de Pierre Assouline

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La République des livres
Patrick Modiano et Annie Ernaux sur le fil incertain de leur mémoire

Patrick Modiano et Annie Ernaux sur le fil incertain de leur mémoire

Un malaise s’installe, un certain trouble nous enveloppe, puis nous envahit avant de nous hanter durablement. C’est la magie Modiano, dès l’entame. Rien à expliquer sinon cela n’en serait pas. Un homme trouve un carnet d’adresses perdu et insiste pour le ramener à son propriétaire. Mais en le feuilletant, il tombe sur un nom pour lequel il manifeste une intense curiosité. Son insistance n’est donc pas gratuite.

Dès la première page de Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier (160 pages, 16,90 euros, Gallimard), roman sans dédicataire, fait inhabituel chez cet écrivain, tout est installé à commencer par l’atmosphère. On s’y croit, on y est. on y croit. Ce n’est pas pour rien que Modiano passe pour l’héritier de Simenon. L’incipit (« Presque rien »), puis l’identité du personnage principal (Jean Daragane), enfin le mot sous l’empire duquel se placera l’action (« légère »). Là où tant de romanciers se perdraient à définir ce que peut bien être un ton de maître-chanteur, deux mots surgissent mais si justes qu’ils se suffisent : « une voix molle et menaçante ». De quoi en faire un leitmotiv. En quelques lignes, tout est joué dans la plus extrême économie de moyens. En avançant en âge, Modiano se dépouille. Le grand art est d’y parvenir sans donner la moindre impression d’assèchement Le spectre de la solitude est déjà là qui planera sur tout le roman. D’autres personnages surgissent. Autant d’identités : Gilles Ottolini, Chantal Grippay, Maurice Caveing, Annie Astrand…

Modiano s’y livre à sa passion du cadastre. Rien ne l’enchante comme de trouver des vieux annuaires dans un marché de province. Il se délecte des numéros de téléphone d’autre fois. Ses livres sont pleins d’adresses : cette fois un 42 rue de l’Arcade, une rue Laferrière, un 18 rue Alfred-Dehodencq et un 73 boulevard Haussmann à la sonorité si proustienne dont on imagine sans mal qu’il recèle quelques uns de ces immeubles à double issue qui fascinent l’auteur, comme l’était celui où, jeune homme, il rendait visite à son père à son bureau, entrant rue Lord Byron et ressortant aux Champs Elysées. On l’imagine se royaumer en une pléiade d’annuaires périmés.

Jean Daragane, l’anti-héros de ce roman, est un homme en retrait. Il ne cherche pas à se faire de nouveaux amis, bien que sa courtoisie naturelle l’empêche de se montrer indisponible. L’Histoire naturelle de Buffon suffit à son bonheur. Il est de ces piétons de Paris qui savent distinguer un charme d’un tremble, et s’arrêtent pour parler aux arbres ; ils seront toujours là tels un point fixe, le seul susceptible de le raccrocher tant à la nature qu’à la culture. Une guerre ne modifierait en rien ses rapports avec un arbre ; il y verrait une balise rassurante dans un paysage dévasté. Jean Daragane incarne mieux que tout autre la fameuse maxime du naturaliste « Le style est l’homme même » que la vox populi a dégradé en « Le style, c’est l’homme ». Gilles Ottolini, l’homme qui vient troubler sa solitude, est un jockey raté devenu un parieur compulsif, auteur du Flâneur hippique aux éditions du Sablier.

Un détail suffit à préciser l’époque sans lourdeur : l’usage d’un téléphone portable. Les voici donc les deux partis à la recherche de ce mystérieux personnage qui n’est qu’un nom, Guy Torstel. Chemin faisant, notre anti-héros s’apercevra que cet homme qui ne lui était rien a pu jouer en coulisses un rôle insoupçonnable dans sa vie. Leurs pas les mèneront du côté de Saint-Leu-la-Forêt, un petit coin du modianoVal d’Oise qui s’enorgueillit d’avoir abrité la pianiste Wanda Landowska et le poète Olivier Larronde, dans une maison d’un étage rue du Docteur Voustraat, réminiscence de celle de la rue du docteur Kurzenne à Jouy-en-Josas où le jeune Modiano et son frère Rudy vécurent une partie de leur enfance et que le dessinateur Edgar P. Jacobs immortalisera dans SOS Météores, l’une des aventures de Blake et Mortimer… Le genre de hasard inouï que l’écrivain commenterait à son habitude par un énigmatique « c’est bizarre … ». En enquêtant sur un épisode de son enfance, son personnage principal finit par ses demander s’il n’a pas rêvé car ses souvenirs ne concordent pas avec ceux des témoins. Soudain tout est brouillé, le réel vacille, l’imaginaire gagne. Alors autant rêver sa vie plutôt que de chercher vainement à en reconstituer les travaux et les jours ; autant rendre les armes quand s’impose un je-ne-sais-quoi de ouaté. L’été s’y inscrit comme « une saison métaphysique », ce qui rapproche davantage encore de la poésie urbaine d’un Chirico avec ses grandes places vides et écrasées de soleil.

Le temps rend le passé translucide. Cela n’a jamais été aussi vrai que dans ce roman plein d’échos assourdis de Remise de peine (1988), aussi discret que lumineux car l’Occupation n’est pas là pour faire écran. Cette fois, c’est ici et maintenant même si l’époque et les contemporains n’y sont guère envahissants. « Depuis dix ans déjà on avait changé de siècle », voilà et il est inutile d’en rajouter. La quête de la légèreté, cette inaccessible étoile, se fait par petites touches imperceptibles. Aux autres les grandes machines romanesques, leurs intrigues en machicoulis, leurs architectures chorales et leurs bavardages infinis ! Patrick Modiano a compris de longue date qu’il ne sait faire qu’une chose et qu’il serait fol de creuser le sillon d’un autre. Il compose et écrit en miniaturiste persan. La sagesse, c’est de le savoir et de s’y tenir. Ainsi construit-on une œuvre pérenne dans la durée. Cette fois, Stendhal s’est invité dans l’épigraphe : « Je ne puis pas donner la réalité des faits, je n’en puis présenter que l’ombre ». Tanizaki n’est pas loin car Modiano a écrit là son propre éloge de l’ombre ; il y a condensé son art poétique en une centaine de pages.

Les gens de Modiano sont naturellement mystérieux ; ils le sont comme tout le monde. Le romancier aime à citer ce jugement de Samuel Beckett sur Proust lorsqu’il en dit trop sur ses personnages : « Les expliquant, il épaissit leur mystère ». Ce qui renvoie à ce mot de Jean Paulhan peu importe à propos de qui : « Il gagne à être connu, il y gagne en mystère ». Avec Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier, le fidèle lecteur de Modiano est assuré de mieux s’y retrouver dans son univers. C’est un traité de géographie urbaine à usage des piétons du Modianoland, le plus proche des pays lointains. Un précis plus exactement mais qui serait gouverné par l’imprécision.

Au fond, ce n’était pas un roman mais un rêve de roman, une buée de fiction, qui s’achève comme elle a commencé, sur presque rien. Mais quelle émeute de détails contient ce rien ou presque ! Tant de finesse et de subtilités dans la recherche incertaine d’un équilibre confèrent son halo secret à ce livre. Pour ouvrir une brèche dans le temps, l’auteur s’est appuyé sur la perte d’un carnet d’adresses et sur l’absence qu’elle creuse en nous. Qu’importe au fond ce que soit un objet ou une personne : seul compte le manque qui avive la mémoire.

Ici, c’est un objet. Chez Annie Ernaux, c’est une personne. Sa mère qui une fois encore domine son dernier livre. Ce ne sont pourtant que des entretiens. Mais autant ils étaient ratés et exaspérants la première fois qu’elle avait consenti à l’exercice il y a une dizaine d’années à cause des questions de son interlocuteur Frédéric-Yves Jeannet (L’écriture comme un couteau chez Stock), autant cette fois, avec Le vrai lieu (120 pages, 12,90 euros, Gallimard), le résultat est lumineux grâce au dispositif mis en place par son interlocutrice, la documentariste Michelle Porte. Séduite sinon conquise par le films que celle-ci avait consacrés aux lieux de Virginia Woolf et de Marguerite Duras, la romancière est donc retournée sur les lieux qui ont compté et comptent encore pour elle : celui de l’enfance et de l’adolescence (Yvetot), celui des études (Rouen), celui de l’accomplissement (Cergy). Y revenir non pour expliquer l’implacable et poignante beauté des Armoires vides, de La Place, de Passion simple, de La Honte ou des Années, mais pour mieux cerner le terreau où tout cela a poussé. Les familiers de cette œuvre devineront sans mal que l’écriture est son vrai lieu. Sa seule et unique maison depuis son plus jeune âge. Là qu’elle s’est mise à l’abri du monde et qu’elle n’en ait jamais vraiment sortie.ernaux-annie01

Ces entretiens ont ceci de remarquable qu’on y entend la voix de la romancière. La vérité personnelle de l’oral y rejoint la vérité universelle de l’écrit. Cette conversation participe pleinement de son œuvre en ce qu’elle ne provoque pas de hiatus avec les textes ; ils produisent le même son. Ce qu’on appellerait également un style, c’est à dire un accord secret entre la voix profonde de l’écrivain et les ressources de la langue. Celui d’une femme née en 1940 dans une famille modeste de la province normande, qui s’est enfouie/enfuie très jeune dans les livres pour n’en jamais sortir, et qui s’est décidée à écrire pour « venger ma race ». Elle a les mots juste pour dire ce que peut avoir d’écrasant la vue des immeubles patriciens de Bordeaux où les murs des maisons respirent « cette puissance ancienne d’un ordre social, de l’argent ».

Bien qu’elle ait passé la ligne en devenant professeur agrégée de Lettres modernes, elle se sent toujours dans l’entre-deux, inacceptée car étrangère à ce monde. Il y a dans ces pages sur le sentiment de l’effraction sitôt franchies les limites invisibles de certains arrondissements cossus de Paris, davantage de vérités que dans bien des enquêtes de sociologues sur la domination. Chez Annie Ernaux, la question sociale, et donc politique, est toujours tapie sous la littérature, son prestige qui éblouissait sa mère jusqu’à lui faire oublier le reste, le livre considéré comme un objet sacré jusqu’à se laver les mains avant de s’en saisir. La petite fille qu’elle fut, elle, n’oublie pas les scènes des parents, les reproches, les hurlements, les coups, la violence et cette scène traumatique entre eux aperçue dans la cave. Un instant décisif que ne réussira pas à balayer le leitmotiv des familles censé tout mettre à distance : « Bon, c’est fini, on n’en parle plus ! » Annie Ernaux touche les lecteurs parce qu’en parlant d’elle, elle leur parle d’eux ; elle a trouvé le point de rencontre sans quoi un récit demeure sans autre avenir que celui, très éphémère, de la nouveauté. Son lieu, l’écriture. Il n’y a pas en sortir. C’est son monde à elle entre celui d’où elle vient en pensant l’avoir trahi car quitté, et celui où elle a été en pensant n’y avoir pas sa place.

La littérature n’est pas la vie mais son éclaircissement. Toute la Recherche du temps perdu le murmure. Annie Ernaux et Patrick Modiano avancent sur le fil incertain de leur mémoire. En y mêlant les mémoires diffuses de leurs personnages, ils sauvent quelque chose d’un temps qui ne sera plus et l’inscrivent dans l’Histoire. A jamais ?

(« Biarritz en hiver » photo Passou ; « Patrick Modiano en pèlerinage rue du docteur Kurzenne à Jouy-en-Josas » photo Gilbert Nencioli ; Annie Ernaux photo Olivier Roller)

P.S. du 6 octobre : Ici un éclairant entretien de Patrick Modiano sur le plan de roman policier de son dernier livre.

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 191 Réponses pour Patrick Modiano et Annie Ernaux sur le fil incertain de leur mémoire

Jacques Barozzi dit: à

Par ailleurs, les romans de Modiano sont tous de jolis bals de… fantômes !

Deneb Fuckface dit: à

Je suis maître de conférence, littérature française, à l’université catholique de Brooklyn. Michel Alba est devenu le sujet le plus courant pour les thèses. Comment une œuvre non écrite est le meilleur moyen pour rester le plus grand auteur du 21ème siècle. Michel Alba est sponsorisé par Mesdames Fisch et Bloomingdale, « socialites » incontournables de Manhattan. Michel Alba, descendant d’une famille illustre de la noblesse d’ancien régime (sans féculent, ni viande de porc), meilleur ambassadeur entre le yiddish et le ladino. Michel Alba, grand traducteur de l’allemand vers l’albakaka (français de style handicapé), est aussi le seul auteur vierge (comprendre jamais édité) qui soit en soi la faculté de devenir le grand cinéaste de la rue Morney. Grand poète, grand cinéaste, immense biographe, historien hors-pair (pas deux, mais une seule burne dans son caleçon de coton). Michel Alba compte obtenir du Roi Felipe, avec sa nouvelle nationalité espagnole, le titre de Condé de la Mancha, grand d’Espagne, citoyen d’honneur de Sitgés et futur Caudillo honorifique.
Les extraits du roman inachevable, déposés en commentaires sur la RdL, sont la meilleur preuve du génie stylistique de Widerspühler.
Extraordinaire récit du climat zürichois et de Bergün. Le canton des Grisons et la ville de Davos, comptent donner le passeport rouge et blanc au futur espagnol. Ainsi, Albakaka, deviendra le lien entre la maison de Bourbon y Bourbon et la mémoire du Duc de Rohan. La famille von Planta est en délibération, pour offrir un château au futur Marquis des Truffes. Le mobilier de chez Pfister sera offert, ainsi que des bottes à clous, pour affronter les rigueurs de l’hiver bergünien.

Jacques Barozzi dit: à

Et pour la Bentley, Deneb Fuckface ? ML y tient absolument !

Widergänger dit: à

Oui, je sais bien, Baroz. Mais au fond, ce n’est qu’anecdotique, ces précisions biographiques. Ce que je voulais indiquer justement, c’est que le problème est en fait bien plus profond que l’anecdotique de chacun. La confusion est en somme constitutive du monde où les histoires racontées se déroulent. Les héros de Kafka justement, Chaloux, ne sortent pas de la confusion. Kafka explore ce problème de la confusion dans toute son œuvre. Les signes sont confus.

Mais on trouve ça déjà chez Balzac par exemple dans Le Père Goriot, avec la fameuse scène chez Madame de Restaud où Rastignac doit décrypter les signes et entre dans la confusion de l’interprétation des signes. Manifestement il ne comprend pas ce qui se passe devant lui parce qu’il ne connaît pas l’histoire de Mme de Restaud. Balzac se plaît à ce genre de confusion, à les explorer, parce qu’elles sont l’expression mêmed e son époque, avec la bourgeoisie montante issue de l’enrichissement plus ou moins scandaleux des nouveaux riches comme Goriot, et de l’aristocratie déclinante. Cette confusion des classes sociales entraîne une confusion des signes qui deviennent illisibles. Et tous les grands écrivains par la suite, de Kafka à Max Frisch, finalement ne font qu’approfondir cette vaste problématique. Lojkine fait une très bonne analyse de la scène balzacienne chez Mme de Restaud en montrant la confusion des signes que Balzac met en œuvre.

Widergänger dit: à

Il y en a au moins que mes publications récentes a rendu complètement dingue…

closer dit: à

« Le 12 septembre 1974, il y a quarante ans, le derg [comité], un comité constitué de 120 militaires, dépose l’empereur d’Ethiopie, Hailé Sélassié Ier, le très officiel 225e descendant de la reine de Saba et du roi Salomon. Devant le palais impérial, un soldat lui ouvre timidement la portière de la Coccinelle dans laquelle il s’engouffre, dignement, en direction du quartier général de la 4e division. Il y mourra après 11 mois de détention. »

Comme d’habitude, comme toujours lorsqu’une monarchie traditionnelle pluri-centenaire est renversée par un pouvoir « révolutionnaire », le régime « révolutionnaire » qui suit est mille fois pire pour tout le monde que la monarchie abolie…

B comme BERLIN dit: à

« Et pour la Bentley, Deneb Fuckface ? ML y tient absolument ! »,

Oui, mais avec chauffeur !.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…c’est pas trop tôt,!…

…a travers les âges, l’honnêteté,…reste de délimité les abus,…de garder ce que vos ancêtre vous on léguer,…après vols et larçins des corporations à encadrer les formes d’ orphelins – express à prédestiner au dégrossir,…

…par les chevaliers-brigands,!…et consortiums,!…

…le chômage, une simple conséquence du progrès des automatisations-fiables,!…
…une autre société à prévoir,…
…et non pas des Stalag 13 virtuels à construire,…par des îles isolés de tartuferie du pouvoir absolue, ou à transcender les règles par la corruption de l’argent ou sexe de femmes-poupées,!…

…la situation actuelle en €urope,…la société volée pour les riches,!…aux représentants des peuples en constante position  » lèche-culs « -corrompu aux lobbying’s,…au dessus des lois de l’honnêteté-conviviale,!…

…en conséquence une société souterraine de  » maquereaux « ,…dans toute les communautés & autres villes, ou tout n’est que  » Bordels-masqués « ,…

…pourquoi,!…célibataire,!…simple,!…
…en plus, sans domaine & châteaux à gérer,!…
…l’orphelin à dégrossir, il vous dis  » merde « ,…point de vue d’un cas isolé,!…

…faîte les vous-mêmes, vos génies à deux balles, avec un bonnet d’âne, sur mesures,!…Na,!…

…après mes filles-filles , brin-d’acier,!…les gay’s-gay’s d’acier,!…à porter de mains,!…

…Ah,!Ah,!…l’honnêteté,…ne paie pas, en plus,!…Bip,!Bip,!…etc,!…Co,!…
…commerces banques & filles,!…complices & connivences,!…etc,!…
…études minutieuses sans poutres & brindilles aux yeux et mémoires,!…Go,!…etc,!…envoyez,!…

Deneb Fuckface dit: à

Pas de Bentley pour le Condé, une 2 CV incolore lui sera offerte. Son infirmier sera mis à disposition par le canton des Grisons, infirmier-chauffeur. Michel Alba méprise le luxe.

Dr. med. psy. Feuerstein dit: à

« Il y en a au moins que mes publications récentes a rendu complètement dingue… »

Michel Alba, ne parlez pas de vous à la troisième personne, c’est mauvais pour votre santé. Vous risquez de vous prendre pour quelqu’un d’autre. Or, cet « Autre » compte rester sain d’esprit.

B comme BERLIN dit: à

Le Grand Condé ne montait qu’un cheval à la fois.

Pour ce qui est des femmes, je ne sais pas !.

Donc ML aura au moins deux chevaux.

C’est un Grand/Grand Condé.

btephane sern et marie-antoinette dit: à

« Comme d’habitude, comme toujours lorsqu’une monarchie traditionnelle pluri-centenaire est renversée par un pouvoir « révolutionnaire », le régime « révolutionnaire » qui suit est mille fois pire pour tout le monde que la monarchie abolie… »

c’est sûr et certain
la populace était heureuse alors

Widergänger dit: à

C’est le chapitre 6 de Lojkine : « Rastignac chez Madame de Restaut… Balzac ou l’écrasement scénique. »

Voilà ce qu’il dit au début :

La littérature du XIXè siècle est marquée par l’invasion des objets : avec la crise du dispositif d’écran, l’objet revient au premier plan de la scène. L’espace de la représentation est désormais un espace instable : l’ordonnance géométrale de la scène, quand elle est indiquée, ne se superpose plus nécessairement à son ordonnance symbolique. Le lieu conquiert son autonomie : il devient un lieu aléatoire, énigmatique, un lieu que l’on décrit car il ne va plus de soi, un lieu peuplés d’indices qu’il s’agit de recueillir (c’est pareil au début du roman de Max Frisch, Gantenbein par exemple). Le lieu n’est plus le cadre formel de la scène. Il n’équivaut plus aux modalités de la performance (comme c’était le cas dans les romans de Chrétien de Troyes, que Lojkine analyse au début de son ouvrage). Le cadre de référence devient désormais le personnage, qui envisage la scène sous un certain point de vue (ce qui montre que la problématique du regard qui est centrale dans le Nouveau Roman, naît en réalité chez Balzac lui-même, contrairement à ce qu’affirmait Robbe-Grillet, qui se servait de Balzac comme d’un faire-valoir de son œuvre à lui, c’était de bonne guerre…) : le point de vue n’a rien à voir avec l’œil voyeur qui ouvrait le cône optique dans le dispositif de l’écran classique. L’œil voyeur voyait tout ; le point de vue suppose qu’il y a autre chose à voir, qui échappe sous cet angle. L’œil voyeur était omnivoyeur ; le point de vue introduit, dans la représentation, une zone d’ombre, un hors scène. Désormais, le regard du spectateur, qui est en même temps le protagoniste de la scène, n’objective plus la vérité de la scène. (Lojkine, La scène de roman, Méthode d’analyse)

Widergänger dit: à

« mes publications », il y en a un qui croit que c’est de la troisième personne… Pas encore atteint le niveau de 5ème, celui-là !

el gran escritor sin obras se la pète dit: à

Widergänger dit: 29 septembre 2014 à 12 h 38 min
« mes publications récentes »

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…Deneb Fuckface,…à…12 h 32 mn,!…

…compliments,!…pas mal,…pour se lever du pied droit,!…c’est inespéré,!…des rôles versatiles,!…au théâtre bourre-joies,!…etc,!…
…Ah,!Ah,!…

Widergänger dit: à

La problématique de l’ombre chez Modiano, soulignée par Passou, ressortit de cette problématique qui nous vient de Balzac et de son époque. Modiano n’invente pas le problème de l’ombre, mais il lui donne une certaine couleur personnelle qu’il s’agirait de préciser pour aller jusqu’au bout du propos.

Widergänger dit: à

Non, je ne me la pète pas du tout. Simple commodité de communication. Vous êtes trop sérieux, incapable de décrypter le ton finement humoristique de mes commentaires… ah la la, que de contre-sens vont-ils faire quand ils vont me lire… mais me liront-ils ? D.ieu pourvoira à tout…!

Dr. med. psy. Feuerstein dit: à

Albakaka, seul vous-même pourrait fantasmer que vous soyez publié. Donc quand vous dites « un au moins qui devient fou » , cet un n’est pas un « je », vous parlez donc de vous à la troisième personne.
Parliez vous de vos articles sur un site qui vous a mis dehors ?

Vous ne représentez aucun danger, nous ne comptons pas vous imposer de camisole-de-force.

Widergänger dit: à

La seule différence entre Kafka et Balzac, mais vous me direz peut-être qu’elle est de taille, c’est que chez Kafka intervient l’inconscient, signe de son époque. Mais autrement le texte fonctionne à peu prèsd e la même manière chez Balzac et Kafka. Et Kafka radicalise le caractère énigmatique de la confusion des signes qu’on trouve chez Balzac par un refus de l’Autre (refus qui se manifeste par exemple aussi chez Max Frisch par le peu de considération que ses personnages masculins font des femmes, comme l’explique l’article en question sur Frisch) :

Voilà l’analyse de Walter H. Sokel au sujet de la nouvelle de Kafka « Une confusion courante » :

« L’impatience et l’aveuglement pour son prochain ne sont en effet que des explications du fait particulier que raconte la nouvelle. Ce fait lui-même est l’élément fondamental. C’est le refus de A de reconnaître B, c’est-à-dire la pure et simple contradiction entre l’intention consciente de A et son comportement effectif. Apparemment A a pour seule visée d’atteindre B. Pourtant son comportement contredit sa volonté. De manière décisive, il existe donc une volonté qui agit dans un sens opposé, la volonté de ne pas atteindre B. L’action de A réfute son intention. Cette volonté agissante reste cependant inexprimée tandis que la volonté sans effet, impuissante occupe une position dominante dans le contenu manifeste de la nouvelle. La volonté agissante s’exprime dans l’action mais pas dans les pensées conscientes, et reste pour A et par là pour le lecteur, inconsciente. »

Widergänger dit: à

Dr. med. psy. Feuerstein dit: 29 septembre 2014 à 13 h 07 min
________
Voilà l’exemple même d’un brave type qui est dans la plus grande confusion.

renato dit: à

« mes publications récentes »

Quoi, il a finalement publié un truc… Et chez qui ?

D. dit: à

Mimi, je vous lis toujours avec plaisir.
Quelle force, quel style, quel quotient intellectuel, quelle puissance.
Je vous suis quand même supérieur, je suis ancien pilote de chasse sponsorisé par Pampers, extraterrestre cantalou, expert-comptable en bêtises de Cambrai, chômeur, futur maire FN de Neuilly-sur-Seine.
Vous devriez prendre un correcteur, votre français est lacunaire, votre style est, comment dire, minable ?

Widergänger dit: à

Non, non, je vous assure, c’est vous qui ne savez pas lire !

La phrase est celle-ci (après rectification de l’oubli du mot « un » :

Widergänger dit: 29 septembre 2014 à 12 h 38 min
Il y en a au moins un que mes publications récentes a rendu complètement dingue…
______

Je ne parle absolument pas de moi à la troisième personne dans cette phrase.

Vous ne savez pas lire. C’est tout ce qu’il y a à dire. Même confusion entre les personnes du récit que mes plus mauvais élèves de la classe de 5ème (mais ils sont très rares, la plupart étant de brillants élèves qui vous surpassent de cent coudées au bas mot…)

bouguereau dit: à

Modiano n’invente pas le problème de l’ombre, mais il lui donne une certaine couleur personnelle qu’il s’agirait de préciser pour aller jusqu’au bout du propos.

complémentaire de la couleur de la lumière dracul..ainsi aux crépuscules « rouge »..

Widergänger dit: à

Faudrait rectifier aussi « a » en « ont ». Mais bon ! Pas perdre son temps à ça !

Widergänger dit: à

Si Modiano relie le thème de l’ombre au crépuscule rouge, c’est très intéressant. Il écrit en vrai peintre et crée un sens particulier par là même. Faut voir, faut lire en effet.

bouguereau dit: à

Je ne parle absolument pas de moi à la troisième personne dans cette phrase.

calmos hombre..tu deviens rouge

chantal dit: à

cela ne m’étonne pas cette histoire modianesque, dans le temps j’allais chez une vieille tante qui m’a raconté l’histoire stupéfiante de sa fortune faite en France après l’occupation. Elle venait de hongrie, chassée par les rouges d’une petite ville à quelques kilomètres de Budapest. Elles ont débarqué sans un sous à Bruxelles, obligées de trouver de quoi faire bouillir la marmite de leur vieux parents ruinés. Alors l’aînée s’est mise à vendre des accessoires automobiles. Quand la guerre de 40 s’est déclarée, le commerce a continué. Entretemps elle avait épousé un comptable qui avait fait fructifier l’affaire en s’associant avec un juif parisien. Les hommes furent réquisitionnés pour le travail forcé, sauf ceux qui commerçaient avec l’occupant. Ma tante et ses soeurs pressées par l’occupant prirent la route de la Flandre jusqu’au Sud de la France à pied. Une seconde fois l’exil. Quand elles eurent enfin atteint un petit village de l’Hérault en France libre et trouvé refuge dans une ancienne école transformée en dortoir, le mari comptable pendant une permission vint rendre une visite capitale pour la suite : je vais être fait prisonnier, les allemands perdent la guerre, j’ai mis la société à ton nom, car le juif refuse d’endosser la responsabilité d’avoir collaboré. On lui a servi de couverture toute la guerre, maintenant il nous lâche. La tante et ses soeurs n’eurent pas le choix. Le mari fut emprisonné. Plusieurs années après le juif réapparu et acheta le presbytère qui jouxtait l’école de la petite bourgade. On n’a jamais vraiment su comment l’argent s’était dilué. Mais un jour le petit fils du juif s’est suicidé dans le jardin de l’ancien presbytère. Je me souviens comme si c’était hier. Quelqu’un a dit : c’est l’effet retard. Je crois bien que c’était le mari juif hongrois que la cadette avait épousé contre l’avis de la famille.

Deneb Fuckface dit: à

Albacaca, donc vous confirmez, vous êtes toujours prof de 5ème ?
Vod élèves ne peuvent être que bons, en effet, quel chef vous donnerait des élèves ayant des problèmes ?
Pas sûr que vous soyez en fonction, vous passez votre vie sur la RdL.

bouguereau dit: à

Quelque chose me le dit aussi.

je suis disaineur chez ikéa..je suis jpg..je suis michu..je suis zoller..jean d’o..et même même..je suis le « troll ultime »..

Ian Flaming dit: à

Après le pschitt, les glouglou… et la Pansée Universelle !

Deneb Fuckface dit: à

Widerspühler, en effet, vos phrases devraient être ré-écrites.
Seriez vous en fait, prof de gymnastique ?

Widergänger dit: à

Pensez ce que vous voulez de moi. J’en ai vraiment rien à cirer ! Zêtes simplement un brave connard comme tant d’autres. Les signes vous sont hermétiquement fermés à toute lecture. Zêtes un personnage kafkaïen par excellence, zêtes un A.

bouguereau dit: à

Seriez vous en fait, prof de gymnastique ?

c’est un beau métier..c’est la seule prof que j’ai jamais réussie à me faire.en faite c’est matcho cque jdis, c’est l’contraire..je devais pas l’ébruiter..elle avait un gros cul et quand elle courait les mecs se foutaient d’elle..mais les filles encore plus pire..elle disaient..quand on a un cul comme ça on fait prof de français..ou quelquechose comme ça

A paraître dit: à

bouguereau dit: 29 septembre 2014 à 13 h 31 min

Extrait des mémoires d’un « trognon », à paraître aux éditions Gale-y-Part.

B comme BERLIN dit: à

« zêtes un A. »,

Chez Assimov, il y a aussi les Non A.

Jacques Barozzi dit: à

« c’est la seule prof que j’ai jamais réussie à me faire »

Elle était si moche que ça, le boug ?

Deneb Fuckface dit: à

Michel Alba, êtes-vous en analyse ?

bouguereau dit: à

un trognon?..no comprendo..t’es pas le troll ultime toi tu sens bien le cac..et je m’édite moi même, comme dracul

A. Nekdott dit: à

Je n’ai jamais été soigné par un psychiatre. J’ai eu des entretiens avec un psychiatre, trois ou quatre séances. C’est tout.

bouguereau dit: à

Elle était si moche que ça, le boug ?

j’ai failli pour une autre..sur un passo doble ou un tango en boite ..c’était fait ! on sort et là on tombe sur des cons..surtout des connes oui.. du lycée qui gloussent.. »bon ben à lundi » qu’elle me dit en montant dans sa caisse..si javais été harmé c’était colombine le lundi..haprés elle s’est méfiée

Widergänger dit: à

Les non A chez Kafka, c’est B.

Vice et versa dit: à

Il écrit en vrai peintre (WGG parlant de Modiano.)

C’est nul!

Peint-il en vrai écrivain?

Widergänger dit: à

Mon secrétaire vous a répondu. Merci. Je crois que je vais vous confier mon courrier des lecteurs. Vous m’avez l’air très doué.

bouguereau dit: à

..le cul y’a des moments propices..comme des soleils nouarts..des éclispes à la tintin..si tu les rates c’est niqué pour la mise à mort épicétou

Widergänger dit: à

Pourquoi ce serait nul ? Zola le fait bien ! Y a pas de honte.

Vice et versa dit: à

Zola ne peint point, voyons!

Vice et versa dit: à

…il klaxonne!

Pin pon dit: à

Excellent, vice et versa!

jacques a., penseur dit: à

« Non, je ne me la pète pas du tout. Simple commodité de communication. Vous êtes trop sérieux, incapable de décrypter le ton finement humoristique de mes commentaires… ah la la, que de contre-sens vont-ils faire quand ils vont me lire… mais me liront-ils ? D.ieu pourvoira à tout…! » (Widergänger dit: 29 septembre 2014 à 13 h 05 min )

Ça mange pas d’pain

vice et versa dit: à

C’est vrai que Zola est un avertisseur sonore plus qu’un peintre de personnages.

Deneb le vrai dit: à

Moi aussi j’ai eu plusieurs fois des problèmes au niveau de mon ton finement humoristique pas forcément compris de tous.
Je me souviens d’un commentateur, hélas parti définitivement, un expatrié fiscal qui avait le plus grand mal à décrypter mon humour, peut-être aussi parce que le Français n’était pas sa langue maternelle, il nous servait ça comme excuses à tout bout de champ.

Deneb le vrai dit: à

Je me souviens plus du tout de son nom en tous cas, ça c’est complètment effacé de ma mémoire.

Paru dit: à

bouguereau dit: 29 septembre 2014 à 13 h 40 min
..et je m’édite moi même,

Aux cabinets.

Jacques Barozzi dit: à

« ça c’est complètment effacé de ma mémoire. »

C’est désormais un fantôme qui hante perpétuellement tes rêves, D. !
Pourtant il existe bel et bien, j’ai encore dîné avec lui pas plus tard que la semaine dernière : une soirée charmante à laquelle on t’aurait bien convié, si tu n’étais pas si fuyant !

Deneb Fuckface dit: à

D. le vrai, le français en tant que langue, s’écrit avec un petit f.
Exilé fiscal, langue maternelle cantalou… ?
Vous parlez de vous, les impôts locaux d’Aurillac sont importants et le cantalou est votre langue, comme vous dites, de naissance.
Quant à votre humour, vous avez dû prendre des cours avec Widergänger.

Deneb le vrai dit: à

Je suis un véritable ex-pilote de chasse, bien que certains essayent de faire croire le contraire. Mais j’ai été révoqué après avoir poursuivi un ovni en dépit d’un ordre du contrôle qui m’ordonnait de rentrer.
Sachez que j’ai plus de 37000 heures de vol à mon actif, dont 35000 sur jet supersonique et 32000 de combat tournoyant à Mach 2.2. J’ai en outre battu le record de vitesse en atteignant Mach 5 en piqué, suivi d’une montée en tonneau à 70000 pieds en moins de 18 secondes sans rien casser.

Comme lui dit: à

Sachez que j’ai plus de 37000 heures de vol à mon actif, dont 35000 sur jet supersonique et 32000 de combat tournoyant à Mach 2.2.

37000 heures, comme bouguereau sur ses gogues. Pour le jet supersonique on garantit pas.

bcr10 dit: à

Vous avez remarqué que TKT n’osait plus signer TKT ?

Aujourd’hui, c’est Deneb Fuckface, dernièrement c’était autre chose, je ne sais plus quoi.

B comme BERLIN dit: à

D, c’était juste un « bad trip ».

Jacques Barozzi dit: à

Tout ça pour atterrir sur le plancher des vaches, à Aurillac, D. !

Jacques Barozzi dit: à

bcr10 dit: 29 septembre 2014 à 14 h 15 min Ducornaud vous serez toujours, une merde.

chantal dit: à

cet oncle juif hongrois était très solitaire, il n’a eu qu’un seul enfant. De temps en temps l’été il prenait sa petite voiture et venait nous rendre visite à l’atelier de sculpture. Il garait systématiquement sa voiture derrière le massif de rhododendrons. Pendant que les autres buvaient des bières et racontaient leurs derniers exploits. Il regardait le ciel absent. Pourtant quant arrivait la pluie, la famille se resserrait à l’intérieur à l’ombre des statues. Il sortait tout seul, sans rien dire et passait une peau de chamois sur sa voiture. Sa femme disait alors : il profite de la pluie pour éviter le carwash.
Quand nous leur rendions visite dans un petit appartement orné de quelques assiettes de porcelaine et d’un vase de fleurs toujours rempli, il aimait particulièrement les pois de senteur; il restait parfois suspendu dans la conversation.

D comme DÜSSELDORF dit: à

B, c’était juste un « trap bid ».

Deneb le vrai dit: à

J’aime pas les Rhododendrons, Chantal.
J’ai arraché tous les pieds dans mon jardin pour mettre à la place des grandes azalées rustiques.

Jacques Barozzi dit: à

Le 14 h 18 est un faux

Deneb le vrai dit: à

Par contre pour le coup de la peau de chamois, je fais pareil. C’est amusant parce que je fais pareil, je guette la pluie pour aller nettoyer ma bagnole.

B comme BERLIN dit: à

Cela se fument, les azalées rustiques ?.

brève dit: à

messieurs les modérateurs, attention, svp, aux usurpations de pseudos

bérénice dit: à

Médée… » Chantal

Jason (« cette femme va être néfaste pour moi ») s’empresse de la trahir, mais le plus affreux, c’est sans doute la manière dont les bienfaits de Médée se retournent contre elle, l’idiote spirale des rumeurs qui s’enroule autour du réel et lui ôte son sens. Glaucé l’épileptique se prend d’une haine affolée envers Médée qui l’avait presque guérie, elle se jette dans le puits la veille de son mariage: on dit aussitôt que la tunique blanche offerte par Médée était empoisonnée, et que Glaucé s’est donné la mort pour échapper à ses souffrances. De même pour l’assassinat du frère et des enfants, pour l’épidémie de peste qui s’abat sur Corinthe. Ciel bas, fronts bas, intelligences fuligineuses, superstitions et cruautés devant lesquelles la raison demeure sans force, contre tout cela Médée, la superbe et bonne créature, ne peut que perdre la guerre. Et le pire de tout, pour elle, est d’en venir au contraire de ce qu’elle est, de ce qu’elle veut: « Moi, Médée, je vous maudis. »

Ces mythes disent beaucoup hélas de l’actualité de l’homme, se donner la mort en crédit à l’honnêteté ou à sa sœur siamoise la malhonnêteté, il est tant de circonstances dont sont effacées les textes qu’il n’en subsiste que le souvenir des morts. Enfin Max F voulait-il vouloir dire que toute compagnie bonne ou mauvaise corrompt et que de tout commerce ne résulteraient que compromissions et abandon d’une nature originelle et vierge de toutes salissures, quoiqu’il en soit votre talent de fabuliste n’est plus à démontrer gageons que votre passion y trouve dérivatif à tant de ces pulsions qui viennent à gâcher tant d’esprits et vies qui n’ont dés lors qu’à masquer de piètres intentions qui les éloignent d’autant de la noblesse de l’âme, entre les « grumeaux » des faits disposés dans l’étendue trouble à quoi peut ressembler un parcours si l’on n’y prend garde.

Sergio dit: à

Quand le jusant va rencontrer le mascaret sous le haut patronage de l’équinoxe, le cirque il va couler bas pire que le Tirpitz…

brève dit: à

les usurpations de pseudo sont une plaie. B comme Berlin n’est pas celui qu’on croit et le Barozzi de 14 h 18 est en fait un TKT.

Jean Jacques Pauvrêtre dit: à

« il profite de la pluie pour éviter le carwash. »
Chantal.

J’adore ce mélange de poésie romantique française et de franglais!
Je pensais peut-être avec erreur à « Il profite de sa salade pour éviter don hot-dog »…et je trouve cela très moderne.

B comme BERLIN dit: à

Couler bas,
Mettre bât…

ueda dit: à

Un bon roman commence parfois par un coup de D.

Ecrivez sur la page de titre: « Patrick et Annie ».

Le reste est tout d’exécution.

Reste seulement une incertitude très secondaire du type: Femina ou Des Lycéens?

Jean Jacques Pauvrêtre dit: à

« éviter le hot-dog », voulais-je écrire!

des matinées partielles dans les bruyères dit: à

On peut aussi éviter la pluie en s’abritant dans un carwash.

Deneb dit: à

Bonjour, Bérénice.

Jean Jacques Pauvrêtre dit: à

Mais ne pourrait-on pas évoquer Sade, notre prochain?

Annie dit: à

Bonjour ueda, je suis bien heureuse de vous lire.

Annie dit: à

Cher ueda, on m’a dit beaucoup de bien du petit chinois des Japonais. Est-ce une réputation surfaite, comme le prétend Daaphnée ?

Jean Jacques Pauvrêtre dit: à

Des mâtinées parties dans les bruyères, tout à fait du Sade, ça!

jacques a.,grand penseur et idole de ml dit: à

« Il regardait le ciel absent »

Trop fort!

bérénice dit: à

B, D, j’opte pour l’abréviation, voulez-vous que je vous raccourcisse?

Dugommeau Roger sur la Promenade des Anglais dit: à

pour mon petit chinois niçois, vite un petit nichon nippon.

D. dit: à

Jacques, je n’ai pas besoin de fumer, je suis aille naturellement.
J’ai un immense jardin de 80 cm de large et quelques mètres de long, depuis mon parc suspendu, je vois mes voisins plus jeunes en train de faire divers commerces. spécialité du quartier, le crack allégé.
Je précise à nouveau, mes avatars sont libres d’utilisation par tout le monde, moi-même je ne suis pas si sur de qui je suis. Etre ou ne pas être , j’hésite entre Dieu et D.ieu, Sifredi et JC, celui que j’ai envoyé dans une île pécher le bigorneau. Je ne bois que de la vodka et du vin de messe. Je vis sainement, quelques plaques de chocolat pour embellir mon ventre, des salades bio et des betteraves du nord de la France. J’aime aussi le saucisson d’âne et les noisettes. Politiquement, Jacques, vous connaissez mon attachement pour Marine Le pen et Mélanchon.

ueda dit: à

Annie dit: 29 septembre 2014 à 14 h 43 min
Cher ueda, on m’a dit beaucoup de bien du petit chinois des Japonais. Est-ce une réputation surfaite, comme le prétend Daaphnée ?

Low expectations, high success.

Ceci n’a rien a voir, mais j’ai un jour vu une dame tokyoïte en fourrures qui tenait dans ses bras un pékinois.

D. dit: à

Je sais, que m’avez reconnu à 14 h 48, je suis bien sûr, votre ami Thierry.
Que Jacques Barozzi me pardonne d’avoir, emprunté son nom tout à l’heure.

chantal dit: à

Pour le Rhododendron je compatis ..

Une autre histoire bizarre que celle de l’énorme massif de rhododendrons qui avait poussé sauvagement sur un square sans nom qui masquait la grande allée construite par Léopold II en prolongement de ses travaux pharaoniques du musée d’Afrique Equatoriale.

Le dimanche pour aller chez l’Autre grand – père nous devions le contourner. A la radio un été, le speaker avait annoncé qu’une découverte macabre avait eu lieu dans ce massif que personne n’explorait jamais. Il était quasi impossible vu les embarras de la circulation, de mettre le pied dans ce massif. Mais la police des stupéfiants y avait lâché ses chiens renifleurs. On avait découvert 4 cadavres en décomposition dans une Sirocco. Ils étaient si avancés dans leur faisandage qu’il était impossible de dater ce crime ou cet accident et de déceler l’origine des morts. Aussi toutes les possibilités de fabuler étaient offertes à l’imaginaire. Dès lors chaque fois que j’en fais le tour j’y repense même si l’affaire est classée sans suite par la PJ.

bérénice dit: à

D avez-vous pensé, médité à ces trois stades que je tentais de tracer ce samedi et qui sont toujours visités par d’innombrables supporters et sportifs de la langue, cela se résumait à 3 lettres O/A/P, qu’en dites-vous? (à ne pas confondre avec l’OAP médical accident de parcours assez grave recélant une potentialité mortelle).

ueda dit: à

ueda dit: 29 septembre 2014 à 14 h 56 min
Dédé est un con.

Espèce de pervers, tu usurpes mon pseud’ pour te flageller…

On devrait t’éditer chez Pauvert, avec une jolie couverture en cuir.

Annie dit: à

Hou, ueda chou, vous êtes polyglotte, j’adore positivement.

bérénice dit: à

chantal faites gaffe tout de même le site est visité par toutes sortes de lecteurs à la fragilité variable, vous risquez de choquer en suscitant ces images d’horreur et putréfaction.

ueda dit: à

cela se résumait à 3 lettres O/A/P, qu’en dites-vous?

Bon lecteur de bouguereau, je reconnais anus et penis, mais O c’est quoi?

bérénice dit: à

Ueda ne vous laissez pas malmener ainsi quoique votre système de défense soit digne d’intérêt. Bonjour, je dois quitter.

B comme BERLIN dit: à

C’est vicieux, ça bouffe tout, le philodendron***.

ueda dit: à

un square sans nom qui masquait la grande allée construite par Léopold II en prolongement de ses travaux pharaoniques du musée d’Afrique Equatoriale. On avait découvert 4 cadavres en décomposition dans une Sirocco. (chantal)

C’était quand même pas des nègres?

ueda dit: à

Vous avez remarqué le poids de ces adjectifs sous les meilleures plumes?

La découverte est macabre.
L’incident est tragique.

La soirée est coquine.

L’indignation est citoyenne.

J’avais déjà le titre.
Je sens les têtes de chapitre.

ueda dit: à

Vous n’êtes même pas au niveau de mes cinquième, les mecs.

C’est la mécompréhension des signes du social chez Kafka, mais Balzac l’avait déjà dit.

Allez, je m’enfuis, avec sous le bras, le grand politiste Attali-Riz.

Deneb dit: à

Je pense, Bérénice, que Chantal veut surtout épater la galerie en écrivant des choses sensationnelles et somme toute peu crédibles.
A moi on ne me la fait pas.

bérénice dit: à

Je reviens, je n’ai que ça à faire. Chantal ou Est-ce votre comparse Daphnée soulignait combien il est facile d’oublier la collection d’Agatha Christie qui d’ailleurs fit mes régals d’adolescente, il en est tiré des films qui sont d’agréables et honnêtement bien construits divertissements, je vous les recommande, mon préféré est brillant étincelant de neige et facéties avec pour unité de lieu la montagne en hiver, les protagonistes prennent un plaisir évident et communicatif qui devient pour l’amateur du genre, jubilatoire. Je ne cracherai pas sur ces souvenirs de lecture ni sur les produits dérivés. De Jane Austen que je n’ai pas lu vu ce film qui

D. dit: à

Deneb, seuls vous et moi peuvent épater la galerie.
Mimi, lui, est tellement supérieur, qu’il épate Michel Alba.

bérénice dit: à

ne bénéficia pas d’une critique très juste à mon avis mais je ne suis pas bonne critique, Orgueil et préjugés, qui un peu comme Bright star sans comparer la beauté du second à la peinture sociale du premier, éveille une envie de découvrir l’œuvre des auteurs à l’origine de ces deux réalisations cinématographiques.

Deneb dit: à

29 septembre 2014 à 15 h 00 min

cela se résumait à 3 lettres O/A/P, qu’en dites-vous?

Bon lecteur de bouguereau, je reconnais anus et penis, mais O c’est quoi?

Oignon ?

Deneb dit: à

Et sinon, Bérénice, comme autre régal d’adolescente ?

Passou dit: à

Artémise, Ne cherchez pas : il n’est pas un auteur franc-çais qui fasse le poids face à Houellebecq aux USA. Je parle en terme de vente. Certains Modiano sont traduits par presses universitaires souvent et ils ne sont pas lus.

A Jean Jacques Pauvrêtre de14 h 41 min « Mais ne pourrait-on pas évoquer Sade, notre prochain? »
Patience… tout le dossier du numéro de novembre du Magazine littéraire

chantal dit: à

Il se levait difficilement de sa chaise à galette de paille, il dormait le nez sur l’encrier ce qui laissait une trace de pélican sur son nez qui lui donnait un air de pêcheur du dimanche attardé avec des reliefs d’appendice à déchiffrer pour le passant improbable de ses ruminations post – vespérales.
Sa chambre n’aurait ressemblé à rien si l’on décomptait la clenche de la porte en bronze doré, sorte de meisterstuck inhabituel dans un si modeste logis. Je ne peux affirmer avec certitude que je l’ai rencontré, une fois peut -être quand le soir, il descendait l’escalier couvert de feutre brun pour se rendre à la cuisine communautaire.
Il se tenait dos aux autres. Je crois qu’il avait honte de son Royco Minute soupe qu’il délayait en silence parmi le bruit des mandibules. Il y avait là une fille un peu maigre qui ne lâchait pas son ipad et prenait les autres pour une vitre à effacer d’un doigt. Il est possible qu’il se soient u jour parlé, mais ce n’est pas certain ..

à l'évidence dit: à

tous les commentaires de ma RDL sont de JC, exceptés ceux signés JC…

Sergio dit: à

La voix, c’est de l’identité…

à l'évidence dit: à

au moins chez Popaul il n’y a pas d’usurpation de pseudo, il veille au grain… même pour Courtepattes

chantal dit: à

je ne fais pas attention j’écris par plaisir, après je verrais bien si cela me sert à ququ chose.

paul bé dit: à

« Il est possible qu’il se soient u jour parlé, mais ce n’est pas certain .. »

faudrait savoir sinon on peur pas suivre quoi

chantal dit: à

je vais éviter le caustique pour les jours à venir .. c’est mieux non ? paul b.

renato dit: à

La page de Cellini à propos de-s ombre-s…

Sergio dit: à

« un accord secret entre la voix profonde de l’écrivain et les ressources de la langue » : normalement c’est pas secret ; seulement on le voit pas. Un Buffet, par exemple, il suffit de regarder il n’y a pas de filigrane tout est dessus. Un Soulages ça se complique…

Sergio dit: à

L’encaustique non mais c’est bien plus beau !

kicking dit: à

ne pas varier les gags, somme toute, c’est bien mieux ainsi..

renato dit: à

Cela dit, « Bon, c’est fini, on n’en parle plus ! »

kicking dit: à

tirade de théâtre

kicking dit: à

ou de dictateur..

Widergänger dit: à

Pour les Brit, c’est Carrère;
pour les Ricains, c’est Welbec…!

Ya pas de doute, les ploucs sont au pouvoir partout dans le monde anglo-saxon. La France n’est plus ce qu’elle était.

On a plus que jamais besoin d’Attali pour redresser la France.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bon,!…avec tout çà,!…

…j’ai retrouver un lien,…pour Barozzi,!…d’il y a 2 à 3 semaines ou plus,!…
…sur Leonardo Sciascia,…
…dans lesquel, il enlumine par des expressions le savoir parler des gens qui travaillait aux mines de souffre,!…( avec humours,!),!…

…pour compléter, votre savoir,…de cette région de pâtres, de chèvres et de figues,!…& autres pâturages d’agriculteurs,!…avec les nouveaux cinéma à l’occidentale,!…

…un livre, sur le patois sicilien,…des Nisseni de Caltanissetta,!…

… » Prof. G. Lombardo  »
… » SAGGI SUL DIALETTO NISSENO « , 1901.

…stab. tip. ospizio provinciale di beneficenza Umberto I.

…comme cela, vous voyez les différences entre patois siciliens,…
…& peut-être, même que Leonardo Sciascia ignorait ce livre,!…sur sa région,!…

…son écriture,…mieux cela que rien,!…faire plaisir à tout le monde,!…pourvu,…le gain à la notoriété,!…etc,!…des descriptions du moyen-âge social,!…comme un Stalag 13 con-vivial,!…Ah,!AH,!…Bip,!Bip,!…Go,!…etc,!…
…envoyez,!…

Mme Michu dit: à

je suis michu..

Houlala, mézalors pas tout à fait la même…

Deneb dit: à

J’ai hâte de lire Michel ce soir. Son charisme est immense, il est comme un père pour moi.

Clopine dit: à

Hep ! Le nouveau film de Véronique Aubouy :

« Je suis Annemarie Schwarzenbach » sera visible lundi prochain à la SACD, 7, rue Ballu près de la place Clichy.

Bon, moi, snif, je ne peux pas y aller, mais certains d’entre vous, peut-être ?

paul bê dit: à

chantal dit: 29 septembre 2014 à 16 h 07 min
je vais éviter le caustique pour les jours à venir .. c’est mieux non ? paul b.

le quoi?

Deneb dit: à

Qui est Véronique Aubouy ?

Deneb dit: à

Inconnue sur Wikipédia en tous cas

Sergio dit: à

Giovanni Sant’Angelo dit: 29 septembre 2014 à 16 h 35 min
…comme cela, vous voyez les différences entre patois siciliens,…

Houi enfin les soufflants font le même bruit… Ca facilite la compréhension entre les Castellammarais et les hommes à Lucky…

Deneb dit: à

Ne comptez pas sur moi pour y aller, l’atmosphère de la Place Clichy m’a toujours été détestable. Et je pense que Proust aurait été d’accord.

bouguereau dit: à

certainement pas sergio..le 75 c’était du mozart

bouguereau dit: à

c’est comme les parigots sergio..ça sonne tête de veau

Deneb dit: à

En tous cas une leçon à retenir d’Annemarie S. : toujours porter un casque en vélo.

Jean-Edouard Vieuxpet dit: à

Le Wepler a son charme.

bouguereau dit: à

3. zouz préfère les putes russes de la porte de vicennes

à l'évidence dit: à

putes russes, bouguereau a l’air de bien connaître !

bouguereau dit: à

la violence et cette scène traumatique entre eux aperçue dans la cave

1. le collabo en béret  » tiens salope! »..
2. la femme nue enchainée « mais ailleu.. »

bouguereau dit: à

tais toi sale con sinon t’en prends une aussi

JC..... dit: à

Deneb dit: 29 septembre 2014 à 16 h 57 min
« Qui est Véronique Aubouy ? »

Passionnée par ‘A la recherche du temps perdu’ de Marcel Proust, Véronique Aubouy filme depuis vingt ans des anonymes et des personnalités lisant volume après volume ce chef d’œuvre littéraire, chacun lisant dans l’ordre un passage à haute voix devant la caméra, en choisissant le lieu, la mise en scène et le rythme de sa lecture. Ainsi se déploie une œuvre documentaire et autobiographique en parallèle du roman.

VINGT ANS !!!
ELLE FILME DEPUIS 20 ANS !

On ne rit pas !!! ….
(en voila une idée qu’elle est bonne, et une œuvre, euh géniale, qui passera les siècles !)

bouguereau dit: à

..clopine est venue cul nu secouer ses chaines rouillées..jicé était tapiprétabondir..depuis la nuit des temps à la cave épicétou

Clopine dit: à

16 h 49 : il veut éviter l’an caustique, voyons. Il n’aime pas briller…

bouguereau dit: à

passe la lui au cirage jicé..mégote pas

JC..... dit: à

Excellent conseil, Bougboug ! Je me la passe au cirage, au goudron et… volez ! plumes légères !

Comme un autre dit: à

bouguereau dit: 29 septembre 2014 à 17 h 06 min
porte de vicennes

bouzéreau, remets ton dentier pour écrire.

bouguereau dit: à

va bosser raclure de scrétaire

Paul Edel dit: à

tiens,à 15h 31, ce n’est pas moi.

Sergio dit: à

Deneb dit: 29 septembre 2014 à 17 h 06 min
En tous cas une leçon à retenir d’Annemarie S. : toujours porter un casque en vélo.

Oui mais dans les tennis il y a des porte-manteaux, ou on empile les casques comme Obélix ?

JC..... dit: à

Paul Edel dit: 29 septembre 2014 à 17 h 32 min
« tiens,à 15h 31, ce n’est pas moi. »

A 17h32, non plus…. Vertigo !

JC..... dit: à

A 17 h 36, je ne sais pas qui c’est non plus.

bérénice dit: à

D: L’utopie ou la mort.

bérénice dit: à

René Dumont.

Mme Michu dit: à

Sergio pour l’anamorphose un seul litron suffit…

bérénice dit: à

…Une série de San Antonio et toutes une collections de romans photo, les intrigues amoureuses m’ont influencée, c’est évident.

JC..... dit: à

Il est en construction, ici, le vivre ensemble parfait, entre pseudos !

Mouloud devient David, le type du Hamas parle le langage du Mossad, la bête logique dérive, l’artiste copie ses confrères, le petit prof s’éclate, la préfète vole, les avions restent au sol, le préfet se venge, le muet parle, le sourd entend, l’impuissant agit d’illusion ….

Les livres se vendent à des lecteurs aveugles.

bérénice dit: à

D je fréquentais la bibliothèque municipale sans lire aucun des livres empruntés mais surement ai-je frôlé de grands auteurs, cette proximité fut édifiante comme vous avez du chaque jour le constater.

ueda dit: à

JC….. dit: 29 septembre 2014 à 17 h 56 min
le petit prof s’éclate, la préfète vole, les avions restent au sol

Les sans-dents font cheese.
Il suffit d’y croire.

— Les usurpateurs de pseudo volent en escadrilles, cette après-midi.

ueda dit: à

– Les usurpateurs de pseudo volent en escadrilles, cette après-midi.

Commander-in-chief Dédé still in control?

ueda dit: à

Erratum : en espadrilles.

Commader-in-Chief Dédé dit: à

Yep.

The whole situation is under watch.

bérénice dit: à

Roland Dupré.

Mme Michu dit: à

Bon ben puisque je suis supposée poser des questions…

Parmis les innombrables distingués latinistes du lieu trouverait-on une grosse tête disposée à édifier la foule en expliquant avec moult dégoulis de didactique humilité l’origine du verbe trancher, de trinicare, c’est à dire couper en trois (et pas forcément que les vies hein).

Mais zut pourquoi trois?
Encore une histoire de haricot?

grosse tête disposée à édifier la foule dit: à

trinicare peut signifier:
niquer trois fois
niquer à trois
ce qui n’est pas la même chose, car on peut ne niquer qu’une seule fois à trois

bérénice dit: à

Louis Dulac.

Standardiste dit: à

avec moult dégoulis de didactique humilité

Un appel en PCV pour vous Clopine !

à l'évidence dit: à

avec ce JC, ça va mal finir, je le crains, il cherche à foutre encore plus de bordel… jusqu’à quand, Passou ?

Mme Michu dit: à

on peut ne niquer qu’une seule fois à trois

Encore un petit gonflé à sa mémère…

bérénice dit: à

D: que des noms qui commencent par D.

bérénice dit: à

Sinon nous étaient imposés au collège des romans comme La princesse de Clèves, Thérèse Desqueyroux pour lesquels une certaine maturité manquait. Nous étaient diffusées des explications de poèmes qui n’éveillaient aucune passion, quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle… je n’entrevoyais aucune image qui justifie ce Spleen.

Louis Braille dit: à

JC….. dit: 29 septembre 2014 à 17 h 56 min
Les livres se vendent à des lecteurs aveugles.

Merci qui ?

D. dit: à

…sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits.

Ah, bérénice, je t’aime.

D. dit: à

Deneb dit: 29 septembre 2014 à 16 h 38 min
J’ai hâte de lire Michel ce soir. Son charisme est immense, il est comme un père pour moi.

Non, Deneb, vous ne pouvez avoir un père qui ait seulement 2 ou 4 ans de plus que vous. Choisissez JC, soit c’est moi, 54 ans, soit c’est c’est un autre qui doit avoir entre 80 et 90 ans.
Deneb, lisez moi, ne suis-je pas le meilleur ? Récitez moi 69 « je vous salue Dédé, qui êtes aux cieux ! »

Artémise dit: à

Cela reste un peu mystérieux pour moi, cette musique de Modiano, ce charme auquel on se laisse prendre dès les premières lignes et qu’on retrouve avec bonheur, intact, de livre en livre. Car il n’y a pas plus simple, plus limpide que la langue de Modiano, presque (presque) la langue de tous les jours. Si j’avais à définir l’art de son écriture, je dirais volontiers que c’est un maître du passé composé et de la phrase courte, un maître dans l’art de les agencer l’un avec l’autre ; c’est le principe de la mélancolie de ses livres, pour moi. Modiano est un de nos grands maîtres en matière de style, mais c’est le plus discret et le plus subtil des maîtres.

bérénice dit: à

Cette quête éperdue aux superlatifs avoués pourraient vous égarer dans les innombrables sentes où sont collectées les plus beaux mots, les phrases chargées de ce sens qui irrigue nos vies et brillent en phare pour éviter l’écueil, le récif, le naufrage. Les auteurs sont des capitaines, ils quitteront derniers le paquebot qui chavire.

bérénice dit: à

pourrait, zut zut.

bérénice dit: à

Bon c’est truffé de fautes comme la dinde d’autres choses.

Artémise dit: à

Le passé composé est le temps de la mélancolie par excellence ; cela tient à la relation directe qu’il entretient avec la subjectivité du locuteur (d’abord locuteur, ensuite seulement scripteur) , avec ses affects. Le choix du passé simple met aussitôt le scripteur à distance de tout ça, à distance de ce qu’il raconte, de ce qu’il a vécu, ressenti ; dans le passé composé, il y a à la fois la proximité de ce qui a eu lieu et le sentiment que c’est déjà révolu. Modiano ne mélange pas le passé composé avec le présent et le futur (comme le fait, par exemple, Camus dans « L’Etranger »), il s’installe résolument et uniquement dans le passé composé (il existe sûrement des livres de lui qui contredisent ce que j’avance là, peut-être « Villa triste », faudra que je vérifie).

JC..... dit: à

« Si j’avais à définir l’art de son écriture, je dirais volontiers que c’est un maître du passé composé » (Aramis)

Il y a ici des maîtres du présent décomposé … ô combien riche de sens/sang.

D. dit: à

Artémise dit: 29 septembre 2014 à 18 h 52 min
dans le passé composé, il y a à la fois la proximité de ce qui a eu lieu et le sentiment que c’est déjà révolu.

N’importe quoi.

Thierry, pourriez-vous cesser d’usurper mon pseudo, s’il vous plaît ? Merci.

D. dit: à

Ecoutez, JC, vous m’horripilez. Il fallait que cela fût dit. C’est dit.

ueda dit: à

Dear TKT, comme dit Phil.

Vous avez des qualités en divers domaines, très certainement, mais vous n’êtes pas très doué en pastiche. On vous reconnaît immédiatement.

Dommage. Travaillez, que diable !

bérénice dit: à

rezut et rezut

Daaphnée dit: à

Pauvre Bérénice ..

JC..... dit: à

D. dit: 29 septembre 2014 à 19 h 12 min
« Ecoutez, JC, vous m’horripilez. Il fallait que cela fût dit. C’est dit. »

Dommage, D ! Dommage…. j’avais l’intention de doter votre Fondation Chrétienne Galactique d’un petit budget conséquent, renouvelable … Tant pis !
(on en reparle quand vous voulez …)

bérénice dit: à

Ne vous sentez pas visée parce que j’ai parlé de dinde, Daaphnée.

Bihoreau de Bellerente dit: à

La RdL est non seulement une formidable clinique thérapeutique pour les esseulés, les frustrés donnant dans l’injure et le mal-vivre, mais aussi pour les imaginatifs qui créent de toute pièce, avec avatars, contre-avatars, petites et grandes jalousies, des querelles dignes de Clochemerle. Je lis que le Nain teigneux refuserait de rembourser à l’État le coût des réparations et restaurations effectuées sur le mobilier de l’Élysée suite aux attaques de sa suite canine, aussi enragée que lui.

Qu’on est loin de Modiano!

bérénice dit: à

D vous avez de ces façons de plier les dossiers afférents à l’usage du temps, et avec vos machines en import de l’autre galaxie comment cela se passe-t-il? A jouer aux cartes ou à chichiter sur nos affects, ceux qui s’éprouvent à l’instantané, ceux qui ont été, ceux qui furent et s’évanouirent, ceux en prospection et retro-projection?

Phil dit: à

Bihoreau, Modiano raconte aussi des histoires de dettes, avec son père et la mémoire de la France occupée. ça dure et tout le monde le trouve formidable. Gallimard pourrait rembourser l’ayant-droit Denoël.
Finalement les morsures de quelques roquets sur du Louis XV sont plus facilement monnayables. Il faudra penser à chiffrer les bris de vaisselle dans les scènes de ménage élyséennes.

des journées entières dans les arbres dit: à

Ah, voilà qui est intriguant. Finalement derrière le floutage  » Modiano », il y aurait un os, Phil ?

chantal dit: à

je n’y avait pas songé Artémise, mais je vais potasser les temporalités du récit. Mais ce soir hélas thermomètre, çà arrive 😉

Sota la platana dit: à

Si vous passez par là… Les 4 et 5 octobre prochains, Rivesaltes vivra au rythme des douzièmes Vendanges littéraires, à l’ombre du grand platane de la place De Gaulle. Après Bernard Pivot, Jean Echenoz et Jean-Paul Kauffmann, le jury a décidé de distinguer cette année Catherine Millet et le grand écrivain catalan Jaume Cabré. Les deux autres lauréats sont : Gil Graff, prix Vendémiaire et l’éditeur Frédéric Martin (le Tripode), prix Coup de foudre.
Samedi 4 octobre
• 14h 30 : Rencontre avec Jaume Cabré, prix Jean Morer.
• 16h 30 : Rencontre avec Frédéric Martin, prix Coup de foudre.
Dimanche 5 octobre
• 15h : Rencontre avec Gil Graff, prix Vendémiaire.
• 16h 30 : Rencontre avec Catherine Millet, prix des Vendanges littéraires.

http://vendangeslitteraires.overblog.com/

des journées entières dans les arbres dit: à

Jean-Paul Kauffmann !
stoppez-là, j’ai un problème avec l’Algo- rythme.
( pas vous ?)

des journées entières dans les arbres dit: à

Non en fait j’adore les Dioscures.

soca pic dit: à

des journées entières dans les arbres dit: 29 septembre 2014 à 20 h 47 min
Jean-Paul Kauffmann !
stoppez-là, j’ai un problème avec l’Algo- rythme.
( pas vous ?)

L’effet Saint Michel, vous connaissez ?

si dit: à

C’est pas un peu presse-citron?

Widergänger dit: à

Vous me faites rire avec votre passé composé. J’voudrais pas jouer au cuistre, mais enfin, faut se référer à nos maîtres. Je vous fais rapido un cours de narratologie niveau 5ème pour vous remettre un peu les idées en place.

Or, en l’occurrence, le maître ès temps c’est Benvéniste. Dans la théorie de Benvéniste, il y a deux systèmes temporels : les temps du récit versus les temps du discours. Dans le système temporel du récit on emploie les temps suivants : Passé simple, Imparfait, Plus-que-parfait, conditionnel ; dans le système temporel du discours on emploie : présent, passé composé, futur, futur antérieur, imparfait.

Le passé composé fait partie du système temporel du discours qui inclut le présent. Le passé composé a deux valeurs : tantôt il exprime une action simplement passée ; tantôt il exprime le résultat présent d’une action passée.

Les écrivains modernes ont tendance à écrire des textes dans le régime temporel du discours (depuis Céline qui joue des systèmes temporels pour tourner en dérision une certaine façon de raconter les histoires avec les conventions de la « bonne » littérature, et surtout L’Etranger de Camus).

Le passé composé n’induit pas forcément le sentiment de mélancolie. Un grand écrivain nous donnera à sentir la mélancolie avec le passé simple aussi en utilisant précisément la mise à distance qu’il implique comme vous le dites très justement. La différence fondamentale, c’est qu’on a le sentiment d’entendre un discours et non pas tant un récit, avec le système temporel du discours. C’est particulièrement manifeste chez Thomas Bernhard, et c’est ce qui lui permet ce ton si particulier à ses « récit », comme une imprécation, un emportement à la Isaïe. Toutes choses qui seraient tout à fait impossible à créer en utilisant le système temporel du récit (passé simple, imparfait, Plus-que-parfait, conditionnel). C’est le grand apport de la littérature moderne depuis Céline et Camus. Le Nouveau Roman a raffiné avec l’utilisation d’un présent aux mille nuances comme les mille nuances de gris. Un présent qui souvent oscille dans l’incertain entre des statuts fort divers : présent de la conversation dit présent d’énonciation, présent atemporel dit présent de vérité générale, présent de narration qui est censé remplacer un passé simple pour rendre la scène passé présent dans le temps même de l’énonciation, et différents autres présents très subtils qu’un critique s’est plu à analyser dans un ouvrage savant en prenant surtout comme illustration des textes de Robbe-Grillet.

Je ne sais pas si Modiano use de ces subtilités pour créer ses effets de sfumato dans son récit. Mais on trouve aussi de tels procédés chez Virginia Woolf, qu’analyse plus ou moins Auerbach dans le dernier chapitre de Mimesis.

soca pic dit: à

des journées entières dans les arbres dit: 29 septembre 2014 à 20 h 55 min
le pire c’est que ça existe 😉

Le futur antérieur ?

bref dit: à

Widergänger dit: 29 septembre 2014 à 20 h 58 min
j’ai lu l’entame de votre texte, elle m’a fait penser à Snoopy des Peanuts qui juché avec sa machine à écrire sur le toit de sa niche, entreprend régulièrement d’écrire son grand roman qui commence invariablement par la première phrase du roman « Paul Clifford » de l’écrivain Bulwer-Lytton: C’était durant une nuit sombre et tempétueuse……….. » et puis s’arrête là. Vous c’est par une nuit neigeuse que ça commence, à Zurich : ça promet

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