Pardonner n’est pas oublier
Pas facile de s’emparer d’un livre lorsqu’il nous arrive précédé par sa légende. Courant lorsque l’on découvre tardivement un classique, le phénomène est plus rare s’agissant d’un roman récemment paru, le plus souvent à l’étranger, avant de nous parvenir. Son succès critique et public fait rouler les tambours. Pour le meilleur mais aussi pour le pire car ce type d’effet d’annonce peut aussi prévenir contre un livre les lecteurs qui détestent qu’on les enjoigne de grossir une unanimité déjà acquise et préfèreront toujours se décaler. De quoi donner un faux pli au jugement. Avec Patria (Patria, traduit de l’espagnol par Claude Bleton, 624 pages, 25 euros, 18, 99 euros en numérique, Actes sud) de Fernando Aramburu, il est impératif de séparer le livre du bruit qu’il a fait.
Un rare concert d’éloges ponctué de prix littéraires a maintenu ce roman ample, exigeant, ambitieux en tête des listes de meilleures ventes depuis deux ans (Tusquets en a vendu plus de 700 000 exemplaires) au risque d’éclipser d’autres livres de qualité qui ont eu l’infortune de paraître à cette époque-là. Ce qui restera comme « le moment Patria » tant il a marqué les Espagnols. Pas seulement les Basques mais bien l’ensemble des Espagnols. Même le premier ministre Mariano Rajoy y a mis son grain de sel dans un discours prononcé à l’occasion de la remise du prix Francisco Umbral et repris dans El Mundo intitulé : « Pour connaître la vérité, il faut lire « Patria » », le genre de compliment dont un écrivain préfère se passer. D’aucuns portés par leur enthousiasme ont voulu y voir leur Guerre et paix, et pourquoi pas même si ce n’est pas tout à fait de la même facture littéraire. Le plus important fut de constater, à travers les débats et commentaires, combien la littérature est encore capable d’ébranler les consciences tant ce livre fut un miroir tendu aux Espagnols, et on s’en doute, les séparatistes les plus radicaux n’ont pas bien accueilli Patria jugé trop « manichéen ».
Avec un nom comme Aramburu, on se doute bien que l’auteur est de « là-bas », natif de San Sebastian (1959) ; et même s’il vit à Hanovre depuis une trentaine d’années, ce journaliste qui a découvert la littérature avec un classique des classiques (La vie de Lazarillo de Tormes, 1554) et les idées avec l’œuvre d’Albert Camus, a gardé le contact et même plus avec la terre natale. De quoi s’agit-il ? De là-bas, justement. Rien ne vaut le regard éloigné pour prendre la mesure de ce qui a changé à l’issue de ce traumatisme collectif. L’auteur suit deux familles des débuts de la transition démocratique espagnole aussitôt menacée par l’activisme basque au lendemain de la mort du général Franco, jusqu’à 2011, date-clé et moment-charnière au cours desquels l’indépendantiste, clandestine et terroriste ETA (Euskadi Ta Askatasuna/ « Pays basque et Liberté »), « l’Organisation » ainsi qu’ elle est appelée dans le roman, déclara un cessez-le-feu unilatéral et déposa les armes. Ces deux familles dont les maisons se faisaient face, dominées par des matriarches, paraissaient n’en faire qu’une « avant » tant elles étaient unies.
Le conflit, mot bien faible pour désigner cette guerre fratricide, les a déchirées. Du pur Shakespeare sur fond d’extorsions, d’impôt révolutionnaire et de chantage. A ceci près que parfois des bourreaux deviennent victimes de leurs propres victimes. D’accusés en accusateurs, la culpabilité diffuse partout son poison sans pour autant verser dans le relativisme. La violence déshumanise tant qui la commettent et ceux qui la subissent, elle retire à chacun une part de son humanité, telle est la leçon de ce roman animé d’une grande faculté d’empathie. Mais quel sac de douleurs et de souffrances enfouies… Tout cela parce que le fils d’une famille est soupçonné d’avoir assassiné le père de l’autre famille. Certains sont gangrenés par l’esprit de revanche au moment où la mère d’une des deux familles revient au village longtemps après sa mise sous tutelle totalitaire par les séparatistes. D’autres veulent pardonner, faculté qui n’appartient qu’aux victimes dès lors qu’elles sont survécu, ce qui renvoie à l’implacable réflexion de Vladimir Jankélévitch sur l’imprescriptible dans son essai Pardonner ? (1971).
Nul ne peut oublier. Comment tourner la page lorsqu’elle pèse des tonnes ? Il en faudra, des efforts, pour que d’anciens amis qui se traitaient comme des frères puissent se résoudre à nouveau à un abrazo fuerte. Cela se passe entre deux familles dans une ville imaginaire et si vraie de la communauté autonome de Guipuscoa, près de San Sebastian, mais cela nous parle de nous, de la vie et du reste du monde. On ne saurait rêver une plus parfaire illustration du mot du poète portugais Miguel Torga : « L’universel, c’est le local moins les murs ». Tout lecteur de Patria abat les murs inconsciemment.
Les personnages vivent en ville, appartiennent à la classe moyenne mais ont conservé des réflexes, des idées, des habitudes paysannes. Ils surgissent au long de ces 125 brefs chapitres (et un indispensable glossaire !) sous cette plume drue, sobre, classique, sans effets de style, dans un certain chaos organisé, une densité remarquablement maitrisée sans que la complexité des situations et des âmes n’y soit sacrifiée, bien que l’auteur ne soit pas un styliste, il s’en faut. Aramburu n’est jamais dupe de leur duplicité, de leurs lâchetés, de leur égoïsme. Pas le moindre idéalisme. Un temps on le croit sous l’influence du romantisme révolutionnaire mais aussitôt après, il démonte l’arrogance criminelle de ses idéaux et ce que le philosophe Fernando Savater a très tôt qualifié de « dérive fasciste ». Cette violence-là était d’autant plus sauvage qu’elle prenait la rue, les cafés et la vie quotidienne pour théâtre. De prétendus soldats contre des civils. Des armés contre des désarmés souvent dans le dos ou à l’aveugle. Seul un romancier de cette envergure pouvait transmettre l’indicible, inaccessible aux historiens de cette guerre sans nom : le secret dans les familles, la honte qui s’en suit, la haine qui s’installe, l’intériorisation de la peur de l’autre, le désir de vengeance qui ronge et l’épaisseur du silence qui les entoure. Quand il était jeune, Fernando Aramburu fut lui-même un temps séduit par l’esthétique terroriste sans y succomber. Ce qui l’en a empêché ? :
« Trois choses m’ont sauvé : les valeurs chrétiennes de mon milieu familial, cette liberté que me donnait ma ville, Saint-Sébastien, et qui n’existe pas dans le milieu rural, et puis la culture, les livres… »
Aujourd’hui, les années de plomb du pays basque espagnol appartiennent à l’Histoire même si ce passé demeure présent. Le peintre Anselm Kiefer ne dit-il pas qu' »il n’y a pas de nouveauté en dehors du souvenir ? ». Ces temps-ci à San Sebastian, ce ne sont plus les etarras qui font parler d’eux mais l’évêque : José Ignacio Munilla vient d’accuser les féministes de « génocide » en raison de leur plaidoyer en faveur de l’avortement. Où l’on reparle du démon mais sous un autre visage. Dans l’Espagne d’aujourd’hui, lorsqu’on parle de haine entre les familles, et en leur sein, ce n’est plus au Pays basque mais en Catalogne.
(Photos D.R.)
775 Réponses pour Pardonner n’est pas oublier
Il est bien naturel que dans la fabrique des décervelés par les mots, gauche Insoumise ou droite Eurabia, le livre de ce vieux Pépère LePen dérange les venteurs de merbe n’ayant pas de tiroir assez gros pour enfermer le nauséabond !
La Liberté d’expression ne s’use que si on ne s’en sert pas. Pour le mauvais ou pour le pire….
Paul Edel est un pervers : il recherche le fantasme campagnard brayonnesque, bien bouseux ! Je t’empale, tu m’empales, ne nous empalons pas …on nous regarde !
Se trouve que j’ai toujours eu d’la haine pour Jean-Marie (je sais, c’est point beau), mais que je me battrai jusqu’à la dernière goutte de sang pour qu’il puisse tranquillement éditer ses Mémoires, professions de foi et autres pamphlets AS), sauf à ce qu’on ne me force point à les acheter ni à me les chanter sous la torture. Heil !
de temps à autre, un bollywood dvd avec « Devdas » est bien agréable
—
Ji han, dear Phil, il y a effectivement de grands moments bollywoodiens; Et un cinéma indépendant de grande qualité. Kalki Koechlin, une de nos compatriotes, élevé dans les Nilgiris par des parents baba cool, fait un tabac à Bombay/Mumbai en faisant des entrechats et le grand écart (elle aussi) entre Bollywood & le cinéma d’auteur. Pétrie de talent (voir son rôle Stephen Hawkinguien dans « Margarita with a straw »*), elle est très sympa, à l’inverse des divas/devas indiennes, un peu « light in the head ». Kalki est une vraie grande artiste, dear Phil.
Entre Gigi et Jean Marie, comme écrivains, je n’hésiterai pas une seconde : je prendrai dans ma bourse les doublons nécessaires à l’achat des confidences imprimées de celui qui aurait à raconter, ayant vécu …
« Ne nous empalons pas », certes, mais n’oublions pas non plus la fée Lation, celle qu’on nous conte là…
15.49, N’hésitez surtout pas une seule seconde, l’ami JC ! Je n’ai strictement rien à raconter d’aussi croustillant, ayant eu cette insigne chance de n’avoir jamais eu à vivre les merveilleuses aventures de Jean-Marie. Je risquions point de faire fantasmer votre bourse, comme l’est apparemment @15.42, apparemment obsédée par les fellagahs empalés !
Le voilà mon poème scato
https://rockandvolk.blogspot.de/2017/12/du-danger-social-de-la-femme-amoureuse.html
Chaloux est un petit joueur à côté:p
Jean Marie est une figure de ce pays, comme Philippe Martinez, André Maurois, Ferdine, Coluche, De Gaulle, Ravaillac, Vers5gétorix, Sade, Desproges, Rimbaud, Soustelle, Courteline, Landru, Petiot (le fabricant de baby-foot), Perec, Delors, Descartes, Cazeneuve, Barre, Sanson, Rabelais, Voltaire, Eric Reinhardt…
Tant de c.onnards écrivent des riens ? Pourquoi pas lui des brins ?….
vous devriez Clopine publier mes « récits oraux « ça doit être un peu dégoûtant mais je vous propose d écrire la préface et les notes et la chronologie et la bibliographie pour que ça prenne un peu de sérieux universitaire ding d’ONG il est 5 heures à mon beffroi breton
ED, mon bébé dodu, ce poème est une catastrophe ! A chier ….
ED, mon bébé dodu, ce poème est une catastrophe ! A chillier ….
Merci JC ! Moi aussi j’ai toujours pensé que j’avais du talent. Mais merci de me le confirmer;)
Quittons nous sur une bise à la tomate pour notre bébé charnu, Ed, adorable enfant !
Et sur cette c.onnerie de Bernard Pivot, en train de pivoter sur lui même pour rentrer dans le cercueil, lui qui déclare sans rire, et sans preuves :
«Les gens qui lisent sont moins cons que les autres»
Arrête tes c.onneries, Bernard, j’ai lu des milliers de livres et je suis toujours aussi* c.on qu’avant !
*peut être plus, en fait !
Bonne nuit, mes petits lecteurs ….
A demain !
j’ai lu des milliers de livres, j’ai été musicien de jazz, j’ai voyagé dans tous les pays, j’ai vu des milliers de films, j’ai été président de milliers de sociétés… et je retourne, la queue basse, à ma charcuterie
…
…c’est comme, si, Louis XIV, démentielle son château de Versailles,…pour des sous,!…
…
…la collection Rockefeller, a vendre, chez Christie’s,…
…
…vivre, dans, ce décor d’œuvre,!..et plongé, ailleurs, par les finances, à ce point -là,…les pétro-dollars,…en manque,…
…
…mystères et boules de gomme,…pour faire quoi,!…etc,…régressions intello’s,…
…lancer, une chaîne de cinémas,…
…on s’en fout,…
…à moins, qu’ils vendent » presque » tout, va savoir,…
…ou les caves, à plusieurs étages,…Go,!…
…
…
…Oui,!…et, si on s’occupait de nos affaires, en dix-versions, bien vus,…
…d’un rôle à l’autre,…etc,…
…
Angelo-14h29
Merci.
Ci-joint un billet de Lunettes rouges sur l’expo Monumenta d’A.Kiefer.
La dernière photo montre le fameux palmier… et sur le mur ses plus belles créations.
http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2007/07/08/anselm-kiefer/
Pat V – 21 h 55 min et Nicolas.
Lunettes rouges est comme vous… Il ne joue pas les prolongations et semble avoir suivi le même chemin parallèle à l’art que j’ai suivi !
http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2012/04/09/kiefer-le-kabbaliste/
Rien à voir, désolé, quand à son parallèle il est complètement foireux. Christiane vous êtes restée bloquée en 2009.
Un petit Bob pour vous détendre https://youtu.be/gdlhMrHMcRc
Qu’est ce que vous pensez de Camus, « l’art n’est ni le refus total, ni le consentement total à ce qui est (…) il ne peut être qu’un déchirement perpétuellement renouvelé. (…) L’œuvre la plus haute sera toujours celle qui équilibrera le réel et le refus que l’homme oppose à ce réel. »
Bon week end
Castaldi sur Angot dit être « très en deçà de la réalité »… L’enfer de ONPC avec Christine Angot en folle hystérique :
« Malgré leur communiqué, je persiste et je signe. Mes informations sont exactes et je les ai récupérées au plus près de l’équipe de production. Je peux même vous confier que ce que j’ai raconté jusque là est très en deçà de la réalité et de ce que vivent les équipes avec Christine Angot au quotidien. Alors puisqu’ils s’amusent à démentir j’en dirai plus ce soir dans Touche pas à mon poste… » B. Castaldi)
Comment, Paul ? Vous êtes en Bretagne, et non parmi les vôtres, au salon du Livre ? Vous êtes si retiré que ça, sans rire ?
@Nicolas dit: 16 mars 2018 à 19 h 05 min
Très belle cette pensée de Camus. Merci.
Que s’est-il passé en 2009 ?
ça fait des mois que j ai quitté Paris avec joie et au moins 10 ans que je n ai pas mis les pieds dans un salon du livre véritable désert spirituel et hangar symbolique pour écrivains ramenés au statut de représentants de commerce. .. Imaginez vous deux secondes Pascal Flaubert ou Proust assis sur un stand entre Christine Angot et Ppda ? moi pas.
Euh, Nicolas, la citation de Camus, là, elle ne va pas révolutionner la littérature, en fait. C’est juste l’expression d’une idée assez commune, et ce n’est pas parce que c’est Camus qu’il faut s’extasier… Bref. L’idée est bien exprimée, évidemment, m’enfin dire que l’art est un déchirement entre le réel et l’artiste, ça n’est pas une illumination… Par contre, « il faut imaginer Sisyphe heureux », ça, ça interpelle tout de suite…
« Imaginez vous deux secondes Pascal Flaubert ou Proust assis sur un stand entre Christine Angot et Ppda ? moi pas. »
Encore une vacherie à l’encontre d’Angot. Décidément, elle n’est pas aimé du tout…
Paul, vous mettez votre propre séant entre Pascal, Flaubert ou Proust ? Sans rire ? Non, vous voulez sans doute dire que ces trois-là n’iraient pas au Salon… J’en suis bien moins sûre que vous, au moins pour les deux derniers, n’est-ce pas. Et que veut dire ce désenchantement (- parce qu’après tout, qui sait qui on peut croiser là-bas ?) face à un milieu qui vous a nourri, et dont, du prix Goncourt à un poste perché, vous avez largement profité ?
Il y a quelques bonnes raisons de ne pas apprécier Angot. Mais hélas, au lieu d’exprimer calmement ces raisons, ce qui se dit c’est surtout l’expression d’un sentiment de déplaisir, non argumenté et fort déplaisant, car il passe par l’insulte et le « ressenti ». Ah là là. Et pourtant, Angot est un tel cas d’école…
Il faut dire aussi qu’en effet ce Salon du Livre est une véritable infamie, qui parque les écrivains comme s’ils étaient des animaux du Salon de l’Agriculture. Il y a de quoi y perdre et son âme et sa vocation. Il faut être aussi acharnés qu’Angot ou Ppda à vouloir se faire reconnaître « écrivains » pour y participer… comme tous ces Russes qui déferlent cette année et qui représentent, bon an, mal an, un Etat qui assassine, au ban de la communauté internationale. C’est cela que représente ce prétendu Salon du Livre 2018 !!!
Clopine faudrait l’achever à coup de pelle.
« ce qui se dit c’est surtout l’expression d’un sentiment de déplaisir, non argumenté et fort déplaisant »
Faut-il vraiment « argumenter », à ce point de défaillance intellectuelle, dont tout le monde est spectateur ?
…
…christiane, à 18 h 35 min,…
…
…de rien,…du moment, que çà sert, à quelque chose,!…
…le temps, l’emporte toujours,…
…
…il y a dans l’encyclopédie Diderot & d’Alembert,…de tout et très curieux, chacun, à ses rêveries,!…of course,!…
…
…l’imprimerie, faire vivre, dans l’éternité,…
…
Monumenta?
« face à un milieu qui vous a nourri, et dont, du prix Goncourt à un poste perché, vous avez largement profité ? »
Paul Edel, Clopine vous reproche de cracher dans la soupe…
Clopine quand on écrit a 16 ans on veut être Chateaubriand ou rien et il ne faut pas rire de ça ensuite on retombe sur terre et on se dit que si on est l ‘Eugene fromentin de sa génération c est parfait et on adm- ire de plus en plus les tres grands écrivains. avoir rencontré Claude Simon ou John Le Carré ou le grand Harold Pinter ça vous remet à votre place croyez moi.
vous n avez que des idées fausses sur les écrivains mais avec un tel aplomb .que de certitudes à côté de la plaque je suis stupéfait.
Bravo M. Court. Mais je crois que la charte sort plutôt d’une pochette surprise et que le grand écrivain est un cadeau Bonux.
Nicolas dit: 16 mars 2018 à 19 h 48 min
Clopine faudrait l’achever à coup de pelle.
Comme ce pauvre Nicolas est c… comme un manche, on a déjà la première moitié de l’ustensile.
Ed, vous avez raison, mais ce n’est pas un genre dans lequel j’ai l’intention de m’illustrer.
J’ai jamais prétendu le contraire, grâce à moi le blog a baissé de niveau et j’en suis très fière
Fromentin? … tintin…
Oh, mes certitudes… ( se souvenir que je me suis engagée auprès de Jazzi à ne plus être méchante. Le marquer quelque part…)
Si je ne suis pas favorable aux insultes, je suis très favorable en revanche aux mots d’esprit : ce sont les plus belles saillies, de l’art brut tout en finesse…
» que ces trois-là n’iraient pas au Salon… »
Peut-être iraient-ils aussi au salon de Brive la Gaillarde, Clopine, environnés de noix, de foie gras, et de viandes bouchères.
Mais un écrivain qui signe son livre n’ est certainement pas un VRP, il ne peut pas faire chauffer la carte bleu et laisser couler l’ encre bleu de son stylo à dédicaces en même temps.
Il y a des vendeuses et vendeurs pour faire le travail.
Brive ça reste vraiment comme à la campagne.
Chaloux,
Vous avez tort. J’ai bien ri devant vos vers d’hier. Mais vous avez peu de mérite car votre cible pourrait inspirer n’importe qui tant elle est romanesque (et oui, faire de la fiction sur un type qui vit déjà dans la fiction !).
christiane dit: 16 mars 2018 à 18 h 39 min
Lorsque l’ on est plus proche de la religion que du sacré, Christiane, il est difficile de jouer les prolongations et le ballon de la partie nous passe un peu au-dessus de la tête.
J’ ai relu Kandinsky et son spirituel dans l’ art mais là on est hors sujet ( déjà avec Kiefer )malgré que toute une grande partie de l’ art moderne ( occidental ) en dépend.
Spirituel – sacré – religion – il y a de quoi dire…
« j’en suis très fière »
Nicolas serait-il en réalité Pimprenelle ?
en dépende…
Ed, j’ai d’autant moins de mérite que j’ai travaillé pendant quatre ans, dans mes jeunes années, avec un phénomène du même genre. C’est vous dire si je suis rôdé. J’en ai fait un personnage de nouvelle mais pour des raisons très différentes. La nouvelle sur le petit prof mythomane aura pour thème… la mythomanie.
Remarquez que c’est pour Blabla un challenge, celui de n’apparaître plus ici qu’en vérité. Une épreuve et une rédemption. Du Tolstoï.
Superbe le dernier Kurosawa ! Un film qui tient de la fable, de la parabole, du conte à dormir debout et de la science-fiction pure et dure. Pas vraiment mon genre, surtout pour le côté futuriste, et pourtant j’ai adoré. Mieux que la Guerre des étoiles. Ici, les humains sont envahis par les extraterrestres et promis à une extermination totale, hormis quelques échantillons d’humains préservés (comme D. ou WGG). Le film nous présente trois aliens qui ont pris possession du corps de trois jeunes japonais : deux garçon et une fille. Ils sont venus chasser nos concepts tapis au fond de nos cerveaux : le travail, la famille, la propriété… et en transférant leurs données à leurs supérieurs ils déclencheront l’invasion des extraterrestres. Durant tout le film, on baigne dans une ambiance d’étrangeté et de frayeur. Alors que l’invasion a commencé, un os vient enrayer la maniche ultra sophistiquée des envahisseurs : un concept auquel ils n’avaient pas pensé, tout droit sorti de la… Bible ! Merci petit Jésus !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19577151&cfilm=253069.html
Chaloux,
Dans ce cas c’est terrible. Car nous passons tous plus de temps au travail que chez soi et pour m’être déjà coltiné des collègues atroces, je peux dire que cela suffit à vouloir démissionner. Pourrait-on lire la nouvelle sur ce personnage ? Et sur quoi porte-t-elle si ce n’est sur la mythomanie ?
Oui, une épreuve que je n’aurais plus le courage d’affronter aujourd’hui. Les mythomanes sont des pervers fréquemment alcooliques. L’objet de la nouvelle c’est un héritage. Le recueil est écrit mais reste à corriger.
« Le recueil est écrit mais reste à corriger. »
Et comme d’habitude on ne le verra jamais, comme pour le blog, Chaloux !
Jazzi, c’est une insulte ou un mot d’esprit?
Seulement une vérité, Chaloux !
Nicolas,
et oui, voulant briller, elle confond un traité de morale qu’elle n’a certainement pas compris en profondeur avec l’approche de Camus si fine de l’écart entre l’art et le réel et de cette tentation de superposer parfois l’un et l’autre. Laissez… elle aime le ridicule.
chers blagueurs si smart; J’éspere qu’un jour (proche) Vous aurez la LIBERTÉ
de donner votre argent en héritage a Qui vous voudrez !
De loin c’est assez disgracieux de voir deux vieux adultes essayer de voler l’argent
que leur père ne voulait pas leur donner
YUK !
jazzi,
Chaloux a eu un blog. Personnellement je n’ai pas eu le temps de le visiter, c’est tout le problème.
Etant sans haine et sans rancune, je ne comprends pas ces ruminations, Christiane ! Je me suis engueulé avec à peu près tout le monde, ici, en évitant les noms d’oiseaux, j’ai toujours pardonné sans néanmoins rien oublié…
Chacun pense ce qu’il veut, aucunement l’envie de déblatérer sur le cas Clopine, débrouillez vous.
Je parle d’une histoire plus ancienne, Ed, vous n’étiez pas encore née sur la RDL…
oublier, pardon !
Non, c’est une bêtise, Jazzi. S’il y a un blog, il est évidemment tout à fait incompatible avec la mare aux grenouilles. S’il y a des manuscrits, libre à moi d’en faire ce que je veux. Pour écrire heureux, écrivons cachés. Les insultes te déplaisent mais tu es plein de bassesse. Je ne t’en veux pas, tu fais ce que tu peux. Avec de maigres moyens.
@ « que ces trois-là n’iraient pas au Salon »
pourvu qu’ils aillent au bal, hein ! —
https://www.google.fr/search?q=august+sander+trois+fermiers+s%27en+vont+au+bal&client=firefox-b&dcr=0&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiriorT4fHZAhVF1hQKHY8QDMUQ_AUICigB&biw=1600&bih=786#imgrc=4LRIpQtbRfvnsM:
21.37 -> y’a un os à ronger pour le coup…
(un os vient enrayer la maniche 😉 ultra sophistiquée des envahisseurs)
« S’il y a un blog »
Avec des si tu te fais une scie, Chaloux !
« Pour écrire heureux, écrivons cachés. »
Pas d’accord, mais je changerai peut-être d’avis un jour. Pour le moment, j’aime partager mes texte.
*textes
Un concept chrétien, JJJ…
Nous ne sommes jamais à la bonne hauteur pour Chaloux, Ed…
Ed, chacun a sa sensibilité sur ce point. Toutes son respectables.
Ce n’est pas une question de hauteur mais de mélange des genres.
@Pat V dit: 16 mars 2018 à 21 h 21 min
C’était bien ces quelques mots pour revenir à l’art. Pour le reste, c’est l’histoire d’un homme.
Le sacré… si le retour en Allemagne est choisi. je passe par Colmae (on est presque en Allemagne) et je m’arrête devant le Retable d’Issenheim de Grünewald, fantastique évangile pictural, et plus loin, ce panneau de bois où Lucas Cranach a peint La mélancolie. Bien sûr, souvenir de la gravure de Dürer et ses symboles qui justement a inspiré Kiefer. (tetraède). La mélancolie… ne l’éprouve-t-on pas quand on tangue entre la recherche rationnelle et la jouissance sensuelle, entre l’esprit et la chair, entre le masculin et le féminin, entre deux langues ? Savant et artiste, tous deux saturniens.
Je relisais, il y a peu, un des plus beaux romans de Pascal Quignard « Le salon du Wurtemberg ». Cet enfant, élevé dans la langue allemande, qui ne supporte pas de la parler et de l’écrire, déchiré entre l’Allemagne et sa mère qui l’avait interdite. La poisse. Cette chenillette de la Wehrmacht qui avait écrasé son frère. Il dit avoir « picoré » les deux langues. Un écrivain saturnien…
Georges-Arthur Goldschmidt a vécu la même déchirure et la raconte dans ce livre « Une langue pour abri ». « Comment pouvais-je donc ne pas être allemand puisque je l’étais ?… »
Je crois, Pat.V. que c’est la littérature qui m’a conduite vers Anselm Kiefer. Même déchirure mais sans les mots et pas l’art.
Colmar
Jazzi,
vivez ce que vous avez à vivre avec Clopine et surtout n’attendez pas de moi que je baisse la garde. Cette femme est une calamité.
Nicolas,
une citation pour répondre à la vôtre. Celle-ci est de Rilke « La réalité est du côté du peintre. ». C’était en visitant le Salon d’Automne de 1907.
Voilà, bonne nuit.
Quand je me demande qu’est-ce qu’un écrivain ? Je reviens à ce qu’a écrit Simone de Beauvoir, dans le « Deuxième sexe » à propos de Stendhal.
« Stendhal fait confiance à la vérité ; dés qu’on la fuit, on meurt tout vif ; mais là où elle brille, brillent la beauté, le bonheur, l’amour, une joie qui porte en soi sa justification :personne n’a jamais inventé des femmes comme lui. » Oui.dés qu’on la fuit ..la vérité..en littérature… on meurt…
Faire confiance à la vérité. oui.. L’obsession… le tourment..la boussole d’un écrivain.. cette morale de la vérité telle qu’on la vit en soi..,il en faut de la morale pour composer et faire vivre une Madame de Rénal, une Sanseverina , une Mathilde de le Môle..Une Madame de Chasteller, mais aussi un comte Mosca, un Julien Sorel, un Lucien Leuwen, ou une Madame Grandet dont il dit ceci : « L’amour, dans ce qu’il a de plus réel, ne lui semblait qu’une corvée, qu’un ennui. C’était peut-être à cette tranquillité d’âme qu’elle devait son étonnante fraicheur. » on est bien loin de l’amour sirop..l’amour blabla.. et des Foires du livre qui transforment les écrivains en animaux de foire.. ne manquent que les barreaux comme au zoo..
« Stendhal ou le romanesque du vrai ».
Le seul grand écrivain de l’époque (je veux bien que l’on me contredise à l’aide d’exemples) à avoir décrit des femmes de chair et d’os.
des Foires du livre qui transforment les écrivains en animaux de foire.. ne manquent que les barreaux comme au zoo..
—
il y a de cela, mais aussi du vrai spectacle, les écrivains s’y montrent, et leur égo, parfois aussi gonflé qu’une prostate mitterrandienne, y trouve son compte.
Sans parler de l’aspect central de l’industrie, le business.
Le président du Salon du Livre était chez nous lors de la visite d’EM. Il parle ourdou & pashto, a des choses passionnantes à raconter sur l’Afghanistan qu’il a parcouru en long et en large. Harldy your common or garden business type.
il est tard pour les exemples, mais il me semble que, à la meme époque, Balzac n’a pas démérité.
MC
j’aurais aimé le rencontrer et dire aux auteurs russes l’ immense admiration portée à eux leur culture à leur pays.
Bien moins à leur président inamovible. Comme en Chine comme en France. Micron à vie voyageant ?http://mobile.lemonde.fr/culture/article/2018/03/16/andre-markowicz-traduire-c-est-rendre-compte-de-la-materialite-de-la-langue_5271878_3246.html
Oui.dés qu’on la fuit ..la vérité..en littérature… on meurt…
Oui.
Dans la vie aussi et c’ est plus rapide. Parfois douloureux.
vous n avez que des idées fausses sur les écrivains mais avec un tel aplomb .que de certitudes à côté de la plaque je suis stupéfait
Paul
dans la vie en général lorsque je rencontre des gens comme cela stupéfiants de certitudes sur eux- mêmes je suis saisie comme si on me passait à la poêle.
Avant, j’ étais jeune et belle et séduisante, je me lançais dans de longues argumentations verbeuses et désirais convaincre.
Le grand bonheur est que c’ est derrière moi.
le bonheur intact.merci de ce petit rappel. depuis ils marchent côte à côte
A ceci près que parfois des bourreaux deviennent victimes de leurs propres victimes.
Ce n’est pas parfois, c’est toujours. Avant il fallait plusieurs générations. Aujourd’hui, il y a réelle accélération temporelle. Ds les médias il y a hyper-accélération : Morandini, Super Nanny, Delarue.
Comment tourner la page lorsqu’elle pèse des tonnes ?
Par la lenteur et la ténacité.
En lisant aussi.
Le pays basque reste un pays surprenant où est parlé une langue à part.
Pardonner c’est oublier haine colère et ressentiment. Gagner en légèreté (mais jusqu’où grands dieux) et vivre au plat pays.
merci mille fois pour l’artiste franco-hindi qui vit le grand écart en dansant et jouant.
Balzac n’est pas un exemple, mais un contre-exemple. J’aurais voulu qu’on m’aide, mais visiblement Stendhal est une parfaite exception.
rose,
Qu’est-ce que vous faites ici ? Encore debout ou déjà levée ?
Je ne connaissais pas Anselm KIEFER : c’est fait.
Nullité absolue….
Envoyez moi tout ce fatras à la déchetterie la plus proche.
JC
Vous aimez qui ? (Ne répondez pas « vous » s’il vous plaît)
Markowicz iambique
Je n’aime personne, Ed ! Moi compris….uhuhu !
Je ne peux pas aimer un Kiefer qui empile des gravats comme il le fait…. c’est un fada, ce type ! Il salit tout ce qu’il touche, non ?!
Ça a le mérite d’être clair.
A vrai dire, puisque j’aime la mer, le vent, les nuages, le ciel -et fort peu de gens- je trouve la plupart du temps que les artistes manquent de respect pour la simple nature, infiniment plus belle, plus sensible, plus intelligente que toutes leurs saletés exposées …
L’indécence de leurs déjections est visible par terre ou au mur -penser à la FIAC-, ce ne sont que des sacs à merbes vidées au sol.
A vomir …
Les artistes modernes, ça se discute. Mais ne trouvez-vous pas qu’un Caspar David Friedrich sublime la nature en exaltant son mystère ?
Je ne suis en rien romantique et le mystère de la nature ne m’a jamais effleuré, chère amie ! ….
Dans sa correspondance y’a un moment où Flaubert défend son roman face à ses détracteurs, en gros (là j’ai la flemme de chercher) il dit contre ceux qui dénigrent sa version de la femme que la Bovary ce n’est que ce qu’il voit.
« la Bovary ce n’est que ce qu’il voit »
Certes, comme Balzac. C’est le principe même de la misogynie : voir la femme à travers le prisme de la misogynie et non tenter d’accéder au vrai comme Stendhal l’a fait. Bovary est une caricature. Si Flaubert voit une caricature, il peindra une caricature.
JC,
Comment peut-on aimer la nature sans être sensible à son mystère ? Que faites-vous sur un blog littéraire ? Vous m’avez l’air d’être bien trop bourrin 😉
Pour toi que je n’aime pas, Ed, ce haïku provençal :
Désespérée
La goutte d’eau refuse
De tomber
Le jour se lève : jogging !
A propos du livre » Patria », dans lequel je n’avance pas très vite.
« Les personnages vivent en ville, appartiennent à la classe moyenne mais ont conservé des réflexes, des idées, des habitudes paysannes. »
On ne sait pas trop ce que veut dire cette phrase, non remise dans ce qui caractérise la ruralité/urbanité, son évolution, du pays basque espagnol.
A moins qu’elle ne soit ici réduite à ce catholicisme « folklorique », entre saint Ignace et des curés pas très catho…à la fois païen et craignant le curé, et on sait que » Passou » plutôt versé » Flagellants », le considère d’un mauvais oeil,
C’est bien dommage d’avoir occulté les principaux traits de ces » personnages ». Car ils ne sont pas des archétypes des bons et des méchants.
Autant » Passou » sait faire ressortir les subtilités des engagements dans d’autres circonstances historiques – la « période sacralisée » de l’histoire, autant dans cette chronique, ils sont occultés.
Il n’y a pas un pays de Cocagne en Europe qui n’ait été épargné par la guerre au XXème siècle.
So what ?
Est-ce que le terrorisme basque est soluble dans la multitude de » conflits » qui ont ravagé l’ Europe ?
En fait de « matriarches » ( sic), dont la volonté de l’une est quand même ce par quoi tout a commencé, il s’agit de familles, familles complètes, grands-parents, enfants, petits-enfants; père, mère, frères, soeurs.
On peut par exemple signaler à la bécasse de labo, plus intéressée par les fauteuils roulants à travers les âges et la littérature, que l’expérience de la fille de famille est à ce sujet, un grand moment de bravoure… De la part de l’auteur.
On sait tout de la suppression des marches d’escaliers, par exemple…
Mon préféré c’est le fils Xabier.
Il a tout pour plaire.
chapitre 22 » souvenirs dans une toile d’araignée »
extrait
» souvent il combattait la solitude en naviguant sur les réseaux sociaux où il intervenait sous un faux nom. Il échangeait des grivoiseries sexuelles. Avec qui ? Aucune idée. Avec Paula par exemple, ou Palomita, des pseudonymes, derrière lesquels pouvait aussi bien se cacher un vieux satire de la province de Soria qu’une adolescente madrilène, encore éveillée à une heure avancée de la nuit.Il intervenait sur des forums, défendant, avec une abondance délibérée de fautes d’orthographe, des prises de positions politiques qui lui répugnent. Il envoyait aussi des textes agressifs pour commenter des articles de la version numérique de tel ou tel journal, pour le simple plaisir d’offenser. Il s’amusait sous une fausse identité à vaincre sa timidité incurable ( …) »
p. 96/97 op. cit.
ben t’was comme l’écrit » Passou », ce livre parle de n’importe qui.
Il n’y a pas un pays de Cocagne en Europe qui n’ait été épargné par la guerre au XXème siècle
trop mal dit
Il n’y a pas un pays de Cocagne en Europe qui a été épargné par la guerre au XXème siècle
INTERVIEW RAPIDE
Un journaliste : « Dites moi, où se trouve Mayotte désormais ? »
Le Responsable : « Mayotte ? Hélas ! Au fond des chiottes… »
« Il n’y a pas un pays de Cocagne en Europe qui a été épargné par la guerre au XXème siècle »
La Suisse ?
La métaphore de la toile est banale, on se croirait ici. Être usager de la toile finit par brouiller jusqu’à l’annuler le sens de l autocritique, un peu comme un anorexique ne se voit pas, plus tel que les autres le perçoivent, ce qui surement peut s’étendre à tout un chacun.
Fanfare:
Pour de multiples raisons, il est évident que la Suisse n’est pas un pays de Cocagne.
En maths, un contre-exemple suffit pour infirmer.
La définition de son drapeau par Godard par exemple, en dit long.
Mais j’ai aussi en tête un extrait de roman, récemment chroniqué sur la RDL, le chapitre « voyage d’hiver », dans le livre d’Amaury Nauroy, où Jacques Chessex évoque son enfance.
le livre d’Amaury Nauroy : » rondes de nuit »
Ed la mysogynie est pour vous un thème récurrent, dans quelle expérience prend il racine , vous voyez de la mysogynie chez les femmes les hommes , quant à Flaubert bien sûr qu’il se moquer et méprise la société dans laquelle il évoluait mais à lire Mme Bovary je me étais fait cette réflexion _l’ADN de l’Homme à mes yeux s’y inscrivait.
De Scott Evans:
C est drôle, j ai laissé le marque page au chapitre suivant. P 184 .
Oh non pas elle…
Renato , quel bel oiseau.
Le portrait de femme commence bien plus tôt. La Princesse de Clèves, les Liaisons.
Et comment ne pas être éblouie par cette merveille d installation. Sacrée collection!
Bas rosis, voilà un autre « goût » du pays basque. Pour les nuls.
Terroir gastronomique, doublement.
Lachaise et Gourdet:
À propos de la princesse de Clèves j avais aimé l austérité du film avec Grégoire Leprince Ringuet , quant au bouquin proposé bien trop tôt (12ans) il me faudra le relire pour l’aimer. Il est inscrit comme un souvenir maudit.
Même chez Molière, il y a des portraits de femmes très intéressants.
Je fais le pari que si référendum, le NON l emportera à la question: êtes vous pour une réforme constitutionnelle.
christiane écrit : Clopine est une calamité… venant de la part d’une affliction tout est dit
C’est rigolo, tout de même. Paul Edel, pour expliquer son absence à la foire du livre, assène : « peut-on imaginer Proust, etc. assis là-bas ? »
…
Je rétorque : « je n’en suis pas si sûre que vous…Certains d’entre eux, oui ».
J’attire votre attention sur le début de ma phrase :
« je n’en suis pas si sûre »
Et hop, Paul conclut :
« je suis abasourdi devant tant de certitudes blindées chez Clopine ».
Cherchez l’erreur ?
Ah bon, y’en a pas ?
Et pourtant, ç’aurait pu être plaisant, si seulement Paul pouvait trouver légitime une autre parole que la sienne. On aurait pu supputer quels auteurs aujourd’hui décédés auraient accepté, ou non, de participer au Salon. Argumenter les pour et les contre. Apprendre des trucs des érudits ou bien simplement s’amuser à rentrer dans la peau de tel ou tel, et pourquoi pas ? Jouer à écrire des lettres signées un tel ou un tel et expliquant pourquoi oui, ou pourquoi non, un tel participera ou ne participera pas au salon du livre…
Mais pour cela, il faudrait enlever les oeillères de la légitimité. Paul, ancien critique littéraire au Point, ancien prix Goncourt hélas bien oublié aujourd’hui, ancien parisien, ne peut admettre qu’on ne soit pas d’accord avec ce qui tombe de sa bouche d’or. Il voit donc des certitudes aberrantes et illégitimes chez moi, et le sel est qu’en vrai, je ne suis sûre de rien…
Sauf, évidemment, des idées que telle ou telle réflexion peut provoquer chez moi. A l’assertion de Paul, comme quoi on ne pourrait au grand jamais voir Proust à une manifestation comme le salon d Livre, j’ai tout de suite imaginé le courrier éperdu de reconnaissance de Marcelitou, qu’il aurait pu à mon sens écrire…
Mais il est vrai que je suis blindée de certitudes…
Rhapsody on a windy night:
https://blogfigures.blogspot.fr/2011/02/t-s-eliot-rhapsody-on-windy-night.html
Eh puis, tiens, tant que j’y suis, je doute aussi, attendez je vais écrire plus gros JE DOUTE AUSSI de la pertinence de l’opposition rabâchée entre « Flaubert misogyne » vs « Stendhal qu’a tout compris aux femmes ».
Flaubert misogyne, ça dépendrait (attendez, je vais derechef écrire en gros ce conditionnel DEPENDRAIT, conditionnel donc…) à mon sens de ce qu’on met sous le terme « misogyne », et aussi de replacer le tout dans son contexte historique. L’admirable dix-neuvième siècle a été le plus épouvantable hypocrite à ce sujet (l’oppression des femmes ». Flaubert n’aurait-il pas pu être, enfin à mon sens, juste dans la moyenne ? (euh, je trouve que ce « N’AURAIT-IL PAS PU ETRE » est diablement catégorique, et bardé de certitudes, non ?)
Quant à la sensibilité de Stendhal, elle m’a toujours paru, en fait, extrêmement attachée à décrire les impressions et les sentiments des hommes, plutôt que ceux des femmes. La célèbre scène du jardin où Julien prend la main de Madame de Rénal, et où la métaphore est toute militaire (voire napoléonnienne) pourrait bien passer soit pour pathétique, soit pour de l’auto-dérision. En tout cas, certainement pas analysée par Madame de Rênal…
Euh… « Elle m’a toujours paru », ouh là là comme j’y vais, là ! Il est vrai que Paul aurait, lui, employé le présent de l’indicatif, voire n’aurait même pas utilisé une tournure comme « il me semble » ou « on pourrait estimer que ». C’est que lui, n’est pas bardé de certitudes, n’est-ce pas !!!
Chaloux j ai peu lu Molière , je le donnerai pour la littérature ce que Mozart est à la musique.
Clopine Charles, Homais, Rodolphe sont aussi des portraits à charge , Emma est un axe utile à la galerie.
Ah ben quel que soit le sujet, » Passou », ils en reviennent toujours à leurs » liaisons » imbéciles, vos affidés.
Bonne journée.
Bravo Clopine, la matrone de l’autre bord doit ronger son frein de citations
Et l on échappe à l histoire du peuple juif quand wgg s absente, vous semblez oublier que tous ses chemins à lui mènent en terre sainte ! Est ce une chance ou un manque que cette vacance, wgg déserte l assemblée.
…
…il y a, une continuité, à tout,…et, à faire, obstacle,…à ce qui, dans le monde,…ne sont plus, des démocraties,…
…mais, des tyrannies » assouplies « ,…
…
…en, cela, les concerts de l’O.N.U.,et,autres autorités dans, le monde, doivent,…invités, ces grandes puissances, à rentrer, dans des légitimités du pouvoir, plus » village « ,…pour leurs populations,!…
…
…au lieu, de concerts, nous raboter, avec ces » intérêts » de l’état, au dessus, des gens et managements, pour se relativiser, des places de rois ou autres empereurs , légitimités, ainsi,…
…
…la mobialisation & sa globalisation, ne doit, en rien, entacher, les intérêts des particuliers, et ses privés, fonctionnels ou pas, à leurs bottes,!…
…ainsi soit-il,!…
…avec, ou sans juifs ou bretons, de tous poils aux vents,!…
…merci,…à nos ordures politiques,!…
…Bip,!Bip,!…pauvres cons,!…Go,!…
…
…
@ 22.28, au temps pour moi, jazzman, je pensais à un beau footballeur chrétien brexilien plutôt qu’à un concept antique 1 brin tiré par les jveux…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maniche
BJ à toussent : une insurrection perlée s’en vient. Courage pour la foire du livre. Lire !
Ed vu votre post matinal. Auriez vous lu Le lys dans la vallée ?
Clopine, vous avez raison,et là je le reconnais : Stendhal n’essaie pas de sortir de son expérience personnelle quand il décrit une femme(c’est son obsession et sa basse continue) Il ne tente pas de se mettre à la place des femmes par je ne sais quelle opération mystérieuse . Il projette une part de rêverie très personnelle sur les êtres qu’il fréquente et surtout ceux qu’il a aimé ou détesté .Il peut même rever sur un poprtyrait, une sculpture.. (le Corrège) Mais il observe très bien. « (miroir promené le long du chemin »)
Tenez, dans sa fameuse lettre à Honoré de Balzac il s’explique.- il est précis ,net, sur sa méthode de romancier. « Beaucoup de passages de la duchesse Sanseverina sont copiés du Corrège.,(..) J’ai beaucoup vu Rassi(personnage odieux de la chartreuse) qui était Allemand. J’ai fait le prince (de Parme) d’après la cour de Saint-Cloud que j’habitais en 1810 et 1811 . Je prends un des êtres que j’ai connus et je me dis :Avec les mêmes habitudes contractées dans l’art d’aller tous les matins à la chasse au bonheur que ferait-il s’il avait plus d’esprit ? »16 octobre1840
Dans cette lettre capitale et dans d’autres Stendhal parle aussi de Metternich qui lui a inspiré une partie du comte Mosca, l’autre étant lui-même…Notez bien qu’il a souligné « la chasse au bonheur » et « plus d’esprit. ». ça c’est capital !
J’ajoute qu’il est souvent romantique dans les émotions qu’il éprouve pour les femmes et classique dans la forme, pour les exprimer.
Si vous lisez par exemple » La chartreuse », sans cesse il intervient directement au milieu d’une scène..,, parle à voix basse au lecteur, s’adresse directement à lui , ce qui instaure une complicité ironique, donne un naturel, souvent enjoué, et aboutit ainsi à un « réalisme subjectif, » assez théâtralisé. Nous sommes aux antipodes de l’impassibilité flaubertienne.
JJJ la contre proposition consisterait en une récupération du réseau auto routier afin que les tarifs de moins en moins démocratiques cumulés en bénéfice considérables puissent être affectés à l entretien de différents services encore publics. Je ne sais trop ce que les économistes sérieux et pas nécessairement ultra libéral pensent du chiffrage.
Bénéfices. Ultra libéraux.
@9.44 merci de m’interpeller. Mais êtes-vous toujours la même, nice ? Je n’ai pas suivi le fil de vos forts intéressants propos et rebons, car je suis d’abord troublé par le souvenir de Béré (Govoy), suicidé le 1er mai 1993.
Attention au retour du froid et bien bonne journée à vous, ainsi qu’à Ursule Mirouet.
Ma grand mère A. chantait encore ceci, en 1973 (un an avant sa mort) : « bien l’bonjour Monsieur Lévitan, vous avez des meubles, vous avez des meubles, bien l’bonjour monsieur Lévitan, vous avez des meubles qui durent longtemps ! ». Je ne crois pas que cette réclame ait retenu jadis l’attention de Georges Pérec. Parle-t-elle encore à quelqu’un ?
Incroyab ! je viens de retrouver la pub LEVITAN sur l’Internette ! Cherchez pas, les gars.
https://www.youtube.com/watch?v=SZ8i7kCpSX8
Parle-t-elle encore à quelqu’un ?
OUI !
« Un seul être vous manque, WIWI, et tout est dépeuplé » »
Alphonse de Palestine (1790-1869)
deux textes censurés,sur les transplantations d’orga,es,des rebelles criminalisés, et, les concerts d’ascenseurs, entre états, pour se légitimités,…
…
…
3J savez vous si le mystère de la deuxième balle à été élucidée ?
Elucidé
Ou alors : « Il n’y a pas un pays de Cocagne en Europe qui ait été épargné par la guerre au XXème siècle »
Car peut-être en y-a-t’il un tout de même ? Sait-on jamais ? Le subj. sème le doute.
@10.44, oui, je le sais.
10h24 l état n aurait pas du vendre ces meubles , hélas il fallait déjà ,loin des mécanismes de cette mondialisation dont certains pensent que elle n’ est pas irrémédiable et Imparable trouver des fonds pour pallier au déficit.
« savez vous si le mystère de la deuxième balle à été élucidée ? »
Quel mystère ? Y a pas de mystère ? on s’est débarrassé d’un objet encombrant….End of Job.
3J bien et de quelle explication disposez vous?
JC il avait le réputation d un homme intègre, quel scandale se cache derrière cette mort ? Il existe tout de même d autres façons de congédier un serviteur de l état quand bien même il deviendrait gênant.
J’aime beaucoup la langue française : « congédier » c’est super … !
L’organisme d’un humain est si fragile physiquement et mentalement : on en fait même des romans et des sujets de thèse.
Putin, et d’autres, ont une belle mentalité de jardinier, amoureux des jardins de pouvoir : élaguer l’arbre de l’Etat pour en assurer la maîtrise.
On en a rien à foultre ! Un crime de plus ou de moins dans ce monde délicieux, qui s’en émeut alors qu’une après midi de rugby se profile à l’horizon du sponsoring ? …
…
…y voir, plus clair,…un certain cynisme, pour des pétrodollars,…à s’assurer,…
…
…la morale, le fric c’est chic,…
…les espionnages, du futur, en diversions,…
…managements bien piéger, partout,…Ah,!Ah,!…etc,…
…
@10.52, hélas je ne peux toujours pas en dire plus, car ma vie est menacée. Une piste néanmoins : il faut compter avec l’hypothèse que PB n’a pas été « suicidé », mais qu’ON aurait pu maquiller son suicide en meurtre.
Sinon, quant à l’hypothèse alternative au démantèlement du statut des cheminots, elle ne peut pas uniquement résider dans la défense cégétiste de ce statut d’après guerre. Mais attention, que l’on en mesure bien l’impact ! Les spécialistes de la préservation de la sécurité du réseau ferré risquent de déserter, et si le peuple endormi est content des solutions macroniques court-termistes, qu’il vienne pas se plaindre plus tard de la fragilisation et de la dangerosité des lignes primaires et secondaires du réseau, comme en Angleterre et en Allemagne. Il faut « négocier » plutôt que d’user du langage jovien ou pépien de la force.
@10.49 « trouver des fonds pour pallier au déficit ».
Je n’aime ni cette fumeuse idée politicienne facile, ni la forme incorrecte pour l’énoncer.
On est sur la rdl, que diabl’ !
Une grève se brise !
Pas de négociation avec ces effroyables syndicalistes gros, gras, avinés, enrichis à la subvention …
Quittons nous sur une curiosité scientifico-lubrique insatisfaite : comment l’admirable Stephen Hawking, deux fois conjugalé, a t il fait pour avoir 3 enfants* avant de crever dans son fauteuil non-roulant.
J’ai lu la plupart de ses livres, aujourd’hui dépassés, pour le savoir ….et bien mais c’est atroce ! RIEN !
(*une de mes concubines me dit qu’il a sous traité l’insémination….)
Septembriseur !… m’étonne pas de toi, boucher de Lyon.
Ta veulerie est vraiment incommensurable, JC ! Rarement imaginé pouvoir aller jusqu’au fond d’un tel gouffre, les ressources anonymes de l’abjection humaine sont vraiment étonnantes !
Paimpol Edel?
Le fermier, capitaliste endetté, n’a que faire des poulets de sa ferme-hangar puant la merbe : il les parque, il les nourrit, il les tue pour joindre les deux bouts… !
De sang froid ! comme sa belle-mère… c’est la vie !
N’oubliez pas de regarder sur .2 IRELAND-ENGLAND à 15h45. Vous avez aimé la Guerre de Troie ? Vous allez adorer ce grand match….
…
…et, ces incorruptibles,!…populistes,..
…
…c’est rien, du business et grands seigneurs,qui se jouent, » touché-coulé « ,…en public,…obscurantiste,!…Chef, de mes deux,!…
…ils jouent avec le feux intellos,…
…
…c’est, le pied,…Ah,!Ah,!…le progrès technologique,…
…
Janssen J-J dit: 17 mars 2018 à 11 h 42 min
« Ta veulerie est vraiment incommensurable, JC ! »
Ce point de vue me laisse froid tant il est ….creux !
Pas vu Patria. Lu par contre la brève Taharbenjellounerie chroniquée en ces lieux. Y ai cherché en vain un style, une voix, quelque chose. C’est peut-être un témoignage, ce n’est pas un Livre.
Suite des rapports de Stendhal avec ses personnages….
Stendhal, vexé d’être confondu avec son personnage de Julien Sorel, dans plusieurs lettres, écrit le 28 avril 1831 A Sophie Duvaucel :
« Julien n’est pas si futé que ça…Ce jeune homme de dix huit ans est niais à Paris.il songe toujours au modèle à imiter et quelquefois il y a quatre règles contradictoires sur la façon dont il faut tirer son mouchoir de sa poche chez une duchesse. Mais nos jeunes paysans du Dauphiné savent très bien suivre leur intérêt. »
Il récidive en écrivant à la même époque à Albertine de Rubempré :« Il y a trois jours, j’ai reçu une lettre dans le genre de la vôtre et pire encore, car, vu que Julien est un coquin et que c’est mon portrait, on se brouille avec moi.. Du temps de l’Empereur, Julien eût été un fort honnête homme ; or j’ai vécu du temps de l’Empereur, donc. . Mais qu’importe ? Si j’étais un beau jeune homme blond, avec cet air mélancolique qui promet les plaisirs à la mode, mon autre amie ne m’aurait pas jugé si coquin. »
Il écrit à cette époque à ses lectrices amies qui lui écrivent pour lui dire qu’elles n’aiment pas ce roman , surtout choquées par un héros « aussi affreux coquin » :
« Rassurez-vous, dans six mois, personne ne parlera du « rouge »..
Et curieusement, aucune de ses lectrices ne lui reproche les portraits de Mathilde de la Môle ou de Madame de Rénal.
@ Ce point de vue me laisse froid tant il est ….creux !
Froid peut-être, mais certainement pas indifférent… Et on attend avec impatience la réponse de ceux qui vont oser rebondir sur cette énième provocation ignominieuse. Pour l’instant, on voit rien poindre.
JC….. dit: 17 mars 2018 à 11 h 38 min
Ça non, JC, tu es une belle ordu.re !
Respect infini pour Stephen Hawking l’homme et le savant. Le reste est son jardin secret et il n’a pas manqué de tendresse. Tant mieux.
JC….. dit: 17 mars 2018 à 11 h 38 min
Ça non, JC, tu es une belle ordu.re !
C’est un point de vue qui se défend mais sur d’autres sujets.
Je ne vois pas en quoi ma curiosité sur le géniteur à roulettes Stephen Hawking est « ordurière »…. sauf pour les con(ne)s.
@JC….. dit: 17 mars 2018 à 12 h 54 min
Je ne te pardonnerai jamais ce commentaire. Dégage !
Qu’a fait Stephen Hawking à JC pour que JC s’embourbe ainsi dans l’insulte féroce et grotesque ? Incompréhensibles abîmes du jaloux? Méchancetés gratuites du minable?
Je n’ai que faire du pardon d’une infirme de jugement !
Aucune question ne doit être « tabou » … sinon on peut passer à côté de la friandise !
Envier ce malheureux Hawking ? Faudrait être fou, raymond ! Simple curiosité…. rien d’extraordinaire.
@Je ne vois pas en quoi ma curiosité sur le géniteur à roulettes Stephen Hawking est « ordurière »…
fondamentalement elle ne l’est pas. C’est la manière de le dire qui peut faire, éventuellement, sourire les couples qui ont eu à vivre cette parentalité.
Non ce qui est fondamentalement ordurier, c’est que cette grande gueule dit avoir lu « la plupart » des livres de Hawking. Les trouvant dépassés. Tout ce qui revêt un caractère à lui parfaitement obscur, prend nécessairement de la valeur.
Jusqu’à preuve du contraire, le playmobil est un mec, Homais pseudo-scentiste qui se veut provocateur. A déjà prouvé qu’à part l’utilisation de quelques macros dans les tableurs excel, ne comprend rien à ce qu’il lit. Surtout si c’est de la Physique.
Et quand il est bourré, alors, là, c’est même pas la peine de chercher à comprendre ce nihiliste suicidaire.
Oui, Raymond quand je lis « avant de crever dans son fauteuil non-roulant », je lis le dédain d’un homme pour le monde des handicapés et tout le courage qu’il leur faut pour être présent en ce monde. St. Hawking faisait oublier sa maladie par sa lumineuse intelligence et le langage qu’il avait mis au point pour communiquer. Et quand bien même il n’aurait été qu’un homme simple et heureux, cela aurait été déjà une merveilleuse victoire. Je regarde aussi dans ces jeux para-olympiques, ceux qui, appareillés défient les lois de la pesanteur et glissent sur les pistes enneigées, fous de joie.
Je me souviens aussi d’une époque maudite où la politique eugéniste officielle du Troisième Reich, dès 1933, euthanasiait les enfants handicapés.
Quel abîme a ouvert JC par ce commentaire… Comment a-t-il pu penser chacun de ces mots ?
« avant de crever dans son fauteuil non-roulant »
bof, petite provoc’ du gars qui ne s’attend pas à faire un avc.
JC….. dit: 17 mars 2018 à 13 h 51 min
« Envier ce malheureux Hawking ? Faudrait être fou… »
Tu n’es qu’un nain par rapport à lui. Baisse les yeux, infâme JC et pars d’ici, de ce blog que tu as sali, aujourd’hui d’une façon irréversible.
« Bien le bonjour M levitan »
Cette scie qui resonnait dans les têtes de nos aînés represente un moment dans l’histoire de la publicité .
Ce moment où un tout jeune homme Marcel Bleustein a voulu s’essayer a faire de la publicité autrement ,cherchant pour reprendre ses termes faitre autre cjhose que de la « réclame » , et ou il s’est essayé sur l’entreprise de vente de meubles de son beau-frère M Levitan .
Coup d’essai coup de mâitre d’où est sorti Publicis
c’est ça cricri-le-croque-mort, faisen pas trop quand même. On dirait que les personnes en fauteuil sont des animaux exotiques.
Lâche ce vit dans tes doigts, et ne fantasme pas, babaiaga putride !
Je ne vais pas te raconter ma vie, surtout gratuitement, mais je lisais les écrits du Grand Albert sur la Relativité Restreinte et Générale, traduites de l’allemand par Maurice Solovine chez Gauthier-Villars, à peine étudiant en 1956.
Curiosité….
Lorentz et Minkowski sont pour moi des compagnons de lutte contre l’imbécillité, et comme tu l’as lu, ouvre le booklet page 175, tu verras que le premier mot est DESCARTES.
A demain : rugby, now !
(Ah, j’oubliais : je t’emmerbe !)
Publicis. Une belle réussite d’entreprise par des Juifs, effectivement deachach.
Je ne comprenais pas ce qui vous avait interessée chez Levitan. Mais faut pas chercher bien loin.
Christiane,
Je vous demande de vous calmer !
à peine étudiant en 1956.
Bien sûr, et ton bac B en poche en quelle année ?
Christiane
Ah ! J’oubliais ! Tu me pardonneras : je t’emmerbe !
Publicis, une belle réussite tout court.
Un poème et une voix pour effacer les mots de JC :
https://www.youtube.com/watch?v=vPo8FEbQzFM
la vie dans les bois dit: 17 mars 2018 à 14 h 07 min
Vous avez raison.
Oui Christiane, JC a ouvert un abîme d’infamie; au fond JC reproche à Stephen Hawking d’avoir ouvert un abîme dans le ciel… il lui en veut d’avoir dit et creusé une vérité qui dérange, celle des espaces infinis. La sortie de JC est tellement disproportionnée que le motif ne peut être qu’absurde et motivé par la rage.
@C’est peut-être un témoignage
dommage Court, de ne pas vous être présenté au moment où fallait et sur le billet correspondant.
On a pointé quelques erreurs de dates, entre autres choses…
“Souffrir d’une offense n’est rien, du moment que l’on ne s’entête pas à s’en rappeler”.
Confucius
la vie dans les bois dit: 17 mars 2018 à 14 h 08 min
Publicis. Une belle réussite d’entreprise par des Juifs, effectivement deachach.
Je ne comprenais pas ce qui vous avait interessée chez Levitan. Mais faut pas chercher bien loin. »
Que voulez vous insinuer ? n’avez vous pas compris que je répondais à JJS 10h 04 et j’évoquais à ce propos l’histoire de ses débuts telle que nous l’avait racontée en 1970 Bleustein Blanchet deja un peu radotant qui avait réuni un jour à déjeuner quelques élevés de mon école.
Que voulez vous insinuer ?
Rien de plus que ce que vous confirmez deachach.
Bof, votre comunautarisme un peu particulier, on s’y est habité deachach, n’y voyez pas malice.
on s’y est habitué, même si ça fait toujours un peu tiquer.
Sinon, en cuisine, vous êtes plutôt cornichon ou harissa ?
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