Poétique de Céline, éthique de Kraus
L’ego-histoire, c’est bien, surtout lorsque d’autres que des historiens s’en emparent aussi. Encore faut-il avoir envie de sacrifier au racontage de mézigue, expression qui n’est pas de Louis-Ferdinand Céline mais de Jacques Perret. Il est remarquable qu’un écrivain aussi tempétueux ait suscité un exégète aussi paisible qu’Henri Godard. Comment devient-on le spécialiste les plus respecté et le plus incontesté de l’œuvre d’un grand écrivain ? Richard Ellman avait autrefois répondu pour Joyce ; Jean-Yves Tadié pourrait répondre pour Proust, Pierre Citron pour Giono. Jacques Body pour Giraudoux, Henri Mitterand pour Zola… En attendant, Henri Godard le fait dans A travers Céline, la littérature (215 pages, 17,50 euros, Gallimard). Ou comment il s’est frayé son propre chemin dans le maquis de la graphie, des manuscrits, des lettres, des contradictions, des mensonges, des exagérations de Céline. Cette œuvre, et non cette vie, ne pas confondre, il y est tombé par hasard. C’était en 1957, il avait 20 ans, D’un château l’autre venait de paraître chez Gallimard, curieux livre défini par son auteur comme « une certaine façon d’exister, ni absolument fiction, ni absolument réelle ». Louis-Ferdinand Céline y racontait, avec son sens du comique et de l’hyperbole, l’exil du gouvernement de Vichy et de collaborationnistes parisiens dans la ville et au château
de Sigmaringen (Wurtemberg), chez les Hohenzollern, durant les quelques mois qu’il y passa en transit entre la fin de 1944 et le début de 1945. Le jeune Godard, alors plutôt féru de littératures grecque et latine, reçut cette lecture comme un choc et crut y déceler une modalité nouvelle du roman, quelque chose comme un style neuf créé pour épouser le vécu de cette expérience exceptionnelle. Puis le hasard fit les choses.
Rabelais étant au programme de l’agrégation de Lettres, et un club de livres le rééditant avec une interview du proscrit de Meudon en guise de préface, il s’enhardit à aller sonner à sa grille pour lui demander conseil. Furtif mais intense. Et à mesure qu’il entra dans ce labyrinthe, il se déprit de ses Montherlant, mais pas ses chers Malraux, Giono, Guilloux et encore moins de Faulkner-le-patron qui résistait car sa force était au moins égale à celle, tellurique, d’un Céline.
Voilà, ça a débuté comme ça. C’est aussi simple. A une réserve près qu’il n’aurait pas rencontrée s’il avait consacré ses travaux et ses jours à tout autre écrivain français : le « problème moral » posé par certains aspects du corpus célinien. Non pas le Voyage au bout de la nuit que le normalien dévora, la puissance de la satire qu’il savoura dans la première partie, puis au-delà du cri poussé contre la guerre, l’amorce d’un renversement des codes et conventions de l’écriture romanesque, l’annonce d’une subversion du langage, étant entendu que le premier de ses huit romans est de facture assez classique, encore dans les clous.
Non, le problème moral, il faut bien entendu le chercher du côté des pamphlets, et d’abord Bagatelles pour un massacre entièrement composé autour d’une idée fixe ressassée, martelée ad nauseam : les juifs sont la perte du monde civilisé. S’ensuivent des centaines de pages délirantes où tout le monde ou presque l’est plus ou moins, selon le procédé rhétorique de l’énumération, les uns et les autres nommément dénoncés avant d’être traînés dans la fange avec une étonnante imagination lexicale dans le registre de l’injure scatologique. Henri Godard n’en revenait pas, n’ayant jamais eu à lire auparavant un déferlement de haine raciale d’une telle intensité sous la plume d’un écrivain contemporain :
« Un tel antisémitisme n’agresse pas seulement les juifs, il agresse au moment où il les lit quiconque lit ces injures, s’il n’est pas lui-même antisémite. »
Puis il lut tout Céline, sans oublier les lettres. C’est ainsi que malgré les trois pamphlets (curieusement, il ne le traite pas de « pamphlétaire » mais de « publiciste éruptif », terme désuet désignant les journalistes au temps des gazettes, ou des folliculaires et autres auteurs tous azimuts, mais qui ne reflète en rien la spécificité de ces trois livres), en dépit du jugement moral porté par ceux qui en prenaient prétexte pour récuser toute l’œuvre de Céline, et grâce à Mort à crédit qu’il tient à raison pour son chef d’œuvre, il se chercha en Sorbonne un directeur de thèse qui acceptât de le suivre dans ce monde-là. Ce qui n’allait pas de soi… C’est ainsi qu’il devint par la suite l’éditeur savant de la Pléiade Céline, de sa correspondance, de ses recueils d’articles. Sa thèse, publiée en 1985 sous le titre Poétique de Céline (on la trouve en poche dans la collection Tel), s’imposa rapidement comme étant l’une des rares analyses sereine capable de démonter la dynamique interne de cette œuvre explosive. Ce qui lui valut un article d’un collègue chinois intitulé : « Henri Godard, l’homme qui transporte de la dynamite et qui ne se fait pas sauter » – ce qui était assez bien vu. Godard fut de ceux qui révélèrent de manière convaincante que sous l’ordure, la grossièreté, la violence, on pouvait trouver des trésors de finesse, de subtilité et de profondeur. Il osa même y déceler de l’empathie, à condition, il est vrai, de mettre l’agressivité célinienne à distance.
La poétique de Céline selon Godard ? Un français populaire, un moyen et non une fin, qui est le fond musical du texte mais pas sa note unique ; un travail de déconstruction de la phrase tendant à désarticuler le texte dans sa continuité et ses enchaînements ; une oralité faite de segments séparés par des silences eux-mêmes matérialisés par trois points de suspension détournant l’usage traditionnel de ce signe de ponctuation, et permettant ainsi au dernier mot de vibrer dans ce vide ; une haine de la matière objectivée dans son aversion pour tout ce qui est compact, rigide, gros, inerte, lourd, synonyme de mort . On n’imagine pas à quel point les libertés que cette œuvre romanesque prenait avec la langue ont pu libérer ses lecteurs (mis à part ce que ses pamphlets ont libéré de refoulement, d’inhibition, d’abjection et d’instinct de mort chez d’autres) ; dans son récit de formation Les Feux de Saint-Elme (Gallimard) qui vient de paraître, Daniel Cordier consacre plusieurs pages à l’effet que la lecture de Mort à crédit produisit sur lui, à16 ans en 1936 ; une vraie purge culturelle qui l’arracha brutalement à son milieu bourgeois, qui l’enthousiasma tout en l’écoeurant ; les jeux entre garçons dans le collège en Angleterre décrits dans leur bestialité la plus crue (« enculage », « branlage », suçade », « poignet ») jetaient sur les siens un éclairage des plus captivants et des plus troublants : « Je ne pouvais croire que l’Amour auquel nous rêvions tous aboutisse à cette boucherie grotesque et sale »
Ce coup de projecteur est l’occasion pour Henri Godard de dresser le bilan. S’il a évolué, c’est dans un sens qui en surprendra plus d’un : après avoir exploré comme nul autre les couches sédimentées de son œuvre dans sa totalité irréductible, il a découvert son humanité et même « sa disposition à la compassion », malgré le conflit de valeurs qui surgit inévitablement entre ce qui nous fait admirer le génial créateur et ce qui nous fait mépriser le médiocre salaud, malgré tout.
Il ne me serait jamais venu l’idée d’associer dans un même billet Louis-Ferdinand Céline à Karl Kraus ; j’ignore même si les comparatistes se sont déjà emparés du duo -mais ils ont déjà fait pire. Il a fallu le hasard des parutions en librairie pour que, juste après le Godard, je me plonge dans le « demi » Spécial Karl Kraus (l’autre moitié est consacré à Alfred Kubin) concocté par la revue Europe (No 1021, 410 pages, 20 euros). Les passerelles ne manquent pourtant pas entre le Français et l’Autrichien : usage de la satire comme d’une arme de destruction massive, puissance du comique, goût de la provocation, dénonciation de la guerre, tendance à l’hyperbole, unicité de l’éthique et de l’esthétique, jusqu’à la violence de l’antisémitisme… Pour le reste, la critique radicale de Kraus relève d’un autre monde, d’une autre logique, d’autres moyens. Ce dossier vient à point car elle est de plus en plus souvent citée chez nous sans que ses œuvres complètes soient disponibles en français et nous parvient par des truchements, celui de sociologues comme Pierre Bourdieu, de philosophes tels que Jacques Bouveresse notamment, les deux privilégiant sa critique radicale des médias, ou aux Etats-Unis, celui du romancier Jonathan Franzen The Kraus Project (2013) sorte de « Kraus pour les nuls » permettant d’appliquer sa pensée à notre quotidien.
De Kraus, outre ses aphorismes dont on use et abuse, on connaît surtout le défi permanent qu’il lança par ses attaques répétées dans les petits cahiers rouges de sa revue, un anti-journal qu’il publia à l’enseigne de Die Fackel (La Torche). 922 numéros parurent entre 1899 et 1936. Il pouvait s’emparer des sujets les plus insignifiants pour leur donner une dimension politique nationale, sinon universelle, par la puissance de sa satire. Sa technique se tenait sur deux piliers : son grand art de la citation et une éthique reposant sur le rôle de la loi, le respect du droit, et, partant, la grandeur de la justice. Avec ces armes, il s’employa à nettoyer son époque.
« Au commencement était la presse, et puis advint le monde » écrivit-il. Les journalistes et le journalisme, censés incarner la corruption, étaient la cible première du polémiste ; ils reçurent ses premières flèches les plus empoisonnées et y survécurent. Le milieu juif libéral viennois, dont il était issu (il s’était converti au catholicisme en 1911), fut son autre cible privilégiée. Comme Céline, c’est encore ce qui fait problème et retient certains de ses admirateurs d’être entiers dans leur admiration, les forçant à un « mais » de circonstance. L’article qu’y consacre Sigurd Paul Scheichl dans ce dossier de la revue Europe entend rendre justice à Kraus sur l’épineuse question. Non seulement, il le disculpe de son antisémitisme, cette jüdischer Selbsthass dont on se demande encore s’il faut la traduire par « haine juive de soi » ou « haine de soi juive », mais il veut nous convaincre de sa qualité d’adversaire de l’antisémitisme – ce qui est pousser le bouchon un peu loin. Comme pour Céline, il nous invite à considérer ses écrits litigieux comme « des textes littéraires et non pas des analyses politiques ». Qu’il ait moqué les antisémites comme des « troglodytes », qu’il ait exprimé sa passion pour Offenbach et qu’il ait reproché à une amie son aversion pour la physionomie d’un pianiste dans une lettre de 1929 ne suffit pas à convaincre, ni à dissiper le fait que « sa rhétorique antilibérale puisse prêter à des malentendus ». Dommage que ce dossier n’ait pas également donné la parole, d’une manière ou d’une autre, à Jacques Le Rider et Claude David, deux germanistes sans indulgence pour Kraus.
L’admiration que lui vouaient nombre d’intellectuels, d’écrivains, d’artistes, de poètes avait pris un tour sectaire, quelque chose d’une vénération d’ordre religieux, comme seul un Stefan George pouvait s’enorgueillir. Il y eut même une expression consacrée pour la définir, comme le rappelle d’entrée Gérald Stieg, responsable de ce dossier : « le culte de Kraus » (Krausianerei). La reproduction de messages d’admiration, issus d’une enquête de 1913, donne l’étendue de son emprise sur Elias Canetti, Walter Benjamin, Franz Werfel, Oscar Kokoschka, Adolf Loos, Hermann Broch, Arnold Schönberg, Thomas Mann ; quant à ceux, nombreux, qui le méprisaient, seul Stefan Zweig a eu le courage de se manifester, mais dans des termes que leur mièvrerie rend inoffensifs : « …sa personnalité (inaccessible à ma sympathie)… ! ». A tout prendre, un Kraus préfèrera toujours des ennemis à sa hauteur, c’est à dire d’une agressivité égale à la sienne. Comment ne pas songer au statut de Céline dans la critique lorsqu’on découvre la remarque que fit Peter Altenberg :
« Si Karl Kraus n’était pas attaqué, incompris, insulté de la manière dont il l’est, ce serait presque à désespérer de la véracité de son œuvre ! »
En 1933, il résolut de se taire, comme il s’était tu en 1914. Parce que sa parole s’estimait inopérante, et la puissance poétique de son éthique sociale vaincue par avance, comme si elle était hors de propos, déplacée, face au monde qui s’annonçait. « Mir fällt zu Hitler nichts ein » écrit-il.
« Moi, rien ne me vient à l’esprit au sujet de Hitler ».
Une phrase que l’on n’a pas fini de commenter et dont Valérie Robert remarque finement qu’elle est aussi difficile à traduire en française qu’en allemand; une manière de souligner qu’au fond, se situer publiquement hors-champ comme il le fait, c’est aussi une façon d’être de plain-pied dans son époque par la puissance provocatrice du silence. Peut-être est-ce le lot des visionnaires. Karl Kraus fut exceptionnel non seulement par sa force de frappe intellectuelle, mais par sa capacité d’anticipation, une effrayante lucidité reposant sur la fusion de réel et de l’irréel, qui lui faisait décrire l’Allemagne comme « un camp de concentration » dès 1915. Marcel Ray, qui fut son ami et son traducteur, le faisant découvrir au public français dès 1927, le jugeait « incommode » et le présentait volontiers comme « la mauvaise conscience de Vienne ». Il espérait que la colonne vertébrale, l’échine de la ville, du pays et de leurs habitants sortiraient renforcés de ses coups de pied. Ceux-ci en ont vu d’autres depuis avec les Thomas Bernhard, Elfriede Jelinek, Peter Handke, et on ne peut pas dire que… Retenons l’expression de gratitude de Marcel Ray :
« J’ai trois raisons de remercier Karl Kraus. Il sauve l’étranger vivant à Vienne de la maladie du sommeil. Il encourage les ennemis de la veulerie littéraire à exiger beaucoup de la langue allemande. Il réconcilie l’Européen avec l’austriacité »
Karl Kraus est mort à 62 ans. C’était en 1936. On connaît la suite. S’y serait-il longtemps maintenu dans le silence ?
(« Vu du pont l’autre jour à Kiev » photo Passou ; « Portraits de Céline » photo D.R. ; « Portraits de Karl Kraus » photo D.R. et tableau d’Oscar Kokoschka, 1925)
1 076 Réponses pour Poétique de Céline, éthique de Kraus
intéressant,mais bon dieu de bon dieu, il y a tellement d’auteurs d’aujourd’hui dont on ne parle pas assez mais bon
Un pont sur le désordre…
Céline !
Yavait longtemps.
Pas de problème pour les commentaires,
comme dab,
Ctrl+C, Ctrl+V.
« Cette œuvre, et non cette vie, ne pas confondre »
Ben si.
Et tout le reste n’est que littérature.
C’est la… popoétotiqueu du gendaaarmeu…
Photo
La révolution, c’est la cloche.
Photo 3
Politique révolutionnaire, politique apocalyptique, intérieur petit-bourgeois.
Photo 5
Quenelle autrichienne.
« La poétique de Céline selon Godard ? »
Le salaire de la peur !
Mais qu’est donc aller faire Passou à Kiev ?
Politique révolutionnaire > poétique révolutionnaire
(Gespenst eines Korrektor)
Tourisme :
http://bookriot.com/2014/05/04/literary-tourism-norman-oklahoma/
cinq articles à moins de 1000 commentaires ça ne pouvait plus raisonnablement continuer comme ça!!! Hollande appelle Valls euhhhhhhh non!! Passou appelle la crapule Celine ça fait vendre ça Monsieur! on attend les premiers sondages
« Jacques Barozzi dit: 6 mai 2014 à 11 h 06 min
Mais qu’est donc aller faire Passou à Kiev ? »
S’il porte une chemise blanche au col grand ouvert, tous les espoirs sont permis.
« Cette œuvre, et non cette vie, ne pas confondre »
Il est difficile de contester l’évidence : une œuvre est partie constitutive, intégrante, de la vie d’un auteur, peut-être la plus importante. Clairement, il est impossible de poser une cloison étanche entre les deux. D’où l’intersection entre ces deux domaines rendant la « confusion » possible, voire inévitable.
Par contre, que des juges faits de temps, de mœurs, d’époques, de morales différentes, se permettent de juger de la « respectabilité » d’une vie ou d’une œuvre, me paraît relever de la plus grande connerie et de la plus infâme subjectivité …
euhhhhhh non, pas la crapule Celine, lamis plutôt le chauffeur de taxi Celine « t’avance eh!! tarlouze » ça c’est du style!!
Parler de la « crapule » Céline est donc infâme.
Céline – Kraus : renversant…
La poétique de Giovanni sant’Angelo selon Passou ?
« Un français populaire, un moyen et non une fin, qui est le fond musical du texte mais pas sa note unique ; un travail de déconstruction de la phrase tendant à désarticuler le texte dans sa continuité et ses enchaînements ; une oralité faite de segments séparés par des silences eux-mêmes matérialisés par trois points de suspension détournant l’usage traditionnel de ce signe de ponctuation, et permettant ainsi au dernier mot de vibrer dans ce vide ; une haine de la matière objectivée dans son aversion pour tout ce qui est compact, rigide, gros, inerte, lourd, synonyme de mort . «
le XXème siècle est quand même le siècle où les plus grands intellos ont défendus bec et ongles les pires saloperies sorties de l’esprit humain, dur sur un blog d’intellos d’être lucides!!
« Père pardonnez leurs, ils ne savent pas ce qu’ils font! »
il ne faudrait pas ce blog devienne un jour:
LA RÉPUBLIQUE DES LIVRES ANCIENS, ya Popaul pour ça, non ?
JC….. dit: 6 mai 2014 à 11 h 13 min
Parler de la « crapule » Céline est donc infâme
non bien sûr, c’était un crapule et un chaufeuur de taxi
Céline et la Mitteleuropa, les deux mamelles de Passou ?
Le point commun entre Céline et Kraus, la haine du juif ?
quand LE AIR FORCE ONE des critiques littéraires en est à trouver le signe du génie et de la vibration dans trois points de suspension, on tire l’échelle§§
« quand LE AIR FORCE ONE des critiques littéraires en est à trouver le signe du génie et de la vibration dans trois points de suspension, on tire l’échelle… »
Là il faut voir s’il y a solution de continuité ou pas…
Henri Godard, c’est le petit frère de Jean-Luc ?
http://www.youtube.com/watch?v=i8oUfp2A-Vc
3Godard fut de ceux qui révélèrent de manière convaincante que sous l’ordure, la grossièreté, la violence, on pouvait trouver des trésors de finesse, de subtilité et de profondeur. Il osa même y déceler de l’empathie, à condition, il est vrai, de mettre l’agressivité célinienne à distance.3
QUAND je dis qu’entre intellos la corruption et la connivence est définitivement plus grande qu’au sein de la maffia ou que chez les politiques!!! (pour rigoler) : tous pourris????????
jacques barozzi vous pensez comme moi que sant’angelo giovanni est un double défoulé de grammairien ?
c’est très difficile de tenir ce rythme, j’ai essayé une page complète et cela n’a pas fait rire l’académie belge, dommage, …bip …bip !!!! en dix versions !!!
L’Obelixe & l’Assurance-tout-risque °@)°envoyez°@)° ++++
L’humain étant ce qu’il est… en bien comme en mal, naturellement… Cela dit, si on se tient à un poncif parmi les plus courus, le Paradis est un lieu vachement ennuyeux…
renato dit: 6 mai 2014 à 11 h 43 min
un poncif parmi les plus courus
Le Tour du renato ou comme on dit à Colmar, le marathon du Souverain.
Oyez bonnes Poires et Pommes d’Api, je fais .. mon Miel .. dans les Pôles Pottt !!!
….3 Sacrés Obama & Care & Wash & Wasp, VA ..VA .. Go .. Gone .. Gott mit Uns .. Unsere .. Dark & White ..
L’AmUR à Mur … La Funundzwanzig HuuR ..
Von Pidol Zu Daunau .. Le SlavatiskaïaKieV … L’effet de Serre à Propopanne ! Le redoublement des CazAkozaK en FouetTTTATARE !!!
« sa rhétorique antilibérale puisse prêter à des malentendus »
Pour nous aucun malentendu avec la rhétorique ultra-libérale de JC.
Un néocon reste et restera toujours un néocon.
» sous l’ordure, la grossièreté, la violence, on pouvait trouver des trésors de finesse, de subtilité et de profondeur. Il osa même y déceler de l’empathie, » (Passou)
Hélas, si cela pouvait se vérifier chez nos commentateurs…!
Chantal, please, revenez-nous au naturel!
Comparer Kraus et Céline?
Marcel dit: 6 mai 2014 à 1 h 45 min
Les lapins
Trois lapins broutent mes carottes.
Un bruit, panique et trois culs blancs,
S’éclipsant sous les échalotes.
Trois lapins broutent mes carottes.
J’en ferais bien des gibelottes.
Le cœur me fend, petits déments.
Trois lapins broutent mes carottes.
Un bruit, panique et trois culs blancs.
Jean Calbrix, le 06/05/14
@ jp pas de problème, mais avouez que c’est tentant de swinguer, j’ai un petit faible pour giovanille, depuis quelques jours on dirait que qu’un orgue de barbarie lui pousse au travers du crâne, il doit être crevé après de tels jets ..
je suis allé voir « pas son genre » j’ai ris comme une toquée, le réalisateur est venu expliquer qu’il se sentait comme un cerveau de coiffeuse en essayant de déchiffre Deleuze ou Kant. Le petit jeune de la comédie française ressemble étrangement au fils Carrère d’Encause ;… AH il n’y a que les belges pour se tordre de rire de l’être .. les parisiens se prennent un sacré plumeau avec leurs idôles poussiéreuses, je vous conseille en cas de stress, ce film plus subtil que ce qu’il filme … parodique des comédies sentimentales à la française avec comédie musicale; … une comédie sans gêne sur les enfarinés. A méditer la phrase culte : « qu’y as-t-il de pire qu’un parvenu ; SES ENFANTS qui n’ont mêmes pas été pauvres .. cruel & vrai.
« trois culs blancs broutent mes carottes. »
My gode, dirait le boug !
Chantal, la poétique de Giovanni va bien au-delà de la grammaire, c’est métaphysique !
Nonce pour Rance ? c’est vrai qu’il pue même à l’écrit…
…
…c’est pas que j’ai autre chose à faire aussi!,…
…
…mais, pour @,…Jacques Baruzzi à 11 h 16,…
…
…mon mode d’écrire, peux changer!,…mais actuellement il satisfait ma dialectique sur ce chantier!,…cette toile de fond!,…
…
…plus, comme Picasso!,…avant, que certains de ces tableaux, soient laisser, comme,…comme terminer!,…les métamorphoses graphiques pour contenter l’artiste en son oeuvres,…sont innombrables!…
…il est heureux, qu’entre deux poses, il s’autorisait une photo intermédiaire,…et à évoluer ensuite sur le même tableau!,…élémentaire mon cher Wadson!,…mon cher-loock-home!,…
…
…ensuite!,…
…
…………@,…Bihoreau de Bellevente le 03 mai 2014,…à,…4 h 05 mn,…sur Jacques le Goff l’européen,…donne un aperçu élémentaire à satisfaire les publics suivant leurs états hébétés!,…
…
…laisser mûrir les esprits, sans les murs à Castes,…la Doxa forcée ou naturelle,…qu’elle » Utopie « ,…mon Erasme de cour!,…déballe!,…les frustrations d’E.N.A,…du col!,…etc,…Ah!,…Ah!,…
…j!ai défà dit, j’ai rien à cirer du pavé à Céline!,…une mise en scène,…prévisible en jeux de rôle!,…Cinéma!,…et cloisonnement de politique-sociale,…because enseignement d’abrutis!,…et non-respect de l’homme dès sa naissance, des charges et culpabilisations,…aux pommes d’Êve et C°, à Baal,…et sectes d’état en police, témoins de Jéhova!,…Opus mon cul!,…etc,…K.K.K.,…
…des hommes,…sans têtes,…à déambuler,…plus cons tu meurt!…de toi même!,…sans rancune,…l’archéologie prévisible!,…sur commandes!,…
…encore des nouilles ! à lèche-culs!,…
…Oui!,…sa mange son pain et crame son coeur!,…etc!,…
…suivant(e)!,…à poils!,…tout ces interview’s,…macro-économique,…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc,…
…à mourir de rire!,…
« Jacques Baruzzi »
Même mon nom est déstructruré chez Giovanni Sant’Angelus !
…
…chantal au zozos et forêts,…Jacques Barre Oz ha pas Barru,…pour un trou de bal ya chantal!,…
…made in Belgium et mon kiki!,… met ta physique à la sauce aux poirot,…pas copié pour la peau étique tac,…Bip! Bip!,…
…etc!,…
« les trois pamphlets (curieusement, il ne le traite pas de « pamphlétaire » mais de « publiciste éruptif » »
Publiciste hystérique serait plus approprié qu’éruptif, non ?
rien ne résiste au tableau d’Apocalypse Sant’ Angelien, j’aime beaucoup l’horloge énorme qui gît parmi les pneus , j’entend bien une lecture par un type qui tousse sous la barricade, les pieds dans la ferraille calcinée et le chemin de fer qui lui passe dessus. HA .. HA ..
je vais tenter de calmer mon imagination, folle des logis, aux pieds, … !!
Giovanno Sant’Angela est un italien du sud, autant dire un arabe !
réconcilier l’européen avec l’austriacité
Juste mais trop tard et impossible aujourd’hui. passouline y contribue par ses notules.
La préface de Godard aux lettres de Céline dans la pléiade est un peu molle, peut-être une concession à l’air du temps.
Gide qui voit du grotesque comique dans « Bagatelles » (Louis XIV est juif…) semble plus juste.
Pas sûr que Kraus fût un philosémite de souche. Comme Hofmannstahl, il a poursuivi la baronne particulée jusqu’à la fin de sa vie.
Il est 12H 28 à Kiev docteur Passou ?
…
…@,…chantal!,…pas son genre,…m’en fout !,…pas de travaux d’Her-cul en vue!,…
…
…déjà,!…avez-vous, moins de vingt ans!,…et suis je milliardaire,…Non,…
…
…pourquoi, voulez-vous!,…que je perde mon temps et le vôtre!,…là direct!,…
…
…le corps suis l’esprit!,…et non pas l’esprit à courir derrière le corps!,…
…
…je me commande!,…seul!,…merci! les provocations!,…aux beurrés d’iguanes!,…
…etc,…
…
L’olibrius qui me colle aux basques (pardon Batasuna) persiste et signe u.
Trois posts sous ce fil ne sont pas de moi.
Sauras-tu les retrouver ?
« (Louis XIV est juif…) »
Les Bourbon ont l’appendice nasal adéquat, Phil ?
Le dernier des Bourbon milite pour le retour des juifs en Espagne, selon ML !
http://static.lexpress.fr/medias_7905/w_605,h_270,c_fill,g_north/le-roi-d-espagne-juan-carlos-a-palma-de-majorque-le-6-aout-2013_4047385.jpg
« Profil d’Abyssinien » pour Louis, dear baroz. Les autres restent dans la norme nazique.
Austriacités & Atrocités … de l’Horloge en Parterre !!! Béné – dit – Cité
je suis battu à plates coutures, voilà, voilà !!! Mes sels , mes selles, mes celles, céladondaine !!!
« Les autres restent dans la norme nazique. »
Le mien ressemble plutôt à celui-là, Phil !
http://www.autourdeleonardo.org/images/jean_clouet.jpg
Vous n’avez pas aimé ma collection de Barons ZEEP, allons allons, je vous ai sorti les AS de Piques Collector de Darons dorés sur feuilles d’impôts à venir .. moi je suis en déclaration simplifiée, à l’unité des zéros après trois chiffres romains, membre de reycl’Art & Brocante en province ..
Pas de Quoi donnez l’envie, experte en vaisselle cassée et plats déteints …
A Kiev, il est minuit passé, et on voit distinctement une culotte.
(Salut au faux « u. » de 12 h 41 min)
Pas forcément de hasard à convoquer entre Rabelais et Céline. « Mort à crédit », c’est une sorte de « Mort-livre » pour l’auteur de 1936 (en partie un flop critique), il reprendra l’écriture de ses Tiers livre, Quart livre et Cinquième livre après son retour dans son abbaye délabrée de Meudon, où il dépoussiérera aussi son activité de médecin pseudo-misanthrope pour soigner les vieux et les indigents que le savoir de rebouteux d’un docteur des âmes ne rebutaient pas. Godard reconnut peut-être tout de suite en lui l’écrabouilleur de style, le frère Jean des Entommeures fracassant les mauvaises bouteilles qui remplissent de vieilles habitudes les godets des écritoires de la littérature à huile lourde. À la maison de prières que voulut lui construire à Vienne Karl Kraus (à l’enseigne : « Ecry ce que voudras », mais dans un esprit « pro bellô », ce qui déstabilisa le pacifiste Céline, sicuro), il tomba victime consentante (tel un oiselet déplumé bien léger, trop léger) dans les pièges au gutta-percha du malfaisant alcoolique Darquier, du sinistre professeur Montandon et du pauvre Alphonse, alias le Dr Wolf. Poétique de la chute, éthique du wingsuit sans parachute, esthétique du vol plat-nez, dans les trois cas on se ramasse et c’est toujours le vent qui collecte les dépouilles sans cadavres.
Grosse, la culotte, u. !
…
…Barozzi!,…
………..,il y a plus d’arabes en Europe,…
…mon tableaux est vernis,…entre les couches posées!,…et à venir!,…je me nettoie des crasses des » visiteurs « , sur mon arbre généalogique,…
…je suis presque parfait!,…comme je suis!,…à vous d’en faire autant,…avec vos messes de calcul-psymachistes de boyards!,…
…etc!,…
Bourdin ?
Qui estime monsieur Bourdin ?!
De Gaulle ?
Euh …… absent !
C’est la première fois que j’entends une politique énoncée sous le signe d’un « je n’ai rien à perdre ».
C’est pas inquiétant?
Prononcez la phrase avec un accent russe ou allemand, vous verrez.
Lorsqu’on dit « je n’ai rien à perdre »… on a déjà perdu !
(sauf si l’on est sportif, çad lorsque l’on a « la synthèse-couille-molle » en horreur !)
« Je n’ai rien à perdre » est déjà un aveu d’echec, u. !
Pour comprendre le style de Giovanni S’ant’Angelo, allez directement voir entre la 1.04 et 1.12e minute de ce lien !
http://www.youtube.com/watch?v=i8oUfp2A-Vc
…
…Baruzzi à l’albatre,!…Louis XIV est juif,…
…
…pourtant,…sur ses monnaies jeunes!,…il est » normal « ,…avec ou sans boucles,…
…y aurait’il eut, substitution du corps, par les Mazzarin(nes) papadébiles à crédit, et Richelieu!,…un doute persiste!,…l’europe qui crame encore!,…un signe!,…
…je porte deux types de poils!,…même trois,…avec les blancs,…çà nous fait quatre!,…qui dit mieux!,…
…etc!,…
Ecrivez Barucchi ou Baruch, GSA, et moi aussi je deviendrai juif !
…
…François I°,…exister avec un nez-juif,…çà nous fait » Venise » à Pippa de Rome Pompier!,…
…
…merci!,…Charles-Quint des normes,…des noms,…tous fichés!,…à l’E.N.A,…des bronzes!,…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc!,…
…
Pour la première fois sur ce blog je rencontre des propos critiques sur les textes poético-déstructurés de Giovanni san angelo.
voila qui me rassure et me réconforte
Car totalement inaccessible aux messages que leur auteur aurait cherché à transmettre, je voyais jusque là dans mon incompréhension de cette prose une inaptitude de ma part à en decrypter la signification,à en mesurer la force poétique et la portée ,infirmité que ne devaient pas partager les autres commentateurs ,personne ne s’étant exprimé en ce sens .
Et voila que d’autres osent dire que peut-être le roi est nu, ce qui me montre que je ne suis plus seule à passer à côté d’une éventuelle valeur cachée de ces textes et , peut-être, comme j’en avais dans mon approche béotienne l’impression ,qu’ils ne valent rien
Bonjour, je m’excuse, j’ai encore des connexions aléatoires, avec le château, alors je n’ai pas du tout suivi les derniers épisodes. Ceux de « plus belle la vie ». Céline va sortir sa jeune cliente de ses problèmes ? Céline est avocat pour ceux qui découvrent. Bon, je vous salue d’un patelin qui s’appelle Riez. À voir.
Frémissements, redressement, retournement
Avec ou sans casque, les histoires de cul continuent.
D’après sa Lucette, Céline parlait beaucoup, fort, sans souci d’être écouté ou d’écouter l’autre.
C’est un idéal type,ça, non?
Jacques Barozzi dit: 6 mai 2014 à 13 h 24 min
Ecrivez Barucchi ou Baruch, GSA, et moi aussi je deviendrai juif !
« Le goût du sauna »,
par Marc Jacuzzi.
Je suis juif comme madame Talleyrand était d’Inde, Giovanni !
http://talleyrand.org/famille/images/catherine_princesse_talleyrand_001.jpg
Le perroquet à table ou Céline un coeur simple !
http://larepubliquedeslivres.com/wp-content/uploads/2014/05/8b2f7d62-3828-11e0-b3c0-406f0f200999.jpg
…
…Barozzi!,…DHH,…chantal,…etc!,…vos approches » béotiennes « ,…ne valent rien!,…
…
…vous supputer que mes approches valent son pesant d’or!,…tester!,…testons d’argent!,…encore des imitations à Philippe Auguste!,…
…Heureux!,…les têtes dans le sable,…autrichiennes!aux balcons!,…la pose,…Bip!,…Bip!,…
…sous les bureaux d’Ac à joues!,…la crème en solde du terroir!,…
…style,…mon Ô’culte!,…etc!,…Ah!,…
…
Plutôt étique ; à propos du zigue.
Hantépathiquement.
je n’ai pas dit çà sant’angelo, j’avoue mon forfait : j’ai testé pour vous ..
explications en MP attation ! Je prend les Thors à charge au tribunal académique , je n’ai pas dit mes sources d’inspiration, pas si folle de griller au barbecue des faux-plâtres .. moi cela me fait rire .. et — Basta/BastiaH.
C’est mon côté Greek à la Prusse !!
SAG c’est très symbolique d’anchois …
Par tous les côtés du billet et des commentaires le pipilet essaie d’exister.
Peine perdue.
Pauvre baroz.
…
…@,…du style à enfariner son monde!,…
……..en Jeanne d’Arc,…corporatismes,…
……..réseaux en têtes-bêches!,…
……..
……..une grande famille,…le pic à castes!,…
……..les liaisons dangereuses,…toucher de partout,…fidélité à son héritage!,…et,…créer des laquais » naturels « ,…vous en êtes de la bande à quatre poils,…
……..changer de chemise comme de cravate, en dindon sucré des connivences!,…c’est encore très courant!,…en normes!,…pédales!,…
……..évocations de styles!,…
……..les étapes à l’oeuvre!,…
……..çà en fait des fauX-culs des révolutions!,…
……..avec un pitre en Napoléon, c’est Monsieur,…à évitez son Fouquet des lumières,…
…j’engrosse pour mon fils!,…tout à venir!,…les dédale-moi en 3D!…les marchand du temple!,…évocations!,…
…etc!,…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc!,…
Giovanni Machintruc, c’est bouguereau qui béguaie
GSA est comme HR, dès que quelqu’un(e) s’intéresse à lui il ne se sent plus de joie et l’exprime par tous ses pores.
…
…@,…chantal,…
…………….je sais que çà vous fait rire!,…et moi aussi!,…
…et, Barozzi, et DHH,…sont aux anges!,…
…
…c’est une bonne diversion!,…pour décharger le Céline de ses maux!,…dans sa méthodologie constructive!,…
…à corps et à cris!,…sous cloches!,…
…etc!,…
La démesure existe depuis l’aube des temps.
Des premières peintures rupestres, sur les murs des cavernes, datent de l’époque des premiers massacres de masse. Les chefs de tribu, sans doute fiers de posséder ces œuvres picturales se sont mis à décimer les tribus voisines, pour voler leurs femmes et leurs richesses. Les mâles dominants ont alors commencé à amasser les objets précieux pour orner leurs femmes de bijoux. La valeur de ces parures déterminait leur puissance.
Les dominés de leur côté ont commencé à apprendre à ronger l’os de leur résignation.
La démesure est la seule véritable spécificité de l’espèce humaine.
JC et u. ont fait leur petit Hollande bashing quotidien, tels des bébés après leurs rots ils sont heureux et fiers.
Sûrement une façon de payer leur abonnement au FigMag.
La démesure s’est transmise au fil des siècles, empereurs, rois, seigneurs, nobles, bourgeois ont hérité des gènes assurant sa persistance phénotypique.
Pour faire perdurer la démesure, les puissants peuvent se montrer cruels envers leurs peuples, ou bien se montrer bienveillants et paternalistes.
De tous les temps, les plus faibles ont toujours accepté cette loi de la démesure.
Quand ils découvrent la première fois l’arrogance naturelles des puissants, les faibles comprennent qu’ils ont mérité leur sort.
Les faibles ne peuvent se passer des puissants pour les conduire
La démesure est le prix de cette assistance.
peintures rupestres, sur les murs
J’ai essayé sur la tole ondulée mais ça rend moins bien.
hamlet dit: 6 mai 2014 à 14 h 48 min
Les faibles ne peuvent se passer des puissants pour les conduire
Comme qui dirait JC et Hollande ?
…
…il n’y en à plus des idées,…le commerce pour les abrutis préparer en amont!,…il pense! il a ses repères!,…Mon dieu!,…
…un libre!indépendant!,…ou le caser, à plumer!,…etc!,…
…
Hamlet à cette persistance et séquence nous aurions eu à gagner d’hériter lointainement des phéniciens, en diversions des pièges à neutrons.
Les Phéniciens sont un peuple sémitique dont le pays fut ouvert à de multiples influences. Leur civilisation présente pourtant des aspects originaux : activité commerciale et maritime, goût des grandes explorations, découverte de l’alphabet. Les auteurs anciens (Homère, Hérodote, Philon de Byblos) ne donnent des Phéniciens qu’une idée superficielle et souvent défavorable. Les fouilles archéologiques ont permis de progresser dans la connaissance de leurs villes, de leurs monuments, de leur art et même de la production courante de leurs ateliers. Les archives égyptiennes (lettres de Tell el-Amarna) et assyriennes décrivent leurs rapports avec les empires continentaux, tandis que les textes d’Ougarit révèlent des choses ignorées : une écriture alphabétique dès le xive siècle avant J.-C., toute une documentation diplomatique et juridique, et surtout une religion et des mythes propres.
…
…Kromanion!,…Gratos!,…
sur tôle ondulée!,…une couche préliminaires!…
…S.O.S., Bricolage !,…c’est pas ici!,…
…Combien!,…Ah!,…
…
Des journées ici c’est une autre affaire, le « patelin » c’est « rillette » et le festival à Godard nous impose un je vous salue Marie, les prie-Dieu en nombre insuffisant pour le public-affluent viennent à manquer, je ne vous décris pas le désordre occasionné, nous évitons de justesse les mouvements de foules toujours dangereux quand imprévus non contenus ils font ressembler ces regroupements grégaires à des troupeaux dont on ne peut prévoir combien d’éléments périront piétinés. Un far-west.
Giovanneur Saint Troudic, c’est boguereau qu’aurait pu un coup de trop en trop
« La démesure s’est transmise au fil des siècles, empereurs, rois, seigneurs, nobles, bourgeois ont hérité des gènes assurant sa persistance phénotypique. »
Les paysans et les ouvriers n’ont droit pour seules démesures qu’à la révolte, à l’insurection et à la révolution, hamlet ?
On a encore oublié le clergé !
Comparer entre eux les bouquins d’un gus, c’est un drôle de trip. Que faire si, dans le plus mauvais d’entre eux, on trouve une phrase qui enfonce tous les meilleurs ? De toutes manières, tout ce qui est classification remugle l’identité…
Jacques Barozzi dit: 6 mai 2014 à 15 h 24 min
On a encore oublié le clergé !
Don Camillo m’étonnerait qu’il se laisse oublier…
Ciboulette, jamais de commentaires positifs chez vous ?
Philippe Régniez, qui ne vient pas faire la retape pour ses pamphlets, serait-il mort ?
Jacques Barozzi dit: 6 mai 2014 à 15 h 32 min
la retape pour ses pamphlets
Mama mia et après on va se cogner la traduction des Pamphlets en cent vingt-trois langues ! Ferdine oui, les Pamphlets de toutes manières c’est du rien pour le peu que j’en ai lu. C’est même pas violent !
Accusé à tort de faire du Hollande-bashing, je proteste ici même en reconnaissant ses mérites comiques : quoiqu’il fasse, dise, promette, je me tord de rire …
Cependant je reconnais qu’il y a peut être eu erreur du Bureau d’Orientation !
philippe régniez est congelé, conservé dans un surgélateur en Uruguay, Monseigneur Fellay a célébré le gel de son corps transfiguré dans un plâtre futuriste en 3D, les photos surprenantes sont sur le net, il traverse pour le moment la croûte terrestre en solitaire, ses pieds flottent dans la mer cassepienne au large d’un sous-marin fantôme .. une baleine l’a avalé hier, elle est contaminée par une émanation de gaz toxiques, moi-même je vaticine ..
Jacques Barozzi dit: 6 mai 2014 à 15 h 32 min
Philippe Régniez, qui ne vient pas faire la retape pour ses pamphlets, serait-il mort ?
Je suis sûr qu’il s’est comporté avec bravoure, Jacques.
Outre l’antisémitisme, M. Régniez avait un point commun avec Céline: la compagnie d’un perroquet.
Mais là où Celine l’avait appelé Toto, M. Régniez (imaginaire mussolinien?) avait donné au sien un nom romain.
Chacun sait que Toto était un perroquet gris du Gabon, qui reconnu comme un animal très intelligent.
Des études affirment que le Gris du Gabon réagit émotionnellement à peu près comme un enfant de deux ans et renferme la capacité intellectuelle de celui de cinq ans.
Ecoutez, avec ça, on a une conversation.
Ce qui m’ennuie davantage, c’est ceci:
« Toto ne semble pas parler beaucoup, quelques mots, seulement, mais on ignore lesquels. Par contre, Céline lui apprend à siffler «dans les steppes de l’Asie centrale» et il crie : «Les Tarrrrrrrtarres à Meudon… Les Tarrrrrrrtarres à Meudon!», en écho au célèbre «Les Chinois à Cognac!», de son maître affirme Éric Mazet. »
Si c’est pas malheureux de nourrir la haine de l’Asie chez cette pauvre bête.
Déjà que c’était un Gabonais.
Chantal,
Lorsque nos troupes revenues du Mali et de Centrafrique (1,5 litre d’eau par homme et par jour) envahiront, à la Putin, la Belgique pour récupérer notre Crimée wallonne, ce sera un plaisir pour nous de vous voir abjurer la nationalité belge. Quelle recrue…
futuriste en 3D
3 D. !
Mais non Chantal ils sont beaucoup plus que ça, comme les petits hommes verts ils pullulent.
Pour notre plus grand plaisir, enfin le mien (et celui de TKT bien sûr)
« Lorsque nos troupes revenues du Mali et de Centrafrique (1,5 litre d’eau par homme et par jour) envahiront, à la Putin, la Belgique »
Avec quelle boisson?
Les Tarrrrrrrtarres à Meudon
C’est bon un tartare de perroquet ?
pauvre idiot, de JC .. être belge est un état d’esprit îlien sur terre, impalpable, essayez d’y mettre les pieds c’est comme vouloir prendre Moscou ..la belgique est terre d’empire et sacre les hydres, chaque jour des cohortes affluent sur notre improbable Kapitale -à- Tête de Veau d’ÖR. Je suis dans la cave à écouter passer la SENNE sans clothilde.
Faut dire, Ferdine en rocker…
Godard, comme Gibault (déjà notulé ici) ont rattrapé le train de Céline à son retour du Danemark. Belles théories de jeunes gens à la tête bien faite, Vitoux et compagnies, qui s’encanaillèrent dans la visite à Meudon. Même Pierre Bergé y est allé renifler le parfum sans son modiste. Mais ça ne fait pas d’eux des Nimier.
« nos troupes »
Cette appropriation par JC nous démontre à quel point sa lutte contre l’imposition n’est qu’une façade cachant un réel plaisir à sponsoriser nos légionnaires.
Ah, Chantal…. ! Lorsque je lis votre prose, je me sens tout à fait belge, tant de choses en commun.
« le maquis de la graphie, des manuscrits, des lettres, des contradictions, des mensonges, des exagérations de Céline » : et les rêves ! Dans le Château il y en a un beau à Meudon, mais sans doute d’autres ailleurs. Et Dieu sait que c’est un genre difficile…
Camarade u.
Lorsque nous envahirons la platement délicieuse Belgique (pour protéger les francophones des Belges de souche qui ont fait une révolution organisée par la CIA et le Nato ) nous nous servirons dans les brasseries du pays, n’hésitant pas à courtiser lestement les wallones cochonnes…
Liberté ! Liberté ! Bière à volonté !
Sergio, il n’y a que ça, des rêves, chez Céline, dans Mort à Crédit par exemple. Dont un particulièrement halluciné (Céline suit une géante qui détruit tout sur son passage) ; par contre, peut-on vraiment parler de « rêves », s’agissant de récits ma foi absolument cauchemardesques ?
..ma mère jicé ferme ta gueule.. si tu veut fumer du belge envoi la maréchaussé chez angelo avec un bouquin de cul à zouzou..ça fra plaisir à dracul..
Charles King, Odessa: Genius and Death in a City of Dreams
Clopine dit: 6 mai 2014 à 16 h 32 min
peut-on vraiment parler de « rêves », s’agissant de récits ma foi absolument cauchemardesques ?
Celui de Meudon, justement, en est un : tous ses copains, morts, dans une péniche antique, en route pour le Styx. Un autre qui me revient, en Angleterre, dans Guignol’s band : quelqu’un qu’il a tué, ou à la mort duquel il n’est pas resté complètement étranger, qui réapparaît dans un bistrot, un pub ; avec les odeurs de cadavre !
C’est tout de suite long, ce genre de truc. On se laisse prendre, car c’est amené de façon habile et surprenante, mais dès que l’affaire a trouvé son palier, l’ennui pour le lecteur guette. D’une manière générale tout ce qui est fantastique est intéressant à réaliser, moins à découvrir chez un auteur, un peintre…
Kraus éructait la langue allemande, comme plus tard un autre passé aussi par le moule viennois. Il existe des enregistrements.
Les paysans et les ouvriers n’ont droit pour seules démesures qu’à la révolte, à l’insurection et à la révolution, hamlet ? Jacques Barozzi, vous êtes victime d’une attaque d’optimisme, vous rigolez… Entertainment et rien.
La Belgique c’est pas les Katangais que faut envoyer ; c’est les Ralpins ! D’ailleurs c’est des gars efficaces : à cinq ils pouvaient faire prisonnière une compagnie…
JC16h18 La chambre may be?
230000 juifs y ont péri, une bagatelle qui n’explique pas pourquoi K Kraus D’Hitler je n’ai rien à dire, pour quelles raisons s’était-il converti au catholicisme, dans un mouvement de sauvegarde ou de rejet? S’était-il marié à une non-juive et quelle utilité puisque seules les mères transmettent le « statut », comment dire?
ho ho sergio faut voir ce qu’ils boivent à Bastogne, du jus de karoffel aux griottes avec une léchouille de marcassin les katangais rajoutent des bananes frittes, malgré tout, c’est débâcle à l’Oural et pendaison sur l’Oder.
Ceux qui ont vu little odessa ont un avant-goût, ce n’est pas le musée de pierre décrit par ml, je pense que çà grille sévère par là .. comme à Istambul le peuple se révolte et les flics raflent et castagnent .. c’est pas tranquille .. attendons le témoin PASSOU.
« …les jeux entre garçons dans le collège en Angleterre décrits dans leur bestialité la plus crue : enculage , branlage , suçade , poignet. »
Même chose en France dans le collège jésuite de mon adolescence. Faut bien que quelqu’un nous initie…
A propos de KK
Depuis l’été 1914, Karl Kraus avait défendu des positions pacifistes. Au début de la guerre, il avait interrompu la publication de Die Fackel pour ne la reprendre qu’en décembre 1914. Il publiait dans ce numéro 404 son texte de conférence intitulé « Dans cette grande époque », qui explique son silence et définit la ligne de conduite qu’il allait suivre désormais : dénoncer, sans aucune concession à la propagande patriotique, le point de vue supérieur de la vérité et de l’humanité contre la guerre. Peu d’intellectuels et d’artistes de sa génération se sont engagés aussi courageusement que Karl Kraus, dont la revue fut plusieurs fois saisie et censurée. En 1918, à la suite d’une lecture publique, il fut même poursuivi pour pacifisme.
bérénice dit: 6 mai 2014 à 17 h 20 min
« 230000 juifs y ont péri »
Oui ! Et alors ?
Vous semblez oublier qu’il est possible, étonnamment admissible, que l’on se foute complètement de la disparition d’une minorité si elle est « justifiée » !!!
Tournez votre regard vers l’ex-URSS. Tout le monde s’en fout du goulag. Vers le Kampuchéa. Tout le monde s’en fout. Vers le Rwanda. Tout le monde s’en fout. Vers le Soudan. Tout le monde s’en fout. Vers la Bosnie. Idem…
Tout le monde se foutait des pogroms de juifs à Odessa et partout… c’est dans la nature humaine : le fort tue le faible.
…
…@,…bouguereau,…à 16 h 38,…
…
…il faut savoir qui croire, dans ces mondes parallèles!,…les sectes!…les ruses wiking’s,…les lois d’expropriations,…déplacer les populations,…dire Oui,…à un job pour ce taper 200 km, en voiture,…usez l’homme dans sa vie!,…encadrée,…etc!,…
…
…j’ai moins de 0,5 % de livres à culs,…dans ma bibliothèque,…et pas le temps à regarder!,…j’ai mon imagination plus érotique avec! rien!…
…tout les trucs spectacles à cul,…çà me fait dormir!,…
…n’envoie rien!,…
…en tout cas!,…lire et relire tout ces » retapes « ,…à se diviser pour l’argent!,…
…sincèrement,…non!,…
…priorité à la vie!,…dans les métamorphoses à ré-générer avec simplicité,…ses défenses naturelles!,…gérer d’avance ses contradictions!,…aussi!,…
…pour réagir vite!…si nécessités il y a!,…gérer autrement le Stalag’s-mondial!,…
….etc!,…
ho ho sergio faut voir ce qu’ils boivent à Bastogne, du jus de karoffel aux griottes avec une léchouille de marcassin les katangais rajoutent des bananes frittes, malgré tout, c’est débâcle à l’Oural et pendaison sur l’Oder.
Euh Chantal, faut arrêter la farine!
Giovanni Sant’Angelo, c’est notre Céline sicilien, un peu comme Jean Calbrix est notre Rimbaud normand …
JC le massacre de minorités n’est jamais justifiable, en revanche notre indifférence, notre impuissance repue et confortable toujours agissante par défaut. Qu’y pourraient tous ces mots?
Et si sur ce blog, plutôt que de ressortir les vieux dossiers, on parlait un peu plus souvent de quelques jeunes écrivain contemporains? Je vais finir par croire qu’Assouline est un adepte de l’effet Godwin (ou Goodyear, je ne sais plus). Mais bon, je suis un peu injuste : si j’ai beaucoup lu Céline, je n’ai guère lu Karl Kraus. Je vais m’y mettre (quand j’aurai fini Piketty — sacré papier en perspective pour Assouline que le dernier pavé de Piketty, dont le moindre mérite n’est pas de mettre à contribution Balzac, Jane Austen, le cinéma américain et même les séries télévisées hollywoodiennes apparemment les plus nunuches; c’est d’ailleurs parce qu’elles sont nunuches qu’elles sont révélatrices).
bérénice dit: 6 mai 2014 à 17 h 43 min
« JC le massacre de minorités n’est jamais justifiable »
Tout massacre important est justifié ! ? La Shoah est justifiée par les nazis. Les opposants en URSS est justifié par l’homme nouveau communiste … Le massacre des musulmans en Centrafrique est justifié, celui des chiites par les sunnites est justifié.
Quelle importance qu’un massacre soit « injustifiable » ??? Aucune ….
Trifle for a slaughter, by Translator Anoynmous
The views expressed in this book are those of the author at a given historical period and at a given period of his life. Les Editions de La Reconquête publish historical and literary documents. Les Editions de La Reconquête do not indulge in antisemitic or racist propaganda.
—
Tout ça pour ça…Régniez s’est fait suriner dans un bouge d’Assomption alors qu’ils refourgait sa cargaison de T-shirts invendus à l’effigie du médecin de Bezons. Bagatelles pour un macaque. Rest in piss.
L’horreur suscitée par le bolchévisme a jeté bien des âmes au fond plutôt pures dans des aberrations idéologiques tout aussi nauséeuses. La haine du soviet nous a valu le fascisme et le nazisme. Ce besoin d’absolu devant l’effrayant vide du monde, devant l’aporie qu’est l’existence.
Ce Céline était un grossier personnage. Que son style ait brassé la douillette cage des liseux n’a rien d’étonnant. Ils aiment les sensations fortes. Se faire sodomiser par un nègre bien membré demeure leur fantasme le plus récurent. Les Blacks s’en amusent, plus sûrs que jamais que l’Européen est foncièrement taré. Dieu merci, je ne vivrai pas pour voir cette plèbe au pouvoir, bien qu’elle s’en approche dangereusement. Ici, au manoir, la jeunesse est belle et saine. On étrangle les mauvais sujets, come le font encore nos bons paysans avec le cheptel taré. Mais on ne va pas encore jusqu’à les manger – les mauvais sujets, pas nos bons paysans.
chantal dit: 6 mai 2014 à 17 h 24 min
attendons le témoin PASSOU.
Hil va faire comme l’inspecteur Canardo ? Avec Hemingway ! Dans une Cadillac blanche ? Halor là ça va hêtre…
« je n’ai guère lu Karl Kraus. Je vais m’y mettre »
Onéné
Traduction :
Je n’ai jamais lu Karl Kraus, je ne savais même pas qu’il avait existé,
alors un jour peut-être…par un surprenant hasard..si je le trouve en solde….
…
…@,…J.C.,…Céline sicilien,…
…………….çà ne peut pas exister!,…
…………….déjà, très rare à imaginer!…
…………….
…………….un hasard-heureux!,…stoïque!,…l’oeil sur les échiquier!,…avec légèreté!,…passe encore!,…
…………….mais, pas à envier Céline,…un autre parcourt, plus bourgeois sans excès!,…en auto-formation continuel avec lui-même!,…etc!,…
…
Bloom est contre la liberté d’expression, une caractéristique des fascistes et des antifascistes !?….
Giovanni Sant’Angelo dit: 6 mai 2014 à 17 h 35 min
livres à culs
Ha j’ai trouvé un Drieu y en a… Après je vais écumer Claudel !
…
…Sergio!,…J.C.,…je dois faire mes courses!,…etc!,…
…
A l’origine de cette sévère remise en cause : l’usage qu’il fait du paramètre « capital logement » dans son calcul des inégalités
C’est pourtant un sacré paramètre des inégalités financières et sociales que ce capital logement. Cela ne revient pas au même de posséder un appartement à plusieurs millions d’euros dans un des beaux quartiers de Paris et une maison de famille à moins de cinquante mille euros dans un coin perdu de la Corrèze. Vive la discussion, mais il faut absolument lire ce livre de Piketty, qui vous fait toucher du doigt le fondement économique des inégalités en France et dans le monde. Rappelons qu’actuellement, aux Etats-Unis, 400 personnes touchent autant de revenus (sous différentes formes) que les 150 millions réunis d’Américains les plus pauvres. Et en France, la réalité n’est guère différente. Quant au XXIe siècle, on se dit, en lisant Piketty, qu’il risque de creuser encore plus le fossé de l’inégalité. Que restera-t-il, vers 2100, de cette méritocratie dont on chantait tant les louanges vers 1960 et dans les progrès de laquelle on voyait une condition essentielle des progrès de la démocratie ? Le livre de Piketty apporte une contribution essentielle à cette réflexion essentielle.
…
…Giovanni!,…d’accord!,…n’oublie pas le pain!,…Bip!,…Bip!,…il reste du camembert dans la boîte à gants,…etc!,…
…
Je n’ai pas lu Piketty, mais ce qu’il dit doit être assez bien vu puisqu’il est attaqué par le Figaro.
Il a également été victime d’une agression par un Pygmée de Porquerolles accompagné d’un petit Chinois qui l’ont tabassé à coups d’andouillettes en chantant « C’est moi Laurel, c’est toi Hardy ».
Puisque Bouveresse est ici évoqué…on peut l’écouter pendant 1h47,ça devrait plaire à bloom,ne pas déplaire à zouzou et agacer jc.
les digest à la Piketty sont faits pour que les autoproclamés incultes à la onésiphore nous assomment avec leurs commentaire qui sont autant de « preuves » de leur soudaine sortie des ornières de la crasse intellectuelle la plus anthracite concernant le domaine dont ils semblent devenus les experts d’un jour comme jadis les « reines » de jean nohain.
ce besoin de commenter, ce dévouement à faire partager son enthousiasme, par des pipes telles que onésiphore, c’est affreux et terrible à supporter, mais surtout cela signe le travail de l’historien de l’économie; pouvait-il prétendre à un autre public ?
dans cette redistribution caricaturale du capital des commentaires de blogs, la petite musique de piketty ne mérite pas cette soudaine richesse. même si tout dans son oeuvre y tend depuis longtemps.
Onésiphore de Prébois dit: 6 mai 2014 à 18 h 14 min
Une seule solution nous dirait JC : chacun pour soi.
Donc impôt de succession à 80% (au-delà de 100000 € et accompagnement des enfants mineurs), fondations hors du contrôle familial et transmission des entreprises par LMBO.
Enfin des décisions claires dignes d’un ultra-libéralisme bien compris.
Secrétariat de Sergio dit: 6 mai 2014 à il reste du camembert dans la boîte à gants
Il a fait comme le Tirpitz il a coulé ! Sous les murs d’Odessa…
dans cette redistribution caricaturale du capital des commentaires de blogs, la petite musique de Piketty
Vous voulez parler de Ligeti n’Est-ce pas, qui est connu pour la luminosité sépulcrale de son œuvre, jadis récompensé aux victoires
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=QCp7bL-AWvw
Lire Piketty rendrait plus intelligent ? Y compris lorsqu’on est au sommet de la finesse intellectuelle ?
Pourquoi lui ? Parce que c’était moi ….?
Couillonnades à la Bellegueule ! Mode passagère probable…
« Une seule solution nous dirait JC : chacun pour soi. »
Chacun pour soi : la définition parfaite du vivre ensemble !
J’anticipe peut-être à tort : espérons que Piketty n’est pas le Michel Onfray de l’économie !
Quelqu’un ici aurait lu un peu des deux ?…
« JC….. dit: 6 mai 2014 à 18 h 58 min
J’anticipe peut-être à tort : espérons que Piketty n’est pas le Michel Onfray de l’économie !
Quelqu’un ici aurait lu un peu des deux ?… »
quand je pense que j’aurais pu finir comme JC!! ça fait peur!
Quelqu’un se paie gentiment ma tête à 18 h 33.
Bah, ce n’est pas bien grave, comme disait vous savez qui.
Bof,
même votre mère dit que vous n’êtes pas achevé …. je compatis. Sincèrement vostre, ahaha !
« JC….. dit: 6 mai 2014 à 19 h 15 min
Bof,
même votre mère dit que vous n’êtes pas achevé …. je compatis. Sincèrement vostre, ahaha ! »
votre femme me confiait JC » on me dit qu’il me trompe, la question que je me pose ce n’est pas avec qui, mais avec quoi! »
Puisqu’il est question de ce monsieur Piketty, que peu ont lu, et bien sachez que ce que j’ai lu de lui ne m’a absolument rien appris. Le capitalisme laissé libre d’opérer dans la plus grande légalité amène une accumulation du capital, que ce capital est transmis à la famille, et que de très grosses fortunes sont ainsi constituées. À moins que l’État ne prélève des sommes plus ou moins importantes tant sur les revenus que sur le capital, ça va continuer. Le bas du peuple, niais et gueulard, va se contenter d’allocations modestes pour survivre et continuer de jouir de son aliénation, car l’idée même de se prendre en main, de planifier sa vie, de budgeter, le fait gerber, conforté par les nantis qui l’encouragent à se divertir idiot comme le démontre ce qui tient lieu de divertissement populaire. Des exceptions rares iront joindre les nantis, parfois en crapulant.
Affligeant? Non, c’est la nature humaine qui le veut. Aucune idéologie ne donnera de l’intelligence aux tarés. La civilisation veut qu’on s’occupe des plus malheureux. De peur qu’ils nous tuent? Mais non, l’Histoire nous a appris que ces malheureux seront instrumentalisés par des envieux qui ne cherchent qu’à occuper le Château et à y singerles seigneurs qui en auront été chassés.
Monsieur Piketty a prouvé ce que nous savions déjà: l’argent attire l’argent, le malheur le malheur.
Bof,
ma compagne est muette, recueillie dans un ruisseau, défigurée, cordes vocales coupées, … une histoire tragique… passons… vous aurait elle parlé par signes … Céliniens ?
Avec quoi la tromperai-je ? Evident : une jeune esclave nigériane. J’abuse, et j’assume : je lui paie le retour en avion. Si ce n’est pas de l’humanisme, ça !
Piketty n’est pas inintéressant, mais son anti-libéralisme le rend ridicule. Sa thèse est extrêmement tendancieuse. Il prétend que le taux du rendement du capital est en général supérieur au taux de croissance (le fameux « r > g », comme disent les lycéens). Ceux qui ont du capital accumulent donc fatalement de plus en plus d’argent au détriment des autres. Sauf que l’histoire n’est jamais mécaniste.
Ensuite, ses chiffres contestables. Une équipe de chercheurs de Sciences po vient de montrer que la forte accumulation du capital recensée au fil des décennies en France par l’ami Piketty vient du seul logement, et que la montée de sa valeur reflète l’envolée des prix de l’immobilier et non les loyers versés (qui contribuent au « r » du « r > g »). On ne peut donc pas maintenir la thèse d’une dynamique divergente d’accumulation du capital.
Je me demande ce qu’en pense Attali.
Au travail, jeune Piketty !
C’est dur d’être de « gauche », je sais.
Ça m’embête de le dire, mais le libéralisme est la seule option cohérente, qu’on le veuille ou non.
Euh, Houblabou, c’est un nom africain ?
Bellerente,
une lecture qui n’apprend rien : c’est idéal, pas de temps perdu à se remettre en cause. On en parle entre lords, au dîner, puis on passe à autre chose.
Il n’y a rien à attendre de la plupart des économistes…
Chère Daaphnée, ce qui se passe en Ukraine va au-delà de mon entendement. Disons que je partage l’opinion de JC.
C’est l’heure du blanc sec.
u. dit: 6 mai 2014 à 19 h 11 min (Bah, ce n’est pas bien grave)
u. dit: 6 mai 2014 à 19 h 30 min (Au travail)
u. dit: 6 mai 2014 à 19 h 38 min (blanc sec)
Hihihi…
C’est une brochette.
Daaphnée, ne soyez pas dupe!
L’usurpateur, pour être crédible, doit à chaque fois prélever un tic de langage, c’est-à-dire répéter quelque chose qui a déjà été dit.
C’est une invitation à changer.
Dorénavant, que du neuf!
Je commence par dire adieu à ce « u. » que plus d’un doivent trouver lassant.
A bientôt!
C….. dit: 6 mai 2014 à 19 h 25 min
Bof,
ma compagne est muette, recueillie dans un ruisseau, défigurée, cordes vocales coupées, … une histoire tragique… passons… vous aurait elle parlé par signes … Céliniens ?
décidément rien à faire ici!!
La presse viennoise visée par Kraus, la Freie Presse, était dirigée par des juifs hostiles à l’Empire. Kraus n’était pas musilien et n’a pas pleuré non plus la mort d’un Rodolphe, celui qui consolait ses amours de comtesses déchues dans les bras velus des prussiens déboulonneurs d’Empereur.
Clemenceau eut des accointances familiales avec les libéraux anti-impériaux de cette presse et sa hargne mise au dépeçage de l’Autriche-Hongrie a dû y puiser sa source.
Le requiem de l’empire défunt n’est pas loin mais il faudrait les précisions d’un des spécialistes cités dans la notule. En attendant, continuons de passer les Sissi en boucle pour percevoir le rayonnement fossile de l’austriacité.
Mon u riche, l’U, surpresseur n’aura pas le merdier, not!
Et cot…cot!
Oui, Sergio, je suis pleinement d’accord avec vous.
Les rêves -ou cauchemards- ne sont pas partageables.
Alors que le rêve -ou cauchemard certain- de la RDL repose lui, sur ce prédicat du partage.
GROS SOUPIR !!!
Ce soir je mange des fèves et des betteraves.
Quand on vient d’écrire « il faudra considérez », on s’abstient de critiquer l’orthographe des autres, incorrigible Daaphnée!
J’aime les betteraves bien aillées pour compenser leur côté douçâtre qui ne me convient guère, étant un homme de caractère. Eh oui.
…
…je ne veux pas me mêler des histoire à Pickety!,…
…
…en tout cas, si nous sommes tous égaux en droit,…quel que soit la valeur personnel,…de chacun!,…du portefeuille!,…Oui!,…
…
…comment justifier vous ce contexte,…de s’enrichir en » sadique légal « ,…
…( devenir ou être mille fois plus riche que son voisin de palier, ou d’ailleurs!,…),…
…( se croire plus malin, ou plus raciste pour haïr ses voisins, et profiter de la différence de richesses extorquer pour abuser de son voisinage,…terrorismes ou endoctrinements a l’esclavage-volontaire!,…)
…
…( tout le monde, va faire son Cyclope-maison -Baal )déchéances sociales protégées, pour détruire un modèle de société conviviale!,…
…donc!,…Capitalisme, l’art de voler son prochain!,…il n’y a pas d’alternatives responsables!,…c’est du Cyclope tout craché!,…
…
…résultats des courses!,…les guerres civile,…pour devenir le calife à la place du calife!,…
…de l’argent perdu,…pour les révolutions de chantier d’un personnage dans ses excès précédents,…qui nous refait idem une autre classe!,…et tout recommence!,…et, dans tout cela,…les jeux et rôles coercitifs,…ou débauchés, pour terroriser les peuples!,…il vit avec qui le mec, qui nous sort çà!,…en Europe!,…
…ou est !,…l’esprit d’un homme à jouer la mule!,…
…tous fous à lier,…pour du papier-monnaie en plus!,…mais pour quelles valeurs-de solidarité!,…
…se donner en spectacle!,…
…accueillir l’étranger!,…pour le haïr!,…
…créer la mule bottée!,…
…que cirque, pour devenir plus juifs que les juifs!,…ou est la solidarité,…
…ou somme-nous!,…c’est quoi ce bordel!,…l’inverse de l’Utopie,…l’Enfer à porter de mains,…les paradis des hommes qui s’écroulent entre pairs!,…de tout en tout & C° de Bourse!,…
…la ruine de l’humanité généralisée en selfs automatique destruction!,…
…pour la façade se donner aux tiers-états jaloux,…
…
…et vous entendez, du matin aux soir,…les rois du pétrole,…du poulailler,…les empereur du textile!,…les barons de la drogue!,…c’est énorme,…le manque d’état,…
…et les représentants du peuple à fermés les yeux,…les E.N.A,…à saint-Cyr lèche-moi les bottes,…à cheval et fait le beau!,…souriez!,…c’est parfait le rôle vous va à ravir!,…très haute distinction!,…allez tape-là,…
…la classe des castes!,…de quoi on parle!,…d’économie » bidon « ,!…etc!,…
…mon thé!,…est prêt!,…
…une autre!,…l’inspiration!,…
…
…
…ils sont tout en chaleur ce soir!,…
…des volontaires,…de la fumée sans flammes!,…
…etc!,…
Laissons aussi à Céline, en dehors de son génie, le fait qu’il avait une belle gueule.
19h 20 – 20h 19, persistance du matou.
DiagnostiC — et tic.
Entièrement d’accord avec TKT.
u. dit: 6 mai 2014 à 19 h 50 min
ce « u. » que plus d’un doivent trouver lassant.
C’est rien de le dire !
Un éclair de lucidité ?
Dédé, voyons !
Des fèves et des betteraves ? Mais ça ne va pas ensemble.
Et de l’ail sur des betteraves… franchement !
« qu’il avait »
TKT
« Entièrement d’accord avec TKT. »
u.
Quand on pense que l’un des deux est normalien de droite.
Pauvre France.
certains matricules se ressemblent, d’accord, mais pour qui sait lire, pas d’erreur possible
Quel homme secret que Henri Godard ! Il aura fallu attendre quarante ans pour qu’il nous révèle que, jeune étudiant, il rencontra Céline à Meudon. Mais on peut le comprendre. La bien-pensance étant ce qu’elle est, comment eût réagi l’Alma Mater si elle avait su que le jeune Godard avait voulu rencontrer l’écrivain maudit ?
Piketty n’est pas inintéressant, mais son anti-libéralisme le rend ridicule
Ça m’embête de le dire, mais le libéralisme est la seule option cohérente, qu’on le veuille ou non. (u.)
Eh bien, voilà qui a au moins le mérite d’être clair et qui devrait faire plaisir à ce chantre de l’ultra-libéralisme qu’est, entre autres, un Nicolas Baverez. Quant aux thèses de Piketty contestées par les spécialistes de Sciences-Po, je conseillerais à u. de commencer par lire Piketty, dont les constatations et les thèses sont nettement plus complexes et nuancées que le résumé très simplifié qu’il en propose. Il me paraîtrait plus logique de lire sans préjugé attentivement l’ouvrage (c’est un pavé, et pas toujours facile à lire), puis d’examiner le degré de validité des arguments qu’on lui oppose. C’est là une démarche intellectuelle qui me paraît saine. Il aura fallu l’énorme succès de ce livre aux Etats-Unis, un après sa parution – plutôt discrète — en France, pour que quelques uns de nos distingués économistes libéraux s’avisent qu’il était peut-être temps de le critiquer. Quant au « bas du peuple », évoqué par Bihoreau de Bellerente, qu’il juge « niais et gueulard », et confond en un ramassis de « tarés », on a lu mieux de lui que ces appréciations indignes et imbéciles. Quant à la répugnance de ce « bas du peuple » à « budgéter », comme il dit, je voudrais voir Bihoreau de Bellerente tenter de « budgéter » avec un revenu mensuel égal ou inférieur au SMIC.
« Mais il peut que ce ne soit qu’une ressemblance aussi fortuite que frappante. »
Coïncidence assez improbable : les bikers avec une plume de chapeau tyrolien sur leur casque et un accent zürichois sont rarissimes.
Onésiphore de Prébois dit: 6 mai 2014 à 22 h 13 min
je voudrais voir Bihoreau de Bellerente tenter de « budgéter » avec un revenu mensuel égal ou inférieur au SMIC.
D’autres avant vous, déjà, Onésiphore (vous permettez que je vous appelle par votre petit nom ?) s’étaient hasardés à considérer que Bilhoreau de Bellerente était une sorte de schnock et, ma foi, ils étaient précurseurs.
Mais je comprends que u. et JC (et Daaphnée, leur bonne) lui donnent raison car ce Piketty ne m’a pas l’air complètement de droite, ce qui est un comble sur un blog comme celui-ci.
Daaphnée dit: 6 mai 2014 à 20 h 59 min
Il faut quand même l’avouer,
c’est beau et émouvant une vraie conne.
« Que son style ait brassé la douillette cage des liseux n’a rien d’étonnant. Ils aiment les sensations fortes. Se faire sodomiser par un nègre bien membré demeure leur fantasme le plus récurent. »
Bihoreau nous réécrit de l’immense danger de la lecture… Voltaire n’avait pas pensé à ça!
Daaphnée dit: 6 mai 2014 à 20 h 35 min
Nom de Dieu
Dieu… Euh… Ha non… Si… Ben, est mort !
Ho ! Sergio !
Que tu répondes à Daaphnée sur ton blog, ça se conçoit, mais ici franchement tu te déconsidères ! Jamais Ferdine ne serait tombé aussi bas.
TKT dit: 6 mai 2014 à 21 h 24 min
Laissons aussi à Céline, en dehors de son génie, le fait qu’il avait une belle gueule.
Il en parle pas beaucoup. En attendant, il aurait pu avoir… Je sais pas, moi… Une Vincent Egli !
|/|ZVy 15 8 |-|0 71M4 5813 dit: 6 mai 2014 à 22 h 36 min
Jamais Ferdine ne serait tombé aussi bas.
Si, il y a un cas, dans le Château : il est obligé de quasiment accoucher une parturiente sans se laver les mains, à Sig bien sûr. Après durant une page il est vraiment aux cent coups d’avoir pu en arriver là. Ha c’est beau et mouvant !
Daaphnée corrigeant l’orthographe d’autrui, c’est le muet qui dit à un sourd, qu’un aveugle les espionne.
« Il ne me serait jamais venu l’idée d’associer dans un même billet Louis-Ferdinand Céline à Karl Kraus »
Eh bien voilà, j’ai retrouvé mes pénates, Bérénice.
A Riez, point de rillettes, seulement 2 restos à conseiller, celui pour les hypes, et puis la pizzeria. Pizza au chèvre et miel.
(je vous causerai de l’histoire de la corde à noeuds dans les gorges du Verdon et autres calanques, une autre fois; j’ai bien aimé lire l’échange sur les rêves entre Clopine et Sergio)
Mais que vient faire Bouveresse dans cette galère ?
215 pages, 17,50 euros
Oui, on a du mal à comprendre l’intérêt d’un tel livre, surtout pour conclure si j’ai bien compris qu’il n’était pas si méchant que ça, le pépère Céline avec sa folie contre les juifs.
S’agit-il même des Juifs dans tout ce bordel ? Même pas. On ne parle absolument pas du monde juif qu’on ignore souverainement. Le mot « juif » est une sorte de puits à fantasmes pour dire toute la haine qu’on porte en vérité au monde en tant que tel, à la vie en tant que telle, à tout ce qui est bon et honorable et sympathique en tant que telle. Une sorte d’aboutissement apocalyptique du penchant romantique à haïr le monde, la vie telle qu’elle est, et soi-même.
Bref, c’est n’importe quoi, tout ce boxon, tout ce bordel délirant. Un puits à fric sur le puits à fantasmes ?
Qu’est-ce que ça apporte à la connaissance de Céline ? Rien. On s’en fout de tout ce bordel antisémite si peu au fond contre les Juifs dont on ne parle absolument pas sinon à travers des idées toutes faites sans intérêt.
Je ne sais pas pourquoi régulièrement on se fait chier avec tout ce bordel insignifiant. À croire qu’on prend plaisir à remuer toute cette merde. Je ne comprend pas. Céline mérite pieux que ça. Et on dit trop sur lui. Est-ce que vraiment il désarticule la phrase dans Le Voyage ? Non, pas vraiment. Il utile grammaticalement des tournures présentatives avec déplacement à droite ou à gauche d’un mot mis en valeur. Bon, ok. Et alors ? Ça donne à la phrase de l’émotion. Oui, ok, bon, et après ? Il reprend les formes du roman picaresque tout en les tripatouillant. Oui, bon, ok, et alors ? Est-ce que ça fait de lui un écrivain inventif ? Oui et non. Il est dans la tradition et il invente à partir de la tradition. Je dirai comme tout grand écrivain. Faut un peu arrêter de nous faire chier avec ça. Il est antisémite. Oui, bon, comme tout le monde. Gide aussi est antisémite, mais dans la tradition protestante. C’est un peu différent. Oui, mais est-ce qu’on reproche quelque chose de vraiment réel aux Juifs ? Non. On ne leur reproche au fond rien sinon d’être ce qu’ils sont dont on ne dira jamais rien. C’est un peu lassant ce petit jeu de dupe, ce petit jeu de con. Je dirai même que y en a marre. On ne parle jamais de Céline écrivain. On ne critique jamais la réalité de ce qu’il écrit (je ne parle pas des pamphlets dont je n’ai vraiment rien à foutre).
Céline exagère toujours. Il parle pour dire du mal du monde. C’est un peu facile. Beaucoup plus difficile est d’en dire du bien. Tout est noir chez Céline d’emblée avec néanmoins des échappées belles. Chez Proust, à l’inverse, tout commence bien et tout finit dans le noir, dans un monde atroce où tout tourne au cauchemar. Céline a somme toute une forme d’espoir qui échappe complètement à Proust. On n’en parle jamais de ça. On se fait chier avec son antisémitisme au lieu de parler de son œuvre.
On rapproche Céline de Rabelais. C’est n’importe quoi. Céline n’a absolument rien à voir avec Rabelais. C’est pas parce que Céline le prétend qu’on est fondé à le suivre sur ce sujet. Relisez Rabelais, nom de D.ieu ! Vous constaterez comme moi que ça n’a rien à voir avec Céline. Rabelais ne déplace pas la phrase par des procédés énonciatifs à la Céline. On se fout de notre gueule en rapprochant ces deux noms. Rabelais est un milliard de fois supérieur comme inventeur de langue et pour ce qu’il a de poétique à nous dire du monde à ce connard de Céline, qui ne mérite en tant qu’homme que le mépris le plus profond. Pas bien comme inventeur d’une langue qui n’a somme tout pas grand chose à voir avec le français populaire même s’il s’en inspire. C’est un travail sur le style, dont on ne parle jamais ici. Moi, il me fait chier Céline avec son antisémitisme, rien à foutre. C’est un gros connard, point barre. Passons à l’étude de son œuvre nom de D.ieu au lieu de se faire chier avec ses pamphlets de merde qui n’intéressent personne.
Il faut comprendre que ses romans sont à situer déjà dans ce que j’appelle le remake : une réécriture du roman épique avec la gouaille en plus. Bon, ok. C’est bien, c’est très bien. Mais ce n’est pas à lui seul toute la littérature, bordel de merde. Marina Tsvetaïeva fait du remake avec l’épique dans le lyrique comme un certain nombre de poète de son temps. On utilise les vieilles recettes pour faire du neuf. Bon, voilà une veine intéressante pour des commentaires au lieu de remâcher sa haine du Juif dont on n’a au fond rien à foutre. Tout est excessif chez Céline. Le problème c’est : Pourquoi se complet-on à le prendre au sérieux ? C’est pathologique. Faut guérir de Céline. Y a plus grave comme maladie.
Ah, mais y’a aussi Jelinek dans le billet.
Que du beau monde, didon.
ML, merci de déchiffrer. De défricher.
des journées entières dans les arbres dit: les rêves
Il faut quand même reconnaître que les rêves stricto sensu ont une grande importance dans notre vie. Maintenant lorsque l’on s’en sert de mise en scène pour des parties d’une fiction, j’ai toujours un peu l’impression que l’on va encourir directos le reproche de ficelle, voire d’ennui. Parce que cela peut durer plusieurs pagres, cette histoire ! Donc à manier rênes courtes… Je crois qu’il y en a pas mal dans le Finnegans, si je me souviens bien.
Sergio-grichka, si c’est de Joyce dont il s’agit, ne nous menton, pas.
J’adhère pas du tout au mythe joycien. Je déteste la bière.
Je vais relire le billet beaucoup de name droppés m’ont échappé.
des journées entières dans les arbres dit: 6 mai 2014 à 23 h 18 min
Je déteste la bière.
Effectivement, on voit pas ce que ça a. Mais, c’est comme dans Pascal, il faut pratiquer. Avec ferveur dirait Saint-Ex. Dans certains cas, on peut finir par être touché par la grâce, un grand sommeil noir de quarante-huit heures !
Eh bien voilà, j’ai retrouvé mes pénates, Bérénice.
Si seulement il y avait là matière à mythomanie, mais non, les gorges du Verdon, les Calanques, tout est vrai. Comment parvenez-vous à une si parfaite mobilité, mystère…Trés jolis sites, vous pratiquez la photo ou l’escalade à mains nues?
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