
Pour saluer Angelo Rinaldi
Angelo Rinaldi, écrivain, critique littéraire et ami d’une fidélité sans égale, vient de nous quitter à 85 ans. Il est mort la plume à la main et ne la reposait que pour demeurer nuit après nuit dans son fauteuil veillé par ses deux chats, un livre entre les mains, Saint-Simon, José Cabanis et autres. Mélancolique depuis son plus jeune âge, un roman demeurait à ses yeux du chagrin développé par la grammaire. Cet artiste n’avait jamais cessé de creuser le même sillon.
Il y a quelques mois, j’avais réussi à le convaincre de retourner à Ajaccio, lui, l’enfant terrible de la Corse qui s’était mis à dos bien des compatriotes pour avoir un jour écrit que la langue corse n’en était pas une, à peine un patois destiné à appeler les chèvres dans le maquis. C’est peu dire que le gaulliste et le républicain en lui détestaient les nationalistes corses qui le lui rendaient bien ; ils tenaient l’Académicien pour un Corse honteux lui, si drôle, si ironique mais aussi si susceptible et soudainement ombrageux que j’ai si souvent entendu me mettre en garde : « N’oublie jamais que je suis Corse ! ». En tout cas, il ne l’oubliait pas. Car il l’aimait malgré tout, l’île de son enfance et de sa jeunesse malgré tant de mauvais souvenirs (la mort de ses parents, la difficulté à vivre son homosexualité dans une société aussi machiste, le rejet qui s’ensuivit). Grand lecteur de Faulkner, notoire écrivain pour écrivain, il disait avoir retrouvé sa Corse dans l’âpreté de son Mississipi : « Alcool, brutalité, sensualité refoulée, tout est dans Lumière d’Août, l’un des plus grands romans jamais écrits, confiait-il avant de louer dans Les Palmiers sauvages, « formidable tout en étant raté », la scène inoubliable au cours de laquelle les deux amants partagent une boîte de haricots.
Il avait pourtant accepté ma proposition, qu’un entretien en public dans le cadre du musée Fesch devait couronner, à une condition : qu’on ne l’emmène pas à Bastia, tant cette visite dans sa ville natale l’aurait submergé d’émotions. Il se faisait une joie de retrouver la terre et les paysages corses longtemps après. Et puis la maladie, déjà (ses jambes ne le portaient plus, une fatigue cardiaque le minait…), lui fit renoncer in extremis mais la conversation se déroula tout de même par zoom depuis son appartement parisien, près de la place de la République. Probablement son dernier entretien (à voir ici).
Il fut un temps, à l’autre siècle déjà, où le pouls de la vie littéraire à Paris battait à un rythme plus rapide deux fois par semaine : le matin du jeudi où Angelo Rinaldi signait sa page dans L’Express et le soir du vendredi où Bernard Pivot recevait à Apostrophes. L’un aussi redouté que l’autre était espéré. Le temps a passé et ils n’ont pas été remplacés. Depuis, le premier a eu son fauteuil à l’Académie française et le second son couvert à l’Académie Goncourt. Ils n’en furent pas moins restés critiques littéraires dans l’âme et, partant, viscéralement journalistes, le mot conservant sous notre plume toute sa noblesse, ceci vaut d’être précisé à une époque où « les médias » sont régulièrement l’objet de toutes les curées. Les critiques ont-ils pour autant conscience d’endosser une responsabilité dont ils pourraient un jour avoir à rendre des comptes ?
La relecture d’un article vingt ans après est souvent un exercice douloureux pour son auteur. Ceux qui les publient en recueil le font au risque du sarcasme, de l’ironie sinon de l’insulte. Après avoir rassemblé ses contributions à L’Express dans Service de presse (Plon, 1999), puis dans Dans un état critique (La Découverte, 2010) les textes qu’il donna au Nouvel Observateur entre 1998 et 2003, Angelo Rinaldi récidiva quelques semaines avant de disparaitre en publiant Des roses et des épines (Éditions des instants, 2025), un recueil de ses chroniques littéraires parues dans un hors-série de L’Express en 1990 et rassemblées ici pour la première fois. La préface en est constituée d’un entretien qu’il accorda à Pierre Boncenne pour le magazine Lire en octobre 1980. Rinaldi, que l’on créditait souvent d’être un critique dur, cruel, injuste voire méchant en raison de fameux éreintements de quelques divas des Lettres (ce lieu commun perdure encore) démentait critiques à l’appui. Ce qu’il disait dès la première page de cet entretien résume on ne peut mieux sa conception de son métier :
« Je suis avant tout un salarié que l’on paie pour donner son opinion sur les livres. Maintenant, si je dois me classe quelque part, et à supposer que mes articles méritent cet honneur, je me classerais dans la catégorie des critiques qui donnent une tournure impressionniste et subjective à une opinion de fond qui, elle, ne varie pas, à savoir la défense du style et du tempérament (…) Plus généralement, ce qui m’importe, ce n’est rien d’autre que les livres, avec leur musique et leur voix. Le reste m’est égal ».
Sans aller jusqu’à l’acte de contrition du cruel critique en place publique, l’occasion d’un recueil d’articles est parfois propice à une discrète cérémonie des regrets eu égard aux ravages attribués à sa réputation de polémiste. Un article en trop ? « Aucun ». Alors une phrase de trop ? « Non, jamais ». Même pas un mot de trop ? « Même pas, sauf s’il pêche par manque de précision ». S’il s’en veut, c’est par exemple de n’avoir pas été assez chaleureux envers Dominique Fabre dont il avait écrit grand bien mais sans se défaire d’une retenue à l’anglaise. Il est vrai que de son point de vue, la méchanceté et la gentillesse sont des catégories mondaines dépourvues de sens, un critique n’étant tenu de juger un livre que par rapport à son absolu de la littérature. Et le sien, à son image, n’allait jamais sans une intransigeance sans mélange, du même esprit que celle qu’il exprimait dès lors que quiconque, à commencer par les écrivains, touchait à la Résistance, ses héros et ses idéaux, ou flirtait avec l’antisémitisme. Angelo Rinaldi assurait écrire une critique avec la même difficulté et le même soin qu’une page de roman. Mais qu’on ne lui parle pas de responsabilité de type politique:
« Ou alors une responsabilité d’entraînement vis-à-vis de confrères moutonniers. Le sort du livre nous échappe mais quand nous revenons régulièrement sur les livres d’Olivier Laronde, Elisabeth Taylor et Flannery O’Connor, sur la durée, ça paie ».
Quant à la déontologie, le mot lui faisait horreur : « Notre seule morale, c’est la sincérité ». Encore faut-il préciser sa manière, assez éloignée de la recension, plus proche de l’évocation avec sa part de souvenirs personnels, et de la conversation avec son lot d’incidentes et de parenthèses. Sa devise lui venait du conseil prodigué par Françoise Giroud et Jean-François Revel, deux pairs auxquels il n’a eu de cesse de payer sa dette, lorsqu’ils l’ont engagé à L’Express : « Vous avez une minute pour retenir le lecteur sur un sujet qui a priori ne l’intéresse pas ». En insistant bien, vous tiriez d’Angelo Rinaldi le nom d’un critique admiré : Alberto Arbasino dans La Repubblica qu’il lisait régulièrement. Et un Français, en faisant un petit effort ? François Mauriac en son bloc-notes. Pas un tendre lui non plus. Mais à la relecture des jugements de Rinaldi après décantation, on s’aperçoit que non seulement ils tiennent le coup, que ce sont de brefs morceaux de littérature, qu’il ne s’est guère trompé, mais que la majorité de ses papiers sont portés à la louange plutôt qu’à la descente en flammes. Les réputations…
Je me souviens de plusieurs de ses romans, pas nécessairement parmi les plus importants (La loge du gouverneur, la Maison des Atlantes, La dernière fête de l’Empire…) mais parmi les plus récents. Il y a un délicieux culot, mâtiné d’un zeste de provocation, à commencer un livre par « en effet« . Il n’était pas du genre à s’en priver d’autant que, il n’en doutait pas, rien ne serait épargné à celui qui n’épargne guère les autres. Où finira le fleuve (Fayard, 2006) exige qu’on s’y installe à bord d’un paquebot diversement fréquenté pour une longue traversée, au cours de laquelle le pacha nous emmènera dans une circumnavigation autour de son monde avec force digressions et coups de sirène, portraits filés et accostages délicats. C’est sinueux à souhait, manière de donner davantage d’amplitude encore à un ambitieux dessein tel qu’en rêve tout écrivain orphelin de Proust à l’instant même de mettre en mots ce qu’il voudrait être « le livre d’une vie ». Il est vrai que jamais l’auteur ne s’est ainsi mis à nu, jusque dans la dissection de l’amour homosexuel dans ce qu’il a de plus tragique et douloureux.
Un journaliste français en rupture de journal, débarqué à la gare de Waterloo (rien de tel qu’un terminus pour commencer une histoire) afin d’interviewer un peintre alcoolique, capricieux et homosexuel (autant dire baconnisime) qui sait se faire désirer, voit soudain son passé refluer en un gigantesque ressac de mémoire, tel un fleuve aux multiples bras qui le roulera dans ses eaux jusqu’à le faire remonter à sa source. Un bordel d’hommes à hommes sera le théâtre de cette anamnèse. La description des situations, comme l’évocation des sensations ou la peinture des visages et paysages, est d’une minutie étourdissante. N’y manque pas un bouton de guêtre, ni une émotion imperceptible, ou une ride sous la paupière droite. Un travail de miniaturiste où l’on voit affluer, c’est le cas de le dire, les époques du romancier, l’atmosphère de Nice-Matin où il fit ses débuts à la chronique judiciaire et l’Express des grandes années où il rompit des lances contre certaines vestales littéraires (très Balzac revisited corrigeant les épreuves de sa Monographie de la presse parisienne) sans oublier l’essentiel, la Corse d’autrefois, un pays âpre, pauvre et gai marqué par l’esprit de la Résistance légué par la parentèle paysanne, dans les vestiaires de l’enfance où finit tout roman-fleuve. Il s’en dégage plus de tendresse que de tristesse, et surtout un infini sentiment de solitude. On retrouve la passion du romancier pour les humbles davantage que pour les puissants, ceux que Pierre Sansot appelait « les gens de peu » et Simenon « les petites gens » justement parce qu’ils en avaient été et n’en étaient jamais sortis.
Angelo Rinaldi, lui aussi, avait le goût des siens. Là git sa vérité. « Comprendre, c’est déjà aimer à moitié » lit-on à un moment dans la bouche de je ne sais plus quel personnage, Yacoub le tenancier ou D’Hours, Liliane Richard ou Madeleine, Sabatier sûrement pas, Madeleine ou la concierge Mme Petras, à moins que ne soit le petit garçon ignorant que le fleuve remonte à la source alors qu’il regarde couler l’Oos à Baden-Baden, sa main dans celle de Fraülein Lydia. Rinaldi était là au meilleur de son art. Au fond, s’il tenait absolument à mettre à distance le modèle proustien jugé trop collant, sans pour autant en faire notre Lampedusa, je conserverai plutôt de ce beau roman un parfum subtilement viscontien.
Que gagne-t-on à se pencher sur le passé ? La poussière des amours mortes, celle des amitiés décevantes ou le souvenir doré d’une mère aperçue dans le commerce où elle est peu considérée ? Lors de cette courte séquence, Angelo Rinaldi a signé la plus étonnante phrase de son nouveau roman. Il inclut derrière les noms des marques de produits écrits sur la vitrine le visage de la mère de Marc-Antoine, le luxe dérisoire d’un salon de beauté provincial où se noue la discrète complicité des employées rebutées par la brutalité d’un patron geôlier. A ce souvenir de l’adolescent qu’il fut, l’homme devenu adulte comprend d’autant mieux le mérite maternel qu’il doit lui-même lutter pour son emploi. Au fait, « une vie, ça se raconte comment, quand on a le ridicule d’y consentir ? Avec un ramasse-miettes ? N’est-ce pas aussi vain que d’affronter à contresens l’escalier mécanique du métro ? «
Sans démériter de ses aînés, Résidence des étoiles (Fayard, 2009) paraissait moins âpre, moins nourri que les trois romans qui l’avaient précédé, peut-être parce que la phrase y est plus serpentine, l’exposition des situations et des caractères plus digressive et le culte du détail plus sophistiqué encore. Est-ce la faute à ce Marc-Antoine constitué de « peu de secrets» qui n’apparaît souvent qu’en arrière-plan derrière les personnages secondaires plus affirmés, plus sûrs d’eux ? Avec qui couche-t-il à la fin ? On doit souvent ramener ce quadragénaire au moment présent tant il a de propension à s’évader en pensée. Il nous entraîne dans une enfance corse où sa plus grande joie fut d’être débarrassé de son père et dans une vie de jeune adulte adopté, comme un chiot, par une famille huppée de ce quartier de l’ouest parisien, ces villas du dix-septième arrondissement dissimulées dans le clair-obscur d’une sorte de province parisienne que hante le souvenir de Marcel Proust, et désormais la ronde de Patrick Modiano. Un juriste va-t-il voir son médecin, c’est le prétexte pour Rinaldi à la mise en branle de l’inlassable comédie humaine que traversent les personnages exprimant les dégoûts et les tendresses à lui inspirées par nos contemporains. La nostalgie de ce qui n’a pas été nimbait chacune de ces pages qu’il suffisait de secouer pour en faire tomber cris et chuchotements.
On aimait à retrouver chez Rinaldi les constantes d’une vision pessimiste et férocement drôle de l’existence. La quête de l’argent, jusque dans sa forme la plus primaire, la poursuite de la jouissance mêlent garces, figures maternelles, élégantes et jeunes femmes à la recherche d’un donneur de sperme, SDF attachants, jouisseurs stériles. Quand Marc-Antoine découvre consterné ce qu’est devenu l’immeuble où il fut jeune et connut l’insouciance, on aimerait lui exprimer notre sympathie. Mais qu’attendions-nous à la fin de ces déambulations dans les couloirs du temps où les chats valent souvent mieux que les hommes ? On en oublierait que les étoiles, elles-mêmes finissent par s’éteindre.
Bien qu’Angelo Rinaldi s’en soit défendu, car c’était devenu une scie que de relever l’influence proustienne dans sa tournure, Les Souvenirs sont au comptoir (Fayard, 2012) n’y dérogeait pas. Par exemple : « Connaissons-nous jamais ceux que nous connaissons et avec lesquels, souvent, nous travaillons ? » dans lequel on entend un lointain écho du proustien « Nous vivons auprès de gens que nous croyons connaître ; il nous manque l’événement qui nous les fera paraître autres que nous le savons ». Cela se traduit par une technique, par le biais de figures de style d’une rhétorique chère à l’auteur de la Recherche : incises, litotes, circonlocutions, périphrases et surtout digressions et métaphores (ah !… ces pavés de la rue de Beaujolais, disjoints comme si une charge de policiers avait forcé des manifestants à les abandonner dans leurs alvéoles…). Ce qui peut être casse-gueule à la longue mais tient merveilleusement les trois cents et quelques pages tant l’auteur a le génie du corrélatif.
«Victime de l’encaustiquage de l’escalier, non moins périlleux par-là que le parquet de l’appartement, d’un danger surmonté jusque-là au pas prussien de ses bottes, l’un des brancardiers, dans un vacillement, faillit lâcher l’un des bras du dispositif, le cadavre du coup projeté dans le vide, tel celui du marin décédé à mi-chemin de la traversée et qu’enveloppé d’un linceul on balance par-dessus bord- mais puisque chacun, à terme, replonge dans l’anonymat quelle différence avec l’immensité de la mer ? »
Tout tourne autour d’un dîner dans un restaurant du quartier du Palais-Royal à Paris, dont les arcades en lisière du jardin sont hantées par les ombres familières de Colette, de Mireille et d’Emmanuel Berl. Un théâtre vit tout près mais c’est bien dans le restaurant que la pièce a lieu et que le rideau cramoisi se lève sur les commensaux, autant d’acteurs inconscients d’un moment suspendu de la vie d’un homme à l’occasion de son anniversaire. Des clefs y tintent peut-être mais il serait dérisoire de chercher à savoir quelles portes elles sont censées ouvrir. Au vrai, on s’en tape d’identifier tel ou tel. Cousins de province et poètes en panne d’inspiration y côtoient putes et macs dans une atmosphère si bien ressuscitée qu’elle donne de l’élégance à l’interlope ; la mémoire sans cesse convoque des souvenirs aussi enfuis qu’enfouis, auxquels la maîtrise des sensations accorde un parfum de jamais lu malgré les clins d’œil et réminiscences, effluves de Haute-Corse entre une maison de Chelsea et les parages de la rue de Poitiers. On y retrouve l’entomologiste ironique et cruel d’une petite société qui se donne pour une élite ; il y a peu d’équivalent dans notre littérature pour l’acuité du regard et la précision du trait. Rinaldi avait la passion du français tel qu’on ne l’écrit plus guère. Où d’autre emploie-t-on encore le mot « dactylo », disparu comme la fonction, semble-t-il ? Et cela aussi, une définition de la conversation à la parisienne :
« Le pire se doit d’être énoncé avec légèreté, le futile avec sérieux, le superlatif monnaie courante, et l’art de marquer in extremis un point avec une balle au ras du filet ».
On est au spectacle, mais en coulisses. Il y a bien de la nostalgie dans cette évocation d’une enfance au bistro, et de la tendresse qui s’en dégage. Car le narrateur tient qu’il n’est pas de meilleure école d’hypocrisie qu’un café : c’est le poste d’observation idéal pour apprendre qu’il n’y a pas de gens simples : uniquement des gens que l’on ne sait pas regarder. Mieux que de vrais gens : de vrais personnages bien campés, à commencer par le vieux journaliste revenu de tout dont on apprend tant sur la vie comme elle va à défaut d’une explication du monde, entre zinc et marbre. Angelo Rinaldi n’a jamais cessé d’être au fond le reporter de Nice-Matin qu’il fut à ses débuts, lorsque le ferry jeta le petit Bastiais sur le chemin de la promenade des Anglais. Mais contrairement à d’autres, au faîte d’une carrière accomplie, il préféra toujours la compagnie des correcteurs anarchistes à celle des directeurs ; on n’est vraiment proche que de ceux que l’on retrouve au bistro, lieu géométrique de ses fidélités.
A Nice-Matin, il tint aussi la chronique judiciaire, son autre école, la plus ferme et la plus durable, celle où il acquit un don d’observation éclatant dans ses romans ; par bien des côtés, ses personnages doivent leur fragilité et leur férocité à l’inouïe mise à nu des individus dont les tribunaux sont le théâtre permanent. Un régal pour les amateurs de comédie humaine. Il est rare qu’un roman sonne aussi juste dès les premières pages, et poursuive jusqu’à la fin sur cette lancée sans la moindre fausse note. « De la musique avant toute chose ! » rappellait d’ailleurs Rinaldi dès la première page de son nouveau recueil, non de critiques mais de chroniques littéraires, celui-là réunissant celles du Figaro littéraire des années 2003-2005 sous le titre Le Roman sans peine (La Découverte, 2012). On y vérifia au passage non seulement qu’il n’avait pas été remplacé, nulle part dans la presse française, mais que, contrairement à une légende bien établie, ses admirations (John McGahern, Dominique Fabre, Elizabeth Taylor, Roger Grenier, Flannery O’Connor, Philippe Le Guillou etc) étaient plus nombreuses que ses détestations (Simenon, Duras, Angot, Beigbeder, Kundera etc) ; mais il est vrai que lorsque la cruauté s’exerce publiquement dans le cadre de la comédie littéraire, elle laisse des traces plus profondes et plus durables que la louange.
De la musique avant tout car il était de ces écrivains qui révèrent tant la langue française qu’il y entend le son d’un mot se prolonger dès qu’on l’a prononcé- ce qui, d’après lui, marquerait la supériorité de notre langue sur les autres. Une musique se dégage de ce roman enveloppant et c’est un trio de Schubert. Souvent, l’observation est si juste que l’on se surprend à murmurer pour soi-même : c’est si vrai, c’est tellement cela… avant de jeter aussitôt un regard alentour pour vérifier que nul ne nous épie, au cas où, contaminés par l’esprit du narrateur, nous ignorerions l’opinion que se font de nous ceux qui nous entourent ou que nous côtoyons ; c’est vrai que le haut mur du cimetière des chiens au Trocadéro fait étrangement penser à celui de la Santé (en revanche, l’auteur a été victime d’un lieu commun fort répandu en créditant le génie esquimau d’un lexique innombrable pour évoquer la neige car cela n’est pas vrai). Le roman s’achève sur la vision d’une postière en chapeau de paille, qui, assise sur ses valises, attend des bateaux déjà partis. Derrière les ors du restaurant du Palais-Royal, l’auteur n’est jamais dupe, qui conserve au fond de lui l’humeur bistrotière, celle de la fidélité à ses origines, et donc celle de l’authenticité.
(Photos Passou)
1 164 Réponses pour Pour saluer Angelo Rinaldi
@vos sources?
Un excellent article (en espagnol) de l’écrivain A.Amorós sur le poète Luis Cernuda (Sevilla, 1902 – Ciudad de México, 1963):
Andrés Amorós
Lecciones de poesía
El amor es la única verdad, la única libertad.
Luis Cernuda (1902-1965) entre la realidad y el deseo: «Si el hombre pudiera decir lo que ama».
https://www.eldebate.com/cultura/20250510/amor-unica-verdad-unica-libertad_294682.html
@Rose Langoncet
Merci!
Personne ne parle ni ne lit l’espagnol sur ce blog, Pablo, alors…
Ce soir je mange du boudin noir aux oignons.
Un plat d’hiver, quel temps chez vous? (Je ne déroge pas à l’héritage maternel, une femme qui invariablement débute l’échange par un bulletin météo.)
Pablo, je ne sais plus qui a posé et fait impression du fait que la sexualité est le terrain idéal, peut être le seul ouvert à tous, pour exercer sa liberté. Je présume que l’auteur excluait de sa pensee tout ce touche à une sexualité non consentie comme le viol, la pédophilie.
D, un Colombo sur TMC. Voyez vous, j’imagine, n’ayant pas revu Pablo depuis 46 ans, qu’il ressemble, sans la moustache ni peut-être ces affreuses lunettes, à l’acteur qui incarne Fynch , Flunch, enfin bref le tueur avec qui Colombo devra exercer son talent, son ironie, et jouer de son refrain à dessein balourd pour enfin le confondre avec le brio habituel et tout ceci sans l’aide d’une police scientifique quasi inexistante quand la célèbre série fut scénarisée.
Hier à la FNAC « La femme de ménage » restait en tête des meilleures ventes de roman avec deux titres… »La Psy », de la même auteure, était bien placée. Auparavant j’avais vu « La sage femme », avec deux titres (« A Auschwitz » et « A Berlin »)…
A quand « L’infirmière » par Bérénice de Béziers?
Pourquoi Passou ne parle t il jamais de ces livres sur des métiers féminins qui enchantent des millions de lecteurs?
Elitisme mâtiné de machisme?
Menu excellent pour la santé, D.
Je n’ai pas vu de volume de poésies de César Vallejo, Pablo. Ni à la FNAC, ni ailleurs. Quel est son éditeur français?
Pourquoi posez-vous cette question, je me raconterais trop?
Vers un monde meilleur…
Quel monde meilleur ?!
Moi je préfère, après ma mort… Vers le néant.
Bien sur que non, B!
Une mauvaise blague, rien de plus.
Je n’ai pas vu de volume de poésies de César Vallejo, Pablo. Ni à la FNAC, ni ailleurs. Quel est son éditeur français?
closer dit: 10 mai 2025 à 19h38
https://www.amazon.fr/Po%C3%A9sie-compl%C3%A8te-C%C3%A9sar-Vallejo/dp/2081211246/
Mais les grands poètes en traduction…
L’un des poèmes les plus célèbres de César Vallejo (tiré de « Poèmes humains », livre posthume publié en 1939):
PIEDRA NEGRA SOBRE UNA PIEDRA BLANCA
Me moriré en París con aguacero,
un día del cual tengo ya el recuerdo.
Me moriré en París -y no me corro-
tal vez un jueves, como es hoy de otoño.
Jueves será, porque hoy, jueves, que proso
estos versos, los húmeros me he puesto
a la mala y, jamás como hoy, me he vuelto,
con todo mi camino, a verme solo.
César Vallejo ha muerto, le pegaban
todos sin que él les haga nada;
le daban duro con un palo y duro
también con una soga; son testigos
los días jueves y los huesos húmeros,
la soledad, la lluvia, los caminos…
*
Pierre noire sur une pierre blanche
Je mourrai à Paris sous l’averse,
un jour dont j’ai déjà le souvenir.
Je mourrai à Paris – et je n’ai pas de honte –
peut-être un jeudi, comme aujourd’hui d’automne.
Ce sera jeudi, parce qu’aujourd’hui, jeudi, où je prose
ces vers, je me suis mis les humérus
à mal et jamais comme aujourd’hui je ne me suis,
avec tout mon chemin, revu si seul.
César Vallejo est mort, ils le battaient
tous sans qu’il ne leur ait rien fait ;
ils cognaient dur avec un bâton et dur
avec une corde aussi ; en sont témoins
les jours jeudi et les os humérus,
la solitude, la pluie, les chemins…
Traduction de Florence Delay (qui traduit mal le vers nº 10: « tous sans qu’il ne leur fasse rien » – « l’erreur » verbale de Vallejo produit en espagnol une émotion poétique forte).
Vallejo est mort à Paris, à 46 ans, un vendredi de pluie.
La traduction de François Maspero est moins bonne, et il ne comprend pas non plus le « décalage » verbal de Vallejo dans le vers 10, ce qui est très étonnant.
Je mourrai à Paris par un jour de pluie,
un jour dont j’ai déjà le souvenir.
Je mourrai à Paris – et c’est bien ainsi –
peut-être un jeudi d’automne, comme celui-ci.
Ce sera un jeudi, car aujourd’hui jeudi,
que je prose ces vers, mes os me font souffrir
et de tout mon chemin, jamais comme aujourd’hui
je n’avais su voir à quel point je suis seul.
Cesar Vallejo est mort, tous l’ont frappé
tous sans qu’il leur ait rien fait ;
frappé à coup de trique et frappé aussi
à coups de corde ; en sont témoins
les jeudis et les os humérus,
la solitude, les chemins et la pluie…
Cesar Vallejo, Poèmes humains, trad. François Maspero, ed. Le Seuil
*
Encore plus mauvais: la traduction de Claude Couffon:
PIERRE NOIRE SUR UNE PIERRE BLANCHE
Je mourrai à Paris sous une averse,
Un jour dont j’ai déjà le souvenir.
Je mourrai à Paris – mais pour l’instant je reste –
Et peut-être un jeudi, comme aujourd’hui, d’automne.
Un jeudi, oui, car en ce jeudi où je prose
Ces vers, je sens mes humérus en triste état ;
Jamais comme aujourd’hui je ne me suis trouvé
Aussi seul après tout ce chemin parcouru.
César Vallejo est mort, tous le frappaient,
Lui qui jamais ne fit tord à personne ;
On le rouait de coups de bâton et on le rouait
Aussi à coups de corde ; en sont témoins
Les jeudis et les humérus,
La pluie, la solitude, les chemins…
Dans Poésie péruvienne du XXème siècle, traduction de Claude Couffon
*
Gérard de Cortanze traduit bien le vers nº 10 mais très mal le deuxième quatrain:
PIERRE NOIRE SUR PIERRE BLANCHE
Je mourrai à Paris, un jour d’averse,
un jour dont j’ai déjà le souvenir.
Je mourrai à Paris – je n’en ai pas honte –
peut-être un jeudi d’automne, comme aujourd’hui.
Un jeudi, oui; car aujourd’hui, jeudi, où j’aligne
ces vers, tant bien que mal j’ai endossé mes humérus,
et jamais comme aujourd’hui, je n’ai essayé,
après tout mon chemin, de me voir seul.
César Vallejo est mort, tous les frappaient
tous sans qu’il ne leur fasse rien ;
et tous cognaient dur avec un bâton et dur
encore avec une corde; en sont témoins
les jours jeudis et les os humérus,
la solitude, la pluie, les chemins…
C. Vallejo. Poésies complètes, traduites par Gérard de Cortanze
@vos sources?
https://www.universalis.fr/encyclopedie/augustin/
Avec :
Bibliographie
L’œuvre
SAINT AUGUSTIN, Œuvres complètes, in Patrologie latine, J. P. Migne éd. (texte parfois inexact), Paris, 1845-1849 ; Œuvres complètes, trad. franç. de J. M. Péronne, P. F. Écalle et Vincent, 34 vol., Paris, 1869-1878 ; Bibliothèque augustinienne (texte bilingue), Desclée De Brouwer, Paris, 12 vol., 1975-1989 ; Œuvres, L. Jerphagnon éd., Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, t. I 1998, t. II, 2000.
La vie
G. BARDY, Saint Augustin, l’homme et l’œuvre, Paris, 1946
H. CHADWICK, Augustin, Cerf, Paris, 1987
P. COURCELLE, Recherches sur les Confessions de saint Augustin, Paris, 1950, rééd. De Boccard, 1968
H. I. MARROU, Saint Augustin et la fin de la culture antique, De Boccard, Paris, 1938, rééd. 1983J. J. O’MEARA, La Jeunesse de saint Augustin (The Young Augustine, the Growth of St. Augustine’s Mind up to His Conversion), Paris, 1958
B. SESÉ, Petite Vie de saint Augustin, Desclée de Brouwer, Paris, 1999, nouv. éd., 2003
Wikipedia vs Encyclopedia Universalis
« (…)Lorsque l’on examine de près les différences entre Wikipedia et Encyclopedia Universalis, plusieurs aspects clés se démarquent. D’abord, en ce qui concerne le contenu, Wikipedia est connue pour son modèle collaboratif qui permet à n’importe qui de contribuer et de modifier les articles. En revanche, Encyclopedia Universalis se vante d’avoir 7 200 spécialistes écrivant pour eux, assurant ainsi la précision des informations. Cette approche contraste nettement avec le modèle ouvert de Wikipedia, mettant en lumière la diversité des processus de création de contenu entre les deux plateformes.(…) »
@Langocet
références: certes… Il faut ajouter en anglais (e.g. Brown), espagnol, allemand, italien…
Pardon, Langoncet.
Ne vous privez pas, vedo, pour appuyer vos avis (quels sont-ils au juste sur les quelques points évoqués ici ?)
@Pablo. De Vallejo, j’ai commandé cette édition des poèmes complets chez Flammarion. On verra bien. Je complèterai par une édition en espagnol.
Vaincu par les extraits donnés par Paul Edel, également commandé la Pléiade des Voyages en Italie de Stendhal.
https://www.festival-piano.com/fpr_festival/2025/
Chaloux, pas si sur que cette année je puisse m’offrir une ou deux de ces soirées neanmoins auxquels de ces concerts de cette programmation me conseilleriez d’assister ?
Moi, après ma mort, j’aurais beaucoup de boulot, puisque je serais aux côtés de Pierre, à la porte.
Alors je préfère maintenant, parce que, au moins, de temps en temps, je me repose. Là-haut, je serai surbookée.
L’œuvre que j’ai achetée le 27 janvier 2021 se nomme Saint Augustin ses sermons sur l’écriture.
Édition établie et présentée par Maxence Caron.
Bouquins, Robert Laffont.
Le second ouvrage est dans ma PAL. Ce premier est encore protégé par une pellicule plastique.
Et alii
Mais que dois-je faire ?
Vous réjouir. Parce que ne pas participer aux rumeurs, aux complots, aux histoires, et à tout cet enfumage collectif vous place à part.
Drôle de rêve. Étais dans une assemblée style épiscopale avec des hommes. Seule femme. Et ils parlaient d’unetelle, en disant là elle était enceinte, bref, la conversation portait sur elle était morte, jeune. Grosso modo, une sainte.
Et j’intervenais brutalement en leur disant, non. Avant d’aimer d.ieu, il s’agit d’aimer les hommes, et je leur disais que cette femme était une horreur.
Ce qu’elle n’est pas, sûrement.
Saint-Augustin 35430 est reconnu depuis l’Antiquité tardive comme le plus puissant
des penseurs
, le plus grand des écrivains est le plus sage des docteurs. l’oeuvre du docteur de la grâce est ainsi la plus lue de tous les temps après la Bible. Pourtant, la plupart de ses textes -bien plus d’une centaine- sont aujourd’hui introuvables, alors que la littérature et la philosophie non cessé de s’y alimenter.
Son œuvre oratoire, aussi importante que les confessions, le De Trinitate ou la Cité de Dieu, rassemble des méditations composées au fil d’un quotidien rythmé par le temps liturgique : à l’occasion d’un passage de l’Écriture sainte correspondant à tel office de tel jour, de telle fête, de telle commémoration, Augustin commente la Bible, établit le panégyrique d’un haut personnage en s’adaptant au public ou au circonstances. On dénombre aujourd’hui cinq cents sermons -certains découverts il y a une trentaine d’années seulement- classés en trois grandes séquences. On trouvera ici dans leur intégralité les cent quatre vingt trois Sermons sur l’écriture qui composent la première de ces séquences.
Du buisson ardent à la Transfiguration du Christ, de la lutte de Jacob avec l’ange au mystère de Pâques, les paroles augustiniennes nous font entrer dans l’intelligence des Écritures grâce à la beauté d’une langue qui va droit au cœur.
Page 4 de couverture.
Moi je crois fermement, et résolument que chaque individu a le droit de penser ce qu’il pense, en toute liberté. Que le but n’est pas de convaincre, ni d’entraîner, ni de posséder quelconque pouvoir sur autrui. Mais de confronter divers points de vue pour aboutir à une pluralité enrichissante. Voilà ce que je pense dont je ne fais pas une loi.
Ai vu hier la vidéo d’un enfant autiste et syndrome d’Asperger. Victime de harcèlement dans son collège étatsunien, il s’est mis à apprendre le chant des oiseaux. Et avec des peluches (cousues par sa mère ?) lors d’un événement festif Un incroyable talent, il remporta un succès inouï et devint la coqueluche de son collège. Comme il est d’une hypersensibilité liée à son intelligence supérieure, il ne profite pas de ses acquis pour choper les oiseaux à la glue, ni pour se sentir supérieur aux autres. Il est là avec son talent particulier. À part, mais avec. Il se fait des copains. Voire des amis. Dans sa collectivité collégiale, il se fait des amis.
@B
Pour moi, surtout Kantorow, mais Debargue aussi.
À voir en fonction du programme qui vous intéresse le plus.
B.
Ai lu en entier Monique la mère d’Augustin, en cherchant votre lien cairn sur les fils, pas trouvé, crénom
« HIC POSVIT CINE
[res genetrix castissima prolis]
Ici a déposé ses cendres ta mère très chaste,
AVGVSTINE TVI
[altera lux meriti]
Second rayon de ton mérite, Augustin !
QVI SERVANS PA
[cis caelestia iura sacerdos]
Toi qui, assurant les droits célestes de la paix par ton sacerdoce,
COMMISSOS PO
[pulos moribus instituis]
Instruis dans les mœurs les peuples (à toi) confiés.
GLORIA VOS M
[aior gestorum laude coronat]
Une gloire plus grande que la renommée des hauts faits vous couronne,
VIRTVTVM M
[ater felicior suboles].
La gloire des vertus, ô mère ! ô fils trop heureux !
13Pour Grumel, ce petit poème ne brille ni par son mérite littéraire, ni par sa clarté. Ce qui en fait le prix, c’est la célébrité des personnages qu’il rappelle, c’est le souvenir qu’il évoque naturellement dans notre esprit des pages que saint Augustin a consacrées aux derniers jours et à la sépulture de sa mère au IXe livre des Confessions ; c’est surtout qu’il nous apprend comment, dès le Ve siècle, on associait déjà le nom de la mère à la gloire grandissante du fils. »
Si, aujourd’hui, j’apprenais que ce à quoi j’ai consacré l’entièreté de ma vie est valdingué, nié, dénié, craché etc., je ne broncherai pas.
Je l’ai vécu avec la mort de mon père. Après tout tsunami revient calme soleil et repousse des jardins.
Et on peut être et avoir été même si il y a diminution des possibilités.
C’est un peu flou ce que j’exprime, mais ce qui nous a constitué ne s’efface pas. C’est ancré.
Mes sources, La Cité de Dieu et, lointainement, Henri-Irénée Marrou!Cela dit, la « polémique courtoise » cesse avec le sermons anti-Donatiste: cf le commentaire sur « Contrains-les d’Entrer! »
Vous participerez à la sélection des entrants aux côtés de Pierre, Rose?
Juste pour savoir…
– Bénissez-moi, mon Père, parce que j’ai pêché
– Dis moi sans crainte, mon fils…
– Contre un commandement majeur de l’Eglis, j’ai tué un homme, mon Père, qui n’en pouvait plus de souffrir. Il me l’avait demandé, et je n’ai pas su ni pu résister à la tentation.
– Tu as bien fait, mon fils, tu n’as pas pêché. Dans ces cas là, Dieu accepte que l’on abrège la vie d’un homme qui souffre trop, car Lui, Il ne peut ressentir la douleur de ses créatures.
Va en paix mon fils, tu diras deux Notre père et un Je vous salue Marie.
Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque son nom pour le mal.
–
3ème des Dix Commandements.
Absolument nulle part dans la Sainte Écriture il n’est dit que l’on puisse abréger une vie.
Il est dit fréquemment que les hommes souffrants doivent être soignés.
Pour moi, ces soins peuvent impliquer l’administration d’antalgiques forts, tels que la morphine, et d’anti-inflammatoires à forte dose pour soulager.
Dans les trois grandes religions monothéistes, la vie est incontestablement le don de Dieu et de Lui Seul.
@ car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque son nom pour le mal.
… Et c’est le Saint Pierre qui va faire le tri, à la Sublime Porte ?
Le Seigneur Jésus-Christ, deuxième personne divine de la Sainte Trinité. à dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ».
La Vie. Quelquesoient ses croix. Vécue avec Lui à ses côtés, éternellement.
Seuls les mouvements athées et/ou maçonniques enseigneront de s’écarter du Chemin de Vie et de Vérité qu’est le Christ.
Pourquoi les 3 religions monothéistes de l’âge axial devraient-elles gouverner les consciences humaines de l’ensemble de la planète bleue depuis l’apparition de la vie, au détriment des milliers d’autres « religions » non monothéistes qui leur furent antérieures, leur sont coexistantes et leur seront ultérieures ?
Et c’est le Saint Pierre qui va faire le tri, à la Sublime Porte ?
–
Jésus-Christ est le Juge (ton juge, dès à présent) et Saint-Pierre possède les clefs de la Saint Église et des sacrements donnés in personna christi.
CHEMIN DE VIE ET DE VERITE DANS LE CHRIST
Ne seriez-vous pas encore et toujours affligé par un syndrome de fanatisme totalitaire dans le prêchi-prêcha de votre foi monothéiste chrétienne ?
Il faudra grandir, un jour, à l’heure de la Mort…
@ ton juge, dès à présent
Comment ça ?… Tékitoi, au juste ?…Un témoin de Jéhovah et de Satan ?
Et tu penses qu’il est où, l’Angelo Rinaldi ?
Ce jour, le Saigneur a dit à Saint-Antoine de pas doux :
____
« Je veux que l’on garde le social pour ceux qui en ont vraiment besoin, que l’on arrête l’assistanat et que l’on revalorise le travail. Je propose que l’on sorte du RSA à vie. Le RSA —près de 2 millions d’allocataires pour 12 milliards d’euros— doit être une aide temporaire quand on a eu un accident de la vie. Il faut le limiter à deux ans pour les Français qui sont aptes au travail. Aujourd’hui, près de 40 % des bénéficiaires du RSA ont moins de 35 ans. Qui peut croire qu’ils sont tous dans l’impossibilité de travailler ? »
———-
Excellent message, urbi & orbi !
closer dit: 11 mai 2025 à 7h08
Vous participerez à la sélection des entrants aux côtés de Pierre, Rose?
Juste pour savoir…
Oui. Mais, je serai souvent envoyé aux jardins et en cuisine, ai-je envisagé ce matin. Je pense que Pierre aura pitié de moi.
@ Pour moi, ces soins peuvent impliquer l’administration d’antalgiques forts, tels que la morphine, et d’anti-inflammatoires à forte dose pour soulager.
Mais tékitoi, pour interpréter ainsi la parole du Saigneur qui ne disposait pas de telles thérapeutiques à cette époque ? (Il n’y a rien d’+écrit à ce sujet dans la Sainte Zécriture).
bonjour;jr n’ai pasla forme:
La chaire de saint Pierre (en latin : Cathedra Petri) est un ancien siège de bois datant du IXe siècle, exposé comme relique solennelle dans la basilique Saint-Pierre de Rome[1]. Elle est l’expression symbolique de l’autorité exercée par l’évêque de Rome, successeur de l’apôtre Pierre. Comme pasteur suprême de l’Église catholique, il est au service de la foi chrétienne, de l’unité et de la charité : sa mission est de « proclamer la foi, d’unir les chrétiens et de présider à la charité » (Ignace d’Antioche)[2].
L’importance de cette dimension du ministère pétrinien est soulignée par l’instauration d’une fête liturgique spéciale dans le calendrier romain : le 22 février[
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaire_de_saint_Pierre
La chose qui m’embête pour le RSA c’est d’y entrer jeune. Parce qu’alors pour en sortir ce n’est pas gagné.
Mais il y a d’autres aides et nombre d’aides. L’autre jour, à la Blancarde, j’assistais à la remise de deux passeports de demandeurs d’asile au guichet qui avaient droit au train gratuit.
Voyager, je trouve cela important, d’autant plus lorsque tu es migrant.
Pourtant, lorsque je prends le bus Zou Forcalquier -Marseille et que je paye 21 ou 23 euros, je trouve cela abusé. Les zou solidaires payent le même voyage 1,5 ou bien 1,75 euros.
L’écart à ce point là, c’est pareil que l’écart entre la directrice de l’Ehpad privé qui gagne 18000€ /mois pendant qu’une aide-soignante gagne 1200€/mois
Y a un hiatus.
e pape Alexandre VII fait enfermer la chaire de Saint Pierre, supposée authentique, dans le bronze même qui constitue le chef-d’œuvre du Bernin, appelé « Gloire du Bernin », situé dans l’abside de la basilique Saint-Pierre-de-Rome.
Désormais les SDF et les jeunes sans abri sont interdits de séjourner en auberges de jeunesse.
Cela réduit encore leur capacité à trouver un lit quelque part.
Bonjour et alii !
Désormais les SDF et les jeunes sans abri…
Homme qui pionce n’amasse pas ronces!
LA CHAIRE DE SAINT PIERRE AU VATICAN
Dès le IVe siècle au moins, le calendrier liturgique romain indique cette fête. Tombant souvent en Carême, on l’avança dans certaines Églises au mois de janvier. De là ces deux fêtes que l’on distingua en appliquant celle du 22 février, qui est la plus ancienne, à la Chaire d’Antioche et celle du 18 janvier à la Chaire de Rome.
je sauve quand même les meubles, moi!
http://www.cassicia.com/FR/La-Chaire-de-saint-Pierre-Fete-le-22-fevrier-Tombant-souvent-en-Careme-on-l-avanca-au-mois-de-janvier-De-la-ces-deux-fetes-que-l-on-distingua-le-22-fevrier-la-plus-ancienne-la-Chaire-d-Antioche-et-le-18-janvier-la-Chaire-de-Rome-No_387.htm
JJJ
Il faudra grandir, un jour, à l’heure de la Mort…
Il me semble que c’est un peu tard et que le faire avant serait plutôt pas mal.
Je vis assez mal votre le Saigneur, mais je pense que si vous l’écrivez ainsi, c’est que vous avez de bonnes raisons.
A la messe, rose et alii!
Ça me fait rire et alii votre « je sauve quand même les meubles moi ».
On pourrait le joindre au suisse « y’a pas l’feu au lac. »
la chaire:
https://infocatho.fr/dou-vient-la-fete-de-la-chaire-de-saint-pierre/
augustin?
il est là
Entre 1656 et 1665, Gian Lorenzo Bernini réalisa une magnifique composition baroque autour de la Chair et, encore aujourd’hui, nous pouvons l’admirer dans l’abside de la Basilique Saint-Pierre. La Chaire de Saint Pierre de Bernini mesure 7 mètres de haut, surmontée de deux putti avec en main les insignes papales. La structure principale est constituée de quatre grandes statues en bronze qui soutiennent une plateforme sur laquelle est posée la Chaire même. Les statues représentent les quatre docteurs de l’Église grecque et latine : Saint Augustin, Saint Ambroise, Saint Anastase et Saint Jean Chrysostome.
https://www.holyart.fr/blog/articles-religieux/la-chaire-de-saint-pierre-la-signification-de-loeuvre-et-les-origines-de-sa-fete/
merci,rose!
Ça me fait rire et alii votre « je sauve quand même les meubles moi ».
La tombe de Saint Pierre à Rome est considérée depuis toujours comme un des lieux sacrés de la chrétienté par excellence.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tombe_de_saint_Pierre
Qu’avez-vous à proposer en lieu et place, JJJ? Auguste Comte ou Pierre Bourdieu, l’homme qui dispense d’etre intelligent?
Beau dialogue en effet, ou la modestie est, de maniere peut-etre inattendue, du coté de chez Rinaldi. Bien aimé le couplet sur l’Oncle Fesch et les Napolèonides.
De Vallejo, j’ai commandé cette édition des poèmes complets chez Flammarion. On verra bien. Je complèterai par une édition en espagnol.
Chaloux dit: 11 mai 2025 à 3h37
Il y a deux Vallejo: celui de ses deux premiers livres, « Los heraldos negros » (1918) et « Trilce » (1923) et celui de ses deux derniers livres, posthumes, « Poemas humanos » et « España, aparta de mí este cáliz » (1939). Les premiers sont des livres difficiles (surtout « Trilce », qui est très influencé par la littérature avant-gardiste de l’époque). Quand j’étais à la fac, mon prof de littérature (malheureusement trop influencé par Barthes), était un spécialiste de Vallejo qui écrivait un livre sur lui. Au lieu d’expliquer la littérature espagnole, il dédiait ses cours à décoder avec nous les poèmes les plus obscurs de « Trilce ». Malheureusement son livre, apparu quelques années après, était un énorme pavé illisible à cause de son charabia barthesiano-chomskyste.
Le meilleur Vallejo est dans ses deux derniers livres, dans lesquels il s’est débarrassé de son besoin de « modernité » pour écrire de la poésie directe, nue, toujours avec une forte « charge émotionnelle » qui sait déclencher comme personne avec des « méthodes » aussi originales que simples, comme « l’incorrection » dans le temps du verbe du vers nº 10 du poème cité plus haut.
Par contre, la prose de Vallejo n’est pas intéressante, sauf sa « Correspondance », très émouvante, puisqu’elle montre indirectement tout ce qu’il a enduré dans sa vie parisienne et à quel point il n’a pas eu de chance dans tout son parcours, jusqu’à sa mort, très injuste, causée, au fond, par la misère, la fatigue et la dépression. Et pourtant il était ami du grand connard de Neruda qui n’a rien fait pour le sauver, jaloux comme il était de son talent poétique. Ou du très riche Picasso, qui a dessiné son portrait:
Son portrait par Picasso avec un lien plus direct (dans un blog où on peut lire en plus un bon texte sur « España, aparta de mí este cáliz »)
Personne ne parle ni ne lit l’espagnol sur ce blog, Pablo, alors…
Bernard dit: 10 mai 2025 à 18h13
Tu oublies le chef des lieux…
Soulager n’est pas vouloir la mort. JJJ. C’est soulager.
Ac 13, 14.43-52
Du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Paul et Barnabé
poursuivirent leur voyage au-delà de Pergé
et arrivèrent à Antioche de Pisidie.
Le jour du sabbat, ils entrèrent à la synagogue et prirent place.
Une fois l’assemblée dispersée,
beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique
les suivirent.
Paul et Barnabé, parlant avec eux,
les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu.
Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla
pour entendre la parole du Seigneur.
Quand les Juifs virent les foules,
ils s’enflammèrent de jalousie ;
ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient.
Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance :
« C’est à vous d’abord
qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu.
Puisque vous la rejetez
et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle,
eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes.
C’est le commandement que le Seigneur nous a donné :
J’ai fait de toi la lumière des nations
pour que, grâce à toi,
le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »
En entendant cela, les païens étaient dans la joie
et rendaient gloire à la parole du Seigneur ;
tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle
devinrent croyants.
Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région.
Mais les Juifs provoquèrent l’agitation
parmi les femmes de qualité adorant Dieu,
et parmi les notables de la cité ;
ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé,
et les expulsèrent de leur territoire.
Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds
et se rendirent à Iconium,
tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.
« nous nous tournons vers les nations païennes »
Vous devriez réfléchir à cela, JJJ.
Cela veut dire que le Salut vous a été donné et que vous le rejetez. Maintenant, il vient vers d’autres qui, eux, les recevrons.
Le recevrons
@ si vous l’écrivez ainsi, c’est que vous avez de bonnes raisons
Ô que oui, r^z !… si vous saviez à quel point il a pu dévorer ses enfants qui n’eurent jamais le temps de grandir, avant de périr sous sa dent !
@ Qu’avez-vous à proposer en lieu et place, JJJ?
Il se trouve que j’ai eu des milliers d’autres lectures à ma disposition pour m’aider à grandir par moi-même, Marc, après mes seize ans. Je ne suis jamais revenu sur vos Evangiles. Mais surtout, en devenant adulte, j’ai eu au moins cette petite prétention de je jamais rien prêcher à personne.
Mais qui sont vos « nations païennes », 10.57 ?
Je ne vous suis pas, comme d’habitude. Vous employez un vocabulaire un brin « connoté » dont vous mécomprenez l’étymologie. Ce qui n’est pas très grave, tant que cela reste écrit sur la RDL, hormis de vous disqualifier un brin, au regard de la grande littérature « pas hyène ».
On ne peut soulager l’intolérable de sa douleur qu’en aidant le sujet qui vous l’a demandé avec insistance à entrer en sédation profonde.
C’est ce que je CROIS en tant qu’adulte en fin de vie. Et ce n’est pas un prêche. Juste une conviction laïque acquise au cours de cette vie sans foi mais avec loi, parmi bien d’autres.
Bon je viens d’acheter « Marianne » post-Polony. Je ne sais pas ce que ça vaut. « Marianne » avant Polony c’était devenu du grand n’importe quoi. Elle a bien remonté le magazine Comme quoi les excès de la démocratie ne mènent pas toujours bien loin quoi qu’en dise Edwy Plenel.
D’ailleurs j’aimerais bien être petite souris pour voir comment est géré concrètement « Mediapart ». Le contenu est de bonne qualité et ça m’étonnerait beaucoup que ça rigole tant que ça dans la hiérarchie.
* Elle a bien remonté le magazine. Comme quoi les excès de la démocratie […]
9.52 (l’homme qui dispense d’etre intelligent?)
Vous vous trouvez plus intelligent, Marc, sans avoir lu cet intellectuel ?… Moi, non, pas plus pas moins ! Il m’a juste été un brin plus « utile » dans la vie que la Patristique & Angelo Rinaldi réunis, voilà tout.
« «Je n’avais emporté qu’une soutane, une croix et ma foi» : un prêtre ukrainien raconte la torture qu’il a subie dans les geôles russes »
On dirait le début du « Soulier de satin ».
« Libération » lui s’est fait noyauté par une bande de wokes et certains articles t’as honte de les lire tellement ça tire à la ligne. Plus personne n’ose leur demander de redescendre. C’est ni fait ni à faire.
Paul Klee, bizz…
Bravo Mimi Pinson!
Avec paul Klee, c’est le printemps!
rose, et si on parlait couleur : la couleur pourpre;ne vous empourprez pas:
et commznçons par « le commencement »
En 1245, au concile de Lyon, les cardinaux obtiennent le port du chapeau (supprimé en 1969) tandis qu’en 1291 Boniface VIII leur accorde la soutane rouge. Enfin, en 1464, ils obtiennent le privilège de porter la barrette, signe distinctif des docteurs en théologie[1
d’abord, le nombre 70
En 1586, Sixte Quint dans sa bulle Postquam verus a restreint la nomination des cardinaux à ceux qui ont les ordres mineurs depuis au moins un an et fixa à 70 le nombre des cardinaux, en mémoire des 70 vieillards choisis par Moïse et les divisa en trois sections : six cardinaux-évêques, cinquante cardinaux-prêtres, quatorze cardinaux-diacres.
mais j’ai dit « la couleur »b parce que vous vous souvenez des bgriefs adressés à des contributeurs trice comment ils ont été élevés
donc
« On dit d’une personne nouvellement nommée qu’elle est « élevée à la pourpre cardinalice » en référence à la couleur rouge des vêtements de cardinal. »
Chaque nouveau cardinal s’approche ensuite du pape et s’agenouille devant lui pour recevoir la barrette, puis son titre cardinalice ou sa diaconie :
le pape place la barrette sur la tête de l’impétrant, en disant : « Reçois cette pourpre en signe de la dignité et de l’office de Cardinal, elle signifie que tu es prêt à l’accomplir avec force, au point de donner ton sang pour l’accroissement de la foi chrétienne, pour la paix et l’harmonie au sein du Peuple de Dieu, pour la liberté et l’extension de la Sainte Église catholique et romaine » ;
le pape remet à chaque nouveau cardinal une église de Rome (titre ou diaconie) en signe de participation à la mission pastorale du pape sur l’Urbs ;
Vous trouverez dans ma bibliothèque au moins les soporifiques « règles de l’Art ». Voilà pour le « pas lu », JJJ. Je ne garantis pas d’ailleurs qu’il n’y ait pas autre chose… en fait de Bourdieu, je préfère de beaucoup Emmanuel! MC
paradis!
L’insigne distinctif des cardinaux est la couleur rouge (dite « pourpre cardinalice »), couleur du Sénat romain, du pouvoir, du prestige et de l’autorité, rappelant le sang versé par le Christ à travers sa Passion[8]. C’est le pape Innocent IV, lors du premier concile de Lyon en 1245 qui donna la pourpre et le chapeau rouge aux cardinaux[9].
Ils portent soit la soutane rouge avec une barrette[note 1] ou une calotte rouge[11] et une mozette rouge, soit une soutane et une mozette noires avec des liserés et des boutons rouges.
Les cardinaux portent l’anneau, qui traditionnellement est de saphir et, même s’ils n’ont pas reçu la consécration épiscopale, ils utilisent la croix pectorale, la crosse et la mitre.
Jusqu’à l’Instruction Ut sive sollicite du 31 mars 1969[12], ils portaient également le chapeau cardinalice rouge[note 2],[note 3], le galero, grand chapeau plat d’où pendaient des houppes de chaque côté, qui leur était imposé en consistoire. C’est ce dernier que l’on retrouve dans les armoiries des cardinaux. Dans la pratique, ce chapeau ne servait plus guère que deux fois, le jour de la création du cardinal et après son décès, où il était déposé au pied du lit funèbre et suspendu ensuite au plafond au-dessus du tombeau. La tradition veut que le moment où le galero se détache et tombe à terre soit considéré comme l’instant où l’âme du défunt cardinal entre au Paradis. De nos jours, le pape – ou l’ablégat quand la cérémonie n’a pas lieu à Rome – impose la barrette rouge.
les adresses!
La maison Gammarelli est un atelier de couture romain spécialisé dans les vêtements ecclésiastiques. Il a été fondé dans les années 1790 par la famille Gammarelli. Installée au no 34 de la rue Santa Chiara depuis 1846, près du Panthéon, la boutique est le fournisseur exclusif des vêtements des papes depuis plusieurs décennies. Aujourd’hui, Annibale Gammarelli, qui a fortement développé l’activité, transmet petit à petit tout son savoir à ses deux neveux et fils.
De célèbres personnalités politiques portent des chaussettes Gammarelli comme Édouard Balladur et François Fillon[1].
La maison Gammarelli figure dans le guide de voyages sur Rome Louis Vuitton.
Bolibongo dit: 11 mai 2025 à 9h05
Désormais les SDF et les jeunes sans abri…
Homme qui pionce […]
Vous, vous semblez n’avoir cherche un lit.
cherché
Jeune c’est embêtant. Et à partir de la cinquantaine, pour qui n’a quasiment jamais travaillé de sa vie, cela restera un vœu pieux.
Ou alors militer en étant anti-travail dès ses dix huit ans et se faire entretenir par sa femme.
L’idéal étant de commencer à travailler à la fin de ses études et de perdurer jusqu’à 60 ans. En œuvrant pour le bien commun. Parce que g noté, et même remarqué que les parasites sont les plus revendicatifs. 60 ans. Âge correct pour s’arrêter.
un vrai cardinal dont vous connaissez bien la famille: DU BELLAY jean
Jean du Bellay (1492 [ 1 ] – 16 février 1560) était un diplomate et cardinal français , frère cadet de Guillaume du Bellay , cousin et mécène du poète Joachim du Bellay . Il fut évêque de Bayonne en 1526, membre du Conseil privé du roi François Ier à partir de 1530, et évêque de Paris à partir de 1532. Il devint évêque d’Ostie et doyen du Collège des cardinaux en 1555.
je n’ai pas lu sa correspondance:
« Edition de la correspondance du cardinal Jean Du Bellay
Projet de recherche sous la direction de Loris Petris et Rémy Scheurer (2004-2017)
Dans sa dix-septième épître, Augustin s’identifie comme Africain, mais en fait, la question de la race et de l’origine ou de l’ethnie ne devait pas trop le préoccuper. Par ailleurs dans d’autres textes il ne s’efforce pas de contester l’appellation de « Punique » que certains de ses détracteurs lui attribuent avec dérision.
Cela rappelé, voyons. Bien à part la parenthèse augustéenne relative à la pureté de la race qui limitait l’octroi de la citoyenneté, dans Rome antique, le racisme était très marginal et principalement d’origine superstitieuse, puisque depuis sa fondation, Rome était un mélange de peuples différents — les habitants du Latium eux-mêmes étant des réfugiés —, certains parlent d’un méli-mélo de groupes ethniques, car dans le récit des Romains relatif à l’origines de la ville, par manque de bras Romulus avait rassemblé autour de lui les gens les plus variées aussi que des types peu recommandables : des héros troyens et des rois arcadiens, des divinités chassées de l’Olympe et des petits-enfants de souverains déposés et d’usurpateurs, des bergers, des hors-la-loi, des apatrides de toute origine, esclaves et prisonnier de guerre en fuite, tous rigoureusement unis par le fait d’être venus d’un ailleurs plus ou moins lointain et de s’être fondus dans l’histoire de la ville, en ce sens la Louve qui allaite les jumeaux, peut représenterait la ville adoptive et sa capacité d’absorber les coutumes, les habitudes et les traditions autres et finalement l’octroi de la citoyenneté romaine.
En bref, les Romains étaient pragmatiques et le concept de « bonté » ne les intéressait pas du tout, mais guidés par une pensée que Virgile expose dans les vers 851-853 de l’Énéide *, ils ont d’abord conquis, non sans violence, puis ils ont inclus, et cela sans prêter de l’intérêt à la couleur de peau ou à l’origine, pour eux l’aspect juridique, séparé de la territorialité, prévalait. Ce qui comptait c’était la citoyenneté (qui était donc indépendante de l’origine), c’est-à-dire l’ensemble des droits et des privilèges. En 212 après J.-C., l’empereur Caracalla, pour des raisons pratiques, étendit la citoyenneté, à tous les citoyens libres de l’empire (voir la Constitutio Antoniniana) — Augustin est né en 354 —. Mais déjà avant cette date, l’empereur Claude avait soutenu au Sénat la proposition d’accorder la citoyenneté romaine aux Gaulois.
Il arriva certes que certains étrangers suscitassent le mépris des laïcs romains, non à cause de leur race, mais à cause de coutumes cultuelles incompréhensibles (le sacrifice humain, par exemple), tandis que d’autres rencontrèrent leur admiration même lorsqu’ils s’opposèrent avec succès aux armées de Rome.
En bref, le temps me manque pour développer ce point. Cependant, il est important de noter que le père d’Augustin avait obtenu un poste dans la fonction publique, ce qui faisait de lui un citoyen romain à part entière. Cette situation l’a amené à adhérer aux principes de cohésion de la société romaine. Ça va sans dire qu’il éduquât ses enfants en ce sens, d’où l’indifférence à l’origine ¬— ce qui peut par ailleurs expliquer que Augustin des origines libyco-berbères de la mère.
Incidemment, il est important de noter que la formation religieuse d’Augustin est en grande partie attribuable à Ambroise, un haut fonctionnaire de l’empire qui possédait une solide culture (il avait étudié le droit, la rhétorique et la littérature, contrairement à Augustin, il avait appris le grec). De plus, sa famille était profondément ancrée dans la foi chrétienne depuis des générations, avec des ancêtres comme Sainte Sotéris (Rome, IIIe siècle — 304).
* De mémoire : « Tu gouverneras le peuple par ta puissance, Romain, et tu imposeras une juste coutume de paix, ce seront tes arts, pour épargner les soumis et vaincre les orgueilleux. »
que Augustin AIT OUBLIÈ Les origines… pardon, etc.
« À vingt ans, je n’avais en tête que l’extermination des vieux ; je persiste à la croire urgente mais j’y ajouterais maintenant celle des jeunes ; avec l’âge on a une vision plus complète des choses. »
Emil Cioran
le peuple LES peupleS
Merci Renato de cette docte mise au point. Signalons à Et Alii que le Cardinal Jean du Bellay a aussi écrit des Mémoires sur son activité diplomatique. Curieux de réentendre à Rome ce Salve Regina, aprés une prière qui vaut largement toutes celles de Bergoglio…
@ les soporifiques « règles de l’Art »
C’est au moins ça… !… Peut-être pas la meilleure entrée, m’enfin.
@ J’ai toujours trouvé Cioran bien plus drôle que Rinaldi, ce corse que j’avoue n’avoir jamais lu. ECORCES D’ORANGE -> J’ai toujours préféré les points de vue enthousiastes de Josyane Savigneau au Monde à ceux de Rinaldo au Figari.
Comme quoi l’homosexualité de genre ne produit pas toujours les mêmes effets sur le lectorat des masses populaires.
(Comme l’aurait raconté l’historien Emmanuel à son sociologue de père).
Peut-on critiquer quelqu’un sans l’offenser ?
Peut-on conseiller quelqu’un sans l’humilier ?
Se sentir humilié et offensé, est-ce dostoïevskien ?
Faites les malins, le fait est que vous devez respecter les Dix Commandements.
Merci Renato pour votre De mémoire.
@ce qui peut par ailleurs expliquer que Augustin des origines libyco-berbères de la mère.
@que Augustin AIT OUBLIÈ Les origines…
A la supposer avérée, ce qui ne semble pas être le cas, cette supposition relative aux origines berbères de sa mère était en effet pour lui un non sujet … à la différence du ou des rédacteurs de sa fiche wikipedia qui, partant de cette hypothèse, en font un véritable roman familial, totalement disproportionné au regard des faits historiques ; où va se loger le wokisme …
@ vous devez respecter les Dix Commandements
on le fera quand vous commencerez vous-même à les respecter, sans faire le Malin.
Incidemment, je précise n’avoir rien à reprocher au fonctionnement de wikipedia (il s’est considérablement amélioré au fil des ans), du moment qu’on en connaît ses modalités et donc ses biais potentiels
ses > les
ses > les
J’ai toujours gardé mon EU papier que je consulte encore souvent, et ne me suis donc pas abonné à sa version en ligne. Je constate en effet que les papiers y sont infiniment plus sérieux que ceux de la « généreuse » wikipedia. Evidemment, je suis limité par le processus de comparaison, vu que la version EU n’a par définition pu évoluer par rapport à l’accumulation des connaissances depuis vingt ans. En quoi la Wikipedia garde son avantage compétitif. L’EU papier est devenue une belle revue historique. Il suffit de contextualiser les notices écrites par des « sachants » de leur époque, date et autorité du scripteur heureusement soigneusement répertoriées, ainsi que la biblio d’icelui, et les corrélats suggérés par l’EU. Ainsi, tout va bien.
@ 15.25, JL, j’apprécie votre mise au point et la partage.
Le développement des réseaux sociaux s’accompagnent d’une profusion de thèses et surtout d’hypothèses plus ou moins fumeuses ; à l’échelle du temps, celle des historiens, qui nous ramène à Saint Augustin et au IV siècle, des études remontant à 15 ans ne sauraient être a priori tenues pour obsolètes
Incidemment, la RDL a 20 ans ; autant dire une éternité sur le web
le développement s’accompagne
Chaque année au joli mai, le léZard de Paris retombe en enfance !
@ Humiliés & offensés, mendiants & orgueilleux.
De la pourpre cardinalice sur la chaise curule.
@ le léZard de Paris retombe en enfance
Il n’en a pas marre de quand canner, tous les ans ?
Oui, 15.40… et je suis troublé d’avoir bien vieilli avec elle durant ces deux décennies, avec quelques fidèles compagnons & compagnes de fortune et d’infortune. Non, ce n’est pas là une « éternité ».
« Il n’en a pas marre de quand canner, tous les ans ? »
Être bête, égoïste et avoir une bonne santé, voilà les trois conditions voulues pour être heureux, JJJ.
Mais si la première vous manque, tout est perdu.
«A la supposer avérée… »
Monique n’est pas rappelée en tant que berbère seulement par Wiki, ma aussi par L’encyclopédie berbère (lien déjà mis en ligne le 9 mai 2025 à 19h13), par l’Encyclopedia Americana, et quelques autres.
Selon l’un de mes amis la question de l’origine berbère serait la conséquence d’une mauvaise interprétation d’un épistyle trouvé à Tébessa signé « f(ecit)ex oficin(a) Adriani » où le prénom est orthographié « Monnica » ce qui pourrait n’être qu’une erreur du lapicide ou un lapsus memoriae, car ce prénom serait d’origine berbère, formé en époque phénicienne, Il ne serait donc pas impossible qu’un artisan de Thagaste s’en souvienne ainsi. La perte d’un « N » l’aurait reproché du grec « Monos » (moine, solitaire). Selon d’autres le nom dériverait du latin « Moneo ».
@La perte d’un « N »
honi soit qui mal y pense
Rions encore un peu
Léon XIV serait le cousin éloigné d’Édouard Philippe, Albert Camus et Catherine Deneuve
Le Point
Et voilà pourquoi votre Monique est Berbère! Un n de trop!…
Je respecte chacun des Dix Commandements.
Beaucoup ici s’assoient dessus et imaginent qu’ils seront sauvés. Les pauvres.
Parlons nous du même? Cet Emmanuel Bourdieu la est si je ne m’abuse, metteur en scène…On lui doit un remarquable Cyrano…
@Je peux vous en trouver, des civilisations qui disent avoir cinq mille ans d’âge…en passant sur leurs transformations respectives! N’est pas l’Egypte qui veut!
Mr. Short serait cet élément civilisationnel rendu chimiquement pur selon un procédé de séparation guidé par la main même de Dieu : un diamant, une terre rare ; mais que dis-je là, nul mélange initial, nulle évolution ne saurait caractériser La Terre Unique et Parfaite constituée dès l’origine par le Créateur : la planète de Mr. Short
Ah ! ces catholiques d’emprunt qui, dans leur impudence, croient être de bons chrétiens.
Un moment de détente.
Giuseppe Torelli : Concerto pour trompette en ré majeur
Tu as tort, renato.
Qu’est-ce qu’il essaye de me dire, ce type ? Giuseppe n’est pas vraiment le prénom de Torelli ?
@B
Si je n’allais que pour un, ce serait Olafsson. (Mais le 2 août, je ne peux pas–me prépare pour Bayreuth). Je ne connais que son Bach et aimerait beaucoup l’entendre en combinaison avec Beethoven.
De plus, son choix de tonalité, tout en mi, peut être intéressant, presqu’une provocation.
(Age de Néandertal : entre 430 000 et 30 000 ans avant le présent, soit 400 000 ans de prospérité et quelques oeuvres d’art significatives)
l’aurait reproché
qu’est ce que c’est que cette histoire de reproches, renati, qui vous turlupine?
parce que là, ne vouliez vous pas dire « rapprocher »
Kabyle ou berbère, Monique ?
SALLUSTE
D’où viens-tu Kabyle ?
Homme politique, militaire et historien romain, Salluste (-86 à -35), fut élu préteur en -47 et accompagna alors Jules César en Afrique. Celui-ci lui confia le gouvernement de la nouvelle province romaine de Numidie (un territoire englobant le nord de l’Algérie d’aujourd’hui et s’étendant au-delà des frontières actuelles de la Tunisie et du Maroc). Des trois grands ouvrages qu’il écrivit, deux nous sont parvenus dans leur totalité : La Conjuration de Catilina et La Guerre de Jugurtha, qui comptent parmi les plus anciennes relations écrites sur le continent africain. Ce dernier récit, s’attache à nous conter une guerre de Rome en Afrique du nord contre le roi numide Jugurtha, entre 112 et 105 av. J.-C. Petite tentative de géographie antique sur l’origine de la Kabylie actuelle et des peuplades autochtones ayant donné naissance aux Kabyles d’aujourd’hui.
« Dans la division du globe terrestre, on fait généralement de l’Afrique la troisième partie du monde ; quelques auteurs n’en comptent que deux, l’Asie et l’Europe, et rattache l’Afrique à cette dernière. Elle a pour limites à l’Ouest, le détroit qui unit notre mer à l’Océan, à l’Est un large plateau incliné que les habitants nomment Catabathmos*. La mer y est mauvaise, sans mouillages ; le sol, fertile en céréales, bon pour l’élevage, stérile aux arbres ; l’eau, tant de pluie que de sources, fort rare. Les hommes y sont sains de corps, agiles, durs au travail ; presque tous meurent de vieillesse, sauf ceux qui tombent sous le fer, ou sous la dent des fauves ; car il est rare que la maladie les emporte. Ajoutez à cela le grand nombre des animaux malfaisants. Quant aux premiers habitants de l’Afrique, à ceux qui vinrent s’y joindre, aux croisements qui en sont résultés, bien que cette opinion diffère de la tradition généralement adoptée, je vais résumer très brièvement l’exposé qu’on m’a traduit de livres puniques, attribués au roi Hiempsal**, et qui concorde du reste avec ce que pensent les indigènes eux-mêmes, en laissant la responsabilité de leurs dire.
Les premiers habitants de l’Afrique furent les Gétules et les Libyens, gens grossiers et barbares, qui se nourrissaient de la chair des bêtes sauvages, ou de l’herbe des près, à la façon des troupeaux. Ils n’étaient gouvernés ni par la coutume, ni par la loi, ni par un maître ; errant à l’aventure, dispersés, ils s’arrêtaient seulement où les surprenait la nuit. Mais après la mort d’Hercule en Espagne – c’est du moins l’opinion des Africains – son armée, composée de peuples divers, privée de son chef, et tiraillée entre plusieurs rivaux qui tous voulaient le commandement, ne tarda pas à se débander. Dans le nombre, les Médes, les Perses, et les Arméniens passèrent en Afrique sur des vaisseaux et occupèrent des contrées voisines de notre mer. Les Perses toutefois tirèrent plus vers l’Océan, et ils se firent des cabanes en retournant la coque de leurs barques, car il n’y avait pas de bois de construction dans le pays, et ils ne pouvaient s’en procurer en Espagne par achat ou par échange : l’étendue de la mer et l’ignorance de la langue interdisaient tout commerce. Peu à peu ils se mêlèrent au Gétules par voie de mariage : et comme dans leurs différentes tentatives pour trouver un territoire convenable, ils s’étaient souvent déplacés, ils se donnèrent eux-mêmes le nom de Nomades. Du reste, aujourd’hui encore, les habitations des paysans Numides, qu’ils appellent mapalia, avec leur forme allongée, les flancs recourbés qui leur servent de toit, ressemblent à des carènes de navires. Aux Mèdes et aux Arméniens se joignirent les Libyens – car ils habitaient plus près de la mer d’Afrique, les Gétules étant plus près du soleil, non loin de la zone torride – et ils eurent de bonne heure des villes fortes ; car n’étant séparés de l’Espagne que par un détroit, ils avaient établi avec ce pays un commerce d’échanges. Le nom des Mèdes fut peu à peu altéré par les Libyens, qui dans leur langue barbare y substituèrent la forme Maures. La puissance des Perses s’accrut rapidement ; et plus tard, sous le nom de Numides, une colonie de jeunes gens, que le surpeuplement contraignit d’abandonner le foyer paternel, prit possession du pays voisin de Carthage qu’on appelle Numidie. Puis l’ancien et le nouveau peuple, se prêtant un mutuel appui, soumirent par les armes ou par la crainte les pays limitrophes, et se procurèrent renom et gloire, surtout ceux qui s’étaient avancés du côté de notre mer, car les Libyens étaient moins belliqueux que les Gétules. Finalement, presque toute la partie inférieure de l’Afrique tomba en possession des Numides ; les vaincus prirent le nom du vainqueur, avec lequel ils se confondirent.
Plus tard les Phéniciens, les uns pour décharger leur pays d’un excès de population, d’autres par esprit de conquête, rangeant de leur côté la plèbe et les gens avides d’aventures, allèrent fonder sur la côte Hippone [Bizerte ou Bône ?], Hadrumète [Sousse], Leptis [Lempta ou Lebda ?], d’autres villes encore, et celles-ci, bientôt prospères, devinrent l’appui de leurs métropoles. Pour Carthage, j’aime mieux n’en rien dire que d’en dire trop peu, puisque mon sujet m’entraine ailleurs.
Donc, attenant au Catabathmos, qui sépare l’Egypte de l’Afrique [pour les anciens l’Egypte faisait partie de l’Asie], en suivant la mer se trouvent d’abord Cyrène, colonie de Théra [l’actuelle Santorin], ensuite les deux Syrtes, avec Leptis entre deux, puis les autels des Philènes, jadis limite de l’empire carthaginois dans la direction de l’Egypte, puis d’autres villes puniques. Les autres régions jusqu’à la Mauritanie sont occupées par les Numides ; les plus près de l’Espagne sont les Maures. Au-dessus de la Numidie se trouvent, dit-on, les Gétules, qui vivent les uns dans des huttes, les autres, plus barbares, en nomades ; derrière eux, les Ethiopiens, enfin des régions embrasées par les ardeurs du soleil. »
(« La Guerre de Jugurtha, traduit du latin par Alfred Ernoult,
Société d’Edition Les Belles Lettres, 1941)
* Mot grec signifiant « descente » et qui désigne le plateau s’étendant entre la Cynéraïque et l’Egypte.
** Hiempsal II, qui après la défaite de Jugurtha fut désigné par les Romains pour régner sur la Numibie.
renato, oh oh,
Rappelons-nous que tous les peuples qui pratiquent aujourd’hui l’antisémitisme nese sont qu’à une époque relativement récente convertis au christianisme et souventparce qu’ils y ont été contraints sous menace de mort. On pourrait dire qu’ils ont tousété « mal baptisés » et que, sous un mince vernis de christianisme, ils sont restés cequ’avaient été leurs ancêtres, des barbares polythéistes […]» (Freud, 1939).
@ la planète de Mr. Short ne ressemble pas à celle de Mr. Stammler
@ Emmanuel Krivine était meilleur chef d’orchestre qu’Emmanuel Macron,
@ Rien n’est perdu pour vous, jzmn, et vous êtes loin d’être bête, croyez-moi. Cela dit, la bêtise préviendrait-elle la lassitude ?… ce serait ma vraie question… Toujours en bonne santé, l’heureux homme ! Alors, gardez-la bien, voilà ce que vous souhaite l’Herdélie tout en choeur.
@ Hiempsal II, qui après la défaite de Jugurtha fut désigné par les Romains pour régner sur la Numibie (sic).
NUMIDIE !!! bon sang, jzmn ! les Pintades…
Cy Twombly, Still Life, Black Mountain College, 1951, rchives Nicola Del Roscio
https://parisdiarybylaure.com/wp-content/uploads/2016/11/Still-Life-Black-Mountain-2.jpg
Rendons à César, JJJ !
« Être bête, égoïste et avoir une bonne santé, voilà les trois conditions voulues pour être heureux. Mais si la première vous manque, tout est perdu. »
Gustave Flaubert
Le culte des saints constitue une tension non résolue dans le catholicisme, et alii. Bien qu’une distinction ait été faite par le concile de Trente *, en se référant à la pensée de Thomas d’Aquin selon qui on peut prier les saints, mais on ne doit pas les adorer, dans la pratique quotidienne de millions de fidèles, cette distinction devient toutefois difficile à établir.
* Au cours du Concile de Trente, la distinction a été établie entre « latrie » (adoration, réservée uniquement à Dieu) et « dulie » (vénération). Une exception a été faite pour la vénération réservée à Marie, appelée « hyperdulie ».
Tous ceux qui ici négligent mes avertissemens ont tort. Il y aura des pleurs, des gémissemens et des grincemens de dents. Et là, il sera trop tard pour ceux qui auront renié Dieu Père, Fils et Saint-Esprit. Toute leur vie. Pour arranger leurs petites affaires terrestres.
En d’autres termes, et alii, le saint se rapproche d’une divinité tutélaire, si l’on tient compte du fait que « toute médiation entre Dieu et l’homme, autre que le Christ, est une idolâtrie » (Karl Barth), le culte des saints est une sorte de terrain vague de la pensée qui permet de soulever quelques doutes quant à la distinction entre monothéisme et polythéisme.
Le plus drôle, c’est que le christianisme a toujours proclamé l’existence d’un seul Dieu sous l’influence d’une idée qui vient de Platon et d’Aristote, c’est-à-dire que la divinité est une, parfaite, immobile et autosuffisante.
Pourquoi ne pas rappeler aux propagandistes les mots de Simone Weil ? « La vraie foi se reconnaît dans le silence ».
@Renato
Je ne cherche surtout pas une polémique (je les abhorre), et je lis avec intérêt certains de vos commentaires, notamment sur St Augustin, mais là, votre paragraphe, « Le plus drôle…. » (d’ailleurs pas un choix judicieux de mot), comme il semble s’adresser à quelqu’un qui n’est pas très informé, c’est quand même un peu déformant, non? Le monothéisme du christianisme est ancré dans le judaïsme.
Renato à 19h43, merci.
L’amour aussi.
Ben voyons. Simone Weil, argument d’autorité.
Et Saint-Paul, il était silencieux ?
C’est vous qui devriez conserver le silence, renato.
Vedo, le christianisme est né dans un monde imprégné de pensée grecque. La philosophie grecque a fourni à l’Église chrétienne primitive un ensemble d’arguments et une vision du monde opposée avec lesquels contrer l’Évangile. Ainsi, elle a eu une influence considérable sur les mots, les systèmes et les arguments avec lesquels les chrétiens ont cherché à expliquer leur foi. Je ne pense pas que la philosophie grecque ait été une source de croyances chrétiennes ni qu’elle ait influencé significativement les croyances qui y sont associées. Toutefois, je crois que la manière dont les chrétiens enseignent, discutent et comprennent la vérité biblique a été profondément influencée par la philosophie grecque, tout comme les autres religions monothéistes.
Cela dit, l’évocation du divin mentionnée plus tôt constitue un universel abstrait.
Vous n’êtes pas Paul de Tarse, D., mais un banal propagandiste intolérant. Et contrairement à Simone Weil (de par son expérience), vous n’êtes point une référence. Donc, commencez par devenir un bon chrétien avant de vous dire catholique, puis on pourra, éventuellement, débattre.
L’Islam est une hérésie chrétienne selon saint Jean Damascène.
Pourrait-on dire, de la même manière, que le Christianisme est une hérésie judaïque ?
Et le Judaïsme, une hérésie babylonienne ?
Mes amis m’ont enfin avoué leur mépris
Je buvais à pleins verres les étoiles
Un ange a exterminé pendant que je dormais
Les agneaux les pasteurs des tristes bergeries
De faux centurions emportaient le vinaigre
Et les gueux mal blessés par l’épurge dansaient
Étoiles de l’éveil je n’en connais aucune
Les becs de gaz pissaient leur flamme au clair de lune
Des croque-morts avec des bocks tintaient des glas
À la clarté des bougies tombaient vaille que vaille
Des faux-cols sur des flots de jupes mal brossées
Des accouchées masquées fêtaient leurs relevailles
La ville cette nuit semblait un archipel
Des femmes demandaient l’amour et la dulie
Et sombre sombre fleuve je me rappelle
Les ombres qui passaient n’étaient jamais jolies
Je n’ai plus même pitié de moi
Et ne puis exprimer mon tourment de silence
Tous les mots que j’avais à dire se sont changés en étoiles
Un Icare tente de s’élever jusqu’à chacun de mes yeux
Et porteur de soleils je brûle au centre de deux nébuleuses
Qu’ai-je fait aux bêtes théologales de l’intelligence
Jadis les morts sont revenus pour m’adorer
Et j’espérais la fin du monde
Mais la mienne arrive en sifflant comme un ouragan
J’ai eu le courage de regarder en arrière
Les cadavres de mes jours
Marquent ma route et je les pleure
Les uns pourrissent dans les églises italiennes
Ou bien dans de petits bois de citronniers
Qui fleurissent et fructifient
En même temps et en toute saison
D’autres jours ont pleuré avant de mourir dans des tavernes
Où d’ardents bouquets rouaient
Aux yeux d’une mulâtresse qui inventait la poésie
Et les roses de l’électricité s’ouvrent encore
Dans le jardin de ma mémoire
Pardonnez-moi mon ignorance
Pardonnez-moi de ne plus connaître l’ancien jeu des vers
Je ne sais plus rien et j’aime uniquement
Les fleurs à mes yeux redeviennent des flammes
Je médite divinement
Et je souris des êtres que je n’ai pas créés
Mais si le temps venait où l’ombre enfin solide
Se multipliait en réalisant la diversité formelle de mon amour
J’admirerais mon ouvrage
J’observe le repos du dimanche
Et je loue la paresse
Comment comment réduire
L’infiniment petite science
Que m’imposent mes sens
L’un est pareil aux montagnes au ciel
Aux villes à mon amour
Il ressemble aux saisons
Il vit décapité sa tête est le soleil
Et la lune son cou tranché
Je voudrais éprouver une ardeur infinie
Monstre de mon ouïe tu rugis et tu pleures
Le tonnerre te sert de chevelure
Et tes griffes répètent le chant des oiseaux
Le toucher monstrueux m’a pénétré m’empoisonne
Mes yeux nagent loin de moi
Et les astres intacts sont mes maîtres sans épreuve
La bête des fumées a la tête fleurie
Et le monstre le plus beau
Ayant la saveur du laurier se désole
À la fin les mensonges ne me font plus peur
C’est la lune qui cuit comme un œuf sur le plat
Ce collier de gouttes d’eau va parer la noyée
Voici mon bouquet de fleurs de la Passion
Qui offrent tendrement deux couronnes d’épines
Les rues sont mouillées de la pluie de naguère
Des anges diligents travaillent pour moi à la maison
La lune et la tristesse disparaîtront pendant
Toute la sainte journée
Toute la sainte journée j’ai marché en chantant
Une dame penchée à sa fenêtre m’a regardé longtemps
M’éloigner en chantant
Au tournant d’une rue je vis des matelots
Qui dansaient le cou nu au son d’un accordéon
J’ai tout donné au soleil
Tout sauf mon ombre
Les dragues les ballots les sirènes mi-mortes
À l’horizon brumeux s’enfonçaient les trois-mâts
Les vents ont expiré couronnés d’anémones
Ô Vierge signe pur du troisième mois
Templiers flamboyants je brûle parmi vous
Prophétisons ensemble ô grand maître je suis
Le désirable feu qui pour vous se dévoue
Et la girande tourne ô belle ô belle nuit
Liens déliés par une libre flamme Ardeur
Que mon souffle éteindra Ô Morts à quarantaine
Je mire de ma mort la gloire et le malheur
Comme si je visais l’oiseau de la quintaine
Incertitude oiseau feint peint quand vous tombiez
Le soleil et l’amour dansaient dans le village
Et tes enfants galants bien ou mal habillés
Ont bâti ce bûcher le nid de mon courage
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
@ que le Christianisme est une hérésie judaïque ?
oui, on le dit et on l’enseigne
pas exactement hérésie:excusez moi
une secte
il se dit:
« “Le christianisme est une secte qui a réussi”,
“ La seule différence entre une secte et une religion réside dans la quantité de biens immobiliers qu’ils possèdent. »
Frank Zappa
Helena Schulthess, Johann Sebastian Bach, Toccata et Fugue en ré mineur BWV 565
C’est à la fois parfaitement erroné et idiot. Vous avez d’autres citations idiotes et errones, renato ?
L’appartenance à l’Eglise est totalement libre, les dons sont totalement libres, aucune porte n’est fermée. Elles sont grandes ouvertes dans un sens comme dans l’autre. Beaucoup de paroisse sont très pauvres et trop pauvres, ne pouvant pas chauffer l’hiver ni faire face aux dégradations des bâtiments. En véhiculent ces bêtises, renato, vous vous faites complice et de ls bêtise mais aussi du mensonge.
@ que le Christianisme est une hérésie judaïque ?
oui, on le dit et on l’enseigne
–
Fort bien. Enseignez. Et attendez le messie en même temps, le premier semblant avoir considérablement dérangé.
D.et Renato,
Sur le silence à Big Sur
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00016145/henry-miller-a-propos-de-big-sur-et-les-oranges-de-jerome-bosch
Vous ne comprenez que l’humour stupide, apparentement, D., c’est navrant.
Vos paroles (vos écrits ici) vous condamnent.
Vous êtes des condamnés, par vous-même.
Edward Hopper, Étude pour Vent du soir, 1921
18.56 je vous ai posé la question à vous, jzmn. Pas à Flaubert… Cessez de citer à tout de champ des auteurs derrière lesquels vous vous abritez sans vous engager… Qu’est-ce que le gustave aurait pensé du festival de Cannes ? Perso, j’en sais foutre rien… On peut vouloir rester bête sans prendre les gens pour des cons, non plus. Voyez ? Cela dit, ne vous obligez pas à répondre à des questions qui vous sembleraient idiotes ou vaines, bien sûr. Merci.
Duant à D. et D’, RM a eu le mot de la fin… Vous n’êtes qu’un « banal propagandiste intolérant »… Et surtout, pas marrant du tout, à qq exceptions près, quand vous faites également propagandiste de l’astrologie horlogère dans un vaisseau spatial, attitude on ne peut plus chrétienne, et probablement validée par l’un des 10 Commandements de votre Dieu monogame.
renato dit: 11 mai 2025 à 21h41
Edward Hopper, Étude pour Vent du soir, 1921
https://whitney.org/collection/works/5786
Magnifique ! Merci.
Retour à Rinaldi. Manquent peut-etre le négatif: le coté « Tom Proust » d’Edern-Hallier, quand ce n’était pas « Angelo Rien n’a dit ». Et l’encens des dernières années pour Philippe Le Guillou,lequel est bien loin de le mériter à mon sens.
Formidable émission rappelant une exposition magistrale sur l’imaginaire de Victor Hugo. C’est là que j’ai pu admirer ses dessins . Annie Lebrun est formidable.
Citer c’est déjà s’engager, JJJ.
Vous semblez plein de mauvaise humeur !
Espérons que la nuit vous a été douce…
« Les obsèques d’Angelo Rinaldi seront célébrées cette semaine à Paris, en l’église Saint-Germain des Prés. Mais, conformément à ses volontés, son corps sera inhumé auprès de celui de ses parents au cimetière de Bastia »
C’est comme ça.
D’autres ont l’intelligence de rentrer au pays, à Lima en l’occurrence, pour s’éviter le transport de leur corps mort.
À chacun ses choix.
Moi, je mourrai à Marseille, puisque j’ai eu l’intelligence d’y naître.
Bonne journée
J’espère que ce n’est pas toi le responsable, D. ?
https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/sale-chinetoque-est-une-injure-raciste-a-chaville-elle-affiche-sur-sa-cloture-les-insultes-de-ses-voisins-12-05-2025-SZ3YIRIH5JC4HKDUWVOXR423IQ.php
« Si un homme a la malchance d’être obligé de le dire sa nourriture, donnez-lui et gagnez sa gratitude. Ne lui demandez jamais de travail en échange, car vous ne vous attireriez que sa haine. »
Henry Miller cité par Henry Miller
Non.
Qui peut dire où, quand et comment il mourra, rose ?
A moins de programmer son suicide !
JJJ a la gueule de bois ce matin.
@ Cl. Jzmn, Qu’est-ce qui vous fait penser cela ?
Je suis en pleine forme, et de blle humeur… Merci pour vos soucis. Je m’apprête à aller conduire un ami handicapé unijambiste qui doit aller consulter son toubib, mais n’a pas réussi à trouver de taxi médical, ce matin. Il faut s’entraider dans nos petites contrées. Et je pense, peut-être contre toute raison, il y a encore un motif d’espoir pour la survie de l’Europe dans le monde.
@ « Moi, je mourrai à Marseille, puisque j’ai eu l’intelligence d’y naître ». Comme c’est beau… Me sens-j deux fois plus ragaillardi le matin, quand je tombe sur cet aveu.
Bàv (12 mai 2025)
« Vos paroles (vos écrits ici) vous condamnent. »
Me condamnent à quoi, crétin ? Je serai contraint de rester à l’intérieur de tombeaux ouverts et brûlants jusqu’au jour du jugement dernier ?
@ jzmn, on voit bien que vous êtes toujours resté fidèle au journal du Parisien libéré. Respect. Comme disait R.A., il faut n’avoir qu’un quotidien à lire chaque jour, et ne jamais en changer (c’était aux temps des journaux papier).
Je suis toujours resté bêtement abonné au Volatile de papier, mais il ne me surprend tellement plus du tout que, de guerre lasse je l’ouvre de moins en moins souvent (hormis p/ la petite rubrique des livres, les portraits de A-M Mercier et l’ironie désespérée du bon Porquet, ce fidèle de Jacques Ellul).
Revenir à Lima, c’est comme revenir à Liré…; pour le reste de son âge, après un beau voyage.
Il pleut des pétales de roses blanches sous la pergola, à l’instant.
« Si un homme a la malchance d’être obligé de le dire sa nourriture »
Il a écrit ça, Henry Miller ?
ça veut rien dire !
En fait, il était un gars normal sans idées folles dans sa tête.
« Seigneur Dieu, donne-moi la chasteté et la continence, mais pas tout de suite. » (Augustin, Confessions, VIII, 7).
« fidèle au journal du Parisien libéré »
C’est le plus factuel des quotidiens et en plus il est régional, JJJ.
Il me rappelle mon Nice Matin des origines.
Vous avez le choix entre Sud-Ouest ou Ouest-France ?
Bof! A quoi peut ressembler la planète de Mr Langoncet, et ses Dylaneries diverses et peu variées, sinon à « ce quelque chose qui n’a de nom dans aucune langue? » MC
De ma vie je n’ai prononcé une injure raciste. Au collège et au lycée, j’étais d’ailleurs le premier à être choqué de ce que je pouvais entendre. Et déjà, à l’époque, sur des juifs, notamment.
Par contre dans le métro une femme noire m’a traité (et d’autres voyageurs) de sale blanc. Comme elle était manifestement démente, j’ai choisi de ne pas la faire interpeller.
peler.
7.49 – Oui, mais toujours fidèle « au Sud-Ouest » (comme on dit icite), surtout pour rester au courant de la nécrologie de la contrée. « Ouest-France », c’était pour les « plus au nord ». Il couvre une surface géog. plus grande. On dit qu’il est le + gd tirage des quotidiens régionaux de l’hexagone.
Je considère que prononcer « mon frère » à destination d’une personne de même ethnie, ostensiblement et de facon provocatrice devant des personnes n’en faisant pas partie, relève de l’injure et devrait être sanctionné pénalement.
» ce quelque chose qui n’a de nom dans aucune langue? » – Dites au moins aux demeurés comme moij, chez qui vous avez pêché cette citation, vu qu’icite, il faut toujours apparemment en passer par là pour se faire « voir » (ou « accroire »).
(D – D’)… Il a choisi de « ne pas la faire interpeler » !… T’imagines-tu le courage et la grandeur d’âme dont il a fait preuve ?!
Bravo Mimi Pinson!
Avec Paul Klee, c’est le printemps!
« Petite tentative de géographie antique sur l’origine de la Kabylie actuelle et des peuplades autochtones ayant donné naissance aux Kabyles d’aujourd’hui. [etc.] »
Peut-être pas conforme à la réalité du peuplement de l’Afrique mais bien intéressante sur l’idée que les Romains se faisaient des Africains au 1er siècle avant le Christ.
En parlant des Berbères modernes, un intéressant article dans Le Figaro d’aujourd’hui. Les Centres de rétention administratives sont l’appellation moderne des camps de concentration de l’Occupation L’Administration a changé leur nom à la Libération pour des raisons faciles à deviner.
La Cimade, association protestante caritative qui apportait quelque soutien aux juifs dans les camps de concentration de l’Occupation, opère toujours dans les centres de rétention (qui ne sont pas des prisons comme dit Le Figaro mais qui y ressemblent fortement). Toutefois la Cimade a changé de public puisqu’elle s’occupe désormais plutôt de gens de confession musulmane et les aide à résister aux pressions de l’Administration.
Une belle équivalence structurale.
Le structuralisme n’est pas mort. Lévi-Strauss et Roland Barthes bougent encore.
* Centres de rétention administrative
* La Cimade, association protestante caritative, qui apportait
* comme dit « Le Figaro »
* des camps de concentration de l’Occupation. L’Administration
Quant au pape François, élu pape le 13 mars 2013 à l’âge de 76 ans et décédé le 21 avril 2025 , à l’âge de 88 ans, 143 jours ; il est donc le sixième (ou septième, si Agathon est pris en compte) pape le plus âgé de l’Histoire de l’Église.
Oui j’ai choisi de ne pas la faire interpeller parce que j’ai pressenti qu’elle n’était pas soignable, que des démons la possédaient et la possèderaient jusqu’au bout du bout et que ceux-ci n’attendaient qu’une chose : qu’elle soient interpellé.
Évidemment, Sa Suffisante et Visqueuse Gigi (SSVG) ne peut voir ces choses parce qu’il lui manque une certaine catégorie d’yeux.
En parlant de structure, j’imagine d’ailleurs qu’il y a autant d’agressions sexuelles et de viol dans ces centres de rétention administrative que dans les collèges catholiques. Je vois pas pourquoi il en serait autrement.
Là encore l’Administration enterre.
D’ailleurs « Le Figaro » parle du besoin de protéger les homosexuels dans ces centres. Cette homophobie, toujours, partout. Aujourd’hui comme sous le nazisme.
* viols
88 ans, c’est jeune pour un pape, rose !
@Quant au pape François
Comment ne pas penser à Mr. Short, à ses dérives sectaires et compatir ?
https://laportelatine.org/actualite/reparer-leglise-le-grand-defi-du-nouveau-pontificat
(Outre son créationnisme, serait-il platiste ?)
Tom Proust
pourtant l’opposé du ton de Guermantes, dear Mister Court. La lecture conjointe des chroniques de Bauër et Rinaldi est un exercice profitable.
vous collez beaucoup de tares au(x) parti(es) catholiques, dear FL, gare aux abus.
Maréchal a entendu la rumeur boursoufflée et odoriférante remontant de ce cul de basse fosse ; elle a pris toute la mesure de la question et de montre digne du débat de société qu’elle implique : « Le texte sur la fin de vie est terrifiant et en réalité, c’est une euthanasie humaine » Eh oui, on en est là …
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