P.D. James a filé à l’anglaise
Il y a une vingtaine d’années de cela, j’ai eu l’occasion d’enquêter en Angleterre sur « les reines du crime ». Car une certaine tradition du roman policier s’incarne à travers des romancières anglaises depuis l’avènement de la reine mère, Agatha Christie, même si, au sein du genre, toutes diffèrent par l’art et la manière. J’ai conservé de ce séjour le souvenir d’une catastrophe et celui d’un enchantement. Ruth Rendell incarne la première.
Dès qu’elle m’ouvrit la porte de son appartement, je compris que cela n’irait pas entre nous. Sèche, glaciale, pète-sec. Elle me fit aussitôt asseoir dans un fauteuil de velours face au canapé sur lequel elle prit place ; autant dire qu’elle me l’ordonna. Une photo aurait mieux exprimé ce que je ressentis alors : elle au premier plan, tendue, crispée, un regard d’acier, sans un sourire, l’emploi du temps minuté, sacrifiant pour la énième fois au rite de l’interview par conscience professionnelle ; et au second plan, assis à une petite table, son mari dont la voussure et les regards craintifs qu’il jetait de temps en temps vers nous manifestaient un certain accablement sous le poids de l’autorité qu’elle dégageait.
Je me serais bien enfui mais il était trop tard. J’entrepris d’engager le propos par un babil littéraire en préliminaire, ce qu’elle balaya aussitôt tandis que je préparais mon magnétophone. Une certaine impatience émanait de ses gestes ; or je ne savais trop comment lui accrocher le micro-cravate car elle portait un pull en cachemire ras-du-cou qui moulait considérablement sa poitrine de bronze ; cherchant une entrée, craignant un geste déplacé ou irréparable, je finis par l’accrocher tout près du cou, ce qui ne manqua pas de défaire une maille. De ce jour, je pus témoigner de la réalité de l’expression « fusillé du regard ». L’interview se réduisit à une trentaine de minutes : des réponses automatiques, antipathiques, elliptiques. Puis elle me raccompagna à la porte ; disons plutôt que je pris la porte. Une fois dans la rue, enfin soulagé de cette épreuve, je compris pourquoi ses romans m’avaient toujours paru si froids et fabriqués.
P.D. James, l’autre « reine du crime », incarne le souvenir de mon autre expérience londonienne. Celle d’un enchantement et c’est l’annonce de disparition hier à l’âge de 94 ans qui m’y ramène. La nuit était déjà tombée dans les rues balayées par un vent glacial. Et dès cet instant, je crus me retrouver dans l’une des enquêtes de son cher detective de Scotland Yard, Adam Dalgliesh, poète et policier. Une fois à Holland Park Avenue, je fis à nouveau l’expérience de l’énigmatique logique par laquelle les numéros des immeubles sont rangés à Londres. Croyant enfin trouver le sien, je sonnais ; une bonne sœur, à l’expression du visage particulièrement mystique, m’ouvrit dans la pénombre ; sans un mot et sans même lever les yeux, elle m’indiqua d’un coup de menton la demeure de Mrs James, avant de refermer lourdement la porte. J’étais dans l’ambiance. A ceci près qu’en face, l’accueil fut tout autre. Pas celui d’un auteur de polar mondialement célébré. Juste une romancière et une femme.
Phyllis Dorothy James m’accueillit chaleureusement, discrètement et humblement malgré les lauriers de la critique et des jurys qui ont couronné son œuvre: « Vous vous êtes perdu, j’espère… Et vous vous êtes retrouvé chez les sœurs… Exciting, isn’it ? » dit-elle, plus « C. of E. » (Church of England) que nature. Nous prîmes place dans son petit salon made in Laura Ashley ; elle nous proposa « a nice cup of tea » dans le service en porcelaine ; et c’est dans cette atmosphère d’une Angleterre immémoriale, ou remontant à tout le moins à Jane Austen, que nous eûmes non une interview mais une vraie et longue conversation, d’autant plus libre qu’elle vivait seule et n’attendait personne. Tout en parlant, elle poursuivait sa broderie, ce qui ne manquait pas de charme et lui donnait une allure de grand-mère idéale. Bien sûr, elle paya sa dette à ses écrivains de chevet (Jane Austen, Dorothy Sayers…), insista sur son son souci de l’architecture des intrigues (un début, un milieu, une fin) et de leur dimension sociale, s’interrogea sur le tropisme anglais pour le meurtre raffiné, prit ses distances avec le whodunit d’Agatha tout en se passionnant pour l’énigme de sa disparition, commenta pudiquement ses années de vache maigre où elle dut seule subvenir aux besoins de sa famille…
Mais avec le recul des années, quand je repense à l’adorable Mrs James, deux choses dominent. Deux éléments récurrents dans ses propos : ses vingt années passées au département de médecine légale des services de criminologie du Ministère de l’Intérieur ; et la maladie mentale dans laquelle son mari s’enfonça au lendemain de la guerre. Ils revenaient de manière si insistante qu’elle convint d’en faire des clés de son œuvre. Alors je compris en la quittant pourquoi P.D. James, inoubliable auteur d’Un certain goût pour la mort (les mots « mort » et « meurtres » figurent dans presque tous les titres de sa vingtaine de romans) était vraiment « la » reine du crime. Pas pour une question de style (encore que… celui de Rendell étant si pauvre et limité), d’imagination dans la cruauté, ou de maîtrise de sa technique, mais en raison de ce supplément d’âme qui fait toute la différence.
(Illustration R. Kikuo Johnson ; photo Rex)
515 Réponses pour P.D. James a filé à l’anglaise
Excellent, le récit de l’interview. On s’y croirait. 🙂
Ma femme, qui lit pas mal de romans policiers, n’aime pas les romans de PD. James, jugés trop mous. (Je suis plutôt SF, mon dernier est « MaddAddam » de Margaret Atwood, Laffont, 2014).
Oui, Assouline, je comprends parfaitement votre réaction, et ce que vous dites est vraiment du « vécu » , le facteur humain..quel sujet !!.. mais si on devait laisser notre jugement littéraire influencé par l empathie ou l’antipathie d’une rencontre d’une heure ou deux dans un cadre si artificiel..…elle va où la critique littéraire.. ?, Bonjour les dégâts.
Exemple perso :
Calvino était sec et froid et avait faim le midi où je l’ai rencontré ..et ne voulut pas parler s de ses derniers textes ni de son itinéraire entre néo réalisme et conte voltairien..mais manger son andouillette AAA tranquille et boire du bon vin .. sans qu’on l’embête sur la littérature..… je n’en ai pas conclu que ses textes étaient froids.
Moravia était chaleureux et roublard pour ne pas parler de ses romans (ce jour là ça l’embêtait..) et bifurquait génialement sur » madame Bovary » ,qu’il venait de relire.. car ce jour là à cette heure là il voulait parler de Flaubert.. en revanche le magnifique Leonardo Sciascia à six heures du soir détestait visiblement rencontrer des journalistes , et d’un balcon de son hôtel s’enchantait de fumer et voulait la tranquillité.. , heureux de découvrir les toits de Paris et de boire son apéro et, à ce moment là il refusait de parler de la Sicile…donc assez odieux et réticent.. répondant par oui ou non après de longs silences.. donc entretien difficile…faut-il en conclure de sa « sécheresse »dans ses textes ? il fut de mauvaise humeur avec moi et mes collègues.. et alors ? tout écrivain a droit à la mauvaise humeur à la fatigue et ne pas faire du service après- vente docile et autommatique(et souvent parler comme un perroquet d’un journaliste à l’autre) , certains jours et si on ajoute le coefficient personnel.. d’empathie ou antipathie immédiate.. son attachée de presse et une directrice littéraire m’avaient prévenu que Harold Pinter était très difficile, caractériel, violent infernal à interviewer…. ce fut un des meilleurs moments vécu en journaliste quand nous avons parlé du théâtre de thomas Bernhard……et ensuite il répondit à toutes mes questions avec précision et sérieux sur ses dernières pièces et l influence de son propre travail , de son expérience de comédien quand lui passait du coté de la mise en scène.
Paul Edel dit: 28 novembre 2014 à 19 h 52 min
Oui, Assouline, je comprends parfaitement votre réaction, et ce que vous dites est vraiment du « vécu » , le facteur humain..quel sujet !!.. mais si on devait laisser notre jugement littéraire influencé par l empathie ou l’antipathie d’une rencontre d’une heure ou deux dans un cadre si artificiel..…elle va où la critique littéraire.. ?, Bonjour les dégâts.
Exemple perso :
Calvino était sec et froid et avait faim le midi où je l’ai rencontré ..et ne voulut pas parler s de ses derniers textes ni de son itinéraire entre néo réalisme et conte voltairien..mais manger son andouillette AAA tranquille et boire du bon vin .. sans qu’on l’embête sur la littérature..… je n’en ai pas conclu que ses textes étaient froids.
Moravia était chaleureux et roublard pour ne pas parler de ses romans (ce jour là ça l’embêtait..) et bifurquait génialement sur » madame Bovary » ,qu’il venait de relire.. car ce jour là à cette heure là il voulait parler de Flaubert.. en revanche le magnifique Leonardo Sciascia à six heures du soir détestait visiblement rencontrer des journalistes , et d’un balcon de son hôtel s’enchantait de fumer et voulait la tranquillité.. , heureux de découvrir les toits de Paris et de boire son apéro et, à ce moment là il refusait de parler de la Sicile…donc assez odieux et réticent.. répondant par oui ou non après de longs silences.. donc entretien difficile…faut-il en conclure de sa « sécheresse »dans ses textes ? il fut de mauvaise humeur avec moi et mes collègues.. et alors ? tout écrivain a droit à la mauvaise humeur à la fatigue et ne pas faire du service après- vente docile et autommatique(et souvent parler comme un perroquet d’un journaliste à l’autre) , certains jours et si on ajoute le coefficient personnel.. d’empathie ou antipathie immédiate.. son attachée de presse et une directrice littéraire m’avaient prévenu que Harold Pinter était très difficile, caractériel, violent infernal à interviewer…. ce fut un des meilleurs moments vécu en journaliste quand nous avons parlé du théâtre de thomas Bernhard……et ensuite il répondit à toutes mes questions avec précision et sérieux sur ses dernières pièces et l influence de son propre travail , de son expérience de comédien quand lui passait du coté de la mise en scène.
Ainsi, on peut faire ce qu’on veut, comme on veut, tant qu’on veut, pourvu qu’un jugement étriqué ne nous tombe dessus … Remarquez, personne n’en doutait
P.D. James et morte ?
on sait qui l’a tuée ?
sans elle ce sera plus difficile de retrouver le coupable.
Effectivement je l’ai éteint jusqu’à la mort.
…
…le roman policier, une affaire de cuisine,!…
…non,!…merci,!…un hors-d’oeuvre,!…
…filé à l’anglaise,!…pour retrouver le réconfort d’un chez-soi,!…
…
…savourez les moments, les partager avec ses broderies,!…tout celà, me rappelle la discipline pour ménager son temps du côté de ma mère royaliste,!…comme me contait mon père,!…
…
…une époque de nos grand-parents, ou la sévérité restait une affaire courante,!…un art d’apparat pour se faire mettre à l’ostie bourgeoise,!…
…et hélas,!…une certaine transparence chanté par Jacque Brel,!…les bourgeois c’est comme les c……, plus çà devient grand,…et tout suis la même allure béatifier,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
…l’art des civilités sous tutelles militaires,!…rêver d’en être à l’Optimum à Paretto,!…avec son panier d’oeufs, avant de trébucher,!…ou d’autre marchandises à proposer,!…des affaires courantes » romancées « ,!…
…
…les miroirs aux » utopies « ,…suivant la mode, pour servilité au nom de la raison d’état,!…les variétes d’omelettes à lire,!…
…etc,!…
En mettant un selfie
Et surtout, cela ne nous regarde pas.
Ne soyons pas avare de nos mots
Je trouve que vous en fait beaucoup, Pierre Assouline. Cette vieille dame à l’air charmante. Quant à sa poitrine de bronze… allons allons.
mon e ne marche plus bien. ce n’est pas de ma faute.
Ah,j’ai peut être mélangé les deux. Pardon pardon. Je me disais aussi.
P.D. James… C’est tout de même assez rare qu’un homo affiche la couleur d’une façon aussi agressive et, disons-le, aussi désinvolte.
« Reines du crime » et polars c’est un peu comme Sylvain Sylvette et Reiser ou André Rieu et les Doors,
la mort, la vie.
A Paul Edel de 19.52, Certes certes, à ceci près que dans les cas de Rendell et PD James, il se trouve que l’impression produite au contact des personnes coïncide parfaitement avec l’impression produite par la lecture de leur oeuvre. Je n’ai pas déduite la seconde de la première. Sinon je n’en aurais pas parlé car j’en ai connu d’autres des écrivains qui ne « coïncidaient » pas. En général, les écrivains ne gagnent pas à être connus. Naipaul, une catastrophe. Insupportablement odieux. Et son oeuvre décevante au fond.
Paul Edel, je suis d’accord avec vous : un écrivain sympathique écrivant de mauvais livres me semble de loin préférable à un écrivain sympathique en écrivant des bons.
désolé je recommence :
Paul Edel, je suis d’accord avec vous : un écrivain anti antipathique écrivant de mauvais livres me semble de loin préférable à un écrivain sympathique en écrivant des bons.
encore trompé :
Paul Edel, je suis d’accord avec vous : un écrivain sympathique écrivant de bons livres me semble de loin préférable à un mauvais écrivain en écrivant des mauvais.
quelle galère :
Paul Edel, je suis d’accord avec vous : un livre sympathique décrivant de bons écrivains me semble de loin préférable à un écrivain antipathique en écrivant des bon livres.
c’est pas gagné :
Paul Edel, je suis d’accord avec vous : un écrivain antipathique écrivant de mauvais livres me semble de loin préférable à des livres sympathiques décrivant des bons écrivains.
c’est bon je laisse tomber.
ce que je voulais dire c’est que ce qu’on est en droit d’attendre d’un écrivain, plus encore que savoir écrire de bons livres, c’est de savoir bien recevoir les journalistes.
l’idéal, bien sûr, serait de cumuler les deux : le talent d’écriture et le sens de l’hospitalité.
c’est une qualité qu’on retrouve surtout chez les écrivains de gauche, PD James était de droite ! et les écrivains anglais de droite ne sont hélas pas réputés pour leur hospitalité pour les étrangers, qu’ils soient polonais ou journalistes.
Mais… Il eût fallu mettre une photo de la méchante… Izenite ?
zeno dit: 28 novembre 2014 à 22 h 34 min
savoir bien recevoir
Recevoir, ou saouler ? Y a une nuance bon Dieu !
Avoir lu il y a longtemps P. D. James, livres de poche- qui m’ont permis, un temps donné, de me vider la tête à la vitesse grand v. sans éprouver le besoin d’en savoir plus sur l’auteur, ni même sur le prénom que cachaient le P. et le D. me fait penser qu’à l’époque j’aurais préféré ne pas savoir.
Mais maintenant qu’il ne me reste plus rien de ces lectures, Phyllis Dorothy James , nice to meet you.
La nuit était déjà tombée dans les rues balayées par un vent glacial.
Quel calme de passer en pilotage automatique.
…
…soirée T.V francophone nulle,!…
…
…sauf A2 ,…trop de démocratie tue la démocratie…ou le contraire?
…etc,!…
Doctrine goodmanienne dit: 28 novembre 2014 à 23 h 13 min
La nuit était déjà tombée dans les rues balayées par un vent glacial.
Quel calme de passer en pilotage automatique.
C’est vrai, ça… C’est plus du prêt-à-porter, c’est de la mesure industrielle ! Et si la littérature n’était qu’un incommensurable Lego ? D’ailleurs tant qu’à faire ce pourrait être l’amorce d’un nouveau concours de traduction auf deutsch…
Cela dit, le pelotage automatique, pour des seins en bronze, ça va rayer ! Assurément…
…
…Paris de De Gaule,…pour touristes,!…et les tours ailleurs,!…
…Oh,!…c’est beau,!…enfin des pierres qui vont en prendre des mousses,!…Ah,!Ah,!…
…
Bon alors le gars qui s’avise d’aller interviewer Gérard Lambert quand il répare sa mobylette, Gérard Depardieu lorsqu’il remplit son I.R.P.P…
…
…la » tour triangle « ,…à Mme Claude,!…
…
…chacun son épicerie,!…les sabots à la bretonne,!…pour les érections locales,!…au référendum à l’écossaise,!…
…etc,!…
Et si la littérature n’était qu’un incommensurable Lego ?
À cette heure ci je t’aurais déjà envoyé au lit, mon grand
Cela fait plus de 10 ans que je n’ai plus lu ni l’une ni l’autre, mais je trouve P. A. particulièrement injuste vis-à-vis de Rendell, notamment en ce qui concerne les livres qu’elle a publiés sous le pseudonyme de Barbara Vine. The Birthday Present, pas mal …
Cl. Chabrol n’a pas fait autant la fine bouche.
Par ailleurs je ne vois pas trop l’intérêt d’éternellement comparer et opposer les auteurs de romans policiers qui se trouvent être des femmes. Du point de vue de la qualité de la prose comme de celle de l’intrigue, de l’efficacité des récits, de la composante satirique ou de morality tale, de la capacité à illustrer l’aptitude à la self-deception de certains de leurs personnages, elles se situent l’une comme l’autre à cent coudées au-dessus du si populaire Colin Dexter (no offense meant).
http://www.theparisreview.org/interviews/1627/the-art-of-fiction-no-141-p-d-james
Doctrine goodmanienne dit: 29 novembre 2014 à 0 h 02 min
À cette heure ci je t’aurais déjà envoyé au lit, mon grand
Houi mais avec qui ? Pièces et main d’oeuvre c’est jamais tout pareil, hein…
Houi mais avec qui ?
Sangan, tiens.
Oh, s’il faut se la jouer avec des serpillières pour sous-entendre ne pas aimer les lavettes… Bref, bonne nuit.
J’ai lu PD James et Ruth Rendell…j’étais en vacances quelque part ou je n’avais pas trop le choix Perso, suis pas grand fan…ni de l’une ni de l’autre…PD James fut ennoblie par Mme Thatcher et votaient avec les conservateurs dans la chambre des pairs…Chabrol avait adopté au cinéma plusieurs de ses livres, ainsi qu’Almodovar, je crois…et elle a dit un jour a la radio, qu’elle n’avait jamais compris pourquoi ces deux-là avaient payé pour les droits, vu que, a chaque fois, le film ne ressemblait en rien à son bouquin…je me souviens d’avoir ricané tout doucement : Just as well, Your Grace (c’est ainsi qu’on s’adresse a une baronne, pour ceux qui, ici, n’en ont pas trop l’habitude…moi non plus d’ailleurs mais je vous donne l’avis de Debrett’s, la bible du Gotha Mondain)
‘…elles se situent l’une comme l’autre à cent coudées au-dessus du si populaire Colin Dexter (no offense meant)…’
How dare you, Madam ? Colin Dexter created a very complex character, Inspector Morse, of whom I am very fond…un misanthrope, un grand amateur d’opera et de biere bio, un fils de pauvre qui a fini en alumni d’Oxford (d’ou il fut renvoyé, donc sans avoir obtenu sa licence), un qui ne paye jamais sa tournée dans les pubs et qui se trompe souvent dans ses analyses…what is there not to like ?
N’importe quoi…
Pour moi, Patricia Highsmith est LA patronne du roman policier…sinon, je pense que le fait que PD James était plus sympa et/ou plus hospitalière que Ruth Rendell, n’ajoute ni n’enlève rien a leurs mérites respectifs d’auteurs de polars…sinon, la critique littéraire se réduirait a des satisfécits sociaux…on dit de Lou Reed qu’il était atroce avec les journalistes…est-ce que cela diminue en quoi que ce soit la qualité de son répertoire ?
Jamais lu PD ‘grand-mère idéale’ James ni Ruth ‘seins de bronze’ Rendell, et ne les lirai jamais certainement, par goût assez modéré du polar & surtout manque de temps. Bien sûr il y a le plaisir de lire Hammett, Benaquista, Suter, Benjamin Black & Ian Rankin, et surtout voir les adaptations hollywoodiennes qui donnent du style à des romans qui n’en ont pas (ceux de Lehane par exemple).
Le ur-polar, Poe, Wilkie Collins, et plus loin les fabuleux romans d’Ann Radcliffe touchent au fantastique, genre qui m’a toujours davantage fasciné que le polar.
C’est marrant, cette fixation française sur Jane Austen dont Passou se fait le porte-voix. Methinks the bourgeois lady occupe une place bien trop vaste en rapport avec son poids réel dans les lettres anglaises, où figurent des génies comme A. Radcliffe, les soeurs Brontë, Elizabeth Gaskell et surtout George Elliot (Mary Ann Evans).
Harold Pinter était très difficile,
—
Pinter est devenu un verbe en anglais, à la voix passive (agressive) : on dit de quelqu’un qui s’est fait rembarrer par Pinter ou à la Pinter, que « he/she was pintered ». Ce qui visiblement vaut mieux que de se faire rendeller…
Passou n’a pas tort, mais il est certains écrivains ne perdent rien à être « connus »: John Coetzee, par exemple, est en tout point un parfait gentleman et un homme d’une simplicité intelligente et d’une profondeur inouïes. D’autres aussi, mais je ne vais pas « name dropper » parce que je suis qu’un petit tâcheron des relations culturelles internationales. Pour les amateurs de déchéance intellectuelle, je conseille une soirée avec Vikram Seth, qui semble descendre la même pente que Faulkner à Hollywood…au petit matin, une seule phrase: « Il s’empara de la bouteille de whisky et…>¨#@$*+—-/ » . Avec ça, son prélude (prequel) à A Suitable Boy/Un garçon convenable (?), risque de ne jamais voir le jour, « pintered » par le single malt…
Un roman d’Anne Radcliffe qui touche au fantastique? Il me semble bien pourtant que l’Italien s’en éloigne notablement.de manière générale, les éléments fantastiques y sont plutôt rationnalisés, par rapport au Moine et à sa fin très gothique. Il me semble qu’on peut dire la meme chose du Château d’Udolphe.
Bien à vous.
MC
@ Abdelkader
Etes-vous sûr de l’adaptation de P.D. James par Chabrol?
J’ai découvert Ann Radcliffe grâce à une amie qui avait suivi une UV de Licence sur la littérature fantastique que je n’avais pas choisie. The Italian était dans la liste de lecture, de même que les nouvelles de Cortazar & Les contes d’Hoffmann. Le prof qui faisait le cours était P. Arnaud, auteur d’une thèse intitulée « Ann Radcliffe et le fantastique: Essai de psychobiographie » (1976).
On peut toujours chipoter, mais il me semble que les romans de Radcliffe appartiennent indiscutablement au genre gothique. Lequel est, dans le domaine de l’histoire des idées, indissociable du renouveau néo-gothique en architecture où l’élancement des formes est à contraster avec la plongée dans l’inconscient qu’offrent les textes de Lewis, Beckford, Walpole, Mathurin & oeuf corse Radcliffe.
Enfin ce que j’en dis…
Juste dire en passant (car je n’ai lu ni l’une, ni l’autre) que je partage avec les anglais le goût des intérieurs « Laure Ashley », surtout pour leur linge de lit : blanc, hyper fin, brodé de petits motifs floraux, recouvrant des édredons moelleux, absolument rien à voir avec nos hideuses housses de couettes françaises à gros motifs et aux couleurs criardes (quand ce ne sont pas carrément des motifs Mickey qu’on inflige aux mômes)
De retour de Cornouailles, j’ai cherché des parures semblables, tant elles avaient rendu plaisantes mes nuits dans les fermes-gîtes de l’arrière-pays ; eh bien, ça n’existe pas en France, sauf à des prix parfaitement prohibitifs et hors de ma portée, dans trois boutiques parisiennes. Snif. Je dors donc toujours dans les Tristes Trois Suisses,(comme dirait Levi-Strauss), bariolés et grossiers…
(y’a-t-il un rapport entre l’absolu cocooning des intérieurs anglais, leur raffinement, leur confort, cette atmosphère un peu « panier de chatons », et la puissance de l’imagination de leurs écrivains ?)
Ah oui, sinon, féliciter notre hôte pour son récit – vivant et ému, à un point rare chez lui. Grandeur et vicissitude du journalisme littéraire !
J’ai lu trois ou quatre romans de P.D. James. L’un deux, paru en 1990 je crois, m’a laissé un bon souvenir, c’est « Devices and Desires » (titre assez « austenien »). Ecriture alerte malgré la longueur, crimes en série, personnages féminins attachants et fin assez ironique. C’est encore « an Adam Dalgliesh mystery », mais la côte nord-est du Norfolk y apporte un intéressant paysage, et l’affaire criminelle se complique de quelques questions de société à l’ombre d’une station nucléaire… également tueuse.
P.D. James, de la gnognotte à côté de Hammett (Dashiel, pas Popaul), Chandler et Elroy
C’est vrai, mais il est un peu vain de comparer la Dame anglaise avec les grands américains, et Adam Dalgliesh avec Philip Marlowe.
Il ne s’agit pas de comparaison mais de goût, de qualité littéraire aussi, de style, c’est tout
Comme je n’ai rien lu de ces dames, je ne sais pas trop commenter. Il n’y a que les volumes de la grand-mère Agatha que j’ai sur mon étagère, et plutôt parce que c’est ma cheffe qui les a collectionné pendant un certain temps en traduction française. En ce qui concerne le fait de perdre son objectivité quand on rencontre un auteur aimable, je pourrais écrire tout un livre sur un auteur yankee que j’aime bien. Sait-on jamais, en regardant la couverture du « Avec Phiip Roth » par Josyane Savigneau, que j’ai ici sur le tas à côté de mon clavier, je commence à rêver (dans quelle langue? je ne sais pas trop) que paut-être je devrais essayer après tout une fois de changer de chemise de petit lecteur.
PS: avant que je pars de la vie virtuelle pour un weekend bien chargé de la vie réelle.
Renato: je viens de vous remettre ma copie sous le bilinguisme, la correction ne presse pas du tout.
nice weekend to all rdlien(ne)s
Claude Chabrol n’a pas, à ma connaissance, adapté de romans de PD James, mais en revanche, il a adapté deux excellents romans de Ruth Rendell . son film « la cérémonie » est adapté de « l analphabète », -un des meilleurs Rendelll – et « la demoiselle d’honneur » est adapté de « a judgement in stone » .
La composition des intrigues de Ruth Rendell sont raffinées et puissantes avec un gout de la psychologie des profondeurs qui la rapproche de la grande patricia Higsmith.
chez PD James, c’est du tricot à petites mailles, du papotage persifleur pour petites buveuses de thé, avec beaucoup de lenteurs et d’immobilisme dans l’itnrigue et toujours une manière de lorgner vers Jane Austen dont elle ne possède pas les nuances, ni le charme mordanrt, ni la tendre malice sur les personnages provinciaux.
Le roman policier reste un genre secondaire où l’on privilégie l’intrigue par rapport au texte, ce qui explique que l’immense majorité d’entre eux soient des traductions de textes étrangers.
Que se passe-t-il ? On ne peut plus accéder aux « républiques » annexes (théâtre, cinéma, etc.) ?
Le cinéma a disparu de la République des Livres ! J’ai du manquer une bobine du film..
En fait, tout dépend si les auteurs sont contractuellement obligés d’accorder des interviews à la presse. Si ce n’est pas leur tasse de thé, on comprend leur réticence.
Je suppose que si un auteur ne veut accorder aucun interview et protéger sa vie privée, c’est à négocier au départ.
N’ayant jamais été édité, ni n’ayant jamais sollicité de l’être, mes connaissances juridiques sur ce point sont inexistantes.
Je reviens sur la différence : je préfère la façon qu’un auteur a de raconter des histoires policières ou autres qu’aux histoires elles-même, comme Chandler où parfois on n’y entrave que couic mais c’est pas grave
En anglais « filer à l’anglaise » = « filer à la française » (to take French leave)
C’est curieux cette culture du meurtre
Mlle Tortellini dit: 29 novembre 2014 à 10 h 29 min
Que se passe-t-il ? On ne peut plus accéder aux « républiques » annexes (théâtre, cinéma, etc.) ?
C’est ce que l’on appelle la concurrence inter-communautaire?
French pox : la vérole
J’ai moi-même été plusieurs fois édité, une fois à mon insu d’ailleurs, et mes connaissances juridiques sont excellentes.
Abdelkader, « Grace » se dit exclusivement à un Bishop/Évèque, à un Duc ou une Duchesse en titre qui n’est pas de la famille royale, ces derniers ayant droit au titre supérieur d’Altesse Royale. À un ou une Baronne, vous pouvez employer « Baronet ou Baroness », bon, pas à chaque fois que vous ouvrez la bouche et puis encore, ce titre se donne à tout le monde, bref ce n’est pas exclusif.
Clopine, Laura Ashley se vend dans le monde entier, c’est très sucré dans le genre country-side. Les plus beaux linges sont Made in France, in Italy et in Switzerland. Mais bon, si j’ai compris vous vous abstenez à un budget ?
@ D. de 10h 22 :
Bien sûr que non ! Il y a par exemple un « style » de Raymond Chandler, appliqué bien autant aux réflexions de Marlowe qu’à l’enquête, et Buztère Quitonne a raison. Vous devriez vous intéresser justement aux re-traductions depuis l’époque de la première Série Noire.
J’aime particulièrement les romans de P.D. James, toujours tout ensanglantés et dont les criminels sont des pervers tout en finesses brutales.
P.D. James a eu aussi une carrière politique, une carrière dans le public service, bref elle n’était pas seulement auteur à succès.
Question crimes ensanglantés et pervers, les auteurs suédois ou danois, sont largement plus inventifs que les anglo-saxons.
un genre secondaire où l’on privilégie l’intrigue par rapport au texte (D.)
Pas toujours. C’est peut-être vrai pour Charles Williams, Goodis, Irish et les auteurs de whodunit, mais de nombreux autres se différencient justement par leur style. Chandler, bien sûr, mais aussi, en France, Albert Simonin, par exemple.
Mademoiselle Tortellini, bonjour ! Les diverses « républiques » ne sont en effet plus affichées ! Pourquoi ?
Tiens, Ruth Rendell . Je ne l’ai jamais lue mais
j’ai vu l’adaptation par Chabrol de son Judgment in Stone, « La cérémonie » avec I.Huppert et S.Bonnaire L’analyse psychologique des personnages à travers l’interprétation des actrices est très précise – la jeune Huppert dans celui de la petite postière perverse, Bonnaire en analphabète un peu simplette – et porte toute la progression de l’histoire. Je regardais le film et j’imaginais la machinerie du roman, construite selon une chronologie sans surprise, sinon l’horreur finale du crime commis dans la plus totale indifférence .
j’imaginais aussi, en arrière plan, une écriture serrée, compacte et je me demandais si la scène finale de l’accident de voiture et le départ accidentel, aussi, de la bonne était une trouvaille de Chabrol ou si elle figurait dans le roman ..
Au fond, ça m’arrange, C.P. J’aurais été bien en peine de dire des gentillesses de La Ville. Je me suis passablement ennuyée. Notre ami timide aux longs cheveux blancs coiffé en petite fille n’est décidément pas pour moi.
Quant à Louise Dupuis, je ne lui a rien trouvé de frappant. Peut-être est-ce votre libido qui a parlé… (Avec un sourire, comme dit quelqu’un.)
Lucien Bergeret dit: 29 novembre 2014 à 8 h 39 min
@ Abdelkader
Etes-vous sûr de l’adaptation de P.D. James par Chabrol?
oui…
Je viens d’avoir un entretien téléphonique avec ueda, qui a eu une liaison torride avec Ruth Rendell. Il confirme pour la poitrine de bronze, mais conteste le reste : d’après lui, elle n’est pas froide du tout.
…
… » Grace » se dit,!…en Ta-Ka-Ta,!…
………………….,Merci,!…le W.C…….
…à 11 h 05,…très sucré,!…etc,!…
…
…incroyables les ridi-cules de la lèche-pognon aux porte-manteaux aux stratifications,!…
…
…je serais » roi « , le premier qui me dit son altesse, je lui botte les fesses,!…
…etc,!…
…à l’école des soumis » grotesques » pour faire tache d’huiles en pots,!…
…envoyez,!…rénégat des libertés ,!…
…
Traube, I stand corrected ! j’ai un peu balancé ca dans l’espoir incertain de voir qui allait mordre, vous ne m’avez pas déçu…ca prouve que je ne connais pas assez de baronnes ni d’archeveques (Archbishop hein not bishop), enfin pas autant que vous, et c’est une lacune fatale dans mon éducation mondaine…j’ai une fois dit ‘fuck you’ a une comtesse et au descendant de l’Earl Haig (pas en même temps hein), mais c’est une autre histoire…
Lucien Bergeret dit: 29 novembre 2014 à 8 h 39 min
@ Abdelkader
Etes-vous sûr de l’adaptation de P.D. James par Chabrol?
oui…
euh…non…je me plante toujours au sujet de ces deux vieilles dames…apologies…
mais non, vous allez voir, ça va revenir
Mon entretien de cette nuit avec le camarade Zhu n’avait rien de téléphonique : il me trouve infiniment supérieure à la vieille anglaise …
Il m’a dit en me quittant : « Ne comparons pas les gros bourdons britanniques et les délicates clochettes asiates ! »
Comme je le comprend…
« Question crimes ensanglantés et pervers, les auteurs suédois ou danois, sont largement plus inventifs que les anglo-saxons. »
Ils s’ennuient tant que ça?
Assouline a considérablement édulcoré le récit de sa rencontre avec P.D. James. En réalité, les choses ne se sont pas du tout passées comme ça. Je puis en témoigner car je suis le propre neveu de P.D. James qui m’a souvent raconté cette entrevue (restons français) dont, apparemment, il ne s’était jamais tout-à-fait remis. Mon oncle, figure bien connue de la communauté gay londonienne, reçut un beau matin de 19** la visite impromptutu d’un reporter-photographe qui se présenta à lui sous le nom de Pierre Tassoupline (pseudo transparent sans doute destiné à éviter de se faire remonter les bretelles par son rédacteur en chef), puis s’adressa à lui en un frangliche approximatif, embryon d’une tentative de bilinguisme non parvenue à terme :
» Allez, lui intima cette sorte de Tintin sans Milou, tout en lui exhibant son zoom, allez, you old fucked tantouze, put donc your putain d’vieil ass crasspouette sul’ coin d’asteu taie-boule, et déballe fissa ! »
Mon vieil oncle fut d’autant plus biglemoi shocked by cte brutale intrusion dans le vif de son sujet que, figure-toi, Simone, que, pas plus tard que l’avant-Veil (quoi ?), il avait reçu les insignes de l’ordre de la jarretière, insignes portant l’inscription dorée « Pour toi, vieux P.D. » ou quelque chose d’approchant, des mains du prince qu’on sort (de moins en moins d’ailleurs ) Phil. Hips.
burntoast dit: 29 novembre 2014 à 9 h 33 min
me citer un auteur de polar qui a eu le Prix Nobel ?
Mais oui : Patrick Modiano.
Que la vérité éclate en mille fleurs !
Je suis l’enfant naturel de J.-C. Azertyuiop qui fut embrassadeur français, séducteur de ma défunte mère (le chagrin…) à Nara, long time ago. Bonjour, papa !
…
…c’est vrai,!…que question bonne-manière et savoir-vivre,!…
…malgré, ma bonne volonté,!…je vais vite au plus pressé,!…
…le plus, souvent, je m’adresse pour les faits par lesquels je suis présent,!…
…0ui,!…je ne dis, même pas Bonjours,!…
…vite, pas de temps à perdre en diversions de cérémonies, les affaires urgentes d’abords,!…
…un défaut ou une qualité,!…je m’en fout,!…
…de toute façons, rien ne dépent de moi, dans ce monde,!…ni haut, ni bas,!…
…etc,!…of course,!…
Giovanni Sant’Angelo dit: 29 novembre 2014 à 11 h 39 min
Forcément, Giovanni, un roi est une Majesté.
Un Prince régnant simple, genre Grimaldi, est une Altesse Sérénissime, on lui dit « Monseigneur » en toute simplicité.
Dans nos régions éloignées, si policées par le temps, si tumultueuses par les orgasmes de la terre insulaire, si subtiles, comment appellerions nous un être aussi étrange que l’honorable TKT ?….
C’est quand j’ai appris que j’avais été mobilisé
…
…T.K.T,…
…je ne serais jamais invité chez tout ces » grotesques » personnages,…pour faire preuves de soumissions aux » bonnes manières « ,!…d’être moins qu’un autre,!…serais-ce Dieu en personne,!…
…aussi, mortel que je suis,!…là,!…
…j’ai mes bonnes manières d’étiquettes » rebelles et indépendantes « ,!…etc,!…merci,!…
…
…
(y’a-t-il un rapport entre l’absolu cocooning des intérieurs anglais, leur raffinement, leur confort, cette atmosphère un peu « panier de chatons », et la puissance de l’imagination de leurs écrivains ?)
—
Home sweet home, an Englishman’s home is his castle and there’s a murder in the cathedral.
William Boyd a écrit parmi les plus fins « polars » socio-histoorico des 10 dernières années: Restless/ La vie aux aguets, Ordinary Thunderstorms/Orages ordinaires, Waiting for Sunrise/L’attente de l’aube. Forte imagination, des fonds impeccables, des scènes qui marquent par leur incongruité: le crayon HB bien taillé comme arme ultime (Restless) … C’est la terreur ressentie par les personnages qui chavire, plus que les descriptions gore.
et c’est pouquoi qu’on peut pu aller sur la république cinéma de Sophie ?
Bloom dit: 29 novembre 2014 à 12 h 18 min
William Boyd a écrit parmi les plus fins « polars » socio-histoorico des 10 dernières années
n’importe quoi ! mais bon chacun son mauvais goût
comment appellerions nous un être aussi étrange que l’honorable TKT ?….
essaie Altesse Traubissime, jicé, monseigneur ça fait trop cheap.
Apparemment seuls les liens ont disparu puisque le dernier post sur la RdC date d’aujourd’hui :
http://larepubliqueducinema.com
Mademoiselle Tortellini, merci pour votre réponse ici, bien que la République du théâtre ne soit pas inaccessible. Vous êtes plus sévère que moi, et quant à Louise Dupuis, ce doit être en effet que…
Ici, je suis bien en accord avec vous sur Raymond Chandler. Mais Charles Williams est plus « stylé » que vous ne le dites. Le plus souple de tous est sans doute Ed McBain (avec ses nombreux alias).
mettez votre mail avant de m’attaquer sournoisement
Non, peut-être, je sais pas.
on lui dit « Monseigneur » en toute simplicité.
—
Je confirme. On donna du « Monseigneur » et du « Madame » à Philippe et Mathilde en visite dans « notre » établissement au début du siècle. Depuis les oisillons ont pris du galon et font plus que représenter l’économie belge, flanqués qu’ils étaient de leurs ministres du commerce extérieur, l’un Flamand et l’autre Wallon. La police avait quand même bouclé le quartier & passé le bâtiment au peigne fin, dès fois que…C’eût pu être un bon début de polar; au final ce fut juste une belle expo de BD belge au cours de laquelle N. Vadot trouva l’âme soeur. A chacun ses frissons.
En tout cas, la reine doit apprécier le polar, parce que Ruth Rendell aussi a été faite life peer sous le titre de Baroness Rendell of Je-ne-plus-quoi. (P.D. James c’est baroness James of Holland Park.)
Alors, comme ça, l’indisponibilité
des autres républiques de la culture
dépasse le stade bref et simple
de la maintenance nocturne
de fin de semaine ?
Refonte, reprise en main (aussi appelée remaniement)
ou contrainte budgétaire ?
Allez, la Cour, peut-être est-ce le moment
de présenter quelque humble candidature ?
Le commentarium n’est-il pas le vivier idéal
où s’épanouissent tant de compétences exemplaires ?
Castinguièrement.
Le « polar », sauf exception,
n’est-il pas l’équivalent écrit
de ce que la télé appelle programme de nuit ?
Remplissage, faits divers et vieilles recettes,
le tout recuit jusqu’à épuisement des restes ?
Crimédélicieusement.
Nous autres, modestes et raffinées créatures asiates, savons bien que Grace, Monseigneur, Lady ou Leader Maximo, Altesse Traubissime ou non, eh bien, mais … ces ensembles organiques urinent et défèquent comme tout un chacun, hihihi…
Eh bien enfin… Quand on prend connaissance des aventures de Savigneau pour un entretien avec Philip Roth dont elle idôlatre les romans (Point de côté, 2008), on mesure toute la différence de la nature des préjugés entre les journalistes dits « spécalisés »… On ne tarde pas à détecter du gentil Pierre et de la méchante Josyane chez qui se situe le supplément d’âme charitable.
Pas d’accord, Diago. Il est pas mal, le bouquin de Savigneau. Et ceux qui la connaissent savent que Roth, c’est sa maroth.
« je crus me retrouver dans l’une des enquêtes de son cher detective de Scotland Yard, Adam Dalgliesh, poète et policier. » : nous en France française on a Volkov ; c’est assez sympa…
Nous autres, modestes et raffinées créatures asiates, savons bien que Grace, Monseigneur, Lady ou Leader Maximo, Altesse Traubissime ou non, eh bien, mais … ces ensembles organiques urinent et défèquent comme tout un chacun, hihihi… (Atsue)
Ce qui faisait, paraît-il, le désespoir du grand Jonathan Swift, lequel, amoureux fou de Stella, tempérait régulièrement ses éloges de la divine par un « Oui, mais… Stella chie » . Ce sombre constat, gravé dans le bronze d’un incomparable style, suscita, quelque trois siècles plus tard, ce prosaïque commentaire de D.H.Lawrence : « Ben, heureusement qu’elle chiait; sinon, bonjour les dégâts » (je cite de mémoire). On voit par là que les progrès du Progrès se sont payés d’une montée de la vulgarité…Tiens, j’m’en vas en couler un.
Je n’aime guère être contredit, C.P.
D’ailleurs, qu’y connaissez-vous, en romans policiers ? Vous en avez lus quelques uns, comme tout le monde, pour vous distraire.
ce prosaïque commentaire de D.H.Lawrence : « Ben, heureusement qu’elle chiait; sinon, bonjour les dégâts » (je cite de mémoire). ( moué)
La bombe de merde, ouais. Comme dans un passage mémorable de « D’un château l’autre ». A moins que je ne confonde avec un tube de Téléphone.
Je n’aime guère être contredit, C.P. (D)
Je n’aime guère être contrepet. C’est dit.
Un qui m’inquiète, en revanche, c’est Barozzi. Il se cache, il dépérit en silence. Il paraît qu’il a très mal vécu la dispute entre Sophie Avon et Pierre Assouline.
Je n’apprécie pas beaucoup votre humour, J-C Azerty, vous le savez.
Qui contôle mon mail, contrôle le monde
Je n’apprécie pas beaucoup votre humour, J-C Azerty, vous le savez. (D)
Et ne nous laissez pas succomber à la tentation. Amène !
J.-C. Azerty dit: 29 novembre 2014 à 14 h 35 min
Ce sombre constat, gravé dans le bronze d’un incomparable style, suscita, quelque trois siècles plus tard, ce prosaïque commentaire de D.H.Lawrence : « Ben, heureusement qu’elle chiait; sinon, bonjour les dégâts »
Pas nécessairement : Catherine II s’en abstipait pendant des trois semaines et la Russie est toujours là…
Quant aux Grimaldi, sachez que je les ai toujours appréciés, particulièrement Stéphanie.
Je n’ai pas été son garde du corps, mais j’ai été garde du corps quelques années, entre 1988 et 1994 et il m’est arrivé deux fois de protéger de véritables princesses. L’aventure que Stéphanie a eu avec ce collègue m’avait un peu rendu envieux.
J’ai fait beaucoup de métiers avant d’arriver comptable. Il faut savoir se poser avec l’âge avançant. Ce que j’ai tout préféré c’était pilote dans l’aéréolavane.
Puisque personne n’a encore commenté l’illustration, je vais le faire. Il faut bien que quelqu’un le fasse. Alors je vais le faire. Azerty aurait pu s’en charger, il fainéante. Donc, puisque quelqu’un doit le faire, je m’y colle. Je vais le faire, promis, enfin, non, jamais de promesse, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve, mais je vais m’y employer. Car il faut bien que quelqu’un le fasse. Si je ne le fais pas, qui le fera ? Sergio ? Ne rêvez pas, il a d’autres chats à fourrer. D. ? Jamais de la vie. Le jour où il rendra un service, celui-là, il gèlera en enfer, comme on dit. Donc je vais le faire. Sauf bien sûr si quelqu’un se dévoue entre-temps. Je vous laisse réfléchir. Je reviens. Si, dans une demi-heure environ, personne n’a commenté l’illustration, je le fais. A moins que ça n’intéresse personne. Il faut me le dire.
…
…un rouleau de papier sur le Net, pour les écrits en bronze fraîchement coulés de source sûre,!…
…tout ce champagne, ces vins rares, ses mets succulent qui passent en amalgames d’alchimie,!…
…c’est pas du Polard fine-art of Galerie,!…o’clock,!…
…pousser pas les saussices les choucroutes suivent,!…
…à nos augures, nos écrivaints, nos pot-êtes,!…nos expresso tout chaud,!…
…
…il y a de quoi en faire un test, pour s’enfilé son diplome à l’anglaise,!…
…fortune & Jockey of love machine,!…please sorry,!…etc,!…
…tout ces parfums du pouvoir,!…vos altesses,!…aux couloirs de Versailles,!…
…etc,!…nous restons sans voie,!…
…
…
Non ! je ne laisserai pas un inconnu en mal de célébrité dire des saletés sur le charmant Sergio qui, ne nous trompons pas, ne fourre pas des chats mais des chattes.
Quand à la femme de ménage sur son canapé, en illustration, la vérité m’oblige à dire qu’elle ressemble trait pour trait à mon ex-belle mère, hélas retirée trop tôt à notre affection, elle qui adorait mon pudding au cyanure, ingrédient précieux que me fournissait son fils ainé, hihihi !
Je sais pas, moi, déjà le mec de l’illustration gros mastoc ça serait la moindre des choses prendre les patins avec application et nettoyer avant de se trisser… Et en plus quand on va chez les gens avec un plancher pareil on vient en Berluti pas comme lui en bottes de marin-pêcheur ! Enfin, au moins il rentre pas une moto à l’intérieur… D’ailleurs ça doit être plutôt le genre à rouler en scooter… Chez Amélie Nothomb les tueurs au moins ils ont de la dégaine !
Atsue 淳恵 dit: 29 novembre 2014 à 16 h 45 min
elle qui adorait mon pudding au cyanure
C’est vrai comme dirait le grand Charles faut tout faire soi-même sinon y a des branques qui réussissent à se louper casser l’ampoule avaler de travers…
Les autres républiques ont été supprimées ? On ne peut plus cliquer nulle part.
Mais non ! les républiques n’ont pas disparu, ce n’est pas parce que votre RER est en grève que Paris a disparu, banlieusard ! Passez par Google. Changez de lien d’accès.
Le style de Laura Ashley est pharmaceutique, purgatif, vomitif. Belle réussite !
La photo de la mémère représente en réalité mon oncle P.D. James, retraité de l’aéronavale. Toute sa vie mon oncle a cultivé ses dons pour le travesti; le présent cliché donne une idée assez juste du degré de maîtrise qu’il avait atteint dans cet art vers la fin de sa vie. On notera que ce sont ses vrais cheveux, et pas une vulgaire moumoute. Jusqu’à l’extrême vieillesse, mon oncle aura suscité des passions, comme celle que lui voua tel critique littéraire assez connu de ce côté-ci du Channel, etqui signait ses lettres « Ton Pierrot chéri ».
Azertyuiop, votre homophobie latante est sans fondement.
juste pour dire à certains commentateurs de ce blog ma profonde déception qu’ils me confondent avec D.
non pas que je m’estime plus fortiche que lui, à la limite cela n’a guère d’importance, mais qu’ils imaginent que je puisse balancer des méchancetés à ceux qui avaient, à l’époque lointaine, participé au blog de Dexter, ça c’est pas cool du tout !
ce blog de Dexter était placé sous l’égide du grand Kenneth Grahame, jamais il n’a reçu un plus petit commentaire comportant la plus petite méchanceté, parce que la méchanceté ce n’est pas mon truc, et ceux qui m’avaient fait l’amitié et l’honneur de participer à ce blog et d’envoyer leur portrait le savaient pertinemment, aujourd’hui encore je garde un souvenir ému et attendri de cette superbe expérience.
aussi vous comprendrez que je l’ai vraiment mauvaise et j’en ai un peu marre de voir certains comme Traube, C.P., Jacky.. m’attribuer les propos débiles de D. !
Je vous comprends votre consternation, Dexter. TKT et Barozzi vous haïssent, on ne sait pas pourquoi, et sont prêts à répandre toutes les calomnies imaginables sur votre compte. Ces deux-là, c’est le choléra du clavier.
j’en appelle à Atsue 淳恵 , Sergio et JC Azerty : lançons une pétition pour défendre l’honneur de Dexter, sali par les propos haineux de Traube et son acolyte Jacques Annibal.
A l’époque du blog de Dexter, je travaillais comme escort girl à Nara, là où je suis née, et un partenaire professionnel m’avait fait parvenir quelques photos saisissantes de son blog.
Son toucher de guitare est fabuleux… Sauvons Dexter ! Excellent garçon, il sait qu’il peut jouir de toute mon amitié facturable.
Pour ceux qui ne savent ça pas, n’est-il, Laura Ashley n’est pas une Anglaise mais une Galloise, oui ? Elle morte tombée dans l’escalier. Elle starb an einer Gehirnblutung, nachdem sie an ihrem 60. Geburtstag bei ihrer Tochter eine Treppe hinabstürzte.
Renato, dites-vous caduta della scale della figlia, oui ? 60 anni ? Pas si vieccha, hein ?
JC Azerty cela n’a strictement rien à voir avec le sujet du jour mais à caractère informatif il vous resterait quelques chances de satisfaire votre partenaire. Sinon « orages ordinaires » de Boyd .
Dans leur violence caparaçonnée comme cuirasse bourgeoise, TKT, Barozzi, Clopine, détonnent en ces lieux calmes et paisibles. Esprits lourds. Samouraïs venus du passé. Soldats perdus. Méfiez-vous Dexter ! Ils prennent votre finesse exquise pour de la faiblesse impuissante.
Dites-moi, Bérénice, si nous faisions le point, nous deux ? Je suis un peu perdu ces derniers temps.
Ah, la RdL et sa politique de l’audimat !
Ce n’est qu’un site, celui de Pierre Assouline qui jongle entre offre et demande, non ?
Alors, bien évidemment, entre le piquant que certains esseulés trouveront à lire les éventuelles escarmouches entre un tel et une telle …
Autant se réjouir de querelles de caniveau.
Il me semble qu’il existe encore une littérature susceptible d’élever le débat, non ?
Non ?
Mince alors !
On ne doit pas lire les mêmes auteurs.
Pardon ?
Heu … en effet,
pas ici,
actuellement .
.
On va la faire, l’alarmée française
Daphnée
Je suis surpris que des écrivains aussi populaires que Ruth Rendell ou
PD James, auteurs passionnants par leur professionnalisme, leur talent, et toutes deux lues par des milliers de lecteurs ou lectrices en France, achetées en masse, avec adaptations télévisées, portées au cinéma ne fassent pas l’objet de jugements, débats, ou polémiques, commentaires passionnés .
l’un parle de la coiffure ded PF james sur la photo, l’autre du tissu du canapé qu’ il ne peut pas s’offrir… l’autre de la famille Grimaldi..l ‘autre de sexe, c’est vraiment la nef des dingos.. je trouve ça triste pour un blog qui tente depuis si longtemps, avec acharnement, obstination, compétence, de faire lire et de faire aimer des auteurs, qu’ils soient essayistes, romanciers, poètes, dramaturges, polémistes, historiens etc.. ou écrivains -cinéastes comme Truffaut, ça devient vraiment décourageant.
Daaphnée dit: 29 novembre 2014 à 18 h 37 min
Il me semble qu’il existe encore une littérature susceptible d’élever le débat, non ?
Celle de Clopine (c’est uniquement pour un exemple) mais vous n’avez de cesse de le rabaisser (le niveau) pour le ramener à votre étiage.
qui tente depuis si longtemps, avec acharnement, obstination, compétence, de faire lire et de faire aimer des auteurs, qu’ils soient essayistes, romanciers, poètes, dramaturges, polémistes, historiens etc.. ou écrivains -cinéastes comme Truffaut, ça devient vraiment décourageant.
Oui effectivement c’est un but avoué qui cependant ne s’est que très rarement passé de toutes ces digressions qui paraissent selon la sensibilité propre à chacun de bon ou mauvais goût. Faudrait-il culpabiliser d’emprunter des chemins de traverses ou de s’égarer en y prenant un plaisir évident dans la gaudriole?
D voilà qui me rassure, ceci dit je n’ai lu aucune des intrigues de ces deux vieilles anglaises qui furent jeunes aussi, le murissement lié à l’âge a-t-il fait évoluer la trajectoire de leur comète littéraire, leur style, leurs lieux, leurs crimes…? Qu’en savez-vous?
Novembre, oui, c’est un beau mois pour mourir, dans ces jours d’automne où la nature expire. Ainsi la fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ; à la vie, au soleil, ce sont là ses adieux.
Merci, Pierre. Merci du fond du cœur.
>Daaphnée
pour vous
http://www.dailymotion.com/video/xf24y9_tribute-to-clara-bow-the-it-girl-1_creation
…
…comme je m’ennuie,!…rien ne m’amuse,!…rien,!…
…presque tout savoir de l’humanité,!…c’est pas drôle,!…
…qu’est ce que je m’ennuie que faire,!…
…
…en plus, envie de rien,!…autant hiberner,!… attendons le miel des abeilles,!…
…Oui,!…Ourson,!…bien chaud dans sa grotte,!…ta gueule,!…les autres sont déjà endormis,!…
…ils attendent les cloches de Pâque,!…
…et Noël,!,…on l’attend, avec la culture-Zen,!…etc,!…
…comme je m’ennuie,!…Ah,!Ah,!…Go,!…
…
des prétentions géostationnaires niveau vol à étalage ?
…
…n’importe quoi,!…Ah,!Ah,!…la cage aux folles à remplir,!…Ariane-Espace,!…
…etc,!…
La politique Nadine de Rothschild vous aimez ?
Pleurons la disparition des camarades JC et ueda, et remercions Daaphnée de continuer leur combat intellectuel contre la censure de gauche.
comme dirait cricri dit: 29 novembre 2014 à 19 h 32 min
christiane au moins ne faisait pas de fautes d’orthographe et savait écrire zéphyr.
Zygomatiques en place
Je dis pas le contraire, je voudrais simplement qu’on nous explique pourquoi les liens vers les autres blogs n’apparaissent plus, c’est tout. Cette pluridisciplinarité faisait l’originalité de ce site. C’est regrettable.
Bonne pâte à roder dit: 29 novembre 2014 à 21 h 00 min
La politique Nadine de Rothschild vous aimez ?
Oui.
C’est mon point commun avec Thierry.
J’ai une rime pour Trouillefou, j’en cherche une pour Clopine. Quelqu’un a une idée ?
solutricine
Hier j’ai mentionné le décès de la baronne James de Holland Park mais personne ne me semble avoir voulu – ou pu – me relancer. Sans doute le
roman policier ne compte t-il pas beaucoup d’adeptes parmi le lectorat de ce carnet composés de Ferdinand Célines en devenir. Merci M. Assouline d’avoir bien voulu en parler.
on a besoin de gens âgés et de lightsabers pour conclure
http://www.dailymotion.com/video/x2bac37_la-toute-premiere-bande-annonce-de-star-wars-vii-vostfr_shortfilms
«abdelkader 29 novembre 2014 à 0 h 28 min»
Your Grace, c’est pour les duchesse. Pour les baronnes, My Lady, Lady James, ou bien Madame, comme pour la Reine…
ou bien Madame, comme pour la Reine… (Bihoreau)
Tss tss. Il faut un certain rang pour dire Ma’am à la reine.
Etiquette dit: 29 novembre 2014 à 21 h 48 min
ou bien Madame, comme pour la Reine… (Bihoreau)
Tss tss. Il faut un certain rang pour dire Ma’am à la reine.
@ la vie dans les bois
I’m a King Bee
Etiquette dit: 29 novembre 2014 à 21 h 48 min
ou bien Madame, comme pour la Reine… (Bihoreau)
Tss tss. Il faut un certain rang pour dire Ma’am à la reine.
we can make some honey…
…
…Ouf,!…mes tartines aux miel,!…déjà euglouties,!…
…
…mais, que vient foutre la politique de Nadine de Rothchild dans notre galère,!?,…
…ou Biloreau de Belerente qui cherche sa Ma’am,!…
…restez un peu cohérent les doigt dans le cul,!…enfin,!…
…c’est quoi ces simagrés,!…faut pas pousser,!…je vais me taper un jeux Just for Gamers,!…
…pour me changer les idées vitesse grand « V »,!….Yesterday, she love ye, Ye, ye,!…la Planète Foot,!…le retour des bidasses en folies,!…etc,!…
…etc,!…
«Etiquette 21 h 48 :Tss tss. Il faut un certain rang pour dire Ma’am à la reine.»
Mais pas du tout, il faut simplement avoir pu dire Your Majesty au moins une fois au préalable. Pour les rois, c’est sire, en anglais sir, bien que d’aucuns aiment dire sire en anglais, prononcé sa-ierre, ou à peu près.
Tiens, puisqu’on fait dans le gratiné, une anecdote.
Une dame écrit au responsable de l’étiquette dans un journal plutôt élitiste:
«Comment devrais-je placer à table le Pape, la reine d’Angleterre, l’empereur du Japon, le président américain et le président russe? »
Le responsable lui suggère de consulter plutôt le maître d’hôtel de l’asile d’aliénés où elle réside.
Le responsable lui suggère de consulter plutôt le maître d’hôtel de l’asile d’aliénés où elle réside.
Their Satanic Majesties’ Second Request
https://www.youtube.com/watch?v=6XPbq41D6lg
on va vous mettre un paquet dans la bouche?
Le responsable lui suggère de consulter plutôt le maître d’hôtel de l’asile d’aliénés où elle réside.
Je suis passé à deux heures d’intervalle devant un écran géant ; à l’aller Sarkosy discourant devant un public surchauffé, au retour Bruno Lemaire. C’est quoi ce bordel ?! un mec a lâché : des primaires ducon ! T’es pas au courant ?! On est mieux ici
Sauvons Dexter dit: 29 novembre 2014 à 17 h 50 min
sali par les propos haineux
Mais non ! C’est comme Siegfried le dragon… Une carapace énorme ! Cinq millimètres de chitine…
doigt sur l’oreillette.
Alors?
Culture Quizz dit: 29 novembre 2014 à 22 h 45 min
doigt sur l’oreillette.
Alors?
Alors quand on aura fini de subvenir aux besoins des siens, qui sont insatiables, on aura un regard pour Le Très Haut
“We are all just monkeys with money and guns.”
― Tom Waits
Faudrait proposer un changement du support à bringues là.
Si votre barre d’outil ne mentionne plus la pluralité des républiques auxquelles vous aviez accès hier encore, faites appel à votre mémoire : la république du cinéma, la république du numérique, la république du jazz, la république du rock, la république de la danse, la république de la photo, la république du classique, la république du théâtre, la république de la photo, la république de l’art, et des meilleures …
…
…pas rassuré; je m’ennuis encore un peu trop,!…mais çà va, mieux,!…
…je vous remercie de me couvrir de vos folies pour divertir ma peine de demeurer serein,!…
…Oui,!…un petit feux à protéger,!…
…mon W.C.,!…pour ma grâce aux parfums,!…Ah,!Ah,!…
…la délicatesse à Proust,!…etc,!…allé Louis à,!…etc,!…
…
«ape man hop : 23 h 17 min
“We are all just monkeys with money and guns.”
― Tom Waits»
Pas très gentil pour les singes…
Madame, en anglais, c’est pour les maquerelles…on n’a pas d’idée de traiter ainsi Sa Gracieuse Majesté, a moins qu’on veuille passer le restant de sa vie dans la Tour de Londres…c’est plutôt Ma’am, après l’avoir auparavant dit : Your Majesty…anyways, pour une nation qui a raccourci la tête a son aristocratie, vous me semblez très a la page, pour tout ce qui concerne ce tapage mondain…
…
…un avis au-dessus des liens,!…
…
…l’émission » on n’est pas couché « ,!…
…
…c’est bizarre,!…
…comme un entonnoir à monopolisé l’humour français pour remplir l’audimat,!…
…presque un cercle de Pub-culturel à Vichy avec pignon sur rue,!…
…
…sans concurrence avec d’autres émissions du même genres, l’humour canalisé à voie-unique,!…un système pour faire majorité à Nerlusconni-business,!…
…
…on est en France tout de même,!…Ah,!Ah,!Ah,!,…sans forcer notre Lorenzo Rhûtiers Enterprise & C°,!…
…
…si c’est pas du populisme, qu’est ce c’est,!…Ah,!Ah,!Ah,!…Go,!…etc,!…
…à nos Monopoly de la culture et sans concurrences,!…S.V.P.!…Bravo,!…
…
Giovanni Sant’Angelo dit: 30 novembre 2014 à 0 h 23 min
…
…pas rassuré; je m’ennuis encore un peu trop,!…mais çà va, mieux,!…
…je vous remercie de me couvrir de vos folies pour divertir ma peine de demeurer serein,!…
pourtant c’est tellement bien !
ape man hop dit: 29 novembre 2014 à 23 h 15 min
Culture Quizz dit: 29 novembre 2014 à 22 h 45 min
doigt sur l’oreillette.
Alors?
Alors quand on aura fini de subvenir aux besoins des siens, qui sont insatiables, on aura un regard pour Le Très Haut
tu peux aussi leur lui ? offrir des ceintures à noël et jeter l’œil illico
tu sauras vite que rien n’est vrai tout est faux c’est pour (quel mot ?) les foules tel Jeff Koons sur FC l’autre matin : 58 millions de dollars une toile contre deux pour Courbet. What’s the matter, demande le jeune journaliste, tenace ? Mais l’argent n’a pas d’importance répond Jeff Koons.
…
…@,…rose,…je suis de nature indépendant, pour protéger les libertés des gens à vivre mieux,!…
…et les émissions, à dogmes aux finalités de contenter tout le monde, en passant un bon moment,!…et se foutre de tout,!…
…c’est pas vraiment ma tasse de thé,!…
…
…dans l’émission, France 2, » on n’est pas couché « ,…pour la majorité qui ne sort plus,!…çà fait trop » Stalag 13 » pour intello’s débiles – soumis,!…content & cocu,!…etc,!…
…
…c’est dit,!…etc,!…
the blue beard c’est Barbe bleue et non pas the blue bird. Damned …33 ans pour comprendre grâce à Agatha Christie.
In and out the sparkling blue beard.
Ding
>Giovanni
indépendant self made man ?
…
…rose,!…self made man,…
…
…non pas un industriel,…juste une conscience qui reste,!…
…fauché par l’état, et ses corporations au buldozer-social,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…bonne-nuit,!…moi, je vais dormir,!…
…Arrivederci,!…
Elle est enterrée au cimetière de Cholsey. Sur sa tombe est gravée une épitaphe extraite d’un verset de La Reine des fées écrit par Edmund Spenser, choisie par ses soins :
Sleepe after toyle,
port after stormie seas,
Ease after war,
death after life,
does greatly please.
Temps de repos après tant de labeur,
Havre de paix après les jours de tempête,
Trêve bénie succédant à la guerre,
La mort est douce après notre vie si âpre.
épitaphe d’Agatha
bonne nuit Giovanni
pardon je l’entendais au sens intellectuel du terme, autodidacte aurait mieux convenu sans doute, et pas industriel pour un sou !
thé à la bergamote, scones, brownies, sablés au gingembre, bonbons anglais à 17h
suivi de omelette sweet and sour ail (une gousse pour la santé pas plus) pour le goût deux échalotes deux sucres roux, trois tomates pelées, quatre œufs brouillés, toasts de pain beurré.
Noix
pain noir tartiné de roquefort.
Oui m’enfin, la reine-mère c’est chez les abeilles.
L’illustration du haut nous vient de Raqqa, le fief des des racailles de l’EI. comme bon nombre d’instituteurs syriens, le locataire d’un petit trois pièces où il vivait paisiblement avec sa femme et ses quatre enfants enfants, lisait autre chose que le saint Coran. Hier soir, des djiahdistes pétés au Red Bull ont débarqué chez lui et l’ont décollé presto, leur façon d’exprimer leur amour du prochain. Pressés par le temps, ils ont renoncé à crucifier la famille en place publique. Le livre était un compendium des récits des voyageurs arabes au moyen-âge.
Ce matin, j’ouvre L’île des morts de P.D. James au hasard et je tombe sur ceci :
« Sous peine de mort, que personne ne me parle de mort. C’est là un mot infiniment terrible. »
Citation ? De qui ?
Le personnage qui découvre ces lignes suppose qu’il s’agit d’une citation mais en ignore l’auteur.
A propos de Colin Dexter, bon souvenir tout de même de la série télévisée dans laquelle John Thaw tenait le rôle de l’Inspecteur Endeavour Morse.
Vas-y, je te les mets à l’endroit habituel
Cette citation est l’œuvre du grand amiral de la Marine impériale, Isoroku Yamamoto, le héros de Pearl Harbor.
Raqqa, le fief des des racailles de l’EI (Bloom)
Un peu plus de retenue et de prudence dans vos propos serait souhaitable, mon brave poupin, si vous ne voulez pas que la racaille en question vienne vous rectifier le prépuce. Enfin, moi, ce que j’en dis, comme dit l’autre c’est vous qui voyez.
c’est où?
vous rectifier le prépuce
Pas trop tard pour bien faire?… Avec tous ses diplômes?
sous le pot de géranium dehors.
Mon père a dit à ma mère il y a quelques jours : dans dix ans je ne serai plus là. Le surlendemain elle est tombée malade.
Il ne passera pas l’hiver, dans dix ans. Ne lit pas de compendium, mon père. Ni ne trafique contre l’Ukraine, ni n’emprunte de Falcon après les négociations pour rentrer à la maison.
Ma maman aura eu avec lui 70 ans de mariage. Comment est-ce possible ? Cela l’est.
Je vais nager.
Je les laisse comme d’habitude, t’en fais pas.
L’avis d’Azertyuiop est fort justement motivé. A propos des actes cruels des tenants d’un Califat mondial, il ne faut pas parler de racailles mais de musulmans enthousiastes, emportés par leur dynamisme temporel.
Ah! les « petites perceptions » de Leibniz! enfin, le roman policier est l’Es de la littérature…
Musique:
il ne faut pas parler de racailles mais de musulmans enthousiastes, emportés par leur dynamisme temporel. (Atsue)
Ce que c’est que de savoir causer, tout de même. Celle-là, j’eusse tété infoutu de la trouver. Cela dit, je me suis toujours méfié des excès de l’enthousiasme. Vice ou vertu? On ne sait pas trop. Déjà, du temps des délires dionysiaques … Penthée en sut quelque chose. Tiens, l’histoire de Penthée, je suis sûr que mon oncle P.D. James en eût tiré un fumant polar.
un peu déçu par les conclusions de 12h d’enquête
Mon père bien aimé, l’honorable Akimitsu 昭光, me demande la raison pour laquelle le parti conservateur du Calife Nicolas a donné presque un tiers de ses votes à un adepte du Renouveau ? Ne sachant que répondre à sa remarque fondée, j’ai parlé de l’effet des temps actuels, propices à certains « délires dionysiaques ». Il m’a dit avoir du mal à comprendre cette réélection d’un perdant sans idées, manifestement usé à ses yeux. « La France, père ! La France ! » ai-je conclu.
« Pleurons la disparition des camarades JC et ueda, »
Ces « aliens » reviennent sous d’autres pseudos
Penthée? bien fait! comme ça il aura au moins compris que l’on ne se cache pas dans un arbre… la prochaine fois qu’il essaie derrière un rocher…
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