Quand Paul Veyne se porte un intérêt désintéressé
« Sa physionomie annonçait son âme ». C’est de Candide dont parlait Voltaire dès la première page, autrement dit tout à chacun dont Paul Veyne, professeur honoraire d’histoire romaine au Collège de France, 4800 euros de retraite par mois, quelques droits d’auteur en prime, un trois-pièces, une petite auto, des dizaines de milliers de livres dans sa bibliothèque. Vit de longue date dans un paysage cézannien, au pied du mont Ventoux. Un homme précédé par son visage qu’il dit très laid car affecté d’une malformation congénitale dite Leontiasis ossea qui lui relève en bosse la joue gauche. De cette physionomie dissymétrique on pourrait déduire une âme excentrique ; d’où un tempérament non-conformiste porté à la provocation, au goût de la marge, à la tendance au pas de côté, le tout mû par une formidable curiosité. Il y a de cela chez l’un des plus atypiques de nos historiens, ce Veyne dont le nom vient d’une veine de la Drôme par laquelle ses aïeux paysans désignaient un filon de bonne terre arable avant de se dire d’un filon minier.
Etant en âge de sacrifier, après nombre de ses confrères, à l’exercice de l’ego-histoire, il publie ses souvenirs sous le titre Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas (Albin Michel). Ils recèlent une belle leçon de liberté qui ne se pousse pas du col, juste assez pour assimiler le Collège de France à « une royale voie de garage », le tout dans un joyeux charivari chronologique ne reculant devant aucune analogie, parvenant même à accoupler Montaigne et Carla Bruni dans la même phrase, à amalgamer les gladiateurs aux skinheads et les deux aux toréros. Tout est parti de la découverte à 8 ans d’une pointe d’amphore romaine gisant dans la terre près de Cavaillon. Un choc révélateur non pas tant du monde d’avant mais d’un monde aboli. Comme il se rêvait archéologue, une fois intégré le monastère laïc de la rue d’Ulm, il a passé une agrégation de grammaire. Les livres jaunes de la collections Budé, éditée par la librairie des Belles Lettres, sont son rosebud depuis l’adolescence. A 84 ans, il y accède enfin en publiant sa traduction de Virgile. Bouclée, la boucle !
Un attachant autoportrait chinois émerge de ce vrac de mémoires : deux ans à l’Ecole française de Rome tout à son bonheur d’examiner les bas-reliefs ; communiste indiscipliné, d’une inépuisable énergie dans son avidité à séduire les dames ; militant anticolonialiste sans trop d’états d’âme ; rat de bibliothèque, aussi proustien et claudélien que célinophobe ; ingrat autoproclamé, horrifié à la perspective de ne jamais être un disciple, Raymond Aron eut-il à en souffrir ; un homme sans religion mais convaincu de l’immortalité de l’âme ; au fond un religionnaire de l’amitié, ne reculant jamais devant l’exercice d’admiration vis à vis de ceux qu’il aime, Michel Foucault en premier lieu, mais aussi René Char, le charisme fait homme, dit « le général de Gaulle de la poésie », Claude Roy, Michel Piccoli, des maîtres, des professeurs, des anonymes ; sur le plan conjugal, proche de Cicéron, César et Ovide en ceci que ce grand solitaire s’est marié trois fois ; trouve également son plaisir dans la recherche savante par goût de l’enquête ; voit dans l’histoire un processus qui obéit moins à des lois qu’à des intrigues ; c’est à se demander s’il ne la tient pas pour une branche de la poésie ; peut d’ailleurs réciter des milliers de vers en vertu d’une implacable mémoire poétique, de l’Odyssée par les mots de Victor Bérard au Mireille de Mistral dans le texte, mais a presque tout oublié de son histoire romaine ; voix puissante avec un reste d’accent imprégné du mistral ; s’exprime en français académique comme si c’était une langue étrangère ; concède qu’il est excentrique à condition que de considérer que rien ne l’est davantage que l’appel du 18-juin ; use volontiers de « contrairement à la légende » et de « quoi qu’on ait dit » ce qui trahit un goût certain pour l’art du contrepied jusqu’à voir dans les Français de l’Occupation une population patriote plutôt qu’attentiste ; semble encore regretter d’avoir cédé à la pression de son éditeur Michel Winock qui intitula son essai d’épistémologie Comment on écrit l’histoire (1971) plutôt que Intrigues dans le sublunaire ; n’hésite pas à juger à la télévision Le Royaume d’Emmanuel Carrère d’excellente qualité sur le plan historique, et pour cause, puisqu’il en est la source principale… Ecce homo !
Une phrase résume l’intellectuel en lui : « L’intérêt désintéressé est peut-être le point le plus élevé que puissent atteindre les animaux supérieurs ». L’exercice de l’autoportrait y conduit nécessairement. Mais c’est un alexandrin qui reflète l’homme, hanté depuis cinquante-trois ans par l’un des Sonnets de la mort de Jean de Sponde : « J’ai vu la neige fondre, et ses torrents tarir… A la fin, s’agissant de ses femmes, ses fils et beau-fils, ses proches, c’est un inventaire de malheurs : anorexie, dépression, alcoolisme, suicide, dépression, euthanasie, désintoxication. N’en jetez plus ! Et pourtant, il en faudrait davantage pour l’assombrir, on se demande bien quoi.
Désormais obsédé par les nuages, il consacre tout le temps nécessaire à la contemplation des stratus jusqu’à ce qu’ils lui racontent des histoires.
(« Au musée archéologique de Naples » photo Passou ; « Paul Veyne » photo de Frédéric Poletti)
795 Réponses pour Quand Paul Veyne se porte un intérêt désintéressé
Le texte de ML respire le talent à chaque mot, j’en tremble encore.
ueda dit: 6 octobre 2014 à 12 h 22 min
Ce post est de Doppelueder.
Le fait qu’il avait détecté en elle une nature artiste qui allait lui permettre de se réaliser à travers sa fille l’avait poussé à lui dire qu’il la protégerait. Il savait très certainement qu’un artiste, qu’une nature artiste a besoin de protection pour se développer parce qu’une nature artiste se développe toujours contre le monde et que le monde est violent, violemment hostile aux artistes par nature, que l’art est inéluctablement le produit d’une lutte acharnée contre le monde qui ne veut pas des artistes mais au contraire s’efforce par toutes sortes de moyens de détruire les artistes (Widergânger)
Comme c’est bien vu et bien dit ! Sublime ! Encore ! Encore !
La république rejette aujourd’hui la GPA. Elle ne la rejette pas du tout au nom de valeurs religieuses. Mais au nom des valeurs laïques de la république. (Widergänger)
Je ne vois pas ce que les valeurs républicaines ont à voir là-dedans. La GPA est une façon, pour les couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant, d’en avoir un. La différence avec les procédures classiques d’adoption n’est pas bien grande. La GPA doit être fondée sur un contrat, qui respecte les droits des uns et des autres, voilà tout. Elle est parfaitement compatible avec les valeurs républicaines, si elle est correctement encadrée par la loi. Rappelons qu’elle est légale dans plusieurs pays du monde, dont le Royaume Uni, pays à qui nous n’avons vraiment aucune leçon à donner en matière de civilisation et de progrès . La France est un sale petit pays latin encore confit dans ses traditions catholiques, voilà tout.
Que le service demandé soit monnayé à la mère porteuse, qu’y-a-t-il là de scandaleux ? On rémunère bien une nourrice. Cette rémunération est d’autant plus moralement acceptable que les femmes concernées sont très pauvres, pour la plupart. On verra d’ailleurs peut-être un jour des femmes de condition aisée accepter gratuitement de tenir le rôle de mère porteuses, et, pourquoi pas, pour le fun. Jouissant, pour ma part, d’un revenu fort convenable, et ne me sentant aucune disposition pour le rôle de mère de famille, je songe sérieusement à proposer mes services à un couple d’homosexuels en mal d’enfant. Il est vrai que j’ai la double nationalité, anglaise et française ; c’est dire si les scrupules de Monsieur Valls, je m’y assois dessus.
Penisneid
Artémise dit: 6 octobre 2014 à 12 h 38 min
je songe sérieusement à proposer mes services à un couple d’homosexuels en mal d’enfant. Les scrupules de Monsieur Valls, je m’y assois dessus.
Notre camarade JC lit forcément scrupule comme mentule.
Génie, origine et évolution du mot.
Monde latin : « genium » même racine que « ingenium » (intelligence fine); contraire « studium »: capacités acquises par un étude long et laborieux.
Renaissance: celui qui est doué d’un talent aux multiples facettes (artistiques et scientifiques associés). Et aussi celui qui suit ses aptitudes.
Etc., etc., etc., car le variations (XVII et XVIII siècle) ne sont pas significatives (dissociation de l’artistique du scientifique).
L’origine étant conditionnant, des études longs et laborieux produiront tout au plus un travail relativement bien fait, mais pas plus… même si c’est déjà quelque chose.
Dans le reportage de France2 mis en lien, la mère porteuse n’est pas particulièrement dans le besoin, mais elle accepte volontiers la rémunération de 2 200 euros x 9 mois. Et sa motivation profonde est inspirée plus par sa foi que par l’argent. La procédure de procréation est parfaitement encadrée, tant au plan juridique que médical.
Qui a squatté mon pseudo le 6 octobre 2014 à 12 h 51 min ?
Alba, en dépit de ce que je pense de vous par ailleurs, je n’ai qu’un mot à dire au sujet de votre texte : bravo.
D. et pas seulement le votre, renato…
« La France est un sale petit pays latin encore confit dans ses traditions catholiques, »
Artémise emberlificotée dans ses indécrottables considérations hygiénistes, le sale n’ est pas propre, on a bien compris cette pensée élémentaire…!
« sa motivation profonde est inspirée plus par sa foi que par l’argent. »
elle est givrée quoi
Salauds latins
« La France est un sale petit pays latin encore confit dans ses traditions catholiques, »
On dirait du Jean-Paul Sartre.
Est-ce bien raisonnable?
« La France est un sale petit pays latin encore confit dans ses traditions catholiques »
En Espagne (ailleurs aussi sûrement) des étudiantes « portent » pour payer leurs études par exemple
Extraordinaire écrivain que Michel Alba, c’est le Goethe et le Shakespeare francophone que la francophonie attendait. Tous les auteurs français, même les classiques, n’existent pas devant Michel Alba alias Widerundimmerwieder Meshuge. Son roman franco-suisse-canadien est le seul texte important depuis la Bible. Style magnifique, plus Berghölzli que Bergün, empreint des bas et des hauts entre Zürich Südstrasse et Bergün, lieu-dit dans la banlieue de Davos-la-Magnifique. Impressionnant son histoire d’amour entre lui et son démon, l’ange étant une notion trop faible pour le fou de la rue Morney. Extraordinaire peur de la Baloise perdue à Bergün et, tremblant d’être assassinée par les nazis de Sankt-Moritz. La famille Wille-Schwartzenbach et leurs amis politiques, obsédés par la femme du maçon de Bergün. Et si, il y avait aussi un fantôme des hauteurs d’Horgen ? Extraordinaire Michel Alba, quel courage de venir publier ici ses brouillons nullissimes. Génial Michel Alba, les élèves de 5 ème sont avec lui entre de bonnes mains. Vive Widergänger, Wie Der-ganger, la lumière de D.ieu en matière de littérature.
Jacques Barozzi dit: 6 octobre 2014 à 12 h 52 min
Dans le reportage de France2 mis en lien, la mère porteuse n’est pas particulièrement dans le besoin, mais elle accepte volontiers la rémunération de 2 200 euros x 9 mois. Et sa motivation profonde est inspirée plus par sa foi que par l’argent. La procédure de procréation est parfaitement encadrée, tant au plan juridique que médical.
–
C’est cela, oui.
Et l’enfant, quand il apprendra cela, car il l’apprendre forcément, il acceptera ?
Jacques, vous n’avez pas encore compris que l’on a pas le droit d’être injuste vis à vis d’un enfant pour réparer ce qu’un couple peut ressentir comme une injustice ?
widerschpountz écrit de la littérature germanique en français mais il fait aussi le contraire et c’est tout aussi rigolo!
C’est vrai, (à la relecture), que ce passage-là est absolument lumineux, et d’une finesse psychologique digne d’éloges. Bon, je rejoins le choeur. Nous avons ici, parmi nous, une sorte de psychopathe à l’écriture profonde et à deux doigts du chef d’oeuvre ; qu’il reconnaisse au moins notre sincérité, lui qui nous a si longtemps accusé de cahcer notre soi-disant « antisémitisme » (tu parles, Charles).
Néanmoins, je voudrais que tout le livre soit de cette eau-là, et que l ‘on ne dérive pas, à la fin, vers des délires mystico-religieux à la con. C’est ma seule réserve, aujourd’hui.
(Jacques, finalement, vous aviez raison !)
Un docteur anglais père biologique de
600 enfants ?http://www.dailyactu.com/insolite/insemination-un-docteur-anglais-pere-biologique-de-600-enfants-14943.html
Jacques, le mal est comme un ferment, il se répand de façon exponentielle.
Toute injustice créée se retrouvera tôt ou tard multipliée, vous aurez au bout du compte dis fois plus d’injustice en ayant cru faire justice.
« Tous les auteurs français, même les classiques, n’existent pas devant Michel Alba alias Widerundimmerwieder Meshuge. »
Exactement!
« C’est interessant! » dirait Paul Veyne. Un GPS intégré.
Le prix Nobel de médecine 2014 a été décerné lundi à l’Américano-Britannique John O’Keefe et à un couple de Norvégiens, May-Britt et Edvard Moser, a annoncé le jury. Les lauréats ont été récompensés pour leurs découvertes sur les « cellules qui constituent un système de géoposition dans le cerveau », selon le Comité Nobel
http://www.lepoint.fr/science/le-prix-nobel-rend-sa-cuvee-2014-06-10-2014-1869638_25.php
Clopine, votre ballon gêne les Mirage 2000 qui font des patrouilles à 500 pieds. Il sont obligés de slalomer pour éviter votre gros machin poussif.
On dirait du Jean-Paul Sartre.
ueda vous vous faites du mal! restez sur le figaro!
(Un docteur anglais père biologique de 600 enfants) « le médecin lui même serait à l’origine des 2/3 des dons de sperme de sa clinique et aurait ainsi inséminé plusieurs centaines de femmes avec sa propre semence. »
même jicé est dépassé là!
La sociologie ou le vide, a écrit un poète (G. Benn). La sociologie étant d’un ennui sans pareil (tout le monde nait et meurt quelque part, avec tout ce que l’on peut trouver entre les deux points), mieux vaut pratiquer le vide. Ou alors tenir un Journal, c’est tellement plus élégant !
totlement faux, évidemment, sur les couloirs d’aviation. Mais tout aussi évidemment, le post signifie simplement qu’à côté du mirage WWG, je ne suis qu’un gros ballon poussif. (et brayon ! sourire.)
bah, tant pis, je me requinque en lisant ceci, qui me ravigore l’âme, tenez :
« Les culs-bénits sont imperméables, inoxydables, inexpugnables, murés une fois pour toutes dans ce qu’il est convenu d’appeler leur « foi ». Arguments ou sarcasmes, rien ne les atteint, ils ont rencontré Dieu, il l’ont touché du doigt. Amen. Jetons-les aux lions, ils aiment ça.
Ce n’est donc pas à eux, brebis bêlantes ou sombres fanatiques, que je m’adresse ici, mais bien à vous, mes chers mécréants, si dénigrés, si méprisés en cette merdeuse fin de siècle où le groin de l’imbécillité triomphante envahit tout, où la curaille universelle, quelle que soit sa couleur, quels que soient les salamalecs de son rituel, revient en force partout dans le monde. […]
O vous, les mécréants, les athées, les impies, les libres penseurs, vous les sceptiques sereins qu’écœure l’épaisse ragougnasse de toutes les prêtrailles, vous qui n’avez besoin ni de petit Jésus, ni de père Noël, ni d’Allah au blanc turban, ni de Yahvé au noir sourcil, ni de dalaï-lama si touchant dans son torchon jaune, ni de grotte de Lourdes, ni de messe en rock, vous qui ricanez de l’astrologie crapuleuse comme des sectes « fraternellement » esclavagistes, vous qui savez que le progrès peut exister, qu’il est dans l’usage de notre raison et nulle part ailleurs, vous, mes frères en incroyance fertile, ne soyez pas aussi discrets, aussi timides, aussi résignés ! »
(F. Cavanna, lettre ouverte au vingt et unième siècle)
Clopine, Michel Alba est à la littérature, ce que je suis au ciel et les véhicules volants. N’oubliez jamais, je viens de loin, d’Aurillac, je suis au dessus de vous tous en tout, sauf là où W et JC me surpassent. Moi, D., je suis le vrai génie, humble, beau et extraterrestre. Mon regard est toujours en piqué quand je croise des gens, je contemple alors mes pieds en Veston noir.
Déjà Hemingway, il me semble, disait que la littérature aurait trouvé son salut dans le Journal… Ou que le Journal était le futur de la littérature… Peu importe
« Et l’enfant, quand il apprendra cela, car il l’apprendre forcément, il acceptera ? »
Vos parents vous ont demandé votre avis avant que de vous pondre, DeneD. ?
Dans ce cas d’espèce, il s’agit de deux filles jumelles, chacune fécondée par l’un et l’autre homme du couple. Regardez le reportage avant de pérorer en tous sens et sous tous pseudonymes !
L’Astrologie est une science pratiquée depuis près 100 000 ans. Mais il se trouvera toujours de gens qui naissent et qui sous le couvert d’avoir été un peu à l’école du village viennent tranquillement décréter que c’est de l’affabulation moyenâgeuse. Ces gens là n’ont d’ailleurs pas la moindre notion de la science qu’il dénigrent uniquement parce que quelqu’un leur a dit qu’elle n’était pas du domaine du rationnel.
Et moi si je vous dit que le mouvement de précession des équinoxes amène un déplacement du pôle et du point vernal selon un cycle de 25800 ans environ, qui osera me contredire ? Si je vous dis que le point vernal effectue un tour complet du zodiaque en environ 25776 ans, c’est à dire 30 degrés de l’écliptique parcourus en approximativement 2160 années, qui osera me contredire ?
Si je vous dis qu’en conséquence l’ère des Poissons se terminera exactement dans 1566 ans, que nous quitteront alors l’Église de Sardes pour Philadelphie, qui me contredira ?
Apocalypse de Saint-Jean chapitre 3, 1-13
1 Écris encore à l’ange de l’Église de Sardes: Voici ce que dit Celui qui a les sept Esprits de Dieu et les sept étoiles. Je connais tes oeuvres: tu as la réputation d’être vivant, mais tu es mort.
2 Sois vigilant, et affermis le reste qui allait mourir; car je n’ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Dieu.
3 Souviens-toi donc de l’enseignement que tu as reçu et entendu; garde-le et repens-toi. Si donc tu ne veilles pas, je viendrai à toi comme un voleur, sans que tu aies su à quelle heure je viendrai à toi.
4 Pourtant tu as à Sardes quelques personnes qui n’ont pas souillé leurs vêtements; ceux-là marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes.
5 Celui qui vaincra sera ainsi revêtu de vêtements blancs; je n’effacerai point son nom du livre de la vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.
6 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises !
7 Écris encore à l’ange de l’Église de Philadelphie: Voici ce que dit le saint, le Véritable, Celui qui a la clef de David, Celui qui ouvre et personne ne ferme, qui ferme et personne n’ouvre
8 Je connais tes oeuvres Voici que j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer, parce que tu as peu de puissance, que tu as gardé ma parole et que tu n’as point renié mon nom.
9 Voici que je te donne quelques-uns de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et ne le sont point, nais ils mentent; voici, je les ferai venir se prosterner à tes pieds, et ils connaîtront que je t’ai aimé.
11 Parce que tu as gardé ma parole sur la patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.
11 Voici que je viens bientôt: tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne ravisse ta couronne.
12 Celui qui vaincra, j’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.
13 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises!
Mirage, un mot qui est tout un programme…
Deneb, Alba, lui, respecte la syntaxe. « ce que je suis au ciel ET AUX véhicules volants. »
Le terme de « véhicule volant » est aussi impropre pour qualifier une montgolfière que le terme « déambuler » pour désigner sa dérivation.
On peut reprocher à Alba son aliénation (mais Artaud …) son sujet façon « roman meetic » (mais Dante croise bien la toute jeune Béatrice, alors pourquoi nier un amour rencontré à la porte de la mort ? Il peut tout aussi bien exister que le premier, boljemoï), sa propension à la déraison mystique (alors là, il y en a une malle pleine, d’écrivains allumés de ce type), sa paranoïa (mais Ellroy, n’est-ce pas…), mais en tout cas :
– il n’est pas élitiste. Quand il insulte quelqu’un, il insulte le voisin aussi, allez, zou.
– son machisme s’éclaire, quand il est touché (et il l’a visiblement été via Marusa) de finesse psychologique, étonnante pour un vieux réac comme lui.
– il a le sens, le don, du ryhtme de la phrase. A tel point que le contenu, ma foi…
C’est comme en jazz. Quand vous écoutez le « voyage en Espagne », de Chich Corea, que ce dernier soit scientologue et délirant au point de déclarer » être victime des « nazis du gouvernement allemand », car ils n’ont pas voulu financer ses concerts pro-scientologiques « , ma foi, vous vous en foutez. Vous écoutez, basta.
Du coup, je suis redescendue lire les premiers passages mis en ligne par Alba ; je maintiens qu’il faudrait mieux (surtout l’entame, trop discontinue) lisser le tout avant emballage, mais bon ; j’avais les oeillères, sans doute, de l’agacement et de l’indifférence au sujet. Mais il y a là un style, incontestablement.
Et de la vigueur. Il en faut, et il en faudra à Alba, parce que son sujet est si mélancoliquement désespéré que le moindre ramollissement serait fatal. Encore une fois, le « voyage en Espagne » de Corea est un bon exemple d’un tempo tenu, qui revigore un propos rebattu.
Bon je vais le chercher, ce p. de morceau de musique auquel le passage du jour albatien me fait penser, sur deezer et le ramène ici. Le rythme albatien (il va être content, l’Espagne !!!) me semble se rapporter à ça…
Bon, nef volante si vous préférez. Je vous l’accorde.
Deneb dit: 6 octobre 2014 à 13 h 53 min
si je vous dit que le mouvement de précession des équinoxes amène un déplacement du pôle et du point vernal selon un cycle de 25800 ans environ, qui osera me contredire ? Si je vous dis que le point vernal effectue un tour complet du zodiaque en environ 25776 ans, c’est à dire 30 degrés de l’écliptique parcourus en approximativement 2160 années, qui osera me contredire ? »
Tant que ce vaste remue-ménage reste centré sur mon nombril, je ne vois pas de motifs de m’inquiéter.
12:47 , je ne révise pas mon jugement sur MCourt : il est vraiment un plouc
Jacques Barozzi dit: 6 octobre 2014 à 13 h 52 min
Vos parents vous ont demandé votre avis avant que de vous pondre, DeneD. ?
Si Barozzi ne reconnaît plus son pote TKT sous la signature Deneb, où va-t-on ?
Et de la vigueur. Il en faut, et il en faudra à Alba, parce que son sujet est si mélancoliquement désespéré que le moindre ramollissement serait fatal. (Cl.)
Tout le monde n’est pas noueux comme un cep à l’image du père Veyne.
Priapique comme Francis Ponge?
voilà, voilà, chaud devant :
C’est marrant, parce que le « Vies de Job » d’Assoline m’avait renvoyée à Steve Reich :
http://www.deezer.com/track/6592642
(et c’est là d’ailleurs que j’avais appris que les titres des morceaux de Reich revoyaient aux versets bibliques ! ahahah !)
… Sans doute qu’Alba aurait aimé, lui aussi, qu’on le lise comme on écoute ce type de musique, ouvertement spiritualiste : mais non, c’est au jazz – pianistique, brillant, entrecoupé et haletant, que son écriture renvoie. Enfin, me renvoie moi. Ca se trouve, ça ne va pas lui plaire !
(F. Cavanna, lettre ouverte au vingt et unième siècle) (cité par clopine)
J’opine, Clopine !
La société n’a pas encore idée des conséquences de la GPA. Il faut imaginer dédé y avoir recours avec tkt.
Veyne dirait que la capacité d’évergétisme raisonné n’est pas à la portée du premier venu.
« c’est au jazz – pianistique, brillant, entrecoupé et haletant, que son écriture renvoie. Enfin, me renvoie moi. »
Sauvée par ce renvoi à la perception subjective… Mais si je me demande le pourquoi de ce « jazz – pianistique », va-t-elle me traiter de troll ?
Cette femme ment, cette femme est allemand
Merci, les gars, n’en jetez plus ! Je me remets au boulot. Marusa vous applaudit d’où elle est.
Un texte bien maladroit de W., qui contrefait comiquement le grand style de son maître Richard Millet avec ces phrases longues mal agencées. Le mot artiste doit revenir au moins 20 fois en dix lignes, quelle lourdeur, et que de clichés égrenés comme autant de perles d’écolier sur l’art et l’artiste fatalement maudit et en butte à l’hostilité de la société… Les dieux de la littérature doivent bien rire; du haut de leur Olympe !
« une malformation congénitale dite Leontiasis ossea qui lui relève en bosse la joue gauche » : Comment ? Il a la chance d’avoir cela et il ne porte pas le monocle ?
Ma pauvre Clopine, oui, et aux véhicules volants.
J’vous le disais bien, Michel Alba est un génie.
Je demanderais à D. le vrai, de signer Deneb-le-catholique.
Quand je signe Deneb, sans précision, c’est aussi valable, mais comme chacun sait, tous mes avatars ne sont qu’un ensemble unique tout en étant multiple.
Jacques Barozzi, oui mes parents m’ont demandé mon avis avant que de me procréer. Comme je suis Dieu, ce soir là mon père, après un tour au bistro du village, fut mouillé par une averse et rentré à la maison, ma maman lui fit prendre un bain dans une bassine. Le miracle vint remonter ls nature de mon père, je suis le fruit non du plaisir, mais du désir de naitre. Seule ma naissance pouvait après celle de JC, éclairé l’Humanité.
En vérité je vous le dis, Jacques, je rêve de GPA entre Daphnée, Phil et moi-même. Jacques je vous inviterais volontiers à boire du thé, Thé en sachet Lipton, camomille et eau bénite.
Deneb dit: 6 octobre 2014 à 14 h 50 min
Thé en sachet Lipton
Il faut des boîtes en fer massif ! Aux quatre fruits rouges…
Usurpateur signalé le 6 octobre 2014 à 12 h 25 min, NNW.
Aussi con que l’original, il est passé totalement inaperçu. Belle tentative, à saluer tout de même …
Jacques Barozzi de 9 h 44 min : « un intérêt désintéressé » C’est un oxymore ou l’un des fameux pas de côté de Passou ?
Ni l’un ni l’autre. Juste un clin d’oeil à Veyne. Explication dans la chute du billet.
Ce « texte » de Widergânger n’est qu’un habile pastiche de Thomas Bernhard. C’est donc raté pour le coup, et ce n’est pas difficile à voir.
Renato, parce que dans la suite du voyage en Espagne, Chick Corea fait pas mal dans le jazz orchestral. Du jazz rock, en plus, avec zigouigoui électros et tout. Alors que le prélude – jazz « pianistique », je suis une profane, je n’emploie peut-être pas le terme adéquat – uniquement au piano, et suivant les trois lignes « de paysage » des accords de Bach, le premier plan brillant, le second brumeux et le troisième découpant l’horizon – est authentiquement virtuose, n’en appelant pas aux artifices des sons électroniques. (encore qu’il y parfois beaucoup de virtuosité dans la musique électro, voire le groupe « air » dans le Voyage dans la lune, bref)
Mais bien entendu, dans le cas d’Alba, il faudrait enlever le côté jouissif, brillant, du voyage de Corea, pour le colorer de sombre. Et puis Corea « détourne » le folklore attaché à l’Espagne. Notez qu’Alba « détourne » l »‘image attachée à l’Allemagne, aussi.
Bref.
L’écriture littéraire se rapproche irrésisitiblement, pour moi, d’un morceau de piano solo, même et surtout si complexe entre les différents jeux de mains, ou d’une polyphonie appuyée.
Je suis sûre qu’on va encore hausser les épaules, mais je maintiens !
S’attendre à ce que les nuages vous racontent des histoires n’est pas une action désintéressée ni tout à fait gratuite !
Un pastiche ou un hommage, dr Ouine ?
Pas bien compris, Clopine, mais cela n’est d’aucune importance. Pour ce qui est du détournement, il ne faudrait pas le confondre avec « l’imitation [approximative] des voix »… mais cela aussi n’est d’aucune importance.
Cela dit, tenez, une musicologue raffinée et élégante :
Merci pour le blues, Renato, que je n’aurai garde de prendre pour un troll. Vous n’en avez pas les caractéristiques (dont la première est évidemment l’insigne lâcheté).
S’il est permis de faire autre chose qu’un culte exclusif aux ritals…
Euh, ce ne sont pas que les voix que Corea « détourne », mais tous les codes de la musique espagnole…
JC, j’ai signalé tous les faux (à la gloire de Widergänger) dont je suis l’auteur, un à un, mais mes posts ont été systématiquement effacés.
Pour le « détournement », ce n’est pas à Corea que je pensai…
Clopine dit: 6 octobre 2014 à 15 h 31 min
L’écriture littéraire se rapproche irrésisitiblement, pour moi, d’un morceau de piano solo, même et surtout si complexe entre les différents jeux de mains, ou d’une polyphonie appuyée.
Oui. Pareil pour la peinture. J’ai remarqué qu’un coin de croûte est réussi lorsque l’on croit entendre ce qui s’y passe.
« Désormais obsédé par les nuages, il consacre tout le temps nécessaire à la contemplation des stratus jusqu’à ce qu’ils lui racontent des histoires. »
Il s’agit d’un passetemps largement pratiqué… Parfois, par sa gratuité, il devient une nécessité : Mirò en temps de guerre.
Oui, renato, mais l’homme, qu’en faites-vous ? Hein ? Parce que c’est bien beau de ratiociner sur ceci et cela avec Clopine mais, au fond du fond, il y a quelque chose et ce quelque chose non seulement n’est pas forcément ce que vous croyez mais revêt parfois un aspect inquiétant, n’est-ce pas. Soyez (un peu) plus clair, s’il vous plaît, que diable, merci.
ce n’est pas à Corea que je pensai…
tu pensais à qui, mon petit ?
Barozzi, un pastiche n’est pas toujours un hommage. Ici, on a le cas de quelqu’un qui veut s’approprier ce qu’un autre a inventé (son style, son univers). Evidemment, dans ces conditions, il ne trouvera jamais d’éditeur, les blogueurs jobards de la RDL auront beau s’extasier…
Si vous continouez comme ça, yé crois qué yé vais m’énerver.
(en catimini dit: 6 octobre 2014 à 15 h 56 min
c’est quoi that, hein ? certes, un truc est apparu, pdt que gribouillait, doublon-m’disaiton, paf, j’ai repris, n’empêche ksépanormal, hein! quand j’déverse ma bile, etk’j’efface tout, je laisse donc pas un commentaire : un charognard l’a-t-il capté ? damned, dans de sales draps, je peux pauvre êtr
« Mirò en temps de guerre. »
miro comme il était
Parfois après la sieste, revenant peu à peu à la vie, je contemple le ciel d’ile de France, allongé sur mon lit, guettant dans les nuages le visage de mes morts: ma chienne, ma mère, un ami… Qui me sourient !
Affleuloo est oun crétine qué yé vais loui coller ma main sur la goule.
Et puis le sujet adopté par W est tellement convenu ! A tellement été déjà traité, en littérature et même au cinéma. Qu’apporte-t-il de neuf ? Rien ! Nada !
« J’ai attendu que mon pas s’ennuage » (André du Bouchet)
Il est drôle le docteur Ouine, y s’énerve tout seul dans son petit coin.
Jacques Barozzi dit: 6 octobre 2014 à 16 h 30 min
ma chienne, ma mère
Un peu de retenue, fils indigne !
Je m’énerve pas, je rigole ! Nuance ! Un rigolo comme vous, c’est pas tous les jours !
On me dit : pourquoi vous acharnez-vous sur W ? Eh, je n’y peux rien, c’est physique. On me dit encore : tout le s’en fout, vous savez. Je réponds : que m’importe le qu’en-dira-t-on ? Je suis mon bonhomme de chemin.
«…mais l’homme, qu’en faites-vous ? »
C’est une question ironique ?
«…quelque chose non seulement n’est pas forcément ce que vous croyez mais revêt parfois un aspect inquiétant… »
Et qu’est-ce que je crois, au juste ? Et quelle serait la nature de cet «aspect inquiétant » ?
« Soyez (un peu) plus clair… »
Et pourquoi donc, voulez-vous que je vous dise que wwg doit encore en manger de soupes pour arriver à grandir ? Mais, enfin, pour vous aussi un blues joué par une musicologue, elle aussi raffinée et élégante :
https://www.youtube.com/watch?v=oJFBtRUMCEw&list=RDoJFBtRUMCEw
D.
Nous voguons dans un infini exponentiel…
Pour le moment.
Qu’elle sera la pointe qui le crèvera ?…
Tiens bon, W, tu les auras, tous ces tire-bouchons à rouflaquettes qui ne valent pas le coussin sur lequel tu déposes ton vaste postérieur.
Le docteur Ouiouine pratique la calomnie du cul. Drôlement culoté, le docteur !
« L’écriture littéraire se rapproche irrésisitiblement, pour moi, d’un morceau de piano solo » (Clopine)
L’écriture littéraire d’un Reinhardt se rapproche irrésistiblement, pour moi, d’un morceau de pipeau solo …
C’est sans doute un proctologue qu’il vous faut. Cf. Pages jaunes.
z’en faites pas trop Alba…y’a beacoup de jaloux ici qui vous envient vot’talent reel pour l’ecriture, meme si vous avez tendance a trop utiliser le qui et le que…perso, j’aurais insere un p’tit paragraphe sur les outils de jardinage juste apres cette histoire de grand-pere, mais bon…ces gros jaloux, y vous attendent au tournant pour vous embusquer avec des gros sacs de merdre…mais n’ayez crainte…j’ai moi-meme commande 1 tonne de fumier bio pour mon jardin le weekend prochain, a cause que c’est la saison de repandre du fumier fermier…ca me fait 20 sacs, que vous pouvez emprunter volontiers…de quoi les faire penser par deux fois…non…y’a pas de quoi…
Juste pour vous quitter sur un dernier vent (un mot décent pour dire pet) : le Classement, en temps réel, ordre décroissant, des ventes livres sur Amazon
– « Le suicide français » d’Eric Zemmour
– « Changer d’alimentation » par le Docteur Henri Joyeux
– « Merci pour ce moment » de Valérie Trierweiler
Bonne soirée. Félicitations à Zemmour pour son essai…A demain, mes petits trésors bien sages !
Zemmour le petit facho copain cul/chemise avec JV
oups, AVEC JC…
Et pour changer de musique, la couleur selon Saul Leiter :
Zemmour : affirmer que c’était bien avec Pétain, on voit bien qu’il n’a pas vécu sous l’occupation
Jacques, demandez une petite chose à Jésus, mais avec confiance. Par exemple qu’il vous fasse vite revoir une personne chère à laquelle vous ne pensiez plus, ou faire une rencontre amicale inattendue, ou si vous aimez les animaux qu’il vous fasse rencontrer l’animal qui a besoin de vous et dont vous avez besoin. Une seule condition pour que ça marche : le faire avec confiance. En tous cas chez moi ça marche à tous les coups, à condition que la demande soit bonne.
Ne regardez pas trop en arrière mais soyez sur que ce qui est derrière vous est aussi important que ce qui est devant, mais pas plus ni moins que ce qui est pendant.
B comme BERLIN dit: 6 octobre 2014 à 16 h 39 min
D.
Nous voguons dans un infini exponentiel…
Pour le moment.
Qu’elle sera la pointe qui le crèvera ?…
–
Mathématiquement c’est inexact. Je ne sais pas ce que vous voulez crever, l’infini ou l’exponentialité ? Il faut choisir. Ensuite je vous dirai comment faire, car j’ai une solution à tout problème.
Ce n’est pas de ma faute, je suis extrêmement doué dans une multitude de domaines, un peu comme Chaloux mais en mieux.
Par exemple renato m’évite soigneusement parce qu’il sait que je peux démonter facilement tous ses châteaux de sable.
Ce n’est pas le bon diagnostique Deneb, disons que le comique de variété m’amuse un moment ou, si vous préférez, me fatigue vite.
Il est d’ailleurs amusant de noter que comme Chaloux, je m’intéresse à la mécanique, mais pas au point d’aller mettre les mains dans le cambouis quand même. Moi je suis plutôt du genre à concevoir un principe, à faire calculer le projet par des petites mains, à faire réaliser par d’autres petites mains. Ensuite j’essaye et je fais rectifier. Je n’aime pas me contorsionner en bleu de travail sous un châssis de bagnole. Je ne fais même pas ma vidange moi-même, c’est dire.
Votre réponse est trop lacunaire, renato, parce qu’elle omet le principe de base et, sans principe de base, tout raisonnement est sans fondement, vous le savez très bien et ce n’est pas vous me contredirez sur ce point peut-être pas essentiel mais crucial dans le rapport théorie/pratique du réel. Alors ? Qu’en est-il de l’homme au sens humain en comparaison de l’homme au sens personne ? Ah, là, vous défilez, n’est-ce pas. C’est normal, tout le monde évite cette question, qui ne se pose pas moins. Essayez de me convaincre, mais n’ayez pas trop d’espoir, je campe sur mes positions.
Je vous ai réfuté, défendez-vous.
« Je vous ai réfuté »
Où ça ?
Pour ce qui est de la question posée, je vous ai répondu, il vous suffit d’aller à l’origine de l’origine du mot « ironie » (Giorgio Colli en parle dans un de se livres).
Et puisqu’il est toujours possible que la musique ouvre des portes :
https://www.youtube.com/watch?v=OdG5rTWOEEU&feature=youtu.be
Ah ! à propos de ce qui est lacunaire, vous connaissait sans doute l’importance que les chinois donnent aux espace vides…
Par ailleurs, Roger F., si vous ne me dites pas ce que vous croyez que je crois, comment puis-je me faire une idée de la question ? Et puis, de quel fond du fond parlez-vous ?
toujours aussi comcompliqué le rénateau
Compliqué ? moi ? il suffit de suivre les petites pierres laissée sur le chemin…
On peut dire qu’il reste le soucis du prélèvement à la source. Mais entendons-nous bien, l’autre azimuté et son pain relief crée une situation inédite, par ailleurs ils est vraiment schnok en ce moment avec moi.
Un belle bête de trait il rajouterait au demeurant.
Ah, les petites pierres, bien sûr, c’est facile. Et cette facilité est un aveu. Mais avez-vous remarqué que la taille fait tout ? Plus les pierres sont petites, plus elles se réduisent à du sable. Qui dit sable dit arène. Et c’est là que vous pêchez, car les gladiateurs circulent dans le sang. Pensez-y et vous ne pourrez que me donner raison. N’ayez pas honte, j’ai contré les arguments de maints penseurs. Vous butez mais ne marquez pas de but. C’est l’achoppement. Définitif ? Je n’en crois rien. Vous biaisez, vous essayez de vous justifier par une pirouette, c’est de bonne guerre et la paix n’est la clôture d’un débat. Jamais ! Encore un effort, ne vous avouez pas vaincu trop tôt, je sais mon raisonnement a des trous, comblons-les ensemble si vous le voulez bien.
J’ai souvent admiré vos saillies, renato, vos esclandres, vos envois, vos décrets à l’emporte-pièce, mais ça ne marche pas avec moi. Déculottez-vous un peu pour une fois, bon Dieu, vous me remercierez plus tard.
dites, Roger la Frite, depuis que vous n’êtes plus à Montparnasse, que devenez-vous ?
Je ne suis pas Roger la Frite. Mais, si c’est ce que croit renato, je conçois sa méprise et je lui pardonne, ce qui ne le dédouane pas pour autant.
Qu’est-ce que faites-vous maintenant, Roger F, une compétition ? Bon, je pourrais vous répondre qu’à mauvaise question mauvaise réponse… Mais voyons autrement. J’ai n’ai pas à vous donner raison, non parce que vous avez tort, mais parce, puisque je ne suis pas en compétition, il n’y a aucune raison…. Vous m’avez interpellé avec des questions accessoires et passablement clownesque dans ce contexte, par exemple : « mais l’homme, qu’en faites-vous ? » qui deviendra : « Qu’en est-il de l’homme au sens humain en comparaison de l’homme au sens personne ? », (vous voyez le côté clownesque et passablement mal acquis, je suppose).
Vous dite que la seconde question tout le monde l’évite… peut-être dans votre entourage… mais il ne vous vient pas à l’esprit que l’on peut se la poser dans le travail que l’on fait et dont, contrairement à d’autres, je ne parle pas sur un blog (dont la seule fonction se limite, à mon sens, à un moment de divertissement — que voulez-vous ? je ne regarde pas la télé). Cela dit, il y a une ouvre que j’ai produit et qui répond aux questions que vous m’avez posé, il vous suffit de la chercher, et vous aurez les réponses. Pour ce qui est de votre inepte compétition, désolé : aucun intérêt.
Moi je suis plutôt du genre à concevoir un principe, à faire calculer le projet par des petites mains, à faire réaliser par d’autres petites mains. Ensuite j’essaye et je fais rectifier.
Je suis un immense entrepreneur, en fait, je suis le Bile Gayte français.
Je déteste les prolos, pensez pendant des siècles dans ma famille on a retourner les champs, trait les vaches, pataugé dans le purin.
Mes petites mains si propres ne pourraient se salir en touchant l’huile de mon tracteur des années 50.
Je suis un grand-patron, du genre Marcel Dassault.
« Sa physionomie annonçait son âme ». (Passou, voltairien de circonstances)
On n’est pas loin du délit de sale gueule dont causait Lichtenberg, scandalisé, à propos de ce trouducul de Lavater, non ?
vous avez tendance a trop utiliser le qui et le que
Ki ki ki? Que c’est kiki la loupiote!
Et puis le sujet adopté par W est tellement convenu ! A tellement été déjà traité, en littérature et même au cinéma. Qu’apporte-t-il de neuf ? Rien ! Nada !
Mais c’est l’aventure de sa vie, cornecul!
Chaloux dit: 6 octobre 2014 à 12 h 53 min
Alba, en dépit de ce que je pense de vous par ailleurs, je n’ai qu’un mot à dire au sujet de votre texte : bravo.
Pfff…
Hans Haacke, Kandinsky, Mickey Mouse :
toujours à chier main dans la main ? c’est beau les enfants..
« Mais c’est l’aventure de sa vie, cornecul! »
Et vous croyez que c’est suffisant ? Combien de retraités écrivent de bouquins publiés à compte d’auteur, dans lesquels ils relatent « l’aventure de leur vie », qui n’intéresse personne à l’exception de leurs proches !
Non, là, vraiment, on est très mal parti ! En fait, c’est le genre de prétendu bouquin génial que les éditeurs fuient comme la peste !
Widergänger dit: 6 octobre 2014 à 16 h 46 min
Le docteur Ouiouine pratique la calomnie du cul. Drôlement culoté, le docteur !
A propos de calomnie, l’autre jour WDG déclarait que Paul Veyne était antisémite. Est-ce qu’il persiste et signe, est-ce qu’il est à même d’étayer son accusation ?
Elle est très belle cette photo: on ne sait qui, de la canne, tient l’autre, l’homme ou le mur.
http://www.youtube.com/watch?v=wKmETPCuGYA
« Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
– Je n’ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
– Tes amis ?
– Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.
– Ta patrie ?
– J’ignore sous quelle latitude elle est située.
– La beauté ?
– Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
– L’or ?
– Je le hais comme vous haïssez Dieu.
– Eh! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
– J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages ! »
…
…sociétés à cols_blancs,…unissons_nous,!…
…
…le gay’s savoir de l’antiquité à nos jours,!…
…escrocs du peuple,!…l’art aux châteaux!…
…
…une taxe pour voir le châtelain à poils,!…droits d’auteurs,!…
…Col_ Blanc,…pour sauver les sociétés du profit à l’Optimum à Paretto,!…Cols_Blancs,…pour sauver nos baleines d’esprits,!,…etc,!…
…
…croire et faire croire,!…pour manger des miettes en collabo’s,!…
…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…etc,!…
…
Didn’t It Rain: http://www.youtube.com/watch?v=FplK6XN-lBw
« Sa physionomie annonçait son âme ». C’est de Candide dont parlait Voltaire dès la première page, autrement dit tout à chacun
Certainement pas. Le Candide de Voltaire n’est justement pas tout un chacun et Voltaire n’était en rien un adepte de la physiognomonie. Ne le confondons pas avec Balzac. Si la tronche de cake de Paul Veyne annonce son âme, le voilà bien mal loti, surtout lui qui croit à l’immortalité de l’âme. Le voilà flanqué à perpète d’une bien vilaine âme. Avouons-le : Paul Veyne est vraiment très laid. Il aurait fallu, dans une perspective eugéniste vers laquelle s’oriente, heureusement, l’humanité, l’éliminer à la naissance; cela nous aurait évité quelques livres assez inutiles, que presque personne ne lit, et qui n’éclairent rien de bien important.
Jamais je n’aurais laissé Paul Veyne me lécher la mounine. J’aurais eu l’impression d’avoir un pitbull entre les jambes. Tu me diras qu’y en a qui aiment ça ; ma copine Marie-Berthe a dressé son teckel à ça; le teckel a plutôt la tronche de Houellebecq, son auteur favori.
…
…la part belle du Lion,…avant lui de l’Ours,!…
…
…les écoles primaires en deux trois volumes,…et le reste, emmerder les enfants des autres,…et payez par l’état, la jeunesse des forces libres en perpétuelle soumissions,…entre strates basses=cours,!…
…
…les études supérieures,…la lèche_cul pour se faire conditionner aux dogmes de Papa,!…
…t’as été sage à l’école,_…
…elles sont bonnes tes amies en cours de ratra_pages,…et cours en vacances,!…
…
…combien de Rome,!…à l’€uro en plus,!…pour se foutre de Charlemagne,!…
…etc,!…les écoles de soumissions à nobles » lèche=culs « ,…etc,!…
…quel €mpire de gros porcs,!…etc,!…
Ah,!Ah,!,…tutti Quanti,!…
…
Paul Veyne, quand tu le regardes, on dirait un Francis Bacon au naturel. Il faudra penser à le naturaliser. Ou à le plastiniser.
Bon ben je m’en vais.
Ma dernière parole ici sera pour dire que renato est un brin compliqué, pour ne pas dire tourmenté.
timeo Danaos et dona ferentis
Entendu aujourd’hui au restaurant : « Si tu n’as que vingt milles € de dettes, t’es un pauvre ». Je me demande combien faut-il avoir de dettes pour être riche, et qu’est-ce que l’on est si on en a pas.
…ferentes, mon petit chéri. Accusatif pluriel.
L’éphèbe à droite de la photo du haut a vraiment l’air stupéfait de ce qu’il voit. Mais qu’est-ce qu’il voit au juste ?
Il fera bien chaud à tomber la patate cuire, c’est un vieux proverbe malinois.
…ferentes, mon petit chéri. Accusatif pluriel. (Widergänger)
» Ferentis » est une forme parfaitement correcte d’accusatif pluriel, ma poule.
Ferentes en latin classic ; ferentis, forme archaïque.
Ferentes en latin classic ; ferentis, forme archaïque. (Renato)
Gzact.
N’écoutez pas les ignorants.
C’est ferentes et non ferentis.
« Mais qu’est-ce qu’il voit au juste ? »
La possibilité de la victoire… Une chimère, peut-être…
On reconnaît là en w celui qui a appris tout son latin dans les Aventures d’Astérix !
D’autant que l’état archaïque n’est pas « ferentis » comme le prétendent tous ces petits vaniteux ignares, mais « ferentens » (accusatif pluriel).
Toujours se méfiez de tous ces petits peigne-cul qui veulent la ramener face aux gens de savoir.
Et les thèmes en -i dont l’état archaïque est en -ins (ex : puppins) font leur accusatif pluriel moderne en -is (puppins > puppis).
Certains sont des spécialistes de ce genre de médiocrité qui joue aux savants alors qu’ils sont totalement nuls, dont l’idiot de village renato…
On sent que ça monte, il va bientôt s’énerver : tous aux abris !!!
renato dit: 6 octobre 2014 à 22 h 29 min
Ferentes en latin classic ; ferentis, forme archaïque.
Tant qu’on ne remonte pas plus bas, on peut toujours parler de forme facétieuse.
Tellement lâche, le dr Ouiouine qu’il y est déjà, le bougre de docteur du cul…!
Plus intéressant qu’il n’y paraît, ce doublet « ferentes / « ferentis » . « Ferentis » est effectivement une forme archaïque, attestée dans les manuscrits, mais Virgile, écrivant sous Auguste, use du latin classique en usage depuis au moins Cicéron. Mais on est dans « L’Enéide ». De deux choses l’une, à mon avis : ou bien Virgile use d’un certain nombre d’archaïsmes, comme celui-là, parce qu’ils sont sentis à son époque comme des ornements de la langue poétique ; ou bien, racontant une très vieille histoire (celle des origines de Rome), il « vieillit » intentionnellement la langue, à l’occasion. Les deux hypothèses ne sont évidemment pas exclusives l’une de l’autre. Ah ! quel bonheur que de pinailler !
Artémise est aussi nul en latin qu’elle use à l’égard de Veyne des procédés les plus bas.
Ferentis n’a jamais été une forme archaïque de quoi que ce soit.
Armétise est non seulement une salope, mais un monstre de connerie.
Finissez vos phrases, w, sinon je comprends rien !
Pubbis de Chavane ?…
Bonjour, moi c’est Bonux.
Ouvrir un polémique avec un poète de la taille de wwg ? Mais en vaut la peine ? Étant avec Virgile en bonne compagnie il me semble inopportun ; par ailleurs, cet « idiot de village » est plus que bienvenu…
Le genre de type à se noyer dans un point de suspension. Pas fait pour Céline, le Ouiouine. Encore un qui ne parle que le ouistiti amélioré comme je dis parfois à mes élèves.
Artémise est aussi nul en latin qu’elle use à l’égard de Veyne des procédés les plus bas. (Widergänger)
Quoi ! J’ai comparé ce vieux schnock à un Francis Bacon : n’était-ce point le valoriser, et même plus qu’il ne le méritait? Quant à toi, misérable pion de collège, au lieu de tenter de faire le beau sur tes deux pattes de derrière, tu ferais mieux de descendre de ton estrade de bouffon pour réviser ta grammaire latine.
renato se souhaite la bienvenue en parlant petit nègre. On progresse, on progresse. Il ne sera jamais aussi bien servi que par lui-même !
Artémise ajoute la sottise à l’infamie. Ou l’infamie à la sottise, c’est comme on veut.
« Tellement lâche, le dr Ouiouine qu’il y est déjà, le bougre de docteur du cul…! »
C’est bien vous qui avez écrit ça, w ? Bon, alors, ça veut dire quoi ? A part que vous avez sans doute besoin d’un proctologue ? Ou même de plusieurs ?
C’est un peu morne ; tout ça pour ça
Widergänger dit: 6 octobre 2014 à 22 h 59 min
Artémise ajoute la sottise à l’infamie. Ou l’infamie à la sottise, c’est comme on veut.
Widergänger dit: 6 octobre 2014 à 22 h 57 min
renato se souhaite la bienvenue en parlant petit nègre. On progresse, on progresse. Il ne sera jamais aussi bien servi que par lui-même !
C’est bien pire en réalité
Ouiouine veut faire de la critique littéraire et y sait même pas lire… Ah, y a de sacrés zozos sur le blog à passou. Que de zozophiles comme dirait Clopine !
Vous, sous voulez être écrivain ? Vous ne savez pas écrire ! Y a comme un petit problème, non ?
Lisez l’article sur les livres fantômes et les écrivains fantômes, vous me comprendrez mieux…
W, vous êtes tellement un écrivaillon fantôme vous-même que vous n’existez même pas. Désolé de vous l’apprendre.
Dr Ouine dit: 6 octobre 2014 à 23 h 20 min
W, vous êtes tellement un écrivaillon fantôme vous-même que vous n’existez même pas. Désolé de vous l’apprendre.
Loin des yeux, loin du coeur.
Aussi lumineux qu’ennuyeux, quand on n’a pas un flesh …
Chaloux 20h18: Pfff…
Vous me rappelez quelqu’un qui comme vous produisait ce son, il y a de cela pas mal de temps, ce temps qui vraisemblablement l’a autorisé à améliorer sa grammaire et acquérir nombre d’onomatopées qui accompagnent si bien le mouvement quand il se fait effort.
With moderation, please.
We are Asians.
—
Signé Tojo, Mao & Pol Pot.
« L’éphèbe à droite de la photo du haut a vraiment l’air stupéfait de ce qu’il voit. Mais qu’est-ce qu’il voit au juste ? » (Artémise de Prébois)
Eh ! Oh ! Il voit Passou, le gamin et son appareil photo…et il est tout affolé. Il s’est endormi blanc aux yeux bleus, il se réveille entaubiré, couleur De Luxe … Angst !
Pour un fils de sénateur romain, ça la fout mal, ce bronzage cauchemardesque … on n’est pas encore au XXIème siècle !
Jeu de massacre durant l’audition des commissaires européens.
La vengeance du Parlement éclate dans toute sa tragi-comédie. On en jugera à travers la réflexion concernant notre grosse Nouille Socialiste Recasée, Pierre Moscovici.
« Comment un braconnier peut-il devenir garde-chasse ? » lui a lancé en pleine gueule la centriste néerlandaise Sophia in’t Veld !
Tout est dit…
Message Personnel
Continue bravement, Michel ! Ecris ! c’est le chemin qui compte, pas le résultat. Lequel sera toujours le fruit d’une interaction à géométrie variable entre ce que tu sais et ce que le lecteur croit découvrir.
En effet, JC.
Mais je discutais uniquement pour le fun avec ce petit con. Ses coms immondes de toutes façon, une critique en-dessous de la ceinture, innommable montrent à quel genre d’olibrius on a affaire…
Un des aspects les plus intéressants du blog à Passou – en dehors de ses merveilleux billets et de ses conseils avisés sur les meilleurs auteurs (!) – est la richesse caractérielle des familiers qui commentent.
La virtualité permet d’extraire le pire des individus, et ça, c’est formidable ! On y voit toute la noirceur humaine, toute la moisissure idéologique de gens instruits qui PEUVENT enfin s’exprimer librement.
Il y aurait le dixième de ce qui est dit ici, proféré face à face dans une supérette, les boites de conserves voleraient bas !
Bref, je viens en RdL plutôt pour la vigueur de l’insulte libre que pour la tendresse des flatteries dans le réel …
Les idées les plus simples sont toujours les meilleures !
http://www.leparisien.fr/insolite/paris-il-vend-l-eau-de-la-seine-en-bouteille-07-10-2014-4194125.php
Que Paul Veyne préfère Claudel et René Char à Céline en dit long sur la misère de son discernement et de sa culture littéraires. On m’accordera qu’il est vraiment très laid. Répugnant, c’est le mot. Cacochyme au surplus et à peu près HS. Le bouquet, c’est sa passion pour les stratus : quoi de plus platement stupide qu’un stratus ? Ces utiles rappels formulés, j’admets avoir un peu poussé sur l’article Veyne : j’ai lu quelqu’un des opuscules du personnage et en ai tiré des informations intéressantes; tout cela pas trop mal écrit, au demeurant. On aura la charité de pardonner ses excès à une femme malheureuse, tourmentée de surcroît par des règles excessivement douloureuses. Cette mise au point s’imposait, je pense. Quant à l’olibrius Widergänger, c’est vraiment le plus foutu connard dont on puisse lire les élucubrations sur la toile. S’il n’existait pas, il faudrait surtout ne pas l’inventer.
Cela dit, c’et le jour du marché et l’on m’excusera de ne pas m’étendre davantage même, si ma foufoune fait la pige à l’origine du monde de Gustave (Courbet, pas Flaubert !).
une chose ne change pas, c’est qu’alba est marron.
bérénice dit: 7 octobre 2014 à 0 h 24 min
Bérénice, que WGG soit un profanateur ne me gêne pas mais qu’on ne m’y fasse pas applaudir. Et puis se mêler d’écrire est une bien redoutable chose. Je n’ai pas rencontré, au cours d’une vie qui commence à être longue, un individu qui ne s’y soit cassé les dents.
Pas un.
Si vous me permettez, très cher Chaloux, je dirai, paraphrasant votre propos :
« Et puis se mêler de vivre est une bien redoutable chose. Je n’ai pas rencontré, au cours d’une vie qui commence à être longue, un individu qui ne s’y soit cassé les dents. »
Bien à Vous !
Je me souviens d’un gars qui au décès de son père avait trouvé parmi ses choses des monnaies romaines noires. Il demanda autour de lui comment les nettoyer, et quelqu’un lui donna un procédé… il a essayé… l’oxyde de cuivre (tenorite) est disparu… et il s’est retrouvé avec des rondelle de metal sans aucune valeur. Bon, d’après la description c’étaient des monnaies d’Antonin le Pieux, pas de grande valeur, donc, mais c’est dommage car la patine noire naturelle est rare… En tout cas, avant de juger une patine d’après la photo d’un amateur faite avec un machin de poche, il faudrait remémorer l’objet dont il est question ou, au moins, se référer à la photo d’un professionnel qui connait les éléments en jeu.
Comme à peu près tout ce qui a été publié en France depuis 1945 , les ouvrages de Paul Veyne illustrent la pertinence de ce propos d’un des responsables allemands de la collaboration culturelle en poste à Paris entre 40 et 44 : « Cela fait trop longtemps que, dans le train de la culture, la France voyage en première classe avec un billet de seconde classe ».
J’emprunte celle-là à Hervé Le Tellier (de l’Oulipo), auteur du « Voyage d’Hitler », supplément (parmi d’autres) au « Voyage d’hiver », de Georges Perec. A lire toutes affaires cessantes : on n’a pas tous les jours l’occasion de rigoler d’aussi bon coeur.
ça commence à suffire, la glycérine.
JC….. dit: 7 octobre 2014 à 9 h 13
Je vous dirais même, JC, que prétendre écrire quand on n’en a pas le talent est presque aussi ridicule que d’essayer de faire passer des obsessions personnelles pour des convictions politiques.
« La virtualité permet d’extraire le pire des individus, et ça, c’est formidable ! On y voit toute la noirceur humaine, toute la moisissure idéologique de gens instruits qui PEUVENT enfin s’exprimer librement. »
Là vous parlez de vous même car, p. ex., ceux qui fréquentent la RdL depuis un certain temps connaissent mon identité, comme celle de Jacques et de wwg (c’est par ailleurs le seul point positif de ce dernier).
Bonne journée
JC, j’ai oublié le « bien à vous » mais vous avez senti, je pense, à quel point il y était.
9:22, quand Chaloux balance à baffe à JC le Fourbe ça fait du bien, énormément de bien
l’oxyde de cuivre (tenorite) est disparu… et il s’est retrouvé avec des rondelle de metal sans aucune valeur. (renato)
C’est ce qui m’est arrivé naguère avec un beau bronze de Trajan parfaitement conservé et lisible en apparence, et que j’avais essayé de débarrasser de ses impuretés … à l’aide d’acide citrique. En fait, la patine oxydée conserve l’empreinte des anciens reliefs, mais dessous… plus rien ne subsiste. Heureusement, j’avais pris soin de recopier l’inscription , mais, comme témoin archéologique, l’objet avait perdu toute sa valeur. Je pense que ce genre de mésaventure ne doit se produire qu’avec les monnaies de bronze.
Dans le fond, ami Chaloux, toutes nos convictions sont obsessionnelles pour ceux qui sont sujets de leurs passions.
Bouddhiste, ce n’est pas mon cas. Bien entendu, et à Vous !
JC….. dit: 7 octobre 2014 à 9 h 36 min
JC, sauf que le désir frustré ne pardonne pas. Il fabrique des JC.
« JC, sauf que le désir frustré ne pardonne pas. Il fabrique des JC. »
Peu clair ! Mérite une autre formulation ….
JC….. dit: 7 octobre 2014 à 9 h 39 min
Peu clair !
Suffisamment clair pour ceux qui vous lisent ici.
Artémise nous remise la monnaie de sa pièce, sa foufoune à bon dos…
La patine, Artémise, doit ses qualités à la nature de l’alliage et aux matériaux employés pour le fluidifier lors de la fusion, inutile donc de toucher l’objet si l’on a pas les connaissances historiques, scientifiques et technique nécessaires. Toujours laisser faire aux restaurateurs, même pour des objets de peu de valeur comme les monnaies dont j’ai parlé plus haut.
âmes aux niaques dit: 7 octobre 2014 à 9 h 45 min
On dirait une pure Veyne de René Char!
La cyprine pour nettoyer les bronzes ???…
Chaloux dit: 7 octobre 2014 à 9 h 40 min
Suffisamment clair pour ceux qui vous lisent ici
C’est beaucoup plus compliqué que ça
Pour faire du Chaloux dit: 7 octobre 2014 à 10 h 10 min
On ne va tout de même pas passer la journée sur un cas aussi mineur.
(Pour les bronzes, une brosse de l’eau et du savon.)
« Je vous dirais même, JC, que prétendre écrire quand on n’en a pas le talent est presque aussi ridicule que… »
Cette position est incompréhensible. Il faut prendre ce risque ! Comment pourrait on juger du ridicule de ne pas avoir de talent et de rester, frustré, dans d’autres actes moins enrichissant ?
Sur le plan logique, il est absurde de ne pas tenter d’écrire ! Absurde ! Vous me pardonnerez ma franchise, j’en suis certain …
JC, vous êtes un vieil emmerdeur.
Quand on n’a pas le talent d’écrire on peut toujours écrire, mais le mieux est d’éviter d’exhiber le produit de cette absence.
JC….. dit: 7 octobre 2014 à 10 h 17 min
Vous me pardonnerez ma franchise, j’en suis certain …
En l’occurrence, ce n’est pas votre « franchise » qu’il faudrait vous pardonner.
Chaloux dit: 7 octobre 2014 à 10 h 19 min
« JC, vous êtes un vieil emmerdeur. »
C’est possible. Je n’en souffre pas, n’ayant pas le sentiment d’être le seul jeune emmerdeur de la RdL ….uhuhu !
Chaloux dit: 7 octobre 2014 à 10 h 21 min
« Quand on n’a pas le talent d’écrire on peut toujours écrire, mais le mieux est d’éviter d’exhiber le produit de cette absence. »
Pourquoi ? Je ne vois pas… même en cherchant bien.
JC, « même en cherchant bien », je ne vois rien d’autre à ajouter, ni de mon côté, ni de du votre.
Ite missa est.
Parfait pour ma pipe à bulle !
Allez, soyez beau joueur, Chaloux, je vous ai mis à quatre pattes, avouez-le, sachez perdre.
Chaloux est encore à quatre pattes ? C’est vraiment obsessionnel chez lui.
renato refuse la compétition. Je l’ai terrassé. Mais bien malgré moi, car mes intentions étaient pacifiques.
Evidemment, il fallait en venir là… Plus le temps de plaisanter, on m’attend à Colombey…
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