Pardonner n’est pas oublier
Pas facile de s’emparer d’un livre lorsqu’il nous arrive précédé par sa légende. Courant lorsque l’on découvre tardivement un classique, le phénomène est plus rare s’agissant d’un roman récemment paru, le plus souvent à l’étranger, avant de nous parvenir. Son succès critique et public fait rouler les tambours. Pour le meilleur mais aussi pour le pire car ce type d’effet d’annonce peut aussi prévenir contre un livre les lecteurs qui détestent qu’on les enjoigne de grossir une unanimité déjà acquise et préfèreront toujours se décaler. De quoi donner un faux pli au jugement. Avec Patria (Patria, traduit de l’espagnol par Claude Bleton, 624 pages, 25 euros, 18, 99 euros en numérique, Actes sud) de Fernando Aramburu, il est impératif de séparer le livre du bruit qu’il a fait.
Un rare concert d’éloges ponctué de prix littéraires a maintenu ce roman ample, exigeant, ambitieux en tête des listes de meilleures ventes depuis deux ans (Tusquets en a vendu plus de 700 000 exemplaires) au risque d’éclipser d’autres livres de qualité qui ont eu l’infortune de paraître à cette époque-là. Ce qui restera comme « le moment Patria » tant il a marqué les Espagnols. Pas seulement les Basques mais bien l’ensemble des Espagnols. Même le premier ministre Mariano Rajoy y a mis son grain de sel dans un discours prononcé à l’occasion de la remise du prix Francisco Umbral et repris dans El Mundo intitulé : « Pour connaître la vérité, il faut lire « Patria » », le genre de compliment dont un écrivain préfère se passer. D’aucuns portés par leur enthousiasme ont voulu y voir leur Guerre et paix, et pourquoi pas même si ce n’est pas tout à fait de la même facture littéraire. Le plus important fut de constater, à travers les débats et commentaires, combien la littérature est encore capable d’ébranler les consciences tant ce livre fut un miroir tendu aux Espagnols, et on s’en doute, les séparatistes les plus radicaux n’ont pas bien accueilli Patria jugé trop « manichéen ».
Avec un nom comme Aramburu, on se doute bien que l’auteur est de « là-bas », natif de San Sebastian (1959) ; et même s’il vit à Hanovre depuis une trentaine d’années, ce journaliste qui a découvert la littérature avec un classique des classiques (La vie de Lazarillo de Tormes, 1554) et les idées avec l’œuvre d’Albert Camus, a gardé le contact et même plus avec la terre natale. De quoi s’agit-il ? De là-bas, justement. Rien ne vaut le regard éloigné pour prendre la mesure de ce qui a changé à l’issue de ce traumatisme collectif. L’auteur suit deux familles des débuts de la transition démocratique espagnole aussitôt menacée par l’activisme basque au lendemain de la mort du général Franco, jusqu’à 2011, date-clé et moment-charnière au cours desquels l’indépendantiste, clandestine et terroriste ETA (Euskadi Ta Askatasuna/ « Pays basque et Liberté »), « l’Organisation » ainsi qu’ elle est appelée dans le roman, déclara un cessez-le-feu unilatéral et déposa les armes. Ces deux familles dont les maisons se faisaient face, dominées par des matriarches, paraissaient n’en faire qu’une « avant » tant elles étaient unies.
Le conflit, mot bien faible pour désigner cette guerre fratricide, les a déchirées. Du pur Shakespeare sur fond d’extorsions, d’impôt révolutionnaire et de chantage. A ceci près que parfois des bourreaux deviennent victimes de leurs propres victimes. D’accusés en accusateurs, la culpabilité diffuse partout son poison sans pour autant verser dans le relativisme. La violence déshumanise tant qui la commettent et ceux qui la subissent, elle retire à chacun une part de son humanité, telle est la leçon de ce roman animé d’une grande faculté d’empathie. Mais quel sac de douleurs et de souffrances enfouies… Tout cela parce que le fils d’une famille est soupçonné d’avoir assassiné le père de l’autre famille. Certains sont gangrenés par l’esprit de revanche au moment où la mère d’une des deux familles revient au village longtemps après sa mise sous tutelle totalitaire par les séparatistes. D’autres veulent pardonner, faculté qui n’appartient qu’aux victimes dès lors qu’elles sont survécu, ce qui renvoie à l’implacable réflexion de Vladimir Jankélévitch sur l’imprescriptible dans son essai Pardonner ? (1971).
Nul ne peut oublier. Comment tourner la page lorsqu’elle pèse des tonnes ? Il en faudra, des efforts, pour que d’anciens amis qui se traitaient comme des frères puissent se résoudre à nouveau à un abrazo fuerte. Cela se passe entre deux familles dans une ville imaginaire et si vraie de la communauté autonome de Guipuscoa, près de San Sebastian, mais cela nous parle de nous, de la vie et du reste du monde. On ne saurait rêver une plus parfaire illustration du mot du poète portugais Miguel Torga : « L’universel, c’est le local moins les murs ». Tout lecteur de Patria abat les murs inconsciemment.
Les personnages vivent en ville, appartiennent à la classe moyenne mais ont conservé des réflexes, des idées, des habitudes paysannes. Ils surgissent au long de ces 125 brefs chapitres (et un indispensable glossaire !) sous cette plume drue, sobre, classique, sans effets de style, dans un certain chaos organisé, une densité remarquablement maitrisée sans que la complexité des situations et des âmes n’y soit sacrifiée, bien que l’auteur ne soit pas un styliste, il s’en faut. Aramburu n’est jamais dupe de leur duplicité, de leurs lâchetés, de leur égoïsme. Pas le moindre idéalisme. Un temps on le croit sous l’influence du romantisme révolutionnaire mais aussitôt après, il démonte l’arrogance criminelle de ses idéaux et ce que le philosophe Fernando Savater a très tôt qualifié de « dérive fasciste ». Cette violence-là était d’autant plus sauvage qu’elle prenait la rue, les cafés et la vie quotidienne pour théâtre. De prétendus soldats contre des civils. Des armés contre des désarmés souvent dans le dos ou à l’aveugle. Seul un romancier de cette envergure pouvait transmettre l’indicible, inaccessible aux historiens de cette guerre sans nom : le secret dans les familles, la honte qui s’en suit, la haine qui s’installe, l’intériorisation de la peur de l’autre, le désir de vengeance qui ronge et l’épaisseur du silence qui les entoure. Quand il était jeune, Fernando Aramburu fut lui-même un temps séduit par l’esthétique terroriste sans y succomber. Ce qui l’en a empêché ? :
« Trois choses m’ont sauvé : les valeurs chrétiennes de mon milieu familial, cette liberté que me donnait ma ville, Saint-Sébastien, et qui n’existe pas dans le milieu rural, et puis la culture, les livres… »
Aujourd’hui, les années de plomb du pays basque espagnol appartiennent à l’Histoire même si ce passé demeure présent. Le peintre Anselm Kiefer ne dit-il pas qu' »il n’y a pas de nouveauté en dehors du souvenir ? ». Ces temps-ci à San Sebastian, ce ne sont plus les etarras qui font parler d’eux mais l’évêque : José Ignacio Munilla vient d’accuser les féministes de « génocide » en raison de leur plaidoyer en faveur de l’avortement. Où l’on reparle du démon mais sous un autre visage. Dans l’Espagne d’aujourd’hui, lorsqu’on parle de haine entre les familles, et en leur sein, ce n’est plus au Pays basque mais en Catalogne.
(Photos D.R.)
775 Réponses pour Pardonner n’est pas oublier
Reliquat, encore et toujours, de la guerre civile.
La Finlande a pris un autre chemin.
Ah ben tiens, Bloom et Delaporte, voici qui pourrait venir enrichir notre petite « cantate », je cite :
» (le pardon) (..) faculté qui n’appartient qu’aux victimes dès lors qu’elles sont survécu, ce qui renvoie à l’implacable réflexion de Vladimir Jankélévitch sur l’imprescriptible dans son essai Pardonner ? »
Les victimes, dans le meurtre de Marie Trintignant, sont donc les enfants. Le « public », lui, ne peut pas pardonner : il ne subit la violence du crime, sinon abstraitement pour chacun, ou collectivement si l’on considère qu’à chaque crime, c’est l’humanité toute entière qui peut être convoquée. (je crois bien que le défunt Màc partageait peu ou prou cette opinion avec moi).
.. Du bout des doigts, ma « cantate », bien entendu.
…
…Cinéma, et manipulations, entre fonds du capitalisme,!…
…à la recherche de soumis volontaires, sous les autorités, plébiscités,!…
…
…des lois sociales à assurer, sinon, ou vas t’on,…les bordels en théâtres , nuits et jours,…
…un côté, expressionnisme, aux cultures de bases,!…
…l’art de vivre des isolés en communautés, soumises, aux rengaines, des » Opus Dei « , tu peux,…
…Cinémas, pour se divertir, sérieux,!…comédiens de première,!…etc,…
…marcher, sur l’eau, au bord des plages,!…Go,!…
…
« The old lie: Dulce et decorum est
pro patria mori »
– Wilfried Owen
https://www.poetryfoundation.org/poems/46560/dulce-et-decorum-est
…
…quand à Pole en ski,…
…une aubaine, pour la Suisse, de s’être débarrasser, de la » patate chaude « ,…
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…Oui,!…me direr-vous, et les autres, elles se font mettre comment, leurs première fois, …
…a la naissance, en lesbiennes, ou autres pères – médecins, payer ,!…de toutes façons, un gros trous, pour aller-voir ailleurs, si j’y suis,…
…
…suivants,!…la liste, !…
…
…
…brefs, des livres, pour y faire du fric c’est chic,…coutumes sur papier glace,…etc,…
…
qu’on LEUR enjoigne, non ?
On y perd son latin !
Alors finalement ça y est.
De retour de Séfarad, »Passou » à lu Patria.
Mais pour finir sur un catalan-casting.
Je n’ai qu’une envie. Écrire au notaire pour dénoncer un faux fuyant dans une lettre anonyme.
Cela ne devrait pas être trop difficile de le reconnaître. Il kiffe Julio Iglesias, il hait la Catalogne, il écrit des lettres de soumission au roi et il défile avec les lgbt.
(je crois bien que le défunt Màc partageait peu ou prou cette opinion avec moi). (Clopine de cheval en bois)
Ouarf !
Moi aussi Nietzsche partageait cette opinion avec moi !
MAC ! …. Qu’est ce qu’il ne faut pas lire ! elle est démente, la paysanne de la culture, au point de faire parler les morts ! Procédé de ventriloque ballonnée.
Pas encore la maîtrise complète du logiciel d’écriture pre-formatee.
« Passou a lu Patria. Pour faire comme ses petits copains.
Conclusion :Il fait du catalan-bashing.
Bad trip.
A la fin de ce billet est évoqué Anselm Kiefer. C’est à l’occasion de l’exposition actuelle de ses dernières œuvre à Pantin, à la Galerie Thaddaeus Ropac, que l’on peut lire cette citation : » Il n’y a pas de nouveauté hormis dans le souvenir….. le nouveau naît à partir de nous, qui sommes le futur, si nous pouvons renoncer à celui-ci. ». L’exposition est dédiée à Andrea Emo (1901-1983), philosophe italien, qui en est l’auteur.
Très étrange exposition où l’artiste a fait couler du plomb en fusion sur des toiles anciennes, explorant ainsi le thème de la sédimentation du souvenir en un amas compact, un passé sombre qui l’obsède (le naz.isme). Sur certaines toiles les coulures de plomb laissent encore entrevoir un paysage, sur d’autres il ne reste qu’une surface calcinée. Toutes ont donc subi un acte de destruction. Mémoire aussi de ces « années de plomb », celles du silence de la génération de la guerre. Il a Celan pour guide et maintenant il se tourne vers Andrea Emo. Encore une fois il nous fait plonger dans les vestiges de l’Histoire, dans le désastre de l’Histoire. Plutôt que d’entrer dans un déni réfractaire, il veut mettre le monde face à l’horreur. Il semble nous avertir que le mal se cache partout, qu’il est omniprésent, il l’incarne dans ses œuvres.
« Il semble nous avertir que le mal se cache partout, qu’il est omniprésent, il l’incarne dans ses œuvres. »
Arrogance ! Inconvenance ! on a pas besoin d’un artiste pour savoir le mal ! Qu’il amuse les bolos tranquillement, on est en démocratie boboïde, non ?….
Je serais curieuse de savoir si F. Sureau a chroniqué ce livre.
Pour le reste, « Passou » eh voui faut sortir couvert. Comme s’est battue Mme Veil pour des femmes en detresse, il faut le dire et le redire : L’avortement n’est pas un moyen de contraception.
C’était bien la peine de nous faire tout un foin de ce recent voyage d’hiver en Euskadie.Pour ne rien en dire…
Où alors mieux qualifié que F.Sureau, comme regional de l’étape , peut-etre le S.talker?
A voir
L’ETA fut un moment d’extrême c.onnerie, comme si le soleil hispanique était un outil du Malin…
Quittons nous sur le conseil d’un ancien : ne rien oublier et ne rien pardonner.
Bonne nuit les etarras d’égouts ! A demain…
lecture de passou au fil de l’épée natatoire :
1 – un roman aux accents hugoliens, apparemment ? (humanité, manichéisme, pardon en rouge)
2 – Jankelivitch s’est trompé. Il n’y a pas d’imprescriptible. Ce qu’il ne pouvait pas faire en 1971, il l’aurait pu en 2011, comme nous pardonnerons tous, un jour, la faute de Cantat et laisserons tranquille ce pauvre W. Allen qui n’a pas commis de faute.
3 – Cessons de dire que M. Torga était un « poète » ; il était avant tout l’un des plus grands écrivains portugais, après le « poète » Pessoa.
4 – L’évêque Munilla ferait bien de se prononcer sur les « féminicides » latinos qu’il a sous le yeux, au lieu de détourner le regard sur l’avortement espagnol, qui n’est pas de son ressort.
5 – Tout terrorisme interne prépare les conditions de la paix future. Et cela vaut aussi pour l’Etat d’Israel. Golda Meir, une femme forte ?
La photo est curieuse, ces trois hommes façon ku klux klan avec un béret basque, tous trois brandissant le poing ganté noir des Black panthers, et revêtus d’un pull marin breton.
..
…femmes en détresses ou pas, l’avortement, reste un crime,…c’est pas, les orphelinats, qui manque,!…
…ou couples » receveurs « , contre monnaies trébuchantes, aux styles de nos misérables,!…
…Mme Veil, cinéma Opus Dei français, d’état,!…Colombe Bianca,…aux deux églises,…
…etc,…
La photo invite à laisser paître ; « irish green »: quel pantone sur votre nuancier ? … Renoncer à la vengeance « plus douce que le miel » mais obtenir réparation.
Quant au pardon, comment ne pas le considérer dans la perspective du péché originel et d’une dette perpétuelle ?
le prestigieux passou s’ibérise à grande vitesse, comme une voiture sans chauffeur. caramba.
Si je veux lire sur le sujet, je m’adresserai aux historiens. Ras le c… de ces romanciers qui prétendent envahir la place. Ce n’est pas faire de cadeau à l’histoire que de tympaniser le monde avec tout ce fatras. La porosité c’est un autre nom pour imposture. Dont nous sommes déjà saturés.
Nan nan Passou n’a pas du tout plombé l’ambiance ^^
Après Bernard de Fallois, Assouline renfloue Actes-Sud?
C’est marrant comme il change Kiefer http://larepubliquedeslivres.com/anselm-kiefer-face-a-lhistoire-avec-une-grande-hache/comment-page-1/
Chaloux de plus en plus insignifiant ! Il est déjà dans le presque rien et le n’importe quoi, quousque abutere, Calosus, patienta nostra ?
De cal, calus, le durillon, mot d’origine populaire…
Les crimes de la Shoah sont impardonnables.
« Assouline renfloue Actes-Sud ? »
Qu’attend-t-il de la ministre de la culture, Chaloux ?
France-cuture ou Arte ?
Catilina?… Michelus Blablatus,, tu dérailles de plus en plus…
On comprend que Camus ait pu l’influencer puisque Les Justes, notamment, aborde le problème du terrorisme en Russie du temps du Tsar.
Le terrorisme pour une cause juste peut très facilement dériver vers une forme de fascisme. La fin tend forcément à justifier les moyens, même les sacrifices les plus monstrueux. N’est-ce pas déjà le thème d’Iphigénie, qu’Agamemnon doit sacrifier à Diane/Artémis pour que les vents se lèvent et puissent partir à la conquête de Troie ? D’Euripide à Gœthe en passant par Racine, c’est toujours la même histoire à quelques variantes près. Dans Les Justes, il s’agit de savoir si la Révolution vaut le coup de sacrifier les neveux du Grand Duc.
C’est l’histoire qui est tragique. La particularité, ici, c’est que le tragique est devenu quotidien, c’est le tragique quotidien. On est moins du côté de Racine, Shakespeare, Euripide que du côté d’Ibsen, Mæterlink, Strindberg ou Witkiewicz, Camus ou O. Mirbeau où le tragique est moins le malheur que l’impossibilité de toute réconciliation entre deux parties également légitimes. On est bien là au cœur du tragique chez Camus.
@La fin tend forcément à justifier les moyens, même les sacrifices les plus monstrueux
le pouvoir tend par nature à l’arbitraire ? où situer le nécessaire contre pouvoir ? dans l’exil ? dans le dépassement de la famille ?
https://www.youtube.com/watch?v=sBso-UG8R_E
Valère Novarina s’en prend à l’Être heideggerien et païen. A méditer :
« Le souffle, comme l’Esprit Saint, est le mouvement. Il faudrait, je crois, se représenter le monde comme un lieu de forces mouvantes plutôt que de considérer les hommes comme des « êtres ». J’ai horreur de ce mot. J’ai toujours pensé que l’« Être » était le dieu des athées. Et que la vie ondoyante de la Bible s’opposait à l’idolâtrie de l’« Être ». »
@@JeanGuyTalamoni
Not fade Away Goin’+ Down the road feeling bad / live
-@
L’Être a été inventé par les Hébreux, pas par les Grecs. YHVH Je suis Celui qui est. L’être vient à la parole en tant qu’être de l’étant. C’est par la parole que YHVH manifeste sa présence à Abraham.
sans cagoule, le monde est plus petit
https://pbs.twimg.com/media/DYBlgD2X0AEvGek.jpg:large
Tiens! ondée bienfaisante, quelqu’un qui cite Witkiewicz.Merci WGG. il est un des tout premiers, avec son comique grotesque grinçant à remarquer qu’on était entré dans la décadence de la culture occidentale et qu’il fallait rester à fumer, tranquillement sur un banc, à regarder une poule d’eau glisser sur son reflet , sans pensée ni parole, face à la culture de masse qui gronde hurle, griffe,jacasse, de l’autre coté de l’étang.
ean Langoncet dit: 13 mars 2018 à 22 h 58 min
@@JeanGuyTalamoni
Not fade Away Goin’+ Down the road feeling bad / live
Not fade Away + Goin’Down the road feeling bad / live
https://www.youtube.com/watch?v=QTPndsG_KA4
Witkiewicz (Witkacy pour les intimes), Gombrowicz, des esprits très proches ! Il faut lire Le petit manoir, Le fou et la nonne, La sonate de Belzébuth, la Mère, entre autres.
le consul de Chine donne de l’envergure à la cause
https://twitter.com/JeanGuyTalamoni/status/972889129058013184
Popaul faisait allusion à une autre de ses pièces, La poul d’eau, publiée au Manteau d’Arlequin/Gallimard.
La poul d’eau pour initiés, donc. puissent-ils sortir un jour des parenthèses d’un éditeur
Witkiewicz est un sprit très original en Pologne et en Europe. Son théâtre est proche aussi bien de Strindberg que d’A. Artaud, et de l’expressionnisme allemand ou du théâtre yiddish en Russie.
J’ai connu son œuvre « Monumenta » au Grand Palais en 2007. Impressionnante. Je ne trouve pas qu’il ait changé depuis. Ce n’est pas un peintre, plutôt un artiste-philosophe qui lutte avec la matière pour se souvenir. Je me souviens des poèmes de Paul Celan qui alternaient dans l’exposition avec ses toiles immenses, ces blocs de béton, ces tournesols séchés et calcinés, ses livres en plomb. Oui, une forte densité matérielle, des montages gigantesques d’objets hétéroclites. Un amoncellement de paille, de pierres, de cheveux, de bois, de sable, de fil de fer barbelé.
C’était comme un chemin à suivre.
Je crois qu’il s’était installé à Barjac, dans le Gard, dans une ancienne manufacture. Une sorte de mémorial. Occuper le sol et l’Histoire. Une cartographie du ciel, aussi, avec d’étranges numéros « Sternenfall / Chute d’étoiles… encadrant le poème de Celan : Toderfuge / Fugue de mort ».
Daniel Arasse écrivait qu’il n’existe pas de « clé » nous permettant de saisir l’unité de l’œuvre de Kiefer. Il propose plutôt d’en suivre le cheminement.
« Lait noir de l’aube nous buvons le soir/ le buvons à midi et le matin nous le buvons la nuit / nous buvons et buvons / nous creusons dans le ciel une tombe où l’on n’est pas serré… »
La rose de personne de Celan et la Rose d’ombre d’Ingeborg Bachmann…
Très proche aussi du théâtre de Wedekind en Allemagne. Parmi les sources polonaises, il faut compter, selon son grand spécialiste polonais, Lech Sokol, Tadeusz Micinski, Stanislas Wyspianski, Stanislaw Przybyszewski. Ce sont eux qui ont inventé le théâtre moderne en Pologne.
« L’Être a été inventé par les Hébreux, pas par les Grecs. »
Pure affabulation de wgg, qui délire. Moi, je suis d’accord avec Novarina. Tout ça, c’est d’ailleurs extrêmement basique – se tromper là-dessus, il faut le faire…
Witkiewicz : ne pas oublier que c’était aussi un excellent peintre et dessinateur.
Przybyszewski
c’est le début du sous-titrage au théâtre
Blabla cause tout seul, en robe de chambre molletonnée et chaussons fourrés, toujours lu et soutenu par le docte Paul Edel, éternel ami du ridicule.
Sic transit gloria mundi…
Hurrkhurkhurk…
(Ma nouvelle sur le petit professeur mythomane avance à grands pas…)
A bientôt!
Wietkiewicz cherche à renouer avec l’ébranlemnt métaphysique du théâtre à ses débuts en Grèce, qui était une cérémonie religieuse ; même type de recherche qu’Artaud.
L’Être a été inventé par les Hébreux, pas par les Grecs. Suffit de lire la Torah pour s’en rendre compte. La tragédie grecque est elle-même largement influencée par la Bible, via Anaximène, disciple d’Anaximandre, philosophes grecs de Ionie, le grand carrefour de la culture antique entre Jérusalem et Athènes.
face à la culture de masse qui gronde hurle, griffe,jacasse, de l’autre coté de l’étang.
–
Paul Edel voulait sans doute parler de l’étant. Ou alors je n’ai rien compris.
Y’a aussi l’autre côté de l’es-tu mais ce sont de sacrées salades.
au milieu des épineuses seront-ce…
…tout ça n’est-il pas au fond (de l’étant) très fut-il ?
Et à demain si vous le voulez-bien.
A relire Canetti,
pas des masses de masses, ici.
22h44
On comprend bien ce que veut dire ce Novarina s’agissant d’Heidegger, mais il ne faut pas ajouter « Païens » (il parle plutôt d’Athées). Car ce qui défini(ssai)t ces derniers, c’est bien le polythéisme là encore.
Ce qui a toujours caractérisé ces religions c’est malgré tout la « médiation » dont sont totalement privés les Monothéismes (au sens strict); ce qui les entraîne (sans humanisme) très vite dans le fanatisme
Alors que chez les Grecs ou les chrétiens il y a par exemple Achille qui est homme et Dieu, ou Jésus Christ l’incarnation (c’est Idem chez Pythagore, les Hindous…) on ne vénère pas un Livre… mais plutôt l’Homme (et la femm… OF COURSE)
Dans cette optique de la médiation, Novarina a alors raison d’évoquer le mouvement, le souffle… qui sont sa manifestation, et qui parcourent toute la philosophie grecque et le christianisme sous des formes diverses. Par exemple; le mouvement est tout chez Aristote, et après Saint Thomas et contre lui, Descartes (toujours; lui qui sera la b^te noir d’Heidegger pas par hasard…) va néanmoins initier une autre forme de mouvement (sans action, sans « moteur ») auquel (à grands traits) correspondra strictement sa forme de trinité à lui, avec sujet-objet et âme.
A l’inverse son contemporain Spinoza (qui manifestera cependant des formes de Trinité en politique etc jusqu’à se faire exclure etc…) mais qui refusait totalement la différence Père, fils, st esprit au nom de sa religion à lui c’est sûr, mais aussi en s’appuyant sur des axiomes d’euclide d’identité etc.. va chercher « more geometrico » donc, à expurger l’âme du cartésianisme, dans une philosophie de « l’immanence » totalement atone – purement mécanique – Dieu étant la substance infini… point à la ligne.
Comme en 1789… ; il y aurait en somme « l’être suprême » en haut sur la montagne et puis en bas les têtes de Pipe… (plus forcément sur le corps d’ailleurs…)
Oui, un truc à la Badiou !
« Comme en 1789… ; il y aurait en somme « l’être suprême » en haut sur la montagne et puis en bas les têtes de Pipe… (plus forcément sur le corps d’ailleurs…) ».
Une histoire de corps caverneux, n’est-il pas ?.
Cette histoire de Sainte Trinité, le père, le fils et le saint-esprit, tout ça manque d’esprit… pourquoi pas la bonne et le plombier, tant qu’on y est ?
C’est un baptisé malgré lui qui vous le dit !
Quant à l’Etre Suprême, c’est encore plus idiot : il se passe parfois dans la tête des hommes se disant « révolutionnaires » de drôles de court-circuits post manipulation…
Ces etarras d’égoût emmitouflés dans leur costumes de terroristes vivaient heureux en vivant caché… Erreur colossale : c’est numériquement devenu impossible. Fin de la comédie.
La seule solution est, pour vivre heureux, de vivre vidé.
Dans la mesure où les Hébreux auraient tout inventé, faut il inclure l’antisémitisme ?….
Vivre vidé rend creux.
A cet égard, un certain nombre de collègues de blog sont sur le bon chemin et je suis profondément heureux d’être à leur tête, vous vous en doutez !
Quittons nous avec tristesse en saluant celui qui nous a quitté aujourd’hui : l’astrophysicien britannique Stephen Hawking, mort à 76 ans.
Paralysé par une maladie dégénérative, ce spécialiste des trous noirs était le scientifique le plus connu, notamment pour son best-seller « Une brève histoire du temps ».
Pour une fois qu’un auteur écrivait des choses fortes, à des années lumière de son nombril …. RIP l’ami !
Oui JC, hommage et admiration pour Stephen Hawkings.
Stephen Hawking pardon.
Gombrowicz et Witkiewicz , ces deux polonais écruivebnt sur le mode souvent burlesque, délirant, bouffon,goguenard,fantasque voire dadaiste(« la métaphysique du veau bicéphale » chez W. ) persuadés que l’homme moderne est atteint par une maladie en train de devenir planétaire et qui détruit petit à petit l’homme dans son « moi » total,original, , dans son équilibre intérieur et dégrade son unité… le culte de la technique, l’humanisme béat, les propagandes nationalistes, les pensées et morales officielles(catholicisme, communisme) ,la culture de masse ,les bien pensantes dominantes, voilà leurs ennemis.. tout ce qui façonne et lamine industriellement les esprits et les rends conformistes et étriqués,ils le rejettent dans une sorte de convulsion instinctive…… Pour ces deux écrivains toutes sortes d’infantilisation politiques déforment l’homme d’aujourd’hui.. Mais Witkiewicz, s’exprime sur plusieurs registres :dramaturgie et peinture , théorie esthétique et philosophie,même,photographie ,et avec un sentiment plus tragique d’une impasse humaine que Gombrowicz. Il y a peut-être chez tous deux une source aristocratique. Witkiewicz fréquenta une école d’officiers à saint- petersbourg avant la révolution d’octobr et Gombrowicz, lui,gentilhomme campagnard est envoyé a Cracovie, pensionnaire dans un collège catholique qui rassemblait la jeunesse noble du pays ..Face aux vérités académiques , culturelles, officielles les deux jouent sur des registres bouffons,. essaient de retrouver une fraicheur, une grâce primitive, ils veulent sortir de la gangue des pensées toutes faites, mais avec le secours d’un humour très noir , d’un mélange des genres, du grotesque picaresque.. C ’est leur marque magnifique. Chez tous deux la dérision est chez eux une forme de dynamisme enjoué. C’est à la fois furieux éclatant, comique, mêlant lyrisme, poésie, clownerie et gravité tragique. C’est par le moyen d’ une satire mordante qu’ils cherchent une issue, une voie libre contre le prêt-à penser idéologique. .il y a chez eux un savoureux grotesque démentiel, pour se moquer de ceux qui « écrivent majestueusement au nom de l’humanité officielle »..il y a une phrase de Gombrowicz qui résume assez bien la situation : « Je ne sais pas qui je suis, mais je souffre quand on me déforme. »
Le 18 septembre 1939, Witkiewicz se suicide en se tranchant les veines de la gorge dans un champ du village de Jeziory (aujourd’hui en Ukraine), alors qu’il fuyait la progression des armées soviétiques qui avaient envahi la Pologne la veille.Lui, Gombrowicz se troouvait par hasard en Argentine et y resta quand son pays fut envahi par les nazis.
…
…moulins à tout vents, à nos têtes de blé, en cultures écrasées, pour de la farine, et des poissons à naître, stratégies, sur l’occident, tolérance et managements, pour remplacer y celui, de ses droits,…
…tourner en rond, tout n’est pas » Jéricho »,…
…trahisons des populations,…en détournements d’opinions,…
…su fric c’est chic,…etc,…
Kiefer est resté bloqué au purgatoire, Barjac en est une allégorie. Sauf qu’il est passé du j’abandonne mon oeuvre terminée à l’infini, je m’en détache, à je la reprend, la garde tout pres pour signifier l’éternel recommencement. D’une certaine façon il a changé. D’autre part j’ai vu quelques tableaux de loin et il faut se méfier me semble t’il du pouvoir de lourdeur du plomb, il y a beaucoup de mouvement et des giclures qui jaillissent de certains tableaux, loin d’un simple « amas », je vais aller regarder ça de plus près.
Bonne journée
Énorme reconnaissance pour Stephen Hawking, qui, il y a presque 30 ans maintenant, avec une brève histoire de temps, nous avait définitivement ouvert les yeux sur les gouffres pascaliens, vers les étoiles.
Il s’en est allé « grossir le ciel ».
Son dernier message, alors que les progrès en biomédecine lui ont permis de communiquer avec nous, aura été une indéfectible foi en l’espèce humaine; contre l’intelligence artificielle.
En ce jour où le plus gros gafa , qui travaille à saper l’intelligence et la vie humaine, nous impose son pi-day , improbable ésotérisme new-age,
think like a poet.
Il y a de bon qu’ils volent au ras des pâquerettes…
Oui, Lavande, un grand homme cette caricature humanoïde d’Hawking, défunté physiquement tout jeune !
Je viens de remettre la main sur un Gallimard de 1997 nrf essais où notre Stephen Hawking se disputatione avec Roger Penrose, traduction Françoise Balibar « LA NATURE DE L’ESPACE ET DU TEMPS ».
Je vais me le relire tant il parait riche de beaux échanges contradictoires. Puis comparer avec le dernier Carlo Rovelli, 20 ans plus tard.
Je l’avais payé la somme de 140 FF indiquée sur sa 4ème couverture, ce qui est une belle somme pour souffrir des neurones, inemployées dans la vie quotidienne.
L’ordre du temps :
Barcelona, 1939 :
https://blogfigures.blogspot.fr/2013/06/robert-capa-air-raid-barcelona-1939.html
« Cela se passe entre deux familles dans la ville imaginaire et si vraie de Guipuscoa, près de San Sebastian, mais cela nous parle de nous, de la vie et du reste du monde. »
Je ne supporte plus ces arguments, plus métempsycho-dramatiques, que littéraires.
Ce qui me plaît d’emblée, et je vais aller à la librairie,
non pour: (Patria, traduit de l’espagnol par Claude Bleton, 624 pages, 25 euros, 18, 99 euros en numérique, Actes sud), à croire que le livre, mis entre parenthèse n’est plus qu’un prétexte à digressions, pas toujours très heureuses,
mais pour:
la même chose, en papier 14,5 x 24,0 / 624 pages.
ce qui me plait donc, dans cette histoire de familles, c’est cette autre parenthèse 🙁 et un indispensable glossaire !), comme dans des livres d’A. Camilleri.
Une autre digression, pour vous souhaiter la bonne journée
Un curé pas comme les autres.
https://www.youtube.com/watch?v=H0s7QPDrhO0
Thelonious Monk :
…
…Oui,!…
…
…il faut savoir s’entraider, 10 X , 20 fois, ou plus encore,…mais, à vous de voir votre suffisance,en perspectives,…
…
…pourquoi, dites-vous, celà,…
…
…le propos, est, que, ou que vous soyez, ou dans qu’elles que, familles dont, vous êtes issus,!…vous êtes humanistes – mondialistes,…
…vous, vous appartener, à vous mêmes, avant, de faire » agglomérations » de nations ou partis-pris,…
…des zizanies, pour vivre ses joies d’un bout , l’autre de toutes les vies en partages,!…
…
…vous êtes, responsables , aussi, de tout,…
…j’adhère , aussi, aux pensées de tout les chefs d’états actuels, mais, si,!…
…
…des drosses pièces sur les échiquiers,…
…
…le larcin, de mon compte en banque, bien heureux, de ne pas, jouer, avec, l’argent,…
…en ses prêts et autres Visa,…
…
..la réserve, avec, des riens, aider ses quotidiens perpétuels, et ses commerces à jours, comptables,…
…les valeurs, vous-même, pour vous,…
…vous seul, notre intérêt, en ses conforts, pour une autre génération, d’état, dans l’état,!…la force libre,…etc,…
…sans doctrines théâtralisées,…Ah,!Ah,!…
…
…toujours gagnant sur tout,…etc,…
…
L’ORDINE DEL TEMPO
« Come le « Sette brevi lezioni di fisica », che ha raggiunto un pubblico immenso in ogni parte del mondo, questo libro tratta di qualcosa della fisica che parla a chiunque e lo coinvolge, semplicemente perché è un mistero di cui ciascuno ha esperienza in ogni istante: il tempo. E un mistero non solo per ogni profano, ma anche per i fisici, che hanno visto il tempo trasformarsi in modo radicale, da Newton a Einstein, alla meccanica quantistica, infine alle teorie sulla gravità a loop, di cui Rovelli stesso è uno dei principali teorici.
Nelle equazioni di Newton era sempre presente, ma oggi nelle equazioni fondamentali della fisica il tempo sparisce. Passato e futuro non si oppongono più come a lungo si è pensato. E a dileguarsi per la fisica è proprio ciò che chiunque crede sia l’unico elemento sicuro: il presente. Sono tre esempi degli incontri straordinari su cui si concentra questo libro, che è uno sguardo su ciò che la fisica è stata e insieme ci introduce nell’officina dove oggi la fisica si sta facendo. » (Amazon)
Ami renato, merci pour l’image du bouquin de notre cher Carlo, propriétaire d’un vieux pointu marseillais … ça nous change !
JC, Stephen Hawking avait, comme mon mari, une sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot. La vitesse d’évolution est variable mais cela détruit progressivement et inexorablement tout l’individu, ne laissant indemne que l’intelligence.
Mon mari a décidé de partir, il y a 4 ans, avant d’en être au stade ultime. Il a vécu, malgré sa maladie, une vie beaucoup plus pleine et fructueuse que celle de beaucoup de personnes valides. J’ai essayé de l’aider le plus longtemps possible à vivre et à garder l’envie de vivre. Mais j’ai respecté son choix et sa décision, préparés et réfléchis depuis longtemps. Ce n’est pas pour étaler ma vie privée que je raconte cela mais pour contribuer à faire réfléchir au débat en cours sur ce problème de fin de vie, certains balançant des opinions très tranchées sans avoir aucune expérience personnelle.
Merci Renato pour ce petit texte, en plus en italien, langue qui m’est si chère.
Merci pour votre témoignage, Lavande. On se souvient très bien de votre mari. Quelle profession exerçait-il ? La maladie de Charcot, en somme, c’est l’inverse de l’Alzheimer ?
Un beau film italien en ce moment sur nos écrans, renato
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=258033.html
Question pas inintéressante sur l’usage du fauteuil roulant qui parle.
Hawking-qui-avait-la-meme-maladie-que-le-mari-de-lavande, un génie international méconnu?
doit-il être considéré comme un malade visionnaire.
Dans l’affirmative, en quoi la maladie aura -t-elle été moteur de cette curiosité scientifique inextinguible, toujours à interroger l’univers (sans mur).
Egalement ému par la disparition d’Hawking. Sa brève histoire du temps avait été un moment de bascule pour moi itou, en 1988 (année charnière entre toutes). J’avais bien essayé de m’accrocher à la « théorie des cordes », mais crois n’avoir pas vraiment réussi à l’assimiler. Je vais aller revoir si je la comprend mieux aujourd’hui, m’étonnerait… La faculté d’apprendre est hélas bien moins au rendez-vous que naguère. Heureusement, gwg va sans doute nous dire ce que l’Ancien Testament a à en dire, après avoir fait le tri dans ses fiches wiki. Merci d’avance, à D. aussi, adepte des « trous noirs » (avec des poils autour).
BJ à toussent et à Mazarine P.
djavert toujours à répliquer les naines blanches.
Merci, Lavande et JC, pour la mémoire de cet homme extraordinaire, Hawking et pour celle de votre époux, Lavande, tout aussi remarquable. J’aimais le lire et vous lire sur « La feuille charbinoise », cet excellent blog :
http://www.lafeuillecharbinoise.com/
manquait cricri le croque-mort pour les condoléances à la bécasse de labo et au pseudo-scientifique.
Gigi,
un conseil : la théorie des cordes semble en impasse, travaille plutôt ou découvre la Gravité Quantique à Boucles qui est plus prometteuse.
Lis un bouquin facile de Lee Smolin : « Rien ne va plus en physique ! L’échec de la théorie des cordes.Préface Alain Connes. DUNOD 2007
De quoi faire un « brin » allusion ou illusion, pas vrai ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_cordes
Encore une perfidie dégratinée au coin des bois du matin des magiciens. Au moinsss, ça met en forme avant d’aller aux turbines !
A CONSOMMER SANS MODERATION
Je tombe en modération à cause du nom du préfacier ….uhuhu ! Second test !
Gigi,
un conseil : la théorie des cordes semble en impasse, travaille plutôt ou découvre la Gravité Quantique à Boucles qui est bien plus prometteuse.
Théoriciens : Smolin et Rovelli
Lis un bouquin facile de Lee Smolin : « Rien ne va plus en physique ! L’échec de la théorie des cordes » Préface Alain C.onnes. DUNOD 2007
Oui, SH a reconnu le fourvoiement de son hypothèse… C’est d’ailleurs pas donné à tout le monde !
JC qui m’donne des conseils de lecture en astrophysique, ast’heure, on aura tout vu ! Quand j’vous disais que y’avait jamais à désespérer des Misérab’ !…
Gigi,
tu veux devenir plus intelligent ? Abandonne les tiroirs de classement !….
Tomber en modération à cause du prefacier d’une brève histoire de temps.
Voire. Carl Sagan, cosmogonaute des soucoupes, y cause de dieu.
@ Gigi, tu veux devenir plus intelligent ?
Non point, j’le suis déjà trop, à mon goût.
Merci quand même. Mais applique toi dhonc tes conseils, ce s’ra déjà ça d’gagné pour tout l’monde, mon pote, ça pourrait bin enrayer ta veulerie habituelle à deux balles, quien sabe ?
« http://www.lafeuillecharbinoise.com/ »
Sauf pour se frapper le front par terre de rire, à éviter absolument comme lecture : haut degré de concentration en c.onnerie.
Je suis heureux d’être ton pote, mon ami Gigi, bien que la réciproque ne soit pas vérifiée. Tu as besoin d’argent ? d’affection ? de coup de pied au culte ?
Effectivement, il a pas de chance avec la rdl, notre grand matheux…
http://www.alainconnes.org/fr/
Effectivement, il a pas de chance avec la rdl, notre grand matheux…
http://www.alainco.nnes.org/fr/
Pour accéder au lien, faut enlever le point entre le o et le n…
Extrait de mon « Goût du Portugal »
MIGUEL TORGA
Dans les hautes plaines du Minho
Le poète et romancier Miguel Torga (1907-1995), natif du Trás-os-Montes, qui avec la province voisine du Minho constitue désormais la Région Nord du Portugal, est considéré comme l’une des plus importantes figures de la littérature portugaise du XXe siècle. Depuis la Galice espagnole, franchissons, sur ses pas, la frontière qui donne accès au Portugal, cette « bande de terre ourlée de mer », ainsi qu’il a joliment défini son pays. Dans son livre, Portugal, empli de sensations et d’images, c’est à travers l’ensemble du territoire, depuis le Minho à l’Algarve que, au gré de la mémoire des lieux et de son humeur, le poète nous invite à le suivre. C’est ainsi que par les plaines et les monts du Minho, un peu trop vert de prime abord à son goût, où « Le vert ici dévore l’arc-en-ciel… » et où « Le vin est vert, la soupe est verte… », Miguel Torga n’oublie pas qu’il se trouve avant tout dans le berceau du Portugal.
« Découragé, je partis pour Castro Laboreiro à la recherche d’un Minho offrant moins de maïs en herbe, moins de choux, moins de prairies, moins de vignes grimpantes, et plus proche de moi. Un Minho qui ne le serait pas, finalement.
Et je le trouvai bientôt, à deux pas, sévère, en pèlerine et bonnet de laine. Le gazon avait finalement cédé la place à la terre nue, brune comme la bure, montrant plaies et os. Le chaume de seigle, tanné par la neige, avait perdu le blond sourire des battages. Ils s’était identifié au panorama humain et couvrait pudiquement la douleur de la faim et du froid. Un troupeau de brebis silencieuses broutait les pierres de la forteresse démantelée. Et une très vieille vieille, sans mémoire comme une chouette de catacombe, veillait à la porte du bastion, filant le temps. La préhistoire au naturel, attendant sa petite-fille.
O pastourelle de la montagne,
que mets-tu sur tes cheveux ?
J’y mets de l’eau de la fontaine
avec une branche de thym.
Jolie, fouettée par le froid, la gamine allait à la tête d’un char à bœufs chargé de souches de bruyères. Elle préparait la maison d’hiver pour l’époque de la transhumance, quand toute la famille – parents, enfants, bétail, puces et punaises – descendrait des alpages de la montagne pour les herbages de la vallée, abrités des neiges.
– Vous connaissez cette chanson ?
– Ãhn ?
Elle parlait une langue curieuse, étrangère au Diário de Notícias, proche plutôt du médiéval Livre des lignages du comte de Barcelos*.
– Il est de race, ce chien ?
– C’est une chienne.
L’animal, noir et mal embouché, me regarda par en dessous, pour voir si je persistais dans l’offense. Le matriarcat s’obstinait encore…
– Où est la Peneda ?
La fille pointa son bâton. Et, comme par le geste d’un prestidigitateur, se révélèrent à mes yeux des mystères successifs. Le grand massif de pierre s’ouvrit comme une rose. La Peneda, le Suajo, et le Lindoso. Des pics et des abîmes, des pentes et des plateaux à n’en plus finir. Un monde d’une beauté primaire, d’une intimité inviolée, qui s’esquivait entre les bruyères, timide et secret, ou souriait par une brèche, accueillant et fraternel.
Quand je repris conscience, j’étais en haut de la Serra Amarela pique-niquant avec la solitude. (…) Je foulais réellement, la haute et libre terre des bergers, des contrebandiers et des bruyères. (…)
Une fois passé le pont bossu, grimpées les pentes cyclopéennes de la Calcedonia, grâce à une érudition acquise par les pieds, et guidé par les bornes militaires impériales, je suivis la voie romaine jusqu’à Portelo do Homem, où les légions conquérantes paraissaient camper. Mais ce fut le douanier, vigilant, qui me reçut.
Sous une ombre tutélaire, bientôt après, au cours d’une minute de repos, l’Histoire récente de la patrie se raviva.
– L’une des incursions monarchistes s’est faite par ici…
– Ils ont essayé… Essayé, oui…
– Ce Minho ! Ce Minhos, tout de même !…
– Il a une côte royaliste, pour sûr…
Mais je refusai à replacer, pour de simples raisons partisanes, ces rochers virils sur le planisphère verdâtre dont la nature elle-même les avait libérés. »
(« Portugal », traduit du portugais par Claire Cayron, Arléa, 1988)
* Le titre de comte de Barcelos avait été créé en 1289 par le roi Denis Ier. Il était strictement lié à l’époque à une fonction administrative. Devenu héréditaire par la suite et remplacé par le titre de duc de Barcelos, depuis l’arrivée de la dynastie de Bragance sur le trône de Portugal en 1640, il est attribué de droit à l’héritier du duché de Bragance, le plaçant dès lors en seconde place dans l’ordre successoral de la Couronne.
Recommandons au lecteur-promeneur ce « Portugal » de Miguel Torga, aussi essentiel dans sa bibliothèque de poche que le « Lisbonne » de Pessoa.
Bel article de Hervé Mariton sur Soljenitsyne dans le Figaro d’aujourd’hui.
Mariton, un de nos hommes politiques les plus fins et les plus subtils, des plus honnêtes intellectuellement…Lourd handicap qui lui ôte toutes les chances d’accéder aux plus hautes fonctions.
@11.11, Merci Jazzman pour ce petit rappel, vous ne perdez au moins jamais le nord (de tras os montès), vous. C’est moins ‘Portugal’ qui m’avait scié naguère que son Journal courant sur 60 ans qui nous racontait l’histoire subjective et convulsionnaire du Portugal vue par un médecin scrupuleux et enraciné, à la manière d’un Kafka accroché à sa société d’assurances (2 tomes : En franchise intérieure 1933-1977, et En chair vivre, 1977-1993). Rappelez-vous son intense émotion à la découverte de la « Lettre au Père ». Ce qui ne l’empêcha pas de produire une magnifique vision du monde très personnelle, comme des romans autobiographiques récapitulés en un superbe tome intitulé « La création du monde » (Aubier, 1984). Bonne découverte à toussent, au cas où, car voilà un auteur disparu en 1995, assurément honorable à la rdl.
En raison d’une continuité temporelle hors-normes, j’ai eu la chance de connaitre l’ami Salazar et son Portugal … impayablement poilu.
J’ai quelques amitiés basques qui trouvent que l’illustration de ces marionnettistes etarras déguisés en pingouins est fabuleuse !..
Ne touchez à rien….
Closer,
la réponse de Soljenitsyne à Hervé Mariton est de grande qualité….
Puisque WG cite « Je suis Celui qui est’, je vous livre l’analyse d’un pasteur protestant sur le sujet. Elle me paraît éclairante. J’aime sa conclusion (« et donc je me tais »):
« Quand Moïse demande à Dieu qui il est, celui-ci répond par une affirmation qui a fait couler beaucoup d’encre : « Je suis celui qui suis », trois mots en hébreu qui recellent tout le mystére de la nature divine. Le hasard fait d’ailleurs que la référence de ce verset dans la Bible est Exode 3,14, or « 3,14 », c’est le nombre Pi, et comme Pi est la clé du calcul du cercle, Exode 3,14 est la clé de toute la Bible. Pourtant le sens de cette affirmation est bien mystérieux, déjà elle est traduite de bien des manières différents : « je suis qui je suis », ou « je suis qui je serai», ou « je suis l’être»…
Va te faire cuire un œuf
On peut en faire plusieures lectures. La première et la plus évidente, dont tous les professeurs de théologie disent qu’elle est fausse, est que Dieu répond à Moïse en quelque sorte : « je suis qui je suis… et va ta faire cuire un œuf ». Autrement dit : « Peu importe qui je suis, cela n’a pas d’importance, moi je te demande d’aller aider le peuple à se sortir de sa mauvaise situation, d’aller libérer tous ces gens qui souffrent. Mon nom, ou qui je suis on s’en fiche, ce qui compte, c’est l’action, de faire le bien ». Sans doute est-ce assez vrai, peu importe comment vous appelez Dieu, que ce soit l’Eternel, Allah, le grand architecte, ou l’esprit du monde, peu importe tant que votre croyance vous pousse à libérer, à aider, à accompagner, à annoncer la grâce, alors c’est bien. On pourrait même penser que d’une certaine manière, la théologie ne sert à rien, c’est de l’intellectualisme pur, on peut en faire par curiosité, mais ce n’est pas l’essentiel. Et même, prétendre « croire en Dieu », ou « ne pas croire en Dieu », finalement est-ce important tant qu’on aime son prochain qu’on est prêt à pardonner et à servir?
L’onto-théologie
A l’inverse, on peut faire une interprétation forte de notre verset, une interprétation ontologique, parce que le verbe « être », quand il est utilisé en hébreu l’est toujours au sens fort. Et on peut donc penser que ce n’est pas de la part de Dieu une fin de non recevoir, mais au contraire, une réponse : « je suis l’être » (comme l’a compris la traduction grèque des Septantes : « ego eimi o ôn »). Cela, c’est l’onto-théologie représentée en particulier par Thomas d’Aquin au XIIIe siècle. Pour simplifier, l’idée, c’est que dans le monde, il y a des choses qui sont : ce bulletin est, moi je suis, or tout ce qui « est » participe à quelque chose de commun qui est l’être. Cet être, c’est ce qu’a en commun tout ce qui est. Mais qu’est-ce que l’être en tant qu’être ? Puis-je imaginer l’être pur sans quelque chose qui soit ? C’est la question de la métaphysique, ou de l’ontologie, et la théologie médiévale a dit que cet être auquel participe toute chose, c’est Dieu. Dieu est ainsi l’être en soi, ce qui est et ce qui fait être chaque chose, ce qui donne l’être à tout ce qui est. Plus près de nous, des théologiens modernes ont dit que Dieu était « la puissance d’être », ce qui pousse toute chose à être et à plus être, à mieux être.
Mais le livre de l’Exode voulait-il faire de l’ontologie ?
L’inaccompli hébraïque
Alors une autre lecture plus hébraïque est de se demander à quel temps il faut le traduire : Dieu dit-il : « je suis qui je suis », ou « je suis qui je serai ? ». C’est compliqué, parce qu’en Hébreu, il n’y a pas de temps comme en français, il y a juste un accompli pour les actions passées, et un inaccompli pour une action qui se prolonge dans le futur, qu’elle soit passée présente ou future. Donc le « Eheyé » hébreu peut se traduire par « je suis », « j’étais », ou «je serai », et en fait c’est les trois à la fois. Dieu dit donc : « je suis celui qui était, qui est, et qui sera ». C’est ce qu’a compris l’Apocalyspe, qui appelle Dieu ainsi. L’idée est bonne : tout dans ce ce monde est passager, un jour n’était pas et un jour ne sera plus. Mais tout ne peut pas être passager, qu’est-ce qui est l’intemporel, ce qui demeure, la structure du monde, l’absolu, la transcendance ? C’est cet absolu que nous appelons Dieu. C’est d’ailleurs de là que vient le nom de YHWH (Yahweh, ou Yéhova) que les protestants ont eu l’idée de traduire par: «l’Eternel ». C’était une très bonne idée : Dieu, c’est l’intemporel par définition, ce qui est hors du temps, hors de tout processus de génèse et de corruption. Et croire en Dieu, c’est s’attacher à l’éternel, fonder sa vie sur l’intemporel, sur l’absolu et le transcendant.
Mais Dieu voulait-il jouer sur les temps avec Moïse ?
L’existentialisme
Et puis, il y a ceux qui donnent un sens plus faible au verbe «être », comme les existentialistes. Pour eux, il y a deux choses différentes : être et exister. Exister, c’est pour les choses, les objets, ce qui est matériel et visible. Et pour eux : Dieu n’existe pas, il est. Dieu, en effet, n’est pas un objet, pas une chose, il n’a pas d’existance comme vous ou moi ou quelque chose. Mais il est.
La théologie apophatique
Alors me direz-vous, il est quoi ? C’est une fausse question, il est, tout court, il est, sans «quoi». Je reconnais que c’est difficile à imaginer, voire même impossible.
Et peut-être est-ce là l’essentiel : Dieu, c’est difficile à penser, c’est compliqué, et dire brutalement : « je crois en Dieu », « Dieu existe », ou « Dieu n’existe pas » ne peut se faire qu’à partir d’images souvent enfantines et préconsues de Dieu. Donc finalement, ma première idée du « va te faire cuire un œuf » n’était pas si bête et mes professeurs avaient tort, d’une certaine façon, Dieu refuse de répondre : on ne peut pas donner un nom à Dieu, ni dire exactement ce qu’il est. Le nommer, c’est l’enfermer dans images humaines, or Dieu est ce qui dépasse tout, il est l’indiscible, l’au delà de tout, le « tout autre ». Pour les juifs, son nom est même imprononcable et inconnaissable. Dieu, c’est l’indiscible. Cette idée, c’est ce qu’on a appelé la « théologie apophatique », et elle a raison : dire quelque chose de Dieu, c’est forcément dire quelque chose de faux. L’important, c’est comment l’idée que l’on en a nous fait vivre, et ce qu’elle génère en nous d’amour, de générosité et d’action positive dans ce monde.
Donc Dieu est, parce qu’il y a du bien à accomplir dans ce monde, quand à dire ce qu’il est vraiment, je ne saurais le dire.
Et donc je me tais. »
« Pardonner n’est pas oublier »
Un croyant ?
– on lui pardonne cette dérive sectaire théophile
– on n’oublie pas de lui donner un salaire plus bas, vu qu’il est c.on
@ 13.13, Le verbe suivre est en général plus indiqué pour JC : « je suis celui qui suit… le grand wiwi-kikip sur le chemin de la sapience ».
Hawking…
après avoir été +/- croyant,
ne croit plus et dit en somme
l’Univers n’a pas besoin de Dieu
pour se créer lUI-mêME
depuis
la Théorie de la Gravitation…
(la sienne ! car Newton avec la sienne à lui -et
l’esprit de son temps- jugeait Dieu nécessaire)
Alors l’autre lui répond : et la Gravitation elle a eu besoin de quoi, ELLE ?
oN PEUT MËME ajouter :
toute cette vulgate qui sans cesse répète de magazine en magazine, de farfelus en Mal de célébrité la volonté de concilier la Relativité et les Quanta
-pour ne pas comprendre
les conditions de la venue de ces 2 théories-
ELLE aura servi à quoi ?
J.C..hristus
pOUR VOIR le schéma d’hAWKING
propre à sa Gravit Quantique
dans un quelconque de ses livres
avec les deux cônes inversés
Passé-Présent-Futur et les Singularités
Eh bien l’on est face à une
représentation de La mystérieuse TRINité
et c’est très différent de l’espèce d’entrefer
de la dualité ETRE & tEMPS
Bref on n’en sort pas comme ça !
de la TrINITé faut être une sacrée singularité…
(pour rire : très dur aussi d’entrer
à Trinity’ College …)
en regardant cette photo, on pourrait imaginer qu’il s’agit d’extraterrestres assis devant cette table .mais dans quel but?
Les trous noirs c’est troublant
…
…j’ai déjà répondu, à l’éternel,!…
…
… » je suis, je reste,… »,…
…
…et, les trous noirs, et la gravitation, il en faut, en sureté, au centre de la terre,…ils jouissent, un monde heureux,…
…etc,…
…des cavernes au fond de la terre, avec des réserves de nourritures,!…et des ascenseurs, pour y survivre, le plus, pour des obstacles moindre, à prévoir,…dans, l’espace-temps,!…remonter, son balancier,…
…Ah,!Ah,!…
…j’y suis, la vie éternelle, pourquoi faire,…
…les créations & hybrides, alors,…
…Go,!…
@14.00 Truompeu, outre que vos majuscules et minuscules nous font en général passer par dessus votre chemin, tant ces extravagances de clavier sont pénibles, ce que vous dites là à JC m’aurait bougrement intéressé, pour une fois. Hélas, c’est incompréhensible. On ne sait pas si vous avez besoin de Dieu ou de ses manifestations métaphoriques trinitaires pour votre éventuel hommage gravitationnel à SH sur le ‘bing-bang’. Pourriez pas être un brin plus simple comme Hawking essaya de l’être à Trinity College ? Merci.
Laplace, pas plus que Wittgenstein ou Co.nnes n’eurent besoin de cette hypothèse, vous le savez…, à la différence des frères Bogdanovovitch, Igogor & Grichkaka, les illuminés augmentés.
Paul, ce sont des frères souffrant de la même malformation du bras gauche…
Y’a pas de honte à aller se faire empaler ailleurs, même si c’est à la Croix et la Bannière
https://www.acteurspublics.com/2018/03/12/le-prive-terre-de-reconversion-de-l-ancien-monde
Corruption et conflits d’intérêts gouvernent notre monde désormais. Vous vous trompez, Pierre B., « l’Etat (Gibi, universaliste incarnant l’intérêt général) ne peut pas résister » (avec des Shadoks pareillement recyclés).
La France brille et ruisselle de médailles aux nouveaux jeux olympiques d’hiver. Un pays formidable qui, tous les quatre ans, sait de mieux en mieux surmonter ses handicaps sur le théâtre des opérations mondiales. Quel talent : merci Macro.n, et vive Victor Hugo !
A quoi il faut ajouter 1% d’hybrides, comme le maître de la rdl qui s’en tire fort bien en échappant aux 2 catégories incriminées… Ce qui nous fait une stat. d’à peu près 101% , comme auraient décompté Eric Zemmour et Martine Lepène en matière de migrations envahissantes.
http://www.telerama.fr/livre/avant-le-salon-livre-paris-les-auteurs-gagnent-ils-vraiment-bien-leur-vie,n5526205.php
Jazzi, as tu le projet d ‘écrire « mon gout du pays basque »?
Le goût du béret, le goût de la césar punta.
La dernière fois qu’un basque a été chroniqué sur la RDL c’était une histoire de « succession « , un super livre de JP Dubois.
Sinon, première impression, la forme courte des chapitres de Patria est bien plaisante. Une dynamique et pas de gras autour.
Kesako
Lire cesta punta
Quittons nous définitivement sur cette réflexion de LEOPARDI retrouvée dans « Les idées des autres », compilation réalisée par Simon LEYS en 2005 :
« COGLIONE
Ridiamo insieme di questi coglioni che possiedono l’orbe terracqueo »
Ah oui ! pour le futur « goût du pays basque », à ne pas rater l’incroyable roman-polar de Trevanian qui met en scène un Basque truculent pas piqué des vers : Benat le Cagot. Malheureusement, vers la fin, il meurt dans une expédition de spéléo, victime de son immense courage.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Shibumi
Lucky you are de l’avoir lu. Trevaninan le plus basque des écrivains américains.Merci qui?
Merci Gallmeister.
Ça peut pas durer.
Lire: Trevanian
Paul, il me semble que Jazzi écrit des goûts, pas « les siens »… Le goût du pays basque, pas « mon », quoi…
Un jour, Jazzi écrira « le goût de la Rdl ». waourf. Sucré pour les uns, amer pour les autres. Et au milieu, sans goût ni gougnasse, une affabulatrice comme Christiane qui voit, dur comme fer si j’ose dire, des empalements et des fellations qui n’existent pas… (mais ça se trouve, elle n’a rien pigé à Duchamp et, sans rien comprendre à ce qui est vraiment écrit, se balade en prétendant que « ceci est une pipe », ahaha.)
DROUANT
« En rachetant ce haut lieu littéraire depuis 1914, temple des prix Goncourt et Renaudot, le groupe Gardinier & Fils confirme son développement dans la gastronomie culturelle. » (AFP)
Impossible de vous quitter sans souligner combien notre civilisation progresse …. GASTRONOMIE CULTURELLE !
Au fou !
Cela dit il est possible que Trevanian ait fait l’Eiger. Par la face mortelle.
(Super polar, la sanction)
La sanction… sur ma pile ! « The Main », (Montreal de la rue St Laurent, début des seventies)…, pas mal non plus. Non, je crois pas que Whitaker ait fait l’Eiger, ni les 3 Jungfraulein… L’a essayé seulement, pour camper sa face obscure de la force.
Bon, je vais aller retrouver Bittori. Elle s’apprête à faire un petit voyage au village,pour en avoir le coeur net, non sans avoir demandé à son défunt époux de ne pas bouger du cimetière. Ça promet.
Le retour de madame la pudeur : 14 mars 2018 à 17 h 26 min
Cette obsédée sexuelle a tendance à confondre les quatrième de couverture avec le contenu d’un livre et ses fantasmes c… avec la discrétion des autres intervenants.
Bientôt, il faudra une lanterne rouge pour ouvrir ses post.
Quelle déchéance !
Actuellement,Pierre Assouline, quelle est la position des Basques devant les revendications de la Catalogne? y a-t-il des liens? des discussions?un comité de soutien? Est-ce un « chacun chez soi » , une observation bienveillante?
quelle est la position des Basques devant les revendications de la Catalogne?
Vont pas au fipa.
J’m’en va vous donner quelques indications sur le lexique, page 611.
Un isolat linguistique.
Elle est tres bien cette expo de Kiefer, des coulures, arrachage et enroulure, du cramoisie et des serpents. Les toiles prennent toute leur dimension à 30 mètres, je me suis toujours dit que c’était un peu dommage qu’avec une puissance d’évocation pareil Kiefer s’interrresse à un tel sujet (désolé), il nous en aurait sans doute appris de belles sur notre époque. La toile qui m’a le plus plu, un hommage à Emo, sur laquelle le plomb est déposé délicatement comme la matière originale si bien que tout s’y mêle ne permettant plus de discerner l’avant de l’après, de loin c’est une clairière.
A part ca j’ai totalement scotché https://open.spotify.com/track/3Ub0ICod7PVvGlx2SNSEzq?si=NDWlq3eERXakt-7d_bWboQ
Bonne nuit
Tu prends un kiefer, 2 anxiolytiques et au lit. T’as tes » raisons ».
de l’esbroufe » monumental » le kiefer.
Faudrait quand même le dire.
Du kitsch en format XXL, c’est plus parlant.
la vie dans les bois,merxci plur le lien ,excellent. La question reste quand même entière.
A Paul Edel, Les basques ont observé avec un vif intérêt les événements en Catalogne. Avec la Galice, ce sont les trois régions qui jouissent de la plus grande autonomie en Espagne. On a l’habitude d’expliquer les différences de tempérament entre les deux, et donc de vision ou d’appréhension du monde, en rappelant que l’une est tournée vers la Méditerranée et l’autre vers l’Océan. Certes il y a eu des manifs pro-indépendantistes à Bilbao tout récemment pour soutenir les Catalans sécessionnistes. Mais dans leur majorité les Basques restent prudents car ils ont payé cher les années de plomb, et ils n’ont aucune envie de retrouver la violence et le terrorisme. Ils n’en demeurent pas moins attentifs à l’évolution de la situation, surtout à Madrid, car bien que les basques soient pratiquement en autogestion (impôts etc),ils savent qu’ils auront tout à gagner d’une modification de la Constitution accordant plus d’autonomie aux régions pour atteindre un fédéralisme sans faire exploser la monarchie pour autant.
De rien Paul Edel.
Je progresse en même temps que vous.
Je découvre en même temps que vous cette histoire, ancienne, de l’Euskadi, qui est même génétique.
Cette régionalisation, riche de toute sa diversité, voyez-vous, me fait penser à l’ Italie. Dont vous ne connaissez que la fontaine de Trevi.
closer dit: 14 mars 2018 à 13 h 13 min
Merci, Closer. Très intéressant.
Merci Pierre Assouline, belle réponse.Difficile en lisant les journaux francais d’y voir clair.et « Patria » semble un texte précieux.
…
…avec tout çà,!…
…il faut penser, que la vie, est semer d’embûches,…
…
…suivant !les optimisations et cultures,!…la chasse, aux hybridations des futur papillons,…pour vivre, en châteaux, comme des prisons de luxes,…en leurs ruches ,!..la culture des grands ?, de ce monde, façons » salopes « , pour A.D.N.,…of course,!…
…
…le prétexte de noblesse; pour devenir, le donneur » lapin » de garenne « ,!…en cage,…
…
…tient, cette » idée « , me fait penser, au héros, à échappé, du giron, de la reine des amazones,!…liberté inconsciente, quand tu nous tient,…merci,!…
…
…vite, aux diversions, Go,!…& cinéma,!…
…etc,…
La vie dans les bois, pendant des années j’ai collectionné les coupures de presse italienne sur deux sujets : la mort de Pasolini et la mort d’Aldo Moro.et les livres -enquêtes sur Aldo Moro,je les ai dans ma bibliothèque .. Ils i vont des textes de Leonardo Sciascia au grand journaliste chroniqueur célèbre au Corriere della Sera, Montanelli (il fonde en 1974 le quotidien Il Giornale qu’il dirige pendant vingt ans) et j’en ai gardé à une certitude : la démocratie chrétienne de l’époque, a laissé les brigades rouges régler le problème de quelques coups de feu. Car un échange de prisonniers, qu’ils demandaient, était recevable.. Je reste bien sûr un « touriste » de Rome, un hédoniste si heureux dans cette merveilleuse ville et ses banlieues…. Les vérités politiques italiennes m’intéressent tous les jours, à travers la Repubblica et le Corriere.. et notamment ces jours derniers, les résultats des élections.et la poussée de la Ligue du Nord.. et les problèmes que le mouvement 5 etoiles de Grillo, notamment avec la mairie de Rome, pose.. ces élections ouvrent la voie à une période trouble et confuse avec une voie ouverte au populisme. Enfin depuis des anénes j’étais stupéfait que le reste de l’Europe laisse la marine italienne se débrouiller avec les bateaux innombrables des migrants vers la Sicile et l’ile de Lampedusa.. sans jamais apporter un débat global, un soutien logistique ou financier.. Enfin Je suis un peu triste à l’occasion, que les francais n’aient pas remarqué la récente mort de l’historien de l’Italie, Pierre Milza, il y a une dizaine de jours, en Bretagne .Il a beaucoup écrit sur le fascisme italien et nous a laissé une biographie de Mussolini qui fait référence.
Le voilà, Paul, écrit par une jeune femme !
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-du-Pays-basque
Pardon, c’est un homme !
Paul Edel, mi fa piacere de vous pousser, Marcello, dans la fontaine, .
Je vous dois, d’il y a longtemps, d’avoir bien aimé une scène du film ‘ucellacci et uccellini’.
Vous avez vu la carte de la Botte infectée par les cinque stelle ?
Tout le long des côtes… du pied jusqu’au mollet…
la ligue historiquement cantonnée aux alentours de salo…
Une défaite de l’Europe franco-allemande de macron-merckel, mais oui, c’est une évidence !
Passou, votre réponse à PE est intéressante, vraiment. Mais je ne l’aurais pas chutée ainsi, « sans faire exploser la monarchie pour autant ».
J’aurais pas caractérisé l’Espagne post franquiste de « monarchie ». M’enfin…, je sais bien qu’il y a toujours un roi qui avait sauvé la démocratie encore adolescente de la tentative de putsch de 1981. Mais enfin, mes amis du sud me disent leur léger agacement, je les comprends.
« Passou » kiffe bien le roi Felipe VI, celui qui trie ses sujets. Tout « son genre »
Et alors, c’est bien son droit.
il a tous les droits, voui, c’est lui le monarque des hôtes de ses bois
Tout « son genre »
Il n’est pas un peu trop grand pour lui, LVDLB ?
On sait toujours pas ce que D. a mangé ce soir, l’est triste du départ de Stephen dans les trous noirs, a du mal à l’rattraper.
je me souviens de ce « discours du roi », au lendemain des revendications des Catalans.
Qui ont maintenu leur vote dans les urnes. Inutile de redire que les Catalans sont attachés à l’ Espagne ; mais pas à celle de Ra-bas-joy.
Cela a suffit comme « sujet de mécontentement », pour reprendre une formule de » Passou ».
@l’une est tournée vers la Méditerranée et l’autre vers l’Océan
Un massif montagneux unit les deux régions (GR11?). Par voie maritime, cabotant de part et d’autre vers le sud, on se retrouve dans les deux cas chez les anglais – nos « amis du sud », arrimés à la Punta de Europa, un comble (revu le nuancier – en effet plutôt « viper green » que « irish green »)
…
…m’est, enfin, tout le monde, à deviner, sans l’écrire,…
…l’Aldo Moro, il voulait, faire, le gouvernement entre les démocrates-chrétiens, et les communistes, de l’époque,…
…
…quels que soient, les tracs et pubs, des soit – disant brigades-rouges, ou çà,!…
…
…le problème réel, est que l’Italie, de l’époque est sous domination U.S.,…encore, aujourd’hui, avec sa droite aux Berluscon,…ou autre lèche-bottes du P.D.,…
…
…donc, tout ce scénario, du meurtre d’Aldo Moro, comme, celui du Chili,…
…
…les agents des U.S.A., ou sympathisants du liberticide américain,…et, comme le Lucky Luciano,…des années 1940,…un copier/coller,…avec la bande à Berlusconi,…enfin, il vous faut, un dessin, clair, comme de l’eau de roche,…avec son cinéma, en bref,…
…
…quelle forme d’autonomie, déjà, par rapport aux U.S.A.,…aucun, même aujourd’hui,!…
…cinq étoiles, ou 22 étoiles,…améliorer, et recoller, au niveau européen,…de base,…
…etc,…
…cinéma et meurtres, pour rien, en conclusions,…Go,!…des imbécilités U.S.A.,…Go home,…
…
…
…
Un massif montagneux unit les deux régions (GR11?).
Le 10 ?
http://www.gr10.fr/
Affaire de frontières ? Le 10 d’un côté, le 11 de l’autre ? Tant que les polices collaborent
En tout cas le chemin de Compostelle passe par San Sebastian.
Mais » Passou » a fait une autre halte, avec son sac à dos et Julio Iglesias dans le casque.
Bonne nuit, j’ai laissé Bittori au cimetière, et j’aimerais bien, maintenant, aller jusqu’au village.
@Nicolas dit: 14 mars 2018 à 20 h 01 min
Le plomb et Kiefer ? désir de spirituel dans l’art et impossibilité historique pour un artiste allemand contemporain d’accéder à cette dimension. C’est surtout la pesanteur du plomb qui me frappe ici comme cela avait le cas en 2006 pour Monumenta. Ce métal est dans la culture européenne le symbole du dieu de la mélancolie : Saturne. Depuis 1980, il réalise des œuvres en plomb. Et ces noms répétés : l’âge de Saturne – Melancholia – Bile noire… dans les titres des œuvres. Cet homme semble poursuivre dans cette création difficile une contradiction entre quête d’un idéal et la tragédie de l’Histoire qui a provoqué l’effondrement des mythes, le deuil de la culture, la perte du sens de l’Histoire après les massacres, la violence et l’appropriation par le IIIe Reich de la tradition culturelle et artistique de l’Allemagne.
Dans cette nouvelle série, il bouscule la chronologie, travaillant sur des toiles du passé proche et lointain. Travail violent de la matière qui donne aux toiles une présence impressionnante. Travail de généalogie. Représentation énigmatique du temps comme une superposition de strates, non linéaire, avec ces retours, ces reprises, ces chevauchements. Mémoire, mémoire… Le plomb fondu ? tentative de dissoudre une partie du passé et en même temps l’interroger ?
Le caractère destructeur de son art est l’image même de ce qui détruit, a détruit, partout, au Pays basque, en Syrie… aussi.
Que veulent-elles de nous ces œuvres singulières, ces livres aussi (dont celui présenté par Passou). Elles creusent à travers le temps jusqu’à nous, à travers nous comme un témoignage du siècle. Des violentes taches de mémoire. Et le silence absolu de ceux qui ont été assassinés; Ces masses de disparus anonymes. L’engloutissement de toutes ces vies. Kiefer cherche et crée avec colère une œuvre fragmentaire, scandaleuse tout autant qu’admirée. Il se heurte à tout ce qui a écrasé, tout ce qui a été obscur. Dans l’air cette odeur de guerre qui revient, les trames du temps, des sédimentations qui ressurgissent à la surface d’une couche ancienne, qui auraient pu être enfouies dans l’oubli. Une sorte de labyrinthe, un parcours sans fin…
Une folle…
Sur Christine Angot, soyez heureux de ne pas avoir vécu ce qu’elle a vécu. On peut la traiter de folle, de névrosée, mais l’origine du mal et assez simple à identifier. Saviez-vous que les êtres humains se différencient des animaux par l’empathie ? Essayer de se mettre à la place de quelqu’un, toussa toussa…
Just my 2 cents.
est
« Ma nouvelle sur le petit professeur mythomane avance à grands pas… »
Sera-t-elle mise en ligne quelque part ?
(La mienne est terminée et je compte l’envoyer cette semaine. Ça traîne depuis trop longtemps !)
Angot avait été très bien face à Fillon. Elle avait bien fait ressortir la brutalité et la bêtise du bonhomme. Le problème, avec ONPC, est que cet exploit ne peut se répéter toutes les semaines. C’est lassant, et souvent cela tombe mal à propos. Angot devrait se faire plus rare, et par exemple ne participer à ONPC qu’une fois par mois. Cela ne serait-il pas suffisant ?
Bien entendu, face au sagace Dupond-Moretti, elle s’est lamentablement ramassée… Cela devait arriver un jour ou l’autre. A force de se croire tout permis et la Raison incarnée, cela devait bien arriver un jour. Maintenant on va regarder ONPC pour voir le spectacle d’une Angot en pleine décadence…
Dommage par exemple qu’on ne panache pas Angot avec Houellebecq. Tous les quinze jours, on aurait Houellebecq qui viendrait apporter son grain de sel. Ce serait passionnant. Cela ferait avancer tout le monde, cela remettrait sans doute Dieu au coeur des débats – en attendant que Houellebecq se fasse moine !
Je suis sûr que Houellebecq aimerait bien avoir une position dominante à la TV. Faute de quoi, il va se lasser du monde et entrer dans les ordres. On court droit vers cette alternative.
Angot, ce sera bientôt comme la Merteuil à la fin des Liaisons dangereuses : la déconfiture totale. Il faudrait qu’elle arrête avant…
« la démocratie chrétienne de l’époque, a laissé les brigades rouges régler le problème de quelques coups de feu »
Les « amis » politiques de Moro ne voulaient plus le revoir vivant, c’est sûr. Les brigades ont été contraintes de « résoudre » le problème de manière expéditive. Moro fut le dindon de l’horrible farce, et l’on se demande aujourd’hui pourquoi cela va si mal en Europe !
« Angot, ce sera bientôt comme la Merteuil à la fin des Liaisons dangereuses »
Mais quel rapport ? La Merteuil, calculatrice, manipulatrice de génie, tombe du sommet. Angot, artiste authentique et en souffrance permanente, tombe du trottoir…
« en attendant que Houellebecq se fasse moine ! »
Ça radote, ça radote hehe.
La chute est moins haute..On se fait quand même mal.
Comme je ne regarde que les matches de rugby à la TV, je ne sais pas ce que ces émissions angotisées, animées par des animateurs qui ne valent pas tripette, peuvent apporter au bolo standard !
Pour avoir entrevu l’angoissante ANGOT une fois ou deux : j’aurai tendance à borner ses interventions à l’audience réduite d’un psychiatre sans infliger un tel spectacle au bon peuple souffrant…
Bref, c’est une folle.
J’ai été trop bref : c’est une folle furieuse !
Sur un sujet plus sérieux, l’Europe, la déliquescence du projet post WWII est en route grâce aux déséquilibres internes structurels.
L’Europe serait comme qui dirait un Stephen Hawking qui serait disloqué à la fois du corps et du cerveau. Mort clinique à prévoir, malgré la Confrérie des Gérants Bruxellois et de la Walkyrie qui l’a empoisonnée.
« Angot en souffrance permanente°? »
Je l’ai vue , c’est une petite pensionnaire du Couvent des Oiseaux qui sait très bien présenter ses livres sans en rajouter…
« Souffrance permanente » est pour le moins hyperbolique, et suppose qu’on confonde le propos des écrits et la personne de l’écrivain. Angot exploite un filon. Rien de plus.
…
…protéger, les gens, contre eux-mêmes,…stratifications & races , tares, et sous-cultures fascistes et débiles-mentaux, ,…
…et, les églises qui se foutent de l’hôpital de la charité,…
…
…savoir s’entraider, un art,..
…l’état, aux services du citoyen,…
…
…et, pas, des bandits de croisières , et autres camoristes – mafias, aux pouvoirs,…
…un monde à l’envers,…par des sarrasins, des alcôves,!…
…
…des fonctions, par relations entre sectes des affaires,…
…un monde fasciste,…
…
…une infirmière, qui disait, à mon père,…une italienne en plus,…vous nous embêter, avec ce service de piqure tout les matin,…vous ne pouvez pas le faire vous-même,…( j’étais dans une pièce voisine, pour entendre cela,!…ces intimidations sur des prestations obligatoires,…)
…
…vous voyez, le genre d’acharnements, à prévoir, en ces république de Salo,…
…etc,…à cols – blancs,…Ah,!Ah,!…
…
…la vengeance sur ces fortunes, et comptes en banques de gangsters,!…etc,…Go,!…
…
Désormais, à de rares exceptions près, la bonne télévision c’est la télévision éteinte.
« On ne vous a pas pompés ! On a baissé de 30 % les cotisations salariales pour que les gens qui travaillent puissent payer vos retraites, leur a répondu Emmanuel Macron. « J’assume. »
Quelle honte les discours tronqués de ce freluquet ! Grand voyageur sur le dos des français.
On n’a pas seulement payé pour nos aînés retraités ; nous avons aussi payé sur notre salaire les cotisations salariales permettant de financer notre propre retraite.
Et les grands financiers ? Et Bernard Arnault ?
Nous sommes propriétaires sur les économies faites par nous-mêmes et pas sur le travail des autres mais sur notre propre travail et nous ne sommes pas logés par/ chez notre femme, nous.
Contrairement à d’autre.
Lui, Gombrowicz se troouvait par hasard en Argentine et y resta quand son pays fut envahi par les nazis.
La vie est bien faite.
Steaks saignants.
Bahia Blanca.
JC….. dit: 15 mars 2018 à 6 h 27 min
Désormais, à de rares exceptions près, la bonne télévision c’est la télévision éteinte.
Voui.
On le savait depuis longtemps.
Après ce sera autre chose. On le sait déjà. Les petits garçons re-construiront des moulins en saule dans la rivière pendant que les filles cour(r ?)ont dans les champs de coquelicots chercher des marguerites.
Bonjour JC
Allez les cheminots !
Macron déboulonné.
Allez (vous faire f.outre) les cheminots !
Macron déboulonné.
Bonjour rose !
L’homme présidentiel n’est jamais l’homme providentiel qui règle tout, dans notre confetti hexagonal bien mouillé.
Les corps intermédiaires, corporatistes, royautés noyautés ayant gardé intact le goût de la révolution française, fantasmée, enseignée par les crapules gauchiste d’EN, dictent leur lois dans la rue…
Que fait la Police pour sauver la démocratie ? Travailleurs, travailleuses, il faut abolir le droit de Grève qui propage des fake-news et de vains espoirs, depuis toujours !
Quelqu’un pourrait dire à Philippe MARTINEZ, le parrain de la CGT, qu’il fait peur aux petits enfants avec sa vilaine moustache de mafioso ?
Puisque les humains ne sont que des animaux parmi tant d’autres, les phénomènes migratoires ne devraient pas poser problème… Ah, les phénomènes migratoires ! comme ça, d’emblée, j’ y trouve du bon car je tiens par acquis que si depuis l’origine il n’y avait pas eu de raisons alimentaires — suivre le frigo —, la curiosité ou le simple plaisir de se mettre en mouvement, nous aurions couvert quelques tout petits bouts du territoire africain de nos excréments et immondices, et nous ne jouirions pas aujourd’hui du comique et relatif bénéfice intellectuel que nous retirons lorsque nous entendons les impressionnantes bêtises relatives à aux identités nationales que des abrutis propagent à tort et à travers. Évidemment, certains détails mis en jeu par ces pauvres buses devraient nous amener à soulever de nombreuses interrogations relatives aux croisements culturels qu’ils ne savent constituer ni reconnaître — que déjà ils ne connaissent même pas leur Histoire et commettent des bévues à pisser de rire… Les migrations, un papier de tournesol pour révéler l’ignorance et la bêtise ?
Amy Sue Bix:
Norma Shearer:
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/07/norma-shearer-in-free-soul.html
Christine Angot, dans cette émission onpc, débile, -de » divertissement »-, comme le dit Me Dupond-Moretti a plombé l’ambiance.
Déjà, car elle n’est pas à l’aise comme on la connaît, face à des hommes/femmes politiques, qu’elle ne peut envisager que par leur relationnel.
Mais ici, s’agissant de V. Calmels, qui n’a pas de position victimaire comme madame Rousseau, Christine a eu beaucoup plus de difficulté à la faire correspondre à un modèle sociologique, de ceux qu’elle a pré-définis.
Mal à l’aise dans ses revendications, ne voulant pas parler de politique au service du bien commun, C. Angot a commis une grosse erreur de s’aventurer sur le marché des amants.
Ce dont l’accusée Calmels et son avocat commis d’office n’ont pas profité.
L’un parce la vie privée n’était pas le sujet, considérant que cette atteinte était d’une violence inouïe,
l’autre car cela ne lui a sur l’instant, pas effleuré l’esprit.
Ce que l’on ne peut que regretter. Il se pourrait alors que Christine doutât… Ce qui eût changé l’émission. Et l’accusée, changé de box.
Quant à cette double loyauté de V. Calmels que Christine Angot n’a pas comprise, il suffit de ne jamais être dupe et de savoir que certains n’en ont aucune :.
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/03/09/25001-20180309ARTFIG00246-la-rencontre-secrete-juppe-macron-pendant-l-entre-deux-tours-de-la-presidentielle.php
Renato ne nous fera pas bouger, ancrés dans nos certitudes par les fers de l’ignorance et ceux de la bêtise : l’identité nationale, culturelle, génétique, animale existe !
L’identité est incontournable et respectable …
Ceci dit, nous humons ses propos avec tolérance, sachant que péter le soulage.
JC Landouille est comme un roquet qui quémande sa pitance, il balance des sonneries en attendant fébrilement que quelqu’un réponde à sa nouvelle provocation??? c’est petit, c’est minable, c’est JC…..
Tiens ! un petit vomi du scientifique manqué.
Chers Evidence/Renato,
Allons, allons, mes petits choux littéraires, nous sommes d’accord … ! Nous savons bien que tout scientifique est un humain raté, mmmh ?! Vos tiroirs sont bien rangés ? Continuez, vous êtes sur le bon chemin….
« On ne vous a pas pompés ! On a baissé de 30 % les cotisations salariales pour que les gens qui travaillent puissent payer vos retraites, leur a répondu Emmanuel Macron. « J’assume. »
Tu files 100 euros à un salarié, Rose, pour qu’il puisse te les refiler sous forme de retraites…
Plus kon que la réponse de Macron, tu meurs…
« J’assume », la réponse la plus konne que l’on nous inflige à longueur de journée depuis des mois…comme si assumer une malhonnêteté la rendait moins malhonnête.
Pattern-book for Bauhaus wallpapers from the Rasch company in Bramsche, near Osnabrück: bauhaus,1930:
Non, mon garçon, vous êtes un scientifique manqué, ce qui ne signifie pas que les scientifiques sont des humains manqués : vos préjugés vous perdront.
Un petit coup de notre LICHTENBERG adoré, extrait de son Cahier K (1793-1796), le K172
« Les livres sont la plus étrange marchandise qui soit au monde : ils sont imprimés par ceux qui ne les comprennent pas, vendus, reliés, critiqués, par ceux qui ne les comprennent pas et même écrits par ceux qui ne les comprennent pas. »
JC : « tout scientifique est un humain raté »… comme Stephen Hawking ???
D’ailleurs, l’anthropologie est une science ! et pas du tout molle…
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