de Pierre Assouline

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Recyclés, Cassin, Zola, Gramsci !

Recyclés, Cassin, Zola, Gramsci !

Il n’y pas que dans le tri des déchets : dans le commerce des idées aussi la récupération est d’actualité. L’air du temps n’a jamais paru aussi favorable à l’opportunisme de ce type d’opération en trois temps : détournement, recyclage, instrumentalisation. Plusieurs hautes figures intellectuelles en ont fait les frais ces derniers temps.

René Cassin (1887-1976) tout d’abord. Juriste et diplomate, c’est en tant que co-auteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948 qu’il fut vingt ans plus tard doublement couronné du prix Nobel de la paix et du prix des droits de l’homme des Nations unies. Une conscience que cet homme unanimement respecté dont la dépouille repose au Panthéon. Or il vient d’être enrôlé à son corps défendant par les nationalistes tant basques que catalans. Chez les premiers, on a ainsi pu entendre lors d’une réunion sur le campus universitaire de Vitoria d’anciens responsables terroristes de l’ETA se référer à René Cassin. Par quelle acrobatie ? En lui attribuant entre guillemets la dénonciation des «prétentions des États existants à vouloir trancher par le biais de leur constitution les problèmes reliés à l’autodétermination d’un peuple que les hasards de l’histoire ont placé sous leur domination » alors qu’il s’agit là… du commentaire du préambule de la Déclaration par un autre juriste.

Une manipulation que l’on retrouve sous la plume d’autres partisans du nationalisme basque. Qu’importe puisque cela leur permet de mêler dans l’inconscient collectif son nom prestigieux, les droits de l’homme et leur cause. A ceux qui objectèrent que les conceptions de la démocratie de René Cassin étaient aux antipodes des leurs, ils rappelèrent qu’il avait été aussi le responsable du service juridique de la France libre, un activiste et un militant dans sa défense des droits de l’homme et, argument imparable, qu’il était natif de Bayonne dont chacun sait qu’elle se trouve au pays basque ! Et tant pis si au passage ils piétinaient le double engagement juif et républicain qui domina son existence…

Autre exemple : Emile Zola. J’accuse, le plus célèbre éditorial de l’histoire de la presse française, est devenu un mantra chez les indépendantistes catalans. Au plus fort des récentes manifestations, ils ont usé en toutes circonstances d’un #JoAcuso pour dénoncer la répression de l’Etat espagnol contre leur mouvement et les condamnations judiciaires de leur partisans. Et ils l’ont explicité en dressant des parallèles avec l’injustice dont le capitaine Dreyfus fut la victime. Ce que n’a pas manqué de faire l’avocat Paul Bekaert, défenseur du président catalan destitué Carles Puigdemont : dans son cabinet trônait en bonne place un exemplaire du J’accuse de Zola au cas où l’analogie aurait miraculeusement échappé aux journalistes venus l’interviewer. Est-il besoin de rappeler que les deux causes n’ont rien à voir ?

Enfin, Antonio Gramsci (1891-1937). Jamais ce philosophe, et écrivain italien n’a été aussi tendance. Ce qui ne va pas de soi en regard non de sa stature intellectuelle mais de la nature de son engagement : membre fondateur du parti communiste italien, ce théoricien marxiste a souvent été réduit à une formule («  Pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté ») et à sa définition de la crise :

«  Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ».

Mais c’est surtout ce qu’il dit du « combat culturel» dans ses fameux Cahiers de prison qui a été récupéré. A l’extrême-droite depuis longtemps par Alain de Benoist qui en appelait à un « gramscisme de droite » au risque de l’oxymore, et à droite à la veille de la présidentielle de 2007 par Nicolas Sarkozy :

« Au fond, j’ai fait mienne l’analyse de Gramsci : le pouvoir se gagne par les idées. C’est la première fois qu’un homme de droite assume cette bataille-là ».

Depuis le philosophe est régulièrement cité, et donc instrumentalisé et dénaturé, par tous les courants politiques d’un extrême à l’autre pour son concept d’« hégémonie culturelle »On le trouve derrière le populisme de la gauche radicale en Espagne aussi bien que dans la récente campagne électorale au sein des Démocrates de Pete Buttigieg aux Etats-Unis (mais lui au moins a une excuse : son père Joseph Buttigieg est le traducteur en anglais des Cahiers de prison et il fut le président de l’International Gramsci Society…) ou en France du côté de Marion Maréchal. Tous convaincus que la conquête du pouvoir passe par la capacité d’attraction et de séduction des idées sur l’opinion publique via les intellectuels. Mais qui n’est pas « gramsciste » aujourd’hui ? Ainsi annexe-t-on des penseurs qui n’en peuvent mais. Leurs fantômes en rient encore. D’un rire jaune ?

(Photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 675 Réponses pour Recyclés, Cassin, Zola, Gramsci !

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

J’aimais bien Todd il y a 10-12 ans, comme Jorion, Delamarche et d’autres. Sauf que rien de ce qu’ils ont prophétisé est arrivé. J’ai donc arrêté de les lire ou les écouter. Et je pense plus que jamais que personne voit arriver ce qui arrive, comme le prouvent l’élection de Trump, de Macron ou le covid-19.

Si c’est vrai ce que tu dis, qu’on va vers « un appauvrissement volontaire du pays, ainsi qu’à une forme de coup d’état permanent », cela ne va pas durer longtemps, comme l’a montré l’affaire des gilets jaunes. Je ne crois pas que les gens qui nous dirigent soit si cons qu’ils ne voient pas que dans ce pays (et quelques autres, dont l’Espagne) il suffit d’une étincelle pour que ça pète. Je ne crois pas non plus qu’ils méprisent le danger des populismes.

La principale différence entre toi et moi c’est que tu crois que les politiques (avec ses amis financiers) ont le pouvoir et l’exercent en faisant ce qu’ils veulent. Moi je crois, comme Jorion, qui a connu la finance américaine de l’intérieur juste avant la crise 2008, qu’en réalité personne contrôle rien, que la politique et l’économie sont devenues des choses trop complexes pour pouvoir être contrôlées par des humains.

Un pays qui prouve très bien cela est la Chine, en apparence une dictature qui a un contrôle absolu sur tout, en réalité un bordel inimaginable où tout dépend de l’humeur ou du degré de corruption d’un fonctionnaire ; un jour on te demande tels papiers pour faire telle chose, le lendemain pas ceux-là, mais d’autres, le surlendemain d’autres différents encore, et cela parce qu’en réalité personne sait ce qu’il faut faire. La machine est devenue trop grosse. La preuve, l’apparition en novembre-2019 du covid et le fait que le pouvoir chinois a mis un mois et demi à comprendre de quoi il s’agissait, alors qu’en théorie ils savent tout de façon instantanée.

Chaloux dit: à

bouguereau dit: à
mon courageux dlarbin

Cela dit Boutmoll, je n’ai jamais menacé qui que ce soit de mort, comme toi du haut de tes 1M52, de tes guiboles en fil de fer, et avec ta face phion mal lavé. Du coup, je me demande si tu ne ferais pas mieux de la fermer sur ce point.

OZYMANDIAS dit: à

hamlet dit : (Les bars ballants, sans réagir?)

… euh, bars ou bras ?!
Hé hamlet, bois un coup et ça ira mieux après.
Elle a besoin d’un sacré coup de balai ta cervelle ballante !

hamlet dit: à

3j c’est ça ! ralliez-vous donc à cette meute de sanguinaires enragés ! qu’importe, je m’y attendais, toujours se joindre au camp des plus forts, toujours criez avec les loups… que se passe-t-il ? d’où viennent ces cris ? ces pleurs ? oh une pauvre âme que l’on lapide ? son corps est déjà sanguinolent, on voit ses organes à travers sa chair meurtrie ? qu’importe ! donnez-moi donc une pierre que je me joigne à vous ! mais alors que ce souvenir vienne hanter vos nuits jusqu’à votre dernier soupir !

Phil dit: à

Je suis grillé depuis longtemps,

félicitations, Baroz. pas de surgelés dans vos notules. cinquante ans plus tard, c’est la question de Royer qui reste.

hamlet dit: à

OZYMANDIAS dit: … euh, bars ou bras ?! »

celle-là aussi je l’attendais…

vois cet homme que l’on torturre !

non, désolé, c’est « torture » avec un seul « r »…

Jazzi dit: à

« que ce souvenir vienne hanter vos nuits jusqu’à votre dernier soupir ! »

Seulement, hamlet ! Et pourquoi pas pour l’éternité ?

Janssen J-J dit: à

l’amphi, beau logis ?…

a plusieurs sens directionnels : on dirait du polysémi(ti)sme…

Pourquoi pas donner un exemple chrétien, drôlesse, pour pas nous faire régresser le focus au point G ?

@ Phil, je me souviens plus de votre réponse sur le regard d’Henri Weber sur Antonio Gramsci. Etait-elle bien achalandée ? Pourriez-vous nous la réexpliquer, en gros. Merci.

Jazzi dit: à

Sartre, devenu aveugle passait ses journées en écoutant de la musique, Pablo75.
Perso, je suis très sensible à la musique…

Chaloux dit: à

Pablo, je ne vois pas de contradiction entre tes propos et les miens. Il y a mille faces au problème. Le châtiment indispensable et nécessaire n’est que l’un d’eux.

Quatre petits vers d’Alexandre Dumas, retrouvés dans le même carnet.

(Pour les mal-comprenants, il s’agit de deux Napoléon).

Dans leurs fastes impériales
L’oncle et le neveu sont égaux :
L’oncle prenait des capitales,
Le neveu prend nos capitaux.

(DHH oublie ou pas- Lheureux : »Nous ne sommes pas des juifs ».)

Janssen J-J dit: à

@ je me demande si tu ne ferais pas mieux de la fermer sur ce point, d’autant que j’ai toutes mes captures d’écran fournssab’ à la justissse… (57)

Janssen J-J dit: à

@ Pour les mal-comprenants

Rin compris au film… Bétove était sourd ?

OZYMANDIAS dit: à

Au secouououours ! Christiane est de retououour !
Armée d’un bâton breton de marque Le Clézio !
Finie la récré… J’me casse…

et alii dit: à

comme je n’attends rien de personne, je mets juste quelques liens d’érudition sur un point ou un autre sur lequel je laisse à loisir les contributeurs « débattre », « fantasmer »sur leurs compétences sans égales ,leurs maîtrises, alors qu’ils emboîtent une de mes propositions nullement innocente pour discuter:comme aujourd’hui où, malgré mes hésitations, j’ai entre deux virgules rappeler l’antisémitisme de Loti; je ne harcèle personne et de plus ne réponds pas à celles et ceux qui me harcèlent pour alimenter leurs prétentions et leur outrecuidance; je ne leur demande pas « leurs mots »;
bonne soirée et entretenez vous bien

Chaloux dit: à

Gigi, ma vieille visqueuse, ma vieille paire de chaussons du fond des pots, mon expert demeuré incapable de savoir ce qu’il lit, je n’ai jamais vu qui que ce soit souhaiter aussi souvent, aussi ouvertement que toi, la mort d’autrui. C’est moi-même qui ai mis fin à cette triste habitude que tu exhibais sans doute aussi souvent que tu pètes, en faisant remarquer à quel point elle est pénible et baffogêne. Donc, à ta place, si j’avais une aussi répugnante g… que toi, je tendrais à la fermer sur ce point.

et alii dit: à

je crois que sur « l’antisémitisme » on peut évoquer le nom ,pionnier, de Léon Poliakov

hamlet dit: à

Jazzi dit: à

« que ce souvenir vienne hanter vos nuits jusqu’à votre dernier soupir ! »

Seulement, hamlet ! Et pourquoi pas pour l’éternité ?
 »

je suis pas sadique.

hamlet dit: à

« sur « l’antisémitisme » on peut évoquer le nom ,pionnier, de Léon Poliakov »

oui on peut.

et si on regarde sa lite de noms à la fin de son bouquin on a vite fait de se retrouver avec une bibliothèque vide si on vire tous ces noms.

hamlet dit: à

remarquez si on se retrouve qu’avec les bouquins de Zweig on gagne de la place pour mettre des petites poteries et autres petits bibelots.

hamlet dit: à

Jazzi tu sais si Proust était circoncis ?

D. dit: à

je suis pas convaincu que le mont Cervin ait besoin de vous en moment, venant de Colmar, renato.

hamlet dit: à

Pour Flaubert faudrait retrouver les passages où il parle de son éditeur Michel Lévy.

Jazzi dit: à

Proust, je ne pense pas, hamlet, en revanche, pour Passou, je n’en mettrais pas ma main au feu !

hamlet dit: à

ou quand le Clezio déclare avec la légèreté, le sens du raccourci et la mémoire courte qu’on lui connait que la figure actuelle de l’antisémitisme c’est l’islamophobie.

hamlet dit: à

quant au collaborationniste Giono il n’est même pas la peine d’en parler bien sûr.

hamlet dit: à

et René Cassin, le valeureux auteur de nos droits de l’homme, affaire Dreyfus et tout le toutim, pour lui droits de l’homme ne rimait évidemment pas avec droits des juifs.

hamlet dit: à

l’antisémitisme chez Gramsci n’en parlons pas on pourrait écrire une encyclopédie en 10 volumes..

hamlet dit: à

« pour Passou, je n’en mettrais pas ma main au feu ! »

ni au panier j’espère ?

DHH, dit: à

Sur Flaubert etles juifs ce que j’ai déjà ecrit sur la RDL au sujet de Lheureux
« Deux indices dans Madame Bovary sur le rejet par Flaubert de l’antisémitisme et les stéréotypes dont il se nourrit :

Premier indice
Dans le roman il n’est dit nulle part que Lheureux ,l’usurier qui va conduire Emma au suicide serait juif.
Certes Il dote effectivement Lheureux de la fonction sociale de l’allure, des manières obséquieuses, de la cupidité ,de la sécheresse et des autres traits caricaturaux associés par la doxa à l’image de l’usurier juif ; mais il n’en fait pas explicitement un juif et evoque même un passé du personnage qui n’exclurait pas des origines provinciales dans la France profonde.
En cela Flaubert illustre son refus du stéréotype antisémite, suggérant ,qu’on peut etre suceur de sang sans être juif, et vice versa évidemment
Deuxième indice : une scène révélatrice :
Celle où ,devant Emma qui se plaint de ses exigences , Lheureux proteste de son honnêteté en se contentant d’affirmer haut et fort qu’il n’est pas un juif
Ainsi avec cette seule mention »nous ne sommes pas des juifs» il entend prouver à Emma que son comportement à son égard n’est pas celui d’un suceur de sang mais celui d’un commerçant honnête et compatissant
Et c’est ici qu’on retrouve le Flaubert observateur des ravages des idées reçues:
En effet l’efficacité de l’argument présuppose qu’on soit dans un monde ou la cupidité doublée de cruauté et d’inhumanité sont perçues comme des comportements exclusivement juifs, dont le reste de l’humanité par nature serait exempt.
Et, a supposer que Lheureux soit juif, ce que le roman ne dit pas mais n’exclut pas, il y aurait quelque chose de terrible dans sa protestation : elle signifierait qu’ on serait dans un monde où un juif pour faire comprendre qu’il est honnête, doit cacher ce qu’il est.
Flaubert a-t-il voulu aussi dire cela ?

hamlet dit: à

DHH : non ! Flaubert n’écrit pas ce qu’il pense vraiment, il écrit juste Bovary pour emmerder les bourgeois.

à partir de là il faut considérer ce qu’il dit sur les juifs au même titre que ce qu’il dit sur l’adultère, et si Emma avait pu coucher avec un juif il ne s’en serait pas priver.

tout est prémédité et calculé en fonction de l’effet que cela produira à la parution.

comme quand il défend les bohémiens etc…

hamlet dit: à

par contre si vous voulez savoir ce qu’il pense il faut lire ses lettres, et vous en trouverez où il parle de son éditeur Michel Levy et vous verrez que c’est d’un autre tonneau.

Chaloux dit: à

DHH, sur Lheureux, et la redoutable question que vous posez en fin de texte, je n’aurais pas su mieux dire, loin de là. Une de mes amies d’autrefois vous aurait dit : »C’est de la grande pensée ».

Jazzi dit: à

« qui n’exclurait pas des origines provinciales dans la France profonde. »

Ne cédons pas à l’antiauvergnatisme, DHH !

Jazzi dit: à

« quant au collaborationniste Giono »

Tu cherches la claque, hamlet !

hamlet dit: à

et Chateaubriand !!! on l’avait celui-là, alors lui il accumulait toutes les tares antisémitistes : assassins du Christ, les juifs riches qu’il jalousait etc… avec des phrases plus terrifiantes les unes que les autres.

l’antisémitisme de Chateaubriand, tout un poème.

Jazzi dit: à

« ni au panier j’espère ? »

En quoi ça te concerne, hamlet ?
Gros jaloux !

Jazzi dit: à

L’anthomologie antisémite de DHH est édifiante, mais à la longue elle serait bien vite lassante.

Jazzi dit: à

« Il y a beaucoup d’écrivains complétement fermés à la musique : Freud, Rilke, Borges, Nabokov, Sartre, Unamuno… »

C’est très intéressant, Pablo75. ça mériterait une étude (Jacques Drillon ?)

Chaloux dit: à

Pendant que nous devisions ici, si gentiment, si paisiblement, ainsi qu’à notre habitude, voici que j’ouvre Nabokov et sa Lolita de Nina Berberova. Un texte essentiel, que chacun, écrivain ou lecteur, devrait connaître.

D. dit: à

j’ai refait mes calculs :

2 kg de lentilles cuites = 110 g de protéines assimilées à 100 % (175 de protéines brutes) , protéines carencées en plusieu0rs acides aminés et notamment les soufrés qui y sont représentés en très faible quantité.

1 oeuf = 13 g de protéines assimilées à 100 %.

Une femme pesant 55 kg peut couvrir sa ration quotidienne protéique avec seulement 4 à 5 oeufs. Ou plus raisonnablement 2 oeufs et le reste en poisson ou en viande.

Avec des lentilles, c’est 1 kg de lentilles cuites. Même en 3 repas ça fait 333g par repas. Pour au final se retrouver avec une carence en plusieurs acides aminés. Et une quantité de glucides ingérés qui fera exploser l’insuline avec sur le long terme. des problèmes de diabète à la clef, du stockage graisseux, abdominal notamment, et une fonte musculaire lente.

Alors que la gentille demeure un excellent aliment consommé fréquemment en petite portion associé à un légume et une protéine anale.
C’est ça que je vous explique.

Clopine dit: à

C’est sûr, Jazzi, et je dois être mégalo, mais quand j’ai lu ça sous la plume d’Hamlet, je me suis dit que c’était tellement faux, tellement contredit par l’histoire, tellement absurde puisqu’ aujourd’hui il a été établi que Giono était collabo à peu près autant qu’Omar a tué(z) sa patronne, qu’il cherchait en fait à m’atteindre moi derrière Giono. Lancer un truc le plus éloigné de l’autre, pour tenter de l’atteindre dans son profond. C’est pour cela que nul, jamais, ne pourra faire confiance en Hamlet. Ce n’est pas qu’il est une « langue de pute ». C’est qu’il n’hésite devant aucun moyen pour exister. Sinon, ma parle, il s’évaporerait dans l’insignifiance. Tandis que là… Salir autrui, totalement gratuitement, sinon pour des motifs détournés… Là, il s’y connaît, le bougre.

D. dit: à

Merde le correcteur d’orthographe. Rhaaaah. lentille. animale

Petit Rappel dit: à

Il faudrait peut-être s’intéresser à la littérature française en tant que telle, et non à ce qu’elle dit du judaïsme, qui n’est jamais qu’accessoire et périphérique. Si au nom d’un ordre moral judaïque ou arménien qui ne dit pas son nom, on prétend interdire ou censurer ici Giraudoux, Carcopino, Hugo,Loti j’ai le regret de dire que je ne marche pas.
MC

Chaloux dit: à

D, vous avez le même correcteur orthographique que Béret Naïce, qui remplace « pue » par cul, « poutre » par foutre et « arbitre » par bite!

Hilarant!

Pour ma part, j’ai toujours soigneusement évité les « protéines anales »!!!!

Chaloux dit: à

MC, il y a par exemple des remarques bizarres de Giraudoux dans son Électre(1937 tout de même), que j’ai du mal à trouver « périphériques ».

Pablo75 dit: à

@ D.

Tu es le nutritionniste le plus calamiteux que j’ai jamais connu.

Tes nouveaux calculs sont aussi faux que les antérieurs.

Tu écris: « 1 oeuf = 13 g de protéines assimilées à 100 % ».

C’est faux. Tu confonds 100 gr d’oeuf avec le poids d’un oeuf, qui pèse à peu-près 50 gr. Un oeuf moyen, je te le répète, c’est 6,5 gr de protéines.

« Avec des lentilles, c’est 1 kg de lentilles cuites ». Faux encore. 200 gr. de lentilles sèches (50 gr de protéines) cela fait 800 gr. de lentilles cuites (il faut 3 volumes en eau pour les cuire, c’est-à-dire 600 gr) moins l’eau évaporée, qui est beaucoup.

Et pas de problèmes d’insuline avec les lentilles, dont l’index glycémique est très bas. Et on peut le baisser encore en ajoutant à la fin, hors feu, du son d’avoine, par exemple. Ou les manger froides le lendemain en salade avec huile d’olive et vinaigre (le froid et le vinaigre baissent encore l’index glycémique).

Et tu ne parles pas du riz complet qui complète parfaitement les protéines des lentilles. On peut ajouter beaucoup de choses avec plein de vitamines et minéraux dans des lentilles, comme le germe de blé, les graines de chia ou des noix.

Janssen J-J dit: à

@ je n’ai jamais vu qui que ce soit souhaiter aussi souvent, aussi ouvertement que toi, la mort d’autrui. C’est moi-même qui ai mis fin à cette triste habitude à l’égard de patrick boucheron au CDF…

Ah oui j’avais complètement oublié d’avoir à ce point voulu vous voir crever en votre CDBF… et à quel point vous aviez mis fin à cette sinistre habitude en en rajoutant 100 fois plus à mon égard, et combien de milliers à l’égard de TOUS les erdélien.nes. TOUS et TOUTES, les uns après les autres et alternativement au gré du tythme des marées (sauf 75, la bouée de sauvetage).
On peut faire le comparatif avec nos captures d’écran respectives. On verrait à quel point JE vous ai empêché de commettre l’irréparable à l’égard de bien des internautes menacés, harcelés, vilipendés, éjaculés, meurtris, haïs, méprisés, ridiculisés; obscénisés par vos balles de plomb hurkidantes…
Vous ne devez pas avoir la conscience bien nette pour essayer ainsi de vous dédouaner aussi pitoyablement, mon pauvre 57 allant sans cesse pleurnicher chez 75.
Vraiment, ayez un peu de dignité, au moins à l’égard de vous-même si vous n’en avez point à l’égard de P. A., ni de qui que ce soit, votre père, vos épouses et vos salons de musique… Votre haine pathologique du monde est infiniment plus corrosive que mes aimables fantasmes meurtriers, à qui vous êtes le seul à faire semblant d’accorder le crédit qui arrange votre ego surdimensionné.

Couché, vous dit-on !… à la nichte, aboyeur merdeux ! Je t’aime pas…, donc je te tue ! Logique, non ? Pas vrai, mon P75 ?

Jazzi dit: à

C’est pas demain la veille que je deviendrai végan !

Pablo75 dit: à

Lancer un truc le plus éloigné de l’autre, pour tenter de l’atteindre dans son profond. C’est pour cela que nul, jamais, ne pourra faire confiance en Hamlet. Ce n’est pas qu’il est une « langue de pute ». C’est qu’il n’hésite devant aucun moyen pour exister. Sinon, ma parle, il s’évaporerait dans l’insignifiance. Tandis que là… Salir autrui, totalement gratuitement, sinon pour des motifs détournés… Là, il s’y connaît, le bougre.
Clopine dit:

Très bien vu. C’est un type sans aucune morale, le type le plus cynique du blog, un menteur systématique (il n’a jamais oublié les leçons sur le mensonge et la manipulation qu’on lui a donné dans sa jeunesse au PCF). Je crois qu’il n’a jamais dit une seule vérité ici. Il n’y a que Christiane qui le croit encore (et je ne sais pas si elle ne fait pas semblant, plutôt).

Janssen J-J dit: à

Raison garder.
Il y a eu « l’homme de Kiev » de Bernard Malamud, justement signalé. Central dans la l’histoire de la littérature juive américaine. Qui concerne la Littérature française défendue par la RDL au premier chef, à la différence de l’œuvre d’un Maurice Sachs, par exemple.

Chaloux dit: à

Admirable style du baron de Frénilly.
Portrait de Mme de Lavoisier, épouse du fameux Lavoisier (apocryphe : Rien ne se perd, rien ne se crée).

Elle était jeune, point jolie, un peu pédante, et de ton et manières par-delà le Marais, de plus, singulièrement économe, pour ne rien dire de plus.

Chaloux dit: à

Gigi, ma pauvre vieille, tout ce que j’écris ici ou ailleurs est dicté par une morale aussi immuable que les quatre points cardinaux. Ce qu’un lecteur tel que toi serait, bien entendu, tout à fait incapable de détecter.

JE vous ai empêché de commettre l’irréparable à l’égard de bien des internautes menacés .

Pauvre con.

Jazzi dit: à

22 h 55 : La Guerre est déclarée !

Chaloux dit: à

Quant aux souhaits, par tes soins, de mort imminente, Gigi, il ne s’agit pas de moi, mais de bien d’autres individus. Tu as la mémoire aussi courte que la lecture.

rose dit: à

Janssen J-J dit: à
Raison garder.
Il y a eu « l’homme de Kiev » de Bernard Malamud, justement signalé. Central dans la l’histoire de la littérature juive américaine. Qui concerne la Littérature française défendue par la RDL au premier chef, D., à la différence de l’œuvre d’un Maurice Sachs, par exemple

Pablo75 dit: à

C’est pas demain la veille que je deviendrai végan!
Jazzi dit:

Tu manges de la viande rouge et de la charcuterie? Tu bois des sodas? Tu manges des plats industriels (pizzas incluses) ou du pain blanc?

L’essentiel n’est pas d’être végétarien, mais d’éviter les excès de sucre, de sel, les additifs, les farines raffinées, certains poissons comme le thon (plein de métaux lourds) et de manger des céréales complètes, du poulet fermier, des sardines (en hiver surtout, pour la vitamine D) et suffisamment de légumes et fruits bio, sans oublier ces vraies médicaments qui sont l’oignon, l’ail, le gingembre, le citron et l’huile d’olive… Et le thé et les tisanes digestives et autres.

Janssen J-J dit: à

Une théorie du menteur pour qualifier Jissé-Hamlet est d’une stupidité abyssale.
Moi, je crois à la logique de ses prétendus mensonges au 2e, à la différence des vôtres, 57, sur la Catalogne ou votre hispanisme de bazar sur n’importe quel dossier…
La plus grande suspicion proviendra toujours, dans le monde virtuel des pseudos, de qui voudra convaincre de son honnêteté (sur les puces de St Ouen), en se contentant de dénoncer l’escroquerie de la cautèle des autres. Il n’y a pas de blancheur honnête et de noirceur malhonnête. Et vous n’incarnez vous-même que du grisé, comme nous tous ici. Personne nr sera totalement rangeable dans vos petites cases, certainement pas Ch.; l’habituelle tête de turque de l’erdélie,… et surtout pas vous-même, n’en déplaise votre manichéisme primaire. Bof.

(NB / ne répondez surtout pas à ce message, Pedro, car vous ne l’avez pas lu, hein, grosse mentheur !)

Au fait, a-t-on le droit d’écrire dix fois de suiite Pierre Paolo Pasolini, sans prendre le risque de se voir foudroyée à brève échéance, FMLP/TXFL/ER ?

rose dit: à

Jazzi dit: à
« C’est pas demain la veille que je deviendrai végan ! »
Et bien, moi non plus jazzi.

Aucunes* protéines animales :
Pas de viande
Pas de poisson
Pas d’oeufs
Pas de lait
Pas de beurre
Pas de crème fraîche
La vie d’un coup en noir et blanc.

A’t-on le droit de mettre aucune au pluriel ? Je doute puisque aucune = pas une. C’est un singulier.

Pablo75 dit: à

Admirable style du baron de Frénilly.
Chaloux dit:

Très bien dit, en effet. C’est qui ce Frénilly? Jamais vu ou entendu ce nom…

rose dit: à

« Atteindre moi derrière Giono. »
Moi aussi Clopine. Z’êtes pas toute seule sur ce coup là.

« Lancer un truc le plus éloigné de l’autre, pour tenter de l’atteindre dans son profond. »

La formule là est hasardeuse, Clopine. Vous nous avez habitués à de bien plus jolies choses.

Janssen J-J dit: à

@ une morale aussi immuable que les quatre points cardinaux

Oui, c’est exactement l’image qu’entretiennent d’eux-mêmes tous les pervers narcissiques de la terre, êtres en général totalement dénués d’humour propre (hurkl). Et qui nous étalent entre guillemets leurs minauderies méconnues sur les émois de Mme de Genlis ou les vapeurs de Julie de Lespinasse, après leurs aboiements de bichons vautrès bien au chaud dans les intouchables vertugadins d’Eugénie.

Pablo75 dit: à

@ renato

On les joue souvent ces cadences, non? Parce que je les connais sans les avoir jamais entendues seules, comme dans tes liens.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn

JE vous ai empêché de commettre l’irréparable à l’égard de bien des internautes menacés. Pauvre con.

Touché !… Pas vrai, l’arbitre ? Qui c’est qu’a la plus grosse, hein ?… (encyclopédiale sur Jeanne d’Arc, j’veux dire ?) 🙂

Pablo75 dit: à

Après avoir écouté les cadences de Beethoven, mon Youtube est passé automatiquement à une bagatelle jouée par Pletnev et maintenant à une autre jouée par… Trudelies Leonhardt. Je regarde sur Wikipédia si la femme qui a ce drôle de prénom n’est pas celle de l’ami Gustav et j’apprends que c’est sa soeur, pianiste aussi, qui a aujourd’hui 88 ans (elle est né 3 ans pile après son frère, les deux un 30 mai – leurs parents étaient mathématiciens?).

J.Drillon, ami de Gustav Leonhardt, doit la connaître.

https://www.youtube.com/watch?v=qup0T7KvqaM

Chaloux dit: à

Frénilly, un ultra-royaliste. J’ai acheté ses Mémoires après avoir lu ce qu’il dit du sacre de Napoléon. Il est d’origine financière (chaussée d’Antin). Très grosse fortune, le plus bel hôtel de Paris (Jonzac, qui donnait sur les Tuileries avant le percement de la rue de Rivoli -qui nous vaut la tombe de Mme de Pompadour sous le macadam de la rue de Castiglione- malheureusement un peu tardivement : 1790). Sous le Consulat et l’Empire, gros propriétaire terrien. Pavillon de Marsan après 1814. Exil après 1830.

Tu peux l’entrevoir à travers le quasi-galimatias du préfacier:

« Frénilly n’a fait, au fond, que poursuivre un rêve de réussite politique et sociale, autant d’ambitions dont il a été plus que tout autre capable de mesurer l’échec. Tout n’a pas été entièrement négatif et l’on peut lui trouver une consolation à titre posthume. C’est bien à la lecture de ses Mémoires que la lecture de Frénilly prend pour nous une dimension qu’il n’a pas su acquérir comme poète ou comme écrivain politique. Il se réalise pleinement comme mémorialiste car il sait non seulement organiser des galeries de portraits nerveux, incisifs et concis qui épinglent ses contemporains, mais surtout par de naïfs aveux, de touchantes confidences et un admirable art de la mise en scène, il nous donne un récit descriptif et analytique de son destin; il se projette dans ses Mémoires à travers ses personnages et son temps grâce à un réel talent de mémorialiste. Frénilly accomplit la métamorphose de son échec et il obtient en quelque sorte son rachat dans ses Mémoires.
Perrin, 1987, p.10.

Bref c’est l’éternelle histoire. Il s’agit peut-être moins de choisir ou plutôt d’être choisi par l’art plutôt que par la vie, que de l’être par le passé plutôt que par le présent.

rose dit: à

« Alors que la gentille demeure un excellent aliment consommé fréquemment en petite portion associé à un légume et une protéine anale.
C’est ça que je vous explique. »

J’ai compris.
Mais j’avoue min désaccord pour la protéine anale.
Voici ma réponse.
Bérénice je lui souhaite le meilleur lorsqu’elle déconfinera sur la plage. Une chic fille.

Janssen J-J dit: à

UN EXEMPLE DE BON LECTEUR BIZARREMENT PERISPHERIQUE…

MC / s’intéresser à la littérature française en tant que telle, et non à ce qu’elle dit du judaïsme, qui n’est jamais qu’accessoire et périphérique

57 / des remarques bizarres de Giraudoux dans son Électre (1937 tout de même), que j’ai du mal à trouver « périphériques ».

Nazillon avant la lettre, quoi…, un peu comme Emile Chartier ou Juju Green… Des écrivains intéressants pour la troublante période de prédilection de l’erdélie…

Chaloux dit: à

Gigi, ma grosse, tu peux te mettre tes diagnostics où je pense. Tu dois avoir là une place du Diable.
Tu n’a rien touché du tout, tu te touches toi-même, pauvre crétin, comme d’habitude.

rose dit: à

 » grâce à un réel talent de mémorialiste. Frénilly accomplit la métamorphose de son échec et il obtient en quelque sorte son rachat dans ses Mémoires.
Perrin, 1987, p.10. »

« Il s’agit peut-être moins de choisir ou plutôt d’être choisi par l’art plutôt que par la vie, que de l’être par le passé plutôt que par le présent. »

Bartleby le dit plus simplement  » he would prefer not ».
Je conçois ce talent corrosif.

Pablo75 dit: à

Trudelies Leonhardt, on an original Pianoforte by Benignus Seidner, plays John Field’s Nocturne Nr 13 in D minor, H 59, Lento, composed in 1834.

https://www.youtube.com/watch?v=LahDT1mTTxg

(Field c’est du pre-Chopin mais décaféine).

Janssen J-J dit: à

de Montijo, l’Eugénie…

le « quasi-galimatias », matias, matias, matis… A qu’en termes galons ces choses là sont quasi mises !

rose dit: à

rose dit: à
» grâce à un réel talent de mémorialiste. Frénilly accomplit la métamorphose de son échec et il obtient en quelque sorte son rachat dans ses Mémoires.
Perrin, 1987, p.10. »

Je conçois ce talent corrosif. Comme un talent de portraitiste sans doute.

« Il s’agit peut-être moins de choisir ou plutôt d’être choisi par l’art plutôt que par la vie, que de l’être par le passé plutôt que par le présent. »

Bartleby le dit plus simplement » he would prefer not ».

La question que je me poserai serait de savoir si l’on reste englué dans son passé ad vitam arternam. Cet après-midi, au niveau des fourmis, diligentes, je pensais que oui.
La oensee qui venait d’une tristesse infinie était que mon père m’avait fait chier toute ma vie et que une fois mort, il continue. Cela m’a déclenché un bel après-midi d’idées nouares. Cette impissiblité à échapper.

Pablo75 dit: à

Il y a beaucoup de vidéos de Trudelies Leonhardt sur Youtube, mais aucune jouant Bach.

Son frère l’aurait enlevé l’envie?

Janssen J-J dit: à

(@ ma grosse 57 à la nichte) Tu n’a rien touché du tout,

Mais bien sûr que si, voyhons dhonc, la preuve…, Torpillé le cuirassé, même. Pas vrai jzmn ?… Le cinéma du coin va rouvrir bintôt !

Chaloux dit: à

Pablo75 dit: à
Trudelies

Très beau et superbe pianoforte. Ce Pour Élise qu’on apprend au bout de six mois-un an de piano est en réalité injouable.

@Gigi.
Gigi le Casimis t’irait très bien aussi. Merci de me le suggérer…

rose dit: à

Ad vitam aeternam.

Eugénie de Montijo de Napoléon III. Pas Bonaparte.

D. dit: à

Mais Pablo mes oeufs à moi dont 100 grammes. Je ne mange que des oeufs d’oie.
Je reconnais que j’aurais du le préciser.

rose dit: à

Bonsoir

Vais tacher de rattraper le sommeil qui décidément me fuit.

Ayez l’élégance de ne pas vous excuser.
Ce sera au moins cela.

Janssen J-J dit: à

Et mo j’ai fait que penser à sa nouvelle (1ère) copine à 85 ans. Et vraiment, cela m’a rosi la journée pluvieuse. Je vous le dis sincèrement. On appelle ça une externalité positive à son insu. Ca a été dit ce matin, et personne n’était censé l’avoir capturé. Et j’ai tenu ma journée, réglé plein de problèmes adm. chiants, jusque là toujours différés.
Bonne nuit, r. N’allez pas mettre un message à 3 h du mat’. Il faut se forcer à dormir plus de quatre heures et quart, hein ! Promis ?

Chaloux dit: à

Rose, dans la vie même, sans parler littérature ni Mémoires, il y a les gens choisis par le passé, qui sont souvent d’admirables conteurs, de grands écrivains oraux qui contribuent à polliniser les écrivains de plume -pas d’écrivain véritable à mon avis sans le hasard très jeune de la rencontre approfondie avec un de ces écrivains oraux de grand talent ou de génie-, et les muets que le présent happe, ceux qui ne racontent pas d’histoires mais dont on raconte la vie.
Tournier avait une théorie, qu’il avait prise je ne sais où, des primaires, ceux qui écrivent dans l’instant, et des secondaires, ceux qui écrivent dans le passé.

renato dit: à

Envers et contre le titre — Fur Elise — la bagatelle WoO 59 est dediée à Therese Malfatti, plus tard baronne Therese von Droßdik musicienne autrichienne, Beethoven lui dedia une pièce pour piano Fur Therese, connu aujourd’hui sous le nom de Fur Elise suite à une erreur de transcription d’un copiste.

Chaloux dit: à

Pas « souvent », parfois s’ils ont de la chance, comme dirait Borges.

(Ce que laisse un écrivain, s’il a de la chance, c’est une image de lui-même. Plus je vieillis, plus s’impose à moi le sens de cette phrase extraordinaire. Genre de sentence qu’on retient d’abord sans comprendre pourquoi, comme une énigme dont on ignore qu’elle est une, et qui se développe, s’ouvre, avec le temps).

Chaloux dit: à

L’éditeur de Beethoven lui a refusé la publication de ces bagatelles comme très au-dessous de la qualité de son inspiration habituelle. Quand on connait le destin de celle-ci…

Chaloux dit: à

qu’elle EN est une…

renato dit: à

En effet, LvB à ecrit la bagatelle WoO 59 en 1810 et elle fut publiée en 1867 par Breitkopf & Härtel, 40 après la mort de Lv.

Chaloux dit: à

Gigi : Pas vrai jzmn ?…

Saison des amours. Le cri de l’escarbot appelant la mouche à m…

Disons-nous « à demain » sur ce charmant point d’orgue…

Hurkhurkhurk!

renato dit: à

Plus raz les pâquerettes. Tesla, premier trimestre : les investisseurs cherchent la raison du bond du 100% du titre. Contre toute attente lors de la pandémie de COVID-19, le titre du constructeur de voitures électriques a fait preuve d’une grande résilience en 2020, récompensant les investisseurs qui croient aux ambitieux plans de croissance d’Elon Musk.

OZYMANDIAS dit: à

« N’est-il pas vrai que dans ce monde, plus les êtres vous sont chers et aimés, plus évanescente aussi est l’image qu’ils vous laissent, tandis que tout ce qui est détestable ou répugnant se grave d’autant plus profondément dans le souvenir ? ».

Yasunari Kawabata ( Nuée d’oiseaux blancs).

OZYMANDIAS dit: à

Cette nuit à la lumière attendrissante, aux ténèbres enchantées et propice aux humbles méditations… Une nuit où je me sens triste parceque je n’ai rien d’autre à sentir.

JiCé..... dit: à

Jeudi 30 avril 2020, 5h27
La lecture des commentaires du soir est éprouvante comme un rapport de la Cour des Comptes : pourquoi ne pas mettre la destinée du pays entre ces mains habiles au lieu des paluches pourries actuelles ?

Pourquoi met on, toujours, de côté les meilleurs ?

Comment se fait il que les cafards dominent toujours dans le monde : Jules Caesar, Napoleone, Stalin, Castro, Pol Pot, Mao Zedong, Dolfie P’tit Mustach, Benito, Mitterrand, Robespierre, Boris Johnson, Edouard Philippe, Hanouna ?

JiCé..... dit: à

J’ai réussi à identifier le héros de l’image en illustration de ce délicieux billet.

Il s’agit de Helmut von Schweinkopf, le célèbre auteur du best seller raté « LE RANGEMENT QUANTIQUE pour les Nuls ». Tirage à 1500 exemplaires, vente au public 17 exemplaires.

JiCé..... dit: à

Ne nous y trompons pas !
Lorsqu’une naine conne comme Clopine d’Ours invective un géant de la pensée comme Hamlet, il n’est pas de plus beau compliment rendu à un Maitre respecté par les savants….

JiCé..... dit: à

ECONOMIE
« Les 110 milliards mis sur la table du jour au lendemain pour limiter la casse économique et sociale ont toutes les apparences d’un argent magique. Pourtant, cet anesthésiant public ne sera pas éternel et n’évitera pas que des entreprises et des emplois soient rapidement confrontés à des pertes irrémédiables de clientèles et de chiffres d’affaires menaçant leur pérennité.
Comment leur expliquer qu’une économie ne peut durablement vivre de subventions, précisément parce qu’elle en est la source ? » (l’Opinion)

Au lieu de placer l’élève au centre de l’école voulue par des pédagos débiles, il vaudrait mieux placer l’étude de l’économie au centre du savoir-utile aux hommes de demain… Cela donnerait au final des jeunes moins ignorants des choses du monde du travail et de l’argent. Bref, des adultes responsables d’acter en système libéral, pas irresponsables blablateux de la gauche bonne à rien !

Patrice Charoulet dit: à

UNE CONJURATION !

Nous sommes dans le coronavirus jusqu’au jour matin , midi et soir. En pleine parano collective
macrono-verano-salomono-cohn-bendesque, le landerneau politique s’offre une …conjuration politi-que de la plus belle eau.
Je signale tout d’abord que je n’ai pas voté pour François Asselineau – mon sujet du jour- au premier tour de la présidentielle de 2017 . Le partisan du Frexit obtint 330 000 voix, soit 0,92 % des suffrages exprimés. Tout petit candidat donc. Libre à chacun de penser de lui ce qu’il voudra.
Mais les conjurations visant à virer le président créé par le président d’un mouvement politique sont toujours des phénomènes intéressants à observer. Rappel : Le Pen, qui a fondé son parti, a été chassé de son parti par sa fille, pour les raisons que l’on connaît.
Des membres de l’UPR, micro-parti de 39 000 adhérents , avaient donc décidé de débarquer François Asselineau pour des raisons qu’ils ont énoncées. Il ne m’appartient pas de dire si ces raisons étaient infondées ou non. Asselineau vient de réagir à cette conjuration dans une allocution que l’on trouvera sur YouTube. Les accusations des conjurés sont qualifiées « d’infâmes calomnies ». Le président y annonce qu’il renouvellera la direction de son mouvement, qu’il sera candidat à sa succession , puis candidat à la prochaine présidentielle. A mon avis, c’est hautement probable.Le plus dur, derechef, sera de trouver 500 parrainages d’élus. Ce n’est pas gagné.

Après cet intermède cocasse, nous allons pouvoir nous replonger dans la parano virale collective qui fait nos délices. A vos masques !

Marie Sasseur dit: à

@ »Il faudrait peut-être s’intéresser à la littérature française en tant que telle, et non à ce qu’elle dit du judaïsme, qui n’est jamais qu’accessoire et périphérique. Si au nom d’un ordre moral judaïque ou arménien qui ne dit pas son nom, on prétend interdire ou censurer ici Giraudoux, Carcopino, Hugo,Loti j’ai le regret de dire que je ne marche pas.
MC »

Il faudrait prendre le temps de revenir sur ce commentaire, en réponse à celui de DHH, qui a donné à lire des écrits, des phrases choisies, de  » personnalités  » où les Juifs sont portraiturés, véhiculant des clichés qui sont ont été admis, sans autre forme de procès, comme référence culturelle.

Ces deux commentaires sont aussi choquants et malhonnêtes intellectuellement, l’un que l’autre.

La réponse, qui refuse de prendre en compte cette réalité des faits, au motif qu’ils essentialisent et réduisent des oeuvres , une postérité, -et d’ailleurs avec les exemples choisis, pas que litteraire- à des considérations ,vis à vis des Juifs. Mais sa réponse est formelle et se garde bien de considérer le fond: ces personnalités, de par leur position ont contribué peu ou prou, en privé ou en public, à stigmatiser une identité ethnique et religieuse, véhiculant des clichés populaires , haineux, jaloux, meprisant, comme un acquis culturel.

Cette réponse donne presque « raison » au commentaire de DHH, qui a sa manière à trouvé un hérétique, à son épître. Car c’en est un.
Affirmer, ou revendiquer , une identité juive, que par opposition l’antisémitisme redefini depuis hitler, c’est déshonorer le Judaïsme. Si Bernanos est son prophète, pas choisi au hasard, catho intégriste antisémite repenti , cet épître prend des allures de la passion, ou chaque verset ( ici les extraits proposés) doivent être vécus comme une flagellation.

Non Madame.
Le judaïsme n’est pas ce que vous en faites, et les Juifs ne sont pas nés d’hitler.

Pablo75 dit: à

mes oeufs à moi dont 100 grammes. Je ne mange que des oeufs d’oie.
D. dit:

Sauf qu’un oeuf d’oie pèse 140-150 gr. En plus d’être un nutritionniste lamentable, tu es un gros menteur…

Jacques Drillon dit: à

Trudelies Leonhardt
Elle est la sœur de Gustav (leur père était industriel). Pianofortiste extrêmement active, spécialisée dans le répertoire succédant à celui du clavecin (elle a joué et enregistré, par exemple, l’intégrale de l’œuvre de Schubert). On voit que la sœur et le frère n’ont pas lutté sur le même terrain. Je crois qu’elle vit en Suisse. À la fin de mon livre Sur Leonhardt (Gallimard, 2009), je consacre un chapitre à la biographie du musicien, et je cite sa sœur :
« Sa sœur Trudelies, excellente pianofortiste, élève d’Yves Nat et de Marguerite Long, raconte : « Ma mère était une excellente violoniste d’origine autrichienne, et mon père était flûtiste amateur, et intensément passionné par la musique de Gustav Mahler. De là le prénom de mon frère. »
« Comme beaucoup d’enfants, dit-il, j’ai commencé à étudier le piano à l’âge de six ans. Mes parents faisaient beaucoup de musique de chambre à la maison, et il se trouve qu’ils avaient une épinette. Ils aimaient la musique et m’ont donné les meilleurs maîtres qu’on pouvait trouver. En piano, d’abord, puis en violoncelle. » Le violoncelle, alors, l’intéresse plus que le piano, encore qu’il prétende parfois le contraire. « J’avais aussi un maître de théorie musicale en la personne du chef de la Société Bach. Quand j’avais quatorze ou quinze ans, chaque semaine, j’enfourchais ma bicyclette, et j’allais prendre ma leçon chez lui. C’est à cette époque que j’ai commencé à m’intéresser aux orgues anciens. J’imagine que ces excellents hommes m’ont influencé, mais j’ignore en quoi exactement. »
Vers l’âge de dix ans, il commence le clavecin sur l’épinette familiale.
« Jusqu’à la fin de la guerre, on me cachait des Allemands, et je ne pouvais pas sortir. Ce fut une époque d’angoisse pour mes parents, mais de liberté merveilleuse pour moi. En fait, j’ai beaucoup étudié en 1944-1945, à l’âge de seize ans. »
« Heureusement, dit Trudelies Leonhardt, nous ne vivions pas dans Amsterdam, où c’était terrible, mais à trente kilomètres au sud. On avait des chèvres, pour le lait, des cochons, dont l’un s’appelait Mosi et l’autre Sami, que nous avons malheureusement mangés. Nous allions à l’école à bicyclette, sauf la dernière année, parce que les Allemands avaient réquisitionnés les bâtiments : c’était la grande joie pour nous. Mais mon père et mes deux frères auraient dû partir travailler en Allemagne, dans les usines, ou pour creuser des tranchées, ou je ne sais quoi. Il n’en était pas question ; en sorte qu’ils ont dû se cacher. Quelqu’un veillait en permanence : si un Allemand arrivait ils devaient pénétrer dans des caches ménagées entre le plafond et le sol de l’étage. Moi je fermais le couvercle, mettre un tapis dessus, et faire comme si de rien n’était. Pour nous c’était une aventure, mais pour les adultes, c’était épouvantable. Cela dit, la souffrance est nécessaire, elle porte ses fruits. Sans souffrance, une vie n’est pas complète, au fond. »
« Ma mère était viennoise, poursuit Trudelies Leonhardt, elle était allée au Sacré-Cœur, et elle en avait assez du petit enfant Jésus. Mon père était beaucoup plus actif, religieusement parlant, sans être dévot, toutefois. Il lisait sa Bible tous les soirs. Mais mon frère tient surtout de son grand-père autrichien, un homme rigoureux, net, clair. Mes parents, c’était la musique en liberté, si l’on veut, sans règles. Bien sûr, ils cherchaient à faire bien, mais sans raisonner. Alors que mon frère, c’était tout le contraire. Dès le début, il a eu ligne de conduite, ligne de vie, ligne en toute chose. Mais derrière cette façade hermétique, sérieuse, il peut être extrêmement drôle. Surtout, il est passionné. Par l’art en général : l’ébénisterie, la peinture, l’architecture, l’argenterie, les jardins à la française, par tout ce qui est beauté souveraine exprimée par l’être humain. Mais attention : jusqu’à troisième quart du XVIIIe siècle. Après, c’est le haut-le-cœur. Et je suis toujours étonnée que la Nature, avec sa beauté originale, sa diversité, sa grandeur, sa force magnifique ou terrifiante, ne le touche pas. Non : c’est la beauté produite et maîtrisée par l’homme qui l’intéresse. Et depuis l’adolescence jusqu’à maintenant. »

Je la cite un peu plus loin :
« Chez nous tout tournait autour de la musique. On s’endormait avec la musique, on faisait tous de la musique de chambre, mes parents invitaient de grands musiciens à la maison, et nous allions à presque tous les concerts. Nous avons eu, mon frère et moi, le même premier professeur de piano, Johannes Röntgen, le fils du compositeur Julius, et compositeur lui-même. Tout en lui respirait la musique, il ne pouvait pas prononcer une phrase sans la chanter. Cela me fait rire, maintenant, mais sous le règne de ce professeur, mon frère a joué du Debussy, du Schumann ! Inimaginable… Mais Uti (c’était le diminutif de Gustav, ma mère était championne en diminutifs) ne jouait Bach et Haendel que sur l’épinette de la maison, jamais au piano – et cela spontanément, alors qu’il n’était que petit garçon. Notre mère était formidable : elle nous faisait travailler une heure et demie par jour, à tour de rôle, assise à côté. Et dehors, les copains et copines jouaient, et se moquaient de nous. C’était dur. Magnifique, discipliné, mais avec beaucoup d’amour autour de nous. Il y avait cette épinette, le Bechstein, le violon et la flûte de mes parents, le hautbois de mon frère aîné, un violoncelle, une gambe, un alto, mais aussi un très joli petit orgue, avec un pédalier. Uti était trop petit pour jouer la partie de pédale, et c’est moi qui devais le faire, comme je pouvais. Et la maison résonnait de la Toccata et fugue en ré mineur, ou de la Fugue en sol mineur de Bach… C’était très joyeux. Nous avions des chambres contiguës, et nous tapions des rythmes sur la cloison ; l’autre devait deviner ce que c’était. Et comme la pratique musicale nous dispensait de débarrasser la table, dès le repas fini, on se ruait tous les deux vers le Bechstein, et on improvisait à quatre mains, jusqu’à ce que le danger soit écarté. »

Pablo75 dit: à

Des membres de l’UPR, micro-parti de 39 000 adhérents , avaient donc décidé de débarquer François Asselineau pour des raisons qu’ils ont énoncées.
Patrice Charoulet dit:

Tu voulais dire de 390 adhérents, non? …

raymond dit: à

Jazzi:
Vous oubliez Kafka. Il dit même curieusement (je ne sais plus où) »ma chance, c’est mon être non musical ». Kafka se moque ouvertement des effets de la musique, dans Josefine. La musique apparaît chez lui comme l’équivalent de ce que nous nommons lyrisme (romantisme). Il est curieux également de voir tous les surréalistes, se passionner pour la peinture, et négliger la musique, quelques auteurs mis à part. Le surréel est visuel.
Freud dit des choses approchantes; je crois me souvenir que c’est dans sa correspondance avec Romain Rolland, à propos du sentiment océanique…

Pablo75 dit: à

@ J.Drillon

Très jolis souvenirs de Trudelies Leonhardt. Encore un exemple de l’importance capitale du milieu familial sur le talent artistique.

Étonnant ce qu’elle raconte de son frère: « Mais Uti (c’était le diminutif de Gustav […] ne jouait Bach et Haendel que sur l’épinette de la maison, jamais au piano – et cela spontanément, alors qu’il n’était que petit garçon. »

Il aura été la réincarnation de quelqu’un qui a connu Bach ou son époque? (Facile d’imaginer quand on le voit avec sa perruque interpréter le Cantor dans le film de Jean-Marie Straub « Chronique d’Anna Magdalena Bach »).

« mon frère […] il est passionné. Par l’art en général : l’ébénisterie, la peinture, l’architecture, l’argenterie, les jardins à la française, par tout ce qui est beauté souveraine exprimée par l’être humain. Mais attention : jusqu’à troisième quart du XVIIIe siècle. Après, c’est le haut-le-cœur. »

Avec l’exception des voitures, je crois… Il était amateur de belles voitures très rapides (comme Benedetti-Michelangeli), non?

Pablo75 dit: à

Dernier concert de Gustav Leonhardt

« Duphly Les Grâces par Gustav Leonhardt, lors de son dernier récital, le 12 décembre 2011 au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris. Clavecin Rückers/Hemsch d’Anthony Sidey et Frédéric Bal. Malgré ses défauts (le claveciniste était épuisé), le bis, 25e variation Goldberg, de Bach, a été conservé. En effet, il s’agit probablement de la dernière pièce que Gustav Leonhardt aura jouée en public. »

https://www.youtube.com/watch?v=6EX7BrNH4vQ&list=PLWbX-ZsmLlcJIwqnmoW_p5gsMdujbgUyV

Terribles les fausses notes de quelqu’un qu’on sent à bout de souffle. Et à 7 min, les sorties et les entrées avant le bis de Bach – et ce « merci ! » de quelqu’un dans le public. Et la dernière note de ce bis. Et les derniers cris du public…

rose dit: à

« des caches ménagées entre le plafond et le sol de l’étage ».

Moi aussi j’ai une cache ménagée pour cacher qui doit être caché.
Ce sera difficile pour passer l’île flottante entrenciel et terre. J’envisage le coup du panier comme à Naples, te quiero Napoli, hissé (lui) par une ficelle.
J’envisage aussi de jeter mes sacs d’ordure par le balcon, d’un geste rageur, comme cette vieille dame qui pourtant n’estbpas en EHPAD et qui, 70 ans après peste (et choléra) contre son mari envolé abec sa voisine du troisième, de 16 ans tout juste révolus et consentante plein pot. Comme les autres, au réveil tardif.

Ai commencé à m’entraîner, pour l’instant avec des bouteilles en plastique, que je jette rageusement etc.

rose dit: à

Raymond, Jazzi

Vous lis tous deux.
N’est-ce point in fine une histoire de tête pleine, si pleine (ô mornes) qu’il n’y a plus d’espace adéquat ?

Ma question est :
N’est ce point un placebo aussi bien ? Une manière de supporter l’insupportable ? Ceux qui affrontent, les gloire au silence et ceux qui transcendent, les musiciens de tous bords ?

bouguereau dit: à

J’envisage aussi de jeter mes sacs d’ordure par le balcon

les cadaves etc..de bouteilles d’absynthe!..de bouteilles!..qu’est ce tu vas chercher rozy

bouguereau dit: à

Notre mère était formidable : elle nous faisait travailler une heure et demie par jour, à tour de rôle, assise à côté. Et dehors, les copains et copines jouaient, et se moquaient de nous

..souvent est ajouté dans l’interviouv « jai choisi..je n’étais pas comme les « autres » »..avec zouzou..souvenir d’un échange ici..sur une qu’on avait entendu le matin même sur france musique..nous étions tombé daccord..ça nous arrivait pas souvent..pour ça que je m’en souviens

rose dit: à

« . Cela dit, la souffrance est nécessaire, elle porte ses fruits. Sans souffrance, une vie n’est pas complète, au fond. »

Tu le vois le verger, rose ?
800 tonnes de cerises coeur de boeuf, 1200 tonnes de pommes, 700 tonnes de poires, 1200 tonnes de clémentines, les citrons, les anricots, les milliers de fraises de framboises de vassis et de groseilles à maquereaux ?
Les rangées de nananiers, les mangues en veux’tu en voilà, les kiwis les ananas, les corosols (et ton coeur au sol, piétiné sans pitié), les pêches les prunes les milliers de kilos de raisins pas destinés au vin (ah ça non, tu la veux la bouteille sur le crâne si elle passe avant moi, cette salope -et avant la voisine du troisième, seize ans et c..ne comme un balai, mais sucrée et chaude comme un sou neuf ?).
Faudra que t’embauche des ouvriers agricoles, rose, plutôt portugais que roumains, une histoire de mer à proximité et de conquête des Amériques, ah Vertigo Vespucci.

William Legrand dit: à

Quand l’analpha-bête JiCé….. parle d’économie c’est à se tordre de rire, ne manque plus que le Gaga bougros… sur son blog « Distanciations » Lucienne a bien raison de les terrasser, il sont raplapla ah ah comme christiane et ses distancitations

rose dit: à

les abricots à la peau velouté et douce.
Gros comme des pêches que tout le quartier vient en chercher quatre.
Jamais compris Pépé pourquoi tu l’as coupé cet abricotier.

D. dit: à

Tiens du maquereau. Je vais manger du maquereau ce midi. Un beau maquereau = + que la ration protéique de la journée, à l’aise Blaise.

bouguereau dit: à

tiens raymond..j’ai un souvnir cruel d’un copain trés fouteux à l’escole..trés craneur mais brave..’repéré’ par des messieux lors de championat locaux..comme en centrafrique présentment..et hop délocalisé dans un truc genre secte du ballon..revnu 6 mois aprés..lessivé..cassé..telment qu’on lui en a pas voulu..on s’était souvnu qu’il était brave

AnTo..... dit: à

bougros envisage de se jeter par le balcon… CHICHE !

Pat V dit: à

Mort de Germano Celant, l’inventeur de l’Arte Povera

DISPARITION – Avec ce grand historien de l’art, mort du Covid-19, le 29 avril à 80 ans, c’est toute une époque charnière et follement libre qui disparaît. Portrait d’un condottiere des temps contemporains
Portant beau malgré les ans, crinière blanche en arrière, souvent vêtu de noir entre l’architecte et le dandy en visite sur la lagune, le Gênois Germano Celant était une figure de toutes les Biennales de Venise qu’il traversait d’un pas ferme et qu’il jaugeait d’un regard direct. L’autorité était sa seconde nature. Il l’appliquait à créer des expositions jugées sans conteste. Sa superbe rétrospective «Jannis Kounellis» aux armoires suspendues comme des nuages, fit courir tous les festivaliers à la Fondation Prada, en son palais de la Calle de Ca’ Corner, à Santa Croce, lors de la dernière Biennale de Venise en 2019. La nouvelle de sa maladie inquiétait depuis plusieurs semaines le cercle large de ses amis et admirateurs. Malgré sa prestance et son éternelle force de l’âge, il est mort des suites du Covid-19, le 29 avril. Il avait 80 ans.

Christo, l’artiste des empaquetages modestes ou monumentaux dont le Centre Pompidou abrite une rétrospective encore invisible, lui avait confié le commissariat de sa dernière grande aventure (avant l’Arc de triomphe à Paris cet automne): ses Floating Piers sur le lac d’Iseo en 2016. L’œuvre, spectaculaire et solaire par son jaune orangé sur le bleu profond du lac, était constituée de plates-formes flottantes couvertes de tissu d’une surface de 100.000 m².
«Quand, Jeanne-Claude et moi avons rencontré Germano pour la première fois à la fin des années 1960, nous étions tous très jeunes. Notre amitié est une amitié au long cours qui s’est épanouie au fil des ans. Nous avons vieilli ensemble, nous confie son aîné Christo, 85 ans le 13 juin prochain, à l’abri de son studio de Manhattan. «Il a été le commissaire de notre Valley Curtain Valley Curtain exhibition à la Rotonda della Besana de Milan en 1973, avant de diriger le projet The Floating Piers en2016. IL a toujours été enthousiaste de notre travail. Germano a écrit des pages significatives de l’histoire de l’art contemporain. Il va manquer au monde de l’art. Il me manque déjà».

Une stratégie pensée sur le modèle de la guérilla

Cet historien de l’art à l’allure de condottiere a acquis très tôt ses lettres de noblesse en inventant en septembre 1967 l’ Arte Povera. Ce terme explicite et formidablement simple d’«art pauvre» désigne le mouvement contestataire qui entendait défier alors l’industrie culturelle et la société de consommation, selon une stratégie pensée sur le modèle de la guérilla. L’Arte povera s’inscrivait notamment contre la peinture abstraite qui dominait la scène artistique européenne des années 1950. Nouveau groupe d’artistes italiens, il a réuni sous cette bannière décapante de fortes personnalités qui ont marqué leurs temps et influencé les générations suivantes: Alighiero Boetti, Mario Merz, Gilberto Zorio, Michelangelo Pistoletto, Giuseppe Penone, Luciano Fabro, Jannis Kounellis, Pino Pascali.

«Germano Celant est l’un de ces géants qui ont marqué la scène artistique de la seconde moitié du 20e siècle. Ses expositions, comme celle de Harald Szeemann ou de Kaspar Koenig auront fait événements et marqué des étapes de la vie culturelle, analyse Jean-Jacques Aillagon, ex ministre de la Culture, ex président du Château de Versailles de Versailles et Directeur général de la Collection Pinault .
«Mais c’est surtout comme témoin, acteur et théoricien de l’Arte Povera, qu’il aura contribué au formidable développement de la pensée critique sur l’art dont cette époque a été le cadre. À ce titre, il incarne une époque où l’art encore se théorisait et s’organisait en écoles ou mouvements, où Pierre Restany inventait le Nouveau Réalisme puis Achille Bonito Oliva la transavantgarde», souligne l’ancien président du Centre Pompidou. «La scène contemporaine, celle d’aujourd’hui, avec sa profusion, son éclectisme et son absence de dogmatisme, sa domination, il faut bien le dire, du marché, est bien éloignée de ce temps où ce sont encore les idées qui faisaient débat. Je me souviens avec une émotion plus particulière de ses collaborations avec Pontus Hulten à Paris, au Centre Pompidou, puis à Venise avec à Palazzo Grassi avec l’exposition Futurismo e futurismi».

«Un ethnologue de la création et des artistes

«Le monde de l’art vient de perdre une pierre précieuse. Germano Celant était l’un des derniers grands mythes de l’art contemporain, explique au Figaro Jérôme Sans, inlassable défenseur de l’art contemporain, des années fondatrices du Palais de Tokyo à la Fondation Clément en Martinique ou à la dernière Biennale de Taipei. «Véritable légende, Germano Celant, a non seulement été l’inventeur, le théoricien de l’Arte Povera, l’un des mouvements fondateurs de l’art de la fin des années 60. Mais il a été un visionnaire, un oeil exceptionnel, du Guggenheim où il fut senior curator, à la 47e biennale de Venise dont il fut le commissaire général en 1997, et à l’incroyable fondation Prada à Milan, Venise et Shanghai dont il assuma la direction artistique. Toujours au plus près de l’art contemporain et des nouvelles générations, il était un ethnologue de la création et des artistes».

«Germano Celant était un ami, un ami des artistes, des galeries, des musées, au ami de la profondeur, un monument de la culture, une colonne de l’art du XXe et XXIe siècles, pour le mouvement «Arte Povera» et beaucoup d’autres aventures culturelles que son énergie a su écrire dans l’histoire de l’art», souligne Lorenzo Fiaschi, l’un des trois mousquetaires fondateurs de la Galleria Continua, il y a 30 ans cette année (San Gimignano en Toscane, Les Moulins près de Provins, Pékin et La Havane). «Sa sensibilité, sa culture et son intelligence ont tant donné à l’Italie et au monde! Il était toujours en première ligne. J’ai également été très surpris de le voir à Cuba lors de l’inauguration du nouveau siège de la Galleria Continua à La Havane. C’était un pionnier, un artiste, un intellectuel, un jeune commissaire d’exposition, même à 80 ans!»

En Italie, le choc est grand. «Germano fut le commissaire de la Biennale de Venise de 1997, une année difficile et de transition dans la réforme en marche de l’institution, ma première année en tant que président de la Biennale, une année marquée par son grand professionnalisme pour donner une envergure internationale à la Biennale et qui, malgré les contraintes de l’époque, a donné un cru de grande qualité», a voulu souligner dès ce 29 avril, le président Paolo Baratta. Commissaire invité, Germano Celant avait déjà organisé l’exposition Arte & Ambiente dans le Pavillon italien de la 37e Biennale de Venise en 1976. Une exposition qui «par son occupation de l’espace et son ambiance, parties intégrantes de l’oeuvre» a marqué les Annales à Venise. «Figure neuve» qui a «donné aux curators une place déterminante, celle de vrais protagonistes contemporains», il a su «allier une culture historique edt une sensibilité particulière». Et Paolo Baratta de conclure: «C’est une grande perte pour la culture italienne».
Le producteur vénitien Roberto Cicutto qui va remplacer Paolo Baratta pour les Biennales d’art et d’architecture à Venise des quatre années à venir, a salué la mémoire d’un «commissaire d’exposition qui, après avoir été l’inventeur de l’Arte povera, est devenu une personnalité des plus influentes du monde de l’art».
La Fondation Prada, enfin, qui l’avait nommé «Superintendant scientifique» en 2015, rappelle que Germano Celant a conçu et dirigé depuis 1995 plus de 40 projets, du solo show de l’artiste américain Michael Heizer en 1996 à la rétrospective Kounellis en 2019. «Nous sommes profondément tristes de la perte d’un ami et d’un compagnon de route», ont déclaré ensemble les présidents de la Fondation Prada, Miuccia Prada et Patrizio Bertelli. «Germano Celant était une figure centrale dans le processus d’apprentissage et de recherche que l’art représente pour nous depuis nos débuts. Les nombreuses expériences, les nombreux échanges que nous avons partagés au fil des ans nous ont aidés à repenser le sens de la culture au temps présent. Curiosité intellectuelle, respect du travail des artistes, sérieux de sa pratique curatoriale, tout cela sont des leçons que nous tenons pour essentielles pour les plus jeunes générations».

Une grande tristesse ……en ce moment le monde de l’art est touché en plein cœur par ce virus 😱😱
(Article du journal « Le Figaro  » )

bouguereau dit: à

va donc tla carrer dans l’fion ta boite raclure de keupu

bouguereau dit: à

Mort de Germano Celant, l’inventeur de l’Arte Povera

pépèpe..’he coined dze word’ comme ils disent les angliches..sapré engliche..nickel or gold one?

William Legrand dit: à

ça y est : raclure de keupu… la millième, enfin !

rose dit: à

bouguereau dit: à
« J’envisage aussi de jeter mes sacs d’ordure par le balcon

les cadaves […] »

Mais quel couillon tu fais ! Jamais tu déroges ?
C’est chez moi. Tu voudrais que je me plante du verre dans un pied ?

Les bouteilles en plastique. Le lait, s’il n’est pas cru (en sachet alors) et les bouteilles de San Pellegrino.

Enfin. Je te signale que ça t’arrive d’en rater une. Tu as dû te retenir à deux mains. Y lertre les pieds aussi.

Y avait la clé de voûte et la clé à pipes.
Comme quoi tu sais t’arrêter net.
Certes faut la motiv.
La voisine du troisième peut-être ?

Quoique, sa femme a 23 ans de moins que lui et il baise gentiment avec une de quinze ans de plus. Les hommes, un mystère insondable. Du moment qu’ils sont libres, admirés et qu’ils ne font que ce qui leur convient.

Pas de chèvre, non pas de chèvre.
Toi tu aurais bien voulu une chèvre. Et qu’elle te fasse des petits.
Mais macache, pas de chèvre, j’ai dit.

Pat V dit: à

bouguereau dit: à

Mort de Germano Celant, l’inventeur de l’Arte Povera

Vous ne devriez pas vous arrêter à la première phrase de l’article, le boug…

AnTo..... dit: à

bougroq : « j’envisage de me jeter avec les ordures par mon balcon… comme JiCé et sa naine vérolée »

christiane dit: à

La nuit France Culture « Jean Giono » (3 heures…) 1995.
On y entend longuement Jean Giono et ceux qui l’ont connu… On y entend aussi de prestigieux journalistes et écrivains.

https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/apres-midi-special-jean-giono-giono-aurait-cent-ans-1ere-diffusion-22041995

Avec Jean Dutourd, Pierre Magnan, Pierre Bergé, Hélène Martin, Jean Carrière, Jérôme Leroy, Pierre Citron, Sylvie Giono…

Une plongée dans ses romans, sa vie, son écriture (longuement, dont l’emploi de la parenthèse !), sa pensée (extraits de son journal, de lettres), ses paysages. Un retour sur la période du Cantadour, période d’engagement aussi généreux qu’utopique, sa générosité donquichottesque. Son combat contre la guerre. (La Première Guerre mondiale qui avait été pour Giono, mobilisé, un choc terrible et déclenchement de la seconde en septembre 1939 qui va être pour lui un ébranlement encore pire.) Évoqués aussi, les deux emprisonnements successifs et parfaitement contradictoires de l’écrivain en 1939 et en 1944…
Ce «misérable tas de petits secrets» qu’est toujours, selon Malraux, la biographie d’un artiste…
Est bien analysée, aussi, la transformation de ses récits après ces années amères.
Il fut alors inspiré par la part obscure, négative, monstrueuse des hommes, porteurs du mal : Un roi sans divertissement, Noé, L’Iris de Suse… Théâtre de la cruauté… Vision négative de cette génération d’après-guerre, condamnée à un radical ennui. L’ironie y traduira cette condition tragique de l’homme. Un constat de plus en plus amer. Giono se rapprochera d’un théâtre absurde.
Proche du billet de Passou, je me demande s’il est juste de déduire les idées politiques et idéologiques de Giono à partir de celles de certains de ses admirateurs (Pétainistes et nazis), de les confondre avec son pacifisme farouche ou de les chercher vainement dans ses romans.
Une traversée de désert comme le dit Jan Dutourd dans cette émission.
J’aime me souvenir de la célébration d’un monde cosmique et naturel, des gens proches de la nature dans ses romans d’avant guerre.
Cette longue nuit « France Culture » y parvient.
Dans Jean le Bleu (1932), Giono pressentit comment la littérature fera échapper le héros, son double, à l’ennui.
Son monde intérieur habité par Homère, les tragiques grecs, la Bible, Shakespeare, ­Pascal (« un homme plein de misère »…).
Un monde mythique, tragique blotti au pied de la montagne de Lure ou sur les plateaux de Haute-Provence, où il créa un pays imaginaire, battu de vent et d’orages où passe « L’Homme qui plantait des arbresé…

christiane dit: à

Merci, Pat V, pour cet article du « Figaro » concernant au-delà de la mort ce que fut Germano Celant pour le monde des arts.

bouguereau dit: à

Vous ne devriez pas vous arrêter à la première phrase de l’article, le boug…

j’aime..mais lire christo passant d’emballage ‘modeste’ à maestro de la commande..ce qu’il fut..mais ‘povéra’..ça me rappelle un trés long pensum du gros léon sur les bourgeois et le sang du christ..peut on encore aimer sans se moquer?..bonne ‘épreuve’ postmodern

bouguereau dit: à

Merci, Pat V, pour cet article du « Figaro »

j vais pas te remercier pour ses commentaires papat..on a les mêmes ici..en ‘mieux’ même quelquefois

rose dit: à

DHH, Marie Sasseur, Marc Court,

« La réponse, qui refuse de prendre en compte cette réalité des faits, au motif qu’ils essentialisent et réduisent des oeuvres , une postérité, -et d’ailleurs avec les exemples choisis, pas que litteraire- à des considérations ,vis à vis des Juifs. Mais sa réponse est formelle et se garde bien de considérer le fond: ces personnalités, de par leur position ont contribué peu ou prou, en privé ou en public, à stigmatiser une identité ethnique et religieuse, véhiculant des clichés populaires , haineux, jaloux, meprisant, comme un acquis culturel. »

Ai lu tous vos écrits.
Ai eu, lointainement un pote de boulot instituteur. J’ai pensé à lui il y a trois jours à cause des morilles (avril). Un pote lointain, que je ne regardais guère mais je savais qu’il savait( tous les coins aux morilles avec son meilleur ami.

Un jour, cela m’a marqué et vos récits me remettent ce moment en mémoire, lors d’un carnaval scolaire, Olivier F. s’était déguisé de drôle de manière.
Exactement de la façon décrite par un des textes de DHH. Grand mateau ample de veloirs rouge sang, toque rabattue sur le front.
D’un coup, d’un seul, son nez busqué est apparu prégnant.
À l’époque, j’étais jeune, jolie et passablement stupide, il m’en a fallu des vergers dont ceux de Murs, pour commencer à desciller mes oeillères, je n’avais pas compris ni le sens ni l’intérêt de ce déguisement.
En questionnant, je l’ai appris ensuite, il était juif.
Il se représentait dans -pile-poil dans- le poncif du juif marchand et usurier.

Je ne savais pas, comme d’hab., qu’il était juif. Manque de pot, il était pingre et les multiples coins aux morilles, lui et son pote qui ramassaient des tonnes de morilles, n’en donnaient pas un à quiconque.

C’est drôle de se déguiser dans un costume qui dit de toi.

bouguereau dit: à

ça y est : raclure de keupu… la millième, enfin !

..ta boite de maquro dédé

christiane dit: à

Trouvé sur le blog de Raymond ces quelques lignes d’un de ses poèmes :

« […]j’ai encore à l’oreille les grincements
des gonds de la serrure et des corps
les graviers basse continue du temps
au fait où crissaient-ils
maisons saisons ont été traversées
de mes mots de mes pas de mes mains
parfois les persiennes paupières battaient
soir et matin
le monde était loin nous étions protégés
et du fond du salon je rêvai mille autres vies
désormais l’épidémie s’enflamme
d’ennemis invisibles […] »

JiCé..... dit: à

J’adore les naines ! Dieu les a faite pratiques, d’une hauteur de vue certaine, et solides sur leurs pattes courtes. Courageuses. monstrueuses.

Et fières ! La preuve ? elles font les pipes, debout, elles….

bouguereau dit: à

À l’époque, j’étais jeune, jolie et passablement stupide

mettons t’étais bonne..mais tu crois qule sac a dos des ans t’aurais donné la bosse..des maths ou quelquechose j’veux dire attation rosy..qu’est ce tu mfais pas dire

bouguereau dit: à

elles font les pipes, debout, elles….

ouyam il connait hune bonne histoire juive ou la naine elle a même une tête plate..pilou pour poser la bière..cachère attation la bière..allez dédéballe

rose dit: à

Pablo75 dit: à
« Il y a beaucoup de vidéos de Trudelies Leonhardt sur Youtube, mais aucune jouant Bach.

Son frère l’aurait enlevé l’envie? »
Ne le sais pas.
Nénamoins, lorsqu’elle parle, ce n’est guère d’elle ; son frère est le sujet central.
La place des garçons dans le coeur des mères.
Les filles sacrifiées.
Consentantes.
En tout cas, moi, je.
Puisque ma soeur avait toute place dans le coeur de mon père.

bouguereau dit: à

En tout cas, moi, je.
Puisque ma soeur avait toute place dans le coeur de mon père.

..pas mal rozy..ça porte..mais attation à la chute..ton heart to dadd!..ton tendron d’achille

et alii dit: à

rose:avec mes excuses:ce vetementjuif a un nom
− Redingote d’homme ample et descendant jusqu’à mi-mollet. Les portières battent, les valets de pied balourds, en longues lévites, sautent de leurs sièges (A. Daudet, Rois en exil,1879, p. 282).Avant chaque repas, un clergyman âgé (…) se levait, rempli de bonhomie à la fois et de dignité dans sa lévite noire (Bourget, Ét. angl.,1888, p. 152).Il était si laid, vêtu d’une grande lévite grise, d’où sortait la frange du pantalon jaune (Jouhandeau, M. Godeau,1926, p. 127):
De vieux juifs, comme on n’en rencontre qu’à Bydgoszcz, Zlatana ou Milowek, se faufilent le soir entre les livres. On s’étonne de les voir à Paris, vêtus de touloupes qui balayent le sol, le favori roulé, le cheveu huileux, la main tremblante (…). Affairés et rêveurs, ils vont et viennent dans la boue du ghetto, coiffés de petites toques à courte visière, enveloppés, enhaillonnés de longues redingotes aile de corbeau, de lévites funèbres. Fargue, Piéton Paris,1939, p. 101.− Redingote d’homme ample et descendant jusqu’à mi-mollet. Les portières battent, les valets de pied balourds, en longues lévites, sautent de leurs sièges (A. Daudet, Rois en exil,1879, p. 282).Avant chaque repas, un clergyman âgé (…) se levait, rempli de bonhomie à la fois et de dignité dans sa lévite noire (Bourget, Ét. angl.,1888, p. 152).Il était si laid, vêtu d’une grande lévite grise, d’où sortait la frange du pantalon jaune (Jouhandeau, M. Godeau,1926, p. 127):
De vieux juifs, comme on n’en rencontre qu’à Bydgoszcz, Zlatana ou Milowek, se faufilent le soir entre les livres. On s’étonne de les voir à Paris, vêtus de touloupes qui balayent le sol, le favori roulé, le cheveu huileux, la main tremblante (…). Affairés et rêveurs, ils vont et viennent dans la boue du ghetto, coiffés de petites toques à courte visière, enveloppés, enhaillonnés de longues redingotes aile de corbeau, de lévites funèbres. Fargue, Piéton Paris,1939, p. 101.− Redingote d’homme ample et descendant jusqu’à mi-mollet. Les portières battent, les valets de pied balourds, en longues lévites, sautent de leurs sièges (A. Daudet, Rois en exil,1879, p. 282).Avant chaque repas, un clergyman âgé (…) se levait, rempli de bonhomie à la fois et de dignité dans sa lévite noire (Bourget, Ét. angl.,1888, p. 152).Il était si laid, vêtu d’une grande lévite grise, d’où sortait la frange du pantalon jaune (Jouhandeau, M. Godeau,1926, p. 127):
De vieux juifs, comme on n’en rencontre qu’à Bydgoszcz, Zlatana ou Milowek, se faufilent le soir entre les livres. On s’étonne de les voir à Paris, vêtus de touloupes qui balayent le sol, le favori roulé, le cheveu huileux, la main tremblante (…). Affairés et rêveurs, ils vont et viennent dans la boue du ghetto, coiffés de petites toques à courte visière, enveloppés, enhaillonnés de longues redingotes aile de corbeau, de lévites funèbres. Fargue, Piéton Paris,1939, p. 101.
cnrtl
je ne veux plus rien inscrire sur ce blog :je ne harcèle personne et je crois que l’on aurait pu mettre des images d’art pauvre

D. dit: à

bouguereau dit: à

ça y est : raclure de keupu… la millième, enfin !

..ta boite de maquro dédé

Je vais te la dédicacer, la mettre sous cloche et te l’offrir, Bouguereau. c’est de l’art conceptuel. Période erdélienne.

Janssen J-J dit: à

Excellent… cette exhumation de la thèse de RC, toujours d’actulaité. Je l’avais sous le coude depuis longtemps mais pas eu le temps de la lire, juste l’avais-je feuilletée pour plus tard. Je vais m’apprêter à la lire intégralement aujourd’hui, vu qu’il pleut. En effet, je n’ai pas toujours compris certains vices de forme dans les contrats synallagmatiques, depuis mes cours de droit commercial plutôt que civil, et depuis longtemps, je voulais approfondir la question. Qu’en avez-vous pensé, AMS, de cette thèse ? Je crois pouvoir vous dire que l’un des suffragants, le grand juriste René Capitant, avait émis quelques doutes à l’égard des audaces de l’impétrant, à une époque où il ne fallait certainement pas se faire remarquer en matière de doctrine sur les contrats.
Je vous invite à en parler à P.A., car nous sommes parfaitement en plein coeur du sujet, Barbara ! Merci pour tous.tes,
Bonne journée.

et alii dit: à

ayant oublié de signaler dans le vetement :caftan
vous trouverez textes et images sur la toile
bonne journée

renato dit: à

« … la mettre sous cloche et te l’offrir… »

Si vous voulez que la chose ait un sens, D., il faut pêcher le maquro, le préparer et le mettre en boîte — boîte qui sera conçue et fabriquée spécialement pour ce maquro, aussi que l’étiquette — intitulé —.

Jazzi dit: à

rectifions momentanément la liste établie par Pablo75 et amendée par Soleil vert :

« Il y a beaucoup d’écrivains complétement fermés à la musique : Kafka, Freud, Rilke, Borges, Nabokov, Sartre, Unamuno… »

L’intérêt est de savoir qui, mais surtout pourquoi ?

« têtes trop pleine » dit rose. Ce qui est commun en effet aux auteurs cités, c’est une certaine cérébralité, sinon une cérébralité certaine !

Jazzi dit: à

« Puisque ma soeur avait toute place dans le coeur de mon père. »

Et quelle place pour votre frère dans le coeur de votre mère, rose ?
Que vous restait-il ?

raymond dit: à

Rose
Oui pour tous ceux cités par Jazzi c’est tout un: ils se méfient d’instinct du non contrôle de cet art spécial. Le rêve emballant semble les angoisser. Et pourtant ils y pensent sans arrêt lorsqu’ils écrivent. Le rythme de certaines phrases de Kafka donnent le vertige (il semble devoir ici de son propre aveu bien des choses à Kleist; fameuses premières phrases concises et vitaminées!!)

Christiane : merci de cette citation… vous êtes tellement attentive !

Chaloux dit: à

Je trouve les extraits de DHH très intéressants et j’aimerais pour ma part qu’elle continue à nous en faire part.
Je lirai ce qui concerne la famille L. un peu plus tard.

Chaloux dit: à

Pour la musique, Sartre ça m’étonnerait, il appartient à la cohorte des écrivains pianistes.

raymond dit: à

Jazzi
Avec Sartre c’est plus compliqué. Il jouait très bien du piano. Chopin qu’il adorait et dont il ne parle à ma connaissance jamais. Trop abominablement bourgeois à ses yeux, un truc comme ça…
Je prends sinon la phrase de Kafka très au sérieux: ma chance mon être non musical… ça lui libère des espaces personnels, il n’est pas accablé par la sentimentalité (il est déjà assez accablé par le reste…).
Voir aussi ce qu’en dit Musil à travers un couple amoureux fusionnel qui joue des pièces pour piano à quatre mains. Ulrich est très sévère.

Jazzi dit: à

Raymond, pardon, pas Soleil vert.

« Le rêve emballant semble les angoisser. »

Rêveur par nature, je perçois la musique comme un danger : un gouffre illimité où je pourrais me perdre sans retour possible à la réalité. Plus sûrement qu’avec la littérature ou le cinéma…

Jazzi dit: à

Oui, pour Sartre j’ai émis une réserve. Il en parlait très bien sur ses derniers jours. Et il me semble en effet, dans Les Mots, qu’il raconte qu’il jouait du piano avec sa mère.

Marie Sasseur dit: à

#les multiples coins aux morilles, lui et son pote qui ramassaient des tonnes de morilles, n’en donnaient pas un à quiconque.

Ca c’est aussi ma religion, et celle des ramasseurs de morilles, un truc à se damner.

Ne se consomment qu’entre amis ou personnes à qui on veut faire plaisir, et vraiment, en plus , il faut qu’ils aient prouvé qu’ils aimaient ça.

Jazzi dit: à

Etonnant cette attitude hiératique de Sartre au piano, Chaloux, lui habituellement dévoré de tics nerveux !

Pablo75 dit: à

Les hommes, un mystère insondable. Du moment qu’ils sont libres, admirés et qu’ils ne font que ce qui leur convient.
rose dit:

Cela marche aussi, et même mieux, dans l’autre sens: Les femmes, un mystère insondable. Du moment qu’elles sont libres, admirées et qu’elles ne font que ce qui leur convient.

La place des garçons dans le coeur des mères. Les filles sacrifiées. Consentantes.
rose dit:

Cela veut, donc, dire que le machisme c’est la faute des femmes, des mères. Les filles sacrifiées et consentantes, quand elles ont des garçons et de filles, sacrifient les filles.

Moi j’ai vécu le contraire. On était 4 garçons et le dernier enfant, avec quelques années d’écart par rapport à l’avant-dernier (ou les, plutôt, parce que c’étaient des jumeaux), une fille. Elle avait la meilleure place dans le coeur de mes parents – pour utiliser ton langage de femme. Elle était « la reina de la casa » comme on dit bêtement en Espagne. Elle, elle avait tous les droits, contrairement à nous, les mâles. J’ai donc appris très tôt ce qu’était l’injustice…

Au collège j’avais un copain qui était le dernier de sa fratrie: 6 filles et lui après, arrivé de façon inespérée et miraculeuse avec bien plus d’années d’écart que ma soeur (7-8). C’était le roi absolu de la maison, le type le plus pourri-gâté que j’ai jamais connu (sa famille était riche en plus). Étant par dessus le marché très bon étudiant, il recevait des cadeaux de ses parents ou de ses soeurs presque tous les jours. À 13-14 ans il était un petit mâle autoritaire et prétentieux qui parlait déjà très mal des femmes. « Je fais ce que je veux de mes soeurs », disait-il…

(Clopine, si tu lis ça, pas la peine de me faire un cours sur le féminisme, je suis un convaincu d’avance, j’ai toujours pensé que les femmes sont beaucoup plus intelligentes et douées pour tout que les hommes. Et qu’elles sont bien plus folles, aussi – mais ça, c’est une autre histoire).

hamlet dit: à

« La peste a marqué le début de la corruption de la ville … Personne n’était plus disposé à persévérer dans ce qu’il considérait auparavant comme le bien, car il pensait qu’il pourrait peut-être mourir avant de l’atteindre. » (Thucydide)

Soleil vert dit: à

christiane dit: à
Trouvé sur le blog de Raymond ces quelques lignes d’un de ses poèmes :

Citons chère Christiane l’intégralité de ce bijou :

maisons

je me souviens du jasmin délicat
qui croissait tranquille en ce mai d’élégance lointaine
contre le crépi ocre jaune
nous obéissions au gravier du ruisseau
qui mordait sous nos pas
l’hôte avait laissé la clef sur la porte
et le chemin mon dieu ce chemin
qui menait à la vie hélas quotidienne
il avait fallu songer au présent
laisser au porche rouge de fleurs les rêves
organiser penser futur entrer sortir
j’ai encore à l’oreille les grincements
des gonds de la serrure et des corps
les graviers basse continue du temps
au fait où crissaient-ils
maisons saisons ont été traversées
de mes mots de mes pas de mes mains
parfois les persiennes paupières battaient
soir et matin
le monde était loin nous étions protégés
et du fond du salon je rêvai mille autres vies
désormais l’épidémie s’enflamme
d’ennemis invisibles
alors je chante à tue-tête entre les murs
j’oublie la vilaine folie d’avril
j’attends le joli mai qui souffle au seuil
le priant de faire mourir les poisons de l’air
j’attends aussi qu’il me laisse
– c’est beaucoup demander –
respirer le parfum du jasmin
qui va s’élever sur l’échine du mur
ami gorgé de mon passé
invisible et suffocant de finesse

Pat V dit: à

christiane dit: à

Merci, Pat V, pour cet article du « Figaro » concernant au-delà de la mort ce que fut Germano Celant pour le monde des arts.

Bon, on peut être plus que circonspect envers « le monde des arts »,( est-il l’art dans le monde?) comme vous l’écrivez, christiane, surtout avec les références de J. Sans et J.J. Aillagon.
le 30 04 2020 à 11 h 16

Jazzi dit: à

Et Marguerite Yourcenar, Chaloux. Je n’ai pas le souvenir de l’avoir beaucoup entendu parler de musique ?

« La musique m’a toujours paru à la fois un spécifique et une fête. »
L’Œuvre au Noir, p.153

William Legrand dit: à

« bougros, c’est de l’art conceptuel »… comme le cochon que tu es, Gaga avachi partout

AnTo..... dit: à

et ta Yourcenar, Chaloux, il a fait le tour de France ?

bouguereau dit: à

j’ai encore à l’oreille les grincements
des gonds de la serrure et des corps
les graviers basse continue du temps
au fait où crissaient-ils

mino je faisais un peu d’argent a en étaler autour des maisons bourgeoises du coin..posé exactement pour cette raison raymond..hentendre le visiteur..décourager surtout l’himportun..comme quoi les sons sont amis ou enemis

Jacques Drillon dit: à

@Jazzi
« Etonnant cette attitude hiératique de Sartre au piano, Chaloux, lui habituellement dévoré de tics nerveux ! »

C’est l’effet produit par les lunettes de presbyte, à double foyer. Lire une partition force à lever la tête, pour employer la partie basse des verres.

Pablo75 dit: à

Pour la musique, Sartre ça m’étonnerait, il appartient à la cohorte des écrivains pianistes.
Chaloux dit:

Je retire alors Sartre de ma liste. J’ai pourtant une citation de quelqu’un de très mélomane qui le connaissait et qui le disait (dans un Journal, je crois – Julien Green?). Il faudrait que je la trouve dans mes dizaines de fichiers de citations…

Il faut que je trouve aussi la liste d’écrivains en question, qui avait une vingtaine de noms.

bouguereau dit: à

Ne se consomment qu’entre amis ou personnes à qui on veut faire plaisir, et vraiment, en plus , il faut qu’ils aient prouvé qu’ils aimaient ça

c’est hun peu oxymorique tèrezoune..jai eu la chance du contraire..tout môme..une veuve de bzançon, voisine, bonne travailleuse nouvbelle arrivée, qui nous avait invité a manger ‘une croute aux morilles’ en revnant dses anciens..jai encore à l’oreille comment cet hintitulé avait sonné grotesque à nos noreilles..rien n’est simple tèrezoune

bouguereau dit: à

C’est l’effet produit par les lunettes de presbyte, à double foyer. Lire une partition force à lever la tête, pour employer la partie basse des verres

c’est comme les coups dpieds au cul que reçoit mon larbin..quelquefois ça lui donne des airs davoir servi a la buvette de pleyel msieu drillion

William Legrand dit: à

Gaga bougros tient la forme, après la raclure keupu revoilà tèrezoune, ça radote ça radote, bientôt renfield et goering, allez l’avachi, du courage

Pablo75 dit: à

Oui pour tous ceux cités par Jazzi c’est tout un: ils se méfient d’instinct du non contrôle de cet art spécial. Le rêve emballant semble les angoisser.
raymond dit

C’est exactement ce que dit quelque part Valéry, en racontant qu’il a arrêté d’aller au concert parce qu’il avait la très désagréable impression d’y perdre le contrôle de soi-même (ou c’est Mallarmé qui a raconté cela? Ou Valéry en parlant des concerts auxquels il allait avec Mallarmé?)

Chaloux dit: à

Grace Frick, la compagne de Yourcenar était pianiste. Dans les carnets (Sources II, je crois), Yourcenar dit jouer un Bach dans une version simplifiée. Sur les photos, on voit un petit piano américain dans le salon, qu’elle a vendu après la mort de Grâce. Elle détestait la voix de soprano.

Pour Sartre, peut-être les lunettes, mais aussi la rythmique de la main gauche de ce nocturne qui impose de compter. Sartre compte…

Jazzi dit: à

Avis à la population erdélienne.

« J’ai toujours aimé aller à la rencontre des écrivains. Éprouver ce bonheur discret est aussi une manière de dire qu’on a autant le goût des autres que celui des livres. »
Pierre Assouline dans son Dictionnaire amoureux des écrivains et de la littérature.
@EditionsPlon

bouguereau dit: à

La musique m’a toujours paru à la fois un spécifique et une fête

chirac a bien dit qui y’avait des champignons spèces..quentrami pis tout..mais y préférait la corona cte glandu..lui il l’aimait la musique baroz..beaucoup

bouguereau dit: à

C’est exactement ce que dit quelque part Valéry

faut qutu relises valery pédro..ty a rien de rien pigé..’laisser glander les porcs’..mémorise

Lucienne dit: à

bougros n’ose pas parler de mon blog, il en a la grosse trouille

Pablo75 dit: à

Mon « injustice » à l’égard de la Musique vient peut être du sentiment qu’une telle puissance est capable de faire vivre jusqu’à l’absurde.
(Valéry. Rhumbs)

Jazzi dit: à

J’ai entendu dire le contraire sur Chirac, le boug : complètement hermétique !

bouguereau dit: à

« J’ai toujours aimé aller à la rencontre des écrivains. Éprouver ce bonheur discret est aussi une manière de dire qu’on a autant le goût des autres que celui des livres. »

sapré lassouline..des cailloux qui crissent..des gonds..sauf havec ce salopiot de godard qu’il dirait dirphiloo..les cinéastes c’est des enculé baroz..sil osait

bouguereau dit: à

complètement hermétique !

..mieux..comment dire..homérique baroz!

Chaloux dit: à

Mitterrand n’aimait pas la musique.

Pablo75 dit: à

Astor Piazzolla – Double concerto pour guitare, bandonéon et orchestre à cordes

Yamandu Costa & Richard Galliano

Orchestre de Paris dirigée par Alondra de la Parra

Philarmonie de Paris, 2015

https://www.youtube.com/watch?v=Un9sXWWuChU

bouguereau dit: à

décidément t’étais pas dans les ptis papiers baroz..chirac talonnait dans le gravillon baroz..tous les gonds grincaient comme dans shakespeare a s’en déboiter..il entrait et disait ‘pas mon royaume pour une corona mon couillon..mais pour 2 peut être’

Pablo75 dit: à

…dirigé… (en espagnol una orquesta)

Chaloux dit: à

Les musiques de hommes.

Je me souviens de la première diffusion (83 ou 84)-plusieurs épisodes dans la même journée que j’avais enregistrés les uns à la suite des autres.

La grande Marguerite voyait large.

renato dit: à

L’homme ne vit pas seulement de pain. C’est vrai le pain est plus agréable avec quelques tranche de jambon ou deux œufs au plat ou quelques écailles de parmesan — moi, j’aime beaucoup avec un trait d’huile d’olive et une pencée de sel.

Jazzi dit: à

renato pense quand on le pince !

Marguerite semble aimer la musique de manière ethnologique, Chaloux !

Pablo75 dit: à

L’homme ne vit pas seulement de pain. C’est vrai le pain est plus agréable avec quelques tranche de jambon ou deux œufs au plat ou quelques écailles de parmesan — moi, j’aime beaucoup avec un trait d’huile d’olive et une pincée de sel.
renato dit:

Du pain grillé frotté d’ail avec une fine tranche de tomate, huile d’olive et sel: manjar de dioses.

Jazzi dit: à

Sartre était plus classique :

« Sartre était un grand mélomane. C’était un excellent pianiste amateur et il avait une belle voix de baryton. Quand il était enfant, il aimait écouter sa mère jouer du piano. Il se prenait parfois pour un acteur de cinéma muet : « Je décidai de perdre la parole et de vivre en musique. J’en avais l’occasion chaque soir vers cinq heures. Ma mère m’avait fait goûter, elle avait mis le dîner en train, donné les derniers conseils à la bonne ; elle s’asseyait au piano et jouait les Ballades de Chopin, une Sonate de Schumann, les variations symphoniques de Franck, parfois, sur ma demande, l’ouverture de La Grotte de Fingal. Je me glissais dans le bureau ; il y faisait déjà sombre, deux bougies brûlaient au piano… La pénombre me servait, je saisissais la règle de mon grand-père, c’était ma rapière, son coupe-papier, c’était ma dague, je devenais sur-le-champ l’image place d’un mousquetaire. La Fantaisie-Impromptu se substituait à mon âme, elle m’habitait, me donnait un passé inconnu, un avenir fulgurant et mortel, etc… » »
https://www.rtbf.be/musiq3/emissions/detail_a-portee-de-mots/accueil/article_jean-paul-sartre-et-la-musique?id=9404871&programId=8546

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