de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Ravey, Yves, héritier Simenon

Ravey, Yves, héritier Simenon

Un écrivain qui ne se veut pas à un maître ne saurait avoir de disciples. N’empêche qu’il a des héritiers même si, comme l’écrit René Char l’écrit dans ses Feuillets d’Hypnos (1946), « notre héritage n’est précédé d’aucun testament ». La transmission se fait par des voies souvent mystérieuses, imperceptibles, inconscientes. J’ai ruminé la chose l’an dernier lorsque Laurent Demoulin, maître d’œuvre d’un projet de Cahier de l’Herne (285 pages, 39 euros) consacré à Georges Simenon, m’a demandé quels étaient ses héritiers. Une colle, à y bien réfléchir. Un nom m’est spontanément venu à l’esprit, celui de Patrick Modiano. Et puis j’ai séché en promettant d’y penser. Or ce Cahier de l’Herne Simenon (285 pages, 39 euros) sort ces jours-ci. Riche, dense, varié, surprenant, mêlant les inédits à des textes connus (ici le sommaire), selon la loi du genre (car cette collection fondée à la fin des années cinquante par Dominique de Roux, puis reprise par les Tacou père et fille, a formellement créé son propre genre). Dans la dernière partie, la question des héritiers revient, tel un cas d’école qui s’est déjà posé et pourrait encore se poser à propos de bon nombre d’écrivains (mais peut-être pas Sainte-Beuve, encore que…).

Peu importe qu’un auteur se réclame ou pas d’un maître dont les lignes de force, l’univers ou la manière présentent d’évidentes parentés avec les siennes. Se plier à l’exercice implique génuflexion et reconnaissance de dettes ; or on sait que les artistes, souvent bercés d’illusions sur l’originalité de leur création, n’ont pas l’admiration facile (Suarès, Cioran et quelques autres forment l’exception, non la règle). Et puis, comme le fait justement remarquer Philippe Delerm : « Ce n’est pas une posture d’écrivain « chic » de dire : « Je suis influencé par Georges Simenon » ». Même depuis sa pléiadisation ? Même.

Alors, quels héritiers d’après ce Cahier de l’Herne ? En vrac, Jacques de Decker, Jean-Philippe Toussaint, Philippe Claudel, Philippe Delerm, Jacques-Pierre Amette, Jean-Paul Kaufmann, Emmanuel Carrère, Jean-Baptiste Baronian… Sans oublier, le principal, celui que tous mettent en avant comme s’ils le déléguaient pour les représenter à l’unanimité : Patrick Modiano. Ils ont tous en eux quelque chose de Simenon. Dans un livre, un chapitre, voire une page, chacun s’est approprié une partie de la vraie pipe sans avoir de comptes à rendre à quiconque – et surtout pas aux douaniers de la critique. Mais qui dit « héritage », dit « influence ». Or, si elle est parfois avérée, elle est si diffuse et fragmentée qu’il est plus juste de parler non d’inspiration mais d’imprégnation. En tout cas rien qui annonce un à la manière de. Vraiment pas le genre d’Yves Ravey (Besançon, 1953), j’allais l’oublier.

Je le connais à peine, pour avoir parlé boutique une fois avec lui, il y a plusieurs années de cela à Bienne (canton de Berne), dans l’antichambre d’une université qui nous avait réunis afin de constituer un jury jugeant des manuscrits ; j’en ai conservé le souvenir d’un homme doux, discret, pudique, passionné de littérature et vraiment pas porté au pastiche. Avions-nous évoqué l’œuvre de Simenon ? Je n’en jurerais pas. Peu importe. A la suite de cette rencontre, je l’ai lu (Le Drap, Pris au piège) et apprécié, tournant autour de ses livres sans trop savoir d’où cela venait. Son dernier roman Un notaire peu ordinaire (108 pages, 12 euros, éditions de Minuit, comme ses autres livres), signalé par mon camarade Philippe Claudel entre le fromage et la poire, m’a mis sur la voie. Pas de malentendu : ce n’est pas du Simenon mais bien du Ravey. Mais la filiation est troublante. De l’histoire elle-même, et pas seulement de la fin, cela va de soi, il faut en dire le moins possible afin de ne pas gâter le plaisir de lecture. Les lignes de la quatrième de couverture suffisent, du lapidaire garanti pur Minuit :

 « Madame Rebernak ne veut pas recevoir son cousin Freddy à sa sortie de prison. Elle craint qu’il ne s’en prenne à sa fille Clémence. C’est pourquoi elle décide d’en parler à maître Montussaint, le notaire qui lui a déjà rendu bien des services ».

Pour le reste, d’étouffants secrets de famille, l’éclairage de la véranda, la visite du gendarme, le café sur la table de jardin sous l’acacia, le bruit de la portière qui claque, le chien qu’il faut toujours avoir près de soi pour susciter la sympathie, l’inquiétude née de la rumeur des pas qui crissent sur le gravier dans la cour, la tension qui monte, menace et impose in fine à l’héroïne de mettre de l’ordre dans sa tête, le mouvement d’une époque, le rythme de la vie comme elle va dans une certaine province de la province française…

La véritable atmosphère-Simenon y est : non pas la pluie et le brouillard, qui en sont les poncifs, mais ce qu’il y a de plus profond en surface dans ce qu’il faut bien appeler un climat : moiteur du soupçon qui monte, pesanteur des choses, désagrégation des rapports sociaux, variation des intensités de lumière, souci du détail, lenteur des gestes et des déplacements, absence totale de complaisance, forme d’ennui jamais ennuyeuse, compassion pour les personnages qui va bien au-delà de l’empathie ; et bien sûr économie du style, sobriété de l’expression, dépouillement des descriptions, usage des mots-matière (non pas une « photo » mais une « photo de classe »). A lire ce roman, on retrouve ça et là le meilleur du maître : la tension du Bourgmestre de Furnes, les non-dits de La Maison du canal, la douceur du Petit Saint, l’étrangeté de L’Escalier de fer, le doute de La Mort de Belle… Cela dit, pas de malentendu : ce n’est pas du Simenon mais bien du Ravey. Mais la filiation est troublante à mesure qu’elle s’impose à la lecture d’Un notaire peu ordinaire. Cet héritier qui s’ignore n’a pas eu besoin de testament.

(Photos André Kertesz)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

594

commentaires

594 Réponses pour Ravey, Yves, héritier Simenon

D. dit: à

le chien qu’il faut toujours avoir près de soi pour susciter la sympathie

Wouaf ! Wouaf!

Philippe Régniez dit: à

Les Cahiers de l’Herne Dominique de Roux, et les Cahiers de l’Herne post Dominique de Roux n’ont pas grand chose à voir. Il serait bon de signaler que l’esprit qui animait les premiers Cahiers de l’Herne est passé dans Les Dossiers H. Hormis le nom et la livrée il ne reste malheureusement pas grand chose dans la bâtisse Cahiers de l’Herne.

Virginia L dit: à

Est-ce qu’ un auteur a pour but d’ avoir des héritiers, une postérité? Prétention? Auteurs qui ne sont plus dignes d’ être des modèles en ce moment? Une autre vision de la littérature au XXIe siècle? Votre article a le mérite de soulever beaucoup de questions?

W dit: à

La littérature a une histoire et seuls y laissent une trace durable les grands littérateurs qui sans en avoir vent connaîtront après leur disparition le feu nourri d’une critique qui leur survivra,le désir de postérité anime-t-il en secret ce peuple des écrivants publiés ,that’s a question,les ayant-droit veillant à ce que tout et n’importe quoi n’atteigne la mémoire respectable des plus en vue d’entre ces élus des Dieux,vrai que ce don n’est tout de même pas le fait de tout un chacun et que correspondances ,feuillets éparpillés donnent souvent lieu à de juridiques batailles et contrats négociables ou non d’ailleurs,les héritiers en garants d’une certaine idée de la dignité qui se doit de maintenir une distance entre le publié autorisé et l’être intime et avec qui il leur a été offert de partager un chapitre de vie.

Sabine, étudiante dit: à

Un article bien troussé doit-il se contenter de soulever des questions ?

W dit: à

à la relecture du billet apparaissent ces notions de filiations et d’imprégnation ,les suivants n’échappant pas à leurs aînés en terme d’influence tenteraient de poursuivre la construction littéraire tout en se dégageant des architectures en les dépassant en ce difficile travail d’innovation stylistique,la forme et le contenu allant de pair avec ce monde qu’il leur est donné de traduire en étant parie intégrée et témoin ,leur trame personnelle agirait en tamis sensible ellaboré à partir de leur propre acuité sensible en partant d’une exploration personnelle du monde qui s’offre en terrain contemporain .Terrain qui ne se peut que parcellaire ,incomplet ,limité et limitant .

Philippe Régniez dit: à

Désolé, je ne connais pas le travail d’Yves Ravey, mais pour les autres que vous citez en référence à Simenon, ou en filiation avec lui, ça ne colle vraiment pas. On peut toujours trouver des liens, certes, en cherchant bien, mais il ne faut pas exagérer. D’ailleurs, on peut se demander si Simenon ou Céline seraient publiés de nos jours.

capric ornementaliste dit: à

(ici le sommaire),
P.Assouline, n’auriez-vous pas oublié un lien ? merci et
Bonsoir

Jean Marie dit: à

Que peut-on dire de cette filiation et face à quel corpus?

« (…) définir une fois pour toutes l’immense production simenonienne. C’était un concept creux qui permettait à une pensée paresseuse de s’immobiliser à moindre frais sur une image de pluie et de pavé mouillé. Aujourd’hui, elle revient,
mais à une autre place
, selon la spirale de Vico chère à Roland Barthes. Elle nourrit désormais la pensée, sert de point de départ et non de point d’arrêt : l’atmosphère simenonienne est explorée dans sa grande variété, dans son chatoiement,ses couleurs et ses dégradés, le fameux crachin laissant souvent la place à un soleil poisseux.
La littérature est belle parce qu’elle est plurielle : Simenon ne représente certes pas toute la littérature, mais bien un large pan de celle-ci, qui est beau en lui-même et beau parce que l’autre pan existe à ses côtés. Et cet autre pan, lui aussi, profite de l’altérité au sein de sa propre splendeur. La littérature est plurielle et Simenon l’est aussi. » Laurent Dumoulin en présentation du Cahier de l’Herne, Georges Simenon.

Pierre Assouline avec un choix délicat, évite déjà le poncif des pavés mouillés par cet admirable et superbe prise de vue, bien au sec, de Kertesz.
Mais il n’évite pas, hélas, d’illustrer cette sentence terrible du préfacier :
 » La littérature est belle parce qu’elle est plurielle : Simenon ne représente certes pas toute la littérature, mais bien un large pan de celle-ci, qui est beau en lui-même et beau parce que l’autre pan existe à ses côtés. Et cet autre pan, lui aussi, profite de l’altérité au sein de sa propre splendeur. La littérature est plurielle et Simenon l’est aussi. »
Fermez le banc!

Enée dit: à

Pierre Assouline m’a tuer.
Adieu, donc…
CX

Jean Marie dit: à

« cette (…)prise de vue, pardon.Je pensais à cliché, d’où le masculin.

Sylvester Stand Alone, free lance dit: à

Sabine, vous me tendez la perche : toute dépêche exige une accroche qui appelle du doigté, un angle pour couvrir les faits, une attention soutenue au corps d’impression, un bon montage enfin qui évite le mastic. De tout cela dépend le tirage.

Jacques Barozzi dit: à

L’héritier d’Hergé fera l’objet d’une autre note.

Enée dit: à

Pierre Assouline, Chaloux s’aperçoit qu’il est radié. Les meilleures choses ayant une fin, il s’en va sans regret, mais il trouve tout de même qu’on aurait pu le prévenir.
Bonne soirée,

capric ornementaliste dit: à

; or on sait que les artistes, souvent bercés d’illusions sur l’originalité de leur création, n’ont pas l’admiration facile (Suarès, Cioran et quelques autres forment l’exception, non la règle).
cetes! mais il arrive aussi que certains maîtres, qui disent « mes élèves »,et qui enseigent en même temps qu’ils disent avoir été l’élève de *** ne reconnaissent pas toujours volontiers tel ou tel qui les admire secrètement pour leur élève .
c’est un thème tès épineux que cette filiation spirituelle .

capricorne mentaliste dit: à

Enée, vous êtes Chaloux ? Et vous partez ?

capricorne mentaliste dit: à

Euh, non, HR c’est capric ornementaliste. Moi, c’est capricorne mentaliste, y a une nuance, bon dieu !

Jean Marie dit: à

Je n’ai pas très bien compris la fin de votre phrase, capric, mais oui, il existe des fils prodigues en littérature?

John Brown dit: à

Merveilleuses photos de Kertesz. On aimerait en savoir plus : décors réels ? décors de cinéma?

capri corne emmenthaliste dit: à

c’est une variante…

Enée dit: à

Chaloux ne voulait pas spécialement partir mais il ne peut plus poster sous cette identité. Il en conclut donc qu’il n’est plus le bienvenu et qu’il lui faut dire au revoir.(Cela lui coûte de parler de lui-même comme Jules César, à la troisième personne, mais a-t-il le choix?).
Il signale à Jacques Barozzi qu’il y a des choses intéressantes sur Balzac dans le Baldick sur les dîners Magny, notamment le jugement de Flaubert et la colère de Goncourt…
Voila, il disparaît…

capri corne emmenthaliste dit: à

décors réels ? décors de cinéma?

non, John Brown, ça m’étonnerait.

capri corne emmenthaliste dit: à

Adieu, Chaloux.

candide dit: à

On n’a pas fini de méditer et, par là-même, de médire sur Char

hamlet dit: à

chaque époque littéraire a connu son lot de modèles et d’héritiers.
parfois le nombre de modèle était largement supérieur à celui des héritiers.

une des caractéristique de notre époque est de compter autant d’héritiers pour aussi peu de modèle.

dans la liste des héritiers je n’en vois aucun qui puissent donner, plus tard, à des écrivains l’envie de devenir leurs héritiers.

l’idée même d’imaginer pour le futur un écrivain héritant dans 50 ans de Delerm ou de Philippe Claudel est assez flippante.

Comme dirait René Char leur testament ne fera l’objet d’aucun héritage.

Enée dit: à

@capricorne à la menthe
Aucun souci. Tout est bien.

Jean Marie dit: à

Regardez la photographie JB, elle est à elle-même son propre décors!
Et avec la méthode Christiane (ctrl+roulette souris)on peut voir la qualité du piqué, de ce cliché en gros plan.
Voyez comment tout renvoi au fond de lumière et au détachement de l’ombre humaine dans ce décors figé. A gauche, en regardant, les murs sont nets, ils nous indiquent la voie du regard alors que tout le côté gauche est plus flou, comme laissé de côté.
Ainsi l’indécision du corps, de son chemin futur. Si ce n’est pas de la fulgurante mise en scène, cela!

capric dit: à

@Jean Marie dit: 3 mars 2013 à 22 h 26 min
veuillez m’excuser de si mal formuler ma remarque sur la filiation .
Bonsoir, donc , d’autant que certaines personnes ont autant l’air de désirer se faire entendre que moi de m’éclipser .Mais c’est vrai, comme le rappelle P.Assouline que Simenon ne passait pas pour une source d’inspiration et une influence
avouables, même à soi-même! .

L'affaire se corse dit: à

La question Chaloux est sur la table. Nous pensons qu’elle va occuper les débats pour longtemps. C’est une question épineuse car, au fond, que savions-nous de Chaloux ? Qui était-il vraiment ? Certains le regretteront peut-être, d’autres se réjouiront de son absence. Ainsi va la vie.

contre-enquête dit: à

A-t-on suffisamment examiné le rôle potentiel joué par Jacques Barozzi dans l’affaire Chaloux ? Maigret l’aurait déjà mis le gril, n’en doutons pas.

John Brown dit: à

J’ai aimé Chaloux. D’ailleurs, chez Stock, on me propose un contrat. 150 pages, pas plus, mais avec une interview de Joffrin dans le Nouvel Obs.

D dit: à

John Brown dit: 3 mars 2013 à 22 h 26 min
On aimerait en savoir plus : décors réels ? décors de cinéma?

Vous êtes de plus en plus farfelu, John Brown.

Jean Marie dit: à

Cette asymétrie du net et du flou, JB, ne nous laisse aucunement augurer du choix de l’emplacement de l’assassin. Il s’agit d’un jeu dangereux. Habite t-il au vingt-et-un?

capric dit: à

capricorne à la menthe dit: 3 mars 2013 à 22 h 33 min
vous croyez dites-vous .. très bien mais je ne ferai pas ensorte que vous en ayez la certitude, parce que c’est aussi mon opinion que P.Assouline étant maître chez lui, il ne saurait me contraindre à y venir, et à y commérer .
Je ne vois pas ce qui l’empêcherait d’écrire ici publiquement ce qu’il interdit , comme contraire à ce qu’il veut transmettre .
Je me réjouis moi, qu’il appelle avc les noms qu’il a proposés dans son billet .je n’ai donc plus rien à faire dans ces parages d’autant que je veux lire maintenant .

hamlet dit: à

la notion même d’héritier a totalement perdu le sens qu’elle avait au départ.
jusqu’à une certaine époque l’héritier était sensé dans un premier temps de s’inspirer de l’oeuvre de son modèle et dans un deuxième de la transcender.
ce processus visait vers le haut, le mieux, une progression, même légère sinon (osons le mot) un progrès.

si aujourd’hui être héritier consiste à limiter les dégâts je ne suis pas sûr qu’on puisse vraiment parler d’héritage.

nous avons déjà de gros problèmes avec le vocabulaire, nous désignons par le même mot ‘philosophe’ ou ‘écrivain’ des trucs très différents.
ceci entraine une énorme confusion dnas l’esprit des gens.

le mieux serait de ne pas employer des mots comme ‘héritier’ à tort et à travers sinon ça va être la fin des haricots.
à la limite Chevillard et Vialatte, au grand max.

c’est sûr que nous aimerions voir dans notre des tas héritiers des grands anciens, c’est rassurant et sympa, ça permet d’éprouver une certaine fierté à habiter son époque, de l’aimer, mais il ne faut tout de même pas pousser le bouchon trop loin, il faut penser à nos enfants : nous sommes complètement déboussolés et ils risquent d’hériter de notre boussole.

xlew.m dit: à

Faire partie du cénacle des héritiers (« présomptifs », « préférables », en droit on a le choix) de Simenon peut en faire saliver beaucoup. On imagine l’un d’entre eux (bizarrement très peu de femmes écrivains se revendiquent de l’oncle Georges, question style, si j’ai bien compris) reprendre en main la maison du défunt magnifique sise sur les hauteurs de Lausanne et transformer son bunker en refuge pour auteurs saisis de dépression météorologique (trop de fronts froids venus du nord de l’Atlantique gerçant, et dans les cas les plus graves momifiant carrément, la main qui leur sert à jeter leurs ébauches de fiction sur la page blanche, profondément blanche, comme la neige ceinturant l’Hôtel Overlook.) On insistera sur le mot « refuge », pour ne pas faire peur aux habitants d’Epalinges (qui ont déjà eu leur compte en matière de chocs esthétiques), car l’expression « Résidence d’écrivains » sent trop la villégiature et le tourisme de complaisance. Il s’agirait tout de même de traiter la sécheresse d’inspiration, le pire des maux pour les bouilleurs de mots et les estampilleurs de romans crus, de les déshabituer de leur propension naturelle au « shining », cette fièvre créatrice qui d’ordinaire les fait péter de l’adjectif comme s’il en pleuvait. Les désapprendre à écrire « REᗡЯUM » à tout bout de champ également, y compris dans leurs écrits non spécifiquement policiers. Des grands posters de Kertesz dans toutes les chambres aussi, s’il vous plaît…ça serait parfait. Être un héritier de l’esprit (et non « du sang ») de G. Simenon me paraît être à ce prix. L’un des moyens pour que son héritage ne tombe jamais dans la déshérence. Que vive le patrimoine successoral de Georges Sim pour les siècles des siècles, que tous les Pietr lettons-et-les-messieurs-Hire-écrivains se changent en messieurs Monde, qu’ils arrêtent de fuir et qu’ils retrouvent la santé dans leur nouvelle maison suisse. Amen.

hamlet dit: à

il dit que ça fait pas chic de se dire ‘influencé’ par Simenon ?

j’imagine qu’il a été influencé par un écrivain plus chic, Faulkner ? Nabokov ? Tchekhov ?

quelqu’un aurait-il l’amabilité de me dire de qui Delerm est l’héritier ?

Passou dit: à

John Brown, Décors naturels et du côté de son Budapest, crois-je savoir.

hamlet dit: à

j’avais entendu Philippe Claudel ou bien Toussait dire qu’il avait décidé de devenir écrivain subitement, assis dans le métro, en lisant Dostoïevski.
Je crois bien que c’est Toussaint.
Par contre il n’avait pas dit s’il s’en sentait l’héritier.

Je n’arrive pas à me faire une idée précise de la valeur de nos écrivains mais par contre une chose est sûre c’est qu’ils n’ont par peur du ridicule.

hamlet dit: à

bonsoir Monsieur Assouline, sauriez-vous par hasard de quel écrivain chic Delerm serait l’héritier svp ? c’est juste à titre informatif, pour le noter dans mes tablettes de chocolat.

hamlet dit: à

comme source d’inspiration j’aurais dit Heineken, en fait c’est la marque d’une bière, comme 1664.

hamlet dit: à

je me demande si dans le contexte culturel actuel c’est une très bonne chose de parler d’héritage.
maintenant dès qu’on voir passer un écrivain qui avoir hérité tout le monde va lui sauter dessus, ça risque de lui mettre la pression (pas forcément une Heineken).

il l’a pris comment Yves Ravey son héritage ?

je ne sais pas si dans le contexte culturel actuel c’est une bonne chose de mettre la pression sur les écrivains avec ces histoires d’héritage.

hamlet dit: à

je crois que j’ai trouvé un héritier : Begaudeau est, il me semble, le digne héritier de Joseph Vermot, celui qu’a pondu l’almanach, c’est déjà pas rien.

Eric Symak dit: à

Sans parler d’héritage ou de filiation, peut-on envisager que le personnage de Maigret, que je me représente comme caractérisé par quelque conformisme social tel que je me le représente, ait été construit comme en antithèse aux personnages exubérants d’Agatha Christie. La différence de dates pourrait l’autoriser mais pas de façon très convaincante, et je ne sais pas si Simenon l’aurait lue.

Eric Symak dit: à

représente / représente : désolé / désolé

hamlet dit: à

notre époque guette les héritiers.
les critiques restent au bord de la route et ils attendent d’en voir passer un.
quand par miracle ils en voient passer un, hop ! ils lui sautent sur le paletot aussi sec.
ensuite ils le décortiquent pour être sûrs de leur coup.
rien n’est plus grave, sur les questions d’héritage, que de se planter, prendre pour un héritier un type qui passait là par hasard.
quand on a mis en route la machine administrative, au niveau administratif ces histoires de succession vaut mieux pas revenir en arrière, je sais j’avais hérité d’un grand oncle et au dernier moment hop ! s’est pointé un type qui se disait être son fils, résultat des courses l’héritage m’est passé sous le nez. pour les écrivains c’est pareil, en plus maintenant ils font des tests ADN.
ADN ça vient de Angot Delerm et Nothomb qui ont donné leur nom à ce test qui permet de s’y retrouver dans ses histoires d’héritage littéraire.

hamlet dit: à

ne soyez pas désolé c’est des choses qui arrivent.

Bonux dit: à

(Photos André Kertesz):
De l’argentique, assurément !.
Au vu des pavés…
j’apprécie !.
Mr P.Assouline,
je vous en remercie !!!.

Bonux dit: à

Le Golem est-il au coin de la rue ??? ?? ?.

Bonux dit: à

 » et surtout pas aux douaniers de la critique »,
Laissons au Douanier cette capacité de nous faire encore rêver…
Saint Beuve était certes critique de « Merdre »,
mais point douanier !!! !! !.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Simenon çà fait héritier de Simenon,…
…qu’est-ce,…ce mélange du genre,…authentique,…
…l’innovation,…des maquettes des lieux-dits à Simenon,…pour en voir déambuler d’autres  » libertés improvisées  » sur le vif,…
…après,…Bruegel de velours,…dit l’ancien,…la légitime usurpation d’imitation,…pour en glaner de l’oseille à renommer,…du temple littéraire,…

…encore des faussaires d’histoire,…et qui est volontaire pour nous refaire une bible de la mondialisation aux becs de gaz plus étanches,…
…etc,…

Bloom dit: à

D’ailleurs, on peut se demander si Simenon ou Céline seraient publiés de nos jours.

Difficile de faire réflexion plus imbécile.

Bloom dit: à

Pour les « e-modernistes », ou ceux qui vivent dans des lieux où le service postal est peu fiable, je signale l’existence de la version Kindle du livre d’Yves Ravey (Les Editions de Minuit sont e-modernistes, contrairement aux idées reçues) à 8.49 euros, soit environ 80 cents la page, au lieu de plus d’un euro. On sera structuraliste jusqu’au bout – ce qui compte, c’est le texte, rien que le texte. En cette époque d’appauvrissement généralisé, moral et économique, la version électronique, pour certains petits livres pas essentiels, est une alternative convenable à la version papier.

Polémikoeur. dit: à

Sur ce que laisse pousser de divers un même humus,
il n’est d’égal que la dispersion des graines
au petit bonheur des sols hospitaliers.
Filiation ou influence, distance et préméditation ?
Classement critique ou reconnaissance parentale :
distinction favorable ou réduction identitaire ?
Est-il d’autre critique que comparative ?
Impose-t-elle de nommer la référence ?
Deux idées fixes derrière ce questionnement :
la précision et l’originalité du propos.
De l’auteur ou de la critique ?
Chazésouricieusement.

Tête de liste expatriée dit: à

Bloom dit: 4 mars 2013 à 3 h 16 min
Difficile de faire réflexion plus imbécile.

Jaloux …?

Jacques Barozzi dit: à

On pourrait s’amuser à dresser la liste des héritiers littéraires légitimes ou naturels ?

Flaubert et Maupassant, Duras et Angot, Sagan et Beigbeder…

Jacques Barozzi dit: à

Simenon ou Céline ne pourraient pas être publiés aujourd’hui puisqu’ils sont morts…

ueda dit: à

« Chaloux ne voulait pas spécialement partir mais il ne peut plus poster sous cette identité. Il en conclut donc qu’il n’est plus le bienvenu et qu’il lui faut dire au revoir. »

Chaloux, vous avez été probablement victime d’un ratissage arbitraire et anonyme des robots-modérateurs, qui a déjà affecté beaucoup d’entre nous (ça vient un jour comme un voleur). Il suffit de changer d’adresse mail.

Vous pensez bien que si quelque qu’un comme moi, qui suis à côté de la plaque 3 fois sur 4, peux toujours poster, c’est que vous n’avez pas été exfiltré pour des raisons de contenu, vous qui êtes presque aussi impeccable que C.P.

A très bientôt.

étonnement matinal dit: à

« vous qui êtes presque aussi impeccable que C.P. » (ueda à Chaloux)

je n’ai pas souvenir d’avoir vu C.P. s’acharner sur quelqu’un comme Chaloux sur John Brown et cela souvent au moyen d’un trollisme de caniveau.
seriez-vous ce que Barozzi appelle une langue de pute, ueda ?

Jacques Barozzi dit: à

« vous qui êtes presque aussi impeccable que C.P. »

Comme Baudelaire vis à vis Gautier ?

Riton & Worse dit: à

Mais certainement, Eric Symak, vous pouvez aussi soutenir, j’en suis certain, qu’il l’a construit par référence à Sherlock Holmes et que Madame Bovary est une réécriture de Don Quichotte.

E. C. dit: à

Riton & Worse dit: 4 mars 2013 à 9 h 51 min
Madame Bovary est une réécriture de Don Quichotte.

Cela a été dit, notamment ici même par Chaloux, mais cette théorie est aujourd’hui majoritairement abandonnée.

Riton & Worse dit: à

Merci pour cette information. Si Eric Symak ne peut donc pas la proposer comme neuve il lui reste toujours la possibilité de faire de la politique au niveau bloggal puisqu’il semble avoir tellement envie de se représenter.

renato dit: à

Déjà le gars qui se cherche un héritier c’est d’un goût douteux ; le gars qui se cherche un héritage est carrément sorti du caniveau. C’est vrai qu’entre racines à chercher et traditions à respecter nous vivons dans des sociétés assez merdiques ; mais bons, encore un coup et ce sera computer et ceinture de chasteté … quoi, si cela s’est fait par le passé pourquoi ne pas en faire une trâââdition ?

ueda dit: à

« seriez-vous ce que Barozzi appelle une langue de pute, ueda ? » (étonnement matinal)

Je n’ai jamais compris cette expression de Jacques.
J’ai pour ces femmes un grand respect.

Ecoutez, ce frittage remonte à bien longtemps, et si je me souviens bien John Brown y allait franco, scène sadienne à l’appui!
Ils se sont balancé des pains des deux côtés avec beaucoup de générosité.

Mais depuis un certain temps ce n’est plus le cas.
Leur amour de la littérature (supérieur au mien) l’a emporté sur le « gaffe à la récré », jusqu’à nouvel ordre.

Eric Rac dit: à

En tout cas, Eric Symak (j’aime beaucoup votre prénom), A. Christie fait intervenir Maigret sans le nommer, dans Le Crime du golf, sauf erreur, sous les traits d’un commissaire français fumeur de pipe et très renommé, à qui Poirot dame le pion.

renato dit: à

« Madame Bovary est une réécriture de Don Quichotte. »

Cela saute aux yeux dans la description que Cervantès fait du délire de Quichotte lors de l’achat d’un nouvel hélicoptère où le grand écrivain anglais reprend mot par mot la relation qu’Emma entretient avec sa Maserati. Relation que nous connaissons par le compte rendu de son analyste, un canasson qui n’arrivait pas à se faire une idée des amours d’un autre de ses clients, un écrivain Hawaïen qui se prenait pour Emma sauf qu’il n’aimait pas la voiture dont elle était tombée amoureuse car il préférait rouler en Wiesmann… lui…

Eric Rac dit: à

Mais depuis un certain temps ce n’est plus le cas.(ueda)

Encore qui ne suit pas, comme dit renato. JB avait arrêté, oui, mais pas Chaloux. De toute façon, c’est sans importance, mais :
– il n’y a pas de robot-modérateur, passou a dit qu’il modérait lui-même.
– j’avais dit hier, sous le pseudo de capri à la menthe : vous avez dû énerver Assouline. Or ce post a été sucré, preuve que passou n’ignore pas la plainte de Chaloux, et il y a pas eu de démenti.

Eric Rac dit: à

« la description que Cervantès fait du délire de Quichotte lors de l’achat d’un nouvel hélicoptère » (renato)

Vous devez faire erreur, il n’y a pas d’hélicoptère dans Don Quichote.

Eric Symak dit: à

Merci Eric, ça me donne envie de le lire mais j’ai tellement de choses en retard que je vais peut-être déléguer sous prétexte de quelque cadeau. Quant à ce monsieur qui se met à deux contre moi je ne lui réponds pas, je pense que c’est de bonne policité. Voilà. Bye.

renato dit: à

« Vous devez faire erreur, il n’y a pas d’hélicoptère dans Don Quichote. »

Fort possible, mais s’il n’y a pas d’hélicoptère dans le Quichotte, l’origine du toit plat reste à expliquer…

D. dit: à

renato a raison.

Hotte maille dit: à

Eric Symak dit: 4 mars 2013 à 10 h 27 min
Quant à ce monsieur qui se met à deux contre moi je ne lui réponds pas

Pourquoi ? Vous pouvez le traiter de con, ça se fait. Vous ne connaissez pas les us et coutumes de la RdL.

Hotte maille dit: à

renato dit : l’origine du toit plat reste à expliquer…

C’est tout le mystère de l’œuvre, renato. Laissez-lui son énigme.

D. dit: à

Quand je suis Jacques partout dans ses déplacements, l’absence de toits plats m’est particulièrement pénible. Je me rabats sur les pelouses de stades, non sans grogne.

conseiller technique dit: à

@ Chaloux
L’essentiel est le contenu du com, peu importe la signature. Reprenez votre récent pseudo de Guertroude, tout le monde (sauf ueda) saura que c’est vous. Et le tour sera joué.

ueda dit: à

Encore qui ne suit pas, comme dit renato (Eric Rac)

Ma foi, c’est juste.
Remarquez que sur un blog, l’attention par intermittence est fortement recommandée!

renato dit: à

« Quant à ce monsieur qui se met à deux contre moi je ne lui réponds pas »

« … nous sont deux, je le maintiens. C’est mon rôle de maintenir qu’on est bien deux. Ou plutôt trois… » Ainsi parla un samouraï ami de Julia.

R. dit: à

D. dit: 4 mars 2013 à 10 h 38 min
je suis Jacques

et moi je suis Raymond.

Rita Vautfoin dit: à

renato, je crois que Symak faisait allusion au pseudo de son contradicteur : Riton & Worse.

pcr01 dit: à

je trouve que ça manque d’injures dans les commentaires aujourd’hui. on frôle l’ennui. rendez-nous ml et chaloux !

renato dit: à

« Vous pouvez le traiter de con »

Il me semble qu’ils ont fait mieux que ça… et avec une élégance qui s’accordait parfaitement au très-très haut niveau de culture qui est le leur… et qu’ils n’arrivent pas à cacher…

renato dit: à

Je fais parler un autre (jean marron), Rita Vautfoin, mais j’aurais du faire preuve de plus de précision…

pcr01 dit: à

renato dit: 4 mars 2013 à 10 h 03 min
le gars qui se cherche un héritage est carrément sorti du caniveau.

C’est en ce sens qu’on a pu dire que bouguereau était l’héritier de Chateaubriand.

ueda dit: à

conseiller technique dit @ Chaloux
Reprenez votre récent pseudo de Guertroude, tout le monde (sauf ueda) saura que c’est vous.

Je suis un con, c’est ça?
Accordé.

renato dit: à

« Je suis un con, c’est ça? »

Je ne dirais pas ça, mais l’écrivant s’est peut-être fait l’idée que vous êtes plutôt ‘‘largo di manica’’…

Hubert du Coing Delarue dit: à

L’argot dit manica.

Je vous prie de m’excuser, mais nous ne maîtrisons pas tous ce langage de basse extraction. Pouvez-vous traduire ?

Bloom dit: à

Un rayon de balsamique clarté dans l’abrutissante pénombre:

« Tousjours l’eau va dans l’eau, et tousjours est-ce Mesme ruisseau, et tousjours eau diverse. Il y a plus affaire à interpreter les interpretations qu’à interpreter les choses, et plus de livres sur les livres que sur autre subject: nous ne faisons que nous entregloser.

Montaigne, par l’amable entremise du Montaigne Project del’ Université de Chicago.

pcr01 dit: à

oooh là là, j’arrive pas à travailler. c’est pas une raison pour venir troller, je suis d’accord, mais c’est ça ou faire des sudokus en ligne, comme ueda. seulement j’aime pas tellement ces trucs japonais.

renato dit: à

Vous n’avez qu’à apprendre les langues, Hubert du Coing Delarue, quelle que ce soit leur extraction.

Voyons les choses en grand... dit: à

« Je suis un con, c’est ça? »

Un élément du vaste ensemble erdéelien, seulement…

Hubert du Coing Delarue dit: à

Mais j’ai bien essayé d’en prendre des p.tains de langues mais qu’est-ce que vous voulez quand ça veut pas ça veut pas.

xlew.m dit: à

Madame Maigret est digne héritière de Montaigne puisqu’elle le lisait sur son kindle rétroéclairé au lit pendent que son mari finissait de fumer un dernier brin de broadleaf dans le bowl en dead root briar de sa bouffarde en cherrywood du Maryland, un bois pourtant normalement réservé à l’Herbe à la Reine. Jules appréciait beaucoup Michel aussi, n’était-il pas celui qui avait réorganisé de l’alpha à l’oméga la police bordelaise ? Le commissaire, par-delà les vallons et les tourbières des siècles se voyait souvent volontiers comme le La Boétie putatif du grand juriste. Un policier amoureux d’un magistrat, avouons que cela ne manque pas de piquant. Jules Maigret savait très bien que derrière le paravent d’une entreprise littéraire tout à fait honnête Simenon en profitait pour se peindre soi-même et vivre ainsi dans la perfection divine de jouir loyalement de son être par personnage interposé, personnage qui était aussi forme entière de l’humaine condition la plupart du temps comme dirait Reverdy.

Polémikoeur. dit: à

Il y a, en biologie,
une sorte de résultante appelée convergence
et qui pourrait se définir comme une ressemblance partagée
entre des « lignées » différentes.
Allez, pour l’exemple, c’est un peu, mais pas seulement,
ce qui a été résumé par « la fonction crée l’organe ».
Pour fixer les idées : un thon (poisson), un dauphin (mammifère)
et un manchot (oiseau) ont la même forme hydrodynamique.
Est-ce que, par hasard, la littérature n’obéirait pas un poil
à une loi du même genre ?
Entomologiquement.

Bloom dit: à

Reverdy , oui, mille et une fois. Pour accompagner la photo de Kertesz:

L’ÉTOILE échappée

L’astre est dans la lampe

La main
tient la nuit
par un fil
(…)

Béatrice d'anjou dit: à

« la description que Cervantès fait du délire de Quichotte lors de l’achat d’un nouvel hélicoptère » (renato)
désolé mais don quichotte se bat bien sûr contre des hélicoptères qui n’arrivent pas à décoller. ML nous expliquerait ça grace à un bouquin du PUF publié en 1952 par erceiro del kaves, page 43 ,note 2

hotte maille dit: à

vous voyez bien, Chaloux, maintenant alec signe xlew.m, ça le gêne pas.

hotte maille dit: à

Les limaces (gastéropodes), les lombrics (annélidés) et les serpents (reptiles) ont un mode de locomotion analogue. Est-ce aussi une convergence ?
D’ailleurs, convergence est une notion ambiguë, si l’on songe que dans « converge » il y a à la fois con et verge.

renato dit: à

« désolé mais don quichotte se bat bien sûr contre des hélicoptères qui n’arrivent pas à décoller »

Et le voilà réduit à la triste condition du gars qui doit farfouiller dans son portefeuilles afin d’acheter une machine en état de marche… de là le délire…

W dit: à

Pour Chaloux parce que Les matinaux sont égarés
ASSEZ CREUSE
assez creusé,assez miné sa part prochaine.Le pire est dans chacun,en chasseur,dans son flanc.Vous qui n’êtes ici qu’une pelle que le temps soulève,retournez-vous sur ce que j’aime,qui sanglote à coté de moi,et fracassez-nous,je vous prie,que je meure une bonne fois.

renato dit: à

Après Béatrice d’anjou, je veux bien que le ‘‘meilleur d’entre nous’’ puisse trouver, dans son immense culture, des explications qui nous laisseraient sans mots si on prendrait la peine de les lire, mais vous comprendrez ‘‘qu’en tant que’’ lecteur suspicieux, j’ai quelques doutes relativement aux objectivation pufesques, et qu’en conséquence je préfères me tenir à la profondeur de la surface…

renato dit: à

« Vous qui n’êtes ici qu’une pelle que le temps soulève »

Je décelé ici une ambiguïté sur laquelle je ne tient pas à m’appesantir…

renato dit: à

décelé > décèle ou alors j’ai décelé… enfin, peu importe… obvie

W dit: à

@Ueda11h09
non !je vous rassurerais si besoin était néanmoins je note en vous un défaut ,vous n’accordez aucune fidélité à l’idée que de vous vous entretenez ,aucune incidence sur votre fonctionnement,vous vivez,vous aimez,vous lisez,vous pensez,vous écrivez et donnez à lire l’original non encore décalqué .

Daaphnée dit: à

vous n’accordez aucune fidélité

Dites, Ueda, qui est cette Gertrude qui vous lance des oeillades ?

ueda dit: à

« vous n’accordez aucune fidélité à l’idée » (W)

Plus encore que la connerie, c’est le manque de sagesse?
Accordé aussi.

christiane dit: à

La première photo de Kertesz me semble proche de l’ambiance des paysages crépusculaires de Bernard Fichera (bien que le pinceau de B.F s’attarde plus aux bourrines aux murs laiteux éclairés par la lune qu’à l’asphalte ou aux pavés éclairés par la lumière glacée des lampadaires).
Simenon… un noctambule solitaire à la Hopper dont la lumière investit tous les paysages et isole l’homme.
Dans les romans de Simenon, le crépuscule ou la nuit, la pluie sur les pavés…Atmosphère bien particulière. Simenon,insaisissable… solitaire qui déteste la foule mais qui exprime dans ses romans une grande tendresse pour les gens simples et comme vous l’écrivez si justement : » la capacité de l’homme à maintenir sa dignité en situation de faiblesse et de vulnérabilité… ».

Des héritiers ? « La transmission se fait par des voies souvent mystérieuses, imperceptibles, inconscientes. » Patrick Modiano, c’était pas mal trouvé, encore que leurs chemins d’écriture se séparent vite !
Ce « Cahier de l’Herne Simenon » doit être singulier si on en juge aux signatures regroupées dans la présentation (sous lien) mais de là à penser qu' »ils ont tous en eux quelque chose de Simenon ». Hum !!!

Vous écrivez, quelques lignes plus loin, évoquant Yves Ravey : « La véritable atmosphère-Simenon y est : non pas la pluie et le brouillard, qui en sont les poncifs, mais ce qu’il y a de plus profond en surface dans ce qu’il faut bien appeler un climat : moiteur du soupçon qui monte, pesanteur des choses, désagrégation des rapports sociaux, variation des intensités de lumière, souci du détail, lenteur des gestes et des déplacements, absence totale de complaisance, forme d’ennui jamais ennuyeuse, compassion pour les personnages qui va bien au-delà de l’empathie ; et bien sûr économie du style, sobriété de l’expression, dépouillement des descriptions, usage des mots-matière. »

Étrange questionnement qui passe par une filiation suggérée… Le lire pour lui, est-ce possible ?

ueda dit: à

« Dites, Ueda, qui est cette Gertrude qui vous lance des oeillades ? » (signé: Daaphnée)

Je n’en sais trop rien, j’ai raté l’échange.
Peut-être trop attentif à aller voir par moi-même ce qu’il en était de Mme Iacub?

En regardant cette vidéo, j’ai pensé à vous: vous m’aimeriez guère ces piquants maniérismes (p’tit trou au futal, jeu du bandeau et des lunettes)..

Daaphnée: « Ecoutez, ueda, personne ne vous interdit de regarder ce que vous voulez, si vous trouvez votre bonheur…
Je ne fais pas attention à ces détails, croyez-le bien.
Je constate que la dame est prétentieuse, qu’elle bafouille, qu’elle écrit avec ses pieds, et de plus profite d’une situation qu’elle instrumentalise d’une manière contraire à l’éthique la plus élémentaire ».

J’ai bon?

Daaphnée dit: à

(mmm .., Ueda, c’est l’instrumentalisation qui est la moins recevable, je dirais même dégueulasse, dans cette déplorable affaire . J’ai été un peu étonnée de votre indifférence sur ce point précis. le reste n’est qu’affaire de goût )

renato dit: à

Pourvu que ça fasse ‘‘belle’’ impression, les gens mettre n’importe quoi dans le slip…

capric dit: à

non à l’atbashifiction du blog

renato dit: à

Oups ! mettre > mettraient

(Un chouia plus petits les caractères ce serait d’un chic unique…)

Bloom dit: à

Pour un monde gouverné par des Marcela Iacub! Ras le bol des porcs de gauche, de droite, du centre et de Navarre.
Pas encore la plus populaire en France à ce que disent les sondages, mais comme outsider, elle devrait l’emporter.
A la face du monde, leur montrer ce qu’est une femme, une femme française, une femme française qui elle a de la cul-ture, car, elle, elle est écrivaine, chercheuse et trouveuse en sus.
C’est une femme comme Marcela Iacub qui saura redonner à la France le rayonnement qui lui échappe depuis Mitrand.
De fléau des porcs, l’intrépide cavalière des glands de conséquence, deviendra la passionaria des veaux.
Le comité de lecture de Stock devrait en toute logique constituer le prochain gouvernement et la rédaction du Nouvel Obs l’assemblée populaire de salut public. Fini le règne des experts et des édiles locaux, porcs parmi les porcs. Voici venu le temps des marchands de sensations fortes, l’heure des justiciers-lyncheurs. Le bon peuple leur devait déjà d’être tenu au courant et informé des contenus des communiqués de presse. Désormais, il leur devra allégeance pleine et entière.
Marcella, à côté de qui les Simone, les Danièle, les Lucie sont autant d’étoiles pâlotes et falotes. Et nous qui pensions que les porcs n’avaient pas bon goût.

Deligny dit: à

D, maître-nageur avec poutre apparente?

capric dit: à

et si le pavé et la paille étaient des concepts ?
à vos pailles , prêts, sifflez !

ueda dit: à

« Pas encore la plus populaire en France à ce que disent les sondages »(Bloom)

Il n’y a pas de femmes populaires selon les sondages, contrairement au titre imbécile du Monde, mais des « femmes politiques auxquelles on prédit un avenir » (sic).

« Le Monde », qui illustrait encore son manque de professionnalisme, a rectifié en vitesse le titre sous lequel il présentait un sondage du JDD (Lagarde, Le Pen).
Influence de Mme Nougayrède?
Je lui souhaite bien du courage.

On peut (objectivement) prédire un avenir à quelqu’un qu’on exècre.

Il y a pire: la connerie de la tombola « Personnalités préférées des Français »…

christiane dit: à

@ Denota – 14:43
Merci. Quel beau moment de lecture.

ueda dit: à

Je sens que je vais être le seul à défendre Marcela…

Tout d’un coup, je me sens vertueux.
Héroïque, presque!

Con mais vertueux, on a vu pire.

W dit: à

Cher D, à un poil près je vous rejoignais à la piscine pour vous y battre à plate couture et enfin deviner le format de votre baie noire, hélas trois fois les intempéries me retiennent prisonnière dans mon isba je dois en conséquence renoncer à votre bel esprit à vos lettres dans l’ordre alphabétiquement rangées et ainsi remettre à plus tard mes projets d’arriver même à rien!

W dit: à

vertueusement con, c’est pire!

W dit: à

virtuosement bête c’est bien.

W dit: à

connement vertueux vous seriez passible d’une peine d’emprisonnement.

W dit: à

Me trompe-je ou est-ce que personne n’a matière à entretenir la conversation autour de Ravey Simenon ses héritiers querelles et chapelles fleurs et couronnes hommage et intérêt ?

W dit: à

What a pity! (pour imiter Bloom qui d’un élan patriote conçoit une désertion pour rejoindre une troupe dissidente jadis fidèle à feu notre général à tous)

W dit: à

Ueda très sincèrement à cette Marcela qui hante vos songes et reflexions je préfère Marcelo plus cinématogénique

Captain Goodie dit: à

Roma / ce jour
L’Operation Double-cross se déroule à merveille au Vatican. Le vieux est au frais, prêt à servir ; le nouveau est désigné : ce sera un Pape d’ouverture à la fermeture.
Tout est sous contrôle.

ueda dit: à

« cette Marcela qui hante vos songes et reflexions »

Mais non, c’est Daaphnée.
(repris de justesse, mais repris quand même)

ueda dit: à

A propos de balle au bond, je ne comprends pas que La Mauvaise Langue ne se soit pas saisi du titre du billet.
Des héritiers à Bourdieu, et de Bourdieu à l’anti-s. il y a comme un boulevard.

Captain Goodie dit: à

ueda san,
Aimeriez vous refaire votre vie dans un cadre excitant ?

dédé, le spleen à la pisceen dit: à

deviner le format de votre baie noire

Mon bénard, où j’enferme les lourds cheveux de daaphnée roulés dans des quittances, cache moins de secrets que mon triste cerveau.C’est une pyramide, un immense caveau…

uraltec dit: à

décidément, ueda, tu ne suis pas. ML est en vacances sur la Costa Brava.
à part ça, qu’entends-tu par : de Bourdieu à l’antisémitisme, il y a un boulevard ?
hein ?

uraltec dit: à

@ Gilgamesh
oui, il me semble. Je me trompe ? Ce n’est pas vous qui venez semer la pagaille ? (je dis « vous » parce que vous ne méritez pas le tutoiement amical)

Fadaises en la mineur dit: à

> des glands de conséquence

C’est très français, ça. Dickens quant à lui évoqua les glands désespérant.

Sabine dit: à

Bonjour Gigamèche. On se connaît ?

Mme Auchan dit: à

Sabine ma fille, je t’ai dit d’aller faire tes devoirs. Prends ton Lagarde et Michard, après tu pourras taper dans la littérature plus moderne.

Captain Goodie dit: à

Il est à craindre que Etendard et Poutres’s dégrade rapidement la note AAA de ce blog de prestige, au moins jusqu’à la capture de ce forcené ignoble, retranché dans son causer gras.

Prise Unique dit: à

Et voilà ce que c’est que le vit Auchan.

Captain Goodie dit: à

Ces forcenés se croient tout permis ! Ce n’est pas sous Putin qu’un tel forfait serait possible…

Eric Symak dit: à

Bonsoir. Et pour Sherlock Holmes comme anti-modèle de Maigret, quelqu’un a une idée ?

John Brown dit: à

« je n’ai pas souvenir d’avoir vu C.P. s’acharner sur quelqu’un comme Chaloux sur John Brown » (rédigé par Etonnement matinal)

C’est vrai qu’il a été très dur avec moi,mais je lui ai pardonné. En ces temps de conclave, c’est la moindre des choses. D’ailleurs il s’est calmé car il sait que, sinon, je balance tout sur nos rapports intimes chez Stock et Joffrin.

amateur d'art dit: à

Finalement, je crois que l’enregistrement préalable des pseudos ne serait pas une mauvaise chose. Bon, ça nous empêcherait de troller mais, au moins, ça éviterait les sabotages.

W dit: à

Gilgamesh je tiens à démentir le W 18h26 et vous demander de plus, si vous consentiez à sortir du registre papier toilette et de mauvaise qualité non parfumé si vous n’êtes pas le neveu de la fameuse divinité Ganeshnikoff bien connue des désœuvrés qui chaque jour viennent disposer en ces lieux quelques pétales et autres oeillets d’Inde ? Si oui parce qu’en ce cas vous entendriez raison trouvez donc l’amabilité de réformer votre vocabulaire de façon à ce que votre revendication rejoigne forme humaine et recevable,par la négative vous feriez faillite et tel n’est pas notre dessein .

John Brown dit: à

« Ils ont tous en eux quelque chose de Simenon. »

Ce que c’est que de trop écouter Johnny.

amateur d'art dit: à

Symak, Maigret n’est sûrement pas un anti-modèle de Poirot, parce qu’il est antérieur (enfin, je n’ai pas vérifié, mais il me semble bien).
En revanche, Marlowe est bien un anti-modèle de Poirot (entre autres), Chandler l’explique dans The Simple Art of Murder.

Enée dit: à

Merci pour vos commentaire, ueda, mais il est temps de faire une pause. Sans compter que le naufrage des intelligences, même passables ( et je ne parle pas des rodomontades transalpines auxquelles chacun est habitué), me fait de la peine.

Mon cher JB, nous avons été très durs l’un avec l’autre, à diverses saisons. Nous sommes pardonnés.

Charles-Henri Amette dit: à

Monsieur Brown,
Amette, c’est mon père. Connaissez-vous le vôtre, au moins ?

amateur d'art dit: à

( et je ne parle pas des rodomontades transalpines auxquelles chacun est habitué)

Vous voulez peut-être dire transvosgiennes ? Mais ce blog sans renato, ce serait comme Daaphnée sans moustache.

renato dit: à

« Finalement, je crois que l’enregistrement préalable des pseudos ne serait pas une mauvaise chose. »

Nonobstant le risque de me faire condamner pour atteinte à la liberté d’expression, et par la suite me faire lapider, je suis d’accord avec vous.

Anthelme Brown dit: à

Non, Charles-Henri, John ne sait pas que je suis son père.

renato dit: à

Mon cher Enée, si chaque fois que vous ne comprenez pas quelque chose vous parlez de rodomontades, vous faite quoi lorsque vous ouvrez un livre, vous parlez de gasconnades ?

British Passou Club dit: à

Yes, renato !
Pseudo déclaré en préfecture, parrainage par deux erdéeliens corrompus, liste d’attente 10 ans, cotisation de 1000 euros annuels. Liberté d’excrétion assurée.

renato dit: à

« Pseudo déclaré en préfecture… »

Faut quand même pas exagérer…

Enée dit: à

Renato, moins vous possédez votre sujet, plus vous êtes confus. Là, ça va.

renato dit: à

Posseder un sujet, tout de suite des grands mots…

Charles-Henri Amette dit: à

Sait-il, le cher Brown, que sa mère fut une des religieuses violées par les Balubas katangais lors des Fêtes de l’Indépendance en 56, ce qui explique son teint halé, si réussi ?

renato dit: à

(Il ne vous vient pas à l’esprit, cher Enée, qu’il se peut que vous soyez sur une longueur d’onde autre que la mienne ?)

Vaugelas, Vaugelai dit: à

D’abord, on ne dit pas « Posseder un sujet, tout de suite des grands mots… », on dit « Violer une écologiste à particules fines »…

renato dit: à

« Violer une écologiste à particules fines »

Ça fait tout de suite moins violent, c’est vrai…

Enée dit: à

renato dit: 4 mars 2013 à 19 h 51 min

De plus en plus souvent, hélas.
Mais j’arrête là.
Bonne soirée,

Eric Symak dit: à

> Chandler l’explique dans The Simple Art of Murder

Merci mais je ne trouve rien de tel pour l’instant. Par contre il y a une affirmation que je vais noter dans mon petit callepin que je vais commencer, et essayer de voir comment ça se combine avec des trucs logiques et tout ça : [These stories] try to be honest, but honesty is an art.

Conseiller spécialiste dit: à

Monsieur Assouline, n’écoutez pas le commentateur nommé renato, brave berlusconnien, qui souhaite figer la RdL dans une gelée à l’anglaise, avec dépot des pseudos chez les cognes à Valls.
Ouvrez, dans le cas de dérapage d’un forcené vicelard, cochon, iacubesque, une cellule d’assistance psychologique pour les âmes sensibles … et le tour est joué !
C’est ce qui a manqué aux armées françaises en 39-45.

Anthelme Brown dit: à

Bon, les mouches ont changé d’âne. Maintenant qu’Enée-Chaloux a fait la paix avec mon rejeton, il s’en prend à renato. J’espère que ça va barder, histoire de mettre un peu d’animation, quoi.

rho dit: à

Enregistrer un pseudo ne limite en rien la liberté d’expression et même de trollage. Il n’est pas nécessaire de donner une adresse mail valide. On peut même en inventer une par pseudo (ce que je fais tout le temps). L’idée, c’est que chaque pseudo corresponde à une adresse mail précise, même si elle est fausse. Ça évitera les usurpations. Et ça me paraît assez simple à mettre en place.
(Cela étant, je m’en fous.)

Anthelme Brown dit: à

Ah, Monica ! Toute ma jeunesse !

Râ dit: à

Rho,
Rot ? Rôt ? ou Roth ?

Langue de P. dit: à

Je ne voudrais pas médire mais Jean Luc M. a été de juin 2011 à septembre 2012 la maitresse de Pierre L., chef du parti du syphilitique Oulianov.
Dans les chaumières, on insiste sur la liaison poitevine entre Jean-Pierre R. et Ségolène R.
Aucune descendance, dans les deux cas…

renato dit: à

« De plus en plus souvent, hélas. »

Pourquoi, vous trouvez que par le passé on a été sur la même longueur d’onde ? Quelque détail par-ci par-là bien à part, bien sûr…

Bourrée en turlute majeure dit: à

My nickname was a one shot one so it doesn’t need to be agnate to any kind of address.

Bye.

renato dit: à

« … brave berlusconnien, qui souhaite figer la RdL dans une gelée à l’anglaise, avec dépot des pseudos chez les cognes à Valls. »

S’il y a une connerie à dire on trouve toujours un ‘conseiller spécialiste’ qui s’offre volontaire. Peut-on supposer qu’il s’agit d’un usurpateur qui protège ainsi sa seule possibilité de se défouler ?

Monsieur Propre dit: à

Gilgamesh dit: 4 mars 2013 à 18 h 44 min
Vous n’êtes qu’une bande de trous-du-cul, de pédés, de minables qui se la pètent, je vous déteste tous autant que vous êtes

T’as raison mémère, dégage!

Daaphnée dit: à

Renato caro, laissez les mouches s’engluer au papier collant. c’est leur destin.

Daaphnée dit: à

Amateur d’art,
je ne suis pas F. Kahlo – rasez-vous , mon ami- avant que de nous déplaire – pour laquelle , contrairement à vous, j’ai le plus grand respect.

Daaphnée dit: à

(tiens, Ueda chéri, nous devrions prendre des billets pour le Mexique .. nous irions voir la maison bleue ..)

C.P. dit: à

Je rejoins un peu tard, et je n’ai lu d’Yves Ravey, avec plaisir d’ailleurs, que « Pris au piège » et « Bambi Bar ». Le côté simenonien ne m’avait pas tant frappé, mais à la réflexion…
Je trouve les intrigues de Ravey assez compliquées, finalement, du mois pour ce que j’ai lu. Accord pour la sobriété, la concision de l’expression. Et des gendarmes, pas de commissaire Maigret. Aveu honteux : je n’aime guère le personnage écrit de Maigret (c’est sûrement idiot, mais je le supporte mieux incarné par Bruno Cremer).
En revanche le Pepe Carvalho de Montalban, oui, mais comme Montalban dit aimer le Maigret de Simenon, il y a quelque chose qui cloche chez moi.
Au passage, c’est par exemple le Simenon des « Pitard », ou dix ans plus tard celui de « Lettre à mon juge » qui a ma préférence, et peut-être Ravey en est-il plus proche que des « Maigret ».
L’accord unanime est certainement juste pour Modiano, du moins pour sa « manière », avec les réserves de Christiane. Au reste Jean-Baptiste Baronian l’a dit et répété, avant ce Cahier de l’Herne. Peut-être que Didier Daenincks l’a fait aussi, je n’en suis pas sûr.

Merci à ceux qui ont évoqué Raymond Chandler et évidemment ses « privés ». SON « privé », un seul en somme : Dalmas et deux autres, c’est déjà ou toujours Philip Marlowe, la merveille. Mon « Simple Art of murder » est en province, mais dans ma mémoire, si elle ne cloche pas, elle, il y a en effet une sortie contre Agatha Christie et les dames qui grignotent des ailes de poulet, ou quelque chose comme ça. Il faudrait aussi relire la « Correspondance » de Chandler. Mais je suis sorti du sujet.

C.P. dit: à

Pardon : « du moins pour ce que j’ai lu… »

Philippe Régniez dit: à

Les usurpateurs de pseudonymes envahissent ce blogue. Le pastiche de C.P. à 21H43 est un peu poussé.

Philippe Régniez dit: à

On dirait que les copains de Jacques Barozzi ont fait main basse sur le blogue.

aristotle dit: à

Si même Régniez fait de l’humour, maintenant, où allons-nous ?

C.P. dit: à

Philippe Régniez, vous plaisantez, évidemment. Bah !

aristotle dit: à

rien de plus, j’avais envie de signer en rouge pour changer, c’est tout.

aristotle dit: à

Daaphnée dit: 4 mars 2013 à 21 h 38 min
rasez-vous , mon ami-avant

est-ce à dire que votre ami-arrière peut rester poilu ?

John Brown dit: à

 » moiteur du soupçon qui monte  »

Je ne sais pas pourquoi, mais ça me rappelle Josette.

John Brown dit: à

J’ai cliqué sur aristotle. Et on dit que Marcela est perverse…

Fabienne dit: à

En fait, il faudrait tout reprendre à zéro.

ueda dit: à

Le(s) défécateur(s) se pointe(nt) ente 18:30 et 19:15, normal, rushing hour.
Il lève la patte au plus pressé (ou: ils…).

Comme, sur le plan strictement méthodologique je suis devenu JC-iste quelques mois après être venu sur ce blog (parce que le libéralisme est la moins horrible des solutions), je ne vais pas lever les bras au ciel, au contraire.

Il me semble que cela crée une solidarité supplémentaire entre les camarades-de-blog, quand bien même ils seraient séparés par des différences abyssales en matière d’opinion ou de caractère.

Inutile de citer des noms, hein.

ueda dit: à

Brown et Bloom, ML et bouguereau, renato et Jacques, Giovanni et CP, Daaphnée et christiane, Dexter et TKT, Court et alec (pourquoi revient-il sur la pointe des pieds?), « Judith » et « HR », Polemikeur et JC, denota ou Phil, W ou rose, … (quelques autres, hein), qu’importe, quelque chose nous fait reconnaître (dans l’oeil ou dans l’oreille) ceux avec qui nous avons raison d’échanger ou de nous bagarrer.

Et M. Régniez?
M. Régniez? Quand bien même je serais seul, je trouve sa position structuralement nécessaire.
(Marcela aussi).

Buona serata!

Linette dit: à

N’empêche que, moi, tu ne me reconnais jamais, ueda mon doudou, et pourtant Dieu sait que… enfin, je n’en dirai pas plus.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un Cinéma de  » Saloon  » littéraire,…

…surtout ne couper pas cette euphorie Dallasquestre de l’érotisme des vers aux bouts des lignes,…
…les trois coups,…le rideau se lève,…
…enfin,…la part de la Doxa,…part coeur,…
…etc,…

C.P. dit: à

ueda, pour une fois, UNE, que j’étais en accord avec Philippe Régniez, : sur la qualité des Cahiers de l’Herne du temps de Dominique de Roux ! On n’est pas récompensé !

C.P. dit: à

aristotle, vous êtes fortiche ! Comment fait-on cela aussi rapidement ?

Philippe Régniez dit: à

C.P. Où avez-vous écrit que vous partagiez mon sentiment sur les Cahiers de l’Herne ?

C.P. dit: à

Philippe Régniez, je viens de l’écrire, ayant lu les commentaires, le premier étant de vous, et voilà.
J’ai évidemment tous les Cahiers de l’Herne parus sous la responsabilité de Dominique de Roux, pas mal de ses ouvrages, et comme beaucoup de gens, -de divers bords d’ailleurs (je n’en ai pas)-, j’ai très vivement regretté sa disparition. Je l’avais un peu connu de près au moment de la création des éditions Christian Bourgois.

C.P. dit: à

Bonne nuit à tous. Je n’ai pas lu « Un notaire peu ordinaire », mais Yves Ravey n’a pas suscité beaucoup de commentaires pour ses livres précédents, c’est dommage ! Demain ?

CHANTAL L. dit: à

Je peux vous dire que j’ai été bluffée !
Par le livre d’Yves Ravey.
Disons, jusqu’à la moitié du livre !
C’est une centaine de pages, au style dense et serré, concis, dépouillé, sobre et lapidaire… L’école minimaliste, en somme, celle qui réunit entre autres les Echenoz, Oster et Gailly, familiers de notre jury, et qui se déploient sous la bannière des Editions de Minuit. Et qui les fédère tous dans le souci du détail. Ici, en l’occurrence, des patronymes aux consonances particulières, un détail vestimentaire, la couverture d’un livre, une ambiance cinématographique… et pour ma part, certains passages m’ont évoqué Isabelle Adjani dans L’Eté Meurtrier, ou encore des mises en scène d’un Chabrol dénonçant les rapports de classe avec cette impertinence à nulle autre pareille.
Cent pages où l’esprit vagabonde, élucubre, tergiverse, court après les indices. On guette le mot, la petite phrase, l’infime petit détail qui fera la lumière sur la nature de ce drôle de notaire.
Une construction efficace, donc, pour ce thriller psychologique, qui s’appuie sur la parole du fils, narrant la course éperdue de sa mère, dans une petite ville de province à l’atmosphère confinée.
C’est donc un concentré de littérature qui ne vous laisse aucun répit. C’est de l’action à l’état pur… et cela dure le temps d’un film, un bon film, … le genre de film qui vous donne encore du grain à moudre, bien après ! Et qui vous laisse exsangue, lessivée, sur les rotules !
C’est l’avis d’une lectrice qui fait partie d’un jury à la recherche d’un livre à primer, et celui-ci, parmi d’autres à voir sur notre blog, n’est pas à négliger.
http://vendangeslitteraires.overblog.com/

Bloom dit: à

Je reviens au format Kindle. Très bien pour des textes jetables comme le Marcela, en revanche, à déconseiller pour des ouvrages comportant une cartographie chiadée, comme je viens d’en faire la douloureuse expérience avec une somme consacrée au soulèvement de Pâques 1916.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*