Paul Valéry à genoux devant son daimôn
Rares sont les correspondances d’écrivains qui ne contiennent pas leur lot de déchets : migraines & indigestions, courses à faire, considérations domestiques etc Les biographes en font aussi leur miel, contrairement aux lecteurs que cela assomme à juste titre. Les Lettres à Jean Voilier (547 pages, Gallimard) de Paul Valéry n’échappent à ce trébuchet du jugement. Disons qu’une fois balayées les mamours, polissonneries et roucoulades, de belles pépites surnagent. La dame a beau être sa chaude maîtresse, il n’en demeure pas moins le grand écrivain. Passons sur les poèmes assez niais qu’elle lui a inspirés, parus il y a six ans sous le titre Corona & Coronilla ; ils n’ajoutent rien à sa gloire, alors que certaines de ses lettres valent vraiment le détour. Ce qui ne va pas de soi s’agissant d’un créateur qui aura gaspillé une bonne partie de sa vie d’artiste dans les mondanités, dîners en ville et conférences.
Ce fort volume rassemble quelque 650 lettres de sa main, datant des années 1937-1945, éditées par Martine Boivin-Champeaux. Longtemps on en parla sous le manteau comme quelque chose d’explosif. Leur destinataire unique, en conflit chronique avec la famille Valéry (qui a fini par accorder imprimatur et nihil obstat à l’éditeur), les confia à une maison de vente aux enchères en 1982 ; la Bnf, ainsi que la Médiathèque et le Musée de la ville de Sète, dans le cimetière de laquelle repose Paul Valéry, en acquirent un certain nombre. Sa correspondante était une sacrée personnalité.
Née Jeanne Loviton, elle prit le pseudonyme de Jean Voilier pour signer ses romans, lesquels n’ont pas laissé un grand souvenir. Mariée au dramaturge Pierre Frondaie (L’Homme à l’Hispano), héritière des éditions juridiques Domat-Montchrestien, amante réputée dans le petit monde littéraire, elle divorça en 1936, peu avant que ne débute sa liaison avec Valéry, de vingt-huit ans son aîné, lequel préparait alors sa leçon inaugurale de la chaire de poétique au Collège de France. Leur correspondance débute à cette époque, se poursuit pendant la guerre alors qu’elle l’a quitté pour être la maîtresse de Robert Denoël, et s’achève en 1945 alors qu’elle est mise en cause dans l’assassinat de l’éditeur dans des circonstances jamais vraiment élucidées (le bibliophile célinien Henri Thyssens a réuni le plus complet dossier qui soit sur ce sujet). De toutes façons, Valéry meurt lui aussi à ce moment-là, mais elle n’y est pour rien. Voilà pour les présentations.
Quel Valéry révèle l’épistolier ainsi transi d’amour ? On le voit se désoler de manquer d’ « idées », carburant de son écriture quotidienne, oxygène du laboratoire portatif de ses Cahiers, mais pas du poète. Rien ne le hante comme la sombre perspective : être à sec. Il est envahi alors par une terrible impression de chute dans l’inutilité d’exister. Il connaît tout le poids de son néant comme « une haute tige rompue ». On assiste à sa paralysie intellectuelle à la suite de remontées d’acide et autres tourments gastriques, en plein conflit entre vie organique et vie supérieure. Mais il n’y a pas que des soucis de cet ordre. On découvre qu’en 1940, donc à 70 ans révolus, il lit Montaigne pour la première fois. On le sent racinien sur les bords (« loin de toi, tout est contre moi, tout me ruine en toi et conspire à me nuire »), mais il est vrai qu’il travaille alors sa préface à Phèdre. Et ses autres lectures ne le consolent pas à défaut de le distraire. Dans son Journal à peine publié en Pléiade, Gide dit de Valéry que sa vie est réglée comme un échiquier. Perfidie qui lui va droit au cœur, lui qui assure que sa vie n’est faite que de hasards, son œuvre aussi puisque toute sa prose, hormis les aphorismes, est le fruit de commandes. Du sur mesure.
Alors, quid de Paul Valéry in love ? Comme tout le monde, mais un peu plus. Entendez que le grand poète a les émois du commun mais les exprime avec une passion plus lyrique. Il use des même mots que vous et moi, mais pas dans le même ordre. Où qu’il soit en France (« le pays du mufle » vu d’Angleterre) ou en province où le mène son activité de conférencier, loin d’elle qui demeure à Paris 16 ou dans son château de Béduer (Lot), sa chérie, il la boit et la mange (« Miam, miam »). Elle est sa muse, son modèle, son thème et sa récompense ; mais loin de lui, avec un autre, elle est la cause unique de son enfer de tristesse. L’origine de son infernale solitude car « être vraiment seul, c’est penser à quelqu’un d’une certaine manière ». Mieux, ou pire, il va jusqu’à lui prédire, à elle qui tâtonne dans le roman, un destin à la Colette, ce qui est légèrement exagéré. Il sait se montrer différent du commun dès l’envoi, l’envol plutôt.
Nonobstant les quelconque « ma chérie » à notre portée, que de « Narcissa », « mon grand daimôn », « mon pauvre oiseau tout chaud », « mon gros objet d’amour », « mon petit touffu », « mon cœur, chérie, ma chère tête aux abois », « mon gros castor, chéri, ma loutre, mon opossum aux douceurs de vison », « petite connette chérie »… On ignore au juste ce qu’elle lui faisait mais cela devrait être quelque chose. Comme disait en une puissante formule le R.P. Hardouin en 1660 : « Ce ne serait pas la peine de s’être levé à quatre heures du matin, toute sa vie, pour penser comme tout le monde . Il n’en doute pas, elle saura faire œuvre ; aussi la prépare-t-il à l’épreuve :
« Une œuvre doit laisser à son auteur le sentiment qu’il a découvert et organisé une partie de soi. C’est là le bénéfice net et réel, qui n’est pas l’œuvre – mais l’avoir-fait-l’œuvre. L’on se dégage ainsi de l’évaluation par autrui. Pour moi, ce que me rapporte une œuvre = ce qu’elle m’a coûté »
Insupportable quand on a la manie de la perfection, en art comme en amour. « On ne s’ennuie pas assez ensemble ». Y a-t-il plus belle déclaration d’amour ? Nombre de lettres sont écrites dans un langage codé, souvent à la troisième personne où il interchange leurs sexes. On ne sait plus qui est « il » et qui est « elle ». Il adopte des signatures de fantaisie, clins d’œil à des personnages. Parfois drôle, parfois… « Pourra-t-on jamais séparer la bêtise de l’amour ? » En effet, même si dans ces moments-là, tout lui semble incommensurablement bête : « C’est une maladie à laquelle il l faudra que je trouve un nom grec pour en faire cadeau aux psychiatres ». N’empêche qu’elle le rend malade. Depuis le lit de Robert Denoël, elle consent à lui proposer une sorte de partage alors que lui n’attend plus qu’un appel ou un adieu.
Il se ronge loin d’elle, le monstre Pensée dévoré par le doute et l’abandon. Même lorsqu’il entend sa voix au téléphone, son timbre lui suffit pour en tirer un poème. vers dont cette correspondance est truffée et pas toujours pour le meilleur. Il est convaincu de perdre son temps dès qu’elle n’est plus à portée de vue, de voix, de toucher. « Fais-moi toi, fais toi moi ». Ah, Jean… Enfin, Jeanne. Son pouvoir sur lui est absolu car, il le reconnaît, elle lui est comme substantielle. Or, la sachant dans d’autres bras, plus elle consomme, plus il se consume. Air connu. Pas facile de relire Descartes pour les besoins d’une préface quand on se sent le Roi du vide. Les pages où Valéry amoureux nous touche le plus sont celles où il se hait, s’encolère contre lui-même, s’en veut d’avoir laissé échapper ce trésor, ce diamant vivant :
« Pourtant, la comparaison s’est imposée : une situation de roman tout banal s’est créée. Je ne me pardonnerai jamais cette avilissante défaite. Je finis cette vie en vulgarité, victime ridicule à mes propres yeux, après avoir cru l’achever dans un crépuscule d’amour absolu incorruptible et de puissance spirituelle reconnue par tous comme sévèrement et justement acquise ».
Paul Valéry y est tout à sa flamme pour son aimée lointaine. Rappelons que cela se passe entre 1937 et 1945. Pourtant, c’est à peine si l’on sent que pendant ce temps, le pays est en proie à la montée des périls, la guerre, l’Occupation, la Libération. Il y a bien une rencontre avec le maréchal Pétain à Vichy mais évoqué comme un déjeuner de têtes. Un détail au coin d’une phrase ici ou là, mais c’est tout juste. Ah, l’Amour… Message reçu : chacun de nous est le poème le plus obscur, et d’abord pour soi-même.
(« Paul Valéry et Jeanne Loviton dite Jean Voilier au château de Beduer » photo D.R. ; « Jeanne Loviton » photo D.R. ; « La tombe de la famille Grassi, où est enterré Paul Valery, au cimetière marin de Sète » photo Passou )
1 022 Réponses pour Paul Valéry à genoux devant son daimôn
On demande maintenant en quelque sorte aux élèves de Première de lycée de réfléchir, à propos du théâtre, à ce que l’anthropologie appelle la « proxémie » dans une interaction verbale, notion dont je n’ai pour ma part eu connaissance qu’en préparant le capes et l’agrégation. Ce qui me paraît du délire institutionnel. C’est une notion essentielle notamment pour comprendre la théâtralité dans Intérieur de Maeterlinck, qui pose d’ailleurs, de ce point de vue aussi, le problème du statut de la pièce, car l’espace y fonctionne à la fois comme dans une tragédie grecque et en même temps et contradictoirement comme dans une comédie d’Aristophane.
Dans l’action tragique, en effet, l’action est subite et inéluctable (« σπουδαιωϛ/spoudaios », l’adjectif par lequel Aristote qualifie l’action tragique, signifie d’abord « rapide », « agile », ensuite : « grave », « sérieux »). La comédie, comme la tragédie, commence à l’aube, mais ce n’est pas la même aube, ici et là. L’aube tragique est l’origine du jour, le jour ne fera que développer ce que l’aube contient et n’apportera rien de neuf. C’est comme si le vers de La Jeune Parque, « L’aube me dévoilait tout le jour ennemi », était une définition du temps tragique : le jour même est l’ennemi du héros tragique, il affronte, le jour, le dieu, Zeus. Le jour tragique n’est pas un jour pour les hommes, il est pour les seuls dieux. L’aube comique en revanche n’est que le commencement vide, blanc, tout le chemin est encore à parcourir, et tout est à écrire, alors que tout est parcouru déjà dans le temps rétrospectif et arrêté de la tragédie. Or, dans Intérieur, de Maeterlinck, on a les deux aspects du temps : le jour tragique puisque la jeune fille dont le « Vieillard » et « l’étranger » vont informer sa famille visible de l’autre côté des fenêtres de la maison, de sa mort, et en même temps de la durée de la journée puisque toute la pièce va consister à passer d’un espace scénique à un autre, de l’avant-scène où les deux protagonistes se trouvent au début de la pièce — dans le jardin de la maison — à l’intérieur de la maison (d’où le titre de la pièce, Intérieur, mais il s’agit aussi de l’intérieur de l’âme des personnages et du mystère silencieux de l’intériorité des personnages), durée durant laquelle rien n’est joué à l’avance, où les personnages de l’avant-scène hésite à passer de l’autre côté pour transmettre l’information de la mort de la jeune fille à sa famille. Rien ici n’est nécessaire comme dans l’univers de la tragédie, on ne sait pas et on ne peut pas savoir à l’avance si les deux protagoniste franchiront la ligne qui mène au-delà. Ils observent les parents derrière les vitres et interprètent les signes au même titre que les spectateurs et — ce qui est remarquable — concurremment avec l’observation des spectateurs qui le font en direct en même temps qu’eux. L’espace scénique est ici à inventer, et s’il n’est pas tout à fait un point, un blanc qui n’existe pas encore au début de la pièce comme dans Le Mariage de Figaro qui va conquérir son espace, ou dans Lysistrata d’Aristophane où Lysistrata ne réussit pas au début à faire des femmes une assemblée une « boulê » mais doit conquérir l’espace et faire de l’ici du début un rassemblement de femme qui forme une structure politique et non pas seulement une réunion de femmes pour la gaudriole, — il marque néanmoins un espace où les choses ne sont pas données à l’avance. C’est ce qui fait toute l’ambiguïté de la pièce de Maeterlinck et la difficulté de l’explication.
T’as beau gueuler comme un putois, Abdelkaka, t’es un gros minet minable… Un pauvre connard sans étoile…
pas d’etoile? Sure…mais moi je ne parle que de ce que je sais…et je sais que vous etes un imposteur…
Eh, faut bien que tu te rassures comme tu peux, mon pauvre Abdelkaka ! Tu préfères rabaisser ton interlocuteur plutôt que de constater à quel point il t’est supérieur en tout. Tu essaies de sauver ta pauvre face d’écorché avec tes petits moyens de sinistre Abdelkaka.
Mais estimes-toi heureux encore ! Car je te réponds. Je pourrais opérer ce que la linguistique conversationnelle appelle une « troncation » (Lis mon petit chéri pour t’instruire un peu et sortir de ton univers stérile de gros minet de Wall Street : « Organisation structurale des conversations » dans Les interactions verbales de Catherine Kerbrat-Orrecchioni) — c’est-à-dire ce qui se passe à peu près entre Gogo et Didi dans En attendant Godot, de Beckett, où les personnages ne se répondent pas et créent ainsi un système d’attente, comme dans le début de Lysistrata, tu vois, comme dans Le Mariage de Figaro, comme dans Intérieur de Maeterlinck. Mais je suis sûr que t’as pas compris une pépite…!
Michel Alba, à propos de Racine et Boileau (mais Boileau est-il si négligeable?), souviens-toi de cette phrase immortelle, sur le thème « les grands écrivains se nourrissent des petits », et dont tu retrouveras toi-même l’auteur :
« Les lions mangent du mouton ».
Chaloux, s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer. C’est le troisième larron, après Gogo et Didi… Un vrai lion !
« Souviens-toi… », qu’est-ce que je dis?
C’est « apprends » qu’il fallait écrire…
Quant à inventer, Michel Alba, tu ne fais que ça toute la journée.
Toi, si tu n’existais pas, il ne faudrait surtout pas t’inventer, ce serait perdre son temps.
(Accessoirement, la phrase est …de Paul Valéry.)
Attention, Chaloux. Ne franchissez pas les bornes de la bienséance. Je vous rappelle que vous êtes sur un blog prestigieux.
J’ai raison. C’est l’heure où mon QI explose. Posez-moi des questiojns et vous aurezz des,reponses.
Le Brésil a eu de la chance contre le Chili ! Beaucoup de chance ! …
Souhaitons à l’équipe de l’Algérie de gagner son match contre l’équipe de France si le cas se présente.
Ainsi on pourra mesurer au vacarme dans nos rues les effets néfastes et pervers de la double nationalité : les Français de cœur, restés chez eux pleurant la défaite sur leur canapé humide de leur cher vieux pays… les Français de papier fêtant leur pays rêvé (où ils ne veulent pas vivre) et la défaite du pays d’accueil, la France, dont ils refusent les valeurs humanistes … uhuhu !
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Œuvres Complètes, René Crevel, en deux tomes…double joie/double peine ?
@1h05
« Le niveau de l’épreuve anticipée de Français est bien plus élevé que lorsque j’ai passé le bac en effet, les exigences sont beaucoup plus grandes. »
C’est bien vrai!
Rôôô 28 juin 2014 à 16 h 37 min
« y bouffent la nuit épicétou »
mais boire (de l’eau) dans la journée leur est autorisé ?
« La représentation de la personne dans le roman du Roman comique de Scarron au XVIIè siècle au Voyage au bout de la nuit de Céline pour le XXè siècle ! Genre de question que ma génération ne traitait qu’au niveau de la khâgne voire de la licence. Le niveau de l’épreuve anticipée de Français est bien plus élevé que lorsque j’ai passé le bac en effet, les exigences sont beaucoup plus grandes. »
Hé bien, ML, heureusement que vous n’enseignez pas en lycée !
Vous en feriez des dégâts à imaginer que les élèves doivent traiter une question avec les outils qui seraient les vôtres et non ceux qu’ils sont en capacité d’utiliser !
Vous leur faites un numéro de singe savant auquel ils doivent applaudir, non ?
Je ne me pardonnerai jamais cette avilissante défaite. Je finis cette vie en vulgarité, victime ridicule à mes propres yeux, après avoir cru l’achever dans un crépuscule d’amour absolu incorruptible et de puissance spirituelle reconnue par tous comme sévèrement et justement acquise ».
Salubre mais tardive prise de conscience. A 70 balais passés et avec la tronche cireuse et pré-cadavérique q’il arbore sur la photo, était-il bien raisonnable de nourrir d’aussi déraisonnables ambitions et d’espérer qu’une collectionneuse avérée se prêterait longtemps au jeu ? La mère Loviton/Voilier s’est chargée de le ramener vite fait au sens des réalités. Popaul en prend acte. ce sont peut-être les lignes les plus lucides qu’il ait écrites de sa vie. Bien fait pour ta gueule, vieillard, faut pas rêver.
« La représentation de la personne dans le roman du Roman comique de Scarron au XVIIè siècle au Voyage au bout de la nuit de Céline pour le XXè siècle ! Genre de question que ma génération ne traitait qu’au niveau de la khâgne voire de la licence. (Widergänger)
Ce sont là plutôt des directives générales à l’intention des enseignants plutôt que des lycéens. Les profs ont toute latitude pour mettre à la portée de leurs élèves par les méthodes adéquates des thèmes qui, à première vue, en effet, paraissent hors de la portée de leurs modestes connaissances. En réalité, personne n’exige d’un candidat à l’épreuve anticipée qu’il ait lu « Le Roman comique », ni même qu’il en ait lu des extraits. Ce qu’on peut attendre de lui, en revanche, c’est qu’à partir des quelques extraits de roman étudiés pendant l’année sous la conduite de leur professeur, ils soient en mesure, au niveau qui est le leur, de fournir quelques réponses réfléchies et argumentées. Ce n’est pas non plus la mer à boire.
Je pourrais opérer ce que la linguistique conversationnelle appelle une « troncation » (Lis mon petit chéri pour t’instruire un peu et sortir de ton univers stérile de gros minet de Wall Street : « Organisation structurale des conversations » dans Les interactions verbales de Catherine Kerbrat-Orrecchioni) — c’est-à-dire ce qui se passe à peu près entre Gogo et Didi dans En attendant Godot, de Beckett, où les personnages ne se répondent pas et créent ainsi un système d’attente, comme dans le début de Lysistrata, tu vois, comme dans Le Mariage de Figaro, comme dans Intérieur de Maeterlinck. Mais je suis sûr que t’as pas compris une pépite…!
Quel effet de manche, ML !
La troncation et Catherine Kerbrat-Orrecchioni.
Ah, ça en jette !
Mais que vient faire la troncation, la-dedans ?
Bref.
C’est dommage, Catherine Kerbrat-Orrecchioni est quelqu’un de très simple qui, elle, n’est pas du tout dans la posture et si ses travaux ont retenu votre attention – en effet, ils ont leur intérêt pour tous ceux qui donnent dans l’analyse des discours. On vous en a recommandé la lecture dans une bibliographie distribuée à la volée ? – il s’agit quand même d’observer des phénomènes courants, parfois très subtils bien évidemment, qui révèlent in fine les effets comme les enjeux des discours .. Un outil parmi d’autres ..
Bref, des choses très simples dont l’analyse peut être très élaborée selon le niveau auquel on s’y adonne ..
A condition de les avoir bien digérées et vous me donnez l’impression d’être en phase d’acquisition et de ne pas avoir encore bien digéré la chose ..
Vous êtes encore bien « scolaire », ML !
Daaphnée 29 juin 2014 à 7 h 50 min
dommage que tous les profs ne soient pas daaphnée
« Vous êtes encore bien « scolaire », ML ! »
voyons ML prenez des cours auprès de daaphnée (suppliez- la)
dommage que tous les profs ne soient pas daaphnée
Absolument pas, les questions de pédagogie ne m’intéressent pas du tout, en réalité.
Du bon ML pendant la nuit.
L’aube tragique et l’aube comique, c’est pas mal.
Evidemment, il y a bien quelques dérapages de studiosus germanicus.
Mais le pédantisme de la troncation est une sorte de bras d’honneur adressé aux quenelles d’Abdelkader.
Ça dialogue en quelque sorte.
Embêtant quand même de mettre Valéry en culottes courtes et de lui coller la moyenne.
Valéry était un lettré et un gentleman.
On n’est pas obligé d’être un gentleman.
Dommage aussi de ne pas lire d’encore plus près le Valéry des Cahiers, merveilleuse intelligence.
C’est le regard rétrospectif de l’universitaire, WG, qui vous fait prendre les propos de PV comme convenus ou mondains.
En réalité, il ne fait pas d’histoire littéraire, il rédige des essais (une surprise, pour moi, qu’il n’ai pas lu Montaigne) où il fait preuve d’une acuité de jugement bien réjouissante. Esprit froid (ou mis au froid par lui-même) mais qui génère des étincelles.
« Tout classicisme suppose un romantisme antérieur. »
Il faut d’abord savoir savourer le paradoxe, avant de le contester.
La troncation de Louis XVI fut décidée en assemblée d’une courte tête.
Bien fait pour ta gueule, vieillard, faut pas rêver.
faux; mais où donc est le mal à rêver?
Plus important me semble de se raviser sur la nature de rêve de ses rêves pour trouver comment »
faire avec »
dans un crépuscule d’amour absolu incorruptible et de puissance spirituelle reconnue par tous comme sévèrement et justement acquise ».
Bon d’accord, il parle de « puissance spirituelle » et non de « puissance intellectuelle »; ce n’est pas tout-à-fait la même chose; après tout le » tu aimeras ton prochain comme ton frère » du Nouveau Testament, en dépit de son contenu intellectuel rudimentaire, continue de posséder une puissance spirituelle incontestable. Mais admettons un instant que dans l’esprit de Valéry, au moment où il écrit ça, « puissance spirituelle » = « puissance intellectuelle ». Dans ce cas, il se fait, à mon avis, beaucoup d’illusions sur la puissance intellectuelle d’un écrivain, fut-il aussi doué que lui, eût-il le génie d’un Proust. Valéry écrit ça à l’époque où la vraie puissance intellectuelle est en train de changer définitivement de camp. Son admiration pour Albert Einstein aurait dû l’en prévenir. Que vaut la puissance intellectuelle d’un Valéry ou d’un Proust face à celle de l’inventeur de la théorie de la relativité, à celle des créateurs de la mécanique quantique ? Tu n’en maîtrise pas les équations ? Va te rhabiller, mon petit lettré. Aujourd’hui, on s’extasie sur la « puissance intellectuelle » d’un Michel Foucault, par exemple, voire d’un Lacan ou d’un Sartre. Mais que vaut cette puissance intellectuelle, comparée à celle d’un titulaire de la médaille Fields, d’un physicien des hautes énergies, d’un généticien de pointe ? Les temps modernes auront remis à sa place la puissance intellectuelle des plus grands écrivains. Ils sont tout juste bons à développer des généralités dans un langage fleuri. La vraie puissance intellectuelle, c’est celle qui ouvre les portes de l’avenir, celle qui change notre vie, concrètement. Face à cette authentique puissance de l’esprit, qui s’incarne dans le langage mathématique, la philosophie ne fait plus le poids; la littérature, encore moins. Pour les jeunes d’aujourd’hui, tenter un bac de lettres, intégrer une khâgne, c’est du temps perdu; c’est en tout cas choisir la route départementale, sinon la voie de garage, plutôt que la voie royale. Le temps des humanités a fait son temps.
Posons ce van Gogh sur la table à la place du litron qui sert de pilier au prof déchaîné…
…
…@,…Révérend Père O. de Prébois à 7 h 57 mn,…
…en passant!,…objection votre honneur!,…
…
…Jean Rolin,…Drogues de Police,… » Présences « , Plon, 1950,…
…
…suivant l’âge ,…plus ou moins capable!,…tout dépend de tout!,…
…
…et, le scandale reste de rattacher la consommation libre des drogues !,…aux libertés socialistes,…comme pour se bloquer de la lutte des classes!,…
…les partis menteurs sur la finalité objective de leurs mouvements,…contrôlés par le capitalisme aux dépends du front – unis des travailleurs et du peuple national!,…
…
…les étiquettes!,…pour se faire chier de haut!,…bien reçus!,…Ah!,…Ah!,…
…au suivant avec son hostie en barbecue!,…etc!,…
…
Après hésitation je souhaite aussi un match France-Algérie le vendredi 4.
On peut prévoir des éruptions dangereuses de sentiments négatifs (ressentiments, haines recuites et mutuelles), mais à quoi sert de glisser les problèmes sous le tapis? Ils sont de toute façon devant nous.
Ça pourrait être une occasion passagère de mettre publiquement des mots sur les choses et d’ouvrir, en marge des inévitables bastons bon-enfant, quelques débats rationnels sur une communauté nationale divisée, et qui risque de l’être encore plus.
En 399 av. J.-C., Socrate, le plus grand
philosophe d’Athènes, est condamné à boire la
ciguë, pour crime d’impiété.
Il est accusé d’introduire de nouveaux dieux dans la cité, car il invoque son daïmon, ou dieu intérieur.
http://www.philo-a-vivre.be/articles/le-demon-de-socrate
la suite:
« Plus important me semble de se raviser sur la nature de rêve de ses rêves pour trouver comment »
faire avec »
Tout le monde a été adolescent, je crois, on sait donc que l’on ne fait pas avec ; qu’il faut attendre que « ça passe »… après, pas besoin de « faire avec »…
« Mais admettons un instant que dans l’esprit de Valéry, au moment où il écrit ça, « puissance spirituelle » = « puissance intellectuelle ». »
Valéry ne l’admettrait pas, Prébois, car votre propre intellectuel veut surtout dire scientifique.
Quelle réflexion le père Einstein peut-il nous donner sur le langage/l’amour/la mort?
« Quelle réflexion le père Einstein peut-il nous donner sur le langage/l’amour/la mort? »
« La vie est comme une bicyclette. » (AE)
« Que vaut la puissance intellectuelle d’un Valéry ou d’un Proust face à celle de l’inventeur de la théorie de la relativité, à celle des créateurs de la mécanique quantique ? Tu n’en maîtrise pas les équations ? Va te rhabiller, mon petit lettré…./…Pour les jeunes d’aujourd’hui, tenter un bac de lettres, intégrer une khâgne, c’est du temps perdu; c’est en tout cas choisir la route départementale, sinon la voie de garage, plutôt que la voie royale. Le temps des humanités a fait son temps. »
Dans les bois, Prébras ! Euh … Dans mes bras, Prébois !!!
« Quelle réflexion le père Einstein peut-il nous donner sur le langage/l’amour/la mort? »
Camarade ueda, le Grand Albert a fait ce que personne n’avait fait avant lui aussi profondément : réfléchir sur l’espace et le temps…
Pour le langage, l’amour, la mort, tout avait déjà été dit pu presque.
Message reçu : chacun de nous est le poème le plus obscur, et d’abord pour soi-même.
ça fait tellement pommade!
chacun cache en soi sa folie, ses névroses, ses diagnostics, P.Assouline a-t-il devancé l’appel
ou prépare -t-il sa bionecro ?
ou presque
“ C’est le regard rétrospectif de l’universitaire, WG, qui vous fait prendre les propos de PV comme convenus ou mondains. » nous écrit Ueda.
WG est-il un universitaire ? Ou un ancien élève d’université ?
Passé et formé par l’université, un prof de 5éme, mais ce serait pareil pour un prof de terminale, est-il un universitaire ?
J’aurais tendance à prendre pour universitaires, une personne encore active dans sa vie professionnelle au sein de l’université. Les professeurs d’université et leurs assistants, leurs doctorants etc…
Bref, un ancien élève d’université, devenu prof pour petites classes, peut-il se croire « supérieur » à Un professeur de l’Institut de France ?
Alba, mettant Paul Valéry au plus bas, veut mettre sa propre personne au plus haut ?
Note de bas de page, dernier compliment envers Alba, John Brown de Prébois lui est bien supérieur dans le discours littéraire. Quand, sur son blog, il écrit une Note, il n’est pas un crapaud se prenant pour un éléphant.
Une question encore pour « arrêtez tout », Abdelkader a fait des études universitaires, il est Économiste, dans votre esprit, Alba, votre parcours est-il plus valable ?
Question rhétorique, vous n’êtes pas bon, toujours en colère, éructant, se posant comme génie, pas vraiment un exemple valable.
De toutes les critiques que vous déversez sur ce Blog, quelles sont celles qui ne sont pas des citations de textes écrits par d’autres ?
Quand un étudiant d’université prépare un doctorat, on lui demande des citations, d’avoir lu sur le sujet traité des thèses plus anciennes et aussi, de savoir créer quelque chose de nouveau.
Un universitaire actif, Alba, c’est aussi quelqu’un qui écrit et qui est publié dans les revues scientifiques spécialisées.
Votre problème, vous semblez avoir un complexe d’infériorité.
Si vous êtes un excellent professeur pour enfants, n’est-ce pas en fait une position respectable ?
Quelque part, il vaut mieux une bonne infirmière qu’un mauvais médecin.
@ Widergänger-Michel Alba
Je ne savais pas que tu avais un site. Si j’avais vu avant ta gueule de charcutier-traiteur en faillite, avec en dessous la phrase « Professeur de lettres, poète, rêveur » (sic), je n’aurais pas perdu le temps à te répondre. Un conseil quand même: va voir un psy pour soigner ton masochisme…
« Je ne me pardonnerai jamais cette avilissante défaite ».
Qui a dit -je ne sais plus- « il n’y a pas de grand homme pour son valet de chambre ».
Il n’y a pas de grand homme pour soi-même. Ou alors, c’est la catastrophe. Napoléon etc.
Sciences vs Arts c’est un débat (ou polémique, si ça vous chante mieux) stupide… digne de gens pour lesquelles sciences et arts sont des banales conquêtes sociales…
renato dit: 29 juin 2014 à 9 h 27 min
« Sciences vs Arts c’est un débat (ou polémique, si ça vous chante mieux) stupide… »
renato a parlé…ugh !
(et il a raison : tout débat, toute polémique est stupide car elle divise et crée les conflits, les affrontements … nous exigeons une seule Loi ! uhuhu !)
…
…ce qui est bien, en tant qu’artiste à ses heures au moins!,…c’est qu’avec un dessin, le sens de construire la réalité par l’imagination, c’est le souvenir de l’artiste à se rappeler les lignes de dessins ses nuances de couleurs, pourquoi et comment!,…et enfin l’oeuvre!,…complète!,…
…
…un livre !,…presque la même vision,!…pourquoi écrire comme cela!,…pour expliquez à comprendre quels histoires ou explications vraies ou extrapolées faisant chocs!,…émotions,…comme une drogue-avalée!,…l’écrivain – marionnettes – journalistes – politiques à forcés telles ou telles tendances d’opinions!,…pourquoi pas !,…
…le croire ou faire fit!,…au moins en ressortir sein et sauf de ses livres!,…aisément!,…
…écrire , raisonné!, dessiné,…pour des convaincus en leurs positions!,…
…quel livre!,…un coup de canon!,…au milieu!,…ma forteresse s’est effondrée, je suis devenu franciscain!,…Nom de Dieu!,…
…
…vient gouverner!,…nos français franciscains!,…je rêve!,…plus de pressions alors!,…Oui!,…ou les pommes sont bien mûres!,…de bénéfices!,…en enclos!,…aux paradis » at-homes ‘!,…
…c’est bien sûr!,…relancez la fiscalité, plus encore!,…la raison d’état!,…
…à mes saints philosophes!,…mes écrivains !,…allez donnez dans l’esprit en partage!,…colonisez le pétrole!,…à nos âmes charitables!,…de nos bédouins des sables mouvants des taxes disproportionnés, & des castes mafieuses des profits,…
…mes ministres,…Oui!,…patrons!,…tout mais pas celui-là,…
…
…écrire pour dessiné!,…aussi!,…
…belle s lignes en négatifs, et en inversant,…c’est aujourd’hui!,…la risée aux droits au pouvoirs!,…etc!,…
…je suis invitez , à ce soir!,…Ah!,…
…
JC et Johnny vous avez tout faux.
Notre ère est celle de la cuvette en plastique vert moulée en Chine. De grands progrès démocratiques, intellectuels et scientifiques sont à attendre par-là.
Quelle réflexion le père Einstein peut-il nous donner sur le langage/l’amour/la mort? (Ueda)
Le père Einstein, je ne sais pas, mais sur le langage, l’amour, la mort, ce sont aujourd’hui les informaticiens, les spécialistes des neurosciences, les biologistes, les généticiens, dont les travaux et les découvertes nourrissent et renouvellent les réflexions les plus fécondes pour la connaissance de l’homme et pour l’avenir de l’humanité.
Hé, JC, ce n’est pas de ma faute si sans votre PQ en je ne sais pas quoi vous n’êtes personne…
Cela dit, je reste de l’opinion que Science vs Arts c’est un débat stupide… Je parlais, il y a quelques jours de là, de culture en retard qui survivent dans les démocraties avancées, vous en êtes un bon exemple…
Prébois, l’éventail des possibilités est plus ouvert ou, si vous le préférez, la fourchette est plus large…
« JC et Johnny vous avez tout faux. Notre ère est celle de la cuvette en plastique vert moulée en Chine. » (Chaloux)
« Hé, JC, ce n’est pas de ma faute si sans votre PQ en je ne sais pas quoi vous n’êtes personne… » (Renato)
Euh, les gars …? Mal dormi ? Pas bien réveillé, alors on déconne sec ?! Super ! ça va passer !
Prébois, Einstein, la science, les mathématiques, le monde en avenir pour quel avenir? Les amoureux des lettres ne sont ils pas des résistants, qui font contre poids à l’édification de ce monde régi et régulé par l’avancée des sciences et de la technologie qui en est dérivée, que serait un monde sans plus de littérature ou poésie, sans plus de réflexivité, de quant à soi, qui ne peut plus faire un pas de coté et observer, donner à voir penser comprendre l’homme son monde et ses fonctionnements, ses forces et ses faiblesses? Un nouveau style de dictature?
Par ailleurs, JC, je n’ai pas dit que tout débat est inutile, mais que ce débat là il l’est… Alors, vous un scientifique ? permettez-moi d’en douter.
faire avec: n’importe comment on fait toujours avec, bien ou mal, pour le meilleur et pour le pire, à son insu de son plein gré comme P.Assoulinde fait son billet
une femme devenue paramédicale m’a raconté comment, après son frère,elle décida de se faire enlever un « morceau de cerveau » pour traiter ses crises d’épilepsie …l’opération a réussi, elle a également bien observé les « patrons » , leurs « élèves » (etc) et n’a surtout pas insisté pour convaincre « un patron » qui avait si mal auguré avant la décision.
peu après l’opération et les premiers ..combats-le mot qu’elle a employé-) elle a décidé de mettre en chantier un livre sur son histoire ..
…parce que, Bérénice, vous croyez peut être que les scientifiques ne font pas « sans cesse de pas de coté et observer, donner à voir penser comprendre l’homme son monde et ses fonctionnements, ses forces et ses faiblesses « ….? Allons ! Allons donc !….
…
…Prébois!,…
……………,depuis la courbe du progrès des sciences!,…
……………, l’évolution s’est bloquée, avec les barbares!,…et à repris depuis la renaissance!,…plus ou moins,…
…
…reste à l’imagination , le retard du aux civilisations barbares!,…schéma et graphiques!,…
…colossal le retard accumulé!,…
…actuellement sciences avec ni queues ni têtes!,…pour raisons d’états & politiques de victimisez les peuples!,…
…du vent , je suis pressé!,…etc!,…Go!,…
…
Quant à ceux qui se cantonnent éternellement à leurs rengaines « artistiques », ils vivent, eux, dans une « culture en retard qui survit dans les démocraties avancées », comme il dit le monsieur distingué et arrogant qui parle debout sur son pot de chambre renversé…
« Euh, les gars …? Mal dormi ? Pas bien réveillé, alors on déconne sec ?! Super ! ça va passer ! »
JC, ici s’il y en a un qui déconne sec à longueur de journée c’est bien vous.
JC oui mais ils sont les acteurs-architectes de ce monde en édification, y collabore tandis que les gens des lettres ne sont pas impliqués dans le processus de fabrication de ce monde, et ont peut être, par cette position et leurs qualités intrinsèques des positionnement plus radicaux.
La différence Renato entre nos déconnades, c’est que moi, je simule … je n’ai pas reçu ce don à ma naissance !
@ Pablo
Kit Armstrong : dans un documentaire d’Arte sur lequel j’ai jeté un œil, Brendel dit : »il est né pour jouer Bach ». On ne saurait mieux dire.
Pour Godowsky, je peux comprendre. Il fait partie de ces pianistes-compositeurs du début du XXe (Moszkowski, Rachmaninov et quelques autres) qui ont poussé l’écriture pianistique à un niveau de densité tel que le piano se transforme en orchestre symphonique. Peut-être à écouter plusieurs fois.
Arrogant, moi ? sans doute. Cela dit, vous devriez nettoyez votre seuil…
« … moi, je simule »
Il dirait n’importe quoi afin de se rassurer…
« morceau de cerveau » pour traiter ses crises d’épilepsie
Et là on remercie la science d’avoir mis au point de nouveaux traitements. Cette histoire a-t-elle pour cadre la Russie de Poutine qui traite les toxicomanes en « brûlant » un point directement au centre du cerveau, ça marche paraît-il et c’est la solution proposée aux enfants d la bourgeoisie pour sortir du cercle destructeur, ça coûte très cher et le traitement n’est accessible qu’à la classe aisée.
JC….. dit: 29 juin 2014 à 10 h 01 min
Quant à ceux qui se cantonnent éternellement à leurs rengaines « artistiques »
Débilités qui se débitent dans votre milieu de manipulés moyens (« villa » sur la côte etc.. Le moindre pavillon de banlieue y devient « une villa »). Votre remarque est socio-professionnelle.
Prébois, l’éventail des possibilités est plus ouvert ou, si vous le préférez, la fourchette est plus large… (Renato)
Tout le débat repose au fond sur ce qu’on entend par puissance, ou plutôt par pouvoir. J’admire passionnément, autant que tous les intervenants sur ce blog, les grands écrivains (Valéry compris). Mais de quel ordre est, pour l’essentiel, le pouvoir de la littérature ? Il est de l’ordre du divertissement. La littérature a pour fonction principale d’éloigner de nous l’ennui. Et, très accessoirement, d’augmenter nos connaissances. Eloigner de nous l’ennui, ce n’est pas rien. Les hommes n’ont pas attendu Pascal, Baudelaire,et encore moins Peter Brook, pour savoir que le Diable, c’est l’Ennui. La littérature et les arts sont le plus noble moyen que je connaisse pour éloigner l’ennui. Mais la connaissance, la vraie, celle qui fait avancer l’humanité, celle qui met en échec (très modestement encore) l’ancestral Fatum, c’est la connaissance scientifique. Galilée, Newton, Laplace, Darwin, Pasteur, Einstein ou Niels Bohr, dépassent pour moi tous les écrivains et tous les philosophes dans l’aréopage des plus éminents représentants du génie humain. Si ma courte vie doit être prolongée de quelques années, je ne le devrai pas aux plus nobles réflexions de tous les écrivains de la terre sur la vie ou sur la mort, mais –notamment — à des instruments qui n’auraient jamais été mis au point sans les équations de la mécanique quantique, et à ceux, bien sûr, qui savent s’en servir.
suite:
Socrate fut disciple d’Anaxagore, suivant quelques-uns , et aussi de Damon, au dire d’Alexandre, dans la Succession des Philosophes. Après la condamnation d’Anaxagore, il s’attacha à Archélaüs le physicien ; il aurait même été son mignon, s’il faut en croire Aristoxène. Duris prétend qu’il fut esclave et exerça le métier de tailleur de pierres ; on assure même que les Grâces qui sont représentées vêtues, à l’Acropole, sont de lui. Timon dit à ce sujet dans les Silles :
C’est d’eux que descend ce tailleur de pierres, ce raisonneur légiste, cet enchanteur de la Grèce, ce sublil discuteur, ce railleur, cet imposteur pédant, cet attique raffiné.
http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/laerce/socrate1.htm
collaborent, positionnements.
ODP trois notions distinctes: puissance, pouvoir, utilité.
renato dit: 29 juin 2014 à 10 h 07 min
Arrogant, moi ?
Arrogant et vaniteux comme un chapon de basse-cours.
Révérend Père O. de Prébois dit: 29 juin 2014 à 10 h 12 min
Cher Johnny, si ta vie se prolonges de quelques années, ce que je souhaite de tout mon cœur, tu vas arriver en 1900.
Chaloux dit: 29 juin 2014 à 10 h 12 min
JC….. dit: 29 juin 2014 à 10 h 01 min
« Votre remarque est socio-professionnelle. »
Votre remarque, mon cher Chaloux, est sans intérêt… comme trop souvent, hélas !
Un couple stérile trouve utile et génial les progrès de la PMA, replacé dans un contexte de surpopulation globale, pourquoi ne pas se demander si le plus important consiste à satisfaire le désir d’enfant des couples en difficulté ou réguler la démographie de façon à pouvoir nourrir toutes les vies.
JC….. dit: 29 juin 2014 à 10 h 19 min
JC, tout ce qui vous classe socio-économiquement me semble au contraire d’un grand intérêt. Le pou ou la tique qui ont réussi (plus ou moins, mais c’est bon d’y croire, hein?), se prennent rarement pour un pou ou une tique. Comment faites-vous pour être à la fois l’un et l’autre?
bouguereau dit: 29 juin 2014 à 10 h 22 min
Je vous laisse avec le spécialiste de… « la technique »…
« Le père Einstein, je ne sais pas, mais sur le langage, l’amour, la mort, ce sont aujourd’hui les informaticiens, les spécialistes des neurosciences, les biologistes, les généticiens, dont les travaux et les découvertes nourrissent et renouvellent les réflexions les plus fécondes pour la connaissance de l’homme et pour l’avenir de l’humanité. » (Prébois)
Je n’avais pas l’intention de venir avec la cuiller de mon pot pour trancher en une phrase d’un sujet pareil!
Je suis assez d’accord sur le fond (mieux vaut lire la revue La Recherche que « L’Infini » du père Sollers), mais la lecture des Cahiers de Valéry n’est pas une simple branlette.
Je remarque que beaucoup de neuro-scientifiques (par ex.), éloignés de leurs laboratoires, ne font parfois que recycler des intuitions anciennes (une « philosophie spontanée » comme disait l’autre).
Un autre qui ne lit que ce qui lui convient ? Non, parce que j’ai écrit : « Arrogant, moi ? sans doute »… ce qui suppose que je me suis regardé dans un miroir… on ne peut pas dire de même de l’auteur du post mis en ligne à 10.16.
Bon, A+
J’ai consulté les astres et je prédis une finale France-Algérie, avec la victoire de la France.
Victoire de la France, comme en 98.
L’égoïsme des couples stériles est responsable du « marché international des ventres-pauvres à remplir de sperme » !
En attendant la récolte 9 mois plus tard, du paquet de viande à expédier à l’acheteur, ça permet à la grosse pauvre, et à sa famille, de bouffer pour survivre…
Si ma courte vie doit être prolongée de quelques années
« ..et pour quelques sodomie de plus » avec la bande a bokoaram et jicé en clint qui viendra te délivrer..enfin tu mourras dignement d’une balle perdu..ça te fra un trou en plus sur le tard
Bouguereau si je possédais un carnet d’adresse, vous y manqueriez, on ne sait jamais quand la pulsion peut nous prendre, pour le moment je suis attardée au stade répulsion, sûrement un détail attaché au lieu de naissance.
JC….. dit: 29 juin 2014 à 10 h 27 min
JC, vous êtes un Pangloss immonde.
« Le pou ou la tique qui ont réussi (plus ou moins, mais c’est bon d’y croire, hein?), se prennent rarement pour un pou ou une tique. Comment faites-vous pour être à la fois l’un et l’autre? »
Il me suffit de vous lire, mon cher Chaloux, et de tenter de vous imiter !
(mais votre avance dans ce domaine est majestueuse…uhuhu !)
la lecture des Cahiers de Valéry n’est pas une simple branlette
le syndrome hugh hefner en robe de chambre..pierre louys toujours tiré à 4 épingle lui..hach frankreich
bouguereau dit: 29 juin 2014 à 10 h 27 min
« ..et pour quelques sodomie de plus »
« Si Bouguereau a grosse colique, cause trou du cul toute la journée… »
Bouguereau si je possédais un carnet d’adresse, vous y manqueriez
..je disais ça par sympathie pour les autres et te flatter au bon endroit..décidément tu ne connais que le fatum des causes et des conséquences..faut savoir s’élever béré pour faire l’esthète
Bouguereau je précise que j’ai vu le jour dans une rue du stade, pour le sport et le fun.
je suis attardée au stade répulsion, sûrement un détail attaché au lieu de naissance.
tu serre les fesses épicétou
JC….. dit: 29 juin 2014 à 10 h 30 min
JC, j’ignore si votre réponse est pouxesque ou tiquesque, mais elle est trop facile. Vous êtes un vantard, même pour l’esprit.
Je remarque que beaucoup de neuro-scientifiques (par ex.), éloignés de leurs laboratoires, ne font parfois que recycler des intuitions anciennes (une « philosophie spontanée » comme disait l’autre).
tu marxises en secret..t’es décousu a ton calçon zouz..bientpot on verra l’trou d’ton..
D. dit 29 juin 2014 à 10 h 26:
« J’ai consulté les astres et je prédis une finale France-Algérie, avec la victoire de la France. »
D., vous ne devriez pas croire tout ce que Deneb vous raconte.
Vos prédictions sont toujours fantaisistes et jamais accomplies.
N’oubliez pas que dans l’équipe française, il y a un bon nombre d’Africains, dont des joueurs du Maghreb. Ce qui relativise la victoire de ceux que vous voudriez uniquement de souche.
10:26, vous n’allez pas à la messe ? Faux catho ?
Au finish, les grands vainqueurs du football, ne serait-ce pas la majorité d’origines africaines ?
Rôôô Et vous, quand lâchez-vous? Pas que ça me distende les ligaments mais tout de même, c’est un peu chiant.
Chaloux, vous m’ennuyiez, vous êtes lassant !
(savez vous que ce sentiment est, ici, largement partagé ?)
je précise que j’ai vu le jour dans une rue du stade
rien n’est joué béré..l’exercice, l’effort, la volonté voila ce qui fait l’homme..ça suffit pas de s’étre donné le mal de naitre dans la rue de la soif
Aujourd’hui, dans les lavabos du pauvre Bouguereau, c’est tsunami coliqueux.
Chaloux JC même combat, les deux votent blancs avec un bulletin tendance gauche et l’autre tendu à droite.
TKT, la plupart des joueurs de football sont des crétins… mais enfin, tant mieux … ça fait des pauvres en moins !
Valéry meurt lui aussi à ce moment-là, mais elle n’y est pour rien.
P.Assouline commence à comprendre le psychisme des lecteurs ! est-ce là que l’on peut commencer à serrer de près la différence entre lecteur et critique, surtout que les lecteurs se souviennent que P.Assouline avait éclairé la relation entre biographes, lecteurs et biographés, par la question posée aux premiers, « et quelle est ta victime en ce moment? » (job)
pom pom pom pom, message: « le robinet aux immondices de bouguereau est ouvert »; je répète: « le robinet aux immondices de bouguereau est ouvert »; profitez-en !
JC….. dit: 29 juin 2014 à 10 h 37 min
Chaloux, vous m’ennuyiez, vous êtes lassant !
(savez vous que ce sentiment est, ici, largement partagé ?)
Quel con vous faites, mon pauvre JC. Les mêmes procédés de réunion publique que ce pauvre Bouguereau. M’étonne pas que vous l’aimiez tant. Entre parasites de bas-étage à tendance molle, faut se serrer les coudes…
Bouguereau un sponsor, on attend les comptes de bygmalion.
bérénice dit: 29 juin 2014 à 10 h 39 min
Beret nice, je ne vote JAMAIS blanc.
Valery-Gracq-Breton.
Dans l’essai-portrait d’André breton écrit par Julien Gracq en 1946( « livre que j’ai écrit dans ‘enthousiasme ») montre à la perfection tout ce que la prose et la poésie de André breton doit à sa fréquentation de l’œuvre et des nombreuses discussions qu’il eut avec >Paul Valery. Gracq souligne a juste titre que dans la prose de Breton qu’in retrouve les « gênes exquises chères à Paul valery.il donne un exemple interessant dans un extrait de « Nadja » que voici :
« ..gant de femme aussi, au poignet plié, aux doigts sans épaisseur, gant qui n’a jamais pu m’empêcher de soulever, surpris toujours de son poids et ne tenant à rien tant, semble-t-il, qu’à mesurer la force exacte avec laquelle il appuie sur ce quoi l’autre n’eût pas appuyé ». et Gracq note avec justesse « on saisit plus d’une fois sur le vif chez Breton combien l’exigence impérieuse d’un certain ballant, d’une vocalise inimitable, d’une arabesque purement formelle qu’il s’agit de refermer à tout prix sur elle-même, soudain se montre capable d’arracher d’images au néant, d’égaler l’instrument de conquête qu’a pu être pour les poètes l’exigence de la rime. »
C’est d’une grande honnêteté de la part de Gracq qu’il puisse ainsi reconnaitre et définir l’influence de Paul Valery sur André Breton.il précise dans un autre paragraphe que cette manière de « discipliner le contenu si concerté d’une phrase »,et l’exigence syntaxique d’un André breton viennent aussi de la ligne Mallarmé- Valery.
Dans sa conférence « pourquoi la littérature respire mal » prononcée rue d’ulm à l’ Ecole Normale supérieure , en mai 1960, Julien Gracq revient sur l’apport de paul valery et sa lucidité pour juger des faiblesses d’une époque littéraire.il cite abondamment certains textes de Paul Valery à propos « les littératures de décadence » et précise : « je lirai de lui maintenant une page dont tous les mots sont encore à peser, « .
Et il reprend ce que dit Valery :
« les littératures de décadence sont systématiques. Elles sont dûes à des hommes plus savants, plus ingénieux et même plus profonds, parfois, que les écrivains antérieurs dont ils ont relevé tous les effets dénombrables, retenu, classé, concentré le meilleur- en tant qu’il se peut saisir et isoler. », etc etc..
on attend les comptes de bygmalion
..moi comme vontraube j’attends que le messi..elle sera blonde a forte poitrine..ou peut être vrai rousse..ou belle noire sans cheveux défrisée surtout..bref ça sera la vraie surprise béré
bouguereau dit: 29 juin 2014 à 10 h 36 min
tu marxises en secret..
Bouguereau, c’est vraiment la tête de paf du matérialisme historique.
On sait très bien qu’Euripide a eu le premier l’intuition de l’inconscient.Qu’est-ce que vient foutre « le marxisme » là-dedans?
Allez ! il est l’heure.
Je vous laisse en compagnie de l’odoriférant Chaloux… j’ouvre la fenêtre, tout de même !
JC….. dit: 29 juin 2014 à 10 h 47 min
JC s’en va clouer quelques immigrés aux portes de sa grange.
d’une arabesque purement formelle qu’il s’agit de refermer à tout prix sur elle-même
..enfin polo..c’est héhontément redondant si j’osais moi même..l’propos c’est de connaitre le « mobile »..lequel mot est déjà passablement collant aussi..bref tu regardes le doigt pas la lune
« l’odoriférant Chaloux… »
Il pète surtout plus haut que son cul qu’il a fort bas.
bouguereau dit: 29 juin 2014 à 10 h 50 min
l’propos c’est de connaitre le « mobile ».
Bouguereau, si tu lis et relis cette phrasette que tu viens d’écrire. Si tu l’explores, t’en pénètres (là aucun problème), t’en sursatures (il y a là-dedans une citation ou je ne m’y connais pas) tu finiras par entrevoir, comme dans un miroir brisé, les diverses raisons pour lesquelles tu es authentiquement un gros con, et à quel point ton matérialisme n’est que le symptôme de la pauvreté de tes capacités cérébrales. Tu n’as rien compris à la citation de Gracq.
bref tu regardes le doigt pas la lune (« ma bosse » comme dirait jean marron)
tu notes clopines ?
Jeanne Loviton
En trente ans, mes recherches au sujet de Jeanne Loviton se sont révélées assez décevantes : elles se réduisent à des dates et à des chiffres, ce qui est moins engageant mais peut-être plus fiable que le « Portrait d’une femme romanesque » tracé sur 300 pages par Mme Célia Bertin en 2008, et qui eut les faveurs de la presse.
J’ai pris le parti de proposer les éléments disparates dont je disposais. Ce sont juste des points de repère classés chronologiquement mais, comme je l’ai vérifié avec Robert Denoël, pour qui j’avais jadis procédé de la même manière, ces dates en télescopent d’autres, des faits en recoupent d’autres, certains noms en appellent d’autres. Une toile se tisse, insensiblement, et parfois, une silhouette s’en dégage, floue, bien sûr, mais bien réelle.
http://www.thyssens.com/03notices-bio/loviton_j.php
Senteur parfumée dit: 29 juin 2014 à 10 h 54 min
Il pète surtout plus haut que son cul qu’il a fort bas.
C’est vous, bande de couillons qui tendez le cul. Z’êtes tellement cons, pour la plupart que la RDL est devenue une sorte de tir au pigeon. Quand je passe ici, c’est pour rigoler.
Chaloux … vous êtes lassant
Mais non, pas du tout, c’est l’un des plaisirs de ce blog : mesurer les capacités de la connerie humaine.
Chaloux et TKT nous offrent chaque jour un aperçu de leurs immenses possibilités.
Réjouissant.
De son côté Jeanne a mis les choses au point avec Paul Valéry. Elle a choisi le dimanche 1er avril, jour de Pâques, jour de son anniversaire et jour de visite traditionnel du poète rue de l’Assomption. De manière très « lovitonienne » elle le reçoit couchée, et lui annonce gaiement son mariage prochain avec Denoël, qui la secondera efficacement dans sa maison d’édition, où elle épuise ses forces depuis des années. Cela ne changera rien à leurs relations privilégiées, assure-t-elle au vieil homme effaré : au contraire, elle disposera de plus de temps pour lui.
Est-ce avant ou après cette entrevenue surréaliste qu’elle eut l’idée saugrenue, au cours d’un déjeuner chez Robert de Billy, de prier Valéry d’intercéder en faveur de son amant, inculpé de collaboration le 19 février ? Puisque son amie Yvonne Dornès a accepté de lui rendre ce petit service, elle doit se dire que Valéry, qui ne lui refuse rien, en fera autant. C’est un faux-pas, un de trop. Valéry ne le lui pardonnera pas.
http://www.thyssens.com/03notices-bio/loviton_j.php
Pablo (« ta gueule de charcutier-traiteur en faillite »)
Ya de la concurrence, pablo a une gueule de charcutier-boucher prospère
Ueda (« une communauté nationale divisée »)
ueda adore halluciner, se faire des tas de frissons (daaphnée ne lui suffit pas)- il voit une minorité en communauté divisée
Hugues dit: 29 juin 2014 à 11 h 02 min
Le charcutier-traiteur se venge….
Et moi aussi, j’y vais.
Bon dimanche les perruchons…
J’ai mis dans l’mille, Mimile…
« JC s’en va clouer quelques immigrés aux portes de sa grange. »
il en balance aux requins, c’est dire s’il est moderne
Hugues dit: 29 juin 2014 à 11 h 02 min
Mais non, pas du tout, c’est l’un des plaisirs de ce blog : mesurer les capacités de la connerie humaine.
Chaloux et TKT nous offrent chaque jour un aperçu de leurs immenses possibilités.
Faudrait voir à pas oublier ce vieux bande-mou de Michel Alba, professeur au Petites Maisons.
11h08
Moi je l’aime bien not’ Mimi,
et parfois (finalement assez souvent) parmi ses délires et ses incantations se trouvent quelques analyses purement littéraires qui tiennent fort bien la route (et même plus).
« C’est une maladie à laquelle il l faudra que je trouve un nom grec pour en faire cadeau aux psychiatres ».
quelle naïveté, ou quelle « bêtise »:Assouline ne rate jamais une occasion de donner à comprendre aux lecteurs les passions de ce couple l’écrivain et le psy :et le plus à plaindre des deux ? c’est …..celui qui s’accroche!
Hugues dit: 29 juin 2014 à 11 h 24 min
11h08
Moi je l’aime bien not’ Mimi,
not’ Mimi
..c’est un pti chéri
Paul Valéry et sa jeune coquine : un beau vieillard est souvent un beau connard.
des journées entières dans les arbres dit: 29 juin 2014 à 11 h 02 min
famalunette..tu vois polo..le formalisme a comme un va et vient
un beau vieillard
..sur la photo il fait un peu coq au vin..un air d’ eddy barclay en moins bien..l’occupation lassouline..tu vois comme l’occupation a comme un formalisme clos sur lui mais a moi on la fait pas
« un beau vieillard est souvent un beau connard. »
Jaloux!
ce vieux bande-mou de Michel Alba
..ça aussi ça fait formalisme clos sur lui même tiens..ho temporé..ho moresque..
« un beau vieillard est souvent un beau connard. »
Jaloux!
Vous vouliez écrire « Chaloux » ?
Jaloux!
au moins il baise..mais sa greluche elle fait vraiment starlette bécébégé de l’époque..pas trop de truc pour inspirer l’amur..la pauve réfugiée en robe vichy a plus de chien tiens
bouguereau dit: 29 juin 2014 à 11 h 35 min
Si ce n’est déjà fait reprendre la bio de Gaston, l’année 1945, il y a un Index.
Voir la débandade …
Sinon, pour le rire voir le roman Sylva, d’un auteur à pseudo: Vercors.
(déjà donné extrait en lien sur le fil des commentaires)
ABCD Stop
Hamon Q, c’est du Peillon ?
Ce qui me gène avec la photo du lettré moustachu aux yeux de cocker et de la méprisante dame à touffe, assise sur son petit mur, c’est l’idée du frottement des deux poils.
DEMON DE MIDI: Expression française du XVII ème siècle qui aborde le sujet de la tentation de la chair qui s’empare des êtres humains au milieu de leur vie.
Cette expression française prend son origine dans la bible évoquant les maux capables de frapper les humains en pleine nuit comme la peste.De ce fait cette expression française utilise la métaphore « jour / nuit » dans des oppositions en parlant du démon qui frappe en plein midi opposé à la peste qui frappe et se propage au sein des ténébres.
D’autres auteurs comme Saint Jérôme assimile le « midi » à la brûlure dangereuse du soleil à son zenith.
A partir donc du XVII ème siècle le démon prend la forme de la mauvaise tentation comme dans l’expression française « le demon du jeu
http://www.expressions-francaises.fr/expressions-d/456-demon-de-midi.html
Cela me fait penser à la moustache d’Adolf farfouillant la blondeur d’Eva, entre deux bombardements…
(Godwin, une Pils pour l’asiatique, table 2 !)
Dans 100, 200, 500 ans, quand tous les braiments de tous les branleurs de mots actuels type Widergänger ne seront que de la fumée perdue à jamais dans le vide sidéral, on continuera à déguster la lucidité de Valéry:
-Dieu a fait tout de rien. Mais le rien perce.
-Il faut entrer en soi-même armé jusqu’aux dents.
-L’homme est un animal enfermé à l’extérieur de sa cage. Il s’agite hors de soi.
-Les hommes se distinguent par ce qu’ils montrent et se ressemblent par ce qu’ils cachent.
-La mort est une surprise que fait l’inconcevable au concevable.
-Que de choses il faut ignorer pour agir !
-La faiblesse de la force est de ne croire qu’à la force.
-Le réel ne peut s’exprimer que par l’absurde.
-Le métier des intellectuels est de remuer toutes choses sous leurs signes, noms ou symboles, sans le contrepoids des actes réels. Il en résulte que leurs propos sont étonnants, leur politique dangereuse, leurs plaisirs superficiels.
-Les événements sont l’écume des choses.
-Les esprits valent selon ce qu’ils exigent. Je vaux ce que je veux.
-Le difficile est de repousser ce qui vous empêche d’être vous-même – sans repousser en même temps ce qui vous contraint à l’être.
-Comment peut-on être si loin de ce que l’on a de plus près?
-C’est la vie et non point la mort qui sépare l’âme du corps.
-Une philosophie doit être portative.
-Ce qui est le meilleur dans le nouveau est ce qui répond à un désir ancien.
-L’homme est absurde par ce qu’il cherche, grand par ce qu’il trouve.
-La plupart ignore ce qui n’a pas de nom ; et la plupart croient à l’existence de tout ce qui a un nom.
-La jeunesse est une manière de se tromper qui se change assez vite en une manière de ne plus même pouvoir se tromper.
-Le philosophe n’en sait pas réellement plus que sa cuisinière.
-L’éternité occupe ceux qui ont du temps à perdre.
-La politesse, c’est l’indifférence organisée.
-Un fait mal observé est plus pernicieux qu’un mauvais raisonnement.
-Le « déterminisme » est la seule manière de se représenter le monde. Et l’indéterminisme, la seule manière d’y exister.
-Ce qui m’intéresse n’est pas toujours ce qui m’importe.
-L’homme a inventé le pouvoir des choses absentes.
-La politique fut d’abord l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde. A une époque suivante, on y adjoignit l’art de contraindre les gens à décider sur ce qu’ils n’entendent pas.
-Les petits faits inexpliqués contiennent toujours de quoi renverser toutes les explications des grands faits.
-La mort enlève tout sérieux à la vie.
-Les mots font partie de nous plus que les nerfs. Nous ne connaissons notre cerveau que par ouï-dire.
-Critiques : le plus sale roquet peut faire une blessure mortelle. Il suffit qu’il ait la rage.
-La sagesse n’a rien à faire avec l’âme : l’âme n’a pas d’esprit.
-L’amertume vient presque toujours de ne pas recevoir un peu plus que ce que l’on donne. Le sentiment de ne pas faire une bonne affaire.
-Toute métaphysique résulte d’un mauvais usage des mots.
-Je ne suis pas toujours de mon avis.
-L’Europe deviendra-t-elle ce qu’elle est en réalité, c’est-à-dire : un petit cap du continent asiatique?
-L’espoir est un scepticisme. C’est douter du malheur un instant.
-Un homme seul est toujours en mauvaise compagnie.
-La santé, c’est le silence des organes.
-Rien de plus humain que le divin.
-Nous sommes faits pour ignorer que nous ne sommes pas libres.
-Rien de plus difficile que de n’être pas soi-même ou que de ne l’être que jusqu’où l’on veut.
-Avec les femmes, c’est toujours la même chose: d’abord au bras, puis dans les bras, puis sur les bras. Avec elles, on va à chaque fois des petits mots aux grands mots et enfin, aux gros mots.
-Un homme compétent est un homme qui se trompe selon les règles.
-Que serions-nous sans le secours de ce qui n’existe pas?
-Plaire à soi est orgueil ; aux autres, vanité.
-Par le mythe vulgaire du bonheur, on peut faire des hommes à peu près ce que l’on veut, et tout ce que l’on veut des femmes.
-Le « si » est un instrument essentiel de l’action mentale.
-L’Histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait élaboré.
-Une femme intelligente est une femme avec laquelle on peut être aussi bête que l’on veut.
-Ma modestie est grande. Quand elle se hausse sur les pointes, elle arrive presque au nombril de mon orgueil.
-Si l’État est fort, il nous écrase. S’il est faible nous périssons.
-Notre savoir consiste en grande partie à « croire savoir « , et à croire que d’autres savent.
-Ce qu’il y a de plus profond dans l’homme c’est la peau.
-J’aime mieux être lu plusieurs fois par un seul qu’une fois par plusieurs.
-L’avenir n’est plus ce qu’il était.
-Un état bien dangereux : croire comprendre.
-Parfois je pense ; et parfois je suis.
-Rien de plus rare que de ne donner aucune importance aux choses qui n’ont aucune importance.
-Les maîtres sont ceux qui nous montrent ce qui est possible dans l’ordre de l’impossible.
-Les femmes sont mélange de désir d’une certaine brutalité et de l’exigence d’immenses égards. Elles adorent la force, mais une force qui parfois s’incline, et un tigre qui tantôt dévore et tantôt se fait descente de lit.
-Tout ce que tu dis parles de toi : singulièrement quand tu parles d’un autre.
-C’est ce que je porte d’inconnu à moi-même qui me fait moi.
-Je suis un honnête homme, je veux dire que j’approuve la plupart de mes actions.
-Il y a des moi plus moi que d’autres.
-Dieu sait quelles métaphysiques et géométries l’invention des miroirs et des vitres a pu engendrer chez les mouches !
-Je me suis rarement perdu de vue ; je me suis détesté, je me suis adoré ; puis, nous avons vieilli ensemble.
-Rien ne rend un homme plus redoutable, plus implacable, plus… que la faculté de voir les choses… telles qu’elles sont.
-Si les regards pouvaient enfanter ou tuer, les rues seraient remplies de femmes enceintes et jonchées de cadavres.
-La noblesse est une propriété mystique de la liqueur séminale.
-Toute chose qui est, si elle n’était, serait énormément improbable.
-La syntaxe est une faculté de l’âme.
-Nos plus importantes pensées sont celles qui contredisent nos sentiments.
-Je ne sais pas ce qu’est la conscience d’un sot, mais celle d’un homme d’esprit est pleine de sottises.
-Ce ne sont pas du tout les méchants qui font le plus de mal en ce monde. Ce sont les maladroits, les négligents, les crédules. Les méchants seraient impuissants sans une quantité de bons.
-Nietzsche n’est pas une nourriture, c’est un excitant.
-Trois variétés de femmes : les emmerdeuses, les emmerdantes, les emmerderesses. Cette dernière catégorie comprenant celles qui amènent l’homme à la passivité totale.
-On ne sait jamais avec qui l’on couche.
-Les coeurs de nos amis sont souvent plus impénétrables que les coeurs de nos ennemis.
-Il n’y a pas d’oeuvre achevée, il n’y a que des oeuvres abandonnées.
-La question est humaine ; la réponse, trop humaine.
-Dieu créa l’homme et, ne le trouvant pas assez seul, il lui donna une compagne pour lui faire mieux sentir sa solitude.
11 h 34 min
mais le fait que Valéry ait été séduit et y ait mis du sien, et ait joué le jeu, n’en fait pas un « connard », ou un « plus ou moins connard ».
on ne se méfie jamais assez de notre « perception » des autres, et ce n’est pas le coup du poème passoulinien à la sauce psychiatrique qui peut garantir aucune supposée intuition
Pablo75 dit: 29 juin 2014 à 11 h 57 min
Je prie les commentateurs de la rdl de m’excuser,
j’avais omis Pablo.
Un parisien, un suisse, un espagnol,
l’Europe du vide existe bien.
« Une philosophie doit être portative. »
Effectivement, Pablito, ça pèse lourd… aussi lourd que l’inutile.
Merci Pablo !
Nous savons maintenant grâce à votre liste de banalités sélectionnées dans l’œuvre éternelle du septuagénaire moustachu et libidineux, que Valery était vraiment le roi des cons !
Bien ragoût.
Revenons au titre du billet, le 28 juin 2014 à 18 h 51 min, j’écrivais :
« Et Plutarque avança de quelques pas…
Parler de daimôn me semble excessif…
Nymphali : évolution de type fée d’Évoli — je parle d’un Pokémon, là — une espèce de jour du ruban Blanc avec beaucoup de rubans… Enfin, il est évident que le rédacteur ferait n’importe quoi pour ne pas perdre la confiance qu’il dépose en soi-même… »
Or, étant donnée l’évolution (ou marche) des commentaire, et l’ambiguité mise en jeu par Madame Jeanne Loviton dite Jean Voilier « lui-même », nous pourrions corriger ainsi : « Paul Valéry à genoux devant son dindon »…
Tout ça pour dire DR Lecter, il faut le dire !- qu’une bio écrite disons vers l’âge de 30 ans a plus de nerf, qu’un job entrepris plus tardivement.
Pablo75 dit: 29 juin 2014 à 11 h 57 min
Excellent!
Ces aphorismes seraient-ils en allemand qu’on multiplierait à Paris des séminaires!
Chaloux devrait ouvrir un blog et n’y admettre que l’immigré espagnol, pablo du 75, sous sa véritable identité.
Vivent les moralistes français!
À bas les moralisateurs globalisés!
(– C’est pas tout, mais, café.)
La langue, comme performance de tout langage, n’est ni réactionnaire ni progressiste; elle est tout simplement fasciste (Roland Barthes, cité par Renato)
La distinction faite par Barthes entre langue et langage est essentielle : la langue, c’est le substrat, l’outil; le langage, c’est ce qu’en font les locuteurs et scripteurs vivants. C’est une des raisons pour lesquelles nous admirons les grands écrivains : ils ré-inventent, au moins partiellement, la langue. S’agissant d’elle, « fasciste » me paraît un qualificatif par trop polémique. Il n’en reste pas moins que la langue est conservatrice, par essence, et c’est heureux. Elle évolue, certes, mais très lentement. Elle est chargée de transmettre l’acquis, de mette tout le monde d’accord sur cet acquis (le signifié des mots, par exemple) et, ainsi, de rendre possible la communication. Elle transmet la connaissance, certes, mais la connaissance acquise. Elle est du côté du passé, du côté du souvenir, elle dit l’expérience vécue, la vie affective. Cependant cette langue de l’échange social quotidien et ordinaire (y compris dans ses manifestations les plus hautes et les plus nécessaires), est aujourd’hui concurrencée par une autre, qui, elle, n’a plus arrêté d’évoluer à une vitesse incomparablement supérieure depuis la découverte du calcul infinitésimal par Leibniz : c’est le langage mathématique. Il change et progresse au rythme des découvertes scientifiques qu’il rend possibles. Il ouvre les portes de l’avenir. Nous vivons en un temps où la répartition spécifique des fonctions de ces deux langages est devenue une évidence. Les conséquences sont considérables. On ne passe pas aisément de l’un à l’autre, comme le montrent les difficultés de la vulgarisation scientifique, où, de plus en plus, l’arsenal traditionnel des métaphores s’avère inopérant. Widergänger notait qu’on exige aujourd’hui des candidats au bac de lettres des connaissances et la manipulation de concepts que les gens de sa génération n’abordaient, au plus tôt, qu’au niveau de la licence. C’est encore bien plus vrai du langage mathématique, inévitable porte d’accès à la connaissance vivante, la connaissance en train de s’élaborer. Un des grands défis que notre civilisation va devoir affronter, c’est de faire que la maîtrise du langage mathématique ne soit pas réservée à une élite de spécialistes. C’est un objectif crucial pour notre système d’enseignement.
des journées entières dans les arbres dit: 29 juin 2014 à 12 h 13 min
« Chaloux devrait ouvrir un blog »
Nous avons le plaisir de vous annoncer que le blog de Chaloux sera ouvert le 11 novembre, la date du 11 septembre n’ayant pas été retenue pour des raisons mémorielles …
Cependant cette langue de l’échange social quotidien et ordinaire (y compris dans ses manifestations les plus hautes et les plus nécessaires), est aujourd’hui concurrencée par une autre, qui, elle, n’a plus arrêté d’évoluer à une vitesse incomparablement supérieure depuis la découverte du calcul infinitésimal par Leibniz : c’est le langage mathématique. (mézigue)
C’est pour cela qu’on ne parle généralement pas de « langue » mathématique mais de « langage » mathématique, en raison justement de cette capacité de l’outil à se renouveler, à se réinventer sans cesse, à un rythme ignoré de la langue courante.
Vous vous demandez peut-être pourquoi j’ai fermé ma gueule avant même que l’honorable bouguereau ne me l’ordonne. Eh bien voilà, je ne viens plus depuis quelque temps parce que j’ai de gros ennuis dans ma vie personnelle. Je tenais à vous le faire savoir. Et maintenant je referme ma gueule et parce qu’il faut que j’essaie de régler au moins une partie de mes problèmes.
Mes hommages aux commentatrices,
Amitiés aux commentateurs,
Merci de votre attention,
Cordialement,
keupu.
« … on multiplierait à Paris des séminaires! »
Les séminaires sont fréquentés par les séminaristes, n’est pas ?
Bien, dans un de ses livres, assez farfelus pour que je ne gardes le souvenir, Juan Rodolfo Wilcock (ici un exemple d’écriture : http://blogfigures.blogspot.it/2013/08/juan-rodolfo-wilcock-ik-men-ha-kaf-mjw.html ) imagine un incident de la route : route de montagne ; on monte ; un camion transportant des poutrelles en acier freine brusquement ; poutrelles partout ; juste derrière un bus de séminariste en « Pèlerinage »…
Bon, les séminaristes bien à part, comme a si bien dit Beckett (Molly) : « There is something, I said, more important in life than punctuality, and that is decorum. »
« -Rien ne rend un homme plus redoutable, plus implacable, plus… que la faculté de voir les choses… telles qu’elles sont. »
Mon blog ouvrira dans ces eaux-là, mais je ne préviendrai pas. (A cette occasion, j’immolerai « Chaloux » qui s’est bien amusé mais dont vous n’entendrez plus parler, pour prendre un nouveau pseudonyme, définitif celui-là. Donc trouvera, trouvera pas). Ce blog, pour des raisons évidentes d’hygiène et de bon sens, ne comportera pas de volet « Laissez un commentaire ». Sans commentaire.
Les exemples donnés par Paul Edel sont à mes yeux autant de preuves de la mauvaise influence de Valéry. Ce genre de phrases citées sont plus arabesques qui font plus penser à des poètes précieux du XVIIè siècle, comme Bensérade ou Voiture, qu’à une poésie qui se voulait d’avant-garde !
D’ailleurs Nadja ne tient pas la route face au Paysan de Paris d’Aragon. Nadja, c’est deux abîmes où il ne faut pas tomber : d’un côté une vraie platitude qui frise l’insignifiance dans bien des pages, de l’autre — défaut en somme symétrique — des arabesques précieuses. Peu de « beauté convulsive », beaucoup trop de beaucoup languissante.
On devrait d’ailleurs, contrairement aux préjugés de la critique universitaire consacrer une étude à la préciosité au XXè siècleet établir des filiations entre les poètes précieux du XVIIè siècle et ceux du XXè siècle. On établirait alors des filiations entre Voiture, Bensérade, Valéry, Breton et quelques autres. On serait plus proche de la vérité et de la réalité de la production littéraire du XXè siècle en dehors de tous les clichés que véhicule encore les préjugés des auteurs eux-mêmes et l’histoire littéraire.
Quand Barthes dit que la langue est « fasciste », il ne dit pas que la langue est conservatrice. Il ne le pourrait pas parce que la langue est au contraire extrêmement inventive depuis toujours. Elle invente de nouveaux mots chaque année, elle en adopte en les adaptant aux autres langues, elle évolue elle-même sans cesse (dans sa syntaxe aussi). Ce qu’il veut dire, on s’en rend compte — mais son propos est de toute façon excessif — quand on traduit ou quand on fait faire à des élèves un exercice sur les synonymes en prenant une série de mots synonymes à placer dans des phrases. On se rend compte qu’un synonyme ne remplace pas l’autre, qu’il existe un « génie » de la langue qui contraint le locuteur à des choix très étroits, qu’il n’y a pas en vérité de synonymie dans une langue donnée. C’est l’ensemble des contraintes qui existent dans une langue et qu’on appelle faute de mieux le « génie » d’une langue qui le conduit à qualifier de « fasciste » la langue. Mais il oublie les libertés qu’on su prendre les écrivains depuis toujours avec les contraintes du « génie » d’une langue donnée.
cautérisation de ce trou du cul de cheuloux
la mauvaise influence de Valéry
..tu répètes aprés d’autres vieille bique, pablo a raison c’est un finaud, il m’a filé des joies assez maous, il démontre avec son lecteur ce qu’il dit, il l’associe, ce qui est d’un grand
Bouguereau, ce commentaire te classe.
Ce qu’il veut dire, on s’en rend compte —
ton « on » c’est associer ton lecteur a tes étroitesses..c’est d’un petit..tu saisis la différence mon petit chéri ?
Bouguereau a lu Valéry, c’est une évidence… pour couillons…
t’es une baltringue cheuloux, rideau
Il s’est réveillé, et, installé sur son balcon, il nous donne une leçon, qu’il tient pour magistrale, en s’accrochant à son pilier… c’est bien, rien ne change…
Mon pauvre bouguereau, avec tes histoires toujours les mêmes, ta finesse toute stalinienne et la preuve permanente que tu ne comprends rien à rien (vois ton commentaire sur Gracq, vieil étron), tu es la vraie baltringue de ces lieux. Ton genre trouduculier ne trompe que les imbéciles, c’est un enrobage rhétorique pour cacher le vide.
Chaloux dit: 29 juin 2014 à 13 h 02 min
avec tes histoires toujours les mêmes,
…ferait bien de se regarder au miroir…
Ton genre trouduculier ne trompe que les imbéciles
Un Bouguereau pour cent Chaloux.
bouguereau dit: 29 juin 2014 à 12 h 55 mi
« il démontre avec son lecteur ce qu’il dit, il l’associe, ce qui est d’un grand »
Pauvre Bouguereau…
Imbécile dit: 29 juin 2014 à 13 h 10 min
Un voila un qui va droit au but, et trouve d’emblée le pseudo qui lui va comme un gant. Un coup de génie!
Les propos de Chaloux oscillent entre plusieurs postures langagières bien étudiées par Erving Goffmann dans Les rites d’interaction (Minuit, 1974, réédition 1998) : d’un côté un balancement, selon les aléas des réactions qu’il provoque souvent par l’esprit profondément haineux de ses commentaires qui se préoccupent plus des personnes que de problèmes littéraires au point de donner le sentiment de régler des comptes d’un obscur ressentiment à l’égard de la vie en général qui se focaliserait sur tel ou tel selon l’humeur du jour, un balancement donc entre « perdre la face » et « faire bonne figure ». C’est son rituel langagier et social favori, son mouvement naturel de pendule. Quand ni l’un ni l’autre ne marche selon ses vœux ou ses goûts, il adopte la position du « détachement ». Ainsi écrit-il par exemple : « Mon blog ouvrira dans ces eaux-là, mais je ne préviendrai pas. » Il prétend par ailleurs s’être « bien amusé » (c’est la position langagière « faire bonne figure ») quand en réalité il a passé son temps à rire jaune fou de rage derrière son écran vociférant contre tel ou tel (position langagière honteuse donc passée sous silence « perdre la face »).
Les bouquins de Erving Goffmann comme ceux de Catherine Kerbrat-Orecchioni sur la linguistique conversationnelle permettent de lire avec plus de lucidité et d’intelligence ce qui se joue des interactions sociales sur un blog comme celui-ci. On peut aussi lire le chapitre sur la « déférence » et la « tenue » qui s’inspire de Durkheim (Les formes élémentaires de la vie religieuse) pour comprendre les propos de Chaloux ou d’autres qui peuvent être pleins de « déférence » aussi parfois pour tel ou tel écrivain qu’il estime.
Et un embryon de thèse…
Quant à perdre la face, mon pauvre Alba, tu ne fais que ça tous les jours. D’ailleurs, je suis persuadé que tu aimes ça, et que c’est ton unique raison de venir ici. Pablo te l’a dit autrement ce matin.
Le beau miroir dit: 29 juin 2014 à 13 h 09 min
Bien vu dit: 29 juin 2014 à 13 h 14 min
Quel humoriste ce Chaloux !!!
Le Café du Commerce n’a aucun secret pour lui.
« La langue est fasciste ».
Tout bon lecteur de Humboldt lit nos rhéteurs français (des surdoués, c’est sûr!) avec un sourire amical.
Je ne voudrais surtout pas attiser la discorde (« kss kss », pas moi ça, les mains tendues les bras ouverts) mais je note que notre ami WG se défend de la meilleure façon en argumentant.
Sur le fond, c’est autre chose.
Le crapaud de Chaloux dit: 29 juin 2014 à 13 h 21 min
C’est certain, deux baffes coup sur coup, ça doit pas faire plaisir.
ueda dit: 29 juin 2014 à 13 h 28 min
« je note que notre ami WG se défend de la meilleure façon en argumentant.
Sur le fond, c’est autre chose. »
Chef-d’œuvre.
Chaloux fait sa révérence à zouzou sans imaginer une seconde qu’il passe encore une fois pour un con.
Ce mec est trop fort, TKT est enterré.
Ce que vous voyez s’opérer en ce moment est un phénomène très intéressant. Une certaine puissance rhétorique -ne disons pas de nom, mais il y en a au moins trois ou quatre, tout de même : ueda, Pablo, Daaphnée, moi-même – accentue d’une manière particulièrement précise et donc cruelle, l’impuissance rhétorique chronique des autres : JC, Bouguereau, Alba.
C’est pas encore aujourd’hui que Chaloux va « matter » ML.
Pauvre homme.
WWWWWWAAAAAOOOOOUUUUURRFFFFFFFF !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Hugues le peu preux dit: 29 juin 2014 à 13 h 35 min
Hugues, t’es vraiment un con. Si Ueda me dégommait avec le talent qu’il a, je serais capable de lui dire que j’admire.
(Et pourquoi tu te caches? Tu n’aurais pas l’air moins bêta avec ton pseudo habituel…)
bouguereau dit: 29 juin 2014 à 12 h 53 min
cautérisation de ce trou du cul de cheuloux
Il y a de la poésie dans l’invective.
Ça m’évoque la scotomisation du père Lacan (HR, on demande une explication!).
Scotos, c’est pas le sombre et l’obscur en grec?
Proximité dangereuse avec scatologique et sodomisation que je dédie à nos deux camarades.
Une étudiante en sciences politiques des pays est-orientaux avait dans son exposé confondu les mots scrutin et scrotum.
« Un scrotum uninomimal »
– À deux tours?
Encore un échec du volvophile dit: 29 juin 2014 à 13 h 39 min
C’est pas encore aujourd’hui que Chaloux va « matter » ML.
Pauvre homme.
Michel Alba, quoique, comme le disait Pablo, vous soyez assez abominablement contrefait, vous contrefaites très maladroitement celui qui défend Michel Alba.
(Sur ce, ça fait dix fois qu’on m’appelle pour aller à table, je frise l’incident diplomatico-conjugal…)
Bon dimanche…
Pour me « matter », il faudrait qu’il en ait dans le citron, et qu’il sache argumenter… Mais on peut être tranquille à cet égard… même avec toute sa puissance rhétorique aussi puissante que des bœufs poussifs…
Faites gaffe, les gars, vous allez le rendre chèvre l’autre Chaloux en chaleur rhétoricienne… Il est déjà pas mal parano, il va le devenir complètement en voyant Michel ALBA un peu partout…
Chaloux dit: 29 juin 2014 à 13 h 37 min
Comme tout petit trouillard le Chaloux cherche des soutiens.
Il passe sa vie dans l’ombre de ses héros, malheureusement souvent peu fréquentables.
Un de mes bons amis d’autrefois, qui ne m’a d’ailleurs jamais rendu les Pléiades de Valéry que j’ai dû racheter plus tard, avait un don particulier pour les expressions plus ou moins douteuses, don qu’il a d’ailleurs gardé jusqu’à aujourd’hui, ou ses traductions et ses œuvrettes voyageuses fourmillent d’incorrections. »Vent laxatif », « aube clarteuse ». je lui consacrerai un article sur mon blog…
Il y a aussi un autre bouquin précieux pour comprendre ce qui se joue sur un blog comme celui-ci, c’est celui d’Harold Searle, L’effort pour rendre l’autre fou.
C’est ainsi que ces interrogations sur le savoir se nourrirent chez le poète de la fréquentation de l’univers scientifique : lecteur de Bergson, d’Einstein, de Louis de Broglie et Langevin, Paul Valéry devait devenir en 1935 membre de l’Académie des Sciences de Lisbonne.
http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/paul-valery
Chaloux dit: 29 juin 2014 à 13 h 43 min
Chaloux joue les TKT.
Aussi débile que l’helvète voyant des D. partout.
Trouillard, mon cul! Tu vas voir si je passe rue Ramey….
Voilà Chaloux parti découper le gigot.
Comme il pense comme un manche, il ne sera pas dépaysé.
je pars..adieu..mais mets le toi le fer rouge dans le cul petit bouchon
découper le gigot
..pauvre bête
Widergänger dit: 29 juin 2014 à 13 h 45 min
« Faites gaffe, les gars »
« Les gars », pour ceux qui ne suivraient pas, c’est Michel Alba tout seul. Meuble sa solitude…
Chaloux dit: 29 juin 2014 à 13 h 53 min
Bis repetita
Chaloux joue les TKT.
Aussi débile que l’helvète voyant des D. partout.
bouguereau dit: 29 juin 2014 à 13 h 58 min
Bouguereau, ton impuissance symbolique est à son comble. Bravo!
voyant Michel ALBA un peu partout…
« dracul point com ».. »blog ouvert que de 21h a 6h de grinouiche »..tu mets des rats qui cours..sur des femmes nues enchainées dans des caves en front page..lassouline cramoisi de jalousie
Chaloux dit: 29 juin 2014 à 14 h 01 min
Mais quelle burne.
Rétablissons
« Eh oui oui ! dit: 29 juin 2014 à 14 h 04 min
Mais quelle burne. »
Méningite cérébro-spinale qui ne lui a laissé qu’un mot de vocabulaire.
..il ne peut pas ne pas..monter et descendre le bouchon..l’analyse de dracul est pas mauvaise..cheuloux est un sujet qui t’inspire..un cas facile faut reconnaitre, mais c’est un bon début dracul ! avec commentaire je dirais « bon papier! » comme un regretté
bouguereau dit: 29 juin 2014 à 14 h 06 min
Je suis écroulé de rire.
Sur mon auguste dépouille, BOUGUEREAU ET ALBA VONT S’AIMER!
Les esprits réfléchis s’apercevront avec moi qu’il s’agit là d’un symptôme patent de détresse profonde…
Chaloux dit: 29 juin 2014 à 14 h 10 min
Les esprits réfléchis
Pablo ?
La poilade.
-La noblesse est une propriété mystique de la liqueur séminale
fume c’est du belge
Oulala !
Ce qu’ils sont énervés, les garçons !
Se jeter des gigots à la tête, quand même !.
Bon, revenons à l’essentiel de la langue en action ..
Tiens:
« Une étudiante en sciences politiques des pays est-orientaux avait dans son exposé confondu les mots scrutin et scrotum.
« Un scrotum uninomimal »
(U.)
Hé bien, j’en connais un autre qui confondait fonction phatique et fonction phallique ..
On n’en sort pas !
Quand je pense que ces gens-là se reproduisent ..
Pfff !
O dangereusement de son regard la proie !
Car l’œil spirituel sur ses plages de soie
Avait déjà vu luire et pâlir trop de jours
Dont je m’étais prédit les couleurs et le cours.
L’ennui, le clair ennui de mirer leur nuance,
Me donnait sur ma vie une funeste avance ;
L’aube me dévoilait tout le jour ennemi.
J’étais à demi morte ; et peut-être, à demi
Immortelle, rêvant que le futur lui-même
Ne fût qu’un diamant fermant le diadème
Où s’échange le froid des malheurs qui naîtront
Parmi tant d’autres feux absolus de mon front.
Osera-t-il, le Temps, de mes diverses tombes,
Ressusciter un soir favori des colombes,
Un soir qui traîne au fil d’un lambeau voyageur
De ma docile enfance un reflet de rougeur,
Et trempe à l’émeraude un long rose de honte ?
(P. Valéry, extrait de La jeune Parque)
Sonnet
Belles fleurs, dont je vois ces jardins embellis,
Chastes nymphes, l’amour et le soin de l’Aurore,
Innocentes beautés que le soleil adore,
Dont l’éclat rend la terre et les cieux embellis,
Allez rendre l’hommage au beau teint de Phylis,
Nommez-la votre reine, et confessez encore
Qu’elle est plus éclatante et plus belle que Flore,
Lorsqu’elle a plus d’œillets, de roses et de lis.
Qittez donc sans regret ces lieux et vos racines
Pour voir une beauté, dont les grâces divines
Blessent les cœurs des dieux d’inévitables coups ;
Et ne vous fâchez point si vous mourez pour elle :
Aussi bien la cruelle
Fera bientôt mourir tout le monde après vous.
(Voiture)
Les deux styles se ressemblent étonnament, non !
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