de Pierre Assouline

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La République des livres
Quand on est quelqu’un, pourquoi vouloir être quelque chose?

Quand on est quelqu’un, pourquoi vouloir être quelque chose?

Ne vous êtes-vous jamais délecté du parfum subtil du paradoxe en lisant une étude très sérieuse aux plus hauts effets comiques ? Non que l’un exclue nécessairement l’autre, mais on ne s’attend pas nécessairement à éclater de rire, ou à rire sous cape si l’on se trouve dans le train, en lisant Coupole et dépendances (284 pages, 19,95 euros –sympa, ça, pour les libraires !- éditions du Moment), enquête sur le fonctionnement de l’Académie française. Ce n’est certes pas le premier livre qu’elle suscite. Mais dans cet esprit journalistique, il n’y avait guère que celui, amusant et informé, du plus parisien des Québécois, Louis-Bernard Robitaille (Le Salon des immortels, Denoël, 2002). Depuis, la chronique s’est enrichie des nouvelles aventures de la douairière du quai Conti, et ce n’est pas triste. C’est que le mythe est bien vivace. Songez donc qu’en 2001, lorsque la Ville a entrepris la réfection du parvis, les employés de la voirie n’ont pas eu à débarrasser les vieux pavés de granit (disjoints, Proust oblige !), des parisiens s’en chargeant personnellement, en souvenir !

L’enquête du journaliste littéraire Daniel Garcia, au ton serein et malicieux, est impeccable, nonobstant ses coups de griffe à tel ou tel écrivain (Angelo Rinaldi, Paule Constant) ou le recours répété aux mémoires du candidat malheureux Jacques Isorni qu’il épingle par ailleurs ; et tout n’y est pas neuf, notamment la partie historique maintes fois contée, de même qu’un certain nombre de rumeurs, ragots et bons mots ayant beaucoup circulé ; on savoure le plus souvent l’évocation de ces dérisoires batailles de gagas, tant d’académiciens consacrant leur temps à instrumentaliser non sans perversité les candidatures de ceux qui rêveraient d’en être, grâce à des témoignages inédits sur l’intact et inexplicable magnétisme exercé par « ce corps littéraire d’Etat » selon l’expression lancée par Fumerolles, ainsi que Philippe Sollers se plaît à appeler Marc Fumaroli.

On sait que l’Institut, dont l’Académie française n’est que l’une des composantes, est riche. La liste de ses propriétés foncières est impressionnante. Mais que c’est mal géré ! Façon de parler : ça ne l’est pas pour tout le monde. Certains s’y retrouvent. La Cour des comptes y a mis son nez. L’histoire est contée par le menu, chiffres à l’appui. Accablant, surtout pour le chancelier Gabriel de Broglie. Comme le sont les quelques pages consacrées aux intérêts africains « suprafrancophonie » de l’ancien directeur de cabinet du perpétuel Maurice Druon.

Au chapitre des visites du candidat, on se rend compte que Fontenelle n’avait pas réglé la question, son trait fut-il célèbre : « Sommes-nous trente-neuf, on est à nos genoux, et sommes-nous quarante, on se moque de nous ». On apprend ici que Valéry Giscard d’Estaing, qui ne s’abaisse guère à recevoir les victimes de la fièvre verte, avait fait une exception pour le romancier François Taillandier « parce qu’il avait vu que j’étais né à Chamalières ». Le linguiste Claude Hagège, qui avait ses chances, s’est coulé tout seul par ses visites : non seulement il les a saoulés de son verbe polyglotte et noyé sous le flot interrompu de son babil, mais il n’a parlé que de lui et de son oeuvre ; même ceux qui soutenaient sa candidature y renoncèrent lorsqu’ils comprirent qu’ils auraient à le supporter à vie. Forcément, il n’est pas convenable de faire sentir aux Quarante qu’ils ont de l’esprit comme quatre. Cela dit, à ce jeu, les authentiques écrivains sont désavantagés par rapport aux médecins : la tournée de visite de l’hématologue Jean Bernard fut une consultation ininterrompue et l’ophtalmologue Yves Pouliquen ne dément pas avoir opéré plusieurs académiciens de la cataracte. Disons que, s’il est vrai qu’une élection est imprévisible avant et inexplicable après, certaines le sont moins que d’autres.

Dans un registre sensiblement différent, on découvre qu’il y a 10% de gays parmi les académiciens (mais comment Daniel Garcia est-il parvenu à l’établir ?), qu’un couple d’hommes (mon Dieu !) siégea même sous la Coupole entre 2001 et 2012 (avis aux amateurs de recoupements) mais qu’un « lobby gay » aussi vert que rose relève du fantasme.

Au chapitre de l’ingratitude, Philippe Sollers occupe une place de choix. Passe encore qu’il veuille bien être de la compagnie à condition de ne pas faire de visites et d’être assuré d’être élu s’il consentait à se présenter (cela lui ressemble) ; mais se voir décerner le Grand Prix Paul Morand 1992 pour l’ensemble de son œuvre, l’accepter et sécher la séance solennelle de remise des prix, puis envoyer un relevé d’identité bancaire pour empocher les 300 000 francs (soit 45 000 euros), c’est là une goujaterie qui vaut bien de n’être plus appelé sous le coupole que « le vicomte de RIB ».

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Parmi les morceaux de choix, on trouvera le récit détaillé du hold-up, il n’y a pas d’autre mot, monté par le tandem Léo Scheer/François Weyergans, l’éditeur et l’écrivain ayant comploté avec succès « pour se marrer » afin que le Goncourt 2005 soit attribué à  Trois jours chez ma mère et que son auteur succède au fantomatique successeur de Maurice Rheims à son fauteuil de l’Académie française, Alain Robbe-Grillet, mort avant d’être intronisé immortel. Du grand art comme on en voit peu dans les coulisses de la république bananière des Lettres. Désopilant ! Leur tactique ? Des missives personnalisées, documentées, peaufinées, adressées à chacun des académiciens après étude approfondie de leurs œuvres y compris les plus anciennes, élevant la flagornerie au rang des beaux-arts. Tant et si bien que la plupart la lurent au premier degré. Aujourd’hui, ils disent l’avoir égarée. Dommage. On imagine l’anthologie ! Tout de même, il y en eut, tel Yves Pouliquen pour y voir plus clair que les autres. Forcément, l’un très ophtalmo, l’autre très myope : « Je me suis demandé s’il ne se foutait pas de ma gueule. Il me comparait à Diderot ! » Bien vu.

Alors pourquoi en être ? Pas pour l’argent. Avec l’indemnité forfaitaire à laquelle s’ajoutent des jetons de présence aux diverses commissions, le salaire de l’hâbleur n’excède pas les 4000 euros par an. Mais les compensations collatérales sont plus intéressantes. La Maison ne laissant jamais tomber ses membres encore actifs, non plus que ses malades et plus tard leurs veuves et orphelins, n’a pas volé sa réputation de « deuxième famille ». En être délivre de biens des soucis à commencer celui du logis. La Maison possède des immeubles de rapport boulevard Saint-Michel, rue Monsieur-le-Prince, rue Crébillon (Quartier latin), rue du Ranelagh et rue Davioud (XVIème) ainsi que rue Pasquier et boulevard Haussmann (quartier des Grands magasins).

La vanité étant répandue avec équanimité dans le petit monde des mains à plumes, les grandeurs d’établissement séduisent comme autrefois, bien plus qu’on ne l’imagine. Pour se dédouaner, les candidats rappelleront ce que Baudelaire en disait : « C’est le seul honneur qu’un vrai homme de lettres puisse solliciter sans rougir ». On dira qu’en ce temps-là, c’était autrement mieux fréquenté. Eh bien non, justement : en ce temps-là déjà, et même avant, des Dabadie y côtoyaient des Dumézil.

Et puis il y a le dictionnaire. Le grand alibi, dirait-on, même pour ceux qui ne participent pas à son élaboration. Les travaux de l’actuelle édition ont été lancés en 1936. Un service d’une dizaine d’agrégés (Lettres modernes, Lettres classiques, Grammaire et… Biologie) y travaillent à plein temps toute l’année, en amont d’une dizaine d’académiciens constituant la commission du dictionnaire « du français durable », sa vocation, même si le lexicographe Alain « Robert » Rey objecte cruellement que, par définition, le français n’est pas durable. Ce qui n’empêche pas les forçats du dico d’être beaucoup plus sollicités qu’avant par les usagers. C’est la société Nestlé demandant s’il faut écrire sur l’emballage d’un dessert « avec deux moules à chocolat » ou « avec deux moules à chocolats » ! Ou une psychiatre leur enlevant une épine du pied en suggérant l’adjectif « désenfanté » pour désigner celui qui perd un enfant, et que l’on ne peut dire ni veuf ni orphelin. Où l’on voit que, malgré de légères avancées sur la définition du mariage, l’Académie reste conservatrice sinon archaïque : elle préfère traduire binge drinking par « beuverie collective » (comme si ça se buvait le petit doigt en l’air !) plutôt que par « biture express », ce qui serait plus parlant.

Ce qui est durable en revanche, c’est le dur désir de durer en gravant son nom dans le marbre de crainte de ne pas l’inscrire dans la mémoire de ses contemporains. En 1878, le jour où le sort académique de Taine et de Renan se décidait, Flaubert se demandait dans une lettre à la princesse Mathilde en quoi l’Académie pouvait bien les honorer : « Quand on est quelqu’un, pourquoi vouloir être quelque chose ? »

(photos D.R.)

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commentaires

1 371 Réponses pour Quand on est quelqu’un, pourquoi vouloir être quelque chose?

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 12h30

pasque le premier prix c’est une prothèse de genoux en zinc assortie avec ta viva sport phil ?

des journées entières dans les arbres dit: 4 mars 2014 à 12h32

« Leur tactique ? Des missives personnalisées, documentées, peaufinées, adressées à chacun des académiciens après étude approfondie de leurs œuvres y compris les plus anciennes, élevant la flagornerie au rang des beaux-arts. »
Pas seulement; le fauteuil 32 a fait l’objet d’un truc, une sorte de « malédiction » littéraire.

Trente-deux est :
Le numéro atomique du germanium, un métalloïde.
En degrés Fahrenheit, c’est le point de congélation de l’eau au niveau de la mer.
Le nombre total de dents pour un humain adulte, incluant les dents de sagesse.
Le code ASCII et Unicode pour le caractère espace.
La taille, en bits, de certains types de données entières, utilisés dans les représentation numériques des ordinateurs (équivalent à quatre octets).
Aux échecs, la quantité totale de carrés noirs sur l’échiquier, la quantité totale de carrés blancs, et la quantité totale de pièces (blanches et noires) au début de la partie.
L’indicatif téléphonique international pour appeler la Belgique.

source : wiki.

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 12h33

je préfère écrire que causer de tt façon

des sms ? comme les académiciens ? tu devrais leur en envoyer un en soutient!

des journées entières dans les arbres dit: 4 mars 2014 à 12h36

Phil dit: 4 mars 2014 à 13 h 27 min
Pourquoi moins interessant Phil ?
Ce ne serait pas interessant de voir devant une cour- de justice-, comment « on » rend romanesques les chiffres de la Cour des Comptes ?

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 12h37

C’est ce qui s’appelle se rattraper aux branches?

non mon cheuloux pour te prouver que mon autorité tu l’inventes pour combler ton échine en creux: l’histoire de cette légion de la domesticité n’a pas beaucoup de biscuit, sauf les clichés de l’ame en peine que tu trainasses

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 12h42

Bouguereau, t’es un pov con qui veut toujours avoir raison. Or tu te trompes. A partir de 1850, les masses populaires commencent à effrayer la bourgeoisie, et c’est pour cette raison qu’elle commence à s’y intéresser ( par ex Le Play, la littérature) et à la mythifier. Tu n’y connais vraiment rien, mais ça ne me dérange pas. Continue sur ta lancée, vieille moule.

Fauteuil zweiunddreißig dit: 4 mars 2014 à 12h42

le clampin immobile dans les arbres qui marchent recopie bien la Wiki sur ce blog, ce n’était point qu’une rumeur. il y a quelque chose de barbare, même au royaume du clonage, de voir renaître des Roquentin de petite intensité, à la viscosité fluette, en 2014. Cela s’appelle « naître au néant » et les bébés fleurissent de partout sur la toile. alertez les bourgeons sains, qu’ils ne débourrent pas ici pour rien

des journées entières dans les arbres dit: 4 mars 2014 à 12h45

Fauteuil zweiunddreißig dit: 4 mars 2014 à 13 h 42 min

C’est cela, exactement. Secouez un peu le prunier, ( un ami de la secte du 32 ?) et il tombe quelques glands.

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 12h45

Bouguereau, quand tu pourras détacher tes doigts sales de ton clavier, lis-donc Noiriel, Chevallier, Corbin etc… Ils t’apprendront plein de choses, pauvre vieille huitre ignare.

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 12h46

plutôt que par « biture express »

ni collectif ni express..biture..mais qu’est tu veux lassouline..faut dmander à rénato..tu t’soule a la grappa t’es un vieux zonard italien..au gnak, un prolo rappeur..au djack daniel ? et tu racontras ptête ça quand tu sras président des états unis d’amérique

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 12h51

la vieille moule qui te sert de figure autoritaire (houps) te dit que « masse populaire » c’est la domesticité souvent non comprise..des douteux des collabos de classes pour les socialos..ha c’est pas dur de te fesser et de t’impressionner mon couillon de cheuloux

Deneb dit: 4 mars 2014 à 12h51

La taille, en bits, de certains types de données entières, utilisés dans les représentation numériques des ordinateurs (équivalent à quatre octets).

ça s’appelle un mot, banane.
Byte (8 bits), halfword (16 bits), word (32 bits) and doubleword (64 bits).

des journées entières dans les arbres dit: 4 mars 2014 à 12h54

D. et je dirais même plus. Bite or not bite.

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 12h55

on découvre qu’il y a 10% de gays parmi les académiciens

c’est pour faire comme tout l’monde quoi..
être un immortel et être tout seul à le savoir..ça doit faire froid lassouline

Deneb dit: 4 mars 2014 à 12h57

32, c’est tout simplement 2 puissance 5, et on en parle plus.
Quoique. C’est aussi la masse atomique du soufre, et le soufre vient des enfers.

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 12h58

Beuh, Bouguereau, encore une fois tu t’imagines mettre ton adversaire dans une situation supposée humiliante. Mais ce que tu dis, Assouline l’a fait remarquer à propos de Primo Levi il a quelques jours, et on pourrait (on doit même- en dire tout autant des régimes communistes, comme celui de la RDA dont tu dois être un fervent nostalgique. On doit pouvoir le dire de tout groupement humain, c’est donc insignifiant.
Pour le reste, reporte toi aussi à Marivaux qui dans ses réflexions sur la question plane un peu plus haut que toi.
Tu crois que tu « fesses » et tu t’autoflagelles. Toute une vie au service de l’imagination, d’une imagination sordide et bornée, il est vrai, mais avais-tu le choix?
C’est toi qui n’est pas au niveau.

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 13h01

le soufre vient des enfers

et le chanel number five du paradis dédé..ha j’vais t’embaucher !

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 13h06

Toi je sais pas ce que tu « boucles » mais tu devrais y penser plus souvent.

Onésiphore de Prébois dit: 4 mars 2014 à 13h09

Ou une psychiatre leur enlevant une épine du pied en suggérant l’adjectif « désenfanté » pour désigner celui qui perd un enfant, et que l’on ne peut dire ni veuf ni orphelin.

Quelle banalité ! Alors qu’il n’y avait que l’embarras du choix : délardonné, déchiardé, démoutardé…

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 13h11

Ce que je déteste dans ton discours Bouguereau, c’est que c’est précisément celui que, dans un cadre électoral, une certaine faune tient aux petites gens qui ne peuvent pas en vérifier la véracité. C’est pour cette raison que je trouve que tu es une pourriture.

TKT dit: 4 mars 2014 à 13h12

@ Jacques Barozzi dit:4 mars 2014 à 12 h 36: « ça reviendrait au même, TKT, à l’arrivée, il n’y aurait plus qu’une seule classe pour tous… »: D’abord je plaisantais, puis, franchement, tous en première n’est pas une mauvaise option. Les ÖVZ, la cie du canton de Zürich, qui gère les trains, les bus et les trams, va supprimer les premières classes dans les trains de banlieue. Avoir une place assise sera plus difficile aux heures d’affluence.
Je connais des gens, qui cesseront de prendre le train, pour utiliser leur voiture.

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 13h16

je suis une femme adipeuse, moule puante, pleine d’autorité dont tu es le petit peuple avachi..etc..j’allais dire que tu pourrais me demander mon avis..mais ce serait oublier qu’on est sur internet..sapré christian

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 13h20

Il y a aussi un élément d’architecture qui prouve que le XIXe siècle pense sans cesse aux serviteurs. Au XVIIIe, dans les maisons, tout le monde passe par le même escalier. Au XIXe, c’est terminé, on invente l’escalier de service. Comme me disait une brave dame « on n’a quand même pas fait la révolution pour rien ». Oh que non… Le Marxisme même est une émanation de cette bourgeoisie du XIXe, comme l’escalier de service. Et l’histoire montre suffisamment à quel point cette affinité dans les inventions du XIXe est autre chose qu’une image. Mélanchon l’autoritariste est aussi un pur produit de cette époque.

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 13h22

Il y a aussi un élément d’architecture qui prouve que le XIXe siècle pense sans cesse aux serviteurs

oui comme tu dis son obsession c’est de les faires disparaitre..on va même jusqu’a faire des livrées au couleur du papiers peint..le rayé de bezanceno c’est pas pour rien.t’en a pas marre de te faire sortir le cul rouge comme un babouin cheuloux ?

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 13h23

Bouguereau, je dirais plutôt que je m’emploie à dégonfler ta grosse baudruche. Déjà pas mal.

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 13h26

Justement, gros con de Bouguereau dont l’esprit ne voit pas plus loin que la bouteille rouge posée devant lui, ce qu’on veut à tout prix voir disparaître, n’est-ce pas ce qu’on voit trop? Ce qui gêne? Ce qui précisément est là? Tu es vraiment un débile mental. Quant aux fesses rougies de babouin, ce serait plutôt les tiennes qui passent un mauvais quart d’heure.

Phil dit: 4 mars 2014 à 13h32

Chaloux, comme vous y allez..Vous tonnez comme Fernandez ranimant la mémoire de son père Ramon sous la coupole. C’était un beau moment, le public en est prostatique.

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 13h35

Bouguereau, tu as raison (pour une fois) c’est pas le tout. Mais je suis tout de même ébahi par la pauvreté et la bêtise de ton discours. J’imaginais tout de même que sur les sujets à propos desquels tu ergotes ici à longueur d’années tu t’étais un peu plus documenté. Le XIXe siècle, qui est à bien des égards le chaudron aux sorcières du XXe t’est complètement inconnu, tu n’y connais rien. Tu te bornes à en répéter des lieux communs électoraux.
Comme tu le disais tout à l’heure, tu ferais mieux de la boucler.

Onésiphore de Prébois dit: 4 mars 2014 à 13h36

Spécialiste de l’écriture de Balzac : ce devrait être une profession à part entière, à en juger par les épreuves du « Lys dans la vallée » récemment mises en ligne : fascinant grimoire qui devait mettre à rude épreuve les nerfs des imprimeurs.

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 13h38

Phil, ce gros nul de Bouguereau est un ignare perclus de lieux communs, mais je ne pensais tout de même pas que c’était à ce point-là. Vous connaissez le mot de je ne sais plus qui à propos de Jean Lorrain : »C’est un homme derrière lequel il se passe quelque chose ». Bouguereau est un homme (?) dans lequel il ne se passe rien.

Traducteur automatique dit: 4 mars 2014 à 13h42

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 14 h 24 min

« bon c’est paltou »

Traduction:

« j’ai pris assez de baffes pour aujourd’hui ».

Sergio dit: 4 mars 2014 à 13h43

Clopine Trouillefou dit: 4 mars 2014 à 8 h 57 min
une maison si séculaire que le nazisme en est réduit à un évènement quasi-périphérique

Ha c’est bon ça, par Saint-Denis… Et encore, c’était sûrement avant les Habsbourg-Lorraine… Là faut dire on les a infiltrés sévère ! Le reste de l’Europe en Bourbons, affaire solide…

Phil dit: 4 mars 2014 à 13h46

L’important sont les mots de la bataille, dear Chaloux. Yourcenar entrant à l’académie en a pris des vertes et pas mûres. C’est Ormesson, déjà verdi à l’époque, qui l’avait proposée.

bérénice dit: 4 mars 2014 à 13h46

D projets pour Pâques?
Oui, surement songerai-je à une 238ème esquisse sans parvenir à remédier à ses imperfections, sinon je compte bien offrir quelques chocolats à mes petits voisins, des chiens pour changer des lapins et autres cloches.

DHH dit: 4 mars 2014 à 13h47

Claude Hagege est certainement un grand linguiste, mais c’est aussi un insupportable cabotin.
Son cours au Collège de France ,autant que j’aie pu en juger la seule fois où j’y suis allée, en jurant qu’on ne m’y reprendrait plus, etait un show où il se donnait en spectacle .
Il y présentait des règles archi-connues sur la formation des mots composés en recyclant ce qu’il avait écrit ,sans être vraiment novateur, vingt ans plus tôt ,comme il avait recyclé dans son best-seller « l’homme de paroles » un « Que –sais-je » antérieur .
Devant cet auditoire de mondains à prétentions intellectuelles, il illustrait ses propos en accumulant inutilement des citations en langages variés, proférées avec l’accent idoine et écrites au tableau dans des alphabets et idéogrammes divers ,avec pour seul objectif de faire montre de sa maîtrise de ces langages et de leur écriture,devant ce public qui ne pouvait evidemment en juger .
Au passage on apprenait qu’il avait appris l’indonésien en couchant avec une gamine de 40 ans sa cadette ,qu’en Israël on lui dit qu’il parle l’hébreu comme la thora (ce qu’il dit en hébreu évidemment,) et que les femmes hongroises sont de grandes amoureuses .
Bien qu’il ait commencé sa carrière sous l’aile de Martinet, jamais celui-ci n’est cité dans ses bibliographies .pourquoi ?quel cadavre y a –t-il entre eux ?peut-être le passé un peu sulfureux de Martinet qui à la fin de la guerre avait choisi de se faire oublier quelques années en trouvant refuge dans une université américaine

Jacques Barozzi dit: 4 mars 2014 à 13h49

« un grand spectacle pyrotechnique »… privé, Cheloux, rien que pour annoncer l’ouverture de votre blog, mais c’est Versailles chez vous !
On y causera comme au temps de la Cour mais devra t-on y admirer votre lever de chaque jour ?

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 13h49

Phil, il faut dire que Yourcenar a vertement répondu. Quand on lui a demandé pourquoi elle ne mettait jamais les pieds à l’Académie, elle a dit:
« Ce sont de vieux gamins qui s’amusent entre eux ».

Explication de texte dit: 4 mars 2014 à 13h50

Traducteur automatique dit: 4 mars 2014 à 14 h 42 min

Chaloux se prenant pour un cador, tout juste un ratier.

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 13h53

Non Jacques, hormis cette petite ouverture où il s’agira de faire rôtir un vieux cochon, ce sera le contraire d’un blog classique, rien à mon propos. J’en serai tout à fait absent.

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 13h55

Il ne faut pas dire de mal des ratiers, ce sont des chiens d’une très haute intelligence. On voit que vous n’en avez pas dans votre entourage.

Jacques Barozzi dit: 4 mars 2014 à 13h55

Je crois que ce prix est une volonté express de Morand lui-même, Phil, d’ailleurs c’est l’un des mieux dotés avec le prix Hémingway, Morand ayant légué tous ses biens à l’Académie dans ce but et en souvenir du temps où son père était le conservateur en chef du musée des Beaux Arts, dans le quartier de son enfance, à l’ombre de l’Académie ?

bérénice dit: 4 mars 2014 à 13h56

« Ce sont de vieux gamins qui s’amusent entre eux »
A défaut d’efficacité mordante, ils ne nuisent à personne.

Jacques Barozzi dit: 4 mars 2014 à 13h57

« il s’agira de faire rôtir un vieux cochon »

Vous allez passer Jambon à la rôtissoire ?!

Pas possible dit: 4 mars 2014 à 13h59

Mais pourquoi le boug’ appelle-t-il Chaloux : christian.
Pas LE Christian quand même ?
Celui qui faisait hurler de rire la foule en délire, celui qui….celui que…. Non, j’y crois pas.
Quoique.

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 14h01

Oui, Jacques, je pense qu’on va bien s’amuser, et mettre un peu de piquant dans sa morne existence de retraité de l’enseignement (? je crois). Il y aura même un orchestre, une fanfare. Je ne veux pas déflorer le projet mais ça commencera par une fanfare. vous avouerez que pour un pareil fanfaron, une fanfare c’est la moindre des choses.

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 14h03

Je ne sais pas non plus pourquoi Bouguereau m’appelle « Christian ».

Jacques Barozzi dit: 4 mars 2014 à 14h03

Et bien, DHH, on l’avait préalablement égratigné le Claude Hagège, mais vous vous lui portez le coup fatal ! Judith se transforme en Brutus…
Après ça, il est pas prêt de s’y représenter, à l’Académie !

Passou dit: 4 mars 2014 à 14h05

Phil de 13.27, Qui a inventé le Grand prix Paul Morand ? Devinez… Paul Morand. Un dotant ‘Académie de la somme idoine.

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 14h08

Une fanfare et une chanson, de mon cru. Une vraie opérette. Une opérette qui finira mal, j’en ai bien peur, pour le pauvre cochon… Paroles de cochon, destin de cochon, fin de cochon…. Ledit Cochon a fait quelque chose de très imprudent. Il a provoqué ma fantaisie, laquelle est quasi sans limite. Et cette fois on ira jusqu’au bout….

Jacques Barozzi dit: 4 mars 2014 à 14h12

 » délardonné, déchiardé, démoutardé… »

Après avoir poussé les plus vieux dans le trou, voilà qu’Oniserrefort s’en prend aux bambins, un gérontophage pédophile, au secours !

Frein à main dit: 4 mars 2014 à 14h12

…ainsi, quand le matin, qu’il donnait aux affaires,
Il avait réglé sagement
Toutes les choses nécessaires
Au bonheur du gouvernement,
Que du faible orphelin, de la veuve oppressée,
Il avait conservé les droits,
Ou banni quelque impôt qu’une guerre forcée
Avait introduit autrefois,
L’autre moitié de la journée
A la chasse était destinée,
Où les sangliers et les Ours,
Malgré leur fureur et leurs armes
Lui donnaient encor moins d’alarmes
Que le sexe charmant qu’il évitait toujours.

Cependant ses sujets que leur intérêt presse
De s’assurer d’un successeur
Qui les gouverne un jour avec même douceur,
A leur donner un fils le conviaient sans cesse.

… Charles Perrault __ Griselidis.

Phil dit: 4 mars 2014 à 14h19

yes of course, Danke Passou (und Baroz) (sapré Hagège, par ici les Hongroises).
Après les séances du jeudi, il arrivait à Morand de reconduire Montherlant en voiture tout en déblatérant sur les invertis. Légère bouderie de l’Henry aux bustes, vite oublié. Les académiciens n’ont pas besoin de cellule psychologique.

Jacques Barozzi dit: 4 mars 2014 à 14h25

Il est impensable que Morand ne sût pas que Montherlant fût de la jaquette !

Clopine toute entière à son troll attachée dit: 4 mars 2014 à 14h32

Zut, je dois interrompre ma lecture de Singmaringen. Dites, je crois avoir deviné (page 200) que le chantre mystérieux des petits dimanches matins singmaringiens n’est autre que Julius lui-même, non ?

… Quand même, quelle idée d’aller faire revivre cette mare aux canards, ce panier de vieux crabes qu’était Vichy en exil (et en sursis) : de redonner, sous forme romanesque, en quelque sorte, la parole à tous les petits fachos français, les immondes petites crapules. Du coup, quand je vois ce projet chez notre hôte, un tout petit doute m’étreint : et si ce blog… Oui, cette surprenante complaisance vis-à-vis des paroles racistes et homophobes d’un Jcé, par exemple… Ou de l’autre éditeur Régniez… Vous voyez ce que je veux dire ? Notre hôte attendant patiemment celui qui pourra dire, au plus fort la pouque, que la République des Livres lui aura servi de caisse de résonnance pour des théories politiques d’une droite extrême : celle qui semble, depuis tant de temps, fasciner si durablement notre hôte. Je n’aimerais certes pas ça. Ne laisserais pas faire ça. Même si je ne suis pas baryton à l’église.

Jacques Barozzi dit: 4 mars 2014 à 14h38

Aux armes, citoyennes, Clopine va chanter !
Tous les mâles aux abris !

Phil dit: 4 mars 2014 à 14h38

Baroz, Morand ne faisait pas dans la dentelle et cassait le morceau sans vergogne. Gaxotte aussi en a pris dans le dentier. Mais les vieux littéraires sur les rotules dorées ne sont pas du genre à faxer au Cran dès la première pichenette.
Comme dit Clopine, on chantait pas à l’époque de Singmaringen.

Jacques Barozzi dit: 4 mars 2014 à 14h40

Dites Clopine, elle est plus très fraîche votre dernière chronique, faudrait voir à vous mettre au boulot !

Jacques Barozzi dit: 4 mars 2014 à 14h41

« on chantait pas à l’époque »

Feriez-vous votre outing, Phil ?

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 14h42

..lassouline c’est « ce n’est pas moi qui ai servi goering mais un artefact litteraire votre honneur »

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 14h54

Les académiciens n’ont pas besoin de cellule psychologique.

il vont se faire parachuter sur dubrovniq leur mère..quand j’y pense

Jacques Barozzi dit: 4 mars 2014 à 15h00

« il vont se faire parachuter sur dubrovniq  »

On devrait les envoyer sur le front en Crimée comme remparts de la civilisation !

Bihoreau de Bellerente dit: 4 mars 2014 à 15h21

L’académie est d’abord et avant tout une institution, et non des moindres. Qu’on puisse y poser sa candidature, et qu’il faille y faire sa cour pour espérer y être admis relève du délice le plus masochiste. Si j’en ai un jour le courage, je poserai la mienne en offrant en pâture les petites choses ici publiées.

u. dit: 4 mars 2014 à 15h30

« Au passage on apprenait qu’il avait appris l’indonésien en couchant avec une gamine de 40 ans » (DHH)

C’est un propos digne d’un vieux taoïste.

Si c’est le cas (bravo), on s’explique assez mal tant de négligence concernant sa teinture.
Elles ne lui ont pas dit à quel point c’était brutal?

À moins que ça ne soit la confusion des langues, comme le mentionne Phil.
« Vous le voulez comment, votre poil? », lui demande un coiffeur bachi-bouzouk à Istamboul.
« Auburn », répond-il en hongrois.

u. dit: 4 mars 2014 à 15h40

Comme le dira Abdelkader, on peut lire dans le nom Hajjâj (Hagège) la trace du pèlerinage ou de l’argumentation.

C’est finalement un homme pieux qui, si j’ai bien compris, profite de chaque mission pour se prosterner devant une petite ka’aba triangulaire (plutôt que carrée).

Sergio dit: 4 mars 2014 à 15h42

Sigmaringen Marienbad l’astuce c’est de sortir du temps et du lieu comme on dit à Fort-Boyard l’action c’est encore mieux y en a pas. Et il faut qu’il n’y en ait pas sinon ça casserait tout ! Variante dans un train pas pressé comme par exemple le transhibernien. Il y a toute une école littéraire russe dans ces tacals…

u. dit: 4 mars 2014 à 15h43

« redonner, sous forme romanesque, en quelque sorte, la parole à tous les petits fachos français, les immondes petites crapules. Du coup, quand je vois ce projet chez notre hôte, un tout petit doute m’étreint : et si ce blog… »

Clopine, je vous lis bouche bée.

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 15h44

Phil, comme entre l’Institut et le domicile de Montherlant il n’y a pas 300 mètres (ou à peine) Morand n’avait certainement pas le temps de lui dire grand-chose, à moins de faire un détour.

Chaloux dit: 4 mars 2014 à 15h52

Non Jacques, Morand n’en ignorait rien. Journal inutile Tome 1 p.40.

Phil dit: 4 mars 2014 à 15h55

Bonne remarque, Chaloux. me suis demandé aussi quel chemin prenaient les deux académiciens en voiture. D’autant qu’à cette époque Morand roulait en Porsche, véhicule qui ne se dérouille qu’en passant la troisième. La conversation devait faire dans le rugissant. Tous les sujets ne s’y prêtent pas. Green également ne dédaignait pas d’être raccompagné en puissante cylindrée, après les séance houleuses du dictionnaire.

slave dit: 4 mars 2014 à 16h00

c’est bien pour cela que j’ai une dent contre pierre assouline, j’ai tempêté la première contre régniez, pendant que le bougre fayotait .. quand à clopine je commence à en avoir vraiment assez de son manque d’ouverture et de son vase clos .. le grand père de clopin à mathausen, qu’elle s’y mette un peu au récit d’un autre que son nombril et on verra si c’est du flan ses vélites romanesques et ce qu’elle avance. Quand à sa dictature bio qu’elle réalise que plus conformiste et tendance n’est pas possible même lagerfeld s’y est mis, défilé mode supérette bio au grand palais, après elle s’étonne d’avoir tkt comme premier fan … hi hi …

http://www.lalibre.be/lifestyle/mode/fashion-week-express-avec-karl-au-supermarche-chanel-5315d38c35704b2d2765bea8

charles dit: 4 mars 2014 à 16h07

DHH dit: 4 mars 2014 à 14 h 47 min

ça va les commérages (un vieux règlement de comptes? une jalousie mal assumée?)

z dit: 4 mars 2014 à 16h09

Onésiphore de Prébois dit: 4 mars 2014 à 14 h 36 min

Spécialiste de l’écriture de Balzac : ce devrait être une profession à part entière, à en juger par les épreuves du « Lys dans la vallée » récemment mises en ligne : fascinant grimoire qui devait mettre à rude épreuve les nerfs des imprimeurs »

effectivement malgré des salaires doublés, les meilleurs typographes refusaient de « faire plus de deux heures de Balzac par jour »

TKT dit: 4 mars 2014 à 16h15

@ Slave: Si vous aimez les jeux S&M et comme l’indique votre pseudo, vous aimez jouer le rôle de l’esclave, je vous propose de présenter votre personne, âme et corps, à D.bile, il rêve d’être le maître, sadique, pervers en toutes choses, sauf en partie de Q. Q, dans le sens de quotient, comme dans quotient intellectuel. Un sadique de 54 ans, puceau garanti en tant qu’adulte, ancien enfant abusé. Question jeux plus sensuels, JC et Bouguereau vous donneront meilleure satisfaction. Le premier vous racontera ses souvenirs d’homme planteur. Quant à Bouguereau, il a un atelier digne d’un dark-room cuir et latex.

Sergio dit: 4 mars 2014 à 16h17

z dit: 4 mars 2014 à 17 h 09 min
malgré des salaires doublés, les meilleurs typographes refusaient de « faire plus de deux heures de Balzac par jour »

S’ils avaient connu Ferdine ! Chaque caractère, chaque signe diacritique, chaque élément de ponctuation évidemment comme autant de quintuples croches disparaît sous un terril de ratures après des quarts d’heure et des quarts d’heure de réflexion gambergeante…

Clopine toute entière à son troll attachée dit: 4 mars 2014 à 16h22

Slave, la différence entre les bobos qui vont chercher leur amap dans le 16è et votre servante, c’est que moi, je vis au milieu des ploucs. Les brayons, je me les tartine (25% de votes au Front National). Quant au grand’père, si jamais j’écrivais une histoire, ce ne serait pas la sienne (c’est déjà fait, par d’authentiques historiens) mais celle de la grand’mère. Celle qui recevait la gestapo, un flingue pointé vers son cou, le fils de trois ans à ses côtés, le bébé dans les bras, pendant que la pièce sentait encore la fumée des tracts qu’elle avait eu tout juste le temps de brûler ; et puis la même, descendant à Bordeaux avec un panier plein de fringues pour son homme, et des aliments, interrogeant un gardien courtois qui lui assure que oui, oui, oui, son mari est encore vivant,( et il était bien placé pour le savoir, mais ça elle ne l’a appris que bien après, parce que c’était lui qui l’interrogeait et qui lui avait pété les dents) et voilà qu’elle le remercie de tout coeur et qu’elle s’en retourne, petite bonne femme d’1 m 55, une femme du peuple, « même pas juive » n’est-ce pas, une simple dentellière, comme il y en avait encore en ce temps-là, et jamais elle ne fut « reconnue » ni rien, aucune des femmes au foyer « non engagées » officiellement (le mari la laissait le plus possible dans l’ignorance, juste ce souvenir et la grand’mère qui mime encore le geste de l’officier, le pistolet dans le cou et les enfants qu’il faut tenir, et je vous em… , alors là, copieusement savez-vous. A Singmaringen ou ailleurs.

TKT dit: 4 mars 2014 à 16h24

Slave, non, je ne suis pas un fan de Clopine, nous essayons elle et moi, de temps en temps, de relativiser nos profiles respectifs. Je n’aime pas les snobismes de Clopine

slave dit: 4 mars 2014 à 16h27

tkt, je fais allusion .. aux oscars, et à l’actualité géopolitique./

Sergio dit: 4 mars 2014 à 16h27

slave dit: 4 mars 2014 à 17 h 00 min
dictature bio

Faut rendre à oncle Wolf ce qui est à oncle Wolf comme dirait Winifred, attendu que c’est lui qui a commencé dans la dictature bio. Ensuite à la chute ceux qui avaient bien travaillé « en direction du Führer » comme mutation soit dans le mercenariat comme c’est expliqué dans Tintin soit ils ont monté les premiers groupes verts. Ha là y a de l’ordre, hein !

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 16h36

pendant que le bougre fayotait ..

c’est une assonance ou tu trouves que j’étais trop bonnasse avec philippe ?

TKT dit: 4 mars 2014 à 16h37

Clopine, j’ai un trou, j’ai toujours crû que la Normandie, était une région pleine de châteaux, de gentilhommières, de fermes restaurées et de Parisiens en mal d’air frais.
Quoi de plus, vieille France, Clopine, que la Normandie ? Si vous voulez une région, prolo à souhait, je vous propose la Lorraine, le nord de la France, toutes ses régions désindustrialisées, où les anciens bourgeois locaux, sont partis en Belgique ou ailleurs. Et puis, Clopine, c’est en milieu urbain, que le populo est le plus authentique. Oui, à la campagne, certains habitants portent haut, une sorte de grandeza naturelle.

slave dit: 4 mars 2014 à 16h38

c’est quand même plus intéressant à lire que vos tortillages en jupons rouges, et vos tee shirt acdc, la grand-mère du clopin hein ?

je n’aime pas votre génération, voilà c’est dit, des français gueulards, qui trouvent leur milieu méprisable, et laissent un avenir de merde à leurs gosses. Il n’y aura pas de bio pour tout le monde … juste pour les luxe poules ..

slave dit: 4 mars 2014 à 16h42

bonasse avec régniez le bougre, tu passais ton temps à en causer tant et si que on ne savait plus de quel phil tu causait .. dur à suivre, le claude hagège c’est un simpliste à côté de tes circonvules ..

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 16h43

je n’aime pas votre génération, voilà c’est dit

..y’a des chasseurs trés nazi aussi dans cette génération là attation…faut garder l’eau du bain hé..t’es maboul toi

JC..... dit: 4 mars 2014 à 16h44

u. dit: 4 mars 2014 à 16 h 43 min

…bouche bée et nez bouché tant le propos est nauséabond et nous rappelle les pires heures de notre Histoire… uhuhuhuhu !

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 16h45

c’est un simpliste à côté de tes circonvules ..

c’est rapport a ce que c’est un blog litteraire ici..faut donner de l’effet aux boules

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 16h49

c’est certain que clopine a besoin de faire son autocritique et d’aller faire son jardin cul..l’humilité comme dans histoire d’o..d’oignon mettons..histoire d’oignon! non de dieu si ça c’est pas un bon titre clopine ! je vois déjà la pluie de fafiot, lassouline qui titre « à vous faire pleurer »..

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 16h50

cul nu le jardin..comme du temps de polpot..ça sonne bien polpot..putain chus inspiré

Sergio dit: 4 mars 2014 à 16h52

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 17 h 36 min
trop bonnasse avec philippe ?

Il a fait un trou en Patagonie ?

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 16h53

en vérité faudrait ecrire un bouquin selon la méthode kanban..tu connais le kanban clopine ?

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 16h55

ça à l’air bidon comme ça le kanban et ben pas du tout..putain mais c’est pas con du tout ça..le nouveau nouveau roman c’est moi!

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 16h58

Il a fait un trou en Patagonie ?

philippe il est au paraguay..sa tristesse est pas pareil

Sergio dit: 4 mars 2014 à 16h58

slave dit: 4 mars 2014 à 17 h 38 min
vos tortillages en jupons rouges

Madelon, Madelon, Madelon ! La Madelon !

slave dit: 4 mars 2014 à 17h01

moi aussi j’suis inspiré, des renfield qui sortent des marmites, des grands mères chaperons rouges , du schiste fendu .. si j’avais pas un virus qui me fout à plat, bon c’est carnaval .. paix aux vioques.

DHH dit: 4 mars 2014 à 17h01

@ Charles
je ne faisais pas de commérage ,j’evoquais un souvenir .
Ceci dit vous me faites beaucoup d’honneur à imaginer que la femme « pauvrette et ancienne » que je suis comme dirait Villon peut avoir un compte à régler avec Hagege ou être jalouse de lui .
Ces choses là existent entre égaux, ou supposés tels.
En ce qui me concerne .mon interet pour les choses du langage relève du pur amateurisme d’une non professionnelle ; Je ne suis en cette matière ni universitaire ni chercheuse, comme vous semblez le croire en me supposant ces sentiments à l’égard d’Hagege ,dont chacun s’accorde à dire que c’est un très grand linguiste, digne successeur de Benveniste dont il occupe la chaire.
Mais je voulais simplement indiquer que cette séance au college de France m’avait révèle chez lui des faiblesses d’ordre narcissique qui m’ont étonnée et déçue et que je n’ai pas oubliées

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 17h06

paix aux vioques

..mais enfin en voilà des manière de se jeter tout le temps l’age a la figure..jusqu’à cheuloux qui me paie une cinquieme roue..j’ai un compte paypal anonyme j’allais le lui filer..mais tu le vois se prende au mot, surtout sur celui du pognon cheuloux ?..et toi?..non paix paix

adresse à la cabotine dit: 4 mars 2014 à 17h08

aaaaahhh , mais elle est énervante cette clopine vantarde à répéter « Singmaringen » au lieu de « Sigmaringen », si elle lit tout le roman d’assouline avec une telle inattention..

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 17h08

des faiblesses d’ordre narcissique qui m’ont étonnée et déçue et que je n’ai pas oubliées

c’est à ça qu’on reconnait les pro hé..ha on voit bien que t’es une pure amateure non professionnelle qui prend pas cher

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 17h11

clopine vantarde à répéter « Singmaringen »

bientôt elle va ajouter « mon amour »

TKT dit: 4 mars 2014 à 17h11

Ne pas aimer une génération, quand arrive la trentaine, cela me semble un peu à réviser. Passé quarante ou cinquante, c’est manquer de vision d’avenir. D’autre part, sur la RdL, on a déjà vu des très anciens, qui sous le couvert du masque, souhaitent à tous les plus jeunes/moins vieux, d’avoir des problèmes de prostate. Alors, Slave, je ne connais pas votre âge, mais je suppose qu’il change au rythme de vos pseudos.

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 17h13

enfant d’putain.. »singmaringen mon amour »..dans les caves..avec ferdine qui tombe sur les famapoil torturées « je veux pas déranger mais je trouve pas l’eau minérale! »

Curiosa dit: 4 mars 2014 à 17h13

sur le blog à bouguereau, ya que des bouteilles de gnôle ? une erreur ???

TKT dit: 4 mars 2014 à 17h15

DHH, vous imaginez une carrière, au sommet de la profession (n’importe laquelle dans un parcours académique ou politique), sans être kiasu, sans être narcissique ou se prendre pour le meilleur ?

slave dit: 4 mars 2014 à 17h16

bon çà va le bougre j’ai pas dit que t’es vieux, t’est de la même brouette que régniez clopine et assouline, j’te signe qu’il est considéré comme le petit jeune chez goncourt .. alors larmoie pas, putain j’en ai marre de consoler les gens .. clopine elle va même pas me dire merci comme d’hab, juste insinuer .. que les belges gnagnagna ..

explique ton kanban style

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 17h21

explique ton kanban style

le kanban c’est la puissance du mot sur des affichettes..le mot sur l’affichette c’est ce qui manque ou ce qui doit être..on dit aussi « appel par l’aval »..c’est beau aussi..

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 17h24

..de là un peu le zéro stock..mais c’est surtout la mobilisation totale et des forces de travail et de l’espace..pour la commande..tu calcules ?

slave dit: 4 mars 2014 à 17h29

bon pas de stock, juste l’assemblage à la commande, je scanne tu jacquettte – merde au correcteur automatique – tu publiposte. Bon t’as tollestoï sur la guerre de crimée j’ai vu mais pas lu ..

Curiosa dit: 4 mars 2014 à 17h55

plus de nouvelles de bouguereau : il vient de s’empaler sur le gode-ceinture de goering, aïe, couic !

bouguereau dit: 4 mars 2014 à 17h56

exactement..t’es un rapid..sur clopine on peut faire une jointe venture..à condition qu’elle soit souple..c’est la condition..vu que c’est nous qui faisons tout le boulot..clopine c’est virtuel..jicé peut trés bien faire clopine mais faut qu’il ait bien senti le personnage..

Desmedt dit: 4 mars 2014 à 18h00

Bravo, Passou. J’avais déjà repéré le livre et m’en étais délecté dans le dernier Paris-Bruxelles que j’ai emprunté.

Potache, mais avec du boulot, du fond derrière. Un peu d’éthique de temps en temps dans ce que vous appelez la « république bananière des Lettres » y remettrait de la crédibilité, et ça ne serait pas dommage.

Le prince à l’oreille coupée et Mme la Secrétaire Perpétuelle ne sont pas avares de prébendes en effet à l’égard de leurs proches… et des proches de leurs proches.

Incroyable en lisant le livre de Garcia de démonter comment il est possible par exemple que Madame Carrère d’Encausse distribue à son propre fils Emmanuel un prix de QUARANTE MILLE EUROS! Ou à Olivier Rollin, qui malgré tout le mérite moins qu’un Michon, ou que son frère, Jean?

Tout dernièrement, le prix Gal à Jérôme Garcin (même somme) pour sa vie, son grand-oeuvre romanesque et journalistique? Ces gens ont-ils donc tant besoin d’argent ? L’assurance surtout que la nébuleuse de la critique, des émissions radio et de l’opinion mangera mieux dans leur bonne paume.

Pendant ce temps des écrivains dix fois supérieurs remportent des cacahouètes, passent inaperçus et crèvent dans des chambres de bonne comme de vulgaires intermittents du spectacle, parce que moins bien en cours. Et encore, des Rouaud, Makine ou Michon ne s’en sont pas si mal sortis.

Pas très neuf mais ça donne comme des envies d’insurrection.

Barozzi, oui, Rinaldi/Biancotti, secret de polichinelle. Même en Belgique on savait ça. Au moins, ça avait de la gueule.

Plus en tout cas que l’Eddy-Belle du même nom (je viens de le lire, livre très très moyen, procédé, mauvaise digestion, surgonflement médiatique et tout et tout). Heureusement que Ceccaty n’a pas revêtu l’habit vert: un duo entre lui et Edouard Louis par contre aurait vite été insupportable.

C.D.

Clopine toute entière à son troll attachée dit: 4 mars 2014 à 18h07

Si je peux me permettre de défendre un auteur qui a tout juste l’âge de mon Clopinou, le « suremballement médiatique » n’est pas de son cru. Le « procédé » est innovant, à mon sens, ce qui mérite d’être souligné. Quant à la « mauvaise digestion », quand on a du avaler un crachat, il est quelque peu légitime de le garder au travers de la gorge, non ?

Ne pas prendre les lecteurs trop pour des abrutis. Il y a une infinie tristesse dans le récit de Louis, qui nous renvoie surtout au fait que cette histoire se passe maintenant, qu’elle est notre absolue contemporaine. m’enfin je dis ça, je dis rien.

… Si, cependant. S’il écrit ça à 20 ans, de deux choses l’une : ou le voilà perdu, ou bien nous sommes devant un phénomène. Attendons la suite.

marie dit: 4 mars 2014 à 18h15

Desmedt
« Ou à Olivier Rollin, qui malgré tout le mérite moins qu’un Michon, ou que son frère, Jean? » ah d’abord Rolin ne prend qu’un seul L… oui? pourquoi? Olivier Rolin est un mauvais écrivain? ou un « moins bon écrivain »? que Michon ou son frere? expliquez nous en quoi…

des journées entières dans les arbres dit: 4 mars 2014 à 18h21

« d’où vient l’argent? », voilà, c’est cela la question interessante, qui a été oubliée.
Si l’on en croit les quelques lignes factuelles de ces « révélations » du journaliste, L’Institut est devenu riche de patrimoine à cause de dons.
Et Liliane ne sponsorise que ce qui le vaut bien.

charles dit: 4 mars 2014 à 18h24

DHH « des faiblesses d’ordre narcissique qui m’ont étonnée et déçue et que je n’ai pas oubliées »

Qui est parfait?! (à part daaphnée évidemment)

Un libraire de Pau dit: 4 mars 2014 à 18h25

Si on n’est pas d’accord avec le jugement littéraire de Clopine, la réplique est immédiate:  » Ne pas prendre les lecteurs trop pour des abrutis. »D’abord vous n’êtes qu’une lectrice parmi d’autres et que sait-on de ceux qui ont lu ce roman? Ont-ils aimé ou pas? ne parlez pas au nom des autres. Si un grand nombre de lecteurs achète un livre,tant mieux, mais ça ne signifie rien sur sa qualité.Dans ce cas précis, un « roman » qui crache sur la classe ouvriere est un phénomène sociologique passionnant à étudier.Voir Libé.

ripotter dit: 4 mars 2014 à 18h26

du temps de polpot..ça sonne bien polpot..putain chus inspiré

d’ailleurs bientôt le printemps, va falloir rempoter

Clopine toute entière à son troll attachée dit: 4 mars 2014 à 18h30

Décidément, tout tourne autour du « crachat », quand il s’agit d’Edouard Louis. Franchement, je ne crois pas qu’il « crache » sur la « classe ouvrière ». Mais comme je ne réussirai jamais, quoi que je fasse ou dise, à vous convaincre, il me reste à juste m’interroger : l’avez-vous vraiment lu ? Si oui, quelles pages, quels phrases, quelles démonstrations accablent la « classe ouvrière » ?

daniel dit: 4 mars 2014 à 18h34

slave 4 mars 2014 à 17 h 38 min
« je n’aime pas votre génération, voilà c’est dit, des français gueulards, qui trouvent leur milieu méprisable, et laissent un avenir de merde à leurs gosses. «

T’inquiète ! d’abord t’es trop c.. de généraliser et puis de quoi que tu te plains : c’est grâce à des martyres comme toi que « l’avenir » est dla mouise- t’as de qui tenir

Clopine toute entière à son troll attachée dit: 4 mars 2014 à 18h35

… et puis, résignez-vous, c’est « l’effet net ». Je ne suis pas critique littéraire, je ne juge pas, je n’apprécie pas, je n’évalue pas : je raconte mes émotions. Evidemment, dans le temps d’avant, quand le net n’existait pas, on était « entre soi », on pouvait empêcher la piétaille de l’ouvrir, on pouvait la remettre à sa place… Mais justement : qu’allez-vous faire, grands dieux, si j’estime que ma place est là où je la prends ? Comme Daaphnée, supplier à deux genoux notre hôte de me faire taire ? Ou comme mon troll, passer trois ans de votre vie à me poursuivre de fil en fil ?

Je vous propose d’attendre juste un peu. C’est bientôt l’heure de la soupe, je m’en vais disparaître : vous aurez toute la place, à Pau ou ailleurs, pour vous disputer la mienne.

…au fait, merci à mon hôte, pour la formule que je fais mienne : « Cessez de répandre des mensonges sur moi, et je cesserai de dire des vérités sur vous. »

des journées entières dans les arbres dit: 4 mars 2014 à 18h44

Après mûre réflexion une seule question subsiste, l’ « ambition  » de Daniel Garcia, c’est un job de contrôleur du fisc ?

des journées entières dans les arbres dit: 4 mars 2014 à 19h07

D. tss tss, suffit simplement d’élever le débat au-dessus d’un niveau sixième de transis’

des journées entières dans les arbres dit: 4 mars 2014 à 19h40

Bon, faites le 32 et demandez Desmedt.
Vous aurez la Russie en PCV.

amateur dit: 4 mars 2014 à 19h41

Qui est parfait?! (à part daaphnée évidemment)

elle n’est pas parfaite mais délicieusement imparfaitissime

D. dit: 4 mars 2014 à 19h55

A part cela j’ai du respect pour cette très ancienne institution qu’est l’académie française. Et les gens qui y sont méritent tous d’y être. Par contre, compte-tenu de leurs revenus, ils ne méritent pas nécessairement de bénéficier d’avantages en nature d’un autre temps.

Libraire de Limoges dit: 4 mars 2014 à 20h08

Ce soir, à part Desmet, que dalle!
L’ habit ne fait pas le moine…

Paul Edel dit: 4 mars 2014 à 20h09

Vous écrivez Clopine, à propos de la « critique littéraire « (que vous sollicitez de la part de passou et de la mienne avec des flatteries (relisez vous sur sigmaringen),comment pouvez vous écrire ça tranquillement ? : »Evidemment, dans le temps d’avant, quand le net n’existait pas, on était « entre soi », on pouvait empêcher la piétaille de l’ouvrir.. »
oser écrire « la pietaille de l’ouvrir »…!! là j’en reste éberlué.. je ne vous pardonnerai pas une telle manière de vousexprimer..pas la peine de m’envoyer vos prochains textes.. comment avoir une idée aussi infame de la critique littéraire qui essaie de faire partager l’amour,la passion des livres au plus grand nombre ? la critique litérraire n’a jamais pas un cercle fermé. j’ai commencé,comme beaucoup d’autres lycéens ou étudiants dans des petites revues ,à caen,prfécisement…et je me réjouis que les blogs littéraires se multiplient sur le Net.; c’est une grande chance pour la lecture en genral.. oui la critique est ouverte à tous.et ellle ne méprise pas ses lecteurs,justement. oser parler de « piétaille ».. vraiment hallucinant..quelle honte de vous vous exprimiez ainsi.

épicétou dit: 4 mars 2014 à 20h10

« Singmaringen » au lieu de « Sigmaringen », si elle lit tout le roman d’assouline avec une telle inattention..

elle suit pas cé pas sa fôte

Sim Margen dit: 4 mars 2014 à 20h12

quelle honte de vous vous exprimiez ainsi.

popol il avé pas compris que lopine était con comme un boulon gross malheur

Giovanni Sant'Angelo dit: 4 mars 2014 à 20h14


…des romans,…
…ou des expériences de chimie,…avec des mots, des phrases,…et des convictions,…
…l’a b c,…des jeux de rôles et autres  » découvertes « ,…en groupe de connivence,…

…mais, si,…tu voie c’est fait,…on n’en parle plus,…
…probablement des écrits en gages très édulcorées,…
…tu nous la refait, avec Monsieur en  » stage « ,…
…Oh!,…comme c’est facile,…tu la fait mieux que nous,…tu tient ton rôle à deux mains,…

…des romans,…de Balzac,…sans se voir passer à la casserole avec prescriptions,…

…l’étude des mouvements et gestes,…propos décousus,…familiarités de convenances,…pour le rôle,…la pitasse assurée,…
…script,…pour accrocher le lecteur,…
…après réflexions du au hasard emmêlé,…

…au revoir ma Suzy chérie,…
…elle assure, comme une grande la cohésion de la caserne,…la chérie du colonel,…

…quand, c’est pas les heures sup,…à la maison de couture,…Coco et mon vison,…

…un célibataire rebondi et endurci,…un de plus à passer sous l’Amor,…

…des romans,…des histoires,…a ne jamais écrire,…pour se garder de ne pas oublier de vivre,…son rôle,…encore de passage,…

…en, plus des commérages,… » il me l’a mise comme çà!,… »,…posture D’Académie-Sienne,…
…au suivant,…etc,…
…un tour pour rien,…prendre son tour d’air de rien,…etc,…morose de tout,…poils au cul,…Ah,…Bip,…Bip,…

Frein à main dit: 4 mars 2014 à 20h20

Et vous Bérénice? Quelle question! Vous savez que je ne me nourris que de saucisses béchamel avec trois feuilles de laitue et d’un yaourt grec en dessert.

bérénice dit: 4 mars 2014 à 21h00

ah d’abord Rolin ne prend qu’un seul L… oui? pourquoi? Olivier Rolin est un mauvais écrivain?
Olivier Rolin pour ce que j’en ai lu est inégal mais vraisemblablement comme d’autres, d’ailleurs à ce propos je me tâte pour le dernier essai signé Camille de Toledo, quelqu’un l’a-t-il parcouru? Beaucoup aimé Le hêtre et le boulot ainsi que vies potentielles.

ta la mettras tous les jours dit: 4 mars 2014 à 21h10

Tatie Danièle est tout miel aujourd’hui. Clopine est à fond. Bouguereau tourne au lard. Dix minutes pour balayer l’ascenceur (à l’envers c’est le bordel pour suivre). Faiblard dans l’ensemble. M’est avis qu’Assouline fait mouliner deux trois étudiants pour observer le marigot. Or l’observation et le compteur, je ne vois pas trop le trip.

u. dit: 4 mars 2014 à 21h19

« …au fait, merci à mon hôte, pour la formule que je fais mienne : « Cessez de répandre des mensonges sur moi, et je cesserai de dire des vérités sur vous. »

Allô, camarade Clopine?

La base renacle.
Elle pensait que la vérité, s’il en est, était un enjeu collectif.
Un jeu où chacun a le droit de l’ouvrir.

Je reste à l’écoute, même si « les masses », ça fait un peu kinésithérapeute.

bérénice dit: 4 mars 2014 à 21h19

Bon je vais allumer mon récepteur télévisuel au cas où l’événement se montre en forme d’avènement inexpliqué, les miracles existent surtout sur ARTE d’ailleurs, le métissage culturel forcément heureux.

bérénice dit: 4 mars 2014 à 21h24

Elle pensait que la vérité, s’il en est, était un enjeu collectif.
U. je vous sais déployer des trésors pour susciter le rire mais vous poussez un peu loin le bouchon, pour qui nous prenez-vous?

bérénice dit: 4 mars 2014 à 21h30

C’est à qui mentira le mieux, avec pour tache centrale de préserver la cohésion sociale, garantir la paix civile et un tas d’annexes toutes aussi sérieuses que compliquées, le tout soumis à des impératifs économiques dans un monde en folie, de quoi s’en détacher.

u. dit: 4 mars 2014 à 21h39

« pour qui nous prenez-vous? » (bérénice)

J’écris comme je parle, je parle comme j’écris.
Je m’adresse à tous et à personne, comme vous-même.

Parfois je passe et je l’ouvre, parfois pas.

Clopine, continuez à « l’ouvrir », même si c’est une horrible expression de gynéco
(mais non, je n’en sais rien, on m’a dit, c’est tout, je ne connais que ma dentiste).

u. dit: 4 mars 2014 à 21h47

« …un célibataire rebondi et endurci,…un de plus à passer sous l’Amor,… »

Quelle cruauté, Giovanni, pour notre dear leader alors que les temps sont graves.

Nos bureaucrates bruxellois (on les aime par défaut) arriveront-ils à faire semblant d’exister à côté du grand Américain, face à la petite frappe du KGB?
On verra bien.

u. dit: 4 mars 2014 à 22h03

Parce que je baille sous la lune (on a le droit?), j’ai cliqué sur le lien normand (mais non, personne n’a parlé d’une Farida ou Klopina al-Normandi, et j’ai aimé une Farida).

Je lis ça:
« Il est vrai que les retours ont été largement positifs, et du coup, me voyant moi-même à travers les yeux du pote en question, je me suis décidée à accepter de participer à ces démarches, pour « pousser » un peu ce petit livre (que je m’en vais d’ailleurs étoffer, après mon kaïros bellegueulardien). »

Clopine, Clopine, tout ceci n’a aucune importance.
Et quand on ne l’a pas compris, il est de bon goût de faire semblant.

Je vous administre un gros bisou sur vos deux pommes rebondies.
(Ceci pour réveiller Daaphnée, qui roupille).

u. dit: 4 mars 2014 à 22h49

Sous la lune, je lis ça:

François Hollande a confirmé les faits relatés par Roger Cukierman: «Des Juifs qui sont agressés sur la voie publique parce qu’ils portent une kippa, des jeunes qui sont insultés dans l’école de la République, des synagogues qui sont souillées par des croix gammées.» «Cette flambée de haine ne surgit pas du néant, a poursuivi le président. Elles sont le produit d’un climat où prospère l’intolérance. (…) Avec les mêmes rhétoriques complotistes ou conspirationnistes qui resurgissent comme si les leçons de l’histoire la plus tragique n’avaient pas été tirées.» François Hollande a cité la manifestation du Jour de colère, «avec des groupes hétéroclites unis par la seule hantise du juif».

C’est indéniable.
Ensuite, on cause.

On commence par lutter contre les représentations primitives, de type racialisantes.
Ensuite on désigne l’ennemi, ou si ce mot fait peur, l’adversaire principal.
On en débat à découvert.

Cette question prend en écharpe les religions, elle n’obéit ni à l’une ni à l’autre.
Elle se contente de soupeser (en public, if you please) le danger de l’alouette ultra-orthodoxe et du cheval islamiste.

Ugh, j’ai proféré.

C’était une lune vague après la pluie (quelle trouvaille que celle de ce traducteur).

Giovanni Sant'Angelo dit: 5 mars 2014 à 23h42


…pas de croire de tout et de suite,…u,…

…rien à écrire,…les royaumes plein à craqués, sous les bénéfices des démocratiques,… le mort aux chiens des peuples dresser,…

…prétexte de faire les poches aux états, et se remplir,…sur les entourloupettes,…etc,…et diversions,…

…l’Europe prétexte aux mains d’aristocrates de tout poils,…etc,…

Connaisseur de ver subtil ou d'ATC...* dit: 5 mars 2014 à 0h11

u., pouvez-vous me répondre quelque chose?

Court dit: 5 mars 2014 à 2h28

Eddy Bellegueule, c’est la Dame aux Camélias adaptée au gout du jour. un mélo lacrymal qui émeut le pays de Bray, quand tout y sonne faux et dénote une écriture médiocre. Mais cela plait aux dames.
Le phénomène ne date pas d’hier. Lorsqu’en 1904 , nantie d’une bourse de Yale, Miss Barett Wendell débarqua en France, elle rata tout ce que Paris comptait pour ne s’extasier que sur la carrière et les pièces d’Alexandre Dumas Fils, Camelias compris.
A défaut de s’inscrire dans la pertinence, Clopine s’insère au moins dans une continuité…
Bien à vous.
MC

JC..... dit: 5 mars 2014 à 5h25

« Clopine, Clopine, tout ceci n’a aucune importance. Et quand on ne l’a pas compris, il est de bon goût de faire semblant.
Je vous administre un gros bisou sur vos deux pommes rebondies. »
(Ceci pour réveiller Daaphnée, qui roupille).

Ahahaha ! la journée commence bien…

Le camarade u. souligne ci-dessus le côté dérisoire de cette lutte qui semble occuper certains esprits lents, infantiles, nombrilistes, à épontiller leur vie quelconque, leur enfance piteuse, leur jugement dérivant, de bambous serrés les uns contre les autres en corset étouffant … Dame ! chez ces braves gens, il faut tenir droit, même gauche… Dérisoire.

Mais ce n’est pas le plus merveilleux, tout le monde ayant fait le constat compassionnel…, la crapule affectueuse rompt le contact en « administrant », un mot qui sent la fessée (!), un gros bisou sur les pommes du missionnaire littéraire, pour rendre folle de jalousie la furieuse Daaphnée !

Quel régal de prendre une leçon de sadisme raffiné, de ce niveau inégalé…

JC..... dit: 5 mars 2014 à 5h38

J’aime la critique intelligente de Court qui parle de Dame aux Camélias en parlant de notre jeune prodige, celui qui « fait le buzz » dans les chaumières larmoyantes éclairée au Télérama Gazprom.

Il est un vrai critique, compétent, lui !

Pas un de ces homophobes nauséabonds et rétrogrades qui ont le culot de s’en moquer et d’écrire sans l’avoir ouvert :
« Les Aventures de Vendredi Bellegueule ? Ma Foe : un livre d’enculé vengeur pour des enculés moutonniers ! »

JC..... dit: 5 mars 2014 à 6h00

En ce qui concerne les déclarations « humanistes » antiPhobes du Pépère Casanova au diner du CRIF ( homme de grande vertu que la démocratie nous inflige dans son immense sagesse populaire depuis deux ans), il a raison sur le fond.

Les communautés, les ethnies, les groupes, ont commencé en France à s’étriper et vont continuer.

Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus assez d’argent et de travail pour calmer les agités, parce qu’il n’y a plus assez de perspectives pour donner de l’espoir, parce que les parents et l’école sont défaillants, parce que les magistrats ne font plus respecter les Lois qui limitent les écarts sociétaux.

Ainsi, grâce à Dieu, les églises seront souillées, les mosquées seront taguées, les synagogues seront salies … La Justice de Fleur de Guyane règne et ronronne, les forces de police exultent de voir leur travail reconnu, les consommateurs consomment … ! Quelle rigolade ! Jogging.

de bon matin dit: 5 mars 2014 à 6h50

Faut sauter par-dessus les flaques des petits jc and u encombrant l’espace de leurs lâchers de publicistes néocons

û garde-chiourme de daaf dit: 5 mars 2014 à 6h52

4 mars 2014 à 20 h 41 min
(elle n’est pas parfaite mais délicieusement imparfaitissime)

attention au fouet de la dame suprême: elle ne plaisante pas avec sa dignité de ‘reine de’

renato dit: 5 mars 2014 à 7h25

« Quand on est quelqu’un, pourquoi vouloir être quelque chose ? »

Pour mieux assoir le quelqu’un ?

JC..... dit: 5 mars 2014 à 7h39

Etre quelque chose, c’est la consécration d’être quelqu’un. « Etre le Miel » … ravi de remplir un petit pot avec sa petite étiquette sur une petite étagère. C’est tout de même mieux que d’être caché dans la nature, hors de portée des consommateurs au regard brillant d’envie !

Clopine Trouillefou dit: 5 mars 2014 à 7h51

Paul, ne vous assimilez pas aux commentateurs de ce blog qui se réclament du professionnalisme pour me faire taire. Vous êtes une image plus que positive pour moi, comme notre hôte d’ailleurs. Ce sont les M.Court qui étaient visés (parce que je projette ce qu’ils pensent) pas vous, bien sûr !

Quant à la vraie critique littéraire, elle est bien entendu le contraire de cet élitisme finkielkrautien : à savoir qu’elle est le fait des « passeurs », ces personnes qui tendent le savoir en partage, que je respecte plus que quiconque, car sans eux je ne serai définitivement rien. Pas d’erreur sur mes cibles, s’il vous plaît, et ne vous assimilez pas aux petits esprits de ce blog, merci !

renato dit: 5 mars 2014 à 7h53

Asseoir ses talents de flagorneur… moment frissonnant dans la vie d’un lettré… et cela vous donne le droit d’avoir sur vous un canif non règlementaire… bon, reste qu’il faut aussi s’habiller comme un bouffon (ce qui n’est pas de trop pour quelqu’un qui essaie de faire rire les gens), mais puisqu’il y a des bénéfices secondaires on peut faire l’effort —CLS a très bien justifié sa présence parmi les “immortels”… enfin, c’est, la sienne, la meilleure justification qu’il m’est arrivé d’entendre…

christiane dit: 5 mars 2014 à 8h00

@Clopine
Je pense que vous avez maintenant terminé la lecture de Sigmaringen et que vos suspicions (qui m’ont abasourdie)sont balayées. L’ensemble des romans et biographies écrites par P.Assouline auraient dû vous éloigner de cette intuition erronée.
Quant à la « piétaille », qui ciblez-vous ? Encore abasourdie…

bouguereau dit: 5 mars 2014 à 8h05

et cela vous donne le droit d’avoir sur vous un canif non règlementaire…

..des ballochards qui se tiennent les couillonèsse plus grosses que des matamors….la bite et le couteau rénateau, ça c’est la france

bouguereau dit: 5 mars 2014 à 8h07

qui se réclament du professionnalisme pour me faire taire

les occasionnelles sont plus vicelardes hin clopine

bouguereau dit: 5 mars 2014 à 8h10

Mais cela plait aux dames.

pas de dépit meusieu courte..de la tenue!

renato dit: 5 mars 2014 à 8h11

En effet, CLS parle de rituels d’une société, et tous ses genres de choses… en d’autres mots, c’est comme si on l’avait reçu dans la maison des hommes et qu’il avait découvert que l’on y causait de poivrons rouges, de poivrons verts, de poivrons jaunes, et de poivrons “pénis de chat”… ce qui ne l’éloignait pas tellement de ses occupations habituelles…

bouguereau dit: 5 mars 2014 à 8h12

le danger de l’alouette ultra-orthodoxe et du cheval islamiste.

zêtes surclassés..c’est zouzou qui vole le plus haut..chef d’escadrilles à yavé épicétou

bouguereau dit: 5 mars 2014 à 8h17

(parce que je projette ce qu’ils pensent)

fais nous un dessin clopine

JC..... dit: 5 mars 2014 à 8h19

RDL NEWS
« La vente Sotheby’s ne s’est pas passée comme prévu.

Le diamant rose de 59,60 carats avait été adjugé le 13 novembre dernier à Genève pour un prix record de 83 millions de dollars, soit 61 millions d’euros.

En défaut de paiement, Onésiphore de Prébois, l’acquéreur du diamant le plus cher du monde, n’a pas été en mesure de payer.

Sotheby’s a du verser la somme au vendeur, Chaloux de Monblogdavenir, conformément au contrat de garantie signé avec ce dernier. »

bouguereau dit: 5 mars 2014 à 8h27

Le diamant rose de 59,60 carats

jme rends pas compte..ça fait au moins gros comme un gland..un bijou de famille qui sied, et combien profond profond, à de demonblogdavenir

Curiosa dit: 5 mars 2014 à 8h33

Je comprends et soutiens Clopine, sa franchise, ses emballements et engouements face à la prétention et au dédain de Court, Paul Edel et affidé(e)s quand on n’a pas les mêmes opinions qu’eux/elles ; oui, il fut un temps où la piétaille n’avait pas le droit de l’ouvrir devant ceux qui avaient le « savoir » et ce dans tous les domaines. Avec vous, Clopine.

Angelion Rinaldust dit: 5 mars 2014 à 8h39

Pas vraiment très clair votre rengorgement post-clopineux, Paul Edel.
Vous avez donc, si l’on fait le non effort de vous lire entre les lignes, construit la propagande d’un morceau littéraire d’une amatrice lourdement insistante sur votre blog par pure complaisance régionaliste (ah « la régionale de l’épate ! », son charme demeure intact visiblement)…ce n’est pas conforme à l’éthique que vous rappelez, et c’est étrange. Vous lui envoyez un ascenseur et vous vous prenez dans la poire un renvoi de monte-charge, alors que vous savez très bien que la littérature est affaire d’escalier, ouvert, fermé, en vis, qu’importe pourvu qu’on ait le tournis dans les croisements et les paliers, ne venez pas vous plaindre, mince.
L’escalier, en littérature comme partout, c’est le meilleur moment. La dame de Normandie veut supprimer toute cette poésie de l’accession qui n’est pas accessoire, et vous lui donniez presque quitus de cela, je ne vous complimente pas, Paul Edel. Bon j’arrive, je monte…laissez la porte fermée, svp.

bérénice dit: 5 mars 2014 à 8h54

Angelion, bien trouvé ce rêve mais pourquoi vous obstiner à chasser la poussière quand le vent qui circule dans les travées s’en charge, s’attacher aux détails oublier l’essentiel, escalier en vis, colimaçon, pour descendre chevaucher la rampe, sans obstacle. Floraison de pseudos.

Vive les Autres dit: 5 mars 2014 à 8h55

Curiosa dit: 5 mars 2014 à 9 h 33 min
Je comprends et soutiens Clopine

Les obsédé(e)s se consolent entre eux(elles)

Les Curiosa, Clopine, TKT, Jacques Barozzi, Chaloux, … se doivent d’avoir un épouvantail pour exister.

JC..... dit: 5 mars 2014 à 8h58

Mes biens chers Frères !
L’heure est grave, comme aux plus sombres heures de notre Histoire.

Devant le danger de l’intolérance, devant la révolte révoltante de certaines égéries, face aux périls nombreux qui apparaissent sur ce blog, pour lutter contre les viragos littéraires dévoyées, une seule attitude, mes amis : l’Union sacrée !

Aujourd’hui ! Ici même ! Fêtons la naissance du M.L.F. !!!

Qu’est ce que ce MLF nouveau ? Que se propose t il de conduire comme combat ? Je vais vous le dire !

Le MLF rassemble tous les hommes valides de ce blog, nous les MALES LANGOUREUX FEMINISTES de la République des Livres.

Elles s’organisent, faisons la même chose !!! Nous avons demandé à Passou d’en être le Président d’Honneur… Il se tâte, refusant souvent les plus lourdes charges. Il nous accompagnera discrètement, soyons en persuadés !

Rassemblement !
Luttons contre l’intolérance et le sectarisme littéraire.
(Exemptés de cotisation : chômeurs, incultes, briseurs de grèves, retraités avinés. Concours d’entrée obligatoire pour les universitaires, intellectuels, écrivains et critiques, souvent affaiblis par des années d’humanisme.)

A bientôt ! Combattons pour nos idées !

bérénice dit: 5 mars 2014 à 9h04

Sans inquiétude, curiosité, Daphnée se refait-elle une virginité dans ces îles qui à l’évidence ne sont pas pourvoyeuses du confort de la modernité l’isolant de son monde et de tant de vivants? On s’ennuie d’un si bel esprit clairvoyant, puissant comme une plume d’aigle de Wahlberg.

Giovanni Sant'Angelo dit: 5 mars 2014 à 9h07


…c’est calme ce matin,…tout le monde s’est rangé,…
…pourtant, pas de revue en vue,…
…ou sont passez mes  » Crazy Horse  » d’Ukraine,…au Bol-Show,…
…zut et mes jambons aux endives,…avec béchamel d’Académicien de lèche-cul d’aristocrate en manque,…etc,…

…déjà,…plus qu’un souvenir,…en cuisine des Bourses,…etc,…

Curiosa dit: 5 mars 2014 à 9h10

et alors Vive les autres à 9h55 : vous vous soutenez bien entre mecs… Popaul s’est conduit comme un mufle.

bérénice dit: 5 mars 2014 à 9h12

pOPAUL UN MUFLE, il a du oublier de sortir de l’étagère rangée dans les livres.

Phil dit: 5 mars 2014 à 9h16

Bien dommage que Robbe-Grillet ne fût pas contraint d’écrire son discours. L’exercice de la flagornerie est assez profitable aux lecteurs. Montherlant a placé un portrait de Richelieu en tête du sien édité par gallimard, prétendant être le premier académicien à faire ainsi. Un mensonge de plus, probablement. Pas de fumée sans fumeroles.

JC..... dit: 5 mars 2014 à 9h26

Curiosa, Bérénice, mes correspondantes romaines, avisées, me confirment que Paul Edel est plutôt buffle que mufle, question comportement …

Clopine Trouillefou dit: 5 mars 2014 à 9h31

Je crois que je me suis fort mal exprimée, Christiane : je faisais du second degré. Je me « mettais à la place » des Slaves et des M.Court (pas Paul Edel, Curiosa, ni notre hôte, bien évidemment), des Daaphnées aussi : de tous ceux qui, sans l’avouer, ou en l’avouant (!)pensent fermement que « pour avoir le droit de parler de littérature, il faut remplir des conditions : diplômes universitaires, professionnalisme, etc. » Mon troll Bergeret fait partie de cette opinion, qui lui donne à peu de frais le droit de me mépriser.

Or, je revendique d’être une lectrice, voilà. Et je SAIS que je sais lire. Quand un livre me touche, qu’il me paraît intéressant d’une manière ou d’une autre, non seulement j’en parle mais je tâche de le partager. Tout comme le fait (mais à un autre niveau, bien sûr) un Paul Edel. Voilà tout.

Est-ce clair pour tous, où vais-je devoir m’excuser devant ceux que j’ai peut-être blessés ?

Clopine Trouillefou dit: 5 mars 2014 à 9h34

et non, je n’ai pas encore fini Singmaringen. Ne me dites rien ! je sais juste que j’avais raison : le chantre, c’est Julius.

et puis c’était un gag, savez-vous. Je ne pense pas Pierre Assouline assez pervers pour nous prendre pour cobayes. Ca, c’est bon pour un Bergeret.

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