de Pierre Assouline

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La République des livres
Quoi de neuf ? Max Aub

Quoi de neuf ? Max Aub

Le cas Max Aub illustre bien l’idée selon laquelle la vraie patrie d’un écrivain, c’est sa langue. Né Paris d’un père allemand exilé et d’une mère française, mort à Mexico, il avait possédé des passeports français, allemand, espagnol, mexicain au gré de ses naturalisations successives et de ses tribulations dans un siècle agité qui le contraignit non à l’exil mais aux exils sans fin. Alors, sa vraie patrie dans ce kaleidoscope d’identités ? Rien d’autre que sa langue, celle dans laquelle il écrivait lui qui en parlait tant. Rien ne pouvait mieux définir ce romancier cosmopolite, nouvelliste, essayiste, auteur dramatique et critique. Dans le Diccionario critico de la literatura mexicana 1955-2005 de Christopher Dominguez Michael, le critique littéraire dresse l’inventaire des écrivains « mexicains » en faisant se côtoyer les colombiens Gabriel Garcia Marquez, Alvaro Mutis, Fernando Vallejo et le « franco-allemand » Max Aub.

Jules Romains lui avait fait faire ses premiers pas en littérature. C’était en 1925 à Madrid lors d’une tertulia de fin de journée où l’avait entrainé l’académicien, l’une de ses discussions amicales typiquement espagnoles que l’on retrouve dans les cafés à travers le pays, au café Regina avec les poètes Salinas et Garcia Lorca, Manuel Azana. L’histoire culturelle n’avait pas totalement oublié cet infatigable agitateur d’idées. Son nom apparaît dans la chronique ici ou là à la faveur d’événements. Attaché culturel du gouvernement républicain en exil, c’est lui qui commanda à Picasso son tableau historique inspiré par le bombardement de Guernica. Lui qui collabora à l’écriture et au tournage de Sierra de Teruel (Espoir), le film de Malraux sur la guerre civile, à Los Olvidados de Bunuel parmi une cinquantaine d’autres films. Parfaitement au fait de l’évolution des milieux artistiques, il écrivit la biographie de Jusep Torres Campalans (Gallimard), canular qui fit date car il s’agissait d’un peintre imaginaire, compagnon de route des pionniers du cubisme, mais mis en scène dans son temps et dans ses œuvres avec une telle précision et une telle vraisemblance que des spécialistes en furent piégés.

Une grande exposition lui a été consacrée cet été au siège de l’Instituto Cervantes à Madrid, qui rendit justice à cette œuvre prolifique, à cette voix et ce regard sans pareils et à la présence au monde de ce passant considérable, au moment où la municipalité s’accordait enfin pour rebaptiser de son nom une salle de théâtre. Dans ses carnets, il notait :

« J’écris pour ne pas m’oublier. J’écris pour expliquer et pour m’expliquer ».600x400_max-aub

C’est dire si la récente publication de Trois monologues mais un seul de vrai (Tres monólogos y uno solo verdadero, traduit de l’espagnol par Anne Gimbert, éditions Portaparole), morceaux de théâtre qui datent de Mexico 1956, vient à point. La premier de ces trois monologues intitulé « Il n’y a pas si longtemps » est le meilleur, le plus poignant. Nous sommes à Vienne en 1938 dans un salon reconstitué sur une scène de théâtre (ce qui ne va pas sans rappeler l’atmosphère de Inconnu à cette adresse de Kressman Taylor). Des machinistes vont et viennent. Il fait très froid. Le chancelier Schuschnigg, détenu à l’hôtel Métropole, est mis à la torture par les nazis d’une manière assez originale : ils ont fixé au plafond de sa chambre un haut-parleur diffusant à fond nuit et jour ses propres discours plaidant pour la liberté de l’Autriche. Emma, l’unique comédienne de cette mise en abyme, se demande pourquoi elle survit alors qu’elle a enterré chrétiennement son fils à Barcelone où il était secrétaire du consulat d’Autriche (il est mort en prison, ce qui laisse à croire qu’il avait choisi son camp) et son mari tout près, au camp de Dachau déjà.

Elle récuse toute consolation de qui que ce soit. Surtout pas de pitié ! Jamais. De toute façon, au point de désolation où elle se trouve, rien de pire ne pourrait lui arriver :

« Je pense que Dieu ne peut pas me punir, car on a dépassé les bornes ».

Elle aimerait comprendre comment une vie peut soudainement s’effondrer, « comme ça ». Ce n’est pas parce qu’on se résout à la souffrance que l’on doit s’empêcher de crier la douleur de ses blessures. Tous les jours, après avoir balayé les rues comme on le lui en a intimé l’ordre, elle gravit les cent dix-huit marches de l’escalier pour regagner son taudis glacé où les robinets fuient car elle n’a plus le droit de prendre l’ascenseur depuis qu’on lui a trouvé « des origines ». Emma parle toute seule, ou presque car elle s’adresse à un absent, son mari. La peur, il n’est question que de cela. La peur partout en ville, celle des persécuteurs et celles des persécutés. La peur de ceux qui n’ont plus peur de Dieu.

« Il n’y a pas de pire venin que la peur… Quand je me mets à prier, je n’entends qu’une chose : « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? »

Et nous, lecteurs de Primo Levi, nous ne pouvons nous empêcher de faire résonner la plus terrible phrase de Si c’est un homme :

« Hier ist kein warum » (Ici il n’y a pas de pourquoi).

Alors elle triomphe de sa peur en se réchauffant au feu de sa haine. Difficile après une telle lecture, si aiguë, si coupante, de passer à la suite, malgré sa qualité. Un discours place de la Concorde en 1950 face à Staline et Truman. Les voilà apostrophés par un personnage banal dit « le Grand imbécile », voyageur de commerce d’une usine de broderie à Saint-Gall, qui a entrepris de répondre à la fameuse réplique du Troisième homme sur la Suisse réduite à l’invention du coucou (erreur historique puis que c’est le Bade-Wurtemberg !) à l’exclusion de toute participation au patrimoine mondial. C’est donc une apologie de l’helvétitude convoquant Rousseau et Calvin, bien sûr, mais aussi Guillaume Tell, Holbein, Saussure, Lavater, le multilinguisme… Cette défense et illustration du génie d’un pays par un homme qui croit encore au bon sens du genre humain, a quelque chose drôle, de réjouissant même, jusqu’à ce que le vendeur de rubans brodés se retrouve cerné par des automates en uniforme qui tirent sur ordre :

« Qui l’aurait cru ? L’ennui c’est qu’ils n’ont plus besoin de rubans brodés… »

L’édition de ces trois monologues a d’autant plus de prix qu’un faible nombre des écrits de Max Aub a été traduit en français. Il y a bien le fameux Manuscrit Corbeau (éditions Mare Nostrum), sur son internement dans un camp de l’Ariège, plusieurs fois adapté au théâtre en France. On cherche encore l’hardi éditeur qui commandera à un téméraire traducteur sa version de La calle de Valverde si souvent cité, ou encore son grand roman sur la guerre civile El laberinto màgico cycle constitué d’autant de romans qu’il avait connus de camps d’internement. Espérons que l’avant-goût offert par ce recueil de nouvelles les encouragera.

P.S du 18 décembre : Mon voeu a été exaucé à la vitesse grand V puisque Le Labyrinthe magique a été publié en six volumes dans une traduction de Claude de Fraysinnet par les Fondeurs de brique. Merci aux lecteurs attentifs !

(« Max Aub à gauche pendant le tournage de Sierra de Teruel d’André Malraux (à droite) calle Santa Ana à Barcelone » photos D.R.)

 

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, Théâtre.

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commentaires

1 015 Réponses pour Quoi de neuf ? Max Aub

Pat V dit: à

Quelqu’un de cultivé (M. Court par ex.) pourrait-il nous en dire un peu plus sur cet Hubert Damisch qui vient de s’éteindre sans que cela ait été signalé par la rdl, sauf erreur.
JJJ.

Il faut relire l’ annonce de son décès dans l’ indifférence totale. Cf. le post précédent.

Paul Edel dit: à

explique moi Pablo la frontière entre un Audiberti et un écrivain « majeur »…qu’on rigole un peu..C’est comme si tu me disais qu’ Offenbach est un musicien « mineur » par rapport à Wagner.t’as un sens des frontières épatant.

Pablo75 dit: à

« Faut pas dire du mal de Pablo. J’avais décidé recemment de le traiter avec égard. […] Pablo est franquiste ».
(L’ordure dans les bois)

Il y a dans ce blog deux fous qui en plus de l’être de naissance vieillissent très mal, puisque leur cerveau se dégrade à vue d’oeil: Blabla-Widergänger, qui n’est pas loin de décrocher définitivement (certains de ses messages montrent qu’il est en train de sombrer dans le chaos mental) et l’ando.uille des bois, dont ça fait longtemps que l’incohérence logique est la marque la plus claire de sont style.

Si ces deux épaves mentales avaient été capables de faire un gosse ensemble (dans le cas, improbable, où ils auraient su trouver la façon), on imagine le monstre qui aurait vu le jour.

Voilà un bon sujet pour un roman de terreur…

Pablo75 dit: à

@ Paul Edel

« explique moi Pablo la frontière entre un Audiberti et un écrivain « majeur »… »

Tu veux que je t’explique la frontière entre Shakespeare, Cervantes, Balzac, Proust, Céline et ……Audiberti?

Ou celle entre Bach, Mozart, Beethoven et Wagner….. et Offenbach?

À ton âge?

Tu ne veux pas que je t’explique aussi comment on fait les enfants, tant qu’on y est?

Janssen J-J dit: à

@19.19, Je suis sincèrement désolé et vous présente toutes mes excuses, cher monsieur Pat V., j’avais zappé votre message il y a 4 jours. (à ma décharge, il y a longtemps que j’étais parti dans un sommeil d’acier). Au temps pour moi. Merci pour votre vigilance, qui constitue une garantie remarquable au sein de la rdl, laquelle faille si souvent à ses missions. Je crois que votre collègue pablo75 avait rajouté d’utiles éléments de langage à la suite de votre message. Merci également.
____________

Pat V dit: 15 décembre 2017 à 23 h 51 min

Le philosophe et historien de l’ art Hubert Damish est décédé. Sa remarquable préface au Journal de Delacroix. Sa présentation du Tome 1 de la correspondance de Jean Dubuffet chez Gallimard.
En quoi cette correspondance avec Dubuffet vous semblerait-elle remarquable et digne de valoir un ample détour de lecture, vous qui semblez connaître son œuvre à la perfection ?
http://next.liberation.fr/arts/2017/12/15/deces-du-philosophe-et-historien-de-l-art-hubert-damisch_1616931

rose dit: à

« je ne sais pas distinguer la méditation de la sieste  »

c’est peut -être le bon moment pour faire un petit ?

Janssen J-J dit: à

@que je t’explique aussi comment on fait les enfants, tant qu’on y est

pas la peine : blabla et bloblo vont s’en charger demain durant leur sieste méditative !

Pat V dit: à

En quoi cette correspondance avec Dubuffet vous semblerait-elle remarquable et digne de valoir un ample détour de lecture JJJ.

Ça commence très mal JJJ. J’ ai écrit ( ce que vous-même, copiez-collez…)qu’ il a préfacé les correspondances de Jean Dubuffet!
Vous comprendrez qu’ à ce stade de la compréhension hyper minimaliste de votre part, je ne perde pas inutilement mon temps à vous expliquer cela par le menu ici.
Bonne soirée.

Chaloux dit: à

Mineur, majeur.
Il se trouve qu’en lisant hier soir le recueil des textes de Francis Poulenc, J’écris ce qui me chante, Fayard, par ailleurs très intéressant, je suis tombé par hasard sur un texte de 1929 qui se termine comme suit:
« Pour avoir dit, dans un précédent article que Fauré était un maître, mais un maître mineur, j’ai reçu plusieurs lettres surprises ou indignées.
(…)
Je pensais m’être exprimé clairement, mais puisqu’il n’en est rien, j’accepte volontiers de mettre les points sur les i.
Je reconnais qu’il y a dans l’œuvre de Fauré des pages émouvantes, poétiques et toujours d’une écriture parfaite, dignes d’un maître (les Quatuors, le 1er acte de Pénélope, La Bonne Chanson et quelques autres mélodies), mais je ne leur donne pas l’importance de la plupart des œuvres de Debussy ou de Ravel. Pénélope n’est pas Pélleas et il n’y a pas dans toute l’œuvre de Fauré une Isle Joyeuse ou un Gaspard de la Nuit. »
Pages 267-268.

La question n’est pas de savoir si le jugement sur Fauré a changé en près de quatre-vingt dix ans, mais la position de Poulenc sur la notion de maître mineur me semble au moins à signaler.
Si je comprends bien, pour Poulenc, un maître mineur serait un créateur d’écriture parfaite,- c’est bien la définition d’un maître quel que soit le sens qu’on donne à l’adjectif parfait, mais dont l’œuvre aurait des sommets moins imposants que d’autres de ses contemporains. Exemple, les livres des Goncourt dont aucun des livres n’est comparable à un Bouvard et Pécuchet.

poussière dit: à

3j en lourd passif et partout vue sur un océan poncifique

Janssen J-J dit: à

@ 19.43 mais voyons donc r. ! Gisèle l’avait donnée en tout début d’après midi vers 14 h et quelques… Vous faisiez une sieste crapuleuse ou quoi ? 🙂

Chaloux dit: à

Dernière phrase :
« il n’y a pas sans toute l’œuvre de piano de Fauré etc. »

rose dit: à

Les plis de la robe en marbre, les plis en marbre de la robe sont fabuleux. Elle pratiquait, Ludovica, la lévitation : c’est une bienheureuse.

rose dit: à

non ; j’étais au jardin : mes mains en témoignent.

Pablo75 dit: à

« Max Aub a écrit un monumental roman sur la guerre d’Espagne, qui fait de lui un grand écrivain. »
(Blabla-Widergänger)

Dimanche à 16 h 31 min notre génie des blogs n’avait jamais entendu parler de Max Aub et le lundi à 20 h 54 min il avait déjà lu son « monumental roman sur la guerre d’Espagne » et avait décrété que son auteur était un grand écrivain.

Étonnant, non?

rose dit: à

ah chantal.la donne à 10h48

mille mercis
la préfère de face et en entier, oui

Chaloux dit: à

Ce n’est plus lire entre les lignes, c’est lire entre les livres…

Janssen J-J dit: à

@ 19.46 Ne vous donnez pas tout ce mal, Pat. V., en effet, cela n’en vaut pas la peine. Je pensais surtout me pencher sur le tome 2 de la correspondance de Jean à Annabel. Quant à la préface du journal de Delacroix, je vais demander aux étudiants de me faire une fiche. Je suis néanmoins un peu déçu par votre réponse : le copié-collé était tout à votre honneur voyons donc, j’ai mis un temps infini à le retrouver, vous avez là une belle preuve de mon assiduité qui départ de l’indifférence générale, non ?

rose dit: à

Aldous Huxley a dit en découvrant cette œuvre : « J’ai eu l’impression d’avoir ouvert la porte d’une chambre au mauvais moment. »
c’est le moins que l’on puisse dire.
la pierre de Carrare, c’est bien du marbre.

JAZZI dit: à

« Majeurs, mineurs… »

Mon idée de départ partait d’un bon sentiment, Chaloux. Il s’agissait dans ce dictionnaire de la littérature française du XXe siècle, de réunir la plupart des écrivains qui avaient eu plus que leur quart d’heure de célébrité et un peu oublié depuis. Les « mineurs », faute de mot mieux approprié.
Ce n’est pas l’idée en soi qui est un non sens, mais la difficulté d’en dresser, objectivement, la liste des noms d’auteurs dignes ou indignes d’y figurer. Imagine réunis autour de la table, une commission de sélection composée de toi, Pablo75, Paul Edel et WGG ou moi et quelques autres…
Mission impossible !

JAZZI dit: à

« j’étais au jardin : mes mains en témoignent »

Tes nains de jardin, rose !

Chaloux dit: à

Rose, quand on descend vers le sud de l’Italie en venant de Nice, on peut voir depuis la route les immenses carrières de Carrare. Comme un rêve.

JAZZI dit: à

A-t-on une idée de ce que raconte le dernier roman de Le Clezio, non encore publié en français ?

Chaloux dit: à

@Jazzi. Mission pas tellement impossible, en fait, si on considère la distinction que fait Poulenc (et pas seulement lui, j’imagine) des sommets. Par exemple, j’adore Léautaud mais a-t-il des sommets? Pas ceux de Proust ou de Céline, en tout cas. Et peut-être à vrai dire aucun.
Resterait à se mettre d’accord sur la notion même. Huysmans, que j’aime aussi beaucoup a ses sommets. Où le ranger? La pyramide des tailles du service militaire était plus simple à mettre en œuvre…

JAZZI dit: à

Oui, Chaloux, mais vois par exemple le cas des Goncourt. Je suis assez d’accord pour reconnaitre avec WGG que comme romanciers, ils sont indéniablement « mineurs ». Mais pour le « Journal », je te rejoins pour dire que c’est une oeuvre maîtresse de la littérature du début du siècle dernier.
Et que dire des souvenirs littéraire du gros Léon Daudet ?
Et puis où, à qui s’arrêter. Perec ou Houellebecq pour les auteurs « majeurs » de la fin du XXe siècle ? Et quels sont les « mineurs » en regard ?

la vie dans les bois dit: à

« Passou » dans sa reconnaissance est un peu chiche je trouve.
Alors qu’il suffisait de dire merci, tout simplement à Claudio F et Alain Paire.

A ce dernier, j’adresse un message de gratitude, car c’est sur son site- je n’ai pas visité sa galerie- que j’avais trouvé des illustrations de Max-Romanin…

Et puis aussi pour ce portrait de JC Hasselbearth, que je découvre sur son site, et croisé dans ce petit livre fabuleux d’Amaury Nauroy,  » rondes de nuit »

http://www.galerie-alain-paire.com/index.php?option=com_content&view=article&id=189:jean-claude-hesselbart-un-peintre-proche-ami-de-jaccottet&catid=3:1994-2013-les-expositions-de-la-galerie-&Itemid=101

Chaloux dit: à

Oui, à la réflexion, ça finirait aux urgences… Il y en a d’ailleurs qui y sont peut-être déjà…

la vie dans les bois dit: à

je voulais écrire exactement:Jean-Claude Hesselbarth

la vie dans les bois dit: à

@Il y en a d’ailleurs qui y sont peut-être déjà…

effectivement, j’ai entendu que MSF vient d’ouvrir le premier centre pour jeunes migrants, à Paris.

la vie dans les bois dit: à

Comme Alain Paire aime bien Cézanne, qui peint.

Une petite anecdote, comme un conte de Noël, à propos de Diego Rivera, le « cubiste » mexicain, qui arrive à Paris, au début des années 1900, et découvre Cézanne devant la vitrine du marchand Ambroise Vollard.

«  »j’ai commencé à regarder le tableau vers onze heure du matin. A midi Vollard est sorti pour aller déjeuner en fermant ma porte de sa galerie. Quand il est revenu, environ une heure plus tard, et qu’il m’a trouvé encore plongé dans la contemplation du tableau Vollard m’a jeté un coup d’oeil féroce. De son bureau, il me surveillait, me regardant de temps en temps. J’étais si mal habillé qu’il devait penser que j’étais un voleur.Puis tout à coup, Vollard s’est levé, a pris un autre cézanne au milieu de sa boutique et l’a placé dans la vitrine à la place du premier. Au bout d’un certain temps il a remplacé la seconde toile par une troisième. Puis il a apporté successivement trois autres Cézanne. maintenant la nuit tombait. Vollard a allumé les lampes dans la vitrine et placé un autre Cézanne( …)Finalement, il est venu sur le seuil et il a crié:  » Vous comprenez, je n’en ai plus ! »
Diego ajoute qu’il est rentré chez lui à deux heures et demie du matin, il fut pris de fièvre et de délire, dus à la fois au froid des rues de Paris et au choc des tableaux de Cézanne »
in « Diego et Frida » de JMG Le Clézio.

rose dit: à

Chaloux

on voit les veines blanches et vertes.
De grandes taillades comme coupées à la hache dans le marbre, j’ai vu aussi Chaloux ce que vous me dites, de mes yeux vu. Mais jamais allée jusqu’au lieu.

Janssen J-J dit: à

@20.07 / « Bitna sous le ciel de Séoul », bientôt traduit en français chez Stock. D’après la journaliste Coréenne, voici qq précisions, Jazzman :

(Par Yun Suh-young) L’écrivain français Jean-Marie Gustave Le Clezio, connu sous le nom J.M.G. Le Clezio, qui a remporté le prix Nobel de littérature en 2008, a récemment publié son premier roman sur Séoul intitulé « Bitna : Sous le ciel de Séoul ». Lors d’une conférence de presse jeudi à Séoul, l’auteur a déclaré qu’il avait toujours voulu écrire un livre sur Séoul, mais qu’il se demandait de quoi écrire. « Je voyageais régulièrement en Corée depuis 10 ans et je voulais écrire quelque chose sur la ville. Je pensais qu’un carnet de voyage ne serait pas la meilleure option, alors j’ai décidé d’écrire un roman. Ce roman est basé sur de nombreuses histoires de la vie réelle que j’ai entendues des gens à Séoul pendant mon séjour ici « , a déclaré l’auteur. « L’un d’entre eux est un policier nord-coréen qui a traversé la frontière vers le sud quand il était jeune, et sa mère a emporté deux colombes avec elle quand ils ont fait défection et ont dit que les colombes reviendraient un jour dans leur pays. Beaucoup sur l’espoir représenté par les colombes qui sont un symbole de paix.  » Dans le livre, Bitna, protagoniste de 19 ans, raconte cinq histoires différentes à Salomé, une femme sur son lit de mort. Dans ces histoires, Bitna emmène les lecteurs à divers endroits à Séoul. Ce sont des endroits où Le Clezio a été.
«J’aime me déplacer seul dans la ville en bus, en taxi ou en métro, tout ce dont j’ai besoin, c’est d’une carte, c’est plus facile avec le métro alors que le bus est plus compliqué, j’aime chaque quartier de Séoul. plusieurs villes à l’intérieur de cette ville « , a-t-il dit. « Ecrire un livre sur Séoul a été un événement important dans ma vie, c’est une bonne aventure d’écrire sur un pays que je ne connais pas bien, mais même à Bitna, qui vient de la province de Jeolla, Séoul est nouvelle. est une histoire de la façon dont l’amour pour une ville, pour la vie, et pour les gens est formé à travers diverses histoires racontées par Bitna : certaines sont de la fiction et d’autres sont réelles.  » « Séoul est une ville remarquable où l’on peut raconter des histoires variées, qui bougent et qui changent constamment… Quand vous revenez, tant de choses ont changé, c’est pourquoi le réalisateur Park Chan-wook a dit qu’il ne pouvait jamais quitter la ville. La Corée est un petit pays mais plein de culture, d’histoire et de tradition, j’aime particulièrement sa nourriture.  » La version coréenne du livre a été publiée le 14 décembre par l’éditeur local Seoul Selection et la version anglaise sortira ce mercredi par Seoul Selection U.S.A., la branche américaine de l’éditeur. En mars, la version française originale du livre « Bitna: Sous le Ciel de Séoul » sera publiée par l’éditeur français Stock et des projets sont en cours pour publier des traductions en espagnol, en italien et dans d’autres langues. La version anglaise est traduite par le frère Anthony de Taizé, professeur émérite à l’Université de Sogang et connu pour ses nombreux travaux de traduction entre l’anglais et le coréen. Cette fois, il a traduit du français à l’anglais. La version coréenne du livre a été traduite par Song Ki-jung, professeur au Département de français de l’Université Ewha Womans.Le Clezio connaît bien la Corée en tant que visiteur fréquent du pays depuis sa première visite en 2001. Il a également été professeur invité à l’Université Ewha Womans pendant un an en 2007. Sa curiosité pour la culture peut conduire à un autre roman sur Séoul ou la Corée à l’avenir. «Ce qui m’a fasciné, c’est qu’un jour je suis sorti vers 6 heures du matin à Sinchon, dans le quartier de l’université, et j’ai vu des personnes âgées ramasser les ordures des jeunes gens créer la veille à la fête. Aussi les diseurs de bonne aventure et les chauffeurs de taxi me fascinent aussi, si j’ai la chance d’écrire un autre livre, ce sera à leur sujet. « 

Pat V dit: à

je vais demander aux étudiants de me faire une fiche JJJ.

Eh bien, voyez-vous JJJ, toute la différence entre nous est là! Dans ce tome 1 à propos des correspondances de jean Dubuffet y figurent de nombreuses personnes, artistes, écrivains, critiques d’ art ou affichistes que j’ ai personnellement connus.
Vous pouvez lire toutes les fiches que vous voudrez, vous ne pourrez jamais vibrer à l’ aspect vivant pour soi de ces correspondances!
Et la préface du Dubuffet de Damish est du même tonneau, ces deux là ont été amis, se sont fâché puis sont redevenu amis. Les textes s’ en ressentent.
Sa préface du Journal de Delacroix est celle de l’ édition en un seul tome,celle de 1980 chez Plon, collection Les Mémorables.

D. dit: à

Regulus, autrement nommée « Le cœur du Lion ».
Et pourquoi donc je vous prie ? c’est très simple, étonnamment simple : parce que tous les 26000 ans, durée du cycle de précession des équinoxes, un sphinx est construit à un endroit différent sur cette terre et que son cœur, le cœur du Lion, pointe vers l’étoile Regulus.
Vous aviez cela, Rose ?

bérénice dit: à

Chaloux en gros Francis Poulenc voit les sommets Alpins sans laisser dans l’ombre le Nanga Parbat, l’Everest cependant il propose une hiérarchie que personnellement je suis incapable d’entendre, l’essentiel pour un non musicien se situant dans la receptivité – l’émotion , les sentiments que réussissent à éveiller une musique.

la vie dans les bois dit: à

Doc histoire sur l’Espagne en ce moment sur Arte.

bérénice dit: à

très joli site peinture,lvdlb, le côté hirsute et hérissé du peintre est très bien traduit dans les rondes, je me demandais à lire ces gestes nerveux répétitifs aléatoires sans but ni fin à quoi pouvait bien ressembler un de ses tableaux.

bérénice dit: à

Ceci dit, Chaloux, ce bouquin de Daudet léon que vous m’avez poussé à acquérir pour une misère, édition originale pour 3 euros, beau travail de reliure m’a ennuyée, j’ai laissé tomber, mauvais esprit et cancanier, sûrement est-il lui aussi un écrivain mineur, on ne sait pas même s’il a réussi à s’extraire de la matrice bourgeoise.

Janssen J-J dit: à

21.23 « Vous pouvez lire toutes les fiches que vous voudrez, vous ne pourrez jamais vibrer à l’aspect vivant pour soi de ces correspondances ! »
En effet, je ne pourrai jamais vibrer à toutes les lectures des correspondances de gens incertains ou certifiés que vous avez connus et côtoyés et dont j’ignore tout. Et je peux parfaitement vous comprendre, voyez. Les fiches d’étudiants n’étaient qu’une farce pour titiller votre vanité, et pas manqué !
Quand je suis stupéfait devant le tableau de Delacroix à l’entrée de l’église St Sulpice, je n’ai pas besoin de connaître sa correspondance pour être saisi comme toujours à la première fois.
J’aimerais simplement vous dire ceci, mais serait-ce audible à vos oreilles délicates ? J’ai entretenu toute ma vie durant des correspondances avec des gens simples et parfaitement inconnus. Elles ne seront jamais éditées, dieu merci. Mais, voyez-vous, quand il m’arrive de les relire les larmes aux yeux en les redécouvrant, je ne pense pas que vous soyez en mesure de moindrement comparer l’émotion qui m’étreint à la vôtre à la lecture de celle de Jean Dubuffet.
Nos émotions sont EN SOI parfaitement équivalentes en intensité.
Et maintenant, dites-nous donc ce que vous vous êtes prouvé à vous-même au juste, en dehors d’avoir fait montre de la suffisance de votre strabisme germanogratin ?
Soyez heureux, cher Pat V., et surtout, ne changez rien à ce que vous êtes. Nous sommes tellement fiers à la rdl de bénéficier de votre immense culture et goûts artistiques pour nous décrasser de notre incurie.

bérénice dit: à

Pablo, d’Hyvernaud je n’ai lu que deux et je ne sais plus lequel d’entre ces deux est vraiment percutant , du wagon ou de la peau et les os , malgré une langue simple, pauvre, aussi démunie que ces misérables prisonniers de guerre, dans le second il se redit un peu mais j’ai été impressionnée comme on pourrait l’être mais à l’inverse de la lumière qu’ont réussi à traiter les impressionnistes en peinture. Un monochrome virant du gris au noir .

Pat V dit: à

@JJJ,
Il n’ y a aucune vanité de ma part à éprouver une émotion à lire des correspondances de personnes à posteriori…
Nous partageons avec ces personnes un même profond intérêt envers la personnalité de Jean Dubuffet, un point c’ est tout.

Pour ce qui concerne Delacroix, il est possible d’ aimer ses tableaux et de s’ intéresser à son Journal, tout à la fois. Qui peut le plus peut le moins, ne croyez-vous pas?

Vous écrivez encore :  » J’ai entretenu toute ma vie durant des correspondances avec des gens simples et parfaitement inconnus. »
Eh bien, c’ est comme ma majorité des gens qui nous entourent, moi le premier. ( J’ y ajoute même des graffiti colorés si vous voulez le savoir. )

JAZZI dit: à

Il a l’air vachement bien le prochain Le Clezio à Séoul, JJJ !
J’avais beaucoup aimé ce qu’il disait du cinéma coréens dans « Ballaciner », qu’il considérait comme le plus intéressant du moment.
Je sens que Paul Edel va aimer…

Chaloux dit: à

Bérénice, si le bon esprit était une qualité littéraire, ça se saurait. C’était quoi ce livre?

Pat V dit: à

Nous sommes tellement fiers à la rdl JJJ.

Encore un qui prend sa partie pour le tout!

Highlander dit: à

Max Aub, père allemand, mère française
Max Aue, père allemand, mère française

Comme quoi, une lettre, une seule lettre peut tout changer.
Une lettre qu’on n’a pas envoyée, par exemple.

Sinon, tout à fait d’accord avec Christiane sur la « Boussole ». J’ai bien aimé.

rose dit: à

D. dit: 19 décembre 2017 à 21 h 23 min
Regulus, autrement nommée « Le cœur du Lion ».
Et pourquoi donc je vous prie ? c’est très simple, étonnamment simple : parce que tous les 26000 ans, durée du cycle de précession des équinoxes, un sphinx est construit à un endroit différent sur cette terre et que son cœur, le cœur du Lion, pointe vers l’étoile Regulus.
Vous aviez cela, Rose ?

non D.

Je cherche dans les lignes de Nazca je ne trouve pas. Mais j’ai trouvé un astronaute.

rose dit: à

jazzi

je ne vous le mets pas mais ce sont eux, avec eh ho eh ho nous rentrons du boulot.

rose dit: à

J’ai trouvé cette illustration d’un livre de Jules Verne, le Sphinx des glaces.
Mais ce n’est pas sur terre.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…suivant, la personnalité de chacun,…vous nous dites d’être impressionner,…
…( tout du bla-bla,…suivant, les stocks à écoulés,…)

…avoir, ne serais, qu’un poster, d’un de vos artistes, dans mes chambres à coucher,!…Oui,!…comment dormir, avec çà, qui est présent,…

…les goûts et les couleurs,…au mieux, les escroqueries, en cours,…les plans, pour décrocher, des lucres,…
…faut croire,aux mouvements spéculatifs, bien enfoncés,…Ah,!Ah,!…c’est léger,!…
…etc,!…

Janssen J-J dit: à

@22.07 Encore un qui prend sa partie pour le tout!

Que n’aurais-je pas entendu répliquer, si j’avais écrit : « je suis tellement fier de vous avoir à la rdl » (bien entendu le « nous » était mis pour le « je »,… mais ce type de subtilité échappe en général, et somme toute, à quelque chose, malentendu est bon).
Beaux rêves, chère amie Synecdoque !

bérénice dit: à

Chaloux: Moeurs contemporaines
—-LES KAMTACHTKA—–

Widergänger dit: à

Un écrivain français, prix Nobel, traduit du coréen… Ce serait drôle non ! N’empêche ça en dit long sur l’effondrement de la culture française, d’abord publié en Corée (rassurez-vous celle du Nord, JMG s’est dévoué pour nous éviter la prochaine bombe atomique sur le coin de notre sale gueule…)

Chaloux dit: à

Béré, sauf erreur c’est Alphonse, mais c’est de Léon son fils que Jazzi (phil, je crois) et moi faisions l’éloge. Vous ne vous êtes trompée que d’une génération.

bérénice dit: à

JM LEClezio est un îlien, jamais fixé, jamais attaché, une originalité dans son parcours d’écrivain, pourquoi y voir le déclin français alors que d’un écrivain voyageur on peut s’attendre à ce que ses contacts soient aussi nombreux et porteurs que les pays où il a plus que séjourné.

Widergänger dit: à

Oui, en effet, même que notre brave Pablo a pensé que j’avais lu les six volumes du grand roman de Max Aub en quelques jours ! C’est dire l’estime qu’il me porte. Il me prend vraiment pour un génie. Bon, je ne veux pas faire le modeste, je sais bien que je suis un génie, mais quand même, là, notre Pablo, il y va un peu fort ! Non, je n’ai pas encore lu les six tomes du grand roman. Mais je vais le faire, c’est sûr ! Sans les avoir lu, je peux dire que c’est un grand roman, c’est sûr ! Bon, je vais me coucher, parce qu’il faut que je prenne des forces si je veux le lire. Ah, ce Pablo, tout de même, quel grand benêt !

Chaloux dit: à

« je sais bien que je suis un génie »

Le prototype du génie en rien.

(Béré, c’est « mœurs contemporaines » qui m’a bêtement trompé. Connais pas. Où puis-je vous envoyer trois euros?)

bérénice dit: à

WGG, 1 volume par jour-dimanche lundi quartier libre- interro à la rentrée.

Chaloux dit: à

Pourtant le début semble amusant. Ces gens et leur zèle à propos de choses dont ils ignorent le premier mot, on dirait les com’s de la RDL.

bérénice dit: à

Chaloux, je viens de découvrir la fin , je fournirai l’effort à passer sur l’aigreur et l’ironie critiques des débuts , je le lirai. Trois euros? que voulez-vous que je puisse m’offrir avec trois euros, si vous tenez à me faire plaisir autrement que par voie naturelle et sexuelle je n’ai plus d’appareil photo, et comme vous n’êtes pas contrairement à moi dans le besoin je vous laisse l’opportunité d’être bon pour une fois; je ne vous promets rien en échange ne possédant aucune maîtrise de ce qui vous contente habituellement.

bérénice dit: à

Je suis domiciliée juste en face de l’illustre Robert M, un oiseau pourrait conduire à l’échange de nos positions politiques respectives, non loin d’une rue Camille Saint Saëns dans une ruelle consacrée à un compositeur dont je tairai le nom mais qui connut un franc succès pour son  » Calife de Bagdad ».

bérénice dit: à

que réussit.

Ed dit: à

Un article qui m’a plus donné envie de voir Sierra de Teruel et Los Olvidados qu’autre chose.

En revanche, je vais peut-être inscrire Le labyrinthe magique dans ma liste de lecture. Hâte de découvrir cet auteur dont j’ignorais le nom…

Delaporte dit: à

La Congrégation des causes des saints reconnaît (tardivement, il est vrai) le martyr de huit nouveaux vénérables, dont le fameux cardinal Wyszynski qui ne s’en était jamais laissé conter par le régime soviétique :

« le cardinal Stefan Wyszyński (1901-1981), archevêque de Gniezno-Varsovie et primat de Pologne pendant la plus grande partie de l’ère communiste en Pologne où il est considéré comme un héros national » (La Croix)

Bloom dit: à

Delaporte,

Vous tenez peu ou prou le même discours que le Hamas qui remet en cause l’existence d’Israel. Condamner la colonisation de la Cisjordanie est une chose, parler de politique coloniale au fondement de l’Etat d’Israel en est une autre. Vos rodomontades passionnelles ne me font ni chaud ni froid.

Pour l’Australie (mais cela pourrait être l’Irlande, ou le (mal)Saint Siège), encore heureux que vous condamniez la pédophilie d’inspiration catholique romaine! Je vous demande une analyse, pas un évitement ni une confession qui passe commodément l’éponge, mais une introspection, « a bit of soul searching », comme disait mon copain Philip Haydon, guitariste de blues, après un concert qu’il jugeait médiocre. Au boulot.

Bloom dit: à

L’Irlande du nord frappe encore une fois à la porte de l’exceptionnalité poétique: après Seamus Heaney, c’est au tour de Paul Muldoon d’être reconnu comme un des plus grands poètes de ce dernier demi-siècle.
C’est le prix de la Reine d’Angleterre qui lui est décerné, ce qui est un chef d’oeuvre d’ironie quand on connait ses opinions et celle du Belfast Group auquel il appartenait dans les années 70 (Seamus Heaney, Michael Longley, Frank Ormsby, Bernard McLaverty, Ciaran Carson et al.). La reine ayant serré la paluche de Gerry Adams et de Martin McGuinness, il ne risque plus rien.
https://www.theguardian.com/books/2017/dec/19/paul-muldoon-wins-queens-gold-medal-for-poetry-2017

Pauvre poètes de chez nous, qui avons eu Villon, Baudelaire, Rimbaud, Eluard, Reverdy, Ponge, Bonnefoy…Existe-t-il au moins un prix de poésie? Quel désert, quelle absence…

Paul Muldoon: ‘Widely acclaimed as the most original and influential poet of the past 50 years’. Photograph: Murdo Macleod for the Guardian

la vie dans les bois dit: à

présentation de ce documentaire sur Arte:
« À travers de poignantes archives, Patrick Rotman retrace l’histoire des trente-cinq mille volontaires venus du monde entier combattre le franquisme dans la guerre civile espagnole.
Pendant la guerre d’Espagne (1936-1939), des volontaires affluent du monde entier pour défendre la jeune République, menacée par le putsch de Franco, lui-même soutenu d’emblée par l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste. Ouvriers parisiens, tchèques et britanniques, dockers new-yorkais, mineurs polonais ou anglais, militants antifascistes allemands et italiens… : en tout, quelque trente-cinq mille hommes, venus d’une cinquantaine de pays, vont combattre, souvent en première ligne et sans aucune formation, dans des batailles de plus en plus désespérées. Ils répondent à l’appel lancé sous l’égide de Moscou par l’Internationale communiste, alors que les démocraties occidentales ont décidé de ne pas intervenir. Ils ont entendu aussi les plaidoyers d’André Malraux et de George Orwell, engagés dès la première heure, l’écrivain français à la tête d’une escadrille aérienne, l’Anglais au sein du Poum (Parti ouvrier unifié marxiste, antistalinien). Ils ont peut-être vu aussi les clichés incroyables qu’un couple de jeunes photographes, Gerta Pohorylle et Endre Friedmann, alias Gerda Taro et Robert Capa, expédient jour après jour du front. Comme eux, les écrivains Ernest Hemingway, John Dos Passos, Gustave Regler ou le documentariste Joris Ivens vont aussi contribuer à exalter la résistance héroïque du peuple espagnol, face à une armée franquiste bien supérieure en nombre et surarmée, qui multiplie les massacres au fil de ses victoires. À leurs côtés, le correspondant de la Pravda, Mikhaïl Koltsov, informe aussi le NKVD… »

très interessant
https://www.arte.tv/fr/videos/058378-000-A/la-tragedie-des-brigades-internationales/

bérénice dit: à

L’hebdomadaire Le Point titre: Ferez-vous la queue à Noël.

JC..... dit: à

J’aurais envie de louer la décision de non intervention des démocraties pour sauver cette République espagnolette si fragile, « défendue » par 35.000 hommes simplets au service d’un autre totalitarisme : le fascisme soviétique…

Hélas, cette réaction de laisser-faire se traduira aussi par le renforcement des joyeux lurons du fascisme nazi et mussolinien !

Ne pas approuver, donc, cette position de prudence, trop coulante.

la vie dans les bois dit: à

@Condamner la colonisation de la Cisjordanie est une chose, parler de politique coloniale au fondement de l’Etat d’Israel en est une autre, bloom dixit.

Effectivement, et pourtant c’est bien de colonisation qu’il s’agit, la première plutôt soft, répondant à une sorte d’idéal, et la seconde totalitaire militarisée à outrance.

la vie dans les bois dit: à

il s’agit de chronologie: la première plutôt soft, répondant à une sorte d’idéal, et la seconde totalitaire militarisée à outrance.

Le pire est toujours certain, c’est sûr.

bérénice dit: à

je crois comprendre que Bloom évoque d’une part l’attribution d’un territoire à la création de l’Etat après être revenu sur l’extension de ce territoire par voie de la colonisation, occupation illégale, et actuellement aussi terrains rachetés .

la vie dans les bois dit: à

il s’agit de chronologie: la première plutôt soft, répondant à une sorte d’idéal, ( révolutionnaire, mode collectiviste, sur des terres à conquérir) et la seconde totalitaire militarisée à outrance.(modèle fasciste, en expansion territoriale)

la vie dans les bois dit: à

il s’agit de chronologie: la première plutôt soft, répondant à une sorte d’idéal, ( révolutionnaire, mode collectiviste, sur des terres à conquérir) politisée en petits comités, Europe de l’Est et Russie
et la seconde totalitaire militarisée à outrance.(modèle fasciste, en expansion territoriale), en Israel.

bérénice dit: à

lvdlb, qu’Israël ait fonctionné en mode Kibboutz à sa création est un choix , un mode code vie en collectivité, certes, mais je ne discerne pas cette idée dans le contenu auquel vous faites référence en rappelant une chronologie que Bloom expose de façon inversée en commençant par la colonisation actuelle de certains territoires pour revenir sur la création de l’état.

JC..... dit: à

Tant que les voisins arabes musulmans d’Israël auront cette détestation antisémite, antisioniste, appelant à ne pas « commercer » avec le diable juif, pourquoi voudriez vous que les dirigeants d’Israël deviennent pacifistes ? Par goût du suicide ?….

Réveillez-vous !

renato dit: à

Certes, les briques Lego ajouteraient une nouvelle dimension sensorielle à la Venus d’Urbin, c’est vrai que l’œuvre ne donnerait pas les sensations tactiles qu’on expérimente avec la vraie chair ou le marbre — che è vera carne — : comme ersatz, donc, ce n’est pas grande chose ; mais ce serait une bonne expression — politique — des mouvements anti-intellectuels de masse qui serpentent dans le monde depuis la fin du XIXe siècle.

renato dit: à

L’être de l’humain contemporain dépend de son savoir — en d’autres mots, sa pansée n’est pas ontologique mais épistémologique — ; toutefois le savoir est incomplet ce qui constitue un problème pour le pouvoir car la réflexion épistémologique peut nous conduire à la pratique de l’art de créer des procédés inutiles — des structures qui admettent plusieurs représentations non équivalentes — dans le but banale de regarder le temps passer ou plus simplement de l’arrêter et se soustraire un bref instant aux mutations de l’expérience — ce qui soulève un problème anthropologique : porter à la conscience les contenus dissimulés. Incidemment : Jonathan Swift écrivit Méditation sur un manche de balai ; Sterne développa : « Hobby, foible, pastime, amusement, obsession, ruling passion, child’s toy » (Tristram Shandy, chap. VII, note 6) ; et puisque l’Histoire n’est pas une épicerie, Gombrich conclut momentanément le cycle en écrivant Meditations on a Hobby-Horse. Enfin, un manche de balai pour déchausser le Sur-Moi et ses stratégies.

renato dit: à

Fantastique ! le pudique comme cachette !

Pablo75 dit: à

Ce pauvre Blabla-Widergänger il est tellement gâteux qu’il ne sait plus lire ni compter. J’écris: « Dimanche à 16 h 31 min notre génie des blogs n’avait jamais entendu parler de Max Aub et le lundi à 20 h 54 min il avait déjà lu son « monumental roman sur la guerre d’Espagne » et avait décrété que son auteur était un grand écrivain. Étonnant, non? » et lui comprend: « notre brave Pablo a pensé que j’avais lu les six volumes du grand roman de Max Aub en quelques jours ! ».

Son cerveau s’est vraiment dégradé en 2017. Je crains le pire pour 2018.

Janssen J-J dit: à

Je sais bien que le matin, les keufs sont toujours porteurs de mauvaises nouvelles ou à côté de la plaque, mais enfin, voici quand même un lien qu’on ne trouvera nulle part ailleurs. Or il pourrait bien intéresser quelques internautes dotées d’une patience mieux éclairée.

https://inhesj.fr/sites/default/files/ondrp_files/telechargements/reperes_34.pdf

Il s’agit d’alimenter notre culturegé sur le dossier dit de… « la peur (qui) va finir par changer de camp ».
BJ à toussent et à ségolaine bretton-woods en particulier. Une meuf estimable et intelligente, sinon rachetable quand elle dépose un temps son agressivité malgré ses nombreuses rechutes dans l’art de vous f… la main au cu.l dans les transports en commun bondés.

Pablo75 dit: à

Le dialogue Pat V – Janssen J-J à propos de Dubuffet (l’un des plus grands escrocs de « l’art » au XXe siècle) et Damisch (un fumiste professionnel, comme on l’a vu l’autre jour avec son commentaire délirant sur la Madonna del Parto de Piero della Francesca) vaut son pesant en cacahuètes. Copié dans un roman qui traiterait du petit monde de « l’art contemporain », composé de fumistes, d’escrocs et de naïfs qui avalent tout ce qu’on leur dit d’avaler, ça ferait de l’effet.

(Pat V, qui signe « Julie » quand il a peur, connaît tellement bien Damisch qu’il écrit trois fois son nom « Damish »).

Pablo75 dit: à

« Je n’ai pas regardé la deuxième partie du doc histoire sur Arte hier soir ».
(l’and.ouille dans les bois)

Mais qu’est-ce qu’on à fo.utre de ce que tu as regardé ou pas à la TV hier soir, nous, grosse nouille?

la vie dans les bois dit: à

Mais j’ai regardé ce document Arte sur la Catalogne. Les franquistes comme Pablo montre bien que leur fachosphere a vecu, et il peut bien perdre son temps. Pas le mien.

la vie dans les bois dit: à

Le replay est dispo jusqu’au 27/12

Pablo75 dit: à

@ la grosse co.nne dans les bois

Tu es déjà saoule à cette heure?

Janssen J-J dit: à

@ 9.10 pour moi ce n’était pas vraiment un dialogue en connaissance de cause. Quant à savoir si nous sommes en présence de fumistes, vous imaginez bien que je n’aurais pas le temps d’aller le vérifier. Je vous laisse vous en dépatouiller avec ledit Pat. V.

@renato 8.17 / j’ai bien apprécié : « sa pansée n’est pas ontologique mais épistémologique ». On ne sort pas du Ventre des philosophes, et pourtant j’avais cru vous avoir pris qq distance avec Miche l’Onfray. Vos photos du matin sont toujours aussi délicieuses, me permettent toujours de partir à cloche-pied, de bon matin.
« Un manche à balai pour déchausser le Sur-Moi et ses stratégies »… On imagine assez bien par où l’introduire pour obtenir un tel résultat. Beaucoup d’humour en outre, bravo !

Bloom dit: à

Effectivement, et pourtant c’est bien de colonisation qu’il s’agit, la première plutôt soft, répondant à une sorte d’idéal, et la seconde totalitaire militarisée à outrance.

Je préfère ce genre de formulation, même si j’en conteste la justesse historique. Rappel: c’est l’Empire ottoman qui occupait la « Palestine » jusqu’à la défaite de 18. Ce sont les Anglais qui ont ensuite eu un mandat sur ce territoire où vivaient et des « Palestiniens » (qui ne s’appelaient pas ainsi) et des Juifs, ce qu’on appelle le Yishouv. Par ailleurs, la future puissance occupante, la GB, promettait un Foyer national juif (Déclaration Balfour, 1917) en mêm temps qu’un royaume arabe. La destruction des Juifs d’Europe a hâté l’émigration vers le protectorat et la guerre judéo-britannique s’est soldé par le retrait de la puissance européenne, un deal de 2 états refusé par les Arabes et la Déclaration de l’Etat d’Israel, immédiatement suivie par l’attaque de toutes les armées arabes, battues par l’armée du nouvel état, prélude à 4 guerres israélo-arabes, si on compte Suez en 56. Israel s’est retiré du Sinaï et de Gaza, mais occupe encore la Cisjordanie et le Golan. La Cisjordanie doit faire partie d’un état palestinien autonome, cela ne fait aucun doute. Mais cela n’en prend pas le chemin: leadership fascisant et en Israel et chez le Hamas, qui n’a toujours pas reconnu Israel…
Beaucoup préfèrent voir les Juifs en instance d’extermination ( je pense à la terrible photo de ces femmes nues en instance de gazage dans un ravin de Treblinka) qu’un Uzi à main. On devrait pourtant s’être habitué depuis le temps.
Incidemment, que fait la France fait en Guyane, en Martinique, en Guadeloupe, à St Pierre et Miquelon, à la Réunion, et, jusqu’au prochain vote, en Nouvelle Calédonie? Survivances de l’Empire (pas les seules, comme on le sait en Afrique) et de colonisation pas si « soft » que ça, incluant la pratique de l’esclavage et l’amour des bagnes…

la vie dans les bois dit: à

Pablo se pose la mauvaise question.
Mais il a trop prouvé, message après message, ici sur la RDL, que qui expose, s’expose. Y compris à la bestialité crasse des impuissants de la fachosphere, comme Pablo le franquiste.

JC..... dit: à

La pratique de l’esclavage perdure partout, simplement sous des formes acceptables pour les sociétés qui le pratiquent !

Elle est naturelle entre animaux de force différente. On se réveille, les humanistes de salon littéraire ?….

la vie dans les bois dit: à

C’est comme pour blomm, perso, il peut bien raconter ce qu’il veut pour s’en convaincre ça fait longtemps que je zappe les avocats en provenance -douteuse-d’Israël. Et je fais très gaffe aussi à la provenance du foie gras…

JAZZI dit: à

Romain Gary, dont « La promesse de l’aube » sort aujourd’hui sur les écrans, auteur majeur ou mineur du XXe siècle ?

JC..... dit: à

Israël défend, à juste titre, sa peau contre une shoah islamiste potentielle, toujours proclamée, toujours revendiquée par les adeptes du chamelier, après avoir gagné plusieurs guerres lancée par les crapules indigènes locales, en vue de son extermination…

Pablo75 dit: à

@ l’épave dans les bois

« Pablo se pose la mauvaise question. »

Parce que tu n’es pas saoule uniquement le matin, mais toute la journée, c’est ça?

« ça fait longtemps que je zappe les avocats en provenance -douteuse-d’Israël ».

Et en plus tu pues…

Pat V dit: à

Dubuffet (l’un des plus grands escrocs de « l’art » au XXe siècle) Don Pablo.

Vous ne devriez pas vous arrêter en si bon chemin, parlez-nous aussi d’ un art dégénéré pendant que vous y êtes!
Ou de  » notre art dément  » pour reprendre un titre prémonitoire de François Lehel déjà en 1926…

Clopine dit: à

Ah, moi, de Renato, j’ai apprécié ce lapsus délicieux : sa « pansée ». Jjj parle d’Onfray, mais cette « pansée » renvoie direct au ventre des philosophes…

la vie dans les bois dit: à

Pablo, gaffe, bientot ça va etre la trepaneuse, en general les cojonés s’en sortent moins la bave aux crocs….
Sinon, sur ce fil de commentaires, j’estime dans l’ensemble, que je ne renie pas mes convictions, tout en ayant apprécié de pouvoir approfondir la lecture du billet de « Passou », qui était un peu léger, mais bonne expérience, dans l’ensemble.

Clopine dit: à

… Mais il me semble qu’il n’est pas trop déontologique de parler des « photos de Renato ». Car elles ne sont pas de lui… Renato agit avec les images comme un anthologiste, non comme un créateur. Mais il possède à fond, dès qu’on feuillette son site on s’en rend compte, l’art du patchwork.

… C’est rigolo d’ailleurs ce que la langue française permet, à propos des photos. Accrochant l’autre jour trois portraits de Clopin, je me suis entendue expliquer « tu comprends, dans cette maison, il y a plein de photos de Clopin, mais aucune photo de lui. » Cette phrase absurde fut cependant parfaitement comprise, allez expliquer ça !!!

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Il n’y a rien de « dégénéré » ou de « dément » dans le non-art contemporain, mon pote. C’est une affaire comme une autre, et très logique: il y a des gens qui s’enrichissent en produisant et en vendant de la merde à des crétins. C’est une escroquerie légale. Comme les industriels de l’alimentation qui vendent du sucre et du sel à des prix faramineux en les cachant dans de la fausse bouffe.

la vie dans les bois dit: à

Pablo est un spécialiste de Velasquez. Un critique d’art énorme d’ignorance, et de fatuité, quand on y repense.

Pablo75 dit: à

@ la bave dans les bois

Je viens de comprendre l’obscurité, l’incohérence, la confusion de tes messages et ton « style » saccadé, décousu, discontinu: tu abuses du vin blanc toute la journée !

Pablo75 dit: à

@ la saoule dans les bois

« …quand on y repense. »

Elle n’arrive pas à penser, cette andouille, et elle prétend « repenser » !!

(Elle est drôle parfois – même si c’est « à l’insu de son plein gré »).

la vie dans les bois dit: à

J’ai l’impression que Pablo est à court d’imagination. Eh non, tout faux. La lâcheté rhétorique du lascar n’a d’égale que la frustration d’une position de subalterne et qui le rend agressif comme les impuissants de la fachosphere.un pucier franquiste, en plus.
Je dois prendre la route, à tout à l’heure ou demain.

Pat V dit: à

@Pablo
Ce n’ est pas votre comparaison d’ intégriste écologique qui maquillera votre position ultra réactionnaire en ce qui concerne l’ art moderne en général.
Vous êtes dans la même disposition de pensée que ce Lehel qui a écrit un livre pour analyser et dénoncer une schizophrénie de l’ art de son époque, c’ est à dire le post impressionnisme et les mouvements picturaux qui s’ en suivront.
Déjà la dénonciation des marchands véreux ( nous sommes en 1926 ! )et puis la dénonciation de tout ce qui ne crée pas le beau dans l’ art.
Un certain état d’ esprit, une idéologie même si elle se dit d’ autant plus néo scientiste qui aboutira à l’ exposition de l’ art dégénéré.
Bàv.

Janssen J-J dit: à

@ 10.57 Et c’est précisément le titre du premier bouquin de Michel Onfray, chère amie, voyons donc !… Pourquoi croyez-vous que la plupart de nos indigestes philosophes ont besoin, tels les ruminants moyens d’au moins quatre estomacs, de panse, de bonnet, de feuillet ou de caillette, surtout en Normandie ? Parce qu’ils sont lents à la détente !

DHH dit: à

@Clopine
*la question que vous soulevez tient au fait que le complément d’un nom peut indiquer la multiplicité des relations qui existent entre ces deux noms (appartenance, action de l’un sur l’autre etc….)
de sorte que dans certains cas, avec certains mots dont le sens peut s’y prêter , une même formulation peut avoir plusieurs sens différents
par exemple :(c’est l’exemple classique) la peur de l’ennemi qui désigne aussi bien la crainte inspirée par l’ennemi ,que celle éprouvée par l’ennemi
dans votre cas :la photo faite par… et la photo représentant….
mais vous le voyez ce n’est pas une particularité de la langue française mais l’effet de l’ambiguïté structurelle de la fonction « complément du nom » quelle que soit la langue concernée
amicalement DA

Pablo75 dit: à

@ L’éméchée dans les bois

« Je dois prendre la route »

Fait attention aux gendarmes. S’ils t’arrêtent et te demandent de souffler dans leur ballon, simule un évanouissement d’hystérique, comme ceux d’Anna de Noailles.

« à tout à l’heure ou demain. »

À qui tu dis ça? Tu as des amis dans ce blog?

JC..... dit: à

Toujours aussi connne, la Clopine d’âne, avec son art de ne rien dire de solide … elle enfile les mots comme on trait une vache à chacun de ses quatre pis

Peuchère !

Pauvre ruine… On devrait inventer un droit de vote limité ! A une Région ? un village ? un idiot utile genre Hamon ? ou Mélenchon ? ou Macron ?

colchique dans les prés dit: à

Pablo75 m’amuse énormément avec les dénominations de sa copine dans les bois, j’attends la suite !

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Je vois que tu es totalement incapable de discuter sur l’art en sortant de ses conceptions temporel (moderne-pas moderne) et politique (réactionnaire-pas réactionnaire). Comme tous les croyants dans l’esthétique conformiste, académique, officielle actuelle, tu restes figé dans le contexte, dans l’accessoire, sans t’occuper de l’essentiel, l’oeuvre en soi. Aux XIX siècle tu aurais défendu à fond les pompiers. Aujourd’hui tu défends ce qu’on t’a dit de défendre, tu suis la mode, le troupeau, sans réfléchir deux minutes par toi même. Comme tous les moutons obéissants, tu répètes les mêmes bêtises théoriques que tu as toujours lu et entendu. Tu ne peux pas concevoir que le roi soit nu. Et pourtant, il suffit de le regarder simplement pour le voir nu.

JC..... dit: à

DHH fait bien son boulot de gramémèrienne : une femme de salle, propre sur elle.

JC..... dit: à

Pablo, l’important n’est pas de voir le roi nu ! L’important, c’est de ne pas le dire !!!

zerbinette dit: à

Il faut quand même citer le titre complet : Le Ventre des philosophes. Critique de la raison diététique

Pat V dit: à

incapable de discuter sur l’art en sortant de ses conceptions temporel (sic)

Mais l’ art c’ est essentiellement du temps, Pablo! Du temps de regard, du temps de mémoration et du temps de projection dans le futur.
Nous ne sommes pas des extra-terrestres.

de nota dit: à

Pablo, sauf votre respect,votre furibarde détestation de l’art moderne vous égare, vous pouvez ne pas apprécier le travail de Dubuffet, mais rien, à mon sens, ne vous autorise à le traité d’escroc, enfin, vous pouvez toujours jeter un oeil sur la correspondance entre Dubuffet et Gombrowicz, et si Dubuffet est un escroc, je veux bien l’être autant que lui…

Pat V dit: à

 » l’oeuvre en soi. »

Mais c’ est quoi cette expression à la mord moi le noeud?

Si l’ œuvre n’ est pas regardée, elle n’ est rien, elle n’ est pas considérée comme œuvre.
De multiples exemples dans l’ art occidental, africain, etc…
L’ art ne dors pas dans des draps de soie, ni dans un cocon de la même matière, il est brut de décoffrage, c’ est nous qui lui attribuons un piédestal ( esthétique, financier, symbolique, social, etc…)

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« Mais l’art c’est essentiellement du temps »

Eh non: l’art est précisément ce qui échappe au temps. L’art est ce qu’il y a d’éternel dans le temps, pour le dire pompeusement. L’art est vertical (éternité), non horizontal (temps). C’est pour cela que le si « moderne » Bacon pouvait dire que personne avait dépassé l’art égyptien. Et c’est pour cela que Bach est le plus grand artiste qui a existé, tous arts confondus.

D’où le fait vérifiable depuis 4 000 ans au moins que c’est la Beauté, totalement dépendante de la Forme, qui dure, et pas la merde.

Pat V dit: à

En fait, Pablo en est resté à l’ art des socles et du piédestal, de la mise sous cloche et de la vitrine à pas toucher.
Il devrait un peu pratiquer l’ art, c’ est comme l’ amour en fait. Souvent c’ est risqué, on ne sait pas où on va mais après on est mieux.

Pablo75 dit: à

@ de nota

« Pablo, sauf votre respect,votre furibarde détestation de l’art moderne… »

Je ne déteste pas du tout l’art moderne, mais l’art abstrait et ses délires. Nuance. Très grosse nuance. Il y a de très bons peintres au XXe siècle, et même aujourd’hui, comme aux XIX avait de très bons peintres à côté des Pompiers et de ceux qui remplissaient les Salons officiels.

Pour moi Dubuffet était un escroc (intellectuel) parce qu’il savait très bien qu’il faisait de la merde. Je me rappelle une exposition à Beaubourg il y a très longtemps. Ses tableaux et dessins étaient lamentables, tous les mêmes (pour qu’un non-peintre abstrait soit reconnaissable il doit se répéter à l’infini). Mais le catalogue disait que c’étaient des merveilles absolues. Et Lang et sa cour étaient en extase devant ces croûtes bébêtes et ces dessins puérils….

bouguereau dit: à

la bétise à front de toro pédro..la voilà la métaphisique trancendendal himmuabe..olé!

bouguereau dit: à

À qui tu dis ça? Tu as des amis dans ce blog?

pédro lui il a plein d’potes

Pat V dit: à

Bacon pouvait dire que personne avait dépassé l’art égyptien.

Ce n’ est qu’ un avis parmi d’ autres…Il est vrai que l’ on peut dire que personne n’ a dépassé l’ art égyptien dans la pratique de l’ art égyptien précisément.
Et on en vient à la question des ruptures en art et dans le fait qu’ il est désormais inutile de peindre comme les égyptiens. La preuve, Bacon à peint totalement autrement.
L’ œuvre d’ art n’ échappe pas au temps, c’ est le temps qui la fait persister. L’ œuvre peut d’ ailleurs développer différents temps de lecture.

bouguereau dit: à

Nous ne sommes pas des extra-terrestres

sauf dédé..dailleurs ce soir il mange sur vulcain

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« En fait, Pablo en est resté à… »

Toujours le Temps, ton idole et la béquille sans laquelle tu es incapable de raisonner.

« Il devrait un peu pratiquer l’art »

J’ai beaucoup peint et dessiné de 10 à 22 ans, âge auquel je suis parti d’Espagne. J’ai vu beaucoup d’expositions de peinture, j’ai lu beaucoup de livres sur le thème. J’ai fait même de l’abstrait comme tout le monde. C’est comme ça que j’ai compris que ce n’était pas de l’art, mais tout au plus de la décoration. J’ai même décoré l’appartement entier d’une amie très « moderne » en copiant des Miró. Et celui de mes parents avec des copies de Cézanne et Picasso (3 peintres très faciles à copier). Les « Joueurs de cartes » de Cézanne je l’ai fait 4 ou 5 fois pour des amis de la famille, tellement il avait de succès. C’était mon peintre préféré à l’époque.

bouguereau dit: à

Bacon pouvait dire que personne avait dépassé l’art égyptien

il parait qu’on reconnait la notoriété au nombre de cliché débités et rapportés..l’contraire est pas vrai

bouguereau dit: à

Pablo, l’important n’est pas de voir le roi nu ! L’important, c’est de ne pas le dire !!!

d’voir le roi nu l’hautorise a sortir sa bite à tèrezoune

bouguereau dit: à

Les « Joueurs de cartes » de Cézanne je l’ai fait 4 ou 5 fois pour des amis de la famille, tellement il avait de succès

celle là est à hencadrer..sapré dsapré pédro

DHH dit: à

@JC 11 h 50
…. « fille se salle propre sur elle  » écrivez vous à mon propos
merci,alors que vous ne me connaissez pas, de me créditer de qualités que je n’ai peut-être pas

bouguereau dit: à

Israël défend, à juste titre, sa peau contre une shoah islamiste potentielle

essellent..un titre au sacré potentiel jicé..qui rapporte jusqu’à la lune..nékid kapitalism

bouguereau dit: à

drh elle échange pas son omo qu’elle a pas..ça se tient

Pat V dit: à

J’ai beaucoup peint et dessiné de 10 à 22 ans.

Eh oui, Pablo, et après vous vous êtes mis à copier, à copier et encore à copier.
Impuissance devant la tâche à braver le temps de l’ œuvre à construire!
Normal qu’ en vous niant vous-même vous niez l’art moderne!
Il ne fallait pas vous arrêter dans la décrépitude de votre art de jeunesse.

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Il n’y a rien à faire: tu es totalement incapable de te dépêtrer du Temps dans tes « réflexions » sur l’art.

« il est désormais inutile de peindre comme les égyptiens »

Et maintenant, en plus, de l’utilité.

Tu n’as toujours pas compris que l’Art est au-dessus de tout: temps, utilité, argent, modes, académies, critiques… Depuis au moins 4 000 ans, de l’art ne reste que la Beauté. Et du XXe siècle ne restera qu’elle aussi, en peinture ou en musique. Que tu le veilles ou pas, que tu le comprennes ou pas, seule la Beauté dure.

C’est une Loi métaphysique de la Vie.

Pat V dit: à

Tu n’as toujours pas compris que l’Art est au-dessus de tout: temps, utilité, argent, modes, académies, critiques…

C’ est bien ce que j’ ai dit, l’ art mis sur un socle avec un grand A. Idole médusante et éloignée des êtres humains.

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« Eh oui, Pablo, et après vous vous êtes mis à copier, à copier et encore à copier. »

Non, c’était pendant, et surtout avant, pour apprendre.

« Impuissance devant la tâche à braver le temps de l’ œuvre à construire! »

Gros rire, là. Maintenant c’est l’explication psychanalytique de comptoir… Tu dis vraiment n’importe quoi, Pat. J’ai arrêté de peindre parce que je préférais écrire, tout simplement. Parce que j’aimais plus la littérature que la peinture. C’est toujours la même devise avec les encu.leurs de mouches théoriques comme toi: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué (pour épater le crétin)?

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« C’ est bien ce que j’ ai dit, l’ art mis sur un socle avec un grand A. Idole médusante et éloignée des êtres humains. »

L’Art comme Absolu. Comme reflet de la Divinité. Lis Platon.

Pat V dit: à

Pourquoi faire grossier lorsque l’ on se dit si fin, Pablo?
Bon appétit.

En m’ excusant de ces digressions hors sujet.
Sport cet après-midi.

JAZZI dit: à

J’aime bien Jean Dubuffet. J’avais apprécié la rétrospective de ses oeuvres à Beaubourg, il y a quelques années.
Et pour César, actuellement exposé au centre Pompidou, on est plus dans l’abstrait mais dans le compressé ?

Janssen J-J dit: à

Tout à coup, il m’est venu à l’idée que Claro s’était inspiré de la manière de bouguereau pour traduire d’Alan Moore le 25e chapitre d’une prouesse héroïqu hallucinante : « Battre la campagne » (pp. 897-934). Voilà ce que donne un passage où la fille de Joyce, la folle Lucia, copule avec un inconnu dans un hôpital psychiatrique indéterminé de Northampton, dans les années 50′ :
« Violà queue le rustaud trouexcité loui brand l’efface apinemain, en introuductant un boudindextre humoite dansons nannonus tout en pillonnant sa furioune, labiaisant tendurement, quaziziment pastournellement, emboutant son gluanglan commun bollié dans urne peaurte. Orfondel, Lucia séquelle neuve appât torder à juouïr, et rein clavoir la farce rougarde tson partunèr, pansqu’il vatique et lêchra beintrop son esperme sursaut patularge tutti rigueux. L’aspuri humistouillée pardi vusions pornogétiques, el émugine des psermdlides jusers de fuoutre linguéfié joillissant de s’arbitre, blannégieux et purlé, équentinant hune centraine de milgnons d’esporzoïques, urne ejoiculation spentamée. Sirtans ruteront lir scible, doutre pèrvienderont à teindre l’âmatrice ou le cerfeau » (p. 908).

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« Pourquoi faire grossier lorsque l’ on se dit si fin, Pablo? »

Où j’ai dit que j’étais « si fin »?

Moi ce que j’aime surtout c’est scandaliser les finauds. Provoquer les conformistes de l’anti-conformisme, qui sont les pires.

Claudio Bahia dit: à

De retour d’une escapade dans un pays voisin, je consulte les journaux français; le train-train habituel. Mais il y a du nouveau, je constate que les français ont reçu un nouvel os à ronger pour Noel:
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/12/15/quatre-chiffres-pour-comprendre-l-ampleur-de-la-grossophobie_5230050_4355770.html

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/12/15/97001-20171215FILWWW00362-paris-s-attaque-a-la-grossophobie-la-discrimination-des-gros.php
Pour certains, les Restos du Coeur et pour les autres, les Médias.
Cela dit j’aime bien ce blog et j’y reviens régulièrement pour m’instruire, NON, je ne rit pas!
A tous un très heureux et paisible Noel et une grande et belle nouvelle année, et comme on dit ici: com muita paz e amor e felicidade

Pat V dit: à

Moi ce que j’aime surtout c’est scandaliser les finauds

Parler de la conception de la beauté chez Platon, Pablo, et ne concevoir l’ art que par ce biais théorique, c’ est la jouer vraiment fine!

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Pour comprendre ce qu’est l’Art, tu devrais écouter plus Bach. Pendant qu’on discutait j’ai écouté 2 fois le cd « Bach » de Nelson Freire (Decca, 2016). Une merveille.

Bach – Fantaisie chromatique et fugue en ré mineur, BWV 903 – Nelson Freire
https://www.youtube.com/watch?v=63DukQribvQ

Pat V dit: à

Et pour César, actuellement exposé au centre Pompidou, on est plus dans l’abstrait mais dans le compressé ?

Jazzi, il y a une autre dimension comme une diastole/systole, l’ expansion…
Et auparavant, la sculpture soudée.
Bon, je me sauve !

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Tu ne sais pas encore que Platon est indépassable? Depuis, on ne fait que piétiner. Lis-le et tu verras qu’il avait déjà tout compris.

JAZZI dit: à

« Le Banquet » de Platon à lire et à relire !
Mais de quelle nature était le lien entre Platon et Socrate ?

Pablo75 dit: à

@ Jazzi et Pat V

Ma femme avait une entrée gratuite pour l’expo de César (qui coûte 14 euros !!!). Moi, si on m’avait payé 50 plus le taxi aller-retour pour y aller je ne serais pas allé. Mais elle est plus courageuse. Elle m’a envoyé des photos avec son portable des co.nneries « expansées » et « compressées » du très cynique César, qui était un vrai sculpteur, mais qu’il a compris qu’il pouvait se faire beaucoup de fric en travaillant beaucoup moins. Il y a des voitures compressées partout, y compris sur les murs. Et du plastoc expansé. Un gosse qui a voulu le toucher s’est fait hurler dessus par un vigile comme si c’était un Leonardo. Heureusement que le ridicule ne tue pas…

Ma femme m’a dit que l’expo valait le coup… pour la vue de Paris qu’on a côté Marais depuis la grande baie vitrée de l’immense salle.

Bloom dit: à

Mais de quelle nature était le lien entre Platon et Socrate ?

Voyons, Baroz, il était platonique ou socratique, c’est solon, mais toujours sous le Portique…Pour la maïeutique, tu repasseras, il faut retourner au Lycée, chez Aristote.

Pablo75 dit: à

… mais qui a compris…

zerbinette dit: à

Diogène Laërce mentionne le fait suivant : « On raconte que Socrate eut un songe : il vit sur ses genoux un cygne [oiseau tutélaire d’Apollon] qui se couvrit de plumes et s’envola. Le lendemain, Platon vint se joindre à lui comme disciple. Et Socrate déclara que Platon était l’oiseau qu’il avait vu en songe »

Bloom dit: à

« Tchouang Tseu rêva qu’il était papillon, voletant, heureux de son sort, ne sachant pas qu’il était Tchouang Tseu. Il se réveilla soudain et s’aperçut qu’il était Tchouang Tseu. Il ne savait plus s’il était Tchouang Tseu qui venait de rêver qu’il était papillon ou s’il était un papillon qui rêvait qu’il était Tchouang Tseu… »

Delaporte dit: à

« Delaporte,
Vous tenez peu ou prou le même discours que le Hamas qui remet en cause l’existence d’Israel. »

Mais je ne remets pas en cause Israël, je condamne simplement l’envahissement de la Palestine par les armées israéliennes, notamment en 1948, en violation flagrante de la loi internationale. Ce qui a fait d’Israël un Etat illégitime et féroce, alors qu’il eût été légitime d’avoir un foyer juif mondial qui respectât l’existence des populations palestiniennes qui habitaient déjà sur ces terres. Ma position sur le problème est tout à fait modérée, mais ferme, Bloom.

JAZZI dit: à

« Ma femme m’a dit que l’expo valait le coup… »

Pablo75 ou l’inspecteur Colombo ?

JAZZI dit: à

Un drôle d’oiseau le Platon, zerbinette !

JAZZI dit: à

Je posais la question du lien, car dans » Le Banquet », Platon parle des amants de Socrate, mais jamais de lui ?

Delaporte dit: à

Platon n’était pas assez beau, assez jeune ou prestigieux pour Socrate.

zerbinette dit: à

Jazzi, oiseau de Mahler ou oiseau de Paradis ?

bouguereau dit: à

Platon n’était pas assez beau, assez jeune ou prestigieux pour Socrate

platon n’a pas révé qu’il était socrate il a préféré lécrire..halors comment veux tu dlalourde

bouguereau dit: à

Platon parle des amants de Socrate, mais jamais de lui ?

parler..il l’a fait croire baroz

Ed dit: à

« Pauvre poètes de chez nous, qui avons eu Villon, Baudelaire, Rimbaud, Eluard, Reverdy, Ponge, Bonnefoy…Existe-t-il au moins un prix de poésie? Quel désert, quelle absence… »

Pas à ma connaissance, ce qui est bien dommage. La poésie reste l’art ultime car il réussit à allier musique et lettres. D’ailleurs, la poésie est également trop peu lue !

bouguereau dit: à

Pablo75 ou l’inspecteur Colombo ?

l’alguazil afrenchézado pédro..

bouguereau dit: à

Alan Moore

quand que je parlais dsa grosse bite bleue y’a quelques années ici dèçe..ça n’hinteressait personne..halors..

bouguereau dit: à

L’Art comme Absolu. Comme reflet de la Divinité. Lis Platon

c’est lplus mauvais de platon..hypocrite et contrefait..fallait il qu’on l’attende lui..havec ce fatras là il ne srait jamais resté qu’un raseur pédro..et toi subséquemment

Delaporte dit: à

Socrate était par exemple amoureux d’Alcibiade, mais cette passion était chaste. Il ne faut pas voir Socrate, bien que Grec, comme un débauché pédéraste qui tirait sur tout ce qui bougeait. Pas du tout ! Son maître mot était bien la tempérance. C’était ça aussi, la sagesse grecque, dont nous ferions bien de nous rappeler aujourd’hui !

Delaporte dit: à

Pour un exact portrait de Socrate en homme tempérant, cf. ce qu’en dit Xénophon.

Delaporte dit: à

Socrate respectait les dieux de la cité. Il est mort innocent. Aujourd’hui, il aurait pu être catholique, et même musulman. Peu importe. Mais monothéiste, oui, et il l’aurait bien mérité !

Delaporte dit: à

Vol Tokyo-Paris dans un avion privé pour Edouard Philippe : »Coût de l’opération : 350.000 euros supplémentaires. » Ce n’est pas de la tempérance ! Démission !!!

Janssen J-J dit: à

15.57 Votre commentaire sur AM m’intéresse pour une fois. Faut dire qu’à cette époque, personne n’avait imaginé que vous l’aviez sucée pour en parler avec autant d’éloquence aujourd’hui. Pourriez-pas nous retrouver l’archive incriminée pour pouvoir vérifier que vous ne mythomaniseriez pas avec un brin de provoc’ l’boug ? Merci. NB/ J’me fais aucune illusion : c pas votre genre de répondre aux interpellations, surtout à cette heure-ci.

bouguereau dit: à

Aujourd’hui, il aurait pu être catholique, et même musulman

du hamas même et dracul l’aurait descendu avec son uzi..dans l’dos!..non mais quel salaud ce dracul

bouguereau dit: à

c pas votre genre de répondre aux interpellations, surtout à cette heure-ci

tut te fais des idées toutes faites

Delaporte dit: à

Tariq Ramadan s’est voulu un Socrate moderne : c’était avant la chute. Maintenant, c’est cuit…

Delaporte dit: à

La mort de Socrate et celle du Christ ont ceci de commun qu’ils étaient innocents tous les deux. Mais la mort du Christ a racheté les péchés du monde, tandis que celle de Socrate était seulement un pied-de-nez aux autorités athéniennes.

Janssen J-J dit: à

@ la mort du Christ a racheté les péchés du monde,

Quelqu’un pourra-t-il m’expliquer un jour clairement ce que signifie cette palinodie ?

Clopine dit: à

Merci DHH ! J’aurais aimé avoir une prof comme vous !

Janssen J-J dit: à

@tut te fais des idées toutes faites…

voui, comme ma grand mère Aline qui, pour le goûter, voulait toujours nous faire cuire des pommes cuites

Janssen J-J dit: à

@17.08 je me joins au commentaire enthousiaste pour encenser et remercier DHH de toujours nous expliquer lumigneusement et avec une patience infinie et gratuites les choses de la vie.

chantal dit: à

C’est chouette les photos de naxos avec les tours vénitiennes, et le récit de l’Arsène Lupin vénitien, il serait bien dans un roman de Donna Léon !

bérénice dit: à

C’est une Loi métaphysique de la Vie.

c’est pourquoi l’Homme vieillit et devient moche pour finir et bien que la beauté intérieure irradie puissante comme un soleil , sa définition intrinsèquement à parfaire, nous n’avons que ce que nous méritons TOUS, de nous, êtres vivants ne restera que vague souvenir hormis pour les créatifs, les génies qui sont rares; les autres retourneront au néant, si un atome subsiste alors espérons en l’éternité qui nous révélera et confirmera nos liens fraternels.

Janssen J-J dit: à

Ne vous inquiétez pas autant, bérénice @ 17.35 : le néant a toujours été incapable de distinguer entre les génies et les obscurs. Il n’a jamais réuni que les êtres dans leur fraternelle condition de poussières d’étoiles attendant patiemment à l’unisson dans l’azur.

bérénice dit: à

DHH, vous déclarez des initiales signifiant oui en russe! je savais que vous étiez une personne positive de là à ce que la volonté parentale vous ait dès votre naissance en vous dotant d’un prénom qui assemblé au nom de famille influe pour achever de donner une vivacité au désir de vos géniteurs – qui dans leur ensemble ne poursuivent que la réussite et la bienveillance du produit de l’union en une réponse idéale, oui à la vie, oui à la grammaire, oui à la complétude des espèces et des genres, oui à la subtilité de nos formules, oui à la relecture qui perce le sens profond d’une phrase complexe ( on dirait une pub pour un parfum, veuillez m’en excuser, toute ressemblance avec un produit vanté est purement fortuite.)

bérénice dit: à

JJJ, il y a longtemps j’ai vécu l’espace d’une tasse de thé un moment de certitude qui tranchait avec une caractéristique déjà énoncée qui consiste à voir que comme certitude, dans ma vie, je ne dispose que du principe d’incertitude ( l’incertain comme certitude); j’ai cru à l’immortalité de l’âme, je trouvais la situation fantastique et inespérée, je tenais la preuve de peut-être l’existence de Dieu pour finalement accepter l’idée d’une mutation en ma défaveur révélée à l’usage, j’ai même entrepris de socialiser la chose en rendant à Marx ce qui lui appartient; le fait est que le temps a passé et si je me ris de tout comme une gamine c’est uniquement pour ne pas sombrer.

bérénice dit: à

ait agi dès votre naissance…

Delaporte dit: à

« Quelqu’un pourra-t-il m’expliquer un jour clairement ce que signifie cette palinodie ? »

Désormais, la culture théologique de nos contemporains est très très limitée, et c’est bien dommage, surtout lorsqu’on a aborde des questions aussi classiques et aussi essentielles.

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