de Pierre Assouline

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Nicolas Mathieu en proie à l’effroyable douceur d’appartenir

Nicolas Mathieu en proie à l’effroyable douceur d’appartenir

Donner un titre énigmatique à son roman, il faut oser. Un risque autant qu’un pari. Car l’introuvable « grand public » risque de passer à côté pour n’y avoir rien compris, voir même rien perçu, au premier coup d’œil. A quoi pense-t-on et que déchiffre-t-on en apercevant au milieu de la couverture du livre de Nicolas Mathieu, lauréat du prix Goncourt 2018, le titre : leurs enfants après eux (425 pages, 21,80 euros, Actes sud) ? Rien de moins évident. On peut toujours traduire la pensée de l’auteur, lui-même donne sa clé dès l’épigraphe, tirée du Siracide (44, 9), l’un des livres sapientiaux de l’Ancien Testament :

« Il en est dont il n’y a plus de souvenirs,/ Ils ont péri comme s’ils n’avaient jamais existé ;/ Ils sont devenus comme s’ils n’étaient jamais nés,/ Et, de même, leurs enfants après eux. »

De telles lignes, placées en avant du texte pour en être l’ambassadeur, disent bien sa double ambition aussi bien poétique que politique. On ne saurait mieux annoncer une intention, une vision et un projet : la dénonciation du déterminisme social dans lequel s’engluent les invisibles de nos sociétés, la résignation à cet indémêlable fatum, le sentiment d’abandon ressenti par les habitants de régions qui se vivent comme des provinces, les ravages du chômage et de la désindustrialisation. Demain ne sera pas un autre jour mais le même. Il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver du travail, message reçu cinq sur cinq.

C’est l’histoire d’une petite vallée de Lorraine (son comté de Yoknapatawpha, dette payée à son maître Faulkner) dont les jeunes habitants n’ont qu’une idée en tête, fixe comme une obsession : partir. Car dans ce monde où les hauts-fourneaux appartiennent déjà à l’Histoire alors qu’il en vivait hier encore, cet imaginaire sidérurgique qui héroïsait ses travailleurs en hommes de fer, il faut se tirer si on veut s’en tirer. Nous sommes à la fin des années 1990 durant quatre étés consécutifs à Heillange, ville imaginaire qui sonne comme Hayange et ce n’est pas un hasard. La France est alors championne du monde, mais que de football. L’ennui suinte dans le quotidien de ses adolescents désoeuvrés. Un noyau d’ennui massif, sourd, poisseux qui les persuade que leur plafond de verre est en réalité fait de béton armé. Ils le trompent en buvant, en clopant, fumant, en baisouillant, en chapardant, en jouant à la vidéo, en tentant des petits coups tordus.

On s’attache très vite à ces personnages si français jusque dans leurs immigrés. Ils parlent juste et vrai. Car le souci de la langue prime sur celui du message. Ils écoutent Nirvana comme Nicolas Mathieu à leur âge écoutait les Ramones. Ca ne fait pas oublier leur désenchantement mais ça lui donne des couleurs, du rythme, l’illusion d’une évasion. De quoi cimenter un complot de solitudes. On en a vues et lues bien d’autres, le plus souvent dans des nombrils de l’autofiction ou des regards jetés vers le grand ailleurs. Mais combien de jeunes romanciers ont-ils mis l’esprit de la fresque, ordinairement réservé à la restitution historique,  au service de la question sociale en France ?

Parfois, une simple incise suffit à marquer le temps : « A Berlin, un mur était tombé ». Il s’en trouvera toujours pour réduire et ramener cette chronique sociale à un roman de camping, avec short et birkenstock. Sans en appeler aux mânes de Zola, en évitant tant l’écueil du misérabilisme que celui du regret du monde d’avant, convenons plutôt que sa grande réussite aura été de fixer dans cette histoire et dans ces pages l’image sombre et lumineuse d’une France en voie de disparition. Non que cette réalité s’estompe, tout au contraire puisque c’est sa contemporanéité même qui nous parle et nous touche. Mais tout se déroule dans une certaine mélancolie née du passage du temps sur les êtres.

Inutile de chercher des clés ou des autoportraits, il n’y en a pas et s’il en demeure un reflet à travers tel personnage, peu importe. Dans son grand souci de restitution du réel, fut-il suffocant, ce roman de formation s’attache à parler des gens tout simplement, mais sans cette démagogie politicienne qui consiste à les interpeller comme étant « les gens », le peuple authentique. On les sent tragiquement soumis et résignés à leur statut d’invisibles, d’abandonnés, de laissés-pour-compte. Tel est l’état des choses et pourquoi changerait-il ? Ne reste pas grand chose du mérite républicain quand les dés sont pipés dès le début. Nicolas Mathieu a aussi raconté cette histoire pour se réconcilier avec cet état-là quitte à régler ses propres comptes avec son adolescence.

D’où parle-t-il ? Né en  1978 à Epinal (Vosges), nancéen depuis plusieurs années après avoir été parisien le temps de ses études d’histoire de l’art et de théorie du cinéma (mémoire de maitrise sur Terence Malick en philosophe),  il vient des classes moyennes. Il a grandi dans un quartier pavillonnaire dit de la Jeanne d’Arc à Golbey, une commune implantée sur la rive gauche de la Moselle ; père électro-mécanicien, mère comptable ; mais c’est en poursuivant sa scolarité dans une école privée qu’il a pris conscience de la différence sociale dont il dit qu’elle le définit aujourd’hui encore (cette trahison de classe le hante plus encore depuis la découverte d’Annie Ernaux). Plus tard, ce sera une suite de petits boulots, des essais d’écriture avant Aux animaux la guerre (Actes sud noir), le premier vrai roman il y a quatre ans, un pur polar très bien accueilli, primé et bientôt porté à l’écran. Un monde imaginaire nourri de rencontres, d’observations, biberonné aux polars de Jean-Patrick Manchette, aux romans de Georges Pelecanos, décillé par le Voyage du au bout de la nuit à 17 ans, et gouverné par le principe de Joe Louis :

« J’ai fait du mieux que j’ai pu avec ce que j’avais ».

Quand on lui demande quel écrivain il aurait voulu être s’il n’en avait pas été un lui-même, après mûre réflexion il répond Bonnard. Oui, le peintre, pour son immense talent et pour la qualité de son bonheur avec Marthe. Nicolas Mathieu a de l’empathie et de la tendresse pour ses personnages, tous « car tout le monde a ses raisons » comme il est dit dans La Règle du jeu de Jean Renoir, les jeunes comme les vieux, le petit blanc comme le beur, tous aussi paumés. « Comprendre et  ne pas juger » : c’était la devise de Simenon sur son ex-libris. On dirait que Nicolas Mathieu l’a faite sienne avec une sensibilité qui fait merveille tant dans l’expression de la violence et de la colère que dans la caresse du vent sur la peau. Les trois mots formant l’excipit de ce magnifique roman d’apprentissage formellement classique, sans hiatus, d’une écriture fluide grâce à la note juste trouvée dès l’entame et tenue jusqu’au bout, disent tout :

« L’effroyable douceur d’appartenir »

Un oxymore à première vue, encore que, à y bien réfléchir… A propos, leurs enfants après eux est dédié à un certain Oscar, 5 ans et demi, son fils.  Dans ses remerciements, Nicolas Mathieu commence par exprimer sa gratitude à sa mère pour son aide et il finit ainsi :

« Une pensée pour mon père. Sous les silences, nous n’en pensons pas moins ».

(« Nicolas Mathieu hier chez Drouant et le portrait d’un des frères Goncourt » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 285 Réponses pour Nicolas Mathieu en proie à l’effroyable douceur d’appartenir

N'IMPORTEQUOI dit: à

Ôter le- qui – en trop. Mes excuses.

Jazzi dit: à

Comment faire du neuf avec du vieux ? Ou comment parler de la réalité contemporaine, en tenant compte de notre héritage culturel et des nouveaux outils dont nous disposons ? C’est à cette question que semble avoir répondu, avec brio et succès, Nicolas Mathieu, dont le roman « Leurs enfants après eux » se réfère à un naturalisme mâtiné de Zola, pour le social, et de Maupassant, pour l’empathie des personnages.
C’est ce qu’à réussi aussi la jeune réalisatrice turinoise, de père Allemand, Alice Rohrwacher avec « Heureux comme Lazzaro », prix du scénario au dernier Festival de Cannes. Un film plus parabolique que néoréaliste, nous contant l’histoire de paysans du sud de l’Italie tombés dans le lupem prolétariat à la périphérie d’une grande ville où ils croisent d’autres nouveaux pauvres : les migrants. On ne peut plus contemporain. La parabole ici est toute chrétienne, et largement inspirée de l’épisode de saint François et les loups, portée par le héros principal, Lazzaro, un adolescent simplet, beau comme le David de Michel-Ange, quoique un peu plus joufflu et angélique à souhait. Un film en partie double, dont la première partie renoue avec l’archaïsme agricole des frères Taviani et la seconde avec la poétique politique pasolinienne. Pas moins. Il fallait bien cela pour évoquer le chaos de l’Italie de la mondialisation, où le mal est incarné par la finance et où Dieu en personne quitte l’or des églises pour faire entendre sa musique consolante auprès des plus pauvres de ses créatures, parquées dans les terrains vagues de villes improbables. Une cinéaste ambitieuse, à suivre, et un acteur particulièrement inspiré, pour ce film enchanteur et noir c’est noir, à voir !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580081&cfilm=258000.html

N'IMPORTEQUOI dit: à

Renato, incroyable et belle performance de danse aquatique en apnée. Le spectacle donne l’envie de le dédier à toutes les malheureuses qui choisissent la noyade pour en finir avec tous les sentiments et autres bonheurs terrestres, c’est un peu dommage. Peut être la mélancolie de la musique choisie pour accompagner la danseuse leste t elle de tristesse la beauté des mouvements et la prouesse .

Jazzi dit: à

« l’auteur, lui-même donne sa clé dès l’épigraphe, tirée du Siracide (44, 9), l’un des livres sapientiaux de l’Ancien Testament »

C’est à se demander si pour faire du neuf, il faut (re)lire la Bible ?

Ed dit: à

« Hurkhurkhurk »

Je rigole aussi à chaque fois que je lis ca. Chaloupe est un gamin !

Ed dit: à

Oups. Je devrais être en réunion à cette heure-ci. Mais quelle idée de foutre des réunions à 9h aussi !!

Ed dit: à

Bon Passou reprenez JC, il parle tout seul sur mon blog !

Jazzi dit: à

 » il parle tout seul sur mon blog ! »

Le pauvre homme ! Et la pauvre Ed !

Récemment, quelqu’un disait ici (je crois que c’est Jacques R.), que seule la lecture, de livres ou de journaux, nous permettait de méditer. Je ne suis pas d’accord avec cette assertion. Je médite et rêve à loisir, tout aussi bien en visionnant un film. Tous les arts ne sont-ils pas l’occasion d’un dialogue d’âme à âme ? Moi, je gamberge aussi bien aux simples spectacles de la rue, où je me fais mon film ou mon roman, m’interrogeant à la manière d’Aragon : « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? »

Jacques R. dit: à

Le patriotisme est l’exact contraire du nationalisme : le nationalisme en est la trahison.

Emmanuel Macron parle d’or. Le patriotisme est fondé sur l’amour. Il n’exclut pas l’amitié pour les autres peuples, au contraire. Le nationalisme est fondé sur la préférence orgueilleuse de soi, il se nourrit du rejet méprisant, agressif de l’autre.

De l’individuel au collectif, l’élan amical est la valeur humaine primordiale. Amitié. Amicitia. Je préfère le mot latin : il est plus suave.
Amicitia est source quotidienne et constante de plaisir. Source d’harmonie dans la douceur. Ce qui vaut pour les rapports entre individus vaut tout autant pour les rapports entre les peuples.
Je suppose qu’un Trump est l’exemple même d’une brouille profonde avec le principe de plaisir. Mais peut-être est-ce le danger inhérent à toute ambition politique. Un Mélenchon n’est pas moins brouillé avec le plaisir et l’harmonie qu’un Trump. J’aimerais en savoir davantage sur leur rapport à la musique. Les propos que vient de tenir Emmanuel Macron sur ce qui oppose le patriotisme au nationalisme sont d’autant plus réconfortants. Cherchons l’harmonie dans l’amitié, la modestie et la simplicité.

D. dit: à

Ed est restée à roupiller avec ses chattounes au lieu de faire face à ses obligations professionnelles. C’est du joli.
J’espère au moins qu’elle s’est excusée auprès des personnes qui l’ont attendue.

D. dit: à

 »

Ed dit: 12 novembre 2018 à 9 h 43 min

Bon Passou reprenez JC, il parle tout seul sur mon blog !

C’est un homme passioné.

D. dit: à

se soit fait rattrapé 

C’est souvent en ce moment ces horreurs.

Jacques R. dit: à

Cherchons l’harmonie dans l’amitié, la modestie et la simplicité.

Et la douceur. Ce qui vaut pour les rapports entre les humains vaut tout autant pour leurs rapports avec les autres vivants. Ceci dit pour le poilu que j’honore entre tous.

D. dit: à

Eh oui Jacques R. Seulement s’occuper correctement de ce qui est national n’est pas du nationalisme. C’est simplement respecter la nation et ses composantes.

Ed dit: à

« qui l’ont attendue »

Personne ne m’a attendue. C’était une réunion qui ne me concernait pas vraiment et j’ai déjà dit vendredi que je n’étais pas sure d’y assister. Sinon, je ne me serais jamais permise de roupiller (SANS mes chattounes, une sur son arbre et l’autre dans le lavabo).

DHH dit: à

Au risque de susciter un éclat de hargne de l’intéressée,la vieille prof ne peut pas ne pas relever l’horrible solécisme « je ne me suis pas permise » dans le post de de ED de 10h 59

renato dit: à

Le patriotisme et le nationalisme ce dont deux maladies mentales ; le premier est un brin moins grave, mais reste un danger pour les peuples.

renato dit: à

Oups !

ce dont deux > ce Sont deux

Jacques R. dit: à

Récemment, quelqu’un disait ici (je crois que c’est Jacques R.), que seule la lecture, de livres ou de journaux, nous permettait de méditer. (jazzi)

Ce n’est pas ce que j’ai dit. Je n’ai pas réservé à la lecture l’exclusivité de la méditation. Mais je pense en effet qu’elle est le lieu privilégié de la rumination silencieuse. Rumination : c’est plus riche et plus suggestif, plus animal aussi, que méditation.

D. dit: à

Ah bon vous me rassurez, Ed. Moi je dors avec mon chat. Nous sommes habitués comme ça.

D. dit: à

renato est un cas. Heureusement très rare.

D. dit: à

Enfin, Ed, pourquoi nous parlez-vous subitement d’une réunion que vous ratez su vous n’aviez pas prévu d’y venir ?
D’une part ce n’est pas logique et d’autre part tout le monde s’en fout au final.

et alii dit: à

j’aimerais savoir si les commentaires peuvent recevoir des corrections(orthographe syntaxe « baragouin ») de la part de tiers lecteurs ou doivent être laissés en l’état merci

Ed dit: à

« tout le monde s’en fout au final »

Mais quel menteur.
On dirait Delaporte au sujet de mon blog, qu’il ne cesse de lire et de démont…euh critiquer ici. Oui oui « tout le monde »…ou pas.

Ed dit: à

Moi je m’ENdors avec l’une des deux, puis elles échangent pendant la nuit. Si je m’endors avec 1 et que 2 est sur l’arbre, je me réveille avec 2 et 1 est sur l’arbre.

D. dit: à

J’aimerais savoir si les commentaires de et alii (baba) douvent rester avec leur ponctuation incorrecte ou bien si l’on peut les supprimer ?

Jazzi dit: à

Méditation, cogitation, rumination, rêverie, gamberge, pensée…
Puisque tu joues au plus malin, Jacques R., je te rappelle que seuls les ruminants ruminent, Jacques. Les vaches n’ont pas besoin de lire pour cela. Il parait qu’en musique, elle donnent un meilleur lait ?

Jazzi dit: à

Et monsieur Ed, il dort dans son panier, Ed ?

Ed dit: à

« Jacques R. dit: 10 novembre 2018 à 17 h 24 min
Lutter contre la désaffection à l’égard de la lecture suppose qu’on cerne avec assez de précision ce qu’elle est seule à pouvoir nous offrir et qu’en aucun cas les formes de communication par l’image et le son (cinéma, télévision, radio) ne sauraient nous procurer.  »

Et aujourd’hui
« Je n’ai pas réservé à la lecture l’exclusivité de la méditation. »

Ben si. Gaulé !

D. dit: à

Non dans la baignoire, Jazzi (si une chattoune n’y est pas déjà parce qu’elles ont la priorité absolue en leur qualité de chattounes sacrées).
Je précise que je ne suis pas « Monsieur Ed », ne l’a jamais été et ne le serai jamais mais je me permets de répondre à la place d’Ed pour lui faire gagner un peu de son précieux temps.

renato dit: à

Je suis peut-être un cas, mais ce sont ceux comme vous qui sont à l’origine des guerres.

D. dit: à

Ah mais mon cher renato, je vous rappelle que la France est déjà en guerre. Ce n’est pas moi qui l’ai annoncé aux Français mais un certain François Holaznde au lendemain de quelques dizaines d’assassinats barbares et centaines de blessés. Sur le moment je n’ai pas eu l’impression d’en être responsable. Je vais davantage y refléchir toutefois.
Si je me trouve coupable je ne manquerai pas de vous en faire part.

D. dit: à

On a quand même de sacrés guignols qui s’expriment ici.

renato dit: à

Il est vrai que penser ce n’est pas une activité qui vous réussi, D., mais essayez, pour une fois : vous préconisiez « l’invasion » de la Suisse, si je ne fais erreur, ce qui trahit le faiseur de guerre. Donc, c’est qui le guignol, ici ?

Jazzi dit: à

Marcel Proust écrit à Lucien Daudet :

« Je pense bien à vous et je ne sais pas pourquoi je choisis pour vous écrire un moment si absurde (pas loin de 3 heures du matin) où je n’ai pas le temps de le faire. »

Trois « pas » dans la même phrase ! Le premier n’était PAS nécessaire ?

D. dit: à

Ah oui sur ce coup-là je reconnais que c’est moi le guignol. Incontestablement.
Eh bien je vais le rester : je préconise la partition de la Suisse, et si ça ne se passe pas pacifiquement, l’Armée européenne chère à Micron l’envahira. Et s’il le faut nous atomiserons Zurich, Berne et Genève au plutonium. Après avoir préalablement exfiltré Thierry Kron, trésor national.

P. comme Paris dit: à

Je connaissais la solexine,
maintenant le solécisme,
merci madame DHH.

D. dit: à

C’est une idée qui commence à faire son chemin, mine de rien.

DHH dit: à

@ P 12 h 56
Echange de bons procédés:je vous apprends « solécisme » et vous me faites découvrir Solexine. Merci

N'IMPORTEQUOI dit: à

ED, feuilletant cette revue, hier, je tombais sur le Balzac politique et effectuant une recherche hier soir je pensais à vous et la lecture que vous faites de Balzac et les femmes et que je ne partage pas. Si cela vous interesse : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/balzac-feministe/

N'IMPORTEQUOI dit: à

Et alii, ne vous privez d’aucun corrigé. Je baragouine très souvent et si votre pédagogie m’aidait à m’extraire de ce stade du baragouinage , je vous en serais reconnaissante.

et alii dit: à

VOUS POUVEZ VOUS SUPPRIMER,D.Moi,je m’exfiltre;bonne journée en coucouche panier!

N'IMPORTEQUOI dit: à

Le solecisme orné de citations : http://www.cnrtl.fr/definition/solécisme [ le correcteur si je n’y avais pris garde proposait bolchevisme en seconde position qui sur mon appareil préside au choix des mots sans les photos].

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, puisque vous savez beaucoup, êtes vous en mesure d’éclairer la notion  » d’État nation » ?

Ed dit: à

Ah ouiiii. « Je ne me serais pas permis ». COI, donc ne s’accorde pas, c’est cela ?

renato dit: à

Ce qui est extraordinaire c’est que Hollande a révélé la même ignorance qui caractérisa en son temps Bush fils. Les actions des terroristes comme 9.11 et Bataclan ne sont pas des actions de guerre mais des crimes de droit commun et ils auraient dû les traiter comme tels — Police nationale et/ou Interpol —. Désormais le désastre est fait : deux présidents plutôt incultes n’ont pas bien différencié les actions de quelques criminels, et le peuple — veau, comme disait un General plutôt connu — suit.

Ed dit: à

Attention bérénice, je suis loin d’être une experte de Balzac. Je me suis basée sur quelques romans seulement pour en arriver à cette conclusion, démentie par Paul Edel grâce à des éléments biographiques. Je n’ai pas lu le roman que vous citez, mais cela m’intéresse, oui.

Delaporte dit: à

« cette conclusion, démentie par Paul Edel »

… et démentie aussi par moi, Delaporte.

Jazzi dit: à

Un million de spectateurs pour le biopic sur Freddie Mercury, « Bohemian rapsodie » en première semaine. Il n’y a pas que moi qui ai bien aimé le film !

N'IMPORTEQUOI dit: à

Renaît, quelques criminels affiliés à la mouvance islamiste et aidés financés formés convaincus mandatés par ses filiales et réseaux, cela donne selon moi plus qu’un crime de droit commun. Ce n’est pas un massacre comme celui de Colombia par exemple même si beaucoup de monde s’accorde pour dire que ces terroristes sont souvent pour couronner le tout passablement déséquilibrés soit psychiatriquement soit par la haine qui les habite à moins qu’il ne s’agisse de bêtise exploitées et programmées pour tuer.

Jazzi dit: à

Trois fois plus que pour « A star is born », avec Lady Gaga !

N'IMPORTEQUOI dit: à

@renato.

Chtimimi dit: à

DHH dit: 12 novembre 2018 à 11 h 09 min
……….la vieille prof ne peut pas ne pas relever l’horrible solécisme « je ne me suis pas permise » dans le post de de ED de 10h 59

C’est à vous que je parle, (madame)
Le moindre solécisme en parlant vous irrite
mais vous en faites, vous, d’étranges en conduite….

C’est vraiment générationnel, cette manie de l’orthographe et de la grammaire.
Cédons à la doxa. Laissons donc les jeunes prendre la relève et vouer aux gémonies Vaugelas, Grévisse (un belge !), sans parler de l’horreur concoctée par le couple infernal Odette et Eugène (Bled).
St Axe, priez pour nous.
C ti pamieu komsa ?
——————-
D. dit: 12 novembre 2018 à 11 h 26 min
renato est un cas. Heureusement très rare.

Pour quelqu’un d’origine italienne, être un cas rare, ça doit laisser de marbre, non ?
———–
Jazzi dit: 12 novembre 2018 à 12 h 40 min
Trois « pas » dans la même phrase ! Le premier n’était PAS nécessaire ?

Il n’y a que le premier pas qui coûte, non ?

D. dit: à

—————-
D. dit: 12 novembre 2018 à 11 h 26 min
renato est un cas. Heureusement très rare.

Pour quelqu’un d’origine italienne, être un cas rare, ça doit laisser de marbre, non ?

Vous voulez faire carrière dans le jeu de mot, Chtimini ? Je vous soutiendrai en bloc car je vous sens de taille.

D. dit: à

L’état nation ? Disons que ça devrait être un pléonasme.
En effet ma chère je sais tout, mais surtout tout ce qu’il faut, le reste n’est que superflu. Je le dis en toute modestie.

D. dit: à

Depuis quelque, semaine, un odieux stratagème ressurgit : le chantage à la guerre. Les patriotes sont obligatoirement d’extrême-droite et comme ils sont d’extrême-droite ils veulent la guerre. Ils en seront responsable.
La ficelle nest plus une ficelle, cest un câble de pont suspendu.
Le stratagème est particulièrement honteux lorsque l’on sait, rapport des services de renseignement à l’appui, que les sympathisants des islamistes radicaux se comptent sur notre territoire par dizaines de milliers, prêts à se soulever au moindre prétexte ou prêche haineux.
Honteux est bien le bon mot.
Et ceux qui font cela ne peuvent se prévaloir d’être patriote.

Ed dit: à

Chtimimi

En dehors de la provocation (oui, oui j’ai compris « générationnel » hihi c’est rigolo), sachez que les quadra/quinca font énormément de fautes également, plus que moi. L’abandon de la rigueur dans l’orthographe et la grammaire francaise est bien plus généralisé que vous ne le pensez. Seuls les séniors de l’ancienne école (mes parents, qui n’ont pas le bac, en font partie) maîtrisent la langue francaise à la perfection.

P. comme Paris dit: à

Nous sommes sur un blog de littérature française.
Je suis toujours preneur de leçon afin d’améliorer mon français.

DHH dit: à

@Chtimmimmi
vous citez le personnage le plus machiste de la plus machiste des pièces de Molière
Et ce qui est le plus étonnant c’est qu’à l’époque où je l’étudiais, eleve de quatrième, et même dans les années déjà bien lointaines où je l’enseignais , la doxa c’était de considérer que cet imbécile avait raison en disant que chez lui  » on sait comment vont soleil lune étoile polaire mais pas son pot dont il a besoin(citation approximative) ».
Et personne pour lui dire que, si ce pot, c’est à dire sa bouffe, est si importante pour lui, il n’a qu’à aller s’en occuper et fiche la paix à sa femme, qui a des choses plus intéressantes à faire et dont la vie n’a pas pour unique sens d’être consacrée au confort de son lourdaud de mari

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, c’est surtout que l’extrême droite affiche le projet de sortir de l’Europe et dans cette perspective de morcellement l’ idée de conflits ressurgit . La patrie est une vieille chose que peu ont expérimenté au péril de leur vie et je me demande combien en dehors de l’armée de métier seraient prêts à exposer leur vie pour sauver ce qui reste d’elle, les pays ne sont ils pas devenus des agences commerciales?

N'IMPORTEQUOI dit: à

Catimini, vous avez une touche avec DHH, à moins que les présentations aient déjà eu lieu, dans ce cas je n’ai rien dit.

D. dit: à

Mais enfin NIMPORTEQUOI, que croyez-vous qu’il se soit passé en Europe entre 45 et 92!!?
Il n’y avait aucune union politique et un demi-siècle s’est passé sans aucune anicroche. C’est pour cela que je parle de chantage. Les faits historique nous montrent qu’il n’est pas besoin d’union politique pour maintebir la paix.
Les gens qui tentent de faire ça sont des manipulateurs partisans très interessés.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Chtiminii.

D. dit: à

Vous avez fait le 666ème, NIMPORTEQUOI.
Ce n’est pas très bon signe pour vous.

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, l’économie je crois motive les discordes jusqu’au conflit et même s’il n’existe hélas aucune politique politique européenne , l’union des intérêts bien que ce projet reste à parfaire constitue une garantie. Pensez vous réellement que les hommes aient changé, dans le fond? Voyez ce qui se passe pour l’Angleterre qui sort tout en veillant à conserver ses avantages au marché et en redoutant que la renaissance d’une frontière en Irlande ne réveille les antagonismes. A ce propos est ce que l’Irlande ne pourrait pas devenir un formidable hangar pour le royaume uni au cas où aucune frontière ne serait rétabli ? Cela dit ne condamnez pas mon idiote ignorance mais je n’ai toujours pas pris le temps de m’intéresser aux complexes enjeux du récit.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Rétablie.

Janssen J-J dit: à

DHH, vous ne vous êtes pas prononcée sur le bouquin assouplissant de Cerquiglini, votre collègue Bernard, linguiste et grammatologue.
http://www.seuil.com/ouvrage/le-ministre-est-enceinte-bernard-cerquiglini/9782021402117
J’aurais bien aimé bénéficier de votre opinion sur « le ministre est enceinte », mais si vous ne la donnez pas, c’est bin dommage, tant pis. Nul n’est obligée, et nul de peut exiger quoi que ce soit de quiconque. Et puis, ce débat sur l’écriture inclusive a déjà eu lieu à la rdl, faut-il donc le déterrer ?
Pour ma part, je flotte et navigue sans trop souquer, n’étant ni enceint, ni ministérielle, comme toujours… ventre mou, au delà le ‘féminisme rudimentaire’ et du ‘purisme androcentriste’ comme ce brave Cerquiglini essayant de calmer la querelle du genre avec des potions.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Du brexit.

Chtimimi dit: à

les Femmes savantes, acte II, Scène 7
Chrysale à Bélise :
C’est à vous que je parle, ma soeur.
Le moindre solécisme en parlant vous irrite ;
Mais vous en faites, vous, d’étranges en conduite.

J’ai découvert ‘ solécisme ‘ quand la prof de français nous a fait apprendre une grande partie de la tirade par coeur (plus intéressante que ce loup qui met trois pages avant de calancher sans jeter un cri.

A cette époque, les cours complémentaires garçons /filles venaient de se transformer en Collège d’Enseignement Général, mixte, donc à l’opposé des recommandations de ce texte misogyne que la prof avait choisi à dessein pour l’édification des béotiens que nous étions alors (et que nous sommes quelque peu restés, la caque sentant toujours le hareng. On ne pensait pas au pot-au-feu mais au pot de chambre ! C’est dire…).

Le plus drôle était de réciter Molière sur l’estrade en s’adressant à la prof. Elle jouait souvent le jeu en acceptant, avec un certain plaisir, de ne plus être qu’un faire-valoir .
C’est peut comme ça que Manu a séduit Bribri.

Petit Rappel dit: à

Chrysale est nécessaire à Molière pour l’opposer à Philaminte, son contraire absolu. Ce n’est pas un personnage qui a raison en soi. il l’a meme si peu qu’il échoue à rétablir Martine. c’est l’effet de grossissement d’un intérieur négligé par des prétentions scientifiques exercées au détriment de tout , y compris du bonheur d’Henriette, qui lui donne tout son relief.Malgré les interdits d’Antoine Adam -qui aime les Femmes Savantes n’aime pas Molière,- j’aime beaucoup cette oeuvre-là…Il est étonnant que, par les temps qui courent, personne n’ait encore fait le procès des Précieuses. et La Comtesse d’Escarbagnas? et Georges Dandin? est-ce qu’on peut encore les jouer? Ou faut-il aux disciples de Simone et autres un Molière politiquement correct à l’usage des oies blanches du féminisme? Merci.

D. dit: à

Les prochaines guerres ne seront pas européen nes, elles éclateront en Afrique pour l’appropriation des ressources.
L’Afrique est la future poudrière. Tout y est réuni pour que s’y déroulent des conflits tragiques qui, je m’en doute bien, feront des millions de, réfugiés qu’il faudra accueillir en partie. En partie parce que composés à 80 % de musulmans, ces réfugiés devront impérativement être en majorité accueillis par des pays musulmans de la péninsule arabique ou de l’Asie. Et nous pouvons faire pression voire financer pour cela.

Ces facteurs qui vont bientôt mettre l’Afrique à feu et à sang, comme elle ne l’a jamais été :

-explosion démographique
-accès aux ressources et notamment eau
-poussée des groupes islamistes fondamentaux
-déficit éducationnel majeur.

Lavande dit: à

– Bélise : Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire ?
– Martine : Qui parle d’offenser grand-mère ni grand-père ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…nous vivons, une ère de paix obligatoire, tous heureux, il faut bien, que les taxes soudent, la solidarité entre hommes,!…

…tout se tient, un cornet de frittes pour le gouvernement,!…
…hier, j’ai offert, un sac de monnaies, pour collectionner, à une dame, dans le besoin,…elle, n’en revenait pas,…

…je les vend comment,!…
…deux, pour un €uro,!…etc,…

…CHACUNE, vaut plusieurs Euros,!…
…même, plus de dix,!…enfin,!…
…elle est vraiment, désœuvrer, avec rien,!…
…le cœur, sans discours, des héros pour survivre,!…tous morts à crédits,!…
…Ha,!…Ha,!…Bip,Bip,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…de plus, c’est une française,!…

…c’est, donc, un investissement,!Ollé,!…
…etc,…

DHH dit: à

Je ne pense pas que le même proces puisse etre fait à Moliere pour les precieuses ridicules Pour ma part je considére cette piece comme un petit bijou littéraire , car elle est une représentation toute en intelligence du snobisme et de ses ravages
Voilà deux pauvres filles attendrissantes dans leurs efforts pour échapper un environnement familial et social qu’elles jugent médiocre et qui se laissent bercer par l’idée simpliste mais chatoyante qu’elles se font de l’univers précieux . Et elles se donnent le sentiment gratifiant d’en être en copiant avec une maladresse caricaturale le langage et les postures qu’elles prêtent à cette société. Et évidemment elles ne peuvent qu’être flouées
C’est aussi le drame de Monsieur Jourdain qui veut être un homme « de qualité « et croit le devenir en essayant de tout faire « comme les gens de qualité » ce qui en fait une dupe exploitée par des aigrefins qui lui vendent cher ces attributs culturels et autres auxquels il aspire pour se faire reconnaître comme tel
De Trimalcion aux acheteurs de Koons , en passant par les Précieuses ridicules et Monsieur Jourdain , même combat . Les publicitaires l’ont bien compris qui exploitent largement ce marché de la « distinction » pour vendre n’importe quoi assorti d’une marque ou d’un discours qui « classe »

DHH dit: à

@ Lavande
Martine est d’autant plus excusable que la prononciation d’alors rendait les deux termes parfaitement homonymes

D. dit: à

Ce soir je mange du dindonneau bio.

D. dit: à

Excusez-moi mais Martine c’est qui ?

Ed dit: à

« – Bélise : Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire ?
– Martine : Qui parle d’offenser grand-mère ni grand-père ? »

C’est pas plutôt de Castaner ?

Janssen J-J dit: à

(réponse) martine ? c un personnage des précieuses ridicules ou des femmes savantes. Elle mangeait du poisson bouilli et voulut écrire une lettre ouverte au colin froid.

Janssen J-J dit: à

Comment expiquer que le mot « stercoraire » puisse à la fois désigner un oiseau (genre « labbe ») et EN MEME TEMPS, soit un adjectif synonyme d’excrémentiel, relatif aux matières fécales ?

Janssen J-J dit: à

@15.39 Je ne pense pas que votre analyse soit la bonne. Elle est porteuse d’un biais européocentriste extrêmement déformant.

Ed dit: à

dédé

Le taux de natalité en Afrique baisse. Il est toujours trop haut, mais même là-bas, il baisse.

DHH dit: à

@petit rappel
Vous avez évidemment raison en proposant une approche plus nuancée que ce que j’ai écrit du personnage de Chrysale , en lien avec sa place dans l’économie de la pièce. Mais mon diagnostic sur le machisme de Molière tel qu’il s’exprime a travers ne me semble pas devoir être infirmé pour autant
Car si Chrysale peut reprocher à sa femme la désorganisation qui s’installe dans une maison négligée par une Philaminte trop absorbée par ses lubies intellectuelles dérisoires ,c’est qu’il y a en arrière-plan, comme une évidence, que la responsabilité de la gestion domestique incombe à l’épouse que c’est là sa vocation dans le ménage et qu’elle manque à son devoir si elle se consacre à autre chose sans s’être acquittée d’abord de cette tâche prioritaire .

William Legrand dit: à

Passou, please, ne succombez pas aux appels de ED la bonne âme qui veut faire revenir JC ici.. lisez ce qu’il écrit sur vous et « les enculeurs de mouches » que sont les commentateurs sur la RdC qu’il squatte impunément

D. dit: à

J’aime beaucoup quand vous plaisantez, Edouarde.
Pourriez-vous me parler du taux de mortalité ?
Car pour calculer l’accroissement démographique, on tient compte des deux.
Et là vous allez pas être déçue du voyage.

D. dit: à

Je souhaite comme Edouarde le retour de JC qui est l’un des plus grands de la RdL, beaucoup plus grand que William.

William Legrand dit: à

15 h 39 : le p’tit Court ne loupe pas une occasion d’afficher sa misogynie avec son « les oies blanches du féminisme » ; voir aussi comment il raille les déclarations de Clopine et, chez PaulEdel, d’Anna Fort, Giorgia et Carla

William Legrand dit: à

à D. 18 h 05 : je mesure 1 mètre 92, lui 1,68… alors !

D. dit: à

Je souhaite son retour mais j’en décline toute responsabilité. Néanmoins.
Soyons lâche.

D. dit: à

Le p’tit court, le grand long… Y’en à pas un qui est moyen quelque part ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…J.C., nous a trop habituer, à un taux de vulgarité inouïe,!…
… BEAUCOUP, ON SUIVIS,!…etc,!…

William Legrand dit: à

18 h 11 : moyen ? oui, vous, très !

D. dit: à

Je bien d’aller voire comment la Republique du Congo vivait sous la domination porquerollaise et j’avoue qu’il y a bien longtemps que je n’avais pas été littéralement plié en deux d’une telle façon.
J’y retourne dès demain, il m’en reste beaucoup à lire.
À consommer sans modération et c’est manifestement le cas !

D. dit: à

Oui je suis une grande salope. Il faut reconnaître que. 💖

D. dit: à

Tu vas me tondre à la Libération, JC ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il y a de tout, c’est vrai,!…dans une république bananière,!…
…comme en Lotharingie,!…
…etc,!…

Ed dit: à

J’ai de la compassion pour lui. Il est seul et avait l’habitude de cracher son venin ici. Sans cette plateforme, il est déboussolé.

Chaloux dit: à

Ça lui vient d’où à Legrand, cette passion de rapporter?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un peu de tenu, et, ses propos sont le bienvenu, ainsi, que sont venin, à l’eau de rose,!…
…je ne suis pas Ponce Pilate,moi,!…
…il n’y a rien, sur les croix, juste, pour protéger, les potagers, etc,!…
…de croiser,!…

Ed dit: à

J’ai déjà demandé où était passé ce troll de Hamlet et personne ne ma répondu. Hypothèse la plus probable : sans le torreador alias la pression (pubienne) d’or, il n’existe pas.

DHH dit: à

Toujours dans « les femmes savantes »question « oies blanches féministes » Molière y va fort dans la caricature ; dans deux vers, qui sont absents de la version scolaire expurgée de la pièce, il fait dire à cette pauvre Armande, la fille « savante », son hostilité à l’idée du mariage parce qu’elle ne peut accepter l’idée de dormir « auprès d’un homme vraiment nu »

Ed dit: à

Et vous DHH, avez-vous déjà vu le loup depuis votre château de Neuschwanstein ?

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

Grandir n’est jamais très facile pour personne; chez certains, c’est dramatique. La rencontre de l’Autre peut se révéler terrible: issu d’un milieu cossu, il met à mal. Issu d’un milieu glauque, idem. Nous est il identique qu’on finira bien par se trouver une raison de déprimer.

Beaux cas pour des psychologues, sociologues, et autres observateurs de l’humain. Parfois aussi,très beaux sujets romanesques. Mais entendons-nous bien: ce sont des souffrances qu’on excuse par le social, alors qu’elles ont une toute autre provenance. La tabula rasa ne peut rien pour ces âmes damnées.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…au cours de mes allez et venu, entre mes livres, je n’ai pas omis d’observer, ma boîte à pipes, et, depuis deux à trois jours,!…
…j’ai ré-fumer, un peu la pipe, ma pipe,!…
…avec , le tabac ancien, laisser, avec,!…
…c’est dangereux, parce que, çà rétrécis, la peau, au niveau, du décalotte de la peau du pénis, et à la moindre érection, je saigne du prépuce,!…
…donc, la pipe, m’est interdite, par nature, ou le gland prisonnier, du prépuce,!…
…effet vierge  » terrible « , saigner, comme une fille, sur le gland,!…

…la fumée de la pipe, la vraie, à utiliser, avec trop de modérations, ou la foire à sang,!…C.Q.F.D.,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…sans la fumée, tout va très bien,!…Mme la marquise,!…
…faut voir, la Sicile à l’envers,!…un de ces jours,!…se porter, aux portes ouvertes, il n’y a plus que cela,!…Chouette,!…
…etc,!…

Jazzi dit: à

Plutôt se la faire faire que la fumer alors, GS’A !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il y a de cela,! Jazzi,!…

…çà devient, une contrainte  » médicale « , que j’ai pas le souvenir, de ce culte,!…obligatoire,!…spartiate déjà,!…

…çà, nous remonte, loin, nos préoccupations, de taxes d’essences,!…

P. comme Paris dit: à

Problème de phimosis, Giovanni Sant’Angelo ?.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…çà, peut être çà,!…P,…comme Paris,…

…mais, je me débrouille seul,…sinon, çà va faire, son cinéma, culte,!…

…mais, c’est très spécial, toutes les contraintes, à ce sujet,…

…la santé est excellente,!…

DHH dit: à

@ED
visiter le château de Neuschwanstein est un souhait ancien que je n’ai pas encore eu l’occasion de realiser.je ne le savais pas menacé par les loups

N'IMPORTEQUOI dit: à

D’un autre côté, Molière s’est aussi moqué des hommes à travers ses personnages. L’école des femmes n’est pas un plaidoyer en faveur des hommes. Il s’est moqué de qui lui semblait bon le meriter sans à mon avis qu’il soit possible de tracer une ligne qui définirait un territoire tenté.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Genré.

N'IMPORTEQUOI dit: à

17h13 une femme, dans le médecin malgré lui. La femme de Sganarelle.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Bihoreau, est ce une réponse destinée à chtimini et sa caisse à hareng? Je suis assez d’accord avec cette idée, qu’il n’est pas possible d’oublier ou gommer tout à fait son origine même si vous vous éloignez du point natif et de tout ce qui le définit et vous éduque pour commencer et laisse une empreinte qui dans certains cas vous rendra solidaire ou facilitera les liens qui seront ensuite tissés. Une appartenance en quelque sorte.

N'IMPORTEQUOI dit: à

DHH, grandmèreegranmaire, ici, les natifs prononcent certains mots en respectant scrupuleusement la règle, ils ne disent par exemple pas une année en appuyant sur à le faisant suivre de née mais prononcent an–née. C’est stylé.

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

«chtimini et sa caisse à hareng ?» Qui est-ce ?

Je dis tout simplement qu’il ne faut pas faire un drame du fait qu’il y a plus cossu et plus glauque que soit, même si c’est beaucoup plus cossu ou glauque. À moins de vouloir écrire un roman, et qui sait, gagner un prix…

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

… qu’il y ait plus cossu ou glauque que soi…

Allez Monsieur le Duc, videz votre scotch et vivement au plumard !

et alii dit: à

EXPOSITION PUBLIQUE / VENDREDI 9 ET SAMEDI 10 JUIN 2017, Espace Tajan, 11h-18h

La Maison de ventes aux enchères TAJAN, assistée du Cabinet de BAYSER, Expert en dessins, a le privilège de vous annoncer la découverte d’une oeuvre exceptionnelle de Léonard de Vinci représentant le martyre de Saint Sébastien.

Petit Rappel dit: à

Comme disait à peu près Roger Duchêne en son Molière, que je résume ici.les Femmes Savantes vont bien plus loin que les Précieuses dans la mesure ou est abordé le problème du refus du sexe, conséquence d’une philosophie mal comprise.
Le thème connexe du savoir féminin vise un savoir déformé, mal compris, mal assimilé.
Ce n’est pas Chrysale, c’est Clitandre qui fait les distinctions, reste que pour le public qui recherche le rire, elles ne sont pas toujours évidentes.
Enfin, il y a le role de l’auteur Directeur de Conscience en la personne de Trissotin. La, Molière est intemporel!
J’ajouterais que des trois La plus cohérente des Femmes est encore Philaminte, qui, à la fausse nouvelle de son procès perdu, affiche un stoïcisme cohérent avec son personnage.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Petit rappel, il semble que l’auteur se rallie au pouvoir masculin et dominant dans cette oeuvre manquant peut être de ce qui n’existait peut être pas encore à l’époque et que les femmes ont dû asseoir, l’ idée d’une égalité d’esprit entre hommes et femmes, d’une possible accession au savoir, de l’existence des femmes en dehors du baldaquin et sorties des tâches , rôles auxquels leurs différentes positions sociales les vouaient.

rose dit: à

Dommage que Dominique Bona dérape page 158.
D’accord que nous soyons dans l’après-guerre contre les prussiens et la désormais guerre civile entre versaillais et parisiens mais cela n’excuse pas le
« Gustave Moreau l’auteur entre autres oeuvres décadentes[…]. »

Et plus loin,
« Moreau, le roi du kitsch, […].

De gros regrets, eu égard à tout ce qui précède, passionnant.

Lavande dit: à

Rose vous pouvez dire de quoi vous parlez ?

renato dit: à

Le dandysme n’étant pas en odeur de sainteté chez les plumes moyennes on ne peut pas leur demander d’apprécier Gustave Moreau.

Jazzi dit: à

Hier, mes pas m’ayant conduit du côté du Quartier Latin, à l’entrée d’un cinéma d’art et d’essai j’ai pu voir qu’un film allait commencer : « La nuit des forains » d’Ingmar Bergman (1953). Ne l’ayant jamais vu, je n’ai pas hésité et suis entré. Un alcool fort de plus de soixante ans d’âge, en noir et blanc, parfaitement restauré. Etonnant film, de prime abord plus fellinien que bergmanien, mélangeant les plans propres au cinéma muet et le jeu expressionniste à outrance des acteurs sur la vie itinérante des saltimbanques. Un film tout à la fois tragique et dérisoire, se révélant le plus souvent plein de bruit et de sueur, sans aucune trace de cette « intériorité », qui caractérise habituellement les oeuvres du cinéaste suédois. Etonnant film, oui !
En sortant de la projection, en proie à des ruminations à contredire Jacques R., je me suis retrouvé du côté de la place de l’Odeon, où un autre film était sur le point de commencer. Une nouveauté que, compte-tenu de la tiédeur de la presse à son encontre, malgré l’acteur principal autour duquel le film a été monté, je n’avais pas l’intention d’aller voir. Finalement, je me suis laissé tenter par « Un homme pressé » d’Hervé Mimran, avec Fabrice Luchini. Là, j’ai eu droit à un petit vin de table ordinaire, pas des meilleurs, en effet. Scénario paresseux, plein de clichés, autour de l’histoire d’un grand patron victime d’un AVC, qui sera lourdé de sa boite et connaitra une rédemption en accomplissant son pèlerinage pédestre jusqu’à Saint-Jean de Compostelle. Un peu too much !
Mais le chef-d’oeuvre et le nanard, les saltimbanques et le cabot, ne participent-ils pas tout deux à la gloire tout entière du cinéma ?

Delaporte dit: à

François Sureau consacre sa chronique de La Croix à Badinter, pour son nouveau livre sur sa grand-mère. Il évoque l’humanité du principal artisan de l’abolition de la peine de mort, avant qu’on arrive un jour à l’abolition légale du travail :

« Je me suis souvenu des pages inoubliables qu’il a consacrées à l’exécution de Bontems, quand le prêtre et le criminel qui se confesse sont les deux seuls à présenter des figures humaines, alors que tous les autres et d’abord les juges ont des têtes d’assassins. »

Delaporte dit: à

L’Eglise catholique universelle ouverte aux particularismes :

« Lors de leur dernière assemblée plénière, les évêques français ont décidé d’entreprendre les démarches nécessaires auprès du Vatican en vue de la traduction du missel romain en langue corse. »

Delaporte dit: à

La Corse peut faire sécession et devenir autonome, on pourra toujours y dire la messe, en langue corse.

Delaporte dit: à

Le message de l’Eglise est clair : l’indépendance ne serait pas une mauvaise option. Tout, plutôt que de rester collé à cet Etat français putride qui instaure journellement la terreur. Les autonomistes corses sont les nouveaux amis des évêques et des curés, qu’on se le dise !

Jacques R. dit: à

J’ai rêvé que, suite à une illumination collective, la Corse se convertissait massivement à l’Islam. Justement taxés de pédophilie aggravée, les curés étaient jetés dans le port d’Ajaccio, avec ordre de rejoindre le Vatican à la nage.

Jacques R. dit: à

En sortant de la projection, en proie à des ruminations à contredire Jacques R. (Jazzi)

Merveilleuse « Nuit des forains », que je n’ai jamais revue depuis sa sortie en France. Je me souviens vaguement de ruminations sur images. Mais c’est un peu flou.

Jacques R. dit: à

« Gustave Moreau l’auteur entre autres oeuvres décadentes[…]. »

C’est quoi au juste un peintre « décadent »? Comme qualification idiote, ça se pose un peu là.

Jacques R. dit: à

J’ai rêvé qu’à la suite d’une illumination collective, la population israélienne se convertissait massivement à l’Islam. Baptisé « P.M.U. » (Palestine Musulmane Unifiée), le nouvel Etat s’apprêtait à jouer un rôle régional de premier plan. Malheureusement, la moitié de la population s’étant ralliée au sunnisme et l’autre au chi-isme, ça tournait tout de suite mal. N’empêche, Netanyahou recyclé en Mohammed ben Mohammed, c’était farce : j’en ris d’ailleurs encore.

Janssen J-J dit: à

Je comprends bien que de se rendre une ou deux fois par jour dans une salle obscure soit un luxe de passionné retraité fort argenté.
Je reste moins convaincu qu’il s’agissse là d’une démarche à la gloire du cinéma, comme il est dit. J’y vois plutôt une occasion de s’imposer comme un critique de cinéma aussi légitime, voire plus, montrant l’ampleur d’une culture d’accumulation sur une chaîne littéraire où seule devrait en principe compter la critique des livres.
TSPCS on ne pouvait plus lire en temps réel les suggestions des livres de la rdl passoulinienne et comme s’il fallait alors botter en touche…, alors que la démarche de CR du cinéphile assidu permettrait d’alimenter sur le réseau des discussions avec des interlocuteurs plus nombreux. Mais c’est une illusion, car personne, sauf exception, n’aura jamais le temps ni l’énergie ni l’argent de pouvoir consommer aussi rapidement auant de films.
Cela étant dit, heureusement que le contenu des films recensés nous importe beaucoup moins que le descriptif de la restitution de l’atmosphère subjectif qui entoure la démrache journalière. Personnellement, j’apprécie bcp cet aspect des commentaires de jacques barrozi (jzz), ce côté « journal d’un cinéphile parisien ultra branché » guettant les réactions des bibliophiles débranchés de la rdl.
Voilà ce que je voulais dire ce matin du 13 novembre 2018, en guise d’armistice entre erdéliens.

renato dit: à

Suzanne Duchamp.

Achevé en 19, Multiplication brisée et rétablie est tout sauf silencieux — conte-tenu que c’est l’œuvre d’une femme qui venait de sortir d’une expérience, 14-18, qui ne laissa personne indifférent (infirmière).

Janssen J-J dit: à

… et je laisse se répandre la sauce répulsive (dont j’avais auguré qu’elle n’allait pas tarder à advenir) de leurs ébats entre jacques r. (jean marron) et ce pauvre DLP qui n’en ratera décidément jamais une pour se précipiter dans le piège qu’il n’aura pas su voir arriver. Ecornifleurs stercoraires !… Passons la souquenille.

Phil dit: à

3j, revoyez votre sociologie du cinéphile. La plupart sont désargentés sinon désocialisés, voyurent trois ou quatre films par jour, plus selon les horaires dilatoires des cinémathèques, malheureusement contraintes par des syndicats qui veillent au grain de la médiocrité du travail quotidien. certes Baroz enfile le tout venant de la production actuelle, il faut bien une bonne âme se coltiner la génération qui ne lit pas, expire dans l’image comme les Japonais qu’ils ne seront jamais. Atttude pas moins accumulative que les lecteurs compulsifs des têtes de gondoles boostées ici, dont pas une n’a la puissance d’un seul paragraphe de Balzac.

Jazzi dit: à

« Pour saluer l’historien Bartolomé Bennassar »

J’avais beaucoup apprécié son « Homme espagnol » et son « Voyage en Espagne », anthologie des écrivains français du XVII au XIXe siècle.

Bartolomé, quel prénom ! et Bennassar, c’est arabe ou juif ?

Jazzi dit: à

J’aimerais bien être argenté ! Je découvre aussi, sur le site de la FNAC, que mon « Goût du cinéma », qui vaut dans les 5 euros neuf est affiché à un prix standard de 22 euros d’occasion ! On s’argente sur mon dos…

Pat V dit: à

« Gustave Moreau l’auteur entre autres œuvres décadentes[…]. »

Il suffit de relire André Breton, amateur il est vrai de certains poètes symbolicards mais bon…

Pat V dit: à

On s’argente sur mon dos…

Vous n’ êtes pas le seul dans ce cas Jazzi…et cela va jusqu’à 518 euros pour le plus cher en ce qui nous concerne!

Ed dit: à

Nouvelle sur un mythomane bientôt en ligne. J’en avais parlé il y a quelques mois. Malheureusement, le grand mytho de la RDL n’est plus présent.

Jazzi dit: à

Hier, en partant de la rue Champolion et en me dirigeant vers la place de l’Odéon, je suis passé devant Gibert-Joseph. Sur l’éventaire des livres sur Paris, à même le trottoir, j’ai découvert une pile de mes « Trésors des musées parisiens », en solde : 10 euros au lieu de 15. Une occase. Sur la couverture, le musée Gustave Moreau.
https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782707210005-tresors-des-musees-parisiens-jacques-barozzi/

Extrait (gratuit) :

Musée Gustave-Moreau
14, rue de La Rochefoucauld
Tél. : 01 48 74 38 50
Métro : Trinité, Saint-Georges ou Pigalle
http://musee-moreau.fr

C’est probablement le musée le plus complet sur l’ensemble de l’œuvre d’un artiste et qui, de surcroit, nous permet de pénétrer au plus près de son intimité !
Installé dans la maison familiale du peintre, située au cœur de la Nouvelle Athènes, il fut entièrement pensé par Gustave Moreau (1826-1898), qui légua tous ses biens à l’État, à charge pour celui-ci d’ouvrir cet espace au public après sa mort.
De constantes rénovations, dont la dernière s’est achevée en janvier 2015, nous permettent de déambuler dans ces lieux comme si ce maître incontesté du Symbolisme français les avait quittés la veille !
La découverte commence ici par les salles du rez-de-chaussée, ou d’impressionnantes œuvres de grand format de l’artiste, telles La Mort de Moïse ou Hésiode et les muses, attendent le visiteur.
Dans l’appartement privé du premier étage, où sont accrochés les portraits de famille et les œuvres offertes à Gustave Moreau pas ses amis Théodore Chassériau ou Edgar Degas, ce n’est pas sans émotion qu’il traversera le couloir, la salle à manger, la chambre et le boudoir, tels que les connut l’artiste il y a plus d’un siècle. En bout de parcours, le visiteur accèdera enfin aux vastes et lumineux ateliers des deuxième et troisième étages, reliés entre eux par un élégant escalier en spirale, où sont conservés plusieurs centaines de peintures, d’aquarelles, et pas moins de quatre mille dessins de Gustave Moreau.
Signalons encore les expositions temporaires, qui sont régulièrement organisées ici, telle Gustave Moreau – Georges Rouault. Souvenirs d’atelier, (2016), et les nombreuses activités qui y sont proposées : ateliers pour enfants, cours de dessin pour adultes, visites-guidées, conférences, lectures par des comédiens de la Comédie-Française…

D. dit: à

De qui s’agit-il, Ed ?

Jazzi dit: à

Hier, en partant de la rue Champolion et en me dirigeant vers la place de l’Odéon, je suis passé devant Gibert-Joseph. Sur l’éventaire des livres sur Paris, à même le trottoir, j’ai découvert une pile de mes « Trésors des musées parisiens », en solde : 10 euros au lieu de 15. Une occase. Sur la couverture, le musée Gustave Moreau.
https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782707210005-tresors-des-musees-parisiens-jacques-barozzi/

Extrait (gratuit) :

Musée Gustave-Moreau
14, rue de La Rochefoucauld
Tél. : 01 48 74 38 50
Métro : Trinité, Saint-Georges ou Pigalle

C’est probablement le musée le plus complet sur l’ensemble de l’œuvre d’un artiste et qui, de surcroit, nous permet de pénétrer au plus près de son intimité !
Installé dans la maison familiale du peintre, située au cœur de la Nouvelle Athènes, il fut entièrement pensé par Gustave Moreau (1826-1898), qui légua tous ses biens à l’État, à charge pour celui-ci d’ouvrir cet espace au public après sa mort.
De constantes rénovations, dont la dernière s’est achevée en janvier 2015, nous permettent de déambuler dans ces lieux comme si ce maître incontesté du Symbolisme français les avait quittés la veille !
La découverte commence ici par les salles du rez-de-chaussée, ou d’impressionnantes œuvres de grand format de l’artiste, telles La Mort de Moïse ou Hésiode et les muses, attendent le visiteur.
Dans l’appartement privé du premier étage, où sont accrochés les portraits de famille et les œuvres offertes à Gustave Moreau pas ses amis Théodore Chassériau ou Edgar Degas, ce n’est pas sans émotion qu’il traversera le couloir, la salle à manger, la chambre et le boudoir, tels que les connut l’artiste il y a plus d’un siècle. En bout de parcours, le visiteur accèdera enfin aux vastes et lumineux ateliers des deuxième et troisième étages, reliés entre eux par un élégant escalier en spirale, où sont conservés plusieurs centaines de peintures, d’aquarelles, et pas moins de quatre mille dessins de Gustave Moreau.
Signalons encore les expositions temporaires, qui sont régulièrement organisées ici, telle Gustave Moreau – Georges Rouault. Souvenirs d’atelier, (2016), et les nombreuses activités qui y sont proposées : ateliers pour enfants, cours de dessin pour adultes, visites-guidées, conférences, lectures par des comédiens de la Comédie-Française…

Jazzi dit: à

au lieu de 25

Ed dit: à

Du meilleur ennemi de Chaloupe.

Ed dit: à

Le mytho d’ici hein, pas le mytho qui a inspiré ma nouvelle. Lui, il est pire car il est réel.

Jazzi dit: à

Ed, Hamlet ou D., c’est du pareil au même !

D. dit: à

Eh non.
Par contre Jazzi, Jacques Barozzi, Venezziano et j’en passe et des meilleures cewt bien le même, assurément !

Jazzi dit: à

Non, pas Venezziano, D., mais d’autres pseudo, tel Annibal, oui.

Jacques R. dit: à

Musée Gustave Moreau, un des plus beaux (le plus beau ?) musées de Paris, à taille humaine, de surcroît. De quoi fouiner et ruminer à loisir. Meuh !

et alii dit: à

aux traducteurs,sur slate
. En fait de coup de poker, son «mokusatsu» était un aveu d’impuissance.
je ne sais pas s’il est dans le livre deB.Cassin

Petit Rappel dit: à

Bartolomé Benassar, excellent homme, avait su devenir le Mr Espagne du monde universitaire Dix-septiémiste français.On se souvient d’un Colloque, l’Espagne au XVIIeme siècle, ou n’assistait pas un seul chercheur espagnol, hormis lui. Réflexion en fut faite par qq de la Complutense, qui s’y étonnait d’être un peu seul…

Paul Edel dit: à

Jazzi, ton récit est intéressant. Oui, il y a un cinéma « d’art et essai », avec Bergman et sa « Nuit des forains » et un « cinoche populaire » ;dans « la nuit des forains »(1953) Bergman se confesse ,il parle de ce qu’il connait le mieux : »une troupe de théâtre » et les « « changes de partenaire et les problèmes avec l’argent, le public, le séducteur de la troupe, la censure.. le régisseur, etc. ,et il y a bcp de situations intimes exposées ( notamment le chef de troupe de de théâtre qui baise les actrices et rêve d’une vie stable avec femme au foyer, auprès de son fourneau (admirable scène quand Ake Grönberg ,gros, gras, plein de remords, vient voir son ex femme qui élève son fils à l’écart des cabrioles érotiques des théâtreux)et bien sûr ,comme toujours chez Bergman, un sens de l’image physique, du grain noir et blanc au ras de la peau, le noir intense, le blanc éblouissant, les visages avec de la sueur, de la fatigue ,le corps des femmes presque visqueux dans son épaisseur charnel dans l’érotisme étalé dan la pénombre, et la manière dont une petite ville est troublée par le passage des comédiens et clowns. Et la manière de filmer der Fischer épaules et dos dans la moiteur .. Avec humiliations érotiques étonnantes…ce film de 1953(un an après cet autre chef d’œuvre « l’attente des femmes ») reçut un accueil froid de la critique et du public.. c’est un des rares films où Bergman impose à ce tout nouveau chef opérateur Sven Nykvist, une esthétique expressionniste venue du précédent operateur Gunnar Fischer . 2 ans plus tard, Bergman reprend le génial Gunnar Fischer pour tourner « Sourires d’une nuit d’été et « le septième sceau » puis en 57, le sommet des sommets avec « les fraises sauvages »
Là Bergman expliquera plus tard avoir fait dans ce film le bilan de sa vie après avoir cru mourir dans une salle d’hôpital. C’est un film de la résurrection la vie et d’examen de conscience. Jamais Bergman n’a aussi bien travaillé l’image qu’avec Gunnar Fischer. Par ailleurs, tu as touché la frontière entre non pas le cinéma, mais les cinémas, non pas une culture, au sens noble, mais DES cultures. en littérature la séparation est si profonde (et injuste) que la critique littéraire continue à mépriser-et sur quel ton – Musso ou Lévy, ne comprenant pas qu’il n’existe pas une culture mais des cultures, comme il y a des classes sociales. cette volonté d’imposer une culture noble et officielle genre Télérama, me laisse toujours perplexe. Un genre littéraire échappe à ça, et c’est tant mieux : le polar.

Jazzi dit: à

Merci, Paul. J’attendais ta réaction sur Bergman, dont nul n’ignore ici la passion, oh combien justifiée, que tu lui témoignes. Je n’ai pas été déçu…

Jazzi dit: à

Un extrait de la « sueur expressionniste » du film, dans l’épisode quasi muet où le clown Frost va récupérer Alma, sa femme, nageant nue au milieu de la soldatesque en plein exercice.
https://www.youtube.com/watch?v=b9rCMBi8hM8

rose dit: à

Jacques R à 11h 29.
Une maison à étage, le musée Moreau : la sienne. Un fatras de splendeurs entremêlées. On se prendrait à rêver de visiter pareillement l’atelier de Berthe Morisot, hélas détruit depuis.

rose dit: à

jazzi a tout dit..

rose dit: à

Lavande

Berthe Morizot le secret de la femme en.noir.
chez Grasset
Par Dominique Bona

légère critique sur les peintres pompiers, Bouguereau ❤ et Chasseriau ne sont pas bien traités, mais Moreau le pauvre est anéanti par Dominique Bona.
Au style pourtant alerte, à la plume légère et à l’heureuse évocation de la naissance de l’impressionisme…

Jazzi dit: à

Non, je n’ai pas tout dit, rose. J’ai omis de parler de la relation particulière et tumultueuse entre Gustave Moreau & Eugène Fromentin…

m'enfin dit: à

@ Paul Edel
Avez vous vu le film de M Von Trotta sur Bergman , je ne sais pas pourquoi j’en suis sorti avec un sentiment d’amertume ,film laissant apparaitre un profil assez sombre et ne trouvant pas a mon sens la coherence complexe il est vrai du cineaste
Avez vous vu l’exposition qui lui est consacréee à l’institut suedois?

Jazzi dit: à

C’est-à-dire, m’enfin, que c’est autant un film sur Bergman que sur Margaret von Trotta. On y découvre un Bergman intime, raconté par ses femmes et ses enfants. J’y ai beaucoup appris, notamment sur la période allemande du cinéaste suédois en exil, pour cause d’impôts…

renato dit: à

Le cinéma de von Trotta c’est de l’argent perdu, toujours.

Rayman dit: à

Netanyahou recyclé en Mohammed ben Mohammed, c’était farce : j’en ris d’ailleurs encore.
__

Moins marrant que le recyclage en abat-jour, n’est-ce pas, fils de Pétain.

Paul Edel dit: à

m’enfin. non je n ‘ai vu ni l’expo ni l film de von trotta, hélas.je le regrette.

DHH dit: à

@N’importe quoi 7h 54
Je suis du même avis que vous
Certes Philaminte Armande et Belise sont pitoyables dans leurs efforts dérisoires pour se plonger dans l’univers des sciences en accumulant de manière désordonnées des savoirs hétéroclites qui vont de l’astronomie à la grammaire, et dont elles se gavent sans les digérer . Mais il y a pour nous lecteurs d’aujourd’hui quelque chose de respectable et même d’émouvant dans ces velléités de ne pas de se « claquemurer aux choses du ménage «
Mais cet aspect des choses ne suscite aucune sympathie de la part de Molière qui, sourd à ce que ce discours peut avoir d’estimable, préfère le ridiculiser en le poussant jusqu’à l’absurde avec Armande et sa répugnance pour le mariage ou avec la punition de la servante qui a commis un solécisme .
C’est en cela qu’il est machiste, dans son refus de reconnaître aux femmes le droit à d’autres aspirations que conjugales et domestiques; machisme qui se manifeste également dans le personnage masculin qui incarne la mesure et le bon sens, celui qui est dans la pièce la voix de Molière, et qui se permet de dire « je consens qu’une femme ait des clartés de tout », comme s’ il était évident qu’il appartient au mâle de définir des limites du savoir concédé aux femmes.
Evidemment notre vision critique de cette situation de domination conjugale et masculine sur l’organisation de la vie des femmes est neuve et je crains qu’elle ne soit pas encore complètement partagée par tous, car on la rencontrait encore , certes minoritaire,jusqu’à une période relativement récente .
Un souvenir personnel à cet égard, pas trop ancien à l’échelle de l’histoire bien que je sois une vieille dame :j’ai reçu d’un membre de ma famille le conseil de ne pas faire d’études supérieures car personne ne voudrait plus m’épouser.
C’est le message même de Molière dans cette pièce : une femme des lors qu’elle n’est pas courtisane ne peut être que ménagère ou, en français d’aujourd’hui, si elle n’est pas pute elle ne peut être que soumise

De passage dit: à

La RDL c’est les Précieux Ridicules

Janssen J-J dit: à

Or donc, je n’ai pas prétendu faire la sociologie du cinéphile parisien branché, voyons donc. Donc, cette objection me parait un peu bestiale…, comme si l’on pouvait comparer la cinéphilie de jzz avec l’attitude fort compréhensible des désoeuvrés des cinéma-thèques (de Beaubourg ?), et comme si ces derniers avaient la prétention de venir dire leur sentiment sur la rdl.
On vous fait vraiment raconter n’importe quoi sur le Phil d’icite, c’est une habitude.
Jzz dit qu’il est né dans la ville du cinéma. Très bien, mais il aurait pu en être dégouté à vie. Ce qui ne prouve rien ni grand chose.
Ici, il n’y a jamais aucune sociologie possible, désolé. J’ai rendu hommage à sa subjectivité et à ce que j’appréciais dans ses retours d’expérience, l’occasion de trouver un compère pour lui donner la réplique. En comme de juste, PE a répliqué sur un film de Bergman. Nous lisons leur échange sans en apprécier le sel, vu que.
Ce que je n’aime pas trop non plus, c’est l’argument d’autorité qui consiste à mettre le lien du « doût de » (mercure de france) pour singaler qu’on a fait tout le tour d’un problème par le regard des autres. Je trouve cela assez malsain à la longue, surtout pour dire que l’effort ne rapporte pas grand chose à son auteur.
Quant à moi, je dois bien reocnnaître avoir visité trois fois en 17 ans, le musée Gustave M. que j’aime beaucoup, 3 fois c’est une preuve d’amour. De là à dire qu’il serait « le plus beau de Paris », il me faudrait au moins les avoir tous visités, ce qui n’est point mon cas. Je m’efforce donc de ne jamais généraliser ni d’absolutiser goûts et dégoûts, je n’y arrive pas, c’est parfois un vrai handicap d’aliénation, d’autres fois un vrai ressort de résonance (Hartmut, t’es lourd).
NB/ L’hommage d’E de Fontenay à son frère handicapé est, je trouve, ce qu’on peut lire le plus beau et de plus émouvant en ce moment. Mais on peut ne pas le lire et surtout passer son chemin, boire son scotch et aller se coucher.

Janssen J-J dit: à

@ 14.40, « j’ai reçu d’un membre de ma famille le conseil de ne pas faire d’études supérieures car personne ne voudrait plus m’épouser. C’est le message même de Molière dans cette pièce : une femme, des lors qu’elle n’est pas courtisane ne peut être que ménagère ou, en français d’aujourd’hui, si elle n’est pas pute, elle ne peut être que soumise ».

Mais le parallèle sur la mysoginie de Molière pour illustrer ce propos me parait un peu tiré par le cheveux, je crois, même si les effets de la domination masculine continuent à faire sentir leurs effets insidieusement sur une bonne partie de l’humanité (et Bourdieu avait-il même le droit d’en dire quelque chose ? -parait qu’on le lui conteste-).
Au 20e siècle, on a quand même pu voir une Marie-Jeanne Dury déployer toute son influence possible pour empêcher Foucault d’accéder au collège de france ou à l’agrég de lettres (…?), sous prétexte de son orientation sexuelle. Heureusement pour lui, elle n’a pas réussi à casser son ascension, mais elle aurait pu, s’en fallut de peu (j’ai lu ça un jour mais ne parviens plus à me souvenir d’où, Eribon ? – mes excuses, MC et DRH, si j’ai commis un contresens à ce sujet où donné un contre exemple tout à fait scabreux à la démo).
Cela dit, c’est un témoignage intéressant. Et est bienvenue la célèbre tirade « de vous claquemurer aux choses du ménage et de n’entrevoir point de plaisirs plus touchants qu’un idole d’époux et des marmots d’enfants »… Ah, que les ai-je répétés ces vers de Molière, ils ont forgé ma sensibilité féministe associée à ma répulsion à l’idée d’engendrer. Comme quoi, les voies d’om vous emmènenet la littérature sont souvent imprévisibles.

et alii dit: à

DHHdonne un fidèle écho du discours er des pratiques tenus aux filles de certaines familles qui attendent de la fille de donner des enfants, des fils surtout à qui on paiera des études évidemment,la fille n’ayant pas d’autre destin honnête envisageable que ménagère servante des intérêts de ses parents puis de son époux ;j’en ai un exemple autour de moi d’une fille à laquelle on fit faire un peu de secrétariat mais au fils de laquelle on paya Harward!

christiane dit: à

« L’hommage d’E de Fontenay à son frère handicapé est, je trouve, ce qu’on peut lire le plus beau et de plus émouvant en ce moment. »
Gaspard de la nuit, autobiographie de mon frère – Elisabeth de Fontenay, (Stock)
Oui, JJJ, une écriture d’autant plus bouleversante qu’elle écrit dans un profond désarroi. Ce « je » auquel il n’a pu accéder. Elle le fait exister, pleinement dans cette « autobiographie »… pour ce passif, quand on l’a interné pour la protéger, elle, enfant.

et alii dit: à

excuses:je n’ai pas fait harvard!

DHH dit: à

@et alii
j’ai même entendu pire: En ma présence, alors qu’elle me savait déjà étudiante en Sorbonne, une femme , ne craignant pas de me vexer, et disant à sa fille : »les études c’est pour les filles moches » .C’est à dire dans son esprit celles qui ne se marient pas, et pour elle ne pas se marier, c’était évidemment rater sa vie

et alii dit: à

j’attire votre attention sur la problématique du care:
https://www.cairn.info/revue-multitudes-2010-3-page-112.htm
l’éthique du care touche à un point névralgique des rapports de sexe – et particulièrement ici en France, où le fond universaliste, avec son compagnon différentialiste, constitue l’obstacle principal à l’amélioration de la situation des femmes. L’autre obstacle est le degré très faible de la pensée critique dans le domaine du féminisme : on est très loin d’avoir même commencé d’accepter, voire d’assimiler le féminisme dans la classe intellectuelle. Les objections récentes au care, produites dans cet espace, ou demi-monde, bien spécifique situé à l’intersection de l’intellectuel et du politique, sont des preuves de la faiblesse de la réflexion féministe publique,

D. dit: à

C’est en effet exagéré parce que j’ai connu des filles moches qui ont pas fait d’études.

D. dit: à

C’est de là que vient l’expression Le thon monte. C’est directement en relation avec la capacité à passer en classe supérieure.

D. dit: à

Mais, attation, comme dirait Bouguereau, cest valable aussi pour les boutonneux à lunettes, faut pas être sessquiste.

et alii dit: à

àDHH
J’ai entendu d’un professeur d’histoire,juive, très fille à son père(la mère était atteinte d’une maladie dégénérative) que les femmes jolies n’étaient pas intelligentes:elle reprochait à son frère qu’elle avait élevé d’avoir épousé une femme jolie et coquette qui faisait des études de lettres;
elle était féministe avec virulence, tirait les cheveux de sa fille aujourd’hui traductrice;elle avait épousé un neuro chirurgien militant de gauche et militait pour les femmes;sa violence m’effrayait;elle est morte en France où elle était revenue après de longuesannés d Italie(le mari est italien)j’ai appris que sa fille qu’elle a tant maltraitée ne se remet pas de sa mort, alors que le fils qu’elle préférait de loin fait une très belle carrière comme le père

Delaporte dit: à

Avant, les femmes ne faisaient en général pas d’études, moches ou pas moches. Aujourd’hui, avec le féminisme et l’émancipation de la femme, c’est automatique de faire des études pour celles qui le peuvent. Cela n’a rien à voir avec le physique. Par contre, une jolie femme qui fait de longues études, cela ajoute du charme à son capital. Mais c’est encore trop rare, sans doute. Mitterrand, qui était un amateur de jolies femmes, appréciait celles qui étaient bardées de diplômes ; il s’en trouvait beaucoup dans son milieu, ne serait-ce qu’Anne Pingeot, la mère de Mazarine, et Mazarine elle-même, du reste, qui a fait de la philosophie, et qui écrit des tas de best-sellers. Mitterrand aimait aussi assez Anne Lauvergeon, qui grâce à tout cela a fait une grande carrière dans le nucléaire, même si sa gestion était calamiteuse. On peut avoir fait de longues études, et foirer sa vie professionnelle, même quand on est une femme…

et alii dit: à

bon,la misogynie des femmes est un vaste chapitre:voyez la toile
Elle constate aussi que les plaintes pour harcèlement moral en milieu de travail viennent plus souvent de femmes, contre des femmes. Certaines vont jusqu’à décider de ne pas travailler avec d’autres filles, ce que la professeure appelle de la «misogynie contre soi». Ces femmes sont incapables de se positionner d’égale à égale ou n’acceptent pas l’autorité venant d’unE supérieurE. Elle donne l’exemple de l’infirmière qui accepte moins les ordres donnés par une chirurgienne que par un chirurgien.
http://jocelynerobert.com/2012/03/13/misogynie-au-feminin/

Janssen J-J dit: à

Jérome Michalon vient de révéler que 70% des militants pro animaux seraient de sexe féminin, et leurs opposants, de sexe masculin, qui dénonceraient chez elles la dimension émotionnelle et l’excès d’empathie de l’engagement pro animaux (dans une note infrapaginale de ce papier qui vient de tomber aujourd’hui). Je sais pas ce qu’il vaut en conclure, mais le panel n’est pas représentatif ici, beaucoup d’hommes internautes semblant aimer les chatounes.
https://laviedesidees.fr/Cause-animale-et-sciences-sociales.html

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