Prisonnier de Nasser, libéré par Nadia
On le sait depuis la Lettre du voyant (1871) de Rimbaud, « je est un autre ». Mais quand l’auteur s’abrite derrière un pseudonyme dissimulant un tandem ? Alors « je est deux autres » ? Etrangeté de ce « je » à deux qui resurgit dans le roman de Mahmoud Hussein Tenir tête aux dieux (165 pages, 17,50 euros, Gallimard). Ils sont français d’origine égyptienne, ils ont veillé pendant des années à la bonne marche du Courrier de l’Unesco, ils se sont fait connaître en 1974 lorsque Jean Lacouture les a mis face à l’historien Saül Friedlander pour ce qui deviendra Arabes et Israéliens. Un premier dialogue et plus récemment par des essais sur l’islam et par une relecture du Coran, ils s’appellent Baghat El Nadi et Adel Rifaat. Depuis leur jeunesse, ces deux-là ne font qu’un, mais lequel ?
Le phénomène est encore plus troublant lorsqu’on sait que Tenir tête aux dieux noue une histoire d’amour et des souvenirs d’enfance à un récit politique des événements tels qu’ils les ont vécus. Ils avaient vingt ans et des poussières. Ils appartenaient à un petit groupe d’activistes révolutionnaires composé d’intellectuels, d’étudiants, d’enseignants. Rien d’une véritable organisation mais cela suffisait. Même si eux, contrairement aux Frères musulmans durement réprimés par le régime qui réussit à les briser, ont pour seul objectif que de « traverser cette épreuve (la détention) sans trop de dégâts ».
Nous sommes en 1959 dans l’Egypte du président Nasser. Dans les toutes premières heures de l’année, une grande rafle est organisée ; le narrateur tombe dans ses filets; étudiant coupable de contester la dérive autocratique du régime, il se retrouve incarcéré avec quelques centaines d’autres militants à la Citadelle, sur une colline du haut de laquelle Bonaparte fit bombarder Le Caire en insurrection, puis à El-Fayyoum, un camp en plein désert ; la surveillance y est assurée par les Hagganas, un corps spécial d’unités d’intervention mobiles constitué de nubiens, muets, implacables, des hommes à la réputation redoutable. Neuf mois durant, il tiendra face aux tortures mentales et physiques, aux pressions et aux humiliations, grâce aux longues lettres de Nadia, rédigées sur le mode de la conversation afin qu’il ne se sente pas exclu du monde des vivants.
L’attente est au centre de ce roman mais ce n’est pas celle du Désert des Tartares. C’est autant une attente amoureuse que celle d’une libération individuelle et collective, l’utopie d’un peuple libéré de ses entraves politiques et religieuses. Le narrateur attend, lui aussi ; il tâche de garder intacte sa dignité et de ne pas oublier la mesure du temps telle qu’elle pratiquée au-dehors, quand les gardiens s’emploient à la lui faire oublier jusqu’à lui faire perdre ses repères naturels. Surtout ne pas baisser les yeux face à ceux qui veulent le pousser à s’avilir et à se souiller. Maktoub ? Non, ce n’était pas écrit. Il faut résister, tenir, se tenir. Nul besoin de regarder vers le ciel pour défier le fatum et tenir tête aux dieux. Il suffit de soutenir le regard de l’officier qui veut le faire plier devant ses codétenus. On l’admire pour ce haut fait mais qui sait qu’il l’a fait pour protéger ses lettres d’amour ?
A El-Fayyoum, il attend. Le doute corrode la raison. Pas d’information, que des rumeurs. Sa situation a quelque chose de kafkaïen : un châtiment à la recherche de sa faute, tel K. dans Le Procès. Car on ne lui dit rien de ce qu’on lui reproche précisément. Que des questions qui se résument en un mot répété ad nauseam : « Communiste ? » Ce n’est pas à eux qu’il expliquerait ce qu’il confie à ses camarades :
« Il y a quand même une différence, entre nos communistes et nos ulémas… Les ulémas apprennent le Coran par cœur, alors que les communistes, chez nous, n’ont jamais lu une page du Capital ».
Sa naïveté est touchante. Il croit encore à une séparation de la religion et de la politique, au prix d’une rupture radicale entre elles, impensable dans un pays arabo-musulman. Il se dit marxiste sans être communiste, favorable à l’établissement d’un régime réellement démocratique en Egypte nonobstant le fait que tout décret du raïs revêt l’autorité d’un décret divin. Lorsqu’il discute avec ses camarades d’infortune, il défend pied à pied la dictature du prolétariat car sans elle, la critique marxiste du capitalisme serait vidée de son sens. Les exemples venus du bloc de l’Est, l’Union soviétique en tête, ne plaident pas en sa faveur, mais il balaie aussitôt l’argument au motif qu’il ne faut pas regarder de ce côté-là vers l’Asie, la Chine, le Vietnam. Autant de modèles à ses yeux non encore dessillés.
Il récuse l’activisme des religieux, les Frères et les autres, car il leur reproche de passer leur vie à préparer leur enterrement au lieu de changer le monde. Nasser est certes très critique envers l’étouffement de la pensée par le religieux, il l’a prouvé en actes et en discours (suivez ici l’un d’eux, des plus célèbres, d’une étonnante actualité) ; et puis n’a-t-il pas rendu sa dignité à son peuple en nationalisant la compagnie du canal de Suez en 1956. De cette gifle aux anciens colonisateurs, il retira le plus grand profit après l’échec de l’expédition anglo-franco-israélienne. De quoi ériger de son vivant sa statue de héros du panarabisme. Mais son plus grand bouleversement a abouti à concentrer tous les pouvoirs entre ses mains. C’est d’abord à ce dieu-là qu’il faut tenir tête.
« Les Mahmoud Hussein » comme on les appelle se sont connus dans ces circonstances. Ils ont été des prisonniers politiques en Egypte à plusieurs reprises entre 1959 et 1964. Tous deux dans la même cellule. Prisonniers de Nasser. De cette épreuve ils ont tiré une fraternité qui a évolué au fil du temps en véritable fratrie. Ce lien singulier transparaît dans l’unité de ce roman à deux mains où l’intime s’articule au politique. Il l’éclaire d’une secrète lumière intérieure.
Post scriptum : La bande originale qu’un lecteur peut attribuer à un roman m’intrigue toujours. Pourquoi, lors de leur récent passage au micro de France-Culture, la productrice de La Grande table a-t-elle choisi Arouh limin d’Oum Kalsoum, et Elpapa Men Ebtoh de Chipsy plutôt que…
(« Le président Nasser », août 1959″ photo D.R. ; « Elle et lui » photo Vivian Maier)
464 Réponses pour Prisonnier de Nasser, libéré par Nadia
C’est toujours la même histoire en Egypte et dans les pays arabes. On passe d’une dictature à une autre. Ce sont des peuples incultes (60 millions d’illettrés en Egypte) et jamais le gouvernement en place ne cherche à instruire le peuple. Comment instaurer même un semblant de démocratie ? Des pays dès lors qui oscillent entre la religion la plus rétrograde et l’enfer de la dictature des militaires. Destin tragique des pays arabes !
Oui tout ça à cause des mille et une nuits et du statut des femmes non enviable en Orient.
J’ai récemment réalisé des découvertes d’ordre scientifique assez extraordinaires, mais j’ai peur d’être hors sujet si je vous en parle maintenant.
Donc j’attendrai patiemment qu’on me demande.
Souvent j’ai noté que l’on demande aux invités eux – mêmes de choisir leur bande passante. Peut-être est-ce le cas ici.
En deux mots, lorsque nous sommes soumis à certain champ électromagnétique, nous nous trouvons en plusieurs endroits en même temps, et si l’on superpose encore un autre champ, nous pouvons carrément faire basculer cet état quantique. C’est à la fois génial et très dangereux. Bon, à tout à l’heure pour la suite. Je vais manger de la raie à la crème de poivron.
Je n’ai jamais mangé de raie.
Se souvenir que Tartares est une déformation de Tatars.
Par concaténation ou autre amalgame. Les Tatars sont ces sauvages qui envahissent Vladimir dans Andréi Roublev. Un des chefs propose à la jeune femme innocente sourde et muette (c’est la loi des cumuls) d’être la septième femme de son harem. Il dit « je n’ai pas de russe ».
En fait, surtout, il n’a pas de blonde.
Il lui dit -alors que c’est un barbare- « chez nous les femmes sont bien traitées et bien habillées. Il lui donne une étoffe magnifique. Andréi tente de l’empêcher de partir. Elle lui crache au visage.
Dans la version courte, ô misère des coupes sombres, on ne la voit pas revenir au monastère de Nostoritvok (vérifier le nom). Dans la version longue, elle revient. Superbement vêtue, avec une étoffe incrustée de miroirs comme au Rajasthan, coiffée comme on a vu les femmes russes au festival de Cannes : longues nattes torsadées relevées sur la tête etc.
Dans la version courte, on la voit tenant son cheval par la bride. Marchant devant lui et regardant Andréi gentiment. Vêtue de robe blanc beige. Rien à voir avec la version longue.
In fine, le désert des Tartares c’est l’attente d’envahisseurs qui ne viennent plus. Ce livre devrait s’appeler le désert des Tatars.
Widergänger dit: 8 juin 2016 à 20 h 07 min
Des pays dès lors qui oscillent entre la religion la plus rétrograde et l’enfer de la dictature des militaires.
Le sabre et le goupillon ! Faut à toute force qu’ils fassent comme nous…
Y a que les outils qui sont pas les mêmes, comme dirait Peppone…
« Tenir tête aux dieux », un beau programme d’amoureux qui les fit tenir envers et contre tout, une fusion indéfectible affermie par cette conviction supérieure propre aux âmes bien nées : « Il croit encore à une séparation de la religion et de la politique, au prix d’une rupture radicale entre elles, impensable dans un pays arabo-musulman »… Il faut pourtant croire que ce fut pensable, pensé et prouvé, mais surtout que cette « croyance » qui est une conviction, Passoul (inutile d’ironiser) sera encore pour longtemps un déterminant efficace de l’engagement politique des athées laïques, égarés un temps dans la parousie marxiste. Quelles que soient les affres de l’histoire et de son contexte, quelles que furent les croyances que beaucoup d’occidentaux partagèrent un temps avec ces orientaux et les conséquences funestes qui en découlèrent, il n’empêche que d’aucuns survécurent et témoignèrent de leurs erreurs, de leurs errances et de la manière dont ils les payèrent de leurs personnes. Il n’est jamais prouvé que la vie des hommes sur terre épris de paix, en dépit de leurs aveuglements temporaires de résistants, ne puisse jamais triompher des si monstrueuses barbaries de l’H/histoire. Si elle n’a jamais pu se mouvoir sans écraser quelqu’un (comme le disait le valeureux Hugo), Mandela et Soljé ont montré les moyens de s’en échapper avec leurs déterminations et armes respectives d’homoncules à l’esprit imbroyable. Quant au Rais cairote, on peut toujours lui reprocher ce qu’on voudra, mais qu’il ait pu en imposer aux ordures colonialistes de son temps, on n’ira pas recommencer à instruire son procès. Après tout, le post obscur en intention de la RDL nocturne ne nos parle que d’un roman.
Ben Erequemane-Chatrian c’est pareil, non ? Deux pour un pour tous !
Sergio dit: 8 juin 2016 à 22 h 49 min
Widergänger dit: 8 juin 2016 à 20 h 07 min
Des pays dès lors qui oscillent entre la religion la plus rétrograde et l’enfer de la dictature des militaires.
Le sabre et le goupillon ! Faut à toute force qu’ils fassent comme nous…
Y a que les outils qui sont pas les mêmes, comme dirait Peppone…
Bien vrai ; à Suez on voyait même des états-uniens et des sovietiques-suprêmes alors qu’ils ne s’y trouvaient pas : l’effet oasis. Certains ont été vus plus tard effectuant leur service militaire dans les parages : le quart d’heure colonial
Wgg, avez-vous déjà jeté un œil sur le taux d’alphabétisation en Lybie ?
« Sa naïveté est touchante. Il croit encore à une séparation de la religion et de la politique, au prix d’une rupture radicale entre elles, impensable dans un pays arabo-musulman. »
Je ne vais pas lire ce roman politique.
Car dans « l’impensable », il y a déjà trop de choses à penser, pour les concernés.
« L’enquête qui provoque tant de remous pourrait être un énième sondage sur l’Etat d’Israël si elle n’était pas si imposante : 5.601 Israéliens ont été interrogés en face à face sur une longue période, d’octobre 2014 à mai 2015, avec des centaines de questions en hébreu, en arabe ou en russe, sur des sujets allant du mariage mixte au processus de paix. Les sondés étaient des adultes Israéliens ; c’est-à-dire, en suivant la définition donnée par le Bureau israélien des Statistiques, aussi bien des citoyens de l’Etat hébreu que des Arabes de Jérusalem-Est ou des Juifs des colonies de Cisjordanie. »
http://www.cclj.be/actu/israel/autre-guerre-juifs-israel-ronge-par-divisions-religieuses
« Tenir tête aux dieux », voire.
J’ai une suggestion, pour la fanfare.
C’est Horus, qui me la souffle.
En soumettant une mouche de l’espèce Drosophila melanogaster de souche sauvage à yeux rouges à un très intense champ électromagnétique de 27 MHz régulé très précisément par quartz, émis à l’aide d’une antenne directionnelle, j’ai pu observer la mouche s’estomper fortement et ne plus apparaitre que sous une forme de silhouette diffuse, pendant que de nombreuses autres silhouette de la même mouche pouvaient être observées à l’endroit exact des nœuds d’onde, avec une décroissance de leur visibilité correspondant au carré de la distance depuis l’antenne.
J’ai eu alors l’idée de superposer un second champ électromagnétique de même fréquence mais déphasé de 2xPi, émis rigoureusement au même endroit. Quelle n’a pas été ma surprise de voire la mouche disparaitre définitivement pendant qu’elle apparaissait exactement 11,11 mètres plus loin dans le sens de la directivité de l’antenne.
En d’autres termes, cette mouche a été téléportée quasi-instantanément sur une distance de 11,11 mètres.
Je reste bien conscient que cette découverte a très peu d’importance et probablement aucune application pratique potentielle puisqu’elle ne concerne que les mouches, et encore celle d’une espèce bien particulière mais je tenais néanmoins à vous faire partager mon enthousiasme.
Ce phénomène très étrange explique pourquoi nous nous sentons mal lorsque nous baignons dans des champs électromagnétiques, comme par exemple en ville. Certes, ceux-ci sont bien moins intenses que celui que j’ai utilisé sur la mouche, mais suffisent à nous estomper très subtilement de l’endroit où nous nous trouvons pour nous recréer de façon extrêmement diffuse et fantôme en une multitude d’endroits, et cela dans toutes les directions y compris en haut et en bas, et à des distances correspondant au minimum à la longueur d’onde dans laquelle nous baignons.
Par exemple le téléphone portable reproduit une image fantôme de nous tous les 16 cm et dans toutes les directions, s’estompant proportionnellement au carré de la distance.
Une très faible partie de nous-même peu se retrouver ainsi dans les murs, les plafonds ou je ne sais où ce qui explique cette impression de tension étrange que nous ressentons lorsque nous téléphonons.
Avec le secteur, c’est encore plus étrange. S’approcher à quelques mètres d’une ligne à très haute tension où circule un courant de fréquence 50 Hz peut créer des images très diffuses de nous situées à près de 6000 kilomètres, soit au centre de la Terre ou au contraire dans l’espace.
@Janssen J-J,
vous écrivez :
« Tenir tête aux dieux », un beau programme d’amoureux qui les fit tenir envers et contre tout… »
Je viens d’écouter la première partie de l’émission « La grande table » (L’Égypte des Mahmoud Hussein, d’hier à Aujourd’hui) où Caroline Broué reçoit les deux auteurs.
Ils reviennent sur le choix du titre Tenir tête aux dieux en faisant référence à Ulysse et Pénélope et à leur extraordinaire fidélité qui leur a permis de traverser les épreuves, de les dépasser. De Pénélope à Nadia, du narrateur à Ulysse, il n’y aurait donc qu’un pas.
Cette mémoire de Nadia revient sans cesse dans le roman, soutenue par ses lettres quotidiennes qui lui permettent « ce retour imaginaire à son point d’attache (…)Nadia est « ce qui est arrivé de mieux » à ce jeune homme prisonnier et torturé. « Cet amour fait que le roman n’est pas désespéré ».
Toujours dans l’émission, j’ai trouvé intéressant qu’ils rappellent que, malgré la chape policière et la répression politique, la société sous Nasser était sécularisée, que la religion ne dominait plus, que les femmes ne portaient pas le voile, pouvaient prendre des initiatives (Dans le billet, l’extrait du discours – 2mn- est d’ailleurs incroyable à ce propos.), que Nasser était très populaire car il leur avait « permis de regarder l’ancien colonisateur la tête haute, de rendre une souveraineté à leur pays, un sentiment de fierté dans sa manière de défier l’Occident ».
Plus tard,disent-ils, « les citoyens ont désacralisé les gouvernants, les pouvoirs (religieux ou politique) et « cette conscience nouvelle, cette dignité retrouvée ont permis de renverser Boubarak et d’autres dirigeants » – « l’autorité n’a pas changé mais le peuple, oui. ».
Toutefois, ils observent une régression actuellement (port du voile), la religion ne se séparant plus du politique.
Ce roman permet de lier, semble-t-il, une connaissance de la vie politique de l’Égypte sous la présidence de Nasser, incluant la grande rafle de 1959 où « la gauche égyptienne s’est retrouvée sous les verrous » – dont les deux personnages du roman – à cette histoire d’amour qui l’illumine.
Citations
Jansen
Ce n’est pas l’Histoire, c’est la creation, qui est au centre de la vision Hugolienne
Et que lq creation est une grande roue
Qui ne peut se mouvoir sans exraser quelqu’un »
Sergio
Je ne sais plus qui disait qu Erckmann-Chatrian, c’était » l’Illiade de la Frousse »
Pas si mal vu.
Non seulement Joseph Andras existe en vrai, mais en plus il cite Sartre-poète. Décidément, rien pour se faire bien voir des prescripteurs actuels!
Un peu trop généreux de parler de « naïveté touchante » chez ces intellectuels fadas : c’était de beaux spécimens de la race des crétins, aveuglés par leurs rêves fous de communistes … comme il y en a eu beaucoup.
Les choses ne changeront pas de sitôt dans ce pays d’incultes, où l’on pratique joyeusement l’excision et où il faudra toujours un militaire-pharaon fanfaron à respecter/adorer !
Dans les Misérables, Victor souligne ce qu’est qu’être emprisonné. Il s’agit de la bande de patron-minet à laquelle se rajoute l’horrible Thénardier ; horrible car il ne reconnaît pas même que le môme qu permet son évasion est Gavroche, son fils, qui vit dans l’éléphant. Grâce à Napoléon le Grand.
« Voici ce qui avait lieu cette même nuit à la Force :
(…)
Autrefois ces lieux sévères où la discipline de la prison livre le condamné à lui – même, (…)
Il y fait un peu jour vers midi. L’inconvénient de ces chambres qui, comme on voit, ne sont pas des cachots, c’est de laisser songer des êtres qu’il faudrait faire travailler. »
Quand on en est toujours à Mutiler Génitalement des Femmes, il me semble que tout le reste est moins important, pour une communauté humaine.
Nasser ou pas, l’OMS publie en 2012 un rapport établissant que 80 à 90% des femmes ont subi une MGF dans l’Est de l’Afrique, Égypte, Erythrée, Soudan Nord pour environ 30 à 40% dans l’Afrique de l’Ouest.
L’OMS signale l’échec complet de la prévention, le moindre nombre de MGF s’explique lorsque le niveau d’éducation monte, et l’action désastreuse des mères, tantes, grand-mères qui perdure, continuant à considérer qu’il faut mutiler pour être « propre »…
Ouh là là… Pierre Assouline, vous présentez bien légèrement, avec une ironie un rien dédaigneuse, un entretien qui est en réalité parfaitement remarquable, et qui, pour quelqu’un comme moi, rend a’chment sympathique l’auteur de « nos frères blessés ».
D’abord parce que ce type est, semble-t-il, un fantastique érudit, qui illustre son propos de citations pertinentes. Ensuite parce qu’il présente une posture particulièrement cohérente : quelqu’un qui se réjouit de voir Martinez désigné comme dangereux par le Figaro est évidemment quelqu’un d’engagé dans des combats politiques actuels, si importants. Il est d’ailleurs particulièrement lucide sur le sujet, et distingue fort bien, à mon sens, l’écriture individuelle singulière et la réflexion politique qui doit se dissoudre dans les mouvements collectifs politiques (même s’il sait que le Grand Soir est un mythe, il ne dépose pas les armes pour autant). Je trouve ça revigorant, moi, quelqu’un qui se bat avec d’autres…
(vous trouvez ça « radical », notre hôte, mais c’est que vous faites partie de la classe sociale qu’Andras met en cause ; ça ne vous empêche pas d’être un homme aimable, vous savez, et un individu respectable. Mais je vous rappelle cependant qu’un jour ou l’autre, si la déliquescence sociale actuelle continue, il vous faudra « prendre parti » et, à ce sujet, je vous rappelle que Condorcet était noble, si vous voyez ce que je veux dire. Il faudrait qu’un aristocrate de l’esprit comme vous pactise un peu plus avec des Andras, issus du peuple, munis du seul baccalauréat (eh oui, tout comme bibi) et qui revendique, comme je le fais aussi , le mérite de l’autodidactisme, à savoir la liberté qu’il procure à ceux qui ne connaissent donc pas les carcans universitaires…Fin de l’incise).
Bon sang, la lecture de cet entretien m’a donné le vertige : voilà un auteur qui a besoin, comme Flaubert, d’un « gueuloir » pour tester ses mots, voici quelqu’un qui, visiblement, ne pense qu’à son travail littéraire, voici une cohérence qu’on peut difficilement mettre en doute.
Et comment pourrais-je ne pas être attentive à quelqu’un qui emploie des formules, pour qualifier son travail, comme : « je me contente de donner des voix, des pigments et de la couenne aux faits. »
« je me contente » : on croit rêver. C’est carrément de la modestie !
« donner des voix, des pigments, de la couenne » : mais c’est ce que tous ceux qui ont la prétention d’écrire tentent d’obtenir, et qui y arrive, grands dieux ?
« aux faits » : là, c’est l’honnêteté qui parle ; ce type « s’en tient aux faits » : Boucheron devrait exulter, non ?
Le seul reproche que je vois à lui faire, c’est son désespoir lucide qui doit l’empêcher d’être léger. Perso, plus je vieillis, grossis, me rapproche de la mort, plus j’ai envie de légèreté, or le propos d’Andras est bien de nous donner les clés de notre monde, sans dissimuler que ce dernier est un cachot… Pour moi, c’est la nature qui en ouvre les portes, et y apporte la légèreté dont je suis si friande. Mais pour le reste, bon sang, ce que les pensées de ce type m’attirent !!!
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« Ce qui l’intéresse, c’est la littérature quand elle fait corps avec l’homme, c’est-à-dire quand la poésie devient politique. »
Magnifique extrait de l’interview longuet d’un certain Joseph Andras, « écrivain rebelle » par la merveilleuse « poétesse non-excisée », Adeline Baldacchino ….
Fou rire garanti par la blablaterie pompeuse des deux gamins, empreinte du sérieux le plus inutile.
« le propos d’Andras est bien de nous donner les clés de notre monde » (Clopine)
… dieu du ciel, elle ne s’arrange pas, la fermière …. !
est-ce le moment de prendre des vacances en Egypte ?
Résumons :
Clopine est meilleure critique qu’Assouline, plus clairement lisible que « notre hôte »…
Quand elle aime …(Eddy Trouduc, Andras l’Estrasse, Simone du Bavoir, etc)… on est certain que c’est mauvais !
A quoi servent les nombreux prix littéraires distribués généreusement devant d’avides cameras émoustillées, tout au long de l’année ?
A une seule chose, ou plutôt deux :
– donner de l’importance, flatter l’orgueil, de gens souvent seuls dans leur activité médiocre, insatisfaisante, peu rémunératrice, écrire… ce qui leur met du baume au cœur à défaut de beurre dans les épinards. Prend moi ce Goncourt, coco, ça te calmera !
– entretenir l’illusion pour les acteurs élitistes du milieu littéraire que la lecture continuera à plaire aux générations futures et sera toujours perçue par les mémères acheteuses de plus de 50 ans comme la preuve de leur appartenance sociale élevée , et qu’ainsi, tous du plus petit au plus inutile, ils sont du côté du bon, du bien et du beau, tous bien plus utiles à la communauté qu’un plombier, un ingénieur ou un médecin.
Quand il aime Adolf, Benito, Franco, Marine et Marion, Zemmour, Renaud Camus et Richard Millet, on sait que JC a tous bon (beuark)
les mémère de plus de 50 à JC sont toutes sur le blog de serdgio
L’affaire Andras, l’énigme Marker, les prisons de Nasser…
le Passou nouveau sera politique ou pas ?
Les rayons de la RDL évoquent de plus en plus ceux de la défunte librairie Maspero !
On ne peut rien opposer aux héros des temps modernes – Adolf, Benito, Franco, Marine et Marion, Zemmour, Renaud Camus et Richard Millet – cités par ce cloporte intellectuel, cette hyène dactylographique, cette tumeur proliférante, de Lacenaire !
Ils ont été bons dans leur domaine !
Qui aurait été meilleur que Dolfie Ptit’moustach en nazisme ? Qui ? Job difficile : manager nazi ! …
Quelle mâchoire peut rivaliser avec celle de Benito le Facho ? Qui… ? Montebourg, peut être !
Qui a maintenu le peuple espagnol indiscipliné dans le giron de Notre Sainte Mère l’Eglise, sinon Cisco Franco le prudent petit homme (1,63m)…
Phil dit: 9 juin 2016 à 9 h 09 min
est-ce le moment de prendre des vacances en Egypte ?
–
Si c’est pour du tourisme « culturel », qui doit representer la-bas 99 pour cent du tourisme, la réponse est non, indépendamment du contexte socio-politique actuel. Je m’explique : on ne vide pas des sépultures pour en admirer dans des musées le contenu, qui appartient au mort, on ne marche pas dans des temples, même en ruine, pour se distraire ou prétendre se cultiver.
Conseil aux Palestiniens
… vos petites tentatives d’attentat au flingue dans les bars restaurants de TEL AVIV, c’est indigne de votre ressentiment, de votre juste combat, de votre lutte généreuse et lucide contre l’envahisseur qui était là avant vous !
Quatre morts … ? ! Vous passez pour des rigolos !
Achetez avec vos pétrodollars un peu de napalm, ou un peu de plutonium nucléaire, et débarrassez vous de ces sales israéliens qui vous gênent ! Hop !
Vous verrez, après, comme la vie est belle sans ces ennemis qui vous tendent le miroir de la médiocrité …
Le blog de Sergio, le blog des Sergio…Si le blog de Sergio existait, j’y serais. Or je n’y suis pas.
@4.20 merci pour la précision hugolienne. En effet, la création, pas l’Histoire… où avais-je mis ma mémoire ?
@0.20 Christiane, vos précisions sont toujours des plus lumineuses. En remontant en vitesse la pente des commentaires du précédent post, j’ai capturé vos rebonds sur « le grand marin ». Admirable et délicate lectrice, mesurons-nous bien la chance de vous avoir ici, parmi quelques autres ? Cependant, n’avez-vous pas senti dans la parenthèse du repos de la guerrière menacée d’une invitation à reprendre une morne vie domestique, comme un surgeon inutile incrusté à l’intérieur de cet éblouissant roman ? Personnellement, ce passage m’a momentanément gâché le plaisir.
@ d’autres : Laissez Javert reposer tranquille, il est mort. Je pense d’ailleurs qu’il n’était pas de la même gauche caviar infatuée d’elle-même que celle représentée par un Jattali, car lui, il aimait donner et recevoir la fessée.
@ Parlons plutôt des dernières notules d’Erri de Luca (le + et le -), en gageant qu’elles ne remporteront pas le prochain prix du livre Inter. On y trouve de ci de là de véritables pépites ouvrières, toujours d’une remarquable sobriété… Comme par ex. la mort de cette plante en pot incapable de survivre à l’agonie du père de Luca, ou bien encore la fable inspirée du chien affamé qu’un ange gardien somme de le dévorer. Pour ne rien dire des dernière paroles de la mère de l’auteur avant de fermer définitivement les yeux, grande lectrice devant l’Eternel : « qui sait s’il y aura des livres ? », ou bien encore l’évocation du choc de la révélation, sur un chantier, du Voyage au bout de la nuit. Et je ne dis rien ce cette admirable déclaration à la jeunesse en forme d’autobiographie.
@ Une dernière précision sur l’anthropologue Philippe Descola censé nous ouvrir aux mondes : ne pas se contenter de son travail pionnier sur les Achuar, pour sûr, mais aller plutôt se coltiner à son opus décisif « par delà nature et culture » (2005) sur la diversité des ontologies de nos présences au monde, œuvre magistrale de sa maturité… à relier nécesairement aux travaux de Latour sur la pluralité des « modes d’existence » et de ses huit leçons sur le nouveau régime climatique… Ce sont là des conseils qui n’engagent que moi, mais je crois qu’il vaut la peine de les visiter en y consentant une sérieuse concentration de lecture soutenue, car à la fin, croyez-moi, on en sort les neurones ragaillardis pour longtemps pour affronter l’intelligibilité de la complexité de nos mondes avec les endorphines de la tête plutôt qu’avec la testostérone de la queue (NB – je sais que c’est pas incompatible, je le sais, je le sais, pas la peine d’insister).
Par contre je veux bien admettre la réalité des memères de +50.
« Mahmoud Hussein », ce pseudonyme est-il un hommage à Taha Hussein? le grand écrivain et intellectuel égyptien qui fut le fondateur de l’université d’Alexandrie et son premier recteur…
(une émission de Abdelwahab Medeb sur Taha Hussein:
http://www.franceculture.fr/emissions/cultures-dislam/suzanne-et-taha-hussein)
« Ce sont là des conseils qui n’engagent que moi » (Javert)
…. et c’est ce qui te différencie, hombre, de Hollande, Sarko et quelques autres génies du collectif jacobin …
Quittons nous sur un excellent travail de composition musicale de ce grand garçon de Kurt Rosenwinkel, nous-même baignant dans le souvenir de ce que Taha Hussein écrivait …
Succulent billet de Passouline.Après Andras si on veut lire entre les lignes on jubile sur le bon dosage. Moi dont le vrai nom ressemble à celui d’un joueur de foot je biche.
Clopine à part, hier je vous avais apostrophée sur le martyre en voie de canonisation par vos soins d’Edouard Louis qui n’est ni Genet ni Guibert, vous remettez ça en suivant sur Andras? Hallucinant d’absence totale de distance. Pas possible vous le faites exprès.
Ou Clopine menace Pierre Assouline de mourir comme Condorcet.
C est un peu, et dans ses faibles moyens, sa Prophétie de Cazao(zo)tte à elle!, le coté Tricoteuse servant la tisane en plus…
Ainsi va la vie du coté de Beaubec.
Merci d’avoir relayé l’entrevue Andras/Baldacchino. Même si l’on sent que le contenu a été retravaillé, récrit (je suppose qu’il ne s’exprime pas oralement tel quel), le fond est intéressant. On découvre une personnalité à la Genet, radicale, rebelle.
Radiohead,
On découvre surtout chez Andras un enculteur communiste de mouches géantes (c’est plus simple, l’orifice a été forcé par tant de glandus …) sous le regard énamouré d’une poétesse pouet-pouet, couturier du suaire !
Rions, mes Frères, voulez-vous ?
« je me contente de donner des voix, des pigments et de la couenne aux faits. » (Andras)
___________
Quelle impudence…!
De quoi vit, économiquement, financièrement, socialement, cette comète, pardon ce comedon d’Andras ? D’avance sur recette ?…
MC et JC copains comme cochons : l’inculte et le cuculte
ça faisait un bout de temps que le bedeau était coincé dans la sacristie ; il revient aussi crachouilleur toc toc toc
Il y a chez Lacenaire un côté cul de jatte-manchot-trépané qui me ravit … Pervers, certes, mais heureux, je suis !
Ce que l’on peut reprocher à Coty, Mollet, Mitterrand, c’est d’avoir joué petit bras, disons petit couperet : il fallait décapiter TOUS les traitres à la Nation qui portaient des valises tuant les conscrits de l’époque.
Si j’écoutais Boris, j’irai cracher sur la tombe d’Yveton.
Quand on lit MCourt, on préfère naturellement Beaubec au Mochebec qu’il est
Décidément, JJJ,
vous tapez toujours dans le mille ! Le plus et le moins de Erri de Luca. Il présentait son livre dans une librairie proche. Heure enchantée où j’ai pu lui poser une question qui me taraudait : Pourquoi disait-il qu’il ne croyait pas en Dieu mais qu’il lisait chaque matin des lectures en hébreu ancien dans les textes bibliques ? Sa réponse, longue, entraina les flâneurs réunis dans la librairie « La petite lumière », loin de leurs préoccupations quotidiennes. Après un temps de silence, il plongea dans une sorte de confidence, de monologue. Dieu, disait-il est parole sans apparence tangible. El… Il dit… une écriture qui honore l’étranger. Parlant, il attire la parole. Je n’ai pas besoin de lui mais j’aime être traversé par les paroles des autres, cette déité compris. Je suis vide. Je n’ai aucune importance. Mais j’écoute, j’aime écouter. Ça me donne envie d’écrire.
Oui, les textes réunis dans ce livre sont forts.
J’ai particulièrement aimé son « exil alimentaire » des aubergines à la parmesane ou de la pastiera depuis que sa mère n’est plus… ses souvenirs de chantiers, son approche de la peur dans ce partage, le « poids délicieux » de son premier baiser, les bistrots de Turin, ses souvenirs d’escalade, ses souvenirs d’Ellis Island (« deux départements de la détention, celui pour les émigrants et celui pour les prisonniers spéciaux »…) et tant d’autres comme ce pied-de-nez à la fin du livre !
Un homme profond et simple, émouvant, batailleur.
Pour Catherine Poulain et son « grand marin », les lignes qui m’ont rendue songeuse sont celles où elle évoque l’égorgement des flétans, ce sang, cette sauvagerie qu’elle redoute puis à laquelle elle participe, d’abord avec appréhension. La peur lui tord le ventre. Le sang et l’écume. Cette « étreinte » , ce combat avec ces énormes poissons qui suffoquent sur le pont puis se débattent farouchement. Des noces barbares et obscures… avec le métier de ces pêcheurs. Je crois qu’elle ne s’attendait pas à affronter la mort de bêtes en s’embarquant sur le Revel.
D’accord sur la faiblesse que vous citez.
« Des noces barbares et obscures… avec le métier de ces pêcheurs. Je crois qu’elle ne s’attendait pas à affronter la mort de bêtes en s’embarquant sur le Revel. »
C’est dire combien il faut être niaise ….. On s’engage dans un abattoir de pêche, et on s’effraie d’y rencontrer la mort sordide ! Quelle bêtise crasse !!!
Petite video : Nasser en 1953, sur ‘Les Frères’
https://www.youtube.com/watch?v=D-DZUnh8-Ro
On sait moins aussi qu’il a viré tous les Juifs d’Egypte
Lacenaire dit: 9 juin 2016 à 12 h 05 min
« ça faisait un bout de temps que le bedeau était coincé dans la sacristie ; il revient aussi crachouilleur toc toc toc »
à quoi bon donner de l’importance aux crachotis de l’adolf-la-propagande bouffie de fhaine, il cherche laprovoc pour attirer l’attention sur lui exactement comme les délinquants et malfrats des ‘ cités’
12 h 49 min
Pardon. Lien donné dans le texte de Passou
@JC….. dit: 9 juin 2016 à 12 h 44 min
ce qu’elle voulait plus que tout c’est atteindre l’Alaska, le lieu ou après il n’y a plus rien. (Même si la terre est ronde et qu’il y a toujours quelque chose, après… comme lui dit un de ses collègues.)S’engager comme pêcheur c’était un pari répondant à son amour de la mer,à son go^put du voyage et de l’aventure. Faire comme les hommes… Entrer dans ce monde où il y a surtout des hommes. Affronter ses peurs…
De plus, les poissons sont pêchés à la ligne et non avec des filets qui raclent les fonds. Des petits morutiers artisanaux, des équipages de huit marins-pêcheurs.
Elle n’est pas niaise du tout JC, elle est, complexe, fugueuse, mal dans sa peau…
Alors comme ça, Adeline et Joseph sont allés au bistro causer poésie. A l’ancienne, ce qui n’est pas précisé.
Pour de jeunes trentenaires, mettre à mal l’ENArdchie ( attention, néologisme littéraire) parisienne bien installée, c’est vraiment stimulant. C’est presque » Cynique », philosophiquement parlant.
et Adeline Baldacchino, on la connaissait déjà sur la RDL. Mais voui !
En plus, elle a fait de très hautes études, un CV à faire pâlir, ici, du côté de vilainbec.
Mais vous parlez de qui au juste, Christiane ? On se perd dans vos textes à rallonge, ma vieille.
@D. dit: 9 juin 2016 à 13 h 34 min
Catherine Poulain Le grand marin(éd. de l’olivier)
http://www.editionsdelolivier.fr/catalogue/9782823608632-le-grand-marin
m’enfin, l’exigence littéraire remarquable de Joseph Andras montre une humilité bien singulière.
Une pudeur qui fait un bien fou, par ces temps.
c’est marrant chaque fois que cricri cause d’Erri, Paul, ou je ne me souviens plus de cet autre dont elle comparait la coiffure à une crinière, dans laquelle elle fourrageait, t’attends juste qu’elle se mette à genou… mondieu, mon dieu. Beurk , c’est dégueu , son backroom, à peine littéraire.
@ La vie barjo…
Vous êtes impudique et vulgaire, hantée par des scènes de fellation que vous déversez tantôt sur DHH, tantôt sur Jibé, ou sur d’autres. Aujourd’hui sur moi. Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? en manque ?
Ce Grand Marin doit-il quelque chose au très remarquable Trawl de B.S. Johnson (qui tout en accomplissant le même genre de voyage avec des pêcheurs professionnels, avec moins de panache puisque le mal de mer était largement évoqué, jetait aussi le chalut dans les profondeurs de sa vie et de son passé) et/ou au documentaire plus récent, Leviathan (Castaing-Taylor/Paravel) pour l’esthétique ET l’aspect brutal de la pêche intensive ?
Pas en manque non. Plutôt en surdose de vos racontages assez cul, s’ ils n’étaient e- touffants. Ah la légèreté du papillon…
Le livre mentionné (le Grand Marin) doit-il qqch à deux autres œuvres, le remarquable Trawl de BS Johnson et le documentaire bcp plus récent Leviathan (Castaing-Taylor/Paravel) ?
Catherine Poulain a-t-elle un quelconque rapport avec le sujet, je vous le demande très gentiment?
Essai sans site
@D. dit: 9 juin 2016 à 15 h 14 min
Et vous, vos posts ont-ils toujours un rapport avec le sujet ?
Voir le billet précédent, en date du 5 juin, (jour de la remise du prix du Livre inter). Un commentateur a demandé ironiquement si quelqu’un s’intéressait aux livres sélectionnés par ce prix dont celui de Catherine Poulain, arrivé en 2e position. Ayant lu et aimé ce livre, un échange a eu lieu. JC, JJJ, ont posé des questions ou émis des avis sur ce livre d’où ma réponse.
Et vous, à part le lien passionnant sur le Canal de Suez et le rôle que Nasser a joué dans cette affaire, vos autres post ont-ils un rapport avec le livre présenté par Pierre Assouline, ici ?
Petits Rappels dit: 9 juin 2016 à 4 h 20 min
Je ne sais plus qui disait qu Erckmann-Chatrian, c’était » l’Illiade de la Frousse »
C’est vrai, quand on lit L’ami Fritz, on finit par être harcelé par la catastrophe qui ne vient pas ! Même Colas Breugnon a des misères, en un sens ça rassure… Ou alors Bouvard et Pécuchet, là no problemo !
Non mais attation, y a des sujets qui font esseprès de pas être en rapport havec les posts ! Donc le sujet faut faire comme un rétiaire le coincer avec un filet…
@la vie dans les bois dit: 9 juin 2016 à 14 h 52 min
Je pense, la vie, que vous êtes un troll expert. Vous vous êtes emparée de la vie d’E.M. perfidement, citant sans en avoir l’air des bribes de sa vie (petite fille au vélo rouge – anniversaire de sa mort oublié – mère en danger…) pour tenter de vous faire passer pour elle (tout en niant être cette personne) en m’agressant avec assiduité. Ce qui m’a obligé à introduire en lien des articles de journaux ayant couvert le procès ayant suivi cette tragique affire pour remettre les évènements en vérité. C’était devenu un véritable harcèlement. Ce qui n’aurait jamais dû être en place, ici. Je ne pouvais plus mettre un commentaire sans que des remarques fielleuses à mon égard apparaissent, bien sûr sans me nommer mais laissant deviner de qui vous vous parliez, comme ce jour.
Tout cela m’a surprise et déroutée. Comment une personne que je connaissais bien, de qui je relisais les lettres confiantes récemment, avait pu ainsi basculé dans la haine et le reproche inexplicables ? Scrutant vos post, j’ai remarqué quelques anomalies : vous connaissez parfaitement l’anglais, elle ne travaillait qu’avec l’anglais technique. Vous avez une vaste culture littéraire qu’elle n’avait pas, un style percutant qui n’est pas le sien, etc…
Il me semble donc que vous n’êtes pas cette personne qui a disparu sans laisser d’adresse pour reconstruire quelque part une vie possible.
Quant à vous, naviguant entre vos liens (à propos de tout, vos commentaires souvent drôles et vos éruptions agressives vulgaires et torrides), vous êtes un troll, mal dans sa peau, volant les vies des autres pour les manipuler. Ce n’est pas très joli.
l’intelligibilité de la complexité de nos mondes avec les endorphines de la tête JJJ
C’est donc une lecture algisante, à trop souffrir on finit par ressembler à un animal soit une bête à queue et bien qu’il en existe sans, vous devriez tout de même vous méfier de ces livres diaboliques. D’autre part si l’on considère une comète, ce à quoi sont comparés les individus hors normes, sorte de convois exceptionnels éphémères, il n’est pas possible de la voir sans; c’est ce qui fait en partie sa beauté et qui est engendrée par le rayonnement solaire.
@Nescio dit: 9 juin 2016 à 14 h 56 min
Je ne crois pas (le lui demander). C’est un livre autobiographique, teinté d’un peu d’imaginaire qui lui donne sa pâte de roman.
Leviathan ? La mer est habitée par des poissons parfois dangereux, mythiques mais dans ce roman seule l’épine empoisonnée de l’un d’eux sera source de danger pour l’héroïne.
Et vous, à part le lien passionnant sur le Canal de Suez et le rôle que Nasser a joué dans cette affaire, vos autres post ont-ils un rapport avec le livre présenté par Pierre Assouline, ici ?
–
Bien entendu : l’aspect quantique, mais cela semble vous dépasser, Christiane.
Je suis d’accord avec vous, Christiane, sur la nature trollesque de la Vdlb. C’est même, à mon sens, le enième avatar de cet esprit pervers… La perversion étant bien entendu l’absence totale de scrupules de l’individu en question : peu lui importe que ces calomnies, injures, manoeuvres puissent avoir des répércussions sur des internautes : ce type-là n’est pas capable d’empathie…
Ce qui l’amuse, c’est de présenter, comme un marionnettiste, des personnages qu’il a auparavant « fabriqués », leur donnant le temps qu’il le faut une apparence inoffensive : si jamais l’internaute lambda s’y laisse prendre, alors, avec toute la méchanceté dont il est capable, il mordra…
Sûr de l’impunité, venant ici sous divers masques mais ailleurs aussi, il se croit infiniment supérieur aux autres, et autorisé, de droit divin, à régner de manière occulte : il n’est jamais plus content que lorsqu’il arrive à faire « céder » quelqu’un (= l’exclure d’ici), et son ego démesuré lui fait prendre pour des victoires ce qui, en réalité, montre sa profonde abjection. Son impuissance créatrice, sa jalousie, son incapacité à parler vrai, le peu de profit qu’il tire de sa réelle culture (il ne doit pas être né chez les prolos,d ‘après moi), n’excuse en rien son incapacité à se voir tel qu’il est. Incapable de se reconnaître le moindre tort (il ne commet jamais d’erreur, ben voyons, et quand cela lui arrive, il s’arrange pour tenter de camoufler cela derrière le hautain de son aplomb), dégueulasse avec autrui, obsédé par son jeu sournois, ce troll a une vie où la haine le dispute au vide. Dieu sait que je ne suis pas « séduite » ou « attirée » par vous, Christiane. Cependant, telle que vous êtes, je trouve inadmissible qu’un tel être répugnant puisse ainsi vous tourmenter…
Perso, (je suis aussi une de ses « victimes » préférées), je suis beaucoup plus à mon aise avec lui, depuis que j’ai eu la certitude d’être la plus intelligente des deux, et surtout que ma supériorité provient non de mon cortex, mais de mes sentiments : je suis en effet bienveillante à l’égard du monde qui m’entoure, ce qu’il est à tout jamais incapable de comprendre, comme le pauvre tr; duc qu’il est, en réalité.
Et ma peur de lui s’effrite ainsi, par pans entiers, depuis que je le débusque, ainsi que vous l’avez fait, sous ses divers masques. N’oubliez jamais que c’est un pauvre type : vous vous débarrasserez ainsi de la gêne que sa constante observation (façon araignée) et sa constante présence peut occasionner ; il peu bien mater tant qu’il le veut, prendre des notes et chercher à discréditer ou se moquer, et surtout faire se moquer les autres : il n’empêche qu’il crèvera bien un jour, et que nos compassions lui manqueront à tout jamais.
D j’avoue lâchement ne pas avoir feuilleté le billet alors que je me suis attardée à tenter de comprendre votre démonstration hier soir sans rencontrer le succès, suis-je bête ou manquez-vous de sens pédagogique , il est vrai qu’à l’arraché avec un coefficient de marée à 4 j’ai rendu une copie quasi vide au bac math, peut-être faudrait-il consentir y voir une relation de cause à effet?
Les mathématiques ne vous aideront en rien, Bérénice. Ici c’est le bon sens qui permet de comprendre. Et je ne doute pas que vous en disposez.
Reprenons.
Un corps soumis a un champ électromagnétique (des ondes si vous préférez), n’est pas complètement présent là ou on le voit. Il existe une multitude de doublons qui se positionnent au niveau des points 0 successivement rencontrés sur le trajet de l’onde. Prenons un exemple avec du 27 Mhz qui a une longueur d’onde de 11 mètres environ. Le premier point zéro de l’onde se situera 11 mètres plus loin et on y trouvera le corps à l’identique, mais avec une atténuation, puis on le retrouvera à 22 mètres encore beaucoup plus atténué et ainsi de suite.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est qu’il ne s’agit ni de doubles, ni de fantômes, mais du même corps, existant de façon quantique en différents endroits. Cela nous arrive en ce moment-même puisque nous baignons dans un cocktail d’ondes électromagnétiques, mais leur intensité est bien trop faible pour que cela ait des effets visibles. On ne ressent en fait qu’une légère tension ou malaise très diffus correspondant à notre existence plus loin mais extrêmement faible par rapport à notre existence « principale » là où nous nous trouvons.
Dans mon expérience, j’ai généré un pulse électromagnétique très fort mais très ponctuel, avec un appareil photo asservi qui a permis de prendre en photo la mouche qui existait en gros à 75 pour cent sur la table d’expérience et 24 pour cent 11 mètres plus loin, puis à 1 pour cent 22 mètres plus loin encore.
En superposant un autre pulse dephasé, on obtient le basculement quantique sur la distance d’une longueur d’onde, c’est à dire que la mouche est instantanément télé portée 11 mètres plus loin. Malheureusement elle n’a pas survécu à l’expérience, le pulse électromagnétiques l’ayant presque grillée. Ces expériences ont été réalisées lors d’une phase de sommeil paradoxal dans la nuit du 7 au 8 juin dernier.
Non mais c’est parfaitement effrayant je veux monter sur ma Yam elle se tire comme un chat gris onze mètres plus loin ! On se retrouve assis par terre comme Johnny qui jouait de la guitare assis sur le trottoir…
J’ajouterai, et JC pourra le confirmer, que cela est parfaitement conforme avec les travaux d’Einstein : E=m.C.C
Or l’énergie E est ici conférée à la masse de matière m sous la forme d’un champ électromagnétique très puissant.
Il en découle un déplacement non pas mécanique mais quantique de lambda=C/f
soit en loccurence lambda = 300000000/27000000= 300/27=11,11 mètres.
Je me porte garant de D., l’honneur, la gloire, la pépite, de ce blog scientifique de prestige
Depuis l’âge de 16 ans, j’en accuse 96, je travaille sur la vie du Grand Albert qui fut génial, jeune … et sur ses théories relativistes, restreinte (1905) et générale (1915).
Bien sûr il est aujourd’hui dépassé car il ne disposait pas de la technologie qui est nostre actuellement : mais il fut un casseur de plafond de verre comme il y en a eu peu au monde. Un homme admirable de courage …
D lui succède avec un naturel admirable, et mérite toute notre respectueuse affection.
TRAGIQUE
Mortalité des moules au Bouchot : manifestation de producteurs aux Assises de la pêche ! «À quoi ça sert la frite si t’as pas les moules ?», chantait Bashung, posant par là une excellente question …
Touchés depuis deux ans par une surmortalité allant jusqu’à 90% pour certains, des dizaines de mytiliculteurs, producteurs de moules, se sont rassemblés ce matin aux Sables d’Olonne (Vendée), à l’occasion des Assises de la pêche et des produits de la mer, pour réclamer d’avantages d’aides du gouvernement. »
Tous ceux intéressés par la littérature et l’avenir de la moule du bouchot doivent se moulbiliser…
Onze mètres, onze mètres… Et s’il pleut, à onze mètres ?
CONSTAT
Pour des raisons techniques spatio-temporelles que nous ne maitrisons pas, le blog de SERGIO rajeuni tout commentateur de 1an par commentaire, 2ans pour les dames qui le fréquentent.
Ne vous précipitez pas, le retour à l’enfance n’est pas un projet en soi…
Depuis que cricri a obtenu un petit rôle dans Faites entrer l’accusé, elle court les auditions comme Emmanuelle Seigner dans la Vénus à la fourrure. Hélas, le verdict est toujours le même : bad acting !
JC….. dit: 9 juin 2016 à 17 h 45 min
le retour à l’enfance n’est pas un projet en soi…
Ca dépend, si tout l’or est là…
Enfin bon faut quand même creuser !
Matthew B. Crawford invité ce soir dans l’émission d’E. Quint. Autrement plus nourrissant que les pamphlets poussifs du Comité invisible et que le prêchi-p^rcha politique de Findras.
« Les rayons de la RDL évoquent de plus en plus ceux de la défunte librairie Maspero ! »
Oui Jibé, c’est très préoccupant. L’atmosphère devient irrespirable.
Passou doit préparer un livre sur ces sujets jibe
> Christiane
En ce moment Catherine Poulain est bergère dans les Alpes.
Pas encore lu son roman. Vous dirai ensuite.
@rose dit: 9 juin 2016 à 20 h 27 min
Bonsoir Rose,
cela ne m’étonne guère. Cette femme a besoin de solitude après toutes ces années rudes avec les pêcheurs de flétan, dans le froid, les poissons, la mort mais aussi la fraternité.
Elle devait avoir envie de douceur.
@rose dit: 9 juin 2016 à 20 h 27 min
Je découvre que ma courte réponse est en attente. Bonne soirée.
@Abuglubu dit: 9 juin 2016 à 17 h 59 min
Nouveau pseudo et même bêtise. Vous n’avez rien d’autre à faire, pauvre trol ?
Montebourg propose de remplacer les sénateurs par des citoyens tirés au sort :
Excellente idée en effet, et qui promet de substantielles économies.
Désolé Clopine et Christiane, mais La Vie dans les bois est une femme.
@15.41 Si je comprends bien, la comète de Daaphnée, c’est un peu comme la Chevelure de Bérénice : une histoire de queue de cheval sans tête :-)?
Je vous souhaite une bonne journée quantique, ondulatoire et corpusculaire ensoleillée, si le soleil fait toujours partie de vos étoiles.
Ravi que ‘La vie dans les doigts’ soit une femme ! Elle sera certainement une bonne copine de Christiane et Clopine ….
à 0.53, La vie d’E.M., c’est un peu comme la vie d’A-Dèle H., une histoire de femme aux abois qui s’y bride.
URGENT
L’équipe de France gagne l’EURO Chienlit 2016 !
CHARIA4FRANCE
« Sur les images de la caméra de vidéo-surveillance du Vitis Café à NICE, datées de lundi 6 juin à 12h18, on distingue nettement un homme, plutôt imposant et vêtu d’un t-shirt rouge qui vient délibérément frapper la jeune serveuse d’un coup de poing au visage, après lui avoir reproché de servir de l’alcool en plein Ramdam. Puis l’individu repart immédiatement sans se soucier de la victime.
Devant la violence du coup porté, la jeune femme de confession musulmane tombe à terre puis se relève. Seule dans l’établissement au moment de l’agression, elle se saisit de son portable afin de joindre son gérant. »
Bon jeûne, mes biens chers Frères, et bonne castagne sur les Infidèles vivant dans le péché … !
J’ai donc commis une erreur en l’assimilant au troll qui sévit ici, je la prie de m’en excuser – mais il faut dire que la persécution a été si rude qu’elle a laissé des traces chez moi, et je suis devenue soupçonneuse. Il faut dire que je n’aurais jamais imaginé que quelqu’un puisse concevoir le projet de me discréditer, qu’il le reconnaisse et que, pour ce faire, il passe de longs moments à repérer tout ce que je dis, pour s’en moquer ainsi. Je ne sais quand mon sentiment paranaoïaque va s’atténuer, mais il est vrai que je renifle le troll derrière chaque propos blessant, chaque calomnie, malséance ou malveillance qui s’exprime désormais… La vie dans les bois, mille excuses !
(….. j’adore faire ma langue d’imam chez Passou car, mis à part Dédé qui fait son concierge galactique, on manque de cancans, de french cancans. Laissons tomber Nasser, pharaon de la XXXVII dynastie, mort et enterré……y a mieux à faire !…)
Nous savons de source sûre que « La vie dans les bois », c’est un transgenre qui a réussi à tromper, même Passou. Son nom ? LUCIEN BERGERET … !
@Passou dit: 10 juin 2016 à 0 h 53 min
Votre précision quant au genre de ce troll m’indiffère. Je trouve seulement regrettable que cette personne puisse en toute liberté mener ce jeu pervers, ici. Elle (puisque vous le dites) peut être très intéressante sur plusieurs commentaires puis, brusquement, prise d’une sorte de folie persécutrice s’attarder dans des apostrophes vaines, vulgaires, agressives à l’encontre des commentateurs qui fréquentent votre blog, ou, passant au tutoiement et au diminutif, vouloir donner l’impression d’une proximité avec certains autres.
Le plus grave me paraissant être son glissement dans des personnes réelles (E.M) pour les faire paraitre autres qu’elles ne sont.
Dommage… Il y a ici, des hommes et des femmes qui viennent échanger sur des livres, des films d’une façon bien intéressante et qui s’éloignent, las de ces pratiques.
5h59 vraisemblablement sont-elle aussi pompeuses l’une que l’autre dans ce choix du pseudo, un recours à la décorporation ( phénomène douteux).
après vérification je reconnais vous avoir charrié inutilement puisque les endorphines ne sont pas uniquement sécrétées en cas de stress ou de situations douloureuses mais aussi à l’extrême opposé de ce spectre.
Par curiosité, j’ai vérifié l’origine des « commentaires » postés sur le fil du billet du 30 mai (« Que faire de Rudyard Kipling »). Plus de 500 d’entre eux émanent de SIX commentateurs/trices seulement : ce n’est pas le club des cinq, mais on y est presque. Si on ajoute deux ou trois commentateurs, très assidus eux aussi, on dépasse largement les 700. La quasi-totalité des « commentaires » émanent d’une petite trentaine d’intervenants, toujours les mêmes depuis des mois, voire des années. Cela donne, me semble-t-il, une image assez juste de l’étendue et de la diversité du lectorat de ce blog.
JC toujours inculte, on attend MC toujours cuculte
La Vie dans les bois est une femme et Christiane est un homme !
Clopine, définitivement un cas à part… a dit le 9 juin 2016 à 16 h 04 min
« La perversion étant bien entendu l’absence totale de scrupules de l’individu en question : peu lui importe que ces calomnies, injures, manoeuvres puissent avoir des répércussions sur des internautes : ce type-là n’est pas capable d’empathie…
Ce qui l’amuse, c’est de présenter, comme un marionnettiste, des personnages qu’il a auparavant « fabriqués », leur donnant le temps qu’il le faut une apparence inoffensive : si jamais l’internaute lambda s’y laisse prendre, alors, avec toute la méchanceté dont il est capable, il mordra…
Sûr de l’impunité, venant ici sous divers masques mais ailleurs aussi, il se croit infiniment supérieur aux autres, et autorisé, de droit divin, à régner de manière occulte : il n’est jamais plus content que lorsqu’il arrive à faire « céder » quelqu’un (= l’exclure d’ici), et son ego démesuré lui fait prendre pour des victoires ce qui, en réalité, montre sa profonde abjection. Son impuissance créatrice, sa jalousie, son incapacité à parler vrai, le peu de profit qu’il tire de sa réelle culture (il ne doit pas être né chez les prolos,d ‘après moi),… »
Pourrait-on savoir de qui elle parle?
Charles, il y aussi des visiteurs qui viennent, lisent et ne commentent jamais…
9h11 certains assidus ont disparu, quelle inquiétude! C’est un entre-soi déchiré, la république est à peine plus étendue qu’un îlot, la consanguinité menace ou la dégénérescence. Elle prend parfois des airs de happening quoiqu’il ne s’y passe rien de plus qu’un vain échange, missiles ou bouées, à l’image du monde, le reflétant.
Je parle de vous, Lucien Bergeret, puisque vous vous permettez, sur ce blog, sur le vôtre et certainement ailleurs aussi, de parler de moi, et d’avouer à l’envi l’amusement que vous prenez à jouer les provocateurs pour « démontrer » ce que vous estimez être ma « stupidité », sans même vous apercevoir ce que ce jeu que vous pratiquez (et ce, depuis des années !) est avilissant pour vous-même…
« La Vie dans les bois est une femme »
Est-ce celle qui autrefois signait d’un nom de salon de coiffure connu et qui copinait avec Màc et Alba ?
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 10 juin 2016 à 10 h 05 min
Charles, il y aussi des visiteurs qui viennent, lisent et ne commentent jamais…
Oui, sûrement.Ce doit être assez malaisé d’évaluer l’étendue du lectorat réel d’un blog comme celui-ci. Le nombre de clics n’est pas, me semble-t-il, un critère très fiable.
On sait aussi que Lucien Bergeret est une femme, Clopine…
« Je parle de vous, Lucien Bergeret, » (Clopine, cas à part)
C’était bien ce que j’avais cru comprendre…
Bah, de toute manière, quand je parle de « Lucien Bergeret », je ne parle pas d’une personne réelle. Nous sommes ici dans la fantasmagorie, l’illusion. Le troll, même pervers et zinzin, ne « passe pas à l’acte » : il se contente de ricaner.
Homme ou femme, qu’importe ? Perso c’est l’impunité dont il jouit, et la méchanceté de ses procédés, qui me procurent de la répugnance (outre le fait qu’il m’a calomniée, décriée, montrée du doigt, etc.)
Mais cela relève plus de la psychiatrie que du pénal, évidemment.
Toutes réflexions faites, le style et les propos de lvdb ne sont pas sans évoquer ceux de notre bonne vieille Soeur Marie des Roses…Qu’en pensez-vous, les anciens du blog?
Bonjour, nous sommes le 10 juin 2016, je vous ecris d’un pays baigné d’une lumière estivale. Sur cette colline, les prés ondulent doucement. Seul, le parc à chevaux, ceint de trois lanieres blanches vient interrompre cette grande mélodie de Pan.
En maths, dire qu’une chose , un objet, « est », A, en définissant son contraire comme le non-A. Cela peut vouloir dire B. Mais encore, il faudrait commencer par la palette voyelles.
Et pour ceux qui « veulent de la viande » comme dit Joseph Andras, je dois dire : merci Patron !
J’en suis pour vous, la premiere désolée. 😉
Et demain, on sera le 11 juin, et je ne sais pas encore où je serai.
Non cela relève du pénal. Il perd son job. Il fait de la taule.
Il ne vole pas des vies : il les viole.
C’est sa vie à lui. Sa compagne fait pareil.
C’est un couple maudit.
Christiane, lvdB m’a fait fuir. Je lis les billets de Passou, les commentaires. Les éructations de cette charretière découragent de participer. Elle se prend pour une dominante, grand bien lui fasse.
Dommage, Passou n’est pas responsable de l’image écornée qu’elle renvoie de l’espace RDL. Uncouth, underbred et surtout prétentieuse, donneuse de leçon et souvent pas très intéressante.
« Mon ami a tendu sa main par l’ouverture et mon ventre était en tumulte à cause de lui » peut-on lire dans le Cantique des Cantiques (trad° H. Meschonnic). Un ouvrage récent dédié à la pratique du Fist (du pseudo Marco Vidal, paru chez Zones, Paris) prend prétexte de ce passage pour nous expliquer que l’introduction du poing dans l’anus ou la vagin n’aurait pas été une invention du siècle dernier mais une pratique connue depuis les temps antiques. J’ai du mal à le croire, et souhaiterais avoir, si possible, l’opinion éclairée des spécialistes des littératures sacrées de ce blog.
Réfléchissez !
Pourquoi voulez vous que, comme par miracle, une agora ouverte comme la RdL ne reflète pas, COMME LA LITTERATURE s’y emploie, les points de vue, les attitudes, les idées, les saletés du monde extérieur ?!
Vous préfèreriez l’attitude des tarés, tenanciers de blog républicains vides, qui censurent les opinions contraires à leurs « goûts » (souvent de chiottes) ?….
Réfléchissez !
@Javert
Repose en paix, mon fist !
LVDLB c’est Smdr ou Maniatis ?
De quel couple s’agit-il, rose ?
D. Et Daaphnee ?
l’acharnement anti-clopinien de Lucien Bergeret est identique à celui de MCourt… est-ce la même personne ? allez savoir…
Parce qu’elle est coiffeuse ?Enfin un truc qui la rend sympathique. Faut pas lui enlever ça.
JC, mon pote, tu n’as pas fini sur Bashung : a quoi ça sert la frite si t’as pas les moules,
A QUOI CA SERT LE COCHONNET SI T’AS PAS LES BOULES?(faut être complet sur les classiques)
LVMHache en a autant que mon cousin Marcel, sauf qu’elles sont mal placées, ça lui ressort par la bouche. A force la mauvaise haleine fait fuir du monde, c’est normal. Seuls les forts résisteront.
Moi c’est le tweet de Passou sur Penguin qui m’inquiète : Tonton Putin n’est pas content. Il attend qu’on ait digéré la Crimée et l’Ukraine pour remettre ça plus loin. En Pologne et dans les Baltes ils serrent les fesses. Vladimir Putin n’est pas un rigolo. Les Russes en majorité l’aiment bien et le laisseront faire.
10:58, les tarés… tu penses à Annelise, JC ?
Putin est un homme d’Etat, contestable comme l’étaient Castro, Stalin, De Gaulle, Maggie ou Churchill, je l’admets !
Ce blanc bec d’Obama ? ce gland de Hollande ? ce fou furieux de Sarko ? ce somnambule chiraquien de Juppé ?
Que sont ces zombies politiques, face à Putin ?… des étrons frais…
Lacenaire dit: 10 juin 2016 à 11 h 41 min
« l’acharnement anti-clopinien de Lucien Bergeret est identique à celui de MCourt… est-ce la même personne ? allez savoir… »
1 Je n’ai rien contre M. Court, mais je ne suis pas lui.
2 Pourriez-vous me donner des exemples, autres que les affirmations de la dame, de cet « acharnement »?
Lacenaire,
j’adore Annelise : une jolie petite fille vive, instruite, sensible, inhumaine.
Elle m’a insulté ?! …. inadmissible.
« Que sont ces zombies politiques, face à Putin ? »
Hilary Clinton arrive, JC !
10.59, tu réponds pas vraiment à la question, comme d’hab, tu te contentes d’un bon mot mais tu connais rien à rien, donc boucle la, t’ai déjà dit que javert est mort, c’était une invention de l’autre mytho.
You were made for loving her (Annelise)JC. Hymne officiel des footeux signé Kiss ce soir. Assouline nous a péché une sacrée perle avec elle. Physique fin sur la photo, extra sensibilité musclée de son écriture et tempérament volcanique, mélange détonant.Ne ternissez pas l’histoire sur une querelle d’amoureux. Son billet sur « Ils sont partout »,exemple de discernement. Elle a de la bonté simple envers tous, ne regarde rien de haut.
Attali a lâché une bombe à côté de la plaque avec sa diatribe anti-fessée, anti violences, anti mauvais traitements. On dirait qu’il voit le PB de très loin. Très mal rédigé en plus.
@Véro dit: 10 juin 2016 à 10 h 43 min
C’est dommage de « fuir » pour ces raisons et dans le fond, pas essentiel pas essentiel car cet espace commentaire n’est en rien vital. Les billets de Passou sont vraiment intéressants et pourraient satisfaire à notre désir de venir sur la RDL. Pourquoi, quand on y a goûté retournons-nous, ensuite, dans l’arène impitoyable de l’espace commentaires ? Mystère. Il suffirait de s’arrêter à la lecture du billet. Mais ce serait se priver de dialogues éphémères et enrichissants, ou de simplement les lire.
Les trolls, dont lvdb (mais pas que… certaine qui s’en plaint ne le fut-elle pas à ses heures…). Les trolls donc, font partie du paysage et sont passionnants autant que néfastes. Ils avancent, masqués évidemment, pour déverser ce qui les étouffe : haine, envie, jalousie,rancunes, vulgarité, obsessions sexuelles, relents de mauvaises expériences antérieures…).
Un psy se régalerait du profil de ces trolls qui passent des heures à tenter de blesser les autres.
Je crois que hors internet et l’asile, il n’y a pas d’autre lieu pour qu’ils s’expriment. Certains ne manquent ni de culture, ni d’humour, ni d’aisance dans l’écriture, c’est ce qui les rend intéressants malgré leur fond hargneux et si fragile.
Le monde est ainsi fait. Sait-on vraiment ce qui se cache dans les pensées de ceux que nous côtoyons ? L’en-dehors de la relation existe en fait en nous.
Je relis les post de JansenJJ et par exemple ne comprends pas la hargne de « bérénice » à son égard qui finit par ressembler à lvdb.
Choisir de lire ce qui nous est indispensable demande un tri. Choisir ses espaces commentaires, aussi.
Belle journée à vous et à Jansen JJ.
« tu réponds pas vraiment à la question, comme d’hab »
Javert, tu es gentil mais tu devrais déjà avoir compris depuis longtemps, car je ne suis pas cachotier, que ce que j’aime ce sont les questions !
Les réponses ? rien à foutre ! je m’en secoue la tige de jade devant le portrait de 慈禧…
« Hilary Clinton arrive, JC ! » (JB)
Oui ! C’est drôlatique ! En plus, pour faire que l’électeur l’introduise amoureusement -le bulletin- elle essaie de se faire passer pour une … femme !
Foutre !!!….. quel rôle de composition !
Je dirais plutôt SMDR Jibé. Elle était très lunatique et capable d’une grande agressivité. Maniatis ne m’a pas laissé un tel souvenir…à vrai dire aucun souvenir…
LVDB = HR
Et si Pierre Assouline introduisait un peu plus de civilité dans l’espace commentaires en n’acceptant qu’un pseudo par adresse IP.
Tous les post d’un commentateur donné signés d’un pseudo diffèrent de celui qu’il se sera choisi comme unique sera impitoyablement éliminé
Travail d’élimination facile et celui-là adapté aux capacités d’une modération à l’intelligence algorithmique
« Travail d’élimination facile » (DHH)
Oui, Judith, c’est comme les Juifs : une étoile, un pseudo,…. et hop !…on élimine !
christiane pour une seule réponse lui étant adressée qui résolument ne cherchait qu’à moquer son effort intellectuel et rectifiée ce matin je trouve votre avis excessif. Tant pis, elle ne présentait aucun intérêt outre l’absence de volonté à l’agression ou l’humiliation, en outre et en retour il s’en est amusé à mes dépens.
@clopine
j’ai posté sur votre blog mais j’ai l’impression que les commentaires n’y sont pas enregistrés
Lacenaire dit: 10 juin 2016 à 9 h 57 min
« La Vie dans les bois est une femme et Christiane est un homme ! »
Et jc est une fille
Janssen J-J dit: 10 juin 2016 à 10 h 58 min
« des spécialistes des littératures sacrées de ce blog. »
C’est pas ça qui manque ici ! que des pros !
« LVDB = HR »
C’est qui? Les gens veulent savoir
@bérénice dit: 10 juin 2016 à 14 h 05 min
Tant mieux si je me suis trompée ! une seule lvdb suffit !!!
DHH dit: 10 juin 2016 à 14 h 27 min
@clopine
j’ai l’impression que les commentaires n’y sont pas enregistrés
C’est que les jours de grand beau temps ! Mais ça arrive, hein… Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre équecétéra !
DHH dit: 10 juin 2016 à 13 h 44 min
Et si Pierre Assouline introduisait un peu plus de civilité dans l’espace commentaires en n’acceptant qu’un pseudo par adresse IP.
L’adresse IP de chacun vue par le réseau, donc entre autres le serveur RDL, ce n’est pas l’adresse de la machine (l’ordi, comme ils disent…) du commentateur, mais celle du routeur (la truc-box) de son habitation, même pour les SDF sous leur tente Quechua.
J’élimine les foyers en ambiance bande de Gaza, où chacun a son contrat, pour simplifier, il en résulte que si le frère de la soeur au premier étage est très gentil et la soeur du frère en sniper sous les toits très méchante, ils n’en ont pas moins la même adresse IP vu du très considérable et prestigieux blog à Passou comme dirait Phil, donc fusiller l’un c’est fusiller l’autre avec la même balle…
Et puis le jour où l’on change la machin-box (passage à la fibre par exemple), enfin bon…
Il va de soi que les vieilleries de blog qui veulent INTERDIRE la libre expression (alors qu’elle promouvait la mêm liberté comme slogan en 68) n’ont pas compris dans quel nouveau monde elles agonisent, farcies de leur vieux préjugés, idolâtres de leurs vielles icônes, incompétentes, ne comprenant rien de cette fluidité numérique qui les angoisse !…..
>Jibé 11h22
Oui
Et ueda et bérénice
Et JC et une telle.
Ils sont deux.
Et sévissent.
c leur galère à eux.
Cela leur appartient.
Le surprenant c’est quand lui écrit
je suis pervers je suis heureux.
je n’y crois pas du tout.
Tu ne peux pas être pervers et heureux. C’est ou l’un ou l’autre.
Écoute JC tu es un sale mec et rien d’autre. Tout ce derrière quoi tu te planques c’est du pipeau : je suis un écrivain moderne etc.
Tu es un vieil alcoolo point barre.
Tu as une méthode tu l’emploies tu la réemploies. Depuis quelque temps je pense à Fourniret. Quand il réclames des trucs dans sa prison.
Tu n’as pas deux issues ; tu en as une seule.
« Tu n’as pas deux issues ; tu en as une seule. » (rose, comme le cochon)
Eh ! la mauvaise bête : j’ai trois issues, une pour faire pipi, une pour faire caca, une dernière pour faire blabla ! Va fanculo…
@SERGIO
LES INCONVENIENTS QUE VOUS SIGNALEZ NE SERAIENT QUE LES DOMMAGES COLLATERAUX D’UNE OPERATION GLOBALEMENT POSITIVE
14 h 48 : JC est une fille… non JC est une vieille fille qui se donne des airs de matamore épicétou, tu souffles dessus pfffff ouf plus rien de rien même pas du vent, elle sent la vieille chèvre par tous les bouts, allez hop au karcher oups
les gens qui font de la politique feignent de ne pas voir pour quelles évidentes raisons nombreux sont ceux qui ne leur font plus confiance, ils le savent très bien mais s’enferrent dans l’obligation du mensonge, chasse gardée du nouvel ordre « élitiste » mondial
longue vie à Hollywood
Véro dit: 10 juin 2016 à 10 h 43 min
cette charretière
Ben c’est pas facile à trouver ! Le chevalier d’Eon, peut-être…
Ou lors si : la reine (Marie-Antoinette) qui, accompagnée d’une suivante (madame Campan ?) s’amusait à traverser Paris en cabriolet (deux roues, donc même avec un seul cheval très rapide), et ce au galop, bravant ainsi les édits royaux : eh oui, la vitesse au centre de Paris était limitée au trot ! Pour bomber fallait prendre les quais…
merci de nous aider à briller en société sergio…
Heureusement que DHH n’a pas de Carabine. Son cri de guerre pour justifier de certains dégâts collatéraux, comme elle dit: dieu reonnaîtra les siens. Enfin, comme dit Sergio, surtout les siennes, nan?
Ce couple, c’est les Ténardier de la RDL, rose, j’ai peur !
a vie dans les bois dit: 10 juin 2016 à 18 h 03 min
surtout les siennes,
C’est un prélat qui a dit cela, le fameux légat du pape, formule qu’on a immédiatement imputé à Simon de Montfort, par nature et fonction plutôt porté sur le muscle que sur toutes ces finesses…
Mais pour ce qui est du féminin des âmes à reconnaître, no problemo la Sainte Eglise et en particulier ses serviteurs ayant leurs filières…
un garçon comme un autre dit: 10 juin 2016 à 17 h 56 min
briller en société
Ca c’est un piège classique pendant ce temps-là le buffet est pas surveillé il se vide à la vitesse grand V. plus delta V…
…
…tenir tête aux Dieux,…
…tenir têtes Ö dieux,…
…
…des réflexions odieuses,!…
…
…Bruxelles aux têtes de » Ripoux « ,…systèmes des Visa cartes liens à Fortis,!…tout bénéfices pour l’état des fraudes fiscales à paradis de sur taxes d’invalidités obsolètes,!…
…du chiffres avec les complicités des apparatchiks dans les banques Bnp Paris Bas,!…
…laisser faire , Non,…voler par management et mauvaises informations,!…eBay et autres dealers sur internet,!…
…bien sur, des professionnels des computers,…
…les réseaux du carcan belge,…faire du pauvre, égorgé vif,!…bien sur avec l’administration Ripoux , et ldes managements made of U.S.A.!…
…Go Home les Michels-Family lèche-culs du profits sur » abrutis-belges made of Hollande grouppir sur les ponds des Avignon’s of course ,!…
…et ces Brexits,!…des T.G.V.!…aller -retour,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…
@Janssen J-J dit: 10 juin 2016 à 10 h 58 min
Mais où avez-vous pêché cette traduction ? Elle est moche et poussive. C’est pourtant si beau ce Cantique des Cantiques et cette femme amoureuse qui guette son ami, derrière la porte et cette main qui se glisse, timide, quémandeuse, tremblante de désir. Et ce qui ne se fait pas est le plus beau. Juste un frôlement avant la fugue dans les collines. Un frémissement. Il arrive, bondissant comme la gazelle. Et les compagnes ne doivent pas éveiller, réveiller l’amour avant son bon plaisir. Un chant d’amour typiquement oriental, suave, avec ses procédés répétitifs. L’exil et le triomphe de l’amour, un lieu cosmique, une allégorie. Ma lecture préférée avec Le livre de Job. Des brebis, des chevreaux, des colombes…
C’est à la fin de ce cantique que se trouve écrit : l’amour est fort comme la mort.
Jankélévitch, ce passager évanescent, s’en emparera dans ses réflexions sur la mort et son insaisissable objet. La mort n’a lieu qu’une fois et aimer c’est perdre et vaciller.
« dans le temps comme dans la mort il n’y a rien à penser » la mort est illisible. Elle nous happe d’un coup et après c’est le néant. Pour franchir ce seuil il ne reste que l’amour, fugitif passant.L’amour est plus fort que la mort…
On est combien de millions, en attente de modération ? Faudrait prévoir un bar…
18h03 oui tout à fait, comme l’aurait dit Valéry Giscard d’Estaing. Cela suppose une croyance et qui rejoindrait une lecture de l’Histoire, les cathares et leur massacre. Ici ne sommes nous pas assurées de l’unité de la compagnie, que de braves gens, n’est-ce pas?
Néanmoins il ne nous aurait pas fallu au détour d’une lecture tomber sur cette nouvelle qui a pour titre: les braves gens ne courent pas les rues quand nous n’en aurions eu à vivre cette remarque empiriquement. Vous savez cette Flannery O’Connor . Elle eut été d’un bon conseil à cet Edouard Louis pour sa soirée de réveillon.
10h58 il y a dans l’antiquité une autre coutume rapportée, était emmenée la promise et pour éviter tout problème de fertilité ( état fait de la connaissance infusant cette période) elle était déflorée au moyen d’un phallus de marbre.
L’amour est plus fort que la mort…
C’est drôle cette pensée, hier je pensais que nous n’avions pas à nous plaindre d’en désespérer quand nous est permis d’y croire encore même quand tout nous semble odieux alors que pour tous les affamés, les réprouvés du monde je suis convaincue que cet espoir ne vient pas même les effleurer tant la quête des moyens de survie les occupent: boire se nourrir fuir la répression la guerre la famine l’épidémie les zones sinistrées dans des conditions dantesques, resterait-il un espace où le loisir ouvrirait aux sentiments? J’en doute. L’homme accède au meilleur quand ils ne rencontre pas de difficultés à satisfaire ses besoins fondamentaux. Nous vivons dans le luxe et c’est peut-être parce que lassés des conditions banales, nous accédons à des stades supérieurs qui eux-même finissent par lasser et nous acheminent vers d’autres quêtes qui pour certains trouveront à être satisfaites via la la transgression quand elle n’est pas assouvie par un sain accomplissement en développant le potentiel que chacun d’entre nous possède.
t aimer c’est perdre et vaciller.
20h06 elles ne sont pas assouvies, sorry.
Article sur les racines et les déracinés :
Tu ne peux pas être pervers et heureux.
bien sûr que oui c’est par ce déséquilibre qu’il trouve satisfaction , la perversion détourne des objets qui pour ceux qui ne le sont pas (atteint de perversité) ne sont pas aptes à procurer plaisir. Le plaisir du pervers naît du mal et il est lui très difficile de changer sa définition . Les pervers sont heureux dans le sens où ils ne sont capables d’éprouver du bonheur que par ce détournement de l’action qui devrait s’ils étaient sains leur inspirer du malaise, de la répulsion, une hésitation à sortir du cadre de la moralité.
wiki: Il s’agit d’un mécanisme de défense, c’est-à-dire d’un phénomène psychique qui vise à éviter une souffrance interne, et qui utilise l’autre comme une chose, un instrument ou un support permettant d’extérioriser ce qui est considéré comme insoutenable ou déstructurant pour l’individu qui utilise un fonctionnement pervers afin de s’en prémunir. L’origine de cette utilisation destructrice de l’autre est théorisée comme un phénomène de projection des contradictions internes et des douleurs que l’individu refuse de ressentir.
@bérénice dit: 10 juin 2016 à 20 h 06 min
Ce solo de trompette de Chet Baker est magnifique.
Je ne suis pas certaine que les épreuves sont incompatibles avec la passion amoureuse. Le livre présenté par Passou (Mahmoud Hussein – Tenir tête aux dieux) est tout entier construit sur la patience de l’amour. Des lettres, des souvenirs. Une force pour durer, pour oublier les conditions difficiles de ce bagne en plein désert.
Que cet amour soit fragilisé par la séparation, l’emprisonnement, l’exil ou pire : la mort, il est d’autant plus souverain que l’attente et le désir qui le soutiennent n’ont aucun risque d’être assouvis.
Jankélévitch (L’irréversible et la nostalgie) médite sur le retour d’Ulysse à Ithaque. « L’inachèvement, la perpétuelle continuation, l’ouverture sur l’infini (…) lointaine souvenance oscillant entre l’oubli et la mémoire. (…) Ulysse revient et ne revient pas… il repartira éternellement. »
A propos du solo , quand je l’ai entendu pour la première fois le texte entendu fut pour moi: i fall in love to fall. Un signe des Dieux.
@19.02, Il s’agissait d’une lecture de seconde main, désolé Christiane, je tombe parfois sur des papiers étranges, mais issus pourtant d’une remarquable revue électronique. Mais là, je me disais aussi…
Bon, voici la réf. en question :
http://www.laviedesidees.fr/Comment-parler-des-sexualites-minoritaires.html
Disposeriez-vous d’une traduction plus convenable de ce passage du merveilleux Cantique des Cantiques ?
@Janssen J-J dit: 10 juin 2016 à 21 h 07 min
Ouvert votre lien. Suis étonnée que cette « main » ait pu donner lieu à ce genre de questionnement. Aucune idée sur la question. je n’ai pas vécu cette expérience et ne connais personne qui l’ait vécue.
Pour en revenir aux « Cinq rouleaux » de Meschonnic. Traduction intéressante et nouvelle. Il n’apporte rien de plus dans ce passage que la Bible de Jérusalem. Cette porte est-elle le sexe de la l’amante, la main, le membre de l’homme ? Peut-être… Ce qui est certain c’est que lorsqu’elle ouvre la porte, il a fui. Et ceci dans les deux traductions. Y a-t-il eu consommation de l’acte sexuel ? C’est possible mais alors pourquoi est-elle incitée à lui ouvrir la porte ? Ont-ils des dons d’ubiquité et se sont-ils rejoints malgré la porte qui n’est peut-être pas une porte… Cela est ambigu. Il reste que l’amante le cherchera longtemps avant qu’ils ne se retrouvent au final, sous le pommier où sa mère l’a conçue.
Ce texte pour moi est une allégorie et la traduction -2- (votre lien) de cette traduction -1- de Meschonnic me parait hors propos. Pendant que Salomon se ronge les sens en songeant à la belle sulamite il s’est passé bien des choses dans cette maison…
21h07 une précision touchant à mon intervention touchant à la perversité, elle ne devient gênante pour moi quand elle dépasse le cade de la sexualité entre adultes consentants. Toujours considéré que la sexualité était l’un des rares terrains où le liberté peut s’exprimer sans entraves. Après les partenaires ayant recours ou soumis à ce que certains considèrent à juste titre ou non comme déviances, ce qui peut toujours trouver à être l’objet de débats contradictoires, ne me pose aucun problème. Je pensais plus à la perversité qui s’insinue dans les rapports sociaux. les gens peuvent bien s’enfiler des bouteilles de coca-cola en anal ou des manches d’aspirateurs comme le prouverait la consultation du registre des urgences hospitalières, cela les regarde. Pour ma part j’ignorais tout de cette pratique du fist et qu’on puisse en déceler la trace dans une archive via une interprétation sujette à caution.
@21.50 J’ai beaucoup apprécié l’humour de votre Salomon « se rongeant les sens » en pensant à la belle Sulamite, mais tous comptes faits, vous êtes peut-être aussi victime d’une légère confusion québécoise. Bons sangs ne sauraient mentir !
https://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20071221132726AAbrIqp
Idem pour 22.06, la perversion dans les rapports sociaux ou sur les blogs de la rdl, oui, c’est autrement plus pbmtq., AU FINAL.
pbmtq excusez mais je ne décrypte pas aussi si vous traduisiez pour compréhension de votre énoncé
problématique. merci.
Ah, Jansen JJ ,je ne résiste pas à la réponse de Bruno Dewaele !
http://alafortunedumot.blogs.lavoixdunord.fr/tag/se+ronger+les+sangs
J’avoue que j’ai pensé, sans être québécoise, à ce sens-là sans me faire un sang d’encre.
Voilà une bonne occasion de rire en cette soirée perturbée par ce qu’il advint à cette sulamite…
(Et Bérénice qui en rajoute avec les tuyaux d’aspirateur et les bouteilles de coca) ! Eh bien, on en apprend des choses, ici… et tout ça sur le blog à Passou !
Pour ceux qui ne se rongent pas les sens (sic!)
Le Cantique des Cantiques, classé « autres récits » comme le livre de Job, mais assez décalé dans l’ A.T. puisque que » d’allure assez érotique, il ne parle ni de Dieu, ni de procréation », comporte un dialogue. Non, plutôt deux monologues.
Elle et Lui.
Bravo javert, tu gagnes un panier garni, à la kermesse de farfouillis les oies. ( dis, au passage, tu as vu comme J. Andras ne peut pas saquer Javert, ni la flicaille ? En cela, la Sagesse n’attend pas le nombre des années)
Cette trad’ du vers du Cantique, n° 5 et des brouettes, fait référence à l’amoureux qui vient voir sa douce. Il frappe à sa porte et essaie d’ouvrir le loquet, en passant la main dans un trou.
référence: traduction œcuménique de la Bible 1996. Et je ne sais pas si E. Carrère y a participé.
Ce vers, dont javert fait ses choux bien gras, est détourné par les adeptes du doc’ viennois, qui planquent leurs déviances sexuelles maladives. Et en cela ne manquent pas de ressources, disons verbeuses. Sinon, les psychanalystes n’auraient lus qu’à mettre la clé sous le paillasson, hein( comme dit Sergio).
@bérénice dit: 10 juin 2016 à 22 h 31 min
problématique (arrivé au « seuil minimal du suppressible » citation de Ludovic Degroote dans Zambèze).
Je préfèreraient que ceux qui lisent sans cliquer, écrivent et cliquent, en fait. Cela nous changerait de la clique des obsédés du tafanard, et de leur mère d’aux chats. Hein, Vero, j’ai pas raison ?
ouh lla la, on était plusieurs sur ce coup là. Je préférerais ne pas…
LDVB 10h35:( avec retard) Comme ce post est sous-tendu d’allusions, faut-il risquer ce poème de Rimbaud afin de mieux percer le mystère de votre charade:
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d’ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides
Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges :
– O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! –
Votre A et votre B s’assortiraient-ils à l’ironie de Belle du Seigneur quand Cohen pointe cette ambition du fonctionnaire à parvenir et enfin être admis dans ce monde où brille l’élite convoitée de tous ces vœux. Le roman se termine mal et j’ai lu déçue que nombre de nos littérateurs contemporains ne l’appréciait pas en tant que chef d’oeuvre.
« …à l’amoureux qui vient voir sa douce. Il frappe à sa porte et essaie d’ouvrir le loquet, en passant la main dans un trou… » (dixit lvdb)
J’avais compris cette citation de ce livre de la bible ainsi.
Le recours au questionnement psychanalytique est effectivement une raison possible de cette deuxième interprétation.
Le monde est tellement plus simple pour moi qui vois dans une porte… une porte !
Cette photo de Nasser, me fait penser à une image du film Immortel.
Sergio, qui a des références BD, devrait retrouver sans pb, cette image.
tant que la mater dolorosa ne voit pas la neuvième porte, on est tranquille.
Pour revenir à J Andras je suis assez surprise du décalage entre son niveau d’expression orale, l’aisance de ses idées, sa culture, ses références et son écriture. J’achèverai la lecture de ce premier roman et sans remettre en cause le contenant j’attendais plus du style.
Christiane je n’ai pas lu la Bible , avez vous parcouru la traduction littérale de Chouraqui qui en cette nouvelle approche du texte fit beaucoup de bruit tant elle différait des précédentes?
De Rimbaud à Meschonnic, d’un recueil paru chez Arfuyen un poème pour vous dire bonsoir :
« c’est de loin quand des mots tremblent
que je vois
les yeux fermés
que je sens
le sens passer
et je sais je sais j’entends
des cris qui ne sont pas sortis
et qui viennent
viennent
en silence »
@bérénice dit: 10 juin 2016 à 23 h 05 min
Non, Bérénice, mais j’en ai entendu beaucoup d’appréciation positives.
La bible, ce sont des livres écrits à différentes époques. Traduits, retraduits… Il y a quelques décennies, elle était interdite de lecture en français aux chrétiens et seule sa traduction en latin circulait. C’est une chance et un risque d’erreur cet accès illimité à ces multiples traductions et interprétations.
Les textes sont fouillés avec la mentalité du XXIe siècle, oubliant souvent qu’ils ont été écrits en grande partie du VIIIe au VIe siècle avant notre ère et que les mentalités, les coutumes étaient certainement bien différentes. Ne pas oublier aussi le sens que lui donne l’Église d’aujourd’hui (homélies), utilisant souvent l’allégorie (non poétique) mais se rapportant au dogme romain.
« c’est de loin quand des mots tremblent
que je vois
les yeux fermés
que je sens
le sens passer
et je sais je sais j’entends
des cris qui ne sont pas sortis
et qui viennent
viennent
en silence »
Meschonnic (« puisque je suis ce buisson »)
la vie dans les bois dit: 10 juin 2016 à 22 h 57 min
Cette photo de Nasser, me fait penser à une image du film Immortel.
C’est vrai qu’il a meilleure allure comme cela que si une cellule d’esthétique l’avait préparé pendant cinq heures… Je crois que le grand Charles acceptait un peu de blanc pour la TV, pas de tout repos quand même pour le personnal sthéticien…
Je me suis toujours un peu méfié avant de prendre quelque chose sur l’Egypte, je sais pas pourquoi j’avais un peu peur que ce soit ennuyeux ; en revanche j’ai voulu prendre une bluette en film, tout y était dans tous les mythes… Mais le DVD a rien voulu savoir ! J’ai fait comme Nabulione je suis rentré à la nage…
Mais des bandes dessinées il y en a, effectivement ; la plupart du temps ça démarre sur la vie courante, toujours un peu l’image d’Epinal. Mais pour nous c’est sympa…
Il risque de disparaitre, ce serait trop what a pity.
Je remets ce lien, sur un article datant de 1966, date où est située le roman chroniqué.
Ah non, s’cusez. 1966 c’est la date où les réfugiés politiques, auteur de ce roman, arrivent en France.
« Sa naïveté est touchante. Il croit encore à une séparation de la religion et de la politique, au prix d’une rupture radicale entre elles, impensable dans un pays arabo-musulman »
« pays arabo-musulman ».
Cela ne concerne pas les égyptiens. Enfin, si, quelque part, mais c’est compliqué.
« Coptes » (aqbat en arabe) signifiait à l’origine « égyptiens ». Par la suite le mot n’a plus désigné qu’une appartenance religieuse : les coptes étant les Egyptiens qui ne se sont pas convertis à l’islam.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2013/08/22/une-egypte-sans-les-coptes-ne-pourrait-plus-etre-l-egypte_3464576_3208.html#zeFlQGJlYYiidgFZ.99
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