de Pierre Assouline

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Mourir pour l’accent circonflexe ?

Mourir pour l’accent circonflexe ?

La France est vraiment en état d’urgence. Psychiatrique ? Peut-être. En témoigne l’effervescence inattendue, et dans certains cas une angoisse mâtinée d’hystérie, dont nombre de medias et de personnalités ont fait preuve ces derniers jours à l’annonce d’une révolution orthographique de nature à faire tomber le gouvernement. Un véritable enfumage destiné à dissiper un temps les vrais problèmes de l’heure. Il est vrai que l’accent circonflexe, dont chacun sait que nous le devons au grec via le latin, est donc binational et risque la déchéance de nationalité.

Première incongruité : on s’enflamme aujourd’hui pour des « rectifications de l’orthographe » (expression officielle, car plutôt que d’un bouleversement, on avait parlé à l’époque de « toilettage », mot particulièrement disgracieux, déjà remplacé par ses défenseurs par « révision cosmétique »), rectifications donc qui ont été publiées dans le J.O. le 6 décembre 1990. Michel Rocard était premier ministre et Pierre Encrevé, un linguiste qui a consacré sa thèse à la liaison avec et sans enchainement, son conseiller technique ; le Conseil supérieur de la langue française avait pondu un rapport que l’Académie française avait approuvé, soucieuse de simplifier l’orthographe et de balayer de l’usage des absurdités telles que imbécile/imbécillité ou chariot/charrette. Pourquoi là et pas là ? etc Nos élites sont certes lentes à la comprenette mais tout de même. Un quart de siècle ! Il est vrai que les modifications sont au nombre de 2400.

Sont concernés : le trait d’union qui va sauter pour porte-monnaie, porte-feuille etc (on croyait que c’était fait depuis longtemps) ; les mots composés qui, au pluriel, s’accorderont comme des mots simples (des pèse-lettres) ; le fameux accent circonflexe, qui résulte le plus souvent de la disparition d’un « s », a fait tant couler d’encre : il ne sera plus obligatoire sur les « i » et les « u » sauf dans les terminaisons verbales ; le participe passé qui sera donc invariable dans le cas où « laisser » est suivi d’un infinitf ; des anomalies seront supprimées, ce qui permettra de dire « des imprésarios » et non des « impresarii » etc Dans le grand élan simplificateur, quitte à retirer à la langue le charme de sa sophistication et une partie de sa séduisante énigme (ah, « se faire un petit jeûne » !) pour ne rien dire de sa musique intérieure, « oignon » deviendra « ognon », « nénuphar » deviendra « nénufar »… (Ubu-ministre ira-t-il jusqu’à faire modifier les cartouches sous les tableaux de Monet ?).dois

Le fait que tant le ministère que les éditeurs scolaires se livrent à un double jeu car ils actent ce qu’ mijoté le Conseil supérieur des programmes tout en assurant que chacun fera ce qu’il veut. C’est d’ailleurs ce qui se passera dans les faits. Et puisque tout débat d’idées dans ce pays prend désormais un tour non seulement binaire, mais crispé jusqu’à la violence, voyons :

D’un côté les défenseurs du génie de la langue française (il en est même pour oser invoquer sans rire sa « pureté ») dont on remarque sur le plan politique, les rares parlementaires à s’en emparer sont à droite (Les Républicains, UNI) ou à l’extrême-droite (Front national). Un bon prétexte, il est vrai, pour taper sur une ministre de gauche : si elle n’est pas à l’origine de cette réforme, c’est bien elle qui veut l’imposer à la rentrée. Rares sont les François Bayrou susceptibles de se distinguer un peu plus original qu’une simple condamnation – il est vrai que cet agrégé de Lettres classiques fut ministre de l’Education nationale :

 Le gouvernement voudrait que j’écrive à sa convenance. Je continuerai à écrire à la mienne. Et il me restera suffisamment d’arguments grammaticaux qui me feront souvenir que l’accent circonflexe est la trace d’un « s » d’autrefois, effacé dans la prononciation, mais présent dans l’histoire du mot : le maître fut un master après avoir été un magister. Et honni soit qui mal y pense”

De l’autre côté, des pédagogistes soucieux de niveler les inégalités entre élèves en éradiquant les difficultés d’accès à la langue dans le fol espoir de compenser des inégalités sociales.

Etant donné que la réforme n’est pas imposée mais recommandée, on peut se demander ce que cela va changer, étant entendu qu’en ces matières, c’est toujours l’usage qui décide et non un décret. Ce ne sera pas mieux qu’avant où c’était mieux qu’avant : ce sera pire qu’avant car nous aurons une orthographe à deux vitesses, ancien modèle et nouveau modèle, la chose étant laissée à l’appréciation des enseignants, ce sera le chaos dans les notes. Où sera la faute puisque tous auront raison, la correction de l’orthographe devenant à géométrie variable, subjective et arbitraire ?

Vérité en-deçà de la classe, erreur au-delà ! Pour ne rien dire des perturbations annoncées aux championnats d’orthographe, léger dégât collatéral. Au lieu de tendre vers davantage d’égalité des chances entre les élèves, de réduire le handicap social en rendant le français plus facile à apprendre pour les enfants, le phénomène va au contraire favoriser les privilégiés de la culture, plus à même de jongler avec les deux. Ce sera plus discriminatoire qu’avant puisque les initiés se reconnaîtront à leur usage de l’ancien régime orthographique.

 Prétendre que simplifications imposées facilitent en quoi que ce soit l’acquisition de l’orthographe par les élèves est une plaisanterie de garçon de bains. Ce n’est pas l’orthographe de nénuphar qui est un problème au collège, c’est l’accord du sujet avec le verbe, au pluriel le s ou le x pour les noms, et le nt pour les verbes, et la conjugaison simple. Non pas le recherché ou le complexe, mais l’élémentaire” dit encore François Bayrou.

En fait, cette querelle orthographique qui divise Anciens autoproclamés et prétendus Modernes met en lumière une lame de fond plus dangereuse : depuis des années, par l’action d’un ministère gouverné alternativement par la droite et par la gauche, il s’agit rien moins que d’abattre le primat des Humanités sur notre culture en arrachant leurs racines : le latin et le grec. Des deux côtés, de gauche comme de droite, c’est l’idéologie qui l’emporte sur la nécessité de maintenir et de faire vivre cet héritage. Mais en supprimant année après année les postes de professeurs de langues anciennes, on est sûr que dans moins d’une génération, on ne trouvera guère d’élèves pour demander à les étudier puisque de toute façons il n’y aura plus personne pour les enseigner.

S’il y avait une leçon à tirer de ce non-événement, elle s’exercerait dans une double direction : en réfléchissant d’un côté sur la puissance des réseaux sociaux non seulement comme vecteur d’information principal mais comme machine d’emballement médiatique ; en analysant de l’autre l’actuelle réflexivité de nos concitoyens à partir en vrille dès qu’ils ont le sentiment que l’on touche à une pierre de leur patrimoine national, fût-elle/fut-elle purement symbolique.

Alors, beaucoup de bruît pour rrien ?

(Photos Henri Cartier-Bresson et Robert Doisneau)

 

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

519 Réponses pour Mourir pour l’accent circonflexe ?

Court dit: à

Emmanuel Bourdieu fit une belle mise en scène de Cyrano au Français.
MC

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Je l’ai dit cent fois: c’est le bas du peuple qui fait la langue. Les élites adoptent, à leur corps défendant, et l’Académie reconnaît, l’âme en peine. Le fumier donne de beaux fruits, de beaux légumes, de belles fleurs. Je reviens du Québec où on féminise à tour de bras, où «homme» ne s’applique désormais qu’aux mâles, où l’on s’afflige du nombre de mots anglo-américains qu’on utilise ici alors que le français possède le mot juste, ou devrais-je écrire les mots justes. Le scandale, c’est la pauvreté de la langue de Sarkozy et de Hollande, comparé à celle de leurs prédécesseurs. Les Haïtiens ont simplifié leur langue. A t-elle simplifié leur génie? Sans sombrer dans la pédanterie, osons le mot juste, aussi abracatabrantesque que cella puisse paraître.

pour info dit: à

Cyrano au Français, mise en scène de Denis Poladydès, dramaturgie de Bourdieu

D. dit: à

¯\_(ツ)_/¯

Delaporte dit: à

Mieux vaut faire un film sur Céline au Danemark que d’adapter on ne sait trop comment « Le Voyage au bout de la nuit »…

D. dit: à

et Pierre Assouline pourra vendre des œufs pour compléter ses revenus.

Ça tombe bien aussi : il adore vendre des œufs.

Sergio dit: à

L’assent circonflexe, l’assent circonflexe, la question maintenant c’est la construction du globish, qui va comme de juste se faire toute seule, contre les vents, les marées et même et surtout les barrages : et là l’histoire, c’est de faire fusionner le langage symbolique et le langage phonétique, ce qui n’est pas une paire de manches car l’un est précisément le contraire de l’autre… Ou alors il en a un qui calenche, c’est encore une possibilité mais c’est encore pas fait ; l’analytique normalement devrait l’emporter ?

Sergio dit: à

Delaporte dit: 9 février 2016 à 17 h 32 min
Mieux vaut faire un film sur Céline au Danemark que d’adapter on ne sait trop comment « Le Voyage au bout de la nuit »…

Les oies de Zornhof ! Tout est décrit au petit poil ; et puis c’est comme aux galeries Lafayette, il se passe toujours quelque chose… Même pas de scénar à se cogner !

la vie dans les bois dit: à

Apprendre avec plaisir, et sans frustration,, visant une bonne intégration dans la société, c’est possible.

« Ce travail (note: étude consacrée à l’apprentissage précoce de la lecture) apprend que l’ordinateur permet la prise en charge :

– des connaissances des lettres, « que les enfants identifient très rapidement » ;

– des connaissances du vocabulaire de base ;

– de l’autocorrection : « boiture » au lieu de « voiture ». L’ordinateur indique l’erreur que l’enfant doit corriger »

De quelle société s’agit-il au fait ?
Mais de la société de l’information.

« Lancés en 1994 à partir de huit écoles primaires du canton de Villard-de-Lans, les réseaux buissonniers reliaient à l’origine ces écoles par l’intermédiaire d’ordinateurs connectés au réseau téléphonique commuté à un serveur multimédia. « Former les jeunes du canton aux évolutions de la société de demain, tel est le pari des réseaux buissonniers »

http://www.senat.fr/rap/r96-383/r96-3836.html

Le tout est d’avoir un bon correcteur.
Vous me direz cela ne résout pas le problème de fond: avoir l’outil ne fait pas le bon ouvrier.

christiane dit: à

18h Passion classique – Olivier Bellamy
invité :
Pierre Assouline

la vie dans les bois dit: à

Suite de mon 17h49. Préciser qu’il faut non seulement avoir un bon correcteur, mais en plus un robot pas mal réglé.

la vie dans les bois dit: à

Si le robot cause dans le poste, alors mon message peut attendre.

D. dit: à

christiane dit: 9 février 2016 à 17 h 51 min

18h Passion classique – Olivier Bellamy
invité :
Pierre Assouline

Tout seul ? Sans Chaloux ?
C’est tout bonnement impensable.
Et quand je dis impensable, c’est impensable.

gérard-Jean dit: à

Un signe diacritique, mon pauvre chéri, n’a jamais servi à ça ! (Widergänger)

Tiens donc. On aimerait connaître la définition que Widergänger des signes diacritiques.

« Les accents, le tréma et la cédille sont des signes diacritiques. » (Wikipedia)

Voir aussi la définition de « diacritique » dans le TLF :

 » ORTH. Signe diacritique. (Signe) qui est ajouté à une lettre de l’alphabet pour en modifier la prononciation. « 

mais non mais non dit: à

à 19h04

peut-être 20 minutes en a parlé aussi longtemps que des trains allemands avant de repasser au cul cul quotidien…

Javert dit: à

Bonjour, j’ai essayé de vous traduire le texte de Leslie Jamison posté sur un récent touite de la RDL qui a intrigué beaucoup d’entre nous au sujet d’une juste critique littéraire. En espérant que vous me saurez grêêêê de cette traduction.
Bonne soirée, chères amies.

Quand est critique injuste?
Février 2 2016
Par Leslie Jamison
La critique est souvent – et pas nécessairement à son détriment – un acte profondément émotionnelle.
de Lewis Hyde 1975 essai «Alcool et poésie: John Berryman et le Booze Parler » est un artefact fascinant de la colère. Il est une attaque sur les poèmes dans « Les Titres rêve» menées au nom de Berryman. Hyde proteste l’idée de l’alcoolisme de Berryman comme quelque chose qui a alimenté ou encouragé son processus créatif – résister à la mythologie de l’alcool au Poète et présentant l’alcool comme un ennemi de création: «Il est ma thèse ici que cette guerre, entre l’alcool et les pouvoirs créatifs de Berryman, est à l’origine de« The Dream Songs. ‘. . . La majeure partie de ‘Les Titres rêve »ont été écrites par l’esprit de l’alcool, pas John Berryman ». Et qu’est-ce que l’esprit de l’alcool ont à dire? Pas grand-chose que Hyde voulait entendre: « Nous pouvons entendre la parole de l’alcool. . . . Son ton est un gémissement qui ne tourne pas. Ses thèmes sont la douleur injuste, le ressentiment, l’apitoiement sur soi, la fierté et un désir désespéré de diriger le monde. Il a le style de l’escroc et l’intrigue du jeu de con « .
Il serait facile de trouver quelque chose «injuste» dans les licenciements difficiles de Hyde, qui Corral génie compliquée des poèmes dans le cloître clôturé d’un thème unique: «Je vais montrer comment leur humeur, le ton, la structure, le style et le contenu peuvent être expliqués en termes de l’alcoolisme. « Cela les condamne à la simplicité et les carburants de sens de Hyde de trahison indigne tonale. Mais si cela est critique injuste, il est aussi beaucoup plus: Cela fait partie d’une conversation passionnée. Il se soucie. Il soulève provocations surprenantes. Au moment où il a été publié, un moment où l’alcoolisme de Berryman n’a pas été discuté bien public comme une maladie, l’essai de Hyde était prêt à protester une mythologie très corrosif. Hyde ne pas acheter les mythes à propos de l’alcool comme combustible et le tampon pour un génie affronter les profondeurs des ténèbres existentielle. Il veut honorer les ravages de l’alcoolisme à la place – le traite pas comme métaphore ou un portail psychique Grand foncé vérités du monde, mais comme une force de déformation et une forme longue de suicide. D’où vient la colère de Hyde viennent, de toute façon? Il nous donne un indice au début de l’essai: « . Depuis deux ans je suis un conseiller auprès des alcooliques dans la salle de désintoxication d’un hôpital de la ville » Il est un aveu: il veut posséder son préjudice, de reconnaître le siège profond de tendresse et l’inquiétude que sa colère monte de. Il ne pense pas les poèmes de Berryman sont sans valeur, mais il souhaite Berryman avait pris du mieux. Et il est en colère contre sa propre nature, à tous les critiques qui sculpté et soutenu persona Berryman: « Je ne dis pas que les critiques auraient guéri Berryman de sa maladie. Mais nous aurions pu fournir une atmosphère moins écoeurant « .
Dix-sept ans après son essai original, Hyde a publié une réponse qui a salué la façon dont ses détracteurs avaient offert une «manière plus souple et donc préférable de parler de l’intoxication et de la littérature » – une approche moins stricte « catégorique » que la sienne. Il reconnaît la colère dans son essai plus tôt: « Il est la colère des jeunes qui veulent beaucoup de leurs aînés et sont nécessairement trahi. Il est la colère de tous ceux qui ont été proches d’un alcoolique actif et obtenu mal. Il est la colère envers une communauté intellectuelle qui semblait incapable de répondre à l’un blessé en son sein. « Mais je comprends sa colère. Il offre un témoignage puissant à la manière dont la critique est aussi souvent – et pas nécessairement à son détriment – un acte profondément émotionnelle. Lorsque je l’ai lu sur Hyde Berryman, je me suis senti un frisson secret. Hors de la page, je détestais la partie de moi qui voulait mythifier ma propre consommation d’alcool. Il y avait là un brillant critique et profondément humaine de me dire que les fruits de la composition alcoolique ne sont pas glorieux mais profondément compromise. (D’autres ont ressenti le frisson ainsi. David Foster Wallace lu cette pièce, alors qu’il était en cure de désintoxication et commence tout juste à découvrir les façons que la reprise serait informer son propre travail de création.)L’essai peut être injuste – dans le sens où elle réduit la fugue tonale « Les Titres Dream » à une fausse cohérence – mais il reste une transcription passionné de la résistance, en criant au nom de quelque chose de vrai: que l’alcoolisme de Berryman était terrible et couldn ‘t être réduite à badge ou tampon ou métaphore, qu’elle menaçait sa voix avec le reste de lui.

Leslie Jamison est l’auteur d’un recueil d’essais, « Les examens empathie, » vainqueur de la presse Prix Graywolf Nonfiction. Son premier roman, « Le Placard de Gin, » a été finaliste pour le Times Art Award Los Angeles Seidenbaum pour First-fiction; et ses essais et histoires ont été publiés dans de nombreuses publications, y compris Harper, The Oxford américaine, un espace public et le croyant.

JC..... dit: à

Et quand je dis impensable, c’est impensable. Oui, mais ça nous dit rien de ce que tu vas manger ce soir alors qu’on attend tes idées, et là, on a une petite faim.

JC..... dit: à

on s’impatiente pour mon 17.49, le robot a du retard sur le golèm

la vie dans les bois dit: à

mon 17h49 en résumé, c’est une histoire de l’apprentissage précoce de la lecture, sans stylo. Mais avec un ordi.
Et tout cela pour appartenir à la bonne société.
La société de l’information. Mais vous le saviez déjà.

Court dit: à

Pour Info
Merci de la rectification. je l’ai vu à sa création .il me semble qu’il est repris, et c’est très bien.
MC

Widergänger dit: à

Gérard-Jean, t’es une buse. Va voir dans un bon dictionnaire.

Widergänger dit: à

Non, pas la pronociation.
Par exemple la différence entre « a » et « à » : l’accent grave sur la préposition est un signe diacritique qui ne change nullement la prononciation. Ça sert à différencier le verbe « avoir » de la préposition « à ». T’as pigé, mon jean-jean ?

Widergänger dit: à

Si tu savais comme je m’en balance de ton testament, mon pauvre Chaloux…! Tu crois que j’ai que ça à faire de perdre mon temps à lire tes âneries ?

rose dit: à

J’en ferai une maladie pour le pâtre l’âtre et la marâtre.
> Gérard Jean à mon long post vers 15h19
Mais que dites – vous donc de faîte /fête / faîtes et fait suivi d’étrange au hasard sinon on n’entend pas la finale ?
Vous les distribuez comment les accents dans ce cas là ?

rose dit: à

>Gérard Jean à votre long post.
Un bon correcteur n’est pas automatique.

Ps : contente que un d’entre vous parle des nombreux émoluments de notre hôte. De l’art d’avoir la mine…Et de se l’exploiter. Mine au sens polysémique du terme.
Pps : lu ds le Figaro article de BHL intitulé « l’identité juive peut être une identité heureuse ».
Beaucoup à dire sur cet article…
Similitude avec un titre ici ou collusion ?
De Zemmour ds le même journau « la honte et le poison » idem et ds le même encore de Ferry Luc « L’ubérisation du monde ».
Quant à ce dernier,(les autres nécessiteraient de longs développements) il oublie simplement de signaler que -de même que pour Pierre Kosckio Morizet pardon pour l’orthographe – il ne s’agit pas d’entreprise de charité, encore moins d’évergétisme, cf. André Boulanger) mais bien de pompe à fric à son entier bénéfice ; de même que pour RBNB.
Et donc, toute son argumentation précédente s’écroule : surtout si on y rajoute la question  » et pourquoi on touche à la corporation des taxis des hôteliers et surtout pas à celle des notaires qui ponctuent toutes décisions prises à l’Assemblée Nationale par des oppositions virulentes empêchant de toucher à leurs privilèges.  » ?

rose dit: à

Voilà : je voudrai être richissime et je ne le suis pas.
Grande tristesse.
L’autre jour, j’ai imaginé jouer 2 € et gagner illico 20 000. Cash. J’ai envisagé la redistribution.
M’y suis reprise à trois fois. A chaque fois, j’ai donné un peu moins. On était 20. J’ai donné deux cents à chacun. Ça faisait quatre mille. Il me restait seize mille. Je donnais 400 au guide parce qu’il était talentueux.
Jusqu’à ce qu’il me dise arsenic à l’eau de la fontaine et que je me demandasse pourquoi ; jusqu’à supputer que sa femme l’avait plaqué à cause de son alcoolisme et que c’était une cause entendue.
La seconde fois, il y avait nombre de couples qui portait pour deux ou bien un ou bien deux parapluies.
Ou bien un grand ou bien un petit pour deux ou bien deux petits pour chacun deux/d’eux.
J’ai considéré qu’être un couple était une force certaine. Et que donc 200 pour un couple c’était mieux que 200 chacun ce qui forgeait la séparation.
200 fois huit -il n’y a pas de petite économie
– je re distribuais moins.
etc. Jusqu’à ce que je ne joue pas. J’y laisserai ma chemise, serait une comme un vers obligée de tourner mes yeux vers le sol et quand je les relèverai verrai des femmes me sourire gentiment.
Et donc je n’ai rien appliqué.

Comment peux – tu -toi- j’ai trouvé un boulanger qui s’appelle olivier à trente kilomètres à la ronde de l’endroit où je crèche- toi, toi, ter, comment peux tu admettre que tes marrons que tu mets dans le feu soient récoltés et mangés par autre que toi ?
Cf fable de La Fontaine sur ce sujet.
Es tu heureux ?

rose dit: à

21h04 long post en attente de modération à ton adresse.
Voilà, je voudrai être richissime et ne le.suis pas…
Pire, je fais mienne la phrase de Marguerite sans Marguerite de Xavier Giannoli : « l’argent cela n’a pas d’importance ; l’important, c’est d’en avoir. » Marguerite ☆♡¤~\《¿♡☆¤~/¡》…
Je ferai alors évergétisme.

rose dit: à

Marguerite dans Marguerite

rose dit: à

nue comme un ver sous les nuées (mon bébé rose ce sont des pluies torrentielles, nuée c’est une licence poétique ou bien ?)
Et pas une comme un vers et puis quoi encore ?

Proverbe dit: à

Widergänger dit: 9 février 2016 à 20 h 23 min
« Si tu savais comme je m’en balance de ton testament, Tu crois que j’ai que ça à faire de perdre mon temps à lire tes âneries ? »

Un petit porc ne lit pas d’âneries.

rose dit: à

Et puis l’amitié à la vie à la mort, alors que l’un va mourir avant l’autre c’est pour oublier l’histoire de la multiplication des pains.
Ou un devient beaucoup.
Ne parlons -pudiquement – (nue comme quand tu es sortie du ventre de ta mère, rose,), que du pain.

rose dit: à

=> in fine, mourir pour l’accent circonflexe, oui.
Mourir pour des idées oui aussi, mais de mort lente.
Mourir pour vendre son âme au diable, non.
Et mourir pour avoir la peau de chagrin, encore non.

Javert dit: à

20.46 « et surtout pas à celle des notaires qui ponctuent toutes décisions prises à l’Assemblée Nationale par des oppositions virulentes empêchant de toucher à leurs privilège ».
Eh bien, je crois qu’Ezra Suleiman en avait déjà fort bien expliqué la mécanique voici trente ans, quand il avait montré les limites du volontarisme réformateur du temps de la première réforme Badinter qui, vaillamment montée à l’assaut, s’y était bien cassée les dents. Je me permets de mettre ce lien, mais ne le prenez pas mal, d’autant que vous avez sans doute médité cette remarquable étude.
http://www.persee.fr/doc/rfsp_0035-2950_1990_num_40_1_394466
Ma conviction est que depuis trente ans, cette corporation s’est renforcée plus encore dans sa puissance d’obstruction politique, à la lumière de son adaptation et renforcement au conseil juridique international, de sorte qu’aucun pouvoir politique (de gauche, a fortiori de droite) ne pourra plus jamais la faire plier, quoiqu’il en ait. Jalouse de son monopole, cette minuscule corporation notariale défendra bec et ongles son scandaleux statut à en crever, à moins qu’une révolution ne la balaie en bonne et due forme… Et encore.., la RF n’a jamais réussi à abolir ses privilèges, tous les régimes politiques eurent trop besoin de ses services depuis plus de deux siècles. Inutile au XXIe d’imaginer sa solidarité de profession libérale avec celle des artisans chauffeurs de taxi, par ex., quelle rigolade. Il n’y a qu’un Jacques Attali pour proposer des sottises pareilles et faire croire aux gogos qu’on pourrait casser les jambes de bastions aussi enracinés. IL ne faut plus raisonner en termes « d’abolitions de privilèges », ce n’est plus de saison pour personne, ces grands soirs là, d’ailleurs.

Javert dit: à

20.29 Pourquoi effrayant ?… Tout langage contenu dans le bon rap demande à s’enseigner, et l’EN en a tiré quelque profit, en effet convaincue que cette nouvelle forme d’art musical avait qq chose de profond à nous apprendre sur notre société pour y adapter ses meilleurs enfants à leur future destinée. http://laurent.mucchielli.free.fr/Rap.htm

Le veau gras dit: à

21.44 Zut, je l’ai encore loupée !

Le veau gras dit: à

Reste que le lien Gustave-Passoul reste toujours aussi mystérieux. On a dû manquer quelque chose au film, c’est embêtant, à moinsse que la clé ne se trouve dans le dernier roman qui s’affiche à droite de l’écran ou sur radio classique… mais flemme d’écouter le lien obligeamment mis et… comme par ailleurs, on nous a conseillé de ne pas le lire, il s’ensuit comme un chaînon manquant, forcément.

filochard dit: à

Pour faire taire les rumeurs, je tiens à préciser que je ne suis candidat à aucun poste ministériel.

Qu’on se le tienne pour dit en haut lieu.

Widergänger dit: à

Passou, lisez donc le bouquin de Marcel Conche, L’Aléatoire. Et vous comprendrez toute la pensée du hasard, pensée tragique du hasard, comme dit Clément Rosset, qui se cache derrière cette histoire de neige qui fond : Où passe le blanc quand la neige fond.

C’est évidemment une façon de penser qui est très proche de la pensée d’un Montaigne, et donc de Shakespeare. Leur pensée est celle de la pensée tragique.

Alors vous me demanderez certainement (je vous vois venir) : Mais quel rapport avec la neige qui fond ? Quel rapport avec la couleur blanche ?

Marcel Conche prend l’exemple de la couleur des yeux. Mais c’est le même problème. Les gênes humains qui produisent par exemple la couleur bleue des yeux, ne sont pas bleus. S’y ajoute quelque chose en plus, quelque chose qui naît de rien. Et c’est ça la pensée de l’Aléatoire, la pensée tragique du hasard. Ça remet en cause le principe de causalité en physique.

Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que ce fameux principe de causalité a, pour la première fois été remis en question par le philosophe anglais, David Hume. Eh bien Marcel Conche prend pour l’illustrer le problème que pose la couleur des yeux, comme celui de la blancheur de la neige dont on ne peut pas dire qu’elle ait une cause. Et derrière tout ça, mon pauvre Passou, ben c’est tout Shakespeare qui défile, toute sa vision du monde, plein de bruit et de fureur, beaucoup de bruit pour rien.

Plus scientifiquement, se tient aussi derrière la théorie physique des quanta, inventée par Einstein/Plank. L’univers serait ainsi né de rien comme la couleur des yeux ne naissent de rien, comme la couleur de la neige est en quelque sorte un supplément d’âme qui n’a pas de cause, comme la naissance de l’univers n’a pas de cause, étant probablement lui aussi un supplément d’âme, comme nous sommes un supplément d’âme, sans cause, sans raison d’être, là simplement pour le bonheur d’être là, pour le plaisir de la contemplation, pour la beauté du monde, pour rien, pour tout. Comme quoi un simple flocon de neige détient tout le mystère du monde.

En haut des pistes, à Bergün, mon pauvre Passou, il n’y a encore que cinquante centimètres de neige. Bientôt, on ne pourra plus aller faire du ski en février à Bergün. Et ça, Passou, vous voyez, ça n’a rien à voir avec la pensée tragique du hasard qui dénie toute réalité à la notion de causalité. La causalité, dans ce cas précis, on ne la connaît, hélas, que trop bien !

Widergänger dit: à

Autrement dit, mon grand Passou, le problème de la blancheur de la neige qui disparaît est un problème aussi profond que la théorie des quanta en physique. C’est un problème quantique. Tout l’énigme de l’univers est contenu dans la disparition du blanc de la neige qui fond. J’y penserai quand je dévalerai les pistes de Bergün sur mes skis…

Javert dit: à

21.08 – l’attente en modération n’a pas été longue à disparaitre corps et biens, c’est mieux ainsi, peut-être dommage. Mais quel lien au juste avec l’aisance matérielle de Marguerite quand sa richesse résidait dans les cordes vocales de sa gorge si pénétrante ? Allez, je vous mets un petit goût de retournes-y avec la « vraie », la seule, l’indicible et l’innénarable.
http://www.dailymotion.com/video/x4feuf_florence-foster-jenkins-reine-de-la_music

Widergänger dit: à

Heureux de savoir que Baudelaire fait partie de votre Panthéon, Passou.

Il l'a lu dit: à

Widergänger dit: 9 février 2016 à 22 h 09 min

A quoi reconnait-on qu’il a vraiment un livre dont il parle?
A ce que le commentaire qu’il en fait n’a ni queue ni tête.
Chez lui, seul le délire est structuré…

Widergänger dit: à

Baudelaire note dans un exemplaire d’une nouvelle édition des Consolations, de Sainte-Beuve : « Explication des FL. Du Mal ». Explication des Fleurs du Mal, poésie de l’échec d’un idéal inconciliable avec la réalité prosaïque, et dont le rappel ne peut que creuser la mélancolie, sans pouvoir dégager le poème de sa gangue de réalité où il s’enfonce.

C’est, au contraire de V. Hugo, dans le transitoire, le relatif, le moderne que le poète satanique des Fleurs du Mal tente de trouver la solution de l’identité du réel et de l’idéal. Mais ce n’est plus l’identité euphorique de Hugo, elle est devenue mélancolique et dangereuse, tant le divorce est grand entre eux.

Ainsi se conçoit le charme insidieux du mal mais aussi la beauté de la laideur : les « petites vieilles », « ces monstres disloqués qui furent jadis des femmes »; une « charogne », « les jambes en l’air comme une femme lubrique, /Brûlante et suant les poisons », le « saltimbanque », comme image de l’artiste déclassé dans laquelle se pense Baudelaire.

Par cette identification de l’idéal aux réalités les plus spleenétiques, Baudelaire est bien, pour reprendre la fameuse formule de Sainte-Beuve, le « Kamtchatka » du romantisme » : sa pointe extrême en son versant désenchanté, là où ni Musset, ni Gautier, ni Borel, ni le Sainte-Beuve des Consolations, n’ont jamais osé s’aventurer.

Mais pour Baudelaire, la poésie demeure rattachée à l’idéal. C’est aussi pourquoi, il ne peut reconnaître comme art le rapetissement trivial de la laideur détachée de toute tension avec l’idéal, dont le mystère n’est rien que celui des choses et des êtres réduits à eux-mêmes. C’est précisément ce qu’il reprochera à son ami Manet, de faire une peinture, avec Olympia (1863), qui ne dramatise plus sa tension avec l’idéal : « vous n’êtes que le premier dans la décrépitude de votre art », lui écrit-il dans une lettre de 1865. En cela, Baudelaire fait la transition entre le Romantisme à la Hugo et l’art moderne où les choses ne sont là que pour ce qu’elles sont, dans leur mystère hasardeux, comme l’univers, qui n’a pas plus de double que d’idéal, comme dirait Clément Rosset.

Blanche-Neige dit: à

Quel gros balourd avec son Rosset.
Quand fond la neige où va le blanc, c’est une simple métaphore pour dire : où va l’âme après la mort ?
Est-ce que tout retourne au néant, ou est-ce que chose perdure par-delà les apparences – la blancheur de la neige, l’âme ?
Si la neige en tant que substance peut disparaître, en est-il de même pour la couleur blanc en tant que qualité ? N’est-elle pas un élément extérieur à la neige, et comme indépendant ?
De fait, ce n’est pas le blanc qui fond, c’est la neige…
Cette pensée et surtout cette formulation a quelque chose de shakespearien, en effet, c’est très baroque.
La matière demeure et la forme se perd, disait de son côté Ronsard, plus philosophe mais pas moins poète.
Fin de la leçon, mes petits chéris, vous pouvez aller en récréation.

Widergänger dit: à

On parle de hasard lorsqu’il y a disproportion entre la quantité de la cause et celle de l’effet ; ex : une mutation dans le règne végétal ou animal. L’effet « boule de neige » en histoire. »

Court dit: à

Non, ce n’est pas balourd, c’est intéressant.
Et quant à citer Gastine, autant citer complètement:
« O Dieux que véritable est la Philosophie,
Qui dit que toute chose à la fin périra,
Et qu’en changeant de forme une autre vestira!
De Tempé la vallée un jour sera montagne,
Et la cyme d’Athos une rase campagne:
Neptune quelquefois de blé sera couvert,
La matière demeure, et la forme se perd »

Widergänger dit: à

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Institut d’études lévinassiennes
Bulletin d’informations
09 février 2016
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Chers Amis,

Nous vous rappelons que la prochaine séance du séminaire consacré au thème du travail aura lieu le jeudi 18 février, à 20h30 au siège des éditions Verdier.

Nous y entendrons René Lévy prononcer la première de ses trois séances de l’année :

« Le travail : 1. La force »

Nous espérons vous y rencontrer nombreux.
Entrée : 10 euros pour les non-membres, 5 euros pour les membres, gratuit pour les étudiants et les chômeurs.

Cordialement,

Sergio dit: à

Faut quand même faire attention, parce que quand le Panthéon est décousu…

Un Officier d'Etat Civil, actuellement rentier à Porquerolles..... dit: à

Avant de quitter ce monde, je souhaiterai me libérer d’un lourd secret qui m’oppresse, en l’avouant tout de go chez Passou.

J’ai marié secrètement la richissime héritière Florence Foster Jenkins, à la voix de concierge portugaise en rut, au sieur Javert le 13 mai 1938. Elle m’a avoué : « Celui là je vais me le payer, il ira très bien, avec ma voix superbe ! ».

Il passèrent ensemble une guerre très agréable …

Par bonheur, ils n’eurent pas d’enfants, et libéré de ce boulet l’infâme Javert vit depuis, tranquille, commettant des commentaires étonnant, à la Jenkins, où la longueur le dispute volontiers à l’inanité.

Un Officier d'Etat Civil, actuellement rentier à Porquerolles..... dit: à

Avant de quitter ce monde enchanteur, je souhaiterai me libérer d’un lourd secret qui m’oppresse, en l’avouant tout de go chez le révérend Passou.

Un Officier d'Etat Civil, actuellement rentier à Porquerolles..... dit: à

J’ai marié secrètement la richissime héritière Florence Foster Jenkins, à la voix de concierge portugaise en ruth, au sieur Javert le 13 mai 1938. Elle m’a avoué : « Celui là, j’ai les moyens : je vais me le payer, il ira très bien, avec ma voix superbe ! ».

Un Officier d'Etat Civil, actuellement rentier à Porquerolles..... dit: à

Il passèrent ensemble une guerre très agréable …

Un Officier d'Etat Civil, actuellement rentier à Porquerolles..... dit: à

Par bonheur, ils n’eurent pas d’enfants…

Un Officier d'Etat Civil, actuellement rentier à Porquerolles..... dit: à

Libéré de ce boulet, le sieur Javert vit depuis lors, tranquille.

JC..... dit: à

Par pitié, nous les mouches du Palais Bourbon, vous supplions d’un seul cri :

Arrêtez de perdre votre temps avec cette enfilade de déchéance nationale qui nous est si préjudiciable … Vous nous faites souffrir, avec vos gros morceaux de bravoure inutiles de crétins finis. Pour rien !

JC..... dit: à

Le nâin de jârdin CAZENEUVE est un grând ministre : vous avez vu comment il arrête les étrangers de la Lêgion, un infâme pertûrbâteur dans l’illêgalité manifestânte ?!

Quoi ! les Junglârds de Calais ! Quoi ! …Pas touche !!!

On arrêterâ plutôt les Bourgeois de Calais pour faire jouir les frondeurs PS, d’après Caze : les migrants sont nos âmis !

gérard-Jean dit: à

Widergänger dit: 9 février 2016 à 20 h 20 min
Non, pas la pronociation.
Par exemple la différence entre « a » et « à » : l’accent grave sur la préposition est un signe diacritique qui ne change nullement la prononciation. Ça sert à différencier le verbe « avoir » de la préposition « à ».

Qui dit le contraire ? Il me semble que j’ai signalé le cas particulier des homonymes ; c’est un des avantages des signes diacritiques mais ce n’est pas le seul. Pour revenir au circonflexe, il serait intéressant de dénombrer les cas d’homonymie réglés par son emploi. Une réforme de l’orthographe devrait (comme d’autres réformes) être envisagée à l’aune de la comparaison entre ses avantages et ses inconvénients. Il me semble que, dans le cas de celle-ci, y a pas photo. Rappelons que la présente réforme a été préconisée par l’Académie française voici nombre d’années déjà.

gérard-Jean dit: à

« Le rouge et le noir » de #Stendhal adapté en opéra rock

Après « Notre-Dame de Paris », la littérature romanesque du XIXe siècle (surtout celle de l’époque romantique) est décidément un sacré filon pour les productions à grand spectacle. Dommage que Michel Berger ne soit plus là pour l’exploiter.

gérard-Jean dit: à

il s’agit rien moins que d’abattre le primat des Humanités sur notre culture en arrachant leurs racines : le latin et le grec.

« abattre » , « en arrachant » : que de violence ! En réalité, les choses, dans ce domaine, se font lentement, très lentement, avec une grande douceur. En effet, la simple décision de ne pas remplacer les enseignants de lettres classiques qui partent à la retraite, opération qui (parmi quelques autres) se fait sans que presque personne s’en aperçoive, est bien plus efficace que n’importe quel arrêté visant à limiter les heures de latin-grec.

pas d'panique dit: à

(…) Si le sujet ressort aujourd’hui, c’est parce que les éditeurs de manuels scolaires (des sociétés privées indépendantes) ont décidé de prendre en compte l’orthographe révisée dans leurs éditions de la rentrée 2016. Mais certains d’entre eux (Hatier par exemple) appliquaient déjà ces modifications dans leurs ouvrages.
En fait, ces modifications s’imposent depuis 1990 et leur publication au Journal officiel. Mais «il y a une tolérance d’usage pour l’orthographe ante-publication [du décret du JO de 1990]»

(…) cela fait vingt-six ans qu’il est possible d’enseigner l’orthographe rectifiée, sans que ce soit pour autant obligatoire. «C’est la règle depuis 1990 mais l’application s’est faite à bas bruit». En 2008 par exemple, les programmes adoptés alors que Xavier Darcos était ministre de l’Educationnotaient : «Pour l’enseignement de la langue française, le professeur tient compte des rectifications de l’orthographe proposées par le Rapport du Conseil supérieur de la langue française, approuvées par l’Académie française (Journal officiel de la République française du 6 décembre 1990)».
(http://www.liberation.fr/desintox/2016/02/08/reforme-de-l-orthographe-les-contreverites-continuent_1431878)

pas d'panique suite et fin dit: à

Les nouveaux programmes ne rendent pas pour autant obligatoire l’application de ces modifications. Ce qui veut dire que l’on ne peut pas reprocher à un professeur d’enseigner l’orthographe révisée ou à un élève de l’appliquer. Mais on ne peut pas non plus leur reprocher l’inverse. «C’est un rappel des modifications de 1990, les enseignants feront leur choix», insiste Michel Lussault. François Bayrou peut donc se rassurer et continuer sans risque à écrire comme il le souhaite.

pour conclure dit: à

Les signes diacritiques modifient aussi la prononciation. La cédille est un signe diacritique. Ça et caca ne se prononce pas pareil, comme vous l’aurez noté.
Vous aviez donc parfaitement raison, Gérard. Le pédagogue ignorant nommé Widerganger a voulu faire le sachant et vous prendre en faute, et s’est une fois de plus ridiculisé. C’est un âne, un âne qui lit beaucoup. L’indispensable Chaloux l’a confondu depuis longtemps.

JC..... dit: à

Je ne laisserai pas traiter un magister, un génie comme Wiwi de la sorte ! A plus forte raison par un quarteron d’asnes bastés de circonflexes acérés, aux piquants venimeux !

Tout le monde peut se tromper. Ne nous acharnons pas sur l’homme en avance sur les autres, c’est lui qui conduit le troupeau…

gérard-Jean dit: à

pour conclure dit: 10 février 2016 à 9 h 11 min

Vous aviez donc parfaitement raison, Gérard. Le pédagogue ignorant nommé Widerganger a voulu faire le sachant et vous prendre en faute, et s’est une fois de plus ridiculisé.

Les interventions de Widergänger sur ce blog dénotent souvent le désir, non pas d’avoir raison, mais d’avoir le dernier mot, et, s’il le faut, au prix d’une contre-vérité ou d’une demi-vérité; quelques remarques désobligeantes à l’endroit de qui il contredit et dont, au besoin, il évite de lire ce qui l’aurait dispensé de se lancer dans ses élucubrations, lui tiennent lieu généralement, dans ces cas, d’argumentation. C’est dommage, et un peu pathétique,car il est loin de n’écrire que des sottises.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Quand j’étais petite, je jouais avec les lettres, un peu comme on joue à promener la fourchette, la cuillère à soupe et la petite cuillère autour de la table, pour simuler une promenade dominicale…

Je mariais parfois les lettres entre elles : le « d », avec son ventre de notaire, allait bien avec le « l » à la silhouette allongée qui faisait penser à une longue bourgeoise encapuchonnée. Mais il y avait des rencontres plus saugrenues ! le « a » avec le « c cédille », qui faisait penser à l’hameçon d’une partie de pêche… Le « i », quand il était majuscule, était un soldat..

Et puis, quand j’en avais assez de jouer aux lettres, je traçais sur la feuille un « i » surmonté d’un accent circonflexe (comme dans le prénom « Benoît ») ; il suffisait de retourner l’accent : et l’oiseau, en un coup de plume, s’envolait aux quatre coins de la page…

Les enfants d’aujourd’hui ne pourront-ils donc plus libérer les oiseaux cachés ? Mais alors, comment vont-ils aimer écrire ?

JC..... dit: à

Un fasciste de mes amis – il n’est pas contagieux – me disait hier que pour déradicaliser un temple, ce n’est pas le serviteur de dieu qu’il faut changer, mais le livre saint … Où vont-ils chercher tout ça, ces crapules ?!

JC..... dit: à

Y a t il un psychanalyste, parlant le patois normand, dans la salle ? C’est pour une urgence ….

Bloom dit: à

« Le rouge et le noir » de #Stendhal adapté en opéra rock

Je me souviens d’un extraordinaire Paradise Lost, de Milton, version hard rock, avec Satan en blouson clouté de cuir noir, en 1981, lors de la « Christmas Pantomine » du Lycée de Stranmillis à Belfast.

« (…) From what highth fall’n, so much the stronger prov’d
He with his Thunder (…) »

Hadrien dit: à

Allez plutôt déposer vos détritus chez Valeurs Actuelles, JC, cela vous convient mieux, vous vous y sentirez bien

JC..... dit: à

Il est probable que Dieu a eu conscience très vite d’avoir fait une énorme c.onnerie en créant le monde. D’ailleurs, depuis, on ne le voit plus…

Hélène SG dit: à

La technologie et le gain de temps (on se demande bien pourquoi alors qu’on va bientôt être huit milliards dont un grand nombre sans tripalium à en avoir à ne plus savoir quoi en faire !?) risquent d’imposer leur choc de simplification comme c’est déjà le cas chez les jeunes, et moins jeunes aussi, qui échangent en phonétique via leurs portables, les réseaux sociaux, ne se formalisant pas des fautes qui criblent leurs courriels (le correcteur ne ma tablette veut m’imposer courriers, l’inconscient). Cette réforme aura fait autant de bruit que le pas feutré d’un immortel appareillé dans l’hémicycle de son temple que le peuple, dehors, n’aura pas non plus entendu. Ainsi va le monde.

Lucien Bergeret dit: à

@ JC….. du 10 février 2016 à 10 h 58 min

Pas mal!

Jibé dit: à

« Ne nous acharnons pas sur l’homme en avance sur les autres, c’est lui qui conduit le troupeau… »

A l’abattoir !

Jibé dit: à

Bloom, pas de commentaire sur le départ programmé de Laurent Fabius et son, sa, futur(e) remplaçant(e) ?

Jav dit: à

6.54 Dommage que vous ayez cru devoir faire cet aveu ici. Vous profanez tout, y compris les plus belles histoires d’amour. Mais pourquoi tant de haine et de lâcheté, alors que vous nous aviez juré de garder notre secret au dernier survivant, à Florence et à moi ?

D. dit: à

L’Univers ?
A l’image de Dieu : grandiose et infini.

JC : petit tas de poussière, pourtant organisé à peu prés correctement au depart, ayant largement abusé de sa liberté, devenu monstre dongratitude.

gérard-Jean dit: à

Mais en supprimant année après année les postes de professeurs de langues anciennes, on est sûr que dans moins d’une génération, on ne trouvera guère d’élèves pour demander à les étudier puisque de toute façons il n’y aura plus personne pour les enseigner.

L’un ne va pas sans l’autre en effet. Mais si l’offre va diminuer, c’est que la demande est d’ores et déjà de plus en plus faible. Soyons sérieux : que garde l’immense majorité des élèves qui ont étudié les langues anciennes dans le secondaire ? A peu près rien. Naguère, faire du latin et du grec était une garantie, si l’on était « littéraire », de se retrouver dans une « bonne » classe. Mais aujourd’hui la sélection passe par d’autres disciplines.

laurent dit: à

Hélène SG dit: 10 février 2016 à 11 h 22 min

Les « vieux » eux-mêmes écrivent de plus en plus leurs sms en phonétique
D e plus, ‘les nouveaux programmes ne rendent pas pour autant obligatoire l’application de ces modifications’.( Se reporter au lien donné à 09h01 )

Widergänger dit: à

« Diacritique » veut simplement dire « qui distingue ». Je me contentait simplement de dire que la distinction est d’abord graphique avant d’être sonore. Faut pas vous énerver comme ça, mes pauvres chéris. ça n’en vaut pas la peine.

D. dit: à

Je suis content que Fabius prenne la place de Debré, que je n’ai jamais pu sentir.

Widergänger dit: à

Comme si la question de l’enseignement des langues anciennes étaient essentiellement un problème de sélection dans une grand nation comme la France.

Vous êtes mesquin, mon pauvre Gérard-Jean. Et nul, pour tout dire…!! Bref, la nullité d’aujourd’hui, des gens avec qui on a vraiment plus rien à partager. Bientôt on se tirera dessus…

Paul edel dit: à

Un des très rares baudelairiens de ma génération c est Olivier rolin dans « le bar des flots noirs. « Depuis son amour de la Russie et sa compassion l inclinent vers Tchekhov avec son très beau. « Météorologue ».

ab services dit: à

JC….. dit: 10 février 2016 à 10 h 18 min

Y a t il un psychanalyste, parlant le patois normand, dans la salle ? C’est pour une urgence ….

Excellent !!!

D. dit: à

Mais pas du tout, cet aspect ludique montre au contraire beaucoup d’équilibre. Qui ne joue pas, ou plus est déjà mort.

D. dit: à

Le chateau de ma mere pagnol mots sonorités

laurent dit: à

@13h26 Excellent !!!

dixit mémère encore bou rrée

JC..... dit: à

Jav dit: 10 février 2016 à 12 h 40 min

… la banque ayant rejeté votre chèque mensuel non provisionné, j’ai pensé que ….

Courrier de chercheur dit: à

Reçu ce matin d’une université américaine et francophile, à propos d’une revue à contributeurs internationaux, eux aussi francophiles:
« Le texte, qui doit me parvenir avant le 31 Juillet, doit etre écrit en français pré Naja-Vallat-Belkacem, c’est à dire AVEC ACCENTS CIRCONFLEXES »
Les capitales sont dans le texte.

gardel dit: à

Le général Christian Piquemal, « mis en garde à vue (…), fit un malaise, ce qui le dispensa de comparaître devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer, à un jet de palourde de la plage où, dans la nuit au 6 août 1840, Louis-Napoléon Bonaparte , débarquant avec une cinquantaine de conjurés, échoua lui aussi à conquérir le pouvoir suprême. Ô fatalité! » (« Le Canard » d’aujourd’hui). Remarquez : « à un jet de palourde ». Formidable! A part la prise de position sur le circonflexe dans l’article en question, voilà la preuve que la prose bien française de cette métaphore marine ne démérite en rien face à l’autre, classique, de la Divina Commedia : « Ô vous, dont la barque est petite, retournez à vos rivages ». Faut pas désespérer et tenir bon. L’Académie surveille.

Sylvette dit: à

Ce monsieur Widergänger est un grand écrivain. A-t-il publié des livres? J’aimerais en lire davantage.

Le Chachal illustré dit: à

Sylvette dit: 10 février 2016 à 14 h 53 min

Chaloux ou le petit charognard masqué.

Delaporte dit: à

« en français pré Naja-Vallat-Belkacem, c’est à dire AVEC ACCENTS CIRCONFLEXES »

Ce sont les Américains qui vont sauver le français… Ils sont plus attentifs que nous à nos richesses que nous dédaignons.

Sylvette dit: à

Je me pâme à lire M. Widergänger, son style si léger et si profond, sa pensée pleine de maturité, ses reparties toujours ad hoc. Quand il n’est pas là, je suis bien malheureuse.

Sylvette dit: à

Comme à la TV : M. Widergänger, c’est mon choix…

Trumpette de la mort dit: à

« « en français pré Naja-Vallat-Belkacem, »

Comme quoi les trumpistes envahissent les universités américaines un peu comme ils envahissent le Var ou les collèges du nord de Paris.
Les complotistes ont malheureusement de beaux jours devant eux et Delaporte ne sera pas le dernier.

Delaporte dit: à

Je revoie dos à dos socialistes et trumpistes, c’est tout. C’est mon seul « complot ». Je ne suis pas parano…

Trumpette de la mort dit: à

Delaporte dit: 10 février 2016 à 15 h 40 min
Je revoie dos à dos socialistes et trumpistes

Décrets 2008 – Darcos/Sarkozy
Trumpistes peut-être, socialistes sûrement pas.
Donc parano

jeanjean ûedâda dit: à

Courrier de chercheur 14 h 28 min
les modifs ne sont pas obligatoires -vous lisez trop le figaro ça nuit à votre entendement

comme de bien entendu dit: à

sylvette c’est jc le varois aux multiples pseudos qui fait son coming out

JC..... dit: à

Donald Trump a d’excellentes idées !

Au hasard : si tous les spectateurs du Bataclan avaient eu un gun dans la Pocket pour dégommer les moustiques, il n’y aurait eu qu’une dizaine de morts.

On économisait 120 bolos …. ! AUX ARMES, CITOYENS !

JC..... dit: à

Sylvette ? c’est le style Dédé le Fourbe !

Hadrien dit: à

laurent à 14:19… attention aux mémères, elles sont coriaces les copines à JC/Topor/Barbey/Sylvette

D. dit: à

Vous plaisantez, JC ?
Pierre Assouline peut comparer les adresses IP et mon honneur sera sauf.

raymond prunier dit: à

@ Gérard-Jean: « que garde l’immense majorité des élèves qui ont étudié les langues anciennes dans le secondaire ? A peu près rien. Naguère, faire du latin et du grec était une garantie, si l’on était « littéraire », de se retrouver dans une « bonne » classe. Mais aujourd’hui la sélection passe par d’autres disciplines. »
C’est très curieux cette manière de voir: le latin et le grec ne sont pas des « disciplines », c’est autre chose que des heures de cours, ce sont des langues qui rôdent autour de la nôtre, disant autre chose de différent mais de familier pourtant, une rêverie d’autrefois, d’il y a longtemps, en bref une culture. Nous ne nous en souvenons pas dites-vous donc cela n’en vaut pas la peine. Curieux raisonnement: je ne me souviens pas de la chimie de la physique, des maths, de la biologie dans les détails et pourtant je suis ravi d’avoir été teinté de ces sciences, de même que je suis ravi d’avoir étudié le latin: j’ai oublié bien sûr, mais cela reste pourtant, cela flotte là derrière, c’est un rayon lointain qui rappelle les aubes nouvelles du savoir, j’ai oublié oui, mais je me souviens, cela tapisse l’intérieur de la tête, fabrique des « ah mais c’est bien sûr », suscite des sourires entendus, et même parfois cela revient au détour d’un texte, vrai boomerang du plaisir de savoir, je n’ai pas oublié, je croyais que la langue avait disparu, que la chimie avait fondu, mais non, tout est là en musique, il ne me manque que les paroles, il suffirait de presque rien, cela danse, c’est du savoir qui comme l’herbe de février ne demande qu’à être éveillée par le premier soleil. C’est la culture, c’est magnifique. Ce ne sont pas des « matières » dans la tête de l’enfant devenu adulte, c’est un trésor, c’est mon trésor, ma culture, j’en dispose si je veux bien m’y replonger, c’est une fierté, une petite vanité portative et cela me porte en effet. Curieux effet.

Sergio dit: à

Ouais bon c’est cuit l’assent circonflexe on le récupérera pas plus que l’emprunt russe…

Ca va libérer une touche du clavier, c’est toujours ça…

Sylvette dit: à

Je ne sais pas, Monsieur D. de 15 h 57 min, je suis veuve.

JC..... dit: à

@16:18
Evidemment quand on est le fils naturel de Passou et Margueritte Yourcenar (ah ! elle a bien caché son jeu, celle là…), on peut se permettre de mettre son papa dans le coup !

Hadrien dit: à

sauf, Sergio, que sur la même touche il y a ceci : ¨ (le tréma), alors bonhomme ?

Sergio dit: à

D. dit: 10 février 2016 à 16 h 18 min
Vous plaisantez, JC ?
Pierre Assouline peut comparer les adresses IP

Boh si on lui fait un cours ici sur les adresses IP, les couches ISO de l’OSI et même les couches OSI de l’ISO ça va le gaver i nous mettra des sacs sur la tête et on en restera comme des ronds de flan…

Profy dit: à

Sergio dit: 10 février 2016 à 16 h 23 min
Ca va libérer une touche du clavier, c’est toujours ça…

Même pas piskon va le garder plus de la moitié du temps.
Aucun bénef.

Sergio dit: à

Hadrien dit: 10 février 2016 à 16 h 29 min
sur la même touche il y a ceci : ¨ (le tréma)

C’est bien ce qui me fait peur i vont s’en prendre à Boiëldieu ! Le décrépir une seconde fois… I finira jamais le Petit navire !

JC..... dit: à

Quittons nous sur un dernier éclat de rire, l’humour teuton dans toute sa merkelerie enfumeuse :

« Deux anciens gardes d’AUSCHWITZ vont être jugés. Reinhold Hanning et Hubert Zafke ont 94 et 95 ans. La justice allemande estime qu’elle doit ces procès, même tardifs, aux victimes. »

Mieux vaut tard que jamais ? Quelle pantalono-rigolade ! A mourir de rire ….

Phil dit: à

mais que faites-vous donc à partir de 16.40 heures, dear JC ? c’est votre côté papy du muppet show. Les cernes de la Chancelière se creusent comme celles de Bismarck.

JC..... dit: à

Phil, je vous dit tout ! A 17 heures, je prend mon service : danseur mondain dans un grand Salon de Thé….

Sergio dit: à

JC….. dit: 10 février 2016 à 16 h 55 min
danseur mondain dans un grand Salon de Thé….

Du tango, ça jette ! Mais faut pas oublier le retour… Et après le lendemain polo… En piste !

In C dit: à

JC….. dit: 10 février 2016 à 16 h 09 min
Au hasard : si tous les spectateurs du Bataclan avaient eu un gun dans la Pocket pour dégommer les moustiques, il n’y aurait eu qu’une dizaine de morts

Estimation au doigt mouillé ?
Par contre ce qui est sûr c’est qu’il y en aurait eu plusieurs dizaines en une seule journée en dehors du Bataclan.
Chaque jour.

Sylvette dit: à

Vous aimez danser, Monsieur JC? Moi aussi j’adore danser. Avant je ne pouvais pas. Mon mari me l’interdisait. Il était plombier. Maintenant qu’il est mort, je danse, je danse, je danse…
Je suis très heureuse de rejoindre votre communauté§
J’espère que Monsieur Widegange va venir très vite. J’ai hâte de lui dire toute mon admiration « en direct ».
A tout bientôt.

Sylvette dit: à

« Widergänger », pas ce que j’ai écrit. Widergänger, Widergänger, Widergänger,Widergänger, j’ai toujours envie de répéter ce nom! Widergänger, Widergänger!

Sylvette dit: à

Je comprends pas tout, quand je lis Widergänger, mais Dieu que je m’instruis !

Hadrien dit: à

à Laurent, 14 h 19 : surtout la souris verte qui joue du violoncelle

D. dit: à

A ne pas confondre avec vide-grenier.

William Legrand dit: à

Madame Verniglia est souffrante d’une maladie d’hiver ; JC lui a fait parvenir un petit bouquet de fleurs avec un petit billet sympa : « crève vieille s….. (illisible) »; les gens rigolent au Camp à Nella

D. dit: à

Je sais pas si vous êtes au courant, mais depuis hier les complots sont obligatoirement recyclés.
D’abord on les passe au détecteur de complot pour vérifier si c’est du complot ou pas du complot. Si c’est pas du complot, on peut garder, si c’est du complot on jette dans la benne à complots. C’est tout simple et pratique.

Quand le jazz est là dit: à

William Legrand dit: 10 février 2016 à 17 h 41 min

Hadrien/William/Anna Fort/Pseudo Multiple a commençé sa journée bien tard aujourd’hui.
Peut-être une consultation hospitalière pour vérifier l’état général, à son âge.

père zou dit: à

trop aviné le con cierge commence tard sa journée de concierge

Hadrien dit: à

17 h 53 : surveillez bien le vôtre, on ne sait jamais, un malheur est vite arrivé

Hadrien dit: à

17 h 53 : le Trouble Obsessionnel Compulsif caractéristique se soigne….. mais est-il encore temps ?

Sergio dit: à

Mais si on abandonne l’euro on reprend les accents circonflexes ou quoi ?

faut suiv' dit: à

tu c quoi jav0,1 pour gustav elle veut dire meyrik, é com assou a fait son golem, elle enchène les 2,

Fafa dit: à

Debré, que je n’ai jamais pu sentir.
Pourtant c’était le fils de son père et le frère de son jumeau, du beau pedigree.

Ulysse Javboulet dit: à

Un peu de poésie pour faire passer la réforme constitutionnelle de l’orthographe… Mes petits 4ème n’ont fait aucune faute sur les 15 premiers vers qui les ont enchantés. (En hommage à Doisneau et Cartier-Bresson)

Un tout petit enfant s’en allait à l’école.
On avait dit : Allez !… il tâchait d’obéir ;
Mais son livre était lourd, il ne pouvait courir.
Il pleure et suit des yeux une abeille qui vole.
« Abeille, lui dit-il, voulez-vous me parler ?
Moi, je vais à l’école : il faut apprendre à lire ;
Mais le maître est tout noir, et je n’ose pas rire :
Voulez-vous rire, abeille, et m’apprendre à voler ? »
« Non, dit-elle ; j’arrive et je suis très pressée.
J’avais froid ; l’aquilon m’a longtemps oppressée :
Enfin, j’ai vu les fleurs, je redescends du ciel,
Et je vais commencer mon doux rayon de miel.
Voyez ! j’en ai déjà puisé dans quatre roses ;
Avant une heure encor nous en aurons d’écloses.
Vite, vite à la ruche ! on ne rit pas toujours :
C’est pour faire le miel qu’on nous rends les beaux jours. »
Elle fuit et se perd sur la route embaumée.
Le frais lilas sortait d’un vieux mur entr’ouvert ;
Il saluait l’aurore, et l’aurore charmée
Se montrait sans nuage et riait de l’hiver.
Une hirondelle passe : elle effleure la joue
Du petit nonchalant qui s’attriste et qui joue.
Et dans l’air suspendue, en redoublant sa voix,
Fait tressaillir l’écho qui dort au fond des bois.
« Oh ! bonjour ! dit l’enfant, qui se souvenait d’elle ;
Je t’ai vue à l’automne ; oh ! bonjour, hirondelle.
Viens ! tu portais bonheur à ma maison, et moi
Je voudrais du bonheur. Veux-tu m’en donner, toi ?
Jouons. » — « Je le voudrais, répond la voyageuse,
Car je respire à peine, et je me sens joyeuse.
Mais j’ai beaucoup d’amis qui doutent du printemps ;
Ils rêveraient ma mort si je tardais longtemps.
Non, je ne puis jouer. Pour finir leur souffrance,
J’emporte un brin de mousse en signe d’espérance.
Nous allons relever nos palais dégarnis :
L’herbe croît, c’est l’instant des amours et des nids.
J’ai tout vu. Maintenant, fidèle messagère,
Je vais chercher mes sœurs, là-bas, sur le chemin.
Ainsi que nous, enfant, la vie est passagère,
Il faut en profiler. Je me sauve… À demain ! »
L’enfant reste muet ; et, la tête baissée,
Rêve et compte ses pas, pour tromper son ennui,
Quand le livre importun, dont sa main est lassée,
Rompt ses fragiles nœuds, et tombe auprès de lui.
Un dogue l’observait du seuil de sa demeure.
Stentor, gardien sévère et prudent à la fois,
De peur de l’effrayer retient sa grosse voix.
Hélas ! peut-on crier contre un enfant qui pleure ?
« Bon dogue, voulez-vous que je m’approche un peu,
Dit l’écolier plaintif ? Je n’aime pas mon livre ;
Voyez ! ma main est rouge, il en est cause. Au jeu
Rien ne fatigue, on rit ; et moi je voudrais vivre
Sans aller à l’école, où l’on tremble toujours ;
Je m’en plains tous les soirs, et j’y vais tous les jours ;
J’en suis très mécontent. Je n’aime aucune affaire.
Le sort des chiens me plaît, car ils n’ont rien à faire. »
« Écolier ! voyez-vous ce laboureur aux champs ?
Eh bien ! ce laboureur, dit Stentor, c’est mon maître.
Il est très vigilant ; je le suis plus, peut-être.
Il dort la nuit, et moi j’écarte les méchants.
J’éveille aussi ce bœuf qui, d’un pied lent, mais ferme,
Va creuser les sillons quand je garde la ferme.
Pour vous même on travaille ; et, grâce à vos brebis,
Votre mère, en chantant, vous file des habits.
Par le travail tout plaît, tout s’unit, tout s’arrange. »
« Allez donc à l’école ; allez, mon petit ange !
Les chiens ne lisent pas, mais la chaîne est pour eux :
L’ignorance toujours mène à la servitude.
L’homme est fin, l’homme est sage, il nous défend l’étude,
« Enfant, vous serez homme, et vous serez heureux ;
Les chiens vous serviront. » L’enfant l’écouta dire,
Et même il le baisa.
Son livre était moins lourd.
En quittant le bon dogue, il pense, il marche, il court.
L’espoir d’être homme un jour lui ramène un sourire.
À l’école, un peu tard, il arrive gaîment,
Et dans le mois des fruits il lisait couramment.

Widergänger dit: à

Sylvette, je sens que je vais me faire sylvain… Mais ma terrasse est en réparation.

Widergänger dit: à

Sylvette, est-ce que vous savez faire du ski ?

Sylvette dit: à

Non, Monsieur Widergänger je ne sais pas faire de ski. Mon mari était plombier. Nous n’allions jamais nulle part. Mais j’ai fait beaucoup de luge avec les enfants. Je suis du 12. Vous connaissez?

D. dit: à

Widergänger dit: 10 février 2016 à 20 h 03 min

Sylvette, est-ce que vous savez faire du ski ?

Traduit autrement :

Alors, Sylvette, tout schuss ?

Sylvette dit: à

Ah non, Monsieur, aujourd’hui je peux pas schusser, j’ai les lèvres gercées !

Sylvette dit: à

Il y a des méchants qui se font passer pour moi. Je ne suis pas impressionnée. Mon mari était plombier. Je suis habituée aux grossièretés.

Widergänger dit: à

Ne vous laissez pas impressionner par les gros balourds d’ici, Sylvette.

JC..... dit: à

Fini le Carnaval, mes biens chers Frères !

Nous sommes entrés en plein Carême, et il nous faut préparer Pâques. Je compte sur vous pour un repas frugal chaque jour et une abstinence de bon goût, càd une privation librement consentie de ce que vous aimez.

Nous, les Croisés de la Foi, les soldats du vrai dieu, les héros de la Chrétienté, nous attendrons le dimanche pour libérer nos envies, le dimanche jour de joie que l’Eglise bonne fille a prévu pendant ce foutu Carême.

Tirez vos crampettes sordides le dimanche, mes bien chers Frères, et pardonnons à ceux qui ne possédant pas de calendrier, commettent de funestes erreurs comme votre serviteur … !

JC..... dit: à

N’ayez pas peur ! Pour les politiques, le Carnaval continue …

On nous promet, sous la houlette de Petit Bedonnant 1er, roi de la fête, un remaniement ministériel. Qu’est ce qu’un « remaniement ministériel » ? Une chose capitale pour l’amusement des élites : un échange de masques grotesques, où la compétence n’a pas sa place !

Tu es ministre de l’Ecologie ? tu seras ministre des Affaires Etrangères, mon fils !…. Amen.

JC..... dit: à

Porter un masque pour cacher le vide….

renato dit: à

« Le texte, qui doit me parvenir avant le 31 Juillet, doit etre écrit en français pré Naja-Vallat-Belkacem, c’est à dire AVEC ACCENTS CIRCONFLEXES »

Voilà que le crétinisme endémique chez les intellectuels français lambda déteint sur les francophones étrangers… car… quelle relation entre Najat Vallaud-Belkacem et les rectifications orthographiques?

JC..... dit: à

Il n’y a bien entendu aucun rapport avec la jolie fille incompétente qui porte le masque ministériel EN au sourire figé elle qui déblatère ses réformes scolaires …. et la réforme du français orthographié !

Jean d’Ormesson, qui n’y connaît rien ce crétin endémique, a bien tort de parler « d’enfumage gouvernemental ». Comme si ce gouvernement était capable de telles turpitudes … uhuhu !

renato dit: à

Voir, éventuellement, le Bulletin officiel de l’Éducation nationale (hors série n3 du 19 juin 2008)…

Ah! l’information des élites!
Avez-vous dit élites?

JC..... dit: à

C’est bête : je ne me souviens plus du tout où j’ai bien pu fourrer cet hors série du BO de l’EN de 2008.

peut être bien dans une de mes latrines, où figurent en bonne place les portraits en pied de la ministrelle ?!… ce doit être ça…

vous avez dit élite dit: à

renato dit: 11 février 2016 à 9 h 06 min

des neuneux infantilisés -des beaufs- incapables de réfléchir, qui ne peuvent que s’en tenir aux ragots et se rassurent en ayant des boucs-émissaires

vous avez dit élite dit: à

« le Bulletin officiel de l’Éducation nationale (hors série n3 du 19 juin 2008)… »

vous savez bien qu’ils régurgitent la bouillie figaresque dansle meilleur des cas (lamarine étant l’idole des plus pervers) –

gérard-Jean dit: à

Les deux signes diacritiques sur voyelle vraiment pertinents du français sont l’accent grave et l’accent aigu. Pour tout partisan d’une simplification intelligente et utile de l’orthographe (de l’ortografe) du français, la liquidation de l’inutile accent circonflexe s’impose. Seuls quelques affolés attardés des racines, sortes de barrésiens lexicomanes pleureront sa mort.

Par exemple, dans la série « rêve », « rêver », « rêveur », « rêverie », le circonflexe n’a guère qu’une valeur de marqueur étymologique (étymologie d’ailleurs incertaine). On peut et on DOIT écrire : « rève », « rèver », « rèverie », « rèveur ». Le titre du roman de Marguerite Yourcenar , « Denier du rêve » s’écrira « Denier du rève », ou, mieux, « Denié du rève ».

gérard-Jean dit: à

Un autre signe « diacritique » parfaitement inutile, c’est le tréma. Qui, à part un quarteron de sionistes forcenés, regrettera sa disparition dans « Israël » ? Le mot s’écrira sans inconvénient « Israèl », « Israèle » ou tout simplement « Israel » (comme dans « hôtel », « bordel » etc.).

gontrand dit: à

Gérard jean, pour ne pas sentir que l’accent circonflexe de « rêve » a une fonction qui va bien au-delà de l’étymologie, il faut n’avoir aucune sensibilité poétique. Cette graphie et l’allongement de la voyelle qu’elle induit irrésistiblement est déjà une introduction au rêve.

Vous avez choisi le plus mauvais exemple possible de votre thèse…

JC..... dit: à

On peut se passer d’accent circonflexe, bien sûr ! Comme on peut se passer de déodorant …

Gêrard Jehan, vous n’êtes qu’un de ces prolos inutiles, sans dents mais avec odeurs, qui rendent la vie impossible aux gens de goût, aux raffinés, à l’élite, de ce cher vieux pays pourri.

gérard-Jean dit: à

Cette graphie et l’allongement de la voyelle qu’elle induit irrésistiblement est déjà une introduction au rêve. (Gontrad)

Foutèse. Vous rèvez. Vous vous ètes vu en train d’allonger la voyelle ? A mourir de rire. Ah, le rê..ê..ê..ê..vveuh. Bêêêêêh… Meuheuheu heu…

Bloom dit: à

Pandémie de Golem(s)?

« (…) Le propos conducteur de « Golem », comme le choix du titre, emprunté à la fantastique créature d’argile du folklore juif, prend une autre dimension quand on sait que son auteur, LRNZ – l’artiste ­romain Lorenzo ­Ceccotti –, a travaillé pendant vingt ans sur cette dystopie avant de la figer sur 280 pages de papier glacé. 2030  : l’Italie fait partie de la zone Eurasia, territoire dominé par quatre multinationales. …
Golem, de LNRZ, Glénat, dans Le Monde des Livres

murielle wenger dit: à

Dites, les gars, vous êtes sûrs que « édelweiss », « révolver », « sénior » et « cèleri » (sic pour tous), ça va vraiment dans le sens d’une « simplification » pour ces pauvres élèves qui ne vont plus savoir à quel saint se vouer… ? Quant à moi, pour la beauté de la chose, je continuerai à préférer oignon, nénuphar et corolle… Et pour le circonflexe, si l’intention était louable de corriger quelques « anomalies » (encore que… les anomalies en question ne sont le plus souvent que le reflet de l’évolution de la langue et un joli souvenir de l’origine des mots…), on peut à juste titre, comme le fait Passou, avoir quelques craintes sur le modernisme à tout crin qui consiste à nier les origines de notre belle langue française: après la suppression des circonflexes, on en arrivera peut-être finalement à une ortograf fonétic, et c’est là que définitivement on perdra le souvenir du latin et du grec, qui sembleront alors bien inutiles à enseigner… c’est là où on veut en venir ? Alerte, alerte!

JC..... dit: à

Gêrard-Jehan, vous n’êtes qu’une hyêne orthographique, un tibre de papier, un suppôt de Zoltan, une noix de cajun !

JC..... dit: à

Contre la Barbarie, contre la Ministrelle infâme, l’Accent Circonflexe sera notre bouclier ! Alerte ! Aux armes !… A boire !

gérard-Jean dit: à

On n’a pas assez insisté sur le côté le plus salubre de la réforme ( non pas en dépit de son coté facultatif , mais parce qu’elle est facultative ), c’est qu’elle introduit du JEU dans le domaine le plus fétichisé, le plus abusivement sacralisé, le plus niaisement figé, surtout en France, celui de l’ortografe de la langue. Si on ne peut plus jouer avec elle, où va-t-on ? Les fantaisies ortografiques de Queneau dans « Zazie » n’ont pas pris une ride et gardent toute leur valeur d’exemple.

Echo du Pays de Var dit: à

JC….. dit: 11 février 2016 à 9 h 32 min

Le trumpiste varois se croit efficace en relayeur de fausses informations.
Il n’est que ridicule.

D. dit: à

Mon Cher JC,

Le Carême n’est ni une privation douloureuse, ni une soumission puisque Jésus à lui-même dit aux Pharisiens que l’homme était maître du SabbaTom.
Bien évidemment l’Église n’impose rien, elle propose et bien évidemment aussi elle ne contrôle rien (de tel).
Le Carême vient du cœur, sans cela il n’a aucun sens. Sur ce point je vous rassure, vous n’êtes nullement en tort : point de cœur, point de carême, cela ca de soi.
Le Carême ? Déjà on peut le pratiquer toute l’année, c’est le besoin de compassion, d’intercession, de louange, de partage de notre superflu, qui concerne non seulement nos biens mais aussi notre temps disponible, notre état d’esprit.
Comment un besoin pourrait-il être une privation ? A vous de l’expliquer…

JC..... dit: à

« Comment un besoin pourrait-il être une privation ? A vous de l’expliquer… »

J’ai beau chercher, c’est inexplicable !

gérard-Jean dit: à

gontrand dit: 11 février 2016 à 10 h 04 min
Gérard jean, pour ne pas sentir que l’accent circonflexe de « rêve » a une fonction qui va bien au-delà de l’étymologie, il faut n’avoir aucune sensibilité poétique. Cette graphie et l’allongement de la voyelle qu’elle induit irrésistiblement est déjà une introduction au rêve.

Vous avez choisi le plus mauvais exemple possible de votre thèse…

Vous semblez ignorer que la distinction voyelle longue / voyelle brève n’a pas de pertinence linguistique en français. La présence du circonflexe n’induit aucun allongement de la voyelle dans « rêve ». Vous avez parfaitement le droit de l’allonger autant que vous voudrez, mais c’est une pure question de préférence personnelle.

gontrand dit: à

Quel pignouf ce gérard jean. On dirait du zonzon…

gontrand dit: à

« La présence du circonflexe n’induit aucun allongement de la voyelle dans « rêve ».  »

Je m’en fous complètement mon cher zonzon. Empiriquement et poétiquement, c’est l’effet qu’il produit dans rêve et cela me suffit.

JC..... dit: à

Josette confirme : Zonzon a changé de masque de Carnaval. Remaniement, à la Jambrun, sans reniement.

Post Scriptum : Passou, vous pourriez peut être changer votre première image d’illustration, non ? Tous ces gosses morts après une dictée « nouvelle orthographe », c’est terrifiant….

PMB dit: à

Dans les écoles, hélas, on n’en est plus à se battre pour cultiver les nénufars, couper les nénuphars et garder les accents circonflexes.

On en est à lutter pour le maintien de la notion fondatrice d’accord entre les mots (M/F, S/P, verbe-sujet)
L’accord est le symbole du fait que je suis, en règle majoritaire, homme ou femme. Que je suis inscrit dans un groupe où j’ai une place, des droits et des devoirs. Que je suis comme un mot : les autres doivent tenir compte de moi, je dois tenir compte des autres.

A se battre pour les modes et surtout les temps de conjugaison, qui se mélangent sans raison dans les textes des élèves. Plus de distinction passé-présent-futur car je ne vis que dans le présent, moi qui ignore le passé de ceux qui m’ont fait, m’ont légué un patrimoine dont je n’ai que faire, moi qui ne pense pas plus à mon avenir qu’à celui de ma planète.

Ceux qui prônent une « simplification » de l’orthographe et de la syntaxe sont, eux, fort bien munis d’une orthographe complexe, dont ils se servent pour manipuler. On retourne, et par démagogie ils accélèrent ce mouvement, vers une sorte de Moyen-Age (pardon, chers amis médiévistes qui allez me reprocher cet usage péjoratif), vers une civilisation de l’oral : une majorité d’analphabètes soumis aux manipulations d’une minorité de clercs, excités dans leurs émotions et amputés des moyens d’exercer leur intelligence, leur capacité à la réflexion et à la mise en perspective pour quoi l’écrit est plus apte que l’oral. Milliers de « cerveaux disponibles » soumis alors aux ancêtres de TF1 et des prédicateurs de toutes idéologies, et maintenant aux mandarins qui trouvent bon qu’on laisse se développer une sous-langue pour les ilotes.

Ils acceptent, voire encouragent l’appauvrissement de la langue (plus de grammaire étudiée méthodiquement, plus de travail sur les synonymes, ces outils de la pensée nuancée, plus d’étude des figures de style comme la métaphore, dédain des « classiques », etc). Appauvrissement accéléré par la vogue des SMS, des skyblogs d’ados, et maintenant page Fesse de bouc, pour beaucoup terrifiants terrains quasi-vides. Attention, les mômes ne sont pas les premiers responsables de cette décadence, victimes qu’ils sont de flatteurs calculateurs empressés de fabriquer des « cerveaux disponibles » privés d’une culture ouverte, diverse, complexe, et sur lesquels nos renards auront tout pouvoir.

Je reverrai toute ma vie ce père qui a fondé mon combat pour et avec les élèves. Dans une réunion, un ouvrier, perdu au fond de la classe – bien sûr, trépignait car une Madame de Grand-Air au premier rang sortait des énormités – mais en beau langage. Et moi, le croisant huit jours après, de lui demander pourquoi il ne l’avait pas bâchée alors que je connaissais ses idées, pertinentes : ah Monsieur, je ne savais pas comment le dire.

(Cette simplification est en continuité de la « simplification » des heures consacrées à l’enseignement de la mère de tous les savoirs)

gérard-Jean dit: à

Empiriquement et poétiquement, c’est l’effet qu’il produit dans rêve et cela me suffit. (Gontrand)

C’est l’effet qu’il VOUS produit. On n’est pas obligé de partager vos préférences empiriques ni votre façon de distinguer ce qui est poétique ou pas.

D. dit: à

Nous observons tout simplement le déclin de notre civilisation, et cela est bel et bien inscrit dans les astres. L’orthographe, la grammaire, plus exactement la langue, sont sous l’influence des Poissons; or nous entrons dans le Verseau (dont l’Air est l’Element)qui ne privilégie pas les règles, mais les échanges, la superficialité mais aussi la superfluidité (au dessus de l’eau, élément des Poissons).
—–
Ce post est certifié ☆sans complot☆.

Wiedrgänger dit: à

Vous oubliez, mes pauvres chéris, que le tréma est indispensable dans « ambiguë ».

Bientôt les barbare diront : ambigue ».

C’est la fin de la civilisation !

Mais si, mais si !

Wiedrgänger dit: à

Géraaarrrrrd !

Polémikoeur. dit: à

Et qui pour mourir « contre » l’accent circonflexe ?
Quoi qu’il en soit, où et avec qui discuter
un tant soit peu utilement de la part
un tout petit peu substantielle
du grand sujet de société
de la maîtrise
de la langue ?
Prononciamentraquement.

gérard-Jean dit: à

le tréma est indispensable dans « ambiguë ». (WGG)

Pas du tout. C’est le masculin qui indique la prononciation. Dans cette affaire, on oublie trop souvent que la graphie ne fait que suivre (souvent avec une lenteur désespérante) la prononciation. Tu écriras comme nos vénérés ancêtres, nongdieu ! Mais en vérité c’est la parole vivante qui prime. La langue écrite est profondément conservatrice, réactionnaire, elle ne cesse de se vautrer dans la nostalgie des époques lointaines. Celui qui l’a vraiment compris, c’est Queneau. Honneur et reconnaissance à lui. Vive nos jeunes qui, partout (dans nos banlieues ou pas) réinventent l’ortograf à coups de SMS et de twitts !

gérard-Jean dit: à

je ne vis que dans le présent, moi qui ignore le passé de ceux qui m’ont fait, m’ont légué un patrimoine dont je n’ai que faire, moi qui ne pense pas plus à mon avenir qu’à celui de ma planète. (PMB)

Tout à fait. Je conchie mes ancêtres et mes descendants dans leur totalité, comme disait à peu près le grand Louis, à l’époque où il avait encore du poil aux pattes (avant maman Elsa et papa PC).

gérard-Jean dit: à

Ils acceptent, voire encouragent l’appauvrissement de la langue (PMB)

Ouiiiii ! Ouiii ! tous les accrocs même minimes, même de la taille d’un accent circonflexe, à la défroque bariolée nommée Identiténationale seront les bienvenus. Et n’oubliez pas, PMB, que tel naguère le gra

gérard-Jean dit: à

Et n’oubliez pas, PMB, que tel naguère le grand Louis, je conchie l’armée française dans sa totalité. Ouiii ! Ouii ! VOus avez parfaitement compris, PMB, celle du « Charles De Gaulle », celle qui bombarde en Irak, celle qui va au casse-pipe au Mali. Et que, cerise sur le gâteau, je vous conchie aussi, vous et vos semblables !

JC...... dit: à

Il y a des moments où on se dit, qu’à tout prendre, il sera plus intéressant de discuter métaphysique avec un bonobo de base qu’avec Gêgê l’Affolê !

D. dit: à

En règle générale, il faut vivre dans le présent. En tous cas tout maître de Kung-Fu Shaolin (que je ne suis pas encore, soyons modeste) enseigne ce précepte. L’inquiétude sur l’avenir n’apporte que trouble. Si en ce moment Paris perd 4 pour cent, qu’est ce que ça va changer dans votre vie ? Réponse : rien du tout.

D. dit: à

Évitez de vous fâcher avec un Bonobo, JC, parce que le moment de la réconciliation viendra tôt ou tard…

D. dit: à

L’exemple de Madame de Grand-Air est mal choisi. Celle-ci ne sortait aucune énormité, c’était une vieille aristocrate très sensée et Loulotte adorait sa Mémé.

D. dit: à

Le congé-maternité rémunéré annoncé aujourd’hui par Madame Touraine est exactement ce qu’il ne fallait pas faire. Dans un contexte de crise migratoire majeure, on peut assimiler cela à un suicide.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Bon, j’ai suivi les liens : normalement, j’aurais dû réagir directement sur le blog de Paul Edel « près, loin », mais je suis « persona non grata » là-bas, alors…

Donc, sa notion de « Proust vampire » sonne juste, c’est vrai (encore que Paul aurait pu se passer d’un ou deux exemples par trop répétitif, mais enfin il sera amplement pardonné parce que, pour une fois, il a corrigé les fautes de frappe qui sortent d’habitude en rafales serrées de ses doigts malhabiles à l’azerty. bref.)

Mais, pour rester dans la comparaison sanguine, il faudrait aussi noter que cette oeuvre, loin de « vampiriser » la vie d’autrui, la vivifie parfois, l’irrigue, l’infuse. Je pense à des personnalités comme Patrice Louis ou Véronique Aubouy : on pourrait certes dire qu’ils sont « encore plus atteints » que Paul Edel, puisque la Recherche s’inscrit au coeur de leurs vies : l’un est parti s’installer à Illiets/Combray, l’autre sillonne le monde pour y faire germer des lectures proustiennes. Et pourtant, plus qu’une « vampirisation », qui sous entend un appauvrissement vital du vampirisé, il s’agit d’un formidable apport, d’une richesse globulique (ahaha), d’un épanouissement…

Quant à moi, ah, je crois bien être là comme ailleurs un cas à part. Ma vie réelle, présente et passé, est si éloignée de celle, réinventée ou non, du narrateur telle que décrite dans la Recherche que non, la figure de ma grand’mère ne se dissout pas dans les mots de Proust (d’autant que je n’ai pas connu de grand’mère…), et que l’esplanade de Cabourg n’efface en rien la Villa Bon Papa de Blonville, celle de mon enfance…

Mais pourtant, j’éprouve moi aussi un peu de la reconnaissance impatientée d’Edel vis-à-vis de Proust. Non pour les souvenirs d’enfance, mais pour les caractères mis en scène dans la Recherche, et qui relèvent tant, il faut bien le reconnaître, d’archétypes inusables…

Tenez, le snob Legrandin, par exemple, ne renierait pas l’incipit du blog de Bergeret, qui, pour se décrire, annonce « celui qui n’écrit pas » – dans un grand mouvement de cape grotesque, n’est-ce pas, pour bien faire comprendre qu’il revendique cette chose inimaginable de ne pas écrire… C’est cela qui devient un peu agaçant, avec la Recherche : les petitesses, les névroses, les égoïsmes et les lâchetés y sont si bien décrites, si bien personnifiées, que lorsqu’on en rencontre à son tour (comme ici, plus souvent qu’on ne le voudrait), les noms des personnages proustiens vous montent aux lèvres. Les colères d’un WGG ressemblent tant aux délires verbaux d’un Charlus si conscient de sa valeur (et en même temps si malheureux de sa solitude) qu’il en vient à en être abject avec autrui. La fatuité d’un M.Court l’enrobe de la même bêtise triomphaliste d’un Brichot, etc. Et donc les figures de la Recherche viennent se poser, comme des calques translucides, sur votre propre perception des uns et des autres.

heureusement et ouf ! Ma vie quotidienne, par contre, me préserve de toute lecture à double fond, pour ceux que je côtoie dans la vie réelle. Et quant aux Bergeret pervers et malades, finalement, la Recherche est encore trop bonne pour eux…

Lucien Bergeret dit: à

« le snob Legrandin, par exemple, ne renierait pas l’incipit du blog de Bergeret, qui, pour se décrire, annonce « celui qui n’écrit pas » – dans un grand mouvement de cape grotesque, n’est-ce pas, pour bien faire comprendre qu’il revendique cette chose inimaginable de ne pas écrire… »(Clopine indiscutablement un phénomène)

Excellente idée! Je cours acheter une cape.
Pour la « revendication de ne pas écrire » vous n’avez toujours pas compris, mais ce n’est pas surprenant.

L’apparition de mon nom sous vos doigts experts à l’AZERTY m’est et me sera toujours une joie.

JC...... dit: à

Lorsqu’on a trouvé son bonheur, on n’a aucun besoin de La Recherche, canne pour infirme.

Cette collection d’images autocollantes n’est destinée qu’à satisfaire les malheureux, en quête de rêves d’auteur, comme les Albums Panini donnent l’illusion aux gosses de jouer au ballon dans le monde des adultes.

Petit, daté, dérisoire, vieux … mais il y a temps de malheureux, insatisfaits et affamés de rêveries !

Paul Edel dit: à

Quelqu’un a-t-il lu le nouveau CAMILLE LAURENS
« Celle que vous croyez »?
Ce récit sans ponctuation a l’air de diviser les lecteurs et d’être tres « clivant » si j’en crois les commentaires sur Amazon.. … Pour l’instant je me régale avec le roman fluvial et familial d’elena Ferrante, « le nouveau nom », suite de 560 pages de « l’amie prodigieuse » . Cet écrivain connait Naples comme sa poche, et ,de plus, se tient à l’écart des médias. c’ est un vrai phénomène.. avec visiblement une belle influence d ‘ Elsa Morante et de sa maturité , de sa vision ample.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Je ne peux vous en dire autant, Bergeret. Quand on sait que, depuis des années, et simplement par snobisme primaire qui vous faisait juger inconvenante ma propension à aimer et à témoigner de la littérature, que vous considérez comme votre « chasse gardée », vous avez décidé, délibérément, de me tourner en ridicule, de me calomnier, d’user de tout : mensonges, pseudos multiples, calomnies, le tout revendiqué n’est-ce pas, avec affichage de cette volonté sur votre blog, pour faire « rire » à mes dépens vos proches – et que, depuis des années et des années, vous réagissez aux moindres de mes paroles, haussant les épaules quand j’avance une bien petite provocation littéraire (rappeler qu’une héroïne de Gide se sert des tragédies cornéliennes pour affirmer son féminisme naissant, par exemple, semant le discrédit, vous vautrant à coeur joie dans une entreprise de démolition systématique, le tout pour réparer un ego – dont vous ne supportez pas, en réalité, qu’il me soit indifférent, car sinon comment expliquer votre obsession ? – franchement non, l’apparition de votre nom sous mes doigts ne me fait pas rire : elle me fait frissonner de dégoût, et c’est parce que je ne supporte pas le masque de la bienséance que vous

JC...... dit: à

Clopine parlant de l’obsession de Bergeret à son égard … ça ne s’invente pas, tant c’est beau.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

(…) affichez ici, pour masquer votre haine à mon endroit d’une mensongère bienveillance hautaine, que je l’emploie. Et je l’emploie, soyez-en persuadé, parce qu’il ne rien de comparable à votre entreprise de démolition à mon endroit, que j’ai découverte par hasard tant je suis naïve, et que je n’ai donc pas de synonyme pour qualifier votre névrose obsessionnelle.

Oh, ici, vous vous gardez bien, depuis que j’ai découvert le pot aux roses, de prêter le flanc – et vous avancez masqué, tout prêt à retourner votre maladie sur ma personne – mais vous avez beau être dans le déni de votre vraie personnalité, Bergeret, nous savons vous et moi que la vérité est de mon côté, et non de la vôtre, et que même vos proches sont gênés de votre conduite à mon égard.

Vous voudriez tant m’anéantir en me faisant passer pour ridicule. mais vous n’êtes qu’un troll de la pire espèce ; mélange d’impuissance et de haine baveuse. Vous êtes l’objet, chez moi, d’un dégoût profond, mêlé de la crainte diffuse que la monomanie inspire, chez certains hallucinés. Vous passez vos journées à me lire, me relire, réagir ici ou là, copier mes propos, vous délecter de mes faux pas et chercher la complicité d’esprits aussi petits que le vôtre. C’est cela, surtout, qui m’est insupportable : l’idée qu’en réalité, vous ne vivez ici qu’à travers votre haine de moi. BeurK.

Lucien Bergeret dit: à

« … d’user de tout : mensonges, pseudos multiples, calomnies, le tout revendiqué n’est-ce pas, avec affichage de cette volonté sur votre blog, pour faire « rire » à mes dépens vos proches… »(Clopine décidément parano)

De quels « proches » parlez-vous?
De mon mari, de mon fils, de mes petits-fils?
Ils ont eu connaissance de mon blog aux tous débuts mais ne l’ont jamais fréquenté. Ce que je pouvais y écrire n’avait donc aucune chance de les faire rire, de vous ou de quoi que ce soit.

Alors, quels proches?
Les commentateurs réguliers?
Ce sont précisément mes pseudos multiples.
Eh oui! Je joue, un peu puérilement, je le reconnais, à commenter mes propres « articles ».
En général cela ma permet de garder des traces de tel ou tel événement important pour moi…

Pseudos multiples donc mais qui n’ont rien à voir avec ces trolls réels ou prétendus dont vous nous parlez régulièrement.

Cela dit, j’ai bien écrit sur mon blogs quelques remarques désobligeantes à votre endroit.
Je ne les regrette pas, vous les justifiez à chacune de nos rencontres.

Rien de ce que j’ai écrit ne permet de penser que mon « snobisme primaire me faisait juger inconvenante votre propension à aimer et à témoigner de la littérature, que je considérerais selon vous comme ma « chasse gardée ».

Lucien Bergeret dit: à

« vous avez beau être dans le déni de votre vraie personnalité, Bergeret, nous savons vous et moi que la vérité est de mon côté, et non de la vôtre, et que même vos proches sont gênés de votre conduite à mon égard. » (Clopine extralucide)

Vous en savez des choses que je ne soupçonnais pas!

Sergio dit: à

Ca fait rien, qu’on nous supprime l’accent circonflexe ! On n’a qu’à inventer un autre accent à la place…

Javert dit: à

10.24, J’ai besoin d’immanence car je suis bourrelé de transcendance. Ma privation (ou mon sevrage) constitue un réel besoin.
(Sur les derniers touites de la rdl). Pour l’instant il y a plus urgent que Baudelaîre, car BHL s’en prend à Jean Birnbaum : un comble dans ce petit monde de l’intelligentsia GP penché sur l’internationalisme du djihadisme musulmanique ! (La biographie de « Léon Blum » du père d’icelui est vraiment intéressante, sinon passionnante. Voilà enfin une grande figure de l’histoire politique réhabilitée à sa juste mesure) – Sarkozy vs Taubira : on se « gondole » de rire chez les pronostiqueurs de best-sellers du premier rang des ventes, moi je pense que la deuxième finira par l’emporter haut la main, car son empreinte subsistera très durablement dans les consciences de la jeunesse.

talon.net dit: à

 » la vérité est de mon côté »

blasphème

gérard-Jean dit: à

A quoi tient l’empire d' »A la recherche du temps perdu » sur nos vies, sa séduction, sa capacité à nous vampiriser ?

C’est une question que tout lecteur de la « Recherche » devrait en effet se poser, et je pense qu’autant de lecteurs, autant de réponses différentes. Réponses qui devraient, dans chaque cas, être plurielles, car il doit être bien rare qu’on lise « la Recherche » d’un trait. Quant à moi, je n’ai lu « le Temps retrouvé » que plusieurs années après avoir découvert « Du côté de chez Swann ». Le point de vue évolue avec le temps, les expériences personnelles du lecteur et les circonstances de la lecture. S’il s’agit, en plus, d’une relecture, les choses se compliquent. Pour ma part, je ne me souviens pas d’avoir jamais été « vampirisé » par le texte de Proust. La séduction très forte que j’ai éprouvée en lisant « A l’ombre des jeunes filles en fleurs » et « le Côté de Guermantes » a fait place peu à peu à une approche plus distanciée. Ne pas oublier non plus que les derniers volumes sont parus après la mort de Proust et qu’il s’agit de textes inachevés; même si le travail d’écriture avait atteint un stade très poussé , on n’y retrouve pas tout-à-fait le charme des premiers volumes.
Je n’ai jamais pensé, à vrai dire, que Proust cherchait à me séduire ; j’ai été constamment persuadé, en revanche, qu’il s’adressait d’abord à ma réflexion. Proust, dans la « Recherche », poursuit en effet un travail de réflexion sur l’expérience vécue. Du coup, ce supposé effet de « vampirisation » m’est resté tout-à-fait étranger.

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