de Pierre Assouline

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La République des livres
Nicolas Mathieu en proie à l’effroyable douceur d’appartenir

Nicolas Mathieu en proie à l’effroyable douceur d’appartenir

Donner un titre énigmatique à son roman, il faut oser. Un risque autant qu’un pari. Car l’introuvable « grand public » risque de passer à côté pour n’y avoir rien compris, voir même rien perçu, au premier coup d’œil. A quoi pense-t-on et que déchiffre-t-on en apercevant au milieu de la couverture du livre de Nicolas Mathieu, lauréat du prix Goncourt 2018, le titre : leurs enfants après eux (425 pages, 21,80 euros, Actes sud) ? Rien de moins évident. On peut toujours traduire la pensée de l’auteur, lui-même donne sa clé dès l’épigraphe, tirée du Siracide (44, 9), l’un des livres sapientiaux de l’Ancien Testament :

« Il en est dont il n’y a plus de souvenirs,/ Ils ont péri comme s’ils n’avaient jamais existé ;/ Ils sont devenus comme s’ils n’étaient jamais nés,/ Et, de même, leurs enfants après eux. »

De telles lignes, placées en avant du texte pour en être l’ambassadeur, disent bien sa double ambition aussi bien poétique que politique. On ne saurait mieux annoncer une intention, une vision et un projet : la dénonciation du déterminisme social dans lequel s’engluent les invisibles de nos sociétés, la résignation à cet indémêlable fatum, le sentiment d’abandon ressenti par les habitants de régions qui se vivent comme des provinces, les ravages du chômage et de la désindustrialisation. Demain ne sera pas un autre jour mais le même. Il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver du travail, message reçu cinq sur cinq.

C’est l’histoire d’une petite vallée de Lorraine (son comté de Yoknapatawpha, dette payée à son maître Faulkner) dont les jeunes habitants n’ont qu’une idée en tête, fixe comme une obsession : partir. Car dans ce monde où les hauts-fourneaux appartiennent déjà à l’Histoire alors qu’il en vivait hier encore, cet imaginaire sidérurgique qui héroïsait ses travailleurs en hommes de fer, il faut se tirer si on veut s’en tirer. Nous sommes à la fin des années 1990 durant quatre étés consécutifs à Heillange, ville imaginaire qui sonne comme Hayange et ce n’est pas un hasard. La France est alors championne du monde, mais que de football. L’ennui suinte dans le quotidien de ses adolescents désoeuvrés. Un noyau d’ennui massif, sourd, poisseux qui les persuade que leur plafond de verre est en réalité fait de béton armé. Ils le trompent en buvant, en clopant, fumant, en baisouillant, en chapardant, en jouant à la vidéo, en tentant des petits coups tordus.

On s’attache très vite à ces personnages si français jusque dans leurs immigrés. Ils parlent juste et vrai. Car le souci de la langue prime sur celui du message. Ils écoutent Nirvana comme Nicolas Mathieu à leur âge écoutait les Ramones. Ca ne fait pas oublier leur désenchantement mais ça lui donne des couleurs, du rythme, l’illusion d’une évasion. De quoi cimenter un complot de solitudes. On en a vues et lues bien d’autres, le plus souvent dans des nombrils de l’autofiction ou des regards jetés vers le grand ailleurs. Mais combien de jeunes romanciers ont-ils mis l’esprit de la fresque, ordinairement réservé à la restitution historique,  au service de la question sociale en France ?

Parfois, une simple incise suffit à marquer le temps : « A Berlin, un mur était tombé ». Il s’en trouvera toujours pour réduire et ramener cette chronique sociale à un roman de camping, avec short et birkenstock. Sans en appeler aux mânes de Zola, en évitant tant l’écueil du misérabilisme que celui du regret du monde d’avant, convenons plutôt que sa grande réussite aura été de fixer dans cette histoire et dans ces pages l’image sombre et lumineuse d’une France en voie de disparition. Non que cette réalité s’estompe, tout au contraire puisque c’est sa contemporanéité même qui nous parle et nous touche. Mais tout se déroule dans une certaine mélancolie née du passage du temps sur les êtres.

Inutile de chercher des clés ou des autoportraits, il n’y en a pas et s’il en demeure un reflet à travers tel personnage, peu importe. Dans son grand souci de restitution du réel, fut-il suffocant, ce roman de formation s’attache à parler des gens tout simplement, mais sans cette démagogie politicienne qui consiste à les interpeller comme étant « les gens », le peuple authentique. On les sent tragiquement soumis et résignés à leur statut d’invisibles, d’abandonnés, de laissés-pour-compte. Tel est l’état des choses et pourquoi changerait-il ? Ne reste pas grand chose du mérite républicain quand les dés sont pipés dès le début. Nicolas Mathieu a aussi raconté cette histoire pour se réconcilier avec cet état-là quitte à régler ses propres comptes avec son adolescence.

D’où parle-t-il ? Né en  1978 à Epinal (Vosges), nancéen depuis plusieurs années après avoir été parisien le temps de ses études d’histoire de l’art et de théorie du cinéma (mémoire de maitrise sur Terence Malick en philosophe),  il vient des classes moyennes. Il a grandi dans un quartier pavillonnaire dit de la Jeanne d’Arc à Golbey, une commune implantée sur la rive gauche de la Moselle ; père électro-mécanicien, mère comptable ; mais c’est en poursuivant sa scolarité dans une école privée qu’il a pris conscience de la différence sociale dont il dit qu’elle le définit aujourd’hui encore (cette trahison de classe le hante plus encore depuis la découverte d’Annie Ernaux). Plus tard, ce sera une suite de petits boulots, des essais d’écriture avant Aux animaux la guerre (Actes sud noir), le premier vrai roman il y a quatre ans, un pur polar très bien accueilli, primé et bientôt porté à l’écran. Un monde imaginaire nourri de rencontres, d’observations, biberonné aux polars de Jean-Patrick Manchette, aux romans de Georges Pelecanos, décillé par le Voyage du au bout de la nuit à 17 ans, et gouverné par le principe de Joe Louis :

« J’ai fait du mieux que j’ai pu avec ce que j’avais ».

Quand on lui demande quel écrivain il aurait voulu être s’il n’en avait pas été un lui-même, après mûre réflexion il répond Bonnard. Oui, le peintre, pour son immense talent et pour la qualité de son bonheur avec Marthe. Nicolas Mathieu a de l’empathie et de la tendresse pour ses personnages, tous « car tout le monde a ses raisons » comme il est dit dans La Règle du jeu de Jean Renoir, les jeunes comme les vieux, le petit blanc comme le beur, tous aussi paumés. « Comprendre et  ne pas juger » : c’était la devise de Simenon sur son ex-libris. On dirait que Nicolas Mathieu l’a faite sienne avec une sensibilité qui fait merveille tant dans l’expression de la violence et de la colère que dans la caresse du vent sur la peau. Les trois mots formant l’excipit de ce magnifique roman d’apprentissage formellement classique, sans hiatus, d’une écriture fluide grâce à la note juste trouvée dès l’entame et tenue jusqu’au bout, disent tout :

« L’effroyable douceur d’appartenir »

Un oxymore à première vue, encore que, à y bien réfléchir… A propos, leurs enfants après eux est dédié à un certain Oscar, 5 ans et demi, son fils.  Dans ses remerciements, Nicolas Mathieu commence par exprimer sa gratitude à sa mère pour son aide et il finit ainsi :

« Une pensée pour mon père. Sous les silences, nous n’en pensons pas moins ».

(« Nicolas Mathieu hier chez Drouant et le portrait d’un des frères Goncourt » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 285 Réponses pour Nicolas Mathieu en proie à l’effroyable douceur d’appartenir

Janssen J-J dit: à

Pourquoi est-ce que je rapporte ces propos méprisants ? Pour que l’on comprenne que cela prendra plus qu’un petit siècle de féminisme et de mouvements de femmes pour extraire le ver de la détestation d’elles-mêmes qui ronge les femmes. Pour qu’on reconnaisse la somme de travail qu’il nous reste à accomplir pour que les femmes s’aiment et qu’elles cessent de se mortifier. Elles le font de façon différente aujourd’hui, si on compare à hier, mais elles le font tout autant, sinon plus : anorexie, régimes yoyo, folie des transformations esthétiques etc etc ). Tant et aussi longtemps que les femmes feront semblant de s’aimer, elles transmettront le ver. De mère en fille (sic)

Je n’aime pas trop les propos de cette Jocelyne Robert. Bien trop de poncifs sur les femmes qui ne s’aiment pas (non pas en tant que femmes, mais en tant qu’êtres humains, tout simplement).

et alii dit: à

, « la maternité de la fille sur le père »
souvenez vous

Jazzi dit: à

« une femme des lors qu’elle n’est pas courtisane ne peut être que ménagère ou, en français d’aujourd’hui, si elle n’est pas pute elle ne peut être que soumise »

C’est contre tout cela que Simone de Beauvoir a lutté avec brio toute sa vie, DHH, pourquoi alors la renier ?

D. dit: à

Delaporte, êtes-vous bel homme ?

raymond dit: à

Janssen
Il est difficile d’imaginer plus anti femme que les magazines féminins; recettes anti âge, anti obésité, comment séduire votre chef de service, votre conjoint etc…Il faudrait les chasser des salles d’attente des médecins, car c’est là qu’on est amené à les feuilleter avec effroi, un vrai désastre. S’il y avait des magazines masculins avec des contenus pareils, je gage qu’ils seraient bannis des éventaires par les vendeurs écœurés. Il paraît que ces magazines féminins sont dirigés par des femmes; rien de mieux en effet que l’esclavage prôné par les esclaves eux-mêmes.

Jazzi dit: à

La RDL c’est les Précieux Edicules, De passage !

Jazzi dit: à

Tu serais pas un peu jaloux, mon JJJ ?

Jazzi dit: à

Delaporte est beau comme une porte de prison, D. Tu ne le savez pas ?

Jazzi dit: à

savais, oups, comme dit renato !

Delaporte dit: à

« Delaporte est beau comme une porte de prison, D. Tu ne le savez pas ? »

Mon cher Jacuzzi, ne faites pas votre langue de vipère, qui vous fourvoie : en fait, je ressemble assez au David de Michel Ange, mais dans sa version hétérosexuelle, je le précise.

Jazzi dit: à

Ne pas oublier que Molière avait pour caisse de résonance la cour du Roi Soleil. il y fit entendre un grand souffle de liberté. Mettant en scène des bourgeois enrichis et des femmes précieuses, dans des comédies où les courtisans n’ont pas toujours le meilleur rôle… Et ça plaisait beaucoup à la majesté de Louis XIV ! Depuis, Molière est passé dans le domaine universel…

Jazzi dit: à

David était gay, D. ?

Jazzi dit: à

Pardon, Delaporte !

Delaporte dit: à

David n’était pas du tout gay, évidemment. La Bible ne l’aurait pas admis, ni Dieu, ni sa descendance sublime jusqu’au Christ. A force de voir des gays partout, mon cher Jacuzzi, vous devenez barjot. Par contre, Michel-Ange était gay, c’est ce que je voulais dire.

Delaporte dit: à

Et vous mangez quoi, ce soir, mon cher D ?

Jazzi dit: à

« je ressemble assez au David de Michel Ange, mais dans sa version hétérosexuelle, je le précise. »

Donc, d’après ce que Tu dis, David était gay, Delaporte.
Maintenant tu prétends que c’est Michel-Ange, qui l’était.
David c’est Michel-Ange ?

De passage dit: à

Il vrai qu’en matière de latrines Barozzi est un expert !

Jazzi dit: à

Je suis allé voir le premier monument aux morts Parisiens de 14-18. Prés de 100 000 noms inscrits sur le mur extérieur du Père-Lachaise. C’est classé par années et à la fin sont livrés en vrac les noms des morts dont on ne connait pas la date. Emouvant. N’y ai trouvé aucun Barozzi…

Janssen J-J dit: à

@Tu serais pas un peu jaloux, mon JJJ ?

Mais jaloux de quoi, mon dios : de votre réputation, de votre vie à nice, de votre âge, de votre sexualité, de votre richesse, de vos talents littéraire et filmiques, de votre insatiable curiosité et propension aux commérages, de vos immenses succès de librairie ?…
Vous êtes si simple et naïf dans vos questions, si enfantin parfois, mein jzz. Voilà ce qui m’émeut souvent chez vous, une sorte de béatitude à la fois innocente et cauteleuse. Et que vous me tutoyiez sans me connaître sin verguenza, comme si on…
Le livre de Bartolomeo et Lucile Bennassar consacré aux chrétiens d’Allah fut une grande révélation et un choc en son temps. – M. P. nous en avait parlé avec passion à son séminaire à la MSH auquel elle les avait invités, et nous nous y étions jetés. S’en souvient-elle encore ?

Janssen J-J dit: à

@18.41 et je ne suis pas loin de partager votre remarque, raymond. Je trouve ça si triste de n’avoir que ces revues à feuilleter chez les dentistes avec les paris-match. Elles me traumatisent. C’est à croire que le féminisme ou la propagande « féminine » doive connaître une longue phase historique de cynisme mercantile pour s’égaler (ou rivaliser) au pouvoir de la presse généraliste masculine qui leur sera, de toute façon, toujours barrée, tant que ces dirigeantes participeront sciemment à cette aliénation de masse. Où sont passées les Françoise Giroud et consœurs de leur acabit ?

Delaporte dit: à

« David c’est Michel-Ange ? »

Mon cher Jacuzzi, il ne vous a pas échappé que Michel-Ange a travaillé d’après une photographie de l’époque, pour être au plus près de son modèle, et qu’il n’a rien mis de lui dans sa création. Vous êtes con, quelquefois.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il existe, un tableau, de Max Ernst, représentant, Marie qui donne la fessée, au futur Christ,!…
…etc,!…affaires locales,!…

D. dit: à

Ce soir je mange du jambon de Paris.

D. dit: à

cessez renato avec ces images blasphématoires.

Jazzi dit: à

Merci, renato.

pour les mêmes régions, on trouve 142 Maestri !
Battu à plates coutres, je suis…

Mon grand-père, resté sujet italien jusqu’à sa mort, en 1942, est arrivé à Cannes à la fin du 19e siècle. En 14-18, il avait près de 50 ans et déjà cinq enfants. Mon père, le dernier est né en 1907. Je n’ai jamais entendu dire dans ma famille paternelle, que mon grand-père ait fait la guerre ? En revanche, mon grand-père provençal. Le seul que j’ai connu, n’y avait pas échappé. Il en est revenu avec des médailles, qui trônaient, dans un cadre sous verre, au-dessus de la table de la salle à manger… Ma mère, née en 1917, était la troisième des neufs enfants que ma grand-mère donna à son mari, prénommé Prosper…

et alii dit: à

raymond,allez vous parfois sur les sites de médecins comme médisite et lisez vous les conseils qu’ils prodiguent aux femmes en expertise de séduction?
C’EST EFFRAYANT

hamlet dit: à

« D. dit: 13 novembre 2018 à 19 h 54 min
Ce soir je mange du jambon de Paris. »

pour ceux qui ne le sauraient pas, dans une autre vie, une vie antérieure, avant de passer son temps à venir glander sur ce blog, D. a interprété sur les plus grandes scènes mondiales, un one man show intitulé « qu’est-ce qu’on mange ce soir… », ce spectacle a connu à l’époque un succès considérable, je permets de donner ici (et j’espère que D. ne m’en voudra pas de dévoiler cette partie de sa vie qui évoque le grand artiste qu’il fût jadis) un extrait de ce show : « ce soir je mange des crêpes », enjoy !

https://www.youtube.com/watch?v=G29smmtOfIg

renato dit: à

Des 142, Jacques, pas d’ascendants directs. Mon père est né en 19, ses frères étaient âges de 15 et 12 ans en 18 ; sa soeur, 23 ans, participa comme volontaire de la Croix Rouge, mon père me disait qu’elle n’avait pas surmonté le traumatisme. Grand-père, marchand de matières premières, participa avec ses moyens à l’effort de guerre.

DHH dit: à

@JJJ
les chrétiens d’Allah effectivement un livre curieux et intéressant;mais pouvez vous expliquer les sigles MP et MSH associées à la découverte de cette œuvre par vous ?

Chtimimi dit: à

En vrac et en détail
Je fractionne, ça va faire monter le compteur du billet. On peut peut-être négocier une ‘ réduc ‘ sur le prochain bouquin du patron…Non ? J’l’emprunterai à la bibli.)

la grand-mère de l’an né (autant dire le 1er janvier)
On peut apprécier la mémoire, sélective, quand elle nous éloigne des étocs qui risquent de faire sombrer la chaloupe (à l’EEEEEEEd !) de ceux qui souquent ferme ; beaucoup moins quand elle reste vivace mais aléatoire, nous privant de savoureuses madeleines (auxquelles je préfère nettement les éclairs. Au chocolat. Ou au café. S’il vous en reste, mettez-m’en 2 de chaque s’il vous plaît.).

La plus jeune de mes filles vient de me le rappeler : quand elles faisaient une faute de français, je leur disais sur un ton théâtral : – Allez-donc consulter votre gram-maire, mesdemoiselles. A quoi celle qui était visée répondait, non moins ironiquement : – Venez, ma soeur, allons visiter notre mère-grand.

Quant à l’an-née, j’ai été surpris de l’entendre en arrivant faire mon service en Corrèze. Miladiou, là, c’est tout un plateau de religieuses, c’est sûr ! (Sé gur ?)

hamlet dit: à

« Parfois, une simple incise suffit à marquer le temps : « A Berlin, un mur était tombé »  »

sans doute que parfois, pour marquer le temps, il vaut mieux s’acheter une montre… ou un calendrier.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…expertise de séduction,!…je donne des notes,!…2 sur 10 ;…16 sur 15 de profondeur,!…donne 18 ?en géométrie plane, la poussée d’Archimède, plus le rebond tangent, mais sans fumée de pipe, d’accord,!…
…pour un seul côté unilatéral,!…etc,!…
…le Brexit, se porte bien,!…jamais aussi, proche, pour oublier Azincourt, enfin,!…

…enfin, oublier, c’est vite dit,!…

Chtimimi dit: à

Si je peux encore ramener ma fraise…

Leurs enfants après eux, IIIè partie, §4
Mathieu dit, en parlant du père d’Anthony :

<>

Une technique surtout utilisée par les pros ou les amateurs avertis.
Il est bien plus simple d’acheter les pieds en jardinerie (ou au supermarché du coin) ou de prélever les stolons sur des pieds déjà en place (dans la parcelle du voisin, par exemple) et de les repiquer.
En attendant de les sucrer.

…caisse de harengs.
Une caque est un tonneau.
Bon, on va pas en faire des caisses pour si peu.

Chtimimi dit: à

La revisite des oeuvres qui ne sont pas dans l’air du temps, ce serait un caviardage digne d’Anastasie.
A part à la Comédie-Française, voix officielle de l’état, chaque metteur en scène choisit son répertoire et la manière de l’interpréter. C’est à lui d’assumer. Et de rendre des comptes, éventuellement.
Le choix des acteurs et leur jeu est un moyen d’afficher la couleur du message : pour jouer Chrysale, Depardieu ou Jugnot ? Et pour le premier, plutôt Valseuses ou Dernier métro ? Pour le second, Père Noël ou Epoque formidable ?
Bien sûr, on peut aussi avertir le public, si nécessaire, en replaçant les choses dans le contexte de l’époque(un peu comme pour les romans et les films : Toute ressemblance….). Les discussions, comme celles des ciné-clubs, si souvent décriées, sont presque indispensables au niveau scolaire (mais c’est alors aux profs d’assurer, en amont et en aval).

hamlet dit: à

« Quand on lui demande quel écrivain il aurait voulu être s’il n’en avait pas été un lui-même, après mûre réflexion il répond Bonnard. »

et si on lui demande quel peintre il aurait voulu être aurait-il répondu Mozart ?

et quel musicien ? Modiano bien sûr !

hamlet dit: à

c’est le dernier Goncourt ?

c’est le problème de commencer de lire les articles par la fin.

publié chez Actes Sud ?

génial !

hamlet dit: à

« A Berlin, un mur était tombé ».

je comprends mieux, sûr que des histoires de murs qui tombent c’est le truc parfait pour actes sud.

si actes sud était un éditeur allemand il aurait pu assurer la reconstruction du pays à eux seuls !

hamlet dit: à

« la dénonciation du déterminisme social dans lequel s’engluent les invisibles de nos sociétés… »

question relogement des sans abris chez Actes sud ils assurent un max !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…à Berlin, un mur était tombé, parce que , je le vaut bien,!…assurément,!…

hamlet dit: à

sérieux passou, c’est pas sérieux ces histoires, si les gens avaient un minimum de conscience politique ils boycotteraient cet éditeur !

vous nous faites un flan avec les compromissions du nobel chez les suédois, et là vous récompensez les rois des délinquants fiscaux !

on marche sur la tête ! quand des types volent une pomme ils se retrouvent en taule, et quand ils contournent les lois on les récompensent…

et quand nous aurons le fn au pouvoir il faudra bien assumer ces compromissions…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le yoga, et ses compromissions flexibles,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en techniques, çà nous donne,  » les murs – rideaux « ,!…par R.Schaal,!…

DHH dit: à

@Jazzi
j’ai du mal me faire comprendre.
je ne renie pas Simone de Beauvoir et je lui suis comme toutes celles de ma génération reconnaissante tout ce qu’elle a apporté de déculpabilisant aux femmes en les installant dans la conviction qu’elle ne devaient pas se contenter d’une vie incomplète aliénée reduite à une existence d’épouse de… ou mère de …, qu’elles pouvaient au même titre et dans les mêmes conditions que les hommes avoir aussi non seulement une vie familiale mais aussi sociale et professionnelle autonome

Mais ce qui m’a gênée ce sont les excès dans les développements qu’elle donne à cette approche en dévalorisant tout ce qu’elle considérait comme féminin, la maternité, le plaisir de se parer et de plaire, les activités domestiques (voir ses pages cruelles sur les femmes qui font des confitures) autant d’expériences que sa lecture nous a amenées à vivre avec mauvaise conscience avec le sentiment de ne pas être a la hauteur du personnage de femme libérée qui était notre idéal
voila en quoi elle a la fois aidé et un peu handicapé les filles de ma génération

N'IMPORTEQUOI dit: à

DHH déploie sa grand voile, qui parmi tous ces souffles puissants l’aidera de son balaguere à voguer plus loin dans la mystification. Ahahah.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Dhh, si vous n’aimez pas Simone intéressez vous à un autre auteur , oubliez votre traumatisme de ménagère devant sa pièce de poisson à passer au four.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Stop,!…

N'IMPORTEQUOI dit: à

Hamlet 21h, un portable et vous aurez l’heure, le journal, l’appareil photo, la possibilité de communiquer avec votre prochain, votre épouse, votre amant, votre chien, vos enfants, la tante Olga et même vous pourrez signer une pétition pour tenter de sauver la grenouille du limousin.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Bonsoir Giovanni.

closer dit: à

« DHHdonne un fidèle écho du discours er des pratiques tenus aux filles de certaines familles qui attendent de la fille de donner des enfants, des fils surtout à qui on paiera des études évidemment,la fille n’ayant pas d’autre destin honnête envisageable que ménagère servante des intérêts de ses parents puis de son époux
Janssen J-J dit: 13 novembre 2018 à 15 h 40 min
@ 14.40, « j’ai reçu d’un membre de ma famille le conseil de ne pas faire d’études supérieures car personne ne voudrait plus m’épouser. »

Mais où donc avez-vous tous vécu??? C’est à peine croyable ces clichés! Jamais, absolument jamais je n’ai entendu des parents (au sens large, grands parents, oncles, etc) défendre de pareilles inepties. Toutes les filles que j’ai connues, de ma famille ou non, ont pu faire les études qu’elles voulaient et étaient encouragées à les faire. Beauvoir se réfère à une époque déjà révolue quand elle a commencé à écrire. Après guerre toutes les familles étaient conscientes que les filles devaient faire les meilleurs études possibles, ne serait-ce que pour être indépendantes financièrement…Dans toutes mes relations, je n’ai connu qu’un garçon, un seul, qui souhaitait que sa femme reste au foyer. La motivation des autres n’était pas forcément glorieuse, un réalisme terre à terre y occupait souvent beaucoup de place…

N'IMPORTEQUOI dit: à

DHH 14h40 attribuer à un homme même sensible, cultivé du XVII ème siècle des qualificatifs comme machiste, sexiste, c’est un peu faire de l’anthromorphisme. La reconnaissance des droits des femmes, leur invention, et avant cela leur revendication est intervenue beaucoup plus tard. Les lois ne disent elles pas du niveau d’évolution de mentalités et des sociétés. Était il misogyne, c’est un autre registre.

renato dit: à

« Toutes les filles que j’ai connues, de ma famille ou non, ont pu faire les études qu’elles voulaient et étaient encouragées à les faire. »

Ce qui correspond à mes souvenirs.

Jean Langoncet dit: à

Ce sont aussi ceux d’Hillary Clinton ; êtes-vous de sa génération ?

Jean Langoncet dit: à

Plus épouvantable encore que Trump …

renato dit: à

Eh oui ! juste la même.

À propos, il paraît qu’elle se représentera pour la présidentielle de 2020.

Ed dit: à

ah il est de retour. Hier j’ai mangé une délicieuse omelette aux Kartoffeln. Quelle coincidence !

Ed dit: à

« en dévalorisant tout ce qu’elle considérait comme féminin, la maternité, le plaisir de se parer et de plaire, les activités domestiques (voir ses pages cruelles sur les femmes qui font des confitures) autant d’expériences que sa lecture nous a amenées à vivre avec mauvaise conscience avec le sentiment de ne pas être a la hauteur du personnage de femme libérée qui était notre idéal »

Ca va en surprendre plus d’un, mais je souscris entièrement à cela. Je déteste le modèle de femme libérée sous-entendu par beaucoup de féministes. Aujourd’hui, c’est pire que le discours de Beauvoir (qui grâce à sa radicalité avait le mérite d’être cohérente) puisque l’injonction qui pèse sur la femme moderne est d’avoir des gosses et de réussir sa carrière. Or c’est impossible, ou alors on ne s’occupe pas des gosses. Bref. Je suis partisante du réalisme brutal : c’est « ou bien…ou bien » pour les femmes normalement constituées. Et la femme au foyer n’a pas à rougir de sa situation, elle en a du mérite !

Ed dit: à

Ceci dit c’est quand même Monsieur Ed qui fait tout à la maison. Faut pas déconner non plus.

P. comme Paris dit: à

Yoh, Rayman :

« Moins marrant que le recyclage en abat-jour, n’est-ce pas, fils de Pétain. »

Est-ce de l’humour…

Pas très agréable à lire en ces temps ou le tatouage a repris en Europe ses lettres de noblesse comme décoration et s’affiche facilement.

Il fut un temps pas si lointain ou ils servirent effectivement d’abat-jour.

Le parchemin n’est qu’une peau, n’est-ce pas ?.

Delaporte dit: à

Quand Trump fait de l’humour, ça déménage. Il s’est mis au niveau de Macron. Il nous rappelle les mauvais souvenirs, par exemple la branlée en 1939 :

« Comment ça a marché pour la France ? Ils commençaient à apprendre l’allemand à Paris avant que les Etats-Unis n’arrivent », a-t-il ironisé, faisant référence, semble-t-il, à l’occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.

Delaporte dit: à

C’est vrai que les Français se sont mis à genoux, après la déculottée. Il y a eu, du moins au début, très peu de résistants (à part le grand-père de Clopine). Heureusement, les Américains sont arrivés. Trump était trop jeune, à l’époque ; il a également « loupé » le Vietnam et l’Afghanistan, soit dit en passant. C’est beau de se laisser donner ce genre de leçons de morale par un planqué !

P. comme Paris dit: à

« Tu ne le savez pas ? »

A l’oreille, cela passe, mais c’est du lourd.

Delaporte dit: à

Ed dit: 13 novembre 2018 à 23 h 22 min

Vous me décevez beaucoup, ma chère Ed. Ainsi, vous vous inscrivez dans la catégorie des petites bonnes femmes qui s’écrasent, qui vont sacrifier leur carrière sous le prétexte fallacieux d’une famille nombreuse à faire tourner. La mère Beauvoir n’avait pas tort de se rebeller là contre. Et ça a fait avancer l’humanité, croyez-moi.

P. comme Paris dit: à

« De passage dit: 13 novembre 2018 à 19 h 12 min »

Êtes-vous un soupeur ?

Jean Langoncet dit: à

@cette volonté d’imposer une culture noble et officielle genre Télérama, me laisse toujours perplexe. Un genre littéraire échappe à ça, et c’est tant mieux : le polar.

« Georges Gerfaut est un homme de moins de quarante ans. Sa voiture est une Mercedes gris acier. Le cuir des sièges est acajou, et de même l’ensemble des décorations intérieur de l’automobile. L’intérieur de Georges Gerfaut est sombre et confus, on y distingue vaguement des idées de gauche. Au tableau de bord de la voiture, au dessus des cadrans, se voit une petite plaque métallique mate où sont gravés le nom de Georges, son adresse, son groupe sanguin et une représentation merdeuse de saint Christophe. Par le truchement de deux diffuseurs – un sous le tableau de bord, un sur la plage arrière – un lecteur de cassettes diffuse à bas niveau du jazz de style West-Coast : du Gerry Mulligan, du Jimmy Giuffre, du Bud Shank, du Chico Hamilton. Je sais par exemple qu’à un moment, ce qui est diffusé est Truckin’, de Rube Bloom et Ted Koelher, par le quintette de Bob Brookmeyer.
La raison pour laquelle Georges file ainsi sur le périphérique avec des réflexes diminués et en écoutant cette musique là, il faut la chercher surtout dans la place de Georges dans les rapports de production. Le fait que Georges a tué au moins deux hommes au cours de l’année n’entre pas en ligne de compte. Ce qui arrive à présent arrivait parfois auparavant. »

Jean-Patrick Manchette, Le petit bleu de la côte Ouest

Dans la série, voir aussi A. Roux, c’est la porte à coté

Delaporte dit: à

Le président américain vient chercher Macron sur le terrain du vin, où il n’est pas en position de force, bien qu’il y ait en effet de très bons crus américains :

« Donald Trump lui, ne fonctionne pas ainsi. Quelques secondes après son violent tweet sur l’occupation allemande à Paris le président américain s’est attaqué à un fondamental de la culture française: le vin français. Avant de louer la qualité des vignobles outre-atlantique. « Sur le commerce, la France fait un excellent vin, mais les États-Unis aussi », a-t-il targué avant d’attaquer les frais de douane trop élevé selon lui pour l’exportation de la production américaine en France. »

Par contre, là où les Américains excellent, c’est le roman noir. Là, les Manchette bien de chez nous sont largués.

P. comme Paris dit: à

« renato dit: 13 novembre 2018 à 19 h 36 min »

Seul les morts sont donnés sur cette liste.
Ceux qui ont servis et survécus n’y sont point.

Delaporte dit: à

Matzneff n’est pas d’accord pour qu’on panthéonise Genevoix, « écrivain pour mulots » (dixit Dominique de Roux). Il aurait bien vu à la place Montherlant (qui fut un planqué notoire, soit dit en passant) ou Barbusse. Il écrit dans son infâme chronique :

« L’écrivain pour mulots va donc entrer au Panthéon. J’avais de l’amitié pour Sylvie Genevoix, j’ai de la considération pour son poilu de papa, mais s’il y avait un écrivain soldat de la guerre 14-18 à faire reposer aux côtés de Voltaire et de Rousseau, c’était soit Henri Barbussse, soit Henry de Montherlant. »

P. comme Paris dit: à

Ed,
plutôt que  » Je suis partisante « ,
essayé :
Je suis partisane,
cela sonne mieux à l’oreille.

Delaporte dit: à

Je me souviens du loquace Genevoix à l’émission Apostrophes, racontant sans fin à Pivot ses histoires de mulot. Quelle plaie ! Ses prestations à la TV m’ont à tout jamais guéri d’avoir envie de le lire. C’était un type tout à fait ridicule, haï des écrivains plus jeunes, et notamment de la bande à Tel Quel, ces maoïstes faux bourgeois, eux-mêmes consternants. Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre !

Delaporte dit: à

Ce sont les anciens planqués qui, après la guerre, prennent les poses les plus martiales pour en imposer aux crédules. Bel exemple de Montherlant, dit « Buste-à-pattes », avec son front rasé et redressant le torse. Il a passé toute la Grande guerre à ne pas se faire tuer. C’est intelligent, certes, mais pas très courageux.

Delaporte dit: à

Après la guerre, Montherlant a parlé divinement bien de qu’il n’avait pas connu : le courage et l’honneur. Chapeau bas ! L’infâme Matzneff devrait réviser sa proposition de panthéoniser son maître.

Delaporte dit: à

C’est une longue tradition chez la plupart des mauvais écrivains : se planquer pendant les guerres. Ainsi, Sollers refusant de faire la guerre d’Algérie, et se faisant passer pour fou. Un modèle pour les générations suivantes !

Delaporte dit: à

Pour être un bon écrivain, il faut un minimum de probité : cette honnêteté de base dont étaient dénués Buste-à-pattes et Sollers. Comparer par exemple avec Céline, au début du Voyage. Deux catégories séparées pour toujours : les vrais écrivains, comme ce dernier, et les faux derches.

Delaporte dit: à

Si tous les Français avaient été comme les Montherlant « Buste-à-pattes » et les Sollers, la France ne se serait jamais relevé de la défaite. De Gaulle aurait pu aller se faire cuire un oeuf !

Ed dit: à

J’ai écrit ça moi ? Boarf.

Jean Langoncet dit: à

@De Gaulle aurait pu aller se faire cuire un oeuf !

Ce qu’il fit en 69, love me two times

Ed dit: à

Ah ouais. Tant pis.

Jean Langoncet dit: à

@J’ai écrit ça moi ? Boarf.

Mais oui ; on peut faire un doigt d’honneur avec un ongle incarné

P. comme Paris dit: à

Après relecture,
j’essaierai « essayez ».

Delaporte dit: à

Tout semble « gratuit » chez Sollers dans ce qu’il écrit. Sans enjeu. Cela vient de ce qu’il n’a jamais fait la guerre. On rigole atrocement quand il fait l’éloge d’un écrivain comme Hemingway, qui, lui, a réellement fait la guerre, et, qui plus est, du bon côté. L’admiration de Sollers est obscène, il ne mérite pas de tirer gloire du sacrifice d’un autre. Sollers est un vampire littéraire, sans arrière-fond. C’est comme ceux qui dépensent l’argent qui n’est pas à eux, ou qui vous mettent dans les bras une femme qui ne leur appartient pas. Une éthique de souteneur, pour le dire précisément, qui doit plaire à ce triste libertin.

Ed dit: à

L’arroseur arrosé

P. comme Paris dit: à

« qui, lui, a réellement fait la guerre, et, qui plus est, du bon côté »…

Crétin de Delaporte,
faire la guerre ?
il n’y a pas de bon ou mauvais côté.
Vous êtes mobilisé.

Delaporte dit: à

Actualité chargée cette semaine pour feu Jean d’Ormesson. Une dernière flammèche, avant l’obscurité totale et l’oubli ?

« l’Académicien n’a jamais été aussi rayonnant. En librairie – après la parution du 2e volume de ses œuvres dans la Pléiade, son livre posthume Un hosanna sans fin a été présenté en avant-première à la Foire de Brive- sur les planches – sa pièce La Conversation est actuellement jouée au Théâtre du Gymnase Marie-Bell – et même au cinéma. Enfin, le journaliste Laurent Delahousse ayant annoncé la sortie de Monsieur, un film documentaire sur l’écrivain, le 5 décembre dans les salles obscures. » Figaro

Delaporte dit: à

P. comme Paris dit: 14 novembre 2018 à 1 h 48 min

On peut choisir, quand on est muni d’une liberté de conscience. Certains en sont dépourvus. Ce ne sera pas faute d’en avoir parlé !

Delaporte dit: à

Extrait de la chanson de Jean Ferrat, Un air de liberté :
______________________________________
[…] Ah monsieur d’Ormesson
Vous osez déclarer
Qu’un air de liberté
Flottait sur Saïgon
Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh

Après trente ans de feu de souffrance et de larmes
Des millions d’hectares de terre défoliés
Un génocide vain perpétré au Viêt-Nam
Quand le canon se tait vous vous continuez

Mais regardez-vous donc un matin dans la glace
Patron du Figaro songez à Beaumarchais
Il saute de sa tombe en faisant la grimace
Les maîtres ont encore une âme de valet

Lavande dit: à

« qui vous mettent dans les bras une femme QUI NE LEUR APPARTIENT PAS. »
Euh ! Au secours Simone !

N'IMPORTEQUOI dit: à

0h19 sa tyrolienne, un morceau d’anthologie. J’en connais le texte par ❤️ et pourtant elle fut distribuée de façon prudente. C’est une chanson rare, presque du Slimani.

N'IMPORTEQUOI dit: à

23h22 dhh vous mène en bateau, c’est une bourgeoise comme Simone. Il faudrait pouvoir produire les témoignages des paysannes, des petites gens de ces annees qui vraisemblablement connurent ce questionnement métaphysique concernant la parure, leur rôle de ménagère et d’éducatrice aimante si tant est qu’il leur restait ce temps. Si le féminisme à rebattu les cartes pour toutes les femmes de toutes conditions il n’a pas été ni vécu ni ressenti de la même manière par toutes et ses conséquences ne s’inscrivent pas aujourd’hui encore pour toutes selon le milieu. DHH en femme très cultivée à la sensibilité d’une intellectuelle dont l’esprit bourdonne de mille pensées qui hélas sont venues ternir ses joies de femme, de mère, de cuisinière, d’électrice, de décoratrice, de jardinière, l’hôtesse, d’épouse, d’amante, que sais je encore? La rançon d’une sensibilité raffinée et au fait des courants et concepts majeurs et essentiels. Les rustiques étaient sûrement abrités par une inculture qui les jours de pluie servait d’abribus .

rose dit: à

à eux, ou qui vous mettent dans les bras une femme qui ne leur appartient pas.

Ceci étant, vous mettre dans les bras la femme qu’ils ont épousée me semble pire.

N'IMPORTEQUOI dit: à

abritées.

rose dit: à

Les rustiques étaient sûrement abrités par une inculture qui les jours de pluie servait d’abribus

Et il pleuvait souvent.

Mais vous oubliez les coeurs simples. Celles qui, amoureuses, et encore amoireuses, et sous la pluie, chantaient.

rose dit: à

si actes sud était un éditeur allemand il aurait pu assurer la reconstruction du pays à eux seuls !

c’est vrai.
Il airait commencé par le rachat puis la réhabilitation. Jusqu’à ce que toit Berlin leur appartienne.
Talent d’éditeur ou talents immobiliers ?

rose dit: à

Lavande

et votre poisson pour vos invités lundi, fut-il une réussite ?

rose dit: à

Il a tout réussi, ses succès aumotobiles, ses concours, ses grandes écoles, sa vie professionnelle.
Pas sa vie amoureuse qui représentait la portion congrue. On pourrait imaginer qu’il s’est plongé dans le travail pour oublier le chagrin d’un veuvage précoce.
Ou penser justement que l’épouse est morte par manque d’intérêt et d’espace vital, de tendresse & de chaleur humaine.
Tout ce qu’il a été incapable de distribuer à son entourage proche, fille en tête, les admonestations et conseils judicieux étant son pain quotidien « réussite, vaincre, écraser, réussir, foncer », tout, l’entièreté du tout d’un mode de vie imbécile, quoique aisé, est foutu en l’air par un ‘ti vaisseau qui claque sur le chemin du coeur.
Venteicule gauche, ou le droit.
Et là, super-héros se retrouve Pierre Repp et sa recette de crêpes.
Galope devient salope, trotteuse la crotteuse, l’orthophoniste une psychopathe et tout à l’avenant.
Hormis, à un bout de la chaîne des super PDG où pas un ne rit des difficultés élucutoires du boss, et où on le vire sans préavis, et à l’autre où l’africain-serveur soudain, reconnait un membre de sa famille arraché de son soleil et du dos de sa mère pour être confronté cruellement à la morosité blanche, hormis ceux-là, les autres sympathisent.
Surtout Eric, grand gamin respectueux des malades et des femmes, Jeanne en tête, et la cuisinière truculente à souhait, passant le lapin de vie à trépas sans coup férir, en chantant à tue-tête.
Le chauffeur également participe à l’humanité de ce film joyeux qui bouscule réussite et ratages pour les foutre cul par dessus tête.

Je ne puis le voir dorénavant sans penser à cette jeune femme qu’il a effrayée et qui a fui pour notre bonheur inextinguible à nous ses.spectateurs : Fabrice Lucchini excelle dans Un homme pressé où rire et larmes s’enchevêtrent dans une catharsis jubilatoire.

Foncez.
Mais lentement,
Tout, sauf un nanard.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Rose, 6h56 de quel film s’agit il?

Phil dit: à

hommages unanimes pour l’inventeur des superhéros mort à nouillorque: surtout rien à voir avec les surhommes de la vieille iouope ! mazette, les journalistes aussi aveugles de plein gré que Dardevil.

rose dit: à

N’importe quoi :
tout dans la chute, tout
(j’ai ri et pleuré tout du long, le soir ,’ai doemi 🙁)
Fabrice Lucchini excelle dans Un homme pressé où rire et larmes s’enchevêtrent dans une catharsis jubilatoire.
Foncez.

rose dit: à

doRmi

rose dit: à

Et la femme au foyer n’a pas à rougir de sa situation, elle en a du mérite !

Ed

s’il y a bien une chose qui ne sert à rien, c’est bien le mérite

N’importe quoi

la video INA Pierre Repp la recette des crêpes, vous plonge bien dans le sujet du film, ita est, »je parle mais personne ne pige que couic ». C’est drôle, mais drôle ! La salle entière, au Prado, était écroulée de rire.

nota bene : mes préférées de crêpes, au citron + miel de Valensole, de lavande. Pas au chocolat. Non.

Jazzi dit: à

« catharsis jubilatoire »

rose, on a quand même un peu de mal à s’identifier au personnage de PDG incarné par Fabrice Luchini. Tant mieux si le film t-a plu. Moi, il ne m’a pas convaincu et la salle du MK2 Odéon était clairsemée et silencieuse. Selon qu’on le voie à Paris ou Marseille…
Heureusement que tu es là pour échanger sur le cinéma. J’ai parfois l’impression de parler dans le vide.
Mais fais gaffe, JJJ va te traiter de retraitée friquée !

renato dit: à

En s’habillant on met le caleçon puis le pantalon, pas le contraire. Ce n’est pas difficile à comprendre, pourtant les génies politiques européens semblent imperméables à cette évidence ; ainsi après avoir conçu et lancé une monnaie sur le rien — l’€ —, ils fantasment une armée européenne — encore sur le rien. Mais quels études ont-ils fait pour avancer imperturbables dans l’erreur ?

christiane dit: à

Pour aller à la rencontre d’un autre cinéma :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm-267206/critiques/presse/#pressreview40064419
 » (…) « André Robillard, en compagnie » est surtout le portrait d’un homme sauvé de l’abandon et de la folie par son art, et par la possibilité que d’autres lui ont donné de l’exercer. Apparemment en marge du monde, Robillard est au contraire l’enfant d’une époque. Né plus tard, il n’aurait certainement pas été interné ; né plus tôt, il n’aurait probablement pas pu dessiner et sculpter, et encore moins être reconnu en tant qu’artiste. (…) » (article de Libération mis en lien sous l’annonce du film)

Petit Rappel dit: à

Sur l’égalité des sexes, cela commence timidement avec Poulain de La Barre, contemporain de Louis XIV, à l’audience alors confidentielle, mais récupéré trois siècles après en grande pompe par le féminisme américain.
MC

Lavande dit: à

Petit rappel : que pensez-vous de la phrase de Delaporte
« C’est comme ceux qui dépensent l’argent qui n’est pas à eux, ou qui vous mettent dans les bras une femme qui ne leur appartient pas.  »
Est-ce être une « oie blanche du féminisme » que de s’indigner de l’utilisation verbe « appartenir » ?

Rose: pas fait le poisson parce que j’ai réalisé qu’une des invitées était végétarienne.

Merci à Jazzi et Rose de remplacer Anne-Lise. Mais Rose, très souvent on (je) ne sait pas de qui, de quoi, à qui… vous parlez.

Jazzi dit: à

« Tu ne le savez pas ? »
A l’oreille, cela passe, mais c’est du lourd.
_________

Dans un premier temps, j’avais écrit « vous ne le savez pas », P. comme Paris, avant de me souvenir que je tutoyais D. …

renato dit: à

Enfin, Lavande ! la femme est un bien patrimonial disponible, vous le savez, je suppose…

Jazzi dit: à

« la femme est un bien patrimonial disponible »

Voire un signe de richesse. Certains en possèdent légitimement plusieurs !

renato dit: à

« … mais récupéré trois siècles après… »

« Récupéré » ce n’est pas le mot que j’aurais employé.

rose dit: à

jazzi à 9h04

me suis identifiée à la cuisinière, jazzi, pas au héros bégayant.

oui, le cinoche envers et contre tout.
Lorsque je vois deux ou trois films de manière consécutive, il s’agit d’un cycle d’un même auteur. Je vous avoie jazzi coupler Bergman avec ce film contemporain, c’est du jonglage.

Est-ce que nous allons avoir la chance de lire de nouveau Annelise Roux, ses billets magnifiques pétris d’anecdotes & de culture, avec son style si particulier qui n’importe qu’à elle ?

rose dit: à

qui n’appartient qu’à elle. Sa plume.

D. dit: à

Vous êtes là pour mettre le bololo dur ce blog, Ed ?

rose dit: à

Lavande

vous l’avez demandé, je vous ai répondu
Berthe Morizot de Dominique Bona.
pas grave pour le poisson.
c’est la mode vegan.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Catimini, 21h, pour égaliser nos vues sur la  » caque  » , c’est un conditionnement ancien qui était destiné à ce type de contenu specifique .Ce n’est affaire que de volume, boîte, caisse, tonneau, coffre, coffret et d’étanchéité.

gisèle dit: à

Rose et Jazzy. Le film L’HOMME Pressé (que je n’ai pas encore vu),à vous lire, me fait penser à  » les femmes du 6° étage » (vu 2 fois) avec Luchini ds le rôle d’un financier friqué et collet monté qui découvre la « vie joyeuse du 6°étage « …entraîné par la nouvelle bonne ,engagée par sa femme-S.kiberlain. Un peu cousu de fil blanc,et artificiel.

Rose 8h43 ,excellente réflexion: » s’il y a bien une chose qui ne sert à rien, c’est bien le mérite »

N'IMPORTEQUOI dit: à

Gisèle, il découvre plutôt la condition de ces femmes immigrées à laquelle il n’avait jamais pensé en bon bourgeois qui ne pense pas plus loin que son propre intérêt tout en respectant la décence minimale en matière de rapports humains. Je tente de me souvenir de sa prise de conscience à quoi , je crois, la beauté et la jeunesse de l’employée de maison ne sont pas étrangères.

Jazzi dit: à

« Les femmes du 6° étage » était plus enlevé et franchement dans le ton de la comédie, Gisèle. Avec les problèmes de l’AVC et du chômage, mais aussi des rythmes effrénés dans le monde du travail, du fait du culte de la performance, ravivée par la marcronisme actuel, on rit moins franchement à « L’homme pressé ». Les vannes sont un peu trop téléphonées à mon goût, mais au Prado il parait que tout le monde se marre ! Sans doute un coup des Marseillais pour se foutre de la gueule des Parisiens ?

Jazzi dit: à

Sophie Avon, dans Sud Ouest, est plus radicale :

« Ce film d’Hervé Mimran, tiré d’une histoire vraie, exploite le trouble cognitif d’Alain avec si peu de finesse que son potentiel comique s’anéantit vite. »

gisèle dit: à

Rose Béré- n’importe quoi Jazzi. J’irai donc voir le film. Vos remarques suggèrent clairement qu’un film, ou un livre appartiennent à une époque. D’accord avec Béré sur S.de Beauvoir.

christiane dit: à

Jazzi – 11h43
Lu !

Paul Edel dit: à

À propos de Bergman… Tu remarqueras Jazzi, que le cinéaste nous offre quelque chose d’unique. Sa famille d’acteurs a vieilli devant la caméra, avec lui. Depuis l’après-guerre jusque dans la fin des années 80,il filme sa famille théâtrale. Fidèle à ses comédiens depuis les années 5O jusqu’à sa retraite. Il a donc fait jouer, par exemple Harriet Andersson depuis « Monika » (1953) en jeune fille, ado virevoltante et sensuelle sur un bateau volé,, en rupture de famille, délurée , aimant danser, nager, faire l’amour pour la première fois , puis la même année en coquette déjà mûre , à la bouche gourmande, qui affole la troupe de théâtre dans « « la nuit des forains » . Neuf ans plus tard, Bergman la filme dans « à travers le miroir », en grande sœur, initiatrice amoureuse au bord de l’inceste dans le ventre d’un bateau échoué, avec son jeune frère ; en 1963, dix ans plus tard, dans « cris et chuchotements».
il filme au ras de la peau une Andersson rongée par le cancer, méconnaissable, saisie dans des couleurs blêmes à la Greco, dans un lit aux draps qui ressemblent à un suaire.
Même chose pour Ingrid Thulin, magnifique de lucidité, d’autorité, un visage assez marmoréen, au regard intense et sombre, sans aucune complaisance avec son beau -père, le long d’une route forestière dans la longue voiture- cercueil, laquée noire, des « fraises sauvages ((1957) .On retrouvera la Thulin en 1959 dans « au seuil de la vie »,accouchant dans l’angoisse(la sueur des visages, toujours) dans une clinique inquiétante, puis elle devient une sorte de page et valet androgyne ,charmeuse ,dans « le visage » (1960)
Enfin il suivra Ingrid Thulin du « Silence », tres malade, en pyjama, dans une ville étrangère(la Grèce, la Roumanie ? quelle ville des Balkans ?) et là Bergman la filme dans son plaisir solitaire,(les députés suédois veulent interdire ce film cette scène « obscène »..) le parcours est si logique que Bergman ira jusqu’à l’image de la comédienne, histrionique, alcoolique, au corps abimé, mais toujours désirante, dans « après la répétition ».
On constate chez Bergman la même fidélité avec les hommes .
Là encore, de Gunnar Bjorsntrand à Max von Sydow. Le cas le plus étonnant, c’est de voir apparaitre Erland Josephson, tout jeune comédien, dès 1946 dans le tres existentialiste et prolétarien « Il pleut sur notre amour ».(. Carné est passé par là, avec ses pavés mouillés et ses vélos d’ouvriers sortie d’usine ..) Donc Erland Josephson devient ce vieux metteur en scène ,mélancolique et fatigué , amoureux de son passé, faisant un bilan de sa passion théâtrale (là il est le porte- parole de Bergman) dans le si émouvant « après la répétition » de 1984.
Donc, on suit, physiquement, l’album de famille bergmanien, de la jeunesse à la vieillesse, à 38 ans de distance. À chaque fois, Bergman fait un théâtre des visages : il les explore, les scrute, les hume, les approche avec avidité et une passion parfois clinique implacable. Ces personnages surgissent plein écran dans une lumière du jour froide.La mer , l’aube ,les rochers, le crépuscule et les lumières boréales. le visage nu, défait est là…
Tu remarqueras Jazzi, que les hommes qui émergent de la mer, nus, dans le prologue expressionniste de « la nuit des forains »(1953) est exactement repris dans « a travers le miroir »(1961), comme si l’humanité surgissait adulte de la mer…
Sous influence de Sven Nykvist, son chef op , on se retrouve souvent en néon vibrant de chambre de clinique(Persona) , ou jetés dans la cendre d’une aube qui n’en finit pas sur une mer noire aux reflets d’étain.(« le honte »).ce qui ne l’empêche pas de caresser avec sa caméra les épaules épanouies et la nuque dégagée de Liv Ullmann, sa femme dans une célébration très rare au cinéma.. En cela il se révèle un étonnant peintre des femmes.

D. dit: à

L’annonce de la disparition du chauffage individuel au fioul sous 10 ans relève sinon de la folie furieuse du moins d’une inconséquence gravissime.
Les implications pour l’économie française seraient désastreuses. Des dizaines de milliers de personnes pourraient se retrouver au chômage à cause de ça.
L’absurdité est totale sur tous les tableaux :
– la diminution des motorisations diesel implique d’utiliser davantage le gazole (qui n’est qu’un fioul avec additifs) dans le chauffage.

– la combustion du bois sans système de dépollution des fumées dégage autant sinon plus de particules fines que celle du fioul. En CO2 le bois est évidemment non fossile et recyclable, à condition d’impulser en France la reforestation et développer son exploitation en bois de chauffage et notamment les pellets, et des chaudières performantes et non polluantes
Ce plan n’existe pas ! Donc pour l’instant l’aspect recyclable du bois, seul candidat valable pour prendre la place du fioul = peanuts.
– Électricité : en interdisant le chauffage au fioul on augmente la nécessité des Français de recourir au chauffage électrique et dans le même temps en imposant la motorisation électrique ou hybride on crée un énorme besoin de puissance. Sachant qu’on doit dénucléariser, ce qui est aller sur la bonne voie à condition de le faire doucement, d’où viendra la production électrique ?! On sait pertinemment que le solaire et l’éolien n’y suffiront pas et de très très loin. Le gouvernement compte-t-il rouvrir des centrales thermiques pour brûler le fioul qu’il aura interdit aux particuliers ? 😁
La république est en marche mais sur la tête.

Ce qu’il faut faire c’est développer les systèmes de dépollution de particules. C’est assez facile.
Le simple barbotage des fumées dans l’eau enlève beaucoup de particules.
Il faut aussi un véritable plan forêts et filière-bois. L’avenir est bien le bois qui produit zéro CO2 ou mieux si on plante plus, qu’on ne brûle, encore faut-il s’en occuper : un plan enorme, en y consacrant des milliards, avec des aides, avantages fiscaux, des incitations, des filières d’enseignement specialisées, des labos de recherche. Qui a parlé de ça aujourd’hui ? Personne. Seul domine l’autisme frénétique et les dogmes. L’intelligence est ailleurs.
Et l’entubage est promis aux Français, comme toujours.

gisèle dit: à

Petit Rappel ,quelle heure.. A propos de Poullain de la Barre,il me semble qu’il n’a pas été REdécouvert par les Américaines, mais je peux me tromper..Il ne faut pas oublier Choderlos de Laclos : 1783 Des femmes et de leur éducation. Je l’avais lu dans un gros livre consacré à Laclos , en ..2006, 2010 ? L’éducation des filles a tjrs été une préoccupation, depuis la nuit des temps; afin, peut-être, qu’elles ne fassent pas pâlir « l’excellence des hommes »…
Poullain, Laclos et qqs autres semblables st enfermés ds une malle,ménage oblige; mais j’ai découvert ds une caisse un ouvrage vraiment sale, poussiéreux  » théâtre classique » 1872 librairie Belin; par Aderer Aulard Gide henry Jonette. Tout le théâtre de Corneille, un choix de Racine et Molière (misanthrope) 804 p. Il est copîeusement annoté, crayonné,par quelle aïeule? il était au milieu de livres ayant appartenu à des femmes.
Dès que j’aurai eu le temps de l’aérer, l’essuyer,je le feuilletterai avec attention; je possède les cahiers de classe de qqes aïeules. Une fille qui a 20 ans en 1872.. pas envie d’en faire un roman mais de comprendre.

Jazzi dit: à

Oui, Paul, Bergman arrive au cinéma par le théâtre, comme d’autre par la littérature ou le roman. Fassbinder aussi, mais sa troupe s’espace sur moins de temps. Molière, aujourd’hui serait probablement cinéaste ! Il y aurait aussi beaucoup à dire sur les thématiques récurrentes des films de Bergman…

Jazzi dit: à

« Lu ! »

Oui, mais chez toi, les compliments sont sincères, Christiane…

gisèle dit: à

@ D 12h23. Quand vous oubliez de faire de la pub pour Picard, vs dites des choses intéressantes et fort justement pensées.ON marche sur la tête en même tant qu’ ON raisonne comme un pied,mal chaussé..

rose dit: à

Un homme pressé.
C’ est tiré du livre. Une histoire vraie d’ un capitaine d’ industrie.

rose dit: à

Godard, Alain Resnais, Guédiguian ont eu aussi acteurs fétiches, équipes d’ acteurs fidèles, muses.

Delaporte dit: à

Petit rappel : que pensez-vous de la phrase de Delaporte
« C’est comme ceux qui dépensent l’argent qui n’est pas à eux, ou qui vous mettent dans les bras une femme qui ne leur appartient pas. »
Est-ce être une « oie blanche du féminisme » que de s’indigner de l’utilisation verbe « appartenir » ?
Lavande
____________________

Je décrivais la mentalité de Sollers à travers le proxénétisme littéraire dont il fait preuve. Il parle d’écrivains qui ont fait la guerre, mais lui ne l’a jamais faite, c’est même un lâche déserteur. Il parle même de Sun Tzu, le stratège chinois. Plus globalement, il parle d’écrivains qui ont du talent, mais lui n’en a aucun ; il les annexe, pour faire croire que ce talent rejaillit sur lui. Basse mentalité d’écrivain raté, qui me dégoûte, comme me dégoûte la mentalité du souteneur qui s’approprie des femmes. Vous avez compris, Lavande ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…avec, toute les précautions, d’usages,!…les filles d’aujourd’hui, doivent, avoir, la même éducation, que les garçons,!…
…et, même, les garçons, à savoir faire les taches ménagères, quand, c’est possible,!…
…etc, évidement,!…

Delaporte dit: à

Autrement dit, Sollers est un écrivain par procuration. Il pioche dans le talent des autres, les cite jusqu’au dégorgement putride. Il n’écrit jamais rien de personnel. Il n’a pas fait la guerre, mais par l’intermédiaire de Sun Tzu, celle-ci n’a plus aucun mystère pour lui. C’est une guerre d’opérette, plutôt. Il est bien au chaud dans son bureau, et tel le général de l’armée morte il fait semblant de déplacer des pions. Telle est cette fausse littérature, cette escroquerie qui dure depuis plus d’un demi-siècle.

Petit Rappel dit: à

Giséle, j’ai entendu sur Poullain le travail pionnier de Madeleine Alcover dont le nom ne dit peut-être pas qu’elle a fait toute sa carrière aux Etats-Unis. elle nous a quitté » récemment.
Pour le reste, je ne vois pas ce que des considérations sur les Femmes Savantes ont à voir avec les pensées (?) de Delaporte.
J’appelle oies blanches du féminisme celles qui crient à tout propos à l’oppression trois cents ans après, et voudraient ressusciter l’Académie de Philaminte, avec comme gloire un Trissotin quelconque. capables au demeurant de censurer Molière, comme naguère le parti Dévot.
Il semble qu’on y soit déjà.
MC

rose dit: à

Giséle
je l’ ai vu une fois.
Pas de grand souvenir si ce n’est le point de vue assez faux que pauvre = heureux versus riche = malheureux. Développé abondamment ds Intouchables.
Or, l’ amour ne fait pas le bonheur. La solidarité, la tendresse, oui.

rose dit: à

attention; je possède les cahiers de classe de qqes aïeules.

gisèle
vous avez l’ écriture à la plume sergent major et à l’ encre violette ?

rose dit: à

giséle
un film léger peut- être mais roboratif.

Jazzi dit: à

« Vos remarques suggèrent clairement qu’un film, ou un livre appartiennent à une époque. »

Certes, gisèle, mais certains films ou livres les transcendent toutes. Ceux que l’on appelle communément des « classiques ». C’est le sentiment que j’ai eu en découvrant « La nuit des forains », qui m’est apparu comme un alcool fort, qui ne peut que se bonifier en vieillissant ! Chose, somme toute, assez rare…

Paul Edel dit: à

rose dit: 14 novembre 2018 à 12 h 53 min
oui,resnais..Godard.. mais aucun des cinéastes que vous citez n’a filmé une famille entière de comédiens sur plus de 40 ans.Là ,on est dans une autre dimension et un autre projet..et c’est tout à fait unique.le japonais Ozu approche un peu de ça avec moins de comédiens.

rose dit: à

jazzi

assez rare

euh…

tout Tarkovski
tout Fellini
tout Bergman
tout Kubrick
tout Ken Loach
tout Almodovar
tout Dino Risi

et les autres, iraniens, coréens, japonais, islandais etc.

rose dit: à

c’est l’ampleur du projet qui varie Paul mais Resnais et Guédiguian tournent toujours avec les mêmes acteurs. François Ozon aussi.

Lorsque vous parlez de Bergman vous parlez d’un qui a brossé une époque, oui gisèle, mais aussi la famille et ses tares, la société et son évolution, l’enfance, l’âge mûr, la peur de la mort.
Un qui a commis une telle entreprise de grande ampleur sur le regard porté sur le monde est Nanni Moretti. Mais je suis d’accord avec vous Paul, l’acuité de Bergman est incommensurable.

ai oublié Werner Herzog dans les inoubliables.

Phil dit: à

Bon, « L’homme pressé » apparemment ne doit rien ni à Morand ni à Delon. La production française netflixeuse et sans dette ! tout ça va finir comme les blabla cars à macron.

Jazzi dit: à

C’est assez rare, rose, par rapport à la masse des films et des livres qui sortent chaque jours, mois, années, siècles…

rose dit: à

incommensurable et remarquable.
Mais dure et triste.
Je me demande aussi si lui,vieillissant, n’était pas devenu un homme amer, vaincu.

Il me semble que vieillir heureux, tant pis si on n’est pas amoureux, est une bonne chose.

rose dit: à

jazzi

d’accord par rapport aux milliers

d’accord aussi sur Un homme pressé n’est pas un grand film.
Mais nous sommes gâtés, non ?

Jazzi dit: à

Non, Phil, Morand n’était pas du genre comique, Delon non plus, d’ailleurs le film est titré « Un homme pressé » !

Jazzi dit: à

rose, les dernières comédies les plus réussies sont « Le grand bain » et « En liberté ». A cette occasion, j’ai dit ici que les comédies françaises se portaient plutôt bien… Ils semblent que les Français ont envie de rigoler !

rose dit: à

JJJ à 17h50 hier

oui.
le ver de la détestation.
pondu par une mouche qui va se nourrir sur le fruit.
Après, tu fais tes albums du banquet de tes quarante ans, et de tes maternités quand tu avais plus ou moins trente ans, et tu e reconnais cette magnifique jeune femme, tellement sapée à la base.
Depuis, tu ne te sapes plus.

Phil dit: à

et « Chatouilles » , z’avez vu, dear Baroz ? hilarde, l’affiche. Pour le reste, inceste, viol, trauma, du Angot en tube concentrée sucrée.

Phil dit: à

ce soir baroz, au cours de votre sortie postpandriale, passez voir le Chahine de vingt heures. Années cinquante, les barbus se rasent, les voilées se découvrent, Le Caire respire. Certes la mouise est annoncée comme le simoun. Film interdit.

D. dit: à

Morand ? Il arrêtait pas de se fendre la poire rien qu’à regarder les autres après qu’il ait parlé. C’est bien mal le connaître.

Jacques R. dit: à

Or, l’ amour ne fait pas le bonheur. La solidarité, la tendresse, oui. (Rose)

Bien d’accord. C’est que l’amour a partie liée avec la passion, et toute passion génère troubles, tourments, souffrances. Au contraire, la solidarité, la tendresse ont partie liée avec l’amitié qui, pour les sages épicuriens (dont je m’efforce de suivre les leçons) est la plus haute des vertus et la source des plus délicieux plaisirs. C’est pourquoi un des avantages d’une conjugalité longuement vécue est qu’elle fait évoluer ce qui, à l’origine, était passion amoureuse en tendre, lucide et durable amitié.

Jacques R. dit: à

les Français ont envie de rigoler ! (Jazzi)

« Rigoler » est décidément ignoblement vulgaire. Les Français aiment à rire.

Jacques R. dit: à

Il arrêtait pas de se fendre la poire (D)

Même si elle n’est pas sans évoquer une célèbre caricature de Louis-Philippe, l’expression « se fendre la poire » est décidément abjecte. « Il arrêtait pas » : il n’arrêtait pas. Jaspinons correct le sabir à Voltaire.

D. dit: à

Je t’ai pas demandé quelle heure qu’il est, Jacques R.

D. dit: à

Y’en à marre de tous ces pseudo-intellos qui viennent pourrir les blogs de qualité.
Je me laisserai pas faire.

DHH dit: à

@gisele 11 h 33
Les femmes du 6eme est un film que j’ai beaucoup aimé ; peut-être pas pour l’histoire « cousue de fil blanc »du héros et de sa maturation par la découverte progressive d’une société qu’il ignorait bien que logée au-dessus de sa tête ; mais parce que ce film est un document vrai et fidéle sur un milieu très particulier et daté , celui des femmes espagnoles immigrées qui dans les années 60 ,avant la movida, venaient s’employer chez les bourgeois parisiens de NAP
Le film montre avec beaucoup de justesse, la solidarité qui régnait dans ce milieu de femmes déracinées, leur courage ,leur dignité, leur religiosité sécurisante , et aussi leur aptitude à la convivialité avec leur savoir-faire pour organiser des évènements festifs joyeux et réussis dans de loges de concierge ou des chambres de bonnes .
Et en face de de cette richesse qui faisait la merveilleuse humanité de ces femmes attachantes et courageuses , le film montre bien la cécité et l’indifférence totales des celles qui les employaient , se réjouissant simplement d’avoir une « perle » à leur service ,leur manifestant éventuellement leur gratitude pour la qualité de ce service , mais ignorant, comme si elle n’existait pas, la femme derrière la perle aux vertus logistiques .
Deux phrases que j’ai entendues à cette époque dites avec naturel par une de ces femmes , et qui pour moi sont plus éclairantes sur leurs rapports avec leurs »bonnes » que bien des descriptions et des analyses :
« je ne peux pas encore faire d’invitations à dîner ces jours-ci. En ce moment je « rode »(sic) ma bonne »
« En ce moment je suis en train de « dresser » une fille, pour la passer ma fille qui la trouvera déjà formée quand elle va revenir à Paris «

D. dit: à

Un homme à tenté de s’immoler dzns un TGV à Lyon en s’aspergeant avec du rosé de Provence. Quel gâchis.

D. dit: à

pour la passer ma fille

Ça ne veut rien dire.

D. dit: à

Et puis je vois pas où est le mal à roder sa bonne. Ça le semble être une démarche pleine de bon sens.

D. dit: à

Ça y est j’ai compris. Ed, c’est Éddouard Phhilippe. J’aurais mis le temps. Miaou.

D. dit: à

Ce soir je mange des rillettes.

Delaporte dit: à

Au procès Tron, le procureur demande six années de taule à l’encontre du prévenu :

« On n’est pas dans une affaire de sexe, on est dans une affaire de domination de celui qui a le pouvoir sur ses subordonnées ».

C’est sans doute bien vu, et c’était le point qu’il fallait mettre en avant. D’où la sévérité des réquisitions.

renato dit: à

La brune confiture de rabelaisienne mémoire, je n’aime vraiment pas.

Delaporte dit: à

Martin Scorsese impliqué dans le renvoi d’une actrice harcelée par Weinstein. Jusqu’où ira cette affaire qui a pris depuis le début un tour planétaire :

« Environ un an après ces événements allégués, Mme de la Huerta a été renvoyée de l’émission Boardwalk Empire de la chaîne HBO, et la poursuite indique qu’elle a des raisons de croire que Harvey Weinstein était impliquée dans la décision. Elle fait état d’une photo parue dans le New York Times de Harvey Weinstein parlant à Martin Scorsese, réalisateur et producteur exécutif de la série, quelques semaines avant son renvoi. »

Scorsese n’a fait aucun commentaire, mais ça va mal.

Delaporte dit: à

« Ce soir je mange des rillettes. »

C’est un mets délicieux, mais fort peu diététique. J’espère au moins que ce sont des rillettes artisanales de votre charcutier, et que vous n’allez pas en manger trop. Mon cher D, vous n’êtes pas dans la Grande bouffe ! Vous cherchez à vous suicider ?

Janssen J-J dit: à

@ 9.04 / c’est qu’il serait un brin rancunier, le bougre mein jzzz. Me peinez. Préfère les enthousiasmes de rose en jubilé, peu importe si on suit pas toujours de quoi elle nous cause. L’irradie dans le rendu de ses diablogues maternels, jamais elle songerait à nous traiter de fils de pute en allemand, comme l’autre partisante du ou bien/ou bien, au nom d’un féminisme qu’a pas d’bon sang.

@12.22 dommage, PE, que, dans votre émouvante galerie de portraits bergmaniens, ayez point évoqué Ingrid Bergman dans Sonate d’automne, & cette scène d’anthologie mère/fille où Ingrid fait sentir à Liv toute sa médiocrité de pianiste malhabile : « tu vois, ma fille, Schubert, ce n’est jamais médiocre » (du genre…). Cris Zé Chuchotements à part. Et la généreuse poitrine lactescente de la servante où elle se love, une affiche maternoster à jamais inoubliable.

@ Quand Ch. a dit « lu », on peut être sûr jzz qu’elle va revenir, oui, car elle a toujours des admirations justifiées. D’ailleurs, je ne pense pas que dhh soit une grammairienne plus embourgeoisée que la moyenne. Elle a un peu moins souffert de son frère Gaspard de la nuit que la philosophe E. D. F., mais son appétence à la grammaire pourrait bien s’expliquer par une blessure du même ordre. Qui sait ? Dimanche prochain, au cercle littéraire, je vais le leur présenter, et j’y reviendrai icite quand Passoul nous y confrontera.

Ce matin, rue Falguière, on a construit un beau projet d’article avec Virginie, je suis reboosté à donf., suis sûr qu’on réussira à le placer avantageusement en janvier, le temps de…

Delaporte dit: à

Je dois avouer que je mange parfois ds rillettes d’oie. Celles que fait mon charcutier sont un délice, un délice interdit, évidemment, d’où la transgression diététique. J’aime beaucoup aussi son pâté de lièvre, moins nocif pour la santé.

Delaporte dit: à

Sonate d’automne, & cette scène d’anthologie mère/fille où Ingrid fait sentir à Liv toute sa médiocrité de pianiste malhabile : « tu vois, ma fille, Schubert, ce n’est jamais médiocre __________________________

Il me semble que c’était plutôt une Etude de Chopin.

Delaporte dit: à

On peut mourir en mangeant des rillettes : quand elles ne sont pas bonnes (industrielles), ou quand on en mange trop. espérons qu’on ne va pas lire demain dans le journal : « Un Parisien, adepte de la RdL, meurt empoisonné par une grande assiette de rillettes. » Mais je suis sûr, D, que vous n’êtes pas un glouton !

gisèle dit: à

Petit Rappel 13h21. Poullain,c’était bien moi. Je chercherai chez les américaines…merci
Quant aux femmes Savantes et alii et aliae et alia, ce n’était pas moi. Une partie de votre com. est en souffrance.
J’ai trouvé juste le post de D. sur le fioul et la politique énergétique du gouvernement. C’est tout. Pas de Philaminthe cachée ds la chaudière…
** Delaporte, c’est une autre issue, cherchez l’erreur,je vous prie. Vous condamner à 3 Pater et 6 av-eux-e, je ne suis pas un bourreau, tiens, manque le féminin , symptomatique !

Delaporte dit: à

De toute façon, avant de manger un plat de rillettes, arrosées de vin, il vaut mieux prendre une assurance-vie sérieuse. Cela s’impose dans ce genre de conduite à risques.

Delaporte dit: à

Vous allez boire quel genre de vin avec vos rillettes suicidaires ?

Janssen J-J dit: à

Essayons, hamlet bonjour, de dépasser le syndrome Nyssen/Actes sud. Car ce qu’ils arrivent à publier de là-bas dans leurs murs élargis d’Arles, désolé…, mais c’est pas que d’la mârde, et leurs auteurs y sont pour rien aux déboires.
Par exemple, le dentiste égyptien A. El Aswani (j’ai couru vers le Nil) dont personne ne parle mais qui vient qd ^m de recevoir le prix Transfuge du meilleur roman arabe… à juste titre, bon et bin… l’a pas été acheté par Françoise. Actes Sud a payé fort cher sa traduction des 428 pages par Gilles Gauthier, il faut le dire. Et c’est une réussite flamboyante, un bonheur de lecture pour nous autres qui n’allons pas nous perdre au cinéma. N’est-ce pas, Edel Popaul Wuh ?

Janssen J-J dit: à

@ Il me semble que c’était plutôt une Etude de Chopin.

bravo DLP, vous suivez quand même… On finira par faire quelque chose de vous, je pense, quand vous aurez arrêté de nous faire le justicier, et nous aurez expliqué les raisons de votre haine du viol des femmes sur leurs fils.

Delaporte dit: à

Les rillettes, c’est le crime parfait assuré. Il suffit d’offrir à la personne qu’on veut voir disparaître une portion appétissante de rillettes. Si ça ne marche pas la première fois, on peut réitérer. Au bout de deux ou trois, c’est bon. On peut ,même assister à l’enterrement en faisant semblant d’être triste, en disant par exemple, pour détourner les soupçons : « Et moi qui lui avait fait il y a même pas trois jours un si joli cadeau (de rillettes) ! »

renato dit: à

Bourreau, fem. bourrelle.

Janssen J-J dit: à

gisèle : je vous petit rappel que Marcela iacoub a écrit un livre sur les bourrelles dans « Aimer tue » avant de se compromettre sur DSK. J’avais même été étonné par ce que j’avais pris pour un néologisme, il s’agissiat déjà d’une écriture inclusive, sans doute.
Je vous branche le lien si vous m’le permettez : https://www.babelio.com/livres/Iacub-Aimer-tue/92860

Delaporte dit: à

Pendant mon service militaire, j’ai connu un autre soldat dont la mère était soudainement décédée pour avoir mangé des rillettes. Histoire vraie.

Delaporte dit: à

Il y a aussi les fameuses rillettes du Mans. J’en ai mangé quelquefois. Je ne sais si au Mans le taux de mortalité est plus élevé qu’ailleurs. Cela se saurait. Il faut manger des rillettes fraîches. Au Mans, c’est leur spécialité, ils sont au courant.

Jacques R. dit: à

Je mange depuis l’enfance des rillettes du Mans arrosées de petits blancs du val de Loire. C’est le secret de ma santé de fer ! Ma dose : 1 kg par semaine.

Janssen J-J dit: à

eh bien, jzzzman vous êtes-vous rendu aux injonctions de la madame savigneau josyane ? pour muscler votre prochain « goût des librairies parisiennes indépendantes » ? Aurait-elle des actions dans l’affaire, par hasard, vous qui savez tout sur tout ?

(touitre) « Une nouvelle et grande librairie à Paris ça se fête. Ça s’appelle ici c’est 25 boulevard Poissonnière face au Metro Grands Boulevards. Deux niveaux un café un fonds un magnifique espace jeunesse. Allez y! »)

Et qu’avez-vous pensé du film sur le méchant sorcier avec joni dep, pendant qu’on vous tient, là ? De quoi ? Vous l’avez pas encore vu ?

Jacques R. dit: à

Je vis en con-cul-binage avec une appétissante agricultrice de la Sarthe. C’est elle qui fait ses rillettes, dans des pots de grès bien couverts de saindoux : rien à voir avec les bordels chénaux du commerce. C’est moi qui égorge le cochon. Avant chacun de nos rapports sexuels (intenses) nous dévorons un gros pots de rillettes (2kg) : ça nous dope.

gisèle dit: à

Rose DHH Jazzi sur le film et les plumes Sergent-Major. J’ai passé la journée d’hier au grenier, dans les toiles d’araignées et les poussières du passé; occupation typiquement féminine… J’ai effectivement,trouvé un encrier; sur une plaque de marbre, belle ma foi, triomphe un canard le bec arrogant qui peut plonger la tête dans le pot encrier dont le couvercle se soulève quand le bec du canard s’abaisse par un astucieux déclic…cadeau de 1° communion ou..de certificat d’études, m’a-t-on dit. Un de ces jours, je le briquerai, l’huile de coude, c’est pour la gent féminine, privilège ,privilège.
Quant au film, les femmes du 6°, DHH a raison de remarquer qu’il correspond à un moment précis. Ce qui n’empêche pas, Jazzi, de l’apprécier, ni de le comprendre. Pour prendre un autre ex, Diabolo Menthe de Diane Kurys (? 1970) correspond à une époque qui n’est pas celle de maintenant; pourtant les interrogations des 2 soeurs et de leurs copines nous touchent direct, leurs études, leurs amours, leurs pères & mères.Tous les personnages qui hantent et dirigent le lycée sont délicieusement « croqués » dans les 2 sens du terme!
J’ai encore à farfouiller dans les toiles d’araignées, et pas de Martine dans l’arrière cuisine..ce sera peut-être la soupe à la grimace, ce soir,à moins qu’un cuisinier blanc n’apparaisse , venu du fond de l’horizon…

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