Quoi de neuf ? Max Aub
Le cas Max Aub illustre bien l’idée selon laquelle la vraie patrie d’un écrivain, c’est sa langue. Né Paris d’un père allemand exilé et d’une mère française, mort à Mexico, il avait possédé des passeports français, allemand, espagnol, mexicain au gré de ses naturalisations successives et de ses tribulations dans un siècle agité qui le contraignit non à l’exil mais aux exils sans fin. Alors, sa vraie patrie dans ce kaleidoscope d’identités ? Rien d’autre que sa langue, celle dans laquelle il écrivait lui qui en parlait tant. Rien ne pouvait mieux définir ce romancier cosmopolite, nouvelliste, essayiste, auteur dramatique et critique. Dans le Diccionario critico de la literatura mexicana 1955-2005 de Christopher Dominguez Michael, le critique littéraire dresse l’inventaire des écrivains « mexicains » en faisant se côtoyer les colombiens Gabriel Garcia Marquez, Alvaro Mutis, Fernando Vallejo et le « franco-allemand » Max Aub.
Jules Romains lui avait fait faire ses premiers pas en littérature. C’était en 1925 à Madrid lors d’une tertulia de fin de journée où l’avait entrainé l’académicien, l’une de ses discussions amicales typiquement espagnoles que l’on retrouve dans les cafés à travers le pays, au café Regina avec les poètes Salinas et Garcia Lorca, Manuel Azana. L’histoire culturelle n’avait pas totalement oublié cet infatigable agitateur d’idées. Son nom apparaît dans la chronique ici ou là à la faveur d’événements. Attaché culturel du gouvernement républicain en exil, c’est lui qui commanda à Picasso son tableau historique inspiré par le bombardement de Guernica. Lui qui collabora à l’écriture et au tournage de Sierra de Teruel (Espoir), le film de Malraux sur la guerre civile, à Los Olvidados de Bunuel parmi une cinquantaine d’autres films. Parfaitement au fait de l’évolution des milieux artistiques, il écrivit la biographie de Jusep Torres Campalans (Gallimard), canular qui fit date car il s’agissait d’un peintre imaginaire, compagnon de route des pionniers du cubisme, mais mis en scène dans son temps et dans ses œuvres avec une telle précision et une telle vraisemblance que des spécialistes en furent piégés.
Une grande exposition lui a été consacrée cet été au siège de l’Instituto Cervantes à Madrid, qui rendit justice à cette œuvre prolifique, à cette voix et ce regard sans pareils et à la présence au monde de ce passant considérable, au moment où la municipalité s’accordait enfin pour rebaptiser de son nom une salle de théâtre. Dans ses carnets, il notait :
« J’écris pour ne pas m’oublier. J’écris pour expliquer et pour m’expliquer ».
C’est dire si la récente publication de Trois monologues mais un seul de vrai (Tres monólogos y uno solo verdadero, traduit de l’espagnol par Anne Gimbert, éditions Portaparole), morceaux de théâtre qui datent de Mexico 1956, vient à point. La premier de ces trois monologues intitulé « Il n’y a pas si longtemps » est le meilleur, le plus poignant. Nous sommes à Vienne en 1938 dans un salon reconstitué sur une scène de théâtre (ce qui ne va pas sans rappeler l’atmosphère de Inconnu à cette adresse de Kressman Taylor). Des machinistes vont et viennent. Il fait très froid. Le chancelier Schuschnigg, détenu à l’hôtel Métropole, est mis à la torture par les nazis d’une manière assez originale : ils ont fixé au plafond de sa chambre un haut-parleur diffusant à fond nuit et jour ses propres discours plaidant pour la liberté de l’Autriche. Emma, l’unique comédienne de cette mise en abyme, se demande pourquoi elle survit alors qu’elle a enterré chrétiennement son fils à Barcelone où il était secrétaire du consulat d’Autriche (il est mort en prison, ce qui laisse à croire qu’il avait choisi son camp) et son mari tout près, au camp de Dachau déjà.
Elle récuse toute consolation de qui que ce soit. Surtout pas de pitié ! Jamais. De toute façon, au point de désolation où elle se trouve, rien de pire ne pourrait lui arriver :
« Je pense que Dieu ne peut pas me punir, car on a dépassé les bornes ».
Elle aimerait comprendre comment une vie peut soudainement s’effondrer, « comme ça ». Ce n’est pas parce qu’on se résout à la souffrance que l’on doit s’empêcher de crier la douleur de ses blessures. Tous les jours, après avoir balayé les rues comme on le lui en a intimé l’ordre, elle gravit les cent dix-huit marches de l’escalier pour regagner son taudis glacé où les robinets fuient car elle n’a plus le droit de prendre l’ascenseur depuis qu’on lui a trouvé « des origines ». Emma parle toute seule, ou presque car elle s’adresse à un absent, son mari. La peur, il n’est question que de cela. La peur partout en ville, celle des persécuteurs et celles des persécutés. La peur de ceux qui n’ont plus peur de Dieu.
« Il n’y a pas de pire venin que la peur… Quand je me mets à prier, je n’entends qu’une chose : « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? »
Et nous, lecteurs de Primo Levi, nous ne pouvons nous empêcher de faire résonner la plus terrible phrase de Si c’est un homme :
« Hier ist kein warum » (Ici il n’y a pas de pourquoi).
Alors elle triomphe de sa peur en se réchauffant au feu de sa haine. Difficile après une telle lecture, si aiguë, si coupante, de passer à la suite, malgré sa qualité. Un discours place de la Concorde en 1950 face à Staline et Truman. Les voilà apostrophés par un personnage banal dit « le Grand imbécile », voyageur de commerce d’une usine de broderie à Saint-Gall, qui a entrepris de répondre à la fameuse réplique du Troisième homme sur la Suisse réduite à l’invention du coucou (erreur historique puis que c’est le Bade-Wurtemberg !) à l’exclusion de toute participation au patrimoine mondial. C’est donc une apologie de l’helvétitude convoquant Rousseau et Calvin, bien sûr, mais aussi Guillaume Tell, Holbein, Saussure, Lavater, le multilinguisme… Cette défense et illustration du génie d’un pays par un homme qui croit encore au bon sens du genre humain, a quelque chose drôle, de réjouissant même, jusqu’à ce que le vendeur de rubans brodés se retrouve cerné par des automates en uniforme qui tirent sur ordre :
« Qui l’aurait cru ? L’ennui c’est qu’ils n’ont plus besoin de rubans brodés… »
L’édition de ces trois monologues a d’autant plus de prix qu’un faible nombre des écrits de Max Aub a été traduit en français. Il y a bien le fameux Manuscrit Corbeau (éditions Mare Nostrum), sur son internement dans un camp de l’Ariège, plusieurs fois adapté au théâtre en France. On cherche encore l’hardi éditeur qui commandera à un téméraire traducteur sa version de La calle de Valverde si souvent cité, ou encore son grand roman sur la guerre civile El laberinto màgico , cycle constitué d’autant de romans qu’il avait connus de camps d’internement. Espérons que l’avant-goût offert par ce recueil de nouvelles les encouragera.
P.S du 18 décembre : Mon voeu a été exaucé à la vitesse grand V puisque Le Labyrinthe magique a été publié en six volumes dans une traduction de Claude de Fraysinnet par les Fondeurs de brique. Merci aux lecteurs attentifs !
(« Max Aub à gauche pendant le tournage de Sierra de Teruel d’André Malraux (à droite) calle Santa Ana à Barcelone » photos D.R.)
1 015 Réponses pour Quoi de neuf ? Max Aub
Peu de faute d’orthographe m’exaspère autant que la confusion entre « tâche » et « tache »…Quiconque a un minimum de culture et de lectures ne peut tomber dans le piège tellement la distinction est évidente…Et pourtant, on la rencontre tous les jours ou presque. La dernière fois sous la plume d’un agrégé de Lettres, WG, ici même sur ce blog « littéraire ». Désespérant.
Il y a aussi « cote et « côte…
Même s’il y en a peu, il y en a plusieurs:
« Peu de fautes d’orthographe m’exaspèrent autant… »
D’un autre côté, closer !
Mourir dans une tranchée universitaire pour défendre l’orthographe contre les hordes incultes et toutes puissantes du Numérique et de l’Image…. !
Evolution ! Révolution ! …. noble tache. Euh…. tache ou tâche ?
Quant à l’écriture inclusive, la réaction des Restes Académiques m’a enthousiasmé. Arrêtons la connnerie féministe car ce féminisme fou m’horripile au-delà du raisonnable !
Qu’est ce qu’elles ont, toutes, en ce moment ? Non, mais !…
Qu’elles fassent la cuisine et s’occupent des gosses, par Ogino ! Qu’elles se calment ces goules à cheveux et idées courtes ! ça suffit…
Oui, très beau, très brillant : j’ai pleuré à chaudes larmes !
Merci JC…. d’avoir pris la peine de lire intégralement ce témoignage des plus bouleversants. On sent qu’il a beaucoup ému votre humanisme foncier. Nous savons maintenant à quel point, derrière vos allures viriles, vous dissimulez une sensibilité féminine altruiste à fleur de peau, qui honore notre genre.
Bien vu, Gigi ! Nous sommes du même genre : des femmes sensibles, mais couilllues.
un agrégé de lettres ne saurait confondre tache et tâche, voyons donc ! Il ne l’est pas.
« Travailleurs, travailleuses », ça me fait penser à Arlette la Guillerette que j’aurais bien harcelée dans l’ascenseur du MEDEF en vue d’une réconciliation orgasmique spontanéiste, entre l’entreprenariat capitalistique et l’esclavagisme syndical…
@ 8.25 J’ai été un peu peiné de votre affiche de Dolores Ibarruri, la passionaria hispanique stalinienne. Si vous saviez le mal qu’elle a pu faire à la cause, jadis, vous n’en feriez pas une icône aujourd’hui.
closer : parfois je vous trouve bien naïve. Mais dans l’ensemble, vous tombez juste à 67%, ce qui n’est pas le plus mauvais score parmi les internautes bien profilés à droite de la rdl.
La Passionaria était communiste hispanique ! Peu d’espoir d’aboutir au bonheur … Que peut on attendre de ces hyènes de corrida politique sinon mort, désolation, et fascisme !
Rappelons aux bolos standards, souvent de braves couilllons de rêveurs humanistes vérolés par EN, que la Nature est de droite.
Et dieu sait comme elle fonctionne convenablement. Bien mieux que les société diverses qui la peuplent, mammifères humains ou insectes divers !…
Hube.rt Vedr.ine pense qu’en relations internationales, le clivage droite/gauche (ennemi/ami) n’est pas opératoire, qu’il faut reprendre la main avec notre nouvel ami Bach.ar le vainqueur, pour ne pas le laisser seul dans les griffes de Pouti.ne et de l’Iran. Que les 450000 victimes de la guerre civile syrienne doivent être oubliées, car maintenant, il s’agirait d’aller de l’avant. L’essentiel est surtout qu’il ne bascule pas lui-même dans le camp des climato-sceptiques, car Ni Cu.lot ne lui pardonnerait jamais.
@ la Nature est de droite.
Voilà une pensée forte du jour ! A graver à jamais dans le marbre de la gauche kaviare.
de notre fière nation pourrie jusqu’à la moelle par un humanisme cancéreux …
—
Allez, déCampa fissa pour la Hongrie, la Pologne, ou l’Autriche, là où le blanc est entre lui. Ce cancer- là est hautement contagieux – il serait vraiment injuste que des malsains de ton acabit l’attrape.
Gigi, je suis prudent !
Je voulais écrire qu’une analyse fine de l’histoire de cette planète bleue, magnifique, démontre que le Monde est de droite. Lire ou relire Darwin…
Je me suis borné à la Nature, afin de ne pas exciter inutilement l’ire des capitalistes rentiers gauchisants, toujours courageux dans les calmes plats …
Je vais essayer d’arriver à 90% JJJ…
@ de braves couillons de rêveurs humanistes vérolés par EN
Certes, mais comment a-t-on réussi à produire en masse ce ramassis de clones ? A quelles finalités cela-t-il répondu ? A quel complot ourdi par qui ?… Tant qu’on n’aura pas de réponses satisfaisantes à ce sujet, on ne parviendra pas à inverser la tendance en vue de produire de braves couillus pragmatiques réalistes assainis de leurs MST par l’EN qui vous remettrait toussa d’aplomb en 2 temps 3 mouvements grâce à la pénicilline adéquate.
Amis erdéeliens : démarquez vous des suivistes pour vos cadeaux de Noel ! N’offrez pas le dernier Goncourt ! Innovez ! Soyez créatifs ! Le choix est grand de cadeaux originaux.
Ma société philanthropique, mais cotée en Bourse, vous propose pour offrir à vos amis cultivés un montage iconographique fabuleux : un poster de 80×100 représentant Pierre Assouline en archange bien sous tout rapport, terrassant le vilain petit dragon Reinhardt.
Idéal pour vos lieux….
…
…je vais faire un tour, et il n’y a rien à écrire,…
…des politesses du matin au soir,…
…et tout qui corrobores aux événements plats en Europe,
…
…Oui,,!…on sait, pour les migrants, le coup de pouce,…de Merkel,…
…pour renforcée, les droites du capitalisme idiot à ses concurrences, sur le civisme corporatiste des confréries, et autres connivences des places d’honneurs aux directions à se les roulez,!…
…
…évitons de penser, risque de ras le bol, pour nos chrétiens – crétins,!…à se voler, entre-eux, comme dans leurs inquisitions, et feux de livres et papiers compromettants,…
..
…il n’y a rien, à écrire des conneries, sur les profiteurs, les mains innocentes du pouvoir,…
…les peuples, à la mode des soumissions,gorges-profondes, mieux que çà,!…aucune tête à se couper,!…
…tient, voilà du boudin,…je l’aurais juré,…Hop-là dit, Hop-lada,!…etc,!…
…
10.49 (2) – Bravo ! il fut toujours chercher à s’améliorer, essayer de tirer le meilleur de soi, que l’on ne soupçonne pas toujours.
19.49 (1) – J’ai toujours été étonné par l’association Darwin/Nature/droite depuis un siècle et demi. De tels poncifs perdurent comme s’ils avaient encore quelque signification aujourd’hui, comme si Peter Singer et Patrick Tort n’avaient pas revisité de fond en comble ce champ de ruines avec la plus grande des inelligences…
A tout hasard balthazar…, si c pas trop compliqué for you.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_gauche_darwinienne
Quittons nous sur des remerciements au meilleur démocrate de Syrie, Bachar el Assad fils de son père !
Hafez el Assad avait des qualités humanistes, maintenues par ses espions, qui assuraient aux commerçants du Bazar de Damas, tranquillité, revenu solide, débouché touristique, visa pour l’Europe aux amis….
Quelle belle époque pour les amis étrangers de ce chaleureux peuple syrien ! Ben, oui … le peuple des amis du vivre-ensemble alawite…
La gauche darwinienne est une maladie : peu contagieuse par bonheur ! Quelques morts, tout au plus…
JJJ : « inelligences » pour un ‘Patrick Tort’, c’est pas étonnant…. 😉
Je me souviens que MàC, ici, faisait toujours grand cas d’un dictionnaire des peintres mineurs, où figuraient tout un tas d’artistes majeurs à ses yeux ! Est-ce de ce livre-là qu’il s’agit, M. Court ?
https://www.ebay.fr/i/152213434704?chn=ps&dispItem=1
Ne faudrait-il pas, sur ce modèle, Paul Edel et C.P., établir un « Dictionnaire des écrivains mineurs français du XXe siècle » ? Et qui y mettre ? Hyvernaud, Perros, Audiberti, Huguenin…
JC est déchaîné ce matin, attention à la surchauffe ! (je ne suis pas disponible en ce moment comme garde fou malade)
Zerbinette
Je vis dans un chaudron infernal et la chaleur ne m’impressionne guère : Porquerolles, la ventée, aux courbes étranges ….
Température ? moins de 10° aujourd’hui, temps couvert, la Sibérie moins le goulag.
Une dépêche de la plus haute importance tombée ce matin nous apprend que la rhétorique politique commence à évoluer. On dit de moins en moins : « il faut faire en sorte que/de », mais plus souvent : « il faut (faudra) être en capacité de ».
Un gauchissement linguistique au sein de notre langue de bois habituelle, comme n’aurait pas manqué de le noter Viktor Klemperer.
Votre clin d’œil @11.17, m’est d’autant plus cruel que bien évidemment, j’avais perçu la bévue, mais trop tardivement, hélas…
Je salue bien votre vigilance à toute épreuve et adresse un chaleureux souvenir à la cathédrale de Bourges.
Et voici une pièce scientifique supplémentaire tombé ce matin à porter à la charge du dossier Weinstein, pour celles et ceux qui n’en ont pas marre. J’espère que non !
https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/27216/550_population.societes.decembre.2017.violences_1.fr.pdf
Je me souviens que MàC
petit maitre a un sens non transposbe en littérature baroz..et puis il eut signifié mais y ne signifie plus rien..pour le moment
la Nature est de droite
trés puissant hommage à la métaphysique révolutionnaire..
Il paraît que le seul moment où Macrounet s’est énervé hier sous la brosse à reluire de Delamèche est quand celui-ci a prononcé le nom de Laurent Wauquiez. Pourquoi?
Réponses:
1/ Wauquiez entre en 1994 à l’École normale supérieure (ENS Paris); reçu en 1997 premier à l’agrégation d’histoire; major de sa promo à l’ENA; probablement le plus beau cursus chez les politiques
2/ Wauquiez mesure 20 cms de plus que Macrounet et n’a pas un profil de petit vautour bossu;
3/ Sa femme est jeune et jolie;
4/ Il lui a fait des enfants lui-même;
Toutes choses qui ne se pardonnent pas.
Un point commun entre les deux cependant: ils ont tous les deux des yeux globuleux. Comment l’interpréter?
La gauche darwinienne est une maladie : peu contagieuse par bonheur ! Quelques morts, tout au plus…
qu’est ce que polpot face à la tuberculose..rien.
pour couper des têtes sans remord jicé..il faut le coeur léger
cloclo est petit moche peut ête malade et méchant et il est de droite..vdqs!
Idéal pour vos lieux…
au regard dla necessecité naturelele himpérieuse les lieux sont d’estrème droite..jean marron contresigne de virgules
« Hyvernaud, Perros, Audiberti, Huguenin… »ne sont pas Jazzi des écrivains » mineurs » mais des écrivains moins luz ou oubliés.est-ce que Eugène Fromentin,Murger, ou Charles Cros sont des écrivains « mineurs » au XIX° siècle? non, ils me sont tout aussi importants dans leurs voix singulière. Non mais! Ne recomencez jamais ça,Jazzi..
Jacques, « mineurs » n’a pas grand sens (surtout pour Audiberti), et je me retrouve en accord avec Paul Edel. Mettons : »un peu oubliés »? Vous pourriez ajouter Meckert, Hellens, Calet, Gadenne, Bove… Au fond, j’aime bien que Juan Asensio (si son nom passe ici) les lise ou relise. La question est de savoir s’ils disent quelque chose, hic et nunc.
Richard Flanagan, lauréat du Man Booker Prize 2014 pour « La route étroite vers le nord lointain », est un écrivain majeur qui faillit devenir mineur après avoir terminé son grand roman sur les camps d’internement japonais en Birmanie & les feux du bush australien.
http://www.telegraph.co.uk/culture/books/booker-prize/11163437/Richard-Flanagan-I-nearly-worked-down-mine-after-writing-Man-Booker-Prize-winner.html
Il n’est pas de sot job, juste des sots et des snobs.
Il est grand temps de cesser d’accorder du prix à la littérature et à ses esclaves.
Closer,
Avoir une femme jeune et jolie, c’est prêter le flan(c) à la dangereuse concurrence burnée.
Hommes politiques prudents, épousez des vieilles huitres !
Faire comme de Gaulle, et non pas Pompidou. Sagesse antique : ne pas confondre matrone et courtisane….
Trouver le bon livre au bon moment.
L’sfr les livres.
fa mineur cela a du sens pourtant.
Je suis d’accord, « mineur » n’est pas le bon qualificatif, mais vous avez bien compris l’idée, Paul, C.P. et le boug. « Peu lus », ou « un peu oubliés » n’est pas non plus satisfaisant. Pour les acteurs et actrices de cinéma on dirait les « seconds rôles », mais quid des écrivains ?
Germinal autant.
D’habitude, certains geignent « injustement oublié ».
Pourtant, peu connu, peu lu, peu regardé, i suffisamment admiré, il me semble bien que c’est mineur.
Dont mon Fortuny, le père, mon Josef et mon Roman.
Popaul, vous nous faites la vie impossible! Déjà qu’il en faudrait quinze (de vies) pour lire tous les écrivains reconnus comme majeurs…Si, en plus, vous nous dites que les mineurs sont majeurs, on en sort plus!
insuffisamment
les vrais mineurs deviennent majeurs.
S’ils pouvaient le rester, on y gagnerait.
Et, las, me semble bien que,tardivement, les majeurs redeviennent mineurs.
JJJ vers après 10h.
Je n’en sais fichtre rien.
Néanmoins, lorsque Guernica a été réaccroché au Prado, la Passionaria était là présente.
Et pas vous.
Et pas moi.
Le moment était d’importance. Y être, c’était bien : comme aux funérailles de Johnny.
D’ailleurs, pour MàC, bien des peintres dit mineurs étaient majeurs…
Bouguereau, petit ou grand maître ?
les blogs littéraires sont une vraie chance pour les auteur moins lus actuellement, de Gadenne à cayrol, de Jacques Perry à Pierre Klossowski, de Tony Duvert à Rachid Boudjedra, de Michel de Ghelderode au grand Jean Vauthieretc.. etc..
« Non mais! Ne recomencez jamais ça,Jazzi.. »
On dirait mon instituteur à l’école primaire, monsieur Roubaud, mais lui avait une orthographe impeccable !
@closer
votre ode à l’orthographe commence par une faute qui est en fait une faute de syntaxe. vous écrivez: »peu de faute d’orthographe m’exaspère……
Mais » peu » désigne une partie, donc quelques unes des fautes prises dans la totalité des fautes, celles -ci nécessairement plus nombreuses
vous auriez dû écrire : »peu de fautes m’exaspèrent autant » ou « aucune faute ne m’exaspere autant…. »
Janssen
Distinguons le Schnurr, qui ne parait plus depuis des années, et était un volume annuel indexé sur les ventes de ces Maitres qu’on dit parfois à tort petits, du Dictionnaire, qui en offre une vision plus figée, vu la présence de Pierre Cabanne. En ce qui me concerne, j’ai des Schnurr, mais pas le Dictionnaire auquel vous faites allusion.
Bien à vous.
MC
Honnêtement, DHH nous emmerbe !
…. et rose aussi, avec ses turluttes staliniennes à cette salauppe de Passionaria, une cinglée de l’époque où c’était « mode » !
Et rappelons que Clemenceau s’écrit sans accent… Quiconque a un minimum de culture historique, etc.,etc. Ouch!
« Peu lus », ou « un peu oubliés » n’est pas non plus satisfaisant
pour hun écrivain le sens pourrait être ‘régional’..faisant hun peu la pige au ‘local moins les murs’..qui est haussi beaucoup une bétise marketing à la kabloom..local au sens culturel..genre juif de l’est par exemple..pas houblier baroz qule peintre n’a pas besoin de traducteur..hencore que..disons qu’il n’opère pas comme tel
ta gueule l’écorcheur de ptis chiens
La question est de savoir s’ils disent quelque chose, hic et nunc
la litterature c’est dvenu un chtuc..une carrière ou qu’on peut buriner..c’est ça la culture postmodern..elle est disponib a l’espérience hindividuelle
Y être, c’était bien : comme aux funérailles de Johnny. Vous étiez aux funérailles de Johnny ? de Pablo ? de Dolorès ? j’y comprends plus rin. Moi, j’étais à rin de tout ça. rose, vous êtes souvent drôle, émouvante et bizarre, guernicasée, je dirais. J’sais pas pourquoi ils vous appellent rosse, alors que non, c pas bien. C’est comme DHH ; j’m bien quand elle réesplique avec patience les règl oubliées de la syntaxe : tout à coup, c comme une bouffée rafraichissante, une coulée de bière dans la gorge, l’été en pente douce.
le data mining t’hinfectes polo en plus dla grappa coupé à l’alcool de bois
closer dit: 18 décembre 2017 à 12 h 00 min
–
La Hongrie, la Pologne et l’Autriche vous tendent les bras, à vous aussi. allez y voit d’un peu closer, vous serez dans votre élément chez les Orban & co.
Vous avez tout à fait raison DHH. Je suis loin d’être irréprochable! Mais je maintiens mon énervement à propos de tache et de tâche!?
Closer,
Avoir une femme jeune et jolie, c’est prêter le flan(c) à la dangereuse concurrence burnée
..des propos de gaucho qu’ont pas l’sens du risque et dl’entreprise
Pologne, Hongrie, Autriche, c’est l’avenir….!
Un truc qui fait peur aux ancêtres comme Bloomie le Vieilli, le malheureux dont le cerveau est bloqué depuis 1933 !
Mais je maintiens mon énervement à propos de tache et de tâche!
cloclo il a dces questions hontologiques dla mort qui font mal..
@11.39 monsieur Marc, rendons à Jazzman plutôt qu’à Janssen ce qui lui appartient. Moi, je n’ai rien dit au projet de dictionnaire mineur, quoique j’aurais bien ajouté Kleber Haedens dans la liste, à défaut d’avoir identifié Hellens. Mais votre ennemi Paul Edel (jpa) trouverait encore à y redire. Et pourquoi pas Marie-Louise Audiberti, Paul Féval, Marguerite Audoux, Pétrus Borel et Léon Frapié pendant qu’on y est ?
essaie dpositiver quand qutu trases cloclo..’ha que j’ai hencore une bonne gueule président havec les noeils exorbité aujourdhui..la grappa c’est vraiment que pour les hommes’
Monsieur Roubaud était l’un de ces derniers descendants des « hussards de la République », le boug ! Pas l’un de ces curés vicelards. Je ne peux donc répondre à ta question. Alors que je m’étais précipité dans la classe du certif en espérant sortir au plus vite de l’école, il est venu me rattraper et m’expédier au lycée, avec une bourse… d’étude : 7 ans de rab !
On se demande comment un homme aussi beau, riche et intelligent peut être aussi con politiquement
Je ne savais pas grand’chose de cette exposition universelle à Paris, en 1937.
Art bien documenté sur wiki.
La réception du tableau Guernica en 1937 n’a pas été à la hauteur de sa prestigieuse postérité. Ce qui pose la question de l’art dans sa signification historique, et/ou politique immédiate, pour un large retentissement. Sans doute que Picasso n’a pas bénéficié alors d’une campagne de promotion, qui ne fait pas défaut aujourd’hui, dans les commandes publiques.
Et son arrivée au Prado est plus un retour symbolique de Picasso à Madrid.
Il avait même été question de décrocher la toile du pavillon espagnol ?
petite curiosité: il existe une reproduction parfaite de ce pavillon espagnol, à Barcelone, à voir la prochaine fois, peut-être.
13.54 de même, closer, je suis très énervé à l’idée de devoir faire passer un chas dans le chat d’une aiguille, c non seulement inadmissible mais de surcroît, fort cruel. +3
tache et tâche!
—
« Now Jeeves, is the fellow a jerk or a blot?
« just a blob of sorts, I’d say, Sir »
PG Woodehouse, ‘Aunts aren’t Gentlemen’, 1967.
Ce devait être carrément l’angoisse cette expo internationale de Paris en 1937. Tous les belligérants étaient sur place. Et pavillonnaient.
dans mon bled y’avait que des gendarmettes baroz..3 moins d’vingt pige..dont une un canon..une façon de commissaire du populo mirifique
C’est aut’chose que les JO de Berlin en 36, hein » Passou ».
Alors que je m’étais précipité dans la classe du certif en espérant sortir au plus vite de l’école, il est venu me rattraper et m’expédier au lycée, avec une bourse… d’étude : 7 ans de rab !
‘lecole primaire divise’..establet, baudelot..des commisars baroz..j’en ai un souvnir haussi estrémement précis..du ‘destin’
@establet, baudelot….
ils ont prétendu à juste titre que ‘le niveau monte’, surtout !
@ la distinction « tâche » et « tache » est en principe sensible aussi dans la prononciation comme dans « pâte » et « patte », car le A long se distinguer à l’oral du A bref
@ Clemenceau s’écrit sans accent (Diogène)
Très juste, il avait trouvé un astucieux moyen de trier sa correspondance : avait donné à son valet de pied ordre de flanquer à la poubelle tous les courriers où son patronyme était orthographié avec un accent aigu. Résultat : il ne lui restait en moyenne qu’une missive sur trois à lire chaque matin.
le A long se distinguer à l’oral du A bref
—
Dans la translitération des langues polynésiennes, par exemple, le trait horizontal sur la voyelle /ā/ porte un nom que tous les Français connaissent – c’est un macron, qui matérialise la voyelle longue /a:/
J’attends qu’on me démontre l’utilité du wauquiez.
1937 :
https://www.arte.tv/fr/videos/062468-001-A/1937-la-fin-de-l-innocence-1-2/
Janssen J-J dit: 18 décembre 2017 à 14 h 23 min
@establet, baudelot….
ils ont prétendu « à juste titre » que ‘le niveau monte’, surtout !
Vous le pensez vraiment ? (que le niveau monte)
le niveau d’élèves monte effectivement, il y a plus d’élèves qui passent le bac par exemple, quant au niveau du bac…. c’est la dégringolade.
ce que vous dites Bloom est la regle pour toute transcription phonétique d’une langue pratiquant cette distinction, qui a tendance a s’effacer dans notre prononciation du français
il est vrai en revanche que dans la langue tahitienne ou les consonnes sont peu présentes ,-(l’articulation intervocalique la plus usitée étant le hiatus c’est a dire l’absence de consonne- l’élément distinctif attaché au caractère bref ou long des voyelles est hautement pertinent pour le sens .
mais je ne connaissais pas le mot « macron » pour designer le chapeau que les linguiste mettent sur les lettres pour indiquer la forme longue ; origine de l’expression?
« Ce n’est pas parce qu’on se résout à la souffrance »
Chais pas si ce genre de résolution est bien solide…
Les derniers mots du Christ ?
Aïe, ouille, aïe…
(inutile de chercher dans les Evangiles!)
bouguereau dit: 18 décembre 2017 à 14 h 15 min
une façon de commissaire du populo mirifique
Joli !
Cette histoire du tableau Guernica , qui a eu-et heureusement- cette postérité mecenique aux US pour venir en aide financièrement à des réfugiés espagnols, avec le soutien de Picasso pour qu’il en soit ainsi, me semble une cause beaucoup plus importante que le reste, concernant la « force de dénonciation « de cette œuvre .
Le macron ‹ ◌̄ › est un diacritique de plusieurs alphabets : latin, grec et cyrillique. Il prend la forme d’une barre horizontale que l’on place le plus souvent au-dessus d’une voyelle. Son principal rôle est d’indiquer que le signe qui le porte reçoit une quantité vocalique longue ; il s’oppose en cela à la brève ‹ ◌̆ ›.
(La Wiki)
On a l’impression que c’est d’un macaron que veut tirer sa forme le petit rond pointillé représenté ici.
Voyez, « Passou », l’etat de delabrement de la toile de Guernica, qui au terme de son voyage, la rend maintenant intransportable, comme vous nous l’avez appris il y a longtemps…c’était pour la bonne cause!
A propos de l’exposition de 1937
Le pavillon de l’Allemagne à l’exposition de 1937 etait la vedette incontestable de la manifestation. Tous dans le monde politique français y allaient de leur couplet admiratif pour le redressement économique fantastique opéré par le régime nazi et dont ce pavillon était la vitrine
Alors qu’en Allemagne les camps de concentration se remplissaient de communistes et de dissidents , que dans les asiles psychiatriques on y mettait en place un premier volet de la purification de la race ,que les mesure juridiques d’exclusion des juifs de la vie publique et professionnelle se multipliaient, jusqu’a leur interdire d’épouser des aryens ,alors qu’on était à quelques mois de la nuit de cristal dont les prodromes ne pouvaient pas ne pas être sensibles ,le gouvernement de front populaire , bluffé par la reussite nazie faisait fête aux représentants de ce régime comme en témoigne cet extrait de la page mondaine du figaro de l’époque
MONDE OFFICIEL
M Chautemps, ministre d’Etat, et Mme Chautemps ont offert, hier, au Quai d’Orsay, un grand dîner en l’honneur de M. Schacht, ministre de l’économie nationale du Reich, et Mme Schacht.
Assistaient à ce dîner
S. Exc. l’ambassadeur d’Allemagne h Paris et la comtesse de Welezerk, le commissaire général allemand à l’Exposition et lïme.Rupel, le conseiller de l’ambassade d’Allemagne et Mme Forster, le chef de la délégation allemande aux négociations commerciales et Mme Hélnnieu, le conseiller de légation et Mmevoti Campe, le président du conseil et Mme Léon Blum, le ministre de l’économie nationale et Mme Splnasse, le ministre du commerce et Mme Paul Bastid, M. et Mme Henry Bérenger, M. Sctipiui, député; le commissaire général de l’Exposition et Mme Labbé, marquis et marquise de Vogiié, comte et comtesse Jean de Castellane, M. Tirard, le gouverneur de la Banque de France et Mme Labeyrie, le directeur du mouvement général des fonds et Mme Rueff, M. et Mme de Peyeimhoff, M. Henri Lichténberger, le professeur Fouriicitu, M. Vermeil, professeur à la Sorbonne et Mme Boucher, M. et Mme Jules Romains, M. et Mme Bonvôisin, M. et Mme de Brlùott, M. Blum, le directeur des accords commerciaux au ministère du commerce et M Hervé Alphand, lit. Alexis Léger, S. Exe. l’ambassadeur de France à Berlin et Mme François Poncet, M. Làbonne, directeur politique adjoint, et Mme Labonne; Mme de Fouquièrés »
On notera qu’assistaient à ce dîner non seulement des membres du gouvernement comme Leon Blum ou Paul Bastid, du monde des affaires, comme Rueff ainsi que des diplomates mais aussi au moins deux représentants de l’élite intellectuelle Jules Romains et un professeur à la Sorbonne , manière pour l’invitant d’afficher sa volonté d’honorer de manière particulière l’hôte allemand,
Effrayant aveuglement qui continuera à Munich !
(les coquilles qui subsistent dans les noms propres sont conformes a l’original GALLICA)
origine de l’expression?
–
Le grec, chère DHH.
Je poursuis le travail de Sergio:
« Le couple macron ~ brève est d’un usage très fréquent en phonologie : c’est en effet un artifice philologique très ancien puisqu’on le fait remonter à l’époque byzantine, celle pendant laquelle les diacritiques de l’alphabet grec ont été rationalisés ».
(En ce qui concerne le macron majuscule, il semblerait que sa brève à lui s’inscrive dans la durée).
Plus sérieusement, les paires minimales /t/d/, /p/b/ /ā/a:/
/ship/sheep/, mettent en valeur la substance même de la langue ET de la parole. Beauté de la phonétique.
@ lvdb 8:50 et à Annelise Roux pour son magnifique billet sur les documentaires.
Je me souviens du travail d’Henri-François Imbert : « No pasaràn, album souvenir », (2003) – production Libre Cours, un des trois films qu’il a réalisés en 10 ans… documentaire inclassable car il est arrivé un peu par hasard sur le terrain du cinéma documentaire. H-F. Imbert a découvert, dans une vieille malle appartenant à un aïeul qui habite dans le Roussillon, six étranges cartes postales aux bords jaunis par le temps. Sur celles-ci, des hommes et des femmes, parfois avec des armes, parfois sans, marchent sur la route, les traits tirés. Six témoignages de la Retirada, la débâcle des Républicains espagnols en février 1939. Il recherche les cartes manquantes pendant des années pour remonter à la source, réactualiser ce qui fut. Une démarche proche de celle de l’historien bien qu’il ne prétende pas faire un travail d’historien au sens professionnel. Il se place en amont, ou à côté, dans l’espace du documentaire plus que dans la fiction (Max Aub). l’Histoire à son état naissant*. Son film progresse tel un puzzle, une image après l’autre. Il tourne en Super 8, en 35mm, en 16 mm, en vidéo, à des vitesses différentes. Crée l’affiche à partir d’une des cartes retrouvées, presque monochrome. Il raconte sa quête, ses rencontres avec cette voix off, douce, légèrement entêtante qui répudie l’émotion, un son presque blanc, celle qui dévide l’histoire dans le film. Un monologue, donc… et quelques entretiens : le vieux Catalan de Bram, Casimir Carbo (celui qui déclare n’avoir jamais voulu prendre la nationalité française), le collectionneur Jo Vilamosa. Assure le tournage, le son mixé en mono, le montage, avec sa femme. Il filme la plage d’Argelès, la mer qui fait frontière pour les réfugiés des camps…
http://www.lecinemadehenrifrancoisimbert.com/no-pasaran-album-souvenir
filme encore les falaises de Douvre, les ponts du canal Saint-Martin où dorment d’autres réfugiés, ceux de Sangatte.
« No Pasaran », un titre qui rend compte du cri de résistance des républicains… devant les autorités françaises. La liberté s’arrête sur la route d’Argelès, de Bram, Adge, Gurs ou sur celle qui mène à Calais…
*s’inspire d’un ouvrage de Paul Ricœur « La mémoire, l’histoire, l’oubli »
@ Sergio
vous rappelez vous comme il etait confortable ce « macron » qui nous aidait à distinguer dans la déclinaison de rosa un nominatif d’un ablatif, et qui nous servait de béquille dans la scansion pour repérer et distinguer dactyles et spondées ?
@14.50 Je sais parfaitement que je ne vous convaincrai pas à partir d’une étude magistrale remontant à 28 ans environ, que vous connaissez sans doute bien mieux que moi, Z… C’était aux calendes grecques, mettons une génération. Il vaut peut-être la peine d’en lire quelques idées clé réactualisées, à l’époque déjà objet de controverses scientifiques nuancées avec d’autres spécialistes du sujet… Ne me cherchez pas querelle. Je sais seulement que mes enfants issus comme moi du prolétariat rural sont infiniment plus ouverts et raisonneurs critiques sur le monde d’aujourd’hui que je ne l’étais moi-même à l’époque du bac, même si mes profs connaissaient infiniment mieux la grammaire que les leurs… Et je ne regrette point leur formatage, quand aujourd’hui je m’arrache les cheveux sur les copies de Master2 !
http://www.persee.fr/doc/rfp_0556-7807_1989_num_89_1_2462_t1_0093_0000_1
Le message de 8h50 c’est pas du cinoche. C’est un complément à la lecture du billet; il renvoie au site de l’amicale des internés du camp du Vernet, où M. Aub est passé. Ainsi que sur le metteur en scène de la pièce de théâtre montée sur le livre du corbeau, livre qui n’a rien à voir avec celui de P. Lévi.
Par ailleurs les « pleurnicheries » de L. Salvayre je ne les lis pas.
DHH dit: 18 décembre 2017 à 15 h 42 min
@ Sergio
comme il etait confortable ce « macron » qui nous aidait à distinguer dans la déclinaison de rosa un nominatif d’un ablatif
Yes. En russe, là on a un accent tonique (forme d’un accent aigu français), un seul par mot normalement, et qui rend bien service ; seulement il n’est utilisé qu’en manuscrit (par les Russes eux-mêmes, crois-je), mais tombe en dactylographié ou en imprimerie…
Le Pentagone a cru aux ovnis et a, semble-t-il, pris la menace très au sérieux. On ne sait pas s’ils en ont découvert. Sans doute que non – pour l’instant :
« le New York Times révèle que le Pentagone, c’est à dire le ministère de la Défense américain, a étudié, de 2007 à 2012, les ovnis (objets volants non identifiés). Avec un budget annuel de 600 millions de dollars (environ 510 millions d’euros), la Défense américaine a consacré 22 millions de dollars (soit 18 millions d’euros) à l' »Advanced Aerospace Threat Identification Program » (« Programme d’identification de menace aérospatiale avancée »). »
Le pavillon de l’Allemagne à l’exposition de 1937
—
Qui faisait face au pavillon soviétique. Affrontement par ‘hubris’ architecturale marmoréenne interposée; une sorte de pré-Koursk où Speer dégomme symboliquement Possokhine & inversement;
Au nom de nos enfants, et des enfants de nos enfants, nous réclamons le droit à l’oubli de cette période passée !
Et la fin de ces jérémiades sans fin ….
Basta !
se souvnir de celui de mies de 1929 reconstruit à barcelone jicé..
On ne sait pas s’ils en ont découvert
un scouère dlalourde
https://www.youtube.com/watch?v=OyYA8FlfBd0
Effrayant aveuglement qui continuera à Munich !
et jusqu’au portes de treblinka par les plus concerné drh..tu te souviens de ces polonais de lanzman se passant le pouce sous le menton en leur direction
La mort dans les bois nous raconte l’histoire du tableau « Guernica » en oubliant l’essentiel: que le très riche et « très » communiste Picasso s’est fait payer le tableau 200.000 francs, ce qui était beaucoup d’argent pour l’époque, surtout pour une República Española aux finances exsangues et dont la peseta ne devait pas valoir grand chose en pleine guerre civil (il y aurait un livre à écrire sur Picasso et l’argent – il y a des histoires très moches qui circulent sur ce thème).
… guerre civile…
Les observateurs ont repéré un tic, annonciateur du divorce, qu’a Meghan Markle lorsqu’elle est en public et qu’elle a quelque chose à se reprocher (le geste machinal étant censé la calmer) :
« A regarder de plus près les clichés pris lors de cet événement: il y a un geste que Meghan Markle ne cesse de répêter… se remettre les cheveux derrière l’oreille! »
« « Hyvernaud, Perros, Audiberti, Huguenin… »ne sont pas Jazzi des écrivains » mineurs » mais des écrivains moins luz [ ?¡? ] ou oubliés.est-ce que Eugène Fromentin,Murger, ou Charles Cros sont des écrivains « mineurs » au XIX° siècle? non, ils me sont tout aussi importants dans leurs voix singulière. »
(Paul Edel )
Edel prêche pour sa paroisse, celles des écrivains candidats à un oubli certain. Donc, normal que pour lui les écrivains incontestablement mineurs soient des grands. Mais la « preuve » qu’il apporte de cela est ridicule: ils ont une voix singulière. Et alors? Il suffit d’avoir une « voix singulière » pour être un grand écrivain? On peut avoir une voix singulière et n’avoir rien à dire. Et depuis quand Fromentin, Murger ou Cros sont des grands écrivains? Si Cros n’est pas un écrivain mineur, V.Hugo ou Baudelaire ils sont quoi, eux? Des écrivains infinis?
Non seulement il y a des grands écrivains et des écrivains mineurs (ce qui est déjà pas mal), mais il y a aussi des écrivains insignifiants, totalement oubliés aujourd’hui et célèbres à leur époque. L’exemple type est Béranger, « poète » admiré par des grands esprits, comme Goethe ou Chateaubriand, par exemple.
Mais il suffit de prendre la liste des prix Goncourt pour en trouver des dizaines…
Deux petites recommandations les amis:
Pour ceux qui aiment Molière et Boulgakov (comment ne pas les aimer?), faites un tour au délicieux théâtre du Ranelagh pour assister au « Roman de Monsieur Molière », accompagnement musical de Lully, au piano.
Pour les mêmes sans doute, qui aiment aussi La Callas (je m’adresse aux gens de goût), le dernier film sur la Divine par Tom Volf. Pas de surprise, pas de révélations, mais une présence extraordinaire, une intelligence acérée et bien sûr beaucoup d’airs sublimes à déguster sans modération.
Pour Macron, l’humanité se divise entre ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien (on imagine le tollé si un homme de droite avait dit cela; on lui ressortirait à chaque interview pendant les dix ans à venir). J’ai tendance à penser qu’elle se divise plutôt entre ceux qui vibrent à « Casta diva », à « lucevan le stelle » ou à « vissi d’arte » et ceux que cela laisse indifférents.
@ Claudio F
« Comment pouvez-vous être aussi péremptoire et sûr de vous? […] Max Aub n’était pas un bon poète, mais un vrai écrivain, admiré par Antonio Muñoz Molina et Rafael Chirbes, des écrivains qui comptent dans la littérature espagnole contemporaine. Il a publié d’intéressantes conversations avec Luis Buñuel… »
Avant de répondre à quelqu’un il faut s’assurer d’avoir compris ce qu’il a écrit. Je n’ai pas dit que Max Aub n’était pas un vrai écrivain. J’ai dit qu’il en était un de 3eme-4eme zone (ce qui est déjà pas mal – puisque dans le XXe siècle l’Espagne a connu un 2ème siècle d’or de la littérature, après des siècles XVIII et XIX pas terribles). Et qu’il n’était pas un grand romancier (ce qui pourrait vouloir dire que c’en est un bon) et pas un bon poète (ça, par contre, c’est sûr et certain – d’ailleurs aucune Histoire de la littérature espagnole le considère comme un poète, et il suffit de le lire pour comprendre pourquoi).
Si je suis aussi sûr de moi c’est parce que je l’ai lu et je connais la littérature espagnole. Donc je peux faire des comparaisons.
« Votre opinion sur Manuel Azaña me paraît aussi bien rapide. »
Encore une fois il faut savoir lire: je n’ai pas jugé Azaña comme écrivain: « Azaña n’était pas poète, mais essayiste, et futur dernier président de la « Segunda república » (il a écrit un Journal intime très important pour comprendre la période). » Et j’ai parlé de sa situation actuelle en Espagne, en disant que personne le lisait et que ceux qui le connaissent le connaissent en tant que politique. Point.
Si tu m’avais demandé ce que je pense de Azaña en tant qu’écrivain, je t’aurais dit qu’il a écrit des essais intéressants malgré un style qui date. Et que c’était un type intelligent et lucide qui connaissait la littérature.
on imagine le tollé si un homme de droite avait dit cela
mais il l’est cloclo..il l’est..et peut être plus que toi c’est ça qui te vesque
L’exemple type est Béranger, « poète » admiré par des grands esprits, comme Goethe ou Chateaubriand, par exemple
t’as telment d’tapis qui tgrattent sous les bras que quand tu te prends les pieds dedans tu dis qutu fais des entrechats pédro..afrenchézado desnuda
Moi qui suis insensible à l’opéra, La Callas étaient la seule qui me faisait vibrer. Le film m’a enchanté, closer. Un superbe biopic sur La Callas, joué, chanté et dit entièrement par elle sur l’écran. Probablement notre dernière déesse !
En attendant, cette œuvre de Picasso a permis de sauver des refugies espagnols sans les envoyer dans des camps de concentration, et ça pas besoin d’être Einstein pour le dire.
il y a des histoires très moches qui circulent
bof..haucunes qui ne soient hassez connue pour ne pas hillustrer plus que les mesquinries trés standard du nouveau riche..il est pas exempt et est resté relativement discret la dsus..et toi que srais tu dvnu pédro?..calomnie pédro..calomnie
En attendant
il a fait son boulot de peintre..le reste c’est dla mauvaise litterature à pédro
Delaporte dit: 18 décembre 2017 à 16 h 18 min
Delaporte, si vous croyez sincèrement qu’en 2007 on pouvait engloutir 1/2 milliard sans motif sérieux c’est que vous n’avez pas compris grand chose au film. Les faits sont avérés, l’origine du phénomène n’est pas humaine, la menace est bien réelle mais elle n’agit pas comme nos petits cerveaux simplistes l’imaginent mais d’une façon beaucoup plus subtile. Compte-tenu de leur avance considérable sur les plans cognitif, scientifique et technologique, toute gesticulation est vaine et c’est la conclusion du rapport. Il nous reste la prière. C’est la meilleure arme et ils le savent.
Un superbe biopic sur La Callas
chpeux pus voir en peinture les biopic baroz..dla merdouille uberisée qui n’a dans l’fond haucun sens sinon la propagande..et la propagande peut esquinter les meilleurs réputations..pense à goering par exempe
faut ête dédé hou dlalourde ou le nyt pour croireque le pentagone publie sa comptabilité sinon pour aider à vende du papier à ceux qui se foute du monde
« au moins deux représentants de l’élite intellectuelle Jules Romains et un professeur à la Sorbonne , manière pour l’invitant d’afficher sa volonté d’honorer de manière particulière l’hôte allemand »
Vous oubliez de souligner que l’ambassadeur de France Alexis Léger, n’est autre que Saint-John Perse, DHH !
Je t’en foutrais, moi, des quantités volcaniques longues…
bouguereau dit: 18 décembre 2017 à 18 h 30 min
Bouguereau à raison.
Moi j’adore les biopic, le boug ! Faut dire que dès le catéchisme, je dévorais déjà les vies de saints…
Tiens c’est amusant; moi aussi je suis insensible à l’opéra, l’opéra m’énerve. Nous avons un point commun, Jazzi.
que dire alors de la promesse de l’aube qui sort le 20 décembre ?
Je crois que je préfère encore que l’on soit mineur et totalement oublié.
Il y a peu d’années de cela ai constaté l’outrecuidance d’une mère ayant nommé son fils, troisème né, Ulysse. Puis elle a quitté son mari. Jaune.
Auparavant un autre couple avait nommé sa fille, la troisème née elle aussi, Cassandra. Son destin adolescent a été tragique. Je ne sais comment elle a évolué. Ulysse non plus. Je crois qu’il « est monté à Paris ».
Mais comment les gens ne laissent-ils pas la mythologie tranquille ?
Je n’irai pas.
« Faut dire que dès le catéchisme, je dévorais déjà les vies de saints… »
Vous êtes devenu ainsi sans doute un grand catholique, édifiant Jacuzzi… Et dire que vous nous cachiez cela !
j’ai toujours été trés amateur aussi baroz..surtout les illustrations..mais moi chus comme dédé..les biopics ça fait trop grand orient et frère trois points..je veux des signes dans le ciels..comme du temps dla cccp
Et Lakmé de Delibes ?
https://www.youtube.com/watch?v=Vf42IP__ipw
J’écouterai Norma
JAZZI à 18 h 33 min
je dévorais déjà les vies de saints…
Moi zaussi ! Mon père, du genre mécréant m’en avait acheté tout un livre ! C’était passionnant tout ce qu’on leur faisait endurer, ça, plus les pages illustrées en noir-et-blanc du petit Larousse… AH Saint-Sébastien quasiment nu et si stoïque avec ses flèches….
D. dit: 18 décembre 2017 à 18 h 38 min
Tiens c’est amusant; moi aussi je suis insensible à l’opéra, l’opéra m’énerve. Nous avons un point commun, Jazzi.
+1…
« Vous êtes devenu ainsi sans doute un grand catholique, édifiant Jacuzzi… »
Mais c’est qu’avant d’être des saints ce n’étaient pas des enfants de coeurs, Delaporte !
Dans les vies de saints, il y a plus de c.ul que dans les biographies à Passou !
moi aussi à douze ans je lisais pas mal de vies de saintes. j’ai un point commun avec vous jazzi ?
c parce qu’il n’y avait rien d’autre. J’étais scolarisée dans un couvent.
il y a plus de c.ul que dans les biographies à Passou !
-1 (tout spasse au sousol)
christiane dit: 18 décembre 2017 à 15 h 38 min
(…), les ponts du canal Saint-Martin où dorment d’autres réfugiés, ceux de Sangatte.
Ils ne sont pas nombreux. Mais sous la pluie et le froid : ils ont mis des plastiques sur les tentes et ils pataugent dans la gadoue.
Avant d’être canal c’est une petite rivière, l’Ourcq, affluente de la Marne, puis canal de l’Ourcq, bassin de la Villette, canal Saint Martin, passage enterré sous le bd Richard Lenoir, port de l’Arsenal, la Seine dans laquelle s’est jetée la Marne plus haut etc.
je ne vous mets pas de carte, vous connaissez bien,
Il y a tromperie sur la marchandise, la nouvelle miss France 2018 est une fausse rousse ! Mme de Fontenay crie à la falsification :
« Ce lundi matin, après avoir appris que la nouvelle Miss n’est pas une vraie rousse, l’ancienne présidente du Comité Miss France est repartie à l’attaque. »
La légende dorée de Jacques de Voragine était le livre de chevet d’Alexis Léger-2 fois, Jazzman. Et la fleur des Saints, d’Omer Englebert, un pieux et misérable remake de ce chef d’œuvre médiéval…
Je suis étonné d’apprendre votre détestation de l’opéra, vous dépareillez assez de la communauté décoiffante gaie, non ?
Au fait, comment s’appelait déjà cette petite roumaine que François Hollande avait voulu récupérer afin qu’elle achevât sa scolarité dans de bonnes conditions, je ne parviens pas à retrouver son prénom.
Incroyable cet écrivain : au moment où je commençais à douter de pouvoir jamais retenir le contenu d’une richesse inouie de ses 800 premières pages, sur un ultime développement consacré à la possible réconciliation du microcosme et du macrocosme quantiques dans l’imagination enfumée d’Alma méditant dans sa baignoire, voilà-t-il pas qu’il te prend par la main pour te dire de ne pas douter d’être l’un des grands Bâtisseurs, à moins qu’il ne figure comme le 4e mousquetaire : « Je sais que je suis un texte. Je sais que vous me lisez. C’est la plus grande différence entre nous : vous ne savez pas que vous êtes un texte. Ce que vous pensez être la vie autodéterminée que vous vivez est en fait un livre déjà écrit dans lequel vous êtes absorbé, et pas pour la 1ère fois. Quand la lecture présente sera finie, quand la couverture-couvercle sera enfin refermée sur le livre-cerceuil, alors vous oublierez immédiatement que vous avez déjà vécu tout ça et vous recommencerez, vous prendrez le livre, peut-être attiré par le portrait frappant et héroïque de vous-même qui se trouve reproduit sur la jaquette » (p. 834).
Fernande
Léonarda.
petite c’est une blague ?
Pour ne pas perdre la main, j’ai sur mon bureau Zelia y Luis Martin padres de Teresita del Niño Jesús
quand c’est une vaguelette, cela se nomme tilde, c’est le gneu espagnol.
en espagnol, pour ne pas perdre la langue.
Pablo a des certitudes. Beaucoup. Il est à lui seul un système complet de certitudes, même dans ce terrain mouvant qu’est la littérature, il n’hésite jamais. Il y a des grands écrivains et des traine- patin ,comme il y a des riches et des pauvres.Simple,non?
quand il doute(,ce qui lui arrive rarement) il ouvre une « Histoire de la littérature ».. » et il compte le nombre de pages consacrées à chaque auteur. c’est une méthode objective.le, problème que qu’à toutes les époques, les « histoires de la littérature » se trompent,pour notre plus grand plaisir.
@19.33 jpa, vous diriez qu’il a plus de certitudes que les 2 bibliothèques de gwg et chaloux réunies ? Beaucoup de gens n’aiment pas faire montre de leurs incertitudes, je l’ai également remarqué chez vous, mais peut-être ne suis-je pas assez assidu.
Faut pas dire du mal de Pablo. J’avais décidé recemment de le traiter avec égard. Malgré ce mépris profond qu’il affiche pour un pays qu’il ne connaît pas. Pas autrement que par les journaux de Madrid, traduits en pârisien.
Car, en tant que seul spaniol du blogàpassou, il a repris le flambeau du plus célèbre des espingouins de la RDL, celui qui avait le cerveau qui débordait … leur point commun est d’insulter tous azimuts. Mais Pablo est franquiste, et son prédécesseur était rouge foncé.
Et puis Pablo est un pucier complusif, c’est rare.
« complusif » c’est trop rare, c’est sûr.
Donc : pucier compulsif.
« Passou », c’est drôle ce tweet, sa source surtout.
Comme cette scène terrible de Pagnol, où Marius triche aux cartes: » tu me fends le coeur ».
ça, c’est moins drôle, LVDLB !
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/05/31/faire-entrer-pierre-brossolette-au-pantheon-un-affront-a-la-memoire-de-jean-moulin_3421365_3232.html
il est très con ce bas rosis. Mais on le savait déjà.
yapuka tout balancer en format tabloid
Pablo75
« Si je suis aussi sûr de moi c’est parce que je l’ai lu et je connais la littérature espagnole. Donc je peux faire des comparaisons. »
Moi aussi, je l’ai lu. Je connais parfaitement la littérature espagnole et l’est enseignée pendant des décennies. Je suis espagnol comme vous. Vous avez vos idées, j’ai les miennes…mais je maintiens que vous êtes parfaitement péremptoire.
Il faut rappeler aux parisiens que le Musée Picasso se trouve rue de Thorigny.
Petite rue sympa, et la grande baigneuse au livre inside.
https://www.photo.rmn.fr/archive/97-026881-2C6NU0HQ33BB.html
Paul Edel dit: 18 décembre 2017 à 19 h 33 min
Pablo a des certitudes. Beaucoup. Il est à lui seul un système complet de certitudes,
***
C’ est un constat que nous faisons aussi.
D’ ailleurs, en art, il est certain aussi de tout.
Je suis pour ma part tout à fait d’accord avec Paul Edel et C.P. Il y a des écrivains connus pour un seul livre mais qui ne sont pas pour autant des écrivains mineurs.
Mais Max Aub a écrit un monumental roman sur la guerre d’Espagne, qui fait de lui un grand écrivain.
Notre brave Pablo qui tire au canon de 75 a besoin de certitudes, les esprits qui aiment tout simplifier.
Je me souviens qu’à propos de la peinture abstraite, il avait tiré argument contre elle en citant Gombrowicz parlant de la forme et du sens qui a besoin de la forme. Comme si justement les formes abstraites ne créaient du sens en dehors des formes de la mimesis, ce qui définit précisément la grande révolution dans l’art au XXè siècle. Mais ça le dépasse manifestement totalement cette histoire de forme qui crée du sens. Il n’a rien compris à l’art, et pas plus à Rembrandt qu’à Bram van Velde !
Idem pour la littérature. C’est pourquoi il n’y a aucun dialogu possible avc ce genre de gars.
Un peu d’histoire, LVDLB ?
Musée Picasso
5 rue de Thorigny
Tél. : 01 85 56 00 36
Métro : Saint-Paul, Saint-Sébastien-Froissart ou Chemin Vert
http://www.museepicassoparis.fr
Le plus bel hôtel particulier du Marais pour le plus grand peintre du XXe siècle ?
La magnificence du bâtiment achevé en 1659 par l’architecte Jean de Boullier pour Pierre Aubert, un « bourgeois gentilhomme » chargé de percevoir au nom du roi l’impôt sur le sel, lui vaudra son appellation d’Hôtel Salé.
C’est ce site qui fut retenu pour installer la dation Picasso dès 1974, un an après la mort de l’artiste.
Réaménagé entre 1979 et 1985 par l’architecte Roland Simounet, puis, après vingt-cinq ans de fonctionnement, rénové et agrandi sous la maîtrise d’œuvre de Jean-François Bodin & Associés, le musée Picasso, dont la collection permanente s’est sensiblement accrue lors de la dation Jacqueline Picasso en 1990, compte désormais plus de 5000 œuvres (peintures, sculptures, gravures, dessins), et plusieurs dizaines de milliers de pièces d’archives.
Par sa qualité, son ampleur comme par la diversité des domaines artistiques représentés, elle est la seule collection publique au monde qui permette une traversée de la totalité de l’œuvre de Picasso.
Restructuré autour de son somptueux grand escalier d’apparat du XVIIe siècle, le musée possède également un ensemble exceptionnel de 50 pièces de mobilier (bancs, chaises et tables en bronze, ainsi que différents modèles de luminaires en bronze et en résine) créées par Diego Giacometti à l’occasion du premier aménagement de l’Hôtel Salé.
Outre sa collection permanente, le musée Picasso organise régulièrement de grandes expositions temporaires, tels : ¡ Picasso ! L’exposition anniversaire (en 2015, pour les trente ans du musée), ou Picasso. Sculptures (2016) et Picasso-Giacometti (2016-2017).
Une bibliothèque riche d’un fonds d’environ 11 000 ouvrages et d’une importante documentation audiovisuelle s’offrent également à l’agrément du visiteur qui dispose en outre, ici, d’une librairie boutique et de pas moins de deux cafés : Le café sur le toit et Le café jardin.
(« Trésor des musées parisien » de Jacques Barozzi, Paris, 2015)
Le roman sur les camps, » le labyrinthe magique », six magnifiques volumes, est traduit chez un éditeur épatant, les Fondeurs de briques.
Guermantes
Pablo expose sa réflexion avec panache (pourquoi parler de certitudes? Ce qui est déjà insultant), discutable, comme toute réflexion. Libre aux autres d’en faire autant s’ils en ont les moyens intellectuels, ce qui est assez rare ici.
merci chaloux, merci.
Parler des certitudes de Pablo, et adouber sans arrêt, comme une pendule, ce nain de Blabla, c’est tout Paul Edel.
Hélas.
Les deux buses du blog rappliquent pour sauver ce pauvre Pablo qui se noie… dans sa déconfiture. Ou sa confiture, c’est selon…
je ne vois pas comment un individu lambda peut être un grand écrivian suite à l’écriture d’un seul roman : c’est un inconnu.
Blabla le mythomane, le trou noir, qui lit sans lire, écrit sans écrire, traduit sans traduire, voyage sans voyager et aime sans aimer, a beau jeu de s’amuser. Il nous amuse aussi.
Sinon, WGG, tu distinguerais entre les écrivains majeurs et les écrivains mineurs ou pas ?
« Tu l’as fait, dit la mémoire, tu ne l’as pas fait dit l’orgueil, etc… »
Widergänger dit: 12 avril 2014 à 11 h 55 min
J’ai largement avancé, mon bon Baroz ! Il y a trois tomes maintenant (Vie sans éclat, éclat de vie ; Ce qui nous traverse ; Le sceau de Salomon). J’écris aussi Trente-trois sonnets funèbres ; seuls trois ont été écrits pour le moment ; Je poursuis le recueil de poèmes consacrés à Marusa (Gratitude du chagrin) ; je traduis Peter Härtling, son receuil de deux nouvelles paru en 2013 (Tage mit Echo/ Echo des jours ; la première est une fable sur la fin d’un monde avec l’idée de consacrer des lectures publiques aux derniers romans écrits par des auteurs connus (Fontane, Faulkner, Johnson, Döblin, Joseph Roth, Flaubert, Max Frisch, Paul Kornfeld) et la seconde se passe à la fin du 18ème siècle ; c’est une fable sur l’Europe à travers l’histoire de Carl Fohr, dont on peut voir les dessins et des toiles à Heidelberg ; j’ai quasiment fini de traduire la première nouvelle et bien entamé la seconde). Après, si j’arrive à placer Härtling chez un éditeur, je vais traduire la nouvelle de Volker Weidermann sur Joseph Roth et St. Zweig ; et ensuite le dernier tome du Journal de Max Frisch écrit à Berlin, qui vient juste de paraître en Allemagne (un article intéressant de Volker Weidermann à son sujet dans la FAZ). Après, je vais écrire un roman qui va s’intituler En chemin et qui va se passer du moins au début à Cordou dans la grande mosquée. Voilà.
Euh, oui, voila…
Qui est la buse?
Bas rosis, non merci. Suis allée au musee , lors de sa réouverture, pour voir les tableaux, les sculptures, tout ça..
JJJ à 13h52
c’est l’autre tordue des bois : elle te taille un costard comme elle te taille une pipe : avec talent.
Ou brio, comme tu veux.
Dans les deux cas, quand c’est fini c’est fini.
Elle a plus qu’à recommencer.
Elle ne se renouvelle pas. C’est comme un bonhomme au cul de plomb.
Je la laisse jacter.
C’est d’une facilité, inconvenante.
Aucune jouissance à subir ses injures : comme je suis adorable et plus s’il y a du sentiment, ou à tout le moins du désir même si y a pas encore le sentiment, faut ce qui faut, si vous vous la jouez benched – ce que je crois possible, ou pire ghosted, alors y aura pas le temps laissé pour que s’installe le sentiment.
Elle ne m’ébranle pas. Pas une miette.
C’te meuf.
Tout ce qu’elle dit de moi, c’est d’elle qu’elle parle. Je la laisse évoluer : je suis patiente. Wider aussi, je le laisse évoluer. L’a un bon fond : on est ses pt’its chéris. Faut pas l’oublier.
Vous bilez pas JJJ, j’tiens la route.
Bon, salut, je vous laisse vous étriper sans moi. Les tripes, la langue, les abats, c’est pas trop mon truc.
Wider exprimez-vous sur les majeurs et les mineurs. On attend votre point de vue éloquent.
Le musée Picasso, le beau, est à Antibes.
http://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/picasso/
au moins, tu as chaud.
Rose, mon préféré est à Barcelone.
@jazzi 18 h31
Vous oubliez de souligner que l’ambassadeur de France Alexis Léger, n’est autre que Saint-John Perse, DHH !
sans doute mais il participait à ce dîner es qualités comme secrétaire général du quai d’Orsay(ou peut-être comme inspecteur général des postes, autre fonction qu’il a un temps occupée) et non comme figure intellectuelle offerte à l’hôte nazi
Ou à Barcelone
http://www.museupicasso.bcn.cat
au moins, tu peux manger une paëlla ; en buvant de l’eau plate.
vous m’avez grillée chaloux.
‘tain la rosse hystérique du komintern a encore abusé du mélange cachetons+bibine. Pas beau.
Alain Fournier, Le Grand Meaulnes est manifestement un très bon roman cité dans toutes les anthologies avec raison ; il a bercé l’imaginaire de plusieurs générations ! C’est ce qu’on peut appeler un grand roman.
Un grand écrivain, pour moi, c’est un inventeur de formes nouvelles. Qu’il n’ait écrit qu’un seul roman ou une saga à la Proust importe peu. Par exemple, le roman de l’intime à la fin du XIXè siècle, est une forme profondément novatrice, autant que Joyce. Par exemple Amants, heureux amants est un grand livre de V. Larbaud.
Alain-Fournier n’a écrit qu’un roman parce qu’il est mort… Quel c… ce Blabla…
Le musée Picasso de Barcelone n’est vraiment rien à côté de celui de Paris ! C’est évident.
Peter Härtling a écrit de merveilleux textes dont son « Hölderlin »,(il a vécu son enfance à Nürtligen près de Tübingen),) et « Niembsch ou l’immobilité »,superbe re- création sur la vie de Nikolaus Lenau ; et les méditations du temps et de sa répétition. Ou « Janek » (éditons du seuil) et un nombre considérables de poèmes magnifiques. des essais notamment sur Schubert.. Bel écrivain..
Yuan Menghttps://twitter.com/zoobeauval/status/942091696489287685/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.parismatch.com%2FActu%2FPolitique%2FEmmanuel-et-Brigitte-Macron-leur-visite-au-zoo-de-Beauval-en-images-1421483
Yuan Meng
Les Goncourt, par exemple, sont de faux écrivains mineurs. On minimise leur œuvre, on les insulte, mais on les réédite sans arrêt. Huysmans est-il un écrivain mineur? Surement pas. Ni Mirbeau, ni bien d’autres. Homme d’un seul livre (si je ne me trompe), Paul Bonnetain,Charlot s’amuse, une sorte de chef-d’œuvre, dans son genre.
Valéry a écrit qu’un grand créateur soit ouvre une porte, soit ferme une porte. Les grands écrivains qui ouvrent une porte sont survalorisés dans la doxa littéraire par rapport à ceux qui ferment une porte, mais c’est un point de vue certainement discutable.
JJJ
quand je dis qu’elle se répète et ne se renouvelle pas : la preuve par a * b
Sans compter le masque. Walser a tout d’un écrivain mineur d’abord parce qu’il a voulu porter ce masque, et pourtant son génie éclate à chaque page, et il est tout le contraire.
Le musée d’Antibes n’est pas comparable avec celui de Paris, à mon avis. Deja il n’est pas consacré à Picasso exclusivement, mais de mémoire, il s’y trouve une grande fresque d’Ulysse, de belles scènes antiques et sur la terrasse ou château donnant sur la mer des sculptures de G. Richier.
Lenau, voilà un écrivain romantique qu’on peut légitimement qualifier de « mineur ». Mais Härtling en a fait justement une figure passionnante.
J’ai terminé de traduire son dernier recueil de nouvelles. Mais pour l’éditer en France, c’est une autre affaire.
Mais moi aussi, j’aime beaucoup Peter Härtling qui a écrit aussi pas mal de nouvelles pour enfants. C’est un grand écrivain allemand, mal connu ici en France. Il y aurait tant à traduire de lui. Mais le système de la traduction ne fonctionne pas. Ou très mal. Par exemple Alexanderplatz est mal traduit, y compris et surtout la dernière traduction parue chez Gallimard. Mais les droits d’auteur font qu’il est impossible d’en proposer une autre avant longtemps. Or, la mienne est excellente, mais impubliable. C’est sans doute pareil pour Härtling.
» Or, la mienne est excellente, mais impubliable »
Tes dix lignes? Hurkhurkhurk…
Les Goncourt sont des écrivains que je qualifierai aussi de « mineurs ». Comme Lenau en Allemagne. Mirbeau aussi. Mais ils comptent malgré tout dans l’histoire littéraire.
Champfleury est un écrivain mineur qui se lit avec agrément.
Mais non, crétin de blabla, les Goncourt ne sont pas des écrivains mineurs. Tu le saurais, pauvre chose, si tu les avais lus.
Robert Walser n’est certainement pas un écrivain mineur. Mais Martin Walser, oui. Sauf son théâtre, Biderman und die Brandstifter est une pièce qui compte dans le répertoire.
Chacha est notre autre blogueur péremptoire. Il a l’argument des faibles en esprit, la violence. C’est un nain qui lit sans rien comprendre à ce qu’il lit. Il se noie dans la lecture tellement il est pauvre en esprit.
je veux bien essayer de me répéter, mais ce soir j’ai qd même un peu la flemme de reposter le message en attente.
Je signalais que le musée d’Antibes n’est pas comparable au musée Picasso de Paris. Déjà car il intègre de nombreux autres artistes ? Mais il y a une grande fresque d’ Ulysse et de belles scènes antiques ( têtes de faunes), etc.
Et la terrasse du château, donnant sur la mer avec ces personnages aux noms très amusants.
Blabla, mieux vaut être un péremptoire comme moi qu’un mythomane comme toi.
Oui, je crois, au bout du compte, qu’un dictionnaire des écrivains mineurs français du XXe siècle n’aurait aucun sens.
je n’ai pas pu lire vraiment les commentaires qui précèdent, simplement je veux signaler quelques autres parutions en français de Max Aub, « Crimes exemplaires » fut traduit à la fin des années 1970 depuis Aix par une dame qui s’appelle Danielle Guibbert, aux éditions Pandora qui cédèrent leurs droits à Phebus Libretto autrefois dirigés par jean Pierre Sicre.
ET PUIS il y a le grand le magnifique travail des FONDEURS DE BRIQUE qui ont traduit six volumes du LABYRINTHE MAGIQUE http://fondeursdebriques.free.fr/argu-campoalmendros.html
ENFIN un chercheur qui s’appelle GERARD MALGAT a publié chez un éditeur marseillais L’Atinoir une monographie à propos de max Aub. http://www.latinoir.fr/max-aub-et-la-france-ou-lespoir-trahi/
Chez le même éditeur L’Atinoir on trouve une biographie de GILBERTO BOSQUES, le consul du Portugal qui pourrait être à Marseille presque aussi célèbre que VARIAN FRY
J’écris ceci pas pour faire savant, mais parce que je trouve merveilleux que vous ayez souci de max sub
Ceux qui comme Blabla n’ont qu’une très pauvre perception de ce qu’est la vie humaine, statuent très facilement sur ce qui est mineur ou majeur. Ceux qui au contraire en ont une très riche perception seront beaucoup moins catégoriques sur ce point. C’est la pauvreté intellectuelle et sensorielle, et donc la maigre étendue de son expérience d’un Blabla qui fait son jugement ce qu’il est.
de son expérience d’un Blabla qui fait son jugement ce qu’il est.
de l’expérience d’un Blabla qui fait de son jugement ce qu’il est.
Chacha est tout de même capable d’impressionner rose. C’est déjà quelque chose pour lui. Et pour elle aussi… ah, ces deux engins…! comme disait ma grand-mère, qui en avait de bonnes.
En ce qui concerne Alain-Fournier, il suffit de lire sa correspondance avec Jacques Rivière pour s’apercevoir qu’il est un prosateur né. Le dossier Colombe Blanchet laisse également entrevoir ce qui aurait été un très beau livre.
Modiano est-il un grand écrivain ou un écrivain mineur ou simplement un bon écrivain ?
Je dirai un bon écrivain mineur…
1015
commentaires