Quand les vies doubles abolissent les frontières
Canada n’est pas le seul roman du double de la rentrée, il s’en faut. Il faut aussi compter avec quelques autres. Siamoises (284 pages, 19 euros, Naïve) est l’un des plus troublants et sans aucun doute le plus accompli du tandem formé par Michel Canesi et Jamil Rahmani. Cette fois, contrairement à leurs précédents romans, ils ne se contentent pas de traiter une bonne histoire : ils s’en donnent les moyens avec une technique irréprochable. Diabolique même eu égard au thème. Une manière bien à eux de refléter l’époque à travers des destins brisés. Essayons d’en dire davantage sans en dire trop. Car un coup de théâtre final (c’est déjà trop de l’annoncer) jette une lumière noire mais éblouissante sur l’ensemble.
Deux sœurs que leur caractère oppose sont soudées autour de l’insupportable disparition de leur père adoré, et contre les harcèlements de leur mère dépressive. Chacune sa voix dans ce roman qui se veut choral par nécessité et non par commodité ou goût du procédé. Arrive le beau-père, attentionné, trop même. Il faut à l’héroïne un voyage au Maroc et un séjour à Alger, pour y préparer les corps d’un industriel français et son fils assassinés, avec la découverte de véritables siamoises pour comprendre que sa tendance schizoïde lui a fait projeter une sœur fictive (tant pis, c’est dit mais comment en parler sans en parler ?). Advient alors le temps du traitement. Mais la soigner, c’est la normaliser en lui ôtant son imaginaire. Anesthésie et thanatopraxie. L’histoire commence dans la nuit et s’achève dans la lumière. Où se situe la frontière entre la raison et la folie ? La camisole chimique est au bout du chemin, et parfois les électrochocs. Même si à la veille de basculer, il y aura toujours une blouse blanche pour se demander si certains dérèglements de l’esprit n’ont pas plutôt partie liée avec l’univers des rêves. Autrement dit : par souci de préservation de l’ordre social, peut-on amputer des êtres de leur imaginaire, de leurs songes et de leurs fantasmes ?
On se prend alors à douter de la norme. Troublé au début de la lecture, le lecteur est dérangé en fin de parcours comme on peut l’être par un récit proprement dérangeant, dans la meilleure acception du terme, la seule qui vaille en littérature : un livre, voire un chapitre, une page, un paragraphe qui vous expliquent ce qui vous arrive mieux que vous ne sauriez le faire. « La frontière aujourd’hui c’est la mer » lit-on quand même les frontières identitaires, auxquelles tant s’accrochent lorsque tout vacille, se brouillent à leur tour. Le membre fantôme au centre d’un autre roman de ces médecins-écrivains a été remplacé cette fois par le gris neuroleptique. Une vraie trouvaille, idéale dans cette forêt de faux-semblants et de vrais indices avant de comprendre que l’une des deux sœurs n’est que le fruit de l’imagination de l’autre. Qui jurerait n’avoir jamais craint de basculer de l’autre côté ? C’est toute la réussite de ce thriller psychologique de nous forcer à affronter la question.
Un autre personnage de double est au centre de L’invention de nos vies (492 pages, 20,50 euros, Grasset) de Karine Tuil, l’un des romans les plus prenants et les mieux ficelés de la rentrée. Mais oui, c’est un art ! Les destins de trois personnages s’y croisent et s’y entremêlent entre Paris, New York et le Pakistan. Une histoire de double usurpation d’identité où l’on voit le (anti)héros Samir Tahar, fils d’immigrés tunisiens, intelligent, séducteur, brillant, devenu un brillant avocat pénaliste grâce à la méritocratie républicaine, se cogne à un plafond de verre. La faute à son prénom. Du moins en est-il persuadé. En le raccourcissant en Sam, il n’éprouve même pas la honte de sacrifier le nom du père par ambition puisqu’il ne s’agit que du prénom.
Engagé au cabinet d’un Maître Lévy qui le prend pour un séfarade, il se dit qu’il n’y aurait pas de mal au fond à le laisser croire. Le culte de la performance compense chez lui la honte des origines. Le voilà lancé sans faire exprès. Un cynique charismatique au sourire de prédateur. Musulman devenu juif sans avoir même à se convertir, il falsifie tout pour parfaire son identité. Il s’invente une autre vie dans le fol et naïf espoir d’échapper au déterminisme. Juste assez pour conquérir sa place. Sauf qu’un tel projet est sans limite. Son ascension commence. Il a mis un doigt dans l’engrenage et s’engouffre non sans volupté dans la machine à réussir. Le voici à New York. Son charme agit sur la fille d’un magnat juif. Il l’épouse et bascule définitivement dans la mystification en empruntant le passé de son plus ancien ami, Samuel, un écrivain laborieux à qui il avait déjà disputé une femme dans leur jeunesse, une Nina à laquelle ils sont restés chacun liés à leur manière. Grisé par ses succès, il ignore les limites et outrepasse les frontières là même où il se croyait illégitime.
Les clichés ne manquent pas mais l’auteur désamorce toute critique en les détournant aussitôt. Elle fait de l’équilibrisme sur un fil tendu entre le mensonge, la tromperie, la trahison. Ce Tahar, dont le sentiment d’insécurité est le carburant, fait fortement penser à Karine Tuil, et au reflet qu’elle a déjà donné de sa propre fragilité dans ses précédents romans. C’est aussi palpitant qu’une bonne série télévisée dont les chapitres seraient autant de saisons. Efficace dans la férocité. Oublions le titre, très tendance. Il aurait fallu interdire « L’invention de… » après L’invention de la solitude de Paul Auster il y a une vingtaine d’années. J’aurais plutôt vu à la place La Consolation. Ceux qui l’ont lu comprendront pourquoi. Ce roman marque probablement l’accomplissement de Karine Tuil. Ce qu’elle a écrit de plus dense, de plus fouillé, de mieux composé. La réflexion sur le déni identitaire est forte, convaincante, nonobstant quelques tics d’écriture, plusieurs mots accolés pour ne pas en choisir un et quelques trucs typographiques énervants qui relèvent de l’affèterie.
Là encore, comme chez Canesi & Rahmani, un festival d’identités insincères, de faux-semblants, d’impostures aux autres et à soi-même, concentrés en un personnage que l’on finit par trouver pathétique, même si on ne sait plus s’il est Samir, Samuel ou Sam. Lui-même le sait-il encore ? Que l’on se rassure, la fin est morale. Il finira par tomber. Tout cela pour dire que nul n’a le pouvoir d’inventer sa vie : il peut juste la rêver avant de passer à côté en la manquant.
(Photos Jean-Pierre Bertin-Maghit)
1 176 Réponses pour Quand les vies doubles abolissent les frontières
Les aperçus, ça sert à rien. Y a qu’à voir le blog de Sergio, y a des aperçus, ça empêche pas les commentateurs d’écrire n’importe quoi.
Je sais que certains, comme Chaloux, Pablo ou PMB, regrettent que les commentateurs manquent parfois de sérieux. Mais j’en ai longuement discuté avec u. et christiane, et nous préférons nettement la déconnade (surtout christiane, je dois dire).
Car enfin, mes amis, en un mot comme en cent, je vous le demande : hormis odradek et Lybertaire, qui avait quelque chose à dire sur les deux livres dont il est question ici ?
C.P. vient de me téléphoner pour me faire remarquer que Chaloux était un fameux déconneur aussi. C’est vrai, mais il se force.
//Je sais que certains, comme Chaloux, Pablo ou PMB, regrettent que les commentateurs manquent parfois de sérieux//
Ce n’est pas le manque de sérieux qui me tire la pine (merci Béru), mais ce que mon père appelait, sans avoir fait ce cuir exprès : la cacaphonie.
Ceci dit, elle ne me gêne pas tant que ça : je ne lis les commentaires qu’une fois tous les trente six du mois. L’article de notre hôte me suffit largement.
mais on ne peut pas, par un déterminisme social à l’emporte pièce, croire que ce soit le seul
Mais alors, quels seraient les autres ?
test pour voir si mes post recommencent à etre acceptés
Test réussi, DHH ! Hourrah !!
J’émets la proposition suivante: tout excursus proprement littéraire déclenché par un commentateur mérite d’être reçue avec bienveillance, même si elle s’éloigne du sujet du jour.
(Et si la proposition n’est pas acceptée?
C’est pareil).
Je n’ai pas été suffisamment débrouillard pour dénicher rapidement le PDF du livre de Bioy Casares sur Borges signalé par Pablo (remis à plus tard) mais j’ai été arrêté par un PDF valant le détour: la Antologia de la literatura fantastica, co-écrite par JLB, Bioy et sa femme (Ocampo).
Hourrah!
La réunion ensemble de ces textes si différents est un plaisir.
Cinq ou six sont tirés de classiques chinois bien connus.
En revanche, une courte nouvelle d’un certain « Niu Chiao, letrado y poeta chino, del siglo IX », intitulée ‘Historia de zorros’ m’a bien plu.
J’aurais cru à un faux, si l’histoire n’était pas si conforme à ces récits fantastiques apparus sous les Tang (et amplifiés et orchestrés par Pu Songling sous les Song).
Recherche faite, ce Niu Qiao (牛峤) est un lettré parfaitement obscur, qui ne doit sa présence chez les Argentins que grâce à l’érudition d’un Arthur Waley.
On comprend que l’histoire ait fasciné Borges et son ami, non seulement pour cette affaire de rivalité entre lettrés et esprit-renards, mais parce que l’enjeu de la dispute est un texte incompréhensible, qui se révèle en définitive être une page blanche.
On peut toujours se gratter pour trouver par soi-même le texte original, qui ne figure que dans de rares éditions.
Heureusement, un lettré de Shenzhen (Guangdong), M. Pan Pa (潘帕), épris de lecture européenne, y a consacré du temps. La recherche a été suffisamment difficile pour qu’il dise s’être senti la victime de Borgès, ayant eu le sentiment de partir à la recherche d’un texte qui n’existait pas.
Comme tout ceci ne va pas de soi, on trouvera le texte original et ses remarques sur son blog:
http://blog.tianya.cn/blogger/view_blog.asp?BlogName=pampa&CategoryID=0&Key=0&b=1&idWriter=0&nextid=88888888&page=3&r=3
Ne dites pas que cela ne sert à rien.
Confucius a dit:
« Trois hommes qui passent,
l’un d’eux est certainement mon maître ».
Gracias pour ce café allongé.
(les esprits-renards sont plus souvent des femmes fatales, et elles hantent le peuple encore aujourd’hui, mais ceci est une autre histoire)
Hasta pronto.
test pour voir si mes post recommencent à etre acceptés
prétentieux!
Véritable foire aux blogs aujourd’hui, profus, touffus n’en jetez plus!
Je reviens de Rome ou je suis allé consulter pour ophtalmie et je me désole de voir que vous n’en ramez pas une, Nigrinus.
tu t’es fait mettre à l’oigne et tu vas nous dire que tu lis le latin bien profond comme cicéron
Perso, j’ai pensé que le titre du billet du jour : « Quand les vies doubles abolissent les frontières », pouvait s’appliquer à ces bizarres vies du Net. On s’affranchit certes des contraintes physiques (le temps, l’espace), et on mène une sorte de double vie, via nos pseudos et les personnages que l’on se donne sur le net. C’est pour cela que la « traversée du miroir » est dangereuse, et que pour ma part, je ne m’y risque qu’avec la plus grande prudence. Même si certaines surprises sont heureuses !
Ciel Balbec…
Clopine.Reflechissez . comme sur son blog, Pierre Assouline n’est pas soumis aux contraintes (d’un journal, ni en longueur ni en choix de romans..) que je dénonce dans les hebdos, et qu’il n’a pas le problème d’etre payé à la pige, sa configuration est toute autre.
vraiment toute autre et assez neuve.
elle est assez fascinante cette situaation car il est juré Gonconrt et taulier libre sur son blog…mais, sans doute,par son engagement littéraire exceptionnel,ses critiques dans quelques journaux.. et sa capacité de lecture, il est bien sûr d’une certaine influence sur les jurés paresseux(oui, il y en a..)et son nom est marquant… son problème serait plutot: les critiques littéraires qu’il offre sur son blog doivent être relues par les éditeurs à la loupe.. pour savoir pour qui il va voter.. et qui va-t-il convaincre à la table des Goncourt>?..comment le vent tourne à la table des Goncourt? voilà la question qu’il pose avec ses interventions sur les romans de la rentrée…Juge et partie… cas décole délicat..et bien sûr, plus les compliments pleuvent sur un auteur, plus ca ressemble à un futur prix de consolation pour un éventuel coup de jarnac des autres jurés… et un coup de chapeau autant pour l’éditeur que pour le livre.. imaginez Clopine quand on traite de deux auteurs (dur pour chacun des auteurs..) à la fois, alors les cartes sont encore davantage brouilléees…. donc, configuration tres délicate. je ne me prononce pas..
il joue donc dans laa cour des grands..en membre influent par ses articles, sa position sur ce blog et sa position dans la presse, chez drouant, et chez gallimard.., me semble-t-il, prenant ainsi la voie d’un « faiseur de prix » comme François Nourissier le fut à son époque.voilà ma réponse Clopine.
Je ne suis guère étonné que les Argentins aiment M. Pam Pa (潘帕)
J’aurais plutôt vu à la place La Consolation. Ceux qui l’ont lu comprendront pourquoi.
moi j’aurais plutot vu à la place « et ceux qui l’auront acheté comprendront combien ils ont l’air cons » ceux qui l’auront pas acheté croiront qu’ils ont l’air futé sur mon blog
au vu du nombre de coms, je me dis que bouguereau n’a rien à foutre. Comme moi. Enfin si, j’ai plein de boulot, mais j’arrive pas à m’y mettre.
(« Niu Qiao est un lettré parfaitement obscur » (ma pomme)
Sauf pour ses poèmes, qui figurent dans des anthologies.)
Buona giornata
u., par exemple, on voit bien qu’il a fini sa pause café (assez longue quand même, faut dire) et que maintenant il va bosser. En bien, je vais essayer de m’inspirer de sa détermination. Mais ça va être dur.
j’ai plein de boulot, mais j’arrive pas à m’y mettre
comme les génies tu travailles dans l’urgence et la bourre !
maintenant il va bosser
zouzou il termine son afteur..une dernière kro et au lit
Ha le Pakistan ça c’est bien ; surtout Lahore…
Merci pour votre réponse, Paul, mais je la trouve inquiétante. Je vous fais confiance : vous connaissez ce milieu comme le fond de votre poche. Mais imaginez ce que cela doit être pour notre hôte. Le moindre billet « décrypté » par les éditeurs, les pressions qui en résultent, ce jeu permanent du chat et de la souris : il faut aimer le pouvoir, pour accepter ces drôles de règles-là…
Ah, le pas qui se tend, c’est bien sûr tout là-haut.
imaginez ce que cela doit être pour notre hôte
Atroce. Un enfer.
il faut aimer le pouvoir
Eh oui, Clop, l’homme est un loup pour l’homme, c’est affreux.
accepter ces drôles de règles-là…
pis encore, ma pauvre, il n’y a pas de règles, c’est la jungle, horror horror horror, ils s’étripent. Par devant ils te passent la main dans le dos et par derrière te plantent un couteau dans le cœur.
Ce qu’il faut pas entendre !
ce rorch mut me rappelle quelqu’un.
mais pas quelqu’un de bien…
ça doit être mon double qui abolit ma frontière.
Allô, centre d’écoute ? Vous me recevez ? Allô, allô…
vous connaissez ce milieu comme le fond de votre poche
et dieu sait ce qu’il va flatter au fond de sa poche..j’avais un prof de français..et ben..profondes les poches !..les copines me disaient t’inventes!… »regarde regarde » au bon moement..et c’était comme a+b..ou b+a..ou a/b..ou..b\a..a la fin car au début c’était ab/ ou ba\..forcément ! à partir de ce moment là je suis passé pour un fin psychologue auprés d’elles..plus que hr..elles me consultaient pour un oui ou non..gratuitement attation clopine..même un lapin ou un canard j’aurais pas voulu
si muni, si pâli, t’es de Lanion ?
même un lapin ou un canard j’aurais pas voulu
mais une poulette, t’aurais pas dit non.
Ambiance basse-cour, Rorch mut ?
comment pouvez-vous avoir l’esprit à rire alors qu’on parle d’un livre dramatique, sur l’identité.
ce n’est pas parce que l’auteure n’a pas du tout l’air sérieuse sur les photos que son livre ne l’est pas!
Monsieur Assouline dit qu’il est palpitant, mais il n’est pas que palpitant, il est aussi tragique, comme le moment où Samir apprend l’entrée de l’armée israélienne à Gaza le jour de la bar mitzvah de son fils.
…
…le pays sans ordre social,…tient,…
…un ordre » charismatique « ,…du don de soi,…inquisiteur,…
…t’a vu la rentrée d’école,…les devenir des bonnes places sont déjà prise,…que les enfants à ces postes d’héritiers ne sont pas même conçus,…
…l’ordre social,…Joseph,…qui le dit,…
…( sept ) » des origines « ,…
…sept années de vaches-grasses,…suivent sept vaches-maigres,…le bon rêve,…pour remplir les greniers à blé,…
…Oh,…Pharaon,…
…sept années de crise,…pour une éternité d’opulence,…çà n’va pas la tête,…ces » Utopistes à se prendre pour Iznogoud,…
…
…couronnes à vendre,…à louer,…sans chemises sans pantalons,…My Lord is rich,…il rêve que sa myllady fait le trottoir à Versailles,…
…un roman,…pour ajuster des coïncidences,…à la mode des rêves-à-l’horoscope de Pharaon – Lucifer,…milliardaires,…
…
…sur ses pattes,…en vol plané,…etc,…
…
Ce n’est pas pire que dans n’importe quel environnement ; mieux non plus, d’ailleurs.
oh, que si, renato ! cent fois pire. Clopine l’a dit : c’est une basse-cour, avec des renards à côté et une porcherie tout près. Du sang du sang.
regarde paul edel, comme il a pris le teint gris. et Assouline, il en a perdu sa moustache.
t’as raison, giovanni, te laisse pas abattre.
D’habitude, on parle de marigot pour qualifier le milieu littéraire parisien, Rorch mut (= roquemoute ?) ; vos plaisanteries cyniques m’amènent à penser que vous devez avoir les yeux sur le sommet du crâne, les pupilles en sens interdit, la mâchoire gigantesque et les écailles épaisses. Assez peu sympathique, dites-moi…
Ca se trouve, vous finirez en sac.
Probablement, rorch mut, vous connaissez cet environnement de près, et celui que l’on connaît est toujours le pire. Puis, par ce que j’ai pu observer, le jugement dépend beaucoup des résultats de chacun.
je suis un monstre, Clo, t’as vu juste. Et j’en suis pas fier, note bien.
vous connaissez cet environnement de près
pas du tout, je suis garçon-boucher, mais j’extrapole.
bon, c’est pas tout ça, on papote on papote et pendant ce temps la terre tourne.
Allez, tchao.
Intéressante question. Les sauriens sont-ils des monstres ? C’est relatif, comme dirait Eistein. Du temps des dinosaures, un crocodile aurait à peine fait lever la paupière droite d’un quelconque velociraptor, je ne parle pas du tyrannausorus rex. De nos jours… Ce qui fait frissonner, c’est que les innocentes lectrices (comme bibi), qui cherchent dans les livres des émotions et de l’intelligence, ne savent pas qu’elles servent de chèvre attachée au piquet, pour nourrir l’appétit de ces mignonnes petites bêbêtes. Faudrait faire comme Tintin : planter un bâton en travers de la gorge. Mais la SPA veille, heureusement pour vous.
Clopine j’ai vu la vidéo et j’ai écouté votre voix off, c’est superbe.
vous avez ce qui manque le plus sur ce blog : la présence de Mauvaise Langue!
Comme il vous aurait remontés les bretelles, je l’entends d’ici : « mais mes petits chéris vous n’y êtes pas du tout !! ».
quel malheur que ce stupide accident de solex.
je l’avais pourtant prévenu, je lui ai dit : ML ne partez pas faire du solex, le solex c’est super dangereux, il n’a pas voulu m’écouter, qu’il repose en paix, je suis sûr qu’il vous entend de là où il est.
…
…conflits d’intérêts,…enfin,…n’importe quoi,…c’est pas marqué » vache folle pour nazi-llon,…
…tout ces ethno-hobbying qui nous tiennent les chandelles,…
…Hop-là,…entrons dans la politique du poulaillier,…
…elle à de la cuisse,…c’est la reine,…des poules,…n’importe quoi,…
…Alors ces oeufs çà vient,…
…mais, attend je fait diversions,…et çà mange à l’oeil du Bâton de berger,…
…
…Management,…pas de conflits d’intérêts,…
…les emplois vacants,…pour les » bonnes » grandes à se mettre,…etc,…
…
Paul Edel c’est super intéressant ce que vous dites sur toutes ces contraintes qui pèsent sur la littérature.
Je ne sais pas si cela peut utile mais j’ai étudié, à une époque, le calcul des contraintes pour fabriquer un pont. Je n’aimais pas ces histoires, j’ai cru trouver dans la littérature un havre de paix loin de toutes contraintes.
Et voilà que maintenant je découvre qu’il y a plus de contraintes dans la littérature que pour construire un pont….
Hamlet, merci, mais vous savez, ce n’est qu’un travail de commande, et si vous allez sur notre site et cliquez dans « films réalisés », une phrase devrait vous faire comprendre nos réserves sur ce petit film. Bon, toute expérience est bonne à prendre, notez. Si le travail de Clopin vous plaît, je vous engage à aller de temps en temps faire un tour sur « beaubec productions.fr ». D’autant que le sujet de son prochain film, il ne le sait pas encore mais moi je le sais, vu que je rédige en ce moment même le scénar, CE SERA LUI (ahaha !)
Boh Samuel Colt il avait pas tous ces problèmes…
Le tyrannosaure c’est bien, mais si ça sort trop le cou de l’atmosphère, ça peut plus respirer !
Si les vagues rentrent trop dans la chambre, le narrateur va être courroucé !
« Comme le dit Borgès, il y a beaucoup moins de bon lecteurs que de bons écrivains. »
les temps changent, ce qui est vrai un jour ne l’est plus le lendemain.
Si on faisait lire Darrieurssecq et Welbec aujourd’hui à Borgès sûr qu’il reverrait son jugement.
Le problème d’aujourd’hui, c’est qu’à l’évidence l’intelligence a changer de camps.
Non pas parce que les lecteurs sont devenus plus intelligents.
Non, c’est plutôt que les écrivains sont niais.
Dieu que les écrivains sont niais.
J’aimerais entendre Karine Tuil, l’entendre parler de son livre, de l’identité, je suis sûr qu’elle nous balancerait des fadaises et des niaiseries tirées de pensées profondes et pédantes sur la condition humaine.
c’est pitoyable.
Quelqu’un peut-il seulement m’expliquer pourquoi tous ces individus changent d’identité pour devenir juif, quand c’est pas un noir chez Roth c’est un arabe chez Tuil.
Devenir juif, tu parles d’une tuile.
ça va être quoi le prochain, un inuit? un skri lankais?
Monsieur Assouline vous qui avez le bras long vous pouvez faire quelque chose pour arrêter ce processus, à ce jeu personne n’y gagne.
C’est limite du harcèlement.
@Clopine
Le marigot c’ est la mare aux ego.
» l’un des romans les mieux ficelés de la rentrée » : de quoi vous dégoûter de la littérature, vraiment. Ce genre de formule relève des campagnes promotionnelles pour le rôti de boeuf.
Sans pitié plus que les lettres, les arts Clopine!
Çà brasse beaucoup plus d’ euros.
Paul Edel c’est super intéressant ce que vous dites sur toutes ces contraintes qui pèsent sur la littérature. (Hamlet)
Mais aucune contrainte ne pèse sur la littérature, sauf les contraintes que l’écrivain s’impose et qui procèdent de ses propres exigences. Un écrivain qui accepte de se soumettre à des contraintes extérieures le fait toujours au préjudice de son art. Plutôt que d’écrire, on peut toujours choisir de jouer du pipeau.
surtout que personne ne dise à Marie Darrieussecq qu’il existe des juifs.
là elle vient de s’apercevoir qu’elle était blanche en fréquentant un noir.
si quelqu’un lui dit qu’il existe des juifs elle va nous pondre un livre pour dire qu’elle s’est rendue compte qu’elle était chrétienne en fréquentant un juif.
On ne va pas y couper.
pour peu qu’après elle parte à la montagne elle va s’apercevoir qu’elle une femelle humaine en fréquentant un yéti.
et là plus personne ne pourra l’arrêter.
alors de grâce que personne n’ébruite cette affaire.
l’intelligence des écrivains….
c’est bien Monsieur Paul Edel c’est à force de se répéter des trucs qu’on finit par y croire.
je me demande si le problème n’est pas la trop grande intelligence de nos écrivains, ils sont devenus tellement intelligents que plus personne n’arrive à les suivre.
pauvre Mauvaise Langue, quelle tragédie cet accident de solex.
Mais… au juste, c’était un Solex ou un vélo électrique ?
un Solex ou un vélo électrique ?
dans l’état où est l’engin maintenant, difficile de le dire.
John Brown dit: 3 octobre 2013 à 17 h 24 min
« Mais aucune contrainte ne pèse sur la littérature »
il me semble qu’il s’agissait plutôt de contraintes d’ordre commerciales, les relations entre fournisseurs et consommateurs.
l’industrie du livre représente un poids trop important.
C’est la branche de l’industrie culturelle qui a le plus gros chiffre d’affaire, des millions qui se brassent chaque jours.
Comme à la Bourse, les valeurs fluctuent, elles grimpent, elles chutent, le tout est de savoir bien se placer, acheter un auteur quand il est au plus bas pour le revendre quand il est au plus haut.
Et ça ne tombe pas du ciel comme la pluie, la valeur d’un titre est toujours le fruit de jeux d’influences.
Comme le consommateur est plutôt moutonnier, quand il voit un truc monter hop ! il achète.
Et qui fait monter les valeurs ?
C’est exactement ce que dit Paul Edel, il faut apprendre à lire entre les lignes : Paul Edel refuse maintenant ces combines de délits d’initiés dans lesquelles il a trempé durant des années, le problème est que c’est trop tard pour le regretter, les livres c’est la Sicile : quand tu trempé dans une affaire tu y restes jusqu’au cou, sinon les gars ils te loupent pas et tu finis au fond de la Seine en compagnie d’un bloc de béton. Si j’atais Paul Edel je raserais les murs, on ne crache pas dans la soupe sans en assumer les conséquences.
Monsieur Brown, c’est ça les contraintes.
si pour vous c’est pas des contraintes vous êtes libre de me trouver un autre mot mais je suis désolé : dans la mafia on appelle ça une contrainte.
..c’est beau ce que técris keupu..
John Brown dit: 3 octobre 2013 à 17 h 19 min
Ce genre de formule relève des campagnes promotionnelles pour le rôti de boeuf.
Au moins le veau Marengo on voyait déjà Bonaparté avec son oriflamme au pont d’Arcole…
« dans l’état où est l’engin maintenant, difficile de le dire. »
Si mes souvenirs sont bons, après avoir rêvassé de moto (« pour jouir du paysage », comme il disait), il avait fait le choix du vélo élastique. Ça m’étonnerait que pour finir il soit passer au Solex sans nous en informer.
Plutôt que d’écrire, on peut toujours choisir de jouer du pipeau.
Il est taquin, ce John Brown.
les livres c’est la Sicile
Chapître vend ses librairies, achète à la baisse Hamlet le hâbleur!
en tout cas il roulait très vite, le 15 tonnes a morflé aussi.
Clopine, merci pour ces infos, j’irai voir.
john brown m’inquiète aussi, avec sa R8 gordini
renato, non, il disait que c’était un vélo électrique pour faire moderne, vous comment il était, il avait l’esprit tellement taquin, un rien l’amusait, mais en fait c’était juste un solex.
Vélo élastique, hamlet, car à un moment il revient à son état premier.
la grosse sur le chemin avec le chien devant et le gamin derrière, c’était donc clopine.
ta gueule keupu
erreur, excusez-moi, on m’apprend à l’instant que c’était Mme Chaloux.
l’industrie du livre représente un poids trop important.
C’est la branche de l’industrie culturelle qui a le plus gros chiffre d’affaire
..pauvre con de keupu
Faut voir le pipeau dans une HLM si on souffle comac ça peut faire du potin…
..enfoiré de bouguereau
comprendre nos réserves sur ce petit film
personne n’est obligé de produire une telle ringardise.
la grosse sur le chemin
Excusez-moi mais j’ai aperçu Daaphnée un soir au Rond-Point avec C.P. et je peux vous dire que Clopine a une silhouette beaucoup plus affinée.
Un écrivain qui accepte de se soumettre à des contraintes extérieures le fait toujours au préjudice de son art
on est dans le web2 jean marron..tout est commande contractuelle avouée suggérée subliminale..c’est l’individualisme segmenté, rapport au boucan c’est dur de s’écouter et retrouver ses contrainte interne c’est souvent assister au piteux spectac de bouts de barbaque qui suent la honte qu’elle prenne pour la liberté..et le lecteur a tellement le culot de s’en étonner qu’il augmente les contrainte..alors oui tout est concentration et best sellers, comme jamais dans l’histoire de l’industrie culturelle..reste « des niches »..à cleps oui
C’est la branche de l’industrie culturelle qui a le plus gros chiffre d’affaire
as tu seulement une petite idée de ce qu’elle est et des enjeux gigantex qu’elle représente..pov naz
J.B, tu dis ça sans savoir passque t’es un gros comme clopine épicétou.
t’es un pov con qui fait dla contrinformation, un nullâtre, un nuisibe
La disparition de Mauvaise Langue m’a pris par surprise.
Les absurdes circonstances de ce drame ne font qu’aggraver notre sentiment d’affliction et d’impuissance.
Ce n’est pas le doctrinaire que nous choisirons d’honorer mais l’homme de conviction, pas le colérique mais l’intellectuel passionné, pas le prêcheur mais le pédagogue exigeant.
Tu as arrêté tout, ML, ô anonyme trop connu.
Puisses-tu être aujourd’hui célébré.
Quel connard, ce U.
schumacher et Bouboug tombent à l’eau. Lequel coule à pic?
ML signe schumacher mais ne conduit qu’un tricycle.
..à faire le deuil de votre dernier recours dracul..trés minab et trés piteux aussi
le complexe de l’impuissant.
clopine aussi est concon.
Clopine Trouillefou dit: 3 octobre 2013 à 15 h 55 min
Clopine, vous oubliez le siège d’Assouline à l’académie Goncourt (« le pain des vieux jours », disait-on). Les pressions ont dû changer de forme depuis quelques temps.
@LIbraire. Je ne mets pas la profession en cause, mais je vois ce qui se passe. J’achète beaucoup d’épuisés. Un des derniers exemples : je voulais lire les quatre volumes du Comte d’Haussonville sur la duchesse de Bourgogne (début XXe, je le précise pour les autres). Prix moyen 250 euros. Jusqu’à ce que je tombe sur une série à 60, reliée, en parfait état. sans compter des choses tout à fait anodines pour lesquelles on vous demande 50 euros et qui traînent sur tous les sites bien connus à 5. Il y a un tout de même un peu d’abus.
Ce qui pèse sur la littérature, c’est ce qui pèse sur l’homme. L’accès à la culture est dangereux (ce n’est pas moi qui le dis, c’est Voltaire). Donc on fabrique des imbéciles techniques à la chaîne. Ceux-là, du moins ne demanderont pas plus que leur dû. Une nouvelle forme de dictature, et la plus insidieuse. « Je doute que toute la philosophie du monde parvienne à supprimer l’esclavage. On en changera tout au plus le nom ».
test
Cette délicate odeur de troll me rappelle une célèbre uiste.
Si vous préférez les classiques, restez en au Lagarde & Michard.
Lahore sous la montagne, y avait un taliban….Et vlan, act of God. 2 à la fois. Autant pour la foi. Les foies.
Clopine est très complexée, on la comprend.
Avec le bob enfoncé jusqu’au cou, ça se voit encore plus.
Les plans quasi fixes au son du crincrin, un grand moment de cinéma!
L’art du docu. ou le lard du doc.cucul, faut choisir.
Tous les gros ne sont pas cons dit: 3 octobre 2013 à 18 h 41 min
Clopine est grosse mais surtout concon.
–
J’ai vu Clopine en photo sur son blog, elle n’est pas grosse, d’une part, d’autre part je la trouve plutôt pas con, mais un peu comme renato focalisée sur des concepts qui ne lui rendent pas service.
Marcher à la trouille, c’est pas mal, mais quand on l’a plus, la trouille, on s’arrête ?
T’as pas bin vu Dédé.
par contre, Bérénice, laisse tomber. tout en minauderies, sans même de parenthèses comme chez Daaphnée. je pourrai jamais accrocher à ça, moi j’aime ce qui est franc et net, taillé à la serpette.
Je dis pas qu’elle a pas grossi entre temps, comme Thierry. Je dis pas. Mais j’en sais rien.
Pour en revenir au sujet, il se trouve que je connais deux sœurs sont le caractère s’oppose, et j’ai découvert en enquêtant qu’il en existe une troisième dont j’ignore tout du caractère.
Clopine, je vous ai réellement en haute estime, bien que ce ne soit que depuis quelques mois. J’ai découvert en vous des choses qui m’ont beaucoup plu, situées au niveau de l’âme.
Triplette à deux mains, jeu de vilain.
Magnifique billet, merci Passou. Quoique le sujet du double soit intemporel, la façon de le traiter dans votre compte-rendu semble ici très actuelle. Les premiers doubles seraient Caïn et Abel.
hamlet dit: 3 octobre 2013 à 17 h 24 min
j’adore !
on se calme, on se calme, Rose!
ta gueule la veuve folle de retour.
très doué hamlet !
pour les listes ; un démarrage et hop, cela s’enfile, devient jouissif. Ne lui présentez pas à mari etc. etc.
Trop bon.
Chut, ne dites rien à Marie, hormis salut.
rose dit: 3 octobre 2013 à 19 h 10 min
Les premiers doubles seraient Caïn et Abel.
Preuve qu’elle a ren compris. Comme d’hab.
rose dit: 3 octobre 2013 à 19 h 15 min
hamlet dit: 3 octobre 2013 à 17 h 24 min
j’adore !
Qui s’en étonnerait ?
Même pavillon au fond du parc de l’hôpital.
Merdum Freud au pied (à pieds – enfin où tu veux, mais ailleurs)
Ne lui présentez pas à Marie (crénom c inscrit indélébile).
atelier théâtre, atelier art plastique.
Ton petit Alexandre Legrand je te laisse choisir.
Sur 335 commentaires, seuls deux valent la peine d’être lus : ceux de Paul Edel et de XLEW. Quelle perte de temps, ce blog !
dans la mafia on appelle ça une contrainte. (Hamlet)
Je n’en doute pas, mais la littérature n’est pas soumise aux contraintes mafieuses, sinon on ne parle plus de littérature. Ne mélangeons pas les serviettes avec les torchons. La responsabilité de ne pas les mélanger incombe aux écrivains, à leurs éditeurs, et à leurs lecteurs. Soyons vigilants, et pas de compromis.
Je suis entièrement d’accord :
Quelle perte de temps, ce blog !
Depuis qu’au masque Punu, la proposition que je vous ai faite, il n’y a pas eu un quart de réponse, rien, je me suis dit, ce blog ne sert à rien.
Si ce n’est à son propriétaire.
Pour le reste renato qui parlez de bienveillance, mais comment cela est-il possible dans des conditions pareilles ? Il faudrait être Apollinaire pour écrire des poèmes sous le feu des obus.
then we spoke of lorraine
http://www.youtube.com/watch?v=r-RaAXetbNo
Je regrette, mais les commentaires de Paul Edel ne sont aucunement intéressant. Ce sont les sentiers battus et rebattus et personne ici n’attend cela.
« Comme le dit Borgès, il y a beaucoup moins de bon lecteurs que de bons écrivains. Et j’ajouterais: beaucoup moins de bons critiques que de bons lecteurs. »
ce que dit Borges est particulièrement vrai ces temps ci en france.
–
Déjà pas de majuscule à France, ça commence fort. Ensuite une affirmation non vérifiée scientifiquement : « ce que dit Borges est particulièrement vrai ces derniers temps », ce qui sous-entend que c’était moins vrai les temps d’avant et nous n’en avons aucune preuve.
Voilà donc ce que vaut le discours de Paul Edel : rien.
rose,
je parlais de bienveillance ici :
http://larepubliquedeslivres.com/faut-il-parier-sur-lintelligence-du-lecteur/#comment-106203
et c’était à propos de la question donnée en titre.
Sous ce fil, c’est u. qui en parle (à 14 h 52 min).
C’est lui ou moi ?
Rose, côté identité, elle avance Punu…
Paul Edel shutdown on PresLoin ?
elle avance Punu…
Montrez le vrai visage de l’ impudique. Vous voulez dire cul nu?
>renato
c’est vous.
renato dit: 2 octobre 2013 à 8 h 10 min
« Faut-il parier sur l’intelligence du lecteur ? »
Compte tenu que l’on compte sur la bienveillance des autres seulement si on n’est pas sûr de son fait, fallait-il la poser cette question ? Ou est-ce qu’elle cache une inavouable vanité ?
Priape n’est pas loin.
je n’avais pas encore lu u.
Fort intéressant com.
Tout ce qui excite notre curiosité a maille à partir avec le mystère.
Certains, plus fins que d’autres, savent.
La plupart rament.
C’est pareil qu’une pierre, dans une gangue.
Merci u et merci renato.
Cela se fait-il que D. mange?
Ce poil à gratter du blog!
« dans la mafia on appelle ça une contrainte. »
all right, Hamlet !
Et la tuile, je me demande si c’est pas d’être pigiste aux Echos.
pour accompagner la grille en arabesques de la photo une, d’autres,
http://gpdecabestany.wifeo.com/images/NOTO-un-balcon-b.JPG
rose,
je ne cueille vraiment pas le sens de votre observation :
— quelles conditions ?
— qu’est qu’Apollinaire vient faire dans une question relative à la bienveillance des autres (dans ce cas du lecteur).
http://3.bp.blogspot.com/-NzMubSypmYI/UUNwQaaAvjI/AAAAAAAAAiE/Z75MQ4B1lEk/s1600/7veil_12.jpg
intérieure
renato, vous traitiez une question pointue j’étais dans une remarque générale.
Je songeais à Apollinaire qui écrivait des poèmes de dans les tranchées, sous les tirs d’obus parce qu’il me semble être un cas à part -ceci n’est pas donné à tout un chacun.
Je n’ai pas dû vous comprendre, vous m’en voyez désolée.
Au cinéma, il y a la part trouble du double en les traits de Mister Hyde
http://www.artcinema.org/IMG/jpg/Tracy.jpg
En littérature il y a Maupassant dans le Horla et Edgar Allan Poe William Wilson.
Puis L’Amphitryon 38 de Jean Giraudpux.
Giraudoux,
menu du bas dit: 3 octobre 2013 à 20 h 48 min
Cela se fait-il que D. mange?
Ce poil à gratter du blog!
–
Ho eh ho ! doucement les basses, hein.
Sinon je révèle quelques secrets embêtants.
rusty james / rumble fish
quand-les-vies-doubles-abolissent-les-frontieres
Prix du livre : droite et gauche unies pour défendre les libraires
Sur France Musique à l’instant, une improvisation de cornemuse qui repousse et ouvre les critères du jugement esthétique.
Il n’est pas impossible que cela soit un code, les équipes SETI ont rentré le signal et pour l’instant les racks de super ordinateurs n’ont pas planté. Nous avons déjà pu exclure l’hypothese d’une ode au sens artistique car il est impossible de trouver quoi que ce soit d’excitant dans le signal, qu’elle que soit la façon dont on le manipule ou le sens où on l’ecoute.
…
…les feux d’artifice des roses des vents,…
…
…Alors, comme ce là,…de la tarte à référendum comme en Suisse,…
…mais, enfin,…un petit compromis suffit,…
…y a bien, Monaco,…pour les délocalisations des patrimoines des grosses vedettes nombrilistes,…y a rien de mal à çà,…c’est même bien,…entre eux le courant passe bien,…ou mieux, même juteux,…la morale, les jeux, les nanas,…les intérêts,…
…rien à redire,…c’est parfait,…la France délocalisée en côte d’azur,…
…
…enfin,…ou trouver,…un département pour caser tout les gens spéciaux,…un dom-dom corsé,…limpide, ouvert, le paradis sur terre,…quoi,…des suggestions pour les » gay’s, les rom’s, et tout les cas particuliers,…mais, si,…Sissi,…
…
…des lois pour des cas particuliers,…payer par les Taxes aux Con-Tribuables,…
…
…tout ce beau-monde,…en Auvergne, paradis des tolérants-tolérés,…Sissi,…
…ou en Corrèze,…pays conciliateur des extrêmes,…
…mais, au fond,…la France est très conservateur,…et en mairies,…réservé un budget-gay’s,…en ces temps de crise,…
…c’est quand même dilapidé le Capital national pour des » exceptions « ,…de l’ordre social,…que restera-t’il à nos psy à se mettre sous la dent,…
…
…fÄché-Cinéma,…de trouver les caisse vides,…le sport-national des états-riches,…normal,…normal,…
…et les » boucs-émissaires socialo’s « ,…c’est pas fait pour des prunes,…fâché & fauché d’ingéniosités,…
…tout ces génies à la gomme,…
…dessine moi un mouton,…de Corrèze,…etc,…Oui, en globalisant à la japonaise,…ces estampes aux reports des couleurs une sur l’autre,…
…tout dans la classe de la finition,…of course,…etc,…
…scribe un jour,…
…
J’ai fait plein de transformées de Fourrier avec JC, et j’ai peur de la vérité.
C’est l’orage, D. Tonnerre, éclairs et ondée sur Paris. Les chattes aussi ont peur et m’ont rejoint à mon bureau.
Buvez un coup, bonne santé, à la nôtre et bonne nuit !
Voilà, c’est fini… Toujours trop court !
…
…le temps des cerises,…soleil-soleil,…la Paloma,…
…
..les chansons de chasse-coeurs,…Acropolis adieu,…etc,…
…
…en fin de compte,…juste des tiroirs-caisses,…aussi,!…et surtout,…tous des Mac’s,…qui s’ignorent,…
…
…la charrue devant les boeufs,…cocher le bourreur,…Stop ou encore,…etc,…
…
C’est d’une invasion de votre logis par une légion de scolopendres cortázariennes que vous devriez avoir peur, D.
Ou d’axolotls de Krypton…
Bonne nuit, renato !
Mais pas de crainte : Superman veille, et les chattes se rendorment.
Bonne soir, C.P.,
avec tout le parler de Borges sous ce fil, j’ai repris Adán Buenosayres — le poète porteño y participe sous les traits de Luis Pereda, « un sanglier aveugle », selon Leopoldo Marechal.
Ce qui n’est pas sans intérêt c’est que Leopoldo Marechal l’a composé en adaptant les normes dictées par Aristote pour le genre épique.
…
…bon,…je vérifie,…souvent mes livres,…en consultant les originaux en ligne,…
…bien sûr les anciens livres,…et de mes curiosités,…aux hasards de mes randonnes de jadis,…mes cibles préférées,…par inadvertance,…quoi,…
…
…bien,…conclusion,…il en existe beaucoup,…qui ne sont pas recensés en ligne,…
…
…je prend le nom du titre ou des fascicules illustrés,…rien,…aucune image,…
…donc,…il reste beaucoup de livres-anciens,…encore,…le moins consultable,…et des auteurs rester » inconnus « ,…
…
…pour en permettre des simplifications des plus Delta à Oméga,…et en rester bien tondu,…etc,…s’il en reste,…du mouton,…
…etc,…Ah,…Ah,…etc,…
Merci, renato. Il y a longtemps que je n’ai pas relu Leopoldo Marechal.
Cortazar, en revanche… (Aïe, je n’ai pas de a correctement accentué !)
Pensé à une belle photographie de Borges aveugle, que vous connaissez.
Bonne nuit enfin à Giovanni Sant’Angelo, lui aussi.
On me téléphone pour savoir pourquoi l’Italie n’arrive pas à contrôler ses côtes et donc le flux de réfugiés économiques.
Je fais observer qu’il s’agit de « contrôler » un peu moins de 7500 km par endroits assez proche des points de départ contre les quelque 3 500 km de la France, et voilà que l’on me parle du Goncourt — « qui gagnera ? ». La littérature comme sortie de secours ?
Et maintenant l’economie rhétorique ou plutôt la débauche rhétorique de l’economistique par Cretin de Maris sur FI. Lagaffe nous gâte.
Message reçu. Maris ne connaît pas Warhol. En plus il était pas en grande forme ce matin, il a pas dit adamesmite.
Centre d’écoute de Lanion dit: 4 octobre 2013 à 7 h 56 min
Ce crétin passe son temps à écouter France Inter pour le critiquer.
Qu’il écoute BFM et qu’il nous lâche les bottes.
Si l’on continue l’enquête intertextuelle à la recherche du texte-source il faut sans doute passer à l’intertextualité trans-artistique. Quittons hardiment le domaine purement littéraire pour aborder les rivages du récit cinématographique. Un autre chef-d’œuvre d’équilibrisme, une autre épopée de la falsification d’abord involontaire; tout en finesse, en légèreté.
Avant le Coleman Silk de La Tache, j’invoquerais donc Eddie, héros d’une ascension fulgurante reposant sur un malentendu : vous aurez tous reconnu La Vérité si je mens. Cependant il faut bien l’admettre : réussir à NY (et sous la couverture de Grasset), c’est quand même nettement plus smart.
Je n’ai pas lu le dernier roman de Karine Tuil, mais, comme Elena, j’ai pensé, en lisant tardivement le billet, au scénario du film de Thomas Gilou.
On fait trop rarement l’éloge de la modération, et la modération est elle-même peu encline à faire cet éloge, c’est pourquoi je tiens à souligner que je n’ai pas chômé depuis 7H56, étant donnée la teneur des rares messages que j’ai laissé passer.
« Ce crétin passe son temps à écouter France Inter pour le critiquer.
Qu’il écoute BFM et qu’il nous lâche les bottes. »
Il n’ est pas le seul, écouteur sur l’ oreiller ( oreiller des puissants de ce pays au pouvoir, sûrement?)!
Une radio d ‘État se doit d’ accepter la vigilance des citoyens contribuables que nous sommes.
Ce Maris, est venu dans ma ville à l’ invitation de la section socialiste locale en présence du Maire.
Est-ce une nouvelle manière de faire des « ménages » et de relever ainsi l’ économie du pays?
On peut se poser la question, non?
11h12
Maris est un très bon économiste qui a l’avantage de ne pas retransmettre sans analyse la communication de Goldman Sachs.
Je vous invite à l’écouter avec un peu plus d’attention.
Ça marche !
…
…@,…C.P.,…à,…02 h 53 mn,…Oui,…merci,…
…
…je n’intervient que rarement,…juste pour un éclairage de biais,…pour accentuer les reliefs,…avec d’autres filtres des couleurs,…sans efforts d’imaginations à interpréter,…
…
…sources techniques,…les variables sélections des photos et images pour les reproductions imprimées à l’identique,…
…
…la perspective joue aussi un grand rôle pour me décider à intervenir,…quand j’ai le temps,…
…
…un métier très intéressant, pour peu,…que l’on est animé d’un reste de sensibilité,…et d’analogie opportuniste,…
…
…deux fois rien en somme,…juste un effort pour partager ses sens à l’expérience continue d’un métier pratiqué,…sans plus,…etc,…
…
…des trucs-pratiques,…remplacées par des boutons,…sans en connaître les mécanismes opportuns,…aujourd’hui,…hors-école,…et personnel,…
…secrets professionnels,…en somme,…etc,…même si on ne se connaît pas,…d’ailleurs,…
…
Mon Maris de mari est NUL en économie : s’il ne m’avait pas épousé, il serait à la rue !
Je pense pour ma part, et je pense que je ne suis pas le seul à penser ainsi, que l’argument de M. Maris était au contraire pertinent. Si les musées ouvraient plus souvent plus tard, on ne serait pas obligé d’aller traîner à Franprix pour admirer des emballages de Pepito ou des mobiles de Kinder.
Euh oui en fait le lien sur http://larepubliquedeslivres.com n’est pas pertinent mais ça serait un peu compliqué à expliquer.
Et vous voulez qu’ils mettent de la muzak dans les musées aussi ? On va plus s’entendre chuchoter.
Non seulement il est dépensier comme tout socialiste bien né, mais il dit n’importe quoi pour faire le pompeux pompant !
Rien n’empêche que la musique fasse plus souvent partie de la muséographie, en marge des cartels.
Abolissons les frontières ! Envoyons des armes en Syrie ! Aux démocrates véritables ! Aux défenseurs de la liberté surveillée ! Aux tueurs de théocrates mous du jonc !
A Bachar el Assad !
« on ne serait pas obligé d’aller traîner à Franprix pour admirer des emballages de Pepito ou des mobiles de Kinder. »
Le problème voyez-vous c’est que le contribuable va payer deux fois.
Une fois chez Framprix, contenant et contenu et la seconde fois au Musée pour l’ assemblage des emballages!
Le socialisme ou le double vol matériel et symbolique du capitalisme!
» Ne mélangeons pas les serviettes avec les torchons. »
J’apprécierais assez que tu joignisses le geste à la parole, mon Jojo mon Johnnie.Tu causes tu causes, c’est tout ce que tu sais faire. Les clients en salle n’arrêtent pas de se plaindre ! J’en ai même un qui a semblé douter du contenu de son assiette (des diots du Beaufortin, avec une sauce au chignin, espère !). Et les ceusses de l’Espace Sanitaire s’étonnent un peu, mon neveu,de devoir utiliser des napperons de batiste brodés au point de croix.
Bref, c’est le merdier total.
J’t’avais dit qu’y fallait pas s’agrandir, toi et tes idées à la con !
ah! jc va s’engager auprès des intégristes salafistes pour rétablir l’équilibre démocratique -c’est le petit zouzou qui va être content
« des mobiles de Kinder »
ça fond dans la bouche et pas dans la main.
Comme les discours pour le travail pour tous?
Deux biens majeurs : notre amour du capitalisme et nos femmes légères. Les immigrants navigateurs débutants veulent nous soustraire ce patrimoine culturel prodigieux !
Prions pour un mauvais hiver en Méditerranée, pour des passeurs sans scrupules et une mer cruellement agitée !
« Le socialisme ou le double vol matériel et symbolique du capitalisme! »
Voilà comment une vie double abolit les frontières du capitalisme!
En plein dans le sujet, Tudieu!
Un couple de gays jamais n’abolira le falzar.
Savoir se contenter de peu évite vie et mort stupides.
Un con béat peut succéder à un con de bibliothèque…
Salut à toi, mon fred
(l’aventurier Henry de mon fred est-il de tes ancêtres?)
Eh oui, tu étais inquiet toi aussi, pitchoune!
Tu craignais comme moi qu’embarqué par erreur, un soir où il était bourré en NZ, sur le Rainbow Warroir III, notre excellent JC ne soit aujourd’hui chez Poutine, sans disposer d’un téléphone portable.
Mais non!
S’il n’est là lui-même, revient son ectoplasme, hossanah.
Tiens, toi qui es probablement accablé par la fadeur des propos du président François, lis donc ce que dit le pape François, un homme d’une autre envergure.
C’est un entretien qu’il a accordé au débotté à Scalfari (Scalfari est un homme important en Italie, demande à renato).
Tu admireras comme moi comment cet homme malicieux fait tourner la table, et questionne à son tour amicalement l’agnostique: « que croyez-vous vous-même ».
Lequel s’en tire par une sorte de confiture cosmique qui fait regretter le « Que la Force soit avec toi! »
http://www.repubblica.it/cultura/2013/10/01/news/le_pape_a_scalfari_ainsi_je_changerai_l_glise-67693549/
Comment ça le lien avec le billet?
Les deux cités, tu connais?
Exerce toi à ton tour, mon fred, à épingler les baudruches roses et vertes, c’est si bon!
Préfères-tu la flotte du père Duflot ou la moustache de la mère Mamère?
M. Maris est un polisson, qui en veut à mes éconocroques.
François Zéro n’a pas de sosie manifestant en Italia dans un pogrom gay urbain (cf image dans la presse libre) : c’est le sosie italien sodomite qui est à la tête de l’Etat.
Le nouveau délit institué sanctionne l’usurpation d’identité de manière générale, qu’elle se produise dans le monde physique ou bien sur un réseau de communication au public en ligne.
Le législateur a ainsi pris en considération le fait qu’avec le développement d’Internet et l’importance des réseaux sociaux, on assiste à une recrudescence du nombre de cas d’usurpation d’identité en ligne.
Tu es triste comme un jour sans ostie, Info.
..on prie pour un mauvais hivers et zouzou nous fait l’archevêque qui dit « bénissez moi tout ça »..mais pour que son bonheur sois parfait lui manque dracul pour embabouiner rome par un « dieu reconnais les siens c’est nous »..bref c’est la faute de l’arabe..zouzou c’est oum calçonne
ha j’oubliais..retrour a l’envoyeur :
ta gueule zouzou
Mais vous m’emm… à la fin !
Faisons cela à la Beckett (début de chapitre de Molloy, d’après mes souvenirs chancelants) :
Clopine Trouillefou
Ressembe comme une soeur à sa créatrice
58 ans
1 m 68
Yeux marrons
65 kg
Oeil droit = 6D
Oeil gauche = 8D
myopie – astigmatie = port de lunettes à vie
Présence d’une plaque avec 9 vis au péroné, ce qui cause une différence de tour de cheville entre la droite et la gauche de + 2 cm pour cette dernière, suite à une fracture
Une vilaine bouche : lèvres fines, rides prononcées, accentuée par les séquelles d’une paralysie faciale (symptôme de moebius)
Un nez droit
Des oreilles petites
Ménauposée à 54 ans, ce qui a occasionné une prise de poids (passagère)dont elle a témoigné sur son blog, regrettant l’épaississement de ses formes.
A maigri depuis
Droitière, manuellement seulement
Cheveux bruns, désormais teints pour cacher les cheveux gris, coupe en carré flou encadrant le visage. A eu de longs cheveux quand elle était jeune femme ; les regrette un peu
Pas la plus belle du monde, pas la plus moche non plus
95 bonnet C
chausse du 38
hétérosexuelle
monogame
accessoirement, Reine des Gueuses.
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