de Pierre Assouline

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La République des livres
Quels écrivains seront encore lus en 1640 ?

Quels écrivains seront encore lus en 1640 ?

En 1979, alors qu’il était tout à l’écriture de ses Petits traités, chef d’œuvre dans l’art du fragment bien tempéré, Pascal Quignard disait : « J’espère être lu en 1640 ». Pourquoi le choix d’une telle date ? Cette année-là furent frappés les premiers louis d’or en France, Jansenius publiait son Augustinus à Louvain, Strosskopff peignait la Grande vanité de Strasbourg… Toutes choses que rappelle l’écrivain dans Les heures heureuses (229 pages, 19,90 euros, Albin Michel), douzième tome du cycle « Dernier royaume » paru tout récemment, vertigineuse et chaleureuse méditation sur le Temps. Il y précise ceci :

« Espérer que soit lu en 1640 ce qu’on écrit en 1979, c’était inverser, non pas la direction du temps, car il n’a pas de direction, mais la coutume de cette orientation. Ce fut arracher toute continuité au progrès supposé, ou atroce, ou dérisoire, ou superstitieux, de l’Histoire ».

Et Pascal Quignard de définir in fine 1640 comme le vide mental qui suivit l’effondrement de l’Europe renaissante- la replongeant d’un coup dans la guerre civile et la guerre religieuse.

Lesquels de nos contemporains à plume seront-ils encore lus en 1640 ? La charité impose, n’est-ce pas… Alors silence ! Quoi de plus audacieux, de plus risqué, de plus téméraire pour un critique que de dresser l’inventaire des cent écrivains français du XXème siècle qui seront encore lus en 2100 ! Déjà, en 2023, ils ne le sont plus guère de leur vivant même, alors à titre posthume. Tous ne se sortent pas du purgatoire ; beaucoup n’existent que par leur présence médiatique, ô mânes de Jean d’Ormesson, de Françoise Sagan et de tant d’autres ! Un inconscient, Bernard Morlino, a osé. Son recueil Les cent qui restent (416 pages – 25 euros, Ecriture) devrait lui valoir autant d’ennuis que d’ennemis. Le genre d’entreprise où il n’y a que des coups à prendre. Car la population qu’il chatouille est susceptible. Ceux qui y sont tempêteront de voir leur vie&œuvre réduite en fiche cuisine ; ceux qui n’y sont pas ne pourront concevoir les raisons de cette exclusion. Le principe en est bien évidemment partial et arbitraire. On peut même dire que l’injustice en est l’essence même d’autant que Morlino a le goût de la formule assassine.

Ce qui fait son charme. Ce gros livre n’en manque pas, surtout lorsqu’on découvre au même moment l’article de Thomas A. Ravier intitulé « Du tri sélectif en littérature » figurant dans la dernière livraison de la revue culturelle Les Cahiers de Tinbad (128 pages, 17 euros, No 15) en partie consacré à Céline. On y lit ceci :

 « Il n’y a pas de réalisme ou d’absence de réalisme : il y a, surgissant miraculeusement de ce magma informe, de rares météores verbaux qui se distinguent insolemment de la mêlée des amis de la mort. Au xxe siècle, en France, on les appellera Proust, Colette, Claudel, Artaud, Bataille, Genet, Sollers… Et bien entendu Céline ».

Cherchez l’erreur ou l’intrus. Chez Morlino on y renonce d’emblée car face à son parti pris, on accepte ou l’on refuse d’emblée. L’élan de sa plume, sa discrète érudition, son goût pour la formule parfois cruelle font un cocktail qui emporte l’adhésion de l’amateur d’histoire et d’histoires littéraires. L’auteur l’avoue volontiers : il a écrit son livre « à l’imparfait du subjectif ». Dans plus d’une page, on sent poindre une certaine nostalgie pour le monde d’avant. Il se sentait mieux du temps où la caissière de Félix Potin distribuait aux gamins des photos d’écrivains avec une tablette de chocolat (parfaitement, cela se fit de 1898 à 1922 mais l’on ignore si disparition de Proust cette année-là y est pour quelque chose) plutôt qu’à une époque où l’on fournit des portraits de footballeurs pour des albums Panini (et l’aveu doit être une souffrance pour quelqu’un, Morlino, dont le football est l’autre religion avec la littérature). Le recueil n’est pas un cimetière, mais presque. Et de toute façon, pour ce genre d’exercice, c’est préférable avec des morts. Ca évite les droits de réponse- même si ayant droits et associations d’amis veillent.

Les critères de sélection ? Avoir publié en français entre 1901 et 2000 (regrets éternels pour le Journal de Jules Renard). La tyrannie du roman y est repoussée puisque des poètes et des philosophes y côtoient des dramaturges. Milan Kundera n’y est pas au motif que ses grands livres n’ont pas été écrits en français, sauf que L’Art du roman, qui l’a été, est un grand livre ! Deux grands Suisses manquent à l’appel (Ramuz et Roud). Et Sarraute alors : comment peut-on négliger L’ère du soupçon et Enfance alors que Robbe-Grillet a droit à sa fiche-cuisine ? Michaux et pas Michon, vraiment ? Queneau et pas Quignard ? On y découvre que la cordonnerie prédispose au métier des Lettres (Giono, Guéhenno, Guilloux). On regrettera que Simenon, largement traité, le soit avant tout pour la dimension policière de son œuvre alors qu’elle est la plus mineure même si elle a assuré sa notoriété. On ne peut que le féliciter d’engager de nouveaux lecteurs à découvrir le Barrès du Culte du moi, de la Colline inspirée. L’hommage à Marcel Aymé touche par la mise en valeur de son humanité. Aragon est remis à sa juste place, poésie et littérature d’abord etc etc

On se laisse emporter car s’il juge et tranche, Bernard Morlino ne se pousse pas du col. Alors bravo pour Beckett, Cendrars, Claudel, Bernanos, Ionesco, Simenon, Vailland, Perec, Genet, Camus, Proust, Perros, Gracq, Kessel, Giono et beaucoup d’autres même si on se doute bien qu’il y en aura toujours, parmi les lecteurs chevronnés, pour remettre en cause ces choix. C’est la règle du jeu. Certains, on les rangerait volontiers dans la colonne des « pourquoi pas ? », au bénéfice du doute en quelque sorte, les Annie Ernaux, Michel Houellebecq, Virginie Despentes etc Mais d’autres n’y ont vraiment pas leur place : Charles Maurras, dont l’influence sur la pensée française fut incontestable du début du siècle jusqu’à Vichy mais qui fut un médiocre écrivain et dont il ne reste rien depuis des lustres, Jean Dutourd pour ne rien dire d’Albert Simonin, certes « le Chateaubriand de la pègre », alors que Claude Simon est ignoré ? Et si au fond, la vertu, la nécessité et, d’une manière, le courage de ce livre ne consistaient pas avant tout à nous faire réagir, pour le meilleur ou pour le pire, quitte à nous emballer ou nous scandaliser sans se demander s’ils seront lus en … 1640 ?

Je placerais personnellement dans une rangée à part ceux dont la lecture n’a jamais cessé de m’enchanter mais que plus personne ne lit (alors en 2100 !), les Blondin, Léon Daudet, Drieu la Rochelle, Jouhandeau… Non, sans aucun doute, ceux-là ne seront pas lus, et alors ? Un vieux professeur m’avait assuré peu avant sa mort que, si plus personne ne lisait Giraudoux de nos jours, c’est parce qu’il écrivait un français tellement fin, subtil, parfait, raffiné qu’il n’y avait presque plus personne dans ce pays pour comprendre cette langue-là. Au-delà de la boutade, je me demande parfois si son constat n’était pas, au fond, des plus lumineux.

(« Françoise Sagan se cachant dans sa loge, Théâtre des Champs-Elysées, 1958 » photo Jours de France ; « Pascal Quignard, 2016 » photo Hannah Assouline)

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1 248 Réponses pour Quels écrivains seront encore lus en 1640 ?

puck dit: à

malgré les bataillons d’historiens dont nous disposons et de bataillons de grands penseurs comme Quignard dont nous disposons nous, globalement nous, souffrons d’un déficit énorme d’intelligence.
ce déficit d’intelligence favorise des slogans et autres… comment dire… slogans totalement stupides du genre « il faut envoyer des armées à l’Ukraine pour sauver des vies » l’Ukraine est le rempart pour notre démocratie et la liberté » « après l’Ukraine les russes envahiront l’Europe » et autres débilités que l’on a pu entendre, jusqu’à entendre un type dire que les russes avaient saboté leurs gazoducs pour montrer leur puissance ce qui équivaut à mettre le feu à sa maison pour montrer à son voisin qu’on est le plus fort.
c’est lié à l’ambiance hystérique, on a parlé de l’émotion qui a empêché de réfléchir, mais ça a été plus loin que l’émotion, c’était… je sais pas quoi : pour dire un truc du genre il faut envoyer plus d’armes pour sauver des vies il faut en tenir une couche.
cette couche on l’a tenu dès le début : on a bloqué tout ce qui pouvait contredire un narratif et hop on a foncé.

exemple au hasard : dans 50 ans tous les historiens dignes de ce nom verront les loupés de départ : décembre 2021 les russes envoient à l’otan un protocole sur la sécurité de l’Europe incluant la neutralité de l’Ukraine et la protection des ethnies du Dombass, en janvier Blinken répond aux russes « l’otan c’est vos affaires on y fait entrer qui on veut », le mois suivant les russes interviennent, en mars les ukrainiens font une proposition où les russes se retirent et en échange ils acceptent la neutralité et le statut du Donbass, les russes commencent à se retirer au nord, là les américains envoient à la file Boris Johnson, Ursula et Pelosi pour dire aux ukrainiens de ne rien signer avec les russes : avec les sanctions et les armes ils vont remporter ce qui n’était pas encore une guerre au la main.

on peut écouter un type comme Jeffrey Sachs dans son intervention au conseil de sécurité de l’onu il y a 3 jours redire cet enchainement, pour conclure qu’en avril 2022 cette guerre n’était plus un conflit régional mais une guerre des américains contre la Russie dans le but de les affaiblir et changer le pouvoir comme ils l’avaient fait en Irak, en Lybie, avec les conséquences que l’on sait, et voualeint le faire en Syrie avec les conséquences qu’on imagine.

pourquoi faut-il écouter des intellectuels américains comme Mearsheimer ou Sachs et d’autres pour comprendre ces évènements historiques alors que nous aussi avons des régiments d’historiens qui pour raient se poser et expliquer la même chose que ces américains ?

ça c’est la seule question à laquelle nous devrions commencer par répondre, parce que de cette réponse découle tout le reste.

et cette fois je n’ai rien dit de Flaubert !

Bloom dit: à

Comme le dit le proverbe ismaélien, « Bénis soient les fêlés, car par eux passe la lumière ».

Jazzi dit: à

Aujourd’hui, je vais commencer ma semaine cinématographique par un film historique, le « Napoléon » de Ridley Scott.
Ce dernier est très remonté contre l’accueil de la critique française, qui lui reproche de n’avoir abordé le personnage que par ses batailles et sa passion pour Joséphine.
A voir donc…

rose dit: à

Lu Soumise de Christine Orban.

Juste avant la page 200, me suis questionnée sur comment était ce possible d’écrire un ouvrage pareil ?

Ai eu trois réponses : la première qq.pages plus loin où elle écrit « j’ai passé deux ans avec la famille Pascal.
La seconde dans l’appareil de notes concis et documenté.
La troisième dans la bibliographie autre que conséquente, classée en catégories, lesquelles prennent trois pages.

Soumise de Christine Orban est un livre féministe mais loin de se réduire à cela.

En fin de récit, elle requestionne le sort de Sainte Euphémie mais aussi celui de la sœur de Shakespeare.
Quid ?

Un père aimant, attentif et attentionné, Étienne, élève ses deux enfants de même manière avec amour et intérêt.

Le garçon est un génie, Blaise. Or, il s’avère que sa petite sœur, Jacqueline, aussi.

Leurs destinées seront fondamentalement opposées, l’aîné dans la gloire, la lumière et la haute société, la cadette, par choix consenti dans l’obscurité, le silence, la solitude et la prière de Port Royal des Champs chez les jansénistes.

Avant que d’arriver à l’abbaye rasée sous les ordres de Louis XIII et les jansénistes interdits de pratique, sous le feu nourri des jésuites, on assistera médusée à la conversion de Blaise sous la puissance de la prière de sa sœur, moniale.

D »où ce parchemin, un mémorial, cousu dans sa redingote, jusqu’à ce qu’à sa mort,il soit découvert fortuitement, par un qui a vu la double épaisseur en bas de manteau.

rose dit: à

Pas lu Pascal en // mais Christine Orban l’a fait pour ses lecteurs.

Et puis, le sujet, c’était sa sœur.

Jazzi dit: à

« Le garçon est un génie, Blaise. »

Notamment en affaires, rose, Pascal fut l’inventeur de l’ancêtre du taxi parisien !

renato dit: à

Les réac et les incultes apprécient les fascistes et puck ne fait pas exception.

renato dit: à

réacS

Jazzi dit: à

« Et puis, le sujet, c’était sa sœur. »

Moi j’aimerais bien en savoir un peu plus sur madame Giono, rose.
Ce devait être une femme remarquable dont on ne parle jamais et sur laquelle on ne sait pratiquement rien !
Un beau sujet de roman pour Clopine ?

et alii dit: à

imaginaire:
« La Cuisine des anges est un tableau réalisé par le peintre espagnol Bartolomé Esteban Murillo en 1646. Cette huile sur toile représente l’extase d’un moine dans une cuisine où des anges manipulent les ustensiles. Elle est conservée au musée du Louvre, à Paris

Ce tableau illustre probablement un épisode de la vie du frère convers le Bienheureux Silvestre Ventura. Selon le site Aleteia, cuisinier de sa communauté monastique, ayant vécu à Florence au XIVe siècle, Silvestre apportait son aide à ceux qui se trouvaient derrière les fourneaux. Il lui arrivait souvent d’avoir des visions célestes et d’entrer en extase alors que ses casseroles étaient sur le feu. Mais des anges le remplaçaient et cuisinaient à sa place.

Mais, selon le titre complet de l’œuvre de Murillo : « Le Miracle de San Diego de Alcalá ou la Cuisine des Anges », il s’agirait d’un des nombreux miracles, attribué aussi au moine de ce nom.

Sur le plan pictural, Murillo modifie la composition traditionnelle de ce genre de tableau d’inspiration mystique : la partie inférieure représentait une scène terrestre et la partie supérieure, une scène céleste correspondante. Murillo conserve la séparation, mais elle se fait à l’horizontale : les deux scènes se développent à gauche et à droite.

Postérité
Le tableau fait partie des « 105 œuvres décisives de la peinture occidentale » constituant le musée imaginaire de Michel Butor3. »
wiki

Paul Edel dit: à

Tu imagines, Jazzi, les repas chez Pierre Corneille à Rouen avec son jeune frère Thomas, car ils ont épousé les deux sœurs, avec la bénédiction de Richelieu ;et le jeune Thomas qui a de grands des succès quand Pierre est plutôt sur le déclin.

MC dit: à

Eh oui, mais 1648, période de crise, n’est pas 1640, ou l’ État est dirigé, Bloom! Si je me souviens bien, l’
Angleterre ne va pas mieux pendant ce temps là…

rose dit: à

Je ne sais rien.
« Moi j’aimerais bien en savoir un peu plus sur madame Giono, rose. »

MC dit: à

L’idée d’un déclin cornélien va mal avec le Bonhomme. Disons plutot qu’il se heurte à la nouvelle et jeune Cour de Louis XIV, laquelle ne vit plus dans l’âge volontariste qui a caractérisé la génération de Louis XIII, d’où le repli de 1651, et le retour dans les valises de Fouquet avec le calamiteux Œdipe. Puis, après, Sertorius, Agesilas, Othon, Tite et Berenice, Pulcherie, et l’inoubliable Surena. En comparaison, l’incroyable succès de Timocrate pèse peu chez le « petit frère ». MC

Jazzi dit: à

Un petit extrait pour Sasseur :

« Si vous ne lisez pas, à 70 ans vous n’aurez vécu qu’une seule vie : la vôtre. Tous ceux qui lisent auront vécu 5 000 ans : ils étaient là quand Caïn tua Abel, quand Renzo épousa Lucia, quand Leopardi admirait l’infini. Parce que la lecture est l’immortalité. »
(Umberto Eco)

Marie Sasseur dit: à

@Un petit extrait pour Sasseur :

Merci, Eco figure en bonne place, et en bonne compagnie, chez moi.
En revanche on n’a -je n’ai- pas eu beaucoup d’écho sur le billet précédent où une filiation littéraire a été proposée, et qui est parfaitement contre-nature, entre Eco et Antoine d’ l’abbaye.

D’ici là, bonnes lectures !

Bloom dit: à

l’Angleterre ne va pas mieux pendant ce temps là…

Politiquement, c’était un peu le bins, effectivement. Proportionnellement à la population des îles britanniques, il y eut plus de morts pendant la guerre civile anglaise et la guerre anglo-écossaise (4%) que pendant la Grande Guerre (2%).

Cela dit, l’industrie et l’agriculture anglaises était plus développées & innovantes que celles de France.
Goubert, encore: « depuis un siècle même, l’Angleterre avait connu ce qu’un historien américain, John U. Nef, appelle « la première révolution industrielle » (…) Alors brillaient les sidérurgies germaniques, liégeoises, briutanniques, suédoises (…). Les fours et les fourneaux français (…) ne produisaient plus, après un réel essor au XVIe sièce, que des fers de mauvaise qualité en quantité ridicule, à haut prix, d’une manière intermittente (…) Sauf à Rives, les Français ne savaient pas fabriquer l’acier. Il fallait acheter les canons, les boulets et la poudre aux Liégeois, aux Lorrains, aux Danois ou aux éternels marchands d’Amsterdam. Les armes blanches et la coutellerie venaient d’eSpagne, encore plus de l’Allemagne centrale et méridionale. (…) Même l’étain, matière première de la vaisselle des gens modestes, venait d’Angleterre. Le cuivre, métal monétaire de plus en plus utilisé, venait de Suède et du Japon par Amsterdam dans les deux cas (…) Un certain snobisme honteux s’ajoutait à cette domination étrangère: on disait que les fils et les draps les meilleurs étaient anglais (…) et que la meilleure toile de lin était holandaise (…)
Du côté de la terre, la nullité de la littérature et la stagnation des techniques surpennent. Si l’on excepte l’art des jardins, de la chasse et des confitures, les Français n’ont pas écrit, de 1601 à 1750, un seul ouvrage ayant pour objet l’agriculture (…) Pendant ce temps florissait la littérature agronomique anglaise, nourrie de l’expérience nationale des enclosures et du modèle flamand (…).
Ibidem, pp.54-6

Qu’on se rassure, la Cour des Bourbons brillait de mille feux…

Richard Finet dit: à

en complément du 1er commentaire de Paul Edel (Gascar, Hougron, Calaferte), des membres de l’Université de Gent, en Belgique, ont écrit des études fort intéressantes sur Pierre Gascar, notamment « Ecrire la nature, imaginer l’écologie Pour Pierre Gascar » par Pierre Schoentjes (Editions Droz). Des thèses d’étudiants de cette Université sur Gascar figurent sur internet.

Bloom dit: à

« Un place de Flandre ou de Palatinat le passionna toujours plus que l’Inde, le Canada et la Louisiane réunis.  »

De qui s’agit-il?

Janssen J-J dit: à

Margot de Crayancour ? (crayon court)

MC dit: à

Ce bins allait aboutir à la décapitation de Charles I er en 1651, après une longue agonie monarchique… »Mais à part ça, Madame La Marquise… ». Pour le reste, on parle de Gouvernement et du Testament Politique. Pas du « rayonnement «  de la Cour des Bourbons! MC

Alexia Neuhoff dit: à

Question du champion Bloom :
Louis le XIVème, bien sûr !
Qu’est-ce que j’ai gagné ?

Bloom dit: à

– Décapitation de Charles Ier en 1651: les Anglais ont toujours eu un petit côté précurseurs: Shakespeare, le roman, le livre de poche, le train, les Beatles, les sports de ballon…

– C’est Louis XIV, 3J. Toujours chez Goubert (« L. 14 et 20 millions de Français » + pour les vrais curieux, « Beauvais et le Beauvaisis de 1600 à 1730. Contribution à l’ histoire sociale de la France au XVIIe siècle », sa thèse un peu remaniée. Bible en prépa.

Bloom dit: à

précurseur (le curseur est allé trop loins)

Bloom dit: à

Alexia Neuhoff dit: à
Question du champion Bloom :
Louis le XIVème, bien sûr !
Qu’est-ce que j’ai gagné ?

Notre admiration à toutes et tous.
Bravo!

Bloom dit: à

Pas idiot, la suggestion Yourcenar, 3J, les Flandres…Archives du nord…L’Oeuvre au noir…L’orient & l’Amérique…plausible.

Janssen J-J dit: à

Je cède volontiers ma place @ notre amie Alexia à qui je renouvelle itou-te mon admiration pour avoir gagné le superbanko HLM !

puck dit: à

non alors là non, désolé passou, je ne veux pas faire de grabuge, mais je m’élève en faux, même en super faut pas pousser mémère !
John Mearsheimer est un type des plus respectables et je ne laisserai pas insulter du genre il laisse passer la lumière vu qu’il est fêlé, ça c’est juste pas possible !

je rappelle que John Mearsheimer né le 14 décembre 1947 à New York, jusque-là il n’y a rien d’extraordinaire, après il aurait pu naitre le 13 ou le 15 décembre de la même année ou de l’année suivante c’est pas le problème !

mais ce type est un spécialiste américain des relations internationales, qui appartient à l’école de pensée réaliste !

et là il faut préciser c’est quoi l’école de pensée réaliste, parce qu’en fait nous ici on connait pas trop de genre d’école vu que nous sommes plus habitués à des écoles de pensée irréalistes ou irréalisables ou même des écoles absolument irréelles !

en plus Jo il est professeur de relations internationales à l’Université de Chicago et Chicago c’est pas un bled du genre l’université de Bourgogne à Issy les Moulineaux : Chicago c’est Chicago !

et ce monsieur est considéré comme le réaliste le plus influent de sa génération…

alors je veux bien que son influence ne soit pas arrivé jusqu’à nous vu que nous avons fait un blocus à toutes les influences qui pourraient faire de l’ombre à BHL mais quand même !

du coup là c’est juste pas possible de laisser passer ça !

parce qu’autrefois, il y a fort longtemps, quand je fréquentassais votre éminient blog j’ai laissé passer beaucoup de choses, je veux dire même sur Flaubert j’ai laissé passer énormément de choses, mais là sur Jo c’est juste pas possible !

je vous prie de m’excuser de mon intervention et je vous salue bien, d’ailleurs mon intervention elle-même est salutaire ce qui signifie, si on s’en réfèreà la racine greco latine de ve mot qu’elle vous salut elle aussi…

William Boquet dit: à

@Pour saluer Raoul Girardet

https://larepubliquedeslivres.com/pour-saluer-raoul-girardet/

Intéressant de prolonger cet ancien billet par une mise en regard avec les conclusions du récent rapport Stora commandé par Macron… les culs de basse fosse ne sont pas ceux qu’on croit a priori ; confondant pour les wokin’deads

puck dit: à

je me relis et vraiment je me demande comment vous arrivez à vous passer de mes commentaires.
comment vous arrivez à supporter la tristesse de ce blog avec les articles suppositoires de passou sans mes commentaires ?

puck dit: à

sérieux même moi j’ai du mal à me passer de moi quand je m’absente par exempel que je suis sorti parce que j’ai un rv chez le dentiste, j’attends mon retour avec impatience et toutes mes dents.

William Boquet dit: à

Enfin, cap 27 pour l’union des zombies ; il va falloir faire avec

William Boquet dit: à

(quoi de plus risible qu’un zombie germanopratin frappé par Alzheimer ?)

et alii dit: à

beauvaisis,Bloom, quand j’allais régulièrement dans le VEXIN, je ne savais pas encore que CARSON MC CULLERS AVAIT HABIT2 Bachivillers où je passais toujours ni que finalement c’était son mari qui avait réussi son suicide, pas elle,

William Boquet dit: à

Affaire de remettre le pouce à l’oreille, selon la formule désormais consacrée

Charles Enderlin analyse pour Charlie la situation dramatique que traversent Israéliens et Palestiniens, conséquence d’une politique nationaliste et radicale concernant le conflit israélo-palestinien.

Charlie Hebdo : Dans votre dernier ouvrage, vous décrivez la dérive religieuse de la société israélienne et vous présentez Netanyahou comme son principal artisan. Est-ce qu’après les événements récents la société israélienne est prête à se laisser entraîner encore plus loin dans cette direction ou, au contraire, pourrait-elle se retourner contre le Premier ministre ?

Charles Enderlin : Repliée sur elle-même, sidérée, la société israé­lienne est encore sous le choc terrible qu’elle a subi le 7 octobre. Pour la première fois depuis 1948, des localités ont été occupées par l’ennemi et une partie de leur population massacrée. À l’heure où nous parlons, on compte 1 400 morts, parmi lesquels plus de 300 militaires, 200 otages détenus à Gaza et entre 100 et 200 disparus dont on ne sait rien. Les trois chaînes de télévision israéliennes diffusent en continu, nuit et jour, uniquement interrompus par des JT, les témoignages parfois terrifiants des survivants, la douleur des familles, l’angoisse des proches de celles et ceux qui sont portés disparus ou otages à Gaza.

Le bilan s’alourdit de jour en jour, en raison des tirs de roquettes depuis Gaza et le Liban, sans parler des accrochages en Cisjordanie. Le pays attend l’opération terrestre en sachant qu’elle sera encore plus coûteuse en vies humaines pour Israël et les Palestiniens. Ces derniers payent déjà un prix terrible avec les bombardements israéliens sur Gaza. Selon le ministère de la Santé palestinien, le dernier bilan est de plus de 4 000 morts, 13 000 blessés et des centaines de milliers de déplacés. Le bain de sang déclenché par le Hamas ne fait que débuter.

Pour répondre à votre question : ­depuis le début de l’année, l’opposition s’est mobilisée massivement contre Netanyahou et son projet de mettre en place un régime auto­cratique en Israël. Les rassemblements gigantesques, des centaines de milliers de manifestants, qui se déroulaient tous les samedis soir, sont suspendus en raison de la guerre. (Ils ont d’ailleurs été peu couverts par les JT français, qui, comme les autres médias, n’aiment pas traiter de la gauche israélienne.) Mais Netanyahou, son gouvernement et les députés de sa coalition sont au plus bas dans les sondages, et devront partir. Cela dit, ils feront tout pour rester au pouvoir le plus longtemps possible.

À LIRE AUSSI : Entretien. « À Gaza, humiliations et désespérance renforcent le Hamas »
Qui, aujourd’hui en Israël, est encore prêt à défendre la solution de deux États côte à côte ?

Il y a une gauche extraparlementaire courageuse qui est profondément en faveur d’un accord de paix avec les Palestiniens. À l’heure actuelle, compte tenu de la situation, minoritaire, elle ne parvient pas à faire entendre sa voix, si ce n’est pour réclamer l’arrêt du massacre à Gaza et un cessez-le-feu.

On avait l’impression, depuis des années, que les dirigeants israéliens de droite misaient sur un pourrissement de la situation et un désintérêt international pour, progressivement, grâce aux colonies, annexer la totalité de la Cisjordanie. Que pensez-vous de cette analyse ?

Effectivement, lâchement, souvent avec cynisme, la communauté internationale a laissé se développer la colonisation en Cisjordanie, sans intervenir, se contentant de publier de vagues communiqués condamnant, sans plus, les annonces du gouvernement Netanyahou après tel ou tel projet de colonisation. Pire, c’est tout juste si l’Union euro­péenne ne s’excuse pas lorsque l’armée israélienne détruit les installations humanitaires qu’elle a construites pour des Palestiniens en Cisjordanie.

En fait, la stratégie annexionniste mise en place par Ariel Sharon en 2005 lors du retrait unilatéral des colonies de Gaza était destinée à empêcher la création d’un État palestinien, et pour cela, il fallait laisser le Hamas contrôler Gaza. Depuis 2009 et son retour au pouvoir, Benjamin Netanyahou a toujours autorisé le financement de l’orga­nisation islamiste. Il l’a expliqué en mars 2019 aux députés du Likoud : « Toute personne qui veut empêcher la création d’un État palestinien doit soutenir le renforcement du ­Hamas, le transfert de fonds au Hamas. » Bezalel Smotrich, colon, messianique, actuel ministre des Finances et ministre délégué à la Défense, déclarait déjà en 2015 : « L’Autorité pales­tinienne est un fardeau, mais le Hamas est pour nous un acquis stratégique réel. Sur la scène internationale, personne ne l’écoute. Il ne peut pas nous traîner devant la Cour internationale de justice ou être à l’origine d’une plainte au Conseil de sécurité, comme c’est le cas avec l’Autorité d’Abbas. » Soutenir Netanyahou, c’était soutenir le financement du Hamas.

En Europe, beaucoup de militants propalestiniens voient le sionisme comme une sorte de fascisme raciste. Existe-t-il encore un sionisme qui ne soit pas d’extrême droite ?

Anti-israéliens, les propalestiniens refusent de voir l’autre sionisme, qui n’est ni de droite ni fasciste, mais partisan d’une solution à deux États, avec une Palestine indépendante aux côtés d’Israël. Les habitants des kibboutzim massacrés le 7 ­octobre par le Hamas étaient de gauche, opposés à la droite, de même que les centaines de jeunes de la rave party pris pour cible par les islamistes. L’israélo-canadienne Vivian Silver, célèbre militante pour la paix qui envoyait des médicaments à Gaza, est portée disparue.

Cela dit, le sionisme est le thème du petit livre que je viens de publier au Seuil, dans la collection « Libelle », Israël. L’agonie d’une démocratie. Depuis son retour au pouvoir, en 2009, Benyamin Netanyahou met en place un nouveau régime en Israël, fondé sur une identité nationale juive. Déjà en 2018, il a fait adopter une loi discriminatoire définissant Israël comme l’État-nation du peuple juif qui proclame : « Le droit à l’autodétermination nationale au sein de l’État d’Israël est réservé au seul peuple juif. » Allant ainsi à l’encontre des principes démocratiques de la déclaration d’indépendance de 1948 : « [Israël] assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe ; il garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d’éducation et de culture. » Lors d’une audience devant la Cour suprême, le représentant du gouvernement a annoncé qu’il n’accordait pas de valeur juridique à ce texte fondateur. Après la guerre, le grand mouvement prodémocratie reprendra le combat contre le coup d’État identitaire préparé par Netanyahou.

Dans votre livre, vous citez de nombreuses personnalités israéliennes qui comparent la politique d’Israël à l’apartheid…

Il ne faut pas le dire en France, vous seriez traité d’antisémite par les partisans de la droite israélienne. Le régime subi par les Palestiniens en Cisjordanie est bien un apartheid. Le dernier en date à l’affirmer est Tamir Pardo, ancien chef du Mossad, qui n’est pas un gauchiste… Il le dit très clairement : « Les mécanismes israéliens de contrôle des Palestiniens, depuis les restrictions de mouvement jusqu’à leur placement sous la loi martiale, alors que les colons juifs dans les territoires occupés sont gouvernés par des tribunaux civils, sont à la hauteur de l’ancienne Afrique du Sud. »

Sur quelles personnalités les Palestiniens de leur côté et les Israéliens du leur pourraient s’appuyer pour sortir ce conflit de l’impasse ?

Je ne sais pas, on ne peut qu’espérer qu’elles verront le jour.

William Boquet dit: à

@Sur quelles personnalités les Palestiniens de leur côté et les Israéliens du leur pourraient s’appuyer pour sortir ce conflit de l’impasse ?

Je ne sais pas, on ne peut qu’espérer qu’elles verront le jour.

A défaut, faudra-t-il envisager une mise sous protectorat des entités belligérantes ?

Janssen J-J dit: à

@ quoi de plus risible qu’un zombie germanopratin frappé par Alzheimer ?
c juste pas possib’ !… et pourtant, ça existe !

William Boquet dit: à

@c juste pas possib’ !… et pourtant, ça existe !

C’est ça ; j’ai piscine. Salut

J J-J dit: à

on se demande si ce blog est bien habilité par vocation à voir déblatérer l’actuel drame israélo palestinien, alors qu’existent tant de supports plus sérieux où des propos constructifs pourraient être mieux c/o Bilger ou ElStalker ou le lézarmoudujnou par exemple. Ckoik la position de Quignard à ce sujet, voilà une question qu’elel serait + perthinante.____ enfin bref, de quoi profiter d’une bonne fenêtre de tir, c juss pas possib’ hein !

MC dit: à

Le Roi savait bâtir, mais n’était pas aveugle aux choses de la Mer. C’est le désastreux traité de Paris qui assure, pour l’ Amerique, la liquidation de la Nouvelle France, et il me semble qu’il est signé de Fleury et de Louis XV… MC

puck dit: à

la position de Pascal Quignard sur le conflit israelo palestinien est très claire :

Pascal Quignard n’est pas connu pour son engagement politique ou ses prises de position publiques sur des questions internationales telles que le conflit israélo-palestinien. Sa renommée repose davantage sur son travail littéraire, ses réflexions philosophiques et ses contributions à la littérature française contemporaine.

Il est important de noter que les opinions politiques des personnalités publiques peuvent souvent être variées et personnelles, et il se peut qu’elles ne soient pas explicitement exprimées ou connues du grand public. Il est donc difficile de déterminer avec certitude l’orientation politique spécifique de Pascal Quignard sur des questions comme le conflit israélo-palestinien sans une déclaration explicite de sa part à ce sujet.

c’est chatgpt qui le dit et en ce moment il est à peu le seul en qui on peut avoir confiance.

J J-J dit: à

au fin fond de ma piscine, je ne songe plus à tous ces mions de morts, je nage ma nage, j’oublie tout…, alors pourquoi n’y pas rester plus longtemps en bleue marine, voilà ce qu’on a envie de demander parfois, pour stopper le cours, plutôt que d’étaler des angoisses itératives ayant vocation gésir au domaine de l’endophasie ou ressortir du colloque singulier au divan.
Je dis ça, c’est jus’ pas possib. On va les jarter ou sortir.

puck dit: à

faut être précis quand on parle de ce genre de chose.

« Le traité de Paris de 1763 a été signé par trois parties principales :

La France : représentée par le marquis de Grimaldi, ministre des Affaires étrangères du roi Charles III d’Espagne, puisque le traité avait été négocié dans le cadre du Pacte de famille, une alliance entre la France et l’Espagne.

La Grande-Bretagne : représentée par Thomas Grenville, un diplomate britannique.

L’Espagne : bien que l’Espagne n’ait pas été directement impliquée dans les négociations du traité de Paris, elle y a été indirectement associée en raison de son alliance avec la France. »

le plus précis c’est chatgpt : on peut lui faire toute confiance…

Le traité de Paris de 1763 a effectivement mis fin à la Guerre de Sept Ans (1756-1763) et a entraîné d’importantes concessions territoriales de la part de la France, notamment en Amérique du Nord. La Nouvelle-France, la colonie française en Amérique du Nord, a été cédée à la Grande-Bretagne, marquant ainsi la fin du contrôle français dans cette région et le début de la domination britannique sur une grande partie de l’Amérique du Nord.

puck dit: à

à savoir ce qu’il s’est passé d’important en 1640 la réponse est ma foi claire :

En 1640, plusieurs événements importants ont eu lieu dans différentes parties du monde, notamment en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Voici quelques faits saillants de cette année-là :

Révolte du Portugal (1640) : Le 1er décembre 1640, éclate la Révolte du Portugal contre la monarchie espagnole qui avait annexé le Portugal en 1580. Cela a conduit à la restauration de l’indépendance portugaise avec l’avènement de la dynastie de Bragance. Le duc de Bragance est proclamé roi Jean IV de Portugal, mettant fin à l’Union ibérique avec l’Espagne.

Guerre de Trente Ans : La Guerre de Trente Ans, qui avait commencé en 1618, se poursuit en Europe centrale. Cette guerre complexe, impliquant de nombreuses nations européennes, a englobé des conflits politiques et religieux. En 1640, la guerre continuait à faire rage avec différents développements sur différents fronts.

Les événements en Angleterre : Bien que l’année 1640 soit marquée par divers événements en Angleterre, dont la convocation du Long Parlement en novembre de cette année en réaction aux tensions entre le roi Charles Ier et le Parlement. Ce parlement long et tumultueux est resté en fonction pendant plusieurs années et a été un point central dans le déclenchement de la guerre civile anglaise.

Événements dans l’Empire ottoman et en Asie : L’Empire ottoman était également impliqué dans des conflits à cette époque. En 1640, l’Empire ottoman a connu des troubles internes et des conflits, bien que cette année ne soit pas nécessairement marquée par des événements spécifiques majeurs.

Chaque région du monde a connu des événements significatifs en 1640, mais la révolte portugaise et les développements politiques en Europe, y compris la guerre de Trente Ans, figurent parmi les moments marquants de cette période.

pour ce genre de question je préfère miser sur chatgpt que sur Quignard.

Janssen J-J dit: à

mais moi, je sache très bien ce qu’il en pense, car il m’a répondu à titre personnel. Pas besoin de m’en remettre à capgémini qui ne clarifie certainement pas outre mesure la question. Sait-il assez, par ex. que PQ pourrait bien être l’immense John Mearsheimer de notre époque répulsive ?

@ nMC / « C’est le désastreux traité de Paris qui assure, pour l’ Amerique, la liquidation de la Nouvelle France, et il me semble qu’il est signé de Fleury et de Louis XV »…. Vous êtes sûr de ce que vous avancez là, MC… ? Il semblerait, après due consultation, que chapgéminy ne soit pas aussi catégorique !…

Jean Langoncet dit: à

(keupu devrait accommoder le plat dégueulis des IA à sa sauce et, pour ce faire, prendre conseil auprès de renato ; mettre du liant dans le lénifiant, ça le connaît)

Marie Sasseur dit: à

les Français n’ont pas écrit, de 1601 à 1750, un seul ouvrage ayant pour objet l’agriculture (…) Pendant ce temps florissait la littérature agronomique anglaise, nourrie de l’expérience nationale des enclosures et du modèle flamand (…).

Très intéressant, je ne connaissais pas me mouvement dit des enclosures, les Stuart contre les Tudor ?

« Vos moutons, que vous dites d’un naturel doux et d’un tempérament docile, dévorent pourtant les hommes… » Thomas More,
utopie.
https://www.academia.edu/40625163/Thomas_More_et_les_enclosures

Mais JJ Rousseau, inégalable sur le fondement de la propriété privée :

« Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerre, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux, ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne »

renato dit: à

« Nous devons réfléchir à la manière de mettre fin à la tragédie en Ukraine », Golum a déclaré cela lors d’un discours par vidéoconférence au sommet du G20. Ce qui frappe le plus chez lui et ses admirateurs, c’est leur étonnante capacité à mentir sans perdre le sens du ridicule. Enfin, que les criminels mentent n’est pas si surprenant ; par contre qu’il y en a qui les croient, oui.

J J-J dit: à

pendant que Jean veillait au grain à moudre pour la rdl, William nageait, loin des remugles. Ils se confondaient puck et renato, dans une même haine recuite en deux entités. et pourtant, l’âme n’est qu’une entéléchie, à bien y réfléchir derrière les portes,
https://www.youtube.com/watch?v=W1hn1pF-ilQ

J J-J dit: à

@ je ne connaissais pas me mouvement dit des enclosures

à vrai dire, elle ne connait pas grand chose, mais c rare quand elle veut bien le reconnaître. Alors, elle nous met son lien, comme si nous avions besoin de sa crotte culturelle.

William Boquet dit: à

@@Avec plus de 10.000 morts civiles, la guerre en Ukraine atteint un « tournant historique »

10000 morts civiles en Ukraine en 18 mois de guerre, c’est une horreur, rapportées à une population de 40 millions d’habitants. Le même nombre de morts civiles à Gaza en 5 semaines de guerre, rapportées à une population vingt fois moindre, c’est quoi ? On est sur des standards comparables aux carnages de la seconde guerre mondiale

Il paraît que dans certaines contrées reculées les éventuels témoins sont d’emblée frappés par Alzheimer, ce drôle de gourou

J J-J dit: à

JJ Rousseau, inégalable sur le fondement de la propriété privée

Pourquoi « inégalable » ?… En quoi pareil jugement de valeur serait-il encore recevable ici, depuis qu’il été explosé par les meilleurs esprits de la terre depuis deux siècles. Proudhon, Stirner, Bakounine, Jean-Paul 1er, Lao Tseu, Louise L’abbé Pier, CT, que sais-je ? Vraiment !

William Boquet dit: à

@(ONU. Quels sont les états ou les entités non membres ou n’étant pas invités à participer aux travaux et aux assemblées des Nations Unies ? J’ai identifié Porto Rico et l’Etat Islamique ; et vous ?)

Une note de gaieté : destination Porto Rico avec le vomit express et ses passagers pas trop sages
https://www.youtube.com/watch?v=BAzm0eEANMQ

Marie Sasseur dit: à

@Pourquoi « inégalable » ?

Parce que c’est la référence. Et que j’emmerde les cons.

Marie Sasseur dit: à

Tu ne le savais pas ?
Tu vas le savoir. Et en french.

« En histoire économique, le « mouvement des enclosures » désigne la transformation du système agraire qui s’est produit en Angleterre au XVI et XVIIIe siècle. Les communs (des landes et pâtures utilisées collectivement par des communautés paysannes) sont divisés et enclos pour l’élevage des ovins par les grands propriétaires. Les conséquences du mouvement des enclosures sont profondes et durables. L’enclosure est un mouvement cumulatif : chaque nouvel enclos tend à faire reculer les droits d’usage au profit du droit de propriété, et incite finalement à enclore de nouvelles parcelles ; à terme, la réduction des surfaces exploitables pour les paysans a nourri un premier exode rural et un transfert de main d’œuvre précoce de l’agriculture vers la manufacture. Le mouvement des enclosures est en ce sens l’une des racines de la première révolution agraire et industrielle. »

https://moodle.luniversitenumerique.fr/mod/book/view.php?id=6462&chapterid=1420

MC dit: à

Inégalable, dans l’emphase et le pathos, certainement. M’enfin comme Levi-Strauss doit au citoyen de Genève sa place sous la coupole, faisons mine de nous incliner devant l’oracle Sasseuresque, et fuyons!

Jazzi dit: à

« Si l’on excepte l’art des jardins, de la chasse et des confitures, les Français n’ont pas écrit, de 1601 à 1750, un seul ouvrage ayant pour objet l’agriculture »

Pas tout a fait exact, Bloom.
Jean-Baptiste de La Quintinie (1626 -1688), plus agronome que jardinier, il fut le créateur du Potager du roi à Versailles.
Auteur du célèbre ouvrage de « L’Instruction pour les jardins fruitiers et potagers, avec un Traité des orangers, suivy de Quelques réflexions sur l’agriculture » il s’intéressa à l’acclimatation des espèces fragiles, figuiers, melons ; à la culture des orangers en pleine terre, recouverts d’une serre amovible de bois et de verre lors de la mauvaise saison ; à la production des fruits et des légumes à contre-saison : laitues en janvier, fraises en mars, etc. ; il rédigea un essai précurseur des cultures de primeurs : à cet effet, il met au point, entre autres, un système de culture sous châssis vitrés et sous cloches de verre et à la technique de la culture en espalier des arbres fruitiers. Ainsi les poiriers, pêchers (plus de trente sortes différentes), pruniers et figuiers poussent tous à la chaleur et à l’abri des vents dominants.
Il créa sur le même principe que l’orangerie, une figuerie, afin d’offrir des figues au roi dès la mi-juin, et ce pendant six mois et mis en évidence l’importance de la greffe pour l’amélioration des plantes.
Il réfuta également les traditions populaires notamment en ce qui concerne les phases de la Lune.

Marie Sasseur dit: à

Les clebards avaient faim, on dirait.

D. dit: à

J’ten foutrais, des fraises en mars, moi…

Jazzi dit: à

Oui, mais tu n’es pas Louis XIV, D. !

MC dit: à

On peut aussi remonter à Olivier de Serres dont le Théâtre fut très copié un peu partout en Europe. MC

B dit: à

@Avec plus de 10.000 morts civiles,

Il vous reste à déplorer que les fiers « soldats » du hamas n’aient pas été proportionnellement décimés par la contre attaque de la même façon que les soldats patriotes ukrainiens pour qui aucun chiffre n’est communiqué mais qu’on peut supposer avoisiner 100 000 peut-être à multiplier par deux ou trois mais puisque le hamas considèrent que les civils à Gaza doivent lui servir de protection, de motif d’opprobre et de condamnation envers Israël, nous pourrons apprécier cette stratégie machiavélique qui colle bien à des terroristes pour qui la fin justifie les méthodes, ils tuent même des palestiniens. Je suis horrifiée par cette guerre comme vous WB.

Clopine dit: à

C’est dingue que ce soit un type comme Quignard,et non un philosophe patenté façon Sartre 1955, qui nous secoue l’intellect comme ça… A mon avis c’est que la philosophie et la psychanalyse de la seconde moitié du vingtième ont été rasées, façon Samson, et que plus aucune colonne vertébrale intellectuelle ne se dresse de ce côté là. Tout juste des Rogations, et encore, certains honnêtes genre Comte Sponville, d’autres ringards, un peu visqueux comme Gauchet m’enfin il fait le boulot tout de même, tous les grands déconstructeurs sont morts et il ne reste que les canards médiatiques pataugent comme Finkielkraut, Debray (Debray !!!) ou pire encore, les ignobles type Onfray. Bref,le vulgum pecus façon bibi n’a plus rien à se mettre sous la dent, même en sachant que dès le départ elle était aussi creuse qu’à Etretat tout ça pour dire qu’il faut une phrase de ce littéraire illuminé de Quignard pour faire mastiquer un peu … Enfin à mon sens. Parce que s’il a parfaitement raison, et que le temps n’a pas de direction, n’empêche qu’à l’échelle humaine le temps possède bel et bien une qualité relevant du monde sensible et physique : la vitesse. Et, comme notre anthropomorphisme et notre sujétion à nos lois organiques et sociales nous le font vivre tous les jours, encore plus précisément que la vitesse, l’accélération. Enfin, pour moi, c’est ainsi. Et s’il y a quelque chose d’inquiétant, ce n’est pas cette accélération du temps qui nous rapproche de notre fin, mais bien qu’il semble que l’espèce humaine ait réussi l’exploit d’accélérer aussi la fin du monde qui l’a créé. Tout ceci pour dire qu’en 1640, ceux dont les journées commençaient à passer à toute vitesse, comme quand on a l’impression que les derniers grains des sabliers tombent plus vite que les premiers, n’étaient pas, eux, troublés par l’insondable inquiétude d’un temps lui aussi soumis à l’accélération.

Et c’est l’introspection inclassable (et pas philosophique, en tout cas), qui fait remuer les méninges même d’une nulle dans mon genre. Donc, merci notre hôte : si le temps n’a pas de direction, au moins, avec Quignard, il semble arrêtet de tourner en rond. J’aimerais tant en faire autant.

Clopine dit: à

J’ai fait plein de fautes parce que je n’ai pas d’azeerty mais une de ces saloperies d’écran tactile de portable, du genre à vous « suggérer » des mots. Ça aussi, tiens..
. Bref, pardon. De toute façon, je dis tout ça ou je dis rien, ce n’est pas grave, pas vrai, quand on s’identifie à la môme Néant !

Clopine dit: à

Rogatons à la place de Rogations, tiens par exemple et évidemment.

rose dit: à

Le temps, c’est intimement lié à l’âge s’il y a une accélération.
En effet, à dix ans une année c’est un dixième de notre temps.
Et à cent ans, une année c’est un centième de notre temps.
Si on meurt à cinquante ans, on a moitié moins de temps sur terre que si on meurt à cent ans.
Et si on meurt à soixante quinze ans un quart de moins sur terre.

Le temps c’est une donnée subtile qui se déroule à son rythme avec des variations de données.

renato dit: à

3J,
il est vrai que comme tout être le criminel aussi porte en soi ses fins, mais est-ce une bonne raison pour croire en ses intentions déclarées même si ses actes les nient ?
2. Est-ce ma faute si le pauvre puck croit encore dans les motifs incantatoires qui résonnent dans la lourde musique du Joueur de flûte de Hamelin ?

23.21 — 5.54

renato dit: à

Le temps n’est que le poids mental des événements.

rose dit: à

Il y eut aussi André le Nôtre (1613 -1700,) qui conçut L’Art des jardins à la Française (cernés de buis) et qui en cela révolutionna totalement l’art des jardins.

En 1640, il épousa Françoise Langlois et en 1645 fut au service de Louis XIV jusqu’à sa mort.
Un homme heureux dit Erik Orsenna.

rose dit: à

J’m bcp les motifs incantatoires et les choses scandées et aussi le tambour.

rose dit: à

Lien sur les enclosures.
Hyper-intéressant de savoir le passage entre usage commun et territoire privé, en Angleterre, avec les enclosures.

JC..... dit: à

JEUDI 23 NOVEMBRE 2023, 6h05

Faire savoir qu’on a du savoir semble être le but ultime des récitants de la République des Livres !

Merci qui ? Merci Wiki….

rose dit: à

gésir au domaine de l’endophasie
semble être exactement la formule qui convienne quoique le premier mot doive être gémir, erreur de frappe.

rose dit: à

Erreur de frappe peut être ?

renato dit: à

Je préfère la forme sonate…

rose dit: à

Pour quoi Renato, la forme sonate ?

closer dit: à

Je me demande si les profs d’histoire d’aujourd’hui parlent encore des « enclozures », comme disait le mien autrefois.

Bolibongo dit: à

A mon avis c’est que la philosophie et la psychanalyse de la seconde moitié du vingtième ont été rasées, façon Samson, et que plus aucune colonne vertébrale intellectuelle ne se dresse de ce côté là.Clopine.

Ta race boule bas, chère Clopine! 🙂

Nicephore dit: à

Qui connait Madeleine Férat (1868) de Zola, roman oublié qui sort au Livre de Poche Classique à l’initiative de Joanna de Rosnay.

pourmapar dit: à

C’est bien méconnaître la recherche philosophique contemporaine que d’ affirmer péremptoirement cela. Cf. la phrase cirée par BLBG ci-dessus).
Clopine.
La philosophie c’est autre chose que les badiouseries et autres onfrayseries, ces trop aguichantes friandises qui plaisent à la langue et au palais mais guère à l ‘esprit.
Et mettre dans le même sac intellectuel la philosophie et la psychanalyse ( sans parler même d’inutile hiérarchie) c’est mettre du plomb dans un des plateaux de la balance.

pourmapar dit: à

la phrase cirée
citée, même si nous nous trouvons sur une pente glissante…

Bloom dit: à

Emission de haute tenue sur les enclosures.
https://www.bbc.co.uk/programmes/b00b1m9b

Melvyn Bragg and guests discuss the enclosure movement of the 18th and 19th centuries. In the early 19th century, the Northamptonshire poet John Clare took a good look at the countryside and didn’t like what he saw. He wrote: « Fence meeting fence in owners little bounds Of field and meadow, large as garden-grounds,In little parcels little minds to please,With men and flocks imprisoned, ill at ease. »
Enclosure means literally enclosing a field with a fence or a hedge to prevent others using it. This seemingly innocuous act triggered a revolution in land holding that dispossessed many, enriched a few but helped make the agricultural and industrial revolutions possible. It saw the dominance of private property as the model of ownership, as against the collective rights of previous generations. For some Enclosure underpinned the economic and agricultural development of Modern Britain. But it has also been a cause celebre for the political left ever since Karl Marx argued that enclosures created the industrialised working class and ushered in the capitalist society. What really happened during the era of 18th and 19th century enclosures? Who gained, who lost and what role did Enclosures play in the agricultural and industrial transformation of this country? With Rosemary Sweet, Director of the Centre for Urban History at the University of Leicester; Murray Pittock, Bradley Professor of English Literature at the University of Glasgow; Mark Overton, Professor of Economic and Social History at the University of Exeter.

pourmapar dit: à

Un documentaire de haute tenue hier soir sur Arte

Oui, Jazzi.

Janssen J-J dit: à

@ plus aucune colonne vertébrale intellectuelle ne se dresse (CT)

Objection vh, SVP. Respectons quand même une certaine sociologie qui croit encore à sa vocation de remuer les méninges de la vraie pensée scientifique accumulée (hors la philo et la psychanalyse qui n’en font évidemment pas partie). J’ai nommé le sociologue Bernard LAHIRE de l’ENS de Lyon, et j’entends lui dire mon profond respect pour le récent monument qu’il vient d’éditer (Les structures fondamentales des sociétés humaines, in La découverte, Paris, 2023, 32 euros, 970 p.). Il vaut le coup de tout lâcher et de s’atteler à la lecture patiente de sa position « uniformitariste » (p. 912), avec une pointe bic en main pour ne point sombrer dans un nihilisme de mise si facile sur cette chaine erdélienne… Croyez-moi bien… Et nous avons tout le temps de nous y consacrer.
Il s’agit d’une synthèse plutôt magistrale des connaissances relatives à la vie sociale humaine et non humaine (issues de la biologie évolutive, de l’éthologie, de l’écologie comportementale, de la paléontologie, de la préhistoire, de l’histoire et de la socio), cherchant à « expliquer la trajectoire des sociétés humaines » sur le long terme…. et peut-être d’inviter les lecteurs exigeants de mieux reprendre leur destin incertain d’humains en mains. Ce qui nous éloigne passablement des Quignons-d’Onfraie, et démentirait surtout quelque peu la déploration un brin nihiliste et désabusée de CT sur notre impuissance collective. (nb/ elle ne pense pas assez à la foi de son fils ?)
Je tiens don à citer ceci (p. 913) qui colorera sans doute le sens de l’entreprise de Lahire, à défaut d’arrêter qq minutes le sempiternel scepticisme de l’herdélie insupportable et insupportée.
« Pour beaucoup, l’invariant, la loi, l’universel sont du côté de la nature, de l’immuable, de l’anhistorique, et donc du côté des forces de la conservation, de l’ordre ou de la réaction (opposées aux forces du progrès, du changement, et de l’émancipation). Or s’il est important d’établir des lois, ce n’est pas pour glorifier leur caractère éternel ou baisser les bras devant le spectacle des multiples inégalités devenues historiquement insupportables, mais pour pouvoir s’imaginer comment s’en dégager, comment les maîtriser et ne pas en être les victimes inconscientes (…). Les lois, et plus généralement les vérités, si elles sont correctement établies, ne sont ni de droite ni de gauche, ni du côté de l’ordre ni de celui du changement. Elles s’imposent à toutes et à tous et ne dépendent que très peu de notre volonté individuelle, mais d’états de fait que nous apprenons peu à peu à connaitre (…)
En temps que scientifiques, nous n’avons d’autres choix que de nous confronter au réel, d’être prêts à remettre en question nos conceptions si elles se révèlent fausses et de chercher à rendre raison des constats quand ils sont à peu près établis ; mais en tant que réformateurs ou révolutionnaires, nous nous devons aussi de ne pas mépriser les faits, même si nous pouvons éprouver une jouissance quasi enfantine à les détruire par un simple effort d’imagination et de nous interroger sur ce que nous pouvons en faire pour nous donner une chance de les contester dans la réalité » (p. 914)
Bàv à tous.tes, du côté du recoin abyssal, qui n’est pas forcément un CDBF, hein !…
(J. ext, 23.11.23 @ 11.28)

Pablo75 dit: à

il ne reste que les canards médiatiques pataugent comme Finkielkraut, Debray (Debray !!!)
Clopine dit:

« Chaque époque a ses blagues préférées. La nôtre professe le dogme qui nous impose de n’en avoir aucun, disons la croyance dans les bienfaits de l’incroyance. Pas très sérieux mais cela fait intelligent. »

« Quand l’avenir se fait la malle, la morale fait le trottoir. »

« Il y a un constant progrès dans les beaux-arts. Un toujours plus de bénéfices pour un toujours moins de dépenses. Moins il y a à voir, plus il y a de quoi causer, et empocher. L’avenir appartenant toujours au Parti du moindre effort, l’invention artistique enrichit les fournisseurs à mesure qu’elle s’appauvrit, comme jadis le Parti communiste se renforçait en s’épurant. »

« La jeunesse, soit, c’est l’optimisme de la volonté, et la vieillesse, le pessimisme de la raison. L’âge mûr devrait ménager une pause dans l’entre-deux, mais en règle générale on passe sans coup férir du premier moment au second, sans se donner le temps de souffler, entre la vanterie initiale et le haussement d’épaule final. Le crucial, cela étant : ne pas trop se presser. »

Régis Debray. Éclats de rire (Gallimard, 2023).

À part ça, Clopine on dirait qu’elle veut à tout prix battre le record de 50 m nage papillon avec un accoutrement de scaphandrier….

Rosanette dit: à

@Jazzi
j’ira voir ce documentaire car je garde un souvenir très fort de cette lecture,sans doute le seul prix Goncourt de ces dernières années qui m’ait vraiment marquée
Avec une petite reserve cependant: Je n’ai pas compris pourquoi l’auteur a inséré dans le fil du faux récit biographique de son héros une histoire actualisant le mythe des Atrides, qui m’est apparue nuire à l’unité de l’oeuvre
Uniquement pour trouver un titre avec ces Bienveillantes, malfaisantes Erynnies, devenues les gentilles Eumenides de la légende? Petit clin d’oeil pédant auto-ironique?ou recyclage dans un livre appelé au succés d’un mini roman non publié ?ou autre chose de fondamental qui que je n’ai pas compris

Jazzi dit: à

Le pacifiste léZard s’est senti pousser une âme de grognard prêt à envahir l’Europe et la Russie à la projection du Napoléon de Ridley Scott !

Soleil vert dit: à

>Clopine ;  » le temps possède bel et bien une qualité relevant du monde sensible et physique : la vitesse »

?

D. dit: à

Il faut bien donner raison, pour une fois, à Anne Hidalgo : les transports parisiens ne sont absolument pas prêts pour les JO dans la capitale et ne le seront très vraisemblablement jamais.
Pourquoi ? Parce que comme à l’accoutumée le narratif intentionnel a dès le début pris le pas sur le réalisme et le pragmatisme. Phénomène typiquement français, ici circonscrit à l’Ile de France.
Bref, pour ces JO, tous les voyants sont, sinon au rouge, au moins à l’orange bien mûr et clignotant.

Paul Edel dit: à

A propos de Montaillou village occitan un ami qui travaillait chez Gallimard me raconte que cet énorme pavé thèse est si anti commercial qu’ il avait été vendu un prix prohibitif vraiment très cher à l époque et stupeur…. chez les commerciaux
GALLIMARD LE livre se vend comme un beat seller d été…

J J-J dit: à

… un peu comme l’aventure de « l’homme de parole » de Claude Hagège… Quelle poilade pivotale !

@ « j’emmerde les cons ». Et ça, c’est inégalab’…, du Jean-Jacques Sasseur à l’état pur, au marché de noël.
(Enclouure) !

Bloom dit: à

Le « Siècle des Platter », d’Emmanuel-le-Roy-Ladurie, est un ouvrage important pour ceux qui s’intéressent à Shakespeare et à l’Angleterre élisabéthaine et jacobéenne. Ci-dessous le témoignage de Thomas Platter, en visire outre-Manche entre le 18 septembre et le 20 octobre 1599, qui assista à une représentation du « Jules César » de Shakespeare au théâtre du Globe, tout nouvellement construit, sur la rive sud de la Tamise (Bankside), à peine urbanisée à l’époque.

« Après déjeuner, le 21 septembre (1599), à deux heures environ, nous traversâmes en groupe le fleuve, et là, dans un bâtiment au toit de chaume nous assistâmes à une excellente représentation de la tragédie fu premier Empereur Jules César, interprétée par une quinzaine d’acteurs. Après la pièce, en accord avec leurs coutumes, ces derniers se lancèrent dans une danse curieuse et élégante, deux d’entre eux en habits d’homme et deux déguisés en femmes. »

La danse en question est, comme on l’aura deviné, une gigue.

Bloom dit: à

DU premier Empereur

rose dit: à

Envahir la Russie, faut pas trop y songer.

Rosanette dit: à

Comme on sait ce Montaillou est largement une compilation par Leroy Ladurie de mémoires d’étudiants élaborés sous sa direction pour ce qui ne s’appelait pas encore un master, mais le » Diplôme « 

Clopine dit: à

Ben soleil vert, vous vous fichez de moi ? Je n’ai jamais suivi le moindre cours de physique chimie, je ne sais rien, m’enfin temps et vitesse c’est une sorte de tarte à la crème non ?

Clopine dit: à

Bah, je cherche surtout à me réconforter. Me dire qu’il me reste tout de même quelque chose qui me reste à faire, donc à vivre. Ça s’appellerait « une vieillesse en enfer ». Rimbaldien, donc. Bon comme je crois que j’en ai déjà parlé, j’arrête et j’y retourne.

rose dit: à

Qui connait Madeleine Férat (1868) de Zola, roman oublié qui sort au Livre de Poche Classique à l’initiative de Joanna de Rosnay.

Ne connais pas Nicéphore. Vais finir l’Oeuvre que j’avais laissée en plan vers Giverny.

Clopine dit: à

Ah oui, à part ça j’ai un ami qui est THE spécialiste de Quignard aux USA. Dès que j’ai la moelle, je m’en vais l’interroger sur cette direction du temps. Ici, le temps c’est vent du nord ouest et millibars à l’avenant.

D. dit: à

Envahir la Russie, en aucun cas. Mais l’Allemagne, la Suisse, la Hollande, la Suède oui. Je me tâte pour le Danemark. Je les aime bien moi les danois. Alors peut-être pas.

lmd dit: à

«….. ; …»
«……… ; … »
Bref, l’alignement de citations sans l’énoncée de l’idée quelles sont sensées illustrer, c’est la fin de la conversation intelligente.

J’ai vu moi aussi le documentaire sur le roman Les Bienveillantes. J’ai toujours hésité à lire ce livre; j’hésite encore. Le documentaire comportait des images, des plans, que je n’avais jamais vus et qui me laissent penser qu’il y a encore des kilomètres de pellicules qu’on ne peut (qu’on ne doit pas?) montrer par respect pour mes semblables.

D. dit: à

D’un autre côté, le Groenland ce serait pas mal de l’avoir. On pourrait proposer à la Reine de céder le Groenland contre la récupération du Schleswig du Sud actuellement allemand. Ah mon avid ça le fera. Bien amené.

et alii dit: à

Les Mexicains indigènes ont émigré en Californie il y a 5 200 ans, apportant probablement leur langue avec eux, révèle un ADN ancien

rose dit: à

Neige Sinno a eu le prix Goncourt des lycéens pour Triste Tigre.
Elle a déjà eu le Fémina.

J’éprouve une grande tendresse pour le prix Goncourt des lycéens.

Clopine dit: à

Rosanette, y’a pas une page des Bienveillantes qui ne soit dédiée, de manière explicite ou voilée, à une ou plusieurs références littéraires ou mythologiques. Un des charmes du bouquin peut d’ailleurs venir de là : tenter de les débusquer (on n’a pas fini). Pour faire image, c’est un peu le même tour de force que Pérec. Je veux dire qu’on peut très bien lire la Disparition sans remarquer l’absence du « e »… Ahahah. Bon, en vrai, on comprend tout de même le truc. Idem pour Littell.

Soleil vert dit: à

>Clopine ne vous fâchez pas. Le temps c’est le rapport entre une distance et une vitesse.

et alii dit: à

temps; un temps pour:
« « Je pense que nous devons tous faire preuve d’humilité en ce qui concerne le temps, le temps approprié que cela pourrait prendre pour les mettre physiquement en sécurité », a-t-il déclaré, ajoutant le nombre d’otages impliqués dans tout accord, leur emplacement, leur état de santé physique et mentale. Leur mobilité pourrait être un facteur de complication.

Clopine dit: à

Euh, zut, j’ai adressé un com’ à Rosanette pour répondre en fait à un com’ de Rose, je crois bien. Ça s’appelle s’emmêler les pinceaux, je suis spécialiste, bref, pardon. Je voudrais préciser aussi à Jjj que je suis bien d’accord. La principale Dalila qui a tondu pour toujours la philo, c’est bien sûr la socio, et comme je ne suis pas légitime mais que ma descendance semble le devenir, je rajoute que Lahire est aux jeunes sociologues-chercheurs ce que Boucheron est à l’histoire : une motivation à se dépasser. Sur ce, allons continuer à trépasser, tiens. C’est déjà du boulot.

D. dit: à

Je m’demabde commrnt Clopine a pu devenir agent administratif en ne sachant même mas diviser une distance par une vitesse pour obtenir un temps. Ça me dépasse.

Marie Sasseur dit: à

Il y en a un qui sera lu à l’aune de ses crimes et qu’une intelligentsia coupable et complice, a vendu pour de la littérature.

« L’écrivain Gabriel Matzneff est visé par une nouvelle enquête pour « viols sur mineure ». Une femme, aujourd’hui âgée d’une cinquantaine d’années, affirme avoir subi des viols et des agressions sexuelles alors qu’elle avait 4 ans et jusqu’à l’âge de ses 13 ans. »
France info 23/11

Jazzi dit: à

« Euh, zut, j’ai adressé un com’ à Rosanette pour répondre en fait à un com’ de Rose, je crois bien. »

Non, non, c’était bien à Rosanette…

D. dit: à

Ça me troue le cul des trucs pareils.

Jazzi dit: à

Faut-il brûler Gabriel Matzneff ?

Marie Sasseur dit: à

Non, il faut des bandeaux : livre d’un pedocriminel, en gros, pour que ses clients sachent avec quoi ils prennent leur pied.

Clopine dit: à

Et pour finir, enfin pour finir peut être avec les Bienveillantes, préciser que c’est justement ça le sulfureux du bouquin. La citation de Villon du début « frères humains… » est en fait le sujet du livre. Les nazis sont des humains, Littell les inscrits Come tels en utilisant justement tout ce que la civilisation a célébré dans ses arts. Projet dégueulasse ou simplement cynique ? … Euh, y’a un bouquin où Roth cité les propos d’un israélien (j’ai pas dit juif). Ben ça pourrait faire partie de la réflexion. En gros, s’agissait pour le personnage en question d’expliquer en quoi la nouvelle nation israélienne avait, sinon le droit, du moins la légitimité à se montrer aussi cruellement déterminée à vivre que toutes les pourritures civisationnelles passées . J’aimerais bien retrouver ce passage, mais je ne me souviens plus du titre du bouquin de Roth. Dans mes souvenirs, c’était l’histoire de Portnoy (ou alter ego) entreprenant un voyage en Israël pour échapper à une « ex »… Bon, pas grave.

Marie Sasseur dit: à

« brûler Matzneff » ?
On est dans un etat de Droit, le mieux pour la société c’est qu’il aille pourrir en prison.
Et je suis pour le fichage de ses lecteurs.

Marie Sasseur dit: à

Il y a déjà des fichés S; au vu du fléau que les abus sexuels sur enfants represente, il faut envisager une « prophylaxie » du même genre : un fichage préventif, et je mets les lecteurs de Matzneff dans les « à ficher « 

Marie Sasseur dit: à

Et ce en attendant que l’apologie de la pédophilie soit considérée comme un crime.
Dans un pays où ont circulé des pétitions pour defendre la pédophilie, et très récemment dans cette contemporaneité, ça va prendre de temps, mais ce temps viendra.

Clopine dit: à

Ah oui, compte tenu que je n’ai rien d’autre à foutre que de passer un temps qui me semble interminable, et surtout minable, je m’en vais vous dire pourquoi je trouve qu’Onfray est une or.du.re. C’est que j’étais précisément sa cible. Pleine de bonne volonté culturelle, encline à l’admiration, avide de savoir et curieuse. Et consciente de son illégitimité. . Faut que je sois une bonne fille, au fond, pour survivre à cette énième trahison : car donner sa confiance ne devrait pas, à mon sens, correspondre à donner le code de sa carte bancaire, même à quelqu’un qui se prétend banquier. Bon, pas la peine d’épiloguer. Conne je suis, conne je resterai. Si seulement je pouvais m’éviter les larmes !

et alii dit: à

sur le point inceste droits de l’enfant:
Inceste : le témoignage choc d’Arnaud Gallais
Dans « J’étais un enfant », Arnaud Gallais raconte les coups de son père et les viols de son grand-oncle et de ses cousins. Il est aujourd’hui engagé pour les droits de l’enfant. Rencontre.

et alii dit: à

Je dois payer mes fautes. Un rituel redouté. Une éducation à la virilité », détaille Arnaud dans son livre J’étais un enfant (Flammarion), dans lequel il revient sur ces violences et le double inceste dont il a été victime.

Jazzi dit: à

 » Projet dégueulasse ou simplement cynique ? »

Projet littéraire.

« Et je suis pour le fichage de ses lecteurs. »

Sale temps à venir pour les écrivains et les lecteurs…

D. dit: à

Onfray devient une ordure parce que sa droite pensée philosophique aboutit à des prises de position politiques déplaisant à Clopine.

cqfd

D. dit: à

Conne je suis, conne je resterai.

Peut-être bien, ne serait-ce qu’en imaginant qu’Onfray a des « cibles ».

et alii dit: à

cible
et quand on est sans cible (sensible)?

MC dit: à

Marie Marietta, vous ne pouvez pas laisser le troisième âge tranquille? D’autant que je ne suis pas sûr de la pertinence de votre fichage: «  « « « « littérature de peso-criminel », vous croyez que c’est dissuasif? Tallemant des Réaux nous a raconté dans ses historiettes les goûts d’un lecteur semblable aux votres: « Ce que je ne supporte pas, Monsieur, ce sont les impiétés ! « La réponse de Tallemant : « Ah, Monsieur, il s’en vend de belles! » prouve l’impuissance de la Moraline , fut-elle votre! MC

Marie Sasseur dit: à

Le dément mc est sûrement un bon père de famille.
On voit par qui des pedocriminels comme Matzneff sont défendus.
Pire, on se demande si avec de tels arguments : laisser les vieux criminels tranquilles, les mc et cie n’en arrivent pas à vouloir laisser Barbie tranquille.

Mais heureusement, pour la société humaine, le dément mc sera sans suite.

Marie Sasseur dit: à

Un fichage, lors de l’enregistrement à la caisse , virtuelle ou non, pour les lecteurs de Matzneff, comme il y a déjà une traque de ceux qui téléchargent des contenus à caractère pedopornographique.

Ce récit sur l’inceste, d’une victime, a eu le Goncourt des lycéens, c’est bon signe, en réponse à tous ceux, vieux, au bout de leur life de merde qui n’ont pas pris la mesure de cette barbarie, et la curaille n’a qu’à bien se tenir.
Presque pas un jour qans un nouveau scandale d’abus sexuel.

Marie Sasseur dit: à

Matzneff faisait lire la bible à Springora, une lecture pas très orthodoxe ce détail est tordant.

Marie Sasseur dit: à

Quand je repense à ce roman d’Antoine de l’abbaye, en le lisant au 3ème degré, ou à la relecture en 2050, Maître Eckhart , dans sa relation a Mathilde laquelle, est limite un satyre et son hacharnement à retrouver la petite Marie me paraît maintenant tres suspect…lol.

Alexia Neuhoff dit: à

Je viens d’acheter « Histoire juive de la France » (sous la direction de Sylvie Anne Goldberg) Albin Michel (49,90€) . Vais-je être « fichée » pro ou antisémite ? Islamo-gauchiste ? Apprentie terroriste ?

Samuel dit: à

Pourquoi il faut punir Gabriel Matzneff en lui coupant la bite, le « décabiter » ?!

Marie Sasseur dit: à

acharnement. Je ne sais pas d’où est sorti cet  » hacharnement » après une longue journée, et une longue route.

MC dit: à

Je vous ai simplement fait remarquer, Sasseur, combien votre méthode de classement , ici caricaturale car fondée sur la Moraline ,pouvait aboutir à l’inverse de l’effet recherché. Je n’ai jamais lu un Matzneff de ma vie. Je n’ai donc pas à le défendre. Mais quand le délire moralineux atteint ces proportions, ce n’est plus de la critique. C’est de la condamnation stupide qui vous donne une posture, et ne vous coute pas cher.

FL dit: à

C’est un poème où je me dis que ça ne va pas. Au niveau du vers hein, pas du sens.

FL dit: à

De qui parle-t-il ? De Rimbaud ? De sa femme ?

FL dit: à

Une gigue, c’est pas ce que dansent les pauvres dans les soutes du Titanic dans le film éponyme ?

MC dit: à

On peut aussi savourer cet éditorial woke à sa manière du parisien, donnant la parole à un professionnel du livre: des « propos racistes, sexistes, homophobes, n’ont pas leur place en littérature ». Ça s’apparente d’ assez près au livre que cherche pour sa fille Monsieur Perrichon. Notre salut est-il à chercher , comme dans cette pièce, dans … l’Annuaire des Chemins de Fer?!

FL dit: à

La gigue en fait c’est une sorte de (French) cancan.

William Boquet dit: à

@B dit: à
@Avec plus de 10.000 morts civiles,

Il vous reste à déplorer que les fiers « soldats » du hamas n’aient pas été proportionnellement décimés par la contre attaque de la même façon que les soldats patriotes ukrainiens pour qui aucun chiffre n’est communiqué mais qu’on peut supposer avoisiner 100 000 peut-être à multiplier par deux ou trois mais puisque le hamas considèrent que les civils à Gaza doivent lui servir de protection, de motif d’opprobre et de condamnation envers Israël, nous pourrons apprécier cette stratégie machiavélique qui colle bien à des terroristes pour qui la fin justifie les méthodes, ils tuent même des palestiniens. Je suis horrifiée par cette guerre comme vous WB.

Si la question vous intéresse (vous faites bien, elle aura sans doute des suites), l’armée israélienne a découvert dans le principal hôpital de Gaza bombardée, « derrière un appareil d’IRM », un sac contenant « un fusil d’assaut, des cartouches, des grenades et un uniforme »… si c’est pas au moins un commencement de début de preuve …
https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/hopital-al-chifa-de-gaza-pourquoi-les-revelations-de-l-armee-israelienne-sur-les-armes-et-les-tunnels-du-hamas-sont-scrutees-par-la-communaute-internationale_6195927.html

MC dit: à

Laissons le Titanic et Mathilde Maute sur le rivage….je ne vois pas où ça ne colle pas. ( Curieux que Sasseur n’ait pas réclamé la tête de Verlaine, enfin!)

FL dit: à

« je ne vois pas où ça ne colle pas »

Les vers à plusieurs endroit ne me semblent pas… bien en bouche.

FL dit: à

Bon bien sûr il imite la syntaxe populaire.

Mais ça ne va pas.

FL dit: à

Comme vers je préfère :

« L’espoir luit comme un brin de paille dans l’étable »

Là je trouve que c’est parfait.

FL dit: à

Si le poème s’appelle une gigue c’est que Verlaine a peut-être un air en tête. Mais on ne le connaît pas.

MC dit: à

C’est une gigue anglaise! Absolument pas un cancan pour lequel le titre Streets formerait contresens. On peut penser à une juxtaposition descriptive et saltatoire ou les deux éléments sont liés , pas séparés, sur le mode c’est parce que nous sommes ainsi et à l’étranger que. Je ne vois pas ce que vous reprochez à ce poème!

FL dit: à

J’ai jamais dit que c’était un cancan. L’esprit est le même c’est tout. Une danse populaire rapide un peu crapuleuse.

Marie Sasseur dit: à

Je ne sais pas si en 1640, les défendeurs de Matzneff, ces ordures qui font aujourd’hui comme s’ils ne le connaissaient pas et causent de moraline comme ce harceleur immonde, le dément mc, ont pris conscience de l’abomination sans fond de ce vaste réseau de pedocriminels:

« Bérénice a aussi engagé « un dialogue avec son père adoptif », aujourd’hui mort. Dans leurs échanges enregistrés, son père « témoigne et confesse des faits dont lui-même et certains de ses amis, dont Gabriel Matzneff, ont été les auteurs », affirme le courrier. Bérénice accuse son père adoptif, qui était médecin, d’avoir été « complice » en la droguant avant d’être violée par Gabriel Matzneff ainsi que de l’avoir lui-même violée, selon M. Costantino. « Ce sont des éléments corroborés par son frère aîné » dans un courrier déclaratif, insiste l’avocat »

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/23/gabriel-matzneff-accuse-de-viols-sur-mineure-par-une-nouvelle-femme-le-parquet-ouvre-une-enquete_6201921_3224.html

Marie Sasseur dit: à

Pour ceux qui ne ne connaissent pas Matzneff, ou font comme si :

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/23/gabriel-matzneff-accuse-de-viols-sur-mineure-par-une-nouvelle-femme-le-parquet-ouvre-une-enquete_6201921_3224.html

« Les viols dénoncés par Bérénice auraient été commis à Paris, dans un contexte de « cercles mondains et d’influence, au sein desquels quelques-uns de leurs membres partageaient une certaine idée de la pédophilie voire même en partageaient une certaine pratique », accuse le courrier. Plus précisément, au domicile familial – l’ancien hôtel particulier de la princesse de Salm – où Gabriel Matzneff était « très régulièrement reçu », dans un appartement rue de Varenne et dans une chambre de l’hôtel Pont-Royal, dans le 7e arrondissement.

Si ces faits sont a priori prescrits, Bérénice a aussi été « le témoin oculaire d’exactions sexuelles, de viols commis par Gabriel Matzneff et d’autres sur trois enfants, eux aussi adoptés par des familles du même milieu » et dont la prescription n’est pas encore établie, affirme à l’AFP M. Costantino. Bérénice s’inquiète également que des enfants puissent encore être aujourd’hui « en contact » avec Gabriel Matzneff, notamment un mineur de moins de 15 ans, dont le père est proche de l’écrivain, selon elle. »

J J-J dit: à

saltatoire… c’est joliment dit ! il me plait bien cet adjectif… qui sautille comme un robinet stillatoire ? La journée fut éprouvante mais, décalmée entre chien et loup. Une valse à quatre temps… – Ai tellement ri dans mon sommeil de la nuit, que Mimi souris a bondi du lit de peur, affolé comme un dément. A’ij consigné ce rêve dans le CDR… , bien décevant à la relecture matinale après les filets de l’RDL, peu ragoutants dans l’ensemble. N’y voyais-j plus très bien le motif d’hilarité désopilante, je crois néanmoins qu’il y avait un lien avec certaines erdéliennes enragées, engrossées par un gros con tombeur, bien contre leur gré. Heureusement, Lahire m’a aidé en veille à reprendre les dessus. Le prochain rêve sera nécessairement plus douloureux. Je le sais. J’espère que les vôtres, non. Courage à tous.tes et aux citoyens sous curatelles, surtout. Il se comprend le chat pitre.

J J-J dit: à

Ral’bole de vos histoires de cul de matzneffe.
Pas d’autres fantasmes à vous mettre sous le clito vindicatoire, ma sueur delly ? du conin tampax ? Halte là! Des faits & des objurgations !

Janssen J-J dit: à

@ une-nouvelle-femme-le-parquet-ouvre-une-enquete_6201921_3224.html
@ le braqué ouvre une braguette ou une quéquette_6777908_2234? achetéml
Hein ? De quoi ?

Marie Sasseur dit: à

@kon-kon de la maison poulaga, va plutôt t’occuper de tes fifilles.

Jean Langoncet dit: à

(s’il était possible d’épargner renato, svp)

Marie Sasseur dit: à

On ne va pas épargner le  » casque bleu  » rhamasse tout, qui fait de la propagande sur ce blog.

« L’enquête s’est centrée sur une sélection d’utilisateurs de Facebook qui se sont ouvertement identifiés comme travaillant pour l’UNRWA. Sur cette base, l’ONG émet l’hypothèse que le phénomène d’incitation à la violence et à la haine pourrait être bien plus étendu qu’il n’y paraît, et qu’il concernerait potentiellement des centaines, voire des milliers d’employés de l’organisation qui en compte 30.000. Cette estimation est particulièrement inquiétante quand on considère que le financement de l’UNRWA, à hauteur de 1,6 milliard de dollars, repose largement sur les contributions de pays occidentaux »

https://www.i24news.tv/fr/actu/israel-en-guerre/1699445767-des-enseignants-de-l-unrwa-a-nouveau-accuses-de-promouvoir-le-terrorisme-et-l-antisemitisme

MC dit: à

En 1640 , masseur, il y avait le libertinage érudit dont Theophile de Viau fut le Prince puis le Converti ! Voyez Frederic Lachevre, qui a consacré sa vie à étudier ce mouvement. Cela doit manquer dans votre bibliothèque…. MC

B dit: à

Si la question vous intéresse

Evidemment oui et je m’intéresse tout comme vous semblez le faire à l’actualité sur presse écrite et télévisée. Il est certain que le hamas n’allait pas laisser tout son barda derrière l’appareil à IRM, surement prévoit-il s’en servir pour le combat, l’intimidation, la menace, l’exécution sommaire, le viol, le meurtre de juifs innocents ou la cuisson en four micro ondes . Et si le hamas au lieu d’avoir salement tué avait pris autant d’otages pour ouvrir des négociations d’ordre politique?

Marie Sasseur dit: à

Voilà ce que des ordures immondes comme le dément mc, considèrent comme du  » libertinage « :

« Les viols dénoncés par Bérénice auraient été commis à Paris, dans un contexte de « cercles mondains et d’influence, au sein desquels quelques-uns de leurs membres partageaient une certaine idée de la pédophilie voire même en partageaient une certaine pratique », accuse le courrier. Plus précisément, au domicile familial – l’ancien hôtel particulier de la princesse de Salm – où Gabriel Matzneff était « très régulièrement reçu », dans un appartement rue de Varenne et dans une chambre de l’hôtel Pont-Royal, dans le 7e arrondissement. »

B dit: à

MS, concernant les pédophiles, je paraphraserai Marine Lepen , ils sont partout dans les villes et à la campagne, sur les réseaux, dans les journaux, les églises et les mosquées, à l’école, dans les jardins publics et n’oublions pas, au sein même des familles.

Marie Sasseur dit: à

Oui da , et aussi à Montretout, si c’est ce que veut dire la fille du borgne.

Pablo75 dit: à

Je viens d’acheter « Histoire juive de la France » (sous la direction de Sylvie Anne Goldberg) Albin Michel (49,90€). Vais-je être « fichée » pro ou antisémite? Islamo-gauchiste? Apprentie terroriste?
Alexia Neuhoff dit:

Bien visible dans la bibliothèque de ton salon bourgeois, il te servira de caution quand dans les discussions familiales ou entre amis tu vomiras ta bile sur Israël .

JC..... dit: à

VENDREDI 24 NOVEMBRE 2023, 5h55

Euh, non ! Rien….

B dit: à

tu vomiras ta bile sur Israël .

Sa politique reste discutable quand bien même cet état est environné d’états ennemis. Libre à vous de dire Amen aux dérives de ses dirigeants.

Alexia Neuhoff dit: à

Pablo75 dit:

« Bien visible dans la bibliothèque de ton salon bourgeois, il te servira de caution quand dans les discussions familiales ou entre amis tu vomiras ta bile sur Israël . »

Une roquette tirée tirée d’un tunnel du XXème arrondissement s’est abattue sur mon balcon. Elle a fait pschitt…

J J-J dit: à

Abnousse Shalmani… merci rôz pour ce beau départ d’une journée laïque en compagnie de cette sympathique française née par hasard à Téhéran.
Oui, il y aura une « après-mollah-rchie »!
Elle rayonne d’y croire et pleure d’émotion face à la barbarie du Hamas. Elle n’est pas gangrenée et nous convaincrait quasi de ce que laïcisme finira bien par imposer la laïcité à toutes les autres religions obscures de la terre. Et d’ailleurs, telle est la foi intime animant tous les erdélistes quelles que soient leurs divergences apparentes.
Mes bises respectueuses (JE, 24 11 23 @ 9.14)

closer dit: à

Merci Rose. On peut écouter Abnousse Shalmani sur LCI vers 19h30 chez Pujadas (les « Partis pris »). Ses propos sont toujours stimulants.

J J-J dit: à

@ la fille du borgne.

au moins, nous partageons cette métaphore pédophiliste de « je suis partout’…, c’est déjà ça !

Patrice Charoulet dit: à

« J’étais passionné par mes études, j’avoue même avoir été intoxiqué par le langage philosophique que je considère maintenant comme une véritable drogue. Comment ne pas se laisser griser et mystifier par l’illusion de la profondeur qu’il crée ? Traduit en langage ordinaire, un texte philosophique se vide étrangement. C’est une épreuve à laquelle il faudrait les soumettre tous. La fascination qu’exerce le langage explique à mon sens le succès de Heidegger. Manipulateur sans pareil, il possède un véritable génie verbal qu’il pousse cependant trop loin, il accorde au langage une importance vertigineuse. C’est précisément cet excès qui éveilla mes doutes, alors qu’en 1932, je lisais Sein und Zeit. La vanité d’un tel exercice me sauta aux yeux. Il m’a semblé qu’on cherchait à me duper avec des mots. Je dois remercier Heidegger d’être parvenu, par sa prodigieuse inventivité verbale, à m’ouvrir les yeux. J’ai vu tout ce qu’il fallait à tout prix éviter. »
Cioran, Entretien avec Sylvie Jaudeau (1988)

lmd dit: à

MC,vous écrivez plus haut «On peut aussi remonter à Olivier de Serres dont le Théâtre fut très copié un peu partout en Europe». Je me suis dit comme vous qu’Olivier de Serres pouvait être cité dans cette discussion ; mais je trouve que votre annotation prête à confusion si on ne sait pas que le titre exact de l’ouvrage est Le Théâtre d’agriculture et mesnage des champs.J’ai du aller vérifier pour confirmer mon souvenir (et après vos interventions sur Corneille et Molière).

Janssen J-J dit: à

cela dit Closer, ne chantez pas trop tôt victoire !
Je crois que pas mal de « socialistes » français se sont très tôt sortis du piège de la bévue Foucault de 1979, et depuis longtemps désimprégnés du mal « islamiste », si tant est qu’ils. Sans être jamais devenus des islamo-gauchistes bobos, ou des pro palestiniens viscéraux fachos méprisant la politique parfois erratique de l’Etat d’Israël.
Restons sérieux et ne faisons pas le jeu des récupérateurs de tout poil. Nous valons bien mieux que cela, nous avons appris à être intelligents, et le « monde nous regarde ». N’ayons point de honte à nous disputer et à nous entendre sans nous insulter à longueur de temps. Il n’y pas de con.nes congénitales et définitifs, ni chez les animaux, ni chez les plantes, ni nulle part en ce bas monde. C’est un « fait » démontré, et nous avons à respecter les faits de la nature et de la culture. Bàv,

felix d dit: à

@ Clopine :
Opération Shylock ?
Ph. Roth

J J-J dit: à

oui, exact, les scuds issus du 7.5 sont en général très mal « ciblés »… Ils explosent en général à la gueule de ceux qui les ont lancés (sauce Roquette).

William Boquet dit: à

Le syndrome de la blouse blanche …

D. dit: à

Patrice Charoulet, vous êtes sûr que ce n’est pas de Bernard-Henri Levy, plutôt ?

D. dit: à

VENDREDi 24 NOVEMBRE 2023, à 05h 55, JC écrit :
« VENDREDI 24 NOVEMBRE 2023, 5h55

Euh, non ! Rien…. »

C’est déjà quelque chose.

Janssen J-J dit: à

je n’eusse jamais été intoxiqué par le moindre « langage philosophique » qui ne s’autorisa jamais que de lui-même, c’est-à-dire reposant uniquement sur de l’argument d’autorité de tel ou tel illuminé. Quant à Cioran, ayant su congédier à temps de l’aura d’Heidegger, il eut surtout besoin de se désenvoûter mentalement de la propagande fasciste de mise en sa Roumanie natale. Il finit par y réussir sur le tard, d’ailleurs, étant devenu un aphoriste étincelant sans avoir jamais cru devoir élaborer le moindre « système de pensée » universaliste. — Paix à sa mémoire.

J J-J dit: à

@ Le syndrome de la bouse blanche

…qui me rappelle toujours la stupéfaction d’Amkoulel, l’enfant peul aux aguets, ahuri de constater que le caca du colon français n’était pas blanc, mais noir comme le sien !…
Une déception à la hauteur de l’effondrement du mythe du père noël que, jadis, nous connûmes tous.tes peu ou prou.

William Boquet dit: à

Symptomatique d’un agité du bocal …

pourmapar dit: à

intoxiqué par le langage philosophique que je considère maintenant comme une véritable drogue.

P. Charoulet, Cioran n’a pas lu les « bons » livres de philosophie mais son erreur n’a nullement été rédhibitoire.
Il en a tiré une positive suspicion, bravo. Mais de là à englober toutes les philosophies, il y a une marge!

Bloom dit: à

8 milliards d’excédent budgetaire en 2022, 9 milliard 6 prévus en 2023, et PIB à + 1.8%: un des pays les plus riches d’Europe ne sait plus quoi faire de son argent. Il a juste oublié la redistribution des richesses.
Les gamins qui pillent les magasins des rues commerçantes du nord de Dublin habitent dans les cités taudis voisines.
Par ailleurs, une frange raciste d’extrême droite, anti-immigration, islamophobe etc. profite de la rumeur concernant l’origine de l’agresseur au couteau au sortir d’une école primaire pour laisser libre cours à sa haine des flics, des journalistes, des immigrés etc.
Ces identitaires irlandais ont déjà mis le feu à plusieurs campements de migrants cette année et l’an dernier, non seulement à Dublin mais dans toutes les villes de la République.
Les gouvernements de droite (FF & FG, bonnet blanc, blanc bonnet) qui se sont succédés ont apporté une prospérité de façade (paradis fiscal des grandes firmes de la tech mondiale) sans empêcher que s’accroissent les inégalités & les ressentiments qui résultent de celles-ci, en oubliant de construire des logements pour accompagner la poussée démographique. Le prix d’un loyer à Dublin est bien plus élevé qu’à Paris.
En 2019, arrivés à l’endroit où ont débuté les émeutes d’hier soir, quelle n’a pas été notre surprise de voir une longue file de jeunes en guenilles, tout droit sortis d’un texte de Swift, faire la queue à la soupe populaire servie devant la GPO.
Qui connait Dublin sait qu’il y a des no go areas où les « crackheads » pété de came font la loi.
Classique d’un pays entré dans la postmodernité avec l’équipement mental d’une société agricole coincé au stade de l’accumulation primaire.
On est loin des brochures touristiques.

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