de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Claude Lanzmann

Pour saluer Claude Lanzmann

Tous les auteurs ne gagnent pas à être connus ; certains, il vaut mieux les éviter, changement de trottoir ostentatoire et salutaire qui s’impose tant l’oeuvre paraît indissociable de l’homme. Ce qui est parfois dommage car ce mouvement dicté par un réflexe naturel peut faire parfois passer à côté d’un bon livre. Ainsi Claude Lanzmann qui vient de définitivement déposer les armes à 92 ans. C’est le cas de le dire car il y avait non seulement du militant mais du combattant et du guerrier en lui. A croire qu’il s’épanouissait avant tout dans le conflit (un soir, arrivant en retard sur le plateau d’une émission de télévision en direct à une heure de grande écoute, il prit malgré tout le temps de saluer chacun et, tout en me tendant la main, me dit : « Je crois qu’on est fâchés mais je ne me souviens plus pourquoi… – Ne cherchez pas, on ne l’est pas, mais si cela vous fait du bien de le penser, ne vous gênez pas ! »).Innombrables étaient les ennemis qu’il s’était créés par son agressivité, sa violence verbale, sa goujaterie (autre souvenir : lors d’un colloque à Cerizy où je me trouvais, sur les camps et le cinéma, il commença ainsi son intervention : « Toute autre tentative que Shoah d’évoquer visuellement la Shoah ne peut relever que d’un esprit digne de la canaillerie universitaire » – mais longtemps après, il n’hésita pas à convenir, tout de même, que le puissant Fils de Saül était un grand film).

Claude Lanzmann estimait être le seul avec l’historien américain Raoul Hilberg (l’auteur du grand livre de référence La destruction des juifs d’Europe) à vraiment pourvoir comprendre cette « vénéneuse fleur du mal« . On passe pour un sacré névrosé pour moins que cela. Il est vrai que le bonhomme était insupportable de narcissisme et d’autosatisfaction ; la plupart des photos disposées devant les livres sur les rayons de sa bibliothèque étaient des portraits de lui ; dans une conversation, il imposait à tous de parler à son rythme, selon son propre tempo, et n’hésitait pas à ramener le babil général aux seuls sujets qui l’occupaient sans se préoccuper du souci des autres. De son propre aveu, cet homme à femmes n’aimait séduire qu’une catégorie de personnes et ne faisait guère d’effort pour se rendre aimable auprès des autres. Il était implacable avec ses cibles : le Jan Karski de Yannick Haenel, La vie est belle de Roberto Bénigni etc Ou même les Goncourt en 2009 lorsque courut la rumeur infondée selon laquelle ils allaient couronner Alias Caracalla de Daniel Cordier en lieu et place, tout naturellement, du Lièvre de Patagonie (les deux n’avaient de toute façon aucune chance puisqu’il s’agissait de documents – Antoine Gallimard, éditeur des deux, l’a échappé belle…). Si on lui consacrait un article, on s’exposait à un coup de fil vengeur. Au vrai, il exerçait une certaine terreur, n’hésitant pas brandir la menace, qui ce qui avait le don d’effrayer ceux qui ne le remettaient pas à sa place aussitôt. N’empêche qu’on guettait toujours sa charge tant il y avait du sanglier en lui.1442852851_lanzmann

Ses mémoires parus sous le titre Le Lièvre de Patagonie (Folio) n’en sont pas moins, dans le genre, ce qu’on peut lire de plus passionnant depuis longtemps (de même que, dans l’art du portrait finement ciselé La Tombe du divin plongeur, 2012). Il s’en dégage une leçon de vie qui tient en une phrase : lorsqu’on vit pour une idée forte appuyée sur une conviction inébranlable, il faut s’y tenir contre vents et marées au risque de tout perdre et de se faire une durable réputation d’intolérance. Un mot d’abord sur la fabrication de l’objet : ce livre, il ne l’a pas écrit à proprement parler, tant sa graphie lui paraît gluante de tous ses sucs, mais il l’a dicté à sa secrétaire qui le saisissait sur un ordinateur relié à un grand écran. De quoi insuffler à son récit un allant qui permette aux phrases de couler merveilleusement dans les pages. Rien de familier ou de relâché ; au contraire, le style est de bout en bout très tenu, parfois affecté mais jamais inutilement («  »estrangement » » pour ne pas dire «  »éloignement » »), soucieux d’un usage approprié de subjonctif, ce qui est de plus en plus rare en raison du reproche de préciosité ; seul défaut de cette dictée très écrite, la présence de virgules dans de longues phrases où, de toute évidence, la pause que suggère le point-virgule se serait imposée. Donc, le racontage de mézigue, comme disait Jacques Perret. Curieusement, alors que l’exercice est par nature égocentrique, dans la première moitié du livre, Lanzmann ne la ramène pas, même si par la suite, il se rattrape allègrement, comme s’il tenait absolument à nous rappeler qu’il n’est pas vraiment animé par la haine de soi.

Ce sont des réminiscences posées à la diable, au défi de toute logique et de toute chronologie, mais ce parti pris ne gâte en rien la cohérence de l’ensemble. Sa guerre, son entrée dans la Résistance à Clermont-Ferrand où il était interne au lycée Blaise-Pascal, le maquis, ses parents, ses conquêtes, certes. Les années de rewriter à France-Soir au temps de Ridgway-la-peste et du complot des pigeons voyageurs, les coulisses de l’affaire du curé d’Uruffe, la rencontre décisive de Franz Fanon, l’amitié d’Albert Cohen ombrée par une maladresse insigne (le romancier, grand fumeur, avait disposé deux cendriers face à son interlocuteur, l’un à spirale pour y faire disparaître les mégots, l’autre plat pour y conserver les cendres, et Lanzmann négligea cette distinction) et la suite des âges. Il raconte bien, souvent très bien, celui qui a viscéralement besoin d’incarner pour ressentir, et de se réciter les premières lignes de La Chartreuse de Parme pour comprendre qu’il est à Milan alors même qu’il traverse la piazza del Duomo. Mais on l’attend ailleurs. Et là, il ne déçoit pas.

lanzmannPortraits, choses vues, traits acérés. Le plus frappant est le tempérament qui s’en dégage : un type obstiné comme ce n’est pas permis, une volonté que rien n’abat, un paquet de certitudes dès lors qu’il a fait sa religion sur la question. Ainsi, au détour d’une phrase, « Sartre, le plus grand écrivain français » parce que ça ne se discute pas. Qu’importe puisqu’on le sait. On se laisse alors emballer par cette évocation de l’intérieur d’un demi-siècle de vie intellectuelle française depuis le poste d’observation privilégié de la revue des Temps modernes dont il fut de longue date le pilier. Lanzmann avait la passion du détail. Inédit, il peut être d’un intérêt inégal : on est édifié de découvrir que, lorsqu’il préparait le concours d’entrée à Normale Sup en janvier 1945, la majorité des internes des deux khâgnes de Louis-le-Grand avait voté pour que leur salle de classe soit baptisé du nom de Robert Brasillach ; en revanche, on se fiche un peu d’apprendre que Francis Ponge était atteint de priapisme.

Il y a de belles pages sur l’amitié des condisciples, celle qui le lie à Jean Cau, secrétaire de Sartre de 1946 à 1957, et celle qui lui fera former un trio inséparable avec Gilles Deleuze et Michel Tournier ; ils étaient troisparmi dix Français sur cinq mille étudiants Allemands ; dès 1947, il rejoignit le futur philosophe et le futur romancier à l’université Eberhard Karl de Tübingen afin de partager leur chambre, d’y étudier la philosophie allemande in situ et partager leur toit Hegelstrasse à l’ombre du grand Hölderlin.  En ce temps-là, lui en pinçait surtout pour Leibniz et sa théorie des possibles et des incompossibles. En 1948/1949, au lendemain du choc provoqué sur lui par la parution de Réflexions sur la question juive de Sartre, il tint un séminaire sur l’antisémitisme à l’université de Berlin mais fut finalement viré du pays pour avoir publié dans la Berliner Zeitung deux articles dénonçant les faiblesses, l’indulgence et les illusions de la dénazification.

Les pages consacrées à sa soeur, la comédienne Evelyne Rey, ses rapports difficiles avec ses amants, de Jean-Paul Sartre à Claude Roy, jusqu’à son suicide en 1966, sont poignantes de vérité, jusque dans les règlements de compte et l’implacable mise à nu de sa propre culpabilité. Sur Sartre et Beauvoir, il y a là des mises au point dont leurs futurs biographes feront leur miel. L’un « voix d’acier trempé, incarnation d’une intelligence sans réplique« , sa générosité, sa folie cornélienne de la non-dépendance et leurs larmes à tous deux, Sartre et Lanzmann, en sortant du cinéma où ils venaient de voir Brève rencontre de David Lean ; l’autre, sa curiosité, sa sensualité, sa capacité d’écoute. La complicité de leur étrange trio est décrite avec la plus belle encre (lors d’un Salon du livre, je l’avais entendu fulminer contre un critique qui avait insinué que les trois partouzaient :« Moi, coucher avec Sartre ! Ah le con ! »). De Sartre, il partagea les instants jusqu’en 1968 ; après, il reconnaît qu’il n’est plus « un témoin fiable » mais n’en assure pas moins que Sartre, et nul autre, malgré sa fameuse visite à Baader, est celui qui a empêché le gauchisme français de basculer dans le terrorisme. Lanzmann partagea de manière quasi conjugale la vie de Beauvoir de 1952 à 1959 et tout ce qu’il dit d’elle, au-delà du témoignage, a la touche infime et sensible du vécu. Sur ses documentaires militants Pourquoi Israël et Tsahal, animés d’un parti pris revendiqué, il donna d’utiles mises au point (« Ma patrie, c’est mon film ») qui ne suffirent pas à désarmer les hostiles. Mais ce sont évidemment les pages et le chapitre sur Shoah qui sont les plus forts.738_076_shoah_07

Le mot “Shoah” s’est imposé à moi tout à la fin parce que, n’entendant pas l’hébreu, je n’en comprenais pas le sens, ce qui était encore une façon de ne pas nommer. Mais, pour ceux qui parlent l’hébreu, “Shoah” est tout aussi inadéquat. Le terme apparaît dans la Bible à plusieurs reprises. Il signifie “catastrophe”, “destruction”, “anéantissement”, il peut s’agir d’un tremblement de terre ou d’un déluge. Des rabbins ont arbitrairement décidé après la guerre qu’il désignerait “la Chose”. Pour moi, “Shoah” était un signifiant sans signifié, une profération brève, opaque, un mot impénétrable, infracassable, comme un noyau atomique. Quand Georges Cravenne, qui avait pris sur lui l’organisation de la première du film au Théâtre de l’Empire, m’a demandé quel était son titre, j’ai répondu :

– Shoah .

– Qu’est-ce que cela veut dire ?
– Je ne sais pas, cela veut dire ‘Shoah’.
– Mais il faut traduire, personne ne comprendra.
– C’est précisément ce que je veux, que personne ne comprenne.”

Je me suis battu pour imposer “Shoah” sans savoir que je procédais ainsi à un acte radical de nomination, puisque presque aussitôt le titre du film est devenu, en de nombreuses langues, le nom même de l’événement dans son absolue singularité. Le film a été d’emblée éponyme, on s’est mis partout à dire “la Shoah”. L’identification entre le film et ce qu’il représente va si loin que des téméraires parlent de moi comme de “l’auteur de la Shoah”, ce à quoi je ne puis que répondre : “Non, moi, c’est ‘Shoah’, la Shoah, c’est Hitler.” » (in Le Monde, 26 février 2005)

Non un film sur la Shoah mais un film qui soit la Shoah. Sur le papier, le projet de ce documentaire était infaisable pour mille et une raisons qui toutes négligeaient la personnalité intransigeante et hors-normes de l’auteur. Son film rencontra en dépit de son énormité un succès mondial et fut couvert de prix, d’honneurs et de médailles. Et pourtant… : douze ans de tournage dans quatorze pays en neuf langues, neuf heures et demies au final à partir d’un montage de 350 heures d’interviews de rescapés, d’acteurs, de responsables et de témoins de la déportation, sans aucune image d’archives et sans commentaire (« Ce n’est pas le commentaire qui doit donner l’intelligibilité mais la construction du film elle-même »). Cela dit quelque chose de sa conception de l’enquête, mélange de maïeutique (si bouleversante lors de la conversation avec le coiffeur Abraham Bomba) et de caméra cachée (si contestable lors de l’ « interview » d’un ancien officier SS, l’un des trois anciens nazis sur six ainsi dévoilé, ou encore dans le fait d’avoir dû payer « copieusement » certains Allemands pour qu’ils témoignent). De sa méthode pour débusquer les silencieux de l’Histoire. De l’état dans lequel il se met pour interroger les témoins « un état d’hypervigilance hallucinée et précise qui est pour moi la formule même de l’imaginaire ». De l’impératif catégorique de la recherche et de la transmission et de la vérité. Du refus absolu du cinéma appliqué au génocide. De la manière dont l’obsession de sa vie (la peine capitale) se retrouve au coeur de l’oeuvre de sa vie.

2978606-claude-lanzmann-30eme-diner-annuel-du-950x0-2Mais aussi de la fabrication même de ce film essentiel, à l’origine une commande d’un responsable du ministère israélien des affaires étrangères, que l’auteur, petit à petit lâché financièrement, mettra des années à achever après avoir arraché des subsides à droite à gauche en allant les chercher avec les dents si nécessaire (le producteur Claude Berri fut de ceux qui l’y aidèrent), douze ans de tournage enchâssés dans un temps suspendu « d’une rigueur implacable », fidèle à sa réputation de harceleur, mais sans jamais dévier de sa ligne : réaliser un film non pour répondre aux négationnistes (« on ne discute pas avec ces gens-là ») mais pour qu’un choeur immense de voix témoigne qui fera date en donnant une sépulture à des millions de juifs sans sépulture. Grâce à son fichu caractère, parlant de la destruction des Juifs d’Europe, aujourd’hui on ne dit plus « holocauste » ni « génocide » mais « shoah » et chacun sait de qui et de quoi il s’agit.

Au fond, c’est l’histoire d’un homme irréductible dans son rapport à la vérité, et qui, tout au long de sa vie, n’a cédé en rien sur ce qui lui importait, qualité qui lui vaut notre admiration, et la sienne aussi : »J’ai été le maître du temps et c’est là sans doute ce dont je suis le plus fier ». Claude Lanzmann était un homme des mûrissements longs, qui ne craignait pas l’écoulement du temps. Sa force aura été de mettre les autres à son diapason. Il y a peu, il avait confié au micro de France-Culture:

« Je ne me suis jamais guéri de la mort. Ce qui me scandalise le plus dans le monde, c’est de devoir mourir. Je n’aime pas la musique, et je n’aime pas mourir. Vous pouvez dire ça de moi ».

La mort, cela va de soi. Mais pourquoi la musique ? J’ignore où il en parle plus longuement mais ce serait intéressant à creuser car souvent ce rejet, cette aversion, cette mise à distance en disent bien plus sur une personne que bien des confessions. Pas de musique dans Shoah.

(photos Olivier Roller et D.R.)

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commentaires

681 Réponses pour Pour saluer Claude Lanzmann

Bloom dit: à

Interdit de poster css billets haineux, antisémites et négationnistes depuis ce matin,

Passou, cet affreux personnage a-t-il été interdit par une tierce instance ou par vous?

raymond dit: à

@christiane: je n’osais plus m’exprimer vraiment dans la RDL depuis que Jean postait ses horreurs et je vous avoue que je me suis demandé comment P A pouvait autoriser de pareils délires. Merci à vous de marquer ce moment de liberté retrouvée et à P A d’avoir franchi le pas (!); c’est un crève cœur d’interdire mais tout compte fait plus encore d’autoriser des propos aussi aberrants.

Delaporte dit: à

Le cardinal Jean-Louis Tauran, qui vient de disparaître, était l’artisan infatigable et essentiel du dialogue avec l’islam :

« L’Église regarde avec estime les musulmans », soulignait-il en rappelant cette conviction issue de la déclaration « Nostra Aetate » du concile Vatican II (1962-1965). Il appelait à un dialogue non pas circonscrit aux élites mais inscrit dans le quotidien ordinaire de la vie des fidèles. Sans renoncer bien sûr, pour les chrétiens, à annoncer l’Évangile. (La Croix)

Delaporte dit: à

Extrait du dernier discours du cardinal Tauran
lors d’un voyage en Arabie saoudite. Un très beau morceau d’anthologie, de haute teneur spirituel et politique :

« Nous ne disons pas que toutes les religions se valent mais que tous les croyants, tous les chercheurs de Dieu et toutes les personnes de bonne volonté qui n’ont pas d’affiliation religieuse sont d’égale dignité. Chacun doit être libre d’embrasser la religion qu’il souhaite. Ce qui nous menace tous, ce n’est pas le choc des civilisations, mais plutôt le choc des ignorances et des radicalismes. Ce qui menace le vivre-ensemble c’est avant tout l’ignorance ; c’est pourquoi se rencontrer, se parler, se connaître, construire quelque chose ensemble sont autant d’invitations à rencontrer l’autre, et c’est aussi une invitation à nous découvrir nous-mêmes. »

Passou dit: à

Bloom, Interdit par moi, bien sûr ! Quelle autre « tierce personne » en aurait le pouvoir ? Je l’ai fait pour des raisons morales, car leurs propos (ils sont deux) dépassaient de loin le champ de la libre opinion tant ils se vautraient dans l’abjection, et aussi pour anticiper une interdiction judiciaire qui aurait été parfaitement justifiée en l’espèce.

Pablo75 dit: à

« Merci pour ces 10 ans de concubinage libre en RdL. Ne pouvant dire désormais ce que je pense, censuré par la doxa bien-pensante s’appuyant sur des lois mémorielles débiles, je dégage vers de plus vertes vallées. »
(Jean-Claude Goering)

Pour moi « Je.an » et JC ou Je.an-Claude Goering sont le même type avec des IP différents (ça ne vaut pas le coup de donner les raisons qui me le font penser).

« …car leurs propos (ils sont deux)… »
(Passou)

Ils sont alors 3? C’était qui l’autre, alors?

Phil dit: à

sapré passou, c’est lui le boss. faut pas se plaindre, Lanzmann causait pareil mais en plus pénible. La Pologne d’aujourd’hui ne dit pas merci à Lanzamnn.
Le blogueur Sergio n’est pas enterré à Nancy au « cimetière Sud » mais « du Sud » ! Seuls les confuseurs de Paris pensent qu’il n’y a qu’un Sacré Coeur en France. Céline connaissait Nancy aussi bien que Sergio, c’est dans « Nord ».

Pablo75 dit: à

@ Passou

Le problème est qu’aujourd’hui rien n’est plus facile que de changer d’IP, y compris gratuitement. Le blog est protégé contre cela? Le même pseudo avec des IP différents à chaque intervention, c’est permis, ou il faut que le même pseudo et le même IP soit toujours associés?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…et, mon texte, censuré,…6 Juillet à 0 h 08 min,
…mais, que je ne voit plus,…pour me répertorier, a ce que j’ai, écrit,…censuré,!

…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…censuré,…et la Photo, du texte,…en mémoires,…retrouvées,
…diriger, le monde, pas sans, moi,!…
…Ah,!Ah,!…etc,…

Lacenaire dit: à

Ouf ! belle éclaircie sur ce blog… mes moutons respirent mieux maintenant sous le beau ciel bleu du Carmarthenshire
bien à vous
CM

Jazzi dit: à

Là vous parlez de Jean et JC, dont personne ne peut penser qu’ils ont été censurés, Passou. Mais qu’en est-il des cas de WGG et LVDLB ? Partis d’eux-mêmes ou interdits ? Là aussi on peut comprendre votre décision. Et pour Bouguerau, pour lequel je n’ai pas tout suivi concernant son exclusion ?
Quoique tardif, les nettoyages de printemps sont néanmoins nécessaires…

Jazzi dit: à

« mes moutons respirent mieux maintenant sous le beau ciel bleu du Carmarthenshire »

Mais M. Court n’est pas interdit, à ce que je sache, Lacenaire ?

Jazzi dit: à

Phil, seriez-vous le plus ancien commentateur de ce blog ? Entre les exclus, les partis volontairement et les morts, les rangs des pionniers de la RDL se déciment !

Nicolas dit: à

Ce que dit Pivot est pur sophisme, l’équipe de France ce sont des membres choisis.

Jazzi dit: à

« l’équipe de France ce sont des membres choisis. »

Une équipe qui se caractérise surtout par la jeunesse et le « multiculturalisme » de ses membres. Là, on ne parle plus de grand remplacement mais de renouvellement et tout le monde applaudit, c’est reposant et exaltant ! Espérons que la présence de Macron à la demie finale ne va pas leur porter la poisse !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…mourir, en paix, mais pas, sans quelques contre-vérités,…
…encore, faut t’il, les trouver, les contres-vérités,…
…t’a gueule, César,…et, parle anglais, comme tout le monde,…
…pauvres intégristes de Salo,…à ses jours de Sodome,…etc,…

Nicolas dit: à

C’est terrible la pente glissante qu’empreinte certains commentateurs, on aurait pu penser que le commentarium de la RDL fût comme le bon vin, il en est réduit au naufrage.

D. dit: à

grand remplacement mais de renouvellement

Il demeure que cette culture n’est pas la mienne, Jazzi. Et il est probable qu’une large majorité de français dise la même chose et subissent.
Je n’ai rien contre ces personnes prises individuellement. J’ai quelque chose contre le courant, le mouvement. Et quelque chose aussi contre l’absence de contre-courant qui est une sorte de lâcheté.

D. dit: à

J’ai vu le visage de Sergio dans l’Est-républicain. je ne me l’imaginais pas tout-à-fait comme cela. Mais de ce visage émane ce que j’avais décelé : de la réserve -ou pudeur, de la sensibilité et une grande intelligence.
Je n’oublierai pas Sergio, celui qui m’appelait « le gars des soucoupes ».

D. dit: à

renato dit: 7 juillet 2018 à 7 h 53 min

Réfléchir à quoi, D. ?


Rappelez-moi le contexte, s.v.p renato ?

Nicolas dit: à

Pour saluer l’immense intellectuel Lanzmann comme il le faisait lui même «  »Il courait mort », salut, salut ».

Phil dit: à

yes Baroz, le prestigieux blog à passou ventile: « Crillon, tu n’y étais pas, Pends-toi ! »
indeed, vu passer pas mal de détraqué(e)s ces derniers temps, la première jeunesse du blog fut épargnée. sans doute le signe d’une indigence accrue par la technologie smartphone qui rend le commentaire incontinent comme les débiles en réseaux sociaux. l’époque est rude, faites vos jeux, la patientèle psychiatrique déborde.

Jazzi dit: à

« il est probable qu’une large majorité de français dise la même chose et subissent. »

Sauf pendant les matchs, mais uniquement lorsqu’on gagne, là tout le monde applaudit et chante en choeur la Marseillaise, tous unis derrière le drapeau. C’est beau le foot, D. !

Jazzi dit: à

La France de Line Renaud contre la Belgique d’Annie Cordy, qui mérite de gagner, Phil ?

Lacenaire dit: à

Celle de Gloria Lasso, Jazzi
Edith Piaf a chanté cinq chansons et Gloria Lasso six (hihihi)

D. dit: à

azzi dit: 7 juillet 2018 à 12 h 33 min

« il est probable qu’une large majorité de français dise la même chose et subissent. »

Sauf pendant les matchs, mais uniquement lorsqu’on gagne, là tout le monde applaudit et chante en choeur la Marseillaise, tous unis derrière le drapeau. C’est beau le foot, D. !

Mais non, jazzi. C’est simplement l’effet d’un courant astral temporaire. demandez à Pablo qui vous confirmera certainement. Sur le fond il ne reste que vanité, argent, jeunes désœuvrés et mal éduqués -ou rétifs à toute éducation et souvent la violence.
Le football présente en ce sens un caractère diabolique par le mensonge, le fard posé sur les blessures atroces que subit la France depuis presque un demi-siècle.

Soleil vert dit: à

« D. dit: 5 juillet 2018 à 19 h 14 min
opposer Shoah à Torah n’a aucun sens d’autant plus que ce sont les consonnes et non les voyelles qui forment racine. »

Dont acte. Je voulais simplement exprimer le choc émotionnel ressenti à la première vision de Shoah. Le Dieu qui ouvrit la mer rouge, ne s’est pas interposé devant les chambres à gaz. C’est désespérant.

Jazzi dit: à

Quand j’ai débarqué sur la RDL en costume d’Annibal, il y a de cela une bonne dizaine d’années, Al.ba et MàC tenaient le haut du pavé. Entre chien et chat, tantôt amis comme cochons, tantôt frères ennemis à mort. Il y avait aussi Morasse et Lazzarillo, dans les seconds rôles. Et puis, en solitaire, TKT. et vous, Phil. D. s’appelait alors Dexter. Paul Edel tenait une délicieuse chronique italienne et Clopine était déjà notre George Sand locale. Sur c’est entrefaites, j’ai vu arriver Christiane, naïve, avec son blase entier, qui a dû très vite s’adapter ! JJJ donc était Diagonale. Je ne me souviens pas de Stalker, déjà alors interdit de séjour en RDL. Et Bérénice était encore une respectable provinciale mariée, mère de famille et photographe d’occasion. Il y avait aussi Ange&Démon. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts…
Je me demande si un roman a déjà été écrit sur les blogs à ce jour ? Il faudrait y songer !

Clopine Trouillefou dit: à

Bah, en saluant Sergio, c’est un peu de nous-mêmes que nous saluons, non ? Ne vous êtes-vous jamais demandé, erdéliens, si votre disparition serait commentée, ou non, distinguée par notre hôte, ou non ? Si quelqu’un, ici, exprimerait un regret ? Si le « blog à Passou » existerait encore, d’ailleurs ?

Perso, j’aurais bien envie de lui poser une question un peu perfide, à notre hôte… A savoir s’il y a un lien entre l’éviction d’un troll putride et le récent jugement de Nadia Daam, où la justice a réaffirmé la primauté du droit sur les turpitudes et la fausse liberté internautiques. Est-ce une coïncidence ? Et s’il n’y a pas de rapport, qu’est-ce qui a (enfin…) précipité son passage à l’acte, en juillet 2018, alors que depuis dix ans disons, les propos antisémites et haineux auraient justifié de longue date l’exclusion ? En clair, pourquoi aujourd’hui et pas hier, ou avant-hier ? Qu’est-ce qui a fait pencher la balance (car il y en a forcément une, entre tolérance extrême et insupportabilité des expressions mortifères…?)

Jazzi dit: à

« opposer Shoah à Torah n’a aucun sens »

Moi je ne trouve pas, ç’est très pertinent, au contraire, Soleil Vert.

Paul Edel dit: à

Jazzi. pourquoi écrire un roman sur les commentateurs du blog? ce roman s’écrit tous les jours,avec ses bons et ses mauvais chapitres.

Janssen J-J dit: à

@ 13.27, « il y avait aussi Ange&Démon »
(A-D B., pour le extimes). Exactly. Et au bout d’une bonne dz d’années dimmondes saloperies balancées sous d’innombrab’ pseudos sur les un.es et les aut’, vint d’êt blackboulistée sous son dernier avatar : LVDLB. Pas la peine d’en faire un roman convulsionnaire, ni d’en chialer non plus (comme diraient JC et JCG, des mêmes akabits).

D. dit: à

D. s’appelait alors Dexter.

Non, très sincèrement non, Jazzi. Dexter est un autre.

D. dit: à

Clopine était déjà notre George Sand locale.

pas sympa pour George Sand

christiane dit: à

@Jazzi dit: 7 juillet 2018 à 13 h 27 min
Très étrange mémoire… Tu racontes le blog de Passou en omettant ses billets qui sont quand même l’essentiel. Comme si seule la faune des squatters t’intéressait. Résumerais-tu ainsi le blog de Paul Edel ? Par le fil des commentaires ?
Je me souviens, un jour pas si lointain, un des commentateurs avait fait courir le bruit que le blog de Passou allait peut-être fermer. Une réaction incroyable a pu être lue alors sur le fil des commentaires : « Mais alors, où on irait ? Peut-être chez Sergio. »
Pas un mot pour les billets de Passou.
Qu’est ce blog pour toi ? est-ce un espace où tu te réjouis de retrouver tes amis quelque soit le billet, pour bavarder ? Un lieu où exposer tes écrits perso ? (remarque tu n’es pas le seul…) Certains ont l’élégance de renvoyer à leur propre blog quand ils en ont un. Est-ce une boite où des courriels s’échangent ? (as-tu reçu… ? A propos, j’ai oublié de te dire…).
Hors cette poignée de coucous qui trouvent le nid confortable, il y a, heureusement l’intérêt de lire des commentaires en rapport avec le billet ou explorant des zones proches du thème abordé par la mémoire.
Oui, j’avais mis mon « blaze » et alors ? Certains le mettent ici ou ailleurs. C’est une occasion de peser ce que l’on écrit… Tous ces pseudos, c’est bien pratique pour certains pour jouer un drôle de jeu, parfois pervers.

D. dit: à

Vraiment pas sympa; à part le féminisme, un malheureuse penchant pour le socialisme et un gout de la ruralité -plus exactement d’une sorte de ruralité éloignée de la terre- je ne vois franchement pas où peuvent se situer les points communs. George Sand était une quasi-aristocrate par ses origines, elle possédait une facette mondaine, elle entretenait des relations intimes ou amoureuses avec de grands intellectuels ou artistes de son temps. Et puis surtout elle publiait une œuvre universellement reconnue depuis.

Jean dit: à

Allez, j’avoue : j’ai proféré un nombre considérable de sottises, par goût de la blague moisie et provocatrice. J’en demande pardon à tous et en particulier à Christiane, et à Jazzi. Assouline a certainement raison, il vaut mieux que je m’en aille, dans mon propre intérêt car je ne vais pas bien. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi je fonctionne comme ça. Peut-être pour parvenir à fonctionner encore. Je vous aime tous et vous souhaite un joyeux été. Il va sans dire que je retire toutes les horreurs infantiles que j’ai écrites. Je vais la rejoindre, là-haut (de la fenêtre de ma chambre, je vois la sienne) ; c’est ce que j »ai de mieux à faire, et de très loin.

Dans son fauteuil roulant, la vieille dame éructait : « Foutez-le camp, salope, ou j’appelle la police ! Tu entends, je t’emmerde ! ! ». Derrière elle, dans son fauteuil roulant, elle riait et gazouillait-chantait. On aurait dit le contraire l’une de l’autre. Et pourtant, la cause est peut-être la même.

Adieu Adieu
Soleil
Cou
Coupé

x dit: à

Jazzi, non seulement vous faites erreur sur la personne mais vous la répétez, cette confusion, vous la diffusez, vous insistez.

Manifestement cela ne pose aucun problème à personne ici de se répandre en calomnies sur quelqu’un parce qu’on pense l’avoir reconnu. Malgré ses dénégations.
C’est exactement la même chose qu’une erreur judiciaire ou que le maintien à l’asile d’un malheureux parfaitement sain d’esprit : plus il proteste de son innocence, plus il affirme qu’il n’est pas fou, et plus ses persécuteurs sont renforcés dans leurs convictions. Cesse-t-il, de guerre lasse, de protester ? Ah! vous voyez bien ! Tout, absolument tout, nourrit les soupçons irrationnels.

— « Persécuteur, moi ? Pas du tout je suis un mec sympa » pensez-vous.

Rappelez-vous le nombre d’habitués du blog qui ont cru voir partout, sous tous les pseudonymes, leur bête noire personnelle (un jour c’était le provocateur de Porquerolles, une autre fois Daaphnée que l’on croyait revenue).
Et ceux (dont vous ?) qui ont pris un autre trublion amateur de provoc, bien vivant (heureusement pour lui) et continuant à sévir ailleurs, pour MàC : élémentaire, mon cher Watson, son pseudonyme est un nom de peintre du dix-neuvième siècle, or MàC aime la peinture ; il disent tous les deux des gros mots, ça pour une preuve, c’en est une ! Tiens, JJ Jansen vient aussi de faire revenir les morts, c’est une manie.

Posez-vous enfin la question : « et si je m’étais trompé ? » Ou bien, si vous n’avez aucune décence, aucune vergogne : « et si, en m’obstinant dans l’erreur, je montrais à quel point je ne sais pas lire ? »
L’exemple de l’aveuglement de Bérénice et Rose ne vous a donc pas suffi ?
Pas grave, quand on se rend compte (post mortem) de sa bévue on se contente d’un « Oups, je croyais bien pourtant ! Mes excuses à la famille ». Et on se sent quitte du mal qu’on a pu faire. Cela ne les empêchera pas de dormir, elles.

C’est une honte d’avoir réagi à la mort de Sergio par des « alors, qui est-ce ? », « ah, enfin on va savoir son vrai nom ».
S’il y a des gens que ça ne gêne pas de tout dire sur eux-mêmes, de tout montrer, cela ne signifie pas que leur choix doive devenir une obligation pour ceux qui font preuve de davantage de réserve. Cela ne signifie pas non plus que les discrets ont quelque chose de particulièrement honteux ou de particulièrement glorieux à cacher.

C’est une honte de révéler post mortem l’identité de quelqu’un qui n’avait pas voulu le faire de son vivant et qui n’est plus là pour se défendre. Je crois comprendre que cette indélicatesse (le mot est beaucoup trop faible) n’a pas été commise de gaîté de cœur.
C’est une honte qu’il ait fallu cela pour enfin convaincre celles qui étaient persuadées que Sergio était un autre et qu’il faisait une blague de mauvais goût.

Vous tous qui dénoncez toujours en chœur la barbarie, ne voyez-vous pas que vous y êtes déjà tombés ?
Vous tous qui découvrez partout des ressemblances avec « les heures les plus sombres de notre histoire », curieusement vous ne les voyez jamais dans votre propre entrain à dénoncer ? à chasser en meute ? dans vos remerciements éperdus devant des exclusions et quand s’exerce la censure ? vous n’êtes pas un tout petit peu gênés aux entournures d’encourager ainsi la sanction du « délit d’opinion »?

(Précision pour les neuneus: ceci n’est pas un commentaire sur la justesse ou non de la décision de Pierre Assouline, qui a, lui, des responsabilités pénales, mais sur la façon dont elle a été saluée : enfin un chef qui montre qu’il a de la poigne. Ils l’avaient bien mérité, etc.)

Bérénice dit: à

X, l’aveuglement dites vous ? Soit j’ai associé et reconnu m’etre trompée mais sachez que la virtualité qui s’installe dans nos vies fait naître des attachements qui gardent le silence. Pas envie d’expliquer ou de justifier l’origine de l’erreur ni minimiser les quelques phrases qui ont peut être dérangé la douleur d’une famille endeuillée. Comme celle de Màc cette disparition me peine .

Phil dit: à

pov baroz, coup de boules dans l’éthique.
bah, tout ça est moins grave que la mauvaise réputation flanquée à la Pologne par Lanzmann.

Janssen J-J dit: à

et voui x. de 16.52,… OK, lucy ne l’a pas fait de gaîté de coeur l’identite post mortem de Sergio, mais elle y a été moralement obligée. Et moi, « je ne fais pas revenir les morts » : j’essaie tant bien que mal de me défendre des accusations et des harcèlements d’une folle perverse qui a été enfin virée de ce blog, et on va pas venir me dire que ce n’était pas justice !… Quant aux leçons de Ch. à jazzman qui se demande ce qu’il vient faire ici, laissez-moi rire un brin… L’histoire des motivations des intervenautes…, désolé, hein, mais passoul en a déjà écrit une, et on va pas lui empêcher d’en écrire un nouvel épisode avec un peu moins de pananoïa, car lui il sait qui est qui. Et nous autres, on ne fait que spéculer, normal qu’il y ait tant de bévues. Bof, épi ça fait-i pas partie du charme de causer d’autre chose que du billet, non ?… Allez, vous z’allez pas bouder vot’plaisir d’addict, si ?

Janssen J-J dit: à

@17.29, « moins grave que la mauvaise réputation flanquée à la Pologne par Lanzmann » (Phil).


D’autant que Lanzman, ce me semble, n’a jamais rendu justice aux deux juristes Polonais qui ont fait bien plus que Shoah pour la reconnaissance de la notion de « crime contre l’humanité » et de la notion de « génocide », dans la consécration de la matière à poursuivre des juridictions du droit pénal international après Nuremberg : Hersch Lauterpacht et Raphaël Lemkin.

Paul Edel dit: à

D. ne prenez pas trop tout cela au sérieux.
tenez voilà ce que j’écrirais si je devais parler de Clopine et de Sand.
Bien sûr, le pays Brayon de Clopine n’est pas le pays berrichon, et la ferme clopinienne n’est pas tout à fait le vaste domaine de Nohant . les aventures sentimentales de l’une et de l’autre doivent être assez différentes, quoiqu’on y trouve chez les deux une passion vraie et une fidélité pour un musicien malade … Il y dans les affinités chez ces deux femmes : une lutte féministe, âpre, constante, un socialisme militant, un amour des paysans et du pays. L’une écrivit « Histoire de ma vie » -qui est un excellent texte- et l’autre nourrit son blog avec une ambition autobiographique évidente. Clopine et Sand aiment les utopies sociales et les clichés révolutionnaires. Toutes deux ont une manière de se dresser contre les opinions communes, et une volonté de rompre des lances sur tous les terrains : mœurs, littérature, écologie, politique, religion, pêche et chasse, médecine vétérinaire, régionalisme, agrobiologie etc.. Chez elles , une commune exaltation pour la femme du peuple, ses révoltes, ses droits , son courage, sa hardiesse. Chez les deux, un côté pétroleuse, une volonté de polémiquer avec un peu de cette mauvaise foi sans lesquelles les querelles restent fades et les textes raplapla comme un édito de Ouest France .. Au-delà de leur ambition de vouloir faire de gros remous dans l’encrier, on note le style abondant, agréable, à surprises et paradoxes avec des facilités et d’incroyables entêtements.. Toutes deux ont pour devise : La passion d’abord. Basta pour les nuances.
Une différence notable : G. Sand connaissait bien le Paris de Musset et de Flaubert ;et comment . Clopine imagine le Paris littéraire actuel, celui de l’arrivisme, de la célébrité, des réseaux et de l’argent avec un sens du conte digne de Charles Perrault ou des bergeries de l’Astrée . Enfin chez les deux il y a une manière de chercher à se distinguer, à s’insurger, à débattre, à contester, à s’émanciper de tout à tout propos sans laisser bcp de place au contradicteur. Mais chez Clopine on devine doute une façon de se sentir plus vite blessée ou visée . Est-ce son talon d’Achille dans la botte de la fermière ? Allez savoir ..
Ajoutez qu’elles ont toutes les deux un culte et une fierté pour LEUR fils, tant mieux. .et aiment faire la cuisine pour de grandes tablées. Parfait. Tout ça est finalement amusant, et même sympa.

Clopine dit: à

Georges Sand ? Le premier à avoir usé de cette « référence » (!!!) à mon sujet à été Paul Edel, et je me souviens encore d’avoir secoué la tête, tant il est accablant de se retrouver ainsi ployant sous un compliment – d’autant que je suis inversement proportionnelle à cet exercice, ayant une foi aveugle dans la critique et une incrédulité maladive dans l’approbation. Ce qui ne m’empêche pas de trouver une sorte d’équivalence dans l’absurdité qui m’associe à une écrivaine géniale (moi dont aucun éditeur ne veut, et comment leur donner tort ?) et celle qui prétend jauger mon degré de ruralité (de la partie évidemment, d’un « expert », très certainement, en la matière !) Quand à la remarque de Christiane sur « l’inélégance » à poster ici des textes, je présume qu’elle pense surtout à Paul Edel, bien sûr, ahahah !!!

Clopine dit: à

Je ne me reconnais pas dans votre portrait, Paul, mais je vous en remercie : il n’est pas malveillant, et il est fondé sur ce que je laisse apparaître, donc je suis bien obligée de l’accepter !!!

Pablo75 dit: à

@ x

« Vous tous qui dénoncez toujours en chœur la barbarie, ne voyez-vous pas que vous y êtes déjà tombés ? Vous tous qui découvrez partout des ressemblances avec « les heures les plus sombres de notre histoire », curieusement vous ne les voyez jamais dans votre propre entrain à dénoncer ? à chasser en meute ? dans vos remerciements éperdus devant des exclusions et quand s’exerce la censure ? vous n’êtes pas un tout petit peu gênés aux entournures d’encourager ainsi la sanction du « délit d’opinion »? »

Depuis quand, immense co.nnard, applaudir l’interdiction ici d’un type qui passe sa journée à faire des éloges du nazisme est la même chose que dénoncer des juifs dans la France occupée, gros nazillon?

Mais combien d’ordures se cachent dans ce blog déguisés en hérauts de la liberté d’opinion?

Quelqu’un sait qui est cette pourriture de x?

Clopine dit: à

Pablo75, j’ai bien peur que vous soyez tombé dans le piège : car demander l’identification de « x » amène forcément de l’eau au moulin des trolls , qui en appellent toujours à la liberté de l’anonymat comme condition de la liberté d’expression

Delaporte dit: à

Aujourd’hui, j’ai lu les articles que Libération, journal putride, a consacrés à Lanzmann à l’occasion de son décès. Eh bien, ce n’est pas terrible. Ils n’ont pas eu l’ait très inspirés, alors même, ils le rappellent pourtant, que l’auteur de Shoah était un « ami ». Non, le véritable hommage, ce sera la rediffusion du film de Lanzmann ce soir sur Arte.

Delaporte dit: à

A propos d’anonymat sur les blogs, c’est vrai que c’est une règle du jeu, mais qui peut avoir bien des inconvénients. Heureusement, le responsable du blog peut savoir qui se cache derrière un pseudo agressif et révisionniste. En cas de procédure judiciaire, le contrevenant pourrait ainsi se voir démasqué et condamné. Mais cela arrive rarement, comme si la « gratuité » des insultes devait être la loi sur Internet.

Delaporte dit: à

Ce qui est arrivé à la journaliste Nadia Daam est assez grave, vu la violence des attaques contre elle sur Internet, avec appel au meurtre. C’est bien qu’une jurisprudence se dessine ainsi, et que les anonymes sachent qu’ils n’ont pas le droit de tout dire. La liberté d’expression n’est nullement remise en cause, celle de lyncher quelqu’un est par contre menacée : heureusement ! :

« Un jeune homme, jugé pour avoir harcelé sur internet la journaliste Nadia Daam, a été condamné à six mois de prison avec sursis, vendredi 6 juillet, à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Il avait appelé à « tuer sans scrupules » la journaliste pour « venger » deux autres cyber-harceleurs qui venaient d’être jugés pour l’avoir menacée de mort. »

Janssen J-J dit: à

Jean ?… de retour à @ 16.41 ?
Alors viré par la rdl ? malade de résipiscence ? ou trollé par l’JC-JCG ?…
T’en dis quoi, toi x. ?… champion de la liberté d’expression ?

Bloom dit: à

leurs propos (ils sont deux) dépassaient de loin le champ de la libre opinion tant ils se vautraient dans l’abjection, et aussi pour anticiper une interdiction judiciaire qui aurait été parfaitement justifiée en l’espèce. (Passou)

Merci, Passou. Deux, comme les malfrats dans les Triplettes de Belleville…Du.KKK.on et Du.CCC.on. Evidemment – dans leur infinie lâcheté, les crapules répugnent à opérer seuls.

l'ombelle des talus dit: à

BHL sera-t-il le Lanzmann de nos petits-enfants (« ipodés » peut-être mais en « prépa » toujours, note) ?

Jazzi dit: à

Et dire, Paul, que j’avais hésité entre George Sand et Colette ! Belle page d’anthologie bloguesque que ta mise en // avec Clopine. Bien sûr que le roman de la RDL est inégalable ! Mais est-ce qu’un roman a déjà pris pour thème, pour décor, un blog, et mis en scène ses divers personnages ? Il y a là de quoi éveiller l’imagination…

Jazzi dit: à

J’ai rien compris aux plaintes de x, trop anonyme et trop général. A qui s’adressait-il, que reprochait-il ?

Christiane, mon commentaire ne concernait que le petit peuple du commentorium, le grand Passou est bien au-dessus de tout ça !

Jazzi dit: à

Quoiqu’il en soit les interdictions du boss ne sont pas impénétrables, le poisson Jean a réussi à passer à travers les mailles, pour venir faire son émouvant mea culpa !

Jazzi dit: à

Quoiqu’il en soit les interdictions du boss ne sont pas impénétrables, le poisson J.ean a réussi à passer à travers les mailles, pour venir faire son émouvant mea culpa !

Jazzi dit: à

Ils me font rire les vertueux défenseurs du « droit à conserver son anonymat » ! J’ai déjà eu l’occasion de dire, qu’à Paris, les rats et les corbeaux avaient fait un retour en force…

Jazzi dit: à

Si ceux qui le connaissaient un peu avaient été plus naturels, on aurait évité bien des quiproquos et des interrogations sur le pauvre Sergio. Juste une simple question de convivialité erdélienne, bien comprise.

Bloom dit: à

BHL sera-t-il le Lanzmann de nos petits-enfants

BHL parle davantage aux parents, voire aux grand parents, qu’aux enfants & petits enfants. Son futur dernier film parlera de choses que ceux de moins de 60 ans ne peuvent comprendre…

Delaporte dit: à

Il n’y a pas que pour la journaliste Nadia Daam que la justice a rendu son verdict. L’actrice de cinéma x Nikita Belluci demandait elle aussi justice contre son harceleur sur Internet. Elle a été écoutée et la justice rendue :

« Le procès du harceleur de Nikita Belluci s’est tenu le 6 juillet 2018. Le délibéré a condamné le prévenu à 18 mois de prison dont 15 avec sursis, pour les faits de harcèlement et de menaces qui lui étaient reprochés. »

Néanmoins, l’Internet reste très majoritairement une zone de non-droit, dans laquelle toutes les vomissures du monde se donnent rendez-vous.

Bérénice dit: à

Jazzi , 13h23je n’ai jamais été mariée, mère forcément cela engage une famille réduite au minimum en l’occurrence -superieure a zéro et inférieure à deux – c ‘est peu d’enfants. Pour la photographie, il m’arrive de capter des images qui ne méritent pas même d’être classées sous le registre de l’amateurisme , d’occasion oui sûrement je suis sur le déclin mais pas encore réduite à l’état de ferraille bonne pour la casse . Pour résumer pas plus photographe que peintre , musicienne, comédienne ou streaptiseuse. https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/19275-Fecondite-pourquoi-les-Europeennes-font-peu-d-enfants

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 7 juillet 2018 à 18 h 10 min

Pablo75, je suis désolé de vous le dire, mais vous ne savez pas lire

en traitant x de pourriture qui défend les antisémites, non seulement vous n’avez pas compris ce que x disait, mais en plus vous ne faites que confirmer ses propos.

c’est comme Jazzi qui fait celui qui ne comprend pas les reproches que x lui, alors qu’ils sont très clairs.

mais Jazzi non plus ne comprend pas ce qu’il lit, pas plus qu’il ne comprend les films qu’il va voir.

Jazzi, je vais essayer de vous le redire de façon plus simple : x vous dit que vous vous obstinez dans vos erreurs.

par exemple vous dite D. c’est Dexter, D. vous dit non, Dexter vous dit aussi non, quel intérêt auraient-ils à mentir ? aucun ! sauf que vous le répétez.

pourquoi ? juste pour conforter Clopine dans sa paranoïa, sa tendance à voir des trolls de partout, même quand il n’y en a pas.

hamlet dit: à

Pablo et Jazzi, votre bêtise ne s’arrête pas là, bien sûr.

x dit une chose simple et évidente : sous prétexte qu’il se trouve là un imbécile d’antisémite vous voudriez en profiter pour faire le ménage complet, une aubaine pour tirer à vue sur tout ce qui bouge et vous dérange.

vous êtes une preuve vivante de la façon dont ces forums sur internet ressemblent vite à des services psychiatriques.

voilà ce que disait x, et si vous ne l’avez pas compris, au lieu de traiter x de pourriture commencez par relire son commentaire, mais de grâce lisez-le lentement, pour avoir le temps que ses idées atteignent les trois neurones qui vous servent à penser.

hamlet dit: à

sérieux, relisez le commentaire de x, il est génial ! sans doute le plus intelligent et le plus pertinent que j’ai lu sur ce blog depuis longtemps.

c’est tellement facile, évident et légitime de pointer les propos d’un débile d’antisémite que cela représente l’occasion de dissimuler toutes les autres dérives.

notre société fonctionne de cette façon : mener des combats évidents pour s’éviter d’en mener d’autres plus complexes.

la foule partageant une même indignation, quelle aubaine, c’est génial.

d’où cette multiplication de bouquins sur l’Histoire qui renvoient à d’anciennes batailles qui ont l’intérêt de faire l’unanimité, toute comme l’unanimité de de virer Jean, bien sûr ! c’est évident, voilà bien les seuls combats que nous sommes capables désormais de mener : des combats évidents…

pourquoi ? pour faire l’économie d’autres combats moins évidents, le nivellement pas le bas !

voilà ce que dit x, y a-t-il matière à traiter de pourriture pour autant ?

vous êtes quand même tous une sacré bande de crétins !

Pablo75 dit: à

Hamlet, tes commentaires sont complétement débiles. Ce que x dit est très clair:

« « Vous tous qui dénoncez toujours en chœur la barbarie, ne voyez-vous pas que vous y êtes déjà tombés ? Vous tous qui découvrez partout des ressemblances avec « les heures les plus sombres de notre histoire », curieusement vous ne les voyez jamais dans votre propre entrain à dénoncer ? à chasser en meute ? dans vos remerciements éperdus devant des exclusions et quand s’exerce la censure ? vous n’êtes pas un tout petit peu gênés aux entournures d’encourager ainsi la sanction du « délit d’opinion »? »

Je te traduis, puisque tu as l’air de ne pas comprendre:

 » Vous tous qui dénoncez toujours en chœur la barbarie, ne voyez-vous pas que vous y êtes déjà tombés ? » = Être d’accord avec l’exclusion d’un antisémite c’est être un barbare.

« Vous tous qui découvrez partout des ressemblances avec « les heures les plus sombres de notre histoire », curieusement vous ne les voyez jamais dans votre propre entrain à dénoncer ? » = On est comme les gens qui ont produit les heures les plus sombres de notre histoire, c’est-à-dire les dénonciateurs des juifs auprès des nazis occupant la France.

« dans vos remerciements éperdus devant des exclusions et quand s’exerce la censure ? vous n’êtes pas un tout petit peu gênés aux entournures d’encourager ainsi la sanction du « délit d’opinion »? » = Être d’accord avec l’exclusion des antisémites et négationnistes est exercer la censure et installer un délit d’opinion.

hamlet dit: à

tellement facile de s’indigner devant des évidences, pour faire l’économie d’indignations moins évidentes.

voilà ce que dit x, en la traitant de pourriture vous confirmez que x a vu juste…

et aussi vous êtes quand même tous une sacré bande d’imbéciles !

hamlet dit: à

cela ressemble tellement à ce qui se passe dans la socité, avec les médias, que c’en est presque amusant.
les médias aussi épinglent des gens pas bien, et c’est là l’occasion de montrer à tous ceux qui s’en félicitent de montrer qu’ils sont des gens biens.
c’est que le curseur n’est jamais placé à proximité de ses bien pensants, parce que si on plaçait autrement ce curseur tous ces gens biens risqueraient de se retrouver du mauvais côté du manche.
mais les médias font bien leur boulot, ils savent parfaitement où mettre le seuil d’indignation de telle sorte de bien laisser à l’abri des gens qui en toute objectivité n’y ont pas leur place.
c’est sans doute là le plus gros enfumage collectif de notre temps.

hamlet dit: à

Pablo, non, désolé, tu ne sais pas lire, ou mieux : tu lis les choses pour les arranger au mieux pour toi !

Pablo, on sait tous ici que tu es type bien, que tu es contre la misère, les guerres, les racisme, la maladie, la mort.

mais cela ne te suffit pas, il faut que, dès que tu tombes sur un texte un peu difficle à lire, tu le simplifies à l’extrême dans le seul but de prouver à nouveau que tu es un type bien !

et c’est bien à cause de gens comme toi qu’on se tape depuis des années des tas d’écrivains plus bidons les uns que les autres et dont le seul intérêt est de conforter les gens qu’ils sont des gens bien.

tu sais ce que c’est ça Pablo ?

c’est le degré zéro de la pensée !!!

Pablo75 dit: à

Il est tellement cré.tin ce x qu’il écrit à la fin de son message: « Précision pour les neuneus: ceci n’est pas un commentaire sur la justesse ou non de la décision de Pierre Assouline, qui a, lui, des responsabilités pénales, mais sur la façon dont elle a été saluée : enfin un chef qui montre qu’il a de la poigne. Ils l’avaient bien mérité, etc. »

Je te traduis, encore une fois, Hamlet, parce que tu m’as l’air bien analphabète:

1.- Ceux qui applaudissent ici Pierre Assouline quand il interdit un antisémite négationniste, sont de neuneus.
2.- Pas parce que l’interdiction n’est pas juste et même souhaitable (elle l’est, puisque P.A. a « des responsabilités pénales ») mais par « la façon dont elle a été saluée ».
3.- Ce qui gène x c’est donc plus la forme (qu’il invente: « enfin un chef qui montre qu’il a de la poigne. Ils l’avaient bien mérité ») que le fond. Le fond il s’en fout. C’est à cause de la forme qu’on est comparés à des barbares et aux gens qui ont produit les heures les plus sombres de notre histoire.
4.- D’où on déduit que pour x la forme est bien plus importante que le fond. Ce qui est exactement ce que font ceux qui n’osent pas critiquer le fond (exclure des antisémites négationnistes).
5.- Conclusion: x défend Je.an et Je.an Cl.aude Goe.ring. Pour lui Passou n’aurait pas dû les exclure (même s’il comprend qu’il le fasse, obligé par la loi). Et ceux qui l’applaudissent pour l’avoir fait c’est des fascistes et des neuneus… à la fois !

Et toi tu défends un abr.uti pareil !!!

Pablo75 dit: à

Hamlet, tu ne serais pas aussi x par hasard?

Je commence à le croire…

Pablo75 dit: à

@ hamlet dit: 8 juillet 2018 à 1 h 05 min

Ton message c’est du pur bla-bla-bla, des phrases vides et stup.ides. Mais je constate que tu ne réfutes aucune de mes analyses des phrases de x.

Et pour cause…

Tu es tellement bê.te et aveugle que tu as choisi ici le dernier à qui on pourrait traiter de politiquement correct (il faut être cré.tin pour me dire à moi: « c’est bien à cause de gens comme toi qu’on se tape depuis des années des tas d’écrivains plus bidons les uns que les autres et dont le seul intérêt est de conforter les gens qu’ils sont des gens bien » !!!).

Et je trouve suspect que tu qualifies le fait d’en avoir ras-le-bol de lire ici des messages antisémites et négationnistes « le degré zéro de la pensée ».

hamlet dit: à

Pablo, non je ne suis pas x, mais je trouve que x est un type qui pose les questions, à aucun moment x ne soutient les propos de l’autre antisémite, il essaie juste de prendre du recul et d’analyser vos comportements et vos réactions, ce que peu de gens font ici, trop heureux qu’ils sont à enfoncer des portes ouvertes.

hamlet dit: à

« Pablo75 dit: 8 juillet 2018 à 1 h 23 min
et je trouve suspect que tu qualifies le fait d’en avoir ras-le-bol de lire ici des messages antisémites et négationnistes « le degré zéro de la pensée » »

pour toi le monde se partage en deux : d’un côté ceux qui partagent tes idées et de l’autre les gens suspects.

mais là encore tes propos incarnent à merveille la pauvreté de notre temps présent.

hamlet dit: à

« Précision pour les neuneus: ceci n’est pas un commentaire sur la justesse ou non de la décision de Pierre Assouline, qui a, lui, des responsabilités pénales, mais sur la façon dont elle a été saluée : enfin un chef qui montre qu’il a de la poigne. Ils l’avaient bien mérité, etc. »

Pablo, le plus important ce sont les premiers mots le : « précisons pour les neuneus », je pense que x avaient pressenti la réaction de neuneu comme toi…

et là encore, on ne peut pas lui reprocher le fait qu’il a vu juste.

Pablo75 dit: à

@ hamlet

Je ne savais pas que tu étais si idi.ot. Je te croyais plus intelligent et plus lucide, même si tes raisonnements n’ont jamais été clairs pour moi.

Là, devant des faits évidents, ta façon de non raisonner pour défendre l’indéfendable fait de la peine.

Bérénice dit: à

Regardé, écouté la première partie de Shoah. Déplorable qu’une censure ait encore après cela motifs à s’exercer autour de ce thème. En revanche puisque vous vous écharpes sur la forme faudrait il acceuillir l’agressivité et l’injure comme nécessaires pour faciliter le compréhension et l’échange d’arguments parfois en conflits , à d’autres moments interrogeant . Neuneus, imbécile s, pourriture , une invitation à poursuivre le débat.

Bloom dit: à

Le lecteur du Lièvre de Patagonie découvre le sens très restrictif de « libre » (non-communiste) dans l’appellation Université « Libre » de Berlin, où Lanzmann fut lecteur et sur laquelle il écrivit des articles dénonçant le recyclage d’anciens nazis par l’administration universitaire de la RFA, qui lui valurent d’être viré par les autorités françaises souvent promptes à se mettre la tête dans le sable pour ne pas ‘faire de vagues’.
Le courage était une de ses qualités,rarissime, hier comme aujourd’hui et demain.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il y a de l’action, pour se limiter à étudier, pour soi, ou groupes  » limites  » en regard, des exclusions des autres à faire,…

…et, il y a de vivre ensemble, tous, vers plus, d’expansions,…et d’extensions,…

…il reste l’humain, après, toute les histoires, qu’on lui colle, sur le dos,…

…chaque gens est, différents,…comme, les chargés, à sollicitations sociales,…

…il y a des points de ruptures attendus,…
…c’est, mathématiques, en plus, çà peut, créer, la révolution, européenne, d’un coup,…
…et, d’autres lois, automatiques sur les capitalismes, sans fondements, réels, que la la seule lutte des classes sociales abjects,…

…des gens, et des hommes, qui ne sont, pas, à leurs places, pour le bien, de l’humanisme, en regard, des profits – personnels, a s’engendrer,…les égoïstes aux paradis, sur leurs Waterloo,…Judas, et traitres présidents de toutes sortes,…Go,!…

…les tours de mains, administratives, pour rester, longtemps exclus, des directions du monde,…logiques, pour les nuls,…
…etc,…
…aux cloisonnés, les poules en H.L.M.,…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…quand, les castes du pouvoir, refond, l’Histoire, dorée,…

…tout, pour moi, et rien, ou survit de misères, pour les autres gens, se ficeler, à se partage,..
…pour nos avocats, du diable, financier,…
…le commerce, le seul, le fric c’est chic,…en, plus, tout ou presque, est des productions automatisées,…
…des écoles, pour le seul maintient, à rien foutre,…à ses liens,sur internet,…

…la nature, qui se découvre, être, un coq, en pâte,…au four public,…
…tout est bon, pour monter, la température,…Ah,Ah,!…des histoires sacrées,…Platon, saves the Kings,…
…c’est nuls, les égoïstes,…à Shoah,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…cinéma, plus de J.R.,Dallas,…comics-style,…etc,…à la pensée unique,…la risée du lucre,…

renato dit: à

Exercices pratiques.

Même en présence d’actions irréfléchies ou inconséquentes — commises sans précautions —, composer des curiosités iconologiques ; des figures allégoriques que conjointement aux commentaires et aux réflexions des observateurs, provoqueraient des conversations à propos des différences de conceptions en donnant un ordre nouveau à des choses du passé par le biais d’anecdotes indépendantes de l’histoire de l’art et de l’esthétique sans donner l’ombre d’une certitude.

Faciles :
les « Paons » de Flannery O’Connor (« Mon intention est de devenir l’Autorité Mondiale des Paons, et j’espère qu’à un moment l’on m’offrira une chaire à la faculté de Volaillelogie ») ;
la « Télévision » de Billie Holiday (« J’ai compris que j’étais sortie du tunnel de la drogue lorsqu’un matin je n’ai pu supporter la télévision »).

Malaisés — fuyantes, incertaines, indistinctes, confuses — :
la « Culotte » de la future madame Joyce dans la poche arrière du pantalon de son futur mari — il s’agit d’une anecdote que nous pourrions tenir pour vrai, même si, étant donnée la taille des sous-vêtements féminin de l’époque, il ne l’est probablement pas ; d’ailleurs, quelqu’un attribue la même passion à Giacometti… ;
une observation barthésienne : « le discours amoureux est aujourd’hui d’une extrême solitude » ;
le concept léopardien de « erreur magnanime » ;
l’idée de Basho de faire du « voyage sa propre maison » ;
ou encore, une réflexion sur la condition humaine de Montaigne, il me semble,, « celui qui observe s’oublie ».

http://blogfigures.blogspot.com/2012/07/kinski-paganini.html

renato dit: à

« Rappelez-moi le contexte, s.v.p… »

Chic, avoir une indication relativement au contexte était justement la raison d’être de ma question ?

christiane dit: à

Jazzi dit: 7 juillet 2018 à 20 h 44 min
Tu écris :
« Christiane, mon commentaire ne concernait que le petit peuple du commentorium, le grand Passou est bien au-dessus de tout ça ! »
O.K. j’avais mal compris.

Pour Sergio, j’ai répondu à Rose ce que je pense de tout ça…. Je pense aussi que l’annonce sur son blog a été brouillée par les idiots qui continuaient à signer des commentaires « Sergio ». Il avait bien mis une adresse e-mail sur son blog mais je ne l’ai jamais utilisée, comme beaucoup de commentateurs, ce qui multipliait les questions sur sa santé, son silence, puisque c’est lui qui avait révélé le cancer dont il souffrait.
Il y avait eu par ailleurs un billet où il s’en prenait durement aux médecins. Tout cela menait à l’inquiétude des amis de son blog (pas seulement ceux qui le connaissaient mais aussi ceux qui le lisaient régulièrement avec joie, soit dans les billets, soit dans les commentaires).
Je ne crois pas que tu mérites le jugement sévère de x, tu es un être épris de clarté dans les relations humaines et l’ambiguïté du virtuel rend cette quête difficile. Aussi, tu es un peu trop curieux…

Réponse à Cl. : non, je ne pensais pas à Paul Edel !

renato dit: à

« Finalement le salut de la littérature c’est qu’il n’y a pas de salut. »

raymond dit: à

renato:
Celui qui observe s’oublie que vous attribuez à Montaigne, vient en réalité – mais je comprends votre confusion – d’une scène demeurée célèbre du Perceval de Chrétien de Troyes où plongé dans la stupeur il observe du sang sur la neige:
Car le sang et la neige ensemble

À la fraîche couleur ressemblent,

Pour lui, à celle de sa mie,

Il y pense tant qu’il s’oublie :

En son visage est tout ainsi

Le vermeil sur le blanc assis

Comme ces trois gouttes de sang

Sur blanche neige apparaissant.

À regarder comme il faisait,

Il croyait, tant ce lui plaisait,

Qu’il voyait la couleur nouvelle

Du visage de sa mie belle.

Perceval sur ces gouttes rêve,

Toute la matinée s’achève…

renato dit: à

Merci raymond ; il est vrai que je doutais de mon souvenir.

Passou dit: à

Mais non Jazzi, j’ai volontairement libéré de la modération les posts de Jean et Goering pour les laisser faire leurs adieux à leur manière, lesdits posts n’étant pas insultants.

Clopine Trouillefou dit: à

Un jour, j’ai sauvé un oison tombé dans un trou.

J’avais été alertée, depuis la fenêtre ouverte de ma chambre, par les cris de la petite troupée d’oies : nous sommes d’habitude, nous les êtres humains civilisés, particulièrement sourds aux langages animaux, surtout ceux qui expriment la souffrance. Mais là, même moi, qui n’ai « qu’un degré de ruralité restreint », (ahahah) je n’avais pu échapper à la tonalité angoissée, insistante et affolée des cacardements de ma volaille. (*)

Arrivée dans le pré, j’ai vu mes oies toutes rassemblées autour du plus grand arbre du pré du bas : le marronnier, l’arbre qui, grâce à sa couronne circulaire, donne l’ombre la plus épaisse. Un trou s’était creusé, entre les racines : et l’oison encore plumé de gris, inattentif et étourdi comme la jeunesse sait l’être, était tombé dedans.

Je me suis mise à genoux, j’ai enfoncé le bras, bien jusqu’au coude dirais-je, ai attrapé l’oiseau et ai entrepris de le ramener au-dehors…

Mais j’ai senti alors, en même temps qu’une douloureuse meurtrissure aux épaules, comme une force qui me soulevait, au milieu des cris de plus en plus affolés : c’était la plus grande des mères oies, qui était montée sur mes épaules et avait déplié ses ailes. Or, les ailes d’oie, même éjointées quand il s’agit des oies domestiques, sont particulièrement impressionnantes, et leur battement immense semblait vouloir me gifler, pendant que je sentais le cou ployé et le gros bec venir tout près, bien trop près, de ma nuque, de mon cou, et surtout de mes cheveux.

Sans doute, de loin, pouvait-on croire que l’oie tentait de m’emporter, ou tout bonnement qu’il m’était poussé des ailes : allais-je devenir une sorte d’ange, comme un personnage d’un de ces grands tableaux noircis des églises toscanes ?

J’étais submergée par le sentiment d’injustice : l’oie m’attaquait, alors que, précisément, je venais sauver sa progéniture ; je me suis débattue comme j’ai pu, j’ai appelé le chien qui est intervenu bravement dans la bataille (et pourtant, le chien reste toujours prudemment éloignée des oies, tant elles sont impressionnantes), et j’ai lancé l’oison sauvé, un peu rudement, à quelques pas, ce qui a détendu l’atmosphère !

Eh bien, je voudrais dire à Jazzi et à Paul Edel que leurs comparaisons à mon égard, les noms lancés ainsi (Colette, Sand), sont comme l’équivalent des ailes d’oie, sur mon dos. On pourrait croire, de loin, qu’ainsi dotée de tels attributs, je vais être galvanisée, et que je me servirai de plus belle de ma facilité d’écriture (je la reconnais celle-ci, parce qu’elle est directement issue de ma vie passée à lire), que je décollerai enfin, m’assumerai vraiment !

Mais en réalité, je ne suis qu’une sorte de gardeuse d’oies, je le revendique, et les ailes qui me poussent ne me font pas prendre d’envol, mais me courbent un peu plus, par injuste châtiment, vers l’obscurité des trous qui se forment entre les racines des arbres.

La bienveillance commanderait donc, s’il vous plaît, de la mesure dans la comparaison : car mon envergure est modeste, et mon ambition, vacillante ! Donc, très sincèrement, je vous demande de penser à mes oies, quand vous pensez à moi. Et d’éviter de me meurtrir l’épaule, sous le poids de comparaisons insensées.

(*) : je suis sûre que Pierre Assouline, en se penchant de son olympe vers nos commentaires, perçoit parfaitement, certains jours, la tonalité que je décris là !

tristan dit: à

La photo au début du billet: facepalm de Lanzmann pleurant les disparitions prématurées de Jean et Goering de la RdL.

christiane dit: à

Raymond,
cette citation m’évoque le roman Un roi sans divertissement de J.Giono. Cet hiver enneigé dans un village de montagne,isolé. Ce meurtrier fasciné par le rouge du sang sur le blanc de la neige. Des meurtres absurdes, un meurtrier que Giono présente comme « un homme comme les autres’, banalisant se faisant, la cruauté, le mal.
Giono ? Raconter pour éviter d’exploser… écrire pour transgresser… écrire pour ne pas s’ennuyer… La cruauté naitrait-elle de l’ennui ? A quoi joue le romancier ?

William Legrand dit: à

exclusions : Jean s’excuse, JC Goering continue dans l’injure sur la RdC (comme d’habitude), différence de comportement

Jazzi dit: à

Revoyant en grande partie « Shoah », que j’avais été voir en salle à sa sortie, je n’ai pas trouvé, Phil, que Claude Lanzmann fait un portrait à charge des Polonais. Il pose des questions simples et précises aux habitants du village voisin du camps d’extermination : « Vous voyiez, vous saviez, les Juifs vous manquent-ils aujourd’hui ? » Oui, oui et oui, répondent-ils généralement à ces trois questions. Donc, si eux savaient, dès 42, le monde entier aussi…

christiane dit: à

Renato – 8h57
Très beau dessin. Avez-vous des photos de ses recherches avec les plantes (son herbier) ? Karl Blossfeldt pouvait grossir l’image, révélant ainsi de multiples détails des plantes qu’il prenait en photo. Il trouvait dans leurs volutes des motifs ornementaux repris par l’art Nouveau qui se caractérise par des lignes sinueuses, courbes. L’art de la Belle époque.

Jazzi dit: à

Mais non, tristan, Lanzmann se creuse les méninges pour tenter de se souvenir pour quelle raison il est fâché avec Passou !

raymond dit: à

renato: oui, lorsqu’on a trop lu, citations et auteurs s’emmêlent, pour ma part c’est « un classique » de mes remuements.
christiane: excusez-moi je ne connais pas assez Giono pour vous suivre (comme quoi je dis que j’ai trop lu et puis voilà que c’est « pas assez »… sourire indulgent). Mais vous me donnez grande envie d’aller voir ce sang sur la neige. Quant aux questions abyssales sur les raisons d’écrire, je soulignerai bien plutôt la « gratuité  » de l’acte d’écrire, cet effort constant toute la vie pour un ‘rapport’ définitivement dérisoire. J’interrogerai la chose ainsi, non pas pourquoi écrit-on, mais pourquoi essaie-t-on décrire bien, d’écrire beau, d’écrire convaincant, pourquoi fait-on en bref tous ces efforts pour être parcouru ensuite du regard par un lecteur distrait qui n’aura même pas l’impression d’être cruel dans sa négligence fugitive. Je dirais volontiers que l’on écrit pour s’habiter soi-même, alourdir la peine de légèreté que l’on éprouve vivant au cœur de cet éloignement qui fait tic tac et nous transporte un matin jusqu’au boulevard des allongés.

Phil dit: à

Baroz, le ton et l’esprit du documentaire « Shoah » sont issus de cette époque où il fallait des coups d’éclats comme la gifle de Beate Klarsfeld pour éveiller une génération dont les parents furent tous nazis. Lanzmann donne simplement sa « gifle » aux Polonais, elle restera de toute manière plus légitime que celle du cinéaste du « Fils de Saül ».

Janssen J-J dit: à

Merci Passoul pour la précision matinale de 8h51. Voilà l’extrait que je garderai pour ma part du message de Jean, que j’ai toujours cru insincère dans ses prov.ocations antis.émi.tes et prona.zies, même s’il devenait urgent qu’elles cessent enfin !
Adieu monsieur, vous nous avez émus un soir, mais hélas, trop longtemps écoeurés par la suite. Qui que vous soyez, oubliez la rdl et concentrez-vous sur votre destin, sachant qu’on n’ira pas vous pleurer.

« Allez, j’avoue : j’ai proféré un nombre considérable de sottises, par goût de la blague moisie et provocatrice. J’en demande pardon à tous et en particulier à Christiane, et à Jazzi. Assouline a certainement raison, il vaut mieux que je m’en aille, dans mon propre intérêt car je ne vais pas bien. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi je fonctionne comme ça. Peut-être pour parvenir à fonctionner encore. Je vous aime tous et vous souhaite un joyeux été. Il va sans dire que je retire toutes les horreurs infantiles que j’ai écrites. Je vais la rejoindre, là-haut (de la fenêtre de ma chambre, je vois la sienne) ; c’est ce que j’ai de mieux à faire, et de très loin ».

D. dit: à

Moi l’oie c’est dans le cassoulet toulousain que je la préfère. Je m’en ferai bien un ce soir, d’ailleurs. Du coup. http://youtu.be/fuwPg_5oveE

Janssen J-J dit: à

On écrit tous les jours pour combler le non vivre, car on ne sait pas pourquoi ni comment le faire. Il s’agit d’oublier, car pendant qu’on écrit, et qu’on peaufine, on oublie que l’on vit. Ecrire, c’est anticiper l’expérience de la non-vie, de la mort allongée ou incinérée, en pressentir l’extase.

raymond dit: à

Janssen:
Oui pour l’extase bien sûr.
Mais pourquoi écrit-on des fictions ? Vient une réponse : on a quelque chose à cacher. Sans doute, comme tout le monde, mais tout le monde n’écrit pas des fictions. La question est alors : pourquoi ce décalage ? Pourquoi éprouve-t-on la nécessité d’inventer une histoire qui ne fut jamais ailleurs que dans l’imaginaire ? C’est que les rêves sont notre vêtement, nos habits de misère, ces lambeaux qui ne cessent de flotter depuis le bain d’enfance où nous ne fûmes rien sinon exposés à des sensations peu claires dont nous fîmes des histoires provisoires pour nous rassurer qui s’effritèrent au fil du grandissement vers la lumière adulte qui elle remiroite souvent et nous tance, et les nuages reviennent et le gris se réinstalle avec le temps et il faut inventer de nouvelles histoires et ce sont des romans… ou des nouvelles, si bien nommées. On écrit des fictions pour être au chaud avec soi-même ; le temps d’écrire est si plein de bonheurs et de drames ; on écrit pour vivre deux fois, pour s’absenter du hic et nunc ; on écrit des fictions pour tricher, faire semblant de vivre et ce faisant pour vivre plus à fond, narcissique et ouvert sur le tout autre. Écrivant on n’est plus là et cependant on n’a jamais été plus présent au monde, au tout venant. Étrange flottement.

hamlet dit: à

« Pablo75 dit: 8 juillet 2018 à 1 h 41 min
@ hamlet
Je ne savais pas que tu étais si idi.ot. Je te croyais plus intelligent et plus lucide, même si tes raisonnements n’ont jamais été clairs pour moi.
Là, devant des faits évidents, ta façon de non raisonner pour défendre l’indéfendable fait de la peine. »

Pablo, essaie de regarder comment tu procèdes : c’est toi qui qualifie les choses, comme au temps de l’épuration, t’es un pro pour repérer les « pourritures », et tu es sûr de ne jamais te louper.

et jamais le doute ne vient frapper à la porte de ton cerveau.

Borges n’aime-t-il pas le foot ? : normal c’est un crétin.

x ose s’interroger sur votre comportement grégaire (façon épuration alors qu’aucune guerre ne vient de se finir) : pas de problème c’est une pourriture…

x justement interroge cette promptitude à qualifier les choses, même si pour Jean ça devenait lourdingue, bien qu’à l’évidence ce type cherche pus à provoquer pour montrer qu’il existe qu’il n’est antisémite (mais ça le temps que ça monte à vos neurones… je ne vous demanderais même pas de faire cet effort)

l’autre c’est Jazzi : la pipelette de service : c’était qui Sergio ? quel était son nom, son identité, je veux savoir, est-il bien mort ? est-il vivant ?

là encore x a raison : cette sombre bêtise incarne bien plus la véritable barbarie que celle de ce débile de Jean.

Pablo, tu vois, le problème c’est que pour toi les choses doivent rester simple, pour les comprendre et le juger vite, et surtout repérer les pourritures, les pointer de doigt en attendant que le boss vienne faire le boulot d’épuration derrière.

– c’est bon patron le boulot est fait ?

– ouai les gars, pas de problème c’est réglé !

– ouf on se sent mieux…

c’est pathétique !

Janssen J-J dit: à

@ « Mais chez Clopine on devine toute une façon de se sentir plus vite blessée ou visée. Est-ce son talon d’Achille dans la botte de la fermière ? Allez savoir » (Edel).

Oui, Edel, alors que son histoire magnifique du matin de 8.53 serait digne d’un grand conte Sand-ré, si elle pouvait juste le débarrasser de ces agaçants parasitages, si maladroits et si peu honnêtes :
– Ligne 5 (ahahaha)
– en stoppant l’histoire après le mot « l’atmosphère » et … en éjectant tout le reste, cette moraline dégoulinante d’auto-apitoiement à la fois naïve et fière qui gâche toujours ses meilleures pulsions d’écriture.
(Dénicher).

hamlet dit: à

Borges n’aime-t-il pas le foot ? : normal c’est un crétin.

x ose s’interroger sur votre comportement grégaire (façon épuration alors qu’aucune guerre ne vient de se finir) : pas de problème c’est une pourriture…

hamlet dit: à

x interroge cette promptitude à qualifier les choses, même si pour Jean ça devenait lourdingue, bien qu’à l’évidence ce type cherche pus à provoquer pour montrer qu’il existe qu’il n’est antisémite (mais ça le temps que ça monte à vos neurones… je ne vous demanderais même pas de faire cet effort)

hamlet dit: à

l’autre c’est Jazzi : la pipelette de service : c’était qui Sergio ? quel était son nom, son identité, je veux savoir, est-il bien mort ? est-il vivant ?

là encore x a raison : cette sombre bêtise incarne bien plus la véritable barbarie que celle de ce débile de Jean.

hamlet dit: à

autre chose que x analyse parfaitement c’est le comportement de Jazzi : alors c’était qui ? est-il bien mort ? quelle était sa véritable identité ? quel était son nom ?

là, par contre Jazzi cette indécence débile a tout à fait sa place ici.

et quand x le lui fait remarquer, il ne voit pas de quoi on parle…

hamlet dit: à

là où les questionnement de x est le plus pertinent c’est quand elle décortique cette exclusion.

un type sort des trucs qui tombent sous le coup de la loi, pas de problème il est viré, voire poursuivi en justice.

mais là non, il faut qu’il y ait toute une mise en scène digne d’une pièce de Molière.

pour Pablo qui ne sait pas compter jus’à deux sans se servir de ses doigts oser le signaler cela signifie bien sûr qu’on est une sale pourriture.

dommage parce que là, en analysant ce genre de comportement on entre dans le dur et l’intéressant.

mais soyez tranquille, personne n’osera plus soulever des questions pertinentes : Pablo veille au grain… entre deux matchs de foot.

Pablo75 dit: à

@ hamlet

Tu es comme Delaporte, un non-comprenant de naissance. Ou alors tu es trop vieux pour raisonner lucidement. Tu devrais changer de
pseudo: avoir choisi le nom du plus grand personnage du théâtre relève de l’imposture dans ton cas.

La différence entre tes messages et les miens c’est que tu ne fais qu’éructer, alors que moi j’essaie de prouver ce que je dis, en raisonnant
(j’attends encore – assis – que tu me prouves que mes raisonnements sur les co.nneries de x sont faux).

Tu es ici le roi du bla, bla, bla, mais tu ne trompes personne.

(De plus en plus clair que x et hamlet c’est le mème cré.tin)

Janssen J-J dit: à

Raymond P., merci, on sent que le sujet vous tient à coeur en vos mots sont si magnifiquement pesés. Il existe juste, je crois, une petite différence de degré entre nous. Moi j’écris tous les jours, mais jamais des fictions, car mon imagination est trop pauvre et je n’aurais jamais cette patience. Je m’écris, avec la conscience jamais en repos qui se déverse en permanence en oubliant les raisons… c’est comme un automatisme, il y a toujours un bout de papier et un crayon pas loin. Il faut que quelque chose sorte et s’évacue, qui n’a jamais la vocation d’être vu par quiconque. Plus tard, puisque des millions de traces visqueuses sont là, il m’est toujours possible d’extraire une pâte pour en faire autre chose, vu qu’elles ne m’appartiennent plus vraiment, l’oubli de la pulsion du moment ayant heureusement fait son office. Mais de cette ancestrale pratique égotiste du diarisme pulsionnel non théorisé, quelque chose a quand même changé depuis qu’il y a la rdl… la conviction que d’autres êtres virtuels peuvent vous prêter parfois leur attention. On ne sait pas qui ils sont, mais voilà qu’ils se mettent à exister, et on finit par s’imaginer que les mots que l’on pose au hasard leur « signifient » quelque chose, leur parlent. Or, c’est une expérience des plus troublantes. Toute votre montagne de papiers accumulée et vouée à la pourriture, a moins de consistance tout à coup que les deux ou trois signes de bienveillance gratuite d’un Raymond Prunier poétique s’appliquant à expliquer à la cantonade sa propre expérience d’écriture. La seule chose qu’on puisse alors penser : voilà acte gratuit d’une singulière beauté (comme des fruits généreux gorgés des soleils de l’été, mirabelles, reines-claude et autres quetsches)…

hamlet dit: à

là Pablo, j’avoue, tu es fort, sur l’attaque ad hominem.

désolé, mais même si tu ne l’as pas vu, je peux t’assurer que le déroulement de cette exclusion ressemblait bien, non pas à une pièce de Molière, ou de Shakespeare, mais un film de Lautner sur des dialogues d’Audiard :
– boss on a repéré une pourriture
– pas de problèmes les gars j’en fait mon affaire
– ok boss t’es le plus fort
– ça y est les garts je lui ai réglé son compte façon western
– super boss, t’es vraiment un super boss…
– ouai mais avant de lui faire la peau je lui ai laissé le temps de faire des excuses et demander pardon au Seigneur.

non mais vous vous êtes vus ? vous avez déjà jeté un oeil sur le monde qui vous entoure ?
des tarés comme Jean on en trouve de kilos au centimètre carré.
cette mise en scène qui n’a pour objectif que de rappeler aux gens biens qu’ils sont bien gens biens, cette mascarade est-elle bien nécessaire ?

à ton avis Pablo, toi qui n’a jamais lu Shakespeare, ou bien ne l’a jamais bien compris, tu peux me répondre : est-ce bien nécessaire ?

hamlet dit: à

désolé, mais même si tu ne l’as pas vu, je peux t’assurer que le déroulement de cette exclusion ressemblait bien, non pas à une pièce de Molière, ou de Shakespeare, mais un film de Lautner sur des dialogues d’Audiard :

hamlet dit: à

– boss on a repéré repéré une pourriture
– pas de problèmes les gars j’en fait mon affaire
– ok boss t’es le plus fort
– ça y est les garts je lui ai réglé son compte façon western
– super boss, t’es vraiment un super boss…
– ouai mais avant de lui faire la peau je lui ai laissé le temps de faire des excuses et demander pardon au Seigneur.

hamlet dit: à

non mais vous vous êtes vus ? vous avez déjà jeté un oeil sur le monde qui vous entoure ?
des tarés comme ce type on en trouve de kilos au centimètre carré.

hamlet dit: à

dans le vrai monde

hamlet dit: à

quel sens faut-il donner à cette mascarade ?
sinon celui de vous réconforter en vous rappelant que vous êtes tous des types biens comme il faut.

mais est-ce bien le cas ?

rose dit: à

du diarisme pulsionnel non théorisé,

un journal.

Pablo75 dit: à

@ hamlet

Ton imitation Audiard restera comme l’un des moments les plus pathétiques de ce blog.

Arrête de t’enfoncer dans le ridicule: tu fais de la peine. Fe.rme-la un peu, n’aggrave pas ton cas. Tu as raté ton coup, ce n’est pas grave, tu l’avais mal préparé, ce n’est pas la fin du monde.

Maintenant on sait que tu as un autre pseudo et que tu écris des âneries avec les 2. Et alors? Il n’y a pas eu mort d’homme…

Paul Edel dit: à

On parlait d’Epuration sur ce blog il n’y a pas longtemps.
Je me suis toujours demandé si Langlois, le héros de « Un roi sans divertissement » capitaine de gendarmerie devenu commandant de louveterie n’était pas la figure distante et nouvelle du Giono de 1947, date de composition de ce récit. Giono a vu arriver la guerre 4O et a milité contre (le « gionisme » fut un mélange de pacifisme et d’écologie avant l’heure..) et en a payé le prix . D’abord en 1939, au moment de la mobilisation, pour auteur de tracts pacifistes. Arrêté en septembre, il est libéré sur intervention de Gide auprès de Daladier. En 1944, il est de nouveau arrêté et emprisonné comme vichyssois pour avoir publié quelques textes dans les journaux et revues de la Collaboration. Il ne sera relâché que le 2 février 1945.. C’est un autre écrivain qui sort de prison. Son style est devenu plus sec, moins lyrique, avec des zones sombres sur l’humanité. beaucoup de sang sur la neige dans ce récit . Langlois est fasciné par la violence sans la comprendre et la peur qui s’empare du village ; il trouve l’assassin mais bute sur les raisons et explications de la violence et s’enferme dans un mutisme épais comme les neiges qui recouvrent tout dans ce roman. Giono -comme Langlois- ne comprend rien ni à ses arrestation ni aux accusations de collaboration qu’on lui colle sur le dos.. Le ciel reste vide, condition humaine inexplicable dans son Mal. et il ne croit plus à la fraternité qui était son message d’avant-guerre….. Giono et Langlois son curieux héros mettent de plus en plus de distance entre eux et les humains. Il s’enferment dans une aristocratique solitude assez amère. Giono, comme Langlois, se réfugie dans la rumination, la chasse solitaire, la randonnée, l’imaginaire de la page blanche comme neige. .
« Dehors, il n’y a plus ni terre ni ciel, ni village ni montagne ; il n’y a plus que les amas croulants de cette épaisse poussière glacée d’un monde qui a dû éclater. » Extrait de « Un roi sans divertissement »

Pablo75 dit: à

Ton imitation d’Audiard…

rose dit: à

x à 16h52, hier

me faites doucement marrer avec votre leçon de morale à deux balles. ne me sens pas concernée par vos propos.

———

christiane

je vous en remercie.(du paix à vous aussi)
suis à la sainte beaume. vous y emmène avec moi.
bien cordialement,

x dit: à

ah, oui, merci beaucoup Pablo75, j’avais oublié la pratique systématique de l’insulte et de la violence verbale ad hominem. Encore un effort et vous me traiterez de cancrelat.
Entre deux éructations, prenez le temps de relire et, si c’est possible, de réfléchir.

Je n’aurais pas dû soulever plusieurs problèmes dans un seul commentaire.

La levée d’anonymat qui m’indigne est celle d’un mort qui n’a jamais, que je sache, fait l’apologie du nazisme ni d’aucun totalitarisme.
Jusque là, ça va ?

Avez-vous lu l’expression « liberté d’opinion » dans mon message ?
Ai-je dit quelque part que j’étais contre un système mettant ceux qui interviennent devant leurs responsabilités (par exemple le passage par une inscription pour pouvoir commenter, comme sur M e d i a p a r t) ?
À la limite je ne serais pas contre la transparence absolue, mais pour tout le monde et à condition que la règle du jeu ne change pas en cours de route et que l’opération ne s’effectue pas sans le consentement des participants et de manière rétroactive. On ferme la RdL et on la fait renaître de ses cendres, avec un nouveau mode de fonctionnement. Cela contraindrait peut-être aussi certains à la politesse (à moins évidemment qu’ils n’aient déjà plus rien à perdre).
On pourrait aussi instaurer, en plus, un péage minime (montant par commentaire à déterminer) ; chacun pourrait ainsi faire le tri de ce qu’il lui importe vraiment de dire. Moins de bordées d’injures, moins de blabla, moins de menus du soir, moins de liens avec des autorités d’emprunt, moins de récits de vacances…

À mon tour de vous poser quelques questions.

Les messages postés ici présentaient-ils un danger quelconque ? On ne doute pas que le blog soit lu avidement par les 15-35 ans de toutes les cités, mais quand même… Croyez-vous que ces messages aient jamais déclenché des passages à l’acte ?
Croyez-vous qu’ils aient été écrits dans ce but ou bien comme des provocations ?

Pensez-vous sincèrement qu’un seul des lecteurs de la République des Livres ait pu être troublé dans ses convictions et se soit précipité à la recherche de sites nég.tionn.stes sous cette influence ?
Il aurait fallu qu’il se renseigne ailleurs pour les trouver par lui-même en tout cas : ces messages fournissaient-ils des liens avec des officines actives d’extrême-droite ?
Tel éditeur de fâcheuse mémoire m’avait paru, lui, réellement dangereux car croyant à ce qu’il disait et visant à convaincre ; son discours s’articulait sur une activité professionnelle qui ne laissait pas de doutes. Demandez aux anciens de la RdL.

Pourquoi je ne parle pas du contenu ?
Parce que dans les deux exemples qui nous occupent il ne s’agit pas de cela, mais de provoc de très très mauvais goût.
Parce qu’en dehors de situations très particulières (guerre + occupation par exemple) dire n’est pas faire.
(En revanche les applaudissements d’ici saluent une action réelle, l’éviction ou expulsion, même si je vous accorde qu’elle est sans gravité).
Parce que dans le contexte de la RdL et de son audience, les propos tenus visent à choquer, à prendre à rebrousse-poil, à énerver (alors que des propos en apparence semblables dans les années 30 seraient allés dans le sens de l’opinion majoritaire, auraient été dans l’air du temps).

Pour le dire autrement : si nous habitions à Liliput, où l’on casse l’œuf à la coque par le petit bout, ces deux zigotos posteraient des messages faisant l’éloge des grosboutiens.
Si nous étions sur la République des végétariens, ils enverraient des descriptions de viande bien saignante, la satisfaction de déguster des huîtres ou des trucs et astuces pour cuire le homard.
Mais saurions-nous pour autant ce qu’ils mangent réellement ? Sondez-vous les estomacs comme les consciences ?
En fait, nous avons affaire à un délit de blasphème : ils ont touché à notre sacré.

Inversement, que savons-nous des actes quotidiens de ceux qui respectent ici les apparences langagières ? Dans le brave new world du politiquement correct les comportements sont censés s’aligner magiquement sur les mots ; celui qui parle de son employée de maison la payerait mieux que celui qui dit femme de ménage ? Il existe quelque chose qui s’appelle l’hypocrisie, dont les vrais méchants (en acte) savent très bien s’accommoder.
Cela ne signifie pas qu’il faille accepter en toutes circonstances un langage décomplexé, je crois que là-dessus nous pourrions être d’accord.
En gros s’opposent deux conceptions : celle d’un langage matriciel qui déterminerait les comportements et celle du discours-soupape, on déconne pour se soulager. Je me demande sous quelle catégorie vous placez votre propre violence verbale.

rose dit: à

Giono
où étaient donc les réunions festives entre copains sur le haut plateau du Contadour ?
Ce partage de la fraternité et de l’ouverture de tous les possibles qui ont conduit Giono à L’homme qui plantait des arbres, Elzéard Bouffier.

Dans le film Un roi sans divertissement l’épaisseur de la neige et le silence qui accompagne, et les corps des deux femmes, gros, dans l’immense nid en haut de l’arbre.

christiane dit: à

Oui, Paul Edel, ce capitaine de gendarmerie, Langlois, est un personnage tout à fait étonnant. c’est lui, le roi sans divertissement. La première partie du roman est en trompe-l’œil. Un roman policier ? L’épaisseur poisseuse du roman commence alors. Qui est ce Langlois ? Que cherche-t-il dans ce village où il revient alors que l’énigme semble résolue ?
Je garde en mémoire sa stupeur, sa sidération quand le cou de l’oie est tranché que des gouttes de sang tomnent sur la neige et bien sûr ce drôle de cigare qu’il allume quand tout doit se terminer.
C’est un personnage qui m’a rappelé celui d’un roman de Camus : Meursault dans L’étranger.
A cause du soleil, dira-t-il, Langlois pourrait répondre : – A cause du sang sur la neige… Des morts qui n’apportent aucun soulagement à ceux qui les ont commises. Un monde devenu absurde.

x dit: à

rose dit: 8 juillet 2018 à 11 h 32 min

Comme disait Kundera à propos de l’égocentrisme uniformisé, « les inculpapbilisables dansent » :

« Au fur et à mesure que la liberté de la pensée, la liberté des mots, des attitudes, des blagues, des réflexions, des idées dangereuses, des provocations intellectuelles se rétrécit, surveillée qu’elle est par la vigilance du tribunal du conformisme général, la liberté des pulsions va grandissant. On prêche la sévérité contre les péchés de la pensée; on prêche le pardon pour les crimes commis dans l’extase émotive. »

christiane dit: à

@rose dit: 8 juillet 2018 à 11 h 32 min
La Sainte Baume… Si seulement nous montions au col du Pilon ensemble, traversant cette forêt de hêtres et autres arbres majestueux. La petite tombe de J.V est juste derrière le Centre…

x dit: à

ça commençait ainsi :
ah, oui, merci beaucoup Pablo75, j’avais oublié la pratique systématique de l’insulte et de la violence verbale ad hominem. Encore un effort et vous me traiterez de cancrelat.
Entre deux éructations, prenez le temps de relire et, si c’est possible, de réfléchir.
Je n’aurais pas dû soulever plusieurs problèmes dans un seul commentaire.
La levée d’anonymat qui m’indigne est celle d’un mort qui n’a jamais, que je sache, fait l’apologie du nazisme ni d’aucun totalitarisme.
Jusque là, ça va ?
Avez-vous lu l’expression « liberté d’opinion » dans mon message ?
Ai-je dit quelque part que j’étais contre un système mettant ceux qui interviennent devant leurs responsabilités (par exemple le passage par une inscription pour pouvoir commenter, comme sur un journal en ligne créé par un moustachu) ?
À la limite je ne serais pas contre la transparence absolue, mais pour tout le monde et à condition que la règle du jeu ne change pas en cours de route et que l’opération ne s’effectue pas sans le consentement des participants et de manière rétroactive. On ferme la RdL et on la fait renaître de ses cendres, avec un nouveau mode de fonctionnement. Cela contraindrait peut-être aussi certains à la politesse (à moins évidemment qu’ils n’aient déjà plus rien à perdre).
On pourrait aussi instaurer, en plus, un péage minime (montant par commentaire à déterminer) ; chacun pourrait ainsi faire le tri de ce qu’il lui importe vraiment de dire. Moins de bordées d’injures, moins de blabla, moins de menus du soir, moins de liens avec des autorités d’emprunt, moins de récits de vacances…

x dit: à

ça continuait comme ça :
À mon tour de vous poser quelques questions.
Les messages postés ici présentaient-ils un danger quelconque ? On ne doute pas que le blog soit lu avidement par les 15-35 ans de toutes les cités, mais quand même… Croyez-vous que ces messages aient jamais déclenché des passages à l’acte ?
Croyez-vous qu’ils aient été écrits dans ce but ou bien comme des provocations ?
Pensez-vous sincèrement qu’un seul des lecteurs de la République des Livres ait pu être troublé dans ses convictions et se soit précipité à la recherche de sites dangereux et mensongers sous cette influence ?
Il aurait fallu qu’il se renseigne ailleurs pour les trouver par lui-même en tout cas : ces messages fournissaient-ils des liens avec des officines actives d’extrême-droite ?
Tel éditeur de fâcheuse mémoire m’avait paru, lui, réellement dangereux car croyant à ce qu’il disait et visant à convaincre ; son discours s’articulait sur une activité professionnelle qui ne laissait pas de doutes. Demandez aux anciens de la RdL.

x dit: à

Pourquoi je ne parle pas du contenu ?
Parce que dans les deux exemples qui nous occupent il ne s’agit pas de cela, mais de provoc de très très mauvais goût.
Parce qu’en dehors de situations très particulières (guerre + occupation par exemple) dire n’est pas faire.
(En revanche les applaudissements d’ici saluent une action réelle, l’éviction ou expulsion, même si je vous accorde qu’elle est sans gravité).
Parce que dans le contexte de la RdL et de son audience, les propos tenus visent à choquer, à prendre à rebrousse-poil, à énerver (alors que des propos en apparence semblables dans les années 30 seraient allés dans le sens de l’opinion majoritaire, auraient été dans l’air du temps).
Pour le dire autrement : si nous habitions à Liliput, où l’on casse l’œuf à la coque par le petit bout, ces deux zigotos posteraient des messages faisant l’éloge des grosboutiens.
Si nous étions sur la République des végétariens, ils enverraient des descriptions de viande bien saignante, la satisfaction de déguster des huîtres ou des trucs et astuces pour cuire le homard.
Mais saurions-nous pour autant ce qu’ils mangent réellement ? Sondez-vous les estomacs comme les consciences ?
En fait, nous avons affaire à un délit de blasphème : ils ont touché à notre sacré.

x dit: à

Inversement, que savons-nous des actes quotidiens de ceux qui respectent ici les apparences langagières ? Dans le brave new world du politiquement correct les comportements sont censés s’aligner magiquement sur les mots ; celui qui parle de son employée de maison la payerait mieux que celui qui dit femme de ménage ? Il existe quelque chose qui s’appelle l’hypocrisie, dont les vrais méchants (en acte) savent très bien s’accommoder.
Cela ne signifie pas qu’il faille accepter en toutes circonstances un langage décomplexé, je crois que là-dessus nous pourrions être d’accord.
En gros s’opposent deux conceptions : celle d’un langage matriciel qui déterminerait les comportements et celle du discours-soupape, on déconne pour se soulager.
Je me demande sous quelle catégorie vous placez votre propre violence verbale.

hamlet dit: à

Pablo m’arrêter ? certainement pas ! il y a tellement longtemps que ça me gonfle de lire tes commentaires débiles écrit du haut de ta pensée inattaquable que je ne peux pas laisser passer cette occasion !

je crois que sur ce coup c’est toi aurais mieux fait de la boucler ! et tu vas t’en rendre vite compte.

x dit: à

Laissez tomber, Hamlet.
Ils sont propriétaires du Bien.
Être des héros au conditionnel passé n’est pas très difficile (si j’avais vécu à l’époque, j’aurais fait ceci et cela, je n’aurais jamais fait telle ou telle chose, j’en ai la certitude absolue).
Se comporter décemment au présent leur est plus difficile.

hamlet dit: à

x, non, je ne pense pas qu’il faille laisser tomber : il faut bien que Pablo finisse par comprendre que lui et ses certitudes débiles représentent ce que notre monde porte en lui de plus haïssable.
un trop cas d’espèce pour le laisser filer.

hamlet dit: à

du fait même qu’il vous ait traité hier de « pourriture », exprimant ainsi plus ses instincts grégaires que son intelligence, Borges nommerait-il cela une pensée de supporter de foot…

Pablo75 dit: à

Tiens, hamlet a sorti son autre pseudo, qui écrit exactement comme lui et qui raisonne aussi bêtement que lui. Et ils emploient la vieille tactique dialectique de tous les totalitaires: inonder des messages l’endroit pour décourager toute réponse détaillée. (Je sens que leur « dialogue » va être hilarant).

Eh bien, il a réussi, le taré tricheur: il est dimanche, midi, et je dois aller au marché et faire le repas (en écoutant en mp3 la conférence de l’hispaniste et cervantiste argentine Ruth Fine « Cervantes y la tradición judía »), un programme autrement plus intéressant (j’adore cuisiner) que discuter pendant des heures avec un type plus que louche ici.

zerbinette dit: à

Clopine : « je vous demande de penser à mes oies, quand vous pensez à moi »

Oie blanche ?

Pablo75 dit: à

J’oubliais: j’ai aussi concert d’orgue (gratuit) à 17 h à l’église Saint Augustin, avec l’organiste canadien Philip Crozier, qui jouera des œuvres de Bach, Franck, Vierne, Alain et Denis Bédard.

Janssen J-J dit: à

un journal.

non, un journal a conscience de lui-même, de former un projet en finalité, tandis qu’une pulsion d’écriture qui s’impulse ou se pulse en permanence y compris dans son sommeil, n’a pas cette auto-réflexivité permanente.
(les zoies blanches de la Capitale ritale)

Janssen J-J dit: à

(*) : je suis sûre que Pierre Assouline, en se penchant de son olympe vers nos commentaires, perçoit parfaitement, certains jours, la tonalité que je décris là !

… il descend plutôt du Capitole pour voir si les zoies canardent à bon escient

Janssen J-J dit: à

un ruissellement fluviatile du pognon qui retourne en haut de son lit, hurc, ….etc, go.

rose dit: à

Christiane

qui est j.v si c’est possible de le dire ?

au col du Pilon, à l’automne alors ?

Janssen J-J dit: à

@ à l’église Saint Augustin

Précisons : à Nancy, bien sûr… 17 heures, nous y serons macron,

Clopine Trouillefou dit: à

Mais enfin, Hamlet, vous savez bien au fond que Pablo75 a raison, mais qu’emporté par le ressentiment, il s’est mal exprimé, voilà tout. Car il a adopté le langage et la méthode (violent, pour le premier, d’intimidation, pour la seconde) qui sont précisément l’apanage de ceux qu’il voulait, à juste titre, accuser.

Mais de là à le mettre « dans le même panier » que les trolls exclus par notre hôte, c’est totalement exagéré et même un brin pervers, de cette perversité trollesque qui, sous le couvert de la justesse d’observation, mélange tout et n’importe quoi, en un geste de barman secouant un shaker.

Perso, j’ai toujours trouvé que les protestations contre les immondes trolls qui ont infesté ce lieu étaient fondées, et même plus que raisonnables : rationnelles. Certes, le fondement d’une justice digne de ce nom est l’impartialité, la mesure, et les débats judiciaires se doivent de se passer dans la « sérénité ». Mais allez donc, vous, cracher sur la toge du juge, et vous verrez la sérénité de ce dernier se réduire, proportionnellement à l’étendue du crachat, d’une part. D’autre part, nous ne sommes pas ici en cour de justice, et le seul arbitre est notre hôte. Pablo75 n’en a pas appelé à lui, il n’est pas venu sous sa chaise comme le défunt Mac Enroe n’hésitait pas à le faire, sur un court (de tennis…), pour réclamer justice. Il a juste exprimé son indignation.

Vous y voyez le reflet de l’intransigeance « imbécile » des erdéliens, et en profitez pour le mettre (lui et d’autres, et nous tous et toutes, en fait) dans le même sac. C’est aller un peu vite en besogne et mal fermer les ficelles. Car vous, Hamlet, on ne vous a jamais entendu vous plaindre des trolls. Au contraire : vous vous en êtes toujours fort bien accommodé. Alors tomber aujourd’hui sur Pablo75, comme vous le faites, ne peut être ressenti par ce dernier que comme une insulte…

Et voici donc que le serpent se mord la queue. Car si l’on ne peut combattre le mal par le mal, s’il faut opposer à la haine fielleuse le calme du bon droit, et garder la dignité qui devrait accompagner la parole de toutes les victimes, il faut également parler aux gens le langage qu’ils comprennent.

Or les trolls ne comprennent que la violence verbale, en fait. Ils ne « voient pas » ce qui cloche chez eux, tout comme vous, Hamlet, ne « voyez pas » ce qui cloche chez vous. Pablo75 était donc, à mes yeux, parfaitement légitime en relevant la satisfaction que lui procurait le diktat de notre hôte, et avait tout le droit d’exprimer le mépris que les attaques antisémites des trolls lui inspirait. Tout au plus aurait-il dû se placer au-dessus, et employer, je le répète, un autre vocabulaire. Mais de là à le poursuivre comme vous le faites, grands dieux…

(et je vous fais remarquer que je m’exprime ainsi à propos d’un internaute, Pablo75, qui n’a jamais envisagé de m’adresser la parole, tant il me considère insignifiante. C’est dire que votre diatribe à son égard dépasse la mesure.)

rose dit: à

accompagne, et les corps des deux femmes, gros,

gris.
par le gel sur la mort

p. de correcteur

rose dit: à

x à 11h 43

besoin de vous cacher derrière Kundera ?

Paul seconde épître ux corinthiens

Lorsque je suis faible c’est alors que je suis fort.

Dans le cas de Sergio, aucune réaction émotive. Ne commentais pas sur son blog. Ai pris cela pour une fake new.
Vous débordez encore avec la liberté de penser et son corollaire. Et celle de ne pas em…… autrui, vous en faites quoi ?

Janssen J-J dit: à

@ qui n’a jamais envisagé de m’adresser la parole, tant il me considère insignifiante

Hallucinante…! cette faculté qu’elle a de se donner des verges… Avec ce genre de formule, on oublie tout ce qu’elle vient de dire précédemment d’un brin sensé…
Et voui, ces chutes insignifiantes signent l’insignifiance de leur oie grise, pardine et hélas, …etc, go GS’A. –
( por favor muchacha (

D. dit: à

Clopine voit très bien ce qui cloche chez elle : rien.

Pat V dit: à

x et Hamlet ont très bien relevé le débat plus que foireux ainsi que l’ injure ( les qualificatifs injurieux, faut-il plutôt préciser ) de Pablo75, qui comme à son habitude escamote les argumentations pour venir sur le tutoiement violent ( le tu du camarade que l’ on veut exclure du parti lorsque l’ on pense toujours avoir raison contre lui) et la volonté d’ humilier son ou ses contradicteurs.
Cela, participe de cette ensemble un peu fangeux des collaborateurs et des dénonciateurs qui font surface à toutes les époques et dans de multiples circonstances, des plus graves aux plus futiles. Pour le futile par exemple, vouloir à tout prix « donner  » en pâture tous les avatars d’ un pseudo pour pouvoir neutraliser ses dire et ses arguments. On retrouve ce phénomène dans le milieu de l’ art, en moins futile, par le fait que tout un pan de la création contemporaine soit quasiment exclue par le fonctionnement même de l’ institution culturelle. Je n’ insisterai pas sur cette mécanique d’ exclusion si bien décrite par ailleurs.
Plus grave, et me vient une image récente à ce propos, se comporter comme la foule haineuse vis à vis des femmes tondues, et d’ être en cette sinistre occasion, celle ou celui qui crache en plus au visage de la réprouvée du moment en dehors de tout situation de recul des circonstances.

Jazzi dit: à

D., est-ce que quelqu’un sait au moins qui tu es, ici ?
Déjà, je m’inquiète. Si, demain, tu venais à mourir, en serions-nous informés ? Et sur quel ectoplasme, avatar, fantôme ne pourrais-je pas faire le deuil de la peine immense qu’alors j’éprouverais ? J’en frémis d’avance !

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…@,…Janssen J-J,…
…etc,…go GS’A,…

…mais, je reste, à me limiter,…comme en géométrie, plane,…

…question, de laisser, des chances, aux abus des pouvoirs, à rendre, plus de confiances aux liens, entre gens, de biens,…

…rien, de spécial, je ne suis pas,  » une fureur « , tout terrains,..

…la géométrie, permet de mieux voir, dans son esprit, les axes, et partages abusifs, concluant,…
…et, ce n’est pas, mes nouvelles maths, découvertes,…sans pistons,…ni taux variables,…à T.V.A.,…etc,…
…rien à dire de plus, sorry,!…d’amont en aval,!…

Yann dit: à

Dans le brave new world du politiquement correct les comportements sont censés s’aligner magiquement sur les mots ; celui qui parle de son employée de maison la payerait mieux que celui qui dit femme de ménage ? Il existe quelque chose qui s’appelle l’hypocrisie, dont les vrais méchants (en acte) savent très bien s’accommoder.

Merci, x, pour la lucidité de votre commentaire.

Janssen J-J dit: à

en cas de mort subite de jazzman, ma.lba, ctrouillefou et pauledel, veuillez préciser à passoul à qui s’adresser pour présenter nos condoléances. Merci d’avance.
NB/ On présume que pour tout le reste des insignifiants désireux de le rester, inutile de s’en soucier.

Jazzi dit: à

Teresa Rita Lopes, Professeur à l’Université nouvelle de Lisbonne, a recensé plus de 70 hétéronymes possibles d’après les manuscrits trouvés dans la malle aux trésors de Pessoa !
« Mais qui était donc Fernando Pessoa ? »
Grâce à la curiosité d’Antonio Tabucchi, nous avons des éléments de réponse

Fernando Pessoa

Fernando António Nogueira Pessoa est né le 13 juin 1888 à Lisbonne. Il était le fils de Magdalena Pinheiro Nogueira et de Joachim de Seabra Pessoa, critique musical dans un journal de la ville. Son père, malade de tuberculose, mourut quand Fernando Pessoa avait cinq ans. Sa grand-mère paternelle, Dionisia, était atteinte d’une grave forme de folie et mourut dans un asile d’aliénés. En 1895, il alla vivre en Afrique du Sud, à Durban, parce que sa mère s’était remariée avec le consul du Portugal en Afrique du Sud. Il fit toute sa scolarité en anglais. Il revint au Portugal pour s’inscrire à l’université, mais ne poursuivit pas ses études. Il a toujours vécu à Lisbonne. Le 8 mars 1914 apparut son premier hétéronyme, Alberto Caero, auquel succédèrent Ricardo Reis et Alvaro de Campos. Les hétéronymes étaient d’ « autres que lui », des voix qui parlaient en lui et qui eurent une vie autonome et une biographie. Il inventa toutes les avant-gardes portugaises. Il vécut toujours dans de modestes pensions ou dans des chambres en location. Il connut un seul amour dans sa vie, Ophélia Queiroz, employée comme dactylo dans la maison d’import-export dans laquelle il travaillait. Ce fut un amour intense et court. Il ne publia au cours de sa vie que dans des revues. Le seul volume publié avant sa mort est une plaquette intitulée Message, une histoire ésotérique du Portugal. Il mourut le 30 novembre 1935 à l’hôpital Saint-Louis-des-Français à Lisbonne, à la suite d’une crise hépatique, probablement causée par l’abus d’alcool.

Alvaro de Campos

Alvaro de Campos naquit à Tavira, dans l’Algarve, le 15 octobre 1890. Il reçut à Glasgow le diplôme d’ingénieur naval. Il vécut à Lisbonne sans exercer sa profession. Il entreprit un voyage en Orient, sur un transatlantique, auquel il dédia son petit poème Opiarium. Il fut décadent, futuriste, avant-gardiste, nihiliste. En 1928, il écrivit la plus belle poésie du siècle, Bureau de tabac. Il connut un amour homosexuel et entra dans la vie de Pessoa au point de gâcher ses fiançailles avec Ophélia. Grand, les cheveux noirs et lisses partagés par une raie de côté, impeccable et un peu snob, portant monocle, Campos était la figure typique d’un certain avant-gardisme de l’époque, bourgeois et anti-bourgeois, raffiné et provocateur, impulsif, névrotique et angoissé. Il mourut à Lisbonne le 30 novembre 1935, le même jour et la même année que Pessoa.

Alberto Caeiro

Alberto Caeiro da Silva, maître de Fernando Pessoa et de tous les hétéronymes, est né à Lisbonne en 1889 et mourut en province en 1915, tuberculeux comme le père de Pessoa. Il passa sa brève existence dans un village du Ribatejo, dans la maison d’une vieille grand-tante chez laquelle il s’était retiré à cause de sa santé fragile. Il n’y a pas beaucoup de choses à dire sur la biographie de cet homme solitaire et contemplatif qui mena une existence éloignée de tout tapage. Pessoa le décrit comme un homme blond, pâle, aux yeux bleus, de taille moyenne. Il écrivit des poésies apparemment élégiaques et ingénues. En réalité, Caeiro est un œil qui regarde, un prédécesseur de la phénoménologie qui allait surgir en Europe quelques décennies plus tard.

Ricardo Reis

Ricardo Reis est né à Oporto le 19 septembre 1887 et fut élevé dans un collège de jésuites. Il était médecin, mais nous ne savons pas s’il se servit de sa profession pour vivre. Après l’instauration de la République portugaise, il se retira en exil au Brésil à cause de ses idées monarchistes. Il fut un poète sensiste, matérialiste et néoclassique. Il subit l’influence de Walter Pater et du classicisme abstrait et distant qui fascina certains naturalistes et homme de sciences anglo-saxons de la fin du siècle.

Bernardo Soares

Nous ne connaissons pas sa date de naissance ni celle de sa mort. Il mena une vie très modeste. Il était « aide-comptable » dans la ville de Lisbonne, dans une maison d’import-export de tissus. Il a toujours rêvé de Samarcande. C’est l’auteur d’un journal lyrique et métaphysique qu’il intitula Le livre de l’Intranquillité. Pessoa le connut dans un petit restaurant qui s’appelait « Pessoa » et c’est en dînant que Bernardo Soares lui racontait son projet littéraire et ses rêves.

António Mora

Le philosophe António Mora, auteur de ce Retour des dieux qui allait constituer le grand livre du néopaganisme portugais, finit ses jours dans la clinique psychiatrique de Cascais. C’est justement dans cette clinique psychiatrique que Pessoa connut António Mora. Grand, imposant, le regard vif et la barbe blanche, António Mora récita à Pessoa le début de la lamentation de Prométhée tirée de la tragédie d’Eschyle. Et ce fut en cette circonstance que le vieux philosophe confia ses manuscrits à Pessoa.
Les trois derniers jours de Fernando Pessoa. Un délire,
(traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro)

Janssen J-J dit: à

D., est-ce que quelqu’un sait au moins qui tu es, ici ?

oui moi, mais comptez pas sur mézig pour le révéler. La conciergerie n’est point trop mon genre et je tiens encore à rigoler en recopiant mon menu intersidérable tous les soirs, hein

Jazzi dit: à

Mais qui était Fernando Pessoa (monsieur Personne) ?

Réponse 1 : Alvaro de Campos

Alvaro de Campos naquit à Tavira, dans l’Algarve, le 15 octobre 1890. Il reçut à Glasgow le diplôme d’ingénieur naval. Il vécut à Lisbonne sans exercer sa profession. Il entreprit un voyage en Orient, sur un transatlantique, auquel il dédia son petit poème Opiarium. Il fut décadent, futuriste, avant-gardiste, nihiliste. En 1928, il écrivit la plus belle poésie du siècle, Bureau de tabac. Il connut un amour homosexuel et entra dans la vie de Pessoa au point de gâcher ses fiançailles avec Ophélia. Grand, les cheveux noirs et lisses partagés par une raie de côté, impeccable et un peu snob, portant monocle, Campos était la figure typique d’un certain avant-gardisme de l’époque, bourgeois et anti-bourgeois, raffiné et provocateur, impulsif, névrotique et angoissé. Il mourut à Lisbonne le 30 novembre 1935, le même jour et la même année que Pessoa.

Jazzi dit: à

Réponse 2 : Alberto Caeiro

Alberto Caeiro da Silva, maître de Fernando Pessoa et de tous les hétéronymes, est né à Lisbonne en 1889 et mourut en province en 1915, tuberculeux comme le père de Pessoa. Il passa sa brève existence dans un village du Ribatejo, dans la maison d’une vieille grand-tante chez laquelle il s’était retiré à cause de sa santé fragile. Il n’y a pas beaucoup de choses à dire sur la biographie de cet homme solitaire et c.ontemplatif qui mena une existence éloignée de tout tapage. Pessoa le décrit comme un homme blond, pâle, aux yeux bleus, de taille moyenne. Il écrivit des poésies apparemment élégiaques et ingénues. En réalité, Caeiro est un œil qui regarde, un prédécesseur de la phénoménologie qui allait surgir en Europe quelques décennies plus tard.

Jazzi dit: à

Réponse 3 : Ricardo Reis

Ricardo Reis est né à Oporto le 19 septembre 1887 et fut élevé dans un collège de jésuites. Il était médecin, mais nous ne savons pas s’il se servit de sa profession pour vivre. Après l’instauration de la République portugaise, il se retira en exil au Brésil à cause de ses idées monarchistes. Il fut un poète sensiste, matérialiste et néoclassique. Il subit l’influence de Walter Pater et du classicisme abstrait et distant qui fascina certains naturalistes et homme de sciences anglo-saxons de la fin du siècle.

Jazzi dit: à

Réponse 4 : Bernardo Soares

Nous ne connaissons pas sa date de naissance ni celle de sa mort. Il mena une vie très modeste. Il était « aide-comptable » dans la ville de Lisbonne, dans une maison d’import-export de tissus. Il a toujours rêvé de Samarcande. C’est l’auteur d’un journal lyrique et métaphysique qu’il intitula Le livre de l’Intranquillité. Pessoa le connut dans un petit restaurant qui s’appelait « Pessoa » et c’est en dînant que Bernardo Soares lui racontait son projet littéraire et ses rêves.

Jazzi dit: à

Réponse 5 : António Mora

Le philosophe António Mora, auteur de ce Retour des dieux qui allait constituer le grand livre du néopaganisme portugais, finit ses jours dans la clinique psychiatrique de Cascais. C’est justement dans cette clinique psychiatrique que Pessoa connut António Mora. Grand, imposant, le regard vif et la barbe blanche, António Mora récita à Pessoa le début de la lamentation de Prométhée tirée de la tragédie d’Eschyle. Et ce fut en cette circonstance que le vieux philosophe confia ses manuscrits à Pessoa.
Les trois derniers jours de Fernando Pessoa. Un délire,

Jazzi dit: à

Je vous épargne les 65 autres réponses ! Teresa Rita Lopes, Professeur à l’Université nouvelle de Lisbonne, a recensé plus de 70 hétéronymes possibles d’après les manuscrits trouvés dans la malle aux trésors de Pessoa !

Jazzi dit: à

Nous devons toutes ces information à un italien, très curieux, qui a fini ses jours à Lisbonne. Antonio Tabucchi. In « Les trois derniers jours de Fernando Pessoa. Un délire », traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro.

Jazzi dit: à

Fernando Pessoa

Fernando António Nogueira Pessoa est né le 13 juin 1888 à Lisbonne. Il était le fils de Magdalena Pinheiro Nogueira et de Joachim de Seabra Pessoa, critique musical dans un journal de la ville. Son père, malade de tuberculose, mourut quand Fernando Pessoa avait cinq ans. Sa grand-mère paternelle, Dionisia, était atteinte d’une grave forme de folie et mourut dans un asile d’aliénés. En 1895, il alla vivre en Afrique du Sud, à Durban, parce que sa mère s’était remariée avec le consul du Portugal en Afrique du Sud. Il fit toute sa scolarité en anglais. Il revint au Portugal pour s’inscrire à l’université, mais ne poursuivit pas ses études. Il a toujours vécu à Lisbonne. Le 8 mars 1914 apparut son premier hétéronyme, Alberto Caero, auquel succédèrent Ricardo Reis et Alvaro de Campos. Les hétéronymes étaient d’ « autres que lui », des voix qui parlaient en lui et qui eurent une vie autonome et une biographie. Il inventa toutes les avant-gardes portugaises. Il vécut toujours dans de modestes pensions ou dans des chambres en location. Il connut un seul amour dans sa vie, Ophélia Queiroz, employée comme dactylo dans la maison d’import-export dans laquelle il travaillait. Ce fut un amour intense et court. Il ne publia au cours de sa vie que dans des revues. Le seul volume publié avant sa mort est une plaquette intitulée Message, une histoire ésotérique du Portugal. Il mourut le 30 novembre 1935 à l’hôpital Saint-Louis-des-Français à Lisbonne, à la suite d’une crise hépatique, probablement causée par l’abus d’alcool.
(traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro)

Jazzi dit: à

Merci à Antonio Tabucchi et à son traducteur Jean-Paul Manganaro !

Jazzi dit: à

Impossible de vous mettre le nom de l’auteur de ces lignes ni celui de son traducteur, ça ne passe pas !

Delaporte dit: à

Voici une belle phrase de Pessoa sur l’abolition légale du travail :

« Le travail est le père de tous les vices. Seule l’oisiveté est pure. On dit que l’oisif vole, trompe, filoute. Mais il ne peut pas agir ainsi, car ce sont là des actions, et agir c’est ne pas être oisif. » Pessoa

Jazzi dit: à

Tout ça pour dire que D., x, ou Hamlet, peuvent aller se rhabiller !

Delaporte dit: à

La polémique entre x, hamlet et Pablo me semble tirée par les cheveux et incompréhensible. Ils ont vraiment du temps à perdre, ces pseudo-intellectuels…

raymond dit: à

Janssen: au delà de toutes ces bonnes choses, dont je vous sais infiniment gré, je voulais vous dire que finalement je ne fais pas vraiment de différence entre fiction et non fiction; j’éprouve même tout ce petit monde compliqué de fiction ou non comme une hiérarchie un peu surannée, très belle vue de loin (chrétien de Troyes et Flaubert, c’est quand même incroyablement prenant), mais qui de nos jours si l’on veut s’approcher un minimum de nos intériorités bouleversées, secouées (le prunier oui), on a intérêt à mouiller cet imaginaire réduit (à cause des clichés) de nos sensations neuves éclatées, l’humanité n’ayant jamais fait pareillement nombre et la perte doit être dite, puis redite et l’absence d’explication portée vers l’inconnu. C’est fou ce que nos interrogations sont neuves:
Picasso et Prévert devant la mer; ils se croisent les bras, contemplent l’infini des vagues et du bleu agité.
Picasso à Prévert:
Tu y comprends quelque chose, toi?
Prévert:
Non
Picasso:
Moi non plus.
L’anecdote à été relevée par Gérard Fromanger.
Nous là vivants nous avons fait encore un pas vers davantage d’incompréhension. Ce monde qui dérive dans la nouveauté perpétuelle doit pouvoir être ressaisi à partir de notre intériorité flottante. On peut se plaindre du sens perdu mais la joie de vivre c’est mieux lorsqu’elle est accordée au tragique de l’impermanence; toute mon amitié va vers vous.

D. dit: à

Jazzi dit: 8 juillet 2018 à 15 h 31 min

Tout ça pour dire que D., x, ou Hamlet, peuvent aller se rhabiller !

fait trop chaud, Jazzi.

D. dit: à

Jazzi dit: 8 juillet 2018 à 14 h 45 min

D., est-ce que quelqu’un sait au moins qui tu es, ici ?
Déjà, je m’inquiète. Si, demain, tu venais à mourir, en serions-nous informés ? Et sur quel ectoplasme, avatar, fantôme ne pourrais-je pas faire le deuil de la peine immense qu’alors j’éprouverais ? J’en frémis d’avance !

Je peux te dire Jazzi que je sais qui je suis : moi. Moi c’est moi et toi t’es toi.

D. dit: à

un simple étui pénien suffit emplement par ce temps. Tout le problème est de trouver la bonne taille.

Soleil vert dit: à

« Delaporte dit: 8 juillet 2018 à 15 h 30 min
Voici une belle phrase de Pessoa sur l’abolition légale du travail :
« Le travail est le père de tous les vices… »

A mettre en parallèle avec l’extrait suivant du livre de l’intranquillité :

« . Je me souviens avec une tristesse ironique, d’une manifestation ouvrière, dont j’ignore le degré de sincérité (car j’admets toujours difficilement la sincérité des mouvements collectifs, étant donné que c’est l’individu seul avec lui-même qui pense réellement, et lui seul). C’était un groupe compact et désordonné d’êtres stupides en mouvement, qui passa en criant diverses choses devant mon indifférentisme d’homme étranger à tout cela. J’eus soudain la nausée. Ils n’étaient même pas assez sales. Ceux qui souffrent véritablement ne se rassemblent pas en troupes vulgaires, ne forment pas de groupes. Quand on souffre, on souffre seul »

Pessoa et le monde du travail, c’est effectivement deux choses différentes.

Claudio Bahia dit: à

Bonjour à toussent, comme dit JJJ
je suis de retour de mon périple de 2 semaines dans l’altiplano péruvien en compagnie de mon fils de 15 ans. Visité le site du Machu Picchu, très impressionnant, à couper le souffle, au contraire de ce que disait l’un d’entre vous: « le Machu Picchu c’est surfait et de toute façon je n’irai pas au Pérou car je n’y ai pas été invité ». Amusant mais faut, les péruviens sont accueillants. On a vécu parmi les backpackers (petits hostels et même chambres à 6 lits par paires superposées) rencontré beaucoup de jeunes français, enthousiastes et bien éduqués, et de très nombreux américains (trop!) falando alto demais.
hélas mon fils s’est senti mal à cause de l’altitude durant une partie du voyage (Cuzco à 3400 m, le lac Titicaca à 3800 m, des cols à 4300 m, etc). Par chance j’ai pu le soutenir, car je n’ai pas du tout souffert de cela, alors que je suis plus âgé que lui de 60 ans. J’ai même réussi à faire un petit trek de 6 km de montée, partant de 4400 m à 5050 m d’altitude pour observer la rainbow mountain, mais là je suis allé aux limites de mes forces (durant cette journée j’avais organisé pour mon fils une visite organisée de la Vallée Sacrée).
Voilà, je n’ai parlé que de moi et je m’en excuse.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…Soleil vert,…à 16 h 25 min,…

…votre Pessoa, il est un peu malade, ou bien, trop provocateur,…
…de parler, de ses réflexions, sans contextes de ses généralités, trop abusives, à nous figurer, les conditions humaines, sans humanismes des pensées, des propos, pour castes,…sans conflits,…à chapeaux de roues,…roulez, et casser-vous la gueule,…par toutes vos opinions,…
…il vivait, sur qu’elle planète,…ce coussin, d’air,!…etc,…

Claudio Bahia dit: à

je n’ai lu que la dernière page des commentaires, et je constate avec étonnement que LVDLB, Chaloux, JC et WGG ne sont plus là. Ont-ils quitté le blog? ont-ils été exclus par Passou? cela m’étonnerai, en particulier pour Chaloux, et même pour LVDLB qui était parfois méchante mais jamais vulgaire (à mon avis). Quand à JC, je crois qu’il jouait au nihiliste.

Claudio Bahia dit: à

quant’à JC

christiane dit: à

@rose dit: 8 juillet 2018 à 12 h 56 min
Un homme exceptionnel qui a vécu de longues années là-haut, qui désirait être enterré là, ce qui a été fait. Il doit y avoir trois ou quatre petites tombes. Un poète et ami, amoureux des arbres. Il ne cessait de les dessiner. et de Marie-Madeleine dont il parlait pendant des heures. Il a été dominicain sur le tard de sa vie. Il tenait là-haut la librairie. Il faut dire qu’il était toujours plongé dans les livres et certainement dans la méditation. Avant, il a pas mal roulé sa bosse notamment en Afrique où il travaillait à Douala. Je vous ai parlé de lui (hors blog), certainement. C’est lui qui m’a fait gravir la montagne vers le col du Pilon, en pleine nuit pour être sur la crête au moment où le jour naissait. Il s’appelait Jean. Son nom lui appartient… car nous sommes sur un blog.

christiane dit: à

@rose dit: 8 juillet 2018 à 12 h 56 min
réponse en attente de modération.

christiane dit: à

Raymond,
pour vous le 11h29

Phil dit: à

merci Claudio Bahia pour vos nouvelles mandées comme Jean de Léry en voyage au pays des ananas et indigènes à poil. ici aussi le prestigieux blog à passou a versé dans le titicaca, expulsions, haines recuites et reconductions à la frontière de la ligne torride. mandez-nous des nouvelles de Rio. peut-on encore atterrir à Santos Dumont en venant de France ?

Claudio Bahia dit: à

J’ai lu avec grand intérêt le billet de Passou sur Claude Lanzmann. J’ignore tout sur ce fameux film, il semble bien que j’ai manqué une chose importante, et que je devrait trouver un moyen de le voir; difficile ici au Brésil. Sur la personne, il semble qu’il n’était pas très sympathique, mais combien de personnes antipathiques ou asociales ont produits de grandes œuvres (musique, littérature, cinéma).
Cependant, je ne suis pas ignorant sur l’extermination des juifs ou sur l’histoire de ce peuple. Voici ce que l’on peut trouver dans ma bibliothèque, parmi quelques autres:
Raoul Hilberg: La destruction des Juifs d’Europe.
Atlas of the Holocaust (aqui au Mémorial de l’Holocauste à Jérusalem)
David Rousset: L’univers concentrationnaire.
Germaine Tillion: Ravensbrück.
Frédéric Rousseau: L’enfant juif de Varsovie; histoire d’une photographie.
Eugen Kogon et all: Les chambres à gaz, secret d’Etat.
Léon Poliakov: Bréviaire de la haine.
Imre Kertész: Etre sans destin.
Louis Saurel: Les camps de la mort.
Primo Levi: Si c’est un homme.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…c’est, bien, de trop, serrer,…

…riens, à m’endoctriner,…je file, à mes moutons d’or, gadgets,…luxes entreprises,…

…les feux des passions,…encore humides,…pas nécessaires, pour flâner, sa peau,…sans turpitudes,…
…Ah,!…Ah,!…peines perdues,…
…libres,…toujours,…
…avec, ou sans moulages à la clé,…

Delaporte dit: à

Sur la déportation, au sens général et absolu du terme, il y a incontestablement aussi le livre de Robert Anthelme, immense chef-d’oeuvre même s’il ne parle pas en l’occurrence ou spécifiquement des juifs.

Delaporte dit: à

Le livre d’Anthelme est intitulé, de façon grandiose, « L’Espèce humaine ».

Phil dit: à

Claudio Bahia, le prestigieux blog à passou a versé aussi dans le titicaca pendant que vous étiez en expédition asphyxiante.
Vous ne connaissiez pas Lanzmann, dame, comment se fait-ce sous la ligne torride ? au Brésil beaucoup de nazis en exil, me souviens de conversation en langue allemande dans un restaurant de Rio où le lexique était tout droit sorti du Troisième Reich. ai bien cru vivre « Notorious » du gros hitchcock.

Claudio Bahia dit: à

Sur le foot:
Bravo à l’équipe de France qui a éliminé l’Uruguay, une équipe que je n’aime pas depuis toujours, car depuis toujours ce sont des joueurs sournois et surtout extrêmement brutaux: Je me souviens encore d’avoir vu un documentaire montrant la brutalité des uruguayens contre la formidable équipe de Hongrie, c’était je crois en Suisse en 1954.
Le Brésil est éliminé, et tout le Brésil a sombré dans une profonde tristesse, surtout en raison des promesses de gloire proférées par les treinadores, la TV, les journaux, les joueurs, etc.
J’ai un peu honte de vous dire que j’ai entendu des commentateurs de la TV déclarer, après le match France-Uruguay, que le Brésil connaissait ainsi déjà son prochain adversaire!!! ont-ils fait un lapsus? de toute façon cela montre bien l’état d’esprit frénétique dans lequel vivent les brésiliens durant une coupe du monde de football.
Pour ma part, j’ai trouvé que les belges avaient parfaitement su ajuster leur jeu à celui des brésiliens, et que leur victoire était méritée, même si ils ont eu un peu de chance vers la fin; mais la chance, ça se gagne aussi.

Bloom dit: à

Le Brésil est éliminé, et tout le Brésil a sombré dans une profonde tristesse,

Les Brésiliens n’ont effectivement pas de quoi pavoiser, surtout les plus modestes, qui sont légion (25% de la population au-dessous du seul de pauvreté, soit environ 50 millions).
Quand leurs sélectionneurs comprendront qu’à moins de composer une équipe complète, avec non seulement des attaquants « stars », mais aussi des défenseurs et surtout des milieux de terrain (aucun digne de ce nom depuis des lustres), ils ne pourront pas prétendre à rivaliser avec de vraies équipes équilibrées, comme les sont les demi-finalistes.
Cela dit, au moins les Brésiliens offrent du spectacle et surtout, comme vous le soulignez, eux ne sont pas des voyous, comme trop de joueurs uruguayens ou argentins.

Jazzi dit: à

Vous avez eu un fils à 60 ans, Claudio Bahia ? Mieux vaut tard que jamais !

Phil dit: à

dear Bloom, les voyous footeux sont nombreux, les Anglais susurrent des insultent aux oreilles des adversaires en passant, les Croates cassent les chevilles. seuls Ronaldo et les Brésiliens donnent du spectacle gratos pour finir déculottés mondialement.

Phil dit: à

ai fait plein de foot d’autographes

Claudio Bahia dit: à

Phil dit: 8 juillet 2018 à 18 h 02 min
sur votre expérience de résidus de nazisme à Rio, je vous crois volontier. Mais le pire se trouve cependant au Chili, tout particulièrement dans la région des lacs (Puerto Montt, etc) là, plein de petites villes e de villages fondés par des allemands dans le passé et oû sont venus se réfugier des chefs et sous-chefs nazis, villages propres, cafés oû flotte une bonne odeur d’apfelstrudel, et plus loin, discrètes on trouve des « colonias » tout à fait particulières…

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