Poétique de Céline, éthique de Kraus
L’ego-histoire, c’est bien, surtout lorsque d’autres que des historiens s’en emparent aussi. Encore faut-il avoir envie de sacrifier au racontage de mézigue, expression qui n’est pas de Louis-Ferdinand Céline mais de Jacques Perret. Il est remarquable qu’un écrivain aussi tempétueux ait suscité un exégète aussi paisible qu’Henri Godard. Comment devient-on le spécialiste les plus respecté et le plus incontesté de l’œuvre d’un grand écrivain ? Richard Ellman avait autrefois répondu pour Joyce ; Jean-Yves Tadié pourrait répondre pour Proust, Pierre Citron pour Giono. Jacques Body pour Giraudoux, Henri Mitterand pour Zola… En attendant, Henri Godard le fait dans A travers Céline, la littérature (215 pages, 17,50 euros, Gallimard). Ou comment il s’est frayé son propre chemin dans le maquis de la graphie, des manuscrits, des lettres, des contradictions, des mensonges, des exagérations de Céline. Cette œuvre, et non cette vie, ne pas confondre, il y est tombé par hasard. C’était en 1957, il avait 20 ans, D’un château l’autre venait de paraître chez Gallimard, curieux livre défini par son auteur comme « une certaine façon d’exister, ni absolument fiction, ni absolument réelle ». Louis-Ferdinand Céline y racontait, avec son sens du comique et de l’hyperbole, l’exil du gouvernement de Vichy et de collaborationnistes parisiens dans la ville et au château
de Sigmaringen (Wurtemberg), chez les Hohenzollern, durant les quelques mois qu’il y passa en transit entre la fin de 1944 et le début de 1945. Le jeune Godard, alors plutôt féru de littératures grecque et latine, reçut cette lecture comme un choc et crut y déceler une modalité nouvelle du roman, quelque chose comme un style neuf créé pour épouser le vécu de cette expérience exceptionnelle. Puis le hasard fit les choses.
Rabelais étant au programme de l’agrégation de Lettres, et un club de livres le rééditant avec une interview du proscrit de Meudon en guise de préface, il s’enhardit à aller sonner à sa grille pour lui demander conseil. Furtif mais intense. Et à mesure qu’il entra dans ce labyrinthe, il se déprit de ses Montherlant, mais pas ses chers Malraux, Giono, Guilloux et encore moins de Faulkner-le-patron qui résistait car sa force était au moins égale à celle, tellurique, d’un Céline.
Voilà, ça a débuté comme ça. C’est aussi simple. A une réserve près qu’il n’aurait pas rencontrée s’il avait consacré ses travaux et ses jours à tout autre écrivain français : le « problème moral » posé par certains aspects du corpus célinien. Non pas le Voyage au bout de la nuit que le normalien dévora, la puissance de la satire qu’il savoura dans la première partie, puis au-delà du cri poussé contre la guerre, l’amorce d’un renversement des codes et conventions de l’écriture romanesque, l’annonce d’une subversion du langage, étant entendu que le premier de ses huit romans est de facture assez classique, encore dans les clous.
Non, le problème moral, il faut bien entendu le chercher du côté des pamphlets, et d’abord Bagatelles pour un massacre entièrement composé autour d’une idée fixe ressassée, martelée ad nauseam : les juifs sont la perte du monde civilisé. S’ensuivent des centaines de pages délirantes où tout le monde ou presque l’est plus ou moins, selon le procédé rhétorique de l’énumération, les uns et les autres nommément dénoncés avant d’être traînés dans la fange avec une étonnante imagination lexicale dans le registre de l’injure scatologique. Henri Godard n’en revenait pas, n’ayant jamais eu à lire auparavant un déferlement de haine raciale d’une telle intensité sous la plume d’un écrivain contemporain :
« Un tel antisémitisme n’agresse pas seulement les juifs, il agresse au moment où il les lit quiconque lit ces injures, s’il n’est pas lui-même antisémite. »
Puis il lut tout Céline, sans oublier les lettres. C’est ainsi que malgré les trois pamphlets (curieusement, il ne le traite pas de « pamphlétaire » mais de « publiciste éruptif », terme désuet désignant les journalistes au temps des gazettes, ou des folliculaires et autres auteurs tous azimuts, mais qui ne reflète en rien la spécificité de ces trois livres), en dépit du jugement moral porté par ceux qui en prenaient prétexte pour récuser toute l’œuvre de Céline, et grâce à Mort à crédit qu’il tient à raison pour son chef d’œuvre, il se chercha en Sorbonne un directeur de thèse qui acceptât de le suivre dans ce monde-là. Ce qui n’allait pas de soi… C’est ainsi qu’il devint par la suite l’éditeur savant de la Pléiade Céline, de sa correspondance, de ses recueils d’articles. Sa thèse, publiée en 1985 sous le titre Poétique de Céline (on la trouve en poche dans la collection Tel), s’imposa rapidement comme étant l’une des rares analyses sereine capable de démonter la dynamique interne de cette œuvre explosive. Ce qui lui valut un article d’un collègue chinois intitulé : « Henri Godard, l’homme qui transporte de la dynamite et qui ne se fait pas sauter » – ce qui était assez bien vu. Godard fut de ceux qui révélèrent de manière convaincante que sous l’ordure, la grossièreté, la violence, on pouvait trouver des trésors de finesse, de subtilité et de profondeur. Il osa même y déceler de l’empathie, à condition, il est vrai, de mettre l’agressivité célinienne à distance.
La poétique de Céline selon Godard ? Un français populaire, un moyen et non une fin, qui est le fond musical du texte mais pas sa note unique ; un travail de déconstruction de la phrase tendant à désarticuler le texte dans sa continuité et ses enchaînements ; une oralité faite de segments séparés par des silences eux-mêmes matérialisés par trois points de suspension détournant l’usage traditionnel de ce signe de ponctuation, et permettant ainsi au dernier mot de vibrer dans ce vide ; une haine de la matière objectivée dans son aversion pour tout ce qui est compact, rigide, gros, inerte, lourd, synonyme de mort . On n’imagine pas à quel point les libertés que cette œuvre romanesque prenait avec la langue ont pu libérer ses lecteurs (mis à part ce que ses pamphlets ont libéré de refoulement, d’inhibition, d’abjection et d’instinct de mort chez d’autres) ; dans son récit de formation Les Feux de Saint-Elme (Gallimard) qui vient de paraître, Daniel Cordier consacre plusieurs pages à l’effet que la lecture de Mort à crédit produisit sur lui, à16 ans en 1936 ; une vraie purge culturelle qui l’arracha brutalement à son milieu bourgeois, qui l’enthousiasma tout en l’écoeurant ; les jeux entre garçons dans le collège en Angleterre décrits dans leur bestialité la plus crue (« enculage », « branlage », suçade », « poignet ») jetaient sur les siens un éclairage des plus captivants et des plus troublants : « Je ne pouvais croire que l’Amour auquel nous rêvions tous aboutisse à cette boucherie grotesque et sale »
Ce coup de projecteur est l’occasion pour Henri Godard de dresser le bilan. S’il a évolué, c’est dans un sens qui en surprendra plus d’un : après avoir exploré comme nul autre les couches sédimentées de son œuvre dans sa totalité irréductible, il a découvert son humanité et même « sa disposition à la compassion », malgré le conflit de valeurs qui surgit inévitablement entre ce qui nous fait admirer le génial créateur et ce qui nous fait mépriser le médiocre salaud, malgré tout.
Il ne me serait jamais venu l’idée d’associer dans un même billet Louis-Ferdinand Céline à Karl Kraus ; j’ignore même si les comparatistes se sont déjà emparés du duo -mais ils ont déjà fait pire. Il a fallu le hasard des parutions en librairie pour que, juste après le Godard, je me plonge dans le « demi » Spécial Karl Kraus (l’autre moitié est consacré à Alfred Kubin) concocté par la revue Europe (No 1021, 410 pages, 20 euros). Les passerelles ne manquent pourtant pas entre le Français et l’Autrichien : usage de la satire comme d’une arme de destruction massive, puissance du comique, goût de la provocation, dénonciation de la guerre, tendance à l’hyperbole, unicité de l’éthique et de l’esthétique, jusqu’à la violence de l’antisémitisme… Pour le reste, la critique radicale de Kraus relève d’un autre monde, d’une autre logique, d’autres moyens. Ce dossier vient à point car elle est de plus en plus souvent citée chez nous sans que ses œuvres complètes soient disponibles en français et nous parvient par des truchements, celui de sociologues comme Pierre Bourdieu, de philosophes tels que Jacques Bouveresse notamment, les deux privilégiant sa critique radicale des médias, ou aux Etats-Unis, celui du romancier Jonathan Franzen The Kraus Project (2013) sorte de « Kraus pour les nuls » permettant d’appliquer sa pensée à notre quotidien.
De Kraus, outre ses aphorismes dont on use et abuse, on connaît surtout le défi permanent qu’il lança par ses attaques répétées dans les petits cahiers rouges de sa revue, un anti-journal qu’il publia à l’enseigne de Die Fackel (La Torche). 922 numéros parurent entre 1899 et 1936. Il pouvait s’emparer des sujets les plus insignifiants pour leur donner une dimension politique nationale, sinon universelle, par la puissance de sa satire. Sa technique se tenait sur deux piliers : son grand art de la citation et une éthique reposant sur le rôle de la loi, le respect du droit, et, partant, la grandeur de la justice. Avec ces armes, il s’employa à nettoyer son époque.
« Au commencement était la presse, et puis advint le monde » écrivit-il. Les journalistes et le journalisme, censés incarner la corruption, étaient la cible première du polémiste ; ils reçurent ses premières flèches les plus empoisonnées et y survécurent. Le milieu juif libéral viennois, dont il était issu (il s’était converti au catholicisme en 1911), fut son autre cible privilégiée. Comme Céline, c’est encore ce qui fait problème et retient certains de ses admirateurs d’être entiers dans leur admiration, les forçant à un « mais » de circonstance. L’article qu’y consacre Sigurd Paul Scheichl dans ce dossier de la revue Europe entend rendre justice à Kraus sur l’épineuse question. Non seulement, il le disculpe de son antisémitisme, cette jüdischer Selbsthass dont on se demande encore s’il faut la traduire par « haine juive de soi » ou « haine de soi juive », mais il veut nous convaincre de sa qualité d’adversaire de l’antisémitisme – ce qui est pousser le bouchon un peu loin. Comme pour Céline, il nous invite à considérer ses écrits litigieux comme « des textes littéraires et non pas des analyses politiques ». Qu’il ait moqué les antisémites comme des « troglodytes », qu’il ait exprimé sa passion pour Offenbach et qu’il ait reproché à une amie son aversion pour la physionomie d’un pianiste dans une lettre de 1929 ne suffit pas à convaincre, ni à dissiper le fait que « sa rhétorique antilibérale puisse prêter à des malentendus ». Dommage que ce dossier n’ait pas également donné la parole, d’une manière ou d’une autre, à Jacques Le Rider et Claude David, deux germanistes sans indulgence pour Kraus.
L’admiration que lui vouaient nombre d’intellectuels, d’écrivains, d’artistes, de poètes avait pris un tour sectaire, quelque chose d’une vénération d’ordre religieux, comme seul un Stefan George pouvait s’enorgueillir. Il y eut même une expression consacrée pour la définir, comme le rappelle d’entrée Gérald Stieg, responsable de ce dossier : « le culte de Kraus » (Krausianerei). La reproduction de messages d’admiration, issus d’une enquête de 1913, donne l’étendue de son emprise sur Elias Canetti, Walter Benjamin, Franz Werfel, Oscar Kokoschka, Adolf Loos, Hermann Broch, Arnold Schönberg, Thomas Mann ; quant à ceux, nombreux, qui le méprisaient, seul Stefan Zweig a eu le courage de se manifester, mais dans des termes que leur mièvrerie rend inoffensifs : « …sa personnalité (inaccessible à ma sympathie)… ! ». A tout prendre, un Kraus préfèrera toujours des ennemis à sa hauteur, c’est à dire d’une agressivité égale à la sienne. Comment ne pas songer au statut de Céline dans la critique lorsqu’on découvre la remarque que fit Peter Altenberg :
« Si Karl Kraus n’était pas attaqué, incompris, insulté de la manière dont il l’est, ce serait presque à désespérer de la véracité de son œuvre ! »
En 1933, il résolut de se taire, comme il s’était tu en 1914. Parce que sa parole s’estimait inopérante, et la puissance poétique de son éthique sociale vaincue par avance, comme si elle était hors de propos, déplacée, face au monde qui s’annonçait. « Mir fällt zu Hitler nichts ein » écrit-il.
« Moi, rien ne me vient à l’esprit au sujet de Hitler ».
Une phrase que l’on n’a pas fini de commenter et dont Valérie Robert remarque finement qu’elle est aussi difficile à traduire en française qu’en allemand; une manière de souligner qu’au fond, se situer publiquement hors-champ comme il le fait, c’est aussi une façon d’être de plain-pied dans son époque par la puissance provocatrice du silence. Peut-être est-ce le lot des visionnaires. Karl Kraus fut exceptionnel non seulement par sa force de frappe intellectuelle, mais par sa capacité d’anticipation, une effrayante lucidité reposant sur la fusion de réel et de l’irréel, qui lui faisait décrire l’Allemagne comme « un camp de concentration » dès 1915. Marcel Ray, qui fut son ami et son traducteur, le faisant découvrir au public français dès 1927, le jugeait « incommode » et le présentait volontiers comme « la mauvaise conscience de Vienne ». Il espérait que la colonne vertébrale, l’échine de la ville, du pays et de leurs habitants sortiraient renforcés de ses coups de pied. Ceux-ci en ont vu d’autres depuis avec les Thomas Bernhard, Elfriede Jelinek, Peter Handke, et on ne peut pas dire que… Retenons l’expression de gratitude de Marcel Ray :
« J’ai trois raisons de remercier Karl Kraus. Il sauve l’étranger vivant à Vienne de la maladie du sommeil. Il encourage les ennemis de la veulerie littéraire à exiger beaucoup de la langue allemande. Il réconcilie l’Européen avec l’austriacité »
Karl Kraus est mort à 62 ans. C’était en 1936. On connaît la suite. S’y serait-il longtemps maintenu dans le silence ?
(« Vu du pont l’autre jour à Kiev » photo Passou ; « Portraits de Céline » photo D.R. ; « Portraits de Karl Kraus » photo D.R. et tableau d’Oscar Kokoschka, 1925)
1 076 Réponses pour Poétique de Céline, éthique de Kraus
Il ne suffit pas de s’être pavané à droite à gauche dans quelques pays touristiques, d’y avoir recueilli quelques bribes d’atmosphère pour prétendre avoir vécu et coucher ça sur le papier, Jacques. Sinon ça se saurait.
Ce qui me laisse à penser que vous êtes un petit naïf.
Jacques Barozzi dit: 8 mai 2014 à 16 h 38 min
J’ai horreur de l’anonymat !
D’un tel vaniteux, on s’en serait douté.
ueda dit: 8 mai 2014 à 15 h 55 min
Arrête, Marc, tu me fais penser a ma grand-mère.
Qu’y puis-je, si vous avez des problèmes avec le souvenir de votre grand-mère. En quoi cela devrait-il influencer ce que j’ai à dire ?
« vous n’avez rien à raconter.
Ce qui n’est pas mon cas. »
Nous sommes toutes ouies, D.aninos, racontez donc !
(C’était juste un flash publicitaire…)
Le CAC a clôturé au-dessus des quatre mille cinq. On est riches !
…
…à l’égérie » Goode mit uns « ,…
…un Good-ceinture made of Germany!,…avec » puces » de Bismarck,…l’ancien!,…
…
…je voudrait bien, mais je ne peux point!,…Annie Cordie!,…
…la bonne du curé!,…en chevalière fruits & confis!,…à la jarretière!,…d’Emile,…
…etc!,…
On ne dira jamais assez les dégats occasionnés par le gode-ceinture du boug sur le cerveau fragile des erdéliens, voyez, même ce pauvre Giovanni a été contaminé !
Jacques Barozzi dit: 8 mai 2014 à 17 h 53 min
le cerveau fragile des erdéliens
Ben oui mais maintenant que Passou est en train de faire faire sa tenue cam… Après il va filer avec son chassepot chromé… On est comme des orphelins ! Les sisters et les brothers… Si encore on avait des tennis déserts… Une bicyclette !
…
…mais, pas du tout,…Barozzi!,…faite le lien!,…imaginé un peu!,…
…
…avec Sarko!,…c’est un voyage avec la famille Buch!,…& C°,…
…
…avec l’hydravion François!,…c’est signé dans la case!,… » Tartufes mit uns « ,…Boyard’s’ & C°,…Métropolis!,…etc!,…
…les accords » à Vichy d’Evian « ,…
…les sauts à la corde!,…avec N°6,…Ah!,…Ah!,…schnell!,…
…
Santa Maria della Pietà vous parle…
Jacques Barozzi dit: 8 mai 2014 à 16 h 07 min
Sans faire de sport, Jacky?
( Sport hier, 3 heures et en début d’après-midi ce jour, autrement plus agréable que la lectures des commentaires ici !)
…
…Georges de la Tour!,…La Diseuse de bonne aventure,…
………..etc!,…Ah!,…Ah!,…
« Sans faire de sport, Jacky ? »
Marche quotidienne et aussi vélo + un paquet de cigarettes en prime,
sans omettre la gymnastique en chambre à pratiquer avec régularité…
Jacques Barozzi dit: 8 mai 2014 à 18 h 41 min
sans omettre la gymnastique en chambre à pratiquer avec régularité…
sous forme de branlette !
Rabelais étant au programme de l’agrégation de Lettres, et un club de livres le rééditant avec une interview du proscrit de Meudon en guise de préface
C’est vrai qu’entre Céline et Rabelais, il y a en commun le don de l’exagération burlesque, mais pour le reste ce sont deux formes d’invention langagière fort éloignées l’une de ‘autre; quant à l’esprit qui les anime, à leur regard sur le monde, c’est le jour et la nuit. Que reste-t-il chez Céline de l’optimisme rabelaisien qui relativise sa peinture de la folie humaine
? Chez Rabelais, il y a des fous ; chez Céline, il n’y a que des fous, dont l’auteur lui-même.
« sous forme de branlette ! »
Vous devez me confondre avec D., Marccccc ?
Je ne connais pas D.
Mais il ne peut s’attribuer l’exclusivité de ce sport. Ni vous.
Bon, je rigolais, Jacques.
J’achèterai votre livre, et vous demanderai même une dédicace.
Passons à l’étude de son œuvre nom de D.ieu au lieu de se faire chier avec ses pamphlets de merde qui n’intéressent personne. (Professeur W.)
Parlez pour vous. Vous n’avez pas lu le livre de Muray sur Céline ? C’est pourtant un classique de la critique célinienne.
Les Pamphlets font partie intégrante de l’oeuvre de Céline. On ne peut pas faire l’impasse dessus. C’est dans les Pamphlets que se trouve LE VRAI Céline, c’est dans les Pamphlets que se trouvent LE PIRE et LE MEILLEUR de son oeuvre, comme quintessenciés. Pour moi, les pamphlets sont ce que Céline a écrit de plus jouissif, du point de vue du style – parfaitement équilibré, à mi-chemin entre celui de Voyage et de Nord -,comme du point de la verve comique.
Bagatelles pour un massacre est un chef-d’oeuvre. Les autres pamphlets aussi. Tout ce qu’a écrit Céline est frappé du sceau du génie, génie du style, génie comique. Tous les céliniens sérieux le savent, mais ils ne le diront jamais, parce que c’est le grand tabou, le grand scandale…
Si certains rapprochent Céline de Rabelais, c’est parce qu’ils ont porté l’un et l’autre le comique (pas l’humour, le comique) à un point rarement atteint dans notre littérature. Et ce n’est pas la peine de procéder à des analyses stylistiques pour comprendre ça.
L’antisémitisme chez un Brasillach est sinistre. C’est celui d’un petit fonctionnaire besogneux. Mais l’antisémitisme chez Céline est toujours profondément comique. C’est celui d’un bouffon, dont les outrances verbales finissent par se retourner contre lui. On a donc raison de dire que le second est moins dangereux que l’autre, parce qu’il se donne pour ce qu’il est, délirant et criminel…
Romans, pamphlets, ces distinctions sont finalement oiseuses avec un olibrius comme Céline.
Si le Voyage et Mort à crédit sont des romans (au sens de fictions), est-ce que d’Un château l’autre, est-ce que Nord sont des romans ? Pas vraiment. Ils relèvent davantage du récit, du témoignage, de » la chronique » comme il dit…
Dans les romans de Céline se mêlent des considérations, des digressions qu’on pourrait très bien retrouver dans ses pamphlets. De même, dans ses pamphlets on trouve des espèces de récits, des dialogues qu’on pourrait très bien retrouver dans ses romans. Ce qui compte c’est la langue de Céline, et elle est aussi géniale dans les pamphlets que dans ses romans. C’est dans le pire que Céline est le meilleur, parce que c’est dans l’abjection qu’il donne la pleine mesure de lui-même. Il va falloir s’y faire. Et au diable la moraline et ce clown triste de Bernard Varisse…
Il est grand temps de republier les pamphlets, maintenant !
La revue Austriaca, Cahiers universitaires d’information sur l’Autriche, a été fondée en 1975 par Félix Kreissler, alors maître de conférences à l’université de Rouen, et un groupe de chercheurs spécialisés dans la recherche sur l’Autriche ou l’Europe centrale. Parmi les co-fondateurs figuraient entre autres : Yvon Bourdet sociologue, Jacques Droz et Georges Castellan tous deux professeurs d’histoire contemporaine à Paris I et à Paris VIII, Gilbert et Christiane Ravy, Richard Thieberger, spécialistes de littérature autrichienne à Rouen et à Nice, Pierre Bertaux et Jean-Marie Valentin qui étaient professeurs d’études germaniques à Paris III et Paris IV, Gerald Stieg, qui est devenu professeur de littérature autrichienne à l’université de Paris III-Sorbonne nouvelle. Au fil des années, tous les spécialistes reconnus de l’Autriche ont été intégrés au comité de rédaction de la revue : Jacques Bouveresse, professeur de philosophie actuellement au Collègue de France, Jacques Le Rider, germaniste et historien des idées, EPHE, Erika Tunner, professeure de littérature autrichienne à l’université de Lille III puis à celle de Paris XII, Jeanne Benay, professeure de littérature autrichienne à l’université de Metz, Jacques Lajarrige, professeur de littérature autrichienne à l’université Clermont-Ferrand puis à celle de Paris III, Paul Pasteur, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Rouen, Ute Weinmann, germaniste à l’université de Cergy-Pontoise, Christian Bonnet, maitre de conférences de philosophie à l’université Paris I – Panthéon-Sorbonne.
http://purh.univ-rouen.fr/?q=taxonomy/term/7
je me disais aussi que onenote avait un p’tit air du Paraguay, non ?
chez Céline, il n’y a que des fous, dont l’auteur lui-même. (mézigue)
Céline est peut-être le premier écrivain à prendre délibérément en compte sa propre folie comme élément de sa vision du monde. Il ne l’a fait que progressivement mais c’est flagrant dans l’ultime trilogie, dont le premier volet commence par le récit d’une hallucination. Il évoque à plusieurs reprises dans la trilogie la trépanation qu’il aurait subie après sa blessure de la grande guerre. Peu importe que cette trépanation ait réellement eu lieu et qu’elle ait eu de réelles séquelles psychologiques, mais Céline en fait le principe d’une vision systématiquement hallucinée, et revendiquée comme telle. C’est là pour moi le principe même de l’esthétique célinienne. Dès « Mort à crédit ». Céline s’est perçu comme un dingue rescapé, autant que partenaire, d’une immense dinguerie, qui s’est ouvertement déclarée en 14, et qui s’est poursuivie dans les décennies suivantes. L’oeuvre de Céline est une descente aux enfers des dingues, enfers dont seul un dingue pouvait témoigner. C’est un dingue qui vous parle, et si vous voulez savoir pourquoi je suis ce dingue, interrogez ce monde, car c’est lui qui m’a fait. On comprend mieux l’antisémitisme délirant de Céline si l’on vit qu’il est le produit d’un délire collectif longuement, fiévreusement ruminé, ressassé.
Il serait surtout temps d’insérer à leur place les Pamphlets dans les volumes de la pléiade, OneNote !
Pas mal votre Céline raconté à mes potes, Clopine !
Un dingue de génie : un équilibriste qui a réussi à ne pas tomber du fil… de sa plume, parfaitement maitrisée !
des journées entières dans les arbres dit: 8 mai 2014 à 19 h 14 min
« je me disais aussi que onenote avait un p’tit air du Paraguay, non ? »
Je suppose que vous faites allusion au fait qu’au Paraguay se trouvent les éditions de la Reconquête qui, au mépris des lois et des souhaits de la veuve de Céline, éditent et vendent les livres interdits de Céline.
Mais je ne vois rien d’excessif ou faux dans ce qu’écrit OneNote. Son analyse stylistique est juste. Quiconque s’intéresse sérieusement à Céline ne peut faire l’impasse sur les pamphlets. Quant aux considérations de OneNote sur l’antisémitisme de Céline (comparé à celui d’un Brasillach) je ne vois pas en quoi elles pourraient poser problème ou paraître « paraguayennes ».
Pour en revenir à Kraus, en dépit du barozzisme ambiant.
En ce qui concerne ses relations avec l’école de Francfort, il est certain que l’influence qu’il a exercée sur des auteurs comme Benjamin, Adorno et Horkheimer a été considérable. L’“école de Francfort” a réagi de façon durable à Kraus et à son œuvre. Son nom apparaît et réapparaît sans cesse dans les discussions et la correspondance des membres de l’Institut für Sozialforschung.
Malgré les critiques (constructives, hein) que ne manquera pas de m’adresser des journées entières dans les arbres, on peut penser que ce qui a manqué en France pour que l’œuvre de Kraus reste présente a été justement l’absence du genre de relais qu’a constitué en Allemagne l’école de Francfort. Je ne me souviens pas, en tout cas, que les philosophes qui, dans les années 1970, essayaient de propager ses idées en France aient jamais fait grand-chose pour persuader leurs lecteurs de s’intéresser également à l’œuvre de Kraus.
Et toi, Dédé ? Tu en connais ?
zouz..la vieneur séssézzion n’a pas dabord percé à l’ouest chez les litteraires..tiens toi tu causes comme un con de dracul
Il évoque à plusieurs reprises dans la trilogie la trépanation qu’il aurait subie après sa blessure de la grande guerre
hach c’est un dada néocons..tu connais la blague de dgeorges au gros à casquette.. »get a real djob! »..céline c’est le clint français..petit méchant et qui te tire dans le dos
Les Pamphlets font partie intégrante de l’oeuvre de Céline. On ne peut pas faire l’impasse dessus
..t’as ta liberté et ta fierté..le coup de l’oeuvre c’est un machin de bilan stalinien..soit libéral et analytiquement comptable..c’est ça le passé..hitler avait un beau chien
On comprend mieux l’antisémitisme délirant de Céline si l’on vit qu’il est le produit d’un délire collectif longuement, fiévreusement ruminé, ressassé
c’est un peu comme la litterature sur le pinard quand tu te balades dans un service d’alcoolique..t’y es pas inopinément, jamais, au mieux tu viens y voir quelqu’un
Si certains rapprochent Céline de Rabelais, c’est parce qu’ils ont porté l’un et l’autre le comique (pas l’humour, le comique)
..chus sur que comme gaga tu t’entraines pour causer dans les pubs et avoir un cdi..l’humor c’est que chez les brits y’a pas de cdi
Cher Marccc, on peut lire effectivement sans broncher sous la plume de onenote que la langue de Céline est absolument magnifique dans les pamphlets, et patati et patata.
Quand Céline répond à Sartre, on peut aussi trouver cela » jouissif », si, comme moi, hein, on n’apprécie pas Sartre. Mais cela ne va pas bien loin, une fois la hargne épuisée. Pour le reste ces petits jeux de dupes comme le dit si bien ML sont lassants.
Et quand on lit:
« Un tel antisémitisme n’agresse pas seulement les juifs, il agresse au moment où il les lit quiconque lit ces injures, s’il n’est pas lui-même antisémite. »
j’ai une colère qui monte. Des leçons de morale à deux balles, ça suffit.
J’aurais bien aimé, quant à moi, que l’éthique journalistique soit abordée dans les commentaires de ce billet.
Mais ça doit pas être le lieu.
C’est vrai qu’entre Céline et Rabelais, il y a en commun le don de l’exagération burlesque
céline c’est la lanterne portée a bonne hauteur dans les caves et holala qui évite les hommes et une voix qui dit (derrière la lanterne..on voit pas bien..juste la main) « je veux pas déranger je cherche une bouteille d’eau minéral »
« Pour en revenir à Kraus, en dépit du barozzisme ambiant. » Etc.
Keupu, fais un effort!
Tu n’as pas honte de me faire dire de telles conneries?
Par contraste, je vais finir par croire que je suis bon!
La revue Die Fackel de Kraus a été comparée au Canard Enchainé, question indépendance au pouvoir et à la publicité.
Est-ce que cela en fait pour autant un critère d’objectivité et surtout de contenu, à part le scandale; c’est une autre histoire.
J’aurais bien aimé, quant à moi, que l’éthique journalistique soit abordée dans les commentaires de ce billet.
Mais ça doit pas être le lieu
t’es pas maboul toi !..
La revue Die Fackel de Kraus a été comparée au Canard Enchainé
??? où?
Je ne voudrais pas être méchant mais …. Céline n’est pas fou !
C’est vous, et le monde, qui êtes fous. Absolument rien n’est choquant chez Céline, y compris son antisémitisme délirant…
Bouguereau, y’a qu’à demander !
revue Austriaca N°22 un article de Stieg
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=12046571
Le » Canard Enchaîné » et la » Fackel » de Kraus comme phénomènes uniques de la presse mondiale
..uniques au pluriels c’est bien un truc de français faut reconnaitre..disons qu’y’en a des plus uniques que les autres
Les pamphlets de Céline seront réédités un jour ou l’autre pour qu’on repuisse se faire une opinion. J’en ai eu entre les mains, et c’est très mauvais, littérairement. Ils sont illisibles. Rien à voir avec l’auteur du « Voyage ». Il y a là un mystère. Des gens qui ont connu Céline disaient que c’était un pauvre type. Oui mais…
simplicimus peut être un peu..
Cher J.E.D.A. Donc, votre colère monte. Soit. Parfois, ça fait du bien (que je vous souhaite). Mais la phrase qui la provoque, cette colère, j’ai beau la relire dans tous les sens, je ne vois pas quel problème elle pose, ni comment vous la comprenez pour ainsi vous énerver : « Un tel antisémitisme n’agresse pas seulement les juifs, il agresse au moment où il les lit quiconque lit ces injures, s’il n’est pas lui-même antisémite. »
Il me semble que c’est un point de vue humain et altruiste qui s’exprime ici. Ou bien le refus de l’antisémitisme devrait-il être la propriété exclusive des sémites? Je ne crois pas que vous pensiez cela. Je ne demande qu’à vous comprendre.
« Il me semble que c’est un point de vue humain et altruiste qui s’exprime ici. »
Tout à fait Marccc, tout à fait. C’est à dire qu’il y a tellement de jauges pour estimer l’humanité. Et que la seule jauge de l’antisémitisme qui prévaut ici ne me va pas. C’est tout.
Alors alors? combien de morts combien de blessés à classer légers graves dans un tas de critiques et dus aux affrontements des dernières 24h? Valeureux courageux hommes et qu’écrirons-nous de ces femmes qui bravent les dangers, s’exposent tout comme eux pour monter en tête de ligne… Mesdames messieurs je vous invite à la prudence, n’oubliez pas votre gilet pare-balles.
« après quelques mois d’interdiction, la revue épousa la politique du Troisième Reich avec le concours de la plupart des dessinateurs alors employés par la revue. »
je vois pas bien l’indépendance au pouvoir là, Bouguereau.
J.E.D.A., je vous comprends un peu mieux, merci.
Cependant, il faut remarquer que « la jauge de l’antisémitisme prévalant ici » est commandée par le sujet même, qui est précisément l’antisémitisme.
Il y a une certaine logique, là où vous semblez voir un a-priori.
il parait qu’un dessin de Plantu a été récemment censuré. Notez bien, c’était souhaitable. Indépendamment de l’opinion politique que l’on peut avoir concernant la Hollandie.
« le sujet même, qui est précisément l’antisémitisme »
heu, oui, Marccc.
Il racontait quoi ce dessin de Plantu? trop de choses à remonter, si vous pouviez me faire un plan/résumé de l’action, Plantu antisémite ou¨Plantu irrévérencieux vis à vis du président?
Marccc cela vous dérangerait-il de changer de pseudo, je n’aime pas ce prénom de café.
comment quelqu’un est devenu un savant
Bérénice, bonsoir.
Je tiens d’abord à vous présenter mes excuses pour avoir ne serait-ce qu’un instant pu penser que vous étiez en points de suspension.
Vous savez ce signe de ponctuation qui permet au dernier mot » de vibrer dans le vide » … !
Alors plantu dans le genre provoc qui ne sert à rien, dans cette tradition bien gauloise, a croqué le président, un peu comme à la rue du Cirque. Mais pas dans la même position.
Chère Bérénice,
Je vous remercie de votre judicieuse suggestion. Je vais y réfléchir.
En attendant, je vous en ferais bien une, moi aussi, de suggestion, en rapport avec le thème du dessin de Plantu.
MARCCCCC
tout le monde ne souffre pas du symptome de l’homme normal readymade (cf boris groys) de RDl
traduction votre logiciel débloque un maximum de plus si vous me connaissiez vous sauriez que je ne suis pas candidate.
…
…patati!,…pataton!,…( filtre-bleu-cyan ),…
…
…personne n’est antisémite!,…juste une notion de base!…pour expliquer aux enfants qu’il y a des exploiteurs,…et que le peuple est soumis comme proie!,…
…aux faiseurs d’or!,…et comme gens serviles à merci!,…
…juifs,…un terme symbolique depuis le moyen-âge,…pour diviser les peuples à la merci des souverains,…
…juifs-capitalistes,…les mercenaires contre les libertés des peuples, à disposer d’eux même!,…
…complices-charnières de l’état dans l’état!,…( ex; Fouquet-Talleyrand),…etc!,…
…en entreprise » les jaunes « ,…profitez des revendications syndicales,…et la garde noire patronale!,…
…antisémites!,…personne!,…juste collabo’s lèche-culs des systèmes!,…au fond les espions-parasites syndicaux,…alias corporatismes & C°,…
…l’économie-sociale!,…suivant!,…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc!,…
…
« Des gens qui ont connu Céline disaient que c’était un pauvre type. »
Des noms, jem, auquel cas vous n’alimenteriez que la Rumeur !
OneNote dit: 8 mai 2014 à 19 h 10 min
Tous les céliniens sérieux le savent, mais ils ne le diront jamais, parce que c’est le grand tabou, le grand scandale…
Ce que l’on pourrait faire, c’est essayer de raisonner par l’absurde : vivant les années soixante-huit, mais un peu plus jeune, Ferdine aurait-il été antisémite ? Marxiste ? Occident ! Sartrien, à l’inverse évidemment de ce qu’il a prêché réellement ? Evidemment, on n’aura jamais la réponse à ces questions. Cela aurait pu éclairer luisamment.
Tu veux dire, Sergio, que Céline n’est que le porte parole de l’ambiance générale du moment ?
C’est cela que certains ne peuvent pas supporter d’entendre parler, tels ML ou Djedla ?
En quoi ça les gêne ?
Jacques Barozzi dit: 8 mai 2014 à 23 h 06 min
Céline n’est que le porte parole de l’ambiance générale du moment ?
Oui. Normalement, c’est pas bien. Seulement la pente est bien savonneuse qui mène à un succès acquis d’avance, d’autant qu’on la suit avec plus de brio que la majorité des autres.
J’aimais bien Bérénice au début mais maintenant je trouve qu’elle débloque à fond la caisse.
Marccccc, on va quand même vous le dire, on s’est concerté ici, plusieurs anciens, on a pas trop envie que vous restiez. Voilà c’est dit.
Si vous voulez les noms, envoyez-moi un mail.
…
…Oui!,…juste une question de choisir le filtre opposé !, et adéquat pour cerner les divergences!,…
…la science sociale à nue,…par la technique des filtres aussi!,…élémentaire mon cher Watson!,…
…suivant!,…ils nous baisent bien!…le concept » juifs-nazy « , des contradictions élevés en justice par les états!,…
…
…Berlu!,…un coup de main,…
…Opus Dei!,…çà baigne!,…
…la main d’oeuvre des immigrés!,…au bol de riz,…favorisé par des substituts des états!,…
…les prostitués pour du pétrole!,…
…le cargo de défilé-modèles!,…
…les drogues casées en recyclages!,…
…mais! quel bordel!,…les systèmes des états à se débarrasser entre eux,…même!,…
…toucher plus!,…
…
…voir la réalité au delà des convictions et partis de clan-politique!,…of course!,…etc!,…et j’en passe des montagnes!,…et les comptes des banques et communes, et les assurances!,…etc!,…
…complicités totale!,…etc!,…
…
Et si on écoutait un peu de musique « viennoise » en l’honneur de Karl Kraus?
Alban Berg – Wozzeck – « Interlude » de l’acte III
New York Philharmonic, Dimitri Mitropoulos (1951)
http://www.youtube.com/watch?v=w7ohcKQst4U
…
…@…D,…23 h 36 mn,…
…
…enfin!,…
…marccccc,…c’est un chouette type,…
…mais, je ne c’est pas au juste qu’elle cause il soutient!,…indépendant ou soumis-endoctriné!,…
…des travaux en amont, pour des avals!,…sans partages!,…comme tout le monde quoi!,…
…il est le bien venue,…pour moi!,…un officiel pointilleux,…
…un genre, à laisse courir pour nous ligoter en marrons-chauds!,…
…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc!,…
…
…
…minuit passé!,…
…et les interprétations,…se ruent en fantasmes!,…l’aventure dans un théâtre » postiche « ,…encore culpabiliser les sueurs de sa vie,…en cadre décor!,…les marionnettes en mains!,…etc!,…
…chacun son style!,…
…
1 Joëlle, mon amie de la Réunion
J’attends sur l’écran noir ton message incertain.
Il fait nuit tout là-bas, dans ton île lointaine,
Je te vois sommeillant auprès d’une fontaine,
Délaissant ton clavier jusqu’au petit matin.
Mais je veux croire encore en le hasard mutin,
Que la lune là-haut, courant la prétantaine,
Dépose des baisers sur ton front par centaine,
T’éveillant à la vie, à l’amour cabotin.
Dès lors ta main agile en la pénombre chaude
Tapote allègrement, frétille et baguenaude,
Créant le doux message en route pour mon coeur.
Alors, j’aime à penser que nous partons ensemble
Sur un nuage fou caracollant vainqueur ;
Je serre ton épaule et je te sens qui tremble.
Jean Calbrix, le 09/05/14
Ambiance.
Arrive l’ambassadeur de Russie qui écrase la main du chef de la délégation de l’union européenne en marmonnant trois mots.
Ce dernier se tourne vers moi, et dans son accent de Belfast me dit, sur le ton de la gêne et de l’angoisse mêlées: « I’m not even listening to what he says. Every time he crushes my hands, he takes a bit off it, yesterday Crimea, now eastern Ukraine, tomorrow the whole of Ukraine…the Czecks wouldn’t come because they knew he’d be here…Sounds like appeasement all over again…Bad, very bad… »
…
…Oui!,…
…
…nous, avons échoués!,…chouette, alors,…aux Goodes mit uns!,…maintenant!,…( …. )en réserve!,…
…
…
…engager-vous!,…pour la lutte finale!,…libérons » lucres & haines « ,…d’aristo’s et sophistes!,…pour parler à nos » culs-tes » ébahis!,…
…
…Oh!,…que c’est bon!,…la deutch-sociale-démocratie!,…juste récupérer le beurre qui déborde!,…Allez y!,…Love Machine,!…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc!,…
…
Une fois n’est pas coutume, touchons à l’intime littéraire …
En plus du rachat des « Aphorismes » de Kraus (je ne retrouve plus mon exemplaire, prêté ou égaré parmi les milliers de bouquins poussiéreux, rangés mais non classés), je viens de commander sur Amazon « Il est de retour » de Timur Vermes, journaliste, père juif-hongrois mère allemande, né à Nuremberg … Le sujet ? Adolf Hitler réapparait en 2011 en Allemagne, vivant et décidé ! Premier roman, traduit dans 35 pays, en français par Pierre Deshusses.
Finalement, toute rébellion, révolte, révolution, doit passer par cette phase désastreuse où le présent est plus terrible que le passé.
Comment va évoluer le « Printemps ukrainien » ? Pas la moindre idée, hormis la libanisation du pays, temporaire ou définitive, voire l’annexion … Souhaitons qu’il ne connaisse pas le sort des Printemps arabes dont on peut se réjouir tant les choses s’améliorent au Maghreb, Machrek et en Afrique noire…
my hand…
La question de Géronte reste sans réponse, à propos du voyage en Ukraine de Passou : « Que diable allait-il faire dans cette galère? »
Quel cachottier, ce Passou …!
(on peut le comprendre, si le projet n’est pas ficelé.)
Une soirée chez l’ambassadeur.
On a retrouvé la trace du ‘zident.
http://cheminet.free.fr/images/tintin/soviet10.jpg
Daaphnée,
non seulement la brayonnite frappe les plus solides, mais la mirlitonnite aussi : je ne m’adresse plus aux autres mammifères humains qu’en alexandrins borgiatesques…
Daaphnée, c’est entendu, je vous obsède, vous ne pensez qu’à moi, votre haine vous pousse à me voir partout, à m’entendre jusque dans le silence, à ne plus attendre, la bave aux lèvres, comme seule satisfaction de votre vie les nuisances et les souffrances que vous voudriez tant, si seulement vous le pouviez, apporter dans la mienne – bref, vous ne respirez plus qu’en inhalant mon souffle et en le rejetant empoisonné par votre maladive détestation (et tout cela parce que je n’ai pas voulu rester sans intervenir, quand vous attaquiez quelques unes des plus intéressantes participantes de ce blog : jusqu’où la vanité peut-elle mener quelqu’un, je m’en amuse encore).
Mais de là à raconter n’importe quoi sur Jacques Barozzi, enfin, Daaphnée, maîtrisez-vous un peu, je ne sais pas moi, allez faire un tour, mangez un steack, faites du vélo et cassez-moi défintivement ce miroir menteur, cause de votre propre adoration, et qui vous pourrit, avec votre consentement par-dessus le marché, la vie, le sommeil et la raison.
Clopine, je vous aime ! Ecoutez-moi !!!
C’est entendu, vous m’obsédez, je ne pense qu’à vous, votre haine me pousse à vous voir partout, nue, offerte, la bave aux lèvres, l’oeil droit lubrique, le gauche clignotant, comme seule satisfaction possible de ma vie de solitaire pas solidaire.
Ah ! Tudieu ! Je souffre la male mort. Ma verge haute en est toute douloureuse, ma lippe pendante de désir agricole … Ah ! ces nuisances et ces souffrances que vous pourriez m’épargner si vous acceptiez de me céder sur un tas de fumier normand : j’en rêve !!!
Daaphnée en deviendrait folle de jalousie …
Qu’est ce que je vous disais, Daaphnée : je suis enbrayonnitisé !
Je cours le risque, avec le Grand Marabout N’dédé, de tomber d’un sortilège à un autre encore plus nocif !
Je me croyais aussi fort qu’un Montebourg pataugeant dans son verbiage… Hélas ! la RdL a eu raison de ma raison.
Onfray accouche par la petite porte.
Ma verge haute en est toute douloureuse, ma lippe pendante de désir agricole … Ah ! ces nuisances et ces souffrances que vous pourriez m’épargner si vous acceptiez de me céder sur un tas de fumier normand
que ne couches tu tes pensées littéraires dans un opus jicé..
« Jem dit
Les pamphlets de Céline seront réédités un jour ou l’autre pour qu’on repuisse se faire une opinion. J’en ai eu entre les mains, et c’est très mauvais, littérairement. Ils sont illisibles. Rien à voir avec l’auteur du « Voyage ».
Mais non. D’excellents chapitres dans « Bagatelles ». Par exemple la visite de l’hôpital de Petrograd/Leningrad. Toujours la même histoire, de la glose et des lecteurs à l’esprit gercé.
vivant les années soixante-huit, mais un peu plus jeune, Ferdine aurait-il été antisémite ? Marxiste ? Occident ! Sartrien
en tout cas je suis sur qu’il aurait signé pour une pub badoit mais pas vichy, céline « badoit c’est moins de goeringue! »..c’est certain
@daaphnée « qu’Onfray accouche par la bouche, d’un traité d’économie »
la preuve que daaphnée est une grande poétesse entre autres qualités immenses
céline c’est l’école du corps qui soigne l’esprit..rabelais le contraire..
« dans quelque maison que je rentre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves »
Sartrien me semble impossible car il n’était pas si stupide… Stalinien non plus, il avait déjà eu à faire avec des gens qui « savaient traiter le peuple »… je le vois bien Maoïste, comme Malaparte, pas assez d’infos disponibles mais une mythologie fascinante…
Plus je lis ses commentaires, plus je trouve qu’il y a du keupu chez notre ami boug.
(Ce n’est qu’une impression, hein.)
Pas d’accord avec vous, le Boug’, chez Rabelais on accouche par l’oreille
qu’entends tu par là dafnoz
Je ne puis m’empêcher, après la citation par le Boug du magnifique « Serment d’Hippocrate », de citer cet extrait du « Serment d’Hypocrite », prononcé par qui vous savez au Bourget avant les présidentielles !
« …Présider la République, c’est à cette fonction que je me suis préparé. J’en sais la grandeur, la dureté. Je veux le faire en étant digne de votre confiance et en restant fidèle à moi-même. Tout dans ma vie m’a préparé à cette échéance : mes engagements, mes responsabilités, mes réussites, mes épreuves. J’ai toujours suivi la ligne que je m’étais fixée…. »
Eh, oui ! Deux ans déjà …. et la petite blague continue !
tu sais zouz..c’est tous les deux des casanova matérialiss..plutôt que d’emballer avec du baratin de salon à la con ils te disent « le touché rectal est scientifique »..
Céline est plutôt meilleur dans le pire de l’humanité !
J’aimais bien Bérénice au début mais maintenant je trouve qu’elle débloque à fond la caisse. D.
D, effectivement depuis qu’Hamont a été nommé là où l’on sait pour servir et desservir l’enseignement et la recherche, je m’observe, étant seule et estimant que par soi-même dans cette configuration c’est encore la meilleure des observations qui puisse porter ses fruits concernant ce dossier, à savoir bocage et déblocage anticipé, et bien D, si c’est au point que vous le dénoncez, je renonce à m’exprimer sur ces sensibles sujets d’actualité qui fournissent le débat toujours chaud comme marron, m’accordant à votre souhait de me faire taire, en acceptant de comptabiliser mes arguments pour les y faire tenir, dans la forme du double zéro d’origine déterminée en provenance de la zone extra-européenne, irez-vous voter et si oui pour qui quoi de fiable dans ce théâtre beaucoup moins accessible, il est vrai, que celui des Champs Elysée mais surement plus décisif concernant l’avenir de nos vies et partant celui de nos enfants. Soyons francs et notons la belle hypocrisie qui fleurit, refleurit ( grave, l’auriez-vous remarquée) sous différents complets signés de différents couturiers plus ou moins chers.
Casse-toi, enculé de Keupu.
…
…il y a des logiques, qui se mettent en reliefs, sans efforts précipités!,…
…
…entre autre analogie!,…le procédé qui permet( ….. ),…la reproduction des images par l’intermédiaire de la couche sensible!,…
…quel choix de couche-sensible!,…à porter de mains!,…sans faire une déviance d’esprit!,…
…c’est une technique astucieuse de report multiple,…une » technique » avant les images-textes-opinions,…
…une autre, c’est le filigrane du papier,…
…des détails!,…qui pour l’exemple du genre,…porte à ne pas s’approfondir ou s’écraser avec cette mentalité-sociale perçante!,…
…il y des livres que je ne lit jamais!,…
…pas le temps!,…et hors convivial par ses approches en manque de » ressorts « ,…
…les amortisseurs un peu raide!,…
…une opinion parmi d’autres, qui ouvre le chantier des collabo’s-capitalistes manipulateurs, aux dictatures aux pouvoirs!,…etc!,…
…pas de quoi en faire une pizza!,…
…
« – Pas d’accord avec vous, le Boug’, chez Rabelais on accouche par l’oreille
– qu’entends tu par là dafnoz ? »
Dialogue de sourds ou interruption momentanée de l’audition pour cause d’accouchements de commentaires morst-nés ?
ueda puisque nous en sommes aux amabilités, vous prendrez bien une bière bien fraiche pour fêter la victoire du PSG consolatrice des foules sentimentales, Heineken ou Kronenbourg?
Je profite de l’absence de Keupu pour vous répondre, Daaphnée.
Que ce soit clair, Céline n’est pas humaniste. Les intentions étant ce qu’elles sont de la part du futur pamphlétaire, qui à l’époque du Voyage n’a pas encore tout à fait perdu son sang froid, on n’est pas pour autant obligé de lire Céline comme il aurait voulu qu’on le lise. Si c’était le cas, il faudrait se forcer à être antisémite le temps de la lecture peut-être? On lit un auteur quelques décennies, voire quelques siècles après sa mort pour des raisons qui lui échappent parfois et tout en admirant certains textes on tient sur lui des propos qu’il récuserait sans doute. Mais l’humanisme contemporain, cher au camarade JC, a tout intérêt à prendre son œuvre en compte, s’il ne veut pas mourir idiot.
Ugh.
Un jour, une année, une vie (5)
(« Tiens, voilà ton compte. Bonne chance pour la suite », ajoute-t-il d’un ton où j’entends comme un soulagement ou peut-être un regret.)
Avait-il perçu mon désir secret, avait-il craint d’y répondre ?
Je ne le saurai jamais.
Dix ans plus tard, de passage dans ma ville natale, je découvris que le Beach-Café avait changé de nom et de propriétaire. A cette occasion, j’appris que Nico avait dû fermer son établissement quatre ans plus tôt et avait même été emprisonné quelques mois pour trafic de stupéfiants.
Peu de temps après sa sortie, il avait été découvert sans vie à son domicile, victime d’une overdose.
Quant à Pedro Vallombrosa, que la photo, reproduite dernièrement dans le journal municipal, fait apparaitre sensiblement engraissé et dégarni, il s’est recyclé dans la politique. Un temps adjoint au tourisme, puis impliqué dans un scandale à propos de passe-droit concernant les licences des plages privées, il a été relégué au poste d’adjoint en charge des cimetières.
je ne vois pas de « contraire » pour les comparer
trés juste, je parlais de préséance, le diagnostique de salle de garde est sensiblement le même, desespéré, il faut faire diversion
Céline n’est pas humaniste.
—
Effectivement un des « -istes » qu’il n’est pas.
En revanche il est: hygiéniste, styliste, philotrapèziste, pétainiste, revanchiste et retranchiste, décampiste, antisémiste…
puisqu’ici on parle de livres et d’écrivains célèbres, qui a écrit et à qui : « je t’embrasse le priape en te socratisant; je viendrai te voir sans faute à une heure; bandes-tu ?
Un jour, une année, une vie (6)
On se prend trop au sérieux lorsqu’on a dix-sept ans !
L’âge auquel j’écrivis cette suite maladroite de bouts pauvrement rimés et rythmés, qui traduisaient néanmoins mon état d’esprit à l’époque où je sévissais au Beach-Café :
Ma vie n’a pas vingt ans
Et elle ne sait que faire
Nous vivons dans des temps
Où règne la colère
Mon cœur n’a pas aimé
Il ne saurait le faire
Il sait que s’il le fait
Pour lui, c’est la misère
A quoi bon travailler
Pour n’être que des serfs ?
La vie est un boulet
Dont il faut nous défaire !
@ Bérénice,
Je ne refuse pas une bière quand elle est en bonne compagnie…
Même si j’exècre le PSG et ce qu’il représente.
Mais suis en déplacement!
Prière d’adresser les messages à Dédé (aux bons soins d’Hamlet), qui répondra — pas si mal que ça d’ailleurs!
Au prochain billet, Daaphnée.
« retranchiste, décampiste, antisémiste… »
Et surtout hystériste, Bloom !
« Mais suis en déplacement »
Encore un retranchiste-décampiste ?
Céline ne serait pas « humaniste » au sens où on l’entend de nos jours. Personnellement, je le trouve parfaitement humain : cela me suffit.
Les trucs en -iste, faut s’en méfier !
« L’oeuvre de Romain Gary bientôt réunie en deux volumes de la Pléiade. Avec ou sans celle de son double Emile Ajar ? »
Comme pour Céline et son double, avec ou sans pamphlets ?
Voire quasiment aliéniste-déliriste, Baroz…cas grave (150), le docteur Docteur Destouches du Klavier Intempestif.
Rodolphe, j’ai lu récemment cet extrait de lettre, horrible confession…, dans un article sur Flaubert, mais cela pourrait être du Bellegueule ou en provenance de tout autre sodomite asshumé.
Si c’était le cas, il faudrait se forcer à être antisémite le temps de la lecture peut-être?
qu’est t’on exactement le temps d’une lecture zouz?.. tu tiens des propos de concile du temps de mérové..de bien avant l’humanisme
sodomite asshumé
note !
Ma vie n’a pas vingt ans
« voilà 20 ans que je chie par le même trou »
Je reviens juste un instant sur cet enculé de keupu.
Je me demande si ce n’est pas le Boug’ lui-même qui s’amuse. Après tout, l’enculage il connaît ! (Depuis le temps qu’il nous conseille de le faire pratiquer sur notre personne…)
« voilà 20 ans que je chie par le même trou »
Oreille gauche ou oreille droite, le boug ?
Et surtout hystériste, Bloom !
..pas d’alcool..alors pense pas d’opium de tabac ni de mescaline..alors dam ! tout le reste c’est des excitants bien inofensif pour ecrire
Chaloux nous manque.
bouguereau sans chelou, c’est un baiser sans moustache.
Jacky nous fournit la preuve qu’il fut enmirlitonnisé jeune, bien avant de connaître nos grandes figures poétiques erdéeliennes… !
Oreille gauche ou oreille droite, le boug ?
c’est du mozart les deux sont requisitionnées
« Depuis le temps qu’il nous conseille de le faire pratiquer sur notre personne… » (ueda)
Tu aurais pu écrire « pratiquer sur notre ‘modeste’ personne », tu finiras député FdG si tu continues, camarade !
« …entre autre analogie!,…le procédé qui permet( ….. ),…la reproduction des images par l’intermédiaire de la couche sensible!,… »
Giovanni, ça pourrait ressembler à ça ?
http://www.ouvretesyeux.fr/blog/wp-content/uploads/2013/05/COGNEE_Atelier2.jpg
Mérovée fait rêver, ^pour preuve:
http://www.artichaut-forte.fr/artichaut-mincir-temoignages/?code=aidyz2c34zc
Barozzi, ça se chante, votre truc.
http://www.youtube.com/watch?v=HyRF1CjOPQ8
renato, @ 9h28 vous dites que Céline aurait pu rejoindre les élites de l’avant-garde maoïste en 1968. Bien avant Jean Yanne, il avait tout prévu dans « Rigodon », « les Chinois à Cognac, etc. » Pour lui le péril jaune (réel d’après lui, « le péril jeune » ne lui faisait, je crois, pas peur) était soluble dans les caves du Charentais chères à bouguereau, minéral commentateur s’il en est. Céline total teetotaller, radical abstinent, médecin à l’eau claire, ‘mains propres, tête haute’, savant du savon, savait déjà qu’ils viendraient racheter des milliers d’hectares de pinot dans l’Angoumois, d’un château l’autre à travers la campagne vinicole du Bordelais, qu’ils pousseraient même jusqu’à Brest mettre quelques billes dans l’industrie du cidre. Et comme la plupart des Asiates n’ont pas le gêne miraculeux et rabelaisien qui synthétise et dégrade les molécules d’alcool, il savait qu’ils couraient à leur perte.
Franchemeng, je crois qu’il aurait ri comme une baleine à observer les jeunes parisiens brandir le petit recueil de poèmes rouges du vieil indien-barbon Zedong.
Peut-être aurait-il fait d’autres pamphlets.
Je ne pense pas qu’il partageait cette envie de se sentir proche de la jeunesse comme on la voit peut-être à l’oeuvre chez Malaparte, cette recherche de tous les instants de vouloir coller aux évangiles de Marx, pervertis par le dogme du soviétisme. Pour Céline l’Homme est devenu un sinistre picrate, et l’alambic maoîste ne pouvait prétendre raffiner la chose.
Tu aurais pu écrire « pratiquer sur notre ‘modeste’ personne », tu finiras député FdG si tu continues, camarade !
jamais nietzchle aurait dit « ma modeste personne » jicé..faut asshumer
Le Poitevin à Flaubert. Il y a aussi des échanges obscènes avec Bouilhet, dans la Correspondance.
… Et une telle muflerie vis-à-vis de Louise, toujours dans la Correspondance, qu’on se dit que finalement, il a bien mérité de souffrir un peu, Gustave.
Et évidemment Xlew pense beaucoup. Pour les autres.
Aurait-il été « écologiste », aujourd’hui, le Céline, xlew.m, certainement pas « frontiste » ?
Céline, « savant du savon ».
Certainement que Xlew, outre ses dons de voyant extra-lucide, sait tout du lavage des mains; celui des sages-femmes.
« Il y a aussi des échanges obscènes avec Bouilhet »
Sans oublier Maxime du Camp, Clopine !
« ça se chante, votre truc. »
Avec une musique plus hard rock alors, Djedla !
Karl Kraus, ‘effrontiste’, pour sûr.
quant à SSéline, ‘affrontiste mode j’m’enfuitiste’, ‘à la N.le Vigan’.
Depardieu, poutinien, c’est du elviganisme, Bloom ?
Ben là, non, je ne le vois certes pas écolo, le Céline. Aimant plutôt la Marine !
… Comme tous ces gens qui votent F. Haine pour « faire chier », pour se gargariser de propos « politiquement incorrects », de racisme à ciel ouvert…
à l’Académie française ou autour de la table des Goncourt, le Céline, Clopine ?
Céline ne croyait pas en dieu.
Voilà qui devrait faire réfléchir.
Jacques Barozzi dit: 9 mai 2014 à 11 h 41 min
Barozzi, si vous pouvez l’avoir en replay, je vous conseille » retour au Caucase »; Depardieu sur les traces de Dumas.
C’est presque aussi zen que Tintin à Kiev.
Le pb avec DePARdiou, c’est qu’il y a mordove…
Ni l’une, ni l’autre, Jacques. La seule place qui lui convienne, ce serait l’Enfer du Vatican, mais ça le rendrait bien trop content…
Le lien:
http://www.arte.tv/guide/fr/048113-000/retour-au-caucase
@ Rodolphe
« Alexandre le Grand et Flaubert sortent du placard.
Dans «les Amours masculines de nos grands hommes», l’historien Michel Larivière s’emploie à révéler l’homosexualité de personnages célèbres, fouillant et réinterprétant leurs écrits et leur vie.
[…]
Comme pour Flaubert recevant un message de son ami Alfred Le Poittevin : «Je t’embrasse le priape en te socratisant. Je viendrai te voir sans faute vers une heure. Bandes-tu ?». Ou l’écrivain lui-même parlant à Louis Bouilhet, un autre ami, de ses aventures au Caire, en Egypte, avec de jeunes hommes qui massent et sucent : «Tu me demandes si j’ai consommé l’œuvre des bains. Oui, sur un jeune gaillard gravé de la petite vérole qui avait un énorme turban qui m’a fait rire. Je recommencerai.»
http://next.liberation.fr/sexe/2014/05/08/alexandre-le-grand-et-flaubert-sortent-du-placard_1012597
Toute sa vie, Céline a cherché les emmerdes, Clopine, on peut dire qu’il a parfaitement réussi !
Désormais, vous vous adressez directement aux erdéliens sur votre blogue, Clopine ?
« Je voudrais bien qu’on arrête pour prendre pour de la complaisance ce qui n’est que bienveillance, flatterie ce qui n’est que respect, exhibitionnisme ce qui n’est que partage, et stratégie ce qui n’est qu’admiration. Mais sur un sol sec, comment éviter les chardons ? Comment échapper à la bassesse, quand elle vous environne ? »
Le Front national refuse « un allemand » pour des choix qui impliquent des enjeux européens, donc transnationaux.
C’est excellent: il se ridiculise, et les alternatives sont encore plus claires.
A chacun de choisir son camp, vive Martin Schulz.
« l’historien Michel Larivière »
Mon ami Michel Larivière, héritier des ardoisières d’Angers, et frère du célèbre avocat, n’est pas historien, mais comédien de profession. Marié et divorcé, père et grand-père, il a toujours assumé son homosexualité. Ses divers ouvrages sur l’histoire de l’homosexualité sont relativement mesurés et toujours parfaitement documentés…
oui, merci Pablo ; je n’ai jamais lu cela dans les billets sur le blog Paul Edel, ce père Lapudeur
« Nettoyer son époque » (avec éthique), mince affaire !
De la part d’un « crépu » (« kraus »), qui plus est…
Et il a donné dans la critique littéraire !
Voilà de quoi plaire, sans réserve !
Adviennoisement.
D. dit: 8 mai 2014 à 23 h 36 min
« Marccccc, on va quand même vous le dire, on s’est concerté ici, plusieurs anciens, on a pas trop envie que vous restiez. Voilà c’est dit ».
Mon ou ma pauvre Dé. Que crois-tu que j’en puisse faire, du produit de vos concertations entre « anciens »? A mon sujet! Et tu juges utile de m’en faire part… Pour qui te prends-tu, pauvre Dé?
Votre petit club de loisirs, je viens d’en faire connaissance. Très amusant à observer. Et de vous énerver, comme les singes du zoo à qui on feint de jeter des cacahuètes et qui, comme toi, Dé, crient leur dépit, derrière leurs grilles. Certains visiteurs les agacent.
Alors voilà, Dé, je vais tenir compte de votre décision et de ton conseil. Ma présence te gêne? Je ne vois pas de meilleure raison de la maintenir. Tu peux informer les « anciens ». Grande réunion autour du point d’eau. Conjuration sous les lianes. Vous aurez encore des cacahuètes. Des vraies et des fictives. Et des bananes, si vous arrivez à nous faire bien rire.
Il se trouve que je suis immobilisé quelques jours – rien de grave, rassure-toi. Cela me distraira, Dé, de te savoir là, avec les autres anciens, guettant ma visite. Mais dès que j’aurai recouvré ma mobilité, il faudra trouver quelqu’un d’autre pour les cacahuètes. Je n’ai pas que ça à faire. Tiens, Dé, attrape la bonne cacahuète!
Le lien
http://www.ouest-france.fr/michel-lariviere-raconte-alfred-de-musset-trouville-606415
Marccc, pour l’adhésion au club de loisirs, c’est simple.
Vous allez d’abord chez le coiffeur; ensuite vous passez chez le dentiste, il vous donnera le bon gargarisme.
Et enfin vous passez voir ma’ Dalton, elle vous donnera l’adresse de croque-mort. Pour les mensurations. Et puis vous r’venez.
Oui, Jacques, ici, à part quelques uns, on ne s’entend pas, comme dans une brasserie parisienne. Les jets de vapeur bruyants, insipides et juste gênants de Jc, les posters porno de Bouguereau, Daaphnée en caissière pincée qui fait claquer son tiroir-caisse, pffff.
l’éternel retour, Marcccc, un truc nichéen.
des journées entières dans les arbres dit: 9 mai 2014 à 12 h 21 min
C’est drôle comme votre pseudo convient à la métaphore simiesque de mon billet…
« Comment traduire l’écriture et l’univers d’Annie Ernaux en espagnol tout en l’argentinisant. Récit de la traductrice.
t.co/58Fz9pc75S
Il y a 1 jour via Twitter. »
Quelle perte de temps ! Et dire qu’il y a plusieurs livres de la nouille d’Ernaux traduits en espagnol et pas « Les Deux étendards » de Rebatet ou « Le Sang noir » de Louis Guilloux, par exemple… L’inculture et l’incompétence des éditeurs espagnols et sud-américains est inimaginable pour un lecteur français moyen.
xlew.m,
après 45 le PCI refusa les avances de Malaparte. Puis il y a son voyage en Chine juste avant le trépas et son testament en faveur du parti communiste chinois… (voir la villa de Capri)…
« l’incompétence des éditeurs espagnols et sud-américains est inimaginable pour un lecteur français moyen. »
Pire que celle des éditeurs français, Pablo75 ?
Céline est humain, trop humain, l’inverse du surhomme nietzschéen, la peur parano du monde qui rend méchant,très méchant, mais au fond de lui cette gentillesse populaire qu’il doit à son milieu, qu’il a gardée quand par exemple il allait soigner gratuitement des pauvres gens de la banlieue (à la fin du « Voyage »). Avec Céline, ne cherchez pas midi à quatorze heures ! C’est le bon sens parfait, y compris les boulettes. C’est la surface du monde, qui peut être si belle quand il y a enfin un rayon de soleil.
@ des journées entières dans les arbres
« Céline ne croyait pas en dieu. »
Mais il suffit de le lire pour se rendre compte que Dieu, par contre, croyait en lui…
« Les jets de vapeur bruyants, insipides et juste gênants de Jc, les posters porno de Bouguereau, Daaphnée en caissière pincée qui fait claquer son tiroir-caisse, pffff. »
Mais l’on rencontre aussi d’espiègles vieilles dames, Clopine, dans la brasserie, ainsi que de jeunes lecteurs et lectrices, et le service est toujours impeccablement tenu par renato en gilet noir et tablier blanc !
Marccccc dit: 9 mai 2014 à 12 h 25 min
une question d’expérience, Marccc, ce truc d’accrobranches.
« Le déficit budgétaire français en baisse de 3 milliards d’euros
Vallini : la réforme territoriale permettra d’économiser jusqu’à « 25 milliards d’euros par an » »
Info ou intox ?
@ Jacques Barozzi
« Pire que celle des éditeurs français? »
Tu rigoles? Comparer les éditeurs français avec les hispanophones c’est comme comparer un Château Yquem avec une coca-cola…
Je pourrais faire un pamphlet terrible contre eux; le problème c’est que, autant eux que les lecteurs espagnols et sud-américains, s’en foutent totalement. En Espagne un livre de ce genre ne déclencherait aucune polémique. Tout le monde dirait: – Mais oui, c’est le bordel espagnol de toujours, dans tous les domaines…
Par contre, quand on montre ce que certains éditeurs espagnols ont fait avec certains livres français à leurs éditeurs parisiens, certains piquent des colères noires. D’autres (surtout un très célèbre) te disent: -« Le problème c’est que cet éditeur paye très bien et m’achète beaucoup de livres. J’essaierai de lui dire la prochaine fois que je le verrai. ». Et on imagine la suite…
@ Jacques Barozzi
« Le déficit budgétaire français en baisse […] Info ou intox ? »
En Espagne en ce moment c’est pareil. Il y aurait des élections à la fin du mois dans les deux pays, que ça ne m’étonnerai pas…
juste une question à JC qui est, parait-il THE spécialiste du problème : est ce que quatre heures de Bunga Bunga ce ne sera pas un peu long pour les patients de l’unité Alzheimer dont Berlusconi a désormais la charge
jem dit: 9 mai 2014 à 12 h 31 min
Céline est humain, trop humain, l’inverse du surhomme nietzschéen, la peur parano du monde qui rend méchant,très méchant, mais au fond de lui cette gentillesse populaire qu’il doit à son milieu, qu’il a gardée quand par exemple il allait soigner gratuitement des pauvres gens de la banlieue (à la fin du « Voyage »).
il allait les soigner de quoi, ce toubib à la manque qui en savait moins qu’un aide soignant de 2014, JEM??. il était aussi bon médecin qu’écrivain Destouches
Oui, c’est vrai, Jacques, c’est pourquoi j’y reviens régulièrement. Ca me change des bistrots brayons !
Destouches à Meudon c’est aussi sérieux que l’autre guignol Schweitzer à Lambaréné!
Dialogue de sourds ou interruption momentanée de l’audition
Jacounet a du mal à suivre !
le service est toujours impeccablement tenu par renato en gilet noir et tablier blanc !
..dis toudesuite qu’il a une tête de loufiat
Jacounet a du mal à suivre !
c’est les 4 kils en trop..
ce toubib à la manque qui en savait moins qu’un aide soignant de 2014
c’est ça qu’y faut dire a finky quand qu’y dit que le niveau baisse
« Au commencement était la presse, et puis advint le monde »
et après c’est « la religion de l’information »
Avec Céline, ne cherchez pas midi à quatorze heures ! C’est le bon sens parfait
« plus de badoit moins de goeringue »..une pub super u par cy par là et le céline il aurait pus eu bsoin d’écrire pour payer le terme..le voir en malaparte..pourquoi pas dans un fime de godart aussi
Bon, c’est pour Marccc, -je dois m’absenter, la météo redevient presque belle- qu’il ne revienne pas de chez le croque-mort trop idiot.
C’est de la Métaphysique. Eh, oui. Encore.
http://www.college-de-france.fr/site/jacques-bouveresse/#|p=/site/jacques-bouveresse/activites.htm|
C’est sûr, Bouguereau, écrire pour payer le terme, sacré dilemne.
Moralité: investissez ! Dans la pierre.
des journées entières dans les arbres dit: 9 mai 2014 à 13 h 35 min
Bon,-trop idiot je dois m’absenter-.
C’est de la Métaphysique. Eh, oui. Encore.
Vous allez (ne pas) nous manquer.
J.E.D.A. On ne dit pas « dilemne » mais : dilemme. C’est pas de la métaphysique, c’est de l’orthographe.
Comme un idiot international dit: 9 mai 2014 à 13 h 44 min
pas de souci. J’ai une sainte horreur que l’on s’occupe de moi.
Mais c’est avec détachement qu’on lit votre » racontage » de votre zigue.
Marccccc dit: 9 mai 2014 à 13 h 46 min
merci Marccc.
On en revient aux fondamentaux
http://www.projet-voltaire.fr/blog/regle-orthographe/%C2%AB-dilemme-%C2%BB-ou-%C2%AB-dilemne-%C2%BB
manière de dire à l’idiot international d’aller se faire voir chez les grecs.
J.E.D.A. On ne dit pas « dilemne » mais : dilemme. C’est pas de la métaphysique, c’est de l’orthographe.
–
Bravo, Marcccc. Ça se croit malin mais ça c’est même pas écrire sans fautes.
J’ai oublié un c. Vous le trouverez ci-joint, pour collage.
« il allait les soigner de quoi, ce toubib à la manque qui en savait moins qu’un aide soignant de 2014 »
On peut être con, mais à ce niveau là ! même Freud déprimerait …
« Michel Larivière, héritier des ardoisières d’Angers, et frère du célèbre avocat, n’est pas historien, mais comédien de profession. Marié et divorcé, père et grand-père, il a toujours assumé son homosexualité. »
Résumons : c’est un enculé.
Bavard ….
révéler l’homosexualité de personnages célèbres
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Une telle passion pour les placards ne révèle en rien un penchant pour le contreplaqué Ikéa.
Clopine est frigide (JC)
Pas avec moi.
La faute vient peut-être de vous. Mais inutile de réessayer, je crois que vous n’êtes pas son genre.
A fait tout ce qu’il a pu.
A pas pu grand-chose avec Clopine, trop exigeante.
..pense au gode ceinture, jicé, sa peut faire ilusion..
Ce n’est pas cette nouvelle, en provenance d’un élu du CG, qui va me refroidir !!!
L’un des gosses de Valérie a été arrêté avec de la drogue, pourvu que François n’y ait pas touché….
« Résumons : c’est un enculé. »
Ou un enculeur, tu dois être son genre ?
Tous les homos ne sont pas forcément des enculés et tous les enculé(e)s ne sont pas forcément homos.
Demande à ta femme, JC !
JEM et pourquoi pas PEV? en tout cas quelle horreur dans le voyage que cette expérience de l’avortement pratiqué à coup d’aiguille à tricoter, quoiqu’il en soit ne dispersez pas vos globules comme autant de mots au propre ou au figuré, sur le seuil.Ce serait dommage d’atteindre l’anémie critique. Bonjour à vous vigilant D à qui rien n’échappe (faut il une négation?)
bouguereau dit: 9 mai 2014 à 9 h 15 min
badoit mais pas vichy
Sinon y a l’O’bull c’était très bien… Surtout quand on est bourré de la veille !
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