui, Rembrandt van rien lui aussi il comptait sur ses doigts. La notoriété ça se prépare en amont. Goodbye.
Sur la narcolepsie, le roman de Jonathan Coe La maison du sommeil, preuve que les histoires à dormir debout sont celles qui tiennent le mieux éveillé…
Puisqu’on parle de Maison du Sommeil, et d’histoire à dormir debout, pourvu que l’imposteur sud-africain en langage des signes ne fasse pas des émules politiques !
Vous imaginez un imposteur sourd et muet, agitant les bras en tous sens, complètement à côté de la plaque, s’épanouissant à l’Elysée ?
Et rien ne vous dit que l’auteur n’a pas été consulté, n’a pas donné son accord, qui sait, avec enthousiasme. (Passou)
Celle-là, c’est la meilleure ! Qui sait ? P’têt’ ben qu’oui. Aux dernières nouvelles, elle en aurait même pleuré d’extase. Elle se serait roulée aux pieds de sa traductrice pour la remercier d’avoir eu une idée aussi fumante.
J’ai connu plus d’un ouvrier carrier infiniment plus délicat que cette Anne Carrière sur son chantier de traductrice-excavatrice. Ce n’est plus la traduction à la louche, c’est la traduction au godet !
8 h 32 min
il a été viré
« Vom Schlafen und Verschwinden », pouvait être traduit par « Du Sommeil et De la Disparition », ce qui est peut-être assez lourd en français. Le titre choisit pour la publication francophone est poétique, mais n’a plus rien à voir avec le titre original.
Du sommeil et de l’envol du Héron ? Trop long ?
cette Anne Carrière sur son chantier de traductrice-excavatrice. (mézigue)
J’ai dû confondre la traductrice et l’éditrice. Bof, les deux font la paire, associées qu’elles sont dans cette douteuse entreprise de détournement de titre. Elles feraient bien de se recycler comme conductrices d’engins.
« … du sommeil et du rêve, lequel est le gardien de l’autre ?… »
Faut demander au ministrouillard de la culture, elle demandera à son moteur de recherche préféré !
« Vom Schlafen und Verschwinden », pouvait être traduit par « Du Sommeil et De la Disparition », ce qui est peut-être assez lourd en français. (TKT)
C’est une traduction littérale, mais on pouvait trouver un équivalent plus élégant et bien plus fidèle à l’original que cet « envol du héron ». Pourquoi le héron, d’ailleurs, plutôt qu’un volatile plus approprié ? La Carrière et la Gepner, c’est plutôt l’envol des bécasses.
Chéri, n’oublie pas la poubelle en descendant !
Quel titre donner à un roman sur les moeurs traducto-éditoriales du tandem Gepner-Carrière : l’envol des bécasses ? des grues ? des oies ?
« La Nage des Enclumes » ?
Passou dit: 12 décembre 2013 à 7 h 48 min
Très juste !
(je m’étais pourtant juré de ne plus revenir par ici, mais…)
L’évocation de ce livre, que je vais m’empresser d’acheter, me fait penser à Sylvia Townsend et son « Diable déguisé en belette » : ici et là, même présence des animaux, conçus comme liens magiques pour détourner le sort : la folie chez Townsend, l’insomnie chez Hagena. Ca m’attire fichtrement ! Et puis il est si rare que Monsieur Passou chronique des livres écrits par des mains féminines (alors même que ce sont des mains féminines qui tournent le plus de pages de romans).
Mais je voudrais savoir si « le livre finit bien ». Monsieur Passou ne nous le dit pas, et tel que je le connais, ça ne doit pas être le cas.
(alors même que ce sont des mains féminines qui tournent le plus de pages de romans).
De quelles preuves disposez-vous pour affirmer cela !?
ce sont des mains féminines qui tournent le plus de pages de romans
Quelle horreur ! C’est bien pour cela que je n’achète jamais de livre d’occasion.
Quand bien même je passerais pour un salafistophile, doublé d’un cynophobe exacerbé, les mains de nos femmes, ces chiennes, sont faites pour l’amour et la manutention de casseroles : pas pour écrire des romans ou feuilleter des romans ! Je me demande pourquoi on leur apprend à lire. Ah oui ! le livre de recettes de Gualtiero Marchesi.
tu préfères être mangé par des cannibales femelles jicé..t’as un sens innés du beau
« Vom Schlafen und Verschwinden », pouvait être traduit par « Du Sommeil et De la Disparition », ce qui est peut-être assez lourd en français.
nom de chien t’as raison vontraube..la vérité c’est que c’est bidon de traduire les titre maintenant..kabloom regarde ses fimes de zombis intouché!..Vom Schlafen und Verschwinden..mais faut surtout rien changer, juste l’auteur, on met « adolf von goreing » avec un bandeau « lecture pour homme de droite »..que des bras cassés ces éditeurs
Le héron est un étonnant échassier, dont le cou très allongé lui sert à capturer diverses petites proies (grenouilles, poissons, voire oisillons) à la façon d’un Harpon. Il peut rester très longtemps immobile, à l’affut.
Dans les traditions européennes et africaines, le héron symbolise l’indiscrétion de celui qui fourre son bec partout; mais aussi la vigilance, qui peut aisément se pervertir en curiosité abusive.
Dans l’occultisme ancien, sans doute pour son bec fin et pénétrant, il passait pour un symbole de science divine (Phoenix).
Le Phénix, oiseau fabuleux qui renaît toujours de ses cendres, est le symbole de résurrection le plus répandu dans le monde. Sa légende trouve son origine à Héliopolis, ancienne ville égyptienne où l’on vénérait le dieu du Soleil, Râ, dont le héron Bennou (nom du Phénix en Égypte), serait une incarnation.
En héraldique : Le Héron était chez les anciens, le symbole de la débauche, parce qu’il jette du sang par les yeux, lorsqu’il couve sa femelle.
Selon les différents continents et pays, le Héron est symbole de force, de pureté, de patience et de longue vie en Chine, alors qu’en Afrique, il parle avec les dieux. Les égyptiens honorent cet oiseau en tant que créateur de la lumière, et les Amérindiens font de lui le symbole de la sagesse.
tiens j’ai trouvé une bonne couverture vontraube
http://farm8.staticflickr.com/7335/8720603734_cff782a9f8_o.jpg
keupu en achéte déja 12 pour toute sa famille de collabo à noel..zouzou dés qu’il voit « droite » il sort son chéquier..a 2 en aurait fait du bzness von traube..et proprement! polo trouverait ça raccord et faire play
pour ce qui est de ferailler du héron..guderian faisait déjà régler ses machingevère sur les oiseaux de passage..la milice de gadaf le copin a jicé idem..des plaintes, plein!
Le héron est un étonnant échassier
c’est une sale bête ! déja ultrafourbe au moyen age..qui nique les neoils des enfants ! et depuis que c’est protégé..ma mère ça jaffe tout ! mais tout ! ces enculés te descendent en pleine ville dans un bassin de 3 metres carré à 10 mètre d’un abri bus à l’heure de pointe quand t’es au bistrot et ne laissent rien de tes koï, pas une !
12 à pompe, comme les renards
Le héron est un étonnant échassier
tu te souviens du doux temps des carpes dans les bassins de ville ? et tu demandes pourquoi y’en a pus?..te ldemandes pus..comme les lapins qui gambadaient sur le bas coté des routes comme jicé..finito
Votre couverture habilement dessinée, monsieur Bouguereau, me rappelle un souvenir historique digne de Wagner/Allen/Pologne : l’invasion de la Piscine Molitor sur une musique de Von Parys, par nos chers amis teutons. J’y étais. Qu’est ce qu’on a rigolé.
y’a betty page qu’est morte..un symbol de la culture underground connu par 3 pelé avant internet devenu ultra star..phénomène culturel
Passou dit: 12 décembre 2013 à 7 h 48 min
Merci au secrétaire de Marcel pour les corrections.
Ne remerciez pas monsieur le secrétaire de Marcel, monsieur Assouline, il obéit aux ordres de monsieur Marcel, son patron, qui, entre nous, n’est qu’un sous-fifre…
n’est qu’un sous-fifre…
dis plutôt unterlieutenant..ça fait moins..plus quoi..faut rester humain et délicat
Marc Antoine, un petit tour par ici :
..non elle est morte en 2008..sur internet il la font mourrir tous les 6 mois pour faire des hommages à poil..si c’est comme mandela dirait cette mauvaise langue de baroz ça sra pas jojo
(et j’ai la même pour l’Angleterre, les Etats-Unis, etc.)
Quant à notre beau pays ?
Oui, monsieur bouguereau, de vous à moi, mon patron n’a pas beaucoup d’éducation.
>Daisy Belle, il est toujours amusant de voir des personnes, supposées de bonne foi, prendre leur désir pour des réalités et des opinions orientées pour des « preuves », qui bien évidemment n’en sont pas !
(J’ai des preuves indubitables de l’existence de dieu, et ce, partout dans le monde : Rome, Jérusalem, La Mekke… Voulez vous des liens ?)
…
…enfin,…c’est mieux qu’hier,…
…encore queue,…
…c’est le texte pour les Maudits Rois Fainéants de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault,…
…quel rapport,…etc,…
…
Comme seul Passouline a lu le roman, il est normal que l’on ne discute que de la traduction du titre.
@ Bouguereau, vous me semblez obnubilé par le Maréchal Goehring, pensez aussi de temps en temps, à son paternel, qui en Namibie (Südwest Africa) fit exterminer les Africains de souche. Un coup d’essai pour la future Shoah.
Curieusement, les Namibiens noirs, n’en veulent pas aux Allemands. Comme quoi, Mandela n’est pas le seul qui ait pu imaginer une réconciliation. Il faut dire que la Namibie, intégrée à l’Afrique du Sud de l’apartheid, a laissé de mauvais souvenirs.
Mes sources, sont mon voyage en Namibie, en 2012 et, quelques livres achetés et lus, sur la Namibie, son Histoire et celle des colonisateurs travaillant pour Guillaume II. Triste personnage…
Je corrige, la Namibie a de mauvais souvenirs, plus récents, avec la ZA
C’était mieux qu’hier. Enfin, le personnage de Charlemagne a connu un succès remarquable comme pèlerin et comme fondateur effectif ou imaginé de monastères, de villes et même d’universités par le biais de récits et de faux actes intitulés en son nom. La figure de Charlemagne servait visiblement à remplir, mais aussi à définir un idéal en fonction des époques et des besoins respectifs.Le Symposium 2014 de la Société Internationale des Médiévistes veut profiter du 1200e anniversaire de la mort de Charlemagne pour mettre en relief son image médiévale. L’aire géographique de la France actuelle sera privilégiée, bien que des comparaisons avec d’autres ‹ Charlemagnes › soient néanmoins possibles
Marc Antoine, il est toujours amusant de voir niée une réalité tangible, démontrant ainsi,une fois de plus, la réalité de l’inconscient et les résistances qui y prennent naissance. Mais pourtant, vous savez, elle tourne.
Aaaach ! Karl le grand, né à Aachen, en voilà un chef européen, chrétien, à vénérer, Charlemagne !
Aujourd’hui, c’est AngelaMagna que nous vénérons… Une icone ! Comme le Mandela des sauvages éplorés. D’ailleurs, ça rime Angela-Mandela.
Certains médiévistes vont célébrer le successeur de CarolusMagnus en FrançusMagnus, le prince de Corrèze devenu chef de guerre européen isolé…
L’un arrêtait les Sarrazins, l’autre les cajole en son royaume. Pas bon.
On pinaille sur les titres des ouvrages alors qu’il est écrit en toutes lettres dans les contrats que ceux-ci sont, pas de Lyon, mais de la prérogative des éditeurs. Libre à l’auteur de refuser de signer. Liberté, liberté chérie …
Bien plus grave est ce que nombre d’éditeurs, et non des moindres, proposent au public. Il y a de quoi s’ébaubir, s’esbaudir et se gondoler sans cesse devant les têtes de gondole des supermarchés de la culture.
Faut-il en rire ?
Une barre un peu haute
Cher Monsieur le Directeur Littéraire,
Je viens de recevoir votre refus du dixième remaniement de mon manuscrit. J’en suis très chagriné car depuis que vous avez daigné me donner des conseils sur mon ouvrage et ce depuis sa cinquième version, je les ai tous suivis à la lettre.
Vous me dites que mon style est bon, que mes phrases glissent cool comme un snow-board dans la poudreuse d’automne et qu’elles s’envolent à point nommé pour enfler, gronder, ronfler comme un soufflet de forge, mais vous ajoutez « qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse », et voilà que vous vilipendez ma « pauvre » histoire.
C’est vrai, dans mes premières versions, je faisais faible. Mon enfance de petit scélérat ne pouvait intéresser personne. Je prenais plaisir à pincer ma cousine, à couper les moustaches du chat et à tremper le dentier de grand-père dans l’eau bouillante. Je vous le concède, il n’y a pas de quoi fouetter un chat, mais c’étaient mes explications qui valaient d’être dites. Comment un gamin peut-il être amené à se comporter de la sorte ? Comment d’un caractère enjoué, il passe à un stade où son plaisir n’est plus que de nuire aux autres. Je m’en suis expliqué : j’ai perdu mes parents à sept ans.
Orphelin à sept ans, ce n’est pas rare me dites-vous. D’accord, mais les circonstances dans lesquelles cela s’est passé méritent qu’on s’y arrête. J’étais facétieux, vous savez, et je n’ai pu m’empêcher de masquer les yeux de papa avec mes petites menottes en lui criant « Coucou, qui est là ? ». C’était dans la voiture, sur l’autoroute, à cent quatre-vingts. Quand on est gosse, on ne réalise pas bien les conséquences de ses gestes. Enfin, je pense m’en être bien tiré avec seulement une jambe artificielle et un oeil en moins. D’ailleurs, cela m’a servi dans les cours de récréation car quand je n’avais plus de billes, je jouais avec mon oeil de verre.
J’ai rajouté quelques temps forts de ma vie, histoire de rendre mon histoire un peu plus vivante. Piqué au vif, j’ai égorgé mon coiffeur avec son rasoir parce qu’il insistait pour me couper les pattes ; j’ai regretté, car tout compte fait, un bon coup de pied au cul aurait suffi pour lui faire entendre raison. Vexé à mort, j’ai lardé de coups de canif une prostituée qui s’était moqué de moi parce qu’en enlevant mon pantalon, elle m’a demandé si ce que j’avais entre les jambes était aussi une prothèse. La mort dans l’âme, j’ai estourbi une petite vieille place de la Concorde pour lui emprunter ses économies car ma pension ne me permet pas de vivre décemment. Mort de faim, j’ai subtilisé un jambon de Bayonne dans un supermarché en utilisant un subterfuge digne du cheval de Troie : en arrivant à la caisse, je me suis donné l’allure d’un bossu unijambiste et les gens apitoyés se sont écartés pour me laisser le passage. Le gérant, après avoir réalisé que ma bosse était en pur porc, s’est précipité au-dehors mais trop tard, car la foule qui s’était refermée après moi l’a gêné dans son élan, et il n’a retrouvé que l’os que j’avais négligemment jeté au coin de la rue. Je vous ai fourni toutes les coupures de France-Dimanche pour appuyer mes dires.
De quel bois êtes-vous fait pour rester de marbre devant mon histoire qui coule comme de l’eau de source ? Que faut-il donc faire pour emporter votre assentiment ? Dois-je me rabattre sur Calmement-Ellevie ? Il est vrai que j’ai toutes mes chances dans cette maison. J’ai lu La prostituée de la Raie publique. Franchement, l’histoire de cette femme est d’une banalité navrante comparée à la mienne. Elle a peut-être du pétrole, mais excusez-moi du peu, c’est moi qui ai les idées.
D’ailleurs, en parlant d’idées, j’en ai une géniale. Ça va faire du bruit dans le Landerneau. Je projette d’ajouter un gosse à mon palmarès, un bon chiard comme je le fus, cela ne dérangera personne. Je vais fabriquer quelques bonbons fourrés à l’arsenic. Ça ne fera pas un pli, et si vous ne méditez pas après cela, c’est à douter de la littérature.
Avec l’espoir que ma onzième version sera la bonne, veuillez agréer, Cher Monsieur le Directeur Littéraire, l’expression de ma plus haute considération.
Henri Paton
P.S. Dites-moi, votre fils, que préfère-t-il ? Le chocolat ou le caramel ?
« Mais pourtant, vous savez, elle tourne. »
Vous pouvez le prouver ?
Marcel, le défaut majeur des auteurs ? Leur égocentricité en ruban de Moebius. Ils croient tous avoir du génie, ces tordus infiniment plats mais bornés ! Je le sais. Je suis de la maison.
Bloom : intéressant votre Jonathan Coe, La maison du sommeil à propos de la narcolepsie . Mon frère en est atteint et est sous traitement depuis des années. Il s’endort partout, même dans son camion. Enfin maintenant cela va mieux, il a changé de métier mais aussi de femme.
C’est quand même un handicap sévère, cela fait redouter la vie en commun, le jugement des autres qui pensent que c’est de la paresse.
Il y a des périodes où l’on peu rêver davantage que d’autres, fin d’un cycle de vie, séparation avec un être cher. Tout cela est de l’ordre de l’intime.
Rares sont ceux qui ont la vie dont ils rêvent. A chacun sa manière de s’en accommoder.
il a changé de métier mais aussi de femme
si avait été ajouté « j’ai acheté en plus une nouvelle volvo » on saurait bien qui se cache derrière chantal..là tu as le bénéfice du doute..c’est que c’est un rude de bénéfice de pas ête cheuloux, tu peux me remercier
Vous pouvez le prouver ?
il faut la foi jicé..
d’autres ‹ Charlemagnes › soient néanmoins possibles
je suis comme vontraube, je préfère karl der grosse
Comme seul Passouline a lu le roman, il est normal que l’on ne discute que de la traduction du titre
chuuut vontraube..sinon on va croire que tu cherches toujours rien qu’a nous ridiculiser
@ Marc Antoine, 11h 12
Excellente définition de la bande à Moebius.
TKT, que pensez-vous de « Der Abflug des Reihers » ?
bouguereau est un éminent germaniste.
Epaté par les connaissances en ornithologie de bérénice jusqu’à cette histoire du héron qui… « couve » sa femelle.
Monsieur Marcel, la Bande à Moebius sera bientôt jugée, et sous les verrous, tant notre entente avec la Grosse Herta est parfaite.
« La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a estimé jeudi que le tableau d’Eugène Delacroix « La Liberté guidant le peuple » ne pouvait pas être prêté à la Chine, comme cela avait été envisagé, en raison de son état. »
Nous comprenons fragilité. STOP. Envoyons à la France un tableau chinois du peintre Deng Xiaoping. STOP. « Le Peuple de Chine guidant la Liberté » . STOP. Tableau en parfait état ! STOP.
du héron qui… « couve » sa femelle.
Une levrette à plumes?
marcel a rejoint la bande à jc
de profondis dit: 12 décembre 2013 à 13 h 52 min
marcel a rejoint la bande à jc
Bande à Moebius oblige.
La classe ouvrière ferait bien de faire la grève de la grève. On commencerait à entrevoir le paradis sur terre avec Claire Servajean, notre douce bergère.
Ambassade de Chine Pop dit: 12 décembre 2013 à 13 h 40 min
le tableau d’Eugène Delacroix « La Liberté guidant le peuple »
La liberté récupérée par naboléon pour la propager en Europe, tambours battants, faux cul !
Scoop. Boug s’est fait greffer un écran à la place de la main gauche, un clavier à la place de la main droite et une souris… où je pense, pour ne rien rater de la RDL.
C’est vrai ça. Comment peut-il savoir que JC n’est pas mort ?
Chantal 12h11, au sujet de la narcolepsie : ce film de Gus Van Sant (le premier?), si peu optimiste et néanmoins marquant, My own private Idaho, où un couple de jeunes hommes, petits marginaux de Portland sans grand espoir, est embarqué dans une sorte de road-movie mélancolique, scandé par les crises d’endormissement tragiques du plus fragile. Avec Keanu Reeves et River Phoenix.
En plus, phoenix, ça va bien avec l’envol du héron (que je vais lire!)
« Le héron est un étonnant échassier… »
Pas si étonnant que ça, le flamant rose ou l’aigrette (Egretta ardesiaca ou n’importe quelle autre… alba… sacra… tricolor… garzetta… etc.), sont vachement plus étonnants qu’un banale héron court sur pattes — ce qui n’est pas ce qu’il y a de mieux pour un échassier…
vous touchez juste la reine du com, j’ai été le voir à l’époque de sa sortie, plus de 10 ans déjà, et River phoenix est décédé depuis.
renato n’a jamais vu de grand héron (Ardea herodias) : 1,20 m de haut.
Votre soi-disant grand héron de 1m20 de haut n’est rien à côté du Grand Héron de Villepin, superbe animal qui mesure lui 1m93. La taille d’un Roy !
Celle exacte de notre cher Louis Capet avant que les révolutionnaires, petites gens à la jalousie vulgaire et républicaine, y aient porté restriction un 21 janvier, 93 justement !
Dany Laferrière élu à l’Académie Française, très bien
à la jalousie vulgaire
égalité jicé..égalité !..tu diras on aurait pus lui couper les pieds..mais franchement..guillotiner par les pieds et les montrer au peuple..c’est un truc shakespearien et barbare au possible
je m’étonne que phil n’ait pas dit que la photo du haut faisait post coitum triste dans un fime de la warner des 50’s..
Mais oui, Laferrière, c’est vrai, à l’instant!Un Haïtien vivant à Montréal, élu à l’Académie française – c’est bien! « Comment faire l’amour à un Nègre sans se fatiguer » était si malicieux, truculent, avec ce qu’il faut de mélancolie cachée. L’homme m’a l’air en plus de si bonne et agréable compagnie… Combien sont les 40, actuellement, du coup? Perdu le compte.
Parce que les pauvres ont beau être immortels, ils ont été nombreux ces derniers temps à passer l’arme à gauche, semble t-il.
Comment peut-il savoir que JC n’est pas mort ?
faisant juste la taille standard on l’a néanmoins guillotiné par la teub..on en meurt pas..on l’a montré au peuple..il a sifflé
Le lendemain du raccourcissement Capet, le 22 janvier 1793, on guillotina deux frères siamois. Enfin, un seul, car l’autre était républicain, et fut épargné.
On raconte que le tailleur du siamois survivant est devenu fou quelque temps après, à cause du problème …
je m’étonne que phil n’ait pas dit que la photo du haut faisait post coitum triste
et moi je m’étonne que dédé n’ait pas dit que sur la photo 2 il était 3 h 26.
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NSA Approved – public mailing
Hélas, Georges Tayar, coiffeur à Boulogne-Billancourt, n’a pas été élu.
attendons avec curiosité ce que ducon Court va écrire sur « Le dialogue des Carmélites » dans le mise en scène d’Olivier Py, plus sobre que d’habitude ; l’interprétation de Patricia Petibon est absolument remarquable, bref une excellente prestation de cette œuvre du génial Francis Poulenc
attendons aussi avec impatience une « République de la Musique »
Madame Verdurien s’appelait Madame Verte-du-con mais c’était dur à porter
Une huitre!
Quelques pistes potentielles d’exploration, mais qui ne doivent pas limiter les postulants :
Les voyages, les récits de voyage, les aventures ; Les systèmes de transports ; Le commerce : questions d’échanges de biens et de matériels ; Les rites de passage ; La traversée des frontières, des limites ; La déportation, le bannissement, le déplacement ; La circulation ; L’intersection, la rencontre, la réunion ; Le transfert ; La circulation littéraire, l’intertextualité ; La traduction ; La projection ; La métaphore, le pathos, les outils rhétoriques, et les modes de représentation ; Le mouvement ; Le transit, la transition, le transitionnel, le transitoire ; La transcendance
madame Verdurien, Olivier Py est un homme sympathique mais un metteur en scène nullissime.
attendons avec curiosité ce que Mme Verdurien va écrire sur « Le dialogue des Carmélites » dans la mise en scène d’Olivier Py, en espérant qu’elle ne se limitera pas à des banalités genre » excellente prestation de cette œuvre du génial Francis Poulenc ».
17h39 A la fin de Jules et Jim la scène du pont, aucun remède à l’amour, il meurt et ce n’est évidemment pas enthousiasmant à s’essorer de nos potentiels joie optimisme allégresse foi.
@ larmiers dit:12 décembre 2013 à 18 h 51: « Olivier Py est un homme sympathique mais un metteur en scène nullissime. »:
Cela n’engage que vous. Parlez nous plutôt des metteurs en scène que vous trouvez bons.
Je n’ai vu que « Roméo et Juliette », à l’Odéon, un de mes meilleurs moments de théâtre depuis des années.
Monsieur d’Ormesson vient de pondre son énième livre « Je m’en irai avant d’avoir tout dit ». C’est étrange tout de même après avoir dit l’essentiel au beau milieu de la guerre du Vietnam dans un tonitruant « Un vent de liberté flottait sur Saigon », bellement mis en musique par Jean Ferrat.
Vous avez un beau petit héron, patatine, patatineee, vus avez un beau petit héron « trallellero » et ton sur ton.
J’aurais plutôt tendance à penser que Py est un des rares vrais génies de l’époque.
D’Ormesson a réussi le prodige d’être à la fois très sympathique et tout à fait antipathique. Mais il va finir comme Mary Marquet. « Ce que j’ose dire », « Ce que je n’ai pas dit », « Ce que je n’ai pas encore osé dire », « Ce que j’ose dire alors que je l’ai déjà dit ». S’il a le cœur solide on en a pour dix ans.
sans rapport avec le lit: Le Figaro . fr
http://evene.lefigaro.fr/celebre/biographie/arthur-cravan-4283.php?citations
Tout cela n’est rien à côté de l’ibis du Nil, René. Il est le Dieu Thot en personne.
« Au sein de l’océan primordial apparut la terre émergée. Sur celle-ci, les Huit vinrent à l’existence. Ils firent apparaître un lotus d’où sortit Rê, assimilé à Shou. Puis il vint un bouton de lotus d’où émergea une naine, auxiliaire féminin nécessaire, que Rê vit et désira. De leur union naquit Thot qui créa le monde par le Verbe. »
Je sais que ça vous en bouche un coin, mais c’est comme cela que ça s’est passé, renato.
Alors vos grues et vos hérons, et même vos flamants. Permettez-moi de pouffer.
Inventeur de l’écriture et du langage, il est la « langue d’Atoum » et le dieu des scribes. Incarnation de l’intelligence et de la parole, il connaît les formules magiques auxquelles les dieux ne peuvent résister. Selon la légende, celui qui était capable de déchiffrer les formules magiques du Livre de Thot pouvait espérer surpasser même les dieux.
Chaloux ou vous n’êtes pas sympa (déjà su) ou vous êtes jaloux, si vous n’aimez pas d’Ormesson laissez le vivre à l’ombre de votre silence. J’irai à votre place cracher là où c’est indiqué. N’êtes vous pas celui qui un soir alors que l’influence des grands me semblait trop manifeste dans certaines toiles exposées dans les vitrine des marchands, me faisait remarquer que ces peintres ne savaient que faire ainsi et que de leur travail dépendait leur vie.
Inventeur de l’écriture et du langage, il est la « langue d’Atoum » et le dieu des scribes. Incarnation de l’intelligence et de la parole, il connaît les formules magiques auxquelles les dieux ne peuvent résister. Selon la légende, celui qui était capable de déchiffrer les formules magiques du Livre de Thot pouvait espérer surpasser même les dieux.
Statue colossale d’un babouin – animal sacré du dieu Thot – Règne d’Amenhotep III – Hermopolis
Le respect que Thot inspire lui vient de son savoir illimité. Toutes les sciences sont en sa possession : Il connaît tout et comprend tout. En tant que détenteur de la connaissance, il est chargé de la diffuser. C’est pourquoi il a inventé l’écriture. Les anciens égyptiens pensaient que le savoir et la connaissance leur avaient été transmis par des livres et des écrits que Thot avait volontairement abandonnés dans des temples. Cependant, la conscience aiguë qu’il a de sa supériorité intellectuelle le rend ennuyeux, présomptueux et pompeux. Il aime les discours soignés, les formules alambiquées et affecte les tons empruntés. Souvent il agace les autres divinités qui ne manquent pas de le lui faire remarquer. Ses compétences s’étendent aussi au domaine des mathématiques dans lequel il excelle. C’est lui qui a fixé les limites des nomes et du Double-Pays. Il est l’auteur des plans des sanctuaires des dieux car lui seul sait tracer des plans et orienter les bâtiments. Toutes les sciences sont sous son contrôle et réclament obligatoirement sa protection
Après Thot on peut ainsi avancer sans risque prendre que ses successeurs furent tous des rigolos, des imposteurs, des farfelus qui loin de faire voguer notre vaisseau dans un monde pacifié l’orientèrent sans ménagement ni conscience vers un progrès truffé d’erreurs en dépit de fulgurances nombreuses et géniales hélas vouées à de mauvaises applications.
Bérénice, je ne disais pas de mal de d’Ormesson, j’ai adoré « Mon dernier rêve sera pour vous », et il y a de belles choses, ce roman qui commence par « il n’y avait pas d’Afrique, pas d’Amérique », dont tout le commencement est superbe (Le Juif Errant? ou La Douane de Mer ? Je ne sais plus). Au plaisir de Dieu me parle. Et c’est surement quelqu’un de très intéressant à écouter. Quand il entre dans le vrai, sans doute dans la coulisse.
bérénice dit: 12 décembre 2013 à 21 h 37 min
Après Thot
C’était un mec à risque, thot ?
… Des Contrariétés.
« Or, vous trouverez sur votre chemin, comme dans la fable, toutes sortes de
Marchands de Sommeil. Il me semble que je les vois et que je les entends parmi
vous, tous les marchands de sommeil, au seuil de la vie. Ils offrent des manières de
dormir. Les uns vendent le sommeil à l’ancienne mode; ils disent qu’on a dormi ainsi depuis tant de siècles. D’autres vendent des sommeils rares, et bien plus dignes d’un homme, à ce qu’ils disent; les uns, sommeil assis, en écrivant; les autres, sommeil debout, en agissant; d’autres, sommeils en l’air, sommeils d’aigles, au-dessus des nuages. Les uns vendent un sommeil sans rêves; les autres, un sommeil bavard; les
autres, un sommeil plein de merveilleux rêves; rêves fantaisistes; rêves bien rangés;
un passé sans remords et un avenir sans menaces; rêves où tout s’arrange, comme
dans une pièce de théâtre bien composée. »
Extrait de » Vigiles de l’esprit », Alain
Chaloux, je ne suis pas totalement de votre avis mais c’est une question de goût .. certes. Je crois bien que J.d’O sucre un peu trop ses fraises. Si .
J’oubliais
bonne nuit !
http://www.penseesdepascal.fr/RO-extraits/RO257-257v-261-261v.pdf
Chaloux vous vous moquez gentiment, c’est au moins ça que d’autres ne savent pas.
Je me demande si renato ne serait pas une sorte de Thot à sa façon. Ce n’est qu’une interrogation, pas une affirmation.
Désormais je le nommerai renathot.
Dites-moi, Bérénice, qu’avez-vous mangé de bon à midi ?
merci des journées, sans vous nous défriserions l’insomnie.
Freud dit que « le rêve est le gardien du sommeil »
D j’opte pour une collation chaque midi sinon c’est l’affaissement post-prandial alors voilà je renonce au repas complet pour ce jeudi: quelques grammes de pâté de canard aux cèpes sur pain non grillé ni chauffé suivi d’un yaourt nature de bonne qualité et pour finir une clémentine importée d’Espagne,café serré non décaféine, j’examine tous mes produits de consommation traquant le made in china quoiqu’à l’alimentaire ils ne nous aient pas encore aplatis.
Ce repas n’est pas trop mal, Bérénice. Il manque peut-être d’un peu de fibres. Sinon tout y est : protéines, sucres lents, lipides, vitamines, sels minéraux.
C’est bien.
Daaphnée, peut-être qu’on lira d’Ormesson sérieusement dans vingt ans, mais c’est vraiment quelqu’un sur lequel mon avis n’est pas fait. Dans la même génération, je suis certain d’aimer Tournier jusqu’à la fin de ma vie. Je l’ai relu de bout en bout il y a quelques années (absolument tout ce qui a été publié) et cette lecture m’a sauvé la vie (avec Le Journal Inutile de Morand, ce qui explique sans doute ma reconnaissance éternelle). On peut dire tout ce qu’on veut de d’Ormesson, mais j’ai un souvenir très précis de ce que j’ai lu de lui, et cela me semble un signe. Au bout du compte, je trouve que c’est un écrivain, avec des facilités, mais tout de même. Quelqu’un qui a voulu qu’on ne sache rien de lui, même pas qu’il était un véritable écrivain. Savoir si cet inconnu apparaitra ou non est une autre affaire et je ne suis pas devin. Mais ce n’est pas une lecture qui n’apporte rien.
Tenez; vous pourriez prendre du pain complet, voire au son. Mais au son ce n’est pas très bon, et parfois même un peu irritant.
Le petit verre de vin rouge n’est pas à négliger non plus.
TKT dit: 12 décembre 2013 à 19 h 12 min
Je n’ai vu que « Roméo et Juliette », à l’Odéon, un de mes meilleurs moments de théâtre depuis des années.
Je croyais que c’était Scott et Zelda faudrait savoir.
Les girouettes c’est fini.
Si ça va être nul je me plaindrai haut et fort.
Enfin je dis cela…je ne voudrais pas sembler ennuyeux, présomptueux et pompeux.
Si ça va être nul je me plaindrais
fatigue + lassitude.
salut
Il est adorable, charmant vieux monsieur et tout mais il n’apporte pas grand chose ; si ce n’est qu’on a la chouette impression d’avoir un autre grand-père à la maison. Soyons sympathique toutefois avec lui ; ne le bousculons pas dans les clous.
sur les rêves je voudrai aller chercher gaston bachelard, mais je n’ai pas le courage ce souar.
Daaphnée, je suis en train de feuilleter (faute de pouvoir déchiffrer, maudit voisinage) un album Dover de compositeurs russe et je tombe sur des choses étonnantes. Ci-dessous Moussorgski. Je vais demander à une amie russe de me rapporter tout ce qu’elle trouve de partitions à Saint-Petersbourg. Bénie soit l’ignorance, que de moissons chaque jour !
http://www.allartclassic.com/img/Audubon_AUD004.jpg
le héron Audubon
@ rose dit:12 décembre 2013 à 22 h 23: Ma bonne Rose, quand j’écris « un de mes meilleurs moments », vous auriez dû noter le pluriel. Donc, ma bonne Rose, cela implique plusieurs et différents moments, pour, oui, plusieurs pièces de théâtre. Prenez note, quand j’écris « ma bonne Rose », c’est une manière galante de vous dire autre chose, de moins plaisant.
TKT dit: 12 décembre 2013 à 22 h 36 min
aucune réponse [espèce de mal-appris. Et de mal-apprenant aussi].
D une ou deux gorgées de bon vin de temps à autres me raviraient mais je bois si peu que le contenu risque fort d’atteindre l’aigreur avant que je vois le fond, je n’ai pas pris cette habitude et j’apprécie de partager, assez souvent je rêve de boire avec un homme que j’aime et qui m’aime mais ça ne s’invente pas.
sur les rêves je voudrai aller chercher gaston bachelard, mais je n’ai pas le courage ce souar.
rose
pour ce que vous en ferez, laissez-le dormir
Non ça ne s’invente pas.
« le public est comme un mur contre lequel je dois me battre. »
Il doit surtout se rappeler ceci: son travail ne consiste pas à se faire de nouveaux amis. L’illusion d’une communauté électronique ne doit pas lui faire oublier que son lecteur reste son « lointain », et non son prochain. Désormais, ce blog n’acceptera donc plus aucun commentaire, et espère que cette décision éminemment fasciste lui ôtera les rares lecteurs qui croient qu’un commentaire non publié est une atteinte portée aux droits de l’Homme et la preuve que l’écrivain dont ils appréciaient (à tort?) le travail n’est qu’un « administrateur avec des ciseaux ». Je rappellerai également qu’il n’y a pas que les ciseaux qui coupent: eh oui:: le papier, lui aussi, coupe. Il entaille. Et il peut aussi envelopper le caillou et recouvrir le puits. Le danger est partout!
Voilà : il l’admire e tmaintenant il se prend pour eric chevillard.
Et de deux : je ne le lirai plus non plus. Le grantécrivain.
Ben oui, moi je crois qu’un commentaire non publié est une atteinte aux droits d ela liberté d’expression, le grantécrivain. Mais comme déjà je ne lis jamais eric chevillard qui se fout lui comme de sa dernière chossette de la liberté d’expression, c’est bon.
se dire un écrivain et écrire « le public est un mur contre lequel je dois me battre » ben cela ne le fait pas.
Daaphnée, je vous ai envoyé un truc.
Je viens de voir, magnifique !
« …aux anciennes colonies allemandes du Sud-Ouest africain, découvre un jour dans les archives que les militaires s’entraînaient au tir sur les hérons cendrés. »
Nihil novum sub sole. J’ai rencontré une « communauté » de Suisses allemands à la frontière du Brésil, sur cette immense autoroute venant du Venezuela ; le passe-temps favori de ces crétins consiste à s’entraîner en tirant les perroquets!
Rose Eric Chevillard fait souvent allusion au peu de réception de ses livres par le public, mon interprétation est qu’il aimerait jouer au passe muraille et concerner un peu plus de lecteurs. Un mur par définition est une surface qui peut protéger ou faire obstacle, c’est froid insensible muet.
temps d’infusion Chaloux /Daphnée: 2 minutes top chrono!
@ Bérénice: On trouve de très bons produits, tout autant à Beijing qu’à Shanghai. J’ai vu dans la campagne, à l’ouest de Beijing de grandes entreprises d’agriculture biologique. Dans le magasin Shin Kong Place, Beijing, on trouve de très bons produits frais. Bref, vous n’imaginez quand même pas les Chinois, qui ont les moyens, manger des produits mauvais ? Pour ce qui est des produits manufacturés, pour la maison, je n’ai vu à Shin Kong Place, que des made in Germany, in Switzerland ou made in France. Si vous ne voulez pas de mauvais produits made in China, le meilleur moyen est de faire ses courses en Chine.
Tsss, Bérénice !
Chaloux et moi avons quelque agréable complicité .. et, figurez-vous, que cela ne date pas d’il y a 2 mn, la musique ..
Bérénice, c’est parce qu’on s’écrit par ailleurs. Daaphnée sait tout, même ce qu’on ne lui dit pas. Un don très rare…Jamais dupe.
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