Nous sommes Charlie

Noname 17:45

Rien n’est plus satisfaisant que de défendre la muraille de la Cité aux côtés d’un voisin que l’on aime pas, pour bouter l’envahisseur sournois, le fourbe historique, le lépreux religieux, la fiente tueuse, l’abonné au Butagaz, la truite de Schubert, le théocrate aliéné, hors des murs !

@ROSE
merci d’avoir compris ce que je voulais dire,tandis que d’autres caricaturent mes propos pour pouvoir me clouer au pilori comme si je m’en etais prise aux musulùmans et non aux islamistes ,ceux qui endocrinés et fanatisées sont capables de tuer au nom d’une religion ,

« à la fin, le héros se convertit à l’Islam » (Pierre A., billet précédent)

Puisque le sujet est d’actualité, rappelons pour la énième fois que l’Islam avec une majuscule désigne le monde musulman, la civilisation musulmane ; ainsi dira-t-on de M. Gilles Kepel, invité ce matin de J.-J. Bourdin sur BFMTV, qu’il est un grand spécialiste de l’Islam et du monde arabe.
En revanche, l’islam avec une minuscule renvoie à la religion musulmane ; ainsi dira-t-on de J.-C. Azerty qu’il est prêt à se soumettre à l’islam, par opportunisme autant que par lâcheté.
C’est pourtant simple !

finalement je l’aime bien JC, lui au moins il ne fait pas semblant d’être courageux , quand je dis « couchez » il se couche, après tout que demander de plus à un caniche? il me donne toute satisfaction

La publication du roman de Houellebecq dans le contexte actuel est d’autant plus opportune que ce livre est une incitation à l’imagination. Il est clair que ce roman de politique-fiction combine quelques solutions envisageables mais en exclut d’autres. Par exemple, on peut se demander quelles réponses on peut apporter à la question : comment purger la communauté musulmane en France ( et, plus largement, en Europe) de ses éléments fanatiquement hostiles à des valeurs (liberté de la presse notamment) qui fondent notre conception du vivre ensemble et du politique ? IL est clair qu’on se heurte rapidement à des apories engendrées par ces valeurs elles-mêmes. Par exemple, tout le monde sait que nos services de police et de sécurité disposent, potentiellement, des moyens drastiques de mettre définitivement hors d’état de nuire la plupart de ces individus dangereux . Mais l’état actuel de notre législation les empêche de les mettre en oeuvre. Ces moyens sont connus et éprouvés : la torture systématique, appliquée de façon méthodique et raffinée, non seulement à ces individus eux-mêmes, mais à leurs familles ( à la façon de ce qui se fit à l’époque en Argentine et au Chili ); la liquidation sans traces des personnes traitées. Les exécutants ne seraient évidemment pas des policiers ni des militaires ni même des membres des services secrets mais les membres de milices paramilitaires secrètes directement alimentées en informations et couvertes dans leurs actions par les services officiels. Ces actions seraient certainement approuvées par la majorité de la population. On pourrait imaginer, par exemple, que lesdites milices s’introduisent dans les prisons pour en extraire les individus à traiter. Si j’avais eu à écrire le roman de Houellebecq à ma façon, j’aurais imaginé quelques scènes assez réjouissantes fondées sur des principes simples. On sait en effet que les assassins des journalistes de Charlie Hebdo ne sont pas de vrais musulmans, puisqu’ils caricaturent par leurs actes une religion de paix, de tolérance et d’amour. Ce sont donc des apostats, des renégats, des ennemis du Prophète. Les pires châtiments leur sont donc applicables. On sait d’autre part dans quelles difficultés se débat la filière du cochon bretonne. J’imagine donc une procédure qui relancerait l’élevage du cochon tout en éliminant des gens qui ne sont islamistes que de nom : il s’agirait de créer des fermes expérimentales où on les ferait bouffer vivants par des cochons anthropophages. Sous les yeux de leurs camarade et complices, évidemment, ce qui permettrait sans doute d’obtenir à la fois des abjurations spectaculaires et des renseignements précieux. On imagine en effet aisément la tête que ferait un islamiste à l’idée de finir dans les excréments d’un cochon. Ce serait psychologiquement dur, très dur. La chose se passerait dans des sortes de corrals; on pourrait prévoir une fanfare. Olé !
Je rappelle qu’il ne s’agit évidemment là que d’une scène imaginaire empruntée à un roman de socio-fiction encore à écrire.

c’est de la récup de tinettes

on a l’habitude…

me demande si azerty a l’agrégation. Selon pauledel, wellbeck est un Céline tristounet.

Le Monde papier se ridiculise en titrant en caractères d’affiche: « Le 11 Septembre français ».

C’est de plus une insulte aux américains et à leurs milliers de victimes…

« la lèpre islamique a transformé le pays en léproserie,  »

c’est bien simple , à cause de la gauche crypto socialo , à porquerolles encore plus qu’ailleurs, on n’ose plus sortir ni rien .
déhhh et jicé penchent pour la fille au borgne parce qu’ils souffrent

http://world.chinadaily.com.cn/2015-01/07/content_19265923.htm

cé le goulache dit: 8 janvier 2015 à 18 h 51 min
à porquerolles encore plus qu’ailleurs, on n’ose plus sortir ni rien .

Il y a un espèce de blockhaus présidentiel ça peut permettre d’attendre la fin de la nuit des temps…

tain en plus d’être amère et tordue, vous mentez comme une poissonnière…

Vous avez le comportement d’un petit maquereau.

Pour recouvrer votre dignité, écoutez Mme Bougrab, compagne de Charb.

Je ne suis pas de ceux qui s’expriment et s’agitent en tous sens dans les quelques dizaines de minutes qui suivent un événement. Je sais garder la tête froide.
Comme tous, et ni plus ni moins sans doute j’ai été indigné et ému par ce qui s’est passé et j’accorde à l’événement son évident caractère de gravité. Ce n’est pas pour cela que je « suis Charlie » pour autant. Ces dessinateurs m’étaient tous sympathiques et tous m’ont déjà fait rire mais je fais aussi partie de ceux qui ont déjà été choqué par leurs excès, lesquels ne méritaient évidemment pas ces assassinats aussi inutiles que barbares, ramenant l’homme à l’animalité au lieu de l’élever spirituellement ce qui a priori est la tendance générale depuis l’aube de l’humanité en dépit de quelques malheureux incidents. Non je ne suis pas Charlie, que je n’ai jamais acheté et qui m’a souvent dérangé dans « la façon ».
Mais je suis comme tous pour la paix, pour le repos de l’âme de ceux qui sont partis.
Ce midi à l’église de mon quartier près des cierges de la chapelle de la Vierge, avait été posé un « je suis Charlie » assez déroutant au vu des quelques horreurs commises par le passé à l’égard de l’Église et du Pape -ou même directement du Christ et de sa représentation.
J’aurais pu, excédé, enlever le papelard mais je l’ai laissé et j’ai prié pour tous : les assassinés, leurs proches, ceux qui enquêtent protègent et interviennent au péril de leur vie, et même pour les assassins. Car qui sait ce qu’ils seront devenus après leur 30 ans de prison incompréhensibles s’ils sont capturés vivants ?

attendre la fin de la nuit des temps…

ouais mais pour cacher le soleil à ce point faut beaucoup de pierres qui ne bougent pas, plus que toutes les pyramides car la lune n’y suffirait pas, en y mettant les moyens tout le monde sera fourni en neige éternelle partout !

ou alors de la glace… poli miroir…

5 millions de compatriotes musulmans ? En ce qui me concerne, et au vu des événements, vous pouvez déjà retirer deux ou trois personnes à ce nombre.
Il ne suffit pas d’être français depuis mille ans ou d’avoir obtenu la nationalité la veille au soir, pour être « mon compatriote ».
François Tcheng est un compatriote. Milan Kundera est un compatriote. Boualem Sansal, qui est Algérien, est un compatriote. N’importe quel francophile du monde est pour moi un compatriote.
Ceux qui bavent sur la France et les Français à longueur de journées, ceux qui se déshonorent en sifflant la Marseillaise (qu’ils soient Arabes, Corses ou Papous), ceux qui partent faire le djihad en Syrie ou leur service militaire dans quelque pays étranger que ce soit, ceux-là ne sont pas « mes compatriotes ».
Ce sont des traîtres. Et les traîtres, on sait comment ça se traite : douze balles dans la peau, une balle pour chaque mort de Charlie Hebdo.

Ah oui, ça me revient maintenant, c’est dans les drôles de dames

c’est vraiment l’année du voiceover #ces2015

pourquoi pas ici ?

par respect pour ton frère mort à la gendarmerie criant #allahouhakbar

sinon j’aurais mis mon nom, mais là je préfère te doser

#toutlamourquejaipourtoi

ah, c’est la relève… du beauf…

Abdelkader dit: 8 janvier 2015 à 20 h 27 min

D’accord ou pas, je lis ce post avec amitié.

Bien sûr…

Distinguons, si vous le voulez bien, entre nos adversaires (= notre programme politique a d’autres priorités, c’est normal) et nos ennemis (= une ligne de démarcation est établie contre ceux qui nient non ce que nous pensons mais ce que nous voulons être). Et mon petit doigt me dit: nous aurons un jour les mêmes ennemis, exactement les mêmes.

Je retire le terme « maquereau » (il désignait non ce que vous êtes mais le masque que vous avez choisi d’adopter et dont vous êtes complètement responsable, c’est un ancien de Birmandeis qui vous parle).
En échange, reconnaissez que dans la chaleur des circonstances (que de choses intéressantes à observer dans les rues de France!) nous avez soulevé avec DHH une « querelle d’Allemands », comme vous dîtes vous-autres, de l’autre côté du Rhin (en allemand: une querelle de Français).

Ni vous ni DHH n’avez jamais pensé poser la question du « musulman » (= mon voisin, mon beau-frère, mon collègue) mais la question de l’islamisme comme idéologie politique (tout le monde est contre) dans ses rapports quand même complexes avec la tradition islamique (comme on dirait: la tradition juive, chrétienne, communiste, coloniale…).

Il faut exercer son jugement avec dureté, et accepter ensuite d’en discuter.
Parce que: ce qui vient, ce qui va se développer devant nous, mon ami, ne nous est PAS familier.

Nous autres démocrates, nous allons devoir inventer.
C’est difficile, on croyait quand même que nos pères avaient trouvé l’essentiel.
Et vous, dans la patrie de Locke et de Russell!

Eh bien non.

oh.. internet fait des ses uniformes aussi..

ah, c’est l’heure du pompiste pompier.. bonne soirée..

20h 42

L’économie faite permettrait par exemple d’acheter des gilets pare-balle et d’en équiper les militaires qui font les patrouilles Vigipirate. Parce qu’en ce moment se promènent dans les lieux sensibles de jeunes soldats qui doivent se poser pas mal de question sur la qualité de la cible qu’ils représentent.
A la limite des commando-marine seraient d’égal à égal avec leurs assaillants au point de vue entrainement. Quant aux chasseurs alpins ou autres chefs de jeeps… j’ose pas trop imaginer.

Pauvre pays ! Sinistres imbéciles ! (CWiwi)

Ah.
Avec ça, on avance Blablablablabla et dans la sinistrose !
Je retiendrai plutôt le « Nous autres démocrates, nous allons devoir inventer. »

…
…des soupçons d’amalgames faciles, pour une soupe aux unions de circonstances à nos corps et passions défendants,!…à qui profitent les crimes,!…
…oublier, les cinquantes milliards d’économies,!…
…oublier la croissance zéro,!…les pôles emplois,!…
…allons, mes cow-boys,!…haut et court, les Daltons,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…

à 21H25, je n’ai pas pour habitude de cliquer, donc: non merci.
un grand dessin fait plus qu’un long discours, un dessin comme un fusil à un coup, etc.
Bonne soirée.

Plus les choses avancent, plus le scénario de politique-fiction imaginé par Houellebecq me paraît remarquablement intelligent, même si d’aucuns lui reprochent son invraisemblance. C’est en effet, si l’on y réfléchit, le seul qui envisage une issue en douceur et sans effusion de sang à la crise sociale majeure où est entré ce pays et à laquelle l’agression de Charlie Hebdo a donné brusquement une accélération décisive. Presque tous les autres scénarios que celui de Houellebecq impliquent la violence, une violence qui peut en effet, plus vite que nous ne le pensons, prendre la forme d’une guerre civile inexpiable. L’unité nationale est une consolante fiction, mais la vérité est que les uns et les autres vont se choisir un camp et se chercher des armes. N’en doutons pas, ce sera saignant. Encore une petite dizaine d’attentats comme celui de mercredi, et l’on devrait atteindre un point de non-retour où la haine, enfin, va pouvoir se donner libre cours. La chasse aux gêneurs va se faire à visage découvert, et comme l’on est toujours le gêneur de quelqu’un, je ne donne pas cher de la fiction de notre unité nationale. Adieu la tranquillité. Dommage : la France de papa, c’était pourtant pas si mal.

Bon d’accord, le sondage est un peu ancien (mais vue la prolifération des voiles à chaque fois que je vais en France, pas l’impression que la situation soit allée en s’améliorant).

CSA / LE MONDE DES RELIGIONS 2008 – Echantillon national représentatif de 508 musulmans

Vous considérez-vous…?
Autant comme Français que comme musulman: 60%
D’abord comme musulman: 22%
D’abord comme Français: 14%
Ne se prononcent pas: 4%

La polygamie doit être autorisée en France pour les personnes dont la religion le permet: 22%

La femme doit être soumise à son mari : 18%

etc. etc.

Ca promet, non?

Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’investis dans des pays où il n’y a pas de musulmans. Il y en a encore en Europe, heureusement.

Parce que 22% de 6 millions de musulmans, c’est un peu trop pour moi.

Bonne chance, amis français crédules.

Welbeck quitte Paris  » pour se mettre au vert ». Quel goujat ! sans même saluer le prestigieux blog à passou.

Vous considérez-vous…?
Autant comme Français que comme musulman: 60%
D’abord comme musulman: 22% (Trudi etc.)

Adhérer à une identité supra-nationale et lui attacher une importance plus grande qu’à son identité nationale n’a rien d’extraordinaire. De même, un chrétien peut se considérer comme tel avant de se considérer comme français. Quant à moi, avant de me considérer comme français, je me considère comme citoyen du monde. Il est tout-à-fait normal qu’un croyant fasse passer les commandements de dieu avant ceux de l’Etat. C’est même, dans certains cas, très recommandé. C’est une des choses qu’on apprend en visitant Auschwitz.

Tiens, j’oubliais, en regardant les images des manifs pour Charlie… pas très blanc-black-beur… plutôt blanc-blanc… dommage, non?

Les cinq sens du mot liber

Pierre Bergounioux, Liber (texte inédit)

Le mot liber, en latin, désignait la partie vivante de l’écorce. Il a passé sous cette forme, et avec le même sens, en français. Comme cette partie de l’arbre servait à écrire, liber en est venu à s’appliquer au livre. Mais il avait d’autres significations, dans la vieille langue mère : il signifiait socialement libre, affranchi de charges et de servitudes. On l’employait parfois au singulier, pour désigner l’enfant. Enfin, c’était le nom d’une vieille divinité que l’on a confondue, plus tard, avec Bacchus. Horace, dans ses Odes, s’en sert pour parler du vin.

L’étymologie est une science du passé, de la lettre morte, des paroles gelées. Elle ne saurait déchiffrer la signification de l’heure toujours neuve qu’il est. Il se trouve, pourtant, que les divers sens qui s’attachèrent, jadis, au mot liber flottent encore autour de livre. L’occasion était trop belle pour la laisser passer.

Puisque le livre a rapport à l’arbre, qu’il désigne sa partie vivante, cette couche de l’écorce par laquelle s’effectue la circulation de la sève, le passage de la vie, je parlerai d’abord de ce qui me semble constituer le trait majeur de l’époque actuelle : à savoir la disparition de la société agraire traditionnelle, du monde bocager, lacustre, immobile, vieux de deux mille ans, que les vingt dernières années ont balayé. Tout finit à la ville, prophétisait un économiste du siècle passé, qui était aussi philosophe. Nous avons vu s’accomplir la prophétie.

La vie s’est concentrée dans l’espace réduit, rationnel, fonctionnel des zones urbaines. Ce qu’elle a gagné en efficience économique, elle l’a payé d’un immense désenchantement. L’heureux hasard qui rassemble à l’origine du livre l’ivresse et la délivrance, la sève et l’enfance, ce même hasard veut que François Bon se trouve à cette tribune. Il est celui qui a décrit avec la plus grande vigueur, pour l’avoir subi en personne, le brutal processus d’urbanisation qui a marqué les dernières décennies. C’est ici-même, en Seine Saint-Denis, qu’il a écrit un des livres noirs à couverture blanche qui portent son nom : Décor ciment. Il a représenté, avec la puissance suggestive qui n’appartient qu’à l’oeuvre d’art, les nouvelles structures du monde matériel et l’oppression mentale qu’elles exercent sur ses occupants. Lorsque les barres, les tours, les blocs, les dalles, les parkings, les centres commerciaux en tôle gaufrée, les voies rapides ceinturées de glissières couvrent la surface du sol, ils ensevelissent le territoire où l’imagination enfonçait, depuis le fond des âges, ses racines et puisait son aliment.

Je ne prétends pas que le vieux monde, l’étendue ouverte, sylvestre, virgilienne dans laquelle les gens de mon âge ont fait les expériences cardinales, celles de l’enfance, de l’adolescence, de la première fois, fut meilleur que celui-ci. Il était, lui aussi, dominé par la nécessité. Il avait pour fondement le travail de l’homme, celui, constant, épuisant, que l’on tire de la machine corporelle, de soi. Il a eu sa part de misère et ses maux. Il a connu la parcimonie, la rareté, l’immobilité, l’ignorance. Le même philosophe économiste qui annonçait le triomphe de la ville a eu un mot pour le stigmatiser -« l’idiotie rurale » .

Seulement voilà. Si rude que fût la nécessité, c’est-à-dire la contrainte économique – et elle l’était au suprême degré à ce stade désormais révolu de notre histoire – , elle restait immergée dans ce qu’on pourrait appeler la totalité de l’existence. Et j’entends par là tout ce par quoi nous sommes autre chose que des agents économiques mus par le calcul explicite du gain pécunier. Ou, pour dire les choses autrement, la sphère de l’activité économique, le monde de la production et de la circulation ne s’était pas détaché de la création. On ne lisait guère. On n’en avait pas le temps ou la force après qu’on avait passé tout le jour à travailler. On n’avait pas l’argent qu’il fallait. Parfois, même, on n’en avait pas la capacité. On était illettré. J’ai connu des gens d’un certain âge, lorsque j’étais enfant, des femmes, surtout, qui ne savaient pas lire. On leur avait mis un travail manuel entre les mains à l’instant, à peu près, où elles en avaient eu l’usage. On n’avait pas de quoi, pas le choix. C’était ainsi. Mais ces femmes étaient admirables, des êtres accomplis, parce qu’elles avaient puisé dans « le grand livre du monde », comme dit Descartes, les enseignements, les clartés, la finesse, la sagesse qu’elles n’avaient pu se procurer à l’école, dans des volumes de papier imprimé.

Longtemps, le soin de vivre fut si pressant, dévorant, qu’il excluait l’usage des livres. Mais alors les choses tenaient à l’esprit et au coeur ce langage dont Bachelard a montré, dans de magnifiques études, les échos qu’il éveillait en nous. Le temps me manque pour citer, comme j’aurais aimé le faire, certaines pages qu’il a écrites sur les leçons plénifiantes que l’âme tirait de l’air, de l’eau, de la terre et du feu. Celles et ceux qui vécurent à l’écart, qui disputèrent leur existence au vieux sol, dans le vent, sous les pluies et la canicule, ceux-là furent hommes et femmes autant qu’il est en nous, c’est-à-dire au monde, aux quatre éléments qui en forment la substance. Et c’est cela que nous avons perdu sur le chemin qui mène à la ville.

Je n’imagine pas sans effroi l’âme que fait aux enfants d’aujourd’hui l’aride décor de ciment où ils sont enfermés. Jamais les ressorts de l’expérience élémentaire, heureuse, poétique, les oiseaux et les sources de l’illumination rimbaldinenne n’ont été si complètement absentés qu’en cette heure des heures juvéniles où l’on fait provision d’émois et de merveilles pour sa vie à venir.

Avec les »tendres bois de noisetiers », c’est l’expérience du règne végétal, la gamme la plus délicate des sensations qui manque, désormais, à la perception du monde -l’écorce fine, le premier liber-.

La jeunesse n’est plus cette « ivresse sans vin » dont le souvenir étourdissait encore le vieux Goethe. Le liber d’Horace s’est évaporé sans laisser de traces.

L’élément brut, irréductible, gratuit qui se trouvait autrefois mêlé au travail et à la vie en a été chassé par l’emprise totale du profit économique sur toutes les formes de l’existence. La douceur d’un paysage, la lumière, l’odeur de la terre, la voix du bois, le silence, rien que le silence pouvaient faire contrepoids au pire labeur, maintenir, autour de ce qu’on qualifie de réel, un large halo de songes et de contes, une effusion, un horizon de possibles, bref, une liberté que les murs de la ville ont étouffée.

Des acceptions primitives du mot liber, un seule a survécu : le livre. Mais elle combine toutes les autres. C’est à la chose de papier de dispenser l’ivresse , la sève, la liberté que la réalité contemporaine a exilées. Il y a un goût amer au temps que nous vivons. Mais il contient, comme chacun des moments dont notre histoire est faite, une requête intemporelle. Il exige que nous tâchions à réaliser, quoiqu’il advienne, la forme entière de notre condition. Quand les choses qui exaltèrent Rimbaud, l’oiseleur, l’enfant-fée, ont déserté le paysage, c’est au livre qu’il appartient de prodiguer aux enfants leur dû imprescriptible d’images, d’errances, de rêves et de beauté.

Qu’il s’y emploie, deux faits l’attestent.

Le premier, c’est l’extraordinaire floraison du livre de jeunesse, l’attention que les éditeurs ont accordée depuis quelques années à ce secteur de leur activité. Les fastes élémentaires, les merveilles, s’ils ont quitté le paysage, avec les choses auxquelles ils s’attachaient , n’ont pas pour autant abandonné le champ de l’expérience, disparu de l’existence. Ils se sont réfugiés entre les plats de couverture des ouvrages imprimés. Ils veillent toujours dans cette partie de la réalité qu’on appelle un livre, dans ce miroir qui s’ouvre et réfléchit le monde tout entier.

Mais pas plus que la forêt de jadis, les bêtes, la mare, le chemin, le gnome ne livraient spontanément leur histoire et leur secret, le livre ne s’entrebâille de lui-même aux yeux de ceux qu’il a vocation d’enivrer, d’instruire et de délivrer. Et c’est le deuxième fait : l’existence d’un lieu distinct, d’un salon du livre de jeunesse, comme une persistante et mystérieuse lisière au coeur de la cité.

Rien ne se perd ni ne meurt. Nous portons le passé dans notre profondeur présente. Les cinq sens de liber rayonnent encore autour du mot livre.

© Pierre Bergounioux, 1998.

Un ancien de Birmandreis vous dites? Du temps de la bataille d’Alger ou après? Ca explique un ou deux trucs? Anyways vous avez 5m + de vos compatriotes musulmans qui se sentent stigmatisés par la majorité de leurs concitoyens, à cause du comportement complètement fou de quelques brebis enragées…l’amalgame est une réalité…vous voulez vraiment on prendre qui finance cette folie meurtrière? Ne regardez pas plus loin que ces gouvernements de pays fêtés chez vous au point qu’une annexe du Louvre y a été bâtie…ils ont fait la même chose chez nous…

ah Trudi how Nice…comment va M. Trudi? Il fonctionne toujours? Comment? Désolé de l’apprendre…j’espérais un peu mieux venant de vous, l’Originale Mme Thenardier de la RdL, que de nous servir un sondage datant de 2008 pour appuyer je ne sais quoi et de compter les visages bruns ou noirs dans la foule a la TV…sacrée Trudi! Puisque je vous ai sous la main (c’est un euphémisme hein) il y a un garde champêtre sur le blog qui meurt de vous rencontrer…JC : meet Trudi, Trudi meet JC…soyez quand même avisée Trudi Dear: il n’a pas touché à une femme depuis la Libération…comment? Perso, pour la rouille j’utilise le WD40…

Retour Truditruant de la DRH.
Toujours fidèle à elle-même :
blanc-blanc-blanc.

Premières déviations? Non, trop tôt.
D’autant plus qu’un homme s’approche, et ce n’est pas un couteau suisse qu’il tient dans sa main.
Je préfère revoir l’annonce, l’accroche : siné, reviens

J’ouvre mon ordinateur, envoie firefox :
Accueil Google et tombe sur : « Je suis Charlie »… .. .
Quand je pense aux compromissions qu’ils acceptent pour pouvoir continuer à travailler avec la Chine, qu’est-ce qu’il me reste, sinon me marrer !!! !! !.
Bonjour la récup, et ce n’est qu’un début… .. .

« Le FN n’a rien à faire dans les manifs de solidarité avec la liberté d’expression et l’esprit soixante-huitard. Ils sont une des données du problème français, en miroir des islamofachos. » (Bloom)

Se lever d’un bon pied, s’envoyer un petit noir (!) vite fait en lisant ces propos amusants de Bloomie le Gauchie, c’est commencer la journée de deuil par un gigantesque éclat de rire !!!

Il est plus fou qu’Afflelou, le bougre !

Un parti, même le FN, le PCF ou le NPA qui peut présenter au peuple des candidats aux Elections, qui est autorisé, reconnu, par la République ne pourrait pas participer à une manifestation contre le terrorisme ? ne pourrait pas être solidaire de ceux qui défendent la liberté d’expression ? Misère ….

Bloom ! Reprenez vous, mon brave : vous êtes ridicule ….!

@Bloom

Entre fascistes ils se complètent se soutiennent les uns les autres les excès des uns font les affaires des autres et vice-versa

(PS. Les démocrates devraient-ils s’excuser pour la bêtise, perverse, des troudis, jc et leurs idoles )

Tout l’humanisme du Révérend, doublement Azerty ce matin, apparaît : là où certains les voudraient voir abattus comme des chiens qu’ils sont, notre belle âme voudraient comprendre les « pauvres jeunes gens égarés ».

Et on viendra dire que la religion n’est pas nécessaire au vivre et mourir ensemble ! Réintégrons vite ces brebis égarées, dans notre troupeau de chèvres !….

C’est de comprendre leur cheminement. (moi)

J’adore le mot « cheminement » : vous voilà transporté d’un coup du côté de Damas…

Salut mon petit abdelkaderounet,

Je vois que vous passez toujours autant de temps chez Mr Bricolage. Votre collec de tringles à rideaux avance?

« B comme BERLIN », effectivement, amusant de voir Le Monde, Libération et tutti quanti être tous des Charlies, alors que pas un n’a jamais eu les couilles de montrer une seule de ces caricatures du « Prophète ».

« Les années passent… « , vous verriez la couleur de peau de mes petites chéries, vous ne diriez pas cela.

« Révérend J.-C. Azerty – Abou al Azerty – OPA », pour le « cheminement », ne cherchez pas trop: ça s’appelle le Jihad.

http://www.lepoint.fr/reactions/societe/commentaires-sur-charlie-hebdo-salman-rushdie-la-satire-doit-pouvoir-s-appliquer-aux-religions-09-01-2015-1895096_23
Il paraît que votre merveilleuse et compétente Najat veut faire apprendre par coeur ces citations de Rushdie dans les écoles.

Nan, j’déconne…

Question récup’, celle là est pas mal non plus, celle de l’ami des p’tits n’enfants: http://www.lepoint.fr/invites-du-point/gabriel-matzneff/gabriel-matzneff-charlie-hebdo-cabu-wolinski-et-les-crocodiles-09-01-2015-1895098_1885.php

Il faut rattraper ces deux salauds avant qu’il ne tuent Eric Zemmour et qu’on soit obligés de crier : « Je suis Eric Zemmour »

Et vous, mon cher Phil, ne l’êtes vous pas, en délicatesse? Ou êtes vous toujours ce spectateur désengagé?

Il faut rattraper ces deux salauds avant qu’il ne tuent Eric Zemmour et qu’on soit obligés de crier : « Je suis Eric Zemmour »

ça m’étonnerait, vu que le Zemmour n’a jamais fait rire personne.

Dear Trudi, à notre époque les oripeaux de l’engagement ne sont guère sexy. A l’âge de Mélenchon, le prince de Ligne bataillait à cheval contre l’enturbanné et avalait sa douzaine d’huîtres (probablement du calibre 2) chaque matin.

c’est pourtant clair, dear Trudi. n’abusez pas de la gonflette. ici, il y a encore des livres sous les pavés.

« J’ai terminé la lecture de Soumission. Pas de quoi fouetter un chat: les Français ne voteront jamais pour un islamiste, même modéré, et si un islamiste se retrouvait président de la République, les Français ne se coucheraient jamais devant l’islamisation. »

C’est un lent processus.
On s’habitue à ne plus réagir, à ne plus parler de certaines choses, puis à ne plus y penser parce que c’est plus facile, plus confortable.
Parce qu’on a plus urgent à faire pour soi-même.
Le stalinisme a dressé de cette manière les meilleurs esprits en leur faisant avaler des croyances implicites aussi absurde que l’Alcoran (« c’est quand même le parti qui défend les ouvriers », « vers un avenir plus juste »…)
On a mainte fois décrit ça, ça s’appelle « la pensée captive » (Milosz).

Dans des émissions de masse comme « On n’est pas couché » ou « le Grand journal », on trouve une atmosphère gentiment aseptisée: impossible de dire du mal de l’Islam ou de se moquer de son foutu prophète.
En effet, on a réussi à lier dans le cerveau reptilien des participants les concepts improbables de « islam » et « racisme » (c’est le montage idéologique des années 80, même s’il va se défaire sous nos yeux).
On revanche, on peut déclarer vouloir brûler « la morale judéo-chrétienne », plaisanter sur le p’tit Jésus, c’est no problemo.

(On indique quand il faut applaudir ou faire « Ouh Ouh »).

C’est de l’islamisation soft: par défaut.
Ça reste encore gentil, remarquez.
Certains n’y voient que du feu.

La réalité est plus forte que la fiction : fin de promotion de Soumission, combien d’exemplaires au pilon ?

grâce à ses potes fascistes leur alter éego l’extrême-droite jubile

Journée de traque.
Combien de soutien pour les frères Machin chez les jeunes du Neuf Trois?

La question ne sera pas posée.
« Je suis Charlie ».

Phil, mieux vaut une poissonnière qu’une couille molle, à l’Elysée. Songez-y, avant de regagner votre confort désengagé.

on est POUR la liberté d’expression mais cela n’empêche pas d’être CONTRE les propos raciste et haineux de celui qui signe Trudi mais qu’on a reconnu du côté de Porquerolles, beurk beurk et rebeurk

LeMonde.fr:
Hollande : « La France a un État. C’est une force, c’est une garantie. Un État avec des fonctionnaires qui agissent au nom de l’intérêt général, en prenant bien conscience de leur mission. On voit bien aujourd’hui leur utilité : fonctionnaires de police, de gendarmerie, magistrats, fonctionnaires d’autorité, qui, dans la proximité, permettent au citoyen de trouver protection, une réponse, du secours. »

Les enseignants : un exercice de/entrainement au confinement dure 30 mn prorogés à 40 si nécessité impérieuse.

Là, cela fait plus de deux heures, et ce n’est plus un exercice. Claustrophobie, etc.

Solidarité avec les élèves confinés et avec leurs enseignants qui s’occupent d’eux.
Pour l’instant.
Pour l’ensuite, ce sera d’un autre ordre.

C’est quand même assez réduit, françois, de voir l’utilité de quelqu’un en cas de crise.

Il est à craindre que le spectacle en direct live et en mondovision de ces doubles Erostrate va réveiller les ambitions de nombreux paumés en mal de vocation !
Déjà, des Buttes-Chaumont à Montrouge…

prospero, la période était tourmentée et grave la semaine dernière aussi. Et puis Trudi est une vieille connaissance à Baroz et mi, qui fit un crisette sur la littérature de Duvert. ça crée des liens comme on dit aujourd’hui. la caravane passe et passou encaisse.

salut Jacques B.

Bon, si ça se trouve, Phil sait vider un lave-vaisselle, après tout. Mais ça ne suffit tout de même pas.

« attention à la manipulation  »

Ha ha ha, houooooo, tremblez bonnes gens, vous z-êtes manipulés par les Chinois du FBI !!! Il vous reste une tringle, mon petit abdelkaderounet?

un exemple JC= Trudi . « mes petits choux », « mon p’tit loup »… piégé le mec uhuhuhuh

Qu’il encaisse ou pas, Monsieur Passouline pourrait quand même nous raconter un de ces jours un de ces dîners du Siècle auquel il participe si assidument, avec l’ « élite » française. Ou est-ce trop demander d’un écrivain si engagé?

Trudi et JC, vous n’avez rien de mieux à faire que de la théologie — ce qu’est vraiment ou non l’islam ? On s’en fout, voyez-vous. Que ces deux ordures soient de vrais croyants ou des hérétiques, qu’est-ce que ça change ?
On peut toujours s’amuser à rappeler que le croisades ou l’extermination des mayas par les missionnaires espagnols n’étaient pas le vrai christianisme, et après ?
Les musulmans ont le droit de croire ce qu’ils veulent, ça ne nous fait ni chaud ni froid, du moment qu’ils ne font pas chiller le monde. Et il y en a beaucoup, à commencer par nos épiciers du coin, qui sont prêts à considérer que leur religion appartient à la sphère du privé.

Bonjour, Barozzi. Toujours amoureux de Sarko ?

@ coup de froid

Vous devez être nouveau sur la RdL. Trudi est une vieille connaissance.

Trudi Braut von Apfelkorn und Sauerstoff dit: 9 janvier 2015 à 11 h 51 min
c’est le vrai islam.

Ah, si vous êtes une autorité religieuse, je m’efface, vous devez savoir des choses.

Et l’autre c.onnar.d de Giovanni qui ramène sa fraise ! Comme si on n’avait pas déjà assez de crétins sur les bras.

…
…excuser moi,!…d’être aussi con,!…
…je suit né comme çà,!…c’est pas ma faute,!…
…
…Bip!,…Bip!,…etc,!…

…
…11 h 59 usurpation!,…controle des pseudo!,…je suis pas un kon je suis juste une andouille!,…
…
…j’ais décider de vous faire ch.ier jusqu’a l’os!,…
…
…avec moi les couillon sont au pouvoir,!…envoyer,!…etc,…

…
…bonjour jacques Barozzi!,…la belgique vous aime,!…
…
…etc,!…

Toujours ces mêmes questions qu’on vous pose au comptoir, et il faut répondre à sa manière parce que les question au comptoir c’est souvent les bonnes réponses.

Les principes abstraits « Liberté, Egalité, Fraternité », ça marche avec l’islam?

Liberté et égalité, non.
Selon le Coran, il faut scrupuleusement répandre la soumission et la hiérarchie. L’égalité est naturellement impensable entre le muslimu et le dhimmi, c’est par nécessité une relation asymétrique.
C’est le règne de l’hétéronomie d’une manière générale (la Loi vient du dehors, du maître).

Bon, mais fraternité?
Peut-être que oui, sur un mode particulier.
La fraternité, c’est pour les frères: les soeurs sont out.
La fraternité, ce n’est pas l’égalité: il y a les cadets et les ainés.
La fraternité, ce n’est pas l’universalité: on est frères contre, contre ceux d’en face, les qui-n’ont-pas-encore-compris, le Dar al-harb, le domaine de la guerre.

Fort heureusement, Allah, ce personnage imaginaire, est faible.
On vient d’une famille musulmane mais on vit dans un monde réel qui change.
Il peut arriver ceci: le Coran, on s’en fout à 5%, puis à 10%, puis à 80%…
Seulement il faut faire gaffe, dans les périodes de tension, quand on a les yeux des « frères » fixés sur soi.
(Le « ramadan » par exemple, c’est l’épreuve du flicage maximal.)
Pour une minorité au moins, c’est le scénario effectif.

Tiens, j’ai soudain envie d’une tranche de saucisson.

si j’étais à leur place (Révérend J.-C. Abou al Azerty – OPA dit: 9 janvier 2015 à 12 h 06 min)

oui, mais tu n’es pas à leur place, vieux croulant, ton seul point commun avec eux c’est l’antisémitisme et ça suffit pas.

Bonjour Trudi. Non, ce n’est pas Delanoé qui m’a viré. J’ai beaucoup aimé Sarkozy, c’est vrai (parce qu’il flattait le côté JC qu’il y a en moi), mais entre nous c’est toujours resté platonique, à cause de son homophobie de circonstance.

Trudi blogue chez passou en treillis crampons. ça peut plaire, l’époque est aux tatoués de la fesse.

Trudi? Nom intéressant! Vous ne seriez pas une Pegida soeur Playmobil de Dresden?

Mon p’tit Philou, désolée que la vérité sur votre manque de courage vous soit pénible, qu’y puis-je? Après tout, vous n’y êtes peut-être pour rien, l’influence de votre milieu, sans doute.
Mais de grâce épargnez nous les détails de votre vie sexuelle.

Pas Delanoë, Barozzi? alors Girard?

Ben voilà, avec tous ces vieux slips, dès que c’est l’heure de l’apéro, y a plus que moi qui parle.

Voyons, « Révérend J.-C. Abou al Azerty – OPA », ne jouez pas les chochottes, vous avez si bien commencé, développez encore un peu s’il vous plaît, et puis je dois dire que dans certains domaines je manque singulièrement d’imagination. De quel clan parlez vous et dans quel autre pays vivrait-il ? J’avoue être toujours dans le flou. Vous voulez dire que Zemmour et Finkelkraut attisent la haine de l’islam? Mais alors pourquoi ce carnage chez Charlie Hebdo, alors que j’imagine que Charlie Hebdo ne devait pas les épargner, Zemmour and Co? C’est très étrange tout de même. Pouvez-vous m’en dire plus?

« Trudi blogue chez passou en treillis crampons. »

elle est prête à tous les sacrifices héroïques comme jc pour leur cause commune

Ce serait une bonne idée de se débarrasser complètement de cet attrape-nigauds: « islamophobie ».

Tout républicain est par nécessité partiellement islamophobe.
Partiellement seulement, parce qu’il doit naturellement accepter la pointe de l’iceberg islamique au nom de la liberté de croyance et d’expression.
Islamophobe parce que certains principes du Coran (et de la plupart de ses interprètes) sont frontalement opposés à l’idée républicaine.

La seule alternative à celui que cette réalité gène aux entournures, c’est de s’inventer un petit islam imaginaire.
Il suffit pour cela de lire, par exemple, des catholiques engagés dans le « dialogue islamo-chrétien », quelques « nouveaux penseurs de l’islam » (devenus des Occidentaux non lus dans leurs pays respectifs), quelques prêches de circonstances énoncés en français par une poignée d’imams devant la puissance publique.

Certains finissent par croire à ce do-it-yourself religieux, et puis un beau jour on les fait revenir sur terre.

Mais mon petit abdelkaderounet, vous me faites passer pour beaucoup plus intransigeante que je ne le suis réellement. Pour le lave-vaisselle, peu me chaut, bas ou haut en priorité, pourvu que la vaisselle soit propre et rangée, je suis comme ça, je délègue et je fais confiance (mais comme Joseph à la grosse moustache, je vérifie).
A part ça, vous avez une idée, vous, mon petit abdelkaderounet, sur ces gens d’un clan, qui habiteraient dans un autre pays, et qui bénéficieraient du crime? Parce que le révérend, tout de même, il est super difficile à comprendre.

Voyons, « Révérend J.-C. Abou al Azerty – OPA », ne jouez pas les chochottes (Trudi)

Je sis très chochotte de nature, vous voudrez bien m’en excuser

Selbstverständlich, mein lieber Philou, aber wenn Sie sich erinnern bin ich nur halb Französin. Je ne saurais vous dire, c’est instinctif, peut-être aussi le souvenir de mes ancêtres joue-t-il un rôle.
Et puis les Allemands savent si bien faire travailler leurs voisins (mais bon, y a du progrès, maintenant ils les paient un peu) que je ne vois pas pourquoi j’irais y dépenser mon argent.

Révérend J.-C. Abou al Azerty – OPA dit: 9 janvier 2015 à 12 h 55 min
Voyons, « Révérend J.-C. Abou al Azerty – OPA », ne jouez pas les chochottes (Trudi)

Je sis très chochotte de nature, vous voudrez bien m’en excuser

Tiens, une couille molle de plus. Phil, c’est contagieux? Le tatoo sur la fesse, c’est lui?

Marwân B. , vous voulez dire que le révérend machin parlait d’Israël, avec son autre pays et son clan?

C’est ça, « Révérend J.-C. Abou al Azerty – OPA « , vous vouliez parler d’Israël?

Libération:

« Les commentaires des milieux jihadistes montrent en tout cas un suivi très précis des développements et des réactions en France, y compris les manifestations de solidarité et pour la liberté d’expression. L’un d’entre eux leur répond en ces termes : « Si votre liberté de parole est sans limite alors vous n’avez qu’à accepter notre liberté d’action ».

Mais bien sûr.
Je serre la main à ce camarade, qui comprend la dialectique.
« Respecte tes principes, laisse moi la liberté de te détruire ».

Malheureusement pour toi, camarade, tu es pour nous le retour en farce d’une tragédie qui s’est appelée le stalinisme.
On a failli y passer, mais on s’est montré plus forts.
On aurait pu avoir Jacques Duclos, président de la république.

Enfin… on nous a aidé pour être les plus forts.
Merci qui? Merci les affreux Yankees.
Foutue dialectique.

« De 1994 à 2000, Chérif et Saïd Kouachi ont séjourné dans un centre éducatif à Treignac en Corrèze. Le responsable éducatif décrit des «gamins inoffensifs». » (La Presse)

Ah, la Corrèze…. ça vous marque…. surtout le côté…. « inoffensif » …

Tout de même, notre inoffensif Président (car on a pas trouvé mieux depuis longtemps) est préférable aux inoffensifs « gamins », tueurs islamistes.

Bof, Phil, pour les knedliky, y a maintenant des préparations toutes faites qui permettent de les réussir à tous les coups (bon, pas au micro-ondes quand même, faut pas pousser mémé). Mais dites moi, mon petit Philou, où avez vous réussi à apprendre 3 mots d’allemand?

Tout de même, Abou-al-Fons !

Notre cher vieux pays judéo-chrétien…. Vous avez vu l’ascenseur social ?…. comme il fonctionne bien ? ….

On passe de livreur de pizza, à martyr, puis probablement à enfileur de 70 vierges, toujours vierges !

Merci qui ?

Il faut voir et revoir la colère (digne !)
de Robert Badinter lorsque des voix poisseuses
ont commencé à parasiter la cérémonie en mémoire
des raflés et déportés du Vel d’Hiv
dans le documentaire de Joël Calmettes
à lui consacré « La justice et la vie »
pour mesurer et – qui sait ? – prendre conscience
des valeurs respectives du silence et des paroles creuses
dans les moments de gravité où la vie et la mort
se côtoient dans leur valse-hésitation si hasardeuse,
quel que soit le besoin de direction immanente
de qui que ce soit.

Magnifiquement résumé par:

« Pourquoi ils continuent, madame, alors qu’on les avait déjà menacés ? »

Pourquoi attendre 2022, on y est.

Non je ne crois pas que la décapitation serait une bonne idée. Je crois plutôt qu’ils devraient être punis pour leurs actes de barbarie selon les lois de la République.

Pourquoi les medias continuent à montrer les images de la porte de Vincenne avec les policiers en action? Ils veulent mettre leur action et les policiers eux mêmes encore plus en danger juste pour notre curiosité de savoir ce qui ce passe? Je ne comprends plus rien.

Cool ici il est possible de s’étriper cagoulés, la division n’attendait que la possibilité courageuse du masque. Effectivement nous ne sommes pas tous des Charly.

Hourrah, j’ai été modéré!

Modéré, c’est mon rêve.
Je veux finir sénateur, bien content et bien nourri.

Et pour continuer, un peu d’indécence dans ce monde de brutes:
http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/08/des-tueurs-qui-ont-aussi-agi-contre-l-islam_4552140_3232.html
Ses livres me tombaient des mains, mais là c’est à gerber.