Pour saluer Raoul Girardet
« Vu de droite, cela vous va comme titre ? – Non, cela ne me va pas. Trop réducteur ». Et il tint bon des semaines durant face à la demande courtoise mais insistante de l’éditeur François-Xavier de Vivie, alors le patron de Perrin. Et Raoul Girardet, qui vient de disparaître à 95 ans, co-auteur en 1990 d’un livre d’entretiens conduits par votre serviteur, obtint gain de cause. Le titre lui convenait d’autant plus qu’il l’avait trouvé : Singulièrement libre. Ce qu’il était. Autrement dit marginal, non-conformiste, peu complaisant, ennemi des tabous, mais résolument à droite et fier de l’être, ne reniant rien des valeurs qui l’avaient fait : honneur, fidélité, tradition. « Vous êtes sûr, M. Girardet ? En renonçant à « Vu de droite », vous vendrez deux fois moins… – Ah, et alors ? »
Cet homme de convictions, qui n’avait pas son drapeau tricolore dans sa poche, était de la classe d’un Raymond Aron. D’où vient qu’il fut bien moins connu et moins célébré ? D’une certaine paresse qu’il était le premier à reconnaître non sans coquetterie. La France était sa spécialité. Son œuvre est mince (une dizaine de livres) et, à son image, discrète ; mais dense, puissante, influente. Elle eut un large rayon d’action. Sa bibliographie, constituée principalement d’essais historiques sur la société militaire, le nationalisme et l’idée coloniale français, était sans commune mesure avec son aura. Rarement un professeur aura été autant respecté, adulé, à SciencesPo qui était « sa » maison, mais aussi en Sorbonne, à l’Ena, à l’X, à l’Ecole de guerre où il avait également enseigné quarante années durant. Il faut dire que son charme était par bien des côtés irrésistible.
Ironique et précis, ce styliste s’incarnait dans son style en toutes choses. Polémiste et bretteur à ses heures, il ne perdait jamais son calme, le sourire aux lèvres. Son franc-parler n’en était pas moins ravageur à l’occasion. Avec un sens de la litote dont il était coutumier, et un souci de la langue aussi affirmé à l’écrit qu’à l’oral, d’une intelligence érudite zébrée d’intuitions lumineuses, préoccupé de clarté dans l’expression, de concision en toutes circonstances, d’esprit de synthèse, de netteté de la pensée, il se présentait comme « un universitaire accepté par ses pairs et non récusé par ses étudiants ». Lorsque je fus convaincu que le grand historien du sentiment national préférait décidément se promener, discuter avec les étudiant(e)s et lire plutôt que de s’atteler à l’épreuve des « Mémoires » que tant d’éditeurs lui réclamaient depuis tant d’années, je le poussai à les parler à défaut de les écrire. Ce qui m’était arrivé à une autre occasion dans les mêmes circonstances et pour les mêmes motifs, avec Antoine Blondin. Pour qu’une trace biographique reste de leur passage ici-bas, dans le fol espoir d’éclairer un peu plus leur œuvre, car cela seul compte, et non pour livrer y un misérable tas de secrets.
On parla donc : ses origines, sa famille, sa jeunesse entre les deux guerres à l’Action française et les Camelots du roi, la défiance vis à vis de la pénétration de certaines valeurs dans les esprits européens qu’il conceptualisera plus tard comme une « imprégnation fasciste », la clandestinité et la Résistance sous l’Occupation, Fresnes dans les derniers temps, l’hostilité au résistantialisme, le combat pour l’Algérie française, l’OAS, la prison à nouveau (jamais il ne perdit une occasion de dénoncer publiquement la faute et le crime du général de Gaulle lorsque celui-ci lâcha les Harkis qui avaient servi la France), les amitiés indéfectibles sur la durée du romancier Jacques Laurent et de l’historien Philippe Ariès, l’admiration inentamée et reconnaissante pour son maître Pierre Renouvin, l’admiration critique pour Maurras, le souvenir d’étudiants prometteurs qui ont fait leur chemin (Jacques Attali, Jean-Pierre Chevènement, Laurent Fabius, Zeev Sternhell et tant d’autres)… Il était tout sauf sectaire.
« Qui aime –et je cite au hasard- les jardins, les chiens et les collines de l’Ombrie, Giraudoux et les fresques de Santa Maria Novella, la Marianne de Marivaux et le lent glissement des nuages sur le ciel, se situera toujours, en tout cas pour moi,, sur un plan plus réel de compréhension et d’intimité que bien des partisans, anciens ou moins anciens de mon bord »
Il se voulait le témoin, mais un témoin certes engagé, du passage de la France d’un monde à l’autre : la France de la messe en latin et des instituteurs aux cols durs cravatés de noir, la France de la victoire glorieuse et épuisée, marquant de ses taches roses la carte du monde, un pays dont les femmes ressemblaient encore aux dessins de Benjamin Rabier (mais qui se souvient encore de Benjamin Rabier ?), cette France qui fut la sienne et qu’il n’évoquait pas sans nostalgie, passant le relais à une nouvelle France « où je me retrouve sujet d’une toute autre patrie, citoyen d’un tout autre pays ».
Lorsque parut Singulièrement libre, Jacques Laurent m’écrivit une longue lettre formulant un reproche : trop de politique ! La vie, ce n’est pas cela. Sans se concerter avec son ami, Girardet me fit la même remarque tant la politique lui apparaissait comme la pire tare de la vie intellectuelle française. Trop d’idéologie ! Non qu’il reniât quoi que ce soit d’un passé qu’il considérait avec fierté. Mais il regrettait qu’on lui ait accordé tant de place au détriment de ce qui avait véritablement fait sa sensibilité : Giraudoux « qui n’est plus lu car il s’exprimait dans un français si beau qu’il en est devenu aujourd’hui illisible », Péguy dont une phrase (« Celui qui rend une place ne sera jamais qu’un salaud, quand même il serait marguillier de sa paroisse”) découverte dans L’Argent avait engagé et gouverné sa propre vie tout au long du XXème siècle, la détestation de Sartre et de Malraux, la fascination pour l’essai de Claude Digeon sur la Crise allemande de la pensée française (PUF, 1959), quelques tableaux inoubliables, des films d’Eric Rohmer incarnant à ses yeux l’élégance française… Toutes choses bien plus profondes et plus marquantes que la politique.
Raoul Girardet creusa toute sa vie le même sillon jusqu’à ce que, il y a une dizaine d’années, le destin l’enveloppe progressivement dans les brumes d’Alzheimer. L’homme intime et privé, tout autant que l’historien des idées politiques, demeura fidèle à une certaine idée de la France. Pour qu’il n’ait pas œuvré en vain, espérons qu’il ne l’a pas emportée avec lui.
812 Réponses pour Pour saluer Raoul Girardet
Finalement, à part Bougreau qui ne le trouve guère lisible, personne ici pour s’intéresser à Giraudoux comme puissance littéraire plus révélatrice d’identité que l’idéologie. Girardet ne pouvait tout de même pas citer Maurras et Barrès s’il souhaitait être interviouvé par passoupline. La germanophobie actuelle française mérite plus Béraud que Barrès. Un comble.
Les mandalas historiques de M. Delpla sont surprenants.
par exempe rénato tu aurais pus dire.. »lacrym m’a dit par post perso qu’il connaissait le proctologue de chirac et qu’a dit que meusieu court en avait une petite » là..tout de suite..respect
Un crétin dit la sienne, bougboug, tu permets que je lui demande raison ou ta permission est nécessaire ?
« là..tout de suite..respect »
Quand on dit que tu ne viens ici que pour te soulager…
Etre hérétique au 21ème siècle, qu’est-ce?
on verra bien
écoutez les garçons si vous vous décidiez à parler franchement le français pour la plus grande clarté de l’exposé qui doit forcément contenir une richesse insoupçonnable
minimalisme?
redéfinissons les objets de croyance dans un premier temps.
Avant dernier jour des Chapiteaux du livre.
Après viendront les Ténèbres.
Là-bas sont les hérétics, peuplade en mouvance constante vers l’étoile du berger.
A coté, la maison avec un garage, célèbre toile de Macke.
Post Tenebras Lux, bérénice.
bérénice dit: 28 septembre 2013 à 18 h 08 min
redéfinissons les objets de croyance
Euh… les grosses cylindrées ?
Il y a de l’eau sur Mars, que trouvera-t-on sur Deneb ?
Abdelkader, vous êtes complétement à côté de la plaque: l’un des deux invités de Finkielkraut ce matin vient de sortir un livre clairement islamophile et l’autre invitée (la dame, Elisabeth Schemla) est plutôt réservée sur la visibilité de l’Islam en France. Le débat était donc parfaitement équilibré entre des points de vue opposés.
Vos remarques sont donc purement fondées sur l’origine juive commune aux trois intervenants, sans même vous être donnné la peine de vous informer sur leurs opinions. C’est très inquiétant.
Quant à savoir si Finkielkraut inviterait des musulmans pour discuter du judaïsme en France, je n’ai aucun doute que la réponse est oui. Encore faudrait-il trouver des ouvrages pertinents écrit par des musulmans sur le sujet. Si vous en connaissez, ne vous gênez pas pour les lui suggérer.
L’invité islamophile est Claude Askolovich. Vous pourrez vérifier.
Sergio j’ai vérifié je n’ai pas tout halluciné, Six cylindres en V pourra nous improviser le fond sonore pendant que la troupe Zéro de conduite nous lira un passage des évangiles.
TK tout ça c’est à cause de Gallimard qui nous enduit d’erreurs, il nous faut revenir aux fondamentaux.
M. Bloom, prenez-vous le saint émilion-mangues avec ou sans foie gras ? tout à coup, un léger doute dans les chaumières idéologiques.
Renaud Camus eût pu participer aux deux débats organisés par Finkielkraut. Tout l’avantage de publier des ouvrages pertinents.
Bérénice, votre question sur Lorca réveille mon incrédulité à ce sujet. J’ai déjà lu des affirmations, que je suppose fondées, sur l’homosexualité de Garcia Lorca, et maintenant sur sa « pédophilie ». ? . Au-delà du malaise moral que la pédophilie pose, cela me laisse pantoise car j’ai pas mal lu la poésie de Lorca, et justement ce que je trouvais le plus juste en lui était la description poétique des rapports sexuels, disons « hétérosexuels ». C’est tout simplement magnifique dans le « cante jondo », et aussi dans le « Romancero Gitan ». A chaque fois que je me penche vers ces poèmes-là, comment dire ? « je suis prise » (ahahah). C’est étonnant, c’est tout.
Allez, zou, un exemple concret :
« Les jeunes filles
de la basse
et de la haute Andalousie.
Les filles d’Espagne,
au pied menu,
aux jupes frémissantes,
qui ont mis des lumières
à tous les carrefours. »
Et je ne parle même pas de « la femme adultère » ! j’en pleurais presque, de ce gitan fier qui se dresse sur les cuisses de cette femme-poisson…
Bon, faut croire que la sensibilité n’a pas de sexe. Mais la poésie de Lorca, si, pourtant, bon dieu que si.
Allez, si je meurs, laissez le balcon ouvert.
bérénice dit: 28 septembre 2013 à 18 h 45 min
la troupe Zéro de conduite nous lira un passage des évangiles
Bon mais un qui réveille alors… Où ils se zigouillent tous ! De toutes manières c’est l’essentiel du zimbreck personne oserait mettre autant de bienveillance…
Sans oublier une participation au débat sur les idées du patron des nouilles Barilla. A ce propos, nos amis italiens ont sorti il y a deux ou trois ans un film gaytophile sur une fabrique toscane de nouilles devant être reprise par un fiston qui préférait le péché de mollesse ailleurs que dans la casserole. Après quelques sauteries, tout se termine très bien.
Ceci dit pour dame clopine qui présente des vapeurs en pensant à Lorca. Un petit gide avec un verre de cidre avant de se coucher.
Bordel, Phil, j’aurais préféré des sources concrètes sur l’homosexualité de Lorca, ou des exemples de l’influence supposée de cette tendance sur ses oeuvres. Pour moi, Lorca est un « poète sexuel », (le plus connu des poètes disons « sexuels » étant évidemment Baudelaire), et la question n’est pas si vaine qu’elle n’y paraît. Je vous croyais plus courageux (contre la position commune de se moquer de Clopine Trouillefou, veux-je dire) et lucide (sur la couleur de la poésie) que cela, Phil ; mais ce blog est ainsi fait, que même les meilleurs s’y perdent, faut croire.
Mourir ça sert à rien…
Clopine,
voyez « Le cheval bleu de ma folie, Federico Garcia Lorca et le monde homosexuel », chez Seuil, je ne me rappelle pas le nom de l’auteur.
« Mourir ça sert à rien… »
C’est sûr, patron.
Avant que les mécréants ne crèvent, ça vaut la peine de s’amuser un peu avec eux (couper les queues, retirer à la pince des doigts inutiles)…
Mais non l’islamisme n’est pas notre ennemi principal, il faut arrêter de faire peur au bon peuple.
En ce qui me concerne jamais je ne commencerais une phrase par « Bordel ». C’est terriblement vulgaire en toutes circonstances.
Cher Thierry,
Vous avez raison en ce qui concerne les anglicans, bien qu’il soient, comme les orthodoxes excommuniés de la Sainte Église Catholique Romaine pour schisme (j’espère que vous êtes au courant ?).
Quand j’entre dans une église orthodoxe, j’effectue une génuflexion devant le tabernacle car c’est bien le corps du Christ qui y est présent, et il en est de même chez les anglicans.
Pour ce qui concerne les protestants, il n’y a bien évidemment aucun renouvellement du sacrifice, puisque qu’ils n’admettent pas la présence divine dans le pain et le vin.
Donc il n’y a pas messe, mais culte ou « office » si vous préférez.
Assez souvent les protestants mangent le pain et le vin, mais de façon mémorielle, il n’y a évidemment aucune transsubstantiation puisqu’ils ne l’admettent pas.
u. dit: 28 septembre 2013 à 19 h 37 min
Mais non l’islamisme n’est pas notre ennemi principal
Boh ils vont finir par être solubles comme les Soviets… Tiendront plus leurs mecs ! Ca va se barrer en brioche dans tous les coins les terres émergées…
Allez sur Wikipédia, les deux premières lignes de l’article sur « Messe » suffisent :
« La messe est une cérémonie liturgique au cours de laquelle le ou les prêtres officiants célèbrent le sacrifice de l’eucharistie (synonymes : célébration eucharistique, saint sacrifice), actualisation de l’unique sacrifice rédempteur du Christ. »
Oui enfin sacrifier un boeuf entier dans une petite chapelle en bois…
A se demander si la France de Giraudoux peut comporter des français
D. ! Vous ne connaissez donc pas la différence entre « grossier » et « vulgaire » ???
un exemple concret?
j’i relu le Sandrick le Maguer(à l’infini chez Gllimard )et j’ajouterai pour Bougnoux et quelques autres que L.A c’est los Alamos , le Los alamos d’Ulam, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre
Dame Clopine, Lorca comme Pasolini dispute sa dépouille aux communistes et aux gouapes, les deux n’étant point solubles dans la même idéologie depuis le camarade Staline. Eisenstein a testé pour vous. La référence de renato met les points sur les zi.
« Dame Clopine », j’aime bien, Phil. Ca a un côté médiéval – or je suis sûre que le hénin aurait été seyant, me concernant(la ceinture de chasteté, beaucoup moins…) Par contre, je me demande bien ce que le terme « gouape » recouvre pour vous ?
Deneb est une étoile, Mars une planète (with respect, dear tkt)
« la position commune de se moquer de Clopine Trouillefou »
Clo-Clo
Si yapa lieu, yapa lieu.
Epicétou.
Une gouape est un giton viril. Vous suivez, Dame Clopine ? Plus de détails ? Pasolini choisissait ceux qui en avait « une grosse », dixit un pêcheur (de poissons) sicilien. L’idéologie ne semble pas rentrer dans les critères de l’ex-instituteur révolté.
« (with respect, dear tkt) »
Phil
La belgitude maurassienne salue l’helvetitude marinienne.
Sans toutefois faire tinter les cloches, la librairie Waanders In de Broeren a ouvert ses portes le 13 juillet 2013, à Zwolle, bourgade aux alentours d’Amsterdam. Pas banale, la nouvelle adresse du magasin correspond à celle d’une ancienne cathédrale gothique, bâtie au cours du 15e siècle, et qui voue désormais son culte au commerce de bouquins et autres joyeusetés. Pourvu que cela ne fâche pas celui qui disait qu’il fallait pousser les marchands hors du temple.
TKT n’est pas un extremiss.
Il dépense simplement beaucoup d’énergie à se défaire de l’imbroglio dédéesque. Pourtant quelques explications suffiraient à calmer les esprits. Et qui sait si dame clopine n’y trouverait l’éclairage recherché sur les gouapes et les gitons. Un sujet qu’il faudrait aborder avec clopinou/et, histoire de mieux saisir le monde de demain. Ceci nous ramène à Giraudoux et sa pièce de théâtre au titre bien connu, même pour les non pratiquants.
Bordel de bordel: francs.ch
http://www.musee-orsay.fr/fr/outils-transversaux/galerie-video/1-minute-au-musee/la-pie.html
Phil dit: 28 septembre 2013 à 17 h 57 min
C’est en lisant votre message de 17h57 et celui associant Renaud Camus/Finkielkraut, que j’ai repensé au A majuscule de Finkielkraut dans son opus » la sagesse de l’amour ».
Et figurez-vous depuis l’autre jour j’ai progressé à grand pas
J’en ai conclu: bien revoir la définition de Xénophobie. Elle me parait tout à fait convenir. ( je ne peux pas dire auusi fort qu’Abdel, mais le résultat n’est pas loin)
Si c’est pas clair, la définition de xénophobe, lire Julien Benda ( merci je sais plus qui)
D. dit: 28 septembre 2013 à 0 h 41 min
« Le Goncourt, cette année, c’est moi »
Le con tout court, oui…
Phil dit: 28 septembre 2013 à 20 h 48 min
TKT n’est pas un extremiss.
Ben si.
TKT prend tout ce qu’écrit D. au premier degré.
TKT croit que JC est D.
TKT croit que l’Observatoire est D.
TKT n’en démord pas.
TKT est sûr de sa vérité.
TKT est un initié.
TKT sait.
TKT est un extremiss.
Dangereux.
Viens de lire l’hommage à Reich-Ranicki (il faut savoir prononcer ce nom qui crisse jusqu’en allemagne orientale) de la part de JP Amette. On n’ose y laisser un commentaire de peur des réactions du brillant tenancier connu pour des crises de soupe aux lettres. Sur la photographie il semble qu’il se prépare à prendre sa bibliothèque sur le dos. Reich-Ranicki donc, croyait à une hiérarchie dans la littérature (Far from what unser französischer Pivot could afford). Giraudoux aussi, c’est ce qu’il disait à Morand en lui apprenant à nager à Munich avant quatorze. Le monde est petit.
21h01
De votre part Phil, n’y aurait-il pas une légère tendance au coming out du plus mauvais effet qui soit.
Une influence de TKT ?
« on n’imagine pas, en france, la Une de « l’express » ou « du Nouvel observateur » pour la mort d’un critique littéraire.. »
Comme vous dites Phil, on n’ose commenter.
Ce sera bien sûr le cas pour Pivot, mais Popol ne le prendra jamais pour un critique littéraire.
Mindieu non !
Du coup, oublié de dire ce qui pourrait froisser le tenancier JP Amette. Reich Ranicki, donc, roulait fortement les « r » et n’était jamais tant goûté par nos amis Allemands collés à leur « quartet littéraire » (« Apostrophe » pour couillus des lettres) que lorsqu’il assassinait un auteur en direct, et l’achevait quasiment à main nue d’un d’un moulinet abattu avec un roulement de tambour de « r ». Ici se trouve une étrange connivence entre le spectateur romain germanique et un gladiateur complaisant aux règles des arènes qu’il eut à connaître. Spectacle difficilement imaginable chez ceux qui ont une certaine idée de la France. brrr
« En 1958,’il quitte l’Est et décide de revenir en Allemagne »
Popol et la géographie !
coming aout..pfff
et du plus mauvais effet, ajoute le couturier
tkt est un pilier de la république des livres, résistant de la première heure de la fondation. Tout ça mérite respect et il est bien dommage que son dédé ait si peu de lettres. foin des chiffres des histoires de nouilles barilla inverties
« oublié de dire ce qui pourrait froisser »
Phil dit: 28 septembre 2013 à 21 h 32 min
Pauvre Phil.
Pour lui l’ancienneté prime, et Maurras aura toujours la primauté sur Buisson malgré tout le respect qu’il lui porte.
Je lèverai ma main vers le ciel, et je dirai: Mon idée est immortelle …
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5518220d/f8.image.r=proudhon.langFR
« son dédé ait si peu de lettres. »
Phil
Si j’étais vous je ne parierais pas Phil.
Plus que TKT le problème ne se pose pas
Plus que vous ?
Comme la seconde moitié du XXème siècle a bien été réelle, je pencherais pour dédé.
Une gouape est un giton viril
ça dépend..
vaudrait parfois mieux pas se la jouer dur des cités si on glousse comme une dinde tout le temps..
Le monde est petit, le monde est petit. Comme vous y allez !
Si on retire Giraudoux, Morand, Gide, Pasolini, Green, enfin tous ceux à la « nouille al dente », j’espère qu’il restera quelqu’un/e !
A part TKT, et Marcel, off course, ‘videmment.
Allez, ite missa est, j’ai fini de saluer pour ce soir.
La seconde moitié du XXème a commencé en littérature à peu près quand Reich-Ranicki est rentré de Pologne, vers 58. ça fait pas lourd. le Zerreisser s’y connaissait. l’a retenu deux ou trois noms qui surfent sur un bouillon tiédasse.
« il est bien dommage que son dédé ait si peu de lettres »
Tu lis les commentaires mon Philou ?
Peu de lettres ?
Tu dois en être resté à Sylvain et Sylvette.
… KKK …
c’est bien la mode actuelle
l’idéologie avant la vérité
je ne vous salue pas..
disons que dédé fait moins dans le livre lu que dans la science diffuse.
l’avenir nous appartient
Phil dit: 28 septembre 2013 à 22 h 01 min
Phil, racontez-nous Musil.
Rien que pour voir la différence.
ha…sylvain sylvette: les garnements ! voilà un mot qui colle bien à dédé.
« Phil, racontez-nous Musil »
Wouarf ! La poilade.
Livre pas lu mais litre bu !
Si hamlet est dédé, bien dommage pour la réputation de Musil..
La réputation… hmm
https://www.youtube.com/watch?v=f8HxnhD4c6k
…
…après tout,…vous avez de la chance,…Sissi,…que j’vous dis en passant,…
…
…je verrais bien,…une France,…plus musclée,…Sissi,…en chair & en os,…après,…de toute façon,…
…
…une France,…disciplinée,…avec moins d’hommes d’affaires,…
…une seule consigne,…soumettre en monde dans une seine et unique » république mondiale « ,…sans O.N.U.,…U.N.E.S.C.O….
…
…l’Empire,…mondial,…à la française,…même dans Pékin,…Washington,…Rio,…
…
…l’Europe,…on peut pas compter dessus,…tous des gaulois avec des salades nombrilistes de têtes couronnées ou avec des priorités à 3°pour cent,…
…des gageures pour muselés les libertés des peuples sous prétextes de mondialisation & délocalisations,…avec l’horoscope des bourses du monde,…
…
…de la discipline,…le service militaire obligatoire » sans T.V.A., »…plus de branleurs de foot et T.V.,…
…aucune permission, d’attaquer,…on déchire tout les traités de Paix,…et on y va,…d’abord les outre-rhin,…comme d’habitudes,…puis les outre-mers,…
…le commonwealth n’a qu’a bien se tenir,…
…la guerre de cent ans,…continue,…
…jusqu’à la victoire finale à Londres,…
…
…qui dit mieux,…
…Raoul Girardet,…Allez Banane,…cousu-main,…collabo sans envergures,…du copier: coller,…conservateur de polichinelles,…
…
…au suivant,…etc,…
Ben la voilà …
ce billet brosse un très beau portrait, mais que de réserves il inspire à l’égard du peintre comme de son « son objet », beaucoup trop pour glisser une question sous la forme d’une remarque, même oblique, par exemple sur l’alzheimer, et en soulignant , sur un motif qu’il questionne lui-même,le désaccord de l’épouse de Ulam (indiqué sur Wikipedia!) sur les rapports entre l’évolution de la santé du savant et celle de son oeuvre
Phil, le film dont vous parlez, était très drôle.
La famille Barilla a vendu son empire de pasta, Guido B. devrait faire donc doublement attention à ce qu’il dit. Mais peu importe, si la boite perd des clients gays, la quantité des gens homophobes surpassera toujours les LGBT.
Oui je sais, Deneb est une étoile mais, aussi un pseudo de D., qui lui n’est pas une lumière, même quand il signe Lux.
…
…les Blogs de lettres,…on s’invente son ennemi préférer, un polichinelle alter-égo « ,…Oui,…je vous écoute,…
…
…qui permet au même » marionnettiste « ,…Sissi,…de se prévaloir à tord et à raison,…de rixes à discourir,…prétextes à s’alimenter d’abrutis déraciner,…a la recherche de convictions surannées patriotiques,…et Sissi Bonaparte en bouteille à Paris,…
…
…la tactique » table-rase » des opinions-héritiers de terrain,…tout part en fumées,…la fameuse » terre brûlée à la russe « ,…même nos acteurs s’y brûlent les ailles,…aux économistes de lézards,…
…
…une autre,…une autre,…Oh,!…
…des français du pognon à rien foutre & à glander,…engluer dans l’économie capitaliste individuelle,…à ignorer ses parents, sa famille, sa patrie,…& son devoir de se mériter à l’existence dans les dignités,…Ollé,!,…vite, vite,…
…mon Harry Potter à » noix » est arriver,…casse-noisettes,…encore une,…
…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…etc,…
…
voici la question de la bascule et de l’amitié
» Son ami Gian-Carlo Rota a attribué ce changement à une attaque cérébrale en 1946, qui fit dire à Rota que la personnalité d’Ulam avait changé. Cette hypothèse est reconnue par certains, mais rejetée par d’autres, en particulier par sa veuve, Françoise Ulam. Son ami Gian-Carlo Rota a attribué ce changement à une attaque cérébrale en 1946, qui fit dire à Rota que la personnalité d’Ulam avait changé. Cette hypothèse est reconnue par certains, mais rejetée par d’autres, en particulier par sa veuve, Françoise Ulam. »
différence et répétition et temporalité … j’eus un mentor, ancien de l’action française, mais qu’importe, et personne n’écoute …
Phil, Reich-Ranicki était antipathique, première différence avec Bernard Pivot. RR avait le sens des affaires, il faisait édité des cassettes de textes choisis par lui-même des auteurs classiques, en général des œuvres complètes (textes choisis mais exhaustifs). N’ayant jamais acheté un de ces « projets », je ne pourrais vous dire, si RR, offrait comme dans La Pléiade, des éditions agrémentées de critiques…RR était une star qui se prenait pour une super-star.
Les auteurs interviewés par RR, devaient avoir la même impression que les acteurs invités aux Talk Shows de Lili Palmer, la peur. Lili Palmer, comme M.O. Fogiel, n’écoutait pas les réponses…
Ceci dit le meilleur de RR, c’était quand il racontait son enfance, sa scolarité dans les écoles allemandes, son goût pour la Littérature Allemande, pour la langue germanique. Bref, il était Allemand, comme d’autres sont Français, pour l’amour de la langue et de la littérature. Puis vint, Hitler et ses voyous…
Nouveau pseudo de D.bile: Ne vous en D.plaise ?
Il est vrai que D.burné utilise comme pseudos, toutes les lettres de l’alphabet prises en solo.
avec la gauche, il ne faisait que des bêtises
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/comm_0588-8018_1972_num_19_1_1292
Suis toujours a cote de la plaque, mon bon seigneur…la plaque et moi on s’est mis d’accord il y a longtemps de marcher chacun de son coté…sinon, imaginez un instant, monseigneur, qu’un non-juif ait écrit un livre, disons pas très flatteur sur le judaïsme ou les juifs…vous pensez sérieusement que, primo il puisse être publié par un éditeur mainstream en France (non je ne parle pas du moine albinos et de ses pamphlets a la naphtaline) et deuxio, que Pinkie invite l’auteur a s’esspliquer sur France Cul? comment ? nah…je suis bien ce soir…Arsenal a gagne et nos ennemis ont perdu ou fait match nul (ce qui est encore mieux)…sinon, je ne vois pas pourquoi des musulmans ou des zoulous écriraient des livres sur le judaïsme en France (et vice-versa)…perso, je préfère le catalogue Black & Decker, section jardinage…fascinant…et je me félicite de vous le suggérer ainsi qu’a votre mentor…
P.S. vous revisez quoi au juste?
Ce qui me chagrine parfois, c’est combien la discussion sur ce blog peut-être parfois si paroissiale…un tel a dit, un autre lui a répondu etc ad nauseam…le monde est vaste (perso, je n’en connais qu’un petit bout) , les défis et challenges qui nous confrontent (le nous est global cad nous qui habitons cette planète si belle, si petite, si fragile et si seule et qui consente a nous abriter encore) encore plus vastes… et nous voila encore et toujours a rabâcher le même discours de sourds…bref, je crois qu’une autre petite absence de ma part est due incessamment …franchement, j’ai besoin de temps pour finir d’écrire mon truc…je repasse peut-être l’an prochain…sinon, bonjour a tous…
@des journees entieres dans les arbres…il y a des chardonnerets et des merles dans mon jardin…a les écouter a l’aube, je suis heureux…c’est peut-être bien peu mais ca me suffit…
Le débat mérite un peu de densité et de hauteur:
le 9 octobre sort simultanément en anglais (Princeton University Press) et en français (Albin Michel) une Histoire des relations entre juifs et musulmans, dirigée par B. Stora & A. Meddeb. 1200 pages dues aux meilleur(e)s spécialiste du monde entier et un comité scientifique de haute tenue, qui compte entre autres:
Mohammad Ali Amir-Moezzi
Mark R. Cohen
Mohammed Kenbib
Gilles Veinstein
Elias Sanbar
Pour éviter de dire des conneries et ressasser les mêmes haines. Contre l’instrumentalisation du passé.
http://www.univ-paris13.fr/benjaminstora/images/stories/ouvrages/Albin_prsentation_.pdf
Retour à Girardet: des Essais d’ego-histoire lus à l’occasion d’un lointain DEA consacré à l’historiographie de l’esclavage aux US, je ne garde aucun souvenir du chapitre rédigé par le susnommé.
Celui qui m’avait fait grosse impression, malgré une orientation idéologique diamétralement opposée à la mienne, fut « Le fils de la morte », de Pierre Chaunu, qui savait aussi écrire sur autre chose que la France et les Français.
A ce propos, dans l’émission d’E. Laurentin, Jay Winter remarquait tristement que la plupart des dossiers instruits par ce Comité scientifique de la Mission du Centenaire limitaient la Grande Guerre à sa simple perspective hexagonale. Celui que j’ai initié et qui a reçu le label officiel du Centenaire échappe à ce tropisme réducteur.
LE Comité
et lui faire de la place : l’essentiel est dit. C’est pas gagné c’est faisable c’est du taf et sûrement pas une sinécure, certes !
hurk hurk à l’envers ça fait cru, cru. Cela change de cuit.
Bon dimanche, bises à tous et à toutes,
Merci Bloom, perso je n’ai pas fait « littérature 3ème cycle », c’est peut-être à cause de ça que je ne ressasse pas tous ces trucs qu’il y a dans les ouvrages pour universitaires français que vous donnez à lire.
Ce matin, j’ai mangé tout L’Abricot de la main droite et je suce encore le noyau.
(Abdel, c’est pour votre pote Karim, de la part de ma tata Jacqueline:
http://www.skipass.com/videos/ma-montagne-est-poeme-.html)
Aujourd’hui c’est ma fête, je vous fais un cadeau :
Tourte composite :
faire une pâte brisée en l’augmentant d’un tiers ( c’est pour le couvercle)
Prendre un moule à manqué rond le plus haut possible.
Râper à la mandoline quatre bonnes pommes de terre. Les ranger au fond (couche de deux doigts). Dessus ranger des gros morceaux de veau, environ 600 g., comme pour la blanquette, dénervés/dégraissés au préalable).
Tasser par-dessus 250g. pas plus, de chair à saucisse avec ail et persil.
Faire la dernière couche de champignons de Paris, coupés très fins (là je me suis loupée, je sortais le soir -j’allais dormir en fait).
Verser par dessus un mélange fouetté vivement de deux œufs (de vraies poules -pas forcément d’écrivain avec une crème fraîche épaisse (à forte teneur en matière grasse).
Poivrez. Deux poivres, noir et blanc.
Puis, là, cela se corse.
Pas moyen de mettre le couvercle. Trop hautes, les couches empilées. Déjà pour que l’appareil ne glisse pas hors champ, cela n’a pas été de la tarte.
Pourtant vous avez gardé, précieusement un tiers de la pâte pour cela.
Prenez en deux morceaux, faites deux boudins que vous collerez avec de l’eau, en faisant quelques rayures sur tout le pourtour de la pâte du fond (car vous avez – hé hé, ô joie, ô ravissement, luté la cocotte – qui, là, exceptionnellement est un moule à manqué).
Puis, au rouleau à pâtisserie, faites un rond grand que vous collerez sur le cercle reconstitué.
Pincez pour joindre/souder les deux rapiéçages en faisant un joli dessin avec le pouce et l’index. Le jus ne doit pas s’extraire par là, sinon ce sera sec.
Badigonnez avec un jaune d’œuf.
Faites une cheminée au centre / percez un trou dans la pâte, mettez un petit carton enroulé.
Enfournez dans un four préalablement chauffé.
Faites cuire environ une heure.
Mangez tiède. Ni froid, ni chaud. C’est pour les saveurs.
Accompagnez d’une salade verte (ai fait un tsatsiki, mais c’est à cause du Pirée).
C’est ma tourte à moué, je vous l’offre, bon dimanche à tous.
Hier j’ai dragué.
Je renonce définitivement.
Je n’ai aucun don pour cela.
Je pense m’inscrire à un cours de cuisine à Paris, dès que je suis à la retraite, chez Alain Ducasse.
Le mec, plus blessé que moi (remarque j’ai découvert que cela arrive aux mecs et que cassés ils sont, mais alors grave !). Et plus que moi, ben c’est à peine pensable, mais c’est vrai.
Adieu, la virée en bécane, adieu, le pli amer de la bouche, adieu, les mains de paysan, adieu le cul musclé et ferme. Adieu Titi.
Inutile de tenter de me convaincre.
C’est la grande retraite de Russie.
Je retourne à mes casseroles. Luter la cocotte (pas aujourd’hui, non, mais vivement un autre dimanche).
Pardon, rien à dire sur R Girardet, qu’il repose en paix, j’espère qu’il a des voisins sympa.
A côté du père de mes enfants que des mecs. Chacun seul dans sa tombe. Mais côte à côte et en face aussi.
Et alors l’opinion qu’il a des femmes, bonjour.
Comment tu veux revenir de cela.
Je le vois pas.
Il s’est fait baiser.
Jusqu’à l’os.
Je n’ai aucun goût pour les grands mutilés de l’amour.
D’abord, si le mec te fait rire.
S’il croit qu’il va encore se faire avoir.
Si, parce qu’il est adorable il se considère faible et pas fort.
S’il n’a toujours rien compris que la bonté est une force et pas une faiblesse, et bien, ciao Pantin.
dans son billet sur R-R, Popol écrit ceci : au fil du temps, il a confessé qu’un grand critique vit très seul ; il ne peut être l’ami fidèle des écrivains… « qui sont des planches pourries » dixit R-R ; Popol fait-il un autoportrait ? à part son blog bloqué, on en le lit ni l’entend nulle part ailleurs
Choisis-toi, Loulou, une pétasse, une bombasse, une connasse.
Tu seras servi.
Rongé jusqu’à l’os.
rose dit: 29 septembre 2013 à 9 h 24 min
D’abord, si le mec te fait rire, il a
« A côté du père de mes enfants que des mecs. Chacun seul dans sa tombe. Mais côte à côte et en face aussi. »
Rose, pour vous consoler vous faites la dinde au wiski ?
ses chances.
S’il a ses cent et une mille craintes qu’il te sort comme ça, tout désemparé. Comme si toi t’en avais pas deux cent millions et quarante et une crainte et que hardiment, tu te dis courage.
Si d’entrée de jeu, au lieu de se dire, je vais la faire rire, il te dit je crève de trouille, comme s’il savait pas que toi aussi tu crèves, pire que lui, de trouille.
Mais je ne suis pas triste. Je renonce, c’est tout.
Si tu sais pas nager, tu décides pas de traverser vers l’Amérique à la nage. Ben non.
C’est quand même pas compliqué, tu prends ton bateau, un ketch, et tu navigues, sursum corda.
Le whisky ne cuit pas, le rhum, le cognac, l’armagnac oui.
je n’ai pas fait « littérature 3ème cycle »
—
Moi non plus, mais « Civilisation des pays anglophones ».
Bukovski lu par Jacques Gamblin in Correspondance 1958-1994, (sacrée santé !!!)
Personne ne comprend les alcooliques.
Je me suis tapé pas mal de femmes, des putes beaucoup. Un jour, j’ai compris qu’on n’est pas obligé d’avoir une femme. On n’en a pas besoin.
Les femmes sont dures, dures. Ce qui ne va pas, c’est qu’elles veulent nous changer, que l’on devienne parfait, elles voient tous nos défauts. Alors qu’il faudrait juste qu’elles nous laissent avec, et les supportent. […]Moi, je ne suis pas dur.
Traduction Marc Hortement chez Grasset, 2005.
nota 1 : ben oui, mon coco, un alcoolique va à contre-courant. Quand toi, tu luttes pour la vie, lui il va vers la mort, goguenard et vainqueur : il nous nique tous, puisqu’il y va tambour battant « eh moi, j’ai pas peur ducorniauds ! ».
Les saumons et les alcooliques, à contre-courant, contre vents et marées, et qui nous narguent, nous les impuissants parce que nous ne buvons pas et que nous savons, nous !
74 ans pour un mec qui picole comme un trou, ça vaut peut-être le coup de s’y mettre et d’être joyeux, non ?
Il a mis longtemps à comprendre Bukovski pour les femmes : il a
il a eu besoin d’un grand nombre et dedans ce grand nombre il a eu besoin de pas mal de putes.
On comprend pareil, sans grand nombre, et sans putes.
Et la réciproque est vraie : il l’a su cela, ou pas ?
S’il fallait en passer par là pour comprendre, quel beau bordel !!
C’est un mec lent Bukowski. Peut-être parce qu’il boit. Cela lui enlève toute vivacité d’esprit.
Rose,
il faut le signaler plus clair.
Ce spectacle est pris d’assaut , d’ailleurs j’ai voulu, eh bien ,j’ai pas pu !
http://www.hauteprovenceinfo.com/article/28/09/2013/manosque–jacques-gamblin-sublime-les-textes-de-bukowski-aux-correspondances/3182
dernier nota :
ben oui, les femmes sont dures.
C’est lié à la vie que nous menons qui est dure elle aussi.
Toi, Bukowski, t’es pas dur et c’est pour cela que tu picoles !
Tu aurais mieux de ne pas avoir picolé et d’avoir pensé je suis pas dur c’est une belle force et en rien une faiblesse !
Si les femmes sont dures, c’est sans doute parce que vous ne l’êtes pas assez. Principe d’Archimède.
Bonne journée, les petits loups.
Non, cela doit être plutôt les vases communicants.
Un a écrit la vieille génération subit.
Moi je ne subis pas. Je vis.
Il y a une génération qui est effrayante.
Et la jeune génération qui est abattue : et on se demande encore pourquoi elle est abattue ?
Il y a tout à construire mais pas dans la vengeance, ni dans la loi du talion, c’est cela qui est effrayant, c’est la répétition à l’inverse. Non, rien ne nous oblige, per se, à en passer par là.
« Moi, je ne suis pas dur. » rose
Nous comprenons bien votre désappointement, rose.
La solution c’ est Ménie Grégoire ou du viagra…les deux peut-être?
des journées entières dans les arbres dit: 29 septembre 2013 à 9 h 43 min
je l’avais loupé pour Gary. J’avais fulminé. Là, une m’a offert la place. Pas merci pour l’absence de réponse pour les masques Punu, en passant.
Un petit mot sympa, c’eût été chaleureux.
Il draine les foules, les femmes tout particulièrement, un charme ténébreux.
J’ai dormi pas mal.
Mais ai retenu les trois choses ci-dessus.
Je dors quand mon mari me lit Noces de Camus, je l’écoute, je m’endors.
Sa mise ne scène à Gamblin sobre, un air de martyr.
Au bout d’un moment, il va chercher une chope de bière immense et pleine à ras bord. A la fin, il en a bu une bonne moitié (un demi-litre au bas mot).
Quand il revient saluer, la seconde fois, il la prend la dresse & la pose brutalement sur la petite table de lecture ; elle pète : toute la bière s’écoule partout, sur la table, sur le sol. Il est content, il trépigne, (comme si les dieux de l’Olympe lui avaient envoyé un signe ! Douze ans et demi) il est heureux.
Il lui faut cela pour comprendre que jouer vaut toutes les boissons possibles et imaginables ?
Bukowski est sous terre depuis 1994, pauvre « il ne faut pas oublier la baguette pour le petit déjeuner », avec vos pauvres ustensiles, de la maryse au godemichet !
Je sais pas moi, élevez-vous, grimpez sur un tabouret, faites quelque chose, sortez du niveau de la braguette.
merci des journées entières pour la vidéo. Il a un peu la gueule de Dutronc à la désenchanté ce Gamblin. Je sais pas ce qui lui manque quoi pour être heureux ?
Sa dernière sortie, la troisième (aimez-moi, aimez-moi arrgghhh !)
il va au fond de la salle, décentré (à droite -pourquoi pas à gauche ?) nous tourne le dos, il pisse toute sa bière (fais semblant mais la sono est au top). Il se rebraguette et se tourne vers nous désabusé :
et là, par cœur (enfin, dieu que la lecture lue est monocorde !)il dit une dernier texte sur l’obscénité, superbe et magnifique (j’ai pesné à mon titi)
du style
» rien n’est obscène. Rien sauf de mal écrire un beau texte. »
Là, la réalité est bien plus belle que ce vague compte-rendu infidèle.
Il dit que rien ne compte si ce n’est écrire et que donc rien n’est obscène sauf rater cela, cette soif-là inextinguible au possible.
Un peu comme les mots de Pierre Jourde, mis en ligne ici, l’autre jour, où il ne faut jamais jamais mais alors jamais cesser d’écrire. Contre vents et marées.
Mais t’aimer Onéguine, et me marier avec quelqu’un d’autre, tu le comprends ça ?
Moi pas.
Mais je suis dure.
Moi z’aussi.
Il pleut.
C’est ma fête…
Alleluia !
Bloom, les plus grands spécialistes mondialement reconnus sont ceux qui pensent comme vous. Sachant qui dirige votre somme sur les relations entre juifs et musulmans, on n’a pas à se faire du souci sur la conclusion: à part quelques malentendus ponctuels, généralement dûs aux juifs malveillants imbibés d’idéologie sioniste ou complices des colonisateurs européens, les deux communautés ont vécu dans une entente idyllique jusqu’à la création de l’état d’Israël.
Au fait, George Bensoussan a écrit un livre sur le même sujet salué ici même. Je comprends que vous frétillez d’impatience à l’idée de le voir contredit par des spécialistes mondialement reconnus dont la principale qualité sera de dire ce que vous avez envie d’entendre.
Quelle p…asse qui nous inflige son « menu » indigeste depuis bon matin!
Une voyoute, fausse simple prétentieuse.
Bouguereau pète, rose chiale!
arf, ça allait bien. La nourrice qui tricotait tout ça, et puis, et puis.
Jusqu’à la chute ( Jourde ?!).
u. dit: 27 septembre 2013 à 9 h 58 min
TKT,
J’ai été deux ou trois fois « D »
vous aviez donc vu juste, Thierry. u = D = JC = Pathos.
Le jour du Seigneur, PTS, vous m’aurez renié trois fois.
Allez en paix.
… Mais plus de quarante ans ont passé. Ma vie et la neige, fondues. Les cloches de Noel ballant creuse déjà dans l’aubépine; dessous, le gris rêvant qu’il est le bleu, le rose, l’ocre. Déjà le miel qui se fige contre la lèvre et s’affadit, la boue au fond de l’encre et, de gauche à droite sans fin, la lettre égarée des nuages signée par une pie. Je regarde, j’écoute. Bible ouverte, muette, bien labourée. Douze ou treize corbeaux pour l’exégèse. Pieds et cœur dans une betterave. Au hasard le vieux jour capucin, rôdeur entre les houx, prophétise un pas sur les blés et l’empreinte éclatante du colza par les collines. Des vois, des lambeaux déchirés s’arrachent de la hampe qui résiste. Vite emporté l’appel même des freux _ Tentes de feutres à bas, chevaux en rond, feux dispersés, rezzou sur le vallon, détonation de l’ouest au détour du carré d’épines. Assez. Pas un mot n’a changé l’inclinaison du sapin choisi pour la foudre, ni retenu l’invisible foulée: Elle déserte en hâte les creux, heurte de proche en proche les bornes renversées de l’oubli, et l’ornière s’enfonce, loin, loin du tombereau dont la roue est rompue sous un hangar qu’assomme l’espace à grands coups contre la même poutre qui cède.
Jacques Réda
Langue maternelle.
Bienvenue à la République de l’Architecture !
La perspective de Bensoussan est probablement la bonne, Reviseur, mais le gros bouquin dirigé par Stora, dont parle Bloom, est très impressionnant.
Stora a sa propre vision, mais les contributeurs sont trop nombreux et savants pour qu’on ait à se soucier d’une « conclusion » unique et bien pensante.
Pour ma part, j’ai apprécié le travail d’un d’entre eux, Mohammad Ali Amir-Moezzi, sur le Quran silencieux et le Quran parlant. La perspective chiite n’est pas seulement la « vision des vaincues », elle a affecté en profondeur la dispute sur le texte coranique, avant que l’orthodoxie sunnite ne referme sur tout cela une chape de plomb.
La redécouvrir, c’est aider à raviver le sens de l’historicité de ce texte et de ses conditions d’élaboration.
Peu de « représentants » auto-proclamés de l’Islam en France sont ouverts ne serait-ce qu’à la possibilité de cette question.
C’est notre problème.
Quran/Coran? le choix des mots, le choc des photos?
Ô « réviseur », quels abominables sous…
entendus; hein (?)
Idyllique en effet c’était (traduit du Deutsch)…
C’était, comme en… Andalousie! Avant le grand malheur là aussi. Et Juifs, Arabes, persécutés; oui, Mr Réviseur, oui, oui.
Et même Juifs, Arabes,… et Gitans !
Et encore Juifs, Arabes, Gitans… et homosexuels!
Ô mythique Andalousie; rêve éveillé de Vals Manuel, et de
Garcia Lorca Federico (et sans doute de Mr Pierre Bergé qui après Clovis, se « croix » obligé de nous accabler avec son calendrier porno).
Qu’on me pardonne de reparler de ceux-là. Sans doute le super plat de pâtes de ce repas de midi… (Barilla for ever; of course, too french Spaghettis, Tortell… BARILLA)
Merci u. J’ai assez confiance dans vos avis mais j’adore asticoter Bloom…Il est tellement prévisible!
Au fait, George Bensoussan a écrit un livre sur le même sujet salué ici même. Je comprends que vous frétillez d’impatience à l’idée de le voir contredit par des spécialistes mondialement reconnus dont la principale qualité sera de dire ce que vous avez envie d’entendre.
—
Bensoussan, Georges, j’ai pas lu, donc je m’abstiendrai d’en parler.
Remarquez, un petit rigolo ayant écrit comment parler des livres qu’on a pas lu, rien n’empêche un autre petit branluchon de souhaiter ardemment qu’on contredise un livre qu’on a pas lu, juste pour satisfaire sa volonté de puissance pré-pubèbre. C’t’un peu tordu, mais y en a tellement, des tordus, pas vrai, hein, Mme Michu?
Le monstre de psychologie dévoile le fond des pensées malhonnêtes, le terrible complot ourdi d’Asie, l’état des émotions, etc. Fortiche et subtile comme à son habitude, l’Alba, le RDT (Roi Des Tordus) de la RDL, fait régner la terreur de la pensée « juste ».
« Takes all sorts », comme y disent à Port of Spain.
Le réviseur, encore un gogol.
« Bouguereau pète, rose chiale! »
Et quand bouguereau pète c’est keupu qui pue !
Bonjour, Mesdames et Messieurs, je suis envoyé ici par une dame défendant la démocratie participative.
Question: souhaitez-vous demain matin saluer de nouveau M. Raoul Girardet?
bérénice dit: 29 septembre 2013 à 12 h 51 min
… Mais plus de quarante ans ont passé.
—
Je vous donnais que 38, Bérénice.
vermeil.
D la carte avec le territoire!
« pour une certaine idée de la France que vous souhaiteriez partager avant de nous quitter, » (bérénice)
Pour être « salué », et qu’on se foute de ma gueule sur la photo?
La France, notre mère, attendra.
D je sors prendre le soleil de l’été finissant avant que de trop glousser pour finir en dinde, je n’ai pas trouvé la bonne broche alors tant qu’à rôtir plutôt une énergie renouvelable, non? qu’en pensez-vous?
u. je n’ai pas lu qu’on se moque de Raoul Girardet, de plus à y regarder de plus près il me semble déceler les traces d’un ictère et non d’un bronzage bénéfique. Peut-être était il malade d’une autre atteinte que cette fichue dégénérescence.
…
…nos intello’s,…tous des chameaux,…etc,…
…
Elle est d’Inde, disait cet excellent Charles-Maurice d’une de ses imminentes maîtresses ; mais c’était le temps béni, les comptoirs…
TKT,
ce que dit P. R. S. 29 septembre 2013 à 12 h 16 min est très intéressant. Rappelez-vous que Zhu (un des multiples pseudos de u.) s’était foutu de vous quand il a fait ses adieux (tiens, tiens…) à la RdL en disant (de mémoire) : TKT est sûrement un brave garçon, je boirais bien une bière (kronenbourg?) avec lui. Aussi vous avez dû remarquer qu’il était toujours d’accord avec JC… Et lisez sa réponse à 12 h 48. Du D. tout craché.
Déconnez pas, Jean-Juc
J’ai de la considération pour tous les camarades-de-blog présents ici.
TKT en fait naturellement partie.
Mon camarade JC et hamlet aussi.
J’apprécie beaucoup la présence de JC pour son réalisme cynique qui nous change du conformisme bobo, mais les inimitiés des uns et des autres me sont parfaitement indifférentes.
L’esprit de clan me fait bailler d’ennui.
Tschüss!
En huet sech och bei der Zäitschrëft La Nation française déi vum Pierre Boutang gefouert gouf, bedeelegt.
« il me semble déceler les traces d’un ictère et non d’un bronzage bénéfique. » (bérénice)
Il doit être d’une génération où on se soumettait aux UV pour avoir meilleure mine?
Les cancers de la peau, sauf erreur, ont fait disparaître ces saloperies (addiction maladive au Japon dans les années 2000, beaucoup moins aujourd’hui; la peau d’une Asiatique bronzée, quelle tristesse)
« TKT est sûrement un brave garçon, je boirais bien une bière (kronenbourg?) avec lui. »
Brave garçon: pas mon vocabulaire.
Une verre avec TKT? Tout à fait possible, mais sans doute pas une bière.
u. dit: 29 septembre 2013 à 15 h 41 min
Il doit être d’une génération où on se soumettait aux UV pour avoir meilleure mine?
Faut voir ça remonte à la ligne Maginot…
u. dit: 29 septembre 2013 à 15 h 36 min
J’apprécie beaucoup la présence de JC
L’esprit de clan me fait bailler d’ennui.
C’est vrai qu’il vaut mieux saluer qu’éternuer dans le sac…
Mobilisation en Suisse:
Commander-in-chief Dédé in control?
La horde des barbares a ravagé ces lieux, ne respectant même pas la lingerie de la maîtresse de maison, lingerie dont les goujats se servirent pour les besognes les plus répugnantes (…)
Des tapisseries avaient servi de décrottoirs aux bottes de la soldatesque. Jeux de reîtres, jeux de croquants (…) Moeurs de croquants, instincts de reîtres (…)
Bon, Nouvel Obs n’étant absolument pas fiable pour beaucoup d’argument, c’est la question du Crétois qui se pose…
U ne prenez pas les autres, pour des naïfs. Vous n’êtes pas D.bile alias JC car vous n’êtes pas monolingue et vous êtes asiatique. Vous êtes un troll multi-pseudos et je vous met dans le même sac que votre camarade JC.D. L’esprit de clan, vous fait bailler ? Vous faites équipe avec les trolls Observatoire et les autres. Vous ne vallez pas mieux qu’eux.
« je vous met dans le même sac que votre camarade JC.D. »
Annette, faites quand même des trous, pour la respiration.
« et vous êtes asiatique. »
Quand on a moqué les outils modestes, je n’ai rien dit.
Quand on a brutalisé l’homme jaune, je n’ai rien dit.
u. dit: 29 septembre 2013 à 17 h 16 min
je n’ai rien dit.
mais je n’en pense pas moins, TKT.
Je n’en dirai pas plus.
Un que je regrette, c’est Barozzi. Il était sympa. Il en a eu marre, paraît-il. Il n’en pouvait plus.
l’auteur de bigpharma avait été invité par un psy lacanien au collège de philosophie: il s’attaqua à la « déconstruction » d’une certaine rhétorique psy .
L’argument d’un psy pour neurofeedback dans un entretien : »l’effet de ce traitement est similaire à celui des médicaments tels que la ritaline ou le concerta'( publié sur papier)
je propose IRM : inconscient à rétroversion midrachique(ou midrachic)
u.15h36 Vous auriez tout aussi bien pu briller d’ennui, le désir de nous distraire de votre ennui se transformant dans un accès généreux en moteur pour la collectivité en attente.
Barozzi. Il était sympa. Il en a eu marre, paraît-il. Il n’en pouvait plus.
..Il n’est pas le (la) seul(e)…
Barozzi passera par ici quand il sera occupé.
L’envoi d’un speedy est l’équivalent du clope qui interrompt un travail difficile.
les connasses qui avec tant de courage choisissent un pédé pour attaquer un misogyne pourraient aller se plaindre ailleurs.. je dis ça je dis rien..
Phil dit: 28 septembre 2013 à 19 h 05 min
« Ceci dit »
Phil…Un qui te parle du subjonctif de l’imparfait juste après, ou juste avant… et sans accent circonflexe sur le « u », le « eut été »… et de la grande « résistance » à poster sur ce forum… Un qui parle… Un brillant de chez brillantine, quoi.
« Ceci dit »… Trop fort ! Très littéraire. Morand es-tu là ?
« Un résistant de la première heure », encore plus fort ! Moulin-à-vent, peut-être ?
Il est fort ce Phil, on le sent doué… Reste à savoir pour quoi, ou pour qui.
Le pompon est sa révélation sur D. On atteint des sommets. Il a tout compris ! Tournez manège.
Einstein avait raison, il y a de l’infini là-dedans…
Notez bien : mon premier message depuis avril, et croyez bien que je n’en suis pas fier mais quand on croise des champions de cette envergure, on ne lésine pas sur le budget.
Barozzi n’est plus ce qu’il était, de toute façon. Le poids des ans, etc., chez lui aussi…
C’est horrible.
En tout cas la censure n’est pas soumise au même régime que Leroy Merlin le dimanche, la patine vermeille rectifiée, c’est scandaleux, je ne comprends toujours pas.
Barozzi travaille, il n’intervient qu’en cas d’erreur.
Vous êtes notre bonne étoile David..D!
On s’en va.
Halte aux vieux, c’est clair, non?
jeune tige dit: 29 septembre 2013 à 18 h 12 min
Halte aux vieux, c’est clair, non?
Ah la salle de muscu y a des vieilles énormément… Envahissent tout ! Je vais aller voir aux Domaines… Grenades à manche, peut-être un trois cent quatre-vingts du Richelieu…
l’erdélien, espèce en voie de disparition !!
ah, A Aide homérique le poisson lune chinois
ceci dit, Morand écrit mieux que Giraudoux.
qu’en pense super dédé pseudomisé par le haut ?
Oui mais le problème quand on met dans le même sac, c’est qu’il faut un gros sac…
Les erreurs faut leur laisser aucune pitié pas la moindre…
Une chose est sûre, Connemara, vous n’êtes pas doué pour écrire des pastiches.
t’façon, comme darwin avec ses cotes de mouton, les playboys font que nous rouler sur la gueule sergio
Morand écrit mieux que Giraudoux
sinon tu t’autodétruirais phil..
quand on met dans le même sac, c’est qu’il faut un gros sac…
..ha pardon dans un ensemble toutes ses qualités définissent ses éléments..ça prend pas tellement de place
En lisant l’autre jour vos charmants commentaires, j’ai vu que quelqu’un s’interrogeait sur la Nadja de Breton.
Cette Nadja est parfaitement identifiée. Elle s’appelait Léona Delcourt.
Il existe sur la question un livre paru récemment:
Nadja et Breton, un amour juste avant la folie de Julien Bogousslavsky, chez L’Esprit du Temps.
Bonne soirée.
fiona ça aurait été plus classe cheuloux
bonne soirée..on voit que cheuloux se met pas dans le même sac..c’est un play boy
Chaloux, il y a en ce moment à Paris, une pièce de théâtre qui se joue sur les rapports entre Breton et sa muse.
Phil dit: 29 septembre 2013 à 19 h 12 min
« ceci dit, Morand écrit mieux que Giraudoux.
qu’en pense super dédé pseudomisé par le haut ? »
Dédé je ne sais pas, Phil, mais je ne suis pas loin de penser comme vous…
Il eût été plus raisonnable, j’en conviens, de me distinguer de D. dès le départ, mais où aurait été le plaisir ?
Sortez couvert, cela dit… Vos subjonctifs ne me paraissent pas si parfaits, à bien y regarder.
a que le soleil est down, salut « ô grand lucifer » comme dirait michel simon
Plutôt q
Plutôt que considération, le mot estime me venait aux lèvres.
Avez-vous de l’estime pour nous autres bloggueurs ?
Sans tricher.
Merci.
à +
Des Tortis comme des Syllabes…
c’est Barilla qui se pose la question:
Lé(on)a Del-court…
ou (ou avec) Léa Sey-doux ?
Parce que Breton anti-homo, trouvait cela normal entre femmes (ou de le faire à une femme)
J’avoue que le vieux Girardet, historien de l’armée, nationaliste de droite (attention, pléonasme), ne m’inspire pas fort ! Heureusement que je peux encore parler de cinéma chez miss Sophie, une des filles de Job Passou…
La Nadja de Breton c’était une vraie folle !
David à dédé, de Gide à LePen, l’emploi de l’imparfait du subjonctif s’est raréfié. Giraudoux l’utilisait plus que Morand, ce qui n’explique pas sa disgrâce actuelle.
les treize chapitres de Plume comportent quatre pièces ajoutées dont une Postface, naturellement
bah ..Atala de Girodet, c’est plus pour vous plaire, Baroz. c’est nationaliss mais y’a de la cuisse.
léon zitrone aussi faisait dans l’imparfait du subjonctif.
cher ami dit: 29 septembre 2013 à 20 h 54 min
Ils prennent ces vesses pour une lanterne plutôt, non?
cher ami dit: 29 septembre 2013 à 20 h 54 min
C’est un concert pour une porte et un soupir?
Phil dit: 29 septembre 2013 à 21 h 27 min
« léon zitrone aussi faisait dans l’imparfait du subjonctif. »
Il y a fort à parier que Dédé, tel que je ne le connais pas, vous la ressortira celle-là…
( il y a une gröss faute )
@ rose et sa recette à déguster à température tempérée, une devise qui fait froid dans le dos(comme telle):
J’ai fait le tour du monde
Je me suis battu
J’y ai laissé des plumes
Je me vengerai.
comme je lisis ce soir des commentaires de monique david Menard autour de Semprun, singularite et ‘écriture dans une table ronde publiée ,je me rends compte que parfois écrire des commentaires sur os billets fait plus que frôler l’indécence , à mes yeux ,si bon et « beau » soit le billet . je n’aimerais pas vous rencontrer
il m’est arrivé quelque chose d’incroyable ce soir.
mais je ne suis pas sûr que ce soit ici le lieu d’en parler.
je préfère lire renato, le seul commentateur intéressant de ce blog.
ultram, personne ne t’aime.
tu t’es demandé pourquoi ?
les plates-bandes d’amarantes ?
http://www.azurs.net/arthur-rimbaud/rimbaud_textes_14.htm
gare au dépit amoureux ; ça peut pousser au meurtre, selon des avis autorisés
Je pense que demain sera une journée mémorable.
Et j’ai de l’intuition. Et même plus que ça des fois.
dans cette perspective, le manifeste situationniste n’est pas dépourvu d’intérêt
Pour compléter Finkie:
« Islamophobie : comment les élites françaises fabriquent le problème musulman » (26 septembre 2013), Editions de la Découverte, par
Marwan Mohammed, chargé de recherche au CNRS (EHESS-ENS-CNRS)
& Abellali Hajjat, sociologue, Maître de Conférence en sociologie et sciences politiques à l’Université Paris-Ouest/ Nanterre .
Ecoutez le Gogol rappliquer à gros sabots….
Abdel n’a pas tort pour une fois, si Finkie n’était pas jouif il aurait été viré depuis longtemps. Aucun chrétien ne pourrait se permettre en France, dans son propre pays, de tenir de tels propos sans représailles féroces (cf. Renaud Camus, grand ami de Finikie comme on sait). Cela dit heureusement qu’il est là pour faire vivre le débat, je partage en tous points ses inquiétudes face à l’islam, religion de bandits et d’assassins (ainsi parle Mérimée des catholiques dans Chronique du règne de Charles 9) comme les attentats de Nairobi viennent de nous le rappeler s’il en était besoin.
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