Pour saluer Claude Durand, éditeur « intuitu personae »
Il vient de disparaître à 76 ans, dont quarante-cinq dans le bâtiment. Entendez : l’édition. Il avait fait ses classes au Seuil dès 1958 où il publia des dissidents de l’Est et des romanciers latino-américains, traduisant certains de ceux-ci avec sa femme Carmen d’origine cubaine. Le Garcia Marquez de Cent ans de solitude et le Soljénitsyne de l’Archipel du Goulag furent ses grandes révélations, et par la même ses grandes découvertes, de cette époque. Vingt ans plus tard, il quitta une maison qu’il aurait aimé diriger pour Grasset dont on lui proposa la direction générale. Le courant ne passa pas et deux années ne s’étaient pas écoulées avant qu’on le retrouve Pdg de Fayard, grande et vieille maison qu’il bouleversa en s’y installant pour trente ans.
Il était à la fois celui qui projetait sa Maison dans l’avenir, enjoignant ses collaborateurs à s’inscrire dans la durée, à ne pas s’interdire les projets patrimoniaux à la rentabilité incertaine mais à l’intérêt certain pour la vie des idées ((l’énorme biographie de Rimbaud par le regretté Jean-Jacques Lefrère, ou celle de Victor Hugo en plusieurs volumes par Jean-Marc Hovasse la Correspondance de Satie etc), tout en se consacrant lui-même de son côté à monter des coups, spectaculaires, médiatiques, à court terme, d’une qualité discutable, et qu’il savait lancer et imposer comme nul autre, mais susceptibles de tenir le devant de la scène pendant quelques mois, de faire rentrer de l’argent frais dans la maison
Orgueilleux, mû par une constante volonté de revanche sociale, l’ancien instituteur issu des milieux populaires, né à Livry-Gargan en 1938, avait longtemps rêvé de faire partie d’une certaine élite. Sa candidature in extremis à 75 ans à un fauteuil vacant à l’Académie française, encouragée et appuyée par l’un de ses auteurs les plus fidèles (Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel) était sa dernière chance pour « en être » enfin par-delà les réseaux où il s’était progressivement intégré.
Une puissance de travail hors pair. On connaît peu d’éditeur à la tête d’une maison de la dimension de Fayard qui ait autant payé de sa personne dans le travail avec l’auteur, relisant les manuscrits un crayon rouge à la main, et jusqu’aux épreuves qu’il relisait jusqu’aux derniers moment – mais on connaît peu d’éditeurs qui ait eu un passé d’instituteur et qui le soient restés face à leurs auteurs. Il est vrai que son manque de confiance mêlé d’angoisse le retenait de déléguer nombre de tâches.
Claude Durand n’était pas éditeur aux heures de bureau mais en permanence, samedi, dimanche et fêtes. Il ne le vivait pas comme une profession mais comme un mode de vie et un état d’esprit, voire comme une vision du monde. Ses débuts dans l’ombre de Jean Cayrol au Seuil n’y sont pas étrangers.
Il n’avait pas de goût pour les couvertures, souvent bâclées lorsqu’elles étaient de son seul ressort, abandonnées à la seule typographie par facilité. Seul le contenu l’intéressait. Mais si sa réussite fut incontestablement dans plusieurs secteurs (histoire, biographies, essais, sciences humaines, spiritualité et musique notamment), la patte Durand demeura invisible en littérature.
Des faux pas, il y en eut, qu’il fut trop fier pour ne jamais les reconnaître : certaines enquêtes bourrées d’erreurs parce que bouclées dans la hâte (La face cachée du Monde, de Pierre Péan et Philippe Cohen) ou un tome contesté du Journal de Renaud Camus, La campagne de France, pour lequel il n’hésita pas à se mouiller personnellement en signant une préface quasi militante ; il le fit également, avec la même jubilation tant il jouissait de provoquer et d’agacer le milieu littéraire, lorsqu’il préfaça le médiocre et ragoteur Journal de Jacques Brenner en cinq tomes qu’il n’hésita pas à qualifier de « monumental ». D’autres encore. Quant au transfert sonnant et trébuchant de Michel Houellebecq pour La possibilité d’une île, arraché à Flammarion avec son éditeur pour la possibilité d’un Goncourt, il se conclut in fine par le retour de l’auteur au bercail.
Cela lui sera peu compté quand subsistera longtemps encore l’image de l’éditeur/traducteur de Cent ans de solitude et de celui de l’œuvre d’Alexandre Soljénitsyne. Avec ce dernier, de même que pour quelques autres (Ismaël Kadaré), il exerça également la fonction d’agent littéraire mondial, en dépit du possible conflit d’intérêt. De même, ce qui est moins connu, car ce qui relève des contrats n’est guère public, était-il personnellement lié à nombre de ses auteurs par une clause intuitu personae qui leur permettait de quitter la Maison s’il était amené à la quitter, pratique discutable lorsqu’on occupe un poste de Pdg d’une maison au sein d’un groupe, Hachette en l’espèce. C’était son privilège, acquis grâce à sa douce et forte personnalité, à son réseau d’amitiés. l’air de rien, cette clause le définissait mieux que tout article tant par son caractère secret et dérogatoire que par le lien personnel et intime exceptionnel qu’elle supposait entre lui et « ses » auteurs.
Politiquement, il pouvait éditer toutes tendances confondues, aussi bien François Mitterrand que Edouard Balladur tout en restant attaché à Simone Signoret, Jacques Attali ou Lech Walesa, mais demeurait fidèle aux idéaux mendésistes de sa jeunesse. Ce tropisme le définissait aussi sur le plan humain. D’un tempérament plutôt secret, il parlait peu, murmurait le plus souvent, et préférait écouter. De ses passages au Seuil et chez Grasset, il avait conservé l’amertume de ne les avoir pas dirigées, sentiment vindicatif qui lui valut de fortes inimitiés dans un milieu dont il était l’un des maillons tout en s’en tenant à l’écart.
En avril 2009, celui qui avait été l’éditeur, et souvent l’ami de Alexandre Soljenitsyne, Madeleine Chapsal, Danilo Kis, Max Gallo, Jacques Attali, Janine Boissard, Pierre Péan, Jean Vautrin, Michel Rio, Erik Orsenna, Juan Goytisolo, Jean-Marc Hovasse, Patrick Besson, Frédérick Tristan, Yann Quéffelec, Jeanne Champion, Angelo Rinaldi, Elisabeth Badinter, Michel Chaillou, Eric Neuhoff, Nadine Trintignant, Alain Fleisher, Christine Arnothy, Norman Spinrad, Alain Vircondelet, Jean-Luc Barré, Bernard Violet, Mehdi Belhadj Kacem, Jean-Louis Debré, Emmanuel Le Roy-Ladurie, Jean-Robert Pitte, Anne Pons, Marc Fumaroli, et des centaines d’autres, avait rendu son tablier au groupe Hachette pour raisons de santé (insuffisance respiratoire de grand fumeur) après avoir passé près de trente ans à la tête de « sa » maison. Il n’en continua pas moins à suivre jusqu’en 2011 certains des auteurs qui lui étaient attachés dans un bureau … de l’immeuble d’à côté afin de dissiper toute ambiguïté vis à vis de son successeur, Olivier Nora.
Comme d’autres de ses pairs avant lui (Bernard Grasset, Robert Laffont, Pierre Belfond, André Balland…), il ne put s’empêcher d’écrire, convaincu d’avoir sacrifié sa vocation d’écrivain au profit de sa carrière d’éditeur. Il est vrai que le jury Médicis l’avait conforté dans cette conviction en couronnant sa Nuit zoologique en 1979. Une fois retraité, il publia quelques romans qu’il vaut mieux oublier, à commencer par ses romans à clés sur le milieu. J’aurais voulu être éditeur (Albin Michel) est rédigé dans un esprit potache. Même les noms fleurent bon le canular de khagneux, mais il y a un âge pour ça. On sait qu’il est toujours préférable d’agir par la bande plutôt que frontalement, et que le pas de côté donne une meilleure vision des choses. Mais là ? Les tribulations d’ « un explorateur ingénu de nos tribus éditoriales et littéraires » dans le marais de l’édition parisienne, l’un des milieux les plus incestueux et les plus conservateurs qui soient. Coups tordus, clientélisme chronique, jurés corrompus, livres de nègres, trafic d’influence, renvois d’ascenseur, vanitas vanitatum. Le plus extraordinaire, et cela dépasse ce seul cas, est de constater une fois de plus que, lorsqu’un éditeur se mêle d’écrire, il commet toutes les erreurs qu’il a reprochées à juste titre à ses auteurs durant toute sa carrière. On comprend que Claude Durand ait voulu être éditeur mais on ne comprend pas qu’il se soit cru auteur avec un tel livre.
Mieux vaut retenir son récit/dossier paru en 2011 Agent de Soljénitsyne (Fayard). Ni écrit ni édité, son livre n’en réussit pas moins à être passionnant tant la matière en est riche, foisonnante ; il est vrai qu’il est consacré à un personnage de choix, que l’auteur considère comme étant sans conteste « le plus grand écrivain de la seconde moitié du XXème siècle dont l’œuvre vivra longtemps ». Un dossier donc, truffé de notes, d’articles, de compte-rendus, de citations et surtout de lettres inédites entre le grand écrivain russe et, comment dire : son éditeur ? son agent international ? son représentant ? son meilleur avocat ? Il est à la fois son ombre et dans son ombre, dans la plus noble acception de l’expression.
On voit que ce n’est jamais simple avec Claude Durand. Il est vrai que l’on connaît peu d’éditeurs français qui se soient maintenus tout en passant de l’autre côté de la barrière, éditeur et agent à la fois, tout en s’offrant le luxe de dénigrer le rôle de ces derniers, du moins en France. Qu’importe, c’était Soljénitsyne le sujet et peu étaient aussi aptes à en parler de l’intérieur que Claude Durand. Non pour l’analyse de l’œuvre (il n’était pas slavisant et ne connaissait pas un mot de russe) mais pour l’histoire agitée, aussi intellectuelle que politique et médiatique, de la publication de cette oeuvre. Les deux hommes étaient liés par une fidélité réciproque de 35 ans, le cas est assez rare pour être signalé, l’écrivain allant jusqu’à présenter son éditeur/agent/ami qui a la haute main sur toutes ses affaires littéraires comme « un homme plein de sang-froid et d’audace en qui il y a du duelliste de l’Ancienne France ».
Si Claude Durand agaçait, c’est aussi qu’il n’hésitait pas à donner des leçons, à faire la morale et à rappeler publiquement ses confrères à la déontologie du métier. Cela passait par des préfaces, des tribunes libres et même, pendant quelques temps, vers 2007, par le biais du « Blog Arthème » sur le site de Fayard. Les billets en étaient de toute évidence inspirés sinon rédigés par lui, si l’on en juge par le style, la liberté de ton et l’esprit de ce qui se ressemble fort à un droit de réponse permanent de celui qui n’aimait rien tant que la position du franc-tireur.
Il aimait à se définir comme un « mercenaire de l’édition » ce que seuls les imbéciles prenaient au premier degré. Il entendait par là rappeler une vieille distinction, que l’on oublie trop souvent, entre le fondateur-propriétaire de sa maison, et celui qui la dirige parce qu’un groupe lui en a confié la responsabilité. La différence, c’est l’argent : une chose est de risquer le sien, un autre est d’engager celui des autres. Car Claude Durand savait que l’édition est fondamentalement un métier de joueur. Et à ce jeu, il fut incontestablement l’un des meilleurs.
Contrairement aux poncifs que nous ont servis les médias pour annoncer sa disparition, Claude Durand n’était ni le pape ni l’empereur de l’édition. Mais, chose rare dans ce métier, il y laissera son empreinte. Celle d’un grand éditeur.
(« Claude Durand en promenade dans un marché de Budapest il y a une quinzaine d’années » photo Passou)
671 Réponses pour Pour saluer Claude Durand, éditeur « intuitu personae »
Une inquiétude commune à celle de nos présidents
Pour la photo, choisissez les petits.
Une suggestion pour oublier l’affligeant des nouvelles:
http://www.letelegramme.fr/semaine-du-golfe/morbihan-semaine-du-golfe-faites-votre-programme-10-05-2015-10623506.php
C’est SUPER beau.
D 14h04 vous êtes injuste, presque du Chevillard.
Ooops
http://i.dailymail.co.uk/i/pix/2014/10/19/1413733496541_wps_76_North_Korean_leader_Kim_J.jpg
bérénice dit: 12 mai 2015 à 14 h 11 min
D 14h04 vous êtes injuste, presque du Chevillard.
Je voulais simplement rappeler à l’aimable assistance que ce cuistre d’Ueda confond Baudelaire et Mallarmé.
D si vous le souhaitiez je vous montrerais mon bateau, l’Enez Koalen en plus petit bien évidemment mais cependant il se peut qu’il puisse vous intéresser.
Tel qu’il est décrit par Pierre Assouline, Claude Durand inspirerait aisément un romancier.
Je suis sûr que c’est un très beau bateau, Bérénice, mais j’ai le mal de mer. C’est mon seul point commun avec TKT.
J.-M. Le Perv dit: 12 mai 2015 à 8 h 52 min
catalogue de la défunte Bibliothèque Verte, entre « Les enfants du capitaine Grant » et « Trois hommes dans un bateau ».
. Le club des cinq et l’incendie du Reichstag
. Le clan des sept et la nuit des longs couteaux
. Michel à Peenemünde
Y a de quoi faire…
Dédé est en rtété et tékaté vanished. du beau travail..
passou, irez-vous tomorrow à l’enterrement de Durand ? Vous croiserez sûrement Camus. que du beau monde.
C’est vrai qu’il était une force de la nature, un vrai claude imbuvable
D. dit: 12 mai 2015 à 14 h 16 min
confond Baudelaire et Mallarmé.
Il a raison ! On les a salués, oui ou non ? Alors maintenant… Et quel éditeur, d’abord ?
christiane dit: 12 mai 2015 à 10 h 40 min
Infâme !
Y faut leur mettre du gruyère fondu sur la tête ! Sans barguigner…
@bloom
Après demain, Modi rencontre Xi Jinping à Xi’an.
Il y aura du Xuanzang dans les discours…
l’Enez Koalen en plus petit bien évidemment
Les bouées, ça sert à rien.
Vous savez quoi, U. ?
Après mûre réflexion, je me dis que les chinois sont des gens tristes.
Y faut leur mettre du gruyère fondu sur la tête ! Sans barguigner…
C’est une singulière recette de fondue? de raclette? à condition que l’esthète chauffe comme résistance électrique, est-ce indiscret si l’on demande de quel tortionnaire vous la tenez?
bérénice dit: 12 mai 2015 à 18 h 19 min
de quel tortionnaire vous la tenez?
Il ne faut pas se faire la moindre illusion : les artistes seraient les meilleurs tortionnaires du monde, non tant pour le raffinement que pour la violence ; heureusement, la plupart du temps, personne n’y songe et l’on recrute du tout-venant comme dans le BTP, où, à l’exception des solides forteresses à Le Corbusier, ça s’écroule bien vite comme chez Amonbofis…
Modi rencontre Xi Jinping à Xi’an.
—
Beaucoup à partager: aussi pénible en Chine qu’en Inde d’obtenir un numéro de portable. Contrôles renforcés de part et d’autre. Dur dehors, fragile dedans, comme dit ma femme. Dur dehors parce que…
La mafia indienne n’a rien à envier au sociétés noires chinoises. Gros sabots de vache sacrée en plus.
Manquent un Wang Bing ou un Jia Zhan Ke, Bolly/Kolli/wood ramollit l’esprit & les corps.
Bloom vous qui en connaissez un rayon, que pensez-vous de: tu m’as donné ta bouse et j’en ai fait de l’or. Plagiat indien.
Bérénice, sachez que j’adore l’avion mais que ça se passe très mal en bateau. Je n’aime pas le clapotis de la mer, je déteste ce bruit de voiles tendues par le vent, je m’ennuie terriblement sur l’eau, je n’ai qu’une envie : arriver le plus vite possible. En plus de cela je ne sais pas faire les nœuds. J’ai toujours eu du mal avec les nœuds et les ficelles, s’il y en a plusieurs je ne sais pas quoi en faire, je les mélange, c’est épouvantable. De plus, je ne m’entends généralement pas avec les marins qui sont des gens bizarres dans de nombreuses dimensions et proportions et beaucoup, notamment dans les petits grades, portent des tenues ridicules à pompons. Les marins sont choisis uniquement du fait de leur petite taille parce que dans les gros bateaux les plafonds sont bas et les couchettes courtes.
J’ai pourtant connu quelques amiraux et vice-amiraux sympathiques et consciencieux quoique peu compétents en y regardant de plus près.
Heureusement qu’autrefois en bateau je pouvais faire de l’avion qui me prenait presque tout mon temps sinon je me serais tué de cette mer grise.
Je suis encore là, Bérénice, ça tient toujours ?
Une fois pour toutes, JC, je m’appelle Christian Bourgois, et si vous voulez que je vous édite, intérêt à vous en souvenir !
« je déteste ce bruit de voiles tendues par le vent »
Euh ! …. des voiles tendues par le vent ne font aucun bruit ….
Quant à moi, en dépit de mon patronyme, je me sens plutôt du côté des prolétaires.
Tout éditeur est bourgeois …
De même tout bourgeois est éditeur.
Combien d’enfants avez-vous Christiane, car …. prolétaire…. c’est prolifique !
JC, il y a un moment où ça fait clac ! ou plop ! Parfois vroup ! Je déteste cela.
D.
Vous n’avez jamais navigué avec des « bons » manoeuvriers ….
(si vous êtes humble et décidé, ça peut s’arranger !)
Photo
Notre ami JC, guettant le prochain billet.
Bon, en dehors de ces considérations il va bien falloir un jour que la France règle son problème de sécurité sociale. La technicité et la complexité des soins les rendent de plus en plus coûteux et il est impossible que tout le monde en profite à part égale en ne cotisant pas à part égale.
Il faut donc un plan en 5 années pour convertir ce système vicieux et verreux en assurances privées. Tout le monde payera, rien ne sera gratuit. Ceux qui auront cotisé peu seront soignés, mais peu. Ceux qui auront cotisé beaucoup seront soignés en classe *****
Les femmes enceintes s’y reprendront à deux fois avant d’aller faire une échographie de plus et les compensations de salaires d’arrêts-maladie seront beaucoup plus et mieux contrôlés par les privés.
Enfin, les remboursements seront modulés en fonction de l’ancienneté des cotisations, ainsi que de la fréquence et du montant des remboursements antérieurs.
Les mots qu’on nous met dans la bouche
Un « chef de file des frondeurs ».
J’adore les pauvres – ils jouent bien de la guitare – mais s’ils n’ont pas les moyens de se soigner….
Qu’ils crèvent !
Ainsi, l’ascenseur social va remarcher : moins de pauvres, plus de riches ! Tout bénéfice… Bonne nuit les amis !
Ceux qui auront cotisé peu seront soignés, mais peu. Ceux qui auront cotisé beaucoup seront soignés en classe ***** (D.)
Les cliniques les plus misérables n’accepteront que les femmes à moitié enceintes.
JC…… dit: 12 mai 2015 à 19 h 21 min
prolétaire…. c’est prolifique !
pro linea
Un datif ; on va refaire des ateliers de latin, tiens…
Donc le proloétaire c’est nullement celui qui est pauvre ou avec des muscles graisseux luisants, c’est simplement celui dont la seule qualité est d’être un maillon dans la lignée, de perpétuer cette lignée, ce qui au fond n’est déjà pas si mal…
Bien sûr il faut une femme, aussi, sinon, techniquement, c’est pas bon !
Vous dites n’importe quoi, u.
Avec vous, on ne peut japais avoir une conversation un tant soit peu sérieuse.
Vous mpénervez et voujs me fairtes monté ma tension .
Phil, je vous trouve trop indiscret avec vos questions. Qu’est-ce que ça peut vous faire ?
» Intuitu personae « , c’est flûté comme son, c’est mignon. J’aurais cependant une préférence pour « in tutu persona »; avec la casquette, surtout, ce serait bien.
dilma rousseff, prétendument un honneur
…
…Oui,!…
…avec, tout ce que j’ai,!…sur l’artiste Sant’Angelo Giovanni,!…
…
…lui publié, un livre ou plusieurs déjà,…
…avec, juste une exposition publique, à » Art pour tous 75 « , au palais du centenaire salle 10,…
…et une médaille d’or du jury, de l’époque,!…
…
…encore replier sur lui-même,!…plutôt du genre Léonard de Vinci,!…une bonne partie,!…
…
…et les diapositives des oeuvres jadis vendues ou offertes,!…
…
…un éditeur,!…un livre d’art, difficile à faire,…les chapitre, les évolutions, quel impact, les arts avant moi,!…
…
…un art, de ses maîtres,…ou plutôt, un art d’instincts personnels,!…dans une grande modération des milieux,!…plutôt,!…
…etc,!…du bouleau, les mises en pages des textes et documents en couleurs,!…
…etc,!…
L’enterrement d’un éditeur francais aujourd’hui , c’est un peu comme celui d’un duc de Lorraine au moyen-age. Vous saisissez, dédé ?
…
…et d’autres livres d’idées, pour maigrir,…
…
…Non, plutôt une supervision de châteaux, pour maigrir, comme je me soigne,!…
…être léger, c’est chouette,!…si,!…
…
…
…tient, on trouve rien, sur » Art pour tous 75 « ,…environ 240 exposants en décembre 1975,!…
…j’ai, la brochure et la photo en groupe, même un film, avec ma caméra eumig viennette 8,!…etc,!…
…des fêtes d’arts censurées,!…Ah,!Ah,!…
…
« D si vous le souhaitiez je vous montrerais mon bateau, l’Enez Koalen en plus petit bien évidemment mais cependant il se peut qu’il puisse vous intéresser. »
Bérénice, moi je veux bien voir votre bateau. Cet imbécile de D a cru qu’il devait naviguer dessus…Tant pis pour lui, je suis disponible pour admirer!
…
…l’art du laisser pour compte,!…
…
…et le compte laisser pour art,!…
…
…Ah,!Ah,!…encore,!…
Je refuse de voir le bateau de Bérénice de façon parfaitement réfléchie. Je considère que cela ne peut avoir qu’un intérêt extrêmement mineur.
Bérénice, je suis d’accord pour voir votre bateau à condition que vous veniez admirer mon Super Étendard Modernisé.
Un ancien chef de l’état confond Victor Hugo et Ariane Mnouchkine – le pouvoir, la soif de pouvoir, la faim de pouvoir, le pouvoir pour le pouvoir, supportent joliment l’à-peu-près.
Remercions le ciel qu’il ne soit ni pilote de ligne ni chirurgien.
Comment admirer une coque de bateau en votre présence, bérénice…. ?
A propos du concept « ancien chef de l’Etat », je me demande si des minettes comme Taubira et BelKacem, par leur furieuse incompétence maladive, ne vont pas aider le petit bedonnant volant à y parvenir à grande vitesse pour 2017 !
Ayant aperçu le petit Catalan nerveux vociférer à l’Assemblée des Représentants de la Nation, hier, j’ai cru voir s’agiter un modèle parfaitement réduit au 7/8ème de mon idole : Benito Amilcare Andrea Mussolini….
…
…Cinéma, parlementaire partout,!…
…au joug du pouvoir des monopoles politiques & industriels,!…
…le moyen-âge,…moderne,!…des artistes manqués en connivences,!…
…les complots pour en abuser des peuples,!…
…guignols & factions ou clans,!…le beurre à table,!…
…merci,!…etc,…
…
…les posts sado, du mâle maso,!…
…le blog,…du travail à domicile,!…
…la gratuité participative,!…
…etc,!…
…
…mon Dieu,…qu’est ce qu’il y a comme comme » sucre et beurre « , dans les pâtisseries,!…
…
…c’est comme les promesses électorales,…
…retourner la veste du bon côté,!…offshore leack,!…Ah,!Ah,!…
…
GOD SAVE THE QUEEN !
Le ministre du gouvernement anglais concerné par le trafic des migrations sauvages en Méditerranée déclare :
Je suis en désaccord avec la suggestion de la chef de la diplomatie de l’UE Federica Mogherini, selon laquelle « pas un seul réfugié ou migrant intercepté en mer ne sera renvoyé contre son gré ».
C’est effectivement une grande couillonnade ‘à la Juncker’ de ne pas engager une politique de renvoi systématique des migrants qui traversent la méditerranée, comme le souhaitent les Anglais !
L’humanisme bien compris, c’est ne pas priver ces pays de leurs compétences en fuite…
« Bérénice, je suis d’accord pour voir votre bateau à condition que vous veniez admirer mon Super Étendard Modernisé. »
Trop tard D!
Mais Bon Dieu c’est bien sûr, Angelo Giovanni ne serait en vérité qu’Angela et J.C. Passou !
…
…Comme n’importe qui ( enfin presque )à 7 h 17 min,!…
…
…l’angèle,!…c’est du encore du vrais » mâle « ,!…comme on n’en fait plus,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
…rassurer-vous,!…sans diversions,!…
…
Sort aujourd’hui un film qui devrait vous intéresser, WGG !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19553192&cfilm=236169.html
Embarqué dans un véhicule se déplaçant à grande vitesse sur une route que vous ne connaissez pas, vaut-il mieux regarder loin devant soi …. ou dans le rétroviseur ?!
Bloom dit: 13 mai 2015 à 5 h 16 min
J’écoute mais j’tiens pas compte (Yen a j’vous jure!on s’demande vraiment c’est à quoi ça leur sert de savoir compter si i savent pas lire voltère et sadic ni trouver le pin perdu comme ce brave marcel qui cherchait des histoires. parce que. Y en a que ça les démange de critiquer l’homme de la providence que je suis
« l’ascenseur social va remarcher : moins de pauvres, plus de riches ! »(JC)
ça marche pas comme ça
il a rien compris dit: 13 mai 2015 à 8 h 10 min
En voilà un autre qui n’a pas beaucoup de comprenette active …
JC…… dit: 13 mai 2015 à 8 h 20 min
gochiss
Si, finalement ! il est bourré d’humour !
Comme n’importe qui (enfin presque) dit: 13 mai 2015 à 8 h 41 min
« Et puis bon, je n’ai a priori pas les couilles pourries »
Je me fais l’interprète de tous les commentateurs et toutes les commentatrices de la RdL, blog littéraire de prestige, pour vous dire combien cette nouvelle nous réjouit l’âme et le cœur !
La Corée (du sud !) sera l’invitée du Salon du livre de Paris qui se tiendra en mars. Subventions du CNL prévues pour les traductions.
—
Excellente nouvelle, tant il est vrai qu’à part les grands textes de Yi Mun-yol chez Actes Sud, le choix est encore assez restreint.
Trop tard D!
les rustines, ça sert à rien.
…l’angèle,!…c’est du encore du vrais » mâle « ,!…comme on n’en fait plus,!…
et bien, j’imagine donc que nous voilà tous rassurés !
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