
Pour saluer Angelo Rinaldi
Angelo Rinaldi, écrivain, critique littéraire et ami d’une fidélité sans égale, vient de nous quitter à 85 ans. Il est mort la plume à la main et ne la reposait que pour demeurer nuit après nuit dans son fauteuil veillé par ses deux chats, un livre entre les mains, Saint-Simon, José Cabanis et autres. Mélancolique depuis son plus jeune âge, un roman demeurait à ses yeux du chagrin développé par la grammaire. Cet artiste n’avait jamais cessé de creuser le même sillon.
Il y a quelques mois, j’avais réussi à le convaincre de retourner à Ajaccio, lui, l’enfant terrible de la Corse qui s’était mis à dos bien des compatriotes pour avoir un jour écrit que la langue corse n’en était pas une, à peine un patois destiné à appeler les chèvres dans le maquis. C’est peu dire que le gaulliste et le républicain en lui détestaient les nationalistes corses qui le lui rendaient bien ; ils tenaient l’Académicien pour un Corse honteux lui, si drôle, si ironique mais aussi si susceptible et soudainement ombrageux que j’ai si souvent entendu me mettre en garde : « N’oublie jamais que je suis Corse ! ». En tout cas, il ne l’oubliait pas. Car il l’aimait malgré tout, l’île de son enfance et de sa jeunesse malgré tant de mauvais souvenirs (la mort de ses parents, la difficulté à vivre son homosexualité dans une société aussi machiste, le rejet qui s’ensuivit). Grand lecteur de Faulkner, notoire écrivain pour écrivain, il disait avoir retrouvé sa Corse dans l’âpreté de son Mississipi : « Alcool, brutalité, sensualité refoulée, tout est dans Lumière d’Août, l’un des plus grands romans jamais écrits, confiait-il avant de louer dans Les Palmiers sauvages, « formidable tout en étant raté », la scène inoubliable au cours de laquelle les deux amants partagent une boîte de haricots.
Il avait pourtant accepté ma proposition, qu’un entretien en public dans le cadre du musée Fesch devait couronner, à une condition : qu’on ne l’emmène pas à Bastia, tant cette visite dans sa ville natale l’aurait submergé d’émotions. Il se faisait une joie de retrouver la terre et les paysages corses longtemps après. Et puis la maladie, déjà (ses jambes ne le portaient plus, une fatigue cardiaque le minait…), lui fit renoncer in extremis mais la conversation se déroula tout de même par zoom depuis son appartement parisien, près de la place de la République. Probablement son dernier entretien (à voir ici).
Il fut un temps, à l’autre siècle déjà, où le pouls de la vie littéraire à Paris battait à un rythme plus rapide deux fois par semaine : le matin du jeudi où Angelo Rinaldi signait sa page dans L’Express et le soir du vendredi où Bernard Pivot recevait à Apostrophes. L’un aussi redouté que l’autre était espéré. Le temps a passé et ils n’ont pas été remplacés. Depuis, le premier a eu son fauteuil à l’Académie française et le second son couvert à l’Académie Goncourt. Ils n’en furent pas moins restés critiques littéraires dans l’âme et, partant, viscéralement journalistes, le mot conservant sous notre plume toute sa noblesse, ceci vaut d’être précisé à une époque où « les médias » sont régulièrement l’objet de toutes les curées. Les critiques ont-ils pour autant conscience d’endosser une responsabilité dont ils pourraient un jour avoir à rendre des comptes ?
La relecture d’un article vingt ans après est souvent un exercice douloureux pour son auteur. Ceux qui les publient en recueil le font au risque du sarcasme, de l’ironie sinon de l’insulte. Après avoir rassemblé ses contributions à L’Express dans Service de presse (Plon, 1999), puis dans Dans un état critique (La Découverte, 2010) les textes qu’il donna au Nouvel Observateur entre 1998 et 2003, Angelo Rinaldi récidiva quelques semaines avant de disparaitre en publiant Des roses et des épines (Éditions des instants, 2025), un recueil de ses chroniques littéraires parues dans un hors-série de L’Express en 1990 et rassemblées ici pour la première fois. La préface en est constituée d’un entretien qu’il accorda à Pierre Boncenne pour le magazine Lire en octobre 1980. Rinaldi, que l’on créditait souvent d’être un critique dur, cruel, injuste voire méchant en raison de fameux éreintements de quelques divas des Lettres (ce lieu commun perdure encore) démentait critiques à l’appui. Ce qu’il disait dès la première page de cet entretien résume on ne peut mieux sa conception de son métier :
« Je suis avant tout un salarié que l’on paie pour donner son opinion sur les livres. Maintenant, si je dois me classe quelque part, et à supposer que mes articles méritent cet honneur, je me classerais dans la catégorie des critiques qui donnent une tournure impressionniste et subjective à une opinion de fond qui, elle, ne varie pas, à savoir la défense du style et du tempérament (…) Plus généralement, ce qui m’importe, ce n’est rien d’autre que les livres, avec leur musique et leur voix. Le reste m’est égal ».
Sans aller jusqu’à l’acte de contrition du cruel critique en place publique, l’occasion d’un recueil d’articles est parfois propice à une discrète cérémonie des regrets eu égard aux ravages attribués à sa réputation de polémiste. Un article en trop ? « Aucun ». Alors une phrase de trop ? « Non, jamais ». Même pas un mot de trop ? « Même pas, sauf s’il pêche par manque de précision ». S’il s’en veut, c’est par exemple de n’avoir pas été assez chaleureux envers Dominique Fabre dont il avait écrit grand bien mais sans se défaire d’une retenue à l’anglaise. Il est vrai que de son point de vue, la méchanceté et la gentillesse sont des catégories mondaines dépourvues de sens, un critique n’étant tenu de juger un livre que par rapport à son absolu de la littérature. Et le sien, à son image, n’allait jamais sans une intransigeance sans mélange, du même esprit que celle qu’il exprimait dès lors que quiconque, à commencer par les écrivains, touchait à la Résistance, ses héros et ses idéaux, ou flirtait avec l’antisémitisme. Angelo Rinaldi assurait écrire une critique avec la même difficulté et le même soin qu’une page de roman. Mais qu’on ne lui parle pas de responsabilité de type politique:
« Ou alors une responsabilité d’entraînement vis-à-vis de confrères moutonniers. Le sort du livre nous échappe mais quand nous revenons régulièrement sur les livres d’Olivier Laronde, Elisabeth Taylor et Flannery O’Connor, sur la durée, ça paie ».
Quant à la déontologie, le mot lui faisait horreur : « Notre seule morale, c’est la sincérité ». Encore faut-il préciser sa manière, assez éloignée de la recension, plus proche de l’évocation avec sa part de souvenirs personnels, et de la conversation avec son lot d’incidentes et de parenthèses. Sa devise lui venait du conseil prodigué par Françoise Giroud et Jean-François Revel, deux pairs auxquels il n’a eu de cesse de payer sa dette, lorsqu’ils l’ont engagé à L’Express : « Vous avez une minute pour retenir le lecteur sur un sujet qui a priori ne l’intéresse pas ». En insistant bien, vous tiriez d’Angelo Rinaldi le nom d’un critique admiré : Alberto Arbasino dans La Repubblica qu’il lisait régulièrement. Et un Français, en faisant un petit effort ? François Mauriac en son bloc-notes. Pas un tendre lui non plus. Mais à la relecture des jugements de Rinaldi après décantation, on s’aperçoit que non seulement ils tiennent le coup, que ce sont de brefs morceaux de littérature, qu’il ne s’est guère trompé, mais que la majorité de ses papiers sont portés à la louange plutôt qu’à la descente en flammes. Les réputations…
Je me souviens de plusieurs de ses romans, pas nécessairement parmi les plus importants (La loge du gouverneur, la Maison des Atlantes, La dernière fête de l’Empire…) mais parmi les plus récents. Il y a un délicieux culot, mâtiné d’un zeste de provocation, à commencer un livre par « en effet« . Il n’était pas du genre à s’en priver d’autant que, il n’en doutait pas, rien ne serait épargné à celui qui n’épargne guère les autres. Où finira le fleuve (Fayard, 2006) exige qu’on s’y installe à bord d’un paquebot diversement fréquenté pour une longue traversée, au cours de laquelle le pacha nous emmènera dans une circumnavigation autour de son monde avec force digressions et coups de sirène, portraits filés et accostages délicats. C’est sinueux à souhait, manière de donner davantage d’amplitude encore à un ambitieux dessein tel qu’en rêve tout écrivain orphelin de Proust à l’instant même de mettre en mots ce qu’il voudrait être « le livre d’une vie ». Il est vrai que jamais l’auteur ne s’est ainsi mis à nu, jusque dans la dissection de l’amour homosexuel dans ce qu’il a de plus tragique et douloureux.
Un journaliste français en rupture de journal, débarqué à la gare de Waterloo (rien de tel qu’un terminus pour commencer une histoire) afin d’interviewer un peintre alcoolique, capricieux et homosexuel (autant dire baconnisime) qui sait se faire désirer, voit soudain son passé refluer en un gigantesque ressac de mémoire, tel un fleuve aux multiples bras qui le roulera dans ses eaux jusqu’à le faire remonter à sa source. Un bordel d’hommes à hommes sera le théâtre de cette anamnèse. La description des situations, comme l’évocation des sensations ou la peinture des visages et paysages, est d’une minutie étourdissante. N’y manque pas un bouton de guêtre, ni une émotion imperceptible, ou une ride sous la paupière droite. Un travail de miniaturiste où l’on voit affluer, c’est le cas de le dire, les époques du romancier, l’atmosphère de Nice-Matin où il fit ses débuts à la chronique judiciaire et l’Express des grandes années où il rompit des lances contre certaines vestales littéraires (très Balzac revisited corrigeant les épreuves de sa Monographie de la presse parisienne) sans oublier l’essentiel, la Corse d’autrefois, un pays âpre, pauvre et gai marqué par l’esprit de la Résistance légué par la parentèle paysanne, dans les vestiaires de l’enfance où finit tout roman-fleuve. Il s’en dégage plus de tendresse que de tristesse, et surtout un infini sentiment de solitude. On retrouve la passion du romancier pour les humbles davantage que pour les puissants, ceux que Pierre Sansot appelait « les gens de peu » et Simenon « les petites gens » justement parce qu’ils en avaient été et n’en étaient jamais sortis.
Angelo Rinaldi, lui aussi, avait le goût des siens. Là git sa vérité. « Comprendre, c’est déjà aimer à moitié » lit-on à un moment dans la bouche de je ne sais plus quel personnage, Yacoub le tenancier ou D’Hours, Liliane Richard ou Madeleine, Sabatier sûrement pas, Madeleine ou la concierge Mme Petras, à moins que ne soit le petit garçon ignorant que le fleuve remonte à la source alors qu’il regarde couler l’Oos à Baden-Baden, sa main dans celle de Fraülein Lydia. Rinaldi était là au meilleur de son art. Au fond, s’il tenait absolument à mettre à distance le modèle proustien jugé trop collant, sans pour autant en faire notre Lampedusa, je conserverai plutôt de ce beau roman un parfum subtilement viscontien.
Que gagne-t-on à se pencher sur le passé ? La poussière des amours mortes, celle des amitiés décevantes ou le souvenir doré d’une mère aperçue dans le commerce où elle est peu considérée ? Lors de cette courte séquence, Angelo Rinaldi a signé la plus étonnante phrase de son nouveau roman. Il inclut derrière les noms des marques de produits écrits sur la vitrine le visage de la mère de Marc-Antoine, le luxe dérisoire d’un salon de beauté provincial où se noue la discrète complicité des employées rebutées par la brutalité d’un patron geôlier. A ce souvenir de l’adolescent qu’il fut, l’homme devenu adulte comprend d’autant mieux le mérite maternel qu’il doit lui-même lutter pour son emploi. Au fait, « une vie, ça se raconte comment, quand on a le ridicule d’y consentir ? Avec un ramasse-miettes ? N’est-ce pas aussi vain que d’affronter à contresens l’escalier mécanique du métro ? «
Sans démériter de ses aînés, Résidence des étoiles (Fayard, 2009) paraissait moins âpre, moins nourri que les trois romans qui l’avaient précédé, peut-être parce que la phrase y est plus serpentine, l’exposition des situations et des caractères plus digressive et le culte du détail plus sophistiqué encore. Est-ce la faute à ce Marc-Antoine constitué de « peu de secrets» qui n’apparaît souvent qu’en arrière-plan derrière les personnages secondaires plus affirmés, plus sûrs d’eux ? Avec qui couche-t-il à la fin ? On doit souvent ramener ce quadragénaire au moment présent tant il a de propension à s’évader en pensée. Il nous entraîne dans une enfance corse où sa plus grande joie fut d’être débarrassé de son père et dans une vie de jeune adulte adopté, comme un chiot, par une famille huppée de ce quartier de l’ouest parisien, ces villas du dix-septième arrondissement dissimulées dans le clair-obscur d’une sorte de province parisienne que hante le souvenir de Marcel Proust, et désormais la ronde de Patrick Modiano. Un juriste va-t-il voir son médecin, c’est le prétexte pour Rinaldi à la mise en branle de l’inlassable comédie humaine que traversent les personnages exprimant les dégoûts et les tendresses à lui inspirées par nos contemporains. La nostalgie de ce qui n’a pas été nimbait chacune de ces pages qu’il suffisait de secouer pour en faire tomber cris et chuchotements.
On aimait à retrouver chez Rinaldi les constantes d’une vision pessimiste et férocement drôle de l’existence. La quête de l’argent, jusque dans sa forme la plus primaire, la poursuite de la jouissance mêlent garces, figures maternelles, élégantes et jeunes femmes à la recherche d’un donneur de sperme, SDF attachants, jouisseurs stériles. Quand Marc-Antoine découvre consterné ce qu’est devenu l’immeuble où il fut jeune et connut l’insouciance, on aimerait lui exprimer notre sympathie. Mais qu’attendions-nous à la fin de ces déambulations dans les couloirs du temps où les chats valent souvent mieux que les hommes ? On en oublierait que les étoiles, elles-mêmes finissent par s’éteindre.
Bien qu’Angelo Rinaldi s’en soit défendu, car c’était devenu une scie que de relever l’influence proustienne dans sa tournure, Les Souvenirs sont au comptoir (Fayard, 2012) n’y dérogeait pas. Par exemple : « Connaissons-nous jamais ceux que nous connaissons et avec lesquels, souvent, nous travaillons ? » dans lequel on entend un lointain écho du proustien « Nous vivons auprès de gens que nous croyons connaître ; il nous manque l’événement qui nous les fera paraître autres que nous le savons ». Cela se traduit par une technique, par le biais de figures de style d’une rhétorique chère à l’auteur de la Recherche : incises, litotes, circonlocutions, périphrases et surtout digressions et métaphores (ah !… ces pavés de la rue de Beaujolais, disjoints comme si une charge de policiers avait forcé des manifestants à les abandonner dans leurs alvéoles…). Ce qui peut être casse-gueule à la longue mais tient merveilleusement les trois cents et quelques pages tant l’auteur a le génie du corrélatif.
«Victime de l’encaustiquage de l’escalier, non moins périlleux par-là que le parquet de l’appartement, d’un danger surmonté jusque-là au pas prussien de ses bottes, l’un des brancardiers, dans un vacillement, faillit lâcher l’un des bras du dispositif, le cadavre du coup projeté dans le vide, tel celui du marin décédé à mi-chemin de la traversée et qu’enveloppé d’un linceul on balance par-dessus bord- mais puisque chacun, à terme, replonge dans l’anonymat quelle différence avec l’immensité de la mer ? »
Tout tourne autour d’un dîner dans un restaurant du quartier du Palais-Royal à Paris, dont les arcades en lisière du jardin sont hantées par les ombres familières de Colette, de Mireille et d’Emmanuel Berl. Un théâtre vit tout près mais c’est bien dans le restaurant que la pièce a lieu et que le rideau cramoisi se lève sur les commensaux, autant d’acteurs inconscients d’un moment suspendu de la vie d’un homme à l’occasion de son anniversaire. Des clefs y tintent peut-être mais il serait dérisoire de chercher à savoir quelles portes elles sont censées ouvrir. Au vrai, on s’en tape d’identifier tel ou tel. Cousins de province et poètes en panne d’inspiration y côtoient putes et macs dans une atmosphère si bien ressuscitée qu’elle donne de l’élégance à l’interlope ; la mémoire sans cesse convoque des souvenirs aussi enfuis qu’enfouis, auxquels la maîtrise des sensations accorde un parfum de jamais lu malgré les clins d’œil et réminiscences, effluves de Haute-Corse entre une maison de Chelsea et les parages de la rue de Poitiers. On y retrouve l’entomologiste ironique et cruel d’une petite société qui se donne pour une élite ; il y a peu d’équivalent dans notre littérature pour l’acuité du regard et la précision du trait. Rinaldi avait la passion du français tel qu’on ne l’écrit plus guère. Où d’autre emploie-t-on encore le mot « dactylo », disparu comme la fonction, semble-t-il ? Et cela aussi, une définition de la conversation à la parisienne :
« Le pire se doit d’être énoncé avec légèreté, le futile avec sérieux, le superlatif monnaie courante, et l’art de marquer in extremis un point avec une balle au ras du filet ».
On est au spectacle, mais en coulisses. Il y a bien de la nostalgie dans cette évocation d’une enfance au bistro, et de la tendresse qui s’en dégage. Car le narrateur tient qu’il n’est pas de meilleure école d’hypocrisie qu’un café : c’est le poste d’observation idéal pour apprendre qu’il n’y a pas de gens simples : uniquement des gens que l’on ne sait pas regarder. Mieux que de vrais gens : de vrais personnages bien campés, à commencer par le vieux journaliste revenu de tout dont on apprend tant sur la vie comme elle va à défaut d’une explication du monde, entre zinc et marbre. Angelo Rinaldi n’a jamais cessé d’être au fond le reporter de Nice-Matin qu’il fut à ses débuts, lorsque le ferry jeta le petit Bastiais sur le chemin de la promenade des Anglais. Mais contrairement à d’autres, au faîte d’une carrière accomplie, il préféra toujours la compagnie des correcteurs anarchistes à celle des directeurs ; on n’est vraiment proche que de ceux que l’on retrouve au bistro, lieu géométrique de ses fidélités.
A Nice-Matin, il tint aussi la chronique judiciaire, son autre école, la plus ferme et la plus durable, celle où il acquit un don d’observation éclatant dans ses romans ; par bien des côtés, ses personnages doivent leur fragilité et leur férocité à l’inouïe mise à nu des individus dont les tribunaux sont le théâtre permanent. Un régal pour les amateurs de comédie humaine. Il est rare qu’un roman sonne aussi juste dès les premières pages, et poursuive jusqu’à la fin sur cette lancée sans la moindre fausse note. « De la musique avant toute chose ! » rappellait d’ailleurs Rinaldi dès la première page de son nouveau recueil, non de critiques mais de chroniques littéraires, celui-là réunissant celles du Figaro littéraire des années 2003-2005 sous le titre Le Roman sans peine (La Découverte, 2012). On y vérifia au passage non seulement qu’il n’avait pas été remplacé, nulle part dans la presse française, mais que, contrairement à une légende bien établie, ses admirations (John McGahern, Dominique Fabre, Elizabeth Taylor, Roger Grenier, Flannery O’Connor, Philippe Le Guillou etc) étaient plus nombreuses que ses détestations (Simenon, Duras, Angot, Beigbeder, Kundera etc) ; mais il est vrai que lorsque la cruauté s’exerce publiquement dans le cadre de la comédie littéraire, elle laisse des traces plus profondes et plus durables que la louange.
De la musique avant tout car il était de ces écrivains qui révèrent tant la langue française qu’il y entend le son d’un mot se prolonger dès qu’on l’a prononcé- ce qui, d’après lui, marquerait la supériorité de notre langue sur les autres. Une musique se dégage de ce roman enveloppant et c’est un trio de Schubert. Souvent, l’observation est si juste que l’on se surprend à murmurer pour soi-même : c’est si vrai, c’est tellement cela… avant de jeter aussitôt un regard alentour pour vérifier que nul ne nous épie, au cas où, contaminés par l’esprit du narrateur, nous ignorerions l’opinion que se font de nous ceux qui nous entourent ou que nous côtoyons ; c’est vrai que le haut mur du cimetière des chiens au Trocadéro fait étrangement penser à celui de la Santé (en revanche, l’auteur a été victime d’un lieu commun fort répandu en créditant le génie esquimau d’un lexique innombrable pour évoquer la neige car cela n’est pas vrai). Le roman s’achève sur la vision d’une postière en chapeau de paille, qui, assise sur ses valises, attend des bateaux déjà partis. Derrière les ors du restaurant du Palais-Royal, l’auteur n’est jamais dupe, qui conserve au fond de lui l’humeur bistrotière, celle de la fidélité à ses origines, et donc celle de l’authenticité.
(Photos Passou)
1 164 Réponses pour Pour saluer Angelo Rinaldi
Le silence recommandé par (ce pauvre) renato.
Actes des Apôtres- Au chapitre 18
(…) 9Une nuit, le Seigneur dit à Paul dans une vision : « Sois sans crainte : parle, ne garde pas le silence.
10Je suis avec toi, et personne ne s’en prendra à toi pour te maltraiter, car dans cette ville j’ai pour moi un peuple nombreux. » (…)
Ce (pauvre) renato a tellement d’orgueil qu’il imagine que son commentaire est supérieur au Livre.
Continuons à l’aider. Inlassablement.
S’il va en Enfer, ce que l’on ne peut évidemment pas lui souhaiter tellement ce tourment est insupportable, à en juger par les terribles gémissement qui en remontent, il sera certain que ça aura été entièrement dû à son orgueil incommensurable.
Cet crétin confond les inventions morales avec la réalité, mais quel genre d’études a-t-il fait, rien après l’école primaire ?
Ils mangent de la nourriture avariée et entendent des voix, puis ils veulent nous faire croire qu’ils parlent à une sorte de divinité.
Rions un peu.
Avertissement du chancelier d’une nation ne possédant (heureusement) pas de dissuasion nucléaire et ayant subi l’opprobre internationale il y a 80 ans pour avoir causé 70 millions de morts comprenant un génocide :
« Le temps presse » (pour que Moscou accepte un cessez-le feu).
Pour les grincheux du blog, voici deux expositions à Orsay qui leur fera le plus grand bien. Plaisir et réflexion assurés:
« À travers un ensemble exceptionnel de près de 230 œuvres, « L’art est dans la rue » interroge l’essor spectaculaire de l’affiche illustrée à Paris, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Co-organisée en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, l’exposition constitue une première à cette échelle. En effet, à Paris, aucune manifestation d’envergure n’a encore été consacrée à ce phénomène de société et réuni autant de réalisations marquantes des « Maîtres de l’affiche ». Bonnard, Chéret, Grasset, Mucha, Steinlen, Toulouse-Lautrec… Conçu comme une plongée saisissante dans l’univers visuel de la ville du XIXe siècle, le parcours retrace l’âge d’or de l’affiche artistique en analysant les mutations sociales et culturelles qui ont favorisé son développement, »
« L’exposition que le musée d’Orsay consacre à l’artiste norvégien Christian Krohg est la toute première rétrospective de l’artiste en dehors de la Scandinavie, venant à la suite de plusieurs expositions à Oslo et Lillehammer en 2012, puis à Copenhague en 2014. En mettant en lumière les œuvres naturalistes et engagées de Krohg, le musée offre une nouvelle perspective sur l’art norvégien de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. »
J’insiste sur Krohg, qui fait parties de ces artistes scandinaves très injustement méconnus, que le Petit Palais notamment a contribué à révéler aux français ces dernières années.
Christiane, on ne vous entend plus; je suppose que vous les avez vues…
Laissez donc Christiane à ses bonnes œuvres, voyons!
« Si un homme a la malchance d’être obligé de mendier sa nourriture, donnez-lui et gagnez sa gratitude. Ne lui demandez jamais de travail en échange, car vous ne vous attireriez que sa haine. »
Henry Miller cité par Henry Miller
La mendicité, ça rapporte gros !
Merci, Closer. Pour l’instant, repos pour les expos pendant quelques semaines. M’entendre, ici ? Ce blog avec ces querelles de religion, ces caricatures des soins palliatifs, laisse peu de place aux billets de Passou et à la réflexion artistique.
J’ai quand même mis un lien pour accéder à une émission des Nuits de France culture. Les arcs-en-ciel du noir. C’était en 2002 dans la maison de Victor Hugo, place des Vosges. L’initiatrice de cette exposition parle librement de l’imaginaire du poète à travers ses encres, ses romans et sa poésie. Hauteville house face à l’océan et son idée d’infini.
Jazzi dit: 12 mai 2025 à 9h58
88 ans, c’est jeune pour un pape, rose !
C’est jeune en général. Henry Miller aussi, 88.
Je ne suis pas certain qu’il puisse exister un art norvégien, Closer.
Vous y croyez vraiment ?
L’omelette norvégienne, oui, je veux bien. Le sandwich norvégien aussi. L’humour norvégien, également.
Mais l’art norvégien ?! Non, je ne crois pas.
D. Vous ne connaissez pas Edvard Munch et son tableau « Le Cri » ? ses 1000 peintures, 4500 dessins qui sont dans sa maison-atelier de Ekely, près d’Oslo. Oui, l’art norvégien existe . En musique Edvard Grieg et son Peer Gynt et sa magnifique musique de chambre.. ou Ibsen au théâtre , et le Nobel Knut Hamsun, et Tarjei Vesaas en littérature ,etc..
De Christian Krohg le portrait d’August Strindberg.
Tous ces gens sont très peu connus, Closer. Munch, j’en ai entendu parler, et on est vraiment dans la catégorie du coloriage d’école maternelle. Edvard Grieg aurait pu être Français, on n’aurait même pas fait attention qu’il était Norvégien. Etc. Etc.
Ne vous en mêlez-pas, Paul Edel, s’il vous plaît. C’est une discussion entre Closer et moi.
Christian Krogh C’est bien. Il reproduit admirablement les expressions les plus diverses.
Seulement, a-t-on idée de s’appeler Krogh ?!
Non.
Non. Évidemment. Rose Krogh ? Ou même Rosa Krohg ?
Les Norvégiens ce sont surtout des gens qui aiment les plate-formes pétrolières beaucoup plus que l’art.
Bizarrement je n’en connais aucun dans mon entourage. On peut en conclure qu’ils sont tous chez eux. Il n’existe pas de travailleur immigré norvégien.
Si j’avais à chousir d’aller à Oslo ou bien à Heksinki, je choisirais Oslo quand-même parce que je pense que l’architecture y est un tout petit peu moins moche qu’à Helsinki et que le prix de l’essence à la pompe y est moindre.
renato doit être au bistrot. On ne l’entend plus.
Et di ça se trouve Jicé est mort. Des semaines qu’on ne lit plus rien de Jicé.
Quand renato es-tu bistro et Gigi à l’accordéon, tout va beaucoup mieux ici, je l’ai remarqué. On peut traiter de sujets profonds avec intelligence.
Sans se faire tout de suite rembarrer. Et connard par si, et crétin par là.
Ça fait du bien je trouve.
Dans une conversation avec Béatrice Berlowitz (retransmise dans un livre « Quelque part dans l’inachevé »), jankélélévitch dit :
« Mais le silence n’est pas toujours là où on l’attend : il arrive aussi parfois qu’il se cache… Je me trouvais un jour dans une synagogue de Safed, en Israël, avec d’autres voyageurs ; visiteurs discrets et plus ou moins christianisés, nous marchions sur la pointe des pieds pour ne pas troubler la méditation de quelques sages à la barbe blanche qui se trouvaient là, enfoncés dans leur livre. Le guide, comprenant que nous nous croyions à Notre-Dame de Paris, nous dit à peu près ceci : Vous pouvez parler, rire, chanter, ils ne vous entendent pas, ils ne vous voient pas, vous n’existez pas pour eux ! ils sont absents, et vous êtes absents pour ces absents… Nous avions affaire à un silence qui ne pouvait pas être entamé par le vain bruit des paroles, à un silence plus fort que le bruit.
Les règles du silence sont inséparables de la mystique chrétienne : mais pour les juifs la synagogue est un lieu de réunion où le silence est sans doute le secret de chacun. Au recueillement chrétien (et platonicien) peut-être nous sera-t-il permis d’opposer l’extase juive. Le recueillement, pour approfondir, fait taire le vacarme des paroles et des moteurs. (…)
Le silence de l’âme n’a pas besoin d’imposer le silence à ses voisins bruyants, à leurs vociférations… Heureux silence ! Spontanément l’âme irradie cette zone isolante autour d’elle. C’est en plein tintamarre qu’il faut prêter l’oreille au chuchotement imperceptible de Dieu.
Ainsi Darius Milhaud, dit-on, composait sa musique au milieu du vacarme de la foire de Montmartre, comme s’il était sourd au bruit assourdissant… (…)
La religion pour les juifs est elle-même un silence : sa clandestinité fut d’abord un effet de la prudence puisqu’il a fallu la cacher ou la faire passer pour autre qu’elle n’est.
Dans le christianisme, tout à l’inverse, la religion s’étale au grand jour ; l’Eglise romaine surtout, étant l’Eglise de la bonne conscience et de la belle assurance, est vouée à la célébration d’un Christ glorieux ; elle déroule sans complexes les pompes de l’apparence et d’une liturgie fastueuse. Car l’élan vers le suprasensible passe par le chemin de l’apparence sensible. La cathédrale de gloire domine toute la ville, et ses flèches s’élancent vers le ciel. Mais dans le for intime du sanctuaire se cache la présence divine. (…) Le repliement dans le silence exprime une exigence de pure spiritualité, un effort vers l’humilité et le renoncement. » (p. 185)
Oui, Paul l’art norvégien existe et Closer a grandement raison de louer les toiles de Krohg que j’apprécie. Mais dans ce domaine comme dans celui de la foi, il y a ici, certain plein d’assurance qui croit tout savoir… avec des manières de rouleau compresseur !
Vous pensiez à Popaul ?
La religion s’étale. Comme C’est jouli et bien dit.
En attendant, c’est Christiane qui s’étale. Elle ne sait pas faire autrement. Le format familial ou pas.
40 paquets de petits-beurre ou rien.
Plus sérieusement je viens de relire votre texte cité, Christiane et je n’en crois pas mes yeux à tel point tout est faux.
A commencer par la clandestinité qui fut le lot des chrétiens des premiers siècles persécutés par les romaine, célébrant l’Eucharistie dans des souterrains, notamment à Lyon.
Tripotée de petites haines recuites
Oui, il existe un wokisme réactionnaire
D’Edouard Grieg, 2 choses. 1) Il a fait ses humanités musicales en Allemagne, et pas en France.2) Le beau mot décoché a Debussy , lequel avait dit que l’on mesurait l’audience du Concerto de Grieg au nombre de Norvegiens dans une salle parisienne. Quelque chose comme « j’apprecie sa musique, mais ce n’est pas un mot d’artiste . Il n’a pas le droit de dire cela « ….Je ne m’étendrai pas sur Peer Gynt. Superbe pièce s’il en fut. MC
Christiane, il y a de tout chez Darius Milhaud. Une idée du morceau composé ?
Si c’est le Bœuf sur le Toit, ou la Création du Monde?
@Tripotée de petites haines recuites
De leur accumulation capitalistique web 2.0 : La Barbarie de l’ignorance
(Pour une gestion tout autre d’un éventuel « surplus », je vais jeter un oeil chez Thucydide … et oui, on n’arrête pas le progrès en si bon chemin)
J’aime bien Grieg mais je m’en lasse vite. Excellente performance de Rubinstein dans le concerto pour piano. Je me suis demandé si je n’allais pas apprendre la Ballade, souvent déchiffrée, jamais travaillée. L’enregistrement de Rubinstein est exécrable.
Mon concerto [pour piano] préféré.
[…]
J’aime le concerto [pour piano] de Grieg, et cela depuis toujours. Je l’aime pour son côté rude, virir, froid; un vent frais du nord y circule […] Je l’aime aussi pour sa totale absence de mièvrerie et pour son originalité.
[…]
Il est curieux que la plupart des gens prennent Grieg pour un compositeur mièvre et sentimental (voir ce qu’on fait d’habitude du concerto en la mineur alors qu’à mon avis, il est d’abord quelqu’un d’austère, comme les paysages et la nature du Nord.
(Sviatoslav Richter. Ecrits, conversations. Ed. Van de Velde-Actes Sud-Arte Éditions, 1998)
L’un de ses propres enregistrements préférés de Richter était sa version du concerto pour piano de Grieg, dirigé par Von Matacic:
Borges a bien connu le pape Francisco. Dans le livre de Roberto Alifano « Primer cuaderno Borges (Diarios, 1974-1976) », dont on a parlé l’autre jour, on voit Borges dire qu’il l’aime bien, entre autres choses parce qu’il a autant de doutes que lui-même concernant ce monde et le suivant.
L’écrivain José Luis García Martín, parlant du livre d’Alifano, résume ainsi leur relation:
« FRANCISCO Y BORGES
El 21 de abril de 1974, según leemos en su diario recién publicado, le habla Roberto Alifano a Borges del origen católico, de los Montoneros, uno de los grupos que practican la violencia terrorista en la Argentina de entonces. El núcleo inicial está en la revista Cristianismo y Revolución a partir de la cual se conformó el comando Camilo Torres. La aproximación al peronismo tendría que ver con la encíclica Rerum novarum, de León XIII, también muy admirada y seguida por Perón.
—Sí, eso ya lo sabía –le responde Borges–. Un cura jesuita que es profesor de literatura y me visita con cierta frecuencia, Jorge Bergoglio, me habla siempre de esa encíclica, a la que él se adhiere, por supuesto. A mí me parece una mezcla extraña todo ese mejunje o brebaje.
En otro momento, Borges se refiere a dos curas que le visitan a menudo. Uno fue amigo de su madre e insiste en que le acompañe a misa y recupere la fe.
—Con el otro, que es jesuita, tengo más afinidad. Es profesor de literatura, ha incluido mis textos en sus clases y enseña mi poesía. Yo trato de disuadirlo. “Mi escritura no tiene ningún valor, son una suerte de borradores”, le insisto, pero no me hace caso. A pesar de eso, es una persona sensata; con él se puede hablar de cualquier tema: de filosofía, de teología, de política. Es un hombre muy inteligente. He podido observar que sobre las cosas de este mundo y del otro tiene tantas dudas como yo. Lo cual no sé si está bien tratándose de un sacerdote. Mi madre se hubiera horrorizado de eso.
Borges no se habría horrorizado, pero si admirado, de que ese cura tan inteligente que simpatizaba con los jóvenes que mezclaban cristianismo, marxismo y peronismo buscando la justicia social, y que tenía serias dudas sobre el más allá, acabara siendo nombrado papa. “Bueno –diría–, siempre he pensado que el género más adecuado para contar la realidad es la literatura fantástica”.
https://cafearcadia.blogspot.com/2025/05/al-servicio-de-quien-me-quiera-pompa-y.html
Je me suis demandé si je n’allais pas apprendre la Ballade, souvent déchiffrée, jamais travaillée. L’enregistrement de Rubinstein est exécrable.
Chaloux dit: 12 mai 2025 à 16h59
Laquelle?
Grieg: Lyric Pieces, Book 8, Op. 65: No. 5, Ballad
Emil Gilels
https://www.youtube.com/watch?v=iOJAXqzsgQU
Grieg : Ballade Op 24 – Jorge Bolet. (live)
@Pablo.
L’op. 24, c’est « la » Ballade de Grieg.
Tu m’as demandé si je connaissais un compositeur mais je ne retrouve pas ton message.
chance:RV OBTENU AVEC LE VETO ;ce fut difficile on s’y est mis à 4 ou 5
maintenant, reste moi
je ferai une echographie prochainement pour une récidive,non douloureuse, mais sensible , et l’inquiétude :on verra!
bonsoir!
J’en tiens pour mon Rubinstein.
https://www.youtube.com/watch?v=I1Yoyz6_Los&ab_channel=ClassicalVault1
Bolet, c’est du grand piano.
Peer Gynt (prononciation : [ˈpeːr ˈɡʏnt]) est un drame poétique devenu pièce de théâtre de l’auteur norvégien Henrik Ibsen sur une musique du compositeur Edvard Grieg. Elle est jouée pour la première fois au Christiania Theatre (en) d’Oslo le 24 février 1876 et reçoit un accueil triomphal auquel la scénographie vivante et surtout la musique apportent leur concours. Elle s’inscrit dans une série de trois pièces épiques avec Brand et Empereur et Galiléen[1].
La pièce est une farce douce-amère proposant une quête de l’identité indéfinissable, remplie d’humour sous des dehors graves, et débordant de charges satiriques. L’histoire peut se résumer ainsi : un antihéros, prétentieux, aventureux et rêveur, part défier le vaste monde, traverse diverses expériences avant de découvrir que la véritable réalisation de soi passe par l’authenticité et la responsabilité.
GRIEG
https://music.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_kf9ijWn8aAK7iWELdMeKxBvOEmhwTTjkI
Le quinquagénaire Ibsen demande à un jeune musicien trentenaire Edvard Grieg de composer une musique d’accompagnement pour la pièce. La pièce, particulièrement difficile à mettre en scène de façon classique, est plutôt lue, scandée, chantée en une succession de scénographies animées. La composition de cette musique d’accompagnement écrite pour le spectacle est achevée en 1875, et la première interprétation a lieu le 24 février 1876 à Christiana. Huit des vingt-trois morceaux seront ultérieurement réordonnés, rassemblés et repris par Grieg. Ainsi naîtront deux suites : l’une référencée comme opus 46 publiée en 1888, et l’autre comme opus 55 en 1891. Elles obtiendront un succès considérable en tant que musique de concert.
@ MC : à propos de Darius Milhaud, Jankélévitch n’évoquait pas les conditions exceptionnelles dans lesquelles une œuvre particulière aurait été composée, mais une situation habituelle pour DM dans les années 30, lorsqu’il habitait au 10, boulevard de Clichy et que la Foire s’installait, plusieurs fois par an, sur le terre-plein des boulevards de Clichy et Rochechouart.
Une amie de longue date de Darius Milhaud, Hélène Hoppenot, confirme dans son Journal que non seulement DM n’était pas gêné par ce vacarme, mais qu’il l’appréciait :
10 février [1940] [Darius] dit qu’il goûte les charmes indicibles de la Provence mais […] il regrette la vie plus active de Paris, les spectacles les camarades et aussi son appartement du boulevard de Clichy — et, ce qui me semble étrange — son quartier: il en aime le bruit, l’odeur, le public; quand la grande foire s’étendait encore sous ses fenêtres, sa joie n’avait plus de limites ; dans la pièce qui. lui sert de salon, on ne s’entendait plus parler : les chevaux de bois tournaient sur l’air de La Petite Tonkinoise, de La Belle Hélène, les autos des manèges montaient et descendaient leurs côtes aux sons des valses d’antan scandées par les cris des spectateurs, le fracas des pipes brisées par les tireurs et le boniment des forains. En face de ses fenêtres, une attraction: « Les Sirènes de la mer »; de son premier étage, on découvrait la partie cachée au public, l’échelle sur laquelle montaient les sirènes n’ayant pas encore perdu leurs pieds et que l’on voyait plonger dans le vide […]
[H. Hoppenot ne partage pas son enthousiasme :] La nuit une certaine poésie se dégageait de ce clinquant, mais le jour…
Darius soupçonne Gustave Charpentier [le compositeur de Louise qui demeurait, lui, au 66, boulevard Rochechouart] d’avoir contribué à faire interdire cette foire — et l’en blâme. « Je ne pouvais plus travailler », lui a-t-il dit.
avec des manières de rouleau compresseur !
Moi j’y suis passée dessous et je vous le dis, droit dans les yeux : niet.
C’est marrant ce machin que certains ont besoin du vacarme pour travailler.
Contente pour votre chat et alii qu’il ait un RV chez le véto.
Personne parmi les nombreux mélomanes de ce blog pour nous parler ici du film « Les Musiciens » !
Va t-il falloir que je m’y colle ?
Qu’est-ce qu’un écrivain collabo ? par Pierre Assouline
Boîte de réception
Revue des Deux Mondes contact@revuedesdeuxmondes.fr via gmail.mcsv.net
Vous avez RDV chez le véto, et alii !
Mais quel animal êtes-vous donc ?
Prendre position publiquement avec courage, sobriété et détermination:
https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/12/des-personnalites-de-la-communaute-juive-francaise-prennent-position-pour-denoncer-la-situation-a-gaza_6605467_3224.html
Le Quatuor Stradivari, écouté à Zurich en 2007, a su captiver l’attention du public grâce à l’utilisation de précieux instruments appartenant à une fondation suisse (Stradivari Habisreutinger). Ces instruments ont d’abord été prêtés au Quatuor Amar, un ensemble fondé en 1987 par Anna Brunner et Maja Weber. C’est en 1995 qu’ils ont adopté le nom d’Amar en hommage au compositeur suisse Paul Hindemith, qui avait fondé un quatuor à cordes du même nom en 1921.
Éventuellement : Mozart, Quatuor prussien KV 575æ
Merci, x! On peut effectivement comprendre que les éléments d’opérette encore actifs (Christiné, Offenbach) aient pu agir comme un clin d’œil sur Milhaud. On peut aussi voir pourquoi l’Auteur de Louise ne les aimait pas…Bien à vous. MC
Quand renato est au bistro et Gigi à l’accordéon, tout va beaucoup mieux ici, je l’ai remarqué. On peut traiter de sujets profonds avec intelligence.
——-
Pour ma part, c vrai… je sens mon absence libérer les instincts primesautiers, d’autant que sur Darius M. Rochebin, je n’ai pas trop d’idées sur sa musique.
BN à vous,
J’aime beaucoup ce prénom : Louise…
Il m’évoque une Reine Soleil, Louise XIV et une Sainte Louise, Louise IX, et tant d’autres Louise royales.
OUI? JE SUIS UN ANIMAL.DU GENRE
>Casuarius casoar
. Il est possible que ce soit le premier oiseau élevé par les humains[2].
Tu m’as demandé si je connaissais un compositeur mais je ne retrouve pas ton message.
Chaloux dit: 12 mai 2025 à 18h11
Je ne me rappelle pas de cette question. Cela fait combien de temps?
A priori, difficile de croire que Milhaud fut l’ami et le secrétaire de Claudel, et pourtant si.
D. dit: 12 mai 2025 à 15h39
« Et si ça se trouve Jicé est mort. Des semaines qu’on ne lit plus rien de Jicé. »
Euh, non ! Rien…tout va bien !
Peu de temps.
Belle émotion
https://la1ere.francetvinfo.fr/il-nous-a-ouvert-le-chemin-comment-joseph-zobel-parti-de-rien-s-est-impose-comme-une-figure-significative-de-la-litterature-antillaise-1585742.html
L’autobiographie, sans rien de fictif, comme Augustin.
Une autobiographie sans rien de fictif, ça n’existe pas, rose.
Choisir entre ses souvenirs et remettre en forme les fragments de sa mémoire, c’ est tout un roman…
La mémoire, quel roman !
Anton Tchekhov
« À l’arrêt d’autobus, un vieil homme et une jeune femme enceinte attendaient ensemble.
L’homme ne cessait de fixer le ventre rond de la femme, intrigué. Puis il osa lui demander doucement :
— Vous êtes à combien de mois ?
La jeune femme semblait ailleurs, perdue dans ses pensées. L’inquiétude se lisait sur ses traits fatigués. D’abord, elle ne répondit pas. Puis, après quelques secondes de silence, elle murmura :
— J’en suis à la vingt-troisième semaine…
— C’est votre premier enfant ? demanda-t-il.
— Oui, répondit-elle d’une voix à peine audible.
— Il ne faut pas avoir peur, ajouta le vieil homme. Tout ira bien, vous verrez.
Elle posa la main sur son ventre, regarda droit devant elle, les yeux brillants, luttant contre ses larmes.
— J’espère… répondit-elle.
Le vieil homme reprit :
— Il arrive parfois que l’on se laisse submerger par des inquiétudes qui, au fond, ne le méritent pas…
— Peut-être…, souffla-t-elle tristement.
Il la regarda avec plus d’attention, plus de compassion.
— Vous semblez traverser une période difficile. Votre mari… n’est-il pas avec vous ?
— Il m’a quittée, il y a quatre mois.
— Pourquoi ?!
— C’est compliqué…
— Et vos proches ? Votre famille, des amis ? Personne pour vous entourer ?
Elle inspira profondément.
— Je vis seule avec mon père… Il est malade.
Un long silence. Puis le vieil homme demanda :
— Est-il toujours ce pilier que vous aviez connu dans votre enfance ?
Des larmes coulèrent sur les joues de la jeune femme.
— Oui… Même ainsi.
— Même dans son état ? Que lui arrive-t-il ?
— Il ne se souvient plus de qui je suis…
Elle prononça ces mots au moment même où arrivait l’autobus.
Elle se leva, fit quelques pas… Puis, se ravisa, revint vers le vieil homme, lui prit doucement la main, et dit avec tendresse :
Allons-y, papa. »
Tchékov!!!
Elle est magnifique cette histoire ! Merci jzmn pour avoir pensé à nous la raconter, ce matin, d’où qu’elle soit issue, on s’en ouf’…
(Savez comme je suis sentimentale, parfois. Pardon d’avoir mis de la pluie dans mes yeux, et les dégâts induits par mon rimel). Bàv,
Qu’est-ce qu’un écrivain collabo ? par Pierre Assouline
J’ai été voir sur le site de la revue des deux mondes, une partie de l’article est en lecture libre mais on n’apprend rien de nouveau. Ils ne parlent pas de Barjavel par exemple, or c’était un auteur d’avant garde pour les amateurs de science fiction, c’est lui également qui a signé la traduction du Guépard en français. Sa maison, la fameuse Charette bleue est en vente sur un site immobilier de la drôme.
Léone XIV, la descendante de Louison ?
@ 7.14 vous devriez l’acheter, Chantal…, la Drôme c’est beaucoup mieux que la Bretagne, je trouve. Bàv
« Tchékov!!! »
De mémoire, il me semble, closer !
Je ne l’aurais pas inventé, quand même ?
Hier j’ai planté 40 plans de tomates très variées et deux rosiers : l’un dit Amarante (orange tirant sur le violet), l’autre dit Anastasia (un grand blanc). La roseraie s’étoffe de jour au jour. Et même sous la pluie, elle a de la gueule, comme mes mufliers. Une jardin bien entretenu, au mois de mai, c’est le bonheur assuré. Comme @ la RDL, où des morts ressuscitent chaque jour. Bàv, les trollez-bustes.
Elle est quand même elle est très chère cette maison, les 3 J c’est bien trop grand pour moi.
https://www.etreproprio.com/immobilier-21485340-vente-maison-271m-a-nyons-nyons
J’en ai profité pour revoir son passage chez Pivot dans un nuage d’insectes lol …
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i11054365/rene-barjavel-la-charrette-bleue
Pour l’engrais, toujours mélanger de la paille broyée au fumier ou au compost afin de respecter le rapport C/N. Ou bien éventuellement du BRF en remplacement de la paille. J’ai bien dit paille et non foin ou résidus de tonte, pas assez riche en C.
Pas d’engrais en granulés ou alors poudre sang/corne broyée,toujours é présence de paille ou de BRF
Si vous voulez tuer un sol (et accessoirement polluer l’eau de la nappe), foutez-y un engrais chimique du commerce. Résultat garanti.
La Charente à un climat favorable à la culture des légumes.
La Drôme C’est quand même très chaud l’été. Souvent des chaleurs accablantes.
C’est à dire des chaleurs immobiles, silencieuses, sans un poil de vent. Ça peut attaquer physiologiquement et psychologiquement aussi.
Vue l’interview de Brigitte Bardot, 90 ans, sur BFMTV.
Emouvant et un rien pathétique, malgré sa mémoire intacte.
Elle garde un bon souvenir de sa première visite au Festival de Cannes en 1953 et parmi ses films, elle sauve « L’Ours et la poupée », un de mes films préférés d’elle, avec « Babette s’en va en guerre ».
Parviendra t-elle à faire interdire la chasse à courre en France, son ultime combat ?
https://www.lelezarddeparis.fr/grande-et-petite-histoire-du-festival-de-cannes
Mon exclamation est une exclamation d’admiration, JB.
Tchékov est tout simplement unique, incomparable.
« 92 – Je me souviens du feuilleton littéraire d’Angelo Rinaldi dans L’Express. »
https://www.lelezarddeparis.fr/je-me-souviens
de tt façon c’est bien trop cher et trop grand pour moi cette Grange, je connais le coin j’ai habité Caromb.
Une autre époque
René Burri, Horizon de New York, 1959.
https://creative.magnumphotos.com/exhibitions/magnum-manifesto/
La noblesse d’extraction chevaleresque ne contentait pas de faire la guerre. Comme le clergé regulier, elle veillait avec soin à l’exploitation de ses terres, l’aimait, la touchait, connaissait toute l’importance de sa préservation et de son travail dans les règles de l’art.
Les technocrates,bobos et grand bourgeois d’aujourd’hui sont immensément éloignés de çà.
Oups !
Le bon lien
https://creative.magnumphotos.com/wp-content/uploads/2019/04/cortex/par87179-1920×2927.jpg
Uniquement de mon compost de l’an dernier + une terre banale enrichie du fumier d’un élevage bio. Jamais d’engrais chimique, pour qui me prenez vous, D. Merci de vos conseils, j’espère que vous les suivez vous-même à Chaville, ce dont je ne suis pas sûr.
@ Je ne fais pas partie des 350 millions de followers sur l’Instagram de Khim Kardachian. Comment peut-on vouloir s’inclure dans une meute pareille autour de cette prétendue « influenceuse » ? Quelqu’erdélien.ne en ferait-il partie ? Je n’aimerais pas qu’iel vînt nous contaminer ce site déjà pas mal pollué par la promotion de mauvaises littératures antiques, prétendument saintes. Bàv,
Je l’ai toujours adorée dans son bikini vichy sur la plage de 1953. Et de la voir aujourd’hui, quelques années plus tard toujours aussi jeune, cela m’émeut : elle a toujours gardé cette beauté morale en elle, des animaux qu’elle protège.
Ce soir…, nous irons voir Juliette Binoche à plutôt que le pitoyable président. Il est des occasions où il convient d’assumer ses choix : prendre le glamour au sérieux ou le prétendu sérieux pour de la rigolade. Un coup de Cannes à Paris 8e – Bàv
@ La noblesse d’extraction chevaleresque (dite d’épée)
… Et la noblesse de robe, elle s’en foutait de la terre ? Meuh.
nb // Relativisons les généralités. Je connais pas mal de technocrates, bobos et grands bourgeois qui prennent soin de leurs rosiers, pour se reposer de leur dur labeur. Et pas mal de prolétaires qui balancent leurs mégots par la fenêtre de leur bagnole sur les autoroutes, non à cause qu’ils sont stressés, mais parce qu’ils s’en foutent. « Il y a des gens payés à rien f… pour balayer nos mégots », disant-ils, quand on les surprend en flagrant délit de salissures publiques //
Un soir, après une longue route dans un van destiné au transport de cartons de Châteauneuf du Pape, je remontais le Rhône et me glissais hors du réseau autoroutier à hauteur de Saint Cécile des vignes. Le soir tombait et j’ouvris la fenêtre pour respirer ces odeurs sèches et broussailleuses mêlées aux pins, il n’y avait pas de lumière comme dans le nord, seulement des troncs pour border les routes. Je n’étais pas vraiment pressée d’arriver, ce qui m’attendait n’était pas très folichon, garder un gamin pendant la semaine pendant que son père faisait le tour des caves de dégustation. J’avais mis mon vieux vélo dans le coffre du van, une possibilité de m’échapper et de faire quelques visites impromptues pendant qu’il était au collège. J’avais repéré un coin qu’il me plairait à explorer, le long de la route de Mazan.
N’empêche que Kamel Daoud vit en permanence dans un dangereux ‘double bind’ culture.
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/les-confidences-de-kamel-daoud-au-figaro-en-algerie-je-suis-un-traitre-en-france-un-mauvais-arabe-20250512
Et ça, ma jeure n’en a pas vraiment conscience, vu qu’elle n’y est pas tellement confrontée en tant que chrétienne non maghrébine en France. Bàv,
19.44 Ils sauvent l’honneur de la communauté juive française… Il était temps. Mais quel impact ont-ils en Israël ?
« La mémoire, quel roman ! »
Emouvant. C’est vous l’auteur ?
La noblesse d’épée n’est pas la noblesse chevaleresque ! On trouve des anoblissements d’officiers au xviiième siècle !
article intéressant sur l’oeuvre de Barjavel
Le léZard a donc vu « Les musiciens », pas vous ?
« De mémoire, il me semble, closer !
Je ne l’aurais pas inventé, quand même ? »
Tchékhov est mort en 1904.
« Emouvant. C’est vous l’auteur ? »
Je ne m’en souviens plus, FL !
Non, D, on trouve des cas de Noblesse de Robe dès le XVIee sous Henri III parce qu’exercer une charge royale la donne systématiquement. Il faudrait revoir ses classiques…. Notez que je dis Henri III à cause de la Ligue,, sans préjuger de ce que l’on peut trouver avant…. MC
Ca ne se voit pas. Le nom n’apparaît jamais mais il est en train de viser le journal « Libération ». Pourquoi ? 1) Parce qu’ils viennent de sortir un pamphlet contre Mélenchon dont il est un fervent supporter, 2) parce qu’ils ont sorti ils y a quelques mois une petite boule puante fort répugnante et totalement calomnieuse le concernant dans la droite ligne de leur ligne éditoriale morale.
Bon mais comme il dépend d’eux pour pouvoir faire la promotion de ses livres (il est de gauche) il s’autocensure. Ainsi va la liberté d’expression en France.
Mais qui peut lire de l’Eribon??? La, il faut bien un journal pour la promo…
La traduction du Guépard de Barjavel, si c’est celle parue chez Julliard, il vaut mieux l’oublier. Les trois quarts du roman passent à la trappe! En outre, elle est ultérieure à la période concernée qui est je crois l’Occupation…
Bon, eh bien, FL. Vous nous apprenez quelque chose sur le pamphlet c/ Melanchon, via l’AquoiBon, Didier !…
https://regards.fr/la-meute-le-systeme-lfi-mis-a-nu-2/
Qui ces deux individus peuvent-ils bien concerner parmi les herdéliens ? Que l’on sache, personne ici n’a jamais adhéré ni même n’a jamais soutenu les insoumis de LFI, de près ou de loin ! Dieu merci, la grande littérature nous en a toujours préservé la RDL. Bàv,
La jeune Brigitte Bardot
Cela dit, le « Retour à Reims » d’Eribon était un très beau livre, facile à lire, Marc. Quant à ses engagements politiques, bof… désolé, mais ils valent bien ceux de Michel Onfray ou de Frédéric Martel. Non ?
Je dois me reconnaitre de + en + souvent exaspéré par les estimables herdéliens qui nous mettent des liens indécodables si on ne dispose pas d’accès à des applications idoines (RM ou rôz…). C’est dommage qu’ils aient cru eux-mêmes devoir sacrifier à cette mode discriminatoire détestable. Tant pis.
ce n’est pas la traduction du roman de Tomasi di Lampedusa MC, mais bien le scénario et les dialogues du film le Guépard que Visconti en a tiré.
Barjavel a écrit pas mal pour le cinéma, le dialoguiste et adaptateur des Dom Camillo avec Fernandel c’est lui.
« Toute forme de fascisme se réalise à travers la colère des imbéciles. »
Leonardo Sciascia
« Le nationalisme est une maladie infantile. C’est la rougeole de l’humanité. »
Albert Einstein
Le nationalisme est un cancer qui, au lieu de ronger la société, il la revigore.
renato
c’est une sorte de « maladie infantile » que j’ai:elle ressemble aux oreillons mais ce ne sont pas les oreillons (pas même d’abricots!)
donc je patiente!
mon fauteuil couinait, miaulait, maintenant il aboie!
la patience!
Alexis Kohler, le type qui a tous les droits sont celui de sécher les commissions d’enquête. Très belle la vie.
JJ-J
Je suis moi-même discriminée pour deux raisons, je n’ai pas Facebook et je n’accepte pas les cookies. Et je ne lis pas tiktok non plus.
Ce n’est pas une raison le direz-vous avec justesse.
Je reconnais avoir cédé de pleine volonté aux sirènes d’instagram, et c vrai, je m’en réjouis souvent. Cela m’attire nombre de compliments.
« personne ici n’a jamais adhéré ni même n’a jamais soutenu les insoumis de LFI, de près ou de loin ! »
Il me semble pourtant que rose, Clopine ou vous-même et peut-être bien Bloom…
Et alii
Les oreillons c’est forcément infantile non ?
« mon fauteuil couinait, miaulait, maintenant il aboie ! »
Et parfois il mord !
Moi, je n’ai jamais honte de mes opinions, mieux je les assume, et encore mieux, le lendemain, je n’ai pas besoin de présenter des excuses, puisque ce que je dis, je le pense.
Barjavel a écrit pas mal pour le cinéma, le dialoguiste et adaptateur des Dom Camillo avec Fernandel c’est lui.
Je ne le savais pas : merci Chantal. Me suis arrêtée avec éblouissement à La nuit des temps.
Ce n’est pas parce que l’on dit ce que l’on pense que l’on a forcément raison, rose.
Notamment quand on soutient Mélenchon, qui pense qu’un bon flic est un flic mort, et qu’aujourd’hui un pompier est entre la vie et la mort à cause d’une petite racaille adepte du rodéo urbain…
J’aime beaucoup Bardot, mais quand elle déclare que le cinéma actuel n’est plus que de la merdouille, je trouve ça navrant.
Jazzi dit: 13 mai 2025 à 6h17
Une autobiographie sans rien de fictif, ça n’existe pas, rose.
Choisir entre ses souvenirs et remettre en forme les fragments de sa mémoire, c’ est tout un roman…
Alors, tournez-vous vers Marguerite Yourcenar.
Pas fini sa trilogie, mais tournez-vous quand même. Vers Nathalie Sarraute également, un modèle du genre.
Auto-fictif est un terme contemporain à la mode. Par exemple. Bigot qui a salement décrit les dernières amours de Yourcenar précise Roman. C’est dire combien il a brodé sur ce à quoi il n’a en rien participé. Là, c’est à fond du fictif. Même pas auto puisqu’il s’agit la vie de quelqu’un d’autre.
Admirant qq. biographes pour le travail de fourmis qu’ils commettent, dont pas la moindre serait Myriam Anissimov, leur boulot consiste à recenser avec la plus grande méticulosité, fidélité possibles des faits réels, et pas du fictif.
Pierre Assouline connait ce job de près puisqu’il l’a pratiqué assidûment .
@ Non, moij, 12.12, Mélanchon… je n’ai jamais pu. . Diverses variétés de Verts (Jadot,…), oui, très souvent… Du blanc plutôt que du Macron (en 2017), oui, du Glucksman aux européennes et du Benoit Hamon au 1er tour de 2017, oui, voui… Je sais que tout cela est sans doute incohérent, mais Mélanchon, non, ça, jamais !
Jamais eu honte de mes choix citoyens, par ailleurs, ni dût vouloir m’en excuser. Pour Instagram, non plus, n’ai-j jamais pu y succomber. N’en connaîtrais-j jamais la fascination, mais ne m’en porterai pas plus mal, je crois bien.
Bàv,
Les biographies sont aussi du roman, rose.
Elles en disent plus sur leurs auteurs que sur leurs sujets…
Du NFP sans Mélenchon, c’était encore du Mélenchon, JJJ.
12.25 // leur boulot consiste à recenser avec la plus grande méticulosité, fidélité possibles des faits réels, et pas du fictif //. Oui, c’est bien cela.
Un récent exemple magistral à mes yeux : le « roman » dédié au juge Giovanni Falcone, par Roberto Saviano (75 chapitres et 64 p. de sources bibliographiques).
lundi matin
Le nouveau livre d’Alain Brossat vise à faire émerger un genre cinématographique inédit, celui du « film colonial ». La spécificité de ce genre tient d’abord au fait qu’il emprunte à de multiples autres genres, déjà cartographiés, comme le film noir, le western, le film d’aventures, etc., ou, plutôt, qu’il a existé jusqu’ici de façon seulement masquée, non nommée. C’est donc à un travail de décryptage auquel nous invite l’auteur, en mettant en place un ensemble d’indices, de constantes, de critères permettant d’identifier ce genre cinématographique derrière les étiquetages classiques.
https://lundi.am/Qu-est-ce-qu-un-film-colonial
12.38, comme quoi jzmn, son orthographe m’est tellement étrangère que par deux fois, je l’ai écorchée. J’ai tjs eu l’habitude de l’appeler Ménilmuche, ceci expliquant cela. Vous savez tout.
Jazzi dit: 13 mai 2025 à 12h35
Les biographies sont aussi du roman, rose.
Elles en disent plus sur leurs auteurs que sur leurs sujets…
Gardez votre point de vue, et moi le mien. Je cesse d’argumenter. Aucun désir de convaincre qui que ce soit.
des temps.
Jazzi dit: 13 mai 2025 à 12h20
Ce n’est pas parce que l’on dit ce que l’on pense que l’on a forcément raison, rose.
Je n’ai jamais dit, et même jamais pensé que j’avais systématiquement raison. Mon meilleur exemple étant et alii, que j’ai prise durant des années pour quelqu:un que j’aime beaucoup. Erreur absolue.
Mais sur d’autres points, c’est vrai, j’ai souvent raison.
Être infaillible ce doit être terrible.
Le changement climatique accélère la détérioration des aliments, rendant des centaines de millions de personnes malades dans le monde.
« Autofiction : un devoir médiocre qui nie les « forces productives techniques » (les arts sont aussi une question de pratique !) ; un pur sortilège irréaliste et un bon alibi pour ceux qui voudraient mettre un pied hors de l’imaginaire populaire pour occuper un emporium teinté de romantisme en territoire bourgeois. »
La suite ici
https://memoriavelata.blogspot.com/2024/03/autofinzione_97.html
Un nouveau musée à Rotterdam explorera les migrations mondiales à travers le prisme de l’art
Prévu pour ouvrir en mai, Fenix sera hébergé dans un entrepôt historique repensé par MAD Architects et présentera des œuvres d’art qui démontrent l’omniprésence et l’importance du mouvement humain.
Par Elisa Carollo •24/02/25 13h22
https://observer.com/2025/02/new-museum-fenix-rotterdam-migration-art/
Une grange, c’est un grand grangeon. ****
Et puis, il y a la Drôme provençale. Je ne sais pas où vivait Barjavel, René.
« Gardez votre point de vue »
Pas question.
Je l’offre à qui veut bien l’entendre et comprends parfaitement qu’on ne le partage pas.
J J-J dit: 13 mai 2025 à 9h12
19.44 Ils sauvent l’honneur de la communauté juive française… Il était temps. Mais quel impact ont-ils en Israël ?
Je ne sais pas. Mais c tellement roboratif d’entendre/de lire cela.
C’est à Nyons, Rose, j’ai visité la Grange quand j’habitais près de là, c’était très bucolique, on avait l’impression que la Charette Bleue allait arriver par magie sur le gravier devant la demeure. Et cela sentait bon le pain chaud, je crois que sa maison natale de boulanger est toujours dans le petit centre ville très coquet. Bon évidemment son pedigree prête à caution car il a travaillé avec Denoël à Vichy, mais c’est quand même une belle plume simple qui était très calée en insectes dont il avait la phobie. C’est avec un certain amusement que j’ai vu que sa maison était à vendre plus de 800.000 euros
Pourquoi voulez-vous que l’autofiction nie les « forces productives techniques », renato.
Il y a aussi un art de l’autofiction, voyez Les Confessions de Saint Augustin ou de Jean-Jacques Rousseau…
Merci Chantal. Ce n’est pas trop loin de chez moi, proche de Die, et des dentelles de Montmirail, je pense. Peut-être que j’irai voir par là-bas.
Est-il permis d’avoir des opinions ou c’est interdit ?
Cela dit, une autobiographie ou une « auto-analyse » ne sont pas de la fiction.
Augustin n’a pas fait dans l’autofiction, Jean-Jacques Rousseau non plus.
Nous vivons dans une société qui n’est pas très rigoureuse et les résultats sont là pour que tout le monde puisse les voir.
Bref, c’est comme ça que je vois la chose et la façon dont les autres le voient m’est indifférente.
Merci beaucoup Chantal, je ne savais rien de tout ça concernant René Barjavel !
le monde enseigne :
« comprendre un tableau n’est pas toujours facile. Dans un entretien au « Monde », Françoise Barbe-Gall explique comment, depuis des années, elle aide le public à aiguiser son regard. »
eh bien, je crois que c’est parfois plus compliqué
mon fild n’avait pas 3ans quand nous allames chez son grand père qui avait , dans son salon, face au canapé, où il se reposait, un tableau d’une femme allongée comme le fameux tableau « La Vénus d’Urbin »
ou l’OLYMPIA de MANET.
ET MON FILS AUSSITÖT TENDIT l’index vers le tableau en jubilant « o, maman »;il avait compris tout seul!
nous, nous riions, lui jubilait et son grand père aussi!
https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nus_d%27Urbin#/media/Fichier:Tizian_-_Venus_von_Urbino.jpg
Ce dont j’ai l’écho ici ( il y avait une grande manifestation dimanche pour la Palestine ) c’est qu’on ne peut vraiment plus nier que le pilonnage de Gaza effraye les juifs de la diaspora. Il y a tant de rage dans l’air pour le moment que je crains que cela ne dégénère vraiment, l’autre jour après un match de foot, les hooligans de Bruges ont été casser de l’arabe et maintenant c’est la guérilla, stations de métro dévalisées, baston ect …
Il va falloir beaucoup de temps pour oublier, j’ai regardé BHL sur LCI qui à plusieurs fois interrogé par Darius Rochebin sur le sujet a fini par concéder que l’Ukraine bien sûr est très affectée mais Gaza … les mots ont du mal à sortir. J’essaye de penser à autre chose car c’est vraiment une honte à ciel ouvert.
d’ailleurs, pareillement, quand nous étions en ville,
une ville de garnison où son père,après les EOR avait été muté et que nous croisions des soldats, mon fils toujours jubilant disait « ô papa »
il avait des yeux pour « comprendre »?
CHANTAL/
à ciel ouvert. ET dans les tunnels, sous terre aussi,non?
3 Dans une étude publiée en 2023, l’Institut de la guerre moderne de l’académie militaire américaine West Point confirme 1 300 galeries sur 500 kilomètres
Mais oui E alli, c’est bien le problème ces tunnels … , mais voir ces images d’enfants affamés errer dans un océan de ruines, je crois que personne sur terre n’a envie de vivre dans un endroit pareil.
Un but d’excursion pour cet été Rose c’est un bel endroit.
Je suis invitée dans le coin car j’ai de la parentèle qui se marie, je n’ai pas encore dit oui car je crains un peu les discussions sur Gaza. La mariée a eu un enfant avec un palestinien réfugié ici, et puis il est reparti là-bas pour combattre. Comme ce sont de bons catholiques de gauche les parents ont accueilli et aidé car l’enfant n’en peut rien. Le nouveau compagnon qui est très proche des milieux intellectuels juifs de gauche s’est retrouvé dans une situation très délicate vis à vis de cet enfant, que lui dire ? j’espère qu’ils seront heureux .
OUI, chantal, j’ai regardé ce matin, une photo de femmes accourant avec des faitouts et des cocottes pour recevoir de la nourriture pour elles et les leurs, et je sais des collectivités en France où on jette de pleines poubelles de repas avec du pain! oui, c’est terrible et on a parfois envie de hurler non, non, pas en notre nom
il y a une pétition très humaine et digne, je viens de la recevoir
ici, voyez les enfants:
https://www.slate.fr/uploads/store/story_270358/large_landscape_270358.jpg
À signaler, de Barjavel , ses « Annes de la Lune », non un roman, mais une évocation de ces annes la. C’est écrit avec talent.
Rien sur les populations palestiniennes déportées de la Cisjordanie occupée, de Jérusalem est ? Chaque chose en son temps, pas vrai ? Attendons les Oscars 2026 pour risquer une critique
Mais que dites-vous, MC, nombre de lieutenants roturiers ont été anoblis bien après la chevalerie féodale ? Jusqu’au 18ème siècle ?
Une critique globale portant sur un état voyou, identifié comme tel depuis longtemps par la communauté internationale et ses instances ; bon festival de Cannes
Un exemple marquant d’un roturier anobli au XVIIIe siècle pour ses services militaires est Jean-Baptiste de Gribeauval :
Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval (1715–1789)
Origine : Né dans une famille bourgeoise de province (non noble).
Carrière : Officier du génie, il se distingue dans les guerres de Succession d’Autriche et de Sept Ans. C’est surtout comme réformateur de l’artillerie française qu’il s’illustre (il crée le fameux « système Gribeauval » qui modernise les canons).
Anoblissement : Ses services scientifiques et militaires lui valent d’être anobli par Louis XV. Il devient maréchal de camp (général de brigade) et inspecteur général de l’artillerie.
Titre : Il prend alors le nom de « de Gribeauval », signe de son accession à la noblesse.
Cet exemple illustre la politique des Lumières et de méritocratie limitée sous l’Ancien Régime tardif : des roturiers talentueux pouvaient accéder à la noblesse par les armes, même si cela restait rare comparé aux privilèges de la noblesse héréditaire.
Il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre …
Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste
Populisme agressif, régression démocratique…, ce processus orchestré par l’indétrônable Benjamin Netanyahu est-il irréversible ? Un autre Israël est-il possible [article datant de 2019] ?
Alors que l’Etat d’Israël s’apprête à vivre des élections législatives d’une importance capitale, les pères fondateurs du sionisme auraient pourtant bien de la peine à se retrouver dans l’actualité israélienne, marquée par les scandales à répétition et des polémiques d’une brutalité inouïe. Le grand artisan de ce détournement est Benjamin Netanyahu, en passe de battre le record de longévité de David Ben Gourion à la tête du gouvernement de l’État hébreu.
Comment cette main basse sur Israël s’accompagne aujourd’hui de la fin du rêve sioniste : Netanyahu a choisi de s’appuyer sur les religieux ultraorthodoxes contre toutes les autres familles du judaïsme ; il n’hésite pas à jouer aux États-Unis les fondamentalistes chrétiens contre la communauté juive ; il va jusqu’à encourager, comme en Hongrie, des campagnes à relent antisémite. Un autre Israël demeure néanmoins possible, mais il lui faudra se réconcilier avec lui-même et avec la diaspora avant de rouvrir l’horizon de la paix avec ses voisins arabes.(…) »
A baby hears Pavarotti sing for the first time – “Nessun Dorma”
@et alii dit: 13 mai 2025 à 14h57
OUI, chantal, j’ai regardé ce matin, une photo de femmes accourant avec des faitouts et des cocottes pour recevoir de la nourriture pour elles et les leurs, et je sais des collectivités en France où on jette de pleines poubelles de repas avec du pain! oui, c’est terrible et on a parfois envie de hurler non, non, pas en notre nom
Heu ! Non, rien …
Tant qu’il qu’il y aura « des faitouts et des cocottes », hein … hin hin hin ; sinistre buse
C’est sans doute de que les palestiniens, d’une manière ou d’une autre, ont le goût des camps « bien gérés », pour paraphraser JiCé, de mémoire …
De coquilles en archives, ces quelques remarques sont vérifiables ici même et peuvent conduire à des ressources très instructives pour qui recherche un témoignage, une évolution ou un aveuglement, sur ces sujets depuis 20 ans
A cet égard : Charles Enderlin : « Soutenir Netanyahou, c’était soutenir le financement du Hamas » ( qui n’en a pas été, qui n’en est pas, en France ?)
(Israël doit sa légitimité et sa force à des décisions de l’ONU ; c’est une bien meilleure garantie que de se livrer à de douteuses interprétations bibliques et suprémacistes pour exister sur la scène internationale)
@vadeboncoeur dit: 11 mai 2025 à 11h39
Bravo Mimi Pinson!
Avec paul Klee, c’est le printemps!
Avec Sempé aussi, dans ces tons ; serviteur
https://th.bing.com/th/id/R.32b71275a17d0cbfe5dbd3095c9b42f8?rik=0gP3nCL9Ycmg%2fQ&pid=ImgRaw&r=0
Je ne suis pas très Brigitte Bardot.
Sauf pour le volet Fondation. Remarquable.
« Bref, c’est comme ça que je vois la chose et la façon dont les autres le voient m’est indifférente. »
On dirait une phrase toute droite extraite du manuel du « Fascisme pour les nuls » !
N’importe quoi.
Je n’éprouve aucun désir de persuader autrui en matière d’art et de goût, jazzi. Bien que la persuasion soit une option envisageable, elle ne m’intéresse pas. Il s’agit plutôt d’une question de culture, en phase avec l’époque actuelle. Par conséquent, si quelqu’un perçoit cela comme une forme de fascisme, je pourrais me demander si sa compréhension de la politique est suffisamment développée. Cependant, je ne suis pas étonné que vous pensiez ainsi, car vous semblez souhaiter que je partage votre opinion.
renato qui voit des fascistes et des nazis partout est contagieux. Jazzi l’a attrapé.
Pour un bon usage du mot « fascisme »
Le fascisme se présenta comme un mouvement politique néo-hégélien prônant l’État éthique. Politiquement, sa doctrine et sa praxis se fondaient sur l’affirmation aveugle de raisons nationalistes et impérialistes, sur la capacité (prétendue) de vaincre et harmoniser les conflits économiques, politiques et sociaux, sur l’imposition du principe hiérarchique à tous les niveaux de la vie nationale, du corporatisme économique et la centralisation administrative dans la politique intérieure et l’expansionnisme impérial dans la politique étrangère.
Cela dit, chacun peut donner à ces mots un sens différent, car la langue s’est transformée en un véritable égout.
« Si j’étais un véritable écrivain, je chercherais à écrire une de ces chansons qui pénètrent le cerveau, s’emparent des âmes et s’échappent des lèvres. Pour moi la création de ritournelles est le sommet indépassable de la littérature.«
T.NATHAN
https://tobienathan.wordpress.com/
Attendons les Oscars 2026 pour risquer une critique.
Pas compris, Jean Langoncet, pourquoi ?
Parce que la lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil, rose …
No Other Land a déjà remporté l’Oscar du meilleur documentaire. Y a-t-il un autre film en compétition ?
C’est le lien avec les oscars jean Langoncet que je n’ai pas saisi.
« vous semblez souhaiter que je partage votre opinion. »
Je suis trop farouchement attaché à ma propre liberté pour ne pas respecter celle d’autrui, renato.
Je ne souhaite convaincre personne, mais seulement participer à un échange d’opinions argumentées.
Je crois que ce que l’on appelle autofiction aujourd’hui n’est rien d’autre que ce que l’on désignait autrefois sous le terme de récit, qui forme avec le roman, les deux principales catégories de la prose littéraire.
@C’est le lien avec les oscars jean Langoncet que je n’ai pas saisi.
Parce que la lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil, rose …
JL – 19h25
René Char…
https://th.bing.com/th/id/OIP.7W4DDsYzf7HSV5LbrxEA9QHaEL?rs=1&pid=ImgDetMain
JL – 19h34
Terrible.
C’est bien que sa présence n’ait pas été oubliée. Son film…
Ne nous emballons pas, Christiane, relativisons, sachons raison garder …
A cet égard
Charles Enderlin : « Soutenir Netanyahou, c’était soutenir le financement du Hamas » ( qui n’en a pas été, qui n’en est pas, en France ?)
« Nous vivons dans notre temps. Nous ne l’avons pas choisi, nous y sommes. Il est superbe et complètement dingue, extravagant, merveilleux et odieux. Il nous mène dans la Lune, nous ouvre les portes de l’espace infini et […] nous asphyxie, nous empoisonne et nous soulage, nous rend malade et nous guérit, et finit par nous tuer, bien sûr, comme le temps de tous les temps, mais après nous avoir secoué les os et les tripes et nous avoir mis des feux d’artifice plein les yeux… »
Barjavel – Les années de la Lune.
Autofiction est néologisme vague, jazzi. Certains croient cette pratique capable de saisir des impulsions sociales et artistiques, mais l’usage qui en est fait reste résolument vague avec des frontières perméables, mobiles et manipulables. Si Doubrovsky a voulu trouver des relations avec le postmodernisme, c’est parce qu’il n’a pas réfléchi attentivement au postmodernisme (DeLillo, Gaddis, Pynchon, etc.). Bref, Doubrovsky ne m’a pas convaincu, et Régine Robin, nonobstant son optimisme relativement aux perspectives que le web a ouvertes, avec son De l’autofiction au cybersoi non plus,.
En ce qui concerne les « forces techniques de production », la lecture et l’analyse d’un des trois auteurs mentionnés ci-dessus devraient suffire à mettre en évidence le fait que la qualité du mode de production n’est pas seulement nécessaire pour comprendre comment le travail a changé, mais est également importante pour comprendre les transformations sociales auxquelles l’auteur a participé. Maintenant, la mode mise à part, en ce sens aucun « récit » autofictionnel n’excelle en qualité.
JL -20h12
C’est connu.
P.S.
Un récit reste un récit, l’autofiction n’a rien à voir avec cela. Cette question semble beaucoup relever du trip des écologistes qui persistent à définir l’ère géologique actuelle comme l’Anthropocène (ce qui n’est qu’une proposition), alors que selon les spécialistes en géologie, qui sont les autorités en la matière, nous vivons dans l’Holocène.
Pour votre citation de René Char, JL, vous auriez pu mettre les guillemets.
Il ne devait pas penser à Icare qui lui a manqué de lucidité en s’approchant du soleil…
Il commence à me courir sur le haricot, ce renato, avec ses frontières perméables, mobiles et manipulateur…
Quoi D., vous écrivez de l’autofiction ?
manipulables
Enculé de correcteur automatique.
Bon demain je me tape une tête de veau.
Je ne parle pas de bous, renato. N’allez pas prendre çªpour une menace.
Non, je vais m’empiffrer de tête de veau sauce ravigote.
@Il ne devait pas penser à Icare qui lui a manqué de lucidité en s’approchant du soleil…
Aurait-il pu penser, ce disant, à Paul Edel et autres glosers, maquisards en salon de thé ?
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