de Pierre Assouline

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La République des livres
Nicolas Mathieu en proie à l’effroyable douceur d’appartenir

Nicolas Mathieu en proie à l’effroyable douceur d’appartenir

Donner un titre énigmatique à son roman, il faut oser. Un risque autant qu’un pari. Car l’introuvable « grand public » risque de passer à côté pour n’y avoir rien compris, voir même rien perçu, au premier coup d’œil. A quoi pense-t-on et que déchiffre-t-on en apercevant au milieu de la couverture du livre de Nicolas Mathieu, lauréat du prix Goncourt 2018, le titre : leurs enfants après eux (425 pages, 21,80 euros, Actes sud) ? Rien de moins évident. On peut toujours traduire la pensée de l’auteur, lui-même donne sa clé dès l’épigraphe, tirée du Siracide (44, 9), l’un des livres sapientiaux de l’Ancien Testament :

« Il en est dont il n’y a plus de souvenirs,/ Ils ont péri comme s’ils n’avaient jamais existé ;/ Ils sont devenus comme s’ils n’étaient jamais nés,/ Et, de même, leurs enfants après eux. »

De telles lignes, placées en avant du texte pour en être l’ambassadeur, disent bien sa double ambition aussi bien poétique que politique. On ne saurait mieux annoncer une intention, une vision et un projet : la dénonciation du déterminisme social dans lequel s’engluent les invisibles de nos sociétés, la résignation à cet indémêlable fatum, le sentiment d’abandon ressenti par les habitants de régions qui se vivent comme des provinces, les ravages du chômage et de la désindustrialisation. Demain ne sera pas un autre jour mais le même. Il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver du travail, message reçu cinq sur cinq.

C’est l’histoire d’une petite vallée de Lorraine (son comté de Yoknapatawpha, dette payée à son maître Faulkner) dont les jeunes habitants n’ont qu’une idée en tête, fixe comme une obsession : partir. Car dans ce monde où les hauts-fourneaux appartiennent déjà à l’Histoire alors qu’il en vivait hier encore, cet imaginaire sidérurgique qui héroïsait ses travailleurs en hommes de fer, il faut se tirer si on veut s’en tirer. Nous sommes à la fin des années 1990 durant quatre étés consécutifs à Heillange, ville imaginaire qui sonne comme Hayange et ce n’est pas un hasard. La France est alors championne du monde, mais que de football. L’ennui suinte dans le quotidien de ses adolescents désoeuvrés. Un noyau d’ennui massif, sourd, poisseux qui les persuade que leur plafond de verre est en réalité fait de béton armé. Ils le trompent en buvant, en clopant, fumant, en baisouillant, en chapardant, en jouant à la vidéo, en tentant des petits coups tordus.

On s’attache très vite à ces personnages si français jusque dans leurs immigrés. Ils parlent juste et vrai. Car le souci de la langue prime sur celui du message. Ils écoutent Nirvana comme Nicolas Mathieu à leur âge écoutait les Ramones. Ca ne fait pas oublier leur désenchantement mais ça lui donne des couleurs, du rythme, l’illusion d’une évasion. De quoi cimenter un complot de solitudes. On en a vues et lues bien d’autres, le plus souvent dans des nombrils de l’autofiction ou des regards jetés vers le grand ailleurs. Mais combien de jeunes romanciers ont-ils mis l’esprit de la fresque, ordinairement réservé à la restitution historique,  au service de la question sociale en France ?

Parfois, une simple incise suffit à marquer le temps : « A Berlin, un mur était tombé ». Il s’en trouvera toujours pour réduire et ramener cette chronique sociale à un roman de camping, avec short et birkenstock. Sans en appeler aux mânes de Zola, en évitant tant l’écueil du misérabilisme que celui du regret du monde d’avant, convenons plutôt que sa grande réussite aura été de fixer dans cette histoire et dans ces pages l’image sombre et lumineuse d’une France en voie de disparition. Non que cette réalité s’estompe, tout au contraire puisque c’est sa contemporanéité même qui nous parle et nous touche. Mais tout se déroule dans une certaine mélancolie née du passage du temps sur les êtres.

Inutile de chercher des clés ou des autoportraits, il n’y en a pas et s’il en demeure un reflet à travers tel personnage, peu importe. Dans son grand souci de restitution du réel, fut-il suffocant, ce roman de formation s’attache à parler des gens tout simplement, mais sans cette démagogie politicienne qui consiste à les interpeller comme étant « les gens », le peuple authentique. On les sent tragiquement soumis et résignés à leur statut d’invisibles, d’abandonnés, de laissés-pour-compte. Tel est l’état des choses et pourquoi changerait-il ? Ne reste pas grand chose du mérite républicain quand les dés sont pipés dès le début. Nicolas Mathieu a aussi raconté cette histoire pour se réconcilier avec cet état-là quitte à régler ses propres comptes avec son adolescence.

D’où parle-t-il ? Né en  1978 à Epinal (Vosges), nancéen depuis plusieurs années après avoir été parisien le temps de ses études d’histoire de l’art et de théorie du cinéma (mémoire de maitrise sur Terence Malick en philosophe),  il vient des classes moyennes. Il a grandi dans un quartier pavillonnaire dit de la Jeanne d’Arc à Golbey, une commune implantée sur la rive gauche de la Moselle ; père électro-mécanicien, mère comptable ; mais c’est en poursuivant sa scolarité dans une école privée qu’il a pris conscience de la différence sociale dont il dit qu’elle le définit aujourd’hui encore (cette trahison de classe le hante plus encore depuis la découverte d’Annie Ernaux). Plus tard, ce sera une suite de petits boulots, des essais d’écriture avant Aux animaux la guerre (Actes sud noir), le premier vrai roman il y a quatre ans, un pur polar très bien accueilli, primé et bientôt porté à l’écran. Un monde imaginaire nourri de rencontres, d’observations, biberonné aux polars de Jean-Patrick Manchette, aux romans de Georges Pelecanos, décillé par le Voyage du au bout de la nuit à 17 ans, et gouverné par le principe de Joe Louis :

« J’ai fait du mieux que j’ai pu avec ce que j’avais ».

Quand on lui demande quel écrivain il aurait voulu être s’il n’en avait pas été un lui-même, après mûre réflexion il répond Bonnard. Oui, le peintre, pour son immense talent et pour la qualité de son bonheur avec Marthe. Nicolas Mathieu a de l’empathie et de la tendresse pour ses personnages, tous « car tout le monde a ses raisons » comme il est dit dans La Règle du jeu de Jean Renoir, les jeunes comme les vieux, le petit blanc comme le beur, tous aussi paumés. « Comprendre et  ne pas juger » : c’était la devise de Simenon sur son ex-libris. On dirait que Nicolas Mathieu l’a faite sienne avec une sensibilité qui fait merveille tant dans l’expression de la violence et de la colère que dans la caresse du vent sur la peau. Les trois mots formant l’excipit de ce magnifique roman d’apprentissage formellement classique, sans hiatus, d’une écriture fluide grâce à la note juste trouvée dès l’entame et tenue jusqu’au bout, disent tout :

« L’effroyable douceur d’appartenir »

Un oxymore à première vue, encore que, à y bien réfléchir… A propos, leurs enfants après eux est dédié à un certain Oscar, 5 ans et demi, son fils.  Dans ses remerciements, Nicolas Mathieu commence par exprimer sa gratitude à sa mère pour son aide et il finit ainsi :

« Une pensée pour mon père. Sous les silences, nous n’en pensons pas moins ».

(« Nicolas Mathieu hier chez Drouant et le portrait d’un des frères Goncourt » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 285 Réponses pour Nicolas Mathieu en proie à l’effroyable douceur d’appartenir

Delaporte dit: à

Petit Rappel dit: 9 novembre 2018 à 15 h 26 min

J’ai des amis francs-maçons et j’admire leur idéal démocratique de progrès humain. Petit Rappel, vous vous fourvoyez, à mon propos. Vous n’êtes guère lucide, à moins que vous ne me lisiez en diagonale ; pourtant j’écris pour que tout le monde me comprenne, même les cas les plus désespérés, même vous…

D. dit: à

Je n’oserais jamais me comparer à Chaloux et Pablo. Je détecte bien votre désarroi voire votre affolement de me voir m’en aller.
Ne vous laissez pas déborder par l’émotion, je reviendrai.

Paul Edel dit: à

Jazzi,pourquoi j’ai attendu? parce que le roman m’a été recommandé par un ami critique littéraire dont je ne partage pas souvent les gouts.Tout simple.

gisèle dit: à

DHH 13h34. Votre analyse,si vs me permettez l’image, c’était aussi fort que Maïté assomamnt à coup de hachoir un poulpe qui glissait hors de la marmite, pour éviter d’être ébouillanté. Elégance en plus,dans votre cas.
Diable..
(j’ai lu votre réponse SdB)
@petit rappel: j’ai trouvé un adjectif que vs pourriez ajouter à votre panoplie:park-chan-wookiesque. Un peu difficile d’emploi, je le concède.

Phil dit: à

Dans la catégorie de la prose anti-maçonnique, Bernard Faÿ tient le haut du pavé. Celui qui fit découvrir Proust à nos amis américains reste banni en France pour les raisons habituelles invoquées en boucle par la maison ronde de radiofrance.

Delaporte dit: à

« on trouve un RP Delaporte »

Mais dites-nous donc plutôt, Petit Rappel, ce que fabrique ce personnage dans ce livre ébouriffant ? J’imagine que c’est un catholique traditionaliste du XIXe siècle, qui lutte en effet contre Satan dont il voit l’incarnation dans la franc-maçonnerie de l’époque. Umberto Eco a soulevé toutes ces histoires dans le Cimetière de Prague, bon résumé des pitreries d’alors. Quant à moi, pour ce que j’en connais (j’ai dû lire un ou deux livres sur le sujet, qu’on m’avait prêtés), j’admire beaucoup la franc-maçonnerie, qui est un réservoir d’hommes remarquables sur qui l’on peut compter.

D. dit: à

Alors moi Delaporte, j’ai des amis à l’Opus dei, organisation très respectable, mais pas chez les Franc-maçons. Ce n’est que fortuit.
Je me suis toujours intéressé à la franc-maçonnerie et aux valeurs qu’elle véhicule mais je n’ai jamais franchi le pas et je pense que je ne le franchirai jamais. Je suis très bien comme ça sans.

Soleil vert dit: à

« christiane dit: 8 novembre 2018 à 16 h 54 min
Ce billet est magnifique, »

En effet on y retrouve les trois parties que j’affectionne :

1-Qui est l’auteur ?
« Donner un titre énigmatique ->Demain ne sera pas un autre jour mais le même. Il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver du travail, message reçu cinq sur cinq. »
Avec une inclusion dans le corps de la chronique « D’où parle-t-il ? Né en 1978 à Epinal (Vosges),-> Un monde imaginaire nourri de rencontres, d’observations, biberonné aux polars de Jean-Patrick Manchette, aux romans de Georges Pelecanos, décillé par le Voyage du au bout de la nuit à 17 ans, et gouverné par le principe de Joe Louis :
« J’ai fait du mieux que j’ai pu avec ce que j’avais » »

2- De quoi parle le livre ?

« C’est l’histoire d’une petite vallée de Lorraine->en tentant des petits coups tordus »

3-Que faut-il en penser ?

« On s’attache très vite à ces personnages->« L’effroyable douceur d’appartenir » »

Et une conclusion :

« Un oxymore à première vue, encore que, à y bien réfléchir… A propos, leurs enfants après eux est dédié à un certain Oscar, 5 ans et demi, son fils. Dans ses remerciements, Nicolas Mathieu commence par exprimer sa gratitude à sa mère pour son aide et il finit ainsi :
« Une pensée pour mon père. Sous les silences, nous n’en pensons pas moins ». »

Le tout étant inextricablement lié par le talent du maitre des lieux.

christiane dit: à

 » Dialogues excitants, avec des nuances exemplaires… »
Oui, parfaitement réussi aussi, celui du jeune Hacine avec la préposée en mairie de la « mise en valeur des compétences » alors qu’il cherche (mollement) un travail. C’est un beau morceau d’écriture avec face à face « le garçon pieds crochetés aux pattes de sa chaise » et celle qui « avait tendance à considérer le chômage comme l’une de ces menaces abstraites dont il est surtout question au JT ».
« Mais pour le job , fit Hacine. vous avez un truc ou pas, finalement ? »
Et cette sortie imparable : « (…) et dans les couloirs vides, les escarpins de la jeune femme produisaient un claquement managérial assez intimidant.(…) » (p.54 à 57)
Nicolas Mathieu a un talent fou ! Lire ce roman est un régal.

D. dit: à

Philippe Soual, professeur de philosophie et membre de la Manif pour Tous, devait intervenir, en qualité d’intervenant extérieur, au sein de l’Université de Toulouse 2 Jean Jaurès. Une venue jugée risquée par le département de philosophie qui, sous la pression, a préféré l’évincer. 

Donc là nous serions typiquement dans le cas d’une atteinte aux Droits de l’Homme, article 10 : Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.
Avoir présumé que Philippe Soual, Philosophe et enseignant, troublerait l’ordre public par le simple exercice de sa profession de philosophe, enseignant et chercheur, relève d’une atteinte gravissime aux droits de l’homme.

christiane dit: à

@Soleil vert dit: 9 novembre 2018 à 16 h 26 min
Oui, surtout quand il coïncide avec la lecture du roman.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…ainsi, soit t’il,…

…il y auras, toujours, une franc-maçonnerie partout, même chez les incas,…etc,!…
…et, c’est très bien comme çà,!…
…et, les Ô PUCES DEI, çà monte, çà monte, comme les Bit-coins,!…
…investissez vous,!…

christiane dit: à

@N’IMPORTEQUOI dit: 9 novembre 2018 à 14 h 51 min

« Kaurismaki « Le Havre » est à les yeux une pépite ».
Oui, un conte poétique teinté d’humour (pour éviter le mélodrame) sur une actualité grinçante : la chasse aux migrants et le manque d’argent. Le Havre coloré façon nordique. Un beau film de personnages : Daroussin (le commissaire Monet) face à André Wilms (Marcel) : un régal ! la « belle équipe » qui fait cercle solidaire autour de l’enfant clandestin, Idrissa. Kati Outinen en Arletty étrange au regard fixe. L’authentique rocker Little Bob, émouvant…Un film comme une consolation…

rose dit: à

Dos de cabillaud, sans peau, bien épais.
Pâte feuilletée.
Oseille fraiche.
crème fraîche.
Graines de pavot ou de sésame, au choix.

deux solutions :
ou bien couper des tiers triangulaires ds la pâte ou bien préparer des cercles concentriques, deux par convives.

Faire cuire l’oseille. Bien égouter.
Mettre sur la pâte feuilletée le dos de cabillaud, puis l’oseille, une cuillère à soupe de crème fraîche, salez, poivrez.

Mettre la seconde couche de pâte ou repliez en les fermant les trois pointes du triangle de base. Badigeonnez de jaune d’oeuf. Parsemez de graines, pavot ou sésame.

Accompagnez d’une timbale de riz basmati.
Bon appétit.

Jacques R. dit: à

Lu avec intérêt, outre le billet d’Assouline, les analyses de Paul Edel et de Christiane. Ces lectures me confortent dans ma conviction de toujours — conviction à vrai dire naïve et native, qui m’est venue des mes premières lectures d’enfance — à savoir que, quelles que soient les réalités qu’elle aborde — ces réalités fussent-elles atroces, terrifiantes — quelque sujet qu’elle traite, la seule vraie, la seule fondamentale raison d’être de la littérature, c’est de donner du plaisir. Fondamentalement, la littérature est divertissement, au sens le plus noble du terme. Le reste n’est pas à négliger, bien sûr, mais le reste, tout le reste, vient après, et n’advient que grâce au divertissement. L’écrivain peut bien se vouer à la défense d’une cause, à la révélation d’une réalité, tant qu’il n’a pas donné d’abord du plaisir, c’est comme s’il n’avait rien fait. Pas plus que le musicien ou le peintre, il ne peut se soustraire à cette loi : donner du plaisir.

D. dit: à

Euh, vous ne faites pas cuire, Rose ?

Lavande dit: à

« Né à Epinal dans les Vosges ».
Epinal n’est pas une petite ville insignifiante comme on pourrait le croire. C’est la ville des Images d’Epinal (l’Imagerie existe encore) et c’est une ville où se tient chaque année, fin mai, un très grand festival « Les Imaginales », un des premiers salons internationaux de littérature d’imaginaire, et le principal consacré à la fantasy.
J’y suis allée il y a une quinzaine d’années et je pense qu’il a encore beaucoup grandi depuis. On y avait entre autres écouté et rencontré Robin Hobb dont ma fille était une lectrice passionnée.
https://www.imaginales.fr/
Je suis étonnée qu’il n’en ait jamais été fait mention à propos de Nicolas Mathieu.

rose dit: à

faites cuire le riz et les …. de pâte feuilleté/poisson/oseille. température 180. pas trop. pas trop peu. La pâte feuilletée doit être crispy et dorée. Et le poisson tout juste cuit. Blanc. Moelleux.

y a pas de titre.

Soleil vert dit: à

Autre vosgien célèbre, Pierre Pelot auteur (entre 200 autres ouvrages) de « L’été en pente douce »

Janssen J-J dit: à

Jacques R, qui faites des efforts pour faire oublier Jean Marron ou Brun de sinistre mémoire, qui fut heureusement viré par la rdl pour cause de proférations lamentables et d’avoir fait pleurer Margot, un prétendu soir de désoeuvrement. Apparemment, vous avez trouvé une nouvelle adresse IP qui a trompé la vigilance du robot. Why not ?
Mais voilà, il se trouve que vos vieux démons revienennt au triple galop, dans le genre genre Lindbergh dont Roth n’aurait jamais du le faire chuter ainsi. Or, vous nous l’avez déjà vendue trois fois celle-là, et on sent déjà affleurer sous votre plume de dégorgeoir des prochains prurits antisémites les plus délétères de ovtre pesronnalité. Que n’êtes vous pas resté la fachosphère où il vous faisait si bon vivre ? Pourquoi éprouvez-vous toujours ce besoin d’étaler votre nihilisme bestial icite ? Par comparaison, on regrette l’absence de la folle des bois, au moins elle n’était pas suspecte de vos pathologies idéologiques.

Janssen J-J dit: à

Edel votre papier pro-mathieu infra est tout simplement magnifique. Comment avoir ce courage de raconter ainsi tous les détails qui nous ont fait jubilé et que nous avions déjà oubliés.Je vous envie vraiment, mais ce n’est pas mon métier… Je conçois bien qui’l faille pas mal de courage pour faire ainsi resurgir le plaisir et n’avoir pas de honte à encenser et encourger ce jeune confrère à l’écriture superbe. On sent que c’est votre coeur qui a parlé et pas votre intérêt. Une grande différence d’avec Passoul, obligé, quant à lui, de rester dans un rôle plus ingrat. Merci à vous, et merci à tous les deux ! Là, vous venez d’anoblir la fonction de conteurs et passeurs de bons romans. Bien bonne soirée.

DHH dit: à

@ Rose
elle est sans doute excellente votre recette de cabillaud mais pour la présentation à votre place je sortirai le grand jeu.
Au lieu de farcir quatre feuilletés individuels je farcirais une sorte de chausson fait de deux épaisseurs pâte feuilletée découpées en forme de poisson .ON façonne les nageoires et la queue qu’on strie au couteau et on marque les écailles
on badigeonne de jaune d’œuf un peu dilué pour que la pâte dore à la cuisson.
pour le service on coupe des tranches épaisses après avoir joui d’un petit succès avec l’arrivée sur la table de la bestiole entière en majesté

rose dit: à

>DHH

j’aime bcp votre idée.
Chez Picard, il y a un poisson feuilleté comme ça, au saumon.
Avec le cabillaud, la difficulté c’est la cuisson pour que le poisson ne soit pas sec.

C’est vrai que le poisson entier c’est une belle présentation. Mais je ne reçois plus.Je note votre recette toutefois et vous remercie chaleureusement.

D. dit: à

Tout ça doit être excellent. La difficulté est de bien cuire la pâte sans surcuire le cabillaud (un cabillaud correctement cuit doit être un tout petit peu translucide, juste avant le blanc total), pas facile et dépendant de beaucoup de paramètres.
Autre difficulté pour moi : trouver au sens propre de l’oseille. Parce qu’à Paris c’est impossible, même sur les grands marchés.
J’imagine qu’il y en a une petite quantité à Rungis pour les restaurateurs mais les grossistes ou 1/2 n’ont pas le droit de vendre aux particuliers à Rungis.
La solution est sans doute de la cultiver soi-même. Au passage il ne faut pas en abuser à cause de l’acide oxalique qu’elle contient et qui peut donner des calculs à certaines personnes prédisposées.

Lavande dit: à

Faute de trouver de l’oseille fraiche vous pouvez utiliser de l’oseille surgelée qu’on trouve chez Picard.
J’ai des invités lundi je vais essayer la recette Rose revisitée DHH.

Delaporte dit: à

D, je vous conseillerais un jour de faire cuire votre poisson au micron-ondes. Cela donne une cuisson parfaite et sans gras, extrêmement diététique. Il suffit de mettre le poisson dans un plat, d’ajouter un peu d’eau et un peu d’huile, du jus de citron, d’assaisonner, et de cuire le tout environ deux minutes et demie. C’est exquis, rapide, éblouissant.

D. dit: à

J’apprends que Macron Emmanuel a poursuivi ses facéties dans un bar. « C’est ma tournée ».
« Dites-moi tout », la mousse en main.
Mais on vous a déjà tout dit, Monsieur le Président de la République ex-Inspecteur général des finances, ex-Banque je sais plus laquelle mais pas la nôtre. Vous avez la comprenance difficile décidément : vous enlever trop des sous à nous. Nous y en avoir besoin pour vivre un peu bien, nous.

D. dit: à

Ah oui j’ai déjà mangé des choses étonnement réussies au micro-onde : poulet et tarte aux pommes.

D. dit: à

Ah tiens je n’ai jamais vu ça chez Picard. Je vais regarder. Merci.

Phil dit: à

la banque Rothschild, dédé, la même que celle du Président Pompon qui connaissait son Eluard sur les femmes tondus.
jeux de lumières sur la façade du musée de l’armée, Pétain effacé, les invités du Président vont se croire à eurodisney; retournons au cabillaud.

D. dit: à

Il ne faut pas perdre de vue, et vous l’ignoriez peut-être, que les micro-ondes sont extrêmement nocives pour les fluides énergétiques qui sont contenus dans chaque aliments et qui viennent alimenter et dynamiser notre Chi, énergie circulant dans les méridiens d’y corps.
De temps à autre ça va mais fréquemment c’est dangereux.
Je vous propose de faire cette simple expérience : prenez deux petites plantes faciles identiques genre misère ou chlorophytum, plantées dans le même pot avec la même terre, placées au même endroit avec le même éclairage.
Arrosez avec les mêmes quantité d’eau, mais l’une recevra toujours de l’eau passée 1 minute au micro-ondes, ce qui la rend tiède, puis refroidie.
Vous verrez mourrir cette plante en quelques semaines.

Jazzi dit: à

« pourquoi j’ai attendu ? »

Ma question ne t’était pas adressée personnellement, Paul. Je pensais aux critiques littéraires en place et à Passou en particulier. Voilà, apparemment, un excellent roman, et s’il n’avait pas eu le Goncourt, personne ici n’en aurait pas parlé et le livre passait à la trappe !

Jazzi dit: à

D., ce Goncourt est tellement surprenant que même l’éditeur n’avait pas imprimé d’exemplaires à l’avance. D’après ce que je lis ici, il semble que toutes les librairies de France et de Navarre et les plates formes de vente en ligne sont en rupture de stock !
C’est limite une faute professionnelle pour Actes Sud et un manque à gagner pour l’auteur…

Jean Langoncet dit: à

@s’il n’avait pas eu le Goncourt, personne ici n’en aurait pas parlé et le livre passait à la trappe !

La plupart des chef-d’oeuvres resteront dans l’ombre

christiane dit: à

@DHH dit: 8 novembre 2018 à 14 h 33 min
DHH, je relis votre commentaire du 8/11 et ce soir cet entretien dans le Monde (que vous signalez) où Laurent Joly répond aux questions d’Allan Kaval.
Ce que ses réponses laissent apparaitre, et qui n’en finit pas de m’étonner, est cette insistance jusqu’en 1980 d’une majorité des Français pour lui donner une sorte d’excuse quant à son attitude pendant l’Occupation, allant jusqu’à penser à une alliance tacite entre Charles de Gaulle et lui. Une sorte de mythe qui rend aveugle. Mythe repris par le colonel Rémy en 1940 (« De Gaulle l’épée, Pétain, le bouclier »).
Et ce n’est même pas construit sur une réalité de son attitude de « grand soldat » pendant la guerre de 14/18 (il avait alors 60 ans). Alors quoi ? Encore l’ordre qu’il donna « courage on les aura », ou son attention aux « poilus ». Comme si certains Français n’avaient pas voulu que ce soit possible : son indignité, ses crimes avec les lois antisémites de Vichy. Comme s’ils voulaient ne voir que le héros national qu’ils avaient crée.
Pourquoi Valéry Giscard d’Estaing puis François Mitterrand observaient-ils ce rituel : aller fleurir sa tombe le 11 novembre ? jusqu’à ce qu’en 1992, Serge Klarsfeld et ses militants rendent cela impossible parce qu’insupportable et exigent que l’État français reconnaisse sa responsabilité dans la rafle du Vél’d’Hiv. 1993… c’est récent…
Je suis perplexe devant cette résistance à la vérité. Et Macron a commis un impair. Oui, Pétain a eu la volonté d’inscrire la France dans une Europe hitlérienne et totalitaire par la décision qu’il jugeait juste d’envoyer ces 25000 juifs à la mort.

Jazzi dit: à

« Le tout étant inextricablement lié par le talent du maitre des lieux. »

On sent surtout Soleil vert que l’article a été écrit en catastrophe, à la dernière minute ! Pour une analyse plus approfondie du roman, mieux vaut se reporter au commentaire de Paul Edel.

Jean Langoncet dit: à

Christiane, DHH, vous argumentez, plutôt bien, comme s’il s’agissait de s’indigner de l’hommage que la nation s’apprête à rendre à Pétain …

Delaporte dit: à

Je suis passé tout à l’heure dans une grande librairie, pour prendre un livre que j’avais commandé, et, par simple curiosité, j’ai regardé si le prix Goncourt était là : aucune trace. Il y avait tous les livres qui ont du succès, le Lambeau, etc., mais pas Nicolas Mathieu. On est couvert de livres, à n’en plus pouvoir lire, mais pas de Goncourt !

Delaporte dit: à

On pourrait donc que, pour une fois, le Goncourt a rempli sa mission : faire connaître un jeune auteur, – éventuellement talentueux (je ne sais pas, il faudrait que je le lise). N’est-ce pas un point positif, et la preuve que tout progresse dans l’humanité en général, et dans le monde littéraire en particulier ?

N'IMPORTEQUOI dit: à

Bonne idée de présentation signée DHH , je rejoins D pour les temps de cuisson différents pour la pâte et la chair du poisson. DHH déclare une crise de « on » qui sont d’ailleurs l’objet de reproches , ils seraient trop utilisés et nuiraient au style .

Janssen J-J dit: à

ma journée a été obsédée par ce poilu abattu à 10 minutes de l’heure du cessez-le-feu définitif, quelques minutes après 17 de ses autres compagnons de malheur. Ils avaient échappé à l’enfer durant quatre ans !… je n’arrive pas à m’en consoler, c’est une douleur à l’estomac noué. On se dit, mais qu’aurions nous pensé nous-même à sa place ? aurions-nous pressenti que c’était la libération dans quelques minutes ? valait-il ou non la peine d’entretenir l’espoir de survivre à toute cette boucherie ? valait-il mieux recevoir une balle du boche, jusquà la dernière minute, parce que c’était une possibilité qu’avait décidé nos savants généraux ? Et z’eux, nos ennemis, avions-nous des remords à chercher à les dégommer encore, malgré les rumeurs d’armistice et de paix qui s’en venaient ?
Il Trébucha notre Augustin, et fut, sans le savoir, le dernier à s’être acquitté de son devoir, à la der des der. La belle affaire… Dormeur du val, depuis cent ans.
Quand on pense que le t’tit Mac (in touch) qui va nous infliger son discours, ce dimanche… Non, je n’ai point voulu ça, je savais que ça finirait en fiasco du boudin au bout de pas longtemps. Il y avait tout juste cent ans, et la macronie, marchant en arrière ne nous a pas appris grand chose. Ge ne Voix pas bien Maurice, comme seul lot de compensation. et puis, merd’à la fin…. De l’oseille en Picardie, plutôt, la roue tourne au carré.

Janssen J-J dit: à

je n’arrive pas à comprendre pourquoi les internautes féminines de ce blog font toujours chorus dès que D. leur propose ses menus.
Je crois que la jalousie me fait réagir, car je n’arrive pas à entrer dans leur concert : je ne sais pas cuisiner et surtout je n’aime pas le faire. Je fais entièrement confiance à ma femme pour mitonner, mais elle a souvent autres chats à fouetter. Du coup, je reste en plan avec mes sardines à l’huile de chez picard. Je sais, c’est pas bien de dire tout ça, je vais écorner mon image.
Quelle est au juste l’explication de l’effet délétère de l’eau microondisée sur la mort prématurée des plantes, j’ai pas bien compris, là ?

Passou dit: à

Jazzy, Comme souvent, vous surinterprétez et cela vous enduit d’erreurs de jugements.
1. Si j’ai attendu pour écrire cet article, c’est parce que je ne voulais pas rater l’occasion de lui poser quelques questions au cas où son livre aurait été élu par nous. Sinon, je lui aurais envoyé mes questions par écrit mais c’est toujours moins bien qu’une conversation. Le roman, je l’avais lu au mois d’août et mon article largement écrit depuis.

2. Tout éditeur du dernier carré s’attend à voir son livre couronné et en même temps n’y croit pas trop, ne prépare rien tout en préparant, parce qu’il est comme nous, il n’en sait rien jusqu’à la dernière minute.

3. Si ce roman est introuvable en librairie, c’est parce qu’il y a un raz de marée de lecteurs depuis mardi. Avant le prix, il s’en était déjà vendu 15 000 exemplaires, ce qui est très bien par les temps qui courent.

Passou dit: à

Jazzy, Comme souvent, vous surinterprétez et cela vous enduit d’erreurs de jugements.
1. Si j’ai attendu pour écrire cet article, c’est parce que je ne voulais pas rater l’occasion de poser quelques questions à l’auteur au cas où son livre aurait été élu par nous. Sinon, je lui aurais envoyé mes questions par écrit mais c’est toujours moins bien qu’une conversation. Le roman, je l’avais lu au mois d’août et mon article largement écrit depuis.(David Diop par exemple, j’avais déjà eu l’occasion de lui parler, autant de la guerre des sénégalais que de… Diderot, sa spécialité)

2. Tout éditeur du dernier carré s’attend à voir son livre couronné et en même temps n’y croit pas trop, ne prépare rien tout en préparant, parce qu’il est comme nous, il n’en sait rien jusqu’à la dernière minute.

3. Si ce roman est introuvable en librairie, c’est parce qu’il y a un raz de marée de lecteurs depuis mardi. Avant le prix, il s’en était déjà vendu 15 000 exemplaires, ce qui est très bien par les temps qui courent.

DHH dit: à

@ Rose
pour éviter que le cabillaud sèche une fois installé dans son enveloppe feuilletée en forme de poisson,posez vos morceaux de cabillaud blottis entre deux couches de mousse de saumon; celle-ci est tres facile à réaliser en passant au robot avec un peu de crème et un blanc d’oeuf un pavé de saumon de chez picard ,de ceux qui sont vendus par 2 ou 4.
c’est comme cela que je procède pour la recette comparable que je réalise pour fourrer mon poisson mais habituellement je mets de morceaux de saumon et je n’ai jamais essayé avec des morceaux de cabillaud
pour le cabillaud j’ai une excellente recette de sauce très relevée que je tiens d’une présentation qui en a été faite par Agnes Desarthe, la romancière, sur le site Akadem, où vous pouvez la retrouver
pouvez vous me renvoyer votre mail svp? j’ai changé d’ordi et mon carnet d’adresses s’en est très mal accommodé, cela me permettra de compléter à votre intention de manière détaillée et illustrée mon propos culinaire

Ed dit: à

Quand la lourdeur de dédé s’unit à la suffisance de Mamie Nova pour parler casseroles…ou l’horreur sur un blog littéraire. Au secours !! 😀

Jazzi dit: à

Merci, Passou. Il fallait que ce soit dit, pour éviter les surinterprétations !

D. dit: à

je n’arrive pas à comprendre pourquoi les internautes féminines de ce blog font toujours chorus dès que D. leur propose ses menus.

c’est très simple JJJ : parce qu’elles m’adorent toutes

D. dit: à

Delaporte, avez-vous déjà, essayé la cuisson au macron-ondes ? C’est très mauvais.

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: 9 novembre 2018 à 19 h 23 min
« Le tout étant inextricablement lié par le talent du maitre des lieux. »
On sent surtout Soleil vert que l’article a été écrit en catastrophe, à la dernière minute ! Pour une analyse plus approfondie du roman, mieux vaut se reporter au commentaire de Paul Edel.

Ce sont deux visions … mais je me répète, moi je veux entendre la petite phrase « c’est l’histoire de … » et après chacun lâche ses chevaux interprétatifs. Je salue l’érudition de l’un, les passerelles qu’il lance et l’œil du second.

A part ça Jazzi, j’ai placé un second recueil poétique, non plus chez les belges, mais dans les Alpes. (le tout à compte d’éditeur)

Je veux bien envoyer 2 ou 3 exemplaires des deux si on m’en fait la demande !

Soleil vert dit: à

Ma pensée du soir pour ED qui doit se demander comment en placer une entre Pétain et le cabillaud …

DHH dit: à

@ED
Je ne comprends pas votre appel au secours ;
La dérive que vous semblez déplorer est ancienne et apparemment elle est acceptée par Pierre Assouline qui ,sans cela ,y aurait mis depuis longtemps le hola en bannissant les auteurs habituels de ces bavardages que vous trouvez déplacés ; Passou apprécie même peut-être que le noyau dur littéraire de son blog bourgeonne de conversations diverses, initiées au hasard des billets et des perspectives ,parfois étrangères à la littérature, qu’ils ouvrent , et qui se développent à sauts et à gambades en fonction des réactions de ceux qui passent par la .
Sans doute vos goûts et vos exigences intellectuelles d’ancienne et brillante khâgneuse rendent-ils à vos yeux désolant ce dévoiement des commentaires hors du champ de la critique littéraire ; et il est clair que vous réagiriez énergiquement si une telle pollution s’abattait sur votre propre blog dont vous tenez à préserver dans toute sa pureté la vocation strictement littéraire
Mais ici, pour échapper aux phases « café du commerce’ » ou, pire, « ménagère de plus de cinquante ans »qui embouteillent ce blog , nul besoin de le déserter , encore moins d’appeler au secours ; il vous suffit de ne pas lire les post publiés sous certaines signatures .

rose dit: à

DHH

merci de votre astuce, je retiens l’idée et l’ utiliserai. La présentation d’un plat, c’est peut-être comme le jardin d’une bastide : l’écrin mettant en valeur le bijou.

je vais vous renvoyer mon adresse mail.

rose dit: à

DHH et Ed

l’idée superbe du cabillaud vient de D. qui réagissait à Soleil vert qui nous a soumis le menu de chez Drouant le jour de l’attribution du prix Goncourt.
Le tout nous a menés, nombre d’entre nous, D. et DHH en tête, martel itou, à rivaliser d’ingéniosité pour inventorier les bons plats que nous pourrions concocter, nous aussi.
Nous sommes dans le sujet, Ed, nous fêtons le prix Goncourt.

rose dit: à

une grosse difficulté quand même, l’ oseille en nov. difficile à trouver fraîche.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…la cuisson, au macro-ondes, qu’est ce que cela, peut bien devenir,…
…je n’y tient plus,!…je jouis du bonnet,!…
…retenez, mes larmes du vin du christy galerie, à la côte, comme disait TKT? LE BIEN HEUREUX SUISSE MARCHAND DE VIN,!…

…Suisse un jour, suisse toujours,!…
…le paradis de mon père,…en son âge, de tribulations helvètes,!…etc,…

Ali Bab dit: à

@Bonne idée de présentation signée DHH , je rejoins D pour les temps de cuisson différents pour la pâte et la chair du poisson

Une préparation en croûte de sel permettrait de conserver la forme de la morue tout en s’assurant de maîtriser le bon temps de cuisson

N'IMPORTEQUOI dit: à

Bien , après l’heure astuces de cuisine je dois confier que je n’ai toujours pas saisi si E Macron assiste ou non aux commémorations, je lis que D Trump est accompagné d’un milliers d’individus et à fait convoyer son véhicule blindé par voie aérienne, certes il sort de l’accord de Paris mais si tous soit soixante dix chefs d’états se sécurisent de la sorte ,les festivités vont laisser une empreinte carbone conséquente. Il suffira de planter autant d’arbres qu’il y eut de morts aux combats pour éponger cette facture.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Ali, le cabillaud est le poisson mâle. Il s’accommode bien de sauce crème câpres par exemple, je le mange noyé dans du citron.

N'IMPORTEQUOI dit: à

En une bataille ils sacrifient pas loin du demi million d’hommes, encore que je ne possède probablement qu’une vague idée de ces carnages , après Napoléon nous n’étions pas regardant.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Sacrifiaient.

Delaporte dit: à

Le cabillaud, c’est aussi excellent froid, avec une superbe sauce à l’aïoli faite maison ; à quoi on ajoute de succulentes patates à la vinaigrette, et un bon verre de vin rouge. Idéal pour le vendredi, – parce que vous savez qu’il ne faut pas imiter D qui, un vendredi passé, a mangé des lasagnes avec de la viande de boeuf. A ne pas faire !

rose dit: à

Lavande à 18h 29

mais sur le plan du goût, que penser de l’oseille congelée ? Selon ce que vous me dites, j’essaierai aussi.

D. juste avant

je n’aime pas le poisson blanc translucide, mais peu cuit, oui. À peine le poisson cru dans les sushis et le saumon fumé. Hormis légumes, n’aime pas le cru.
C délicat, la dernière fois, pour mon pote Pierre, c’était bien réussi. Du coup, je vais le revisiter et l’essayer pour ma maman.

Janssen J-J dit: à

@ et il est clair que vous réagiriez énergiquement si une telle pollution s’abattait sur votre propre blog dont vous tenez à préserver dans toute sa pureté la vocation strictement littéraire
—-
aucun danger qu’il lui arrive pareille mésaventure, vu que personne ne le visite, et c bien son gros pb à la pauvresse cagneuse. Du cabillau un brin avarié, comme son nabokov à la sauce lolita ou nantua. Meuh, meuh 🙂

rose dit: à

D

c’est pour deux affamés ou quatre petits mangeurs. La boîte n’est pas très grosse. C le genre de plat chez Pi .ard, tellement réussi qu’on se demande pkoi le cuisiner.

rose dit: à

un cabillaud noyé c’est un cabillaud content. Il a retrouvé son élément naturel.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Rose, dans les potagers de mon enfance, les oncles et tantes maternels, poussait à profusion de l’ oseille et toujours nous étions invites à y goûter cueillie fraiche et mangée crue, comme un défi. La soupe à l’ oseille n’est pas mal non plus mais qui possède encore un jardin potager, ici ne circulent peut être que des citadins ou des villageois bourgeoisement installés qui gagneraient à conserver pour le cultiver un carré de terre. Moi même j’ai regardé mon père à l’ouvrage mais hormis quelques radis qu’il me laissait planter je n’ai jamais rien fait pousser de plus. C’est tout un art également, un savoir. Clopine,oui, s’approvisionne aux rayons charges de son potager d’herbes, de feuilles et de légumes, qui d’autre?

rose dit: à

c drôle quand même d’avoir un fils Oscar et de décrocher un Goncourt.
S’il a une fille il l’appellera Victoire ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à

… … tout se tient, comme images projetées, en sandwichs, sur écran,…nos commentaires pour agrandir, nos passions, de faire, plus, plus haut, et meilleur, pour chacun de nous, sur notre terre bien,aimée,!…
…trop satisfait, de mes pérégrinations, de ses dernières semaines, satisfactions sans sexe, évidement,!…
…rien, que tout en têtes à têtes régulier, avide, matérialiste du savoir en presque tout,!…
…et, médecine,!…non, pas,!…MON NEVEU EST MEDECIN, depuis cette année,…
…çà fait, que mon frère est architecte, mon neveux médecin,moi, je m’use, avec ma bibliothèque privé,…comme un arbre de vie,!…etc,…
…les bourgeons des livres,….BEAUX TITRE,!…Bip,!Bip,!…etc, collector d’artistes, of course,!…Satisfaction,!…

…et, sans châteaux, ni industries, en mains,!…penser, un pour cinq,!…
…à la Charlemagne,!…Ollé,!…

rose dit: à

Moi aussi N’importe quoi..Ai planté une rhubarbe mais pas de l’oseille.

christiane dit: à

Du poisson…
Cela me rappelle un souvenir qu’aimait raconter Sœur Emmanuelle. Après avoir pris sa retraite en Egypte où elle enseignait la littérature, cette religieuse de je ne sais plus quel ordre et qu’importe, avait découvert en 1970 la condition des familles des chiffonniers du Caire du bidonville d’Ezbet El Nakhl, en périphérie du Caire, pour qui la récupération des déchets était le seul moyen de survivre en revendant les trouvailles de leurs tris sur les tas d’ordures autour desquels ils vivaient ignorés et méprisés de tous. Elle s’installa parmi eux, dans une cabane du bidonville. Elle y passa vingt-deux ans… Elle y créa même une petite école pour les enfants.
Elle aimait raconter le repas qu’elle partageait avec eux, un seul repas par jour, et toujours le même : poisson grillé sur un feu de bois. Elle disait : c’était le bonheur. Pas à cause du menu, c’était toujours le même ! mais grâce au partage et aux rires, aux paroles échangées au cours de ce repas.
Je crois que cela concerne aussi ceux qui nous ont ravis, sur ce fil et le précédent avec cette cuisine parfumée et gouteuse. Cuisiner pour faire du bonheur à partager avec ceux qu’on aime.

Jean Langoncet dit: à

Gadda Gadda Hey!

P. comme Paris dit: à

Victoire, comme Mademoiselle Victoire, bonne et cuisinière du colonel, d’origine alsacienne, égérie du sapeur Camember (qu’elle appelle Mossieur Gamempre) ?.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Victoire, se dit aussi, Nice,…
…origine, de ma ville natale, en Sicile,!…

…avant, l’aventure des sarrasins, et puis des normands en Sicile, plus sereins et pontifes, s’ils en est,!…

…Calta( sur une montagne )- Nissetta, la victoire,…etc,…
…pas de traces grecs que des monnaies, au chapeau haut de forme,…un exemplaire acheté à Bruxelles-ville,!…
…curiosités de toutes couleurs, ses origines, avant les dinosaures,!…etc,!…

rose dit: à

ah..
Victoire ; je pensais à Athena Nikè.

Ed dit: à

Merci Soleil vert pour tes pensées, mais c’était plus une boutade qu’autre chose (d’où l’émoticône). Pour tout vous dire, je suis très occupée.

Ed dit: à

Oops tutoiement puis vouvoiement…bref. Bon week-end à toi !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…rose, vous avez totalement raison,!…merci,!…la beauté, qui nous plie en quatre,… et, ou qui, nous relit, en mieux,!…

Petit Rappel dit: à

Delaporte
La prose post Léo Taxil de Margiotta soutient l’existence d’une maçonnerie satanique, dite Palladisme,dans les arrières-Loges ( ce dernier terme emprunté à l’Anti-Maçon, Barruel)
Pour soutenir cette thèse qui ne repose sur rien, Margiotta est contraint à des effets de réels, dont le plus évident est l’utilisation de noms de maçons ou du Clergé.
C’est ainsi qu’apparait, au détour d’une page, le RP Delaporte.
Une enquête s’imposerait ici, et peut-être une généalogie…
MC

rose dit: à

Gianni à 5h15

totalement raison sur le cabillaud ?

deux questions me turlupinent.
Pkoi tant de haine ?
Pkoi ne pas répondre à l’essentiel ?

Jazzi dit: à

Je verrai probablement « Leurs enfants après eux » de Nicolas Mathieu au cinéma avant de le lire en livre de poche ?

Je ne vous parlerai pas de « High Life » de Claire Denis, un film de science-fiction tellement planant que je me suis… endormi, malgré de beaux plans et la belle frimousse de Robert Pattison ! Remarquez, je suis sorti de la salle totalement reposé…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580535&cfilm=238957.html

Jazzi dit: à

Le cinéma n’est-il pas avant tout un art hypnotique ?

Quand je pique un petit somme durant la projection, ce qui ne me déplait pas, je me retrouve un peu dans un état second, comme en m’éveillant d’une bonne sieste. Avec le sentiment étrange d’être revenu dans le ventre maternel et de percevoir, protégé dans ma bulle amniotique, tout un monde onirique s’agiter autour de moi. Une des raisons principales pour lesquelles j’aime tant fréquenter les salles de cinéma, ces sortes de pouponnières publiques où rêver à loisir en toute impunité…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…rose, pourquoi, pourquoi,!…tant de haine,!…

…l’économie politique et sociale, et rester les meilleurs, parmi, les meilleurs élites,…

…les indépendantistes, avec les libertés, les meilleures, respects et ordres divers, abusés, entre condisciples  » complices « ,…
…etc,!…

Phil dit: à

dear Baroz, vous avez manqué la scène nocturne de prélèvement spermatique ? pour le reste, c’est boysband sur la lune.

Lavande dit: à

Je viens d’entendre parler sur France Inter d’un spectacle qui me tenterait bien si j’étais parisienne. Dans un nouveau théâtre (ou plutôt un théâtre qui vient de réouvrir après 20 ans de fermeture) la Scala, un spectacle de Yasmina Reza avec une comédienne et un pianiste (qui changent tous les soirs) : « Hammerklavier » dialogue de Y.R. avec son père autour de la Sonate n° 29 en si bémol majeur dite « Hammerklavier », de Beethoven.
Un spectacle pour Chaloux et Pablo entre autres.
https://lascala-paris.com/a-ne-pas-manquer/lectures-piano-hammerklavier-de-yasmina-reza/

Jazzi dit: à

Non, Phil, là j’étais encore conscient. Binoche, toujours gironde, viole le jeune Pattison, transformé en belle au bois dormant… un plan cinématographique d’anthologie !

Jazzi dit: à

Lavande, La Scala, c’était mieux avant !

Jazzi dit: à

Heureusement qu’il y a des critiques qui font leur boulot, des libraires consciencieux et des lecteurs qui font marcher les réseaux sociaux et le bouche à oreille. Résultat, un auteur quasi inconnu vend 15 000 exemplaires de son roman, avant consécration. Qu’attendait l’éditeur pour réimprimer ? Nicolas Mathieu a-t-il plus besoin du Goncourt que les jurés Goncourt de Nicolas Mathieu ?

Jazzi dit: à

a-t-il plus besoin…

Janssen J-J dit: à

jzzz, vous n’appréciez les romans qu’à partir des films qu’on pourrait en tirer ?… Incroyab’…
Ah vous avouez quelque chose qui me fait bien plaisir. J’adore le cinéma pour aller y retrouver un sommeil béat, mais qui suis insomniaque le plus souvent. Evidemment l’endormissement coûte un peu cher…
Mais surtout, laissez donc à la maison Nyssen le soin de rembourser à l’Etat (l’Etat, c’est nous) ce qu’elle lui a piqué… quitte à le faire sur le dos de son jeune lauréat.
Il faut bien une morale collective à toute cette histoire, pas vrai ?
NB/ je viens d’apprendre que c’est notre belle créole qui a remporté le « nobel alternatif » de cette année. Un choix avisé, Maryse Condé, qui ravira d’ailleurs nos internautes gastronomes de la rdl.
Bon WE mémoriel à toutes.s

Jacques R. dit: à

Entre le compte-rendu du roman de Nicolas Mathieu et les pubs pour l’encyclopédie « Europe » et le dernier livre de Laurent Gaudé, Actes-Sud semble très présent sur le site de la RdL.

Jacques R. dit: à

Rien à faire : les livres ne se vendent pas. Les ventes dévissent de 5% par rapport à l’an dernier

Même si la fin du livre-papier n’est pas pour demain, la concurrence du numérique se fera toujours plus vive. Avouons que toute une bibliothèque virtuelle sur une tablette numérique, c’est un sacré progrès sur nos entassements à l’ancienne ! Que de place en plus et de poussière en moins ! Vive le progrès!

renato dit: à

Ps au post de 8 h 36 min [10.11]

Fut un temps on a cru que le corps féminin était subversif ; puis, art, mode, publicité, pornographie aident on l’a cru banal ; apparement il reste subversif.

renato dit: à

Oups ! aident > aidant

Lavande dit: à

Jacques R. un des problème des livres numériques sur tablette c’est que vous ne pouvez pas prêter à un ami un livre que vous avez beaucoup aimé.

Jazzi dit: à

JJJ, Paul et Passou nous ont expliqué que le roman de Nicolas Mathieu, qui a eu une formation cinématographique, quoique d’une écriture classique, est bien construit, que les personnages sont bien typés et les dialogues percutants. Les producteurs doivent déjà être sur les dents pour acheter les droits d’adaptation !

Jazzi dit: à

Lavande, je vous laisse deviner la réponse, Dieu n’est pas toujours où l’on croit !

Jazzi dit: à

Maryse Condé est une auteure du Mercure de France, JJJ, respectable maison d’édition de la rue de… Condé !

Jazzi dit: à

« Actes-Sud semble très présent sur le site de la RdL. »

En donnant deux fois de suite le Goncourt à Actes Sud, Bernard Pivot a déclaré que, aucun d’entre eux n’ayant de liens avec cette maison d’édition, cela prouvait l’indépendance des jurés, Jacques R. Qu’insinuerais-tu ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…j’adore les livres-papiers,!…
…c’est à l’état, de prodiguer des lois, pour permettre l’espace bibliothèque, dans chaque appartement, minimum, une chambre libre, pour les livres,…

…en, plus les livres techniques, c’est, ma passion, ce qui tourne autour, de la photographie, chimie, et construction, des années 1900, en plus et moins,!…
…VIVE LES LIVRES,!…depuis les aventures des quatre, etc,…biblio-verte, etc,!…

Janssen J-J dit: à

@ DHH, j’ai été frappé par la similitude de vos propos jusqu’à celle de vos mots mêmes, d’avec les propos de Michelle Perrot. Laquelle, dans sa préface, explique pourquoi elle n’aurait a priori rien eu à faire de George Sand. « Je participas à la dépréciation collective dont Sand a été victime après sa mort. Je la trouvais fade, décolorée, d’un âge qui n’avait plus grand-chose à dire aux filles de Simone de Beauvoir, dont je me revendiquais. En quête de nourritures plus fortes, je l’ignorais ».
Alors voilà, vous n’avez pas été forcément des ‘victimes’ directes de l’écran de fumée de Simone, car vous avez quand même réussi à surmonter vos inhibitions idéologiques. Voilà ce qui est beau pour moi, et c’est pour cela que j’apprécie vous entendre aujourd’hui Judith expliquer votre plaisir à cuisiner avec ferveur, et Michelle expliquer son plaisir à faire partager la maison d’artiste de Nohant.

rose dit: à

Il y aura Carole Bouquet, Nathalie Baye et Emmanuelle Devos à la Scala, Lavande.

Phil dit: à

que reproche donc JJJ à l’autre J R..?
vous update volontiers: les liseuses aux mille nuances de gris sont très laides (led !) et leurs ventes sont en recul, voilà le progrès ! bonne nouvelle.

Janssen J-J dit: à

@ que reproche donc JJJ à l’autre J R..?

tout simplement d’être le nouveau pseudo de Jean l’antisémite resplendissant, qui avait été dument viré de la rdl par passoul (jean brun ou jean marron, etc). Et j’attends de ce nouveau Jacques R. qu’il démente. A ce moment là, je lui présenterai mes excuses, mais certainement pas avant. Comme par hasard, il ne réagit pas…, pour le moment, fait profil bas.

Delaporte dit: à

« Une enquête s’imposerait ici, et peut-être une généalogie… »
MC

Des tas de Delaporte existent, sans rapport avec moi.

Janssen J-J dit: à

Chez les criminologues positivistes italiens du 19e s. il y avait une théorie très en vogue, celle du « récidiviste incorrigible ». Prise au pied de la lettre, elle fit des ravages…
Mais par rapport à des types de cette espèce (de JR, veux-je dire), la mise à mort réelle le bannissement définitif ou enfermement perpétuel hors de la cité préconisé à l’époque ne serait pas la solution aujourd’hui. En revanche, une censure définitive de leur présence sur ce blog serait pour eux le juste châtiment approprié.

christiane dit: à

Passionnante émission, ce matin, sur France-Culture :
https://www.franceculture.fr/emissions/concordance-des-temps/franco-lespagne-devant-sa-memoire
– avec Benoît Pellistrandi, Historien ( « Histoire de l’Espagne. Des guerres napoléoniennes à nos jours », Perrin, 2013, prochainement en poche.)
– Extrait du film « La guerre est finie » d’Alain Resnais (scénario de Jorge Semprun), avec Yves Montand dans le rôle de Diego, 1966.
– Reportage de Didier Adès sur les obsèques du général Franco, Inter Actualités, le 23 novembre 1975.

Jazzi dit: à

« les livres ne se vendent pas. Les ventes dévissent de 5% par rapport à l’an dernier. »

La faute à qui ? Pas aux lecteurs qui, quand le livre en vaut la peine, se ruent en masse pour l’acheter. On en a eu un bel exemple avec celui fêté ici même !

Jazzi dit: à

« L’EFFROYABLE DOUCEUR D’APPARTENIR »

Faute de grammaire ou licence poétique, DHH ?

Jazzi dit: à

Ah non, pas encore la guerre d’Espagne, Christiane !

DHH dit: à

@ Christiane
tout à fait d’accord avec vous sur l’émission de ce matin
Sur l’indecente prolongation de l’agonie de Franco m’est revenue en mémoire ce dessin en une de Charlie Hebdo(peut-être encore alors Hara-Kiri) ou l’on voit un cercueil debout, planté sur deux jambes et avançant d’un pas allègre avec cette légende : »Franco va mieux ,il est allé à pied au cimetière .
Du même registre que la blague qui d’après l’émission de ce matin avait cours sur ce thème en Espagne: Franco va mieux ,il a bien supporté son autopsie .

Phil dit: à

JJJ, la chasse aux antisémites est une affaire complexe en France où l’on se contente de parler d’individus aux idées « nauséabondes » en donnant leur âge, effectivelment indiqué sur la carte d’identité, à côté de la taille. Chez nos amis américains les choses sont plus claires, le président Trump par exemple accuse le Hongrois Soros de financer la marche des migrants latinos vers et sur son riche pays.

DHH dit: à

@Jazzi
effectivement dans le langage courant le verbe appartenir est dépourvu de sens s’il n’est pas associé par la préposition » à » a un mot qui indique le possesseur.*
Son emploi ici de manière absolue doit être regardé comme un artifice d’ordre poétique qui ajoute à la signification de ce mot quelque chose de dérangeant par l’effet d’un écart(grammatical?) par rapport à l’usage habituel

Lucien Bergeret dit: à

@ DHH à propos de la caricature sur Franco
Hara-kiri est devenu Charlie-hebdo fin 70 après le célèbre Bal Tragique à Colombey)
L’agonie de franco c’est en 75

C’était donc bien dans Charlie-Hebdo

Chtimimi dit: à

l’effroyable douceur d’appartenir …
… la douleur du partir ?

Jacques R. dit: à

Jacques R. Qu’insinuerais-tu ?(Jazzi)

Je n’insinue rien du tout. Je me suis amusé à relever ce qui n’est qu’une coïncidence, c’est tout.

Lavande dit: à

Les èrdeliens parisiens, précipitez vous à la nouvelle immense librairie « ICI » qui vient d’ouvrir :
25 bd Poissonnière, 2e. Du lundi au samedi, 10h-20h.

https://www.telerama.fr/sortir/elles-ont-quitte-amazon-et-virgin-pour-ouvrir-la-plus-grande-librairie-independante-de-paris,n5879527.php

En plus il y a un petit bar au centre de la librairie, où discuter et échanger des impressions … sur le dernier Goncourt si on a eu la chance de le trouver !
La librairie Decitre à Grenoble avait aussi un petit bar-restaurant-salon de thé en son centre. Depuis qu’il a fermé, j’achète mes livres ailleurs. Je me souviens d’une petite vieille dame rencontrée en cet endroit qui nous avait dit : « je viens une fois par semaine prendre un café » et elle avait ajouté, à voix plus basse, comme si elle confessait un petit péché: « Et parfois, j’achète un livre. »

Jacques R. dit: à

Comme me le fait remarquer Lavande, la question de la supériorité du livre numérique sur le livre-papier est plus complexe qu’il n’y paraît. La baisse des ventes de ce dernier peut s’expliquer aussi par la surabondance de publications. Que de livres que personne, ou presque, n’achète, et que le libraire retourne à l’éditeur.

Jacques R. dit: à

En plus il y a un petit bar au centre de la librairie, où discuter et échanger des impressions … sur le dernier Goncourt si on a eu la chance de le trouver (Lavande)

C’est effectivement une formule séduisante : le plaisir à la littérature n’est vraiment dans sa plénitude que s’il est partagé. Mais combien de libraires sont en mesure de la proposer à leurs clients (exiguïté des locaux etc.) ?

Phil dit: à

barnes nobles à nouillorque, on mange sa pizza en feuilletant, parfois tache de graisse sur le bouquin, never mind the show must go on, a hurlé Mercury (incisives deux fois plus grandes que celles du péquin moyen, soit quatre chicots virtuels supplémentaires. ceci dit pour Ed, stagiaire dentiste de Hambourg)

renato dit: à

Je reste un bon client des libraires ; avec une préférence pour les livres numériques, maintenant.

DHH dit: à

@Rose
mon mail pour vous est prêt; j’attends votre adresse

N'IMPORTEQUOI dit: à

Jazzy, le titre du primé peut aussi rappeler par son incomplète comme s’il avait été découpé à même une phrase, en laissant deviner ce qui précède et ce qui suit, un autre  » qui a tué mon père »
Explicite ou énigmatique selon la lecture qui en résulte, ces titres présentent l’avantage de retenir l’attention qu’elle soit générée par la liberté prise au dépend des règles admises ou la curiosité que suscite ce choix .

N'IMPORTEQUOI dit: à

Incompletude.

Ed dit: à

« Phil dit: 10 novembre 2018 à 14 h 59 min »

ahah. Vous m’avez bien fait rire.

Je repasse une tête ici pour exprimer toute la joie procurée par l’interview de Nicolas Mathieu à LGL. J’ai particulièrement aimé la sincérité avec laquelle il raconte comment il est venu tardivement à la publication de roman, le temps qu’il faut (pour certains, d’autres ont des trajectoires plus linéaires) avant de savoir ce dans quoi on est bon. Se cantonner aux sujets que l’on maîtrise au lieu d’écrire eds « trucs chiants ». Très inspirant, comme disent les Américains.

D. dit: à

eds « trucs chiants ».

C’est singulier.

:mrgreen:

D. dit: à

meuh en plus je le pense pas, sincèrement.
mais l’occasion était trop belle.

P. comme Paris dit: à

Porte Saint-Denis, il existe depuis belle lurette un Gibert Jeune – Librairie des « Grands Boulevards ».
Il faut aimer farfouiller.

Jacques R. dit: à

« L’effroyable douceur d’appartenir »

Eh oui. Nous sommes programmés pour appartenir. Nous appartenons de bien des façons. Nous y trouvons de nombreux et considérables avantages. Mais le prix à payer est, le plus souvent, écrasant. Ce centenaire du 11 novembre est là pour nous le rappeler.

Ed dit: à

« La baisse des ventes de ce dernier peut s’expliquer »

par la baisse du nombre de lecteurs, non ? Je n’en sais rien, je ne fais que des suppositions. Je sais à quel point c’est banal de dire que les gens lisent de moins en moins, mais il y a plusieurs explications à cela. La première, Internet et ses réseaux sociaux avec l’injonction portée sur d’autres loisirs (voyages, cuisine et sorties en tout genre) plus photogéniques et glorieux que la lecture. Encore une fois, ce ne sont que des suppositions.

Jacques R. dit: à

Celles et ceux qui interviennent sur ce blog appartiennent à peu près tous à la galaxie Gutenberg. Il leur est difficile de bien comprendre cette désaffection contemporaine, probablement massive, à l’égard de la lecture.

Ed dit: à

« difficile de bien comprendre »

Oh pas forcément. Personnellement, je la comprends bien, mais je m’en désole (à défaut de pouvoir m’y opposer). Je ne sais pas si les autres ici vivent en vase clos ou non, fréquentent uniquement les milieux cultivés ou non. Si ce n’est pas le cas, vous avez raison.

Jacques R. dit: à

Lutter contre la désaffection à l’égard de la lecture suppose qu’on cerne avec assez de précision ce qu’elle est seule à pouvoir nous offrir et qu’en aucun cas les formes de communication par l’image et le son (cinéma, télévision, radio) ne sauraient nous procurer. Pour moi, au coeur des irremplaçables pouvoirs de la lecture, réside la relation silencieuse avec les mots. Les extraordinaires pouvoirs silencieux des mots se révèlent dans le silence de la lecture et d’abord, bien sûr, dans le commerce silencieux avec la littérature.

Jacques R. dit: à

Toute lecture — ne serait-ce que celle d’un modeste article de journal — contient une dimension de méditation silencieuse.

rose dit: à

Pour mon cas, Ed, je ne vis pas en vase clos.

rose dit: à

DHH
je vous remercie. Ne suis pas chez moi et n’ai pas d’ordi. Slt mon tel. portable sur lequel je n’ai pas votre adresse mail.
Je vais rentrer chez moi la semaine prochaine, je reste en lien avec vous.

rose dit: à

DHH
j’y tiens beaucoup.

renato dit: à

« … sur lequel je n’ai pas votre adresse mail. »

Vous n’avez pas le cloud ?!

William Legrand dit: à

C’est quand même incroyable : Jazzi va au cinéma pour piquer des roupillons et nous faire après la critique du film !!!

rose dit: à

Ed

pour ma part, je fréquente deux milieux cultivés, le cinoche et la lecture, et lorsque je nomade, les musées.
Sinon, nature : la grande bleue, le grand vert et les pointus. Si qq. chèvres, bonheur total.
Banquets orgiaques derrière : les deux derniers ayant été le baptême de ma cadette, adulte et mon départ en retraite.
Ces temps, relations duelles favorites pour échanges sincères, lucides d’importance.
En passant Ed, je vous signale, quoique pensant que vous êtes à même de connaître l’activité portuaire de votre ville, que nombre de cargos font la liaison Hambourg/Marseille.

Ed dit: à

Entièrement d’accord avec vous Jacques sur la lecture comme activité méditative. Ce que je ne comprends pas, c’est comment faire le lien entre les bienfaits de la lecture ainsi cernés et la lutte pour qu’elle (re)devienne plus répandue-

Ed dit: à

rose,

Les deux villes portuaires sont même jumelées. Nous avons également prévu de parler de Marseille lors de la soirée de clôture de notre concours. S. Germain parlera de cette ville dans son prochain livre si je ne m’abuse.

christiane dit: à

@Jazzi dit: 10 novembre 2018 à 13 h 37 min
Parfois, il me semble que tu vas trop vite pour juger un roman, une émission de radio. Celle-ci est d’une rare finesse. Les échanges avec Pablo sous un billet précédent m’avaient laissée perplexe. Disons que cette émission qu’a apprécié DHH (et ce n’est pas rien !) explore des problèmes non résolus. Par exemple, ce pays où il est interdit d’évoquer le passé.
Même remarque pour le roman de Nicolas Mathieu qui n’est pas une collection d’échanges oraux entre jeunes marginaux des cités périphériques, ni quelques scènes érotiques maladroites des premières fois, mais d’abord un livre à lire (voir l’excellente remarque de Jacques.R. sur lecture/ image à 17h24). Et dans ce livre, ces frictions tendres entre parents-ados, ados-ados, tout est disséqué des non-dits, des regards, des gestes avec ou sans préméditation. C’est un univers envoûtant. La langue des jeunes, parfois difficile à comprendre (lexique – abréviations…) est une chose vivante pleine de détournements, de créativité, de transformations phonologiques (verlan enrichi), un acte de paroles de jeunes locuteurs pour se reconnaître entre eux et pour s’opposer au langage des « vieux ». Mais ils peuvent se comporter et parler différemment quand ils le désirent. Ceci pour les dialogues.
Quand le narrateur reprend la plume une langue très précise et acérée plante son bistouri dans les pensées et les actes des uns et des autres.
Ainsi ce regard d’une mère sur son fils (p.129):
« Une nouvelle fois, la mère se retrouvait face à un étranger. Dire que dix ans plus tôt, il lui faisait des colliers de nouilles pour la fête des Mères. Ç’avait toujours été un bon gamin pourtant. Évidemment, il n’en faisait pas lourd à l’école, et puis il était du genre bagarreur, mais dans l’ensemble, elle savait à quoi s’en tenir. Quand il était tout petit, elle lui chantait La rivière au bord de l’eau. Il adorait la confiture de myrtilles et ce dessin animé avec le petit Indien. Zachari, ou quelque chose comme ça. Elle pouvait encore se souvenir de l’odeur de sa tête quand il s’endormait sur ses genoux, le samedi soir, devant la télé. Comme du pain chaud. Et un beau jour, il lui avait demandé de frapper avant d’entrer dans sa chambre, et à partir de là, les choses s’étaient précipitées d’une manière assez inattendue. Maintenant, elle se retrouvait avec cette demi-brute qui voulait se faire tatouer, sentait des pieds et se dandinait comme une racaille. Son petit garçon. (…) Depuis des mois qu’elle voyait s’accomplir sur lui les transformations de la puberté, elle avait accumulé pas mal de dégoût en elle, comme un méchant secret. (…) dans ses gestes, ses intonations, elle reconnaissait l’autre. Le père. »

rose dit: à

pas de cloud, renato, si ce n’est noirs, énormes,en chou fleur,

rose dit: à

christiane

je ne lis pas votre extrait parce que je vais lire ce livre. Ce n’est pas par désintérêt, ni négligence.

rose dit: à

Ed,

sachez-le. Je vis à Marseille. Si je viens à Hambourg, en cargo, je vous le dirais.
Gibraltar, Lisbonne, saint Jacques, Honfleur, Hambourg.

christiane dit: à

@rose dit: 10 novembre 2018 à 18 h 50 min
Oui, je comprends mais il ne révèle rien de l’enchaînement des évènements à venir. Il évoque juste le désarroi d’une mère…

rose dit: à

christiane

merci, avec toute ma sympathie pour vous.
P.S : comment avez-vous fait pour avoir le bouquin tout de suite ?

Ed dit: à

ahah Je ne savais pas que des gens voyageaient en cargo. Le voyage du « baroudeur » didons.

Ed dit: à

Vous vivez dans quel arrondissement de Marseille, rose ? Car malgré ses similitudes avec la mienne, cette ville semble être l’enfer sur Terre.
(et dédé va donner son avis, je le sens^^)

christiane dit: à

@rose dit: 10 novembre 2018 à 18 h 57 min
Le plus naturellement du monde, chez ma petite « libraire » / point Presse qui aime tant la littérature qu’elle pose sur une table de cuisine quelques livres qu’elle aime et vend et dont elle aime parler. Sa boutique doit faire 6 m2. elle est courageuse et adorable. Rien ne lui fait plus plaisir que des commandes de livres ou un arrêt de ses fidèles clients devant son tourniquet où elle pose avec soin quelques cartes postales anciennes. Avant, elle avait, presqu’à demeure, une cage avec un couple de canaris qui couvaient souvent des petits. C’était ceux d’un baroudeur du quartier souvent absent. Mais un jour d’été, il en a eu assez de les voir en cage. Il a ouvert la cage et la fenêtre. Les oiseaux se sont envolés. Elle en a eu beaucoup de chagrin car elle a pensé qu’ils ne pourraient survivre dans ce nouvel environnement.
Un lieu où j’aime acheter la Presse et quelques livres. Donc, celui-ci, elle l’avait en trois exemplaires depuis cet été. Elle m’a dit que sa mère qui a l’âge de la tienne l’avait lu et avait aimé. Elle, pas encore.

christiane dit: à

@Ed dit: 10 novembre 2018 à 19 h 13 min
Ma fille y vit et y travaille dans le deuxième arrondissement et adore son quartier.

rose dit: à

Je vis ds le 13 ème à côté de l’hôtel du département. C’est une ville extrêmement agréable à vivre.
Suis extrêmement surprise par le niveau de courtoisie.

rose dit: à

Ma mère a 84 ans, christiane. Avec votre libraire, cela en fait trois extraordinaires que nous fréquentons.

christiane dit: à

Jazzi,
Peut-être préfèrerais-tu l’émission précédente :
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/a-la-decouverte-de-george-eliot
Mona Ozouz en parle bien dansl’émission et certainement dans son livre :
L’autre George – A la recherche de George Eliot
Mona Ozouf – Gallimard, 2018

George Eliot (Mary Ann Evans) était une femme obstinée et courageuse. Romancière britannique du XIXe siècle appréciée de Proust, V.Woolf, A.Gide…
Je ne connaissais pas du tout. Le dialogue entre Mona Ozouf et Alain Finkielkraut est calme et intéressant.

christiane dit: à

@rose dit: 10 novembre 2018 à 19 h 43 min
La mienne dort au milieu des roses… Elle aurait eu 95 ans cet automne…

ujourd' dit: à

Ben Ed, entre le Marseille de Pagnol et celui d’aujourd’hui il semble y avoir un petit gap comme on dit. Cela-dit je n’y ai jamais mis les pieds et ça ne risque pas de changer.

D. dit: à

Ben Ed, entre le Marseille de Pagnol et celui d’aujourd’hui il semble y avoir un petit gap comme on dit. Cela-dit je n’y ai jamais mis les pieds et ça ne risque pas de changer.

Ed dit: à

C’est incroyable christiane. Je en train de lire Une Chambre à soi de Woolf et je viens faire une pause ici après avoir lu le passage dédié à George Eliot. Austen et les suivantes lui doivent tout. Quelle femme, dont la liberté n’est pas sans rappeller une autre George.

rose dit: à

C Blaise, renato
Dans «Le rayon vert», salut à Jules Verne, on voit Cendrars jouer au phoque dans la piscine d’un cargo en route vers l’Amérique du Sud, avant de nouer amitié avec un commandant qui évoque des souvenirs de guerre communs. La guerre, justement, l’écrivain manchot l’évoque de manière saisissante dans «J’ai saigné», récit de son évacuation du front après son amputation et de son séjour à l’hôpital – occasion de fustiger certaine morgue chirurgicale en rendant hommage au dévouement des infirmières. «
Mais ne me parlez pas des infirmières. Je développe une allergie.

Ed dit: à

J’ai les mêmes préjugés que dédé. Pourtant, les retours de la fille de christiane et ceux de rose me font réfléchir. Moi qui aime le soleil..(oui je sais, je suis mal localisée !!)

vedo dit: à

« 10 novembre 2018 à 9 h 09 »
Grand merci pour l’information! Malgré mes fortes réserves vis à vis de l’oeuvre écrite, je n’ai pu résister. Pris toute de suite des billets pour le 16.

Jazzi dit: à

Jamais de radio chez moi et ni de télé dans la journée, Christiane. Seul, le silence…

Delaporte dit: à

« Je en train de lire Une Chambre à soi de Woolf… »

Ce sera la prochaine victime de vos prétendue critiques ? Woolf après Nabokov. Il se trouve que j’aime ces deux auteurs tout particulièrement, et surtout, de la première, La Promenade au phare. Mais, bien sûr, Woolf, vous allez aimé, comme vous avez détesté Nabokov, en une sorte de réflexe féministe pavlovien.

Jazzi dit: à

Je crois que je vais faire une overdose de 14-18 !

rose dit: à

christiane

est-ce que votre maman -sans dévoiler aucune intimité- a eu une fin de vie heureuse, entourée, aimée, protégée ? Elle est née en 1923 alors, avait vingt ans en 1943.

rose dit: à

moi jazzi, je vais faire une overdose de poilus.
À bas les poils.

renato dit: à

Cendrars et Sudek, deux poètes amputés du bras droit sur le front en 1915.

christiane dit: à

@rose dit: 10 novembre 2018 à 20 h 20 min
Oh oui, elle est partie (trop tôt) entourée d’amour en 2004.

rose dit: à

D.
quel dommage pour vous… À connaître autant que Nantes, Marseille. Un port : départ et retour.
Le gap est son ancrage total en méditerrannée. C’est une ville cosmopolite.
Ici, je fête shabbat à partir de chaque vendredi soir et on mange des dattes qui viennent directement d’Algérie offertes par une adorable voisine.
« La population est très mélangée mais sympathique ; le vieux port attire toujours bcp de monde et c’est très agréable de s’y promener. »

christiane dit: à

@Jazzi dit: 10 novembre 2018 à 20 h 10 min
Pourquoi pas… Ton immeuble est-il calme ? Et que fais-tu dans tout ce silence ?

rose dit: à

christiane
c beau une belle fin de vie.
Paix sur elle.

P. comme Paris dit: à

« on voit Cendrars jouer au phoque dans la piscine d’un cargo en route vers l’Amérique du Sud, »…

Les cargos n’avaient pas de piscine, Rose, tout l’espace étant consacré aux marchandises. Quant aux cargos mixte, seul les passagers cabines étaient comptabilisés comme humains, les autres comme marchandises à l’instar des animaux.

rose dit: à

moi, je suis en train de lire Berthe Morisot de Dominique Bona.

christiane dit: à

@Ed dit: 10 novembre 2018 à 19 h 57 min
Oui, Ed, c’est fascinant ces passerelles le livre à livre.
Ce soir, sur une chaîne cinéma je tente un film que je n’ai jamais vu et qui passe rarement : « Gare centrale » de Youssef Chahine (Egy. 1958 NB en VO.)
Cela se passe au Caire, ce que voit un kiosquier. l’histoire de Kennawi, le mendiant qui aide le kiosquier à vendre ses journaux. Entre documentaire et mélodrame. Un film qui a été longtemps censuré en Egypte…

rose dit: à

quel numéro de chaîne christiane ?

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