Raciste et sexiste ? M’enfin !…
Comme un air de déjà vu, cette « affaire Dany ». Bref rappel des faits : un an après l’avoir publié, Dupuis décide soudainement de retirer de la vente Spirou et la Gorgone bleue dessinée par Daniel Henrotin dit Dany et écrite par Yann. Ainsi, un grand éditeur de bande dessinée, filiale du groupe Media Participations, assume-t-il d’autocensurer la diffusion de l’œuvre d’un grand auteur de bande dessinée sous la pression des réseaux sociaux au motif que certaines planches seraient y jugées « racistes et sexistes » (qu’on en juge ici par les planches reproduites chez ActuaBD). L’album en question ayant été effectivement retiré de la vente, l’éditeur s’en est justifié dans un communiqué :
« Nous sommes profondément désolés si cet album a pu choquer et blesser. Cet album s’inscrit dans un style de représentation caricatural hérité d’une autre époque.
Plus que jamais conscients de notre devoir moral et de l’importance que représente la bande dessinée en tant qu’éditeur et plus largement le livre dans l’évolution des sociétés, nous prenons en ce jour la pleine responsabilité de cette erreur d’appréciation »
Il leur aura donc fallu un an pour s’en rendre compte et pour s’apercevoir que la BD est un art fondé notamment sur la caricature et la satire. On dira que c’est l’air du temps, cette façon de se coucher à la moindre indignation collective des réseaux portée par la pression de groupes et de communautés. L’auteur, âgé de 81 ans, avait quant à lui anticipé ces réactions. Lors de la réalisation même de son album, il avait montré planches et esquisses à son éditeur, lequel lui demanda de redessiner les femmes noires en raison de l’épaisseur de leurs lèvres. Le dessinateur s’y résigna, d’autant que pour le reste, il ne reçut que des félicitations de Dupuis. Quant aux accusations de sexisme, il les rejette en bloc au motif que, bien au contraire, les femmes y sont le moteur de l’action :
« Dans cette période de wokisme et de féminisme exacerbé, comme dans tous les mouvements, les extrémistes sont dangereux. Même chez Dupuis, il y a eu des réflexions un peu idiotes sur le fait que dessiner un homme entouré de nanas dans une piscine symbolisait la réussite. Mais cette séquence est une parodie de la vie de Donald Trump ! Cela dit, une piscine avec des jolies filles dedans, moi, ça ne me dérange pas du tout »
Et Dany d’ajouter, tant à propos des réactions à son Spirou et la Gorgone bleue qu’à celles suscitées par l’œuvre controversée du dessinateur Bastien Vivès :
« Le problème actuel, c’est qu’il y a toujours une minorité qui trouve quelque chose à redire face à tout geste artistique. Et les réseaux sociaux n’ont plus qu’à amplifier le mouvement, en démolissant un truc que ces gens ne connaissent même pas. »
Dans une critique de l’album incriminé, Didier Pasamonik avait déjà dressé l’inventaire de tout ce qui pouvait y être jugé provocateur par le politiquement correct édicté par la police de la pensée et susciter la controverse. Mais de là à l’annuler, les sensitive readers ayant désormais remplacé les bons pères de la presse catholique qui censuraient autrefois l’immoralité dans les cases et les bulles !
Le génial Franquin était le maître absolu de Dany. Ils eurent des relations amicales, bien que celui-ci appartint à la seconde génération des collaborateurs du Journal de Tintin alors que son maitre en était déjà parti. Il était paralysé par l’admiration qu’il portait au père de Gaston Lagaffe et du Marsupilami, de Modeste et Pompon et de Spirou et Fantasio, le créateur des Idées noires, véritable chronique sociale et politique. A qui ignorerait encore la singularité du génie de ce maitre revendiqué par tant d’auteurs de BD, on ne saurait trop recommander la lecture d’un ouvrage important qui parait ces jours-ci, une somme sur le sujet : Franquin et moi (236 pages, 32,50 euros, Glénat), un album richement illustré dans lequel Christelle Pissavy-Yvernault a rassemblé ses entretiens avec Numa Sadoul.
Critique, essayiste, comédien, interlocuteur privilégié de Hergé, Gotlib, Giraud/Moebius, Uderzo, metteur en scène de théâtre et d’opéra (mais il se présente plus volontiers comme « transmetteur » ce qui est la meilleure synthèse de ses activités), auteur notamment de Et Franquin créa la gaffe (1986), celui-ci avait entretenu un commerce permanent avec lui. Dans ce Franquin et moi, ses souvenirs sur « un certain âge d’or de la BD franco-belge » saison 2 ou 3 ou 4 (laissons cela aux historiens de la BD) rend nostalgique de la poésie de Spirou et du mordant de Gaston. Mais c’est bien la personnalité attachante, nerveuse, angoissée, cyclothymique de Franquin qui prend toute la place et c’est heureux, son agoraphobie, ses dépressions dont seul son personnage-exutoire de Gaston Lagaffe arrivait à le sortir, ses autocritiques permanentes à défaut d’une véritable critique bédéiste, sa conscience de n’être pas un grand coloriste, son souci de plausibilité pour le moindre de ses gags, sa sensibilité d’écorché, l’esprit juvénile de Spirou par rapport à celui révolutionnaire de Pilote, sa panne de Gaston à la suite de la perte du rythme peu avant sa mort, son hantise de la perspective d’être un jour incapable de dessiner… Sans oublier, au gré de ces « conversations avec un conversationniste », car c’est bien d’une double monographie qu’il s’agit, tout ce que l’on y apprend sur Numa Sadoul lui-même, les coulisses de ses rencontres avec les grandes signatures de la BD, les refus des éditeurs et les échecs (il espérait arriver au millième gag pour Gaston), la difficulté à une époque de s’imposer autrement que par le prisme de la pesante critique universitaire, son tempérament d’archiviste-bibliographe (une quête sans fin…). Quand on pense que Franquin dût lui-même subir des accusations de « sexisme » au motif que dans Le Nid des marsupilamis, sa journaliste Seccotine conduisait sa Vespa de manière désastreuse (nonobstant le que dans d’autres albums, des garçons conduisaient leur voiture tout aussi mal !)
Voilà qui me fait perdre le fil de mon billet et cet « air de déjà vu » évoqué en liminaire. Après la guerre, quand il entreprendra un travail de refonte (mise au format, mise en couleurs) avec Edgar Jacobs, Hergé transformera sensiblement le voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle. Dans le même élan, non seulement il le dénationalisera mais il le laïcisera : Tintin cessera de recommander son âme à Dieu. Il n’en demeure pas moins que dans les années 60, Tintin au Congo de même qu’Au pays des Soviets, étaient introuvables en librairie alors que 800 000 exemplaires du Congo avaient été écoulés. Casterman ne les rééditait pas, moins par peur des Africains eux-mêmes que par crainte d’une campagne d’opinion de l’intelligentsia tiers-mondiste. Dans une lettre du 26 juin 1963, Hergé implorait son éditeur de ressortir Tintin au Congo au moins en Europe. Pour lui, la cause était entendue : ses personnages étaient « »des noirs de fantaisie » », caricaturaux comme tous les personnages de son oeuvre. Il en voulait pour preuve les lettres admiratives de ses jeunes lecteurs africains et un article laudateur paru dans le No 73 de la revue Zaïre (2.12.1969) :
» Si certaines images caricaturales du peuple congolais données par Tintin au Congo font sourire les Blancs, elles font rire franchement les Congolais, parce que les Congolais y trouvent matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela« .
Au moment où cet article paraissait, Hergé n’en demandait pas moins à Casterman de remplacer « nègre » par « noir » à la case 8 de la page 31… » Affaire classée ? Pas vraiment. Car il y a quelques années encore, en France, en Belgique, aux Etats-Unis, il y eut des lecteurs pour exiger en vain devant les tribunaux le retrait pur et simple des librairies et des bibliothèques de Tintin au Congo. A l’occasion, le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France), constitué d’éminents intellectuels, publia le communiqué suivant à la suite de l’arrêt déboutant le plaignant : « Tout d’abord, il convient de juger les actes, et non pas les intentions. Le problème n’est pas de sonder le coeur et les reins d’un homme qui est mort depuis longtemps, le problème est de savoir si Tintin au Congo diffuse oui ou non un message raciste, encore aujourd’hui en 2012, ce qui est difficilement contestable. Que Hergé ait eu une «intention» discriminatoire n’est pas la question. Qu’il ait un effet raciste, voilà le problème. Par ailleurs, l’argument du contexte paraît tout à fait inquiétant. Désormais, à partir de ce jugement, n’importe qui pourra affirmer qu’il n’est pas raciste, antisémite, sexiste ou homophobe, en se cachant derrière le petit doigt de son «contexte». »
L’audience n’en fut pas moins édifiante, les demandeurs ayant fait valoir que « les Africains se ressemblent tous et ressemblent tous à des singes : les bouches des Noirs sont énormes, et prennent même parfois la moitié du visage ». A quoi Me Alain Berenboom, pour les éditions Casterman et la société Moulinsart, rétorqua que le grand rire nègre, les superstitions, le masque simiesque étaient des marqueurs de la présentation caricaturale du Noir, véhiculée par l’imagerie publicitaire et artistique de l’époque. Nombre d’images furent d’ailleurs produites à l’audience afin de rappeler le « bain colonial » dans lequel évoluait Hergé. Il fut donc question du langage petit nègre, de la tonalité colonialiste et raciste de certains dialogues, de la réputation de paresse dont l’album accablait les Noirs, de la manière néfaste de les présenter comme craintifs etc On invoqua donc en défense Montesquieu, Mark Twain, Chateaubriand, Balzac, Simenon, Voltaire, Flaubert, Hugo, le métisse Dumas, avant de convoquer à la barre des personnages aussi éminents Spirou, Fantasio, Tiger Joe, Tif et Tondu, Blondin et Cirage et de conclure :
« En France, la jurisprudence considère généralement que la fiction exclut le délit et reconnaît l’autonomie de la liberté de créer. »
A bon entendeur…, serait-on tenté d’ajouter. Hélas les temps changent. La tyrannie des réseaux sociaux, quoique souvent anonyme, est telle que les créateurs ont tendance à se réfugier dans l’autocensure. O tempora o mores !
(« Extrait de l’album incriminé et Ex-libris offert avec Spirou et la Gorgone bleue »)
1 363 Réponses pour Raciste et sexiste ? M’enfin !…
En attendant, « Il nous fallait des mythes, la Révolution et ses imaginaires de 1789 à nos jours », d’Emmanuel de Waresquiel, est un remarquable ouvrage, que tous, républicains et royalistes (et comment ne pas pencher vers le roi quand on lit certaines pages?) devraient lire. Au lieu d’empoisonner le peu qui leur reste d’esprit avec d’indigestes et minables biopics, les français feraient mieux de visiter leur histoire. Ils ont pour cela de grands historiens, ils y verraient plus clair sur le présent.
Jean Langoncet et Rosanette,
Merci à tous deux.
Hier, Emma et moi avons mangé halal. Et à midi avons mangé et bu casher.
Votre position me réchauffe le cœur.
Pas seulement sur les textes. Jean Gaulmier a écrit un excellent livre sur Gobineau, « spectre de Gobineau », publié en 65 chez Pauvert, et Jean Boissel (éditeur de Gobineau dans la Pléiade), une biographie dont la dernière version est parue chez Berg International, qui ne me semble pas avoir été une maison d’édition particulièrement antisémite, tout au contraire.
Sans compter les cahiers Gobineau, dirigés par le même Jean Gaulmier dont j’avais adoré le passage à Apostrophes, et qui sont de très haute tenue.
Si on ne lit que cela, se contenter de la lecture des chapitres consacrés à L’Essai sur l’inégalité des races humaines, (au passage, Onfray aussi devrait les lire),pour arrêter de colporter des sottises sur un écrivain de haute volée.
Vous me faites penser, Chaloux, qu’il faut absolument que je lise enfin « Les Nouvelles Asiatiques »…
Disclaimer #2
@rose
Heu ! Non, rien …
(en fait de haute voltige, keupu aurait-il pris les habits de Cheuloux ?)
De contre manifestations en contre manifestation une veille de match France / Israël, il va y en avoir du monde dans les rues … Merci Bibi ! Champion du monde !
Mon avis ? Il vaut mieux s’affronter sur le terrain de jeu (même les rappeurs l’ont compris ;-))
En l’occurrence, le terrain de jeu ce sont les Nations Unies
La stratégie du chaos orchestrée de longue date par Netanyahu partout où il le peut
« Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste
Publié le mardi 9 avril 2019
Populisme agressif, régression démocratique…, ce processus orchestré par l’indétrônable Benjamin Netanyahu est-il irréversible ? Un autre Israël est-il possible ?
Alors que l’Etat d’Israël s’apprête à vivre des élections législatives d’une importance capitale, les pères fondateurs du sionisme auraient pourtant bien de la peine à se retrouver dans l’actualité israélienne, marquée par les scandales à répétition et des polémiques d’une brutalité inouïe. Le grand artisan de ce détournement est Benjamin Netanyahu, en passe de battre le record de longévité de David Ben Gourion à la tête du gouvernement de l’État hébreu.
Comment cette main basse sur Israël s’accompagne aujourd’hui de la fin du rêve sioniste : Netanyahu a choisi de s’appuyer sur les religieux ultraorthodoxes contre toutes les autres familles du judaïsme ; il n’hésite pas à jouer aux États-Unis les fondamentalistes chrétiens contre la communauté juive ; il va jusqu’à encourager, comme en Hongrie, des campagnes à relent antisémite. Un autre Israël demeure néanmoins possible, mais il lui faudra se réconcilier avec lui-même et avec la diaspora avant de rouvrir l’horizon de la paix avec ses voisins arabes.
Une conférence enregistrée en janvier 2019.
Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain à Sciences Po Paris, auteur notamment de Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste, La Découverte. »
https://www.radiofrance.fr/franceculture/main-basse-sur-israel-netanyahu-et-la-fin-du-reve-sioniste-8699566
« keupu aurait-il pris les habits de Cheuloux ?
Comme toi !
« arrêter de colporter des sottises sur un écrivain de haute volée »
C’est un voeu pieu, Chalou !
« je sais bien que notre bonne entente du moment avec rBl vous agace, jzman »
Non.
Tout ce que je puis vous dire, c’est que vous êtes, à qualités intellectuelles et sociales égales, beaucoup plus sympathique que lui, idéologiquement coincé du bulbe !…
The Brian Jonestown Massacre – Yeah – Yeah – Live in London – CARDINAL SESSIONS
Burning Spear « As It Is «
@Votre position me réchauffe le cœur
… my old lefty
If you are reading this,👉 it doesn’t matter where you are right now on this planet, I wish you a wonderful night and a happy.🌼 peaceful life where all your dreams come true🙏
10 à 0
Sortie du jour : Pas à pas dans la nuit
Bambou
« Très tôt dans mon enfance, et longtemps plus tard, ma vie ne ressemblait en rien à celle que vivaient les autres enfants. C’était une sorte de nuit perpétuelle où j’avançais, pas à pas, sans jamais savoir où j’allais ni pourquoi, seulement parce qu’il fallait bien avancer.
Un jour, alors que je ne pouvais même plus croire cela possible, il y eut cette rencontre impensable : Serge Gainsbourg. Et, dans cette rencontre, une autre merveille : l’amour. Un pacte d’amour magnifique, qui, je le crois, nous a maintenu hors de la nuit envers et contre tout.
Voilà : j’ai voulu ce livre pour lui dire merci, et dire la grâce qu’il était en dehors du vacarme de la gloire et des provocations. »
Restée longtemps silencieuse, Bambou, pour la première fois, raconte les tourments de son enfance, ses débuts à Paris, mais aussi son amour des mots et les treize années passées auprès de Serge Gainsbourg.
Un livre confidence, puissant, poétique et d’une rare délicatesse
304 pages
Format : 140×210 mm
Prix : 20,90 euros
XO Éditions
@ jzmn… face à la fachosphérisation rampante de cette chaine devenant au surplus de plus en plus antisémite, on peut comprendre la nécessité pour lui de se raidir un brin, et de répondre coup pour coup… Mais il n’est certainement pas « coincé du bulbe », l’rBl, à la différence de pas mal des vôtres. Pkoi pactiser avec la cause antisémite d’un H F par ex ?… Pour faire accroire à la souplesse de votre libéralisme et tolérance ? Vous me déceevez de plus en plus souvent, m’enfin vous gardez certaines qualités humaines à mes yeux… Meuh, meuh ! Bàv,
« la cause antisémite d’un H F par ex ?… »
???
confondant
2 sur banquette
leur botter le cul 😉
Bach—Mahler
LUNDI 11 NOVEMBRE 2024, 5h
Pour saluer tous les morts de WWI, dont mon grand père maternel, Léon B, assassiné bêtement à l’âge de 28 ans.
A la guerre, les soldats sont tués et les civils assassinés, en général, mon caporal.
WwI est une mise en pratique en Europe des brutalités déjà éprouvées lors des guerres coloniales.
Le vase de nuit à 5 francs de l’huissier est plein.
« Essai sur l’inégalité des races humaines est un essai de pseudoscience d’Arthur de Gobineau visant à établir une hiérarchie entre les différentes « races humaines », blanche, jaune et noire. Paru en 1853 pour la première édition, partielle, il est édité en entier pour la première fois en 1855. »
Wikipedia
En général, mon adjudant, je remercie les gens instruits lorsqu’ils apportent des précisions indispensables à valeur universelle !
Mille mercis …
Langue chargée fait dans le bourrage des urnes antisémites.
Je ne sais pas si la mémoire de Léon va valoir encore longtemps un jour férié.
Enfin, c’est à l’étude.
Pas touche au 11 novembre, férié depuis 1922.
Les effacements successifs progressent à reculons, avec l’édition dans le rôle des sections d’assaut.
En bout de ligne, le 14 juillet.
L’effacement consisterait plutôt à en supprimer l’enseignement à l’école.
Ce n’est heureusement pas de cela qu’il s’agit.
Qui a voté pour Trump ?
Les spécialistes électoraux américains ont essayé de savoir qui a voté, cette fois, pour Trump. Un fait capital ressort de leurs études. Tout le monde pense à divers clivages : Blancs/ Non -Blancs, hommes/femmes, riches/pauvres, habitants des grandes villes, habitants des zones rurales…Tous ces facteurs ont eu leur importance. Le clivage capital et massif, auquel on ne pense pas toujours, d’après ces études, a été celui-ci : Diplômés /
Non-diplômés. La majorité des trumpistes appartient au deuxième groupe. Tout s’éclaire.
Pour écarter de ce puits de ténèbres dans lequel ils voudraient nous précipiter.
« (en février 1848) un moufflet de 29 ans, Karl Marx, dépose sur le bureau de l’Internationale des travailleurs 30 pages qui résument la totalité de ce qui a pu se passer depuis que l’aventure humaine a débuté jusqu’à la fin fracassante en capitales romaines: PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS ! C’est prodigieux. Il fallait que ce soit quelqu’un de jeune, allemand, formé à la philosophie plutôt d’origine juive, pour déposer ce grand programme qui enchaînait à la fois les considérations sur les âges révolus et l’avenir riant vers quoi il aimantait nos regards » Pierre Bergougnoux
« L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire des luttes de classes.
Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot oppresseurs et opprimés, en opposition constante, ont mené une guerre ininterrompue, tantôt ouverte, tantôt dissimulée, une guerre qui finissait toujours soit par une transformation révolutionnaire de la société tout entière, soit par la destruction des deux classes en lutte.
Dans les premières époques historiques, nous constatons presque partout une organisation complète de la société en classes distinctes, une échelle graduée de conditions sociales. Dans la Rome antique, nous trouvons des patriciens, des chevaliers, des plébéiens, des esclaves ; au moyen âge, des seigneurs, des vassaux, des maîtres de corporation, des compagnons, des serfs et, de plus, dans chacune de ces classes, une hiérarchie particulière.
La société bourgeoise moderne, élevée sur les ruines de la société féodale, n’a pas aboli les antagonismes de classes Elle n’a fait que substituer de nouvelles classes, de nouvelles conditions d’oppression, de nouvelles formes de lutte à celles d’autrefois ».
-Le Manifeste du parti communiste, Ch. 1 Bourgeois et prolétaires, version française, Karl Marx & Friedrich Engels, février 1848
bécassine au gala ?
L’effacement concerne l’espace public, lors de moments partagés par le plus grand nombre, non dans des sous-ensembles institutionnels régis par un mode injonctif, comme dans le cadre scolaire.
– H F ?… ou HC, si vous préférez, Fachoin r/sex-iste and co.
– Contes et légendes (J. Pommerat s/ Culture Boxe) : n’ayant rien lu auparavant, me suis fait avoir la soirée durant sur toute la ligne. Fasciné par leur jeu… N’en reviens-j toujours pas, Vam falloir m’habituer à la dissolution du sexe genré. Y suis-j pourtant prêt, les filles, même à participer aux stages de musculinité (sic). Les faits, les opinions, les sentiments. Les trois en même temps, cher caporal épinglé, embarqué dans une mauvaise cause. Se ressaisir, il est encore temps, je pense (opinion).
@ mon arrière-grand oncle paternel, Frédéric, tombé à 27 ans en mai 1915 aux Dardanelles, à l’entrée du Bosphore (fait), lors de cette funeste (opinion) aventure franco-anglaise censée punir la Turquie pour avoir choisi le Kayser (fait). Son nom va être prononcé ce matin, comme chaque année, au monument aux morts du village. Pierre Loti (issu de la même contrée – Rochefort/St Porchaire- que cet aïeul), avait pourtant prévenu Barthou et le « monde politique » au pouvoir de la France du moment, que c’était là une folie inutile qui allait tourner au fiasco. Pas manqué. Mais personne ne voulut l’entendre (fait historique vérifié).
@ Bav à tous.tes, en ce jour douloureux du souvenir (sentiment). D’accord pour éliminer un jour férié chrétien du calendrier (opinion)… Mais pas celui-là, SVP (supplication).
(11.11.24_9.38)
Langue chargée ne fera pas oublier, par une invective, que son « dossier » sur la rdl n’est pas clean et que ses objections de conscience , ses choix pour les exprimer, ont montré qu’il se fait le ventriloque et l’idiot satisfait de tout un tas d’extrêmistes.
Qu’il aille tracter ailleurs. Ou assume que l’on ne soit pas dupes de sa saloperie ou de sa bêtise.
bokassi au galia ?… de quoi ?
Dans ma villa je ne crains rien. Je suis sur les hauteurs de Chaville.
Le déluge peut tomber.
kapo au vestiaire, peut-être
« dans des sous-ensembles institutionnels régis par un mode injonctif, comme dans le cadre scolaire. »
Ouf
En Hollandie, ce jour férié était festif, « j’irai courir sur vos tombes » , c’est sûr que c’est plus fun qu’un cours d’histoire.
étoffer son expérience du bénévolat
c’est pour la bonne causerie
Langue chargée, l’Obersturmführer de ce blog, a du vocabulaire.
La prétendue variable par le niveau d’éducation scoclaire que vous introduisez dans votre essai d’explication multifactorielle est bien trop grossière et réductrice (fait) pour avoir la moindre puissance d’agir. Elle obscurcit l’enjeu plutôt que de l’éclairer. Et surtout, elle n’explique strictement rien, car elle est contenue dans nombre d’autres, plus affinées. Avez-vous procédé à une régression logistique pour décider de la variable ayant le plus fort coefficient de correlation sur la variable à expliquer (vote trumpiste majoritaire), au moins ?
Nous pensons que vous n’avez jamais été un très bon pédagogue scolaire, en dehors de l’usage de vos nombreux dictionnaires, une cuirasse censée impressionner les gogos (sentiment). Mais enfin, vous avez bien le droit d’avoir vos certitudes, hein (opinion). Bàv,
@ l’Obersturmführer
elle vient de découvrir la fonction, avait pas encore lu les Bienveillantes (depuis 2006), l’était temps… Il est vrai que tous les Goncourt sont de la merdre suspecte (son opinion), par définition (un fait).
Blind Boy Fuller- Truckin’ My Blues Away
S’agissant de la distinction : peut mieux faire
« Le Bleuet de France, fleur de mémoire et de solidarité, est né en 1918 de la volonté de deux infirmières de l’Institution Nationale des Invalides de venir en aide aux soldats blessés durant la Grande Guerre. En créant un atelier destiné à la confection de fleurs de bleuets en tissu, les infirmières permettent aux mutilés d’oublier leurs blessures tout en bénéficiant d’un revenu grâce à la vente de ces fleurs. Dès lors, le Bleuet de France devient le symbole officiel. »
https://www.somme.gouv.fr/Actualites/Campagne-Nationale-du-Bleuet-de-France-du-11-novembre-2024
(…)
Grasse et lourde, la terre des Hauts-de-France « rend » entre quarante et soixante-dix corps chaque année, qui ressurgissent à l’occasion de labours dans les champs, quand les pelleteuses entrent en action dans les chantiers, ou encore au cours des opérations de déminage menées pour construire ou aménager les routes situées aux abords de la ligne de front ouest, qui traversait les collines et plaines de l’Artois. (…)
https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/11/11/des-dizaines-de-corps-de-soldats-de-la-grande-guerre-sont-restitues-chaque-annee-par-la-terre-des-hauts-de-france_6387389_4500055.html
@Il est vrai que tous les Goncourt sont de la merdre suspecte (son opinion),
La tienne.
Pour un auteur qui dit, à la radio, se tenir loin des réseaux sociaux et n’être sensible qu’à la critique de ceux qui l’aiment ( lol) , je trouve que le Goncourt 2024 est un twitto qu’on dira très actif.
@ son « dossier » sur la rdl n’est pas clean
Et en voici la preuve !… Elle « fait des dossiers » (ou des fiches) sur chacun.e, tout en les accusant de keufferie con-génitale… Une fonction qu’elle a toujours rêvé d’avoit, le talent d’un Norek n’y suffisant point, koi. Une petite bécasse ? (fait, opinion ou sentiment ? -> une oiselle impolie, tt simplement). Bàv,
@ un twitto qu’on dira très actif…
C’est pas insinuer un goncourt de merde, par hasard ?
@vieux keuf immonde, ne prends pas ton cas pour une généralité.
Ton dossier en la matière est accablant , tu as fait quoi du trombinoscope constitué à l’insu de leur plein gré ?
@@ un twitto qu’on dira très actif…
C’est pas insinuer un goncourt de merde, par hasard ?
Non, juste dire que c’est un menteur.
De l’air
https://sciencephotogallery.com/featured/cornflowers-in-a-field-wladimir-bulgar.html
sexe marx
marx jamais sans les filles:
Ce n’est d’ailleurs pas minimiser son œuvre ni son influence que d’insister sur les aspects plus personnels et intimes de Marx, même s’il faut se garder de prendre appui sur ces lettres pour préparer une sorte de damnatio memoriae de l’auteur du Capital, sous prétexte qu’il correspondrait aux stéréotypes du « mâle » patriarcal du xixe siècle… Ce qu’il était, indubitablement ! Mais invalider au nom de cela toute son œuvre n’aurait aucun sens. »
https://journals.openedition.org/genrehistoire/9460
Le léZard a vu le film monstrueusement génial de la semaine !
Bambou était très jolie, mais elle vour regardait d’un oeil qui vous trucidait sur le champ, oui un oeil méchant, qui vous clouait sur place, vous interdisant d’exister et de parler. Voilà ce que je dirais de ma rencontre avec Bambou. Je me souviens qu’elle était très belle, et tout ce qu’on apprend sur sa jeunesse difficile est étonnant. Et qu’elle était la petite fille d’un maréchal. Et la compagne de Gainsbourg, cette épave beaucoup plus sympathique qu’elle. Un destin qui s’est arrêté prématurément, embourgeoisé même, et ce livre aujourd’hui qui ressemble à ceux qu’on lisait dans les années 70, comme le livre de chevet de Simon Liberati autre paumé « Moi Christiane F droguée prostituée — qu’on a réédité dernièrement, je l’ai feuilleté. La fille qui se prostitue et se drogue et qui se retrouve au trou. On est loin de Bambou bien sûr mais proche par l’univers délétère. Je ne me suis jamais drogué, sauf avec de l’herbe, autrefois, comme le prince Harry qui va se faire virer des USA par intervention spéciale de Donald Trump ! Bonne journée les gouines !
Bonne journée les gouines !
va tribader!
Je vais me faire du poisson pané.
Christiane Felscherinow ?
La nôtre, éclatée au soleil vert ?… 🙂
@ monstrueusement génial !…
ça au moins, c’est une Demi-opinion explôsive…
Bon d’accord, mais la cérémonie aux Moore est finie.
« Invalider toute son oeuvre… » (et alii à propos de Marx)
C’est ce que certains font tous les jours avec des auteurs d’oeuvres remarquables dont la vie et les opinions ne leur plaisent pas.
date:
Owen. Ce dernier, poète bien plus connu en Angleterre qu’en Europe continentale, était un des mieux à même de témoigner de l’horreur de la guerre dans la mesure où, engagé volontaire lors de la Première Guerre mondiale, il avait eu à payer le plus lourd tribut à celle-ci. C’est dans les tranchées des Flandres qu’il écrira un texte d’une amertume cuisante sur ce qu’il vivait en tant que soldat de l’armée britannique, avant de mourir le 4 novembre 1918, une semaine avant l’armistice.
OWEN SOLLICIT2 PAR BTITTEN POUR SON WAR REQIEM Ajoutons à cela qu’Owen était de notoriété publique homosexuel et l’on comprendra que Britten avait trouvé là exactement la sensibilité qu’il cherchait à donner à son œuvre.
EXCUSE SALOP D’ORDI
Britten!
sur wiki;
l’intention de Britten. Elle comprend trois des chanteurs les plus connus de l’époque : le baryton allemand Dietrich Fischer-Dieskau, la soprano russe Galina Vichnevskaïa, ainsi que l’interprète des œuvres de Britten et son compagnon, le ténor anglais Peter Pears. Conçu dans une ambition de réconciliation et de devoir commun de tous les peuples d’éviter la réitération d’un tel conflit, le War Requiem est une méditation, parfois extrêmement douloureuse, sur les pertes suscitées par les guerres.
Dmitri Chostakovitch considérait le War Requiem comme l’œuvre musicale la plus importante du XXe siècle1.
Owen
sur babelio:
Wilfred Edward Salter Owen, MC est un poète anglais, très connu en Angleterre et parfois considéré comme le plus grand poète de la Première Guerre mondiale.
En 1911, il entre à l’université de Londres mais sans avoir pu obtenir de bourse. Avant le début de la guerre, il travaille comme répétiteur en anglais à l’école de langues Berlitz de Bordeaux .
Le 21 octobre 1915 il s’enrôle dans le régiment des Artists’ Rifles. Il suit un entraînement de sept mois au camp de Hare Hall dans l’Essex. En janvier 1917, il reçoit le grade de sous-lieutenant au Manchester Regiment.
Après quelques expériences traumatisantes, on diagnostique chez lui un syndrome commotionnel (shell shock) et il est envoyé en traitement à l’hôpital militaire de Craiglockhart à Édimbourg.
De retour au front, Owen emmène le 1er octobre 1918 des unités du Second Manchesters à l’assaut de positions ennemies près du village de Joncourt.
Owen fut tué le 4 novembre 1918 lors de la grande offensive finale à Ors près du Cateau-Cambrésis, une semaine presque à l’heure près avant l’armistice.
Il a reçu à titre posthume la Military Cross pour son courage et ses qualités de chef à Joncourt .
joncourt
Le cimetière britannique de Joncourt se trouve au sud du village, au bord de la D71 qui mène à Levergies. Il contient les tombes de soixante-et-un soldats britanniques, dont trois n’ont pu être identifiés, tous tués lors des combats s’étant déroulés à Joncourt du 30 septembre au 4 octobre 1918. Cinquante-cinq d’entre eux étaient des hommes du 10th Argyll and Sutherland Highlanders.
Joncourt est une commune, située à 10 km au nord de Saint-Quentin, qui fut occupée par l’armée allemande du 28 août 1914 au 4 octobre 1918, devenant une base arrière située à une quarantaine de kilomètres du front jusqu’en mars 1917. A cette période, le village se retrouva plus près de celui-ci après l’opération Alberich, qui vit les troupes allemandes prendre possession des positions de la ligne Hindeburg.
Lors des derniers combats de l’automne 1918, Joncourt était alors situé à l’ouest d’une ligne de fortification allemande appelée ligne de Beaurevoir-Fonsomme, nommée « Hindenburg Support Line » par les Britanniques, qui fut atteinte par les troupes australiennes et la 32ème division britannique le 30 septembre 1918 qui continuèrent ensuite leur progression jusqu’à la libération de Joncourt le 4 octobre.
A Joncourt, une plaque apposée sur le mur de la mairie, inaugurée le 4 octobre 1998, rappelle que le lieutenant Wilfred Owen, du Manchester Regiment, surtout connu pour être un poète anglais engagé volontaire pendant la Grande Guerre, a combattu ici lors de la libération du village en octobre 1918, un mois avant de trouver la mort à Ors, dans le Nord.
http://www.picardie1418.com/fr/decouvrir/plaque-a-wilfred-owen-joncourt.php
mots de la poétesse ukrainienne Yuliya Stakhiska (poème publié dans une anthologie bilingue de poésie ukrainienne contemporaine, juste parue chez Bruno Doucey, des textes de 24 auteur(e)s pour dire ce malheur-là, qui est aussi le nôtre) :
Quand l’ennemi débarque chez vous – il sait pertinemment que rien
ne lui appartient.
Dans combien de miroirs a-t-il abandonné son reflet ?
Tandis que je monte les escaliers séculaires jusqu’au sommet de
la montagne
où trône une église et son autel voué aux deux guerres mondiales,
où les vignes se gorgent de sang –
les gens avalent une grande gorgée de la troisième.
Quand l’ennemi débarque chez vous – il prend toujours quelque
chose
c’est juste que la robe d’une autre sera toujours trop étroite pour
sa fille,
et que les boucles d’oreilles brûleront la peau de sa femme.
Dans le vide on peut s’emparer de tout, sauf de la liberté.
Je serre une petite pierre dans ma main près d’un gros bloc de colère.
Quand l’ennemi débarque chez vous – il ne vit que pour le présent,
Car il a signé un pacte avec celui qui suce le sang.
Qu’elle est résiliente l’hirondelle qui frôle le ciel de ses ailes
Construisant et reconstruisant à partir de rien. Je n’ai pas vu
d’hirondelles depuis longtemps.
Mais elles me l’ont appris.
Recueil bilingue en français et ukrainien, paru le jour de la Fête Nationale Ukrainienne, « Ukraine » constitue un impressionnant travail de collecte et de traduction. En son sein, des poètes ukrainiens engagés dans la résistance depuis le 19ème siècle. Des poètes ayant connu le nazisme, le stalinisme, la guerre froide, l’effondrement de l’URSS, la guerre en 2022.
Il est frappant de voir qu’à travers les siècles, rien n’a changé : ce peuple, courageux au possible, doit se battre pour sa liberté et son indépendance.
Moins connu que Sassoon, Owen, Brooke ou Graves, mais tout aussi remarquable, Isaac Rosenberg, de Whiterchapel, qui s’engagea pour subvenir aux besoins de sa mère. Tué par un sniper près d’Arras, le 1er avril 1018. Poison d’avril.
« The darkness crumbles away » / « L’obscurité s’en va en miettes ».
Un de ses plus célèbres poèmes: Dead Man’s Dump / Le mort en sa décharge
https://www.poetryfoundation.org/poems/47411/dead-mans-dump
bleuet
« Dans le jargon militaire, les « Bleuets » étaient les soldats de la Classe 17 — nés en 1897 — fraîchement arrivés sur le champ de bataille du Chemin des Dames. Cette appellation peut par ailleurs faire penser au terme familier de « bleu », désignant une personne inexpérimentée.
Cette appellation perdura pendant toute la guerre parce que l’uniforme neuf aux couleurs encore fraîches qui équipait le nouvel arrivant contrastait avec les tenues défraîchies et sales des vétérans.
La popularité des « Bleuets » était telle que leur image fut utilisée par la propagande au travers de cartes postales, affiches, chansons et poèmes :
sur wiki
feu mon père combattit au chemin des dames
« La patrie reconnaissante ».
« Mort pour la France ».
Formules qui doivent conserver tout leur sens.
Comme toute trace d’indignité nationale, quelle qu’elle soit.
« La patrie reconnaissante ».
« Mort pour la France ».
Formules qui doivent conserver tout leur sens.
Comme toute trace d’indignité nationale, quelle qu’elle soit.
oui, merci;je suis infiniment plus sensible à cette question qu’autrefois,duvivant de mon père(qui ne parlait que tres rarement de lui et ses deux guerres, maisaurait aimé que je le comprenne;
Fort intéressant , Et Alii! Bien à vous. MC
je ne vais pas vous resservir l’histoire d’apollinaire « mortpour la france » (chaque fois enblematique sur la RDL/3Le cercueil du poète est recouvert du drapeau français – bleu, blanc, rouge – puisqu’il a été déclaré « mort pour la France ». Son képi est posé dessus. Un képi de lieutenant. Il avait été promu à ce grade fin juillet.
Le mort en sa décharge, extrait
(…)
L’air retentit de mort,
L’air sombre jaillit en flammes,
Des explosions, sans cesse.
Dans une autre dimension, il y a quelques minutes,
Ces morts traversaient le temps avec un plein de vie,
Jusqu’à ce que les éclats d’obus disent : » C’en est fini! »
Mais pas pour tous. Dans les affres du sang qui s’échappe
Certains, transportés sur des brancards, rêvaient de rentrer chez eux,
De choses chères, par la guerre balayées de leurs cœurs.
(…)
Le Cate Positiviste un chef d’œuvre? C’etait aussi l’opinion d’ Alain. Je me demande si elle ne se justifie pas rétrospectivement par un certain Anticléricalisme…. MC
Vu le Ruffin. Donc Sarah Saldmann. Franchement, j’aurais préféré ne pas : elle n’est pas réinsérable.
Ca me fait penser qu’elle est peut-être française, mais surtout qu’elle se torche avec les devises (encore que « devises », hein… ), les mots plus précisément, définissant les valeurs de notre république.
Je veux dire, liberté, ça oui, c’est revendiqué, on est tous libres puisque « quand on veut on peut ».
Mais l’égalité, ça non, ce n’est pas un but, juste un frisson qu’on étouffe avec un carré Hermès.
Et la fraternité, connaît pas.
Comme on demande à tous les étrangers de se conformer strictement à la « culture française », je propose que quelqu’un comme la Saldmann, qui méconnaît visiblement deux principes sur trois, soit déchue de sa nationalité.
Quant aux autres, les invisibles, eux, ils méritaient bien le film. Le micro, l’image, le témoignage. . Les Saldmann sont une poignée accrochée au pouvoir. Les invisibles sont légion.
Bref, film de salubrité publique.
En GB, l’emblème du souvenir est le « poppy », le coquelicot des champs du nord de la France , à la Renoir, mais aussi la tâche de sang au flanc du Dormeur de Rimbaud.
Pour la première fois, un leader du Sinn Fein, en l’occurence Michelle O’Neill, Première ministre d’Irlande du Nord et cheffe du parti républicain, a déposé une gerbe le jour du souvenir (Remembrance Sunday) à Belfast, dans un geste de réconciliation que tous n’ont pas apprécié, dans son camp, comme chez les unionistes ou loyalistes, jusqu’à présent dépositaires exclusifs de la mémoire du sacrifice de la 36e division d’Ulster composée de protestants uniquement, lors de la bataille de la Somme.
Balsy woman, your Michelle.
On estime actuellement à 2 millions le nombre de personnes en France consommant au moins 10 fois par mois du cannabis ou de la cocaïne.
OH?CLOPINE?PEUTËTRE EST-CE Apollinaire qui vous inspira ce « flétri »dont on vous taquine:
« »Il a fermé sa porte / Les lys du jardin sont flétris / Quel est donc ce mort qu’on emporte » Quelques vers de Guillaume Apollinaire
Soit autour de 3 % des personnes circulant sur le territoire Français.
Avec un magnifique soleil, bonjour!
Colonnes noires dans un paysage,
Paul Klee 1919.
en ce qui concerne « mon père (dont je porte le nom)
il est vraisemblable que la vraie question était pour lui »est-ce que je le mérite? »et que ça ne l’aurait pas amusé que je lui retourne « est-ce que lui me mérite »;mais souvent, je le regardais somnoler quand il faisait sa brève sieste et pensais alors que lui et moi,par notre histoire en somme, nous étions transfigurés;
La République française. Tous les jeunes ont de la vertu. Toutes les femmes sont poursuivies par d’ignobles patriarcaux. Tous les journalistes sont glacés.
L’Empire à la fin de la décadence.
« Leconte de Lisle a crié récemment à un ami de Verlaine : ‘ Mais il ne mourra donc jamais ! ‘ ‘ Vous le voyez, disait Verlaine doucement. Il veut ma mort ‘ »
N’en rajoutez pas Paul Verlaine. Vous le détestiez.
https://www.andre-gide.fr/images/Ressources-en-ligne/Par-BAAG/BAAG-110-111/BAAG110111-153-160.pdf
Une bonne partie de ces consommateurs se drogue à l’extérieur sur le domaine public, sans beaucoup se cacher, en particulier les consommateurs de cannabis.
Il est donc assez facile de verbaliser ces personnes.
La loi pourrait être facilement modifiée pour rendre progressives les amendes, en indexant leur montant sur le nombre d’infraction de consommation de stupéfiant en.un temps donné.
Par exemple un simple avertissement pour une personne n’ayant jamais commis l’infraction de consommation.
Puis une periode de 1 an de probation. En cas de récidive durant les 1 an, une amende de 1000 euros et le démarrage d’une nouvelle période de 1 an. En cas de seconde récidive, un passage rapide en correctionnelle et une amende à plancher de 5000 euros, avec saisie proportionnée des biens si la personne n’est pas solvable, et démarrage d’une nouvelle période de 1 an. En cas de troisième récidive, amende de 30000 euros, à paiement étalé sur 5 ans, et saisie de biens.
Bien entendu, en cas d’infraction commise par un mineur, ce seraient aux parents de payer.
Voilà de quoi renflouer un peu le Trésor, si on veut bien s’en donner la peine.
Il est aussi possible de créer des milices citoyennes volontaires chargées de traquer et dénoncer les consommateurs, et les faire verbaliser sur le champ. Ce qui soulagerait beaucoup les forces de l’ordre déjà très occupées avec les trafiquants.
Et Alii, cherchez pas. Dans le petit théâtre de la RDL, pas besoin de chercher les sources d’un texte. D’en appeler à l’honnêteté, ou à l’argument, ou à la preuve. Suffit juste de distribuer les rôles, suivant sa position sociale, et en avant pour le grand n’importe quoi. D’ailleurs, on ne voit pas bien en quoi la RDL, ce microcosme improbable, dérogerait à la grande ère du mensonge au sein de laquelle nous évoluons, désormais. On aurait pu espérer que la littérature, qui a pour prétention de donner du sens aux mots, soit une sorte d’idéal commun à tous les participants… Mais les passions tristes deviennent juste, de nos jours, des passions délictueuses. Comme le goût toujours rafraîchissant de la calomnie.
Je n’ai jamais nié avoir employé les termes « draps flétris par l’amour », et je suis encore dans l’attente de savoir quel crime abominable j’ai commis en écrivant cela dans un poème consacré à Apollinaire. Mais j’en ai vu bien d’autres, ici ! Un jour, sur mon blog fermé depuis des années, j’ai mis en ligne la photo célébrissime d’Emmanuelle Béart s’avançant, ras le sillon fessier, dans l’eau. Franchement, je ne sais plus quel était mon propos, mais je n’ai même pas jugé utile de légender la photo, tant elle était pour moi univoque : il s’agissait d’Emmanuelle Béart, s’avançant de dos et ras le sillon fessier, dans l’eau, point barre. Eh bien, figurez-vous que d’aucune, ici, a affirmé que j’avais mis en ligne cette photo pour faire croire que… C’était moi sur la photo !!!??? Pour « appâter » le lecteur ? Comme si notre hôte, mettant en ligne une photo de Schwarzenneger, pour un motif ou un autre, se retrouvait accusé de vouloir se faire passer pour lui, vous voyez le degré d’absurdité ?
Ah là là.
(par contre, j’aimerais bien pouvoir exhumer ce petit poème que j’avais écrit sur Guillaume A. Perdu. Pas grave.)
Passou-Schwarzenneger, le lien est évident…
Aussi évident que le lien Clopine-Emmanuelle.
D’ailleurs, il conviendrait d’interroger notre hôte sur sa propension à mettre des photos en ligne visant à tromper son lectorat, en se faisant passer pour, notamment, nombre d’écrivains, d’artistes, d’acteurs, de renom. C’est vrai, quoi. Vous allez voir qu’un jour, (si ce n’est déjà fait), Pierre Assouline va mettre en ligne une photo d’Alain Delon. Ce qui prouvera, sans aucun doute, sa mégalomanie et sa tentative de séduction auprès de son lectorat féminin (et donc hormoné). D’ailleurs, pourquoi devient-on homme de lettres ? Ce serait-y pas parce qu’on ne sait pas jouer de la guitare, donc qu’on ne peut pas emballer facilement, alors on se rabat sur les livres, c’est moins immédiat mais sur un malentendu…
Bon d’accord, je sors…
Euh, Alain Delon jeune, hein. Il existe sur you tube une vidéo vraiment amusante, celle de Marianne Faithfull, accompagné de Mick Jagger. Et Alain Delon vient s’asseoir entre eux deux. Et là… Comment dire ? Jagger perd comme de l’intérêt pour Marianne Faithfull, perdue, visiblement, dans les prunelles grisées, azurées et lumineuses (quoiqu’en réalité pleines de vacuité) de Delon. Qui était un sale con, tellement beau qu’il était sublime, forcément sublime, mais c’est vraiment drôle à voir. J’ai la flemme de chercher le lien !
Pas « entre », à côté. De Marianne. Ben voyons.
Nous connaissons lien, dear Dame Clopine, Jagger veut baiser Delon, devra se contenter de Bowie.
Jamais d’armistice sur le prestigieux blog à passou, gaza tous les étages. Comédie peu Française, ouvrons les fenêtres pour sauver le soldat Corneille Racine, que font les Mr Court ?
Au fait, juste dire que… Dans le film Perret-Ruffin, juste dix secondes, celles où Nathalie témoigne de sa colère, voire de sa haine pour l’ordre social qu’elle subit, dans une phrase où la douleur s’éloigne, pour faire place à la non-acceptation. Moi je me suis dit que le film montrait des gens bien gentils. La main me démangeait, moi, devant l’autre, devant son croque-monsieur aux truffes, son envie, si elle avait un avion, d’avoir un jet privé, sa liste de courses, sa vacuité, et son soulagement de regagner le Ritz, où tout est tellement « chaleureux », sur fonds de pourboire. Et puis je me suis dit que Ruffin giflait la réalité bien mieux que la colère. Avec comme un grand éclat de rire.
Jaune. Comme certains gilets.
« Moi, Christiane F… » a une belle histoire. Deux journalistes rencontrent cette fille à Hambourg, et l’interrogent. Au début, ça devait durer une après-midi, et puis ils se passionnent. Ils en tirent un livre au lieu d’un simple article. Ont du mal à trouver un éditeur, et puis c’est le carton :
« Ce livre devint un best-seller dès sa sortie. En 1979 et 1980, Wir Kinder Vom Bahnhof Zoo est numéro 1 des ventes en Allemagne. Il continue à se vendre depuis. Traduit en 18 langues, il s’est vendu à 5 millions d’exemplaires en Allemagne (en 2013). Des écoles l’ont même imposé comme lecture obligatoire. »
Je le vois régulièrement dans les librairies, je le feuillette, c’est fascinant. Je le lirai quand je serai très vieux. D’abord, je veux relire « En dessous du volcan » et « Le rivage des Syrtes ». Je ne vous dirai pas pourquoi. « Moi Christiane F… » est conseillée dans les écoles. Pas mal. C’est ça la gloire. Néanmoins, je trouve qu’on devrait d’abord faire lire aux élèves des livres normaux. Pourquoi pas « La vengeance d’une femme » de Barbey, c’est aussi une histoire de femme qui se prostitue, comme « Anora »… Dans « Anora », le jeune mec paie l’addition, et épouse la fille, insatiable gueuse. Comme je suis loin de tout ça, aujourd’hui ! Je n’en sauve que la prose de Barbey. Bonne soirée.
À propos de The Substance.
Intéressant le fait que e producteur, persuadé que les femmes doivent toujours sourire, s’appelle Harvey (Weinstein ?), avec l’égocentrisme qui va avec ¬— le fait de classer les femmes en baisables et non baisables, par exemple.
Du côté féminin, on aura observé le fait qu’Elizabeth choisisse de conserver sa beauté et sa jeunesse et le pouvoir qui en découle dans un monde dirigé par les hommes.
Bref, les hommes s’en sortent mal : méchants et dangereux. Mais la double protagoniste ne s’en sort pas bien non plus, puisqu’elle accepte sans broncher que sa meilleure version soit la jeune.
Admirable « corpus de citations » en commençant par Death Becomes Her, le film qui est probablement le précédent de The Substance, en poussant très loin le caractère grotesque, au point qu’il devient un film d’horreur. Les citations cinématographiques ne s’arrêtent toutefois pas à Robert Zemeckis, elle se poursuivent transversalement : 2001: A Space Odyssey et The Shining ; Carrie ; The Elephant Man ; A Woman of Promise ; et beaucoup de David Cronenberg.
Bref, après Revenge, Coralie Fargeat signe un autre morceau d’anthologie.
Parce que la Sarah, vous allez continuer à la voir, soir après soir, à la télé, en train de gagner du pognon sur Cnews entre deux week-ends dans les châteaux, entre Marine et Pascal Praud. Alors que Nathalie… Qui d’entre vous ne n’oubliera pas ?
Nous sommes bien d’accord, renato.
« The Substance » de Coralie Fargeat, avec Demi Moore, Margaret Qualley et Dennis Quaid.
D’après les rumeurs du printemps dernier, j’avais cru que le festival de Cannes de cette année avait été un petit cru.
Depuis, je ne cesse de découvrir au fil des sorties en salle des films de la sélection officielle qui auraient mérité tout autant la Palme d’Or que le Anora de Sean Baker.
Tel celui-ci, aujourd’hui.
Un film particulièrement ambitieux et abouti pour lequel le jury s’est contenté de lui attribuer le prix du meilleur scénario.
Un prix amplement justifié, au demeurant.
Par sa créativité formelle et la logique implacable de sa narration, ce second long métrage de la française Coralie Fargeat transcende son genre horrifique de base et le sexe de sa réalisatrice.
Dans cette fable esthétique et morale, où le Eraserhead de David Lynch est transposé dans le Hollywood de Mulholland Drive, tous les producteurs se prénomment Harvey et toutes les starlettes, remplaçables à merci, sont prêtes à tout pour devenir ou rester immortelles.
Une vision pas tout à fait adéquate avec la bien pensance post metoo en vigueur !
D’où la frilosité des jurés cannois ?
Un film décapant, inventif et intelligent, atteignant au grand guignolesque et qui donne autant à frémir qu’à réfléchir, avec une Demi Moore plus que surprenante dans un rôle à sa démesure.
Monstrueusement génial !
https://www.youtube.com/watch?v=piC7VcQWVnM
Bref, allez voir le film. Il m’ a tuée, et en même temps, il… me rattache à une humanité qu’on pourrait avoir tendance à quitter, si on passe son temps à lire les Mémoires de Saint-Simon.
JJJ je vous réponds sur mon blog à propos de « Orages d’acier » d’Ernst JÜnger,il se vit en héros nietzchéen, en Guerrier Etincelant dans les tranchées de l’Argonne.
Comment ne pas estimer que Victor Hugo ne sous-tend pas le travail documentaire de Perret-Ruffin ? Pensez aux Misérables, mettez-le en rapport avec « au boulot ». Le succès de ce film-docu tient sans doute à ce long cheminement d’auteurs-témoins engagés capables d’actionner l’identification.
En tout cas, quand j’y suis allée, les spectateurs ont tous applaudi. Il paraît que ça se reproduit partout.
Moi aussi, j’ai applaudi. Et même, ahahah, j’ai carrément pleuré. Quelle conne : je devrais plutôt m’intéresser à Junger, of course !
Sarah Saldmann, c’est une tête à claques. D’habitude, la bourgeoisie se planque derrière des goûts distingués, l’art en première ligne, la culture, le syndrome de Stendhal à Venise, l’art, la littérature. Là, c’est juste les appétits primaires. La jouissance de la consommation de luxe. Du coup, pas d’échappatoire. Elle a beau avoir un corps aux mensurations impeccables, une queue de cheval blonde aux jolis ondulations, une garde-robe à la hauteur de ses revenus, n’empêche qu’elle n’en a rien à foutre ni de la littérature, ni de la culture, ni ce rien d’autre que l’accumulation de ses privilèges. Allons, disons-le, pour faire frémir les priviligiés de ce blog : Ce qu’elle ressemble à Marie-Antoinette ! Mais non, on ne va pas lui couper le cou, malgré l’envie. Je vous le jure…
Marie-Antoinette, elle aussi, n’étais pas dépourvue de coeur. Elle pouvait verser quelques larmes sur le sort d’une paysanne, tout en se reversant un supplément d’un croque-monsieur à la truffe. Sans voir, ou en le refusant, le rapport de l’un à l’autre. On va me dire que la balance commerciale de la France tient son excédent du commerce du luxe. Qui ne tient qu’à l’exploitation des Nathalie. Bref, je trouve qu’il y a bien des points communs entre la truffe, et le Tartuffe. Juste un « a » comme l’Abomination de l’exploitation. Enfin, ce que j’en dis, surtout ici…
La première guerre moderne impliquant toutes les couches de la société & les classes d’âge n’est pas la Grande Guerre, mais la guerre de Sécession (1861-65) entre l’armée de l’Union (le Nord) et l’armée confédérée (le Sud).
Les soldats de l’Union avaient entre 18 & 45 ans, et des garçons de 12 ans servirent souvent comme clairons ou tambours dans la cavalerie. Certains hommes de 50 à 60 ans s’enrôlèrent aussi comme simples soldats. La plupart des soldats de l’Union avaient moins de 30 ans.
Si près de la moitié des soldats de l’Union étaient fermiers avant de s’engager dans l’armée, les autres représentaient une grande variété de métiers et professions. Originaires des villes industrielles du Nord, ils allaient de l’ouvrier non qualifié à l’ingénieur, en passant par le coiffeur, le mécanicien et même le professeur d’université.
Des soldats titulaires de diplômes universitaires côtoyaient des hommes qui ne savaient ni lire ni écrire. En général, cependant, la plupart des forces de l’Union avaient au moins un niveau d’instruction minimal.
Comme dans l’armée de l’Union, la plupart des soldats confédérés avaient moins de 30 ans. Les jeunes garçons de moins de 18 ans étaient tambourinaires. Certains, cadets d’académies militaires sudistes comme le Virginia Military Institute, utilisaient leurs compétences de formateurs pour instruire des recrues sans expérience.
Plus de la moitié des soldats confédérés étaient des fermiers, mais seul un très faible pourcentage d’entre eux possédait des esclaves. Les autres occupaient des emplois très divers : charpentiers, employés de bureau, forgerons, étudiants, etc. Bien qu’aussi diversifiés que les forces de l’Union, leurs métiers – en relation avec une région plus agricole qu’industrielle, étaient moins techniques. Comme dans l’armée du Nord, les soldats du Sud avaient un niveau d’éducation allant du diplôme universitaire à l’analphabétisme. Les régiments de cavalerie et d’artillerie attiraient des hommes plus riches et plus instruits que les unités d’infanterie du Sud, et un fantassin confédéré avait plus de chances d’être analphabète que son homologue de l’Union.
(voir site https://www.battlefields.org/learn/articles/who-fought)
« The Red Badge of Courage » de Stephen Crane est LE chef-d’oeuvre littéraire qui est associé aux combats. Crane n’y a pas participé, d’où ce détachement, cette distance maximale à laquelle se tient le narrateur, lui permettant de décrire des affrontements ‘en panavision’ qui annoncent ceux de la Grande Guerre.
Après la guerre de Crimée, c’est le deuxième conflit majeur documenté par des photographes, notamment par Mathew Brady & Alexander Gardner.
« Malgré une idée originale de départ, cela donne à l’arrivée un film de procès classique, avec quelques scènes extérieures en inserts, autour du sempiternel thème du « tous coupables » et une fin moralisatrice artificiellement plaquée. » (Juré No 2)
Tu as tout faux JB.
Ce film de procès n’est pas classique.
Il n’est pas construit autour du « tous coupables ».
La fin n’est pas moralisatrice.
Remarquable scénario qui nous tient en haleine de la première à la dernière minute; excellents acteurs, y compris des seconds rôles attachants; fin remarquable avec le visage de Némésis s’encadrant dans la porte d’entrée du « Juré No 2 ».
Un cinéaste médiocre et besogneux aurait sans doute commencé là un deuxième procès…
« j’aimerais bien exhumer ce petit’poème que j’ai commis sur Guillaume À »… Demandez-le à Chaloux, il vous l’a déjà retrouvé une fois , après tout.
Ben non, MC, je n’ai pas souvenance d’une mise en ligne du poème en question. De ma honte d’être si peu capable d »écrire un poème, oui. Mais si vous le dites, alors, attendons, le poème, ou ma piètre tentative, va être mise en ligne ici même, puisque Chaloux l’a recueillie. Puisqu’il « m’a déjà retrouvée une fois ». On va dire que j’attends. Sereine. J’aimerais bien, d’ailleurs, relire mes mots…
Sois-sage, ô ma douleur, et arrête de prendre pour un cas particulier ce qui n’est que collectif. Oh ma raison, incarnée dans un fiston disons remarquable, pourquoi ne peux-tu dissoudre la peine ?
Il dit (le fiston) à propos d’un colloque sur Ricoeur : « la pratique de la sociologie à très haut niveau est tellement exigeante, tellement scientifique, tellement précise, vous avez tellement ahané vers le sommet, qu’après, quand on êtes face à des philosophes, vous êtes comme si on vous avait délesté de sacs de sables pesants, quelle légèreté ! Et avec quelle facilité courez-vous ! »
Il voulait dire que, quand on s’attaque à la sociologie, on se met sur le dos un tel niveau d’exigence qu’on est comme un troufion devant se coltiner un sac de sable sur une colline à gravir, quitte à en crever, et devant le percer jusqu’à la moelle. Et qu’après, quand on se coltine un discours « philosophique », c’est comme une promenade de santé, tellement c’est facile. Quant à la littérature, ben là, je crois qu’il m’aime. Donc qu’il ne me méprise pas.
Ligne de démarcation Trump/Harris très nette: le revenu d’un ménage (Karl Rove, conseiller/commentateur politique de droite).
( le fiston a évidemment « tout déchiré » dans le colloque sur Ricoeur. Ah, bah.)
Cela démontre la déviation du partie démocrate (un peu comme le partie socialiste en France).
(Au 11-Novembre américain, Joe Biden avec Kamala Harris pour la première fois depuis l’élection https://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/AA1tTEZB.img?w=768&h=384&m=6 )
« Et qu’après, quand on se coltine un discours « philosophique », c’est comme une promenade de santé, tellement c’est facile »
Se coltine,
un discours,
c’est facile.
Peut-être une question de style, non?
le fiston a évidemment « tout déchiré » dans le colloque sur Ricoeur
Du papier cul, sûrement. 🙂
moi, je mets pas d’e dans mes parties (oeufs course) je corrèle pas le revenu par le diplome escolère, voyez, pour essspliquer mes glissades de riche inculte pouir aller de ci de cà, de gauche à droite, de droite à gauche. bàv, je dis vague… à l’âme. Le dévissement, pas la déviation. Paul Ricard était souvent déchiré au pastichssss ! 🙂
Du papier culte, faut-il le préciser.
Ricoeur c’est du vieux truc.
C’est dans les vieux pots qu’on déchire à l’aise.
Facile.
Disclaimer #3
https://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/img/aa/6d/aa6dc28880d8264832f26faaf09e2c2a.jpg
Sarah Saldmann, c’est une tête à claques.
connais pas mais puisque vous en avez parlée j’ai cherché qui elle est, je ne regarde pas C.news. Après Zemmour à toutes les sauces, ils mettent qui? ( Praud me file des boutons comme le pâté, une intolérance au Praud et au pâté).
Déchirer un Pascal ou le brûler ? Sans parler de fondre un Oscar
Passou-Schwarzenneger, le lien est évident…
Passou est sportif, Schwarzenneger aussi en plus d’être un républicain non climato-sceptique. Certes en masse musculaire, tous les hommes ici présents peuvent se rhabiller.
C’est curieux mais plein de gens pensent que le bois est une énergie fossile. Dans leur tête : flamme = CO2=réchauffement climatique.
Bien évidemment il s’agit d’une énergie renouvelable. Tout comme l’est le biogaz issu de la fermentation des déchets alimentaires et compostables.
De nos jours on enseigne ça dès le collège.
Clopine, si la balance commerciale française était excédentaire , ça se saurait. Vous rêvez à voix haute! ça va être pire en 2024.
en 2023, le solde de la balance commerciale en biens FAB-FAB de la France s’établit à – 98,7 milliards d’euros.
Le fils de Clopine a des chevilles énormes.
Marie-Antoinette, elle aussi, n’étais pas dépourvue de coeur.
–
Par contre, de tête, il parait que, sur le tard…ahem…
passez sur LSP voir
Publié le 11 novembre 2024
Et les morts se levèrent
autour de abel gance
bonsoir
excuses lienLSP:
https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/
Y a-t-il quelque part une allusion à Œdipe ?
Jacques Vaché
Vu Indes galantes de Philippe Béziat.
Fabuleux !
Ai trouvé Sarah Saldmann et formidable et capable d’adaptation et d’empathie. Chouette nana !
Delon était beau et intelligent ; ce qui change totalement de beau et con à la fois.
Pas d’apanage ; en rien sur tout.
Bonne soirée,
Il est plus courant qu’on ne le croit que quelqu’un soit à la fois beau et intelligent… chez la femme aussi.
@ en masse musculaire, tous les hommes ici présents peuvent se rhabiller
Qu’est-ce que vous en savez, franchement ? Vous auriez pas vu JC, des fois ?
le prix
Le Spirou “raciste” proposé à 1000 € d’occasion ou piraté
REVE OU CAUCHEMAR ?
Les Innocents croient, dur comme fer, aux hommes libres, égaux et fraternels sur cette planète bleue si belle qu’ils la quittent à regret le plus souvent.
Quelle foutaise !
La vie est une farce …
Rions en choeur, camarades !
Farce et attrapes, disait l’un.
Va te faire enculer sans vaseline, gros connard :
« On me dit : ‘il n’y a pas assez de fonctionnaires dans l’Education nationale’, mais c’est d’une démagogie invraisemblable. Le statut de professeur des écoles, (…) c’est 24 heures par semaine » et « 6 mois de l’année », a affirmé l’ancien président de la République lors d’une conférence à Saint-Raphaël dans le Var vendredi soir.
@ enculer sans vaseline
ça doit faire mal, mais ils M ça, les gros néocon’. répu…, telle l’âme damnée de donald trump, dans sa biopsic vue ce soir, tout un apprentissage éddie fiente, hein !
Rions en choeur, avec Paul… (?)
« autour de abel gance »
Très beau billet de LSP.
Merci, et alii.
A propos de mon dernier billet sur le blog Cinéma & Littérature à propos du film « The Substance », quelques réactions de commentateurs avisés et moins ingrats ou indifférents que ceux de la RDL :
« Elia Coh
Votre post est parfait
il dit sans dire
(d’autres contributeurs s’y sont collés.. avec moins de réussite !)
Merci 🙏
Donc, nous irons
_______
Géraldine Crétine
Je partage tout à fait votre avis qui change enfin des critiques nombreuses envers ce film . J’ai beaucoup aimé ce film pour son originalité et le gore ne m’a jamais dérangé . Il ne faut pas prendre ça au premier degré . Et j’adore les notes d’humour présentes tout au long du film . Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde . Les deux actrices sont fabuleuses .
_________
Isabelle Nugeyre
Merci pour cette critique qui constitue un vrai pas de côté par rapport à tout ce que j’ai pu lire, je suis entièrement d’accord
La forme est diablement intelligente elle assomme, dégoute, malmène et le film tire toute sa puissance justement de son épilogue …il faut prendre le tout !
The substance fait parler…. Et nous pousse à réfléchir ….touché ! »
Et avec du gravier aurait ajouté Villepin
Salut salut les galeux
Pardon pour ma méchanceté à propos de ta critique de Juré No2, JB. Quand on sort emballé par un film, on supporte mal les réserves que tu as exprimées.
Mais je suis d’accord avec ta remarquable analyse de The Substance, que je n’ai pas vu et ne verrai pas.
En revanche, je n’ai pas compris pourquoi mon précédent article sur « Le voyage à Gaza » a été censuré sur le blog Cinéma & Littérature ?
Un bon point pour la RDL !
https://www.lelezarddeparis.fr/les-fraises-de-gaza
Pas de pb, closer.
Beaucoup de pour et de contre mon billet sur le « Juré n°2 » de Clint Eastwood sur ce même blog.
À propos de the substance
Merci JB; les critiques que l’on peut lire sur ce facebook sont très positives sauf une.
J’aimerais aussi souligner la présence formidable de Toni Colette, quelle personnalité, quel visage!
Oui, le jeu de Toni Colette surpasse tous les autres, closer !
Expression démocrate et information contre les extrêmes
·
L’ARCOM est complice. Pas d’autre option.
Post de Médias citoyens sur Twitter X:
↘️
POURQUOI FRANCE INTER JOUE AVEC LE FEU – Le 21 octobre 2024, pour la première fois depuis le lancement de Médias Citoyens (il y a près de 2 ans), nous choisissions d’activer la mise sous surveillance d’un média, France Inter .
Depuis des mois, nous constatons de très nombreuses violations des règles éthiques sans la moindre intervention de la direction ni de l’organisme de contrôle. Tour d’horizon d’agissements susceptibles de mettre en péril la crédibilité de la radio publique…
CONTOURNEMENT DES RÈGLES DE L’ARCOM – Ce 10 juin 2024, lendemain des élections européennes et premier jour de la pré-campagne des Législatives, c’est la mobilisation au 7-10 d’Inter. Sur 3 invités politiques sélectionnés par la rédaction, 2 appartiennent au futur NFP et vont disposer à tous les 2 de près de 50 minutes d’antenne en peak time (Olivier Faure aura 20 minutes et François Ruffin 30 minutes). L’objectif poursuivi par la rédaction ne laisse guère peu de place au doute, il s’agit d’œuvrer à ce que la gauche se coalise en vue des échéances cruciales qui se dessinent. Ce barnum improbable, digne d’une officine politique, se fera dans le dos de l’organisme de contrôle car il intervient quelques jours avant le décompte officiel des temps de parole par l’Arcom.
REVUES DE PRESSE BIDONNÉES – Chaque matin vers 8h50, les auditeurs de France Inter ont l’habitude d’entendre Claude Askolovitch et ses revues de presse très particulières. Il ne s’agit pas, pour le journaliste de gauche, de synthétiser les grands titres de la presse français mais plutôt de piocher les articles qui siéent à sa lecture apocalyptique de la France. Au programme, douleurs immenses, souffrances sans fin et injustices causées par l’État avec un barycentre éditorial qui oscille entre Mediapart, Libération, L’Humanité et Le Monde. Durant de très longues minutes, le journaliste à demi militant égrène une vision du monde en forme de manifeste politique, n’hésitant pas à louer les multiples qualités de François Ruffin dès qu’il en a l’occasion.
Le week-end, Carine Bécard prend le relais et distille sa propre vision de l’actualité entre mise en avant des conflits sociaux, articles fielleux envers le chef de l’État (qu’elle qualifiait de « pervers narcissique » il y a peu) et biais de négativité. Là encore, il ne s’agit pas de synthétiser l’actualité mais bien de la commenter, de l’amender selon le logiciel idéologique maison.
EXPERTS MILITANTS EN PAGAILLE – S’il y a bien un domaine dans lequel la rédaction d’Inter excelle, c’est celui des experts militants. D’un Nicolas Demorand capable de faire passer l’activiste d’extrême gauche Nicolas Framont (anticapitaliste virulent, militant pro-palestine, adepte de la « guerre des classes ») pour un simple « sociologue de formation qui intervient dans les entreprises en tant qu’expert en santé, sécurité et conditions de travail » (20 octobre 2024) à un Ali Baddou qui omet de mentionner les liens de son invitée Rebecca Amsellem avec le parti socialiste (08 novembre 2024), les experts militants pullulent dans les studios d’Inter.
En pleine violation des règles sur le pluralisme, il s’agit de flouer les auditeurs en laissant croire que l’invité(e) est parfaitement neutre alors qu’il appartient à un courant idéologique identifié. Pire, cette escroquerie éditoriale se fait au nez et à la barbe de l’Arcom puisque les temps de parole de ces « experts » ne se trouve pas décomptée du camp politique auquel ils appartiennent.
INVITÉS POLITIQUEMENT ORIENTÉS – De nombreuses émissions de France Inter utilisent un procédé complémentaire à celui des experts militants. Il s’agit de convier des invités non politiques – sans préciser leur logiciel idéologique – sachant que celui-ci ne fait pas le moindre doute (parcourir le fil X des personnes concernées suffit généralement à être fixé). De Zoom zoom zen (tous les jours de 16 heures à 18 heures) à Bistroscopie (présentée chaque samedi par Charline Vanhoenacker), la liste des invités politiquement orientés est sans fin et ne sert toujours qu’un seul et même camp politique…
Lucie Castets, candidate de la gauche NFP ; Léonora Miano, auteure de « dix nuances de foufoune » proche des gauches radicales communautaristes (LFI) ; Melha Bedia Humoriste et actrice proche des gauches radicales ; Jacques Rancière, philosophe nihiliste proche de LFI, Alain Damasio : auteur de science-fiction proche des gauches radicales ; Bernard Thibaut, ex secrétaire général de la CGT de 1999 à 2013, Gaspard Gantzer (gauche NFP), Benoit Hamon (gauche NFP), Aurélien Bellanger (extrême gauche), Najat Vallaud-Belkacem (gauche ONG)…Etc etc.
SUR REPRÉSENTATION DE LA PAROLE SYNDICALE ET CONTESTATAIRE – Syndicats enseignants (SNUIPP, SNES FSU, SNUEP), syndicats cheminots (Sud rail, Unsa, CGT des cheminots), syndicats automobiles (CFE-CGC, CFTC, CGT)… Le recours à la parole syndicale est un axiome de l’information sur la station rouge. S’agissant le plus souvent d’une actualité négative (grèves, mobilisations sociales, licenciements, fermetures d’usines…), l’expression syndicale et contestataire est omniprésente à l’antenne.
Bien qu’il n’existe pas de statistiques officielles sur le sujet, nos observations abondent dans un rapport de 1 à 3 en comparaison de la parole des directions d’entreprises (ou des administrations). Le procédé est toujours le même, évoquer un sujet socio-économique et relayer, dans la foulée, le point de vue des syndicats. Dans les rares cas où un contradicteur se trouve interviewé, il dispose d’un temps de parole presque toujours inférieur à celui des syndicalistes.
CONFLITS D’INTÉRÊTS ET ENTRE SOI – Dans le domaine de l’entre soi bobo-parisien orienté à gauche, il convient d’admettre que France Inter excelle. Mise en avant des livres publiés par les amis, invitations privilégiées pour les copains-copines, commentaires dithyrambiques face à leurs productions (de qualités diverses)… On peut parler d’un écosystème (ou d’une oligarchie) qui entretient ses intérêts et pouvoirs en évinçant ceux qui ne font pas partie du cercle.
Le paroxysme du conflit d’intérêts concerne la présentatrice vedette Léa Salamé. Son conjoint est une figure majeure de la gauche française qui envisage de se présenter à l’élection présidentielle mais cela n’empêche en rien la journaliste des « moments » de poursuivre les interviews politiques. Notons que la mise en avant des experts militants pro-Glucksmann ou la promotion du candidat par les camarades de la station (Carine Bécard le trouvait « très beau » au moment des élections européennes) s’effectuent lorsque Léa Salamé est hors antenne (du vendredi au dimanche). Le journalisme militant est avant tout l’art de la dissimulation.
TRI DES AUDITEURS SELON LEUR COULEUR POLITIQUE – Si vous écoutez le grand entretien de France Inter chaque matin à 8h20, vous l’avez forcément déjà remarqué. Par un procédé qui relève du miracle radiophonique, les auditeurs retenus pour poser des questions à l’invité(e) siéent parfaitement à la ligne éditoriale de la station. Pour les invités de gauche (de LFI au PS en passant par les écologistes), il s’agit – dans des proportions qui frôlent le plébiscite – d’auditeurs qui soutiennent ce camp politique. Le plus cocasse est qu’ils le disent fréquemment en début d’intervention (« Moi, jai voté pour vous Monsieur Ruffin » ; « Je vous aime énormément Madame Autain » ; « Je suis de gauche et ai toujours voté à gauche »…).
Cette méthode de tri des auditeurs est comparable à celle de Cnews pour mettre en avant des opinions politiques ultra-conservatrices. À l’inverse, il est bien entendu que les autres camps politiques (centre, droite républicaine et extrême droite) ne bénéficient pas de ce traitement de faveur. Pour ceux-ci, les questions acides et règlements de compte à l’antenne (émanant d’auditeurs détracteurs) représentent la norme.
MISE EN AVANT DE RAPPORTS BIAISÉS
Les ONG et associations orientées politiquement sont légion, elles se trouvent même majoritaires dans le paysage médiatique français. Cela ne va pas sans poser de véritables problèmes éthiques. En témoigne la manière dont les rapports d’Oxfam se trouvent relayés – sans la moindre vérification méthodologique – dans moult programmes et émissions de la station rouge. De nombreux économistes ont beau souligner les biais cognitifs, erreurs d’appréciations voire graves manquements de ces études, rien n’y fait, les journalistes continuent à les mettre en avant sans hésiter.
Même chose pour les rapports de l’UNEF publiés avant chaque rentrée scolaire et le plus souvent truffés d’erreurs grossières, de biais méthodologiques. Et on pourrait ainsi dérouler la liste de façon presque illimitée avec les études de Greenpeace, les analyses d’officines environnementales financées par des lobbyistes (cf. les révélations récentes de l’association Bloom sur le mercure dans le thon).
ABSENCE DE PLURALISME DANS LES ÉMISSIONS -Corolaire du phénomène d’invités non politiques relayant une idéologie sans en avoir l’air (développé ci-dessus), l’absence de pluralisme – dans de nombreuses émissions de France Inter – pose un véritable problème démocratique. Thèmes des émissions largement orientés dans la ligne éditoriale de la station (défiance envers les gouvernants, rejet du politique et de l’autorité, mise en avant des colères sociales et de l’écologie radicale…), présentateurs et chroniqueurs partageant les mêmes opinions, invités en sororité avec l’idéologie impulsée…
Tout, dans la conception de nombreuses émissions de France Inter, est fait pour que le pluralisme ne puisse exister. À titre d’exemple, nous n’avons compté aucun invité appartenant au centre, à la droite républicaine ou à l’extrême droite dans l’émission Bistroscopie depuis 6 mois. Phénomène quasi-identique pour le programme Zoom zoom zen ou encore La terre au carré (dont la capsule « La lutte enchantée » est un modèle de journalisme militant).
FRANCE INTER EST-ELLE UNE RADIO D’OPINION ?
À l’orée de ces très nombreuses dérives et autres dysfonctionnements démocratiques, nous sommes en droit de nous poser la question suivante : France Inter est-elle une radio d’opinion et, dans ce cas, peut-elle continuer à être financée par les contribuables français ? De fait, nous pouvons constater de nombreux traits communs entre les méthodes employées par la chaine Cnews pour mettre en avant les opinions réactionnaires et celles utilisées par la station rouge afin de privilégier les opinions les plus à gauche.
De fait, ces dérapages multiples contredisent les obligations de la station publique et la mettent en position d’infraction caractérisée au regard de la loi française. Nous demandons donc à la direction de France Inter et à celle de Radio France, une nouvelle fois, de faire cesser ces agissements inacceptables et de prendre les mesures nécessaires pour assurer le pluralisme des antennes. En outre, nous demandons à la ministre de tutelle, Rachida Dati, l’ouverture d’une enquête au sein des médias publics afin de mesurer les dérives partisanes et leurs conséquences sur le débat public. Enfin, nous pouvons noter l’inaction absolue de l’Arcom qui, par son hémiplégie idéologique, se rend complice des plus graves exactions.
@Arcom_fr @datirachida @ndemorand
On dirait que ça rue dans les brancards ici-bas
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