Que va faire le Président ?
Remaniement ? éteignoir ? fuite en avant ? déni du réel ? référendum ? loi sur la moralisation de la vie publique ?… Et quoi encore ? On se demande ce que va bien pouvoir trouver le Président de la République pour atténuer les effets de la crise morale dévastatrice provoquée par l’affaire Cahuzac. D’autant que le feuilleton est parti pour durer. Rien à voir avec l’affaire Stavisky, comme on le lit un peu partout –on ne sache pas que l’escroc et maître-chanteur ait été ministre de la République. Il n’est même pas sûr que, comme le suggèrent les mêmes commentateurs, l’affaire ait partie liée avec l’atmosphère des années trente, en dépit de l’air du temps populiste encouragé par un slogan (« Tous pourris ! ») et une solution (« Qu’ils dégagent ! ») démagogiques qu’un Mélenchon, plus Crapouillot que jamais, a été exhumer du magasin aux accessoires. Ca fleure bon plutôt les remugles de la IVème à l’agonie.
Au vrai, notre Président serait bien inspiré de lire Le Président et de voir le film qui en fut tiré sous ce titre même. Georges Simenon l’a publié en 1958 aux Presses de la Cité (réédité au Livre de Poche), Henri Verneuil l’a tourné en 1960 (sortie en mars 1961). Mieux que de la fidélité, il y a une parfaite osmose entre les deux œuvres, également réussies, l’une parce que le grand art de la condensation de Simenon y est à son meilleur, l’autre parce que Jean Gabin y incarne puissamment le rôle-titre et y porte la réalisation d’un excellent faiseur.
Un ancien président du Conseil, veuf, une fille mariée, un petit-fils qu’il ne voit plus, 82 ans, qui vit seul retiré dans sa campagne, dicte ses Mémoires à sa secrétaire. Pendant ce temps-là à Paris, le gouvernement essuie une grave crise politique, une de plus. En écoutant la radio, le Président apprend que Philippe Chalamont, son ancien directeur de cabinet à Matignon, devenu député du XVIème et chef du groupe des Indépendants de gauche au Palais-Bourbon, est sur le point d’être nommé à son tour à la tête du gouvernement. Le Président se souvient alors que, lorsqu’il était aux affaires, alors qu’il préparait dans le plus grand secret une dévaluation du franc avec son ministre des Finances et le gouverneur de la Banque de France, mais en présence de son principal collaborateur, Chalamont avait vendu la mèche à son beau-père, un important banquier, lui permettant de réaliser un magistral coup de Bourse qui lui fut extrêmement profitable.
Le Président l’accable, le confond dans son bureau et lui arrache sa confession rédigée de sa main. En gardant secret ce document compromettant (dissimulé au cœur de sa bibliothèque dans un exemplaire relié du Roi Pausole de Pierre Louÿs…), il estime tenir Chalamont dans l’avenir et l’empêcher de nuire en faisant carrière prétendument au service de l’Etat. Vingt années se sont écoulées et le passé le rattrape par le biais de l’actualité. L’indélicat est convoqué par le Président qui le menace de tout déballer. Il lui suffirait de communiquer aux journaux l’aveu écrit et signé de sa trahison. Or malgré la menace qui pèse sur lui, Chalamont accepte de former un nouveau gouvernement. Le vieux réalise alors la vanité de son pouvoir. Il brûle la lettre et attend la mort.
C’e n’est pas un traité sur la morale, le moralisme, la moraline ,et encore moins un essai sur l’éthique en en politique, mais bien un roman de la solitude volontaire, doublé d’une méditation sur le pouvoir, aux dialogues rares et brefs, dans lequel le présent et le passé se côtoient en permanence dans l’évocation des coulisses peu ragoûtantes de la scène politique. Le point de vue du vieux président fait ressortir en contrepoint le caractère relatif d’évènements dont l’importance s’est diluée avec le temps. L’homme est certes isolé mais n’en souffre pas car il place son indépendance au-dessus de toute autre principe. Ses valeurs morales sont d’une telle exigence qu’il passe pour un janséniste laïc. Au vrai, il ne peut se déprendre de la politique, ce virus. Seule la lecture des Mémoires de Sully l’en distrait.
Le mythe de la bonne province, comme on le dirait du « bon sauvage », est très fort ; elle est le contrepoint à l’horreur parisienne. On y voit Taupin, conseiller général de l’Eure et son ancien camarade de lycée, faire le siège de Matignon lorsqu’il y était et lui demander d’intervenir discrètement dans une adjudication afin de favoriser son beau-frère. « Non, répond simplement le Président. – Mais enfin, toi tu peux tout ! – C’est précisément pour cela que je ne peux tout me permettre ! ». On y entend le Président déplorer que la politique, qui devrait être une vocation, soit devenue un métier. Sa dernière apparition à la Chambre est historique : pour y défendre sa conception de l’Europe, qui n’est pas celle du grand capital, il se livre à un plaidoyer lyrique et pathétique qui laisse ses adversaires sans voix. Il y a là des leçons à retenir et des enseignements à tirer pour un Président, disons : normal, soucieux de mener une République, disons: exemplaire.
Dans le roman, il s’appelle Augustin. On ignore son nom ; dans le film, il est Emile Beaufort. De toutes façons, tout le monde l’appelle M. le Président, qu’il soit en activité ou retiré. Simenon s’est bien évidemment inspiré de Clemenceau, l’un des très rares hommes politiques qu’il ait admiré (il a écrit des pages d’une grande violence contre le général de Gaulle), mais mâtiné de traits empruntés à Aristide Briand, onze fois président du Conseil sous la IIIème. Le Président est retiré dans sa maison de Bénouville (Seine-Maritime) ; le Tigre l’était dans sa maison de Bernouville (Eure) avant de finir ses jours en Vendée. Le clin d’œil est parfois appuyé ; ainsi quand il soupire « Ah la la ! dire qu’on finira tous de la même manière !… » et qu’il regarde le portrait de Clemenceau accroché au mur. Mais la maîtresse que Simenon colle à son Président, la comtesse Marthe de Créveaux, qui le dégrossit en lui organisant des réceptions diplomatiques, littéraires et artistiques dans son salon, est, elle , inspirée de la comtesse Hélène de Portes, égérie de Paul Reynaud, président du Conseil. Une manière de brouiller les pistes.
Le Président (1958) est, avec Maigret chez le ministre (1954), l’un de ses rares romans « politiques ». On y sent le regret que la noblesse de l’idéal originel (service de la communauté, sens de l’Etat, souci du collectif) se soit estompée au profit de l’égoïsme et de l’intérêt personnel. Il faut dire que l’atmosphère délétère de la IV ème République (chantage, corruption, scandales, combines, conflits d’intérêt) y est propice. Péguy avait vu juste avec sa mystique dégradée en politique. La question n’est pas antidérapante : on se lance dans la morale et on finit dans la purification éthique. Nuages au-dessus de la République, sale temps pour la démocratie.
Simenon hait la politique, mais à sa manière. Il a la fibre antiparlementaire, antilibérale, anticapitaliste. Lui qui n’a jamais voté, il hait moins la politique que la chose politique. Ceux qui la servent ne sont à ses yeux que des menteurs, des médiocres, des ambitieux. Ils croient être les acteurs quand ils ne sont que le jouet de ce qu’il abhorre le plus : les internationales. Une note de Quand j’étais vieux en 1961 nous renseigne ; il y a dit son aversion en précisant qu’il réagit comme le Clérembault de Romain Rolland, un antimilitariste qui se surprenait à suivre au pas une musique militaire en aout 1914 ; Simenon, lui, vibrait en suivant l’actualité politique, guettant le faux pas qui fera trébucher le politicien et mordre poussière. Mais il est sans illusion : balayé par l’opinion, il sera aussitôt remplacé par un autre. Voilà pourquoi il préfère s’occuper de l’homme et non des hommes. Dans Quand j’étais vieux encore, à la date du 11 décembre 1960, il évoque Le Président avec une pointe de regret, à propos non de la politique mais de la critique, celle-ci le considérant à l’époque comme l’un de ses grands livres : « Or, dans Le Président, il y a encore une part de « voulu ». Je n’ai pas su être vrai d’un bout à l’autre ».
Simenon, c’est le grand neutre. Il n’exprime jamais de conviction politique dans ses romans, que ce soit à travers le narrateur ou par le biais des personnages secondaires. Trop intime, trop personnel. Il a retenu la leçon de son père. C’est là plus ailleurs qu’il faut chercher la clef de la « pudeur Simenon ». Cela dit, rien n’interdit d’y débusquer la politique entre les lignes. Si le romancier ne veut rien laisser transparaitre, l’homme n’en est pas moins un homme de droite, attaché moins à des idées qu’à des sentiments, populiste et conservateur plutôt que réactionnaire, nostalgique d’un monde de paysans, de notables et d’artisans, catégorie à laquelle il veut croire qu’il appartient ; il le rêve comme un âge d’or où les gens avaient des rapports équilibrés et harmonieux, avant que la technique, les machines et le progrès viennent tout dérégler. L’Histoire immédiate l’angoisse. Individualiste petit-bourgeois, il n’en consacre pas moins sa plume à défendre les exclus, les humiliés, les victimes et les petites gens.
Un mot encore. Le manuscrit du Président est daté de « Noland (Vaud), 14 octobre 1957 », en lieu et place de « Echandens (Vaud). Il en fut ainsi de 1957 à 1963 : dans sa naïveté, Simenon avait cru bon suivre le conseil d’une société fiduciaire lausannoise en prétendant ne pas exercer d’activité lucrative… Au fond, le no man’s land était son pays. Non le pays intérieur, qui avait nom Outremeuse, quartier populaire de Liège, mais le pays de résidence. Son Président, il l’a écrit en Suisse et situé en France. Autant dire nulle part.
(« Qui vous savez dans le rôle du Président » photo D.R. ; « Qui vous savez dans le rôle du Président. » photo Chesnot)
1 052 Réponses pour Que va faire le Président ?
JC, a raison, la culture, ça ne sert à rien, et c’est bien pour ça que c’est essentiel.
Et c’est bien pour ça qu’il ne peut plus faire un pas dans sa maison envahie par les livres, le faux cul !
de nota, si vous êtes assez jeune pour vous tirer, tirez-vous
jc,j’ai 52 ans,c’est jeune?
oui de nota, c’est même très jeune !
Je n’ai pas dit dans la même rue, Jacques, mais sur le même parcours.
laisse parler ton affection pour tes proches
putain jicé y’est jamais trop tard pour se faire la malle..vas acheter un paquet d’allumette..si tu fumes pas tu dis que c’est pour foute le feu à la garigue..on te répondra un « ha bon.. » désinvolte
pour foute le feu à la garigue
..pour les interets de la famille évidemment..qu’est ce tu vas chercher encore
jc,j’ai 52 ans,c’est jeune?
t’as des projets ?
couvre en 5 minutes c’était trop
..la concentration ça attire le chaland..c’est une litanie
couvre en 5 minutes c’était trop
C’est parce que l’ex-président y incluait le temps de la douche, bouguereau.
les liens pour la marionnette de la thatcher chère aux fafs ont disparu .. Encore des c qui comprennent pas l’anglais (Mais c’est facile à trouver : il suffit , dans coogle, de taper spitting image thatcher)
jolie zouzou.. »meusieu le président sort vers 5 heure etc »
dans Google
Peu m’en chaut, bouguereau, les livres qui m’intéressent ne sont jamais disponibles : 8 jours d’attente… etc.
de nota,
52 ans, c’est jeune mais vieux pour partir et se recaser : accroche-toi, sers-toi de ce qui reste des lois de protection sociale. Fais durer… Si tu peux, vend ton savoir comme consultant à la pige.
Passe ton temps à travailler les textes avec des gens qui connaissent les aides !
Bon courage, tu es loin d’être con, tu vas te démerder.
t’as des projets ?
ouvrir une crêperie en corée du nord,y’en a pas
écrire une biographie de passou
faire du trafic de chocolat entre la suisse et la france avec la collaboration de tkt
épouser daaphnée
vendre ma bibliothèque
JC dit: 9 avril 2013 à 12 h 50 min
de nota, si vous êtes assez jeune pour vous tirer, tirez-vous !
allez faire fortune à pq -jc vous montrera
de nota
j’ai connu plusieurs hommes qui ont recommencé après 50 ans et…. la guerre .
Vous seul connaissez votre énergie, vos capacité de « rebondir » innover dans votre vie , vos habitudes, vos désirs , et c’est ça qui compte, pas les « balais »
tu sais jicé..pour les quatrevinz’ rien n’égal maxheadroom, j’ai été scotché quand je l’ai vu la première fois..pas compliqué..de l’art
« Bon courage, tu es loin d’être con, tu vas te démerder. »
purée, l’expert…
de nota Président !
« l’ex-président y incluait le temps de la douche »
Avec la sorcière c’était plus court
Ok, david !
vas-y…
écrire une biographie de passou
si y’a du gode ceinture ça ne peut que marcher..laisse tomber le reste, c’est de la compromission
christiane 12:34, toujours groupie edelienne, forever
garçon de bain dans un sauna gay, ça vous tente de nota ? Je peux en parler…
8 jours d’attente… etc.
..pour la douche ça fait long renato..
et ne pas oublier ce qui est devenu la crois pour les médecins et les pharmaciens ,( parce que la plupart des blog professionnels en parlent ?)
Le diclofénac, molécule anti-inflammatoire retrouvée dans de nombreux médicaments, augmenterait les risques d’accident cardiovasculaire. Pas de panique : la Société française de rhumatologie invite les personnes concernées à se rendre chez leur médecin, pour voir l’intérêt de poursuivre ou de changer de traitement. En attendant un verdict officiel à venir.
Pas de diclofénac au long cours en cas de risque cardiovasculaire ! À la lumière d’études récentes, la Société française de rhumatologie (SFR) attire l’attention via un communiqué sur une augmentation modérée du risque d’accident cardiovasculaire associé à la prise de cet anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Lequel est largement utilisé dans le monde.
Le diclofénac est un principe actif présent dans de nombreux médicaments comme le Voltarène. Il est indiqué dans le traitement de la douleur et de l’inflammation, notamment « dans le traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés et rhumatisme psoriasique) et de certaines arthroses douloureuses et invalidantes », indique la SFR.
Peu m’en chaut,
—
La glissade dans l’hyper-correction, à la Tas de Chair
Peu ME chaut…
garçon de bain dans un sauna gay, ça vous tente de nota ? Je peux en parler…
c’est gentil,jacques,je vais y songer,sans précipitation,je dois protéger mes arrières.
N’écoutez pas Jacounet, De nota, il est inspiré par le démon (c’est regniez qui le dit)
Bon, vendre votre bibliothèque non non, vous en auriez des regrets.
M’épouser … je ne sais pas si c’est une bonne idée, dit comme cela de but en blanc
Bloom doit décharger un « y » sur quelqu’un qui ne soit pas delta… Peu m’en chaut ou Peu me chaut au choix…
mmm .. Bon, si vous voulez, De Nota, je veux bien être associée sur un projet … je m’occuperai des relations publiques ou de la déco ou …
enfin, ce ne sont pas les idées qui me manquent, on peut toujours en parler ..
Effectivement, la construction n’est pas assi figée que je le pensais, si l’on en croit le TLFi.
Point ne m’en chaut (François-René de), Me chaut peu, écrivait le (Jules Laforgue)…
de nota,
Avec Jacky, attention à l’entretien de débauche …
de nota,
vous regardez autour de vous en prêtant attention à ce qui manque, bon une librairie bien à part, en tenant en compte que 0,1 de croissance c’est une récession qui ne dit pas son nom, et que même si les choses s’amélioreront un chouia vers 2015, jusqu’à 2025 ce sera morne — bien que… pour certains produits inutiles il peut y avoir un marché.
Puis, vous choisissez.
de nota,
52 ans, c’est l’âge que j’avais quand je n’ai pas voulu renouveler mon contrat à la mairie de Paris. Résultat, plus de salaire et aucunes indémnités. Mais trois ans de chômage en perspective. Le temps de m’organiser et depuis, plus d’une vingtaine de livres publiés : ça a été ma chance et mon plaisir. Il est vrai que je n’avais pas à préparer la soupe du soir pour ma fille.
J’ai beaucoup d’amis dans votre cas.
A défaut de relations influentes, aucune chance de retrouver un emploi correctement payé. Tirez le maximum des indémnités et aides possibles, comme le suggère JC, mais ne perdez pas trop de temps. Soit vous devenez bibliothécaire municipal soit vous créez une auto entreprise. Dans le marché du livre d’occasion, peut-être ?
On a qu’un temps, mais plusieurs vies possibles, et meiux vaut regarder devant qu’en arrière !
(dans les bordels gays, les patrons préfèrent engager des hétéros, car ceux-là ne perdent pas leur temps à fricoter avec la clientèle, boulot, boulot…)
aUssi, ‘tain c’est chaud
Surtout qu’après Virgin et bientôt la Fnac, ça va en faire des vendeurs culturels sur le carreau et le marché de l’emploi !
Ah, Baroz, t’as peut-être bien connu mon bon ami SP, le fils de GP.
Je serai à la direction des relations internationales de la ville de Paris la semaine prochaine, pour organiser la venue d’un grand poète.
baroz, faut penser aux synergies entre les secteurs. comme vous savez, le « culturel » est recyclable dans plusieurs marchés. question d’ouverture.
Avec le marché du livre d’occasion, pour être sûr que l’on gagne assez pour vivre, il faut disposer d’un fond conséquent et être bien situé. Ou alors faire les petits marchés où on paye l’emplacement à la journée. Dans ce cas, même avec un petit fond ça peut devenir intéressant.
Renato,
j’ai un ami bouquiniste,avec la concurrence du net,le métier devient vraiment difficile.
Bah,qui vivra verrat,comme dit marcela
» Au vrai, notre Président serait bien inspiré de lire Le Président et de voir le film qui en fut tiré sous ce titre même. »
Ce que montre en effet Simenon dans « Le Président », c’est la dérive d’une gauche compromise avec les puissances de l’argent. Il faut lire sur le site du « Monde.fr » d’aujourd’hui l’article » Le sénateur socialiste Gaëtan Gorce dénonce la dérive clanique du PS » . Selon lui, les affaires Strauss-Kahn hier, Cahuzac aujourd’hui, sont, à ses yeux, symptomatiques d’une confiscation du PS par une « bourgeoisie d’appareil », trop souvent habitée par un sentiment d’impunité. Trop d’apparatchiks du PS ne se gênent pas aujourd’hui pour célébrer comme légitimes les noces du socialisme et du fric. Mais n’est-ce pas la fatalité d’une social-démocratie obligée de ratisser large pour avoir une chance d’accéder au pouvoir ? Le choix politique de Hollande est d’abord aujourd’hui de décider sur qui s’appuyer, dans son parti, pour faire une véritable politique de gauche.
la venue d’un grand poète…
c’est beau, bloom. ça fait un peu cocteau qui présente radiguet.
de nota,
Ici, le vendredi, il y a un petit marché du livre d’occasion, et un bouquiniste fidèle au post vend aussi par internet. Il m’a dit que beaucoup de clients occasionnels (des touristes, par exemple) deviennent clients de son site internet.
D’ailleurs, ce bouquiniste a commencé vers les 45 ans quand il s’est retrouvé au chômage ; et il a commencé en vendant des vieux hebdos qu’il avait au grenier…
demande conseil à renato, de nota. Personne ne sait ce qu’il fait mais apparemment il s’en sort. Sûr qu’il a des plans à te proposer.
Et toi, Le papillon, à part déconner et fantasmer, qu’est-ce que tu fais ?
Le dernier grand poète que la mairie de Paris n’a pas reçu mais viré à coup de pieds au cul (j’ai une copie de son dossier administratif), il s’appelait Paul Verlaine, Bloom.
Un fonds, un fonds : que la langue est faite
pour ennuyer ses usagers !
Abyssalement.
manière de virer qui peut réjouir, dear baroz
Jacky, comment pouvez vous définir Verlaine comme un grand poète ?!
Ce verlaine est essentiellement un effroyable sodomite, alcoolique, communard, matricide, dépressif, navrant, moche comme un pou, mauvais mari, mauvais père, revolveriseur dangereux quoiqu’imprécis, finissant -horreur ultime- catho intégriste !!!
Quel plouc, quel sale con ! Bon, il a écrit deux trois bricoles pas trop mauvaise, je l’admets… Mais la Ville de Paris, qui ne fait jamais d’erreur, a bien fait de ne pas recevoir ce malfrat !
Une enquête minutieuse montre
que la sortie dégagée de la Civette Dorée,
la conduite prudente et sonore du tramway
en phase d’essai et le climat du soupçon
à la mode, rendent étrange la fin d’un piéton
sous les roues du transport en commun cité.
Attentat ? Peu probable !
Alors, suicide ?
Simenonesquement.
un effroyable sodomite
on dirait que ça te fait mal jicé..t’es trop empathique comme mec
« Hollande va recevoir un autre chameau du gouvernement du Mali … Selon l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, le premier chameau devait être ramené en France pour être placé dans un zoo mais les services consulaires ont finalement décidé de confier l’animal à une famille malienne qui a choisi de le cuisiner en tajine. »
François, n’oublie pas que la polygamie en France est interdite, enfin presque …!
ça fait un peu cocteau qui présente radiguet
phil est un sympathisant..c’est pas pareil
le « culturel » est recyclable dans plusieurs marchés
on dirait du louys..pas du djoé phil..pierre!..j’ai l’impression que denota a son idée mais qu’il la garde pour lui
c’est sûr, bougreau. malgré les bons contacts de baroz dans le secteur des douches glissantes, denota va pas accepter. et c’est comme ça que les courbes du chomedu baissent pas.
à part déconner et fantasmer, qu’est-ce que tu fais ?
Déconner est mon activité principale. Fantasmer… boh, pas plus qu’un autre. Sinon, des petits boulots, des petits boulots, travaux d’écriture en tout genre. Ça rapporte pas lerche et, question retraite, bernique, mais enfin je suis toujours pas mort donc je peux dire que j’en vis.
les maliens chargés du chameau offert au président .. ont bouffé la chameau que va faire le président ?
J’ai bouffé du chameau une fois, c’est pas bon du tout. On m’avait dit, c’est un peu comme la chèvre. Pas vrai. En Estramadure, la chèvre est quelquefois au menu dans les gargotes, c’est bien meilleur.
Non pas suicide mais assassinat, Polémikoeur.
Attention, un sérial killer poètique traîne à travers les rues de Paris !
Je crains pour le Grand Poêêête de Bloom
Crime programmé à l’Hôtel de Ville…
Attention, un sérial killer poètique traîne à travers les rues de Paris !
Tu veux parler de « hors humain » qui colle ses textes au pochoir sur les trottoirs ?
Non, celui-là je ne le connaissais pas, papillon.
Je suis allé voir, renato, à côté, peut aller se rhabiller !
Pour tout avouer, j’ai peint aussi, à une époque. Que du conceptuel, vu que c’était à but strictement lucratif. J’avais un galeriste, j’exposais, ça se vendait mais pas assez cher. Puis j’ai perdu mon atelier et comme je suis obligé de vivre à Paris pour diverses raisons, j’ai laissé tomber. Voilà, renato.
Je dis ça dans un souci de transparence mais l’opacité demeure parce que, tout à fait entre nous, je m’appelle pas papillon de Nabokov dans la vie.
Merci pour le lien, baroz, je savais pas qu’il était acrobate en plus. Philosophe, je m’en doutais, il écrit un peu comme Giovanni Sant’Angelo, c’est très profond.
N’étant pas nu, je n’ai pas à me rhabiller. Cela dit, je ne vois pas la relation que vous faites, donc moi pas comprendre.
je ne vois pas la relation que vous faites,
A mon avis, mais faudrait lui demander, Baroz pense que t’es artiste, renato, c’est ça la relation. Mais depuis tu as dit, un jour, sur ce blog, que non, t’étais pas artiste, ton activité est un mystère pour tous. Ce qui une partie de ton charme.
la relation ?
Le plus beau mort du cimétière.
(cliquez sur le premier lien, sa performance sur les toits de Paris !)
ce doit en effet être un peu dur sous la dent, le chameau.
m’enfin c’est la crise au mali aussi, je vois pas pourquoi la presse en fait tout un plat ..
je croyais que la france avait touché le gros lot dans les années sarko, mais là on sent que çà tourne au vinaigre acide la politique.
Conceptuel c’est un mot générique, Le papillon, faut voir : conceptuel comment ?
C’est dommage d’avoir arrêté pour si peu car au début tout le monde vend pas cher, il suffit d’attendre, entre temps on fait autre chose à côté.
Le premier lien, à quelle heure ?
le premier lien dans le lien
Tuer en série à coups de poésie ?
Raffiné en diable ! Aiguisons donc nos rimes !
Et le criminel court les rues ?
Très rassurant : du frisson à gogo !
Et plus si infirmité.
Criméchâtiment.
Évidemment, je ne suis pas artiste, Le papillon, aucun mot n’est plus stupide et abusé que celui-là :
« Vous faites quoi comme travail ?
— Je suis artiste », c’est stupide car je ne suis que quelqu’un qui fait un travail, et n’aime pas en parler.
Des vrais pratiquants:au Vatican(aussi) « on » pirate du porno torrentfreak.com -ça rapporte gros, fait marcher le commerce et l’industrie dirait thatcher, qui soutenait aussi pour l’apartheid et considérat Mandela come un terroriste
Hé ! Jacques ! logique sans peine ? on compare sur le même âge, lui il est plus jeune que moi.
Le papillon de Nabokov dit: 9 avril 2013 à 16 h 58 min
mais enfin je suis toujours pas mort donc je peux dire
Oui enfin ça faut se méfier on peut jamais trop savoir…
renato est tueur de métier, formé par la ‘ndrangheta calabraise : un artiste du 11.43 …on en connait de moins sympathiques.
Le papillon, faut voir : conceptuel comment ?
Je peignais sur n’importe quoi, n’importe comment et ça faisait des installations. Mais c’était de la frime totale. Je te parle d’il y a trente ans. Dans les années 90, il y a eu cet effondrement provisoire du marché de l’art, ça devenait plus difficile, d’autant plus que j’en avais marre de faire semblant et puis surtout, je n’avais plus d’atelier. Et je me suis engueulé avec le galeriste. J’ai exposé une fois à Londres dans une toute petite galerie, ça n’a pas marché.
Comme mes œuvres bidons ne tenaient que par les textes tordus qui les accompagnaient, on m’a demandé d’écrire des catalogues, etc., puis j’ai fait le nègre pour ***, puis des critiques sous pseudo, puis des traductions, ainsi de suite, enfin bref, je me démerde comme je peux.
je m’immisce en espérant que vous plussoyez et ne prendrez pas la mouche ! plus personne au bout du lien de Clopine Trouillefou : quelqu’un pourrait me dire si elle passe encore ici ! merci ! plus aucune nouvelle perso ! ( je reviens après opérations ) merci à monsieur Assouline !
Bof, s’engueuler avec les galeristes c’est anecdotique, ça arrive à tout le monde.
Au début on écrit pour se comprendre, parfois c’est tordu et ce n’est pas si tragique. Puis à l’époque c’était encore l’époque de l’artiste intelligent et des théories… enfin… encore… c’était sur la fin… le travail commence à se faire dès que l’on sort de ces ornières et on commence à y réfléchir pour ce qu’il est — c’est vrai que si ce passage manque ça devient bidon.
(Donc c’était de la peinture, pas de l’art conceptuel.)
Oups ! l’artiste intelligent entre guillemets !
un reproche pour Verlaine ? il écrivit en verts lents ? à la limite limite ! ( que de refoulés du QI ici toujours , des je sais tout les autres sont des cons , des je me regarde écrire : nous rêvions d’un autre Monde , non ? : la France à Hollande se retrouve ici en fait 🙂 à bientôt ou tard , dard dard ! )
cactus dit: 9 avril 2013 à 18 h 21 min
des je sais tout
Le problème de tout savoir c’est que, comme tout change tout le temps, évidemment ça complique…
Zao Wou-ki est mort en Suisse à l’âge de 93 ans
Merci, Paul Edel, pour ce magnifique Cabanis. Deux prosateurs superbes, l’un évoquant l’autre.
En vous lisant, je me disais que je ne vous avais pas assez lu. J’y viens à pas de géant.
Oh, Zao Wou-Ki est mort… Sa grande affaire : le vide, la respiration des couleurs, là où son pinceau ne touchait pas le papier. Ça se passait dans l’inconnu d’un monde souple, subtil, apaisé, d’une légèreté infinie, ouvert au-delà de la terre, du ciel, de la mer et même du temps… jusqu’à l’abstraction lyrique. Couleurs impalpables. Comme il va manquer… Comme il était jeune…
Comme il va manquer… Comme il était jeune…
Si vous pouviez éviter de venir lui dégouliner, ici, dessus, ce serait bien.
Merci par vaine anticipation.
Le problème de tout savoir c’est que, comme tout change tout le temps, évidemment ça complique…
Comme en plus, Sergio, tout se transforme – enfin, sauf les indécrottables – c’est le tonneau des Danaïdes.
« Et comme moi, il va te falloir changer de métier, »
Baroz
Visiteur de cimetières, est-ce réellement un métier ?
Non bien sûr, puisque cela peut se pratiquer avec TKT, qui lui a toujours vécu des sous de papa.
de nota dit: 9 avril 2013 à 14 h 54 min
Renato, j’ai un ami bouquiniste,
————————–
petit r, malheureux. petit r.
Je voulais dire bonjour à Thierry Kron.
Bonjour Thierry.
Voilà.
cactus ! mon vieil ami et voisin « où lit noix » mazette vous n’avez pas changé.
non Clopine est partie d’ici à cause de la méchante Daaphnée qui voulait se venger parce que son amoureux l’avait quittée.
c’est terrible de rejeter son malheur sur les autres, du coup elle lui jeté un sort.
figurez-vous qu’à moi aussi elle m’a jeté un sort la chipie !
mais moi j’ai une patte de lapin entre deux gousses d’ail sur mon clavier, du coup j’ai pas accès à toutes les touches mais ça me protège des sorcières, c’est pas grave y a plein de lettres qui servent à rien sur un clavier.
cactus grand spécialiste de Steppenwolf, Grateful Dead & the allman brothers…. take a load off Fannie, take a load for free, take a load off Fannie, and .. inde inde inde inde inde inde inde inde inde inde inde, you can put the load right on me !!!
cactus on s’est tous fait entubés, les types comme toi et moi par ces types qui préféraient le pognon, cactus toi t’est un vrai coeur pur mon pote, pur comme le diamant, j’ai vu ce qu’ils t’ont fait avec ton blog, c’est tous des enfoirés, y’en a pas un qui t’arrive à la cheville, ils veulent se la péter mais c’est tous rien de plus que des enfoirés
Ma gueule keupu, je sais.
je m’immisce en espérant que vous plussoyez et ne prendrez pas la mouche !
Ne timisse pas trop pépère.
@ Daphnée
je vous emm…
« les couilles molles de ce blog »
JC
Glorification de la couille sicilienne passée par l’école de Chicago.
Mafia à tous les étages
figurez-vous qu’à moi aussi elle m’a jeté un sort la chipie !
Nom d’une Reine des Abeilles !
Et je vous aurais jeté quel sort, très cher Hamlet ?
Et pourtant je n’ai jamais rien eu à voir avec ce petit jeunot de keupu. Je suis un homme mûr et sage, qui va aller manger du bifteck haché et des spaguettis au quinoa. Biologiques. J’en profite pour faire remarquer à celui qui signe Delta que ce pseudonyme est un des miens. Je l’incite donc à en trouver un autre. Disons dans les meilleurs délais, pour ne pas dire les plus brefs.
Christiane, j’avais déjà remarqué que sous votre bondieusante miellerie, vous étiez grossière, revancharde et limitée. Inutile de venir en faire le confirmer ici.
« plus d’une vingtaine de livres publiés »
Jacky
Les photocopies de thèses sont-elles des thèses ?
La réponse est-elle dans la question.
Daphnée j’avais déjà remarquez que vos commentaires suent la méchanceté, la vulgarité et la vanité. Vous êtes une vraie pustule sur ce blog. Zao Wou-Ki me manquera, vous, non ! allez au diable !
comme il dit Sergio!
« La médecine différenciée selon le sexe est l’étude de la façon dont les maladies diffèrent selon les hommes et les femmes en termes de prévention, de signes cliniques, d’approche thérapeutique, de diagnostic, ainsi que d’impact social et psychologique. C’est une dimension négligée par la médecine », écrivent-ils, avant de s’atteler à un long compte rendu portant sur cinq domaines spécifiques : les maladies cardiovasculaires, la pharmacocinétique et la pharmacodynamique, les cancers, les maladies du foie ainsi que le métabolisme osseux et l’ostéoporose.
Signaux d’alerte de l’infarctus chez la femme
Comme le montre le « syndrome Yentl », les maladies cardiovasculaires sont peut-être le domaine le plus « masculinisé » de la médecine. Et de fait, on a souvent l’impression que les pathologies cardiaques ne sont « que » des maladies d’hommes – d’hommes trop fumeurs, trop mangeurs, pas assez actifs – alors qu’elles sont devenues la première cause de mortalité chez les femmes.
Mais plus grave que cet aveuglement épidémiologique, les chercheurs pointent des manquements diagnostiques qui se répercutent bien souvent dans les programmes de santé publique.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/813081-la-medecine-nie-la-difference-des-sexes-et-fait-a-tort-du-masculin-un-standard.html?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obinsite
« Tirez le maximum des indémnités et aides possibles, comme le suggère JC, mais ne perdez pas trop de temps. »
Jacques Barozzi
Où nous voyons que les chantres de l’ultra-libéralisme sont les premiers a profiter et s possible détourner le système.
Petits hommes, en tout
@ daphnée
(remarqué).
Vous ne manquez pas de toupet de voir de la grossièreté dans mes remarques car pire que vous dans ce domaine, je ne vois pas !
Je ne sais qui vous êtes hors de ce blog et de ce pseudo mais là ce que vous offrez dans vos interventions me donnent la nausée. Parfois, à jeun, vous êtes lisible et intéressante mais ça ne dure jamais bien longtemps. Donc votre fond de vérité doit être cette méchanceté, cette vanité et cette vulgarité qui sont votre signature.
Pierre Assouline doit avoir des raisons (pour moi incompréhensibles) de garder votre présence ici… Grand bien lui fasse !
(D., je me demande si vous nous faites pas un complexe de persécution ..
Bon, Le Boug’ est expéditif, certes .. Mais ne voyez-vous pas toute la bonté de cette indéfectible fidélité à votre égard ?
(Tiens, retour à l’actualité, Mélanchon/ Le Pen père puis fille .. et d’autres, font également preuve d’une indéfectible fidélité à l’égard du pouvoir, non ?
En ce qui me concerne j’ai toujours préféré Daaphnée à Christiane.
@ Christiane
A chacune son tour.
ce soir c’est vous que Daphnée a trouvée à se mettre sous la dent.
nous devrions nous constitur avec Clopine si elle revient en ligue de défense contre daphnée
Curieux que sa conviction d’etre tellement plus intelligente,plus cultivée ,plus seduisante que nous lui inspire à notre egard une agressivité rageuse
De même que j’ai toujours préféré Thierry Kron à Jacques Barozzi. Si.
pour moi incompréhensibles
Christiane, ne cherchez pas à comprendre ce qui vous dépasse. La petitesse de votre compréhension des choses est tout à la fois vulgaire, grossière et limitée.
Cela suffit de mon point de vue.
Qu’en plus, vous n’ayez pas le sens de l’usage de la langue et de ses registres en situation, ne fait qu’aggraver votre cas.
N’en rajoutez pas, la coupe est pleine.
Depuis longtemps.
sa conviction d’etre tellement plus intelligente,plus cultivée ,plus seduisante
Franchement, DHH, je n’imaginais pas qu’à votre âge avancé, on puisse être encore aussi complexé !
Je regrette d’avoir à vous répéter que je vous trouve, seulement, médiocre et toxique.
Daaphnée ? vous êtes une cougar ?
j’ai découvert ce mot aujourd’hui, j’ai pas bien compris la définition exacte, en plus j’en connais pas personnellement, j’en ai jamais rencontré, je veux dire en dehors de mon épouse.
par exemple Emma Bovary c’était une cougar.
quand Flaubert dis « Emma c’est moi » je crois qu’il veut juste dire que lui aussi c’est une cougar.
« En vous lisant, je me disais que je ne vous avais pas assez lu. »
Chaloux
Une merveille d’amour du moi.
Et pourtant il nous en a déjà fait des thèses
nous sommes tous dans la même barque !
et nous partageons tous le même mal de mer.
Daaphnée dit: 9 avril 2013 à 19 h 24 min
La plus dégoulinante des deux n’est pas toujours celle que l’on croit
(Bon, Zhu, je sais. Vous allez encore une fois me dire que je devrais être plus diplomate .
Ce pourrait être le cas si ces bonnes femmes n’étaient pas aussi sottes – non mais! Voyez le tableau: Christiane/DHH/Feu-Clopine/Rose ! – J’en viendrais à leur préférer notre Marcela égarée, c’est tout dire !
Ne venez pas me faire la leçon, la sottise épaisse est malheureusement la seule réalité trans-genre.)
j’ai découvert ce mot aujourd’hui
Honnêtement, Hamlet, je ne sais pas non plus.
C’est notre Jacounet qui utilise ce vocabulaire dont je subodore qu’il provient d’un usage excessif d’un certain inter-pas très-net ..
« Qu’en plus, vous n’ayez pas le sens de l’usage de la langue et de ses registres en situation »
Daaphnée
Mais quelle burne, on dirait du Chaloux
De fait, petit troll pathétique de 20.15, vous n’avez qu’une bien mauvaise maîtrise de la langue, celle qui vous sert à glavioter.
Vous trouvez le mot « cougar » dans le Petit Larousse édition 2011.
Elles sont drôles ; elles vont se crêper le chignon à leur tour, les filles du blog… C’est dommage, les filles ! Vous êtes les seules (à peu près…) à garder un peu de douceur dans ce monde de brutes (masculines) ici sur le blog et de compréhension de l’autre comme autre. Cristiane a besoin d’admirer, il y a des êtres comme ça, ce n’est quand même pas le pire des défauts, me semble-t-il, non ? Allez soyez cool, les filles, arrêtez de vous chamailler pour rien. On a assez des trolls de tout bord et même des trolleybus pour porter en grandes pompes les accueilleur de papouette, comme disait Léon qui n’en ratait pas une. Bon, je retourne à mon labeur. Quelques articles un peu plus profonds que ce qu’on peut lire ici sur Dame de fer qui donnent à penser, eux… Autre chose tout de même que les prêtres défroqués qui officient ici en chaire, avec le snobisme du Queen’English et la bouche en cœur, aaaahhhhh, chérie…
@ DHH,
Que voulez-vous, elle ne peut proposer que sa démence de crapaud (car les grenouilles c’est bien trop beau pour elle) qui veut se faire plus gros que le bœuf (et des bœufs il en voit partout ce laideron!). Si seulement il pouvait exploser dans ses exercices de gonflette, le blog sentirait meilleur…
Elle (ou il) sous ce pseudo me fait également penser à cette vilaine reine qui ne cessait de demander à son miroir si elle était la plus belle. Elle (ou il)a trouvé ici quelques miroirs rassurants…
L’absence de ponctuation en fin de phrase est fréquemment un signe de dérangement mental. Remontons les cours des commentaires…
J’aime beaucoup la façon dont tu exprimes tes infinies frustrations, ça me fait marrer. A chaque fois c’est une fête. Pauvre pomme…
Daaphnée dit: 9 avril 2013 à 20 h 30 min
Daaphnée défendant son Chachal chéri.
Une grande défenseuse de la langue, surtout ce soir :
« Qu’en plus, vous n’ayez pas le sens de l’usage de la langue et de ses registres en situation »
C’est beau
Vous savez ce qui m’amuse, Renato ?
C’est d’avoir observé ces cruches s’émoustiller lorsqu’une plus ou moins grande gueule bien macho et plus ou moins habile mais bien démagogique voire manipulatrice allait leur flatter la pelure !
Ahurissant !
C’est dommage, les filles ! Vous êtes les seules (à peu près…) à garder un peu de douceur dans ce monde de brutes (masculines)
La femme pour ML : terra incognita…
Non, ML, elle pollue l’atmosphère cette pécore ! Si elle me cherche, elle me trouvera cette voyageuse méprisante. (Qui ne se souvient de son bus andin, entre autres glissades nauséabondes !). La douceur avec elle c’est : « A l’impossible nul n’est tenu ! »
Chaloux dit: 9 avril 2013 à 20 h 34 min
L’absence de ponctuation en fin de phrase est fréquemment un signe de dérangement mental.
Mais quelle burne, on dirait du Daaphnée.
Christiane, allez chier chez Paul Edel tant qu’il vous supporte à défaut de mieux.
Daaphnée dit: 9 avril 2013 à 20 h 30 min
»
De fait, petit troll pathétique de 20.15, vous n’avez qu’une bien mauvaise maîtrise de la langue, celle qui vous sert à glavioter. »
qu’est-ce je disais : et voilà !
je sois le nouveau souffre douleur de Daaphnée !!!
Clopine n’étant plus là c’est moi qui la remplace.
misère comment vais-je me sortir de cette emprise maléfique ?
Daaphnée est, je le rappelle, dotée d’une intelligence de loin supérieure à la moyenne, c’est pour cette raison qu’elle n’aimait pas Clopine : les gens dotées d’une intelligence supérieure à la moyenne ne supporte pas la présence des autres.
il ne supporte que leur présence : Daaphnée aimerait pouvoir être seule sur le blog de Monsieur Assouline, de telle sorte qu’elle soit la seule à profiter de son intelligence de loin supérieure à la moyenne.
désolé ma daaphounette adorée, c’était juste une citation de Chesterton, très approximative je le reconnais.
celle de FGK :
« Non seulement nous sommes tous embarqués sur le même bateau mais nous avons tous le mal de mer. »
c’est bon, je l’admets, c’est bien mieux dit, même traduit.
mais est-ce une raison pour s’acharner sur un pauvre homme ?
c’est parce que vous êtes une cougar ?
C’est ballot pour Christiane,
PE préfère les « j’ajouterai quelque chose d’intime:les femmes romaines se maquillent un peu plus « voyant », un poil plus clinquant.. un peu moins discret qu’à paris et j’adore ça.., notamment l’eye liner oeil de biche.. lourdes chevelures sombres.. rouges aux ongles, décolletés plongeants.. fond de teint.. tres stefana sandrelli.. »
Emmerveillé dit: 9 avril 2013 à 20 h 37 min
Résumons ta situation. Tu ignores tout de l’orthographe, la syntaxe et la ponctuation. Une matière grise déficiente te permet tout juste d’exprimer une jalousie maladive. Tout le reste est « thèse », tous les autres sont « burnes ». Tu détestes les femmes qui se sont toujours refusées à toi. Probablement d’une insigne laideur, pourvu de chlorotiques attributs, d’un torse équarri, tu trouves ici de quoi exhaler une bien compréhensible rancœur envers la nature, et une haine sans partage envers l’Humanité qui te repousse. Grand bien te fasse ! Mais lorsque tu éteins ton ordinateur, tu ignores tout de l’orthographe, de la syntaxe et de la ponctuation etc. etc.
Daaphnée dit: 9 avril 2013 à 20 h 41 min
Christiane, allez chier chez Paul Edel tant qu’il vous supporte à défaut de mieux.
Je crois me souvenir Daaphnée que votre dernier passage chez Popol s’est terminé par une très peu glorieuse fuite la queue (?) entre les jambes.
Petit moment de bonheur.
…
… » chi me lo fa fare « ,…ou qui me le fait faire,…
…mais quoi,…autrement dit » on s’en fout « ,…
…
…déjà, que tout les députés et sénateurs et autres et autres saints d’écoles se connaissent et se reconnaissent à l’oeil,…à la main,…au » gay » pouce plus fort le social d’enculé,…
…ont fréquentés les mêmes » bancs » d’école des loisirs-sociaux,…de connivences exhibitionnistes des vertes natures Bio-érudits des patois du terroir,…
…
…le choix d’en être de gauche ou de droite du terrain populaire,…comme du football,…
…pile ou face çà fait ressort d’en face et partis pris de recto-verso,…
…tout ces milliards pour nous la jouer la partis démocrate en l’air,…
…les ententes aux vestiaires sous la douche,…les petits mots de connivence pile tu perd et face je gagne,…mais c’est bien sûr,…
…les joueurs en robes de chambres quels martyres dans ces assemblées,… et les spectateurs abrutis quels pertes au net sur Bourse,…
…tous des saints, ces vampires,…
…le sang des chrétiens est passés aux sang des euros télé-spectateurs à deux balles de prendre des vessies pour des lanternes » magie-stiques « ,…
…
…il faut manger pour vivre,…et non pas vivre pour manger,…de la » mort-al-Capone « ,…offshotte,…d’intérêts à deux balles sur le court central,…
…
…rentrée des classes tout les quatre ans,…tout les cinq ans le guide des jeux d’équipes,…
…
…l’essentiel c’est de participer,…comme spectateur à perdre son temps et son argent en toute confiance,…la religion à côté c’est du bidon,…
…le coup de grâce à 12 ans,…je veux faire pute comme maman,…il faut y penser plus tôt ma chérie,…à 11 ans c’est limite d’âge,…c’est pension et purgatoire,…
…
…etc,…Stop ou encore,…Versailles, les parfums,…les coupes-gorges,…de faiblesse à Pokémon,…tient bon la barre tient bon le vent, hissez-haut,…
…
Portrait du troll dit: 9 avril 2013 à 20 h 48 min
Alors là Chachal, aucun doute, tu m’as matté.
Daaphnée tu sais c’est quoi à mon avis ton problème : le manque d’activités sexuelles!
je ne suis pas un spécialiste mais l’usage fréquent de ce vocabulaire scatologie démontre le plus souvent chez la personne qui en use une haine tournée contre soi, son corps et ses organes destinées à la reproduction.
Daaphnée, je t’en supplie mon amour ! regarde ce blog : il n’y a plus une seule gonzesse, tous les mecs les ont fait fuir avec leurs blagues salaces de camionneur à 2 balles.
Daaphnée les présences à la fois féminines et masculines ne peuvent qu’enrichir les échanges en ce sens que là est l’altérité de l’autre dans sa différence.
regarde christiane, et Rose, et Clopine elles incarnent et imposent leur féminité même si cela peut agacer parfois les hommes, comme les excès de testostérone agacent parfois les femmes.
c’est ça la beauté de l’altérité.
Daaphnée tu peux me dire à quoi ça sert de chercher des amoureux qui viennent du bout de la planète si c’est pour refuser cette altérité qui est proche de toi?
et pourquoi faut-il que la seule gonzesse qui reste sur le blog d’Assouline se sente obliger de parler comme un camionneur ?
bougre : vous voyez tout le mal que vous avez fait ! tout ça c’est de votre faute, avec votre manque de délicatesse, vous êtes le responsable de cette situation.
Abstract :
Giacoma Foroni, born near Mantua in 1779, was raised as a girl and believed herself to be one. Her unusual sexual organs were deemed female by different midwives, both at her birth and after puberty. The value of outward appearance, anatomical knowledge, the way to define an individual’s sex, the question of case studies, etc. are posed by and in the texts about and drawings of a body which departed from the norm, as examined by a deputation of scientists from the Virgilian Academy. These learned men concluded it to be that of a male. The body was made to give evidence against the individual’s own beliefs regarding his/her sex. As a result, the scientists had to distinguish between sex and gender.
http://www.epistemocritique.org/spip.php?article309
Deputazione della classe medico-chirurgica dell’Accademia Virgiliana di Mantova, 13 maggio 1802
« Riflessione e giudizio sul sesso di un individuo umano chiamato Giacoma Foroni »
Hamlet, vous êtes con comme un sac.
Daaphknée dit: 9 avril 2013 à 20 h 06 min
le sens de l’usage de la langue et de ses registres en situation:
« Inutile de venir en faire le confirmer »
daaphpunk again, 19h43
CQFD!
Wwwwoooouuuaaarrrfff dit: 9 avril 2013 à 20 h 55 min
J’aimerais avoir tes coordonnées bancaires, afin de pouvoir te faire parvenir les trente centimes que mérite ta prose.
Bah, moi aussi je suis con et grossier.
Un sacré bonhomme, Zao Wou-ki.
Avec un rapport des chinois à son oeuvre à peu près constamment fondé sur le malentendu.
Triste fin de vie avec perte d’autonomie, bataille juridiques autour de la tutelle…
Ohimè.
u. dit: 9 avril 2013 à 21 h 31 min
« Quand je m’observe, je m’inquiète. Quand je me compare, je me rassure ».
Henry de Montherlant.
Daaphnée dit: 9 avril 2013 à 19 h 29 min
tout se transforme
Oui enfin là faut se méfier encore plus énormément vu et attendu que c’est quand même un type des impôts qui a dit cela on peut se demander à quoi il pensait exactement sont pas comme nous ces gars-là…
sur la toile blanche du monde
il va faire quelque chose
il est décidé
pour le moment
il marche quoique indubitablement oiseau et fait pour voler
mais le vol n’est pas à l’horizon
pas pour lui
sur sa droite
en l’air
un insecte à deux paires d’ailes
l’asticote d’idées d’ascension
vraiment?
est-ce qu’une petite sauterelle
ses leçons de vol pourrait profiter à une outarde?
non
aussi ne tourne-t-on pas la tête
on va plutôt prendre conseil d’un arbre
(plus réaliste un arbre
plus à l’essentiel
à tenir d’abord
à s’enraciner)
d’un arbre
pour qui
sucer la terre et le dur gravier
c’est déjà la vie en rose
Henri Michaux, Lecture de huit lithographies de Zao Wou-Ki
Revenons aux choses sérieuses.
Pour vous, ML, quelques fragments de ce beau portrait de femme signé par Curzio Malaparte. (nouvelles parues dans la collection Alphée aux éditions du Rocher parues sous le titre « Une femme comme moi »)
Dédicace à une femme morte (« Donna come me »).
« Je voudrais que sa voix fût grave et douce, sans jamais de tons hauts, même pas dans les instants de plus cruelle douleur, ou de plus libre joie. Une voix qui semblerait chanter, et aurait une harmonie qui ne serait pas uniquement celle des mots et des accents : mais les noms les plus simples et les plus familiers prendraient dans sa bouche un écho mystérieux, caressant et pur, comme un écho de sons n’ayant pas de racine dans les mots.
Je voudrais qu’en se déplaçant, en parlant, en souriant, elle apparût comme une force noble, juste et incorruptible de la nature, un élément de la grâce, de la force et de la pureté qui sont dans l’air, dans la lumière, dans les plantes, dans les pierres, dans le paysage.
(…) Le seul fait de caresser son front, d’effleurer ses lèvres, de la serrer contre ma poitrine serait pour moi comme la libération d’un obscur esclavage. Je trouverais du moins en elle une compensation à mes orgueilleux renoncements, à mes inutiles cruautés. car c’est en ceci justement que me semble consister la destinée la plus intime de la femme : ordonner et pacifier en elle-même toutes les forces et les fortunes de l’homme, devenir non pas l’objet ni la fin de l’activité physique et intellectuelle de celui-ci, mais un prétexte à ses rêves, à ses espérances, à ses entreprises.
(…) Pouvoir reconnaître, sur son front, dans son regard, dans son sourire, dans les mouvements de ses yeux et de ses lèvres, dans ses pâleurs et ses rougeurs soudaines, ce sentiment profond qui souvent me tourmente et me pousse à défaire de mes mains la trame dont est fait mon espoir de bonheur et de quiétude. pouvoir m’en détacher au bon moment, comme de moi-même, et me retourner de temps en temps pour regarder ce visage semblable au mien, ce front serein, ces yeux blancs où mon regard devient toujours plus lointain et plus antique. »
(Quelque temps après la publication de l’édition italienne, la femme à qui ce livre est dédié a trouvé la mort dans des circonstances tragiques, presque sous les yeux de l’auteur.)
« les trente centimes que mérite ta prose. »
Chaloux
Toujours aussi radin mon Chachal (frais d’entretien de la volvo ?) mais, COMME TU NOUS L’A PROUVE (pour reprendre tes propos) nous ne t’en tiendrons pas rigueur.
Wouarf dit: 9 avril 2013 à 21 h 45 min
Je ne suis pas radin, mais il faut que je la change. Regarde les tarifs, tu comprendras peut-être…
Et puis c’est au mérite. Tu ne peux pas prétendre à davantage, à moins de travailler longtemps « en chambre », comme dit Yourcenar.
Merci, Christiane, c’est un peu plus revigorant en effet que toutes les diableries de ces messieurs.
Si le monde ne s’est pas encore autodétruit, on le doit assurément aux femmes… enfin presque, à part la sorcière bien sûr. Une fille d’épicier finir huée par toute la planète, ça vaut le détour quand même. Elle fait fort, même morte, la dame de fer ! Elle est partie rejoindre Pinochet en enfer. J’aimerais bien être un petit diable pour savoir ce qu’ils se racontent là-bas… Ils doivent parler épicerie ou plutôt boucherie…
« Écrire, c’est dessiner une porte sur un mur infranchissable, et puis l’ouvrir. »
(Christian Bobin)
Etonnante déclaration de Gilles B.
Pas pour ce foutu concours français (au diable) ni pour le fait de craquer (c’est humain, hein), mais pour la phrase: « Ma version: elle est très simple. »
Ma version.
Simple…
« Ma version: elle est très simple. Nous sommes 37 ans plus tard. Lorsque vous arrivez à un concours, il peut arriver et c’est ce qui m’est arrivé, alors que les choses étaient très largement bien engagées, avec une réussite sinon certaine, en tous les cas probable ou possible, de craquer. Craquer non pas sur une note, mais parce qu’un événement tragique arrive au moment où l’on ne peut pas subir, dans sa vie intime, des événements extérieurs au travail intellectuel. Cela s’est passé ainsi: événement tragique et ensuite on entre dans le déni. Le fait non pas de proclamer partout, mais de laisser dire que on est agrégé permet de mettre un pansement sur une blessure qui est très forte et de vivre longtemps après ».
Bon, et la folie en Corée? Et cette crise qui fait des métastases?
Heureusement que Mauvaise Langue est là en vigie sur ces grands problèmes, bande de flemmards.
Et puis cette dernière pour Henry :
« J’ai lu plus de livres qu’un alcoolique boit de bouteilles »
(Christian Bobin)
Et, quand il est ivre ça donne :
« J’ai bu plus de livres qu’un alcoolique ne lit de bouteilles. »
La Dive bouteille ! comme dirait François.
Juan Luis Buñuel, La Femme aux bottes rouges, 1974 ; avec Catherine Deneuve, etc.
@ u.
Quand je regarde ses œuvres, j’oublie la fin de vie (qui sera peut-être la nôtre) car le monde renaît, recommence dans chacune de ses toiles. Oui, il est sorti de la tradition chinoise (un temps) pour se laisser absorber, surprendre en France par le travail de tous les peintres qu’il côtoyait à Paris dans les années50.Contemporains rencontrés dans des ateliers en pleine jeunesse qui balayaient les contraintes des conventions passées (je pense au cubisme). Mais j’aime son aventure dans l’abstraction à la seule pointe du pinceau inscrivant sa trace dans un mouvement né de l’intérieur, de l’esprit, du souffle. Là il retrouve l’art pictural chinois, pleinement, l’Orient. En fin de compte il a réussi à réunir l’inconciliable de deux cultures dans une parfaite beauté.
Fichez lui donc la paix à Gilles Berheim, il n’a pas mérité tant d’oppprobre. Il fait partie des rabbins qui refusent d’admettre dans le Judaïsme les demi-juifs comme moi, comme la plupart des Juifs de France qui viennent de couple mixte comme le montre les statistique des spécialistes de la question comme Della Pergola, (qu’ignore le petit pète sec) au grand dam de l’intérêt général du peuple juif défendu par bon nombre de juifs (dont J. Attali) pourtant et de rabbins plus ouverts que lui et au cœur plus doué pour l’amour de son prochain. La vanité, les mondanités et l’étroitesse d’esprit ne font pas les bons rabbins, que je respecte pourtant tous infiniment pour leur immense science juive qui se fout de l’agrégation.
Gilles B., Jérôme C. même combat, ils s’accrochent, veulent continuer à représenter leurs électeurs, coûte que coûte.
Zao Wu Ki et Bram van Velde, deux approches du Vide très différentes.
La mauvaise langue dit: 9 avril 2013 à 22 h 25 min
« J’ai lu plus de livres qu’un alcoolique boit de bouteilles »
(Christian Bobin)
Oui enfin trois cent soixante-cinq bouquins par an vaut mieux taper dans Gérard de Villiers sinon ça peut faire un peu lourd…
« Fichez lui donc la paix à Gilles Berheim, il n’a pas mérité tant d’oppprobre. »
LML
Un religieux qui falsifie et ment, est-ce plus condamnable qu’un ministre qui planque du fric ?
Blanc bonnet……….
Zao Wu Ki c’est l’héritier de Shi Tao (ses Conversations avec la montagne) et de Ma Yuan (Dialogue avec le vent, sublimissime).
Un poème de la grande poétesse Li Qing Zhao:
Le printemps à Wuling
Le vent a cessé ; jusqu’à la poussière l’air embaume ; les arbres ont déjà perdu toutes leurs fleurs.
Le soleil décline à l’horizon ; je suis trop lasse pour lisser ma chevelure.
Les choses sont là, immuables ; l’homme ne fait que passer ; ses entreprises ne sont qu’éphémère illusion.
A peine prononcées, mes paroles sont noyées de larmes.
On me dit que sur la Shuang[1] un charmant printemps s’éternise.
Aussi, je songe à y mener ma pauvre petite sauterelle[2].
Mais je crains que ce frêle esquif
Ne puisse embarquer un si lourd chagrin.
(Li Qingzhao, 1081-après 1141, traduction personnelle pour mes élèves chinois et publiée dans une revue de professeurs de lettres)
[1] : Shuang est le nom d’une rivière qui coule dans le sud de la Chine, au Zhejiang ; elle est le confluent de deux rivières (shuang signifie « double »), la Dong Gang et la Nan Gang (qui indique l’orientation géographique) ; c’est là que se tenaient de somptueuses cérémonies impériales après le retrait des Song dans le sud.
[2] :Zemeng, en chinois, est le mot pour « sauterelle »; il signifie aussi ici « petite barque », c’est-à-dire une barque si légère et si étroite qu’elle donne l’impression de sauter sur les flots comme une sauterelle dans l’herbe.
Bibliographie :
François Cheng, La Voie des Fleurs et des Oiseaux dans la tradition des Song, Paris, Phébus, 2000.
François Cheng, L’écriture poétique chinoise, Seuil, 1977.
Simon Leys, Essais sur la Chine, « Bouquins », Robert Laffont, 1998.
Lisa Bresner, Pouvoirs de la mélancolie. Chamans, poètes et souverains dans la Chine antique, Albin Michel Idées, 2004 (l’auteur, jeune sinologue et écrivain s’est malheureusement suicidée depuis).
Pour nos gouvernant, c’est le moment de relire les classiques :
Lisa Bresner a su bien mettre en évidence dans son livre magnifique Pouvoir de la mélancolie les liens, tissés depuis la plus lointaine antiquité chinoise chez Qu Yuan (343-278 av. J.C.), dans le Li Sao (« Pour chasser la mélancolie »), les liens de la « bile noire » avec le génie poétique et l’art de gouverner.
Les Chinois avaient découvert, bien avant les Occidentaux, la bile noire et les pouvoirs de la mélancolie, ainsi que ses rapports avec le génie poétique.
ML – 22:40 / 22:54
magnifique. Merci.
« Zao Wu Ki et Bram van Velde, deux approches du Vide très différentes. »
Mais encore, ML?
> mauvaise maîtrise de la langue
Effectivement voici qui n’est pas brillant et me laisse de marbre.
Pour la plus grande joie de JC le Senat a adopté le premier article du projet de loi sur le mariage homosexuel — par 179 voix contre 157 et sans modification par rapport au vote en première lecture de l’Assemblée nationale.
…
…un livre après Léonard da Vinci,…1529,…
…
…Bibliothèques Virtuelles Humanistes,…
…Tory , Geoffroy , Champ fleury , 1529,…
…
…pour les capitales » tournures » et » cadeaux « ,…et des copies-coller de l’homme dans le cercle du carré de Léonard da Vinci,…comme origine des lettres en tournures onciales,…origine ou coïncidence inversée en parallèle,…
…maintenant,…un curieux recueil,…
…etc,…
Bon, je retourne à mon labeur
—
Et 5mns après,le névropathe reprend ses délires.
La buse.
Je suis profondément heureux que les « pédés et les gouines » comme les salauds les appellent, puissent enfin régulariser une situation dramatique pour eux – pacsés, vous vous rendez compte ! – en se mariant devant la plus haute autorité communale, devant le peuple, comme tout le monde.
FRANCOIS : C’EST LE CHANGEMENT !
Merci pour cet apport riche de sens. A la question de Maître Assouline : » QUE VA FAIRE LE PRESIDENT ? » il me semble qu’il faut souhaiter qu’il continue dans le bon sens : adoption des enfants de pauvres par les nouveaux mariés stériles, location des ventres de pauvres par les riches homos, usage des réserves immenses de spermes de ce pays par les veuves jointes, enseignement du gender dés l’enfance, uniformisation des sexes, arrêt définitif de la diversité, expulsion des hétéros récalcitrants dans des contrées attardées !
Ceci réalisé, François pourra passer aux Grands Projets, ouvrir à tous et à toutes la pédophilie, l’inceste, la zoophilie, et légaliser au grand jour la polygamie – on peut toujours rêver – obligée de se cacher à ce jour dans nos ghettos de banlieues…
Gaudeamus !
Vive l’homophilie !
A BAS LES ATTARDES HOMOPHOBES !
Vive la Liberté, l’Egalité, la Fraternité !
Vive la République….
je suis très contente que la Sénat gaulois a prise la bonne décision. Respublica française, en route vers avenir Empire romaine.
Enfin le mariage obligatoire, effectivement quel changement! Et surtout quel progrès!
C’est l’amour parfait le mariage tout le monde le sait, surtout JC.
Au faites, à quand le mariage de notre Président, il me semble qu’il pourrait donner l’exemple après une réforme pareille. Le mariage c’est l’exemple, non?
« Christiane, allez chier »
on se marre bien entre commentateurs on dirait ( daaph a besoin de dragées fuca?)
Belle cacophonie gouvernementale, qui semble témoigner qu’il n’y a plus personne au gouvernail !
Des ministres en exercice, Montebourg, Duflot, qui ouvrent leur gueule et n’envisagent guère de démissionner. On se croirait à nouveau en campagne électorale ?
Ce n’est plus « que » mais « qui » va faire le président !
@ De nota – 21:40
Belle rencontre entre le regard de Michaux et les toiles graphiques de Zao Wou-Ki. Bien sûr ces signes abstraits proches de la calligraphie chinoise ne voulaient rien dire sauf pour les poètes… Seul lui importait l’équilibre entre les couleurs, l’espace, et ces traces qui ne sont pas du graphisme. Un peu comme ces écritures de Michaux , ces signes mystérieux qui n’étaient pas de l’écriture, peut-être la mémoire d’un geste. Puis sa peinture devint indéfinie, un jeu de transparence et de couleurs. Il disait : « Légèreté de l’espace, fusion des couleurs, turbulence des formes qui se disputent la place du vide, masses qui s’affrontent comme mes angoisses et mes peurs, silence du blanc, sérénité du bleu, désespoir du violet et de l’orange ; je ne crains pas de vieillir, ni de mourir, car tant que je saurais me servir d’un pinceau ou d’un tube de couleur, il ne pourra rien m’arriver. Je voudrais seulement qu’il me reste assez de temps pour faire ce dernier tableau auquel je travaille, encore plus osé, plus libre, que celui que je viens de terminer. » (retransmis par Damien Sausset dans un très bel article « Révéler la peinture » pour la revue « Connaissance des Arts » n°206).
baroz frétille d’impatience de revoir aux affaires nabot et son gang (« les casseroles meurtrières »), qui eux ne démissionnent jamais au contraire tant ils aiment leurs prochains
Désolé ! je n’interprête pas le « Christiane, allez chier ! » de la même façon que certains qui n’y voient qu’une insulte.
Il y a énormément de tendresse à souhaiter à quelqu’un que l’on chérit d’eprouver cette intense satisfaction humaine, quasi orgasmique,… la défécation libératoire.
Un peu comme payer ses impôts, Jérôme !
Contrairement à toi, big money, je ne regarde pas en arrière, Sarko a fait son temps, mais droit devant, on se sait jamais, histoire d’éviter le mur !
Je pense que c’est une erreur de frappe, JC, Daaphnée a voulu dire « allez chialer », chier n’entre pas dans son distingué vocabulaire !
Zao Wou-Ki était l’un des derniers à croire encore à la peinture. J’ai pu voir sa rétrospective à Montpellier il y a une dizaine d’années. Pour ceux qui aiment les couleurs et les belles images, c’est intéressant. Mais on peut aussi trouver ça un peu redondant.
L’abstraction lyrique m’a toujours pompé. C’était un homme convaincu et passionné, avec de vraies obsessions visuelles. Qu’il repose en paix. Mais n’exagérons pas l’importance de son œuvre.
je ne regarde pas en arrière, je compatis à ta douleur d’être si désorienté :après des décennies et des décennies d’escrocs à l’élysée c’est dur pour certains de ne pas avoir pour Président un truand qui se croit tout permis et se comporte en monarque –
chier n’entre pas dans son distingué vocabulaire !
Demande à u., qui est un vieux poteau à moi, comment qu’elle lui cause dans l’intimité, tu seras édifié.
Cahuzac a fauté énormé. Il a été viré. Point barre. Passons à la suite.
« chier n’entre pas dans son distingué vocabulaire ! »
Bien sûr!!Jamais elle ne se lâche (le masque crâque à l’insu de son plein gré)
Celui qui donne l’impression d’être désorienté, c’est bien toi, big money, au point daller prêter des intentions aux autres plutôt que de balayer devant sa propre porte, comme dirait renato.
@ à l’inconnu de 8:24
« l’importance de son œuvre ». Voilà bien un critère qui ne m’effleure même pas. Il me suffit d’aimer pour que ce soit important. Les classifications ? Au long des années, des siècles, on voit qu’elles sont très mouvantes. Je sais que ses expositions m’ont apportée un réel bonheur, celles d’autres peintres quasi inconnus, aussi. Cela n’exclue en rien les incontournables. Chacun se fait son petit musée imaginaire…
Retour prochain à Montparnasse de Zao Wou-Ki ?
On compatit à ton désarroi, big money, le même probablement que celui de la rue de Solférino.
Difficile quand on tient tout : l’Elysée, Matignon, l’Assemblée Nationale, le Sénat, l’ensemble des régions, les plus grandes villes de France…, de sentir que cela peut s’écrouler comme un château de cartes !
christiane dit: 10 avril 2013 à 8 h 32 min
@ à l’inconnu de 8:24
Il me suffit d’aimer pour que ce soit important.
Certes. Loin de moi l’idée de jouer les pisse-froid. J’ai juste donné un petit point de vue en passant. Comme vous le dites vous-même, à chacun son musée.
Et des Musées, on en trouve en RdL, généralement …. avec gardien d’époque.
ça chie et pisse chaudement, keupu est dans son élément
Bougboug, c’est un non-sens de mélanger défécation et miction, cela n’a rien à voir … ne reste pas à la surface des choses !
non-sens de mélanger défécation et miction
entre colique et colique néphrétique, y a une nuance, bon dieu !
des rabbins qui refusent d’admettre dans le Judaïsme les demi-juifs comme moi
core un peu et il regretterait goebbels qu’était pas si regardant le dracul et conspurait ceux qui voulaient pas en être..
‘ Il me suffit d’aimer ‘
A la bonne heure !
Eau et gaz à tous les étages !
entre colique et colique néphrétique, y a une nuance, bon dieu !
ça me rappelle quand j’étais brancardier..on avait tout un tas de tampon pour statuer dont un grandiose : « aprés miction »..toutes les gonzesses avaient des « aprés miction » sur leur blouze..tellement que ça a finit par chier si j’ose dire à la laverie.. »même à la javel on arrive même plus a les ravoir »..ce tampon était tabou maudit
« refusent d’admettre dans le Judaïsme les demi-juifs »
C’est faux. Même les goys peuvent devenir juifs, la conversion est prévue. Mais faut le vouloir.
Les autorités israéliennes sont beaucoup plus coulantes pour accorder la nationalité. Rien n’est perdu, ML, votre reconnaissance est en bonne voie si vous vous en donnez la peine.
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