Le Corbusier, lumière et pénombres
Rien n’exaspérait Le Corbusier comme d’être appelé Charles Le Corbusier, d’autant que pour l’état-civil il était Charles-Edouard Jeanneret. Il fut « Doudou » pour sa famille, et « le fada » pour les Marseillais. A propos, un biographe peut-il appeler son héros par son prénom ? Il y a là un abîme de réflexion. Tant et si bien que le quotidien The Guardian s’en est récemment ému en lui consacrant une enquête. Il est vrai qu’il y avait péril en la demeure : Robert Crawford n’ose-t-il pas donner du « Tom » à son héros dans sa nouvelle biographie de T.S. Eliot ? Il s’agit certes de l’écrivain dans ses années de formation, mais tout de même. Ce fut l’occasion de s’interroger sur la familiarité, l’affection, voire l’intimité qu’entretiennent certains biographes avec leur personnage. Ainsi a-t-on découvert que la Austen se faisait traiter de Jane, Strachey de Lytton, et que Kipling se faisait rudyarder.
Bref, cela ne va pas de soi. En faire trop ou trop peu, telle est la question étant entendu que ce sera pris soit pour un abus de proximité soit pour un excès de distance. En France, on a tout lu. Et même le biographe de Fernand Braudel lui donner du « F.B. » du début à la fin. Les initiales, c’est peut-être le pire de la désincarnation. Et pourtant, ça se fait. Comment peut-on s’attacher à un homme désigné par un sigle ! On ne fait pas plus froid. Cela dit, « Fernand » eut été trop amical. Unprofessional, eut-on dit outre-Manche et l’avis serait tombé comme un couperet. N’empêche, on n’imagine pas une vie de Le Clézio dans laquelle son chroniqueur lui donnerait du J.M.G.L.C. cinq fois par page durant cinq cents pages. Et encore une vie de Le Corbusier où il serait C.L.C.
Le cas de François Chaslin vaut qu’on s’y attarde car son enquête époustouflant sur le Le Corbusier (510 pages, Seuil) est l’un des livres les plus originaux et des plus passionnants qu’il nous ait été donné de lire ces derniers temps. Il faut toujours se méfier d’un biographe qui annonce en incipit : « Ceci n’est pas une biographie ». Généralement, c’est bon signe. Le ton est donné dès le titre : Un Corbusier. Dès l’avertissement placé en liminaire, l’auteur affronte « le » problème : « J’ai parlé de Le Corbusier lorsqu’il s’agissait du personnage historique et du Corbusier dans les cas de plus grande familiarité ». Ce qui n’empêche pas les variantes qui donnent du piquant à son portrait : Corbu, maître Corbu, le Corbu ou encore son totem : le Corbeau.
Y a-t-il jamais eu plus célèbre architecte ? Son nom même, bien campé dans la notoriété du pseudonyme, incarnait sa profession, et jusqu’à la modernité. La plus récente biographie qui ait été consacrée aux Etats-Unis s’intitule Modern Man. The Life of Le Corbusier, Architect of Tomorrow ! Son image (épaisses lunettes rondes, noeud papillon, costume strict, chemise blanche, pipe entre les dents), très travaillée avec son photographe personnel (Lucien Hervé puis René Burri), participait à l’édification permanente de sa légende. François Chaslin a resserré la focale sur l’homme. Non sa vie privée mais son esprit. Rigide, sérieux, dogmatique, il ne s’écartait plus jamais d’un récit dès lors qu’il lui avait trouvé sa forme. Ce n’était pas un politique mais un opportuniste à tout crin, quelqu’un qui aurait « pactisé avec le diable pour voir ses projets prendre forme » (selon Charlotte Perriand) passant sans état d’âme du Moscou du début des années 30 à Vichy où il a grenouillé dix-huit mois sous l’Occupation et fréquenté Arno Brecker, Josée de Chambrun, Alfred Fabre-Luce, Alexis Carrel.
Il demeura toute sa vie (comme Hergé) sous l’influence d’un environnement intellectuel de jeunesse, conservateur, clairement marqué à droite sinon d’ imprégnation fasciste, « antisémite bonhomme, banal, sans haine particulière et par ailleurs pragmatique, considérant que tout problème, la « question juive » notamment, pouvait trouver une solution par l’urbanisme ». Le jugement de François Chaslin, argumenté et tempéré, est plus convaincant que la charge sans nuance de Xavier de Jarcy qui consacre tout un livre à Le Corbusier. Un fascisme français (215 pages, 19 euros, Albin Michel) afin de prouver que, une ville par lui conçue comme droite et debout était nécessairement au garde-à-vous, qu’elle était nécessairement inspirée par une esthétique totalitaire, que le béton était de toute façon cynique et que leur héraut avait été corporatiste, maréchaliste et eugéniste, ce qui selon lui, on s’en doute, discrédite son oeuvre. Comme si un bâtiment conçu par un esprit décrété fasciste, le mot qui tue, était nécessairement « fasciste » ! Cela dit, il était nécessaire d’aborder enfin frontalement la face sombre du maître de la lumière.
A partir d’un semblable raisonnement, on suit mieux Marc Perelman qui, dans son Le Corbusier. Une froide vision du monde (246 pages, 19 euros, Michalon), insiste dans une démarche tout aussi critique sur sa conception de l’ordre, sa vision autoritaire de la société, ses inquiétantes machines à habiter « où il est toujours question d’imposer un mode d’existence unique à l’ensemble des individus », mais sans pourtant lui dénier l’originalité de son savoir-faire et la portée de sa puissance de conviction. Cela dit, malgré son empathie lyrique pour le personnage, François Chaslin lui-même, à rebours de la doxa en cours de longue date chez les architectes, voit en lui un idéologue qui aurait réussi en leader de groupuscule radical si l’époque lui en avait fourni l’occasion (entre les deux guerres, il fut actif au sein du « Faisceau » de Georges Valois). Mais dans d’autres pages, il reconnaît que, lui aussi, longtemps producteur à France-Culture d’une excellente émission sur l’architecture, considérait ses penchants autoritaires et totalitaires comme folkloriques et les mettait au débit du fada en ses excès, jusqu’à ce que cela ne le fasse « plus rire ni sourire » et que lui apparaisse clairement le tout harmonique qui présidait à sa conception de l’individu comme module. De là à pointer l’univers concentrationnaire de ses réalisations… Tout individu de bonne foi qui se laisse porter par ses pas dans la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp doit convenir que ce chef d’oeuvre désarme toutes les critiques.
Chaslin a vécu et dormi un peu partout là où Le Corbusier avait construit, dans les lits de fer du couvent de la Tourette et sur la terrasse de la Cité radieuse à Marseille. Il s’est interrogé sur la morale du blanc de chaux et sur l’esprit du béton Mais au fond, il est relativement peu question d’architecture, du moins sur le plan technique, ce qui n’est pas plus mal, du moins pour ceux qui ne sont pas du bâtiment. L’auteur a fait des choix, digresse par sauts et gambades, en toute subjectivité, ce qui nous vaut une constellation de détails, insensible à ce que Roland Barthes, l’apôtre des biographèmes, appelait le démon de la totalité.
Le bonhomme Corbu, tout d’ordre, de continuité, d’exactitude, de rigueur mais aussi d’agressivité, d’égoïsme, d’aridité morale, eut apprécié ce « tas de choses » obéissant à un chaos apparent. Une machine intellectuelle à produire de la doctrine, capable d’envisager un immeuble en devenir du point de vue de la grenouille tout en réunissant en une seule image le plan, la coupe et l’élévation, se rêvant Palladio. Sa biographie est bien dans ce fouillis, mais bien d’autres choses aussi qui en font le prix. Tous les Corbusier y sont plus ou moins, à commencer par le seul architecte qui consacrait toutes ses matinées toute l’année à peindre. Il ne fallait surtout pas le traiter de « Picasso de l’architecture », poncif que se repassait les gazettes et qui l’exaspérait. Il n’était jamais aussi heureux qu’un pinceau, ou un crayon à la main, seul dans son cabanon de Roquebrune-Cap-Martin, minuscule construction remarquablement rudimentaire que ce personnage au fond tragique considérait comme chef d’oeuvre.
Il disait : »Urbaniser, c’est classer ». L’exactitude lui était une nécessité. L’enquête de François Chaslin, d’une richesse documentaire et d’une liberté de ton réjouissantes, représente un au-delà de la biographie. C’est un livre d’écrivain. D’ailleurs, Un Corbusier est publié dans la collection « Fiction & Cie ». Normal pour un artiste de génie qui a fini par avoir une place à son nom en plein Paris, mais dans un non-lieu introuvable.
Comme 2015 est l’année du cinquantenaire de sa mort, le Centre Pompidou le célèbre à partir du 29 avril à travers une grande exposition, Juliette Cazenave lui consacre un passionnant documentaire (sur Arte le 13 mai ), d’autres livres sont annoncés. Quand on lui reprochait son mauvais caractère, il se récriait, excipait de sa clarté :« Ce sont les événements qui sont tordus autour de mon caractère qui est droit, purement et simplement ». Comment ne pas songer au mot de Sade pour sa défense : « « Ce n’est pas ma façon de penser qui a fait mon malheur, c’est celle des autres »…
(Illustrations de Jean-Philippe Delhomme tiré l’album Les heures claires de la villa Savoye (58 pages, 19 euros, Les quatre chemins) écrit par Jean-Marc Savoye en souvenir de cette maison de campagne à Poissy commandée par ses grands-parents à l’architecte en 1929 ; « Le Corbusier » photo Robert Doisneau ; « La chapelle de Ronchamp » photo Passou)
660 Réponses pour Le Corbusier, lumière et pénombres
Allez vister Chandigarh, la capitale du Pendjab indien et de l’Haryana, entièrement conçue par Corbu. Plutôt une réussite d’ailleurs, un lieu à part où vit une population jeune et dynamique les nuisances urbaines classiques de l’Inde en moins (embouteillages, saleté, pollution sonore intolérable, pauvreté….).
Passou, êtes vous zu jus des relations tumultueuses entre Eileen Gray, la designer & architecte irlandaise et Corbu, notamment la façon qu’a eu celui-ci de « détourner » pour quasiment s’approprier des lieux conçus par la grande artiste dublinoise? Pas glorieux…
Wiki:
« Le Corbusier, qui fréquente alors régulièrement Gray et Badovici dans la résidence d’été de ce dernier, y peint en 1938 neuf fresques murales, encouragé par le critique roumain, après en avoir orné sa maison de Vezelay en 1936 avec Fernand Léger. Celles-ci deviennent cependant un point de discorde entre Gray et Le Corbusier, l’artiste irlandaise estimant que ces fresques ne rentrent pas dans sa démarche architecturale. Après le décès de Badovici en 1956, la villa sera vendue aux enchères à une amie de Le Corbusier. Après un second changement de propriétaire en 1974, la maison est vidée de son mobilier en 1992 et laissée à l’abandon à la mort de ce dernier en 1996. La maison, classée et acquise en 2000 par le Conservatoire du littoral, est aujourd’hui en cours de réhabilitation. »
zu jus = au jus
A Marseille, la « Maison du Fada » représente cette volonté impitoyable de l’archiprêtre-béton de créer une boite bien faite enfermant les fadas qui y vivent dans un « vivre-ensemble » à l’identique, onirique, idyllique.
Pour être honnête, signalons qu’il y a des fadas qui en sont fanas…
Le dirigisme dans sa dureté peut séduire.
« La sélection du jury Goncourt pour ses prix de la nouvelle, du premier roman et de la poésie. t.co/paj3BIMGxa »
Faudrait-il greffer quelques poils de sourcils de Bernard Pivot sur le crâne de Passou ?
Merci de l’information sur l’expo, au Centre Pompidou. Cette question relative au nom, pour Corbu, j’aurais bien vu Modulor, un peu comme Terminator. Heureusement que sa vision idéale de la maison fonctionnelle n’a pas trop essaimé.
Il y a chez tout architecte un côté onaniste créatif qui peut plaire ou déplaire, y compris lorsqu’il étend son art à l’urbanisme.
Architecte ? Est ce un métier nécessaire, indispensable, à l’habitat humain, privé ou collectif… ?
Il suffit de flâner en Toscane, et ailleurs dans le monde, pour se rendre compte qu’aucun architecte, seul, n’a conçu beaucoup de ces lieux merveilleux d’équilibre et de beauté …
Architecte : à consommer avec modération.
L’onctueuse voix de Chaslin laissait entendre une belle oeuvre, c’est une bonne nouvelle. Le freluquet de radiofrance, produit du népotisme de bas étage, lui aurait coupé les ondes ces jours-ci.
Que dire encore de Le Corbusier sinon que la fréquentation de Brecker dans son jeune âge lui fut un exercice profitable.
Faire appel à un/e architecte diplômé/e reste la plus belle expérience d’un dialogue culturel pour ceux qui peuvent se donner les moyens d’habiter une œuvre d’art. Quand on n’aime on ne compte pas. Ceci dit aussi pour relayer l’appel de Catherine, en RdlA
Bonne journée. À bientôt.
Oui, JC, « le fada », le fou – en parlé marseillais. N’a-t-on pas nommé « la Cité radieuse » du bd. Michelet, la maison du fada ? Le Corbusier a toujours suscité la polémique. Par ailleurs, les livres évoqués par P.Assouline font un peu froid dans le dos. Le portrait n’est pas très attirant… La création ? Plutôt dans une expo, ou face à ses œuvres que dans un livre… encore que, une biographie…
Pourtant, durant l’automne 2013, place de la Joliette à Marseille, face à la digue du large où accostent les ferries venus de l’autre rive de la Méditerranée, dans un immense hangar – le J1- ouvert sur la ville et sur la mer, j’ai traversé une exposition pas ordinaire : « Le Corbusier et la question du brutalisme ».
J. Sbriglio, commissaire de cette rétrospective couvrant les créations de Le Corbusier entre les années 1945 et 1965, offre un parcours savant entre espaces ouverts et fermés où découvrir le caractère polymorphe de cette œuvre.
Sculptures (certaines en bois polychrome), toiles, lithographies, dessins, tapisseries, correspondances, photographies y alternent avec de nombreuses maquettes et films documentaires. Pour cet homme épris de Méditerranée (Alger – dessins de femmes de la Casbah), d’architecture mais pas seulement (quel plasticien ! influencé par le cubisme : Léger – Picasso (cf les trois taureaux), l’art primitif, l’art Brut ; des thèmes – comme l’évoque P.Assouline – font fils d’Ariane : volume – surface – plan / coupe – matière – couleur et lumière. Le brutalisme ? Laisser les structures à l’air libre (bois – béton) dans leur vérité, respecter les matériaux tels qu’ils sont.
Dans un entretien avec G.Charensol, cité par J.Sbriglio dans le catalogue de l’exposition le Corbusier parle du béton d’une façon étonnante :
« Depuis la guerre j’ai eu l’occasion de faire, d’employer enfin le béton. Par la pauvreté des budgets que j’avais, j’ai fait du béton brut à Marseille… ça a révolutionné les gens et j’ai fait naître un romantisme nouveau, c’est le romantisme du mal foutu. »
Plus tard, au MAMO j’ai découvert d’autres villes du bassin méditerranéen, d’autres époques aussi, d’autres créateurs.
Le Corbusier ? fenêtres brise-soleil, couleurs et volumes, inclusion de cordages, d’écorces, de galets dans certaines toiles et sculptures, maquettes aériennes. Mais pas trop d’attirance pour le béton que ce soit au Havre ou à Marseille… Peut-être Ronchamp, cette chapelle dont un ami me disait qu’elle était pour lui la 8e merveille du monde.
« Seulement une moindre partie de l’architecture appartient à l’art: le tombeau et le monument. Tout le reste, tout ce qui est au service d’un but, doit être exclu du monde de l’art. » Adolf Loos
p;Assouline avait évoqué à propos de l’amour et les forêts la valeur lyrique du patronyme par le jeu de sa répétition.
Les initiales sont une manière de l’éviter dans un essai supposé savant donc (!)aride .
comme si le tombeau n’avait pas de but!
Le double bouffon de Corbu, c’est M. Hulot.
Villa Arpel, décor de “Mon Oncle”:
https://www.youtube.com/watch?v=JiHATB3IMB0
C’est réellement un jeu…
Ainsi a-t-on découvert que la Austen se faisait traiter de Jane, Strachey de Lytton, et que Kipling se faisait rudyarder.
—
Rien n’égale la pinterisation. Pour qui se fit pinteriser, la vie ne fut jamais vraiment plus la même.
» Comme si le tombeau n’ avait pas de but! »
Pour quelqu’ un qui vient d’ assister à un enterrement, je ne peux que confirmer.
Le purisme de Loos à son histoire bien à lui.
Il se trouve que je lis le Xavier de Farcy. Je n’ai pas l’impression qu’on s’en débarassera d’un revers de main.
On peut reprocher à l’auteur de surevaluer certaines idées -Le refus d’une architecture ornementée se trouve aussi chez les Perret: « Versailles avec ses voutes en plâtras, ce n’est pas de l’architecture »- Il reste que le livre est solide, et que le Corbu a aussi commis la grande barre de Firminy, ainsi que nombre d’horreurs tributaires des années 1930 dans ce qu’elles ont de plus facheux et de plus horrible.
Maintenant, on peut toujours s’extasier sur le Plan Voisin et l’urbanisme des barres et des tours.
MC
on a le droit d’écrire autant de bêtises que Court et JC réunis ? ou les deux font la paire
Le monument est au service du souvenir, la question n’est pas là…
une idée de génie -autant le dire- de surcroît mégalomane, n’est pas à ranger avec le galvaudage qui en fut fait ultérieurement par d’autres, moins doués.
Ricciotti, pour le béton, a pris la suite du grand Le Corbusier :
C’est étonnant à vous lire, ainsi qu’aux conférences récentes entendues et au cours desquelles nombre d’hommes manifestent leur détestation de Le Corbusier : à côté, nous, le peuple, l’aimons, le louons, l’encensons et on vous emmerde vous les critiques permanents de tout, y compris de la beauté.
Et l’individu derrière on s’en tape : quand on voit la lumière qu’il installe dans les maisons qu’il a crées, c’est inouï et inégalée.
Donc je vous emmerde, vous et vos discours pontifiants sur Le Corbusier.
Il a été ; il est ; il sera.
Pendant que vous serez bouffé par les vers.
Sur son œuvre, maîtresse, et capitale je reviendrai ultérieurement arguments en main, décidée à en découdre.
Besoin d’extérieur, et de lumière. Comme chez Le Corbu.
Sirius dit: 9 avril 2015 à 11 h 59 min
« on a le droit d’écrire autant de bêtises que Court et JC réunis ? ou les deux font la paire »
Sirius ! Vous y parvenez, tout seul, avec une déconcertante facilité : bienvenue au Club des Trois Gros …
rose dit: 9 avril 2015 à 12 h 28 min
« Donc je vous emmerde, vous et vos discours pontifiants sur Le Corbusier »
Bravo, rose !
Rose, nous répondons à vos souhaits : nous vous emmerdons aussi !… Pas belle la Cité Radieuse, ça vaut les Baumettes, hein ! ?
Le parti de ne pas en prendre: les Ripoublicains
« … discours pontifiants… »?
Où ça?
Personne ne nous a encore parlé de la passion des cartes postales de Le Corbusier.
Il s’ agit d’ un passionnant livre de Luis Burriel Bielza édité par Mardaga en 2013.
Où comment un itinéraire populaire ( Bravo de votre cri du cœur, Rose! )au travers de la carte postale a marqué son itinéraire architectural.
Il nous faudrait aussi considérer sa passion à faire découvrir à un large public, après la peintre Jean Dubuffet lui- même, l’ univers art-brutiste de son cousin en Jeanneret, Louis Soutter.
« Être dans le sac de sa peau », c’ est une phrase écrite Par Le Corbusier au dos d’ une carte postale représentant une femme voilée d’ Algérie. En plus de la phrase au verso, un dessin schématisant un groupe d’ individus en forme de sac.
C’est bien le problème, Renato on argumente livre en main sur un livre qu’on trouve quelque peu sommairement expédié ainsi qu’il sied sur un blog littéraire, et on récolte ce genre d’appellations, sans meme un effort de pensée critique.
Rose, il est possible que le peuple aime Le Corbusier, mais il est certain que celui-ci ne le lui rendait pas! les textes cités sont accablants.
Bien à vous.
MC
En 1911 Le Corbusier part en voyage: Allemagne, Bohème, Autriche, les Balkans, Roumaine, Bulgarie, Hongrie, Istanbul, Athene, Mont Athos, puis il rentre en Suisse via l’Italie.
En 2011 l’un de mes amis entreprend le même voyage:
http://www.directions.ch/index.php?option=content&task=view&id=272
» Les indications données par Le Corbusier lui-même révèlent que la base de son architecture s’inscrit dans le délicat équilibre entre deux dimensions qui doivent coexister en harmonie : le cosmos – représenté par le cercle – et l’homme -par le carré. Ce dernier se dédouble, représentant tant l’individu que la collectivité. Pour parvenir à une parfaite conciliation entre les deux sphères, l’homme a besoin d’une architecture qui fonctionne comme une extension de son propre corps et dont résulte une connexion sensible et nuancée avec son environnement, intermédiaire entre l’échelle du monde et la sienne propre.
Face à la nature, nous naissons nus et désarmés, comme dit l’architecte : « rechercher l’échelle humaine, la fonction humaine, c’est définir les besoins humains. […] Ces besoins sont types, c’est-à-dire que tous nous avons les mêmes, nous avons tous besoin de compléter nos capacités naturelles par des éléments de renfort:. » II est nécessaire de reformuler les lois qui définissent notre habitat à travers la création d’une nouvelle limite, d’un diaphragme qui concilie ces deux géométries. Par conséquent, l’architecture doit être capable de créer un nouveau lieu
dans lequel exister et interagir avec notre environnement. Lorsqu’en février 1963, Le Corbusier visite le Palais ducal à Venise, il dessine et note : « L’individu // Le destin / le groupe = ou ‘l’individu’ = l’Homme // Chacun est dans le sac de sa peau ! // (Poème < +) – » ©. Quelques mois plus tard, le 17 août, il réalise un dessin identique dans la marge d'une lettre et remarque : « Les 2 pieds au bas de chaque sac, doivent être affectés des couleurs différentes selon les individus. Ces pieds organisent la démarche, la marche, l'action ou l'inertie. Ces pieds sont constituants du caractère et possèdent par là un élément de destin / Donc : postulat fondamental existence inéluctable de l'individu = 1 sac . » Ce même dessin énigmatique rappelle certaines de ses cartes postales.
Le mécanisme le plus primitif de protection et d'adaptation à l'environnement est la coquille. Le mollusque développe une seconde peau, à sa mesure, pour pouvoir survivre, pour faire face à la réalité du milieu dans lequel il évolue, une membrane dure qui sert de refuge et d'abri, une prothèse médiatrice entre son petit univers et le monde naturel qui l'entoure .
In Luis Burriel Bielza opus cité.
excellent voyage, à faire en voiture bien sûr, sans le truchement des compagnies low costs.
1911 est une année idéale pour observer l’achitecture européenne avec trois empires encore debout (ce qui ne favorisait pas le goût du peuple, dear mr court).
Pour le voyage de 2011, Phil, pas d’avion ni voiture, mais tout avec les transports publics, et comme guide les notes de Le Corbusier.
La seule réalisation que j’admire vraiment chez Le Corbusier, c’est la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. Pour le reste, il eut ses admirateurs, tant mieux pour lui.
J’ai découvert son côté « obscur » il y a peu. Pour ses amitiés avec Arno Brecker, il ne faut pas oublier que celui-ci fut élève de Maillol à Paris, et y connut beaucoup d’artistes français (ce qui n’excuse pas son orientation idéologique postérieure).
très raffiniert, renato. Vers 1911 d’autres Français faisaient le grand tour d’Europe. Certains en voiture, pour voir l’état des routes de nos prestigieux voisins, comme Pierre Marge qui n’était pas architecte mais héritier du premier fabricant de pâtes industrielles (des nouilles, quoi). Trois livres au retour.
parmi la trentaine d’ouvrages consacrés à Corbu, le petit Court a choisi naturellement le plus « démolisseur », le plus vachard ; je me permets de lui conseiller celui de Michel Ragon, grand critique d’art, « Le temps de Le Corbusier » (1987), ses arguments sont plus sérieux (mais l’auteur n’a pas de particule !)
Court de 14.08, Accoler le nom de Le Corbusier et l’adjectif « fasciste » en gros caractères sur la couverture d’un livre, et y consacrer toute une étude à travers ce prisme exclusif, vous trouvez cela pertinent quand on prétend être un expert en architecture ? (le cas de l’auteur, spécialiste de la chose à Télérama)
Corbu (« Corb ») en Inde dans les années 60:
« Corb was almost gay. He had seen Nehru, who had given orders to the Reserve Bank, and he liked my dress. In fact, he was almost gallant. He spent the evening discussing women, prostitution, the impotence of Indian males, and his own wife. “I absolutely fail to understand her. Of course she is pretty stupid, mais quand même ».
http://www.theguardian.com/artanddesign/2014/sep/11/le-corbusier-india-architecture-1965
La première question à se poser: on construit pour une période limitée, voire nécessairement temporaire, ou pour l’éternité? Pavillion d’un expo ou cathédrale? Le reste devrait suivre.
almost gay is not quite gay, dear bloom.
c’est une architecture morale qui aurait plu au Vatican, en train de se faire tirer l’oreille pour accepter le nouvel ambassadeur very gay de France.
À un moment il fut même question de retirer le billet de 10 CHF, c’était en 2010, il me semble. Puis, la chose est « rentrée »… quelqu’un a dit qu’il n’était pas fasciste ni antisémite, ma simplement opportuniste, comme presque tous les architectes… on doit trouver la référence sur le net…
Passou, 15 h 36 : c’est comme si une couverture de livre comportait : COURT, suffisant !
En 1965 «gay» en anglais, comme en français, ne voulait pas dire homo. Lire l’article du Manchester Guardian c’est le comprendre.
tout ce qui est au service d’un but, doit être exclu du monde de l’art
bon ben alors salut les marteaux…
« … retirer le billet de 10 CHF… »
Vu ce que Jacob Burckhardt dit à propos de l’Islam in « Considérations sur l’histoire universelle », au chapitre « La culture conditionnée par la religion », je suis étonnée que personne n’ait demandé que le billet de 1000 CHF soit retiré… C’est vrai que Burckhardt n’est, probablement, pas très-très lu…
nous, le peuple
faudrait quand même pas trop éxagérer, tout le monde ne se la joue pas proche des victimes de Germanwings pour voyager à l’oeil…
Puis il y a la question de l’eugénisme de Le Corbusier… et là on crois rêver car selon Pierre Frey (professeur d’histoire de l’architecture à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne) – à propos du plan Voisin:
« Quand vous avez comme plan chasser les gens et de raser une ville pour la remplacer par une série de tours plus horribles les unes que les autres et par des autoroutes et que votre commanditaire est un constructeur d’automobile, j’appelle cela de l’eugénisme spatial ».
J’ai renoncé à comprendre car sur « eugénisme spatial » je m’ensable: c’est quoi
l’eugénisme spatial?
une selection par l’espace et le déplacement qu’autorise ou non la possession d’un véhicule qui sera plus ou moins performant et qu’il faudra alimenter en carburant.
urbaniser c’est classer. Quelqu’un pourrait expliquer ce que ça donne en réalité?
Bloom 15h37 lui recommande-t-il à la fin de passer à son hôtel plutôt et qu’ainsi elle pourra emporter le dessin ou l’objet de son choix? Est-ce une tentative de subversion ou une fantaisie d’architecte?
Renato l’eugénisme est quouasiautomatique , sinon la possibilité de déplacement est devenu un marqueur social fort, voyez ce qui se passe dans les zones d’où les habitants n’ont que peu d’opportunités et de possibilités de s’extraire pour aller vers un ailleurs plus ou moins proche ou lointain.
sinon Renato bien que ce ne soit le lieu pour la confidence il me semble avoir nourri l’idée de concevoir un enfant qui serait métissé mais franchement, cela n’a pas trouvé à se produire sinon avec ma descendance bariolée nous aurions envisagé de repeupler quelque terroir celtique abandonné.
Le FN ne passera pas!
Compte tenu des dates, le plan Voisin ne me semble pas conduire à quelque eugénisme que ce soit. Par ailleurs, l’espace est structuré de sorte à relier le centre à la périphérie (la capitale à tout le pays).
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=IUH7XwMjdtM
C’est en ce sens que Mary Douglas définit la culture comme « la collection publiquement partagée de principes et de valeurs utilisés à chaque moment pour justifier les conduites » (Douglas, 1986, p.67).
le nouvel ambassadeur very gay de France.
—
oh, ils le sont tous plus ou moins, dear Phil. Les pires sont ceux qu’assument pas. Ou ceux qui tronchent leur chef de service et font tourner en bourrique le/a successeur/e straight… Psychopathes à fuir comme la peste…En ai connu 3 de bien, sur une petite douzaine…Les femmes ne sont pas bien mieux…
Les résidences sont bien trop grandes pour ces solitaires à giton occasionnel. A caser dans un 5 pièces, avec un grand salon pour les réceptions, plus que suffisant…
NS n’a eu qu’un seul éclair de lucidité dans sa vie: « Tous des c.ns ».
On s’en fout, on fait contre. Leurs affidés étrangers (et les dociles de l’échine) se répandent en courbettes, les autres non.
Quand certains écrivains ou intellos « puissants » de passage les remettent vertement à leur place, on se marre mais on a un peu honte.
Euhhhh… « fasciste, le mot qui tue ».
Sauf que ce mot-là est tout entier porteur de mort… l’individu fasciste, in fine, tue. La doctrine fasciste conduit directos au meurtre.
Si Le Corbusier avait des sympathies pour le fascisme, on doit bien, pourtant, relever cette pulsion de mort chez lui, non ?
on doit bien, pourtant, relever
euh… est-on obligé d’être fasciné à ce point ?
plouc jusque dans la quête de la tranquillité d’esprit, c’est profond…
Il n’y a rien de plus délicieux que de tuer !
Ne vous privez pas de ce qui fit la joie de nos guerriers gaulois lors des conflits politiques ou religieux hexagonaux.
C’est curieux, ce refus d’apprécier la violence !
« un biographe peut-il appeler son héros par son prénom ? »
Ah si c’est Ferdine, quand même…
Ou Charles-Maurice…
cela ne va pas de soi.
rien ne va de soi,même pas le prénom officiel, même pas dans les familles, même pa « la » famille .
ouais, c’est une méta-planche sur le désir?
17 h 51 : vous entendez les sirènes de l’ambulance ?
cette fois JC est bon pour le cabanon
…
…je pouvais aussi, ne rien laisser à lire,!…
…
…un architecte, aux suivis des autres architectes précédents,!…
…
…mon prof, d’atelier, me disait tu seras architecte,!…j’avais rien demander,!…il, n’avait, peut-être que çà, à dire!…pour motiver ses élèves,!…
…
…j’en était, en travaux d’atelier, au pont d’Alcantara en modélisme, chez soit, en papier » bristol « ,!…ensuite un exposé sur le Corbusier,!…
…
…s’il vous plait,…ne mélangeons pas, à ce point,!… » les sciences avec les sentiments « ,…s’est absurde,!…
…
…le sentiment pour les sciences,…peut venir de partout,…mais, pas du sentiment politique de copier/coller d’endoctriné,!…
…
…au genre, ( travailler, bien ,!…je ne copie, que le meilleur à éjecter ), of course,!…
…
…au faits, sans, extases ou émotions,!…
… » le Corbusier « ,..à fait ce qu’il devait faire,!…sans passions,…face au niveau » français « , de son époque,!…
…
…l’architecture sur piliers,!…pour laisser le champs libre,…au voitures et passants,!…oui, des formes,!…
…à notre époque du » béton armé « ,!…
…connaitre les matériaux,
…leurs implications entre eux,!…
…
…et, en faire plus,!…par » PEI « , architecte,!…ou l’autre à ces tours jumelles à N_Y,!… » Minoru Yamasaki » – 1973
…
…l’architecture,!…deviendrait elle, une intelligence économique, pour soumise au politiques,!…
…
…comme, qui dirait en Plus,!…
… » architecte « ,…si tu t’incrit,!…à toutes les cartes d’adésion corporatiste de ton giron national,!…
…architecte, de montages bancaires,…un Plus,!…
…les artistes d’abords,!…
…pas de copier/coller,!…
…mes temples aux courants d’air,!…
…la colonne please,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…connaitre et en rire,!…sans, baise-main,…ni,…membre des mendiants,!…
…il est libre,!…Max,!…etc,!…Go,!…
…
…
Court qui se fait rabrouer par Passou… Moi, j’me marre, les petits chéris !
L’architecture est une chose extrêmement sérieuse et la démarche de Le Corbusier n’est pas sérieuse en ce sens qu’elle n’est que la cristallisation de fantasmes qui lui sont propres.
Et que personne ne vienne me dire que c’est pareil pour tous les autres mais à des degrés différents parce que je vous préviens que je me fâcherai tout rouge.
Tout comme pour les pilotes de ligne, l’état mental des architectes devrait être soigneusement contrôlé à intervalle régulier.
constellation dit: 9 avril 2015 à 19 h 04 min
17 h 51 : « JC est bon pour le cabanon »
Soyez tolérant ! Encore faudrait il l’attraper votre foldingue…le faire parler sous la torture : Bercy, Freud, Gégène …. et encore, c’est pas gagné.
On dit même qu’il a résisté à une journée entière d’eau sans pastis !
http://fr.web.img3.acsta.net/medias/nmedia/18/62/84/50/19042452.jpg
La réalisatrice de télévision et de cinéma Nina Companeez est morte
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2015/04/09/la-realisatrice-de-television-et-de-cinema-nina-companeez-est-morte_4613285_3382.html#ZtFmbOmAHY4qDPFm.99
envie d’écrire deux trois m.rdes comme portrait de simone signoret
Bon, renato, que tu parasite mon pseudo… ça va… mais si tu doit insulter quelqu’un, ça va pas… j’aimerais garder la main sur ça.
MORTE !
Bon débarras…
Place aux vivants !
JC….. dit: 9 avril 2015 à 19 h 55 min même pas l’honnêteté d’écrire à moi la place, …
On ne vous regrettera pas !
tu doit > tu doiS
Thanks dear bloom. Felipe secundo, very straight, déplorait en son temps la cour efféminée de France. le cran lui aurait épinglé la fraise. L’ambassade de Lettonie se prépare à recevoir un spécialiste de la tsf nationale.
Ceux qui ont vécu un mariage letton comprendront ce que « vivacité » veut dire…
…
…l’objectif premier, de tout citoyen,!…
…est de supprimer, toutes dictatures, tout les royaumes,!…qui ne valorise pas, les citoyens dans leurs diversités » libres « ,…à être meilleurs que les » établis à perdre leurs place,!…aussi bien partout,…
…en toutes républiques,!…ou royaumes, ou dictatures,!…aspirations des sciences à leurs perfections,!…
…, des pays, comme des mouroirs,!…exit, le haut du pavé,!…rendez-vous à Londres,!…
…Tchin,!…Tchin,!…les mains aux fesses,!…
…Paradis aux expresso,!…etc,!…
…
bérénice dit: 9 avril 2015 à 17 h 14 min
J’avais d’abord lu « médiatisé », Bérénice. L’inconscient, toujours l’inconscient qui nous joue des tours.
Bérénice, seriez-vous prête à médiatiser votre enfant ?
Que ce soit clair !
Si Jean-Marie ne sait pas, rejeté par une famille ingrate, où finir ses jours… mon domaine lui est ouvert.
Casanova a fini ses jours, à table, en cuisine, en compagnie de domestiques d’un hobereau minable ; Jean-Marie finira les siens dans le jardin d’un mécène de luxe.
La vie est faite de hasards rigides.
Deneb dit: 9 avril 2015 à 20 h 23 min
« Bérénice, seriez-vous prête à médiatiser votre enfant ? »
Qu’en pense le père ?…
Fascisme, pulsion de mort, hygiène, eugéniste… N’en jetez plus.
Hygiène de l’assassin qui habitait au 21, ou l’interview imaginaire d’une étudiante en architecture.
-Salu Corbu ! Je me présente, j’ai des souvenirs de Firminy, vous connaissez ?
-Oh oui, que de souvenirs, ces Unités d’Habitation. Et Caludius Petit, qui m’a emmené jusqu’en Inde. Le plus difficile a été de réaliser la doctrine de Saint-Pierre. Tu as vu mon église ?
– Effectivement, ce vert de l’espoir à Firminy, même les agnostiques sont montés au créneau pour défendre ce patrimoine . Mais votre technique, en fait, pour faire venir l’esprit saint en ce lieu, Firminy-vert, c’était quoi ?
– C’était le secret de la Charte. La Charte d’Athènes. Travailler, dormir, circuler. Mon grand œuvre. Les cinq piliers de la sagesse: les pilotis, les plateaux nus, les façades en remplissage, le toit jardin, pas de mur et fenêtres en bande. Comme tu peux voir actuellement tous les immeubles de bureaux contemporains, qui ne diffèrent que par les pilotis, qui dégageaient un espace pour les 4L et autres 2CV…
-Et pourtant vous veniez de loin, la Suisse de la Chaux-de-Fonds, un immigré. Vos papiers étaient en règle ?
– Absolument, j’ai demandé ma naturalisation française comme « Homme de lettres ».
– Et des lettres, vous en avez écrit, un paquet… Votre style c’est un peu plâtre et ciment, du lourd, non ?
– Je m’ennuyais un peu à Alfortville, où je dirigeais une briqueterie, tu vois, au début ce n’était pas du béton de brute. Et je peignais la nuit, j’aurais dû faire peintre. Tu vois, j’aurais échappé à cette pesanteur. Cette pesanteur des marchés, cette pesanteur de la réalité après guerre, cette pesanteur de devoir construire vite, pour le plus grand nombre. Rationnaliser les moyens de production, faire du domino, et non plus domus. D’ailleurs tu peux voir sur internet qu’il y a loin entre mes intentions et la dure dure réalité…
– Je vous remercie Corbu, je dois abréger, j’apprends une triste nouvelle, et puis nous en aurions pour la nuit, mais je ne manquerai pas d’aller voir cette expo à vous consacrée à Paris,fin mais. Votre dernier mot ?
– Bien volontiers. Comment as-tu retrouvé mon adresse ?
– En feuilletant un magazine, j’ai vu la photo d’un homme dans un couloir mal éclairé, ça causait d’écrivains et d’architecture. Il a dit que du bien de votre temple à Ronchamp. Il devait pas connaître Firminy- vert.
Le pendant de Le Corbusier c’est un autre architecte, malheureusement un peu oublié aujourd’hui, Robert Mallet-Stevens. Personnellement je le préfère au Corbu. Et puis, lui, au moins, il n’était pas fasciste, il avait épousé une juive, qu’un ami (juif d’origine allemande) était allé voir en 1940 pour organiser la résistance face à la menace nazie en France et qui lui avait simplement répondu : « Ne vous inquiétez pas, je vais écrire à Pétain. » Ce n’était pas de l’humour juif…
Nina Companeez et Les Dames de la côte, que de souvenirs, aussi.
j’apprends une triste nouvelle
Tiens ça me fait penser à la grande mode médiatique « des nouvelles qui font du bien ».
Si on n’aime pas son métier vaut mieux en choisir un autre plutôt que de choisir de faire de celui-ci un autre.
Mais bon. Je dis ça, je dis rien !
souvenirs
oui ça on en a vraiment pas du tout la même culture…
that’s all folks, for tonight, je vous laisse avec vos « copines » comme n’importe qui, qui tapine, qui tapine, et quand je dis ça, j’ai rien dit non plus.
Prénom Corbu
Et sinon en plus de vous la jouer Carmen cita vous fumez aussi ?
Oh ça, elle va pas se risquer à dire je l’ai invitée à monter la vieille flaque. Déjà que je ne demande jamais qu’on me passe l’éponge !!!
La chapelle de Ronchon par la Buse du Cor…
C’est toujours une sacrée poilade d’entendre à la télé les gens de l’élite de notre pays parler de l’Ecole.
Philippe Val qui prétend que depuis les attentats de janvier, on veut rétablir l’instruction civique à l’école. Et pis alors, mes petits chéris, il y va pas de main morte, le Phil…! Coéf 5 qu’y veut lui coller à l’instruction civique. Et pis non content de cette énormité, il en remet une couche : Faut qu’ce soit une cause de redoublement pour insuffisance ! Ah bah ouais, eh ! Ah, les gars, vive le Val, vive le Philippe Val ! Ah bah ouiais, eh ! C’est un génie, c’type là ! Devrait être ministre tellement il est con…
Il ignore c’te grosse nouille que l’instruction civique fait partie des programme depuis belle lurette et que la politique de la Najat c’est de réduire autant que faire ce peut les redoublement qui, à 99%, ne servent strictement à rien, sinon à faire chier tout le monde : les élèves, les profs et les parents…!
Ah ! C’est une sacrée bille le Philippe Val. Et c’est ça qui occupe des poste à haute rémunération tandis que les pauvres diables de profs qui crèvent la dalle à 1800 € e début de carrière et à peine le double en fin en carrière enseignent l’instruction civique à de petits merdeux comme ce Philippe Val, qui se foutent pas mal de l’instruction civique.
Quel pays, cette France ! Quel pays, mes pauvres chéris ! Quelle m.rde, ce triste pays !
En plus, le bouquin de Val s’intitule « Malaise dans l’inculture »… C’est vraiment le bouquet ! Quelle bande de peigne-cul !
A une époque pas si lointaine, n’importe qui pouvait être architecte sans garantie de l’État.
La chapelle de Ronchon
Combien de fidèles ?
Aujourd’hui, c’est encore le cas d’une certaine façon. Les architectes sont des gens systématiquement complexes. J’en connais de très près un bon nombre, des hommes comme des femmes, et depuis déjà bien longtemps. En grande majorité ce sont des gens qui ont une haute idée d’eux-même, parfois à raison mais souvent à tort. Et beaucoup sont prisonniers de systèmes et de préconçus sans s’en rendre compte.
L’architecture se situe dans la zone commune à plusieurs ensembles, artistique, mathématique, physique, ésotérique et sociologique. Ne me dites pas que vous vous en doutiez parce que sauf erreur de ma part je suis le premier à l’écrire ici.
Je vous épate, n’est-ce pas, renato ?
…
…Comme n’importe qui,!…Causez pour illuminé, le parchemin à glands,!…
…
…c’est bien, vos allusions,!…
…pour se rappelez à la terre,!…enjouée, de tout les crédits à vivre ses rêves,!…
…attentions aux fondations,!…les dromes c’est pas, pour les lézards,!…
…
…le bon sens de l’architecture,!…déjà, être aux » chakras « , sans jamais, y avoir mis, les pieds,!…bleu-vert,!…
…l’absolu,!…des rêves,!…
…
…un conseil, le café,…mêmes, une fois, par jour,!…mais, avec le système ancien à » volcan « ,!…un must irremplaçable,…pour épingler ses supervisions,!…côté » cour et folies de jardin « ,!…une américaine à ses mains,!…
…çà va mieux la crampe,!…je bosse, à côté,!…etc,!…à la Victorienne façon Viennoise,!…Chantilly,!…
…
…Ah,!Ah,!…la distanciation aux ressources, Pure Emplois,!…etc,!…Goth,!…
…ces révisions d’entreprises de la tête aux pieds,!…et toutes ces pantoufles, le net,!…créer, un nouveau système Plus transparent,!…
…sans dromes d’évaluations,!…aux échiquiers,!…superposés,!…
…jouer à quatre, c’est déjà, joué contre Troie,!…etc,!…
…mon Expresso-Volcan, à l’ancienne,…un Plus » Jeune « ,!…façons séries aux cartes,!…
…voilà, du rêve, sans mises en boîtes,!…aux exports,!…
…etc,!…
…
Arabie Saoudite: une loi autorise les hommes à manger leurs femmes :
…
…pas, sensibles,!…
…aux faits, longtemps, revues,!…
…
…en rentrant de classe,!…des tentatives d’être pris & volé, en rapt d’enfant,!…et d’y échapper,!…à leurs sacs,!…non-moins littéraires à s’échapper,!…Ah,!Ah,!…
…
…la sécurité, des enfants, un lien objectif,!…il y a d’autres Plus,!…des détails,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…qui sommes nous libres,!…
…
…
Vous savez Giovanni, on peut avoir passé la quarantaine et ne pas aimer du tout les soirées années 80…
Non, il est pas bien, non, ça lui tombe dessus, y’a un petit piquet qui l’attend.
…
…sur AB3,!…Reporter,…magazine,!…
…
……….,!…soleil, fêtes et excès : les délires d’Ibiza,!…etc,!…
…
…même pas Plus,!…les dévergondages sur bilan, le massacre des innocents, déjà au blé,!…etc,!…qu’elle société,!…du vent, en charmes à partager,!…
…
…
Photo du haut : du très grand Doisneau. Royauté du noir et blanc : à ce point de maîtrise subtile, à quoi bon la couleur ?
Giovanni, en réponses à vos allusions ci-dessous un lien sur un livre qu’on m’avait offert dans ma vingtaine
http://www.amazon.fr/Michel-Peiry-pulsions-sexuelles-obscures/dp/B003E1OVNY
J’étais à l’époque plutôt interloqué de recevoir cela pour Noël. Ne l’ai jamais lu. Ne sais même plus où il peut bien être aujourd’hui.
Disons brièvement que suivant comment par qui et à qui c’est refilé cela peut faire cadeau très puant et suintant une ambiguité sombre qui fait florès ici…
Et puis en fin de compte on se demande parfois combien d’horreur pourrait satisfaire les mémères. Si tant est qu’il y ait une limite !
Allez, bonne nuit…
…
…Non, j’ai jamais, eu besoins de ce genre de livre,…pour dormir tranquille,!…
…
…plutôt, ce genre à spécialistes,…pour se désensibiliser, pendant des enquêtes de spécialistes,!…
…un genre de types aux dessus des détails,!…à longue mémoire du détail globalisé,!…
…
…ou, à même de dégommer d’autres mémoires, sur les chercheurs,!…qui en deviennent » obsolètes « ,!…
…j’ai, aussi, des livres, que je ne lis, jamais,!…en cas de changer, ma sensibilité,!…comme une médecine sur des évènements d’actualités,!…
…
…bonne nuit,…etc,!…
…
…déjà, en thèmes, des crimes hors-la-loi,…très, très, loin, du monde artistique des détails et copier/coller,!…
…
…çà, me rappelle, cette histoire de Tennis,!…ou sa fille était championne,!…
…parce que, en face,!…les boissons de l’opposante, était, trop,!…trafiqués,!…
…
…ma fille est forte,!…papa, pas loin, en distillerie,!…chimique,!…ad-hoc,!…etc,!…un Plus,!…
…
reportage sur le couvent de la Tourette à Eveux ( en anglais)
https://www.youtube.com/watch?v=HQSozfwZ_5E
Oui, c’est du grand art, mais il ne faut pas trop le répéter ici où beaucoup de gens qui se sont essayés à la photo puis se sont déclarés photographes après l’acquisition de quelques rudiments théoriques et pratiques sont totalement incapable d’en faire autant, tout en s’étant convaincu au fil des ans qu’ils sont de bons professionnels. J’ai des noms, mais par charité je ne dirai rien.
car je reste charitable comme je l’ai toujours été.
On a le même problème avec les architectes, les philosophes, les pédagogues, les écrivains et même les commentateurs soit dit en passant.
Cela-dit une telle photo peut relever du hasard, la loi des grands nombres ne l’exclut pas.
Je vais me coucher à présent. Bonne nuit mes petits chéris.
« On » fait disparaître mon message de 17:51 où je prenais fait et cause pour le Roi en France ! Ecrit dans la plus exquise prose, délicatesse, anti-métissage, et autres douceurs anti invasion africaine !…
Millet, au secours ! On est en plein fascisme de la pensée…
Le Roi ! Comme si on ne pouvait pas être royaliste et bon républicain ! Ah ! ces cartésiens obtus …
Tout de même ! les rois ils avaient du bon ! VERSAILLES, c’est autre chose que la Maison du fada ! … bon ! restons en là pour aujourd’hui.
L’Être et le béton
Le
Le corps
Le corps bu
Le corps buse
Le corps bouzillé
Si on ne peut plus plaisanter sur un blog, y a plus qu’à devenir architecte ! Laisse béton !
Je laisse mon computer en automatique pour commenter à ma place durant ce long week-end. Pour ce qui se dit sur ce blog prestigieux, on y verra que du feu !
Bonne fin de week, mes petits choux déliquescents !…
Le corps bouzillé
Chez les fayots de la mentalité gros tas qui considèrent l’humain avant tout comme un moyen de pression on bousille bien plus que ça !
Le dieu de la musique, APOLLON, m’interpelle ce matin au détour d’un bosquet où je tripotais une nymphe du tonnerre de Zeus :
– Je peux vous déranger, Patron ?
– Bien entendu mon petit ! Qu’y a t il ?
– Je ne sais pas si vous pouvez faire quelque chose …
– APOLLON, tu sais bien que je peut TOUT faire !
– Ben, ça va mal sur Radio France !
– Allons bon, je croyais que tout allait bien au contraire : ils sont en grève, non ? Cool… !
– Les grévistes, ça va : ils grévistent. Mais la bande-son….!
– Quoi, la bande-son ?!
– Vous avez entendu la bande-son merdique qu’ils envoient depuis trois semaines sur les ondes ?
– Non ! Et alors ?
– Alors !!! les psychiatres, aux Urgences, deviennent fous. Débordés ! Il leur arrive tant d’auditeurs agités de ce fameux tremblement dénommé syndrome de la « chanson française pourrie »…
– Compris APOLLON, je m’en occupe personnellement… ça ne peux pas durer ! On a le droit d’arrêter le travail, pas de détruire le sens musical d’un peuple entier en diffusant des horreurs… ! Et le Corbusier, notre demi-dieu des Monuments ? Qu’est ce qui devient ?…
– Il refait les chiottes, Patron !
– Bien….
Ah! Phil en trope, babel qui joue de la tour, JC déclamant son monopole du gland comme une goulue, rose et ses rêves d’éternité pour ses victimes, bérénice qui titube, renato et ses renvois, Giovanni le Céline moderne qui fait de la ponctuation nocturne avec des aimants de frigo, Deneb et ses endives au jambon, la vie globocéphale avec tatoo MQ pour donner la température, Bloom qui roule des mécaniques dans sa pétarade Tata, Zeus et son Olympe d’huilés, la république et ses difficultés à faire passer un oeil de verre aux chiottes…
7h48 au moins le tout vous confère matière à commenter, c’est déjà ça à moins que vous ne dissimuliez sous un énième pseudo un autre qui rêve l’absence qu’avez-vous de concret original et architectural à ajouter, Jean Nouvel?
Jean Nouvel j’ai une fois rêvé de lui. Le sait-il ?
L’erreur est humaine. Quand elle reste au stade de l’idée préconçue avec intention de nuire, elle n’est pas très intéressante pour Corbu.
Comme disait Protagoras, l’homme est la mesure de toute chose. Mais quelle est donc cette mesure qu’a voulu donner Le Corbusier ?
Celle du man power ?
Des travaux « pour la lune », idéalement sans lieu disent peut-être un peu le « rêve » de Corbu.
Quelques images valent mieux qu’un grand discours :
Une ville contemporaine de 3 millions d’habitants, sans lieu 1922
unité d’habitation, recherche, sans lieu 1944
…
…Versailles,!…un pied à terre, pourquoi,!…
…
…il, n’a résister, à aucune invasion,!…
…il est bloquer, sur lui-même, de l’intérieur et de l’extérieur,!…aucun passage secret,!…juste une salle des fêtes-privées,!…
…comme disait, Louis XXXI,!…il n’y a de Céline,…queue Céline, aux baises,!…à Bergerac,!…
…arrête , çà va partir,!…etc,!…
…
Crise au FN: excellente nouvelle. Que s’étripent les patriotes! Dieu reconnaitra les siens puis enverra une nuée de sauterelles et onze plaies sur Et-Nain-Bômon.
Tous & toutes des Atrides au petit pied, prêts à tuer le père, spolier la mère. Salo d’pauvres.
Votre analyse de la situation politique française, Bloom, est toute entière faite de la rigueur intellectuelle la plus noble.
Votre joie qui éclate amusée par la querelle des anciens et des modernes au Front National, doit s’épanouir aux mêmes luttes de clans chez les Solfériniens en déroute, comme chez les proto-gaullistes juppéo-nanistes-sarkozeux !
Quelle belle vie vous menez dans cette fructueuse agitation intellectuelle !
soufflé médiatique au fromage, dear bloom. pendant ce temps, les souris dansent à radiofrance.
Phil, vous semblez jouir d’entrées singulières chez Radio France, et vous aimez la musique de qualité….
Pourriez-vous m’aider à couper le débit d’eau sale que les grévistes incultes infligent, du plus bas de l’échelle sociale où ils croupissent, aux oreilles humaines mélomanes, prolétaires avinés certainement poussés par un sadisme syndicalement agressif tout à fait incompréhensible, ici ?
Le Sirius de 11h59 est un vil imposteur…
“…excellente nouvelle.”
Je ne crois pas, non. C’est plutôt le signe qu’une nouvelle étape est en train d’être franchie dans la normalisation.
Un dernier mot sur Radio France, monsieur Phil : vous comprenez, sans doute, que nous sommes pour un patronat de droit divin ? Cela marche à merveille partout en Olympie ! Pour quelle raison cela ne fonctionnerait il pas dans votre pays ?
Si les pauvres sont pauvres, il y a bien une raison, n’est il pas vrai ?
Elle est simple, la raison : ils sont moins intelligents que les riches …
La rénovation du palissandre coûte la peau des fesses.
Parlons un peu d’architecture. Corporelle.
Si la télévision publique était gérée, bien gérée, donc par des entreprises privées compétentes, croyez vous que vous auriez à supporter les mémères de la Météo, mal construites, personnes de grande hauteur claudicantes, dont les structures de façades sont en ruine à cause de l’âge …
A l’asile pour vieillards ! Ou bien dans des bureaux sans fenêtres … ou encore à vider les corbeilles à papier ! Les demoiselles de la météo doivent faire saliver le bourgeois, être jeunes, tentantes…
La météo doit passer, impérativement, au second plan.
Je veux bien que l’on améliore la qualité de certains professionnels, sans exagérer toutefois, puisque si au résidence Olympe ça marche comme sur terre, ce qui semble être le cas parce que là-haut comme ici-bas une main lave l’autre, vous devriez prêter un brin d’attention car certaines activités peuvent vous rendre sourd… stérile, même.
Beau témoignage d’un mortel, Pierre Assouline, à une morte nommée Nina … Souhaitons que ces droits d’adaptation de Sigmaringen ne se perdent pas dans le Droit…
Cher renato, les problèmes de reproduction n’existent pas chez nous. Je crois comprendre que la stérilité est une maladie bien terrienne
En ce qui concerne notre divine pratique, j’ai cru comprendre que les autorités familiales, pédagogiques et religieuses terriennes s’occupent depuis toujours de faire savoir aux enfants de l’homme quel divin plaisir elles procurent …. non ?
Au sujet du tweet concernant les tireurs couchés, la position du barbier assis m’a l’air très soumise au brouillage dominant, une cure d’amaigrissement serait bienvenue et un peu de préparation H si le fournisseur ne s’en est pas déjà chargé. Ceci n’est pas une offrande au culte du clash, rêver de prendre les uns pour taper sur les autres en alternance n’a rien d’un fantasme de girouette et encore moins de chouette (ou de porc à gencives baveuses avec collection de dentiers)
se perdent pas dans le Droit…
S’il y a du fric à se faire on trouvera bien un avocat… Pas véreux, ce sera difficile mais bon tout le monde n’est pas très regardant…
vous n’avez pas le moral ; la routine. Un film caustique à souhait, qui fut tourné dans une maison commandé par le richissime Curutchet. Celui-ci y a vécu fort peu, notamment à cause d’un excès de lumière à ce qu’il paraît. Depuis cette maison abrite les architectes de Buenos Aires.
EL HOMBRE DE
A LADO
« Le voisin que Le Corbusier n’avait pas prévu ». Un voisin tonitruant fait irruption dans la vie d’un homme de « bon goût » (prof de design ou d’archi) qui habite l’unique maison construite par Le Corbusier en Argentine, la villa Curutchet.
La maison du docteur Curutchet est le décor principal. Elle devient un véritable protagoniste pour former un trio avec le propriétaire et son voisin qui vivent une situation et des relations complexes.
« Le Corbusier a construit à La Plata un discours architectural élaboré, enraciné dans les arts plastiques, et a engendré une suite d’événements architecturaux qui nous invitent à découvrir la dimension poétique de l’architecture. La promenade architecturale de la maison Curutchet, c’est-à-dire la suite soigneusement calculée des espaces et des éléments avec lesquels la séquence est orchestrée, est la clef du déroulement dramatique de l’espace dans le bâtiment. De toute évidence, la rampe qui relie les deux principaux volumes du bâtiment est l’élément le plus important de la séquence : traversant tout le terrain, de la façade au fond, dans les deux sens, elle dévoile toute une gamme d’espaces (comprimés et expansés, ouverts et clos, profonds et plats, opaques et transparents) ; c’est un voyage jusqu’aux confins de nos perceptions spatiales ».
L’homme d’à côté – Mariano Cohn, Gaston Duprat – 2011 – 110’ – Argentine
Bande annonce
http://www.dailymotion.com/video/xhrgw8_l-homme-d-a-cote-bande-annonce_shortfilms
Quoi que vous fassiez, la volonté de Chronos est insaisissable… et il lui reste toujours une arme dont la nature est indicible puisqu’elle est antérieure au monde et survivra à la misérable domination de n’importe quel dieu… même bien entouré…
dans une maison commandée ; enfin une maison de particulier qui est depuis devenue collective. De nombreuses nouveautés composent cette maison dont le plan d’accès en pente douce d’un étage à l’autre. Permettant entre autres choses de se déplacer en fauteuil roulant. Ou en patins à roulettes.
Je tiens à souligner le talent inouï de celui qui joue le rôle du voisin. Pauvre mais désireux d’avoir de la lumière : l’acteur est excellentissime. Voui.
Je suis dans le sujet. Vous pas renato. C’est le monde à l’envers. Cul par dessus tête ou bien up side down.
Ce qui prouve, mordicus, rien. Ou bien que nous sommes capables de jouer d’autres rôles que le nôtre.
Bises enjouées,
Je tiens à insister un peu : le film est tourné entièrement dans une maison de Le Corbu. Conçue et dessinée par lui. Pensée. Imaginée.
Et regardez la lumière qui s’insère dans cette maison.
Bises à tous,
Zeus réussit à être encore plus con que JC, c’est dire !
… et en tout cas, avec toutes vos qualités de dieu — et si on se tient aux livres des naissances, vous n’arrivez pas aux prouesses de Nicolas III d’Este…
constellation dit: 10 avril 2015 à 10 h 40 min
« Zeus réussit à être encore plus con que JC, c’est dire ! »
JC, ce demi-dieu récent, est un fabuleux pédagogue : il a vu naître et mourir tant de commentateurs en République des Livres ! Un enrichissement, une expérience, un frottis culturel, sans égals…
Mais ne négligeons pas votre apport… Majeur !
c’est vrai ça que JC a une tête de frottis
Le cabanon chez nous c’est une ‘tite bicoque dans les calanques sans eau ni électricité avec la mer en face, bleue,violette.
Rose, ce film a l’air intéressant … il démonte beaucoup des motivations profondes de ceux qui vont aller le voir.
Pas sûr qu’il soit projeté ici, nous sommes exigeants.
Pourrait-on représenter “une tête de frottis” par un écouvillon stérile?
L’eugénisme spatial, je l’entends comme la conception de Brasilia : sans voiture, impossible de se déplacer : une conception d’un espace citadin sans l’accord des humains destinés à l’habiter qui, finalement, s’installent plus loin, dans un espace bien plus convivial, resserré où les gens se touchent : l’idéal quoi !
Pck eugénisme c’est tuer le vivant au profit du béton.
Et quelle que soit l’affection que je voue à Le Corbu, cela n’empêche pas mon aversion profonde pour le béton. Froid, glacé, inhabitable, mort.
Je propose, bois, briques et fer forgé & seules les fondations en béton pour que la maison soit ancrée solidement dans le sol et pour le reste matériaux autres.
>renato je me demande si vous allez passer le we. Je sais pas moi, payez-vous un moules /frites avec une grande blonde et retrouvez le moral ! Vous me faites peine.
Rappelons que le bons sens marseillais à depuis le début bien défini l’archiprêtre-béton-cellulaire, Corbusier.
En effet sa cité « radieuse » (!), les Marseillais l’ont surnommée, à juste titre… « la maison du fada ».
Curieux, personne ne parle jamais du couvent Sainte-Marie de La Tourette, par exemple.
Une blonde, une fois, chez nous on appelle ça une moule-frite !
Regardez-vous de près rose: c’est un film de l’horreur gratuit…
Ouaip Bloom ai à vous contredire deux fois, même si cela me désole : les ambassadeurs gays et tous des c… : sauf Romain Gary.
Notez-le dans votre éphéméride.
Et puis Chandigarh n’a pas bien tourné -en tant que « ville nouvelle » pour la population : beaucoup de ses bâtiments sont en déshérence, et les gens vivent à côté dans des trucs bricolés de bric et de broc comme il y a en Inde.
cf. le film Chandigarh, le devenir d’une utopie , Sylvain Roumette , 1999 , 54′ , France / 18h30
Merci à l’association La Miroiterie pour toutes les infos par elle collectées que je vous retransmets ici, grâce à son festival passionnant Ciné d’archis.
renato dit: 10 avril 2015 à 11 h 13 min
je crois que vous n’allez pas passer la soirée donc.
zeus vous vous répétez, c’est le début du gâtisme ; cela fut dit dans les dix premiers commentaires ; chutez de votre olympe, hiiii, brûlez tous vos bouquins. Faites un machin, kekchoz.
Y a t il parmi votre honorable assemblée quelque brillant esprit capable de nous expliquer pour quelle raison le 11 janvier fut un éclair de lumière de compassion alors que le Massacre récent de 147 chrétiens, triés allah volée à Garissa fut gardé soigneusement dans la pénombre médiatique …?
Ben non, une vraie blonde
http://i2.cdscdn.com/pdt2/5/1/7/1/700×700/eva5706631034517/rw/verre-a-biere-blonde-eva-trio.jpg
Répéter est salutaire.
Seuls, les ploucs et les radasses croient que cela nuit à la création …
ZEUS….. dit: 10 avril 2015 à 11 h 18 min
vous avez loupé kekchoz : tout le monde ne parle que de ça.
Par exemple, vous pourriez vous déconnecter, puis rebrancher tous les câbles : vous verriez que tout est mis côte à côte et non pas dans un empilement décroissant selon la proximité ou la distance géographique des faits commis atroces et barbares.
Je vous crois le nez dans le guidon.
La création !
Le Corbu oui.
renato à 11 h 00 : vous trouvez que JC a une tête d’écouvillon stérile ? bien vu, mais c’est pire encore
on répète quand on croit les gens bouchés alors qu’ils ne le sont pas ; et cela devient obsessionnel grave.
salut à tous,
bonne journée, pétulante et véhémente à chacun ; et que les vieux rassis soient en miettes pour les pigeons. Volent.
Cherchez #147notjustanumber Zeus…
Vous pouvez penser ce que vous voulez, rose, nous avons un point de vue sur l’architecte étroit du bulbe Le Corbusier bien différent du votre : un petit monsieur.
Vivre-ensemnle à Chandigarh.
le PQ de JC a plutôt la tête de sa balayette !
Les films de Nina Companeez, c’était tendre, et c’était bien.
Ce dont je me souviens c’est qu’on était heureux les yeux au fond des yeux.
Et c’était bien.
Et puis Chandigarh n’a pas bien tourné -en tant que « ville nouvelle » pour la population : beaucoup de ses bâtiments sont en déshérence, et les gens vivent à côté dans des trucs bricolés de bric et de broc comme il y a en Inde.
—
Vous n’y êtes pas, mais pas du tout: c’est la preuve que Chandigarh a bien « tourné » justement, puisque elle est devenue une ville indienne: pas une utopie bétonnière imposée par l’occident colonisateur. Même les anciennes haveli et les demeures abandonnées des Chettiar sont recyclées par les oubliés de la croissance.
Faites la leçon à d’autres sur ce chapitre.
« Il s’est interrogé sur la morale du blanc de chaux et sur l’esprit du béton »
C’est pas une question à poser à Louis, le voisin, ça, M’sieur.
http://www.ciment.wikibis.com/histoire_du_beton.php
5 jours à bosser avec le top des urbanistes français (Bordeaux, Marseille, Lyon…) et des représentants société civile et gouvernement local pour programme bilatéral citoyen: séances de mise en commun laborieuse, clash des cultures, puis dernier jour marche forcée sur 3/4 grands axes consensuels avec échéancier précis. Approche « bottom up » exemplaire que l’on aimerait voir plus souvent à l’œuvre dans l’élaboration des politiques publiques, pas seulement l’aménagement du territoire. Quitter l’idéal, le solipsisme, la tour d’ivoire, mettre les mains dans le cambouis pour préserver la dignité et vaincre les fatalismes…
Donc les colons français à l’assaut de l’Inde ?
« Ce dont je me souviens c’est qu’on était heureux les yeux au fond des yeux. »
Ah, oui ! le yeux dans les yeux en France et le fric en Suisse ….
Dommage que leur talent, ils ne l’appliquent pas en France. Et d’ailleurs pourquoi, au fait ?
« mettre les mains dans le cambouis pour préserver la dignité et vaincre les fatalismes… »
La dignité n’a rien a voir avec le fait d’avoir des mains sales…
Quant à vaincre les fatalismes !…. Fatale utopie…
Pour ce qui est de la morale du blanc de chaux, il aurait mieux fait de causer avec un peintre vénitien qui acceptait certains travaux (gros chantiers publics) à condition qu’on le paye en bouteilles de Refosco… à une époque il fut le cauchemar de l’administration de la mythologique ville lagunaire…
la vie dans les bois dit: 10 avril 2015 à 12 h 42 min
Donc les colons français à l’assaut de l’Inde ?
—
Vous avez tout compris. On ne vous a jamais invité, vous? Étonnant?
Les rafales ne seront plus un mirage…je répète, les rafales ne sont plus un mirage…’tain de colons…sans visa…pour l’image…
La dignité n’a rien a voir avec le fait d’avoir des mains sales…
—
On vous fait confiance pour les avoir sales, les mains et manquer à toute dignité.
les mains sales de 12h44 manquent de dignité…je répète, les mains sales…rrhooo!
Si j’étais là pour faire la leçon je serai ailleurs Blom. Cela vous arrive d’être attentif à autrui ou décidément jamais ?
Chandigarh est un échec architectural. Les bâtiments sont.vides et.nus.
je serai futur simple.
Parlez de ce.que.vous connaissez. Quand vous n’y connaissez rien, ce qui est manifestement le cas sur ce.sujet, bouclez la.
Sans dent aucune contre vous mais vous écrivez nombre d’âneries c’est lassant.
Bloom
Non, mais ! Les mains sales qui rendent digne ! Au fou …
Ah j’ai compris : c le jour où madame se fait baisers par un petit jeune avant que monsieur n’empoche le fric gagné.
D’où les faux pbs moraux.
Hi hi hi
Hurk Hurk
Rien à voir avec le. conflit de.radio France. Elle va rentrer en pleine forme. Et lui ronge son frein.
j’ai été et dormi à la tourette qui m’abeaucoup plus.Il n’y vivait plus que deux ou trois frères et le lieu servait à des colloques comme religion
Bloom votre 12h38, n’apporte rien que nous sachions déjà, ou souhaiterions savoir, sur les entrepreneurs français et leur marchés potentiels à l’étranger. Que vous soyez un boursouflé, faquin de votre état n’est pas non plus une nouveauté. Que vous ayez un pouvoir décisionnaire de petit potentat, en revanche serait vraiment une catastrophe, pour les locaux.
Ne vous inquiétez pas pour moi, j’ai mes entrées. Y compris aux soirées de l’ambassadeur. Si je veux.
http://theredlist.com/wiki-2-19-879-605-611-view-gehry-frank.html
http://www.slate.fr/story/99953/londres-piscine-etang-autonettoie-plantes
http://www.slate.fr/story/99273/hopital-psychiatrique-james-leadbitter
…
…productions et récupérations de misères,… une école à tout faire,…des distanciations objectives d’ateliers,!…
…
…faire les poubelles de la culture,!…
…
……. » Dis nous tout,!…participe,!… »…
…
…à nos » malheurs d’en rire « ,…
…qu’est ce que je suis ouverte aux cultures empathiques,…
…
…les clefs du paradigme au centre, une après l’autre,!…quel lot,!…la cour au quart-monde en aval,!…
…etc,!…
…des tries, et des rimes,!…libres,!…
…les devinettes transparentes,!…fonctions,!…
…la vie, d’impasse, un métier en embuscades,!…
…y à quelqu’un, au miroir aux alouettes, encore fraîche,!…
…tiens v’là l’expert, aux architectures,!…à touches,!…
…c’est tout de Go,!…les mariages d’enfants,!…
…la classe à crédit à Céline, les libertés en controverses,!…
…vous commencez votre, savoir-vivre, pure laine vierge,!…
…etc,!…un côté jardin, d’architecte,!…
…jouer aux balles,!…
…
…
Côté jardin ?
Charlotte a un abord nettement plus soft.
http://www.journal-du-design.fr/architecture/la-maison-au-bord-de-leau-charlotte-perriand-louis-vuitton-38256/
Bon week-end !
La dignité n’a rien a voir avec le fait d’avoir des mains sales…
C’est vrai l’actualité ne cesse de drainer des dossiers où les protagonistes ont tout bonnement respectivement dans l’ordre d’apparition sans que cela nuise au déroulement des péripéties dignement les mains sales, dignement l’air qu’ils méritent, dignement obtiennent le résultat recherché fondé sur leur approche globale décomplexée, à bâbord à tribord en ajoutant les filets , ça marche. Avoir les mains propres une gageure pour toqués d’hygiène mental ou d’hygiène tout court. Mais vous le savez n’est-ce pas, ne pas toucher aux fils conducteurs et risquer l’éjection qui entraverait en le ralentissant le processus constructif. Quels sont les plans, B on peut y penser, c’est une question.
14h21 bref aperçu de l’épure enfin construite, spartiate et un peu tape-cul non?
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