Pardonnez Moix, sauvez Sureau !
Qui déjà disait : « Pardonnez-moi, mais je n’ai pas eu le temps de faire court ? » En cherchant un peu, on finit par trouver. Non pas l’un de nos contemporains à la formule facile, mais un très grand d’autrefois. D’ailleurs, la citation exacte est :
« Mes Révérends Pères, mes lettres n’avaient pas accoutumé de se suivre de si près, ni d’être si étendues. Le peu de temps que j’ai eu a été cause de l’un et de l’autre. Je n’ai l’ait celle-ci plus longue que parce que je n’ai pas eu le loisir de la faire plus courte…»
Ainsi Pascal s’adressait-il aux jésuites à la fin de sa seizième Provinciale, le 4 décembre 1656. Il faudrait conserver ces lignes en tête lorsque la tentation nous prend de juger hâtivement de la longueur d’un roman, de la durée supposée de sa lecture et partant du nombre d’heures qu’elles voleront à notre fugace existence dans le monde terrestre. Ainsi en avons-nous lu ou entendu plus d’une fois, ici ou là, ces jours-ci des critiques dénoncer la brièveté de Le chemin des morts (55 pages, 7,50 euros, Gallimard) de François Sureau et la longueur de Naissance (1143 pages, 26 euros, Grasset) de Yann Moix. Elles étaient jugées également abusives et néfastes à leur carrière en librairie.
L’important est de trouver la bonne distance. Certains auteurs la trouvent à leurs débuts et ne s’en éloignent jamais (le cas de Modiano) ; d’autres ne cessent de varier les plaisirs. La plupart s’adaptent aux exigences de chacun de leur roman. On connaît peu de romanciers qui décident au moment de s’y mettre qu’ils vont écrire un texte de 172 pages ou de 865 pages. L’histoire dicte sa loi, elle impose son rythme, sa cadence, sa musique d’où découlent un certain nombre de pages. Le récit de Sureau fait à peine une cinquantaine de pages et la chose de Moix près de mille deux-cents pages. Et alors ? On écrit sous l’empire d’une nécessité, surtout ce genre de romans, et le reste suit. Le nombre de pages correspond à l’économie du livre.
On dira de Naissance que son auteur en fait trop, ce qui est vrai, mais n’est-ce pas le moins pour raconter la venue au monde d’un personnage qui est né sous le signe de l’excès, qui exagère, qui pousse à bout. C’est burlesque, grotesque, hénaurme, baroque, passionnant, exaspérant, profus, gonflé, insolent, énumératif, mégalo, poétique, drôle, pathétique, épique, démesuré. Un véritable torrent, mais de quoi au juste ? Une citation, une seule là où l’on eût craint d’en trouver quinze, en épigraphe : « Dieu n’ayant pu faire de nous des humbles fait de nous des humiliés » (Julien Green, Journal). Pourtant, en lisant le monstre, ou plutôt en s’en emparant à la diable par paquets, ici ou là, de temps en temps et certainement pas dans une lecture en continu, une autre citation ne nous a pas quitté : « C’est naître qu’il aurait pas fallu. » (Céline, Mort à crédit). Impossible de réduire ce roman à un résumé, celui-là plus encore que les autres qui sont de toutes façons irréductibles à une histoire même si elle donne une petite idée de ce que le livre a dans le ventre. C’est évidemment de lui qu’il s’agit, et de sa sensation du monde : l’histoire surécrite d’un enfant qui surnaît en venant au monde déjà circoncis, ce qui est mal vu dans une famille catholique. Des pages éblouissantes qui forcent vraiment l’admiration y côtoient en permanence des tunnels où un chaos syntaxique s’accumule et s’agrège à faire fuir. Il faut alors passer son chemin pour se perdre plus loin et retrouver une densité aussi étourdissante. Moix ne se refuse rien, et si une digression doit courir sur vingt pages, qu’elle courre ! Rien n’est hors-sujet puisque le sujet est partout. Enfin un auteur qui s’autorise ! Enfin, presque : à la demande de son éditeur, il a supprimé la mort dans l’âme une lettre d’amour à une Coréenne qui occupait, il est vrai, les cinq-cents dernières pages… Une chose est sûre : celui-là est bien un écrivain qui ne place rien au-dessus de la littérature. Sans ses outrances, pas de fulgurances. Il est bien la somme des violences de toutes natures qu’il a subies. Naissance, on peut en dire ce qu’on veut, mais consacrer l’essentiel de son jugement critique à son poids dans le sac de plage et son encombrement au lit, comme on a entendu certaines le faire au Masque et à la plume, est un signe de plus de la décadence de ce métier. La folie à l’œuvre dans ce livre magnifique et saoulant exige une lecture aussi déraisonnable qu’elle. Encore faut-il avoir envie de se laisser déborder par un écrivain très français, le seul à notre connaissance qui jouisse de son addiction aux deux Corées.
François Sureau ne cache pas la dimension autobiographique de son récit, mais il n’en fait pas un argument pour autant : le cas de conscience d’un jeune juriste des années 1980 qui doit trancher dans un cas d’extradition ; le nationaliste basque que son arrêt motivé renverra ou non de l’autre côté de la frontière, vacille entre la vie et la mort ; mais la France ne veut pas mettre d’obstacle au retour de l’Espagne à la démocratie ; renvoyé dans son pays faute d’asile politique, il y est assassiné par des vengeurs ; trente ans après, devenu avocat, l’ancien juriste du Conseil d’Etat demeure hanté par son souvenir et il sait que son ombre l’accompagnera jusqu’à la fin de ses jours. L’auteur du Chemin des morts aurait pu raconter la même histoire en 400 pages. C’eut été un autre livre. Sa brièveté correspond à un parti pris autant littéraire qu’esthétique. Tel quel, il a sa respiration et rien ne dit que l’émotion serait passée pareillement une fois détaillée, documentée, mise en scène, et partant, diluée. Sa sobriété est la note juste. Il tire sa puissance de son apparente sécheresse qui n’est en réalité que l’expression de sa retenue et de sa pudeur. On en est saisi. On a pu en dire autant ces dernières années de Inconnu à cette adresse ou de Soie, entre autres.
Le secret, c’est de connaître intimement sa distance, savoir quand s’y tenir et quand le dépasser. Sureau et Moix ont tous deux du souffle, mais l’épaisseur de leurs livres ne dit pas que le premier est court et le second, long. Ils ne le sont pas « trop » , ni l’un ni l’autre, car il n’y a heureusement pas de critère en la matière. Les deux sont également troublants, le rachitique et l’obèse. Il serait regrettable que la société des apparences leur fasse payer leur physique. Il faut sauver Sureau de sa plaquette, et pardonner à Moix sa profusion. Quand apprendra-t-on à séparer un texte de ce que son enveloppe annonce (le numérique nous y invite instamment…) ? Difficile d’oublier la manière sans art par laquelle Anatole France récusa A la recherche du temps perdu : « La vie est trop courte et Proust est trop long ». Cela dit, si je me fie au souvenir de conversations que j’ai pu avoir avec l’un et l’autre, François Sureau serait plutôt du genre à parler d’abondance, et Yann Moix du genre à écouter. Mais est-ce bien un paradoxe ?
(Photos Jean-Philippe Toussaint et Henri Zerdoun)
865 Réponses pour Pardonnez Moix, sauvez Sureau !
l’épaisseur de leurs livres ne dit pas que le premier est court et le second, long
tes collègues sont littéraux, métonimique, spinaux, et tu leur en fais reproche, tu les critiques en somme
Quel bel et vibrant article que voilà Pierre Assouline!
Quel convainquant plaidoyer, sans y toucher,pour une littérature non technocratiquement formatée qui s’ affirme être ce qu’elle est!
Ce vers de Boileau repris par Benda en 1922 dans son avant-propos de La croix de roses :
« Rarement un esprit ose être ce qu’il est. », peut s’ appliquer à ces deux romans de la rentrée?
( Et que dire des « écrits courts » des poètes!)
l’histoire surécrite d’un enfant qui surnaît en venant au monde déjà circoncis, ce qui est mal vu dans une famille catholique
joli lapsus catholique en chaine..zigmund a décidément fait long
« Rarement un esprit ose être ce qu’il est. »
permettez moi de faire remarquer que et pascal et boileau s’excuse de ne pas
..c’est ça le génie sans bouillir
« Ce vers de Boileau repris par Benda en 1922 dans son avant-propos de La croix de roses »
repris par Versubtil chez Paul Edel pour le recycler chez Assouline…
@septembre 2013 à 16 h 24 min
« Posé » par versubtil chez Paul Edel, nuance!
Il me semble très bien s’ appliquer à l’ idée que l’on( le ou les auteurs) se font du roman. Non pas faire court ou faire long, mais faire ce qui correspond à ce que l’on est.
Pourquoi ne pas reprendre une idée que l’on trouve à nouveau se justifier?
mille pages..
naître circoncis ou massicoté ?
Je ne le connais pas et peux me tromper, mais les quelques textes que j’ai lu de lui me donnent l’impression que Y. Moix est un sot.
Il semble penser et écrire comme on pousse.
Voyez ceci, que je lis sur son blog:
« Pierre Bergé a mille fois raisons : les remugles de la manifestation anti-mariage pour tous éclaboussent toutes les vermines, qui se réveillent. Car la vermine d’extrême-droite se reconnaît à ceci qu’elle ne meurt jamais ; elle est en veille. Toujours prête à disséminer son choléra. L’extrême-droite n’est pas même là pour donner la mort, injecter la mort, prodiguer la mort, comme hier encore envers une petite victime appelée Clément Méric, non : l’extrême-droite est la mort. De la mort en vie, si l’on veut. De la mort baraquée, de la mort en groupe, de la mort aux aguets, non pas seulement ennemie de ce qui pense différemment, mais ennemie de ce qui pense tout court. Non pas seulement haineuse de ce qui est différent, mais haineuse de ce qui est. Non pas seulement ignoble envers ceux qui sont nés ailleurs et vivent ici, mais ignoble envers ceux qui sont nés et qui vivent.
L’extrême-droite ne tue pas : elle est elle-même le meurtre. Meurtre contre tout ce qui est innocent, contre tout ce qui est inoffensif, contre tout ce qui est seul, contre tout ce qui est faible, contre tout ce qui ne demande rien à personne.
L’extrême-droite est la mort parce que la mort, par définition, demande des comptes, sans prévenir, à ceux qui ne lui ont rien demandé. L’extrême-droite est la mort, parce que la mort est toujours inégale, injuste, et que la mort n’est jamais intelligente. L’extrême-droite est la mort parce que la mort déteste de toutes ses forces ceux qui déploient leur force, leur courage, leur vivacité, leur jeunesse pour tenter de vivre, et peut-être même de vivre heureux. L’extrême-droite est la mort parce que la mort, cela ne réfléchit jamais, parce que la mort, c’est incapable d’avoir une seule idée en dehors d’elle-même, en dehors de faire mourir, en dehors de supprimer ce qui est.
L’extrême-droite est la mort parce que la mort ne comprend jamais ce qu’on lui dit, etc. »
Il y a quelque chose dans ces essais de poussif et de lourdingue.
Quelque chose de Lévy, mais comme appliqué.
Je l’ai vu à écran présenter un livre qu’il avait écrit sur Edith Stein.
« Mais, Yann, il faut être extrêmement fin, intelligent, érudit pour traiter un tel sujet », me disais-je.
Edith Stein!
Mille pages, Seigneur…
Naturellement, un sot peut parfaitement écrire un roman estimable, ce n’est pas à moi d’en juger.
avant le retour des discussions sur la longueur des jupes comme baromètre de l’esprit du temps et
celle des séances chez Lacan
bonsoir
Ha la lanterne l’horreur ! Le boulot de débutant !
un sot peut parfaitement écrire un roman estimable
ça doit être ça le « téribilé » zouzou..ma mère de ma mère..t’allais dire « un bon coup » mais tu t’es repris..dis le zouzou ! il est encore temps !..ça srait pas si grave allez
Allons, restons mesuré et ouvert.
Un homme qui prononce cette phrase à la radio (je me documente un peu sur ce garçon) ne saurait être foncièrement mauvais:
« Heureusement que l’islam existe. Si l’islam n’existait pas, on aurait beaucoup de problèmes. »
La longueur moixesque, on la combine avec ce qu’on a lu de lui.
« On écrit sous l’empire d’une nécessité ». La nécessité d’écrire a-t-elle une relation avec la nécessité de publier tout ce qu’il a été nécessaire d’écrire.
« Est-ce que le travail de l’écrivain n’est pas là? »
C’est exactement ça.
« Encore faut-il avoir envie de se laisser déborder par un écrivain très français »
« Moix ne se refuse rien, et si une digression doit courir sur vingt pages, qu’elle court ! »
Qu’elle courre ?
« C’est burlesque, grotesque, hénaurme, baroque, passionnant, exaspérant, profus, gonflé, insolent, énumératif, mégalo, poétique, drôle, pathétique, épique, démesuré. Un véritable torrent, mais de quoi au juste ? »
Est-ce que ça signifie que le livre est inachevé?
« Un véritable torrent, mais de quoi au juste ? »
Ça, c’est méchant.
a raymonde
Subjonctif
Présent
que je coure
que tu coures
qu’il coure
que nous courions
que vous couriez
qu’ils courent
« Des pages éblouissantes qui forcent vraiment l’admiration y côtoient en permanence des tunnels où un chaos syntaxique s’accumule et s’agrège à faire fuir. »
Comme disait Topor : « Quelques grains de caviar n’améliorent en rien un kilo de merde. »
HR a retrouvé son Bescherelle au fond du placard.
« …un cas d’extradition ; le nationaliste basque que son arrêt motivé renverra ou non de l’autre côté de la frontière, vacille entre la vie et la mort ; mais la France ne veut pas mettre d’obstacle au retour de l’Espagne à la démocratie ; renvoyé dans son pays faute d’asile politique, il y est assassiné par des vengeurs ».
Il avait combien de morts sur la conscience le terroriste basque qui hante encore la conscience de Sureau? Je rappelle aux naïfs qui connaissent mal l’histoire de l’Espagne que les nationalistes basques ont eu, depuis le retour de la démocratie en Espagne, des partis politiques au Pays Basque (y compris des partis qui défendaient ouvertement le terrorisme, comme Herri Batasuna, la branche politique de l’ETA) et qu’ils n’avaient, donc, aucun besoin de fuir l’Espagne s’ils n’étaient pas des terroristes.
Je rappelle aussi que l’ETA a fait en Espagne 829 victimes, dont 757 en pleine démocratie et beaucoup d’entre elles sous un gouvernement de gauche. C’est quoi alors le problème « moral » de Sureau? Encore un cas de conscience typiquement parisien sans doute: on accueille en France tranquillement des terroristes avec du sang dans les mains, on les appelle nationalistes et on a des problèmes de conscience parce qu’ils n’ont pas eu l’asile politique et qu’ils doivent répondre de leurs crimes devant la justice espagnole? C’est ça qui contrarie autant notre si vertueux, si délicat, si exquis Sureau: qu’un assassin doive rendre des comptes là où il a tué des innocents et qu’à force de jouer avec du feu il se brûle?
D’ailleurs, le type qui a l’air de poser autant de problèmes moraux et aussi insurmontables à Sureau (« trente ans après, devenu avocat, l’ancien juriste du Conseil d’Etat demeure hanté par son souvenir et il sait que son ombre l’accompagnera jusqu’à la fin de ses jours »), s’il a été tué par « des vengeurs » c’est qu’il était libre en Espagne, non? Et de quels « vengeurs » s’agit-il? Des types de l’ETA que dans les années 80 assassinaient les repentis? Parce que le GAL (Grupos Antiterroristas de Liberación), responsables de 27 assassinats de terroristes, eux ils ne tuaient que dans le Pays Basque français.
…
…l’extrême droite c’est la mort,…bien sur,…des débris plébéiens du collectivisme en charité d’aumônes nationales,…
…
…des bandes du terrorisme en concurrence du raquettage des territoires,…une bande aux 40 voleurs restructurer par les élus locaux,…
…
…des rentrer d’argent et taxes dites » honnêtes « ,…et en plus,…une corruption du profit par les mêmes,…sur le dos des victimes persécutées par la démocratie offshore des moralités,…
…
…d’ou le fameux dictons,…vous serez gay’s et putains mes enfants,…Dieu reconnaîtra les siens,…entre toute les tributs,…
…
…c’est la bande d’abrutis marginaliser et baiser par le système du profit et d’injustices sociales,…
…
…sans égards pour tout les sectaires nombrilistes au beurre d’utopie et qui continuera avec eux,…
…
…par ici,…qui en veux de ma droite de mufle aux quatre-quartiers-plein de haute-lice,… » les chevaliers brigands de la France « ,…la bourse ou le vit « ,…prendre la vie en gay’s – thé,…of course,…
…
…l’ordre à Marseille par un bleu moins » azur « , trop lavé…et plus de bleu Prusse,…tirant sur l’outremer,…Parbleu,…
…
…etc,…( trop d’amis de mes amis,…),…à couper court,…etc,…
…envoyez,…le suppositoire,…etc,…comme partout en Europe,…et emplois » bidons « ,…
…
…
…tout çà , avec une analyse d’une lithographie sur soie » japonaise « ,…l’art,…les deux bouts du confort » moral « ,…etc,…
…
genres littéraires « courts »
abrégé
short story
billet
……….
« à la demande de son éditeur, il a supprimé la mort dans l’âme une lettre d’amour à une Coréenne qui occupait, il est vrai, les cinq-cents dernières pages… »
A une Coréenne, un gentleman envoie une lettre d’amour en cinq mots.
Un bavard n’est pas viril.
« C’est burlesque, grotesque, hénaurme, baroque, passionnant, exaspérant, profus, gonflé, insolent, énumératif, mégalo, poétique, drôle, pathétique, épique, démesuré. »
Entre Rabelais et Sterne ?
« à la demande de son éditeur, il a supprimé la mort dans l’âme une lettre d’amour à une Coréenne qui occupait, il est vrai, les cinq-cents dernières pages… »
à dégoûter de tout amour :
un éditeur bien inspiré !
« … à la demande de son éditeur, il a supprimé la mort dans l’âme… »
Il s’est laissé donc persuader.
Il y aura une deuxième édition avec la lettre supprimée ou elle fera l’objet d’un autre bouquin ?
« Un bavard n’est pas viril. » u.
Certes que c’est dommage qu’il se soit laissé persuader car une lettre d’amour de cinq cents (500) pages, c’est un vrai exploit, et en tout cas, faute d’un prix littéraire une entrée dans le Guinness World Records aurait été assurée.
Tenir cinq cents (500)pages, ça c’est viril!
Ils sont comma ça, Pablo, nos Français, ils sont comme ça.
Ils ont eu la chance de ne pas connaître vraiment le terrorisme ni la guerre civile, ni avec l’OAS ni après 68.
Ils vivent donc sur la marche supérieure du podium, ils se sentent le droit de donner des leçons aux Espagnols, aux Italiens, aux Allemands.
Ils sont comme ça, et ils s’étranglent de découvrir qu’on ne souhaite pas leur baiser la main mais leur botter le cul.
Le père Defferre (ce parrain de Marseille, forcément co-responsable du désastre… Ça existe dans un autre pays qu’on puisse lire, tranquillou, dans une bio « maire de Marseille de 1953 à 1986, à sa mort »? Naples? Bogota?…)…
L’affaire Battisti…
Klaus Croissant…
On fait chier le monde, Pablo, on fait chier le monde.
Normal, en matière de droits de l’homme, on est habitué à vivre sur talonnettes.
Ce n’est pas fini!
« un autoportrait? dit: 8 septembre 2013 à 19 h 10 min
« Un bavard n’est pas viril. » u.
Longue plume, petite queue, c’est ça?
— C’est toi, Jacques?
500 pages, assez! assez! crie-t-elle!
(Le père Defferre et l’ETA, hein.
Bien sûr qu’on pleurait, quand Gaston disait « J’ai connu la clandestinité », on pleurait tellement c’était beau, tellement c’était français)
(Autoportrait, attention, je parlais des hommes coréens!
Nous, on sait baratiner.
Enfin, on savait)
« Nous, on sait baratiner. »
En combien de pages ?
u.,
c’est bien vrai. Un jour tu réponds au téléphone et l’on te dit que l’un de tes amis a été assassiné parce que son travail de journaliste ne plaisait pas aux “révolutionnaires”.
Le même jour un Français te fait l’apologie de « l’action révolutionnaire du mouvement (armé) italien »… conscience de rien…
« Un bavard n’est pas viril. » u.
Un taiseux n’est pas un bande mou.
Je suis sérieux, je veux juger sur pièce.
Sur ce blog prestigieux, les non-littéraires ont de devoir de travailler.
Voici une interview de Yann Moix:
http://laregledujeu.org/moix/2011/06/03/558/yann-moix-et-la-critique-litteraire/
« Il faudrait jeter Philippe Djan à la poubelle (pas lu – u.)
— Pourquoi?
– Je n’sais pas, il y a un côté boursouflé, un côté brouillon »…
Hihihi…
(Pas été au bout.
Lecteur, mon frère, ça valait le coup?)
« Naissance, on peut en dire ce qu’on veut » (Pierre A.)
Ouf.
Comme je n’en branle pas une à la librairie qui s’achemine gentiment vers la fermeture,j’ai tout le temps de parcourir les romans de la rentrée et,pas plus tard qu’hier,j’ai lu la première page du Moix,c’est,mutatis mutandis,comme dirait durasriesecq qui connait les pages roses,un peu comme se retrouver face à un pianiste qui vous assomme avec la pièce la plus virtuose de Liszt pour vous prouver sa maîtrise de l’instrument;cette première page du livre de Moix est tellement faite pour jeter de la poudre aux yeux,et en telle quantité,qu’on en abrège illico la lecture de peur de finir aux urgences ophtalmologiques.
, comme on a entendues certaines le faire
ici , ça déraille (ça se voit même à l’accord (?): P.Assouline , surveillez vos mots d’amour!
…
…l’européen moyen attend toujours,…le grand » chambardement « ,…
…
…j’attendrait,…toujours,…ton retour,…
…
…tu , les à tes élus,…fait le plein , de républicains démocrates transparents,…avec,…
…Merci,!,…oncle Sam,…
…
…Merci,!,…Bananes,…nous n’avons pas moto, auto, photo,…mais nous avons des idées,…même sans pétrole,…on voyage » gay’s « ,…au nirvana,…d’enculés,…plein » gaz « , à deux balles,…etc,…
…
…les » incorruptibles « ,…le retour de la participation populaire royale,…twist – rock,…à deux balles,…etc,…
…
Pablo75 de 18h31, Il s’agissait du militant basque Javier Ibarrategui. Il a été abattu place San Nicola à Pampelune. Il était en froid avec les milieux nationalistes auxquels il appartenait depuis qu’il avait condamné l’assassinat de l’amiral Carrero Blanco. L’assassinat, à midi par deux hommes cagoulés en scooter, avait été attribué aux GAL.
Ur dit: 8 septembre 2013 à 18 h 26
C’était fait exprès, ballot.
Pour qui tu prends Raymonde.
La Coréenne était partie parce Moix lui disait jamais rien.
Dans ce cas, l’éditeur sert à quelque chose. (Suppression de la lettre).
Moi qui vous parle, je me suis faite baiser une fois par Moix. Mais il m’a pas écrit de lettre. Une page qui n’était pas mal. J’ai acheté le livre. Même pas bon à mettre aux cabinets.
« On en est saisi. On a pu en dire autant ces dernières années de Inconnu à cette adresse ou de Soie »
Alors j’veux bien sauver Sureau.
Vous vouliez la météo suisse ?
le temps qu’il fait ?
Samedi Culturel: Alors comme ça, vous rentrez de vacances?
Yann Moix: Oui, enfin, je rentre de Corée. Je vais y retourner, d’ailleurs, dans quelques jours. C’est la septième fois que j’y vais cette année, dont trois fois au Nord. J’adore totalement ce pays, ces gens, leur culture, leur nourriture, et leurs femmes, qui sont les plus belles du monde. Les Coréens sont capables de tout, ils sont excessifs et généreux. Un peuple qui a subi toutes les humiliations, les guerres, les occupations, et qui, pourtant, reste debout et fier, obstiné et sans rancune. J’ai développé une forme d’addiction à ce pays. Toutes mes dernières copines étaient coréennes. Mon prochain roman parlera de la Corée. Dès que je me sens mal ici, je vais en Corée. Je pourrais en parler des heures.
« Moi qui vous parle, je me suis faite baiser une fois par Moix. »
Sacré Moix.
Raymonde, vous êtes coréenne ?
mauvaise langue va en faire une maladie ,
Péronne.
la photo de Sureau est très espagnole
Vous me rassurez Raymonde.
Fait pas bon être du Nord.
Selon un journal sud-coréen, l’ex-compagne du leader nord-coréen aurait été exécutée après avoir été mêlée à un scandale pornographique.
Lire Moix un soir de novembre à Péronne, c’est la bouffée délirante assurée.
Mathématique.
Mon défunt me disait toujours :
toi Raymonde, t’es une bombe à retardement.
Et ben j’ai jamais explosé !
Hourrah, j’ai trouvé.
Un souvenir de lecture habitait ma mémoire (neuronique), et je viens soudainement d’en trouver la trace.
J’en suis heureux, car on n’écrit pas un avis si sévère sans s’obliger à le contredire soi-même, à le réfuter, à convenir après recherche que si Y. Moix n’est pas un penseur (je suis allé voir), il est peut être un écrivain (c’est bien possible, le roman français, je n’y entends rien).
Dans l’entretien dont j’ai écouté le début Moix est prié de décliner les noms de ses écrivains préférés, et il le fait poliment et sans surprises (sauf une: Guitry).
L’un des objets de son admiration est Péguy.
Et soudain je comprends mieux l’étrangeté de ces répétitions, de ces ruminations, de ces paraphrases infinies.
Qu’est-ce qu’un chef d’oeuvre?
Dans le Figaro, Moix écrivait ceci:
« Non, le chef-d’oeuvre est à part. Il est ailleurs. Ontologiquement ailleurs. Il n’est pas le supérieur hiérarchique du grand roman.
Le chef-d’oeuvre, ce n’est pas un grand roman « en mieux» ; le grand roman n’est pas un chef-d’oeuvre en «moins bien».
Un chef-d’oeuvre, ce n’est pas un grand roman avec plus d’inspiration, plus de travail, plus d’obstination, plus d’ambition. Et même, un chef-d’oeuvre, ça peut-être un grand roman raté.
Un chef-d’oeuvre n’est pas un grand roman «réussi» ; un grand roman n’est pas un chef-d’oeuvre «raté». Un grand roman est un grand roman ; un chef-d’oeuvre est un chef-d’oeuvre. »
Voilà, un chef d’oeuvre est un chef d’oeuvre, pourquoi s’égarer en chemin?
Et on se souvient du pas de laboureur de Péguy, des coups répétés du forgeron sur l’enclume…, des dictées régulières du Cours préparatoire…
Mais quoi, on lit le maître, on rit de l’épigone.
On a tort, on a tort…
Prêt à lire avec attention vos critiques: « u. est un sot ».
Bien sûr!
aujourd’hui un jeune m’a raconté qu’il était fils d’une geriatre et d’un médecin qui travaillait à l’hopital et que lorsqu’il avait dit à ses parents qu’il ne voulait pas faire des étude de médecine , ses parents ont été ravis .
il fait des études de paléontologie, son rêve depuis qu’il a été impressionné par Jurassic park) c’est aussi un goût de l’énorme
des études
u est un grand bavard et peu viril. Il n’ apprécie guère les écrivains qui « labourent »!?
à hue et à dia!
Mauvais cheval.
« c’est aussi un goût de l’énorme » chez vous ou chez Moix?
Tout était calme dans Ur et Jérimadeth!
Bien que la petite ville flamande de Menen, comme on dit en néerlandais, soit frontalière et peuplée de nombreux Français ainsi que de Wallons, la bourgmestre locale, Martine Fournier, estime que la langue française n’a plus sa place à la mairie et surtout pas dans la bouche des fonctionnaires. Les pictogrammes, ça pique visiblement moins les susceptibilités.
http://www.actualitte.com/insolite/la-ville-flamande-de-menin-bannit-le-francais-au-profit-des-pictogrammes-44841.htm
« Difficile d’oublier la manière sans art par laquelle Anatole France récusa A la recherche du temps perdu : « La vie est trop courte et Proust est trop long » ».
Vous voyez, monsieur Assouline, c’est difficile de m’oublier, moi et mes formules lapidaires, sans art et sans manière, dites-vous.
Mais que dire de vous ? Qui êtes oublié même de votre vivant !
N’aura pas la postérité qui veut…
Ho ho ho ho ho ho…
Oui bon d’accord mais comme d’hab personne n’a lu le livre en question, forcément, et comme d’hab on se raccroche aux branches, y’a u qui va chercher le blog de l’écrivain en question, plusse une interview d’il y a quelques années, sauf qu’un écrivain c’est pas son blog – un blog c’est juste un blog et c’est farci d’occasions perdues de se taire – un écrivain c’est son livre, c’est là que ça se passe… c’est son livre … mille pages en l’occurrence… et avec des tunnels paraît-il… Et les editors dans tout ça… les editors… soit ils ont pas été écoutés… soit ils ont pas osé dire au Maître que… Soit il ont trouvé ça sublime et juste proposé-exigé de couper la lettre de 500 pages en disant que ça pourrait faire l’objet d’un livre à part entière… Donc une seule solution, allez y voir et feuilleter le mille-feuilles !
Tout ce qu’on peut dire en lisant ce galimatias, c’est qu’il est largement aussi con que nous!
Quand est-ce qu’il arrive?
N’aura pas le Prix Nobel qui veut…
Ho ho ho ho ho…
France est mort deux ans après Proust, à plus de 80 ans, trois ans avant la publication du Temps Retrouvé.
L’était peut-être un peu fatigué…
Masqué mais obligé dit: 8 septembre 2013 à 21 h 18 min
Tout ce qu’on peut dire en lisant ce galimatias, c’est qu’il est largement aussi con que nous!
« Conito ergo sum » René Sanscartes.
Non, je n’ai aucun lien de parenté avec lui, sauf quand il est enrhumé.
Quelle est la différence entre les yeux bridés des sud-coréens et ceux des nord-coréens ?
Les premiers regardent vers le nord, les seconds vers le sud !
Leibniz écrivit aussi des poèmes
Pourquoi parler du carême
un amant n’en connaît pas
Et quand on voit ce qu’on aime
On fait toujours Mardi gras
(écrit en français)
Bon, apparemment, il y en a un qui a lu le Moix : Passou, et encore, il a sauté bien des pages !
C’est horrible ce qui s’est passé en Corée du Nord avec l’ancienne fiancée du tyran !
Jacques Barozzi, c’est ce qu’on appelle « un encombrement au lit »
Moi qui vous parle, je me suis faite baiser une fois par Moix. Mais il m’a pas écrit de lettre.
C Passionnant : par Mathias Enard aussi ?
Ce serait peut-être plus court de dire par qui tu t’es pas fait baiser. Ou qui tu n’as pas sucé.
Jacques B. J’ai retenu la leçon que vous avez écrite, « les salopes sont prisées. »
En général, on n’écrit pas aux objets.
Quoique.
C passionnant.
Et comment baise Yann Moix ?
>Jacques B. il n’a pas sauté bien des pages il dit qu’il a lu des groupes par ci, par là, autrement il meurt.
Si tu fais ça, après tu lis le livre en entier ou bien tu le revends chez Gibert. Rive gauche.
J’imagine ici Yann Moix, Jean Philippe Toussaint, Mathias Enard nous parlant de comment ils ont baisé cette fille, là, sur la place publique. Après avoir été sucés dans les chiottes.
Mais à la réflexion, DSK n’est autre que de son temps.
Pourquoi, alors, lui courir sur le paletot ?
J’attends Ouroboros qui se mord la queue.
Et va s’acharner sur Marseille, de son hameau du Valais, sans eau, sans électricité.
>Jacques B. je suis consternée pour les enfants parce que cela m’ouvre les yeux sur leurs parents. Pas plus, pas moins.
Raymonde, y’a le téléphone rose qui sonne.
Il y a un autre truc pour lequel je me retiens d’exploser.
Ce sont les manigances de Marcel.
Des felurs de sureau, l’on fait des beignets
http://static.canalblog.com/storagev1/leboutdumonde.canalblog.com/images/IMG_00196.JPG
après les beignets de fleurs de courgettes, les beignets de fleurs de sureau.
des fleurs de sureau
Merci des journées entières à baiser : sur un com d’hier, ou de ce matin, je sais désormais qui vous êtes ; je confirme, rien à vous dire, je ne vous lis pas : vous daaphnée bérénice raymonde même combat : sortez couverte.
L’écholalie avinée ?
Sureau.
François Sureau.
theognis s’égare 🙂
http://www.youtube.com/watch?v=KSaN–KdBoU
Pourtant, en lisant le monstre, ou plutôt en s’en emparant à la diable par paquets, ici ou là, de temps en temps et certainement pas dans une lecture en continu
Piocher ici ou là, au hasard, à la diable, singulière façon de lire, vraiment. Si encore c’était celle que souhaite l’auteur, comme dans certaines expériences de l’Ou-li-po , mais rien n’est moins sûr.
…
…Ouroboros,…
…
…c’est de mon cru,…c’est aussi un emblème héraldique adopté par les romains,…
…
…très courant, dans l’héraldique des corporations et franc-maçons,…
…
…souvent représenté depuis lors avec une pyramide inversée sur son ensemble,…
…peut-être en retournant la carte,…de haut en bas,…et de bas en haut,… » un Joker « ,…en plus,…pour Stradivarius,…etc,…
…
…Ollé,…etc,…Ah,…Ah,…etc,…
…
L’ombelle des talus,
Livre VIII du péripapéticien.
Merci !
« Il serait regrettable que la société des apparences leur fasse payer leur physique. Il faut sauver Sureau de sa plaquette »
Laissons-là les considérations pondérales.
Si même le basque S.alker s’est fendu d’un éloge, c’est qu’il faut y aller.
Comme quoi les lanternes déterminent leurs propres ombres portées ; mais celle-là rupine pas…
Non mais elle est pas bien la rose !
C’était une image, patate !
« Moix ne se refuse rien, et si une digression doit courir sur vingt pages, qu’elle court ! »
Qu’elle courre ?
Quelle courte !
…
…en tout cas,…questions de livres,…ou en tablettes iPad & C°,…ou autres téléchargements,…
…
…bonjours les dégâts,…
…alléger les vraies connaissances indispensables,…aux collèges,…pour chapeauter toute les connaissances , Oui,…
…
…le management à Dallas,…dès l’enfance,…ou l’enseignement avec ses » chiens « ,…en Stalag 13,…
…
…tout les Papa’s patrons d’entreprises d’états,…les filières sûres,…la seule spécialité certaine,…
…encore que, si l’état transfert ses compétences à l’étranger,…jusqu’ou,…l’élite et ses strates,…
…nos directions gouvernementales – chinoises offshores,…Oui,…plus économique pour le peuple,…l’abîme du lucre absolu à nos porte,…le communisme mondialiste,…
…
…Papa,…c’était quoi un château,…il faut demander à grand-père Abraham,…et à Céline à deux balles,…mange ta soupe,…Solidarité U.N.E.S.C.O,…çà tombe du ciel,…
…le futur,…des cons abrutis,…etc,…
…
21h54
La vidéo sur le site Paris Match, qui n’est pas celle en question, semble n’avoir rien pour fouetter un chat mais une lecture délibérément classique la révèle beaucoup plus subversive que l’éloge productiviste que l’on pourrait se contenter d’y voir au premier abord.
…
…les photocopies à Moix,…
…
…t’as déjà,…vider tes cartouches d’encres,…à l’avant-propos,…Non,…Harry Potter,…en photocopie,…Non,…
…sur tablette,…Potter c’est mieux,…c’est fait pour,…
…question électronique,…c’est pas pour les européens,…
…Saint-Exupéry,…et Basta,…tous des petits princes aux lupanars mondialistes,…au sucre d’orge,…Ollé,!,…etc,…
…
c’est le genre de critique qui fait autant pour dégouter du Figaro Littéraire que je ne sais plus qui à Libé pour le théatre. En ces temps d’économie, on veut bien etre bon, mais force est de constater que ce Moix est haissable.A fuir.
MC
» (…)comme on a entendues certaines le faire au Masque et à la plume (…) »
En toute humilité, n’y a-t-il pas une petite erreur avec le participe passé ?
Ne faudrait-il pas plutôt écrire :
‘‘ (…) comme on a entendu certaines (…). »
Merci encore une fois pour cette bonne critique.
Cordialement.
« Pierre Bergé a mille fois raisons : les remugles de la manifestation anti-mariage pour tous éclaboussent toutes les vermines, qui se réveillent. Car la vermine d’extrême-droite se reconnaît à ceci qu’elle ne meurt jamais ; elle est en veille. Toujours prête à disséminer son choléra. L’extrême-droite n’est pas même là pour donner la mort, injecter la mort, prodiguer la mort, comme hier encore envers une petite victime appelée Clément Méric, non : l’extrême-droite est la mort. De la mort en vie, si l’on veut. De la mort baraquée, de la mort en groupe, de la mort aux aguets, non pas seulement ennemie de ce qui pense différemment, mais ennemie de ce qui pense tout court. Non pas seulement haineuse de ce qui est différent, mais haineuse de ce qui est. Non pas seulement ignoble envers ceux qui sont nés ailleurs et vivent ici, mais ignoble envers ceux qui sont nés et qui vivent.
L’extrême-droite ne tue pas : elle est elle-même le meurtre. Meurtre contre tout ce qui est innocent, contre tout ce qui est inoffensif, contre tout ce qui est seul, contre tout ce qui est faible, contre tout ce qui ne demande rien à personne.
L’extrême-droite est la mort parce que la mort, par définition, demande des comptes, sans prévenir, à ceux qui ne lui ont rien demandé. L’extrême-droite est la mort, parce que la mort est toujours inégale, injuste, et que la mort n’est jamais intelligente. L’extrême-droite est la mort parce que la mort déteste de toutes ses forces ceux qui déploient leur force, leur courage, leur vivacité, leur jeunesse pour tenter de vivre, et peut-être même de vivre heureux. L’extrême-droite est la mort parce que la mort, cela ne réfléchit jamais, parce que la mort, c’est incapable d’avoir une seule idée en dehors d’elle-même, en dehors de faire mourir, en dehors de supprimer ce qui est.
L’extrême-droite est la mort parce que la mort ne comprend jamais ce qu’on lui dit, etc. »
Si ce texte est bien de la main de ce pauvre Yann Moix, comme l’assure u., ce serait pure folie de claquer 26 euros pour lire les élucubrations romanesques de ce fada bergérophile.
Car pour écrire ce texte fascisant, immonde, d’une imbécilité rare, il faut être dérangé mentalement. En proie à un délire violent…
Il est vrai que notre clown va passer ses vacances en Corée du Nord : un symptôme qui ne trompe pas !
On s’en fout de la longueur, de la grosseur, de la taille, on veut du contenu, de la chair, de l’à s’en mettre sous les yeux et la dent, dans le coeur et l’intellect ausi, des choses mieux dites là qu’ailleurs. Il est (oui, il est) des pages longues et chiantes comme les coms de D. ou un weekend avec Marc Lévy, et d’autres qui passent aussi vite que l’ascension des trois sublimes sommets que nous offre une Coréenne de biblique (re)connaissance que l’on a de cesse re-gravir jusqu’à l’épuisement final.
L’expérience individuelle du temps, c’est la durée intérieure, cf. Bergson et Faulkner.
Laissons tomber Yann Moix par le biais d’un hors-sujet non-littéraire, il s’en remettra car il a les appuis qui conviennent à sa réussite : des vendeurs et un public moutonnier.
Sur Canal plus sport, hier soir à 22h15, en direct de San Francisco, retransmission du troisième match racing AMERICA’S CUP, Oracle/Team New Zealand.
Ce n’est plus la voile des monocoques Class America de papa, Paul Cayard/Russel Coutts, lourds, lents, puissants. C’est, pour les amateurs, quelque chose d’entièrement nouveau : deux catamarans gigantesques, extrêmement dangereux pour les équipages qui sont casqués, énormes libellules montées sur foils au dessus de l’eau, et atteignant au portant … 40 nœuds pour un vent à 15 nœuds !
Ceux qui savent ce que veut dire 40 nœuds sur la mer, apprécieront. Un spectacle de toute beauté, où le travail d’équipe des Néo-Z est fabuleux. Ce que l’on a perdu en tactique fine, contrôle à la culotte, des monotypes est largement compensé par la folle glisse de ces géants naviguant entre ciel et mer… On est passé d’une course de trot de chevaux bien dressés à un galop de pur-sang technologiques, fantasia nautique, folie admirable, nouvelle ère de la voile de haute-compétition …
« L’extrême-droite est la mort parce que la mort… », etc. etc.
Pourquoi certains écrivains font-ils des si grossières erreurs ? Pas assez réfléchi ? incapable de réfléchir ; pas d’expériences ? incapables de faire une expérience ?
L’extrême droite est ce qu’elle est, un ramassis de racaille, comme l’extrême gauche par ailleurs. Mais qu’est-ce que vient faire la mort dans cet environnement ? La mort, c’est la mort, déjà elle ne demande des comptes à personne, ça c’est l’usage que les crétins font de la mort — doit-on en en déduire que l’auteur de ces mots irréfléchis est un crétin ?
Pour le reste la mort n’a pas à prévenir ; n’a pas à être juste ni égalitaire ni intelligente ; elle ne déteste rien ; elle ne peut pas avoir des idées ; elle ne fait même pas mourir ni ne supprime quoi ou qui que ce soit. La mort ce n’est que la fin de quelque chose.
Enfin, c’est vrai que désormais les éditeurs publient n’importe quoi.
Merci, Gare de Lyon.
Votre billet donne envie de lire et l’un et l’autre. Merci.
Au sujet du/des GAL : « Franco diseñó un GAL para acabar con ETA en Francia
En 1972 se contactó con un ex coronel de la OAS para organizar un comando. Los mercenarios estaban preparados para secuestrar y eliminar a terroristas
El de Felipe González no fue el primer GAL.
Una década antes, cuando ETA lanzaba una lluvia de atentados sobre España, el Régimen de Franco llegó a contactar con mercenarios de la OAS (Organisation de l’Armée Secrète) para asestar un golpe mortal a la banda terrorista en sus bases del Sur de Francia.
LA GACETA reproduce hoy unos Documentos que han permanecido en secreto durante 40 años…(.) »
http://www.intereconomia.com/noticias-gaceta/politica/franco-diseno-un-gal-para-acabar-eta-francia-20120107
On reconnait Anthropia à sa curiosité… zut ! je ne veux pas mettre cet adjectif là !
« la folle glisse de ces géants naviguant entre ciel et mer… »
monstrueux !
cf ces énormes navires de croisière qu’ils construisent maintenant
« La mort ce n’est que la fin de quelque chose. »
Toto.
Sublime…
Si Toto n’existait pas…
Laissez la Toto au garage, bordel!
C’est burlesque, grotesque, hénaurme, baroque, passionnant, exaspérant, profus, gonflé, insolent, énumératif, mégalo, poétique, drôle, pathétique, épique, démesuré. Un véritable torrent, mais de quoi au juste ?
Joli numéro de critique pt’ête ben qu’oui pt’ête ben qu’non. « Hénaurme », « profus », « gonflé », « démesuré », ne me paraissent pas relever de l’éloge inconditionnel. Quant à « baroque », qu’est-ce que c’est au juste que « baroque » ? On n’aura jamais fini de tenter de donner un contenu précis à cet adjectif-là. Epithète à double détente, valorisante ou dévalorisante, selon. Pratique pour éviter de trop se mouiller. Un ordre nouveau dans un désordre apparent, comme on disait à Occident ? Tout le problème du baroque, c’est peut-être cela : que le désordre apparent recèle un ordre caché, d’un genre nouveau. Est-ce le cas de ces onze cent et quelques pages ? Moix serait-il le nouveau Joyce ? ou un de ces romanciers à la moix de coco qui prolifèrent chaque automne ?
..faire long c’est français..quand zouzou calçonne..il calçonne !
extrêmement dangereux pour les équipages qui sont casqués
franchement a quoi bon jicé..un bon computeur et des robots et le pitaine qui encule le mousse au backroom du bar de la marine..avec un oeil sur la console attation..les robots ça déconnent aussi..là daccord ça serait du spectacle
ta gueule dracul
Pas convaincu par le procédé qui consiste à juger d’un livre en piochant un commentaire politique dans le blog de l’auteur. Chacun a son petit bricolage qui vaut ce qu’il vaut pour voir si un livre l’intéresse : se rencarder sur les oeuvres précédentes (entre autres, « Podium » le roman et le film avec Poelvoorde…)… lire quelques critiques, outre celle de M. Assouline par exemple celle du Figaro – Patrick Grainville: http://www.lefigaro.fr/livres/2013/09/04/03005-20130904ARTFIG00455-yann-moix-la-litterature-sans-bornes.php)…
Chercher des extraits, des bonnes feuilles sur internet. En voilà un paru avec la critique du Point, je me permets de le poster http://www.lepoint.fr/livres/rentree-litteraire-2013-yann-moix-autoportrait-facon-puzzle-18-08-2013-1715023_37.php
Feuilleter le livre en librairie, pour essayer de voir si l’extrait (le début), n’était qu’un bon teaser…
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DÉCOUVREZ un extrait de « Naissance » (p.13-17):
1.
J’allais naître. Pour moi, l’enjeu était de taille. Si c’était à refaire, je naîtrais beaucoup moins – on naît toujours trop.
– Il surnaît ! s’était indigné mon père à ma sortie des viscères maternels.
On devrait arriver en silence, faire son entrée sur la pointe des pieds. Se faire oublier d’avance. On n’est jamais si prétentieux qu’en naissant. Il n’y a pourtant pas de quoi : mon père, lassé par un jeu télévisé où des vachettes locales entraient en excitation sous les huées d’un parterre de campeurs méchants, s’était dirigé, braguette ouverte, vers la salle de bains où ma mère glissait du fil dentaire entre deux douloureux chicots. Il avait soulevé le tulle de sa nuisette rose praline, s’était frayé un passage dans la pilosité de sa femme puis, entre deux râles de marcassin balancé sur une ligne haute tension, avait dégoisé des insanités en la secouant comme un flipper. Mouillé comme une éponge, rouge comme un chasseur de perdrix compressé dans son gilet après une dégustation de pomerol, il vérifia l’exagération de ses propres grimaces dans la glace, propulsa dans les entrailles de ma mère changée en cyclotron un jet de spermatozoïdes fusant à la vitesse des quarks, puis s’affaissa sur elle tel un figurant de film de guerre au coup de sifflet. Il était minuit.
– Il surécrit ! s’était scandalisé mon père à la sortie de mon premier roman. Je ne comprends pas qu’on ait pu donner le Goncourt, même des bacs à sable, à une telle surenchère d’outrancières épithètes ! Nul. Zéro. À dégager ! Qu’on ne compte pas sur ma mansuétude, ni sur ma pitié, pour ranger cette cagade dans ma bibliothèque. Cela contaminerait les vrais livres qui s’y tiennent, eux, avec la dignité requise. Si j’étais critique littéraire, fils ou pas fils, je lui aurais brisé les dents. Balancez-moi ça dans la poubelle ! Nous avons pour habitude, dans cette maison, de ne point faire collection de produits avariés.
Cet écrivain nul, cher lecteur, vient d’achever le livre que tu tiens entre les mains – ce livre est épais, glanduleux, visqueux, radical, oblong, coupant, muni de poils étoilés, il est (grossièrement) denté, il est purpurin, jaune pâle, tube, il est bracté, il est cilié.
– Je te fourre mon billet que vous ne le terminerez pas, messieurs mesdames, ce roman ! ricana mon père. Il est des écrivains autrement plus urgents à lire que les diarrhées de cette espèce d’imbécile. D’ailleurs, la critique est unanime, voire unanimissime, pour crier que ça sent le navet.
Après trois essais de mauvais goût, Yann Moix, fasciné par Yann Moix (il ne partage, au monde, ce triste privilège qu’avec lui-même), revient avec un roman autobiographique qui se voudrait grand, mais qui, in fine, n’est que gros. Retournant à cette enfance qui ne nous intéresse pas, la sienne, il multiplie les effets, abuse des facilités, sollicite toutes les redondances pour nous infliger, nous qui étions déjà depuis longtemps affligés, les interminables délires d’une prose qui se voudrait poétique, mais ne parvient dans le meilleur des cas (sans le vouloir) qu’à être pathétique. Nous recommandons à cet auteur (tout vaut mieux que de le qualifier d’écrivain) de persister dans le cinéma, art qui se prête plus judicieusement à la vulgarité de ses dons. Car il a des dons, Yann Moix, au premier rang desquels, celui, parce que nous veillons en ces colonnes à rester polis en toutes circonstances, de nous agacer.
Gilbert- Alain Néhant, Le Libre Lombric du 27 août.
Pauvre petit Moix, pauvre petit chimpanzé. Que faire de ce gars ? Il est perdu pour la littérature, n’est-il pas ? Tellement perdu tout court, verbiage à la main, colère au cou, prêt à vomir la terre entière, lui si minuscule, si ridicule, si chose en « ule », si ventricule, si tubercule, j’oserais dire si pustule. Si vérule et si pédoncule. Nous le vomissons.
Jean- Flegme Anonyme, Viande magazine du 1er septembre.
Au fou ! Il sort encore un livre. Je dis « il » mais vous avez deviné de qui il s’agit. Tel est le dilemme auquel nous contraint l’infect Yann Moix : lorsqu’on veut dire du mal de lui (ce qui est un devoir), il faut imprimer son nom. Ce n’est plus un écrivain, celui qui nous accule à un tel reniement de notre dignité (professionnelle, humaine) : c’est un salaud. J’appelle, oui, j’appelle à une battue. J’assume, dussé-je en rendre compte devant une cour internationale : venez le tuer, rendez-vous en bas de chez lui, mesdames, messieurs (surtout messieurs), puis fracassez-le enfin, fracassez-le vraiment. Il s’agit d’en finir avec un tel malade. Quelque bras en moins, pour qui publie d’aussi pornographiques salmigondis, bâclés, dégoûtants, puérils, désagréables, sera toujours ça d’arraché, d’arraché à la mauvaise littérature, chiendent des Fnac, amanite des bibliothèques.
Michèle Mouise, Aigreur hors-série du 3 septembre.
Franchement, nous ne demandons pas à Yvan Moix d’avoir la vie trépidante de Garibaldi, mais son dernier opus, dans lequel il ne nous épargne aucun détail d’une biographie sans relief, se lira moins volontiers qu’un recueil sur les taux d’intérêt ou qu’une étude sur le biston du bouleau (biston betularia) dont l’envergure, très supérieure à celle de Moix, se situe entre 41 et 61 millimètres. Chez le biston, contrairement à ce que nous croyons comprendre à la plupart des déjectives productions de l’auteur de Partouz, la femelle est plus grande que le mâle. Le même biston, dont les circonvolutions sont bien plus palpitantes qu’une seconde passée dans la peau de Moix, vole de mai à août : on rêverait que certain auteur de « romans » s’en inspire, qui n’atteindrait jamais septembre.
Pascalin Valium et Baptiston Ligature, Chose littéraire parade du 7 octobre.
Vous connaissez la viande avariée ? Vous en prendriez au déjeuner ? Non. Il en va de même, estimons-nous, de la littérature. Oui, il existe de la littérature qui n’est point consommable, autour de laquelle ne tournent plus, elles-mêmes écoeurées, que quelques mouches hésitantes, quelques mouches vacillantes. Ouvrez le dernier Yann Moix : c’est la seule façon de pouvoir le refermer.
François Méchant-Très, Le Fier Bruxellois du 16 octobre.
Yann Moix n’aime pas la vie. Nous sommes deux : car je n’aime pas non plus la vie de Yann Moix (et je dirais même que je n’aime pas que Yann Moix vive). C’est pourquoi la vie de Yann Moix racontée par Yann Moix est insupportable à lire. Une écriture illisible qui raconte une vie invivable, cela est trop pour moi. La vie est trop courte pour lire la vie trop longue de quelqu’un comme Moix.
Louis Jevouhé, Tatane du 26 octobre.
Chez Yann Moix, la vulgarité a toujours le dernier mot et lorsqu’il sera mort, on pourra dire sans exagération qu’il aura, même petitement, contribué à rendre le monde encore plus laid qu’il ne l’est – chapeau ! Il fallait le faire ! Yann Moix n’est point fou : cela serait lui faire trop d’honneur. C’est seulement un gnome, affreux, méchant, qui n’aime pas les gens et ne parvient même pas à exprimer sa haine avec style. Le monde, sur lequel il crache et vomit, saura bientôt, et très bien, se passer de lui. Notre rédaction ignore et condamne toute forme de racisme. Mais le physique de Yann Moix, si particulier dans la hideur, nous incline à penser que quelques humains ont la laideur qu’ils méritent. Et au lieu de se cacher, que fait Yann Moix ? Il se montre, se répand, se venge et nous impose ses sécrétions, ses vomis, ses biles, ses éruptions. Nous aimerions lui dire, ici, à quel point nous prions pour qu’advienne au plus vite son décès, oui : sa mort biologique.
Ysambire de Pissefouette, Chienlits et Galons du 30 octobre.
Ha ha ! Hi hi ! Oh oh ! Hue ! Vous avez vu ce gros pas beau livre ? Il a été écrit par un zoziau zéro. C’est du boudin blanc. Pi-pirere c’est du caca. Pas de la littérature littéraire. Nous voulons oh Duras ou Coelho, nous voulons oh Ducasse ou Musso. Mais pas ça ! Pas ça ! Ça non non, ça non non, nous ne voulons-lons pas. Lonlaine, lonla. Mon gars, mon gars, avec ce pavé-là, le Gon- Gon le Goncourt jamais- mais tu n’auras. C’est pas beau, c’est pas beau, oulala, de publier ces galimatias.
Francis Mescaleros, Cynisme et délabrement du 2 novembre.
J’eus malgré tout un article dithyrambique qui sauva mon honneur et qu’ému je recopie maintenant :
Rapato Yann Moix balulu, na Naissance, kiba loumbo zazaga-loug ! Loupidu, kilim, zatalik, glu tedil kankan, Joyce, Céline zu Kafka boul tibalu zizo zizo. Fouza, kiolo ne turbita, flavi zo : masta ouek, lu vimbi zé. Futu lezem, zaz : biliz lolop (kulu dam…). Zabozaba Yann Moix kulu zi lologam nabi deba. Kingi gol !
Gilles- Genou Tanpisse, Zozo Kinka Polopi du 6 octobre
2.
Je sentais, depuis peu, que ma mère allait finir par me catapulter. L’instinct commence bien avant la vie. J’étais caché, protégé : très peu tranquille pourtant. Je ne pourrais plus longtemps regimber contre l’aiguillon qui me poussait. Chatouillé par le sursis. Travaillé par les imminences. Cerné. Enroulé dans une gifle.
On m’avait repéré. Je n’allais pas moisir là-dedans. J’étais branlé par l’espèce. La nature n’oublie pas ses échantillons dans les mères. Elle veut que ça sorte. Que tout sorte, en pus. Le vivant s’entête à fourmiller. Le monde est là pour multiplier le monde. C’est la quantité qui compte. Pourvu que ça naisse. La foule fournit sans cesse plus de foule. On naît au carré.
Emmêlés dans l’ovule, ascendants comme des givres, éparpillés, fusées, les spermatozoïdes paternels, munis de leurs clameurs, avaient fendu ma mère, ma mère aux murs de chair, fissurée-fracassée : de plaisir. Montées de danses. Flux suspendus, lames, profilés mimosas, guerres. Têtards électrocutés. De fines ruées blanches, en caravelles filandreuses, s’abîmèrent. Arriver le premier : parmi ce faisceau de spécialités. Flottilles d’atomes, volts serpents et pressés. Effilées foudres, chargées de mission. Ce fut un mélange au sommet, une illumination intérieure, pour que je naquisse- naisse. Virtuoses du hasard, ambassadeurs de la nécessité. Spermatozoïdes.
– Bleu ! avait gueulé mon père en jouissant
« ..la rondelle ipodée.. »
ça tourne en boucle comme le Bolero de Ravel…
on dirait un arman..quand t’écriras le gout dla rondelle baroz..phil en achétera une pallette entière et ne mettra que ça dans ça bibliothèque, ça sra un ptit livret court, mais il en veut 100 metre sur ses rayonnages..un tel prospect vaut mieux que mille trouducul qui font rien qu’a tergiver à acheter baroz
Contradiction, confusion ou provocation… gratuite ?
Après avoir fait l’éloge du métier d’editor, voilà que Passou fait celui de deux livres qui manifestement auraient eu besoin, autant dans le fond que la forme, des services de cet auxiliaire éditorial indispensable !
Bravo à Pablo 75, ça c’est de la critique… de fond !
Deux livres donc que l’on peut s’abstenir d’acheter et/ou de lire…
(on, c’est moi)
bouguereau dit: 9 septembre 2013 à 9 h 58 min
« franchement a quoi bon jicé …/… le pitaine qui encule le mousse au backroom du bar de la marine …/… ça serait du spectacle ! »
Maitre d’équipage Bougboug,
Vous avez peut-être vécu sur le Strasbourg une relation amicale et torride avec un mousse beau comme Billy Budd ? Oubliez ! Vous avez trainé dans tous les bars de Chicago, le quartier chaud de Toulon ? Refroidi, le quartier !
Désolé de vous décevoir, vous et vos instincts pervers, mais la Marine, ça n’est plus ça : elle a gagné des galons et perdu en fraîcheur juvénile …! Pour la haute compétition, c’est pire : on se rapproche de la NASA. Du sérieux, encore du sérieux, toujours du sérieux. Faut pas perdre les sponsors !
ça braille chez Popaul à cause de la censure ; et il va jurer la main sur le cœur que non ; plus faux-cul ya pas ou alors ?
à Baroz , lisez plutôt le Darrieusecq, rien que pour voir
Comme Moix est tombé amoureux de la Corée et des Coréennes (il a bien raison), je ne suis pas hors sujet.
J. Ba. a parlé de ces jeunes femmes passées à la mitraillette par le petit Kim.
Le all-girl band organisé l’an dernier par Kimy peut être vu comme ayant le même statut que les amazones gardes du corps du père Kaddhafi.
Un résumé, malgré la longueur:
« In an act of viciousness extraordinary even by North Korean standards, Ms Hyon and 11 other performers were executed by machine gun, while surviving band members and victims’ immediate families were forced to watch.
The “audience” were then despatched to a prison camp from where they have not been heard from since – but accounts of the massacre, as yet unconfirmed, surfaced last week in newspapers in neighbouring South Korea.
The reports have shone a fresh light on one of the oddest aspects of the secretive and nuclear-armed regime – the so-called Happy Corps, a cabal of female entertainers who double as concubines to the North Korean elite. They are part of a wider group called the Fifth Division – a harem of up to 2,000 women trained to entertain senior figures at parties and sleep with them afterwards.
Happy Corps members are warned on pain of death to be keep discreet, but an insight into what was expected of them was given by Shu Chung Shin, a 25-year-old dancer who defected to South Korea.
In an interview with Bradley Martin, the author of the book Under the Loving Care of the Fatherly Leader, she told how she was thrilled when party apparatchiks turned up at her college, looking to recruit big-eyed, nubile young women to join the Wanghaesan Light Music Band.
“I wanted to go… I would have nice clothes, French make-up, imported lingerie, good food – fruit, butter, milk – that was hard to find in our local area,” said Miss Shu, who was eventually turned down after a vetting check discovered that her family was not pure-blooded North Koreans. “At the time I was young…. so l didn’t realise sex might be part of the deal.”
Such state-sponsored prostitution has been in place ever since the days of Kim Jong-un’s grandfather, Kim Il-sung, who, as Mr Martin writes, took his role as “father of the nation” quite literally.
Convinced that impregnating young women would keep him feeling young himself, he sired scores of illegitimate children at secret love nests code named “Number One” and “Number Two.”
One part of the Fifth Division, known as the Satisfaction Corps, is dedicated entirely to prostitution, although its members’ parents are told that their children have been sent to work as undercover spies in South Korea. »
Plus forts que les Femmes de réconfort de l’armée impériale japonaise, ces Bataillons du Bonheur font l’économie d’une invasion, nécessairement risquée et coûteuse.
Non, merci, Harry, pour l’instant je lis le Vies de Job, de Passou, et La vérité sur Marie de Jean-Philippe Toussaint et vous ?
Nos écri-vains, dans leur légendaire irresponsabilité son capable de tout : j’espère que Yann Moix ne cautionne pas le régime nord-coréen ?
« … plus faux-cul ya pas ou alors ? »
Harrypoteur,
Chez Popaul « ON » m’a censuré chaque fois que j’ai porté une critique au bien aimé Pavese. « ILS » sont arrivés à me censurer un lien mis en ligne avec l’intitulé « Un amour de Pavese », que je redonne ici :
http://www.classicitaliani.it/Pizzardo/Pizzardo_storia_Pavese.htm
Ainsi va le monde au pays des « Grands Littérateurs »…
…
…franchement,…
…
… » Yann Moix « , et, » François Sureau « ,…
…
…j’ai deux livres animés de Lothar Meggendorfer,…Albin Michel,…reproduit à l’identique,…
…
…les automates en tirant les languettes,…
…
…bref,…des histoires courtes,…animées,…sans paroles,…etc,…
…
(À propos du lien ci-dessus, je tiens à préciser que « Il Mulino » n’est pas un éditeur réac, anticommuniste, et tout ça…)
La mise en page de votre lien est très belle et agréable de lecture, renato…
Passou,
Vous ne vous fâcherez pas si j’exprime un droit de réponse à une culotte de velours chez vous ? Chez Popaul, ça renâcle comme chez Torquemada …
ESSAI n°7
Rédigé par : ta culotte de velours | le 08 septembre 2013 à 20:15
« JC, ce n’est pas vous qui vous réjouissiez il y a quelque temps pas si lointain d’avoir acquis le Livre rouge de Jung ?
Ce n’est pas vous qui quittez les blogs tous les matins pour y revenir tous les soirs ?
Vous pourriez au moins donner l’illusion de pas être complètement à côté de vos pompes.
Changer de pseudo par exemple. »
1/ j’ai acheté et lu le Livre Rouge de Jung. Cela ne m’oblige en rien à adhérer à tout ce qu’il contient ! Il y a de bonnes choses, des mauvaises aussi ! Quel raisonnement illogique vous pratiquez !!!
2/ j’ai pour habitude d’arriver tôt le matin, de ne jamais ou presque bloguer le soir, et je considère qu’un blog est un lieu de parlote, plutôt amusant, où on dit « ce que bon vous semble », ok ?! Je prend ma liberté, vous devriez oser le faire. Si ça ne vous plait pas, c’est pareil !
3/ je préfère être « à coté de mes pompes » plutôt que « dans les vôtres » ! … Tant vous me paraissez quelqu’un de particulièrement SINISTRE !
4/ je ne vous ai pas attendu pour exploiter les possibilités identitaires des blogs, par exemple changer de « pseudo ». Dieux du ciel !!!….
Bonne journée, messieurs les censeurs !
et ne parlons pas du judaïsme selon Albert Cohen selon le tweet à la fin ,juif ou juives, s’il y en a ( d’autres que Mauvaise Langue !) on est las de ces resucées pré kippurologiques et post charte en 15 points
Répondons à Tina Pizzardo, avec cette page extraite de mon Goût de la campagne.
CESARE PAVESE
Métaphysiques collines turinoises
Natif de Santo Stefano Belbo, un village des collines piémontaises, situé à une centaine de kilomètres au sud-est de Turin, Cesare Pavese (1908-1950) déclame, dès les premiers vers de Travailler fatigue : «Car rien que le travail ne suffit ni à moi ni aux miens ;/ nous savons nous tuer à la tâche, mais le rêve de mes pères,/ le plus beau, fut toujours de vivre sans rien faire./ Nous sommes nés pour errer au hasard des collines,/ sans femmes, et garder nos mains derrières le dos. » Pour le poète italien de « l’incommunicabilité » entre les êtres, devenu le chantre mélancolique du Turin industriel de la fin de la première moitié du XXe siècle, qui s’est suicidé d’ennui et de lassitude à quarante-deux ans, la colline, lieu et personnage tout à la fois de plusieurs de ses romans (Par chez toi, La Maison dans les collines, Le Diable sur les collines…), est le cadre par excellence où s’incarne le mythe. Selon le critique Bakhtine, la colline représente dans l’œuvre de Pavese un « chronotope », un concentré d’espace-temps, qui répète un passé qui plonge plus loin que nous. Grimpons, avec le poète, au sommet d’une de ces collines, forcément métaphysiques, où : « on distingue, / au loin, quand la nuit est sereine, le reflet/ du phare de Turin » !
Paysage
Ici sur la hauteur, la colline n’est plus cultivée.
Il y a les fougères, les roches dénudées et la stérilité.
Le travail ne sert plus à rien ici. Le sommet est brûlé de soleil
Et la seule fraicheur, c’est l’haleine. Le plus dur
C’est de monter là-haut : l’ermite est venu une fois
Et il y est resté depuis pour reprendre des forces.
L’ermite est vêtu de la peau d’une chèvre
Et il a une odeur faisandée de bête et de tabac
qui a imprégné la terre, les buissons et la grotte.
Quand il fume la pipe au soleil à l’écart,
Je ne peux plus le voir si je le perds des yeux, car il a la couleur
des fougères brûlées. Des visiteurs y montent
qui s’affalent sur une pierre, haletants et en nage
et le trouvent étendu, l’œil fixe dans le ciel,
respirant profondément. Son unique travail :
sur son visage hâlé, il a laissé sa barbe s’épaissir,
quelques touffes roussâtres. Il laisse ses excréments
dans un coin dénudé pour qu’ils sèchent au soleil.
Coteaux et vallées de cette colline sont verts et profonds.
Entre les vignobles, les sentiers conduisent des filles vêtues
de violentes couleurs qui viennent, en folles bandes,
pour cajoler la chèvre et crier vers la plaine.
Quelquefois apparaissent des files de paniers pleins de fruits
mais jamais ils ne montent jusqu’en haut : recroquevillés,
les paysans les emportent chez eux, sur le dos,
et ils plongent à nouveau au milieu du feuillage.
Ils ont bien trop à faire pour aller voir l’ermite.
Les paysans, ils montent, ils descendent, et ils bêchent sans trêve.
S’ils ont soif, ils lampent un peu de vin : le goulot enfoncé
dans la bouche, ils lèvent les yeux vers le sommet brûlé.
Le matin, à la fraiche, ils reviennent déjà, harassés
par le travail de l’aube, et si un pouilleux passe,
toute l’eau que déverse les puits au milieu des récoltes
est pour lui, pour qu’il boive. Ils ricanent vers les bandes
de femmes
et se demandent quand, vêtues de peaux de chèvres, on les verra
assises
sur toutes les collines se brunir au soleil.
(« Travailler fatigue », traduction de Gilles de Van révisée par Martin Rueff. Edition Gallimard, 2008)
» Lisez-le ! « , conclut Macé-Scaron au terme de son compte-rendu du roman de Yann Moix dans « le Magazine littéraire » . Son enthousiasme est sympathique, encore faudrait-il qu’il soit communicatif; or ce qu’il dit du livre ne me donne pas vraiment l’envie d’y aller voir. Il est vrai qu’avec Macé-Scaron, il convient de se méfier. A l’instar du héros de Georges Darien, on craint toujours qu’il ne nous avoue : « cet article, que je publie et que je signe, n’est pas de moi : je l’ai volé. »
» Lisez-le » ? Peut-être, a-t-on envie de lui répondre . On verra. Dans cinq ans, dans dix ans : c’est un délai raisonnable pour qu’un bouquin se fasse, pour qu’il prenne de la bouteille — éventuellement, si, entre temps, il n’a pas tourné en piquette. Assouline, Macé-Scaron, ou leurs confrères, font honnêtement leur travail, qui est de rendre compte de l’actualité littéraire ; ce faisant, surtout à l’approche de la distribution des peaux d’âne, ils risquent, qu’ils le veuillent ou non, d’apparaître avant tout comme les auxiliaires bénévoles (du moins on l’espère!) des campagnes de promotion éditoriale. Mais nous , qui nous considérons comme des lecteurs sérieux, et qui, après tout, le sommes, nous n’accordons qu’une attention très limitée à leurs enthousiasmes du moment. C’est que nous avons le temps, nous prenons tout notre temps. L’enthousiasme est une denrée trop précieuse pour être gaspillée, dans l’illusion du moment. Nous n’aimons pas l’enthousiasme par procuration. Nous prenons acte de l’enthousiasme du critique, mais avec des pincettes. Nous entendons y aller voir, mais à notre heure. Peut-être. Après en avoir longuement délibéré, avec nous-mêmes. C’est que nous sommes d’authentiques enthousiastes. Aussi n’aimons-nous rien tant que l’enthousiasme qui dure. Intact, trente ou quarante ans après la première lecture. Mais cinq ans, c’est un délai raisonnable. Plus de cinq ans après, mon enthousiasme pour « Les Onze » ou pour « Les particules élémentaires » reste intact. Bon signe, ça. En ce moment, je découvre avec un enthousiasme de néophyte l’ « Histoire d’Italie » de Francesco Guicciardini; une très vieille bouteille, près de cinq cents ans d’âge. « Dire que j’aurais pu rater ça! », me dis-je en frissonnant. Alors, l’actualité de l’automne 2013, je m’en fiche un peu. Ce que c’est que d’être enthousiaste.
le projet de la charte sur la toile (j’ai lu le JDD)
http://www.hci.gouv.fr/IMG/pdf/CHARTE_DROITS_ET_DEVOIRS_10112011.pdf
quels sont les droits du posteur sur la RdL ?ses devoirs ?
lu un livre de Sureau sur le dernier voyage de la guillotine à Furnes en 14. Court et plaisant petit format. Le Yann Moix évidé pourrait servir de range bouteilles comme jadis les pavés de l’historien moderne Littell.
t’as mis les commentaire « on » sur ton site de pheuzan rénato ?..si non tu dvrais..polo y pourrait te ferrer les plumes du fions..
mais a faire long pour nous faire tes éloges sur des vieilles gloires tu t’flattes a pas cher jean marron..ça fait tchip au finiche dirait vontraube
cette page extraite de mon Goût de la campagne
on ne doute pas que tu laisserais les commentaires ouvert sur ton site baroz..on en est sur même que t’es un mec libéral pis tout..
..bordel j’ai oublié ce que j’allais dire..tu sais toi jicé?
D’après ce que j’ai lu, Jacques, Moix revendique dans son voyage en Corée une sorte de subjectivisme absolu, il a bien le droit.
Je dois reconnaître que j’ai lu ces quelques pages avec un certain plaisir, quoique trop rapidement pour les commenter, j’y reviendrai peut-être car je partage cet intérêt pour le pays en question.
Evidemment, on tombe sur ces passage comme le suivant.
(Pegged to Péguy?)
Ça me donne l’impression d’être écrit le front plissé et en appuyant très fort sur son crayon.
Mais quoi, c’est peut-être un style.
Je ne suis qu’un flâneur, pas un critique.
« Une Corée du Sud sans la moindre Corée du Nord. Je dis bien un Sud (avec une majuscule, ce qui désigne la Corée du Sud) et un Nord (avec une majuscule, ce qui désigne la Corée du Nord) et non pas un nord (avec une minuscule, ce qui désigne tout bêtement le nord, ce qui indique tout techniquement le nord des boussoles) et un sud (toujours avec une minuscule). Car il est bien évident qu’il existe un nord au Nord, un nord au Sud, un sud au Nord et un sud au Sud. Pour un Coréen du Sud, le nord de la Corée est le nord de la Corée du Sud, c’est-à-dire le sud de la Corée du Nord, et le sud de la Corée est le sud de la Corée du Sud. Pour un Coréen du Nord, le nord de la Corée est le nord de la Corée, c’est-à-dire le nord de la Corée du Nord, et le sud de la Corée est le sud de la Corée, c’est-à-dire le sud de la Corée. Autrement dit : la Corée du Sud est au sud d’une Corée qui n’est pas vraiment celle du Nord, qui n’est pas vraiment la Corée. »
Comme les même mots sautent aux yeux de ligne en ligne, ça donne une impression d’idéogrammes (dont les Coréens ont cru pouvoir se débarrasser, hélas, même s’il en reste quelques uns).
Sur mon blog, bouguereau, je n’exprime pas d’opinions, ni ne fais de la “critique”, simplement je donne à voir, parfois à lire, un “objet” ; la présence de commentaires serait donc une inutile redondance. Mais est-ce qu’en bon coq déplumé, tu arrives à saisir la nuance ?
Quelle purge, ce Moix, plus efficace que le vinaigre de framboise du boug ! De la littérature de fâcheux de Molière, u. !
Dans « le goût de la campagne », Baroz a dû citer Colette qui causait pâquerettes pour le compte du Maréchal. L’avantage des « goûts de », c’est de pouvoir remettre les pendules à l’heure. pour ceux qui savent lire l’heure.
on tombe sur ces passage > on tombe sur des passages
les mêmes mots > les mêmes mots
un con français qui aime les coréennes du sud peut bien écrire un bon roman..c’est possibe..je ne me permettrais pas de dire le contraire
..ça s’étoffe ta thése zouzou
Si j’avais un blog, le boug, j’espèrerais que les commentaires, comme ici, soient plus intéressants que mes notes !
ayant longtemps fréquenté une galerie coréenne ( à l’arrière de Beaubourg -j’y ai même volé une araignée morte au sommet d’une installation d’artiste: ce qui fut remarqué !-
je restitue, et qu’on me pardonne
http://artsdelacoree.hypotheses.org/
parfois à lire, un “objet”
propos de baderne..et faux
bref tu fouettes..note on est chez soi sur son blog..on a le droit d’y chier dans son froc c’est certain
j’espèrerais que les commentaires, comme ici, soient plus intéressants que mes notes !
..en plus tu y mettrais des espoirs inouis dans ton blog baroz..et ne pas le faire c’est qu’on en est indigne et nous faire insulte épicétou
Non, Phil, j’ai mis un extrait de Colette sur les chiottes à la campagne, façon chalet de Jean Marron !
« Ma gaieté n’a pas duré. J’ai eu une brusque rechute de nostalgie fresnoise et scolaire. Et pourquoi ? A cause de Bérillon ; à cause de ce crétin de Bérillon, de cet idiot de Bérillon. J’ai épousseté, dans mon petit bureau, mes livres rapportés de l’école, et j’ai ouvert machinalement La Bonne Ménagère agricole, simples notions d’économie rurale et domestique à l’usage des écoles de jeunes filles, par Louis-Eugène Bérillon*. Cet ineffable petit bouquin était, pour toutes les grandes de l’école, une source de joies pures (y en avait déjà pas tant, des joies pures) et nous en redisions des passages à voix haute, la grande Anaïs et moi, sans nous lasser. Les jours de pluie, sous le préau neuf de la cour carrée, alors qu’on ne pouvait jouer ni au pot ni à la grue, nous nous poussions des colles sur La Bonne Ménagère.
« Anaïs, parlez-moi de La Bonne Ménagère agricole et de son ingéniosité en matière de vidanges. »
Le petit doigt en l’air, sa bouche plate serrée en une moue d’extraordinaire distinction, Anaïs récitait avec un sérieux qui me faisait mourir de rire :
«La bonne ménagère a amené son mari à lui construire, où elle a construit elle-même, au nord du jardin, dans un coin retiré, au moyen de quelques perches, de quelques planches et de quelques poignées de glui** ou de genêt – une sorte de cabane qui sert de lieu d’aisances » (C’est comme j’ai l’honneur de vous le dire…) « Cette cabane littéralement cachée sous le feuillage et les fleurs de plantes grimpantes et d’arbustes sarmenteux, ressemble moins à des latrines qu’à un joli berceau de verdure. »
– Charmant ! Quelle poésie de conception et de style, et que ne puis-je
égarer mes pas rêveurs vers cette tonnelle fleurie, embaumée, et m’y asseoir une minute… Mais, passons au côté pratique. Anaïs, continuez, je vous prie.
– « Comme les déjections de cinq ou six personnes, pendant un an, sont
bien suffisantes pour fumer un hectare de terrain, et que rien en matière…
– Chut, chut, n’appuyez pas !
– … « en matière d’engrais, ne doit être perdu, la fosse d’aisance est, ou
un trou creusé en terre et recouvert de glaise battue, ou une sorte de vase profond en terre cuite, ou tout simplement un vieux tonneau hors de service. »
– Adieu, tonneau, vidanges sont faites ! Ma chère enfant, c’est parfait. Je
ne vous apprendrai rien en vous disant qu’il sied de mélanger intimement l’engrais humain avec deux fois son volume de terre, et que cinq kilos suffisent pour fumer un are, et pour en empoisonner deux cents. En récompense de votre assiduité, je vous autorise à embrasser cinq fois le docteur Dutertre, délégué cantonal.
– Tu blagues ! murmurait Anaïs rêveuse, mais s’il ne fallait que ton
autorisation… »
Ô Bérillon, que tu as amusé ces sales petites filles, dont j’étais !
(« Claudine à Paris »)
Chier dans ton froc c’est ton passe-temps d’affection bouguereau ?
Cela dit, PE peut censurer chez lui comme bon lui semble, mais qu’il ne vienne pas raconter que chez lui on ne censure pas.
et si tu ne venais pas faire ta pub « push » ici rénato..de ce qui serait un « blog » et qui n’en est pas
ok baroz. mais si vous aviez cité ses bafouilles sur les belles saisons de la campagne pendant la guerre de 40, dédiées au Maréchal, vous auriez été invité derechef à franceculture: alors, commentqu’c’estquec’estvraique Colette était antisémite ?
Je sens (dans tous les sens du terme) que nous atteignons au point Godwin… scatologique !
Pour les beautés de campagne au temps du maréchal, j’ai mis un extrait d’Irène Némirovsky, Phil, c’est bien aussi pour être invité à France Cul…
non baroz..en rien, la scatologie est ici une enluminure..a de laborieuses menées..
bref tu carambouilles baroz
ouvrir un tumblr à la place foutrait toute ta petite combine par terre à rénato..
faire croire que c’est un « blog »..une « lecture » d’objet..non mais sans déconner
Phil, la seule personne qui m’a invité à parler de mon livre, c’est Ariane Charton, l’héroïne, malgrè elle, du dernier roman romain de Paul Edel !
Voir pour mémoire mon AGENDA
26 juin 2012
Cinéma L’entrepôt, Paris 14e
De 19h 15 à 21 heures
– Rencontre avec Jacques Barozzi, auteur du Goût de la marche et du Goût de la campagne.
Il sera interrogé par Ariane Charton et Lauren Malka.
– Lectures d’extraits par les comédiens Lisbeth Wagner et Christian Macairet
– Dédicaces
L’Entrepôt : 7/9, rue Francis de Pressensé 75014 Paris
(entrée libre – participation ouverte)
The literary world is tiny. The subgroup represented by novelists is even tinier.
retrouvé l
à renato 11:18 et 12:05 ; d’accord avec vous : Popaul est bien un faux-cul
la bonne blague du type qui cherche sa clef sous un réverbère : P.Assouline qu’avez-vous perdu ?
John Brown dit: 9 septembre 2013 à 11 h 41 min
» Lisez-le ! « , conclut Macé-Scaron au terme de son compte-rendu du roman de Yann Moix
Contresens ! Ce n’est pas un livre fait pour être lu, mais pour être acheté. A peu près personne ne le lira. Certains se sont demandé si l' »editor » roupillait ? Pas du tout. C’est une logique commerciale.
1000 pages, ça permet de mettre le bouquin en vente à 26€. Promo (à cause du nombre de pages, justement) et copinage (ce qu’on appelle également macé-scaronnisme) aidant, ça fera du chiffre.
@ Urucu dit:9 septembre 2013 à 12 h 01: Si nous parlons de la même galerie, pendant une exposition d’objets en porcelaine, vases, tasses et autres objets de service, il était interdit de photographier. J’ai donc photographier depuis la rue , au travers de la glace. La femme sans charme me regarda avec un œil incendiaire, mais étant dans la rue, elle n’avait aucune autorité sur moi. A Seoul, une dame désagréable m’interdit de photographier des pièces de sculpture encore empaquetés. Je lui dis que j’allais photographier depuis la rue, au travers de la glace…
Harrypoteur dit: 9 septembre 2013 à 12 h 25 min
à renato 11:18 et 12:05 ; d’accord avec vous : Popaul est bien un faux-cul
Peut-être, mais pas pour la censure. Vous oubliez que son blog est hébergé par Le Monde. Donc il y a du Netino à tous les étages, comme ici avant.
1954 Magritte L’empire des lumières
http://c4.img.v4.skyrock.net/5620/43335620/pics/2740484498_1.jpg
j’ai donc photographié
pièces de sculpture encore empaquetées
TKT dit: 9 septembre 2013 à 12 h 28 min
J’ai donc photographier depuis la rue , au travers de la glace.
Des photos sublimes, d’ailleurs.
faire croire que c’est un « blog »..une « lecture » d’objet..non mais sans déconner boug.
C’est un blog à pizza, la pizza Rénato, celle qu’il vous faut!
TKT dit: 9 septembre 2013 à 12 h 30 min
j’ai donc photographié
pièces de sculpture encore empaquetées
Et vous avez eu raison, cher Thierry. Une fois déballées, les sculptures peuvent être décevantes.
http://mediologie.org/cahiers-de-mediologie/10_lux/bougnoux.pdf
Comme je vous comprends, Thierry ! J’ai la même passion que vous pour ce genre de photographies.
Ces deux exemples montrent bien que la littérature est , fort heureusement, vivante et non formatée ! Merci Pierre pour ce beau papier !!
TKT, de grâce, arrête de nous faire chier avec tes histoires personnelles à la con.
C’est un blog ici, pas une cabine de psy… Merde à la fin !
Mais il me semble, TKT, que pratiquement toutes vos photos sont prises derrière la vitrine. C’est votre marque de fabrique et je me suis longtemps demandé ce que cela voulait dire ? Une mise à distance à caractère psychanalytique peut-être ?
Merci à Urucu pour le lien vers l’article fort intéressant de Daniel Bougnoux. Voilà un … éclairage pertinent porté notamment sur le couple producteur / consommateur de critique.
Ce n’est pas la quantité qui importe, mais la qualité, sur ce coup je trouve Passou, qui tape sur ses confrères, un peu démago…
D. travesti en Gabriella, c’est l’hôpital qui se fout de la Charité… chrétienne ?
Gabriella cambronnise ce blog à tout bout de commentaire!
Il le carbonnise, pour ceussent qui n’aurait pas compris…
Heu, je n’ai pas lu « Naissance », mais le pitch, la forme font penser à « […] Tristram Shandy », de Sterne, nan ?
« Naissance », c’est mortel !
moi ça m’interesse vontraube tes photos..t’es un mec courageux c’est des laches jaloux épicétou
elles sont où tes photo prises au péril de ta vie
Vous avez aimé Ilo ilo, TKT ?
L’enfant, c’est le cinéaste, que j’ai rencontré à la présentation de son film au Festival de Paris…
Merci à Urucu pour le lien vers l’article fort intéressant de Daniel Bougnoux
jlui dit merci aussi..mais pas pour les mêmes raisons que toi jean marron, dans ce jargon à la con j’y ai trouvé une perle géante qui va plaire a jicé « l’homme est un réverbère pour l’homme »
Gabriella, n’est-ce pas toi que j’ai croisée l’autre jour sur le trottoir ?
« En rentrant de ma promenade, j’ai croisé une grande métisse tapageuse, qui doit faire le tapin, derrière chez moi, du côté du cimetière. Elle était guillerette, toute moulée de cuir, une perruque de cheveux lisses blond-roux. Son portable dans une main et une canette de bière dans l’autre. Elle parlait à voix haute et j’ai pu voir qu’au fond de sa bouche brille le plomb de ses dents manquantes. A part ça, elle en jette. Elle a une beauté murissante du genre en danger ! Une trentaine, peut-être moins. Ce pourrait même être un travello ? L’autre jour, je l’avais vue pour la première fois, en partant en début d’après-midi me balader comme à mon habitude. Le soir, en rentrant, comme aujourd’hui, elle gisait en ronflant, étendue de tout son long sur le trottoir, l’entrecuisse trempé de toute la bière rendue…
Une femme voilée est arrivée vers nous. Elle a jeté un regard sombre sur la créature à terre puis a passé rapidement son chemin. Le contraste de ces deux femmes, l’une voilée, l’autre avachie, fut particulièrement saississant ! »
Contresens ! Ce n’est pas un livre fait pour être lu, mais pour être acheté.
c’est en effet là que git le gros lièvre et le lieu de la chizofrénie du critique et de lassouline par contamination théorique ; un critique voudrait faire acheter les livres promouvoir le biznèce se faire bien voir de l’établissement mais nonobstant pouvoir en dire du mal..pas seulement pasqu’on a sa fierté mais aussi pasque le sens hultime c’est que toutl’monde y puissent critiquer un live qu’il a lu..la daccord on peut dire « ça fait mal au cul » , avec le troudbal en choufleur tu pourrais amener des preuves jean marron !
« l’homme est un réverbère pour l’homme »
Pourtant la photo d’illustration d’Henri Zerdoun est titrée : « la robe bleue » ! Elle est où la robe ?
@ Jacques Barozzi: J’aime bien photographier les objets qui grâce aux reflets offrent d’autres perspectives. Fautographier* est une jeu de mot entre faute et photographier. N’y voyez rien d’une mise à distance à caractère psychanalytique, mais certainement d’une mise à distance de chaque chose/objet. Une manière aussi de relativiser l’importance du sujet photographié, de voir au delà.
* Photographie n’est pas de mon invention, c’est un livre que j’ai aussi recensé sur mon Blog.
Jaques Barozzi,
Pas sur le trottoir. Dans un bar. J’étais voilée. Pas maquillée. Abattue. Fatiguée. Ma jeunesse depuis longtemps m’a quittée. Vieille comme une chouette aveugle et trônant sur un tabouret vieillot. Un débris.
Eh oui, mon Jacques Barozzi, les femmes ne restent pas éternellement belles.
Lisez « La Chouette aveugle » et « Le Trône d’Abou Nasr » de Sadeq Hedayat et vous comprendrez tout.
Le radoteur,
d’accord avec vous pour Netino, mais il est quand même étrange que mes seuls post censurés étaient ceux relatifs à Pavese.
Fautographier*
excellent vontraube, excellent!
La catin cantalouse vierge de partout qu’est gaDriella, qui ne connente qu’en se regardant dans un miroir (signe souvent d’ailleurs judicieusement « miroir. mon beau miroir »), pratique en signant JC, Y etc.. chez Paul Edel, des commentaires dépouillés qui ne sont pas censurés. Bref, les connentaires censurés ne salissent plus ce Blog de bonne tenue, idem pour ML. Ce dernier n’y pique aucune colère et semble être un Être normal. Gonflé comme un crapaud qui se voudrait être un éléphant, mais normal. Un prétentieux normal, comme un homme normal qui veut devenir Président ?
Bien entendu je suis pour une censure, qui nous épargnerait les salissures de JC-le-D.burné, sur la RdL.
avec le troudbal en choufleur tu pourrais amener des preuves jean marron !
tien je suis sur que chaloux va innover en ce sens surmoderne la critique et mettre en ligne des chout avec sa webcam..et chus sur qu’on pourra commenter ! et tu te sentiras dépassé par son ecrasante supériorié critique jean marron
TKT, au lieu de photographier n’importe quoi, n’importe comment et avec n’importe qui, vous devriez plutôt écrire quelque chose. Ecrire pas taper. Sur du papier. Noir sur blanc. C’est la meilleure catharsis. Et en plus ça ne coûte rien.
Un prétentieux normal, comme un homme normal qui veut devenir Président ?
..c’est perfide ça vontraube
bouguereau dit:9 septembre 2013 à 13 h 25: Excellent, oui, mais le néologisme n’est pas de mon invention:
http://traube.blog.lemonde.fr/2010/04/04/fautographies-petite-histoire-de-lerreur-photographique-par-clement-cheroux-yellow-now-editeur/
Comme d’habitude bouguereau tu interprètes en suivant on ne sait quels critères : tu ne peux que cacher ton arbitraire à 2 cents d’€ derrière un langage imité, on dirait que l’on t’a dressé à force de cacahouètes.
Et en plus ça ne coûte rien
le temps de vontraube c’est beaucoup de monaie sais tu meusieu
« blog »..google rénato, tu sauras tout de l’histoire ce que c’est, pourquoi, etc..
Jacques, votre citation n’est en aucun cas une réponse à Mme Pizzardo ; mais vous avez évidemment le droit de vendre votre produit comme bon vous semble.
« Les choses gratuites coûtent beaucoup de choses. Elles coûtent le temps et l’effort de savoir et de comprendre qu’elles sont gratuites ».
Cesare Pavese ( Le métier de vivre).
@ bouguereau dit 9 septembre 2013 à 13 h 30:
Un prétentieux normal, comme un homme normal qui veut devenir Président ? ..c’est perfide ça vontraube »: Perfide ? Peut-être ! Mais à l’encontre duquel ?
Je n’avais pas voté pour François Hollande, mais au moins, ou au plus, il s’est rattrapé depuis le discours électorale.
Quelque part le seul Politique normal, c’est Jacques Delanoé ?
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