P.D. James a filé à l’anglaise
Il y a une vingtaine d’années de cela, j’ai eu l’occasion d’enquêter en Angleterre sur « les reines du crime ». Car une certaine tradition du roman policier s’incarne à travers des romancières anglaises depuis l’avènement de la reine mère, Agatha Christie, même si, au sein du genre, toutes diffèrent par l’art et la manière. J’ai conservé de ce séjour le souvenir d’une catastrophe et celui d’un enchantement. Ruth Rendell incarne la première.
Dès qu’elle m’ouvrit la porte de son appartement, je compris que cela n’irait pas entre nous. Sèche, glaciale, pète-sec. Elle me fit aussitôt asseoir dans un fauteuil de velours face au canapé sur lequel elle prit place ; autant dire qu’elle me l’ordonna. Une photo aurait mieux exprimé ce que je ressentis alors : elle au premier plan, tendue, crispée, un regard d’acier, sans un sourire, l’emploi du temps minuté, sacrifiant pour la énième fois au rite de l’interview par conscience professionnelle ; et au second plan, assis à une petite table, son mari dont la voussure et les regards craintifs qu’il jetait de temps en temps vers nous manifestaient un certain accablement sous le poids de l’autorité qu’elle dégageait.
Je me serais bien enfui mais il était trop tard. J’entrepris d’engager le propos par un babil littéraire en préliminaire, ce qu’elle balaya aussitôt tandis que je préparais mon magnétophone. Une certaine impatience émanait de ses gestes ; or je ne savais trop comment lui accrocher le micro-cravate car elle portait un pull en cachemire ras-du-cou qui moulait considérablement sa poitrine de bronze ; cherchant une entrée, craignant un geste déplacé ou irréparable, je finis par l’accrocher tout près du cou, ce qui ne manqua pas de défaire une maille. De ce jour, je pus témoigner de la réalité de l’expression « fusillé du regard ». L’interview se réduisit à une trentaine de minutes : des réponses automatiques, antipathiques, elliptiques. Puis elle me raccompagna à la porte ; disons plutôt que je pris la porte. Une fois dans la rue, enfin soulagé de cette épreuve, je compris pourquoi ses romans m’avaient toujours paru si froids et fabriqués.
P.D. James, l’autre « reine du crime », incarne le souvenir de mon autre expérience londonienne. Celle d’un enchantement et c’est l’annonce de disparition hier à l’âge de 94 ans qui m’y ramène. La nuit était déjà tombée dans les rues balayées par un vent glacial. Et dès cet instant, je crus me retrouver dans l’une des enquêtes de son cher detective de Scotland Yard, Adam Dalgliesh, poète et policier. Une fois à Holland Park Avenue, je fis à nouveau l’expérience de l’énigmatique logique par laquelle les numéros des immeubles sont rangés à Londres. Croyant enfin trouver le sien, je sonnais ; une bonne sœur, à l’expression du visage particulièrement mystique, m’ouvrit dans la pénombre ; sans un mot et sans même lever les yeux, elle m’indiqua d’un coup de menton la demeure de Mrs James, avant de refermer lourdement la porte. J’étais dans l’ambiance. A ceci près qu’en face, l’accueil fut tout autre. Pas celui d’un auteur de polar mondialement célébré. Juste une romancière et une femme.
Phyllis Dorothy James m’accueillit chaleureusement, discrètement et humblement malgré les lauriers de la critique et des jurys qui ont couronné son œuvre: « Vous vous êtes perdu, j’espère… Et vous vous êtes retrouvé chez les sœurs… Exciting, isn’it ? » dit-elle, plus « C. of E. » (Church of England) que nature. Nous prîmes place dans son petit salon made in Laura Ashley ; elle nous proposa « a nice cup of tea » dans le service en porcelaine ; et c’est dans cette atmosphère d’une Angleterre immémoriale, ou remontant à tout le moins à Jane Austen, que nous eûmes non une interview mais une vraie et longue conversation, d’autant plus libre qu’elle vivait seule et n’attendait personne. Tout en parlant, elle poursuivait sa broderie, ce qui ne manquait pas de charme et lui donnait une allure de grand-mère idéale. Bien sûr, elle paya sa dette à ses écrivains de chevet (Jane Austen, Dorothy Sayers…), insista sur son son souci de l’architecture des intrigues (un début, un milieu, une fin) et de leur dimension sociale, s’interrogea sur le tropisme anglais pour le meurtre raffiné, prit ses distances avec le whodunit d’Agatha tout en se passionnant pour l’énigme de sa disparition, commenta pudiquement ses années de vache maigre où elle dut seule subvenir aux besoins de sa famille…
Mais avec le recul des années, quand je repense à l’adorable Mrs James, deux choses dominent. Deux éléments récurrents dans ses propos : ses vingt années passées au département de médecine légale des services de criminologie du Ministère de l’Intérieur ; et la maladie mentale dans laquelle son mari s’enfonça au lendemain de la guerre. Ils revenaient de manière si insistante qu’elle convint d’en faire des clés de son œuvre. Alors je compris en la quittant pourquoi P.D. James, inoubliable auteur d’Un certain goût pour la mort (les mots « mort » et « meurtres » figurent dans presque tous les titres de sa vingtaine de romans) était vraiment « la » reine du crime. Pas pour une question de style (encore que… celui de Rendell étant si pauvre et limité), d’imagination dans la cruauté, ou de maîtrise de sa technique, mais en raison de ce supplément d’âme qui fait toute la différence.
(Illustration R. Kikuo Johnson ; photo Rex)
515 Réponses pour P.D. James a filé à l’anglaise
J’ai consulté mon oncle P.D. James à propos de mon idée de tirer un polar de l’histoire de Penthée. — » Penthée ? m’a-t-il répondu, « Penthée, c’est pas ma tasse de tea ».
Mon dieu mon dieu, et il n’est encore que dix heures.
En tout cas dans la tête des Thébain il devrait y avoir des chemins sans issue car Laïos, Jocaste et Œdipe font aussi un beau trio de crétins… les gens de Corinthe plus attentifs au réel…
Il m’a dit avoir du mal à comprendre cette réélection d’un perdant sans idées, manifestement usé à ses yeux. (Atsue)
Vu à la télé les tronches des électeurs du perdant sans idées. La moyenne d’âge devait tourner autour de la soixantaine bon poids. Un bon indicateur de celle des militants du parti ?
Les abeilles séchées, c’est dans les malheurs de Sophie.
En tout cas dans la tête des Thébain il devrait y avoir des chemins sans issue car Laïos, Jocaste et Œdipe font aussi un beau trio de crétins… les gens de Corinthe plus attentifs au réel… (renato)
En cherchant un peu, on devrait bien trouver un quelconque universitaire qu’aurait eu l’idée de répertorier dans le roman policier les récurrences plus ou moins voilées des mythes de la tragédie grecque. Pour le trio de crétins, pas de souci à se faire, les résurrections doivent se compter par douzaines.
En cherchant un peu, on devrait bien trouver un quelconque universitaire qu’aurait eu l’idée de répertorier dans le roman policier les récurrences plus ou moins voilées des mythes de la tragédie grecque. (moué)
Bon dieu mais c’est bien sûr : « l’irruption de la tragédie grecque dans le roman policier » (Malraux, à propos de « Sanctuaire »).
Pour revenir au sujet du billet de Passou, la grande différence entre les auteurs des romans dits policiers anglais et américains est l’introduction de ce qu’on a nommé « noir » et de son implantation résolument urbaine, la différence est significative
Bon dieu mais c’est bien sûr : « l’irruption de la tragédie grecque dans le roman policier » (Malraux, à propos de « Sanctuaire »).
A propos de Malraux, je compte m’atteler à une ré-écriture de « la Voie royale » en roman policier, avec, dans le personnage principal, Malraux soi-même en train de piquer des statues khmères. J’ai déjà bien avancé sur une scène-choc, la rencontre, au détour d’une piste, du jeune écrivain si tant bien prometteur avec une équipe de zélés flics sur le thème : « ça vous ennuierait de nous suivre au commissariat ? Vous inquiétez pas pour vos bagages, on s’en charge. »
Un certain nombre de grandes puissances travaillent sur la modification du climat à des fins de guerre depuis plusieurs décennies.
Ce qui arrive en France a assez probablement pour origine des opérations de ce genre.
Beaucoup d’avions de ligne créent des trainées blanches en grande quantité, alors que les conditions de température et d’hygrométrie correspondant à leur flight level ne devraient pas produire ce phénomène.
Les produits cloudbusters sont présents au refueling des avions, directement dans le kérosène. Ce sont eux qui créent la condensation anormale, responsable anormale.
Mon cousin, qui apparaissait ici sous le pseudonyme ueda (上田) m’a fait connaître l’œuvre du maître du roman policier japonais, Edogawa Ranpo (江戸川 乱歩). Grand admirateur de Poe. Frissons garantis.
C’est horrible les gens qui donnent des consignes de vote…. sans les accompagner d’un billet de banque toujours bienvenu.
Ma foi, je sais pas si j’avais bien suivi
Quel carburant utilise les extra-terrestres, D. ? J’espère que c’est un carburant propre, au moins !
trouver un quelconque universitaire qu’aurait eu l’idée de répertorier dans le roman policier les récurrences plus ou moins voilées des mythes de la tragédie grecque.(azerty)
Ah mais y a eu un Œdipe roi en Série noire. Vachement bien, d’ailleurs.
En principe, Atsue 淳恵 devrait être le nouveau pseudo de ueda. Mais ses posts ont une tonalité tellement jicéenne qu’on ne sait plus.
« trouver un quelconque universitaire qu’aurait eu l’idée de répertorier dans le roman policier les récurrences plus ou moins voilées des mythes de la tragédie grecque. »
Comment gâcher un éphémère plaisir…
des consignes de vote…. sans les accompagner d’un billet de banque (à tes souhaits 淳恵)
Y a pire : tous les loquedus qui paient leur cotisation au parti et ne votent pas.
Pleurons la disparition des camarades JC et ueda, et remercions Daaphnée de continuer leur combat intellectuel contre la censure de gauche.
Je ne sais de quelle censure vous vous plaignez .
En revanche, je constate que ce blog finit de crouler sous les assauts d’une trollerie de caniveau. La vôtre, entre autres.
Chère Daaphnée, les camarades JC et ueda ne se plaignent pas de la censure en soi, mais de la gauche humaniste en général.
Ils espèrent que la victoire nette de l’ami Nicolas boutera les socialo-communistes hors de l’Elysée.
Que vous êtes trôlle, Daaphnée ! Ainsi que Nadine. Pas Rothschild, non ! L’autre. Je ne comprend pas ce que mon cousin vous trouve d’original. Un long nez, peut être ?
Bizarre… ce sont ceux qui ont le plus usurpé les pseudos qui se félicitent de « la nouvelle modération »… un peu vicelards les gars, suivez mon regard
soyez plus spécifique, traçabilité, j’ai du mal à suivre votre regard…..
Cher Pierre Assouline, songez-vous à organiser avec force pompes les funérailles de ce site à l’occasion de ses 10 ans ?
Chouette ! Ce blog redevient con. Enfin. Merci Daaphnée.
Personne ne se plaint de « la gauche humaniste », ici ! Nous ne sommes plus des enfants, depuis Hiroshima, Nagasaki, Fukushima, Obama. Nous savons bien que ces notions ne sont qu’éléments décoratifs de l’économie solitaire mondiale.
Je ne suis pas Atsue 淳恵 .
(Bonjour Daaphnée. Je file.)
Camarade ueda, ne pars pas ! La littérature a besoin de toi !
J’ai salué hier la mémoire de P.D. James avec mon compte utznoz, ça me met de biais par rapport au reste du groupe.
Mon cousin, interrogé sur ses sentiments les plus nobles à l’égard d’une commentatrice connue, m’a rassuré. Me parlant d’une « femme de réconfort ».
Pour moi, c’est surtout Toulon
Il a oublié Tchernobyl, erreur compreansible pour un traîne-savate cryptocommuniste qui avance masqué.
JC cryptocommuniste, il fallait y penser, renato.
Je vous prie de ne plus prendre l’avion, cloués au sol, les aéronefs ne seront plus des armes de guerre climatique des gouvernements malveillants.
Ce que j’avais prédit est arrivé, je ne me trompe jamais, la Présidente sortante Marine Le pen a été élue avec 100% des voix, à la présidence du parti nationale nationaliste indépendant. Les banques Russes subventionnent le FN, une France ruinée, une Europe affaiblie serait le vœu de Poutine.
Vive mon implant !
Vive l’aéronavale et le vol à voile !
60.000 socialistes cotisant réellement au PS de Hollande.
83.000 frontaliers cotisant réellement au FN de Le Pen.
237.000 conservateurs cotisant toujours au UMP de Sarkozy.
Il est difficile comprendre votre système de gouvernement, amis Français !
Bonjour Daaphnée. Je file.
Egalement..
si tu crois qu’on ne t’a pas reconnu, mon gras, avec ton nouveau pseudo japoniaisant, tu te crois toujours aussi malin mais aussi niaiseux
Le roman policier, un genre ?
Est-ce dire que l’adjectif
l’emporte sur le roman lui-même ?
Est-ce que ce genre ne contraint
alors pas l’exercice romanesque,
quitte même à le réduire ?
En fait, est-ce que le genre,
un genre de roman – il y en a
d’autres que le polar – est choisi,
prédéterminé avant l’écriture ?
Autrement dit, comment peut-on
se lever en décidant d’écrire
un polar, conscience du créneau
juteux mise à part ?
A moins, peut-être, de laisser
s’exprimer une part de flic
ou de voyou ? Bref, mener l’enquête
ou réussir un coup. Après tout,
ce marché éditorial n’est pas
si méprisable : qui échappe
à la petite danse sur le fil
entre le « bien » et le « mal » ?
Arsouillièrement.
« Autrement dit, comment peut-on
se lever en décidant d’écrire
un polar, conscience du créneau
juteux mise à part ? »
Carlo Emilio Gadda – Quer pasticciaccio brutto de via Merulana / L’Affreux Pastis de la rue des Merles…
Autrement dit, comment peut-on
se lever en décidant d’écrire
un polar, conscience du créneau
juteux mise à part ? (Polémikoeur)
Il faudrait demander au spécialiste de Simenon ce qu’il en pense. Les frontières entre « sous-genres » d’un genre sont éminemment poreuses, flottantes, évanescentes (qu’est-ce que je pourrais bien encore trouver comme épithète pour le faire court, moué ?). Est-ce que « Sanctuaire » est un roman policier ou pas ? Est-ce que « les Fantômes du chapelier » est seulement un roman policier ? Les meilleurs s’évadent toujours des cases où on voudrait les mettre.
Crime et Châtiment est un roman policier.
Des Souris et des hommes, aussi.
Et quelques choses des Dürrenmatt…
« Une ténébreuse affaire » de Balzac était déjà un polar avant la naissance officielle du genre.
Cela dit, les romans de P.D. James ne sont pas que des polars.
Et Auguste Dupin, virtuose de la lecture des journaux…
Heureusement, oui,
que les cases ne sont pas étanches !
Elles n’en restent pas moins visibles
et, même, tracées, parfois,
par leurs occupants.
A quoi donc est dû l’intérêt durable
pour celle du polar ?
Enquêtement.
« A quoi donc est dû l’intérêt durable
pour celle du polar ? »
La tentative de comprendre les événements et le désir de rétablir, si non la justice, un ordre intellectuel… si ce n’est pas possible dans le réel, au moins dans la fiction.
Polémikoeur. dit: 30 novembre 2014 à 13 h 25 min
« A quoi donc est dû l’intérêt durable
pour celle(la case) du polar ? »
Le gout du conte, conservé intact depuis l’enfance.
Le gout d’avoir peur, sans risque, autre résidu de l’enfance.
C’est ce qui me vient d’abord à l’esprit.
d’autres vieux branlants désirant se mettre à poil ?
« Crime et châtiment » est selon moi un roman policier à 0,1%, et encore si on le veut bien. En réalité, c’est un roman métaphysique. Blanchot disait qu’il ne lisait pas les romans policiers, parce qu’il y avait déjà trop de police dans la société. Jugement assez évident, il me semble, pour ceux qui aiment la littérature…
Daaphnée dit: 30 novembre 2014 à 11 h 23 min
une trollerie de caniveau
Les caniveaux c’est des clebs qui ont grossi ?
jem dit: 30 novembre 2014 à 14 h 03 min
« Crime et châtiment » est selon moi un roman policier à 0,1%, et encore si on le veut bien.
Les Gebrüder, à ce moment-là, il y a une petite intrigue, probablement indispensable mais qui à tout le moins n’est pas l’essentiel.
À14 h 01 min il s’agit d’un crétin intégral standard ou hors série?
quelqu’un ayant besoin de mieux comme couverture chauffante
Un crétin intégral standard, donc.
…
…on dira, ce qu’on voudra,!…après,!…
…
…mais, la démocratie de nos jours, me fait rire,!…pourquoi,!…
…
…ou en est dans tout celà,°°° l’intérêt général de la nation°°°,…
…si les majorités qui vont cohabités aux parlements,!…sont des fruits de la sève du seul °°° clientélisme, à renvoyer les ascenseurs promis-jurés °°°, par les électeurs au dessus des lois en cours, pour s’ussurper des royalties-privés en escrocs-publics,!…
…ou en reste, l’intérêt-publique de se sentir en sécurité par les représentants de l’ordre et de la foie, si des partis font » gang’star’s « , en rachetants les entreprises par la bourse, pour l’intérêts des actionnaires, sans se soucier de la cohabitation de vivre avec tout les français, au moins, déjà en Europe,!…
…
…c’est quoi ces partis-nombrilistes vers le pouvoir,!…en plus qui se réffere au partis du » Général « , ou de » Poujade « ,!…
…
…sans parler, de celui , en ce moment qui fait l’inverse les bras qui lui tombe, de tout ce qu’il a promis, pour enfin exercer une autorité à tout laisser-pourrir,!…
…
…et, c’est partout en Europe, comme celà,!…
…c’est, quand même pas ainsi, que nous allons vaincre la mondialisation-conccurente des industriels délocalisés dans les pays sans droits ni lois,!…
…ou est la république dans ce bordel, auquel elle souscrit,!…
…tout le monde s’en fout, et fume ses cigarettes,!…c’est ridicule et incroyable,!…il y a vraiment urgence-morale pour garder l’état-intact avec ses valeurs dans la république,!…
…de qui on se fout, en fin de compte,!…
…de tout les peuples,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…en arriver à faire des pûtes et du tourisme-sexuel, pour l’économie,!…
…faut ouvrir des chantiers avec Love-Machine à Cages-aux-Folles près des palais Bourre-Bon, & autres Luxeleack à Luxe-Bourre,!…Louis XV,…revient ta France t’attend,…à l’Ô & au pain-sec,!…
…
…quel caniveau, comme tremplin,!…etc,!…
…et dire, que çà ira, avec les grandes écoles » la soupe des dérisions à diversions « ,!…il y a de quoi jasez,!…avec en plus, tout les rentiers démocrates à l’équitables-commerce,!…Ah,!Ah,!…
…pourvu que, Lucres & Haines, nous sauve par son jeux et points de vues de ses excentricités,!…
…
…de la Gaule, qu’est ce qu’on n’ennuis,!…avec çà ira,!…etc,!…
…
…Ah,!…ces feuilletons à Dallas, çà va me monter à la tête, c’est sûr,!…& pas certains,!…Go,!…et rame,!…Ah,!Ah,!…
…
Porte-parole des camarades dit: 30 novembre 2014 à 11 h 29 min
hors de l’Elysée.
La porte de service est coincée, depuis le temps, non ?
« Todo modo » de Sciascia est-il ou non un polar?
Ah! ces pauvres chercheurs de mieux sans un lieu où chercher, qu’incapables de produire quoi que ce soit se plaignent, et se plaignent, se plaignent…
12h54: Un thé au Sahara, aussi. Pour rester dans les bouwls.
Ceci étant la blog à passou est un repère de pervers, On devrait l’interdire purement et simplement et légaliser le cannabis à la place afin que chacun des interdits des frustrés trouvent à remplacer leur dose de plaisir malsain. Pour la cocaïne taper deux.
Pour le papier toilette taper 3.
jem dit: 30 novembre 2014 à 14 h 03 min
« « Crime et châtiment » est selon moi un roman policier à 0,1%, et encore si on le veut bien. En réalité, c’est un roman métaphysique. »
Pourquoi pas un polar métaphysique?
Entendez-moi bien! Je n’affirme pas que Crime et châtiment soit un polar; mais, le genre policier est si mal défini qu’on peut y faire entrer bien des intrigues.
La présence d’un policier professionnel ou amateur n’est pas indispensable à une intrigue policière.
Blanchot disait qu’il ne lisait pas les romans policiers, parce qu’il y avait déjà trop de police dans la société…
Un jugement d’un insondable stupidité au demeurant… Il aurait dû lire des ouvrages de sociologie policière, se serait rendu compte qu’il n’y avait pas assez de polices dans la société ou plutôt, pas assez de celles dont ne parlent jamais les polars de Pidi, càd de ces polices invisibles qui remettent sans cesse de l’ordre là où nos blancs philosophes écrits vains se contentent de semer leur petit pâté de désordre, tellement irresponsablement. Ils s’apparentent au chien Pugnax lisant ‘la Princesse Casamassima’ dans la nacelle de Pynchon d’ « Against the day ».
De mieux en mieux: il se cache derrière son homosexualité, maintenant… pauvre garçon!
Un policier sans policiers, ça ce serait de la Littérature. Nous sommes hélas soumis au régime de la réalité désenchantée ou de la prophétie.
Un vrai crétin standard integral, plus de doutes, maintenant.
et c’est reparti dans l’injure, décidément dément…
« les fantômes »?! mais on en fait encore de comme ça ou ce n’est qu’un reliquat?
Azerty le raciste et cela se dit homme de lettres les braves poupins vous ont dans le colimateur pour vous rectifier le cerveau une fois pour toutes
« et c’est reparti dans l’injure… »
Puisque Monsieur quels flasques n’est venu ici que pour ça, ne pas lui donner satisfaction serait peu charitable.
Lucien Bergeret dit: 30 novembre 2014 à 14 h 51 min
La présence d’un policier professionnel ou amateur n’est pas indispensable à une intrigue policière.
On peut mettre l’inspecteur Palmer… Ou Canardo !
On observera le courage des mots la démonstration des signatures l’audace des idées. Une résistance un maquis s’organisent, ne reste plus qu’à trouver une ligne de combat pour sortir de la maladie auto-immune.
aussitôt démasqué JC change de pseudo… décidément dément
Les commentaires s’intellectualisent un peu trop. Rendez-nous la trolleuse en chef, qu’on respire, l’oxygène se raréfie vers les sommets.
du coté des politiques, le clan Lepen se familiarise en redoublant de femmes, Sarkozy rachète son parti à coup de sexagénaires peu rancuniers et Marianne titre sur une alliance entre les deux partis aussi en toute légitimité on pourra se demander: que fait la police?.
Bring back Daaphnée dit: 30 novembre 2014 à 15 h 24 min
Rendez-nous la trolleuse en chef
Ni Dieu ni maître !
…
…@,…rose,…à 2 h 59 mn,…du matin,…
…
…indépendant intello,!…Oui,!…libre quoi,!…
…
…mais de là,!…à autodidacte,…pour un artiste , c’est évident,…de cacher son savoir-faire,!…puisque avec toute les écoles-conformistes ,…tout le monde copie/colle , les idées du voisinage,!…
…
…en plus, pas industriel,!…pas du tout,!…
…mais, c’est encore plus » secret « ,!…puisque, dans une série dans une B.D.,…vu à la T.V.,…on me pique, le graphisme dans les personnages qui sont dessinées sans doigs, comme des mains entièrement » palmées « ,!…genre phoque ou pingouin,!…( trois peintures à l’aquarelle à l’identique de 1974_75,…à 1985 environ )signé et datés 1975,…puisque copie exacte de 1975,!…distribuer à des connaissances,!…
…
…donc, pas industriel pour un sou,!…pas du tout,!…j’ai une nature ductible mais en formation de conformité avec les » cow-boys » de ne pas me laisser voler mes idées,!…
…
…avec un seul, dessin de moi, ils vous pondent un dessin annimé en vingt épisodes,!…
…
…donc,!…je fais rien,!…pour protéger mes droits d’auteurs-usurpés,!…
…
…la flexibilité dans les déterminations identitaires donc,!…etc,!…sans plus,!…
…
Hello Diago, un attimino, vous ne l’emporterez pas au paradis 🙂
« ça les coupe injure soft », s’il m’était rendu possible d’avoir ce recours à l’image (celle-ci) je choisirais plutôt ça me les brise, sûrement aussi douloureux mais moins définitif. Il nous faut préserver des valeurs et des possibilités de reproduction en vue hypothétique d’amélioration .
…
…sans parler des dessins et données volés sur le net, par d’autres ordinnateurs,!…
…faut pas créer sur P.C.,!…tout est copier/coller,!…
…faire des brouillons qui ressemblent à rien, sur des papiers qui traînnent,…bien cacher ses idées,!…
…parce que il y des artistes-bidons à tout les strates,…etc,!…la tête d’humours-vides,!…Ah,!…Ah,!…
…ceci n’est pas une pipe,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…à la sienne à remplir de tabac,!…etc,!…
…
…
faut rire? vous avez raison, quittons cette impasse pour visiter le jour et son contraire à l’origine de tant de littérature en parasol pluie chute pour atterrir au centre précisément de ce qui nous importe .
y’avait un film, pépé le moco, comme ça, mais tu l’avais pas analysé
« Il fait toujours nuit, sinon on n’aurait pas besoin de lumière. »
c coi o just 1 « attimino » ?
Diagonal dit: 30 novembre 2014 à 14 h 54 min
« parce qu’il y avait déjà trop de police dans la société…
Un jugement d’un insondable stupidité au demeurant… »
Il faisait quoi dans le temps Diago ?
Ah oui !
Il en faut.
Cher Monsieur Assouline, pourquoi faut-il dérouler ce tissu d’inepties sans intérêt avant de pouvoir laisser un commentaire ?
Pour en revenir à notre (votre) sujet : décidément, vous savez merveilleusement « parler » des écrivains ! Simenon, déjà… De P. D. James, dont je pense avoir tout lu, je retiendrai surtout ce qu’elle a déclaré devant les caméras de Monsieur Sourire, concluant, après avoir pudiquement raconté sa vie jalonnée d’épreuves, qu’elle avait eu beaucoup de chance. Cela m’a permis de réaliser combien la chance était une notion subjective.
« Il était temps! » ne manqueront pas de commenter vos écornifleurs…
http://www.legrandsoir.info/lilian-mathieu-columbo-la-lutte-des-classes-ce-soir-a-la-tele.html
Colombo est bien préférable à Palmer ou Canardo…, surtout s’il fait l’objet d’une analyse un tant soit peu rigoureuse, nan ?
De P. D. James, dont je pense avoir tout lu
c’est facilement vérifiable. Ensuite qui d’autre en lecture exhaustive par quoi se hausser jusqu’au camp de base d’une cime indemne et œuvrer au bien public
bein fallait un con pour un améliorer la rengaine
AVIS : problème résolu, les républiques ont fait leur réapparition en bas à droite.
Il suce que des glaces
Ah oui !
Il en faut.
Surtout ici, apparemment.
Diagonal dit: 30 novembre 2014 à 16 h 10 min
Colombo est bien préférable à Palmer ou Canardo…
Il est moins incisif mais plus dangereux…
Passou dit: 30 novembre 2014 à 16 h 18 min
AVIS : problème résolu, les républiques ont fait leur réapparition en bas à droite.
Au passage on les aurait transformées en monarchies…
16h19 une étape subsidiaire longtemps avant que d’avoir à manger les pissenlits par la racine carrée.
C’est pas la peine de me pisser sur la gueule après m’avoir coupé les racines
Philip Marlowe .
La bande de détectives est demandée sur ces lieux pour enquêter, démêler l’écheveau des divagations, mettre un terme à ces querelles internes et cette guerre des gangs qui n’avoue pas ses intentions, abrite ses intentions vaguement recouvertes du sceau sot secret- pseudo.
les deux indécrottables essaient de revenir par la bande, en vain, mais gaffe… on ne va pas se laisser marcher sur les arpions, vous êtes prévenus
traçabilité dit: 30 novembre 2014 à 16 h 59 min
Alors chaloux,
toujours fidèle au poste de la délation ?
Contrairement à dame PD James, et, pour ne rien vous cacher, ressentant la présence enivrante de ce cher Chaloux (lui dont mon cousin Ueda m’a si souvent parlé), je reste par désir d’échange avec Lui, ce pourquoi je n’ai pas filé à l’anglaise, ni à la japonaise d’ailleurs.
à JC, toujours prêt à (se) dégainer et se dévoiler: ne pas confondre délation et information, coco
…
…en général,…pour faire partie des bandes il en faut des points faibles,…pour se faire accrocher par le système, d’être tenu tenant attelé, en quinconce,!…
…
…pour en être sociable, s’inventer des défaut,…toujours se montrer une boutaille d’alcool en main,…se montrer rustre, arrogant, faire jouer son imbécilité débordante,!…montrer un degré d’opportunisme,!…
…au fond, devenir chef de gang, avec un biberon caché dans son porte-monnaie,!…
…
…mais, alors, qui est coupable,!…rien d’autre que tout le système, que nous avons monter les uns contre les autres,!…
…rien d’autres, victimes de se faire peur, de se jouer la comédie, de paraitre, pour un Oui,!…ou un Non,!…
…victimes et persécuter pour rien,…des jalousies d’ordres-naturels,!…propres à nourrir les » Esope » & » La Fontaine « ,!…
…se choisir son » petit Poucet « ,!…
…ses » contes et légendes « ,!…
…pour se monopoliser des rêves , des histoires, des héritages nombrilistes,!…
…du » fada » constant,…pour saler son existance,!…ou les premiers de classe, ne sont pas, les nominés d’écoles,!…
…créer des prétextes de vies, ou comme certains animeaux, on court tous après notre queue, derrière le dos,!…etc,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!Ah,!…envoyez,!…
…de groupes en groupes, les valeurs pour garder sa place,!…Go,!…etc,!…
…
délation et information
supputation et allégation
supposition et transposition
police et journalisme
lanceur d’alerte sur les malfaisants, c’est grave ?
indice dit: 30 novembre 2014 à 17 h 58 min
lanceur d’alerte sur les malfaisants, c’est grave ?
Lanceur d’alerte, non.
Décréter qui est malfaisant, oui.
Etre malfaisant soi-même, oui.
elle portait un pull en cachemire ras-du-cou qui moulait considérablement sa poitrine de bronze ; cherchant une entrée, craignant un geste déplacé ou irréparable, je finis par l’accrocher tout près du cou, ce qui ne manqua pas de défaire une maille
Eh ben dis donc. Je ne sais pas si Ruth Rendell fait dans le polar, mais tu mets ces lignes d’Assouline dans un roman érotico-porno, ça fonctionne du feu de dieu. C’est peut-être le prénom de la dame qui l’a inspiré.
Il est impossible d’évacuer, chez les grands, la composante érotique. Notre hôte n’y échappera pas. « Ces seins de bronze l’entrainent au fond » dirait mon cousin qui a vécu.
Rappel, le lancer de nain est interdit !
Un lancer de naines récent en banlieue parisienne, lancer qui a mal tourné, est la cause de la disparition de certains d’entre nous, les meilleurs, partis avec les naines (lancées sur budget qatari) atterrissant dans leur jardin, abandonnant femmes usées, et enfants non-désirés !
Soyez prudents. Ramenez les naines au commissariat le plus proche dans les 24 heures. Nous ne vous demanderons pas ce que vous en avait fait durant ces heures là, exceptionnelles dans une vie d’homme.
Il est impossible d’évacuer, chez les grands, la composante érotique. (Atsue)
Moi, c’est « cherchant une entrée » qui me chiffonne un peu. Je trouve quand même que ça craint. Quoique, de la part de l’auteur de « Vits de Zob », on eût pu s’y attendre.
Comme je vous comprend, Azertyuiop ! Cherchant une entrée, il est souvent impossible d’évacuer. Mais ne sommes nous pas là, dans l’imaginaire érotique celte ? Ou normand ?
Azerty vous cherchez des noises, Pierre Assouline est à la critique et l’interview ce que la sexualité est aux anges, limpide, lucide, sapide, apatride, rapide, cariatide, fluide, sphéroïde, phalloïde .
Et surtout n’oubliez pas de blanchir !
blanchir dans le sens blanchiment ou blanchissage? ça manque de précisions et de contexte. A quoi tendez-vous?
abdelkader dit: 30 novembre 2014 à 0 h 58 min
Madame, en anglais, c’est pour les maquerelles…on n’a pas d’idée de traiter ainsi Sa Gracieuse Majesté, a moins qu’on veuille passer le restant de sa vie dans la Tour de Londres…c’est plutôt Ma’am, après l’avoir auparavant dit : Your Majesty…anyways, pour une nation qui a raccourci la tête a son aristocratie, vous me semblez très a la page, pour tout ce qui concerne ce tapage mondain…
En effet. Mais peut-être ce point de vue est-il orienté par les républiques sécessionnistes
https://www.youtube.com/watch?v=xrOgYjp20j0
Puis-je vous indiquer ce polar à propos de sécession: Au pire qu’Est-ce qu’on risque? un des personnages escroqué est un vieux schnock attaché aux valeurs du siècle précédent.
En tout cas, c’est dans Crime et Châtiment que se cache le scénarion de tous les épisodes de Columbo. C’est pas mal, pour un 0,1 %…
Plus que jamais, Marine Le Pen a la main sur son appareil.
Abel Mestre (envoyé spécial à Lyon)
voilà où nous en sommes dimanche 30 novembre au soir.
Évitez le dentaire, le gode, la prothèse de hanche. Son appareil -politique- est l’équivalent de l’équipage pour le capitaine.
Bonjour 2017. Y’aura ballotage, faudra aller au charbon.
Je lis appareil, j’entends apparatchik (en russe : аппаратчик). Faire carrière en politique.
Columbo sa gabardine le définit et son léger strabisme confirme. Plus fin que lui, tu meurs.
C’est bon, je l’ai encore pris en photo
https://www.youtube.com/watch?v=DBv8jY5Ai9k
on l’embarque les gars
Agatha Christie a fait mourir son héros un an environ avant elle
http://www.lemasque.com/
et l’a enterré de surcroît.
Chez Christie, la constance serait dans la surprenante découverte de l’assassin. Son don étant de nous trimballer de soupçon en soupçon jusqu’à l’insoupçonné coupable, le/la mais qui l’eût cru ?
Talent inouï, liens étroits entre ses voyages en Orient et l’écriture de ses polars.
Les deux autres dames impertinentes, je ne les ai pas lues.
… ces vieux gréements
http://www.classicmoviehub.com/blog/wp-content/uploads/2013/06/halechaplin1.jpg
… ça débarque
https://www.youtube.com/watch?v=h-46hyvEV5k
Le Masque collection d’anthologie jaune curry avec un masque et une plume noir de geai.
D’Agatha encore, Les travaux d’Hercule
six nouvelles, six mystères brillamment élucidés
Les six autres étant dans les écuries d’Augias.
LE MASQUE
Collection de romans d’aventures
créée par
ALBERT PIGASSE
(Ai respecté fidèlement la typo).
le dit précédent traduit par Jean-Marc Mendel
dédicace
A Edmund Cork,
dont j’apprécie tant
les travaux pour le compte
d’Hercule Poirot,
je dédie affectueusement ce livre.
By Agatha Christie Mallowan
Librairie des Champs-Elysées
Ce serait donc l’intrigue
qui recrute les amateurs de polar.
Est-ce qu’il y a d’autres genres
ou sous-genres de bouquins
que celui du polar qui sont
fondés sur l’intrigue ?
Devinettement.
Et par sa seule habileté,… le timonier amène le frêle esquif bousculé par les vents à reprendre son cap sur la mer démontée.
http://data.over-blog-kiwi.com/0/04/36/58/201211/ob_b3d4d2_agatha-christie-les-travaux-d-hercule.pdf
pas vraiment l’intrigue passque untel est mort. Le sujet est de savoir qui. Pourquoi souvent a peu d’importance. Ou bien on le sait vite.
Dans le fantastique, l’atmosphère prime. Dans le polar, l’enquête, les ressorts de l’enquête. Sherloock est meilleur encore avec ses poils sur la moquette et les traces des semelles de soulier dans la boue sous la fenêtre sur le rebord de laquelle pousse la clématite. C’est par là que l’assassin est passé, enjambant ensuite nuitamment le balcon. C’est la semelle en caoutchouc de ses chaussures qui le trahira et innocentera le majordome, ou bien cousin Félix. Tu vois ?
Ah voilà, chant V je crois
Comme il parlait encore, une vague immense fond sur lui, et, se précipitant avec fureur, elle fait tourner le faible esquif. Tout à coup Ulysse est lancé loin de son radeau, et le gouvernail s’échappe de ses mains. Alors tous les vents forment un tourbillon qui brise le mât du radeau par le milieu : la voile et les antennes sont emportées avec violence dans la mer. Ulysse reste longtemps enseveli sous les eaux ; il cherche vainement à remonter au-dessus des vagues impétueuses : les lourds vêtements que lui avait donnés Calypso le retiennent au fond de l’Océan. Enfin il surgit, et rejette de sa bouche l’onde amère qui coule aussi à longs flots de sa tête. Malgré toutes ces peines, Ulysse n’oublie point son radeau : luttant contre les vagues mugissantes, bientôt il le saisit. Le héros s’assied au milieu de ce frêle esquif pour éviter le trépas, et son radeau est poussé de tous côtés au gré des vagues. De même que le Borée emporte à travers les campagnes des chardons liés les uns aux autres en épais faisceaux : de même les vents enlèvent ça et là sur la mer le radeau d’Ulysse. Tantôt le Notus le livre au Borée qui le rejette au loin ; tantôt l’Eurus l’abandonne au Zéphyr qui le chasse à son tour.
justement pas : aucune théorisation.
Salut à tous
nota : le grand Timonier Mao Tsé pas toung
Bis la dernière blague d’Agatha les diam’s dans le trunk
http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/11026597/Agatha-Christies-diamond-jewellery-up-for-sale.html
et ter, pour finir -relax la belle, quid de la crème anglaise ?
(allez je m’esquive, bonne soirée, si tant faire se peut -ce dont je doute eu égard à la quantité de venin que je subodore inextinguible – deux godes non ? ou trois peut-être => pourriez peut-être essayer les oreilles ? Ou encore le début et la toute fin de The wings 1927, vous y verriez un adorable portrait de vous-même -entre temps, elle est infirmière au front, où je vous vois bien aussi).
Saluto à tutti
Le sujet est de savoir qui a commis le meurtre. Le reste baste. Seule la démarche théorisée/intellectuelle de l’enquête compte (à mes yeux). Le décryptage.
Ne suis pas fan.
En ai lu.
N’en lis plus.
Pas par désamour. Passque je n’ai pas le temps. Ai et pas lu l’HSQ de Musil Le volcan de ML et les autres, j’ose même pas les lister Les Bienveillantes de Littell.
Et Eratosthène, son bâton, son chameau
https://www.youtube.com/watch?v=dZyeKmytFeA
bises, aux affectueux seulement.
je vais me le refaire, même si Aristote se prend une veste de première, tant pis pour ma piété filiale envers lui.
je vais me le refaire, même si Aristote se prend une veste de première, tant pis pour ma piété filiale envers lui.
Une canadienne pour la république des glaces à venir
Bruce Lee
& Bruce Benamram
la preuve par Vieux
prenez-en de la graine (et si quelqu’un connaît le pote d’Eratosthène je suis preneuse ; le bématiste cui kifétout pendant qu’Erathostène boit son thé à la menthe sous le soleil de Syène).
C’coup-ci, je suis partie.
Polémikoeur. dit: 30 novembre 2014 à 20 h 28 min
Ce serait donc l’intrigue
Mais tout lecteur de « polar » se fout à peu près complétement de l’intrigue, il n’y a que les vieilles anglaises les amateurs(rices) de frissons au fond du lit et les « littéraires » pour croire à ce bobard.
C’est le monde actuel qui vit dans les polars et souvent uniquement là.
Plus que jamais, Marine Le Pen a la main sur son appareil. (Rose)
Sur l’appareil de qui ? En tout cas pas sur le mien.
Rose, vous n’avez pas la traduction de Jacottet en vers? Homère demande une scansion, un rythme…En tout cas, merci.
On dira ce qu’on voudra de Marine Le Pen, mais 100% c’est tout de même un beau score…
…
…juste mon paquet de frittes,!…voilà,!…
…
…c’est d’accord,!…je vous comprend,!…etc,!…
…Eratosthène ,!…Oui,!…
…et avec çà,!…que vient faire la terre-plate dans la bible,!…une omelette en cours,!…du poivre & un rien de sel,!…des herbes aromatique,!…du fromage-rappé,!…
…le petit déjeuner d’un sophiste à Socrate,!…
…l’art du courtisan,!…toujours se retrouver du bon côté avec sa veste,!…pour éviter les points de croix,!…
…questions de ne pas rester planté avec sa broderie, comme cache-sexe!…etc,!…
…
Madame 100% de voix, si par le hasard le plus catastrophant en 2017 gagnait au dème tour, gouvernerait toute seule. Présidente de la République, Présidente du Conseil, bref elle devra faire la femme-orchestre.
Deviendrait-elle aisément, sans sourciller, la femme de ménage de Poutine ? Cela me rappelle l’image de sa mère lavant la cuisine de la maison de Saint-Cloud, à genoux et dans un simple appareil vestimentaire.
Cela me rappelle l’image de sa mère lavant la cuisine de la maison de Saint-Cloud, à genoux et dans un simple appareil vestimentaire.
Vous militez pour son élection, ma parole … Even the president of the United States sometimes must of to stand naked
http://vimeo.com/46077549
Oui, c’est bien un extrait célébrissime du Chant V de l’Odyssée, rose, dans la traduction de Bérard. J’ai même expliqué l’autre jour ce passage avec une de mes élèves de 6ème, qui ne connaissait pas le sens de « enseveli ». Pour lui expliquer ce qu’est un héros. Un homme doué de qualités exceptionnelles (force physique, intelligence, et, pour un héros épique, capable de surmonter les défis que lui envoient les dieux, ici Poséidon, avec l’aide d’autres dieux, ici la déesse Ino, grâce à un voile qui lui permet de glisser sur les flots tempétueux et Athéna qui lui glisse une bonne idée pour le sortir de là.
Avec un autre de mes élèves, en Seconde, alors que nous avions à expliquer le passage du Rouge et le Noir de Stendhal, où apparaît pour la première fois Julien Sorel par le biais de son père, on a évoqué précisément ce passage de l’Odyssée où la force physique caractérise le héros pour lui mettre en regard le frêle personnage de Julien qui apparaît dès lors comme un héros problématique, qui se fait taper dessus par son monstre de père et houspiller. Ses frères bûcherons, eux, auraient pu être des héros, des types costauds comme Ulysse, mais justement n’en sont pas. Et c’est tout le problème littéraire de ce passage qui présente comme héros de l’histoire un être fragile et apparemment soumis. En quoi est-il un héros ? En quoi n’en est-il pas ? En quoi ce passage redéfinit-il la notion de héros et de quel type ? Tel était l’objet de l’étude. Mon élève s’en est bien sorti ; c’est lui qui a fait allusion à la force d’Ulysse, il prenait visiblement plaisir à décrypter le texte, mais il revient de loin…
Dans le fantastique, ce qui prime surtout, ce sont les procédés capables de créer une ambiguité au sujet des phénomènes dont on parle (situation d’énonciation, modalisation des phrases, etc.). Je trouve que Théophile Gautier est un expert dans ce genre d’ambiguité.
on a évoqué précisément ce passage de l’Odyssée où la force physique caractérise le héros pour lui mettre en regard le frêle personnage de Julien qui apparaît dès lors comme un héros problématique,…
J’ai bien bronze de Donatello sous la main qui pourrait illustrer ces propos, mais rien que de déjà vu ; alors bonne nuit
Gilles Vib dit: 30 novembre 2014 à 16 h 08 min
Cher Monsieur Assouline, pourquoi faut-il dérouler ce tissu d’inepties sans intérêt avant de pouvoir laisser un commentaire ?
Non ! Touche « fin » : ça va directos à la petite fenêtre pour commenter soi-même.
burntoast dit: 28 novembre 2014 à 19 h 40 min
Excellent, le récit de l’interview. On s’y croirait. 🙂
Ma femme, qui lit pas mal de romans policiers, n’aime pas les romans de PD. James, jugés trop mous. (Je suis plutôt SF, mon dernier est « MaddAddam » de Margaret Atwood, Laffont, 2014)
Si vous prétendez me prendre par les sentiments : watch your hair cut!
le sergio qui relève et qui dit :
Sergio dit: 30 novembre 2014 à 23 h 07 min
« Gilles Vib dit: 30 novembre 2014 à 16 h 08 min
Cher Monsieur Assouline, pourquoi faut-il dérouler ce tissu d’inepties sans intérêt avant de pouvoir laisser un commentaire ? (et blablabla s’ensuive, c’est de moi qui dit à Sergio etc …); donc le sergio y dit au Gib :
Non ! Touche « fin » : ça va directos à la petite fenêtre pour commenter soi-même.
Ben moi, je dis à Sergio « fallait pas le lui dire, pardi ! tu vas nous priver d’un Bidochon ronchon (dont je me délecte). OK, t’es pédagogue, et patati’etc … stp, ne le fait trop souvent, un ‘certain charme » (carrément !) se perdrait. remerciement anticipé, je file reluquer une BD et bookiner qq pages ; pas trop sommeil, mais il viendra (coucou rose, cette sortie est à votre honneur).
ô Sergio dit: 1 décembre 2014 à 0 h 06 min
fallait pas le lui dire
Ben… Moi je croyais qu’il était avec un Oric Atmos c’était sûr de pas marcher… Ou un Goupil ! Enfin s’il est sous Windows y a rien qui marche là-dedans normalement c’est cuit aussi…
Bref, dans « Fenêtre sur cour »,
l’intrigue serait la cerise
sur le gâteau de la surveillance
de ses voisins, pardon, du « monde actuel ».
Miradormalement.
Miradormalement
Chacun ses attractions
after the gold rush dit: 30 novembre 2014 à 19 h 32 mi
thank you for that…Astral Weeks est mon album favori de Van The Man…
C’est peut-être le prénom de la dame qui l’a inspiré.
—
Pas sûr. Allez vérifier le sens de l’esspression « to cry Ruth »…
Votre bon pape François a filé à la turque ! Si vous comptez sur lui pour sauver ses ouailles chrétiennes en Orient, déchantez. Si vous comptez sur les dirigeants de vos partis de gouvernement pour vous sauver, déchantez. Dans le cas religieux et divin, comme dans les solutions politiques démocratiques, ce n’est que vent dans les branches de sassafras.
Un des tres grands du polar anglais actuel, avec une énorme populrité, est l’écossais Ina Rankin, d’Edinbourg, avec son inspecteur John Rebus qui connait a peu prés tous les pubs de sa ville … Petit extrait pour situer l’ humour de Rankin :
A sa première maison, Rebus tambourina à la porte et attendit. Une petite vieille vint ouvrir. Elle était pieds nus et ne sentait pas très bon. Sur ses épaules décharnées, elle portait un cardigan composé à dix pour cent de laine et à quatre vingt dix pour cent de trous.
– Qu’est-ce que c’est ?
– La police, madame. C’est à propos du meurtre.
– Hein ? Quoi qu’c’est-y, j’y en veux point. Fichez le camp ou c’est-y qu’j’appelle la police !
– Les meurtres ! cria Rebus. Je suis policier. Je suis venu vous poser quelques questions.
– Hein ?
Elle recula un peu pour mieux le regarder, et Rebus aurait juré apercevoir dans ses pupilles noires le vague scintillement d’une intelligence perdue.
– Quels meurt’es ? dit-elle
Il y a des jours….
Pour arranger les choses la pluie reprit, de bonnes giclées cinglantes qui lui fouettaient le cou et le visage et s’infiltraient dans ses chaussures. Comme l’autre jour sur la tombe du vieux…. C’était seulement la veille. Il pouvait s’en passer des choses, en vingt-quatre heures, et rien que pour sa pomme. »
Bon, bien, Mark Strand ne créera plus aucun poème.
c’est bien un extrait célébrissime du Chant V de l’Odyssée, rose, dans la traduction de Bérard. (Widergänger)
La tradale de Victor Bérard. Sûrement pas aussi célèbre qe l’original, mais tout de même. Je revois l’inspecteur général en visite chez notre prof de seconde, faisant l’éloge des alexandrins de Bérard (je crois me souvenir que ce sont des alexandrins) et nous en lisant même des extraits — l’épisode de Nausicaa, il me semble. C’était il y a…il y a … quelques années. Dehors, dans le matin gris, une pluie tenace huilait les arcs-boutants de la cathédrale, un peu comme ce matin, tiens. La mer grecque sur fond d’arcs-boutants, ou l’inverse…
c’est bien un extrait célébrissime du Chant V de l’Odyssée, rose, dans la traduction de Bérard. (Widergänger)
La traduction de Bérard, c’était un beau tour de force, mais c’était une fausse bonne idée. La musique de l’hexamètre dactylique homérique, c’est pas du tout celle de l’alexandrin racinien. Chez Bérard, ça donne quelque chose de mièvre, d’assez vite assommant. Même un gamin de seconde était parfaitement à même de s’en rendre compte.
L' »Odyssée », ça pourrait aussi donner un bon polar, à condition de changer quelques détails. L’inspecteur Bérard enquêtant sur l’assassinat d’Ulysse par les prétendants et sur le viol (collectif) de Pénélope sur le cadavre pantelant de son époux, avec pour seul témoin le porcher aveugle… Je crois que je confonds avec le chien. Je vois assez l’inspecteur Bérard interrogeant un Antinoos relouqué façon french connexion, qui lui répondrait obstinément « Cause à mon cul, ma tête est malade ». L’interrogatoire aurait lieu des années après les faits, au bar du téléphone, sur fond de Bonne Mère. Le tout en alexandrins, bien entendu.
Mon subtil cousin Ueda, à propos de Victor Bérard et d’Homère, m’avait offert dans une collection au titre éprouvant « Les chefs d’œuvre de la littérature expliqués », son « étude et analyse de l’Odyssée d’Homère ». Une édition Mellottée de 1934 sur un travail de Bérard, conclu en janvier 1931. Ouvrage pesant. Je ne m’en suis jamais remise.
Passou, le Digested Read de John Crace est davantage qu’une chronique, non? C’est un exercice de style à but satirique qu’il a inventé et qui est encore plus saignant quand il le lit lui-même d’une voix légèrement nasillarde. Grand talent, mais son franglais peut encore s’améliorer: I could not bouge pas/Sauf que these ones/Et he had promised me qu’il fera/He is un homme très shallow who trouve it très difficile to exprimer son sentiments…
Entre les Pass Notes* et le Digested Read, le Guardian fait très fort dans la satire intelligente – totalement absente des « grands journaux et hedbos » français. Il y a bien le Canard, mais très inégal.
*http://www.theguardian.com/world/shortcuts/2014/nov/26/why-did-pope-describe-europe-infertile-grandmother
son franglais peut encore s’améliorer: I could not bouge pas/Sauf que these ones/Et he had promised me qu’il fera/He is un homme très shallow who trouve it très difficile to exprimer son sentiments… (Bloom)
Le frangliche, c’est pas mal non plus. Cela dit, l’exercice auquel s’est livré Msieu Crace me paraît excessivement productif et bien propre à favoriser le rapprochement compréhensif entre nos deux belles nations. Bien d’accord avec Bloom sur le cas du « Canard enchaîné », qui n’aura jamais su se renouveler, se contentant d’exploiter jusqu’à plus soif une formule fixée dans les années trente (?). On aura rêvé en vain au croisement du »Canard » et de « Charlie hebdo ».
Polémikoeur. dit: 1 décembre 2014 à 0 h 33 min
Bref, dans « Fenêtre sur cour »,
« Fenêtre sur cour »,
Un livre ?
Abasourdissement
J’aime beaucoup la formule du « Guardian » invitant aux commentaires : « Jump to comments » !
Dans la liste des auteurs de romans dits policiers, ne pas oublier ELLERY QUEEN (ses deux auteurs Manfred Banninigton et Frederic Dannay)
renato dit: 1 décembre 2014 à 8 h 39 min
Bon, bien, Mark Strand ne créera plus aucun poème
A son âge renato ne fréquente plus que les rubriques nécrologiques,
ainsi va la vie.
le cas du « Canard enchaîné », qui n’aura jamais su se renouveler, se contentant d’exploiter jusqu’à plus soif une formule fixée dans les années trente (?). On aura rêvé en vain au croisement du »Canard » et de « Charlie hebdo ». (moué)
Pour moi, la ringardise de la formule du « Canard enchaîné » fut évidente le jour, déjà lointain, où je tombai sur un numéro de « Charlie hebdo », contemporain de la publication du livre d’André Frossard, « Dieu existe, je l’ai rencontré » et de rumeurs sur la prétendue homosexualité de Pie XII. La première page titrait : « Notre envoyé spécial nous révèle : Dieu existe, j’ai enculé le Pape ». En dépit de son anticléricalisme façon Troisième République, le Canard n’aurait jamais osé. Quant à moi, je ne m’en suis jamais remis.
« … ne fréquente plus que les rubriques nécrologiques… »
Pas besoin, la presse en a largement rendu compte…
Cela dit, le niveau d’éducation de certains crétins étant ce qu’il est, inutile de rappeler à ce « jaune » crétin l’action qu’il doit impérativement commettre s’il ne veut pas vieillir…
Très cher Tonton,
il est bien rare
qu’un film ne soit pas
calé sur un bon vieil écrit.
C’est le cas de « Fenêtre sur cour »,
dont il est facile de retrouver
la nouvelle d’origine.
Roman, nouvelle,
petit écart, non ?
Et il était question,
un peu plus tôt, de cases !
Polareillement.
J.-C. Azerty dit: 1 décembre 2014 à 9 h 49 min
Bien d’accord avec Bloom sur le cas du « Canard enchaîné », qui n’aura jamais su se renouveler, se contentant d’exploiter jusqu’à plus soif une formule fixée dans les années trente (?). On aura rêvé en vain au croisement du »Canard » et de « Charlie hebdo »
Toujours amusant de voir un vrai vieux désirant à tout prix paraître jeune et branché.
Laisse tomber Jambrun, t’as quarante ans de retard.
J.-C. Azerty dit: 1 décembre 2014 à 10 h 16 min
Quant à moi, je ne m’en suis jamais remis
Cela se voit, et se lit.
La première page titrait : « Notre envoyé spécial nous révèle : Dieu existe, j’ai enculé le Pape » (moué)
Le titre exact était : « Notre envoyé spécial à Rome nous câble : Dieu existe, j’ai enculé le Pape » (numéro du 8 avril 1976)
Paulette dit: 1 décembre 2014 à 10 h 23 min
Bonne fête, Paulette
Le titre exact était : « Notre envoyé spécial à Rome nous câble : Dieu existe, j’ai enculé le Pape » (numéro du 8 avril 1976) (moué)
J’avais dix ans. Je les ai toujours.
JC Azerty, revenons à Homère..
L’alexandrin français utilisé par Victor Bérard dans « l’odyssée » d’Homère(non, sa tombe n’est pas au père Lachaise…), cherche à suggérer l’hexamètre dactylique grec ; c’est une jolie idée, mais je ne vois pas vraiment de modèle racinien ou de musique bien racinienne dans cette traduction de Bérard ,simplement quelque chose d’élégant, clair, fluide , agréable à lire. Pour les amateurs de faux style barbare spectaculaire assez amusant à découvrir , prendre la traduction de Leconte de Lisle.
Ce qui est bien chez Bérard, c’est qu’il introduit à chaque fois le nom de celui qui parle (Ulysse, Athéna, Télémaque ou Ménélas etc..) ce qui n’est pas dans le texte d’Homère mais pratique.
Enfin, la traduction de Bérard sème moins d’afféteries et de curieuses préciosités que celle de Jaccottet. On peut comparer toutes ces traductions avec bonheur car dans ce poème la place des femmes( déesses, ou bien humaines, magiciennes ou simples servantes) la place qu’y tient l’univers féminin est vraiment unique. C’est un monde dominé par les femmes, et il faut toute l’intelligence d’Ulysse –partagé entre fidélité et infidélité- pour à la fois se sauver des dangers et comprendre et aimer(ou se méfier) ces univers féminins.
J.-C. Azerty dit: 1 décembre 2014 à 10 h 27 min
(numéro du 8 avril 1976) (moué)
J’avais dix ans.
Tu galèges là.
Tu mettais déjà de la gomina sous Auriol.
Paulette, femme à lunettes, femme à… (ça rime)
« numéro du 8 avril 1976 »
Bof, lu sur un mur romain en 70 ou 71: « Paolo VI è culo »…
@TwIT Une critique very original de « Thank you for this moment » de qui-vous-savez, indeed…(
(…)
Moi, meanwhile, was an ordinary femme who had worked her way up from the bainlieues to devenir one of the most powerful women in French journalism, écrirant les photo captions pour les célébrités. François couldn’t cope with the intensité of my amour et mon besoin pour lui.
mes pensées went back to my trois sons qui je had oublier pretty damn vite le moment François had held me in his bras dans les jardins de Limoges et kissed moi comme j’ai had never been baissered before.
“Si tu m’aimes,” je had dit, “tu will tell le monde qu’elle est une useless bitch.” Et he had promised me qu’il fera. Mais il était un mentant bastard so j’ai tweeté mon support for Ségolène’s rival. … »
C’est vrai, Bloom, John Grace a non pas inventé un genre (la satire est vieille comme l’Angleterre) mais l’a bien réactivé, et que cela se passe dans un journal d’informations et non dans une revue littéraire en dit long sur la qualité et la richesse de certains d’entre eux par rapport aux nôtres.
renato dit: 1 décembre 2014 à 10 h 37 min
Bof, lu sur un mur romain en 70 ou 71: « Paolo VI è culo »…
L’un veut faire jeune, l’autre accuse son âge, mais radotent tous les deux.
La traduction de l’ILIADE par Leconte de Lisle, chez Lemerre, passage Choiseul au n° 23-31, pages 423-424 la fin du Chant : les funérailles d’Hector …. Bien meilleur que la cuvée Bérard.
« …Et, pendant neuf jours, ils amenèrent des monceaux de bois. Et quand Eôs reparut pour la dixième fois éclairant les mortels, ils placèrent, en versant des larmes, le brave Hektôr sur le faite du bûcher, et ils y mirent le feu. Et quand Eôs aux doigts rosés, née au matin, reparut encore, tout le peuple se rassembla autour du bûcher de l’illustre Hektôr. Et, après s’être rassemblés, ils éteignirent d’abord le bûcher où la force du feu avait brûlé, avec du vin noir. Puis, ses frères et ses compagnons recueillirent en gémissant ses os blancs ; et les larmes coulaient sur leurs joues. Et ils déposèrent dans une urne d’or ses os fumants, et ils l’enveloppèrent de péplos pourprés. Puis, ils la mirent dans une fosse creuse recouverte de grandes pierres, et, au-dessus, ils élevèrent le tombeau. Et des sentinelles veillaient de tous côtés de peur que les Akhaiens aux belles knèmides ne se jetassent sur la ville. Puis, le tombeau étant achevé, ils se retirèrent et se réunirent en foule, afin de prendre part à un repas solennel, dans les demeures du roi Priamos, nourrisson de Zeus.
Et c’est ainsi qu’ils accomplirent les funérailles de Hektôr dompteur de chevaux. »
Atsue, seriez-vous la femme d’Hectôr ?
Bon d’accord, je sors…
« Ambiance », le mot apparaît une fois,
dans le billet, pas dans le commentarium.
En matière de polar, pourtant, plutôt
que le « monde actuel », qui n’en est pas
une exclusivité, n’est-ce pas un climat
qui peut mettre en condition pour gober
une histoire à laquelle, en général,
le lecteur est étranger ?
Atmosphériquement.
Laisse tomber Jambrun, t’as quarante ans de retard.
Doux euphémisme ! Il est fier de ses racines comme un fossile !!!
Moi ce que je trouve chouette chez Leconte de Lisle c’est que les noms propres sonnent grec, ça développe l’imaginaire.
Ah et puis, je voudrais juste dire que certains dessinateurs de presse fréquentent les deux tables, conjointement (Le canard et Charlie hebdo). Mais il est vrai que, pour moi, le Canard reste associé aux années De Gaulle : le « Que raconte donc ce volatile ? » reste toujours aussi désopilant..;)
« … mais radotent tous les deux. »
Pour ce qui est du radotage vous semblez ne faire aucun effort d’originalité… pour ce qui est de l’âge, voyez à 10 h 17…
Et quand l’ambiance
le doit à un « supplément d’âme »,
comme il est dit dans le billet,
n’est-on pas simplement plus près,
polar ou pas, de la littérature ?
« Eôs aux doigts rosés »
A chaque fois l’effet est le même,
je suis comme Jambrun
j’ai dix ans.
Si vous prétendez me prendre par les sentiments
Encore un morveux qui croit tout ce que dit sa maman…
Clopine Trouillefou dit: 1 décembre 2014 à 11 h 02 min
(Le canard et Charlie hebdo). Mais il est vrai que, pour moi, le Canard reste associé aux années De Gaulle :
Et Charlie (ou son aieul) donc !
« Bal tragique à Colombey : 1 mort »
C’est Charlie qui a vieilli, pas le Canard.
Gémissements et pets radoteurs autour de la langue.
Ambiance de crépuscule…
Et nous aussi, non, nous vieillissons ?
Bon, je regrette énormément le départ de Ryad Sattouf (né en 1978) de Charlie Hebdo. Sa chronique « la vie secrète des Jeunes », qui croquait des scènes « significatives » de notre temps, dans le métro surtout, était formidable. L’oeil, le dessin : c’est vraiment l’héritier de Reiser – en un peu moins sardonique cependant, plus mélancolique je dirais. A lui seul, il rajeunissait considérablement l’hebdomadaire, parce qu’il était un parfait témoin de notre monde. Je ne comprends pas pourquoi le journal l’a laissé filer ? Mais si c’est pour rejoindre une nouvelle histoire, un nouveau journal satirique, pourquoi pas ?
« écrirant les photo captions pour les célébrités »
Ne puis m’empêcher de penser que sans détour sur livres sterling elle oserait pas.
Clopine Trouillefou dit: 1 décembre 2014 à 11 h 21 min
Ryad Sattouf ….Mais si c’est pour rejoindre une nouvelle histoire, un nouveau journal satirique, pourquoi pas ?
L’Obs ?
Un journal qui devient, c’est vrai, une vraie caricature de lui-même.
Euh…Riad.
(Et puis enfin, les rédacteurs en journaux de référence se délectant de ses chaussures à l’époque de la galerie en White House, bon ceux-ci se sont plus ou moins fait racheter pour la n-ième fois depuis le temps…)
Clopine Trouillefou, bonjour. Je ne comprends pas votre 10:50. Est ce de l’humour ? Il nous arrive de douter.
Est ce de l’humour ?
Non, juste un réflexe rachidien de se mettre sur son 31.
JC chante « c’est nous les gars de la Marine » chez Popaul
Le bâton coule ?
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