de Pierre Assouline

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La République des livres
Quoi de neuf ? Max Aub

Quoi de neuf ? Max Aub

Le cas Max Aub illustre bien l’idée selon laquelle la vraie patrie d’un écrivain, c’est sa langue. Né Paris d’un père allemand exilé et d’une mère française, mort à Mexico, il avait possédé des passeports français, allemand, espagnol, mexicain au gré de ses naturalisations successives et de ses tribulations dans un siècle agité qui le contraignit non à l’exil mais aux exils sans fin. Alors, sa vraie patrie dans ce kaleidoscope d’identités ? Rien d’autre que sa langue, celle dans laquelle il écrivait lui qui en parlait tant. Rien ne pouvait mieux définir ce romancier cosmopolite, nouvelliste, essayiste, auteur dramatique et critique. Dans le Diccionario critico de la literatura mexicana 1955-2005 de Christopher Dominguez Michael, le critique littéraire dresse l’inventaire des écrivains « mexicains » en faisant se côtoyer les colombiens Gabriel Garcia Marquez, Alvaro Mutis, Fernando Vallejo et le « franco-allemand » Max Aub.

Jules Romains lui avait fait faire ses premiers pas en littérature. C’était en 1925 à Madrid lors d’une tertulia de fin de journée où l’avait entrainé l’académicien, l’une de ses discussions amicales typiquement espagnoles que l’on retrouve dans les cafés à travers le pays, au café Regina avec les poètes Salinas et Garcia Lorca, Manuel Azana. L’histoire culturelle n’avait pas totalement oublié cet infatigable agitateur d’idées. Son nom apparaît dans la chronique ici ou là à la faveur d’événements. Attaché culturel du gouvernement républicain en exil, c’est lui qui commanda à Picasso son tableau historique inspiré par le bombardement de Guernica. Lui qui collabora à l’écriture et au tournage de Sierra de Teruel (Espoir), le film de Malraux sur la guerre civile, à Los Olvidados de Bunuel parmi une cinquantaine d’autres films. Parfaitement au fait de l’évolution des milieux artistiques, il écrivit la biographie de Jusep Torres Campalans (Gallimard), canular qui fit date car il s’agissait d’un peintre imaginaire, compagnon de route des pionniers du cubisme, mais mis en scène dans son temps et dans ses œuvres avec une telle précision et une telle vraisemblance que des spécialistes en furent piégés.

Une grande exposition lui a été consacrée cet été au siège de l’Instituto Cervantes à Madrid, qui rendit justice à cette œuvre prolifique, à cette voix et ce regard sans pareils et à la présence au monde de ce passant considérable, au moment où la municipalité s’accordait enfin pour rebaptiser de son nom une salle de théâtre. Dans ses carnets, il notait :

« J’écris pour ne pas m’oublier. J’écris pour expliquer et pour m’expliquer ».600x400_max-aub

C’est dire si la récente publication de Trois monologues mais un seul de vrai (Tres monólogos y uno solo verdadero, traduit de l’espagnol par Anne Gimbert, éditions Portaparole), morceaux de théâtre qui datent de Mexico 1956, vient à point. La premier de ces trois monologues intitulé « Il n’y a pas si longtemps » est le meilleur, le plus poignant. Nous sommes à Vienne en 1938 dans un salon reconstitué sur une scène de théâtre (ce qui ne va pas sans rappeler l’atmosphère de Inconnu à cette adresse de Kressman Taylor). Des machinistes vont et viennent. Il fait très froid. Le chancelier Schuschnigg, détenu à l’hôtel Métropole, est mis à la torture par les nazis d’une manière assez originale : ils ont fixé au plafond de sa chambre un haut-parleur diffusant à fond nuit et jour ses propres discours plaidant pour la liberté de l’Autriche. Emma, l’unique comédienne de cette mise en abyme, se demande pourquoi elle survit alors qu’elle a enterré chrétiennement son fils à Barcelone où il était secrétaire du consulat d’Autriche (il est mort en prison, ce qui laisse à croire qu’il avait choisi son camp) et son mari tout près, au camp de Dachau déjà.

Elle récuse toute consolation de qui que ce soit. Surtout pas de pitié ! Jamais. De toute façon, au point de désolation où elle se trouve, rien de pire ne pourrait lui arriver :

« Je pense que Dieu ne peut pas me punir, car on a dépassé les bornes ».

Elle aimerait comprendre comment une vie peut soudainement s’effondrer, « comme ça ». Ce n’est pas parce qu’on se résout à la souffrance que l’on doit s’empêcher de crier la douleur de ses blessures. Tous les jours, après avoir balayé les rues comme on le lui en a intimé l’ordre, elle gravit les cent dix-huit marches de l’escalier pour regagner son taudis glacé où les robinets fuient car elle n’a plus le droit de prendre l’ascenseur depuis qu’on lui a trouvé « des origines ». Emma parle toute seule, ou presque car elle s’adresse à un absent, son mari. La peur, il n’est question que de cela. La peur partout en ville, celle des persécuteurs et celles des persécutés. La peur de ceux qui n’ont plus peur de Dieu.

« Il n’y a pas de pire venin que la peur… Quand je me mets à prier, je n’entends qu’une chose : « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? »

Et nous, lecteurs de Primo Levi, nous ne pouvons nous empêcher de faire résonner la plus terrible phrase de Si c’est un homme :

« Hier ist kein warum » (Ici il n’y a pas de pourquoi).

Alors elle triomphe de sa peur en se réchauffant au feu de sa haine. Difficile après une telle lecture, si aiguë, si coupante, de passer à la suite, malgré sa qualité. Un discours place de la Concorde en 1950 face à Staline et Truman. Les voilà apostrophés par un personnage banal dit « le Grand imbécile », voyageur de commerce d’une usine de broderie à Saint-Gall, qui a entrepris de répondre à la fameuse réplique du Troisième homme sur la Suisse réduite à l’invention du coucou (erreur historique puis que c’est le Bade-Wurtemberg !) à l’exclusion de toute participation au patrimoine mondial. C’est donc une apologie de l’helvétitude convoquant Rousseau et Calvin, bien sûr, mais aussi Guillaume Tell, Holbein, Saussure, Lavater, le multilinguisme… Cette défense et illustration du génie d’un pays par un homme qui croit encore au bon sens du genre humain, a quelque chose drôle, de réjouissant même, jusqu’à ce que le vendeur de rubans brodés se retrouve cerné par des automates en uniforme qui tirent sur ordre :

« Qui l’aurait cru ? L’ennui c’est qu’ils n’ont plus besoin de rubans brodés… »

L’édition de ces trois monologues a d’autant plus de prix qu’un faible nombre des écrits de Max Aub a été traduit en français. Il y a bien le fameux Manuscrit Corbeau (éditions Mare Nostrum), sur son internement dans un camp de l’Ariège, plusieurs fois adapté au théâtre en France. On cherche encore l’hardi éditeur qui commandera à un téméraire traducteur sa version de La calle de Valverde si souvent cité, ou encore son grand roman sur la guerre civile El laberinto màgico cycle constitué d’autant de romans qu’il avait connus de camps d’internement. Espérons que l’avant-goût offert par ce recueil de nouvelles les encouragera.

P.S du 18 décembre : Mon voeu a été exaucé à la vitesse grand V puisque Le Labyrinthe magique a été publié en six volumes dans une traduction de Claude de Fraysinnet par les Fondeurs de brique. Merci aux lecteurs attentifs !

(« Max Aub à gauche pendant le tournage de Sierra de Teruel d’André Malraux (à droite) calle Santa Ana à Barcelone » photos D.R.)

 

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, Théâtre.

1015

commentaires

1 015 Réponses pour Quoi de neuf ? Max Aub

JC..... dit: à

(Ici il n’y a pas de pourquoi)

Nulle part …..

Bloom dit: à

Sacré découverte que ce Max Aub, Passou, qui vaut bien un mauvais jeu de mots: voilà poindre l’aube d’une reconnaissance visiblement bien méritée!

Bloom dit: à

la vraie patrie d’un écrivain, c’est sa langue.

Vous voulez dire la langue dans laquelle il écrit, n’est-ce pas? A cet égard, le cas des écrivains indiens/pakistanais/bangladais/sri lankais est atypique: s’ils souhaitent « se limiter » au marché intérieur, ils peuvent écrire dans leur langue, que ce soit l’hindi/l’ourdou, le bengali, le tamoul, trois grandes langues de culture. En revanche, s’ils ont pour ambition de toucher le vaste lectorat anglophone hors de leurs frontières, ils écrivent en anglais. Ils auraient donc plusieurs patries, ce qui est difficilement concevable pour nous…

Clopine dit: à

Bon. On attend Pablo75…

JAZZI dit: à

Après « la guerre d’Espagne n’est pas finie » et le Goncourt à Vuillard, ce « Quoi de neuf » rétroactif !
Quand on avance, Passou recule.
Comment veut-il qu’on… ?

JC..... dit: à

RAS LE BOL !

Titre du billet :
« Quoi de « neuf » ? Max Aub »

Pourquoi pas Simon de Montfort ?…
Tant qu’on y est…

la vie dans les bois dit: à

quoi de neuf ?

Que du vieux

« souffrance, douleur », comme à Venise, et maintenant en plus, et pour moins cher: la peur.

Vous ne connaissiez pas Teruel ?

Je vous conseille le site d’Albarracin, une merveille hors saison.

Je voulais juste rectifier qqchse qui me paraît déplacé dans le billet. De mémoire, car je n’arrive pas à remettre la main sur ce petit livre. Une histoire d’amitié trahie, et de vengeance.

C’est à propos du livre de Kressmann Taylor, ( elle a un prénom, et maintenant ce serait bien de le lui rendre !) l’action NE SE SITUE PAS DANS UN SALON A VIENNE EN 1938.
Ce court récit, dont j’ai dû dire qq mots sur ce blog se passe en Amérique, et en Allemagne.
Si vous voulez le spoiler: Deux amis associés dans une galerie d’Art, l’un Juif, l’autre Allemand, dans les années 30 se séparent. L’Allemand retourne dans son pays, et adhère à l’idéologie nazie. S’en suit une correspondance écrite.
Son ami juif, resté en Amérique, au moment où la situation devient dangereuse pour ses proches en Allemagne, demande secours à son associé, devenu influent dans l’appareil nazi. Ce dernier feint de ne pas pouvoir, ou je ne me souviens plus, mais de toute façon refuse le service demandé.
L’ami resté en Amérique se met alors à écrire des lettres à son ami, de plus en plus pressantes, sachant que le courrier du destinataire est ouvert par les services nazis, avant distribution. Ces lettres deviennent par leur demande insistante, en rappel d’une amitié oubliée par le nouveau nazi, très vite compromettantes pour ce dernier.
Et on assiste à cette vengeance implacable de l’ami juif resté en Amérique, qui comprend que ses proches ne seront pas sauvés par le nazi. Lequel se rend compte du piège qui lui est tendu, finalement.
Et la sanction tombe: retour de la dernière lettre envoyée en Allemagne: inconnu à cette adresse.

Récit extraordinaire qui ne fut pas réédité pendant des années et on doit à quelques professeurs courageux, ce choix de lecture ( niveau collège)

Et puis qqchose qui  » nous » tient à coeur, nous lecteurs de P. Levi.
On ne le lit pas en schleuh, et ce sera pas demain la veille.
J’ajoute que la phrase mise en exergue ne figure pas dans le texte en prose poétique  » Si c’est un homme » au début du récit, homonyme.

la vie dans les bois dit: à

quoi de neuf ?

Que du vieux

« souffrance, douleur », comme à Venise, et maintenant en plus, et pour moins cher: la peur.

Vous ne connaissiez pas Teruel ?

Je vous conseille le site d’Al#barracin, une merveille hors saison.

Je voulais juste rectifier qqchse qui me paraît déplacé dans le billet. De mémoire, car je n’arrive pas à remettre la main sur ce petit livre. Une histoire d’amitié trahie, et de vengeance.

C’est à propos du livre de Kressmann Taylor, ( elle a un prénom, et maintenant ce serait bien de le lui rendre !) l’action NE SE SITUE PAS DANS UN SALON A VIENNE EN 1938.
Ce court récit, dont j’ai dû dire qq mots sur ce blog se passe en Amérique, et en Allemagne.
Si vous voulez le spoiler: Deux amis associés dans une galerie d’Art, l’un Juif, l’autre Allemand, dans les années 30 se séparent. L’Allemand retourne dans son pays, et adhère à l’idéologie nazie. S’en suit une correspondance écrite.
Son ami juif, resté en Amérique, au moment où la situation devient dangereuse pour ses proches en Allemagne, demande secours à son associé, devenu influent dans l’appareil nazi. Ce dernier feint de ne pas pouvoir, ou je ne me souviens plus, mais de toute façon refuse le service demandé.
L’ami resté en Amérique se met alors à écrire des lettres à son ami, de plus en plus pressantes, sachant que le courrier du destinataire est ouvert par les services nazis, avant distribution. Ces lettres deviennent par leur demande insistante, en rappel d’une amitié oubliée par le nouveau nazi, très vite compromettantes pour ce dernier.
Et on assiste à cette vengeance implacable de l’ami juif resté en Amérique, qui comprend que ses proches ne seront pas sauvés par le nazi. Lequel se rend compte du piège qui lui est tendu, finalement.
Et la sanction tombe: retour de la dernière lettre envoyée en Allemagne: inconnu à cette adresse.

Récit extraordinaire qui ne fut pas réédité pendant des années et on doit à quelques professeurs courageux, ce choix de lecture ( niveau collège)

Et puis qqchose qui » nous » tient à coeur, nous lecteurs de P. Levi.
On ne le lit pas en schleuh, et ce sera pas demain la veille.
J’ajoute que la phrase mise en exergue ne figure pas dans le texte en prose poétique » Si c’est un homme » au début du récit, homonyme.

la vie dans les bois dit: à

Ah, non, y’a erreur « Passou », Al#barracin, n’a rien à voir avec le nom du rdlien qui poste chez vous.

Je vous en demande bien pardon, de bien vouloir ne pas « nous » prendre pour des crétins.

Au XIIe siècle, Al#barracin a été le siège de la Taïfa d’Al#barracín. C’est le nom de la dynastie qui y régnait, les Banou Razin, qui par déformation est à l’origine du nom de la ville Al#barracin.
wiki

Bloom dit: à

Jusep Torres Campalans était le compagnon de Nat Tate, qui a donné son nom à la célèbre galerie londonienne (Nat Tate: An American Artist 1928–1960, W. Boyd).

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…si, vous en êtes, encercler de partout,…par des endoctrinés et nationalistes, de ces concepts d’économies sociale à inquisitions,…
…ces prétextes à violer, les propriétés privés, ( comme leurs bordels, caravanes qui passent ) ,…par le droit du sol, qui n’est qu’obsolètisme , puisque  » issus  » de vandales, barbares et autres goths,  » installer,…qui n’ont rien à faire, dans l’empire romain, et sont étrangers, en occident,!…déjà,!…jaloux de tout, historiques en diables pour votre intranquillité,…
…la solution finale, pour qu’ils retournent aux champs des cons,!…la bombe atomique, sur toutes ces régions d’Europe,!…
…un point final, sur tout, ses goths, à retourner, dans leurs haines, persécuteurs et persécutés, perpétuels de tout,…
…des mini-bombes écologistes de droites à gauches,…
…les miss, ne seront, que plus belles romaines, poils aux culs,!…
…vive l’Europe, des cons sans merci, à notre guise,!…
…vivre en vacances, en plein champs de batailles,!…Waterloo, Waterloo,…
…laboratoires des pouvoirs,…lèches-bottes,…et banques, pour reconstruire chacun, qui sont Israël, qui la terreur de vivre ensemble, et ses C4,…le bonheur en vacances,!…etc,…
…tu vas pas envoyez ce torchon brûlant, si,!…le feu, sur l’Europe, et qu’il n’en reste rien,…Ollé,…
…qui peut ,e moins peut le plus,…
…dieu, reconnaitra, les siens, pour cracher dessus,…Ah,!Ah,!…etc,!…
…la modération en gorges profondes,!…
…aux boudins et choucroutes,!…suivants,…c’est beau,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…que la paix, soit avec vous, sodomisez-vous, à-men,!…du pognon,…Ah,!Ah,!…
…Crésus, à ses oboles,!…il m’en manque une,!…nom de Zeus,!…etc,!…

Widergänger dit: à

Gérard Malgat, Max Aub et Manuel Azaña, l’écriture au service de la République, Éd. Arkheia, hors-série 2, Azaña, 2008
La correspondance avec Malraux :
http://journals.openedition.org/ccec/4975

Bloom dit: à

son internement dans un camp de l’Ariège

Le camp du Vernet d’Ariège, qui servit à l »hivernage des troupes coloniales (tirailleurs sénégalais) pendant la Grande Guerre, avant de devenir camp d’internement pour les Républicains espagnols, puis les étrangers indésirables (Degrelle, fripouille belge était du lot) et les Juifs sous Vichy. Le grand Arthur Koestler (Le zéro et l’infini, La 13e tribu) y fut interné. Le Vernet d’Ariège était directement relié par le rail à Auschwitz et Dachau.
http://www.ariege.com/decouvrir-ariege/occupation-et-resistance/camp-le-vernet
« Sur les rails est un ancien wagon de train, identique à ceux qui ont transporté les internés aux camps de la mort. A l’intérieur, une plaque identifie une quarantaine d’enfants juifs, âgés de 2 à 17 ans, qui ont été déportés du Vernet à Auschwitz le 1er septembre 1942 ».

Widergänger dit: à

Malraux à Bergamin : « Te digo que pongas atención a esto : considero a Max Aub suficientemente honesto, pero capaz también de numerosos errores por el gusto a la intriga y por darse importancia »

Jadis la revue Action poétique a consacré un n° à José Bergamin, le n°54, où j’avais publié quelques poèmes alors que j’étais lycéen en classe de 1ère au lycée Chaptal, en 1972, l’année où j’ai découvert le Portugal, surtout Tavira tout au sud.

Widergänger dit: à

Dans ma classe de 3ème, où j’étudie Candide, de Voltaire, la plupart d’entre eux (donc 15 ans, issus de la bonne bourgeoisie française) ignore le sens du verbe « persécuter », ignore tout de la Shoah, y compris le mot « Shoah », ignore tout de l’Inquisition à Lisbonne et en Espagne, y compris le mot « Inquisition ». Voilà où on en est en France aujourd’hui.

bérénice dit: à

où j’avais publié quelques poèmes alors que j’étais lycéen en classe de 1ère au lycée Chaptal, en 1972, l’année où j’ai découvert le Portugal, surtout Tavira tout au sud.

oui évidemment, il fallait bien que vous y trouvassiez matière à poser vos lauriers.

bérénice dit: à

un mauvais jeu de mots:
tous sont mauvais, excusez ma mauvaise humeur coutumière.

Widergänger dit: à

Max Aub y Francia o la esperanza traicionada, Gérard Malgat, fut publiée en 2007 à Séville, par les éditions Renacimiento.

P. comme Paris dit: à

« alors que j’étais lycéen en classe de 1ère au lycée Chaptal, en 1972, l’année où j’ai découvert » :
– La masturbation intellectuelle.
– L’enculage de mouche.

Widergänger dit: à

La correspondance avec Malraux n’a apparemment aucun intérêt sinon d’érudition.

Son roman sur la guerre d’Espagne est-il réédité ? J’irai voir ça à Barcelone la prochaine fois que j’y vais.

Widergänger dit: à

Il n’en faut pas beaucoup pour vous enflammer, mes pauvres chéris…! Mais je comprends votre ferveur…

Delaporte dit: à

« Voilà où on en est en France aujourd’hui. »

Voilà qu’aujourd’hui, changement de disque, Wgg nous dit que ses élèves sont ignorants. En tout cas, ce n’est pas lui, avec son sens pédagogique défaillant, qui va les instruire. Pauvres jeunes têtes blondes !

Widergänger dit: à

Max Aub écrivit une lettre au président Auriol pour obtenir un visa. On pense aussi à Boulgakov écrivant à Staline pour lui demander de l’expulser d’URSS… Là aussi c’est la peur qui domine, on est en juillet 1929 :

« À chaque nouvelle publication, la critique s’intéressait d’un peu plus près à ma personne ; je me saisis de l’occasion pour faire remarquer qu’aucune de mes œuvres, qu’il s’agisse de textes de prose ou de théâtre, n’a jamais suscité nulle part aucun écho favorable. Au contraire, plus j’étais connu en URSS et à l’étranger, plus rageuses se faisaient les critiques. Pour finir, ça a été un déferlement d’injures. /Toutes mes œuvres ont eu droit à des commentaires d’une monstrueuse malveillance, mon nom a été traîné dans la boue et pas seulement dans la presse périodique. En témoignent des ouvrages comme la Grande Encyclopédie soviétique et l’Encyclopédie littéraire. »

la vie dans les bois dit: à

Pour faire suite à mon message concernant KRESSMANN TAYLOR, elle se prénomme Katherine.

Comme ELLE N’EST PAS LUE sur la rdl, et que son histoire  » Inconnu à cette adresse » n’a rien à voir avec ce qui est indiqué dans le billet: « Nous sommes à Vienne en 1938 dans un salon reconstitué sur une scène de théâtre (ce qui ne va pas sans rappeler l’atmosphère de Inconnu à cette adresse de Kressman Taylor) »

Il faut remercier l’éditeur des editions Autrement, sans qui elle serait restée une illustre inconnue en France, et dans certains collèges .

Son histoire est très mystérieuse, pratiquement placé sous silence aux US, aussitôt paru, son premier livre n’a été édité en France qu’en 1995.

« Etrange destin que celui de Kressmann Taylor, resurgie de l’oubli juste avant de mourir, et qui, hélas! n’aura pu assister au récent triomphe en France de son livre phare, qu’on s’est arraché à quelque 300 000 exemplaires. Certes, Inconnu à cette adresse, nouvelle fulgurante, avait déjà connu sa petite part de gloire lors de sa première publication aux Etats-Unis, en 1938. Cet échange épistolaire entre un juif américain et un galeriste californien d’origine allemande retourné dans son pays et devenu antisémite avait même créé un véritable choc en dévoilant la véritable nature du régime nazi. Mais qui aurait imaginé que ce texte ferait un tabac en France soixante ans plus tard? Surtout pas Henri Dougier, encore éberlué. «Le livre m’est tombé par hasard entre les mains. Un petit éditeur américain l’avait exhumé en 1995 sans même savoir que Kressmann Taylor était toujours vivante. Une amie m’a fait passer le texte, que j’ai publié sans publicité particulière.» »

Claudio F. dit: à

Le labyrinthe magique traduit en français.

1. Campo cerrado
2. Campo abierto
3. Campo de sangre
4. Campo francés
5. Campo del moro
6. Campo de los almendros

6 tomes. 2 272 pages.

Ed. Les fondeurs de brique traduction de Claude de Frayssinet.

http://fondeursdebriques.free.fr/catalogue.html

Un exemple de son humour: (en français, poche, Libretto)

« Hacía un frío de mil demonios. Me
había citado a las siete y cuarto en la
esquina de Venustiano Carranza y San
Juan de Letrán. No soy de esos hombres
absurdos que adoran el reloj
reverenciándolo como una deidad
inalterable. Comprendo que el tiempo es
elástico y que cuando le dicen a uno las
siete y cuarto, lo mismo da que sean las
siete y medía. Tengo un criterio amplio
para todas las cosas. Siempre he sido un
hombre muy tolerante: un liberal de la
buena escuela. Pero hay cosas que no se
pueden aguantar por muy liberal que uno
sea. Que yo sea puntual a las citas no
obliga a los demás sino hasta cierto
punto; pero ustedes reconocerán
conmigo que ese punto existe. Ya dije
que hacía un frío espantoso. Y aquella
condenada esquina está abierta a todos
los vientos. Las siete y media, las ocho
menos veinte, las ocho menos diez. Las
ocho. Es natural que ustedes se
pregunten que por qué no lo dejé
plantado. La cosa es muy sencilla: yo
soy un hombre respetuoso de mi palabra,
un poco chapado a la antigua, si ustedes
quieren, pero cuando digo una cosa, la
cumplo. Héctor me había citado a las
siete y cuarto y no me cabe en la cabeza
el faltar a una cita. Las ocho y cuarto,
las ocho y veinte, las ocho y veinticinco,
las ocho y media, y Héctor sin venir. Yo
estaba positivamente helado: me dolían
los pies, me dolían las manos, me dolía
el pecho, me dolía el pelo. La verdad es
que si hubiese llevado mi abrigo café, lo
más probable es que no hubiera
sucedido nada. Pero esas son cosas del
destino y les aseguro que a las tres de la
tarde, hora en que salí de casa, nadie
podía suponer que se levantara aquel
viento. Las nueve menos veinticinco, las
nueve menos veinte, las nueve menos
cuarto. Transido, amoratado. Llegó a las
nueve menos diez: tranquilo, sonriente y
satisfecho. Con su grueso abrigo gris y
sus guantes forrados:
—¡Hola, mano!
Así, sin más. No lo pude remediar:
lo empujé bajo el tren que pasaba. Triste
casualidad. »

Claudio F. dit: à

Gérard Malgat : «André Malraux et Max Aub : l’Espagne au coeur de l’amitié. 1re partie : la guerre est infinie (1936-1956)» – (PAM n° 1, 2001)
Gérard Malgat, Professeur à l’Université Paris X – Nanterre, revient sur les relations entre deux écrivains engagés dont l’amitié s’est nouée au cours de l’aventure espagnole et développée dans son souvenir : André Malraux et Max Aub.

*

« Longtemps, dire Merci à Max Aub, fut dire Merci à l’Espagne. Puisqu’il est aujourd’hui séparé de son pays, que les remerciements de la France, qui ne l’a pas oublié, ne s’adressent plus qu’à lui. » Ainsi écrivait André Malraux en 1966 à propos d’un homme, Max Aub, qu’il avait rencontré trente ans auparavant, et avec qui il n’avait cessé depuis lors d’entretenir une amitié sans faille. Deux vies engagées dans le siècle, deux destins portant l’empreinte de ses séismes guerriers et politiques, deux œuvres littéraires qui connurent une destinée radicalement différente. Car si Malraux connut la gloire dès ses premiers ouvrages, Max Aub ne put jamais rencontrer ses lecteurs : ses exils successifs reléguèrent l’homme et son œuvre dans un anonymat que l’Histoire imposa jusqu’au dernier souffle de vie. Depuis trois ou quatre ans, Max Aub réapparaît dans l’actualité littéraire espagnole : les éditions se multiplient, notamment grâce aux efforts de la Fondation qui porte son nom. Puissent ces quelques lignes contribuer à sa connaissance en France, et apporter un éclairage sur l’engagement d’André Malraux en Espagne, engagement inscrit, pensons-nous, au plus profond de son exceptionnelle trajectoire.

la vie dans les bois dit: à

Pour ceux qui ont suivi le bus à Mexico, il faut préciser que Diego Rivera a bien connu Picasso, lors de ses périples en  » Occident ».

Il est notamment allé en Espagne et en a dressé un portrait très juste,
Qui fait écho à ce qui déclencha la révolution mexicaine de 1910, et ce qui fut aussi à l’origine de la révolution espagnole en 1936.

christiane dit: à

Un article de Philippe Lançon (Libération) qui cerne de près la vie d’exilé de Max Aub :
http://next.liberation.fr/livres/2009/07/09/1936-aub-du-peuple_569440
Je retiens qu’en 1939, cet écrivain et homme de théâtre est exilé en France depuis la défaite républicaine et qu’il écrit le premier livre d’une série de six : Campo Cerrado…

la vie dans les bois dit: à

La chronique Ph. Lançon, est comme très souvent, impeccable.

Et on apprend des choses.

« Il arrive que l’entêtement du chercheur soit récompensé. Parfois un peu trop tard, cependant. C’est ce qui s’est passé avec Djelfa 41-43. Un camp d’internement en Algérie (Paris, Riveneuve éditions, 2015), livre où sont réunis – afin de retracer l’histoire et la vie de ce lieu emblématique où furent déportés, avec beaucoup d’autres et comme Max Aub, plusieurs centaines d’Espagnols »

http://journals.openedition.org/ccec/5693

bouguereau dit: à

« Hier ist kein warum »

und ich frag mich

bouguereau dit: à

calvin holbein..helvetrie

bouguereau dit: à

En revanche, s’ils ont pour ambition de toucher le vaste lectorat anglophone hors de leurs frontières, ils écrivent en anglais. Ils auraient donc plusieurs patries, ce qui est difficilement concevable pour nous…

hallons..c’est gentil..mais pas pour toi kabloom

bouguereau dit: à

ignore tout de l’Inquisition à Lisbonne et en Espagne, y compris le mot « Inquisition »

t’es bon qu’à leur donner des idées dracul

Pablo75 dit: à

@ bérénice

« La seule chose que suscite un tel engrangement de bouquins se situerait pour moi dans la notion du temps (pour les lire) et d’espace (pour les stocker) avec peut-être pour explication une peur de manquer non seulement de temps et d’espace mais de matière à reflexion qui chez Pablo demeure incompréhensible, une angoisse? est-il passé à côté d’événements marquants sans les voir ni les comprendre et tenterait-il ainsi de ne rien louper de ce qui s’est écrit d’important… »

C’est étonnant les problèmes de compréhension des choses les plus simples qu’ont certaines femmes. Maintenant on fréquente les bouquinistes par « peur de manquer […] de matière à réflexion » ou par « angoisse » d’être « passé à côté d’événements marquants sans les voir ni les comprendre ». Si j’écrivais des romans et j’avais un personnage de femme qui dit des bêtises à propos d’un amateur de livres, je ne pourrais jamais inventer celles-là.

Il y a pas mal d’années, une autre femme, très intelligente pourtant (prof de philosophie politique à l’université), même si affectivement
elle était analphabète et sexuellement très ennuyeuse, voyant que je préférais mes virées chez les bouquinistes à des après-midi chez elle, m’a dit que j’étais « un primitif », parce que j’aimais trop « la chasse » au livres, marcher longtemps aux Puces (territoire symbolique de chasse s’il en est) à la recherche « des proies » apparues d’un coup, par surprise, comme les lapins dans la garenne.

Alors, serais-je un cro-gmagnon chasseur de proies en papier, angoissé de n’avoir pas compris des événements marquants et qui a peur de manquer de matière à réflexion? Ou plus simplement, les femmes délirent quand elles voient que les hommes préfèrent
s’adonner à des activités amusantes que de s’emme.rder avec elles?

Widergänger dit: à

Gérard Malgat (Ablis – 1951) est instituteur à l’école publique. Docteur en langue et littérature espagnoles de l’université de Paris Ouest Nanterre la Défense. Il a publié en 2013 aux éditions L’atinoir Max Aub et la France ou l’espoir trahi et Gilberto Bosques, la diplomatie au service de la liberté.

JC..... dit: à

Quittons nous sur une bonne nouvelle : nous avions un HARVEY en la personne de votre serviteur …. et c’était fort peu.

Joie ! Joie ! Pleurs de joie !

Son dernier message nous le confirme ! Avec Pablo, nous avons désormais un …. SUPER.HARVEY !!!

la vie dans les bois dit: à

la fin de cet excellent papier de Ph. Lançon ne montre pas un visage très  » humain » de M. Aub

« Le journal de Max Aub s’achève le 19 juillet 1972, trois jours avant sa mort, sur une conversation avec un vieil ami, qui a jadis lâché des noms aux franquistes après torture. Trente ans après, il se justifie encore : «Et ils ont amené ma femme, enceinte de sept mois. Ils l’ont dénudée. Ils l’ont mise à terre devant moi et ils m’ont dit : si tu ne parles pas, on la tabasse jusqu’à ce qu’elle crève.» Il parle et passe dix-sept ans en prison, où il écrit des vers. Aub lui répond : «Tu comprendras que, quelles que soient les raisons, trois compagnons sont morts à cause de toi.» Puis il lui rappelle qu’un autre ami commun, derniers mots du journal et de l’écrivain, a su la fermer. »

Dans cette situation qu’il n’a pas eue à connaître, peut-être que effectivement, il vaut mieux la fermer.

bouguereau dit: à

les femmes délirent quand elles voient que les hommes préfèrent s’adonner à des activités amusantes que de s’emme.rder avec elles?

pédro ‘l’homme couvert de femmes analfabêtes’..sapré pédro..dans une main la tête à dracul..et de l’autre celle a pédro..tu peu cogner fort pour hallumer lfeu dédé..ce soir tu manjras froid

bouguereau dit: à

Pourquoi pas Simon de Montfort ?

il est pas mort lapidé par les femmes jicé?..ha le gros wenschtein il est mal barré

Widergänger dit: à

Si Max Aub avait une authentique admiration pour Malraux, il semble que Malraux n’ait jamais éprouvé qu’une belle indifférence pour Max tout au long de sa vie. Aucun échange personnel, ni au sujet de la littérature ou de l’art. Malraux campé dans son personnage de grand écrivain et de ministre hautain fréquentant ls grands de ce monde, Max dans celui de traîne-misère et de sous-fifre.

Pablo75 dit: à

À propos d’espace pour mettre les livres (moi ça va, j’en trouve toujours encore chez moi), l’autre jour j’ai entendu J. d’Ormesson dire, dans l’une des archives exhumée après sa mort, que l’un de ses livres de chevet était « L’étonnement philosophique » de Jeanne Hersch. Or, ce livre, dans sa version Folio Gallimard, cela fait des années que je le vois deux fois par jour en ouvrant un grand placard que j’ai dans la salle de bain, dont toute la partie haute est occupée par des livres de philo. Je l’ai donc enfin sorti et j’en ai lu le chapitre sur Saint Augustin, en prenant un grand plaisir à le faire, puisque c’est un excellent résumé de sa pensée (et je ne l’ai pas encore remis à sa place parce je pense lire d’autre chapitres, comme ceux dédiés à Spinoza, Nietzsche ou Kierkegaard).

Voilà à quoi sert d’avoir une grande bibliothèque (qu’on fait aussi pour la léguer à ses enfants, soit dit en passant).

(Esperons que Blabla-Widergänger ne lisse pas ceci et, profitant que tous les commerces sont ouverts aujourd’hui, sorte tout de suite pour acheter ce livre et se mette à nous le résumer dès demain de façon chaotique et pendant des mois en nous faisant croire qu’il s’agit de ses propres réflexions sur des grands penseurs – chose que seul le très naïf Paul Edel pourrait croire encore).

Pablo75 dit: à

Blabla-Widergänger vient d’apprendre l’existence de Max Aub et sans perdre une minute il essaie déjà de nous faire croire, avec l’aide de Youtube et la Wikipedia, qu’il en est un spécialiste – tout montrant, comme à son habitude, son manque total de discernement, comme le prouve le fait qu’il puisse comparer Boulgakov risquant sa vie en écrivant à Staline avec Aub en écrivant depuis le Mexique au président Auriol pour une affaire de visa !!

Widergänger dit: à

Difficile de n pas s’mm.rdr au lit avec un Pablo75, même quand il tire au 75… Il a le canon bouché…

JC..... dit: à

« une autre femme, très intelligente pourtant (prof de philosophie politique à l’université), même si affectivement
elle était analphabète et sexuellement très ennuyeuse » (Pablito)

Exact ! Je l’ai toujours vérifié !

Chez les femmes, la philosophie les rend ennuyeuses lorsqu’il faut, affectivement, qu’elles grimpent au rideau pour être, sexuellement, actives au sommet de l’armoire aménagée en conséquence !…

bouguereau dit: à

chose que seul le très naïf Paul Edel pourrait croire encore

il en croit pas hun mot..c’est dla basse politique de blog..warum pasque c’est naturliche

Widergänger dit: à

Pablo75 met ses livres de philo dans sa salle de bain, c’est trop drôle! Il ouvre son placard, béat. Puis prend son bain, ravi de la crêche ; on imagine la scène d’ici.

bouguereau dit: à

comme le prouve le fait qu’il puisse comparer Boulgakov risquant sa vie en écrivant à Staline avec Aub en écrivant depuis le Mexique au président Auriol pour une affaire de visa !!

là tu marques hun point pédro..mais c’est un petit mesquin

Widergänger dit: à

J’ai jamais prétndu connaître Max Aub. Le canon de 75 tire plus vite/vit que son ombre…

bouguereau dit: à

Pablo75 met ses livres de philo dans sa salle de bain

..toi c’est des chorizo et des ramons et du rioja dracul..des bouquins de philo ça fait trés afrecnhézado..t’es vraiment un bourrin

bouguereau dit: à

bonne clopine elle y met son âne et son foin..

bouguereau dit: à

ceci dit j’ai une copine à la camapgane qui a mis une botte de paille pour s’assoir s’essuyer les pieds..pour poser son cohiba hallumé c’est pas mal

Janssen J-J dit: à

C’est pas avec les tertulia d’icite qu’on va apprendre des trucs sur ce max aub, pour moi jusqu’ici inconnu du bataillon. Apparemment ses crimes exemplaires traduits en 56 redeviennent à la mode. J’ai cru à un mauvais remake du personnage central des Bienveillantes, Max Aue…, mair rin àvoir… si quand même un peu, ça a toujours un peu à voir avec les périodes troub’, on n’en sort jamais trop. Mais enfin passoul aime, passoul parle de ce qu’il veut, hein, passoul parle de l’actu… Bonne fin de dimanche, l’a pas dû êtr’ trop réjouissante, l’expo César à Beaubourg (?)

bouguereau dit: à

son cohiba

jdsi ça pasque c’est bientôt noel dgiovani..vas pas croire..j’en fume que 5 par an

Widergänger dit: à

Car chez cet écrivain qui si souvent a recours à la poétique du faux (cf. Rosa Maria Grillo (dir.), La poetica del falso : Max Aub tra gioco ed impegno, 1995) il convient de douter beaucoup. D’ailleurs, le soupçon dans lequel se trouve pris si souvent le lecteur est l’une des fascinations de l’œuvre

Pablo75 dit: à

Sur l’article de Passou:

« d’une tertulia de fin de journée où l’avait entrainé l’académicien, l’une de ses discussions amicales typiquement espagnoles que l’on retrouve dans les cafés à travers le pays… »

Une « tertulia » ce n’est pas tout à fait une « discussion » mais une réunion régulière, tous les jours après le travail (comme celle d’Ortega y Gasset dans les locaux de la « Revista de Occidente » ou celle de César González-Ruano bien plus tard dans le Café Gijón) ou toutes les semaines, dans des cafés ou des lieux publics (comme el Ateneo de Madrid), autour souvent d’un grand « personnage »: on va à la tertulia de Ortega, ou à celle de Ramón Gómez de la Serna, ou à celle de Valle-Inclán (il y en avait beaucoup surtout à Madrid dans le premier tiers du XXe siècle – voir sur ce thème les très intéressantes mémoires en 3 volumes « La novela de un literato » de Cansinos-Assens, écrivain très admiré par Borges).

Dans les tertulias on parle surtout de l’actualité politique et littéraire et on profite pour critiquer ceux de la tertulia d’en face. Mais on ne discute pas à l’espagnole, c’est-à-dire en criant à propos de tout et n’importe quoi. Dans las tertulias on va échanger des avis, s’informer des dernières nouvelles, parler littérature, dans un ton policé, puisque souvent il y a des gens importants qui y assistent. Je crois que c’est Gómez de la Serna qui raconte que quand Unamuno allait dans celle d’Ortega, tout le monde l’écoutait n’osant rien dire de peur de se faire rabattre le caquet par « Don Miguel », y compris Ortega lui-même.

Las tertulias sont un peu comme les clubs anglais, mais moins ridicules, plus naturelles, plus ouvertes.

« au café Regina avec les poètes Salinas et Garcia Lorca, Manuel Azana. »

Azaña n’était pas poète, mais essayiste, et futur dernier président de la « Segunda república » (il a écrit un Journal intime très important pour comprendre la période).

« El laberinto màgico » – l’accent en Espagne est de l’autre côté: mágico.

bérénice dit: à

…donner à des activités amusantes que de s’emme.rder avec elles?

je n’ai pas bénéficié de vos talents concernant les femmes et ne met aucunement en doute vote compétence à les satisfaire, toutefois votre pasion pour l’accumulation peut surprendre et sans qu’il vous faille y déceler une mauvaise pensée ou de mauvaises intentions dans mon propos qui ne questionnait que votre quête insatiable.De plus, il est tout à fait envisageable de procurer plus de plaisir à inventorier ses découvertes littéraires, en lire des extraits choisis qu’à tenter une partie de jambes en l’air dont on ne sait souvent si elle fut exactement réjouissante, passable ou tout à fait insipide.

Lacenaire dit: à

demandez donc à JC qui a bien connu Aub quad il vivait à Mexico avec christiane

bérénice dit: à

Maintenant on fréquente les bouquinistes par « peur de manquer […] de matière à réflexion

qu’y chercheriez vous d’autre en plus de goûter à la beauté d’une écriture, d’un style et à la profondeur des idées que certains ouvrages véhiculent, du questionnement qu’ils soulèvent, des doutes qu’ils injectent, de la critique qu’ils produisent, de la poésie qu’ils diffusent et que sans eux vous n’atteindriez pas?

bérénice dit: à

Mais je comprends votre ferveur…

On s’en fout et on se passe de votre compréhension.

Claudio F. dit: à

Outre son activité politique, Manuel Azaña est aussi un écrivain de renom. Il fut récompensé par le Prix National de Littérature en 1926 pour sa biographie Vida de Don Juan Valera, Son oeuvre la plus connue demeure La velada en Benicarló (1937), une réflexion sur la décennie des années 1930 en Espagne. Rédigées en exil avant de mourir, les mémoires de Manuel Azaña, intitulés Diarios, sont considérés comme l’un des documents historiques les plus importants pour la période de la Guerre Civile. (cf.wikipedia)

Widergänger dit: à

Je comprends votre frvur, bérénice. Mais je me fais du souci pour Titus.

Pablo75 dit: à

Sur Max Aub:

« …elle n’a plus le droit de prendre l’ascenseur depuis qu’on lui a trouvé « des origines »…. »

À ce propos, cela m’étonne que Passou ne relève pas un fait qui a joué un rôle important dans la vie de Max Aub: il était juif. Ce qui explique pas mal de ses errances et de ses exils. Sur le nom de son père, Friedrich, qui était allemand: « su apellido, alemán, es corrupción lingüística del participio hebreo A H U B, amado ». Et sa mère s’appelait Soshana Mohenwitz.

Max Aub il en a très peu parlé, mais en 1967, juste avant la Guerre des Six Jours il est allé en Israel, où il a écrit un livre de poèmes en utilisant la même méthode qu’il avait déjà utilisé 2 ans avant, dans son « Antología traducida »: attribuer ses poèmes à des faux poètes, dont il inventait la biographie (comme A.Machado avait fait avant lui avec ses « Apócrifos »). Le livre a été publié partiellement 10 ans après sa mort avec le titre « Imposible Sinaí » (1982) et en 2008 dans une édition complète avec le titre « Lamentos del Sinaí ».

L’un des poèmes de ce livre, qu’il attribue à un poète anonyme:

« ¿Sabrá alguien qué quiere decir judío?
Ni tú ni yo…
-No es como ser francés, polaco o ruso;
Ser judío es como ser apátrida.
Ser judío es otra cosa.
Tampoco es como ser cristiano, ateo,
deísta o mahometano.
Ser judío tampoco es ser sabra
Ni tampoco tener un pasaporte israelí
Ser judío –ríe un sefardí- es la hostia
-a menos de ser ortodoxo
y vivir en Mea Shearim,
haciendo el ridículo.
– Ser judío es ser hijo de Israel
y no creer en él.
-Ser judío es ser ateo
y rendir a Jehová culto.
Ser judío es ser soldado a machamartillo
y pacifista al mismo tiempo.
Ser judío es ser blanco, amarillo y rojo.
-No sabe nadie qué es un judío;
ni nadie sabe en qué consiste serlo.
-Y, sin embargo, se es.
-Como se nace negro.
-Por regla de Dios.
-Por regla de dos.
-Por regla de tres.
-Pero nadie sabe lo que es.

(Porque los hay de todos colores, altos, bajos, tontos, listos,
imbéciles, inteligentes, socialistas, anarquistas, reaccionarios,
comunistas, ricos, pobres, feos, guapos, regulares, trabajadores,
gandules, dormilones, despiertos, valientes, cobardes,
repugnantes, cojos, mancos, bizcos, miopes, bien plantados,
rubios, morenos, cobrizos, alemanes, franceses, griegos,
turcos, españoles. Todos judíos.)

Pero nadie sabe en qué consiste serlo ni la circuncisión es una marca de fábrica.
-No somos nadie -dice la vieja- frente al ido.
Es cierto para los demás: nadie es nadie.
Sólo los judíos saben lo que son. Mas nadie sabe lo que es un judío. »

Widergänger dit: à

De là à penser que notre canon de 75 va chercher ses munitions chez Wikipédia, il n’y a qu’un pas…

JAZZI dit: à

Son cohiba à la bouche et le cul sur la paille, pauvre le boug !

bérénice dit: à

je vous prierai de ne plus m’adresser de réponse, merci par avance. Comme le déclarait Pablo il arrive des compagnie ennuyeuses et je m’en passerais volontiers si possible.

bérénice dit: à

le précédent pour WGG, pour dissiper toutes méprises.

Widergänger dit: à

Pur préjugé que de croire que ses origines juives sont à l’origine des errances de sa vie. S’il est devenu Espagnol, c’est simplement en raison d ses origines allemandes. Le canon de 75 a mal ajusté son tir…

Widergänger dit: à

« Sólo los judíos saben lo que son. Mas nadie sabe lo que es un judío.  »

C’est tout à fait ça !

Passou dit: à

Merci Claudio F, je corrige

Merci pour ces précisions Pablo75 mais attention, un club anglais n’a rien à voir avec une tertulia : c’est un endroit à part (et non dans un café), fermé, élitiste, cher pour l’adhésion, où les hommes (longtemps exclusivement) ont pour déjeuner, faire du sport, fumer le cigare, les journaux et échanger small talk et surtout pas politique ou business ou arts &Lettres etc

Pablo75 dit: à

Sur le fond de l’affaire, c’est-à-dire, l’oeuvre de Max Aub, il faut dire qu’il est aujourd’hui connu en Espagne surtout grâce à une phrase qu’on cite souvent: « Se es de donde se hace el bachillerato » (On est d’où on passe son bac).

Pour moi c’est un écrivain de 3eme-4eme zone, sans style propre et dont les thèmes sont limités. Si l’on ne s’intéresse pas à l’histoire tragique de l’Espagne ou de l’Europe d’il y a 75-80 ans, ou on en a marre (comme c’est mon cas), c’est un écrivain qu’on peut zapper. Il n’est pas un grand romancier et encore moins un bon poète. Son livre le plus intéressant pour moi c’est son dernier, « La gallina ciega », qui est le journal de son retour en Espagne en 1969, 30 ans après l’avoir quittée, profitant d’une libéralisation du régime franquiste. Ce voyage a été dramatique pour lui, parce qu’il a vu que l’Espagne avait totalement changé et que tout le monde s’enf.outait de son retour, y compris les gens de gauche politisés. Il a voyagé dans tout le pays et il ne l’a pas reconnu. Et il s’est rendu compte qu’il était, comme tant d’autres auteurs espagnols exilés, à peu près oublié, que les jeunes espagnols ne s’intéressaient pas au passé et que l’Espagne était en train de devenir un pays capitaliste comme les autres avec une société de consommation en pleine expansion, où tout le monde attendait la mort du vieillard Franco pour retourner à la démocratie.

D’où un livre très amer parce que très lucide.

Widergänger dit: à

Il semble que Max Aub ait été très influencé par A. Gide et ses soties dans son art littéraire.

Widergänger dit: à

Le con qui zappe l’histoire de l’Europe… Fallait s’y attendre ! La France au fond du trou !

christiane dit: à

A twit’ vitesse.
Ne manque-t-il pas celui-ci ?
« Le Nouveau Magazine littéraire » veut faire vivre « la gauche hors les murs »…
« Le grand chambardement de la gauche touche aussi les médias. Lundi 18 décembre paraîtra Le Nouveau Magazine littéraire, qui ambitionne d’être la revue des débats de la « gauche hors les murs ». Pilotée par l’essayiste Raphaël Glucksmann, âgé de 38 ans et proche de Benoît Hamon, cette refonte du Magazine littéraire, fondé en 1966, affiche de hautes ambitions… »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/12/17/le-nouveau-magazine-litteraire-veut-faire-vivre-la-gauche-hors-les-murs_5231037_3236.html#CmhtUsLHh600ctAu.99

Et la littérature, alors ?

Pablo75 dit: à

@ Blabla-Widergänger

Tu ne peux pas aller aboyer ailleurs, chez Paul Edel, par exemple?

On était si bien sans toi ici…

Pablo75 dit: à

@ Claudio F.

Personne lit aujourd’hui Azaña en Espagne. Et même les espagnols cultivés ignorent qu’il était écrivain avant de devenir politique (comme Léon Blum, d’ailleurs).

Widergänger dit: à

Pablo75 fait partie des décérébrés d’aujourd’hui qui vivent suspendus dans leur vide abyssal. La France a sombré.

Max Aub nous revient au contraire comme un écrivain européen qui a beaucoup à nous dire sur notre culture qui est plus que jamais à la dimension de l’Europe et non pas d’une France étriquée avec sa vision provinciale de l’Anschluss ! À bas les cons comme Pablo75 !

Widergänger dit: à

C’est sûr qu’entre abrutis, vous vous entendez bien ! Je ne peux que faire tâche au milieu de tant de sublimes crétins…

Pablo75 dit: à

@ Passou

Je sais bien qu’un club anglais à peu à voir avec une tertulia, mais je vous rappelle que certaines tertulias étaient privées et entre des gens de la même classe sociale. J’ai cité les clubs anglais parce que le but final des réunions ressemble: ce sont des gens qui papotent tranquillement sur les affaires qui les intéressent.

Pablo75 dit: à

Et si on se cotissait pour payer Blabla-Widergänger pour qu’il dégage du blog pendant 6 mois, par exemple?

Moi je suis capable de payer pour ne plus le voir par ici.

Widergänger dit: à

De tout façon, on ne va pas confondre un British avec un madrilène ! Shocking… !

Widergänger dit: à

Mais je suis trop cher pour toi, mon pauvre chéri… !

bérénice dit: à

qui vivent suspendus dans leur vide abyssal

et si on évoquait votre misère sexuelle , autre vide abyssale. Vous apparaissez de plus drapé de prétentions , mais dans ce cas restez dans dans votre tour d’ivoire afin de ne pas être imortuné par cette société interlope et virtuelle, buvez à notre sante!

bérénice dit: à

abrutis, sublimes crétins, allez donc jouer à l’anchorète dans un désert de votre choix, avec un peu de chance vous rencontrerez un de ses sublimes sauvages qui vous débarrassera du siège de votre sublime entendement.

bérénice dit: à

importuné, anachorète, me excuses du soir, Boulogne ou Vincennes?

Widergänger dit: à

Votre bêtise n’a d’égale que votre vulgarité, ma pauvre bérénice. On n’en attendait pas moins de vous, la femme de Titus, qui détruisit le Temple et vola la Ménorah à Jérusalem !

Chaloux dit: à

« Ou plus simplement, les femmes délirent quand elles voient que les hommes préfèrent
s’adonner à des activités amusantes que de s’emme.rder avec elles? »

Que c’est vrai, on ne peut plus.

Pablo, le Brahms doit être intéressant, j’irai voir ça si j’en trouve le temps.

Paul Edel dit: à

Christiane, un espace « littéraire »,un vrai va disparaitre pour devenir une feuille de chou paroissiale tendance Hamon, gris..désolant..

Widergänger dit: à

Chacha brame le soir au fond des blogs…

bérénice dit: à

relisez vous, Cher WGG, je ne concours pas mais si je faisais parti d’un jury chargé de remettre une palme à l’invective méprisante et grossière , j’hésiterais, le bronze ou l’argent? car l’or ne s’accorderait pas au monticule que réussit à produire votre imupureté malhonnête mais je crains de redonder dans le pléonasme.

Widergänger dit: à

Sinistre, tu vux dir, mon Popaul ! La France a sombré, la gauche n’en parlons même plus ! Pourrie jusqu’à la moelle !

Widergänger dit: à

Mais je prends un malin plaisir à injurier les cons, c’est un de mes vices…

Chaloux dit: à

Un de tes vices, c’est surtout d’aimer les baffes.

Chaloux dit: à

Comme boumou…

Paul Edel dit: à

On va remplacer la liberté des écrivains,dans « le magazine littéraire » par deux ou trois mordus de « doctrines » et de carrière..désolant.

bérénice dit: à

Que c’est vrai, on ne peut plus.

et les hommes semblent ignorer que bien des femmes profitent de leur obsession sexuelle, passé le service rendu, elles se pssent aisément de l’agrément de votre présence tout au machisme assumé. Il en reste cependant, fréquentables sous tous rapports, amicaux, sentimentaux, familiaux, amoureux, intellectuels.

Chaloux dit: à

Marguerite Yourcenar est morte il y a trente ans aujourd’hui.

Chaloux dit: à

Le problème, Béré, ce n’est pas d’être un homme ou une femme. Le problème c’est l’irruption dans votre vie de ceux ou celles qui ne savent ni être tranquillement seuls, ni vous foutre la paix quand vous en avez besoin.

bérénice dit: à

20h03 vous devriez commencer par vous en coller quelques-unes par souci d’équité.

Chaloux dit: à

Béré, je vous ai répondu mais ma réponse est retenue…

Widergänger dit: à

Chacha, c’est le genre de con qui prend ses désirs pour la réalité sans jamais se rendre compte (tllment il est con) de son ridicule, en vieille bourrique bourru qu’il est…

Chaloux dit: à

« prend ses désirs pour la réalité »

Un luxe qui semble être devenu hors de ta portée, du moins ici. Par ailleurs, j’imagine, rien de changé.

Widergänger dit: à

Je sens que Chacha va nous pondre un discours sur sa Yourcenanar…

Widergänger dit: à

Chacha y sait plus quoi dire, alors y dé/lire. C’est tout ce qu’y sait faire !

bérénice dit: à

pour ce que j’aurais à en faire, vous l’indifférent, cruel, méfiant,voleur, manipulateur, inhumain, égoïste, rentier, injuste, inconséquent, préférant les p.tains aux honnêtes femmes, pour sûr elles sont plus excitantes et j’imagine sans peine que vous y trouvez de quoi distraire votre intellectualité.

bérénice dit: à

continuez de protéger vos adresses, on ne sait jamais , au cas où je puisse devenir autre chose que votre victime et d’un autre genre inoffensif, distribuez voos largesses aux culs qui les méritent.

Widergänger dit: à

Mais c’est qu’elle est en train de nous péter un câble, notre bérénice ! Mais faut se calmer, ma petite chatte, tout doux, tout doux… Je n’apprécie que les chiennes soumises…!

Chaloux dit: à

bérénice dit: 17 décembre 2017 à 20 h 14 min

A qui elle cause?

JAZZI dit: à

« me excuses du soir, Boulogne ou Vincennes ? »

Un promeneur a retrouvé le corps démembré d’une femme de + de cinquante ans, dans le bois de Boulogne, hier, bérénice !

Widergänger dit: à

Bérénice fait régner sur c blog un terreur vraiment insupportable ! Je tremble d’effroi.

Chaloux dit: à

Et avec ton amoureuse kiévoise, Blabla, tu en es où? Toujours dindon?

bérénice dit: à

qu’inoffensif. La lutte des classes, bourgeois puants contre prolo sans défenses ni preuves des préjudices, restez donc dans ce berceau qui vous a vu naître et grandir.

Widergänger dit: à

Ls meilleures, bérénice, ce sont les honnêtes femmes qui n’aspirent qu’à devenir de bonnes p… Avec les autres on s’ennuie très vite au lit.

Chaloux dit: à

Pauvre Blabla…

bérénice dit: à

A vous, Chaloux, qui sans scupules vraisemblablement shooté a su affamer une femme accompagnée d’un enfant, pas à un autre et à vous et à toutes les saloperies que vous nous avez avec l’indifférence la plus totale laissé vivre. Allez au diable, vous, votre érudition, votre musique virtuose et crépusculaire.

Widergänger dit: à

Chacha est un fieffé salaud, mais on le savait déjà !

Chaloux dit: à

Bérénice, de quoi parlez-vous? Z’êtes vraiment frappée, mais pas au coin du bon sens…

bérénice dit: à

20h22 il me semble vous avoir poliment demandé de ne plus me répondre, pervers que vous êtes et que vous resterez. J’allergise.

bérénice dit: à

20h26 SALE TYPE.

Widergänger dit: à

Chacha fait toujours l’innocent dès qu’il s’agit de ses crimes, on aura remarqué…

Chaloux dit: à

C’est vol au-dessus d’un nid de cocus, ce soir!

Hurkhurkhurk!

Widergänger dit: à

Ah, y a vraiment de quoi allergizer un Max, c’est Aub ! Ça, je suis entièrement d’accord !

christiane dit: à

@Paul Edel dit: 17 décembre 2017 à 20 h 00 min
C’est également la crainte que j’ai…

Widergänger dit: à

« votre musique virtuose », là vous exagérez un Max ! C’st simplemnt un petit con qui se prend pour Horowitz, pas confondre ! Y se prend pour un génie oublié, sur la touche en fait, une touche noire dans les bastringues où il tape la chanson… Y se donne des airs, c’est tout !

Delaporte dit: à

Dans sa relation avec les femmes, ce qu’il en manifeste ici ou là, Wgg me paraît un second Weinstein. Obscène, violent, cynique, et superbement agressif. Le genre d’individu repoussant à éviter dans la vie, surtout si on est une femme.

JAZZI dit: à

« Quoi de neuf ? »

Plutôt du réchauffé entre bérénice et Chaloux ! WGG joue placé…

Chaloux dit: à

C’est surtout que le pauvre Blabla n’a aucune expérience de quoi que ce soit en la matière. Il parle encore des femmes à soixante ans passés comme un gamin de quatorze ans qui veut épater des mômes qui en ont huit. Même chose pour la littérature à laquelle il ne connait rien.

JAZZI dit: à

« Wgg me paraît un second Weinstein. »

Delaporte réinvente #dénoncetonporc !

Delaporte dit: à

C’est vrai qu’en littérature, comme en tout, il est largué, comme abruti par une trop longue carrière au cours de laquelle il aura contracté l’ignorance absolue typique des mauvais profs, tout en restant d’une prétention aveugle et ridicule.

Delaporte dit: à

« Delaporte réinvente #dénoncetonporc ! »

C’est aux femmes (et aux élèves) qui ont eu le malheur de rencontrer Wgg sur le chemin de leur vie de le dénoncer ainsi. C’est une calamité, un crime contre l’esprit.

Chaloux dit: à

Blabla, c’est le prototype, moins l’intelligence, d’une sorte de Tambour de Grass de la France gaullienne. Un vieux petit garçon qui n’a rien vu venir de ce qui lui arrive maintenant. Anecdotique.

Widergänger dit: à

Vous me faites rire, mes pauvres chéris, avec vos blagues de potaches. Quand je dis que vous êtes cons, je suis loin du compte…!

Widergänger dit: à

C’est comme les U-Boot allemands pendant la guerre, ils chassent en meute…

Widergänger dit: à

Delalourde voit le monde à l’aune de ses propres fantasmes qu’il étale ici depuis longtemps.

rose dit: à

jazzi
j’aurai deux questions à vous poser =
qu’est ce que cela veut dire « WGG joue placé… »
l’histoire du corps démembré à Boulogne : avant c’était pareil et on n’en parlait pas ou bien aujourd’hui c’est pire ?

si vous ne me répondez pas c’est pas trop grave

JAZZI dit: à

Pour la p.te démembrée du bois de Boulogne, je répondais à bérénice, rose.
pour « WGG joue placé… », c’est parce que WGG cherche une bonne s.lope : il pense que bérénice pourrait faire l’affaire…

Delaporte dit: à

« Delalourde voit le monde à l’aune de ses propres fantasmes qu’il étale ici depuis longtemps. »

Ce ne sont pas des « fantasmes », mais des valeurs reconnues par tous les braves gens du monde, qui sont horrifiés par un émule fantasmatique du marquis de Sade. Emule qui reste d’ailleurs lui-même dans le fantasme, car pas plus qu’il n’a achevé son « roman », il n’a de contact avec les femmes, qui le fuient comme la peste. C’est une sorte de branleur qui divague gratuitement. Ce n’est pas beau à lire.

Widergänger dit: à

Pauvre Dlalourde qui ratiocine comme une vieille bourrique obèse à la Weinstein ! Fait pitié.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tout, le monde joue, aux boules, ou a la pétanque,…
…en, résumé, diviser, pour régner,!…mêmes les présidents, pour leurs stratifications sociales,…
…parler, de tout, pour glisser ses échecs et mat, sur un journalisme, du respect d’amateurs,…

…à vous dégouter, d’entendre des explications, pour cacher, l’impuissance cultivée,…etc,…

…vivre comme avant, pour la majorité des gens, avec aucune ambition, que d’être servile,…
…toujours, l’arrière fond, des misérables, économies et sa politique , pour finir Ouroboros et voir des Apocalypses, du matin au soir,…
…les pays, dans leurs fiascos contigües,!…etc,!…
…le seul soucis, garder leurs fonctions, à se protégés,…Ah,!Ah,!…
…Oui,!…des enfants à nourrir, à la misérable,… » diviser pour régner « ,…
…les fesses mouillés des Pampers,…
…of course,!…et Babylone,!…Go,!…

Delaporte dit: à

« Pauvre Dlalourde qui ratiocine comme une vieille bourrique obèse à la Weinstein ! »

Mais c’est vous qui êtes « obèse », mon pauvre Wgg. Certains ont vu votre photo sur Internet, et en ont été dégoûtés… C’est une épreuve à laquelle je ne me soumettrai pas. Niet !

Delaporte dit: à

« c’est parce que WGG cherche une bonne s.lope : il pense que bérénice pourrait faire l’affaire… »

Merci Jacuzzi, on voit à quelles extrémités en est réduit l’immonde Wgg. C’est horrible !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…et, votre Bordeaux, chacun, sES châteauX, ensoleillés,…
…tout cru,…

Widergänger dit: à

Delalourde st en fait un ancien prof qui s’est fait virer de l’EN, reconverti dans le journalisme des chiens écrasés.

Claudio F. dit: à

Pablo75.
Comment pouvez-vous être aussi péremptoire et sûr de vous?

Max Aub n’était pas un bon poète, mais un vrai écrivain, admiré par Antonio Muñoz Molina et Rafael Chirbes, des écrivains qui comptent dans la littérature espagnole contemporaine.

Il a publié d’intéressantes conversations avec Luis Buñuel et la maison d’édition de Grenade Cuadernos del Vigía a sorti en 2013 le livre sur lequel il travaillait à sa mort « Luis Buñuel, novela ».

Votre opinion sur Manuel Azaña me paraît aussi
bien rapide. Mort et enterré le 3 novembre 1940 à Montauban. Dans cette ville, un collège porte son nom.
Né à Alcalá de Henares, la ville natale de Miguel de Cervantes.
Son roman « El jardín de los frailes » (1927) évoque ses réflexions sur l’éducation qu’il a reçu au Colegio de los Agustinos de El Escorial,où il a étudié de 1893 à 1898.

http://azana.entmip.fr/le-college-manuel-azana-/qui-etait-manuel-azana-/

https://www.ladepeche.fr/article/2014/11/03/1983975-montauban-n-a-pas-oublie-manuel-azana.html

rose dit: à

OK jazzi ; j’avais bien compris que vous répondiez à bérénice.
joue placé cela veut dire cherche à se placer. Ok pigé aussi.
merci

Sergio dit: à

Pablo75 dit: 17 décembre 2017 à 19 h 41 min

Moi je suis capable de payer pour ne plus le voir par ici.

+1

Delaporte dit: à

« Delalourde st en fait un ancien prof qui s’est fait virer de l’EN, reconverti dans le journalisme des chiens écrasés. »

Tout faux, une fois de plus ! Pauvre Wgg !

rose dit: à

JL

le final est splendide : ils retournent en taule de leur plein gré.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@, Jean Langoncet, à 22 h 07 min,…merci,!…

…je ne porte pas de lunettes,…et, je vainc , mon air  » hébéter « , très tôt, dès le matin,…
…je connait, toutes ces musiques,…

…et, ma grande peur, est de me voir, dans trop de luxes, et justement, avec une t$ete de  » cloche  » satisfaite, sans savoir pourquoi,!…

…la tête dans la lune,…en casserole sur les huiles,…etc,…

Chaloux dit: à

Sergio dit: 17 décembre 2017 à 23 h 24 min
Pablo75 dit: 17 décembre 2017 à 19 h 41 min
Moi je suis capable de payer pour ne plus le voir par ici.
+1

Je vous aime bien tous les deux mais là franchement je ne suis pas d’accord. Il y a quelque chose d’inhumain dans cette proposition, surtout dans son cas. Que Blabla s’exprime s’il en éprouve le besoin. Après tout, il n’est pas si gênant, et on s’amuse tellement avec lui!

Widergänger dit: à

Nunuche vient d’émettre sa nunucherie de la nuit, et content, il est parti au dodos… Bonne nuit le petit…

bérénice dit: à

C’est vol au-dessus d’un nid de cocus, ce soir!

mémoire courte, n’espérez pas que j’endosse le costume de la rosse déguisée en infirmière, et vous êtes bien trop lâche pour vous évader en brisant la fenêtre, trop bien installé parmi ces fous qui vous tiennent compagnie que vous visitez périodiquement en toute amitié pour subvenir à vos besoins. Tirez la chasse en sortant bien que je doute que vous rendiez ces lieux propres, c’est crade et ça le restera, malheureusement pour les plus jeunes.

bérénice dit: à

Plutôt du réchauffé entre bérénice et Chaloux

du mijoté qui n’en finit pas de cuire , Jazzi, détrompez-vous.

bérénice dit: à

Avec les autres on s’ennuie très vite au lit.

alors voilà votre théorie sexiste, les femmes qui prennent leur pied au lit sont des P… ou de Sa…, quelle pitié qu’on vous autorise à vous exprimer, savez-vous que vous comptez parmi les espèces en voie de disparition?( du moins je l’espèe) Ou alors cette opinion triste et salace tient à votre misère sexuelle achalandée à je ne sais quel complexe non résolu, un problème avec votre mère? ou une mauvaise définition sise sur la pauvreté de vos expériences. Disposeriez vous de l’audace à nous exposer vos différents complexes, névroses ou perversités ?

bérénice dit: à

20h37 auriez vous seulement assisté à un seul de ses concerts, pauvre cloche!

bérénice dit: à

il pense que bérénice pourrait faire l’affaire… »

alors là, il peut se le mettre profond juqu’au trou duc qui lui sert de cerveau, je n’aime pas les cons.

Delaporte dit: à

Le concours de Miss France tombe en décadence, selon Mme de Fontenay, débarquée il y a sept ans. Mais comment ne pas lui donner raison, à regarder la tête des lauréates de ces dernières années. Celle qui a gagné samedi a un visage chevalin qui ne me plaît pas, et une mâchoire inférieure tellement proéminente que, lorsqu’elle essaie de parler, elle a du mal à la mouvoir de manière naturelle. Jadis, les miss étaient plus belles, elles avaient cette physionomie de chattes qu’on repère dans les tableaux du XVIIIe siècle français. Elles semblaient plus douces et plus civilisées que les grosses bréhaignes qu’on nous propose aujourd’hui. Comme c’est dommage ! C’est toute la tradition française d’élégance et de politesse qui est remise en question, qui disparaît. Il faut que Geneviève revienne :

« Geneviève de Fontenay, ex-présidente emblématique du concours de beauté des Miss France, qui avait claqué la porte en 2010, a estimé dimanche que cette compétition n’était « plus ce que c’était ». »

Delaporte dit: à

Par exemple, Elodie Gossuin était nettement plus jolie : https://youtu.be/BOO8Ht2ymFk. Mais cela remonte déjà au début des années 2000, il y a une éternité. D’ailleurs, Elodie Gossuin n’a pas quitté les lumières médiatiques, pour le meilleur et pour le pire… surtout pour le pire, d’ailleurs. Mais sa plastique n’a pas changé, et les jurés des Miss seraient bien inspirés de s’en rappeler pour que le concours ne se dévalue pas à vitesse record !

Delaporte dit: à

Une vieille blague qui n’a jamais autant été d’actualité :

« Connaissez-vous la différence entre le repas de Noël et l’élection de miss France ? Aucune, la dinde est accompagnée de pommes dauphines ! »

Jean Langoncet dit: à

@le final est splendide : ils retournent en taule de leur plein gré

ils s’élèvent aux portes de Saint Pierre

MC dit: à

Passou, est-ce que Max Aub n’a pas quelques traits communs avec le Max Torres qui apparaît en 1968 dans la deuxième partie des Antimémoires? -La Corde et les Souris, je crois.
Bien à vous.
MCourt

Bloom dit: à

Le club anglais se définit en rapport à ceux qu’il exclut, davantage qu’à ceux qu’il inclut. On y est « proposé » puis mis à l’essai, avant d’y devenir membre à part entière.
Les clubs des anciennes colonies britanniques d’Asie du sud, tels le Sind Club, le Punjab Club ou le Dhaka Club, sont des lieux d’influence où l’on s’exprime à demi-mots dans une ambiance spectaculairement feutrée.
“I don’t want to belong to any club that would accept me as one of its members.” G. Marx

rose dit: à

JL
oui.
ils rentrent ds leurs cellules et ils se claquent la porte dessus.

la vie dans les bois dit: à

La question à 100 balles, « Passou » est-ce que ce M. Aub ne serait pas un golem ?

__________________________

J’ai une autre petite correction, dans un billet qui en demande, de factuelles.

@ »Attaché culturel du gouvernement républicain en exil, c’est lui qui commanda à Picasso son tableau historique inspiré par le bombardement de Guernica. »

L’histoire de ce tableau n’est pas vraiment à associer exclusivement à M. Aub, qui comme on l’a vu plus bas, savait donner des leçons de morale inhumaine, dans la ligne du parti, à qui n’en a pas vraiment besoin, et à qui elle ne s’est pas posée.

L’histoire de ce tableau de Picasso est à rendre à l’histoire artistique, des artistes comme témoins qui se mettent en colère, dans un salon, en lisant le journal, ici on appelle cela une tertulia, contre le « pourquoi, mon dieu », tant de guerres, de misères et d’injustice.

_________________________________

L’histoire d’un mécénat artistique:

« Dans son atelier de la rue des Grands Augustins à Paris, en ce début janvier 1937 gris et froid, Pablo Picasso attend la visite des représentants du gouvernement républicain espagnol. Le célèbre peintre vit douloureusement la guerre déclenchée par Franco et ses alliés de Berlin et de Rome. Il suit de près les combats en cours à Madrid en lisant notamment « l’Humanité » dont il restera jusqu’à sa mort un fidèle lecteur. Les autorités espagnoles l’ont nommé directeur honoraire du musée du Prado. Elles souhaitent, malgré les événements, assurer la présence de l’Espagne à l’exposition mondiale de Paris.
José Gaos, commissaire général du pavillon espagnol, Max Aub, attaché culturel, Josep Lluis Sert, architecte et le poète José Bergamin s’installent dans l’atelier après fortes embrassades. « Don Pablo », lui dit José Gaos, « je suis mandaté par le gouvernement pour vous passer commande d’une œuvre de grande dimension. » Picasso vit des jours difficiles. Les images de son pays martyrisé le hantent jour et nuit. Il traverse aussi des moments délicats dans sa vie personnelle. En guise de réponse, il lit à ses visiteurs un de ses poèmes « Songe et mensonge de Franco » et leur montre deux eaux-fortes et 14 esquisses représentant le général putschiste. Des caricatures sanglantes. « Elles sont à vous », lance Picasso. « Don Pablo » réplique José Gaos, « nous vous demandons autre chose : une toile qui recouvrira un mur entier de notre pavillon. »
(…)
« L’exposition internationale des Arts et techniques dans la vie moderne » est inaugurée le 25 mai à Paris. Les organisateurs souhaitent valoriser les progrès techniques surtout dans les domaines des transports, des industries chimiques et métallurgiques. Rien sur les préparatifs de guerre. L’influence de Le Corbusier est omniprésente dans de nombreuses structures. Fernand Léger, Robert Delaunay, Raoul Dufy ont livré leurs oeuvres. Le pavillon espagnol a pris beaucoup de retard. Ouvert au public plusieurs semaines après l’inauguration officielle, il comporte deux étages modestes entièrement consacrés aux souffrances du peuple espagnol et aux projets de la République. A l’entrée, une grande photo montre une file de soldats avec un texte : « Nous luttons pour l’unité de l’Espagne, nous luttons pour l’intégrité du territoire espagnol. » Au fond, couvrant entièrement un mur, Guernica, le tableau de 351×782,5 cm peint en détrempe sur toile. En face, une photo du poète Federico Garcia Lorca assassiné par les franquistes. Dans l’auditorium en plein air, Luis Bunuel présente des documentaires sur la guerre. Dans l’escalier qui mène au premier étage, Joan Miro expose « El Segador ».

Le pavillon espagnol est ignoré par la presse. Seul « l’Humanité » publie une photo de Guernica. Le Corbusier dira plus tard que des 31 millions de visiteurs, « Guernica n’a vu que des épaules ».
(…)
Le 1er novembre 1937, l’exposition internationale ferme ses portes. Picasso récupère Guernica. En septembre 1938, la toile se prépare à un voyage afin de réunir des fonds en faveur des réfugiés espagnols. Elle part à Londres où elle est exposée dans les prestigieuses New Burlington Galleries, puis à Whitechapal Art Gallery. Un critique londonien estime que le tableau est « trop compliqué à déchiffrer pour de simples gens » alors qu’un autre, Herbert Read écrit : « Guernica est un cri d’indignation et d’horreur. Pas seulement Guernica mais l’Espagne, pas seulement l’Espagne mais aussi l’Europe est symbolisée dans cette allégorie. » L’œuvre fera une courte escale à Paris puis prendra la direction des Etats-Unis.
Le 1er mai 1939 au petit matin, le transatlantique « Normandie » accoste à New-York. A son bord, Guernica et les 59 études et dessins. Son séjour aux Etats-Unis est prévu pour quelques mois. Le tableau y restera un peu plus de quarante ans. Les membres du comité d’aide aux réfugiés espagnols parmi lesquels Albert Einstein, Ernest Hemingway, Thomas Mann, James Roosevelt, ont prévu un long périple : Los Angeles, San Francisco, Chicago puis retour au Musée d’Art moderne de New-York à l’occasion d’une grande exposition, en novembre 1939, intitulée « Picasso, 40 ans de son art ». Guernica la rebelle s’installe aux côtés des « Demoiselles d’Avignon ». On découvre alors que l’œuvre ne se résume pas seulement à un témoignage militant mais constitue aussi une étape importante dans l’évolution de Picasso. Durant toute la Seconde Guerre mondiale, Guernica repose au Musée d’Art Moderne de New-York. La toile fait une courte escapade en 1956 en Europe mais revient vite reprendre sa place au troisième étage du musée new-yorkais. »

C’est Roland Dumas, l’homme à la chaussure de classe, qui a tété chargé de rapatrier le tableau en Espagne, sous conditions.
Un complot, on ne sait pas, une menace, on verra.

http://www.acer-aver.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=422:fabuleux-destin-du-tableau-guernica&catid=35&Itemid=138

la vie dans les bois dit: à

« qui a tété chargé », eh oui, ça arrive aussi d’écrire trop vite.

la vie dans les bois dit: à

Il y a eu je crois l’avoir lu, 20000 réfugiés, (« triés » sur le volet, d’une manière faussement humanitaire, et dans un but de dévelopement industriel, intellectuel et artistique du Mexique) en réémigration, d’Espagne vers le Mexique, en passant par la France, entre 1939 et 1942.)

Je ne sais pas si comme  » Guernica », ils ont pu rentrer au pays, et combien sont-ils à l’avoir fait.

http://journals.openedition.org/cal/2873

la vie dans les bois dit: à

En attendant Renato pour son ponctuel  » coucou Suisse », peut-être que pour leur souhaiter la bonne journée aux clubbers de la RDL , ça rime avec : enfumeurs, un petit tuto:

« Faire des ronds de fumée n’est pas aisé pour tout le monde. Certains y arrivent dès les premières taffes, d’autres n’y arriveront jamais avant d’avoir lu notre tutoriel. Petite description sur la façon de pratiquer l’art de Gandalf. »
https://www.newsweed.fr/comment-faire-ronds-fumee/

la vie dans les bois dit: à

merci Reanato, elle est très chouette cette photo, de la copine à Frida.

rose dit: à

vérifié. à gauche oui mais arrière plan. Il l’a peint comme une fresque.
Même puissance tellurique que Diego qui connaissait aussi Joan Miro Benjamin Peret et tous les autres réfugiés à Paris. Rencontre déterminante pour Diego.

Janssen J-J dit: à

@ »ils rentrent ds leurs cellules et ils se claquent la porte dessus ».
il leur reste 17 mois à se prendre enfin du bon temps sexuel tranquilles, si on a bien compris le happy-end.
BJ à toussent et à Jack B. Un œillet sur la tombe de maxaube.

la vie dans les bois dit: à

dans le billet:
@sur son internement dans un camp de l’Ariège, plusieurs fois adapté au théâtre en France.

Pièce de Nicolas Bigards ?
http://next.liberation.fr/culture/2003/02/28/aub-etait-brise-et-drole_432425

Pour le camp du Vernet, il existe le site de l’amicale des anciens internés.

« Par son caractère massif et brutal et la vision apocalyptique qu’il offre, cet exode sans précédent est différent des exils politiques antérieurs :  » Toutes les prévisions ont été dépassées à un tel point que les services organisés sur leurs bases ont été complètement débordés « . Malgré la montée enpuissance de la xénophobie qui se déchaîne dans la presse d’extrême droite, le gouvernement français n’a plus d’autre choix que d’ouvrir dans l’affolement ses frontières.

Complètement débordées par les événements les autorités françaises dirigent sans ménagement les réfugiés de sexe masculin vers les camps de fortune improvisés dans le département des Pyrénées-Orientales, sur les plages d’Argelès et de Saint-Cyprien, au Boulou, à Arles-sur-Tech,à Prats-de-Mollo ainsi qu’en Cerdagne, à Bourg Madame, La Tour de Carol, Mont-Louis, Osséja… où croupissent les combattants républicains humiliés, communistes, socialistes, anarchistes, trotskistes, anciens des Brigades Internationales et civils confondus, qui ont préféré l’exil à la tyrannie.

Les  » camps de concentration  » d’Argelès et de Saint-Cyprien rassemblent environ les deux tiers des réfugiés-internés. Le terme de  » camp de concentration  » employé dans les documents administratifs de l ‘époque est d’Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur, qui définit lui-même, début février 1939, le camp d’Argelès non comme  » un lieu pénitentiaire mais comme un camp de concentration «  »

JC..... dit: à

« Un très beau témoignage de Scholastique Mukasonga dans le journal de ce matin, sur des migrants à Ouistreham. » (Gigi)

Oui, très beau, très brillant : j’ai pleuré à chaudes larmes !

Pleuré de rage devant la connerie de ne pas refouler immédiatement ces réfugiés économiques, nourris par la bêtise européenne, qui viennent bouffer le pain des honnêtes travailleurs et travailleuses de notre fière nation pourrie …

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