Quand les vies doubles abolissent les frontières
Canada n’est pas le seul roman du double de la rentrée, il s’en faut. Il faut aussi compter avec quelques autres. Siamoises (284 pages, 19 euros, Naïve) est l’un des plus troublants et sans aucun doute le plus accompli du tandem formé par Michel Canesi et Jamil Rahmani. Cette fois, contrairement à leurs précédents romans, ils ne se contentent pas de traiter une bonne histoire : ils s’en donnent les moyens avec une technique irréprochable. Diabolique même eu égard au thème. Une manière bien à eux de refléter l’époque à travers des destins brisés. Essayons d’en dire davantage sans en dire trop. Car un coup de théâtre final (c’est déjà trop de l’annoncer) jette une lumière noire mais éblouissante sur l’ensemble.
Deux sœurs que leur caractère oppose sont soudées autour de l’insupportable disparition de leur père adoré, et contre les harcèlements de leur mère dépressive. Chacune sa voix dans ce roman qui se veut choral par nécessité et non par commodité ou goût du procédé. Arrive le beau-père, attentionné, trop même. Il faut à l’héroïne un voyage au Maroc et un séjour à Alger, pour y préparer les corps d’un industriel français et son fils assassinés, avec la découverte de véritables siamoises pour comprendre que sa tendance schizoïde lui a fait projeter une sœur fictive (tant pis, c’est dit mais comment en parler sans en parler ?). Advient alors le temps du traitement. Mais la soigner, c’est la normaliser en lui ôtant son imaginaire. Anesthésie et thanatopraxie. L’histoire commence dans la nuit et s’achève dans la lumière. Où se situe la frontière entre la raison et la folie ? La camisole chimique est au bout du chemin, et parfois les électrochocs. Même si à la veille de basculer, il y aura toujours une blouse blanche pour se demander si certains dérèglements de l’esprit n’ont pas plutôt partie liée avec l’univers des rêves. Autrement dit : par souci de préservation de l’ordre social, peut-on amputer des êtres de leur imaginaire, de leurs songes et de leurs fantasmes ?
On se prend alors à douter de la norme. Troublé au début de la lecture, le lecteur est dérangé en fin de parcours comme on peut l’être par un récit proprement dérangeant, dans la meilleure acception du terme, la seule qui vaille en littérature : un livre, voire un chapitre, une page, un paragraphe qui vous expliquent ce qui vous arrive mieux que vous ne sauriez le faire. « La frontière aujourd’hui c’est la mer » lit-on quand même les frontières identitaires, auxquelles tant s’accrochent lorsque tout vacille, se brouillent à leur tour. Le membre fantôme au centre d’un autre roman de ces médecins-écrivains a été remplacé cette fois par le gris neuroleptique. Une vraie trouvaille, idéale dans cette forêt de faux-semblants et de vrais indices avant de comprendre que l’une des deux sœurs n’est que le fruit de l’imagination de l’autre. Qui jurerait n’avoir jamais craint de basculer de l’autre côté ? C’est toute la réussite de ce thriller psychologique de nous forcer à affronter la question.
Un autre personnage de double est au centre de L’invention de nos vies (492 pages, 20,50 euros, Grasset) de Karine Tuil, l’un des romans les plus prenants et les mieux ficelés de la rentrée. Mais oui, c’est un art ! Les destins de trois personnages s’y croisent et s’y entremêlent entre Paris, New York et le Pakistan. Une histoire de double usurpation d’identité où l’on voit le (anti)héros Samir Tahar, fils d’immigrés tunisiens, intelligent, séducteur, brillant, devenu un brillant avocat pénaliste grâce à la méritocratie républicaine, se cogne à un plafond de verre. La faute à son prénom. Du moins en est-il persuadé. En le raccourcissant en Sam, il n’éprouve même pas la honte de sacrifier le nom du père par ambition puisqu’il ne s’agit que du prénom.
Engagé au cabinet d’un Maître Lévy qui le prend pour un séfarade, il se dit qu’il n’y aurait pas de mal au fond à le laisser croire. Le culte de la performance compense chez lui la honte des origines. Le voilà lancé sans faire exprès. Un cynique charismatique au sourire de prédateur. Musulman devenu juif sans avoir même à se convertir, il falsifie tout pour parfaire son identité. Il s’invente une autre vie dans le fol et naïf espoir d’échapper au déterminisme. Juste assez pour conquérir sa place. Sauf qu’un tel projet est sans limite. Son ascension commence. Il a mis un doigt dans l’engrenage et s’engouffre non sans volupté dans la machine à réussir. Le voici à New York. Son charme agit sur la fille d’un magnat juif. Il l’épouse et bascule définitivement dans la mystification en empruntant le passé de son plus ancien ami, Samuel, un écrivain laborieux à qui il avait déjà disputé une femme dans leur jeunesse, une Nina à laquelle ils sont restés chacun liés à leur manière. Grisé par ses succès, il ignore les limites et outrepasse les frontières là même où il se croyait illégitime.
Les clichés ne manquent pas mais l’auteur désamorce toute critique en les détournant aussitôt. Elle fait de l’équilibrisme sur un fil tendu entre le mensonge, la tromperie, la trahison. Ce Tahar, dont le sentiment d’insécurité est le carburant, fait fortement penser à Karine Tuil, et au reflet qu’elle a déjà donné de sa propre fragilité dans ses précédents romans. C’est aussi palpitant qu’une bonne série télévisée dont les chapitres seraient autant de saisons. Efficace dans la férocité. Oublions le titre, très tendance. Il aurait fallu interdire « L’invention de… » après L’invention de la solitude de Paul Auster il y a une vingtaine d’années. J’aurais plutôt vu à la place La Consolation. Ceux qui l’ont lu comprendront pourquoi. Ce roman marque probablement l’accomplissement de Karine Tuil. Ce qu’elle a écrit de plus dense, de plus fouillé, de mieux composé. La réflexion sur le déni identitaire est forte, convaincante, nonobstant quelques tics d’écriture, plusieurs mots accolés pour ne pas en choisir un et quelques trucs typographiques énervants qui relèvent de l’affèterie.
Là encore, comme chez Canesi & Rahmani, un festival d’identités insincères, de faux-semblants, d’impostures aux autres et à soi-même, concentrés en un personnage que l’on finit par trouver pathétique, même si on ne sait plus s’il est Samir, Samuel ou Sam. Lui-même le sait-il encore ? Que l’on se rassure, la fin est morale. Il finira par tomber. Tout cela pour dire que nul n’a le pouvoir d’inventer sa vie : il peut juste la rêver avant de passer à côté en la manquant.
(Photos Jean-Pierre Bertin-Maghit)
1 176 Réponses pour Quand les vies doubles abolissent les frontières
…
…la vie qu’elle » destiné « ,…les strates de vandales-parasites,…etc,…
…
J’aime bien « un des romans les plus prenants et les mieux ficelés de la rentrée »….
Est-ce la ficelle qui crée l’effet?
Bien à vous.
MC
« une Nina à laquelle ils sont restés chacun liés à leur manière. »
Dites plutôt : un Ninas auquel ils sont restés liés, chacun à SA manière.
Merci de votre attention.
au « b.a.t. » « bonne journées » il faut ajouter le « merci de votre attention »
quelques trucs typographiques énervants qui relèvent de l’affèterie
ha que j’aime pas ça non pus lassouline..faut ête intraitabe avec ça
Tout cela pour dire que nul n’a le pouvoir d’inventer sa vie : il peut juste la rêver avant de passer à côté en la manquant
..et la y’a yavé qui te dit « bonne journée petit enculé »
Est-ce la ficelle qui crée l’effet?
c’est comme dans le roti..ou bien tu sais que le pendeur de londre vendait ses cordes en morceau aprés l’exécution..jusqu’au moment où il a refilé des petits bouts genre rondelle de saucisson de lyon alors évidemment les gens se sont plaint..je sais pas si même avec des patates c’est si bon que ça
nul n’a le pouvoir d’inventer sa vie : il peut juste la rêver avant de passer à côté en la manquant
l’a-t-il vraiment manquée?
toi t’es keupu..
..les cons ça rate jamais
Que l’on se rassure, la fin est morale. Il finira par tomber
bon ben..bonne journée
on ne sait plus s’il est Samir, Samuel ou Sam. Lui-même le sait-il encore ?
le genre de phrase qu’un boug est trop con pour comprendre
Merci, Bouguereau, pour ce chapelet de commentaires sublimes. Un peu mornes, certes, vides et sans objet. En un mot tout à fait inutiles. Tellement toi.
est-ce la ficelle qui crée l’effet ? pour Court ce serait plutôt la corde
Sur le sujet du premier roman, il y a La Trilogie des Jumeaux d’Agota Kristof, immense chef d’oeuvre, tremblement de terre littéraire, qui dispense à tout jamais d’en lire toute resucée « réaliste ».
« C’est aussi palpitant qu’une bonne série télévisée ».
C’est tout dire.
Pierre Assouline, depuis un petit moment, vous truffez vos articles d’énormes vacheries quasi indétectables. On s’amuse à les chercher. On les trouve toujours. Délectable.
Il y aurait un petit travail à mettre en oeuvre: L’Éloge selon Pierre Assouline.
Coleman Silk?
« immense chef d’oeuvre, tremblement de terre littéraire »
Chaloux
Mais quelle burne.
« quasi indétectables. On s’amuse à les chercher. On les trouve toujours. Délectable. »
Chaloux
L’apprentissage de la lecture lui a toujours posé quelques difficultés, la lèche jamais.
Lis-le, tête de paf. Pour « étudier le Chaloux », t’es pas au niveau. Que toi pour pas t’en apercevoir…
Je vois que le débat est bien parti.
CE2 dit: 3 octobre 2013 à 9 h 51 min
Devriez vous mettre en rapport avec mon morpion, celui qui n’a qu’un mot à son vocabulaire.
Entre « lèche » et « burne », vous pourriez entreprendre une relation gagnant-gagnant…
« Il faut à l’héroïne un voyage au Maroc et un séjour à Alger, pour y préparer les corps d’un industriel français et son fils assassinés, avec la découverte de véritables siamoises pour comprendre que sa tendance schizoïde lui a fait projeter une sœur fictive »
Un lecteur de maison d’édition lit ça avec circonspection.
Heureusement qu’il y a des phrases, avant et après.
> Diabolique même eu égard au thème.
Faut-il comprendre ‘Diabolique, même eu égard au thème’ ou ‘Diabolique même, eu égard au thème’. Merci.
u., peut-être que les lecteurs de maison d’édition lisent « sans circonspection ». Yourcenar, au sujet de la critique littéraire:
« Je m’étonne que les corps de métier soient si mal constitués ».
> Diabolique même, u., et gare au thème.
Evangile Lc 17, 5-10
Les Apôtres dirent au Seigneur Assouline :
« Augmente en nous la foi ! »…
Diabolo, qui nique même u. au garrot, t’aime.
« Il y aurait un petit travail à mettre en oeuvre: L’Éloge selon Pierre Assouline. »
Mais oui, Chaloux.
Tout un art difficile à enseigner aux aspirants notables de la république des lettres, pour les dégrossir un peu: savoir prendre ses distances avec un texte sans « insulter l’avenir », comme disent nos lycéens.
Cette phrase est bien aussi:
« Les clichés ne manquent pas mais l’auteur désamorce toute critique en les détournant aussitôt. »
C’est une phrase d’une grande générosité.
Il ne s’agit pas seulement de dire que le livre a autant de défauts que de qualités, mais aussi que c’est l’auteur lui-même qui la capacité de transformer son plomb en or.
Chaque bon entendeur y trouve son salut.
C’est très fort.
Mais quelle burne.
je m’inscris en faux ! sans cheuloux les « enormes vacheries indétectables » (sic) de lassouline ben nous on les verrait même pas..c’est dire si qu’on est con
dailleurs cheuloux est tellement bien parmi nous..il est des notres..il a un tel fort instincte grégaire que c’est lui qui bêle et meugle le mieux
Heureusement qu’il y a des phrases avant et après.
Ca dépend, des phrases pour des jours où tout est dépeuplé? Quoiqu’il en soit quelle fameuse bataille que celle qui s’annonce, l’artillerie lourde ne va pas tarder à décimer les collines, incendier le bois, brûler les champs, abattre hommes et bêtes égarés, creuser des puits pour ensevelir nos sains intérêts pour des compositions littéraires, faire naître des cris pour le silence des lignes.
Diabolique même huée, Garraud t’aime.
C’est une phrase d’une grande générosité.
..bon je comprends surtout qu’on en est souvent là..c’est interessant ta confusion avec l’empathie et la générosité, zouzou. « Aprés tout un mauvais écrivain peut être largement meilleur que moi » c’est ce quelle semble vouloir dire..bref lassouline « loue modérément »..jean marron a dit que c’était un jeux qui pouvait être dangeureux
le thème toujours même? Je t’aime? C’est du Mathieu
bougue tous les jeu sont dangereux, petit on a du vous ficeler à votre chaise pas électrique, la peine de mort était abolie et aux US yavé plus de courants, c’est dla fote aux chinois!
Le pauvre Bouguereau est sur le flan. (Là, pas de faute. C’est fait exprès. Je vous le dis, hein, comme ça y a pas d’erreur).
Le même thème ou le thème même ?
le bougue redresseur de vérités, avec ses petits poings et ses gros sabots…
homeland?
sur le flan..ma baudruche crevée, je me traine etc..c’est yavé qui t’exauce cheuloux
ho ma mère rekeupu..la main droite de yavé et de cheuloux..bonne journée
« sans cheuloux les « enormes vacheries indétectables » (sic) de lassouline ben nous on les verrait même pas..c’est dire si qu’on est con »
Pense aux enfants, bouguereau.
Il en passe un certain nombre par ici.
Tous ne sont pas lycéens.
Faute d’erreurs, y a pas de lézards, mais, à défaut de fautes, peut y avoir des erreurs, hein, comme disent les lycéens.
j’ai regardé les photos de Karine Tuil, on dirait des photos de mode.
Dommage que Jane Austen ne soit pas une écrivaine d’aujourd’hui, on l’aurait vue poser en jean et baskets, elle aurait été top.
10h27 il est question d’amour, de pouvoir, d’identité, de folie, de la nécessité de faire coller l’envers l’endroit d’un individu pour qu’il tienne sa place dans la société telle qu’elle est organisée, de définition et de frontière entre la norme la pathologie.
Une énorme vacherie, c’est un ensemble de grosses vaches ?
Exactement ça, u., c’est pour les enfants. Et un peu pour moi aussi, d’ailleurs, qui suis un grand enfant. Je ne dis pas que le procédé n’existait pas, mais je trouve qu’il s’intensifie. Jamais je n’avais lu à ce point-là, en filigranes la mention : »Ne lisez pas ces livres ». (L’article à propos de la dame Germain, et du tout à fait illisible Dubosc chez Verdier, -j’ai essayé pour voir:insupportable- était un sommet. Agrémenté d’une prophétie comique : l’université s’emparera bientôt de ces textes…).
Jolie brune Hamlet vous avez raison, qui donne envie du contact, chaleureuse souriante pas pédante ni hautaine en plus elle écrit, allons voir si la rose…
» Quand les dix roubles bimbolisent les rombières »!
Quitte à se dédoubler…
Avec bouguereau on apprend des tas de trucs, ça fait progresser
Cernons Chaloux dit: 3 octobre 2013 à 10 h 32 min
Faute d’erreurs, y a pas de lézards
Si y en a pas pourquoi tu mets un s?
Crétin.
Chaloux dit: 3 octobre 2013 à 10 h 24 min
Le pauvre Bouguereau est sur le flan
Et il en sait quelque chose le Chaloux, c’est lui qui fait le flan.
La première photo, pas du tout, la seconde, un peu mieux. Lise et moi entrent les lignes.
Merci de votre attention.
« bref lassouline « loue modérément »..jean marron a dit que c’était un jeux qui pouvait être dangeureux »
C’est sûr, bouguereau, mais c’est assumé.
Tiens regarde celle-là, qui ne t’a pas échappé (mais pense aux enfants):
« Ce roman marque probablement l’accomplissement de Karine Tuil. Ce qu’elle a écrit de plus dense, de plus fouillé, de mieux composé. »
Le danger d’une critique trop nuancée, c’est qu’elle peut conduire à la tiédeur, au grisâtre.
On aime, c’est humain, utiliser des mots grands et beaux, se faire le porteur de sentiments entiers (sauf à laisser derrière soi une réputation d’esprit étriqué).
Alors c’est simple, on use comme on veut d’expressions fortes et laudatives, par ex.
« Ce roman marque probablement l’accomplissement… ».
Mais on l’enchâsse.
On prend publiquement son pied, mais on la précaution de loger ce pied dans les petites chaussures d’une vieille chinoise:
« … de Karine Tuil ».
C’est un accomplissement!
Mais c’est seulement celui de l’auteur.
Que vaut en valeur absolue (s’il en est) cette valeur relative?
Au lecteur d’aller voir.
Un maître artisan.
puisque Monsieur Assouline n’a pas voulu dire la fin de ce roman je vais vous la dire.
Donc Sam épouse la fille d’un banquier newyorkais.
Là des gars des services secrets iraniens découvrent le subterfuge. Ils contactent Sam pour les aider à tuer son beau père qui finance la fabrication d’armes israéliennes.
Au moment de poser sa bombe dans le breua de son beau père, sa femme débarque avec ses enfants, du coup hop ! il désamorce la bombe, flop…
Là le mossad apprend que les services secrets iraniens ont contacté Sam, du coup hop ! comme Sam est amené à se déplacer dans les pays arabes, vu que son beau père place l’argent du pétrole pour utiliser les intérets de ces palcement pour acheter des armes pour le mossad, le mossad demande à Sam, hop ! de placer une bombe dans le bureau lors de sa prochaine réunion à Ryad où seront présents des responsables du hamas, et là il tombe sur qui ? je vous le donne en mille, sur son frère qui travaille pour le Hamas, du coup flop ! il désamorce sa bombe.
résultat des courses il se retrouve avec le Mossad et les services secrets iraniens à ses trousses, il rentre vite à New York et il embarque sa femme et ses enfants dans son 4X4 pour aller se réfugier dans une montagne au bord d’un lac au Canada.
Et là sur qui il tombe en arrivant dans sa cabane au Canada, je vous le donne en mille : sur des agents de la CIA qui contrairement au lecteur suivaient toute l’histoire depuis le début.
Je vous dis pas la fin du livre mais il faut le livre, c’est comme qui dirait « palpitant ».
En tout cas c’est un très bon livre, sans doute le meilleur de la rentrée.
Andouille !
Arsouille !
10h41 Un crétin est un habitant des crêtes, il fait ce qu’il veut.
u. dit: 3 octobre 2013 à 10 h 42 min
mais c’est assumé.
Traite-le de faux-cul pendant t’y es.
Bien à vous,
Merci de votre attention.
Une prophétie facile plutôt que comique car l’université s’empare désormais de tout et de n’importe quoi — on assistera bientôt à la publication (après soutenance) de thèses sur des sujets relatifs à la vie privée du thésard (p. ex., « Le 2 octobre 2013, ma voisine est sortie avec des chaussures rouges »). On parlera, indûment, de micro histoire, et on en fera des pièces de théâtre.
Eh, voilà comment Karine se dédouble!
http://www.karinetuil.com/photos_032.htm
Molto carina.
« j’ai regardé les photos de Karine Tuil, on dirait des photos de mode », dit hamlet, qui ne regarde plus les défilés.
Que peut-elle y faire?
On inclut désormais les photos dans la promo (c ‘est prévu dans le contrat?).
Mon impression, c’est qu’on aurait plaisir à prendre un verre avec Karine.
Remarquez que Canesi et Rahmani ne sont pas mal non plus.
Ils font « couple mature », comme on dit dans les magazines.
Un verre? Pas impossible, mais pas urgent.
Béré, ô ma béré, exultons ensemble sur les crêtes, juste à côté de la plaque, dirait Pablo, tectonique, ajouterait Chaloux.
« Le 2 octobre 2013, ma voisine est sortie avec des chaussures rouges »
Erreur! c’était le premier octobre! et avec des chaussures noires! ça change toute la trame
u. ce n’est pas une critique, je n’ai rien contre les photos de mode.
c’est juste que j’aurais bien aimé voir Jane Austen dans ce genre de photos.
Cernons Chaloux dit: 3 octobre 2013 à 10 h 43 min
Pas un problème d’être trollé. Ce qui me chagrine, c’est de l’être par un microcéphale sans esprit. A chaque fois que tu passes à l’attaque tu ne fais qu’exhiber ta tragique absence de matière grise. Ton petit refrain « burne » ne fait pas plus d’effet que le tintement d’une vilaine pendule.
Mais en l’entendant, on a l’impression de voir couler sur une serviette nouée ton âcre vomi de créature inachevée, et de renifler les pénibles relents de ton corps débile et sans lendemain.
Le terrible, c’est que tu exhibes tout ça. Pas le reste.
tous ces livres sur l’identité à la longue ça devient barbant.
j’admire Monsieur Assouline de ne pas se lasser de lire ces histoires qu’on a déjà lu un million de fois.
« Mon impression, c’est qu’on aurait plaisir à prendre un verre avec Karine. »
Et la Daaph, va t-elle continuer à te mordre le lobe de l’ oreille?
10h54 Je n’ai pas fait de demande de naturalisation pour les crêtes pas plus dans l’attente d’un visa touristique, rangez votre espoir de m’y rencontrer un jour ou ce sera dans un état de somnambulisme bien que personne ne puisse se garder totalement de sa totalité.
on aurait plaisir à prendre un verre avec Karine.
Dévoile le fond de ta pensée, il n’est plus temps de biaiser, regarde ta lubricité en face des trous.
« c’est juste que j’aurais bien aimé voir Jane Austen dans ce genre de photos. »
La postérité s’est heureusement vengée, hamlet.
Le culte d’Austin dans le dernier demi-siècle a propagé son portrait sur la couverture des notebooks, les enseignes des B&B ou sur les mugs à café.
Cannibalisme posthume, mais n’insultons pas la nostalgie et la tendresse.
Bien sûr le grand blonc, il est possible que le thésard ait menti, nous ne savons toutefois pas quelle « historia » il veut nous narrer.
« Dévoile le fond de ta pensée »
Volontiers.
Ma lubricité a toujours besoin d’une muselière.
Mais je vois venir le temps où je pourrai la déposer sur vos genoux, aux caresses elle ne répondra que par des ronrons.
bérénice dit: 3 octobre 2013 à 11 h 00 min
« bien que personne ne puisse se garder totalement de sa totalité »
Avec ça, vous êtes déjà sur un sommet. Je vous déconseille vivement d’escalader encore.
Le deal, photographier Karine T. habillée en femen pendant la foire de Brive avec Arnaud Viviant tenant son livre sous les seins nus..Et publier la photo dans Lui ( moyennant finance, cela va de soi!)
Ah, Chaloux, puisque je te tiens, tu te tékatises. Tu fais erreur sur la personne. « Äcre vomi de créature inachevée, corps débile et sans lendemain », tout cela est vrai, mais le « petit refrain sur la burne » n’est pas de moi.
Bonne continuation.
le grand blonc > le grand blonD… pardon
pourquoi le très-haut a-t-il fait chaloux si méchant ?
renato dit: 3 octobre 2013 à 11 h 07 min
le grand blonD
Vous essayez d’imiter Thierry ?
renato dit: 3 octobre 2013 à 10 h 49 min
« Une prophétie facile plutôt que comique car l’université s’empare désormais de tout et de n’importe quoi »
Question en passant. Existe-t-il des travaux universitaires concernant l’oeuvre photographique de Toto?
Au cas bien probable où la réponse serait « non », peut-être conviendrait-il de nuancer quelque peu les propos dudit, et d’y apporter les corrections suivantes:
« L’université ne s’empare pas tout à fait de tout et pas tout à fait non plus de n’importe quoi. »
« … j’aurais bien aimé voir Jane Austen dans ce genre de photos »
Jetez un coup d’œil à la mode de l’époque…
aux caresses elle ne répondra que par des ronrons.
beuh c’est répugnant.
« Il aurait fallu interdire « L’invention de… » après L’invention de la solitude de Paul Auster il y a une vingtaine d’années. », écrit Pierre A.
Comme c’est vrai.
Cette interdiction devrait s’étendre à l’histoire et aux cultural studies, depuis le justement fameux Invention of Tradition.
Remarquer que « Fabrication » se porte bien aussi
C’est un mot qui couvre souvent des produits sociologiques paresseux ou rusés.
Comme dans le livre qui vient de sortir:
« Islamophobie: Comment les élites françaises FABRIQUENT le « problème musulman »
On lit un tel titre avec accablement.
Processing Islamophobia
Negociating Islamophobia
Manufacturing Islamophobia
Fucking up Islamophobia…
Je ne suis pas un troll, mais ça commence à y ressembler beaucoup. Il est temps d’arrêter.
Merci de votre attention.
Tu vois un pseudo con et tu peux parier qu’il cache Chaloux..
misère de nous autres dit: 3 octobre 2013 à 11 h 10 min
pourquoi le très-haut a-t-il fait chaloux si méchant ?
Autrefois, j’étais d’une bonté peu commune. Et puis se sont trouvés sur ma route plein de cafouilleux emmerdeurs comme toi.
Dans la vraie vie Chaloux c’est un gars qui se pisse parmi au moindre conflit.
Chaloux dit: 3 octobre 2013 à 11 h 19 min
cafouilleux emmerdeurs
u. à qui répondez-vous en vous engageant de la sorte, un homme une femme? You be quiet ne se définit pas de cette façon alors à moins que vous ne cultiviez aucune préférence vous dévoilez vos us et coutumes sans complexe, quel héroïsme doublé de quel érotisme libéré!
Analyse des masques dit: 3 octobre 2013 à 11 h 18 min
Tu vois un pseudo con et tu peux parier qu’il cache Chaloux..
Oui, mais ça c’est juste une illusion produite par le sachet de potage déshydraté qui te sert de cerveau.
« un pseudo con »
Donc très loin d’ être un con?!
Tu vois un pseudo con et tu peux parier qu’il cache Chaloux..
Pas forcément, faut que le texte soit con aussi.
Analyse des masques dit: 3 octobre 2013 à 11 h 22 min
Ça, c’est qu’il est l’heure de changer ta couche.
Ton truc, c’est une espèce de Journal, on dirait.
Vous avez dit pseudo con ? ça par exemple, diagnostic de Analyse des masques
Pas forcément, faut que le texte soit con aussi.
ça va sans dire..
Invention
Interdiction
Fabrication
Une descente dans l’enfer d’un atelier clandestin.
Faire le con
Jouer au con
ce n’ est pas être con!
On est sur un blog littéraire ou quoi?
Confection.
beuh c’est répugnant.
en effet zouzou..c’est une image qui devrait être interdite..t’as du piquer ça a paul austère dans son loft gris souris
On est sur un blog littéraire ou quoi?
On est là pour rigoler.
On ne jette de pierres qu’aux arbres qui portent des fruits.
11h06 je suis votre conseil, j’explore les sous-sol. Que de pauvres fous crédules obéissant aux ordres de fous dangereux.
« On est là pour rigoler ».
Merci u.
On ne jette de pierres qu’aux arbres qui portent des fruits.
Chaloux en Saint Sébastien.
Merci u.
Ne vous inquiétez pas, ce n’est que moi.
Oups ! j’oubliais de remercier u.
Chaloux à tous les étages..
au revoir
Un maître artisan.
oui zouzou, la vérité c’est que le critique doit également socialiser l’entre gens du petit monde littéraire, le critique est maintenant dabord un travailleur social, comme de penser que le sujet universitaire doit être puisé dans l’héroîque, et non sur un mode libertarien de rien ou l’on s’honore soimême en honorant non pas un consommateur mais le plus possible vdqs..aprés tout on s’est évertué a faire du talmoul un trésor de sagesse de poésie et de finesse d’écriture..à raison ? n’est pas rester sur le même mode que de faire du pitboul avec harri poteur..demain autrechose
ce qui fait le plus mal c’est de voir un keupu se faire le chancre du classique, additionnons les chancres et on a envie d’aller a une conférence de dirty harri
La question à poser: qu’est-ce qui les rend fous? chaque classe, ici deux les opprimés et les esclavagistes? Les causes sont différentes pour un mal qui s’habille et s’affiche avec des composants symptomatiques qui ne se rejoignent qu’à l’infini comme des parallèles.
« une illusion produite par le sachet de potage déshydraté qui te sert de cerveau. »
on apprend de ces trucs!
Cela dit, il y aurait tout une étude à faire sur le mot « con ». Il dispense de tout, d’esprit, d’intelligence, de références, du moindre effort. Celui qui l’emploie à tout bout de champ s’imagine avoir en main l’arme absolue, alors que ses mains sont demeurées (comme lui) tout à fait vides. Au bout du compte il n’a rien dit. Il n’est jamais sorti du néant, mais il a cru s’imposer au regard des autres, dans l’instant où le mot a surgi, dans une sorte d’invincibilité presque divine. L’abus du mot « con » est un truc de minable. Continuez, pas de souci.
Merci u
il calçonne..c’est une espèce de danse de saint guy qu’il a, elle a un caractère sacrée je le rappelle
comment dire..un maitre artisan ?
Ton petit refrain « burne » ne fait pas plus d’effet que le tintement d’une vilaine pendule
bouguereau dit: 3 octobre 2013 à 11 h 41 min
Le Chaloux usurpateur
ressemble de plus en plus à TKT.
L’achat du bichon se profile.
11h41:D’où vient ce mot d’argot? burn en anglais brûlé grillé? ce serait OUT? sorti définitivement du jeu?
Bouguereau, arrête de me lire, tu te fais du mal.
Bonne journée,
Si Chaloux savait que son troll est Pascal Quignard, il ne l’appellerait plus que par ses initiales.
On est là pour rigoler.
Déchiffrer c’est trop long, tout le monde avait compris.
Etudions le Chaloux dit: 3 octobre 2013 à 11 h 47 min
Non, ce n’est pas moi, je n’usurpe jamais.
Toi, tu es vraiment un con. (L’emploi du mot se justifie quand la matière est trop pauvre pour se prêter à la moindre analyse).
son troll
Pardon ! UN de ses trolls.
Bouguereau, arrête de me lire, tu te fais du mal.
mais enfin cheuloux.. »c’est aussi palpitant qu’une série télévisée » et tu voudrais m’en priver?..t’es vraiment vraiment méchant
bérénice dit: 3 octobre 2013 à 11 h 47 min
L’ expression exacte est : « casser les burnes » et elles vont toujours par deux…
@ Chaloux
« Yourcenar, au sujet de la critique littéraire… »
Ça existe, des vrais écrivains qui aiment les critiques?
« Aucun critique n’a le droit de prétendre qu’il comprend à fond un créateur. »
(Ezra Pound)
« Comme tout le monde, les critiques voient ce qu’ils cherchent et non ce qui se trouve en fait devant eux. »
(G.B. Shaw)
« De la critique.
Trois ans pour faire un livre, cinq lignes pour le ridiculiser – et les citations fausses.
(A. Camus. Carnets)
Comme le dit Borgès, il y a beaucoup moins de bon lecteurs que de bons écrivains. Et j’ajouterais: beaucoup moins de bons critiques que de bons lecteurs.
(Danilo Kis. Le résidu amer de l’expérience)
Chaloux dit: 3 octobre 2013 à 11 h 51 min
Etudions le Chaloux dit: 3 octobre 2013 à 11 h 47 min
un con. (L’emploi du mot se justifie quand la matière est trop pauvre pour se prêter à la moindre analyse)
Vraiment, je trouve que m’accordez beaucoup trop d’importance. Cela peut se comprendre, compte-tenu de ce que vous êtes pour la plupart, mais tout de même modérez-vous. Quant à me supposer pareil troll, même pour rire, cela tend évidemment à me situer par rapport à votre grouillante multitude. Merci. C’est exactement mon avis.
et pour finir il n’y a qu’un seul pablo..j’attends la burne qui ose ne pas s’en féliciter
Le bouc émissaire désigné, la séance quotidienne ouverte, attendons que se recentre le débat sur l’ordre du jour négligemment(tous les adverbes mentent)proposé par, rappelons le, Pierre Assouline siégeant à l’académie Goncourt à moins que ce ne soit une autre que la sociabilité ordinaire interdit de mentionner ici et qui n’y trouvera pas lieu.
c’est ça les séries télévisée cheuloux..un jour j’ai vu un trés vieux me stupéfier a me dire « laisse moi je dois regarder plus belle la vie »..il m’a répondu d’un air gourmand..tu comprends c’est le plus interessant sujet de conversation que j’ai avec mes aides soignantes le matin
texticule vous oubliez les ectopies qui sont trompeuses!
Dans Notre Cœur de Maupassant, un certain Mariolle s’éprend d’une certaine Burne.
Pablo, la citation était mise là à propos des lecteurs de maisons d’édition, sans plus.
Je ne connaissais pas la phrase de Borgès. La pensée de Borgès est toujours sans appel (comme souvent celle des grands solitaires).
Ma préférée c’est la réponse qu’il a faite à Yourcenar qui lui demandait, alors qu’il allait mourir quelques semaines plus tard:
– Borgès, quand sortirez-vous du Labyrinthe?
– Quand tout le monde en sera sorti.
12h vu son grand age à mon avis il eut même pensé à être euthanasié plutôt qu’à ne pas vous capter …
« aprés tout on s’est évertué a faire du talmoul un trésor de sagesse de poésie et de finesse d’écriture..à raison ? »
Là on sent qu’on en reparlera un jour, bouguereau.
Pablo75 dit: 3 octobre 2013 à 11 h 55 min
Les critiques de votre livre ont été aussi odieusement négatives que ça ?
Arrête, le Boug, tu vas me faire pleurer.
Je voulais te répondre comme au père Ubu « je te donnerai de l’andouille », mais tu me coupes le sifflet.
Je t’embrasse sur le front.
– Borgès, quand sortirez-vous du Labyrinthe?
– Quand tout le monde en sera sorti.
c’est la préférée de wikiquote et celle qui cartonne le plus pour la pub cheuloux..t’es trop fort!
-Diriez-vous que votre œuvre est marquée par un certain nombre de thèmes récurrents, qui vous sont essentiels et surgissent toujours au cours de l’écriture ?
-Oui, les questions d’identité, de transmission, de filiation, mais aussi l’imposture, sont au coeur de mon processus romanesque…
http://profondeurdechamps.org/2012/05/17/karine-tuil-un-livre-doit-etre-dangereux/
« Mon processus romanesque… » !!!! Voilà la preuve en 3 mots que la Tuil ne vaut pas le detour.
-Vous allez bien?
-Oui, oui.
-Et votre mari? Vos enfants?
-Oui, aussi, merci.
-Et votre processus romanesque, il va bien, lui?
un conseil à tous : laissez donc mariner ce pauvre petit boudegras dans ses jus de chaussettes ; ne lui répondez pas, il est cuit cuit cuit
> rappelons le, Pierre Assouline
Faut-il comprendre ‘rappelons le Pierre Assouline’ ou ‘rappelons-le, Pierre Asouline’? Merci.
12h vu son grand age à mon avis il eut même pensé à être euthanasié plutôt qu’à ne pas vous capter …
oui je l’ai pris comme un affront maous et trés trés trés modestement je me suis calté aprés qu’il m’ait donné congé. et tellement bête que je suis, dans l’escalier je me suis pris a sourire, avait il seulement réussi a me faire partir content ?
Peut-être le Boug, mais quelle importance. J’ai dû lire ça dans la bio de Savigneau ou dans les lettres de Yourcenar. Tu prends toujours tout par le mauvais côté.
assez discuté pour aujourd’hui.
On peut dire aussi « appelons-le Pierre Assouline » puisque c’est son nom.
Là on sent qu’on en reparlera un jour
Pourquoi toujours remettre au lendemain ? Je ne vous dis pas merci u.
Dans La Croix. François d’Assise. Le lien est donné sur le blog.
« LE MONDE ATTENDAIT UN PAPE FRANÇOIS ! »
Selon l’historien Jacques Dalarun, spécialiste de saint François, ce regain d’intérêt était déjà perceptible avant l’élection du pape, le 13 mars. « Depuis le début de la crise économique et financière en 2008, je constate une curiosité renouvelée pour ce fondateur d’un ordre mendiant qui a eu l’audace de montrer par sa vie que l’argent est une non-valeur », remarque ce médiéviste, directeur de recherche au CNRS.
Pablo 12h07
Ok, tu marques un point.
Essaie maintenant de t’appliquer la méthode.
Tu prends toujours tout par le mauvais côté
mais non cheuloux, c’est la fatigue qui te fait préférer le revers du tableau..la fatigue n’est pas forcément le résultat d’un effort louabe..il parait que les boureaux dorment vachment bien
assez discuté pour aujourd’hui.
Merci Chaloux. Mes hommages à madame.
Et, quand vous verrez Pablo, dites-lui qu’on pense bien à lui.
Sincèrement vôtre,
Bonne journée,
Veuillez agréer.
Pourquoi toujours remettre au lendemain ?
c’est trés trés urgent d’attendre..et les millénaires passent et ça impressionne per sé..vdqs..et dsk!
Qu’est-ce qui te gêne dans « processus romanesque », Pablito ?
Le procèss suce, Rome annexe!
entre feignasses dit: 3 octobre 2013 à 12 h 18 min
Pas de souci. Pour votre pénitence, vous lirez « L’Eloge du Repos » de Paul Morand.
ce qui gêne Pablo, c’est surtout que Karine Tuil soit plus belle et plus connue que lui.
c’est ce qui explique pourquoi chaloux le comprend si bien.
Le pro si suisse rumine à Aix.
l’identité identité… être ou ne pas…
non je plaisante, c’est trop marrant toutes ces histoires d’identité.
vous n’imaginez pas la chance que vous avez de vivre à l’époque actuelle.
au Moyen Age ils n’avaient même pas du papier c.l molletonné.
Le preux s’essuie ce rot, ma nièce.
(On en prend), j’en ai pris un sacré coup en lisant le Tuil. La description d’un commentateur qui s’est nommé lui-même « Wiltold 92 » et qui poste des avis le soir sur des blogs littéraires depuis sa soupente de Clichy-sous-bois est assez bien vue.
Nous sommes tous des Witold clichois en quelque sorte.
Vision peu romanesquement reluisante mais tellement vraie.
Le pré Saussure ! somme l’ânesse.
Dites donc, mon hôte, votre phrase, là : « C’est aussi palpitant qu’une bonne série télévisée dont les chapitres seraient autant de saisons », où Chaloux détecte une indétectable vacherie, j’y vois, moi, comme l’ombre d’une allusion. Feriez-vous partie de ce club fermé, mais qui s’ouvre peu à peu, un peu comme les lecteurs de Proust ont peu à peu augmenté, des adeptes de la Noire Histoire de Walter White ? Allez, zou, une anecdote : Clopin a reçu de son fils canadien un superbe tee-shirt, où un dessin s’affiche derrière cette phrase absconse : « Legal trouble ? Better call Saul ! » Eh bien, grâce à ce tee-shirt, on nous a offert une bière au pub de Dartmoor on Devon, cet été, et une accolade à l’improbable restau de la place de la Mairie d’une commune du fin fond de la Creuse, tellement fondu que je n’en ai même plus le nom faut dire. Rien que pour cela, cela vaut le coup. Le plaisir d’appartenir à une société secrète, veux-je dire,dont les membres se reconnaissent grâce à des signes invisibles d’autrui. Ce qui, avec un peu d’acrobatie, nous rebranche sur le sujet du jour. Les doubles ne le deviennent-ils pas à cause de l’inconsolable solitude platonicienne de qui chercher sa moitié, et tente de la reconnaître à des signes aussi insolites qu’une inscription, sur un tee-shirt jaune ?
Une vie simple ne l’est déjà pas.
Qu’est-ce qu’une double ?
Un regard composite ?
Et une frontière ?
Surtout abolie !
Mouvant, tout ça !
Estourdissement.
« qui poste des avis le soir sur des blogs littéraires depuis sa soupente »
Il roule en Volvo ?
des contraintes de la critique actuelle en ces périodes de crise.
« Comme le dit Borgès, il y a beaucoup moins de bon lecteurs que de bons écrivains. Et j’ajouterais: beaucoup moins de bons critiques que de bons lecteurs. »
ce que dit Borges est particulièrement vrai ces temps ci en france.
on lit en priorité Gavalda ou Nothomb, les libraires en tete qui défendent d’abord le tiroir caisse et confondent commerce et intérêt littéraire… ce qui n’est pas forcement un bon signe .. en revanche pourquoi y a-t-il de moins bon critiques que de lecteurs. pour une raison simple :les journaux sont en pleine crise économique. Les rédactions en chef recherchent désespérément à « coller » au gout des lecteurs et des abonnés, donc ils s’appuient sur ce baromètre, « les meilleures ventes » et on demande aux critiques littéraires( ou cinéma) de « coller » et d’adhérer aveuglelent au choix des lecteurs, donc de parler een priorité des best sellers.
Alors 3 attitudes possibles: le critique qui mange comme tous le monde deux fois par jour et a souvent des enfants, le malheureux.. a beesoin d’avoir son salaire et donc fait ce qu’n lui demande, c’est-à-dire le 41ème portrait de Nothomb ou de Gavalda (ou bien Spielberg pour le critique de cinéma) ce qui ne l’oblige pas à se prononcer sur la qualité du livre.. donc il a le sentient jésuitique de ne pas mentir délibérément sur les qualités littéraiers et le sentiment de ne pas dire le contraire de ce qu’il pense mais il a biaisé. Solution à l’amiable et faux jeton souvent acceptée par tout le monde, de l’éditeur au rédac- chef à l’écrivain tellement content qu’on flatte son égo en lui parlant de son gout pour le thé ou le café…le tripoux ou les promenades en montagne..
Deuxième solution: devenir cynique, carrément et sans état d’âme ! et dire ce qu’on ne pense absolument pas. Un avantage : le papier est mis souvent en vedette en ouverture livres et il est payé .alors qu’un papier trop nuancé est souvent soi réduit soi simplement oublié au « marbre ».. Petit plaisir du cynique : le sentiment d’avoir baisé tout le monde et d’avoir la certitude qu’on fera appel à vous régulièrement puisque vous donnez exactement le « papier » en phase avec ce qu’attend la rédac chef et le libraire et le lecteur moyen.. Donc possibilité d’avancement dans le journal..
Dernière solution, la plus courante : c ‘est de ruser… de « naviguer »,de caboter et de faire un éloge qui ne trompe pas si on sait lire entre les lignes.. un art tres pratiqué voire obligatoire à notre époque… Donc finasser et faire semblant d’en dire du bien du livre tout en faisant comprendre entre les lignes(pour le lecteur malin..ce frère d’infortune..) que ce n’est pas si bien que ça…. Peut-être l’hypothèse la plus juste pour « lire » et comprendre le nombre de papiers « élogieux » dans les rentrées littéraires actuelles.
Palpitant, le dernier Tuil l’est certainement et de plus d’une façon. On est emporté dans le torrent de son histoire comme pourrait l’être, d’un maigre ruisseau du département du Gard, la tranquille ablette qui prenait le frai de son compagnon à l’ombre d’un saule pleureur lorsque les premières pluies de septembre en gonflèrent le lit, arrachant tout sur leur passage, distordant les liens fragiles des tendres époux d’un moment (l’amour est toujours un long fleuve intranquille pour le poisson lambda.) On se retrouve jeté dans le bleu de la Méditerranée à notre insu, tout tourneboulé, la caudale déboîtée, les cartilages en bouillie, mais le tour de manège est très plaisant, nos branchies de lecteur — car c’est le genre de lecture qui se fait en apnée — retrouvent une belle couleur. On a l’impression de découvrir un nouveau continent littéraire, embarqué de force à bord d’un grand voilier chargé d’une virtuosité noire, prêts à bouffer l’homérique by the busload. On échoue sur une plage, on s’attend à fraterniser avec les sauvages…
Mais, hélas, on s’aperçoit vite qu’un Eric le Rouge nous a précédé sur ce rivage depuis perpète. le style de Karine Tuil, un peu romain dans sa facture, briseur d’idoles et brûleur de temples, nous tombe alors sur la tête ; on se rend compte que Patrick Grainville écrivait déjà comme ça il y a une vingtaine d’années (beaucoup de noms de marques, etc.)
J’aimais lire les portraits de K. Tuil dans les Enjeux, l’un des suppléments du journal Les Echos, beau sens de l’observation, plume alerte, mais-là, dans son roman elle empile les sujets de sociétés (la fameuse « Foison » chère à Grainville) dans le chargeur de son M 4 à répétition. Ètrange clavier, ça tire de tous les côtés mais à blanc ; sur le coup on est vicieusement enchanté de voir peinte, sous les traits d’un certain François Brunet, la bonne conscience de façade d’un député socialiste mais on se dit que la fonction romanesque n’est pas vraiment à son aise ici, Stendhal et Flaubert savaient éviter le tic journalistique, eux.
Tuil multiplie les allusions de ce genre, bancal sniper, toujours en retard d’une cartouche. Pourtant sa description de la psyché des français juifs des années cinquante-soixante est très juste et émouvante (nombreux furent ceux qui décidèrent, comme les Bembaron-Baron de son récit, de changer leur patronyme.)
Son Sam Tahar, jamais en retard d’une prédation, qu’elle soit sexuelle ou sentimentale, « s’adonisant » (c’est son expression) entre luxe et luxure, entre Sade et Nizan (les avocats ont des lettres), résonne un peu bizarre à l’heure où un certain Karim A., ex-avocat de son état, revient, tel un spectre, refaire un tour dans les allées d’un prétoire.
C’est vrai que son livre se dévore et que le coeur palpite, mais je pressens que ses lecteurs n’auront de cesse de vouloir se dépalpiter de toute cette histoire en écoutant le dernier disque d’Agnès Obel. C’est cela le dilemme de Tuil, si elle est capable d’affoler les palpitants des bobos pendant quelques heures, ils retombent vite dans leurs habitudes en retrouvant instantanément leurs bons vieux antidotes de toujours.
le problème de Chaloux, c’est qu’il a enfin réussi à se rendre célèbre sur un blog, mais sous un pseudo. C’est tarte. Un coup pour rien.
@ Chaloux
« Je ne connaissais pas la phrase de Borgès. »
Sur lui il faut lire le monumental « Borges » de son meilleur ami Bioy Casares (Destino Ediciones, 2007. 1.600 pages). Il s’agit des annotations du « Journal intime » de Bioy dédiées à Borges. Pendant des années ils se sont vus tous les jours, puisque Borges dînait tous les soirs chez Bioy et sa femme Silvina Ocampo (aussi médiocre écrivain que traductrice – et la soeur de la célèbre Victoria). Je ne sais pas si ce livre (ou une selection) est en cours de traduction en français (P.Assouline pourrait le savoir). En tout cas c’est un regal d’y voir Borges « au naturel », et surtout de l’entendre parler librement, tapant sur tout ce qui bouge… Par contre, l’autre partie du Journal de Bioy (ou plutôt une selection), qui a été aussi publiée, ça ne vaut vraiment pas le coup.
J’ai lu ce livre également et je n’ai pas du tout aimé ! Je ne partage pas l’engouement que je lis à droite à gauche sur internet. Je vous invite à en lire la critique sur mon blog si ça vous dit:
http://www.bibliolingus.fr/siamoises-canesi-rahmani-a100343545
Qui est Agnès Obel ?
x.lew les écrivains et ils ne sont pas les seuls ne font-ils pas que ça « tirer à blanc » lire faire agir aider changer le lot des lecteurs serait complet, dénoncer expliquer analyser romancer tout ça c’est du blanc.
« Sur lui il faut lire le monumental « Borges » de son meilleur ami Bioy Casares » (Pablo)
J’aimerais bien.
Pourquoi est-ce aussi monstrueusement cher?
Pablo, je lis l’espagnol mais pas assez bien pour un aussi gros pavé… Il faudra attendre la traduction.
Pour le reste, que le petit SM hypospade se la carre où je pense.
Quand on pense au pognon dépensé en pure perte par la rentrée littéraire sur des livricules que personne n’ouvrira jamais, et que dans le même temps ce genre de livre ne soit pas traduit, on ne donne pas cher de la suite…
n’est pas traduit…
La boule puante correctrice va rappliquer, je la précède…
Paul Edel, votre diagnostic est effrayant. Je me demande si on ne pourrait pas l’appliquer à bien d’autres pages des quotidiens.
Canesi et Rahmani
C’est sûr que la note de Lybertaire ne fait pas envie.
Mais il faudrait aller voir.
Pour leur précédent livre « Alger sans Mozart », les deux auteurs font preuve de pédagogie à l’égard de leurs lecteurs potentiels.
« Oui, nous nous sommes inspirés de personnages réels mais, et c’est la force du romanesque, ils nous ont échappé pour délivrer chacun leur message. Louise, c’est la France éternelle, la France des Lumières, cultivée et tolérante, Sofiane, l’Algérie nouvelle, débordante, avide d’apprendre et de se construire, Marc, enfin, l’Occident des années 2000, cynique, conquérant, en panne d’inspiration. Ces trois symboles interagissent.. »
Les petits Poucets vont pouvoir suivre les cailloux.
Si vraiment on s’égare:
« Alger sans Mozart (disent-ils) donne les points de vue de trois personnages :
– Louise la pied-noir désabusée, trahie par sa terre et son amour algérien. Pour elle, l’Algérie a mal tourné, l’islamisation et l’arabisation ont sonné le glas des espérances,
– Marc, l’occidental aux lointaines racines algériennes, que fascine une Algérie sensuelle et violente, son message sera si puissant qu’il retrouvera odorat et créativité perdus,
– Sofiane, l’adolescent algérois écartelé entre deux cultures, qui grâce à Louise, assumera ses héritages arabo-berbère et français.
Alger sans Mozart est aussi un livre politique, nous ne prenons jamais position… »
La fiche de lecture semble complète.
J’ai le soupçon que si j’entrais dans ce livre, je sortirais aussi propre que je l’étais en entrant.
dis donc polo dis tout d’suite qu’on vit dans un régime fachiss et que lassouline cause en jambon beurre comme sur radio londre ! « faisez confiance aux lecteurs je répète : confiance aux lecteurs faisez »
@ U
« Pourquoi est-ce aussi monstrueusement cher? »
Réponse rapide: parce que les éditeurs hispanophones c’est des cons.
Mais si on est un peu débrouillard on peut le trouver gratuit en pdf.
si j’entrais dans ce livre, je sortirais aussi propre que je l’étais en entrant
toi t’es comme clopine : deurty par devant spoiled sur le noz et breaking bad par derrière..haaa c’était bon les copins
Pablo75 dit: 3 octobre 2013 à 13 h 28 min
@ U
« Pourquoi est-ce aussi monstrueusement cher? »
Surtout parce que des enfoirés de libraires d’occase sont en train de transformer ce qui était un métier en business. Dès qu’un livre est épuisé et un peu rare, impossible de le trouver à moins de 100 euros. C’est le cas par exemple pour le Sénèque le père que j’ai cherché récemment,vendu à 125 euros (pour un livre en très état moyen). S’il y a des couillons, qu’ils y aillent.
Mais si on est un peu débrouillard on peut le trouver gratuit en pdf
oink oink oink..antisémite pédophile ok ok mais lassouline là c’est pas popo..il a un compte google facebook ?..à guantanamo qu’il faut le serrer cet islamiss trés dangeureux
haaa aprés t’auras bien mérité lassouline, tu te sentiras prope sur toi
(pour un livre en très état moyen)
Correction meurtrière.
Je vois que Kodama a dit que Casarès était « le Salieri de Mozart »…
« le Salieri de Mozart »
..si t’as pas regardé la rediff tf1 la blague t’échappe
metatags sur cheuloux : dénigre le libre échange et prend les clients que pour des cons incapabe d’estimer le juste prix
est ami de pablo, un trés dangeureux islmamiss
..si t’as pas regardé la rediff tf1 la blague t’échappe
tôt ou tard tu vas finir avec un shirt de société secrète comme clopine
Dites, Paul Edel, si je vous range dans la catégorie qui vous revient (enfin je crois discerner à quelle catégorie de critique vous appartenez), j’ai plus de mal à deviner dans laquelle vous rangez notre hôte. La troisième ?
les breaking bad par derrière..?
Selon certains, le spectateur et le lecteur (art, ballet, cinéma, littérature, musique, théâtre), ne sont que des démurés qui dépensent leur argent pour le plaisir de ne rien comprendre ou pour simple effet de mode.
Or, on ne peut nier l’existence d’un tel publique, mais on ne peut pas, par un déterminisme social à l’emporte pièce, croire que ce soit le seul.
@ Paul Edel
« ce que dit Borges est particulièrement vrai ces temps ci en France. »
Et en Espagne dans le XVIIIe siècle, comme l’ont dénoncé Benito Feijoo (1676-1764) dans son « Teatro crítico universal » et ses « Cartas eruditas y curiosas » et Juan Pablo Forner (1756-1797), dans son « Exequias de la lengua castellana ». Et plus tard le grand Mariano José de Larra (suicidé à 27 ans en 1837) dans ses articles féroces sur la presse espagnole de son époque.
Et en France les Goncourt dans leur « Journal »…
(À propos du très francophile Larra – il signait ses articles « Fígaro » en hommage à Beaumarchais et il a connu V.Hugo et A.Dumas- , je me demande s’il est publié en France, alors que c’est toujours un auteur fondamental pour comprendre l’Espagne actuelle – comme Custine l’est pour comprendre la Russie communiste ou celle de Poutine.)
Chaloux dit: 3 octobre 2013 à 13 h 32 min
Mon pauvre Chaloux, des libraires d’occase, il y en a de moins en moins. Je le sais : c’est mon métier, et je vois surtout des collègues devoir baisser leurs prix pour croûter, ou mettre la clé sous la porte après avoir bradé leur stock.
J’ai commencé à aller sur internet pour faire mes prix (abebooks etc.) il y a une dizaine d’années. Par curiosité, je suis retourné voir pour des livres que j’avais coté à l’époque : la majorité d’entre eux avait baisé de moitié.
Allez donc dire que « des enfoirés de libraires d’occase sont en train de transformer ce qui était un métier en business » à l’excellent Philippe Dossal qui a fini par plier boutique, cet homme d’un calme olympien vous pétera à la gueule.
« des livres que j’avais cotés à l’époque : la majorité d’entre eux avait baissé de moitié. »
Pauvre RDL, incapable de se débarrasser des trolls à la D. etc et de proposer un Aperçu qui aide à se relire.
@ Chaloux
« Surtout parce que des enfoirés de libraires d’occase sont en train de transformer ce qui était un métier en business. »
Tout à fait. Mais s’il y a des gens qui spéculent avec le prix des livres épuisés c’est parce que les abrutis d’éditeurs ne les rééditent pas.
« Je vois que Kodama a dit que Casarès était « le Salieri de Mozart »… »
Et encore elle est gentille. Salieri est un compositeur à rédecouvrir. Bioy doit tout à Borges.
http://larepubliquedeslivres.com/quand-les-vies-doubles-abolissent-les-frontieres/#comment-106786
tout ça me dépasse.
Étrange qui sorte le lien de la page à la fin du message…
» cet homme d’un calme olympien vous pétera à la gueule. »
Ne vous inquiétez pas, Libraire, Chaloux a l’habitude.
@ Libraire
« Pauvre RDL, incapable de se débarrasser des trolls à la D. etc et de proposer un Aperçu qui aide à se relire. »
C’est difficile à comprendre, en effet.
« sa femme Silvina Ocampo (aussi médiocre écrivain que traductrice »pablo
A t-il épousé seulement une traductrice?
« la majorité d’entre eux avait baisé de moitié. »
Hélas tout vient avec l’ âge, Philippe!
Ecuotze, Libiraire, d’abrod je en sius psa un trolll, ensiutse, ej n’ai pzs besion d’nu Aperçu pzrcque ce je ne fias jamias de fuatse de frappe.
C’est difficile à comprendre, en effet.
j’allais le dire
une seule certitude : le meilleur critique littéraire aujourd’hui, c’est Popol, d’ailleurs c’est lui qui l’affirme
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