Régis Debray veut être avec Chateaubriand ou rien
Tout écrivain engagé dans les affaires de la Cité devrait un jour ou l’autre sacrifier à cet exercice : le recueil de ses textes divers et variés. C’est un genre en soi ; il vaut ce que vaut la curiosité de l’auteur, sa disposition à l’autocritique lorsque ses anciens écrits exhumés laissent apparaître des contradictions par rapport à son évolution, et la capacité de résistance de ses textes à l’érosion du temps. Au-delà de l’intérêt que présentent pour eux-mêmes ces articles, conférences, préfaces dispersés en des lieux les plus improbables, ils offrent en supplément le plus subtil des autoportraits. Inutile de creuser profond dans la mise en abyme pour découvrir celui de Régis Debray dans Modernes catacombes (309 pages, 21 euros, Gallimard). Le choix même l’engage. On ne compose pas un bouquet innocemment. Il sait que son florilège renverra un reflet de son état d’esprit actuel dès la lecture de la table des matières. Voyons voir : des écrivains conspués ou admirés, des journalistes fraternels, des gens de théâtre, des grands hommes. On sait où l’on met les pieds à défaut de savoir où l’on va. Car on a beau le lire et l’écouter depuis longtemps, on devine qu’il y aura des surprises.
A la différence de l’essayiste Jean Clair et de quelques autres, Régis Debray a la nostalgie allègre, vive, mordante. Sa chevauchée des terres imprimées est menée en avant, calme et droit. On ne sent jamais pointer la mélancolie et son cortège de noirceurs derrières ses regrets. Juste l’intense désir de profiter encore des dernières lueurs et des derniers feux d’un ancien régime des idées, des Lettres, de la conversation, qui serait sur le point de disparaître à jamais. Comme c’est porté par un style plein de panache, pour une fois à peu près débarrassé d’un goût de la formule qui avait jadis le défaut d’obscurcir son propos, on goûte avec un plaisir sans mélanges son lyrisme romantique – même s’il reste toujours quelque chose dans un coin de page de son admiration pour « les ivresses formulaires » de Flaubert. Qu’il éreinte Philippe Sollers, « conformiste transgressif », en David Hockney de la littérature ; qu’il exécute Sartre pour son guignol de Nekrassov ; qu’il accable en BHL le « bouffon symptomal et de mauvais augure » ; qu’il loue en Michel Foucault son « intelligence sensorielle des textes » ; qu’il exalte le halètement prophétique d’un Malraux – il est égal dans ses emportements. Ceux d’un littéraire absolu, fût-il de formation philosophique, pointu d’intelligence, raffiné de culture.
Debray est resté jusqu’à ce jour un normalien. Non pas un ancien élève de l’Ecole mais un élève toujours actif et militant, péguyste croyant et pratiquant. Chateaubriand, campé en accoucheur du sentiment de l’Histoire, n’en est pas moins la figure tutélaire de ces Modernes catacombes, titre en forme d’oxymore qui donne au recueil un côté lugubre qui ne convient pas à son éclat. Une gravure représentant son tombeau sur l’île du Grand-Bé, tirée d’un numéro de juillet 1848 de L’Illustration, figure en frontispice dès le début (comment oublier sa volonté :« Point d’inscription, ni nom, ni date, la croix dira que l’homme reposant à ses pieds était un chrétien : cela suffira à ma mémoire »). On retrouve le vicomte à la page suivante dans l’épigraphe, parfaitement choisie car elle est vraiment le chevau-léger du recueil :
« Pourquoi ai-je survécu au siècle et aux hommes à qui j’appartenais par la date de ma vie ? Pourquoi ne suis-je pas tombé avec mes contemporains, les derniers d’une race épuisée ? Pourquoi suis-je demeuré seul à chercher leurs os dans les ténèbres et la poussière d’une catacombe remplie ? Je me décourage de durer ».
Si après cela on ne se précipite pas sur les Mémoires d’outre-tombe, c’est qu’on n’a pas de cœur ni de mémoire. Tout Debray est déjà là. Son partage de eaux, il l’effectue entre ceux qui ont entendu parler à l’école des dactyles et des spondées, et ceux qui éclatent de rire sans raison au seul énoncé de ces animaux bizarres. A quoi ressemble son autoportrait entre les lignes, étant entendu que l’on ne parle jamais aussi bien de soi qu’en prétendant parler des autres ? Un homme de paroles et de plume écartelé entre ses statuts d’intellectuel qui explique et d’écrivain qui incarne. Un bonhomme complexe qui ne fait pas bon ménage avec lui-même, se méfie autant du mythologue Freud que du mystificateur Lacan. Trop discret et trop effacé pour supporter l’étalage de mézigue que supposent les journaux intimes. Assez lucide pour critiquer le media circus auquel il se prête comme tant d’écrivains (interviews, dédicaces, émissions, conférences et compagnie) et les risques que cette complaisance à l’air du temps implique : « En se faisant reluire, on se désoeuvre ». Il tient que les classiques mettent le feu au lac davantage que les avant-gardistes. Il se poste sur le front parmi les derniers des Abencérage prêts à faire rempart de leur corps face aux offensives des nouveaux Américains. Une fois n’est pas coutume, Internet, dont le fonctionnement lui est si barbare qu’il l’effraie, est à peu près épargné ; mais pas Sciences Po désigne comme une fabrique à abêtir (passons).
Au fond, il n’est pas si éloigné de Marc Fumaroli qu’il présente comme « un réactionnaire de progrès », encore que Debray s’évoque comme un Républicain bon teint et un jacobin de cœur qui ne renie rien de son aversion pour l’empire américain. L’un et l’autre ne sont pas loin de penser qu’au triomphe de l’instant correspond un naufrage des humanités, lequel sonne curieusement comme un « naufrage de l’humanité » ce qui est légèrement exagéré. Au fond, il ne doit pas être très à l’aise dans notre société dès lors qu’il la tient pour une maison de commerce et de verre ; disons qu’il lui manque d’avoir fait un tour à l’intérieur pour comprendre qu’avant l’existence des réseaux sociaux, nos contemporains savaient déjà très bien veiller sur leur marionnette, mais avec d’autres moyens.
« Ce n’est pas notre faute si un sentiment saugrenu nous visite plus que de raison : celui du débiteur indélicat qui ne se pardonne pas de n’avoir pas payé sa dette » écrit-il en un tremblé coupable. Il faut lire ce recueil de portraits, façonnés à la plume sergent-major et relus vent debout, comme une brillante et chaleureuse reconnaissance de dettes. Au-delà d’un Ce-que-je-dois de De Gaulle à Gracq, qui fait de l’humilité vraie une vertu sans détour, on y perçoit l’écho pathétique des adieux à un monde qui s’en va, persuadé d’emporter avec lui l’héritage du Vicomte. Il ne tient qu’à nous de le démentir.
(« Tombe de Chateaubriand sur l’ilôt du Grand Bé, dans la rade de saint-Malo, face à la mer, auquel on ne peut accéder à pied que lorsque la mer se retire » photo D.R.; « Malraux s’expose » photo Gisèle Freund)
1 133 Réponses pour Régis Debray veut être avec Chateaubriand ou rien
Ben voilà, Jacounet, vous allez lancer la mode cul-nu-et-lunettes-noires.
Quelqu’un doit usurper mon adresse de courriel puisque je passe ici avec une autre et non la mienne!
@bouguero dit: 31 janvier 2013 à 15 h 06 min
toi t’as paz(comme la paz) compris qu’il est souvent plus facile de foutre le camp que de comédier avec les jeanfoutre de Lacan
t’es pas un littérarie absolu non plus , t’es même p^lus près de moins que rien que de vaurien à tirer des bords de rien en rien
dis-lui donc toi au sieur Passouline que tu es au-delà de tout le transclichysme allenicole
Je ne suis pas Daaphnée !
..ma mère..tu va dans le garage tu démonte un amortisseur de ton ami 6 et t’essaye de lenfiler..si tarrive c’est que t’es vontraube..épicétou..smpt pq et cgt..
15.17, vous n’êtes pas très drôle.
Propret, mais pas très drôle.
Daaphnée dit: 31 janvier 2013 à 15 h 19 min
lunettes-noires
« Je vois pas ses yeux et ça m’énerve » (Renaud Séchan)…
Oui, mais alors c’est la porte ouverte à toutes les usurpations de pseudo, il n’y a plus de contrôle possible.
..la videoscapscule ça t’a pa suffi? tu deviens gourmant, ma mère..
@si vous n’arrivez pas à poster plus vitre
postez vingt doses avec W
dis-lui donc toi au sieur Passouline que tu es au-delà de tout le transclichysme allenicole (HR)
Mais il le lui a dit et répété.
ça c’est pour voir l’adresse persoreplay@gmail.com
Wow ! tu écrit n’importe quoi et ça passe !
Notre association n’aime pas beaucoup vos allusions, Hildenstein.
tu parles d’un service !
j’ai sur toi un effet bénéfique évident et je n’en tire même pas une crampe hr..ce qui est dans un asile psychiatrique la preuve d’une note exceptionnelle au controle qualité
renato dit: 31 janvier 2013 à 15 h 28 min
Wow ! tu écrit n’importe quoi et ça passe !
C’est comme ça depuis les débuts de la RdL, renato, et pas seulement pour le contenu des posts. J’ai toujours mis n’importe quoi comme adresse mail. Après tout, il est écrit : adresse de contact. Si t’as pas envie d’être contacté, y a aucune raison de donner ta vraie adresse.
Mais peut-être que je suis protégé en tant que transclichyste allenicole. On a des passe-droits.
Mais il le lui a dit et répété.
là, c’est surement névrotique . mais j’ai vu qye gladys swain ((en collaboration avec Marcel Gauchet), Dialogue avec l’insensé, Paris, Gallimard 1994 )est morte à 48 ans
diable…plus de 1000 commentaires. dear passou, vous faites mieux que Libération quand ils citent M. Bergé in utéro.
Cocteau disait d’YSL qu’il était un nigaud à lunettes. Chateaubriand n’a jamais été presbyte, sa postérité s’en ressent.
Daaphnée on pourrait refaire un remake d’Adam et Eve et envoyer la photo à ML, ça lui ferait tellement plaisir !
(Mais qui de nous deux fesse l’autre ?)
Si t’as pas envie d’être contacté
..ça c’est pour faire accroire que t’as des bonnet b
Par contre avec une bonne adresse nada, ça passe pas ! faut pas chercher à comprendre.
gladys swain ((en collaboration avec Marcel Gauchet), est morte à 48 ans
Pauvre Marcel. Il avait quel âge, lui ?
Au bout d’un certain temps, ça repasse, renato !
sa postérité s’en ressent
il y a le steak quand même..un debray je vois pas bien ce que ça pourrait être
volà les dates
Gladys Swain (1945 – 1993)
le dialogue est donc sorti après sa mort !
Faudrait connaître les critères du robot, ça donnerait quelques bonnes pages à la manière de Cortázar.
le dialogue est donc sorti après sa mort !
Ah, ça, y a des fossoyeurs persuasifs. Et bavards.
Mais peut-être que je suis protégé en tant que transclichyste allenicole. On a des passe-droits.
..t’a droit à une passe gratos, après faut raquer..fée pas comme si tu savai pas
>i point sur le i
Marcel Gauchet, né en 1946 à Poilley (Manche), .
les critères du robot
..y’a un coup je tencule un coup jte nique..vdqs
C’est une belle démonstration de l’emprise du faux sur le réel (virtuel est une illusion que les gens cultivent pour justifier leur bêtise cachée sous un masque : le pseudo)
né en 1946 à Poil
Comme tout le monde.
(Mais qui de nous deux fesse l’autre ?)Barozzi 31 janvier 2013 à 15 h 37 min.
La Daaph, bien sûr, tellement masculine!
leur bêtise cachée sous un masque : le pseudo
oh, en ce qui me concerne, je la cache pas tellement.
Un portrait savoureux, signé par Paul Edel (08 juillet 2011 sur la RDL) :
« le médiologue fantasque et son turban et sa baguette magique revient .. ce voltigeur se faufile partout pour nous avertir, nous prévenir..nous alerter, nous remonter les oreilles,nous descendre le moral.. nous écorcher.. nous tarabuster..nous repeter et saccader qu’il faut faire gaffe..il nous adjure de revenir à des frontières, des vraies.. ‘il faut du gaullisme à l’ancienne..du théatre à la papa vilar.. veut arrêter l’horloge théâtrale..quitter cette cafouilleuse époque.. rejouer gerard Philipe en boucle…et même revenir genre corneille. seneque pur l’apero..il ne cesse de nous dire de faire gaffe. mais gaffe à quoi? il apostrophe, éructe…loue des salles , convoque les candidats aux primaires.. brûle les planches et les fauteuils d’orchestre..tantot clown blanc, tantot zavatta nez rouge ,il nous carbonise de formules….appelle la garde.. .mais pour qui? il nous éclabousse de ses mots rutilants, fievreux un peu giraudoux paniqué….malraux jeté en vrac.. ..il joue du piccolo et de la mandoline auprés des jurés….camelot ou houdini ..il
sort de son chapeau des colombes.. des lapins….écume.. il est un congres d’intellectuels à lui tout seul.. voyant…coquet..symptome: crise réac une ou deux fois par an…. ….on ne sait jamais s’il est requinqué ou expirant.. .mais toujours cascadant.. au milieu de ses poudres et de ses flacons fioles et remèdes pour des maladies qu’on a pas….vous verrez! il va faire la bamboula à la table des goncourt en septembre…vous verrez pour qu’on retrouve le roman humaniste..le vrai..façon années 5O.. balancant par dessus bord les fumistes de l’écriture blanche.. brahmanique il va etre!!..le pique nique chez drouant va devenir sauvage.va mordre des cuisses.. le turban médiologique lui tombera sur les yeux. la transe…il a l’air à la fois fringant et furieux.. il a toujours l’air de se rebiffer..aucun doute il ébranle le plancher culturel parisien,touche le toit du monde ,monte, descend, s’agite, s ‘étrangle, apporte des médicaments à ses admirateurs sur des maladies qu’on ignore.. fait du bazar..fait son tour de piste.. ..Fellini buté.. le voilà qui rejaillit coté Cour lui quo’n croyait au Jardin…. pique sa crise..il essaie de nous persuader que nous les feignasses et les inconscients que tout est foutu, que le festival d’avignon est devenu un nid de glapisseurs.. strident. il fait un barouf pas possible… il afflue de partout.. cet homme- bousculade est tres bien. sans lui on s’ennuierait..et puis il parle, soudain, un français délicat… il est vraiment curieux celui-là. »
les dates communiquées puisque Régis Debray est le neveu du bien connu Debray Ritzen qui partit bille en tête contre la psychanlyse (j’ai souvenir d’un de ses lecteurs qui crut me convaincre en m’offrant un livre de l’oncle de Régis Debray
christiane fait de la retape pour popol dont le blog s’étiole dans les souvenirs à deux balles
8 juillet 2011 elle est allé chercher loin pénélope
Ha ben voilà ça recommence tout le monde fait du Ferdine… Finalement y a que Richard Millet qui fait pas du Ferdine, lui ce serait plutôt du Marcel tellement ça se coince comme des voies ferrées…
Seulement Ferdine n’alignait pas des poncifs…
1038 commentaires
+ 4
Pour 19 commentateurs au total, c’est sûr que ça fait une belle moyenne.
Sachant qu’un troll peut avoir jusqu’à six pseudos (voire beaucoup plus) sous un même billet et en ajoutant le nombre des signataires récurrents fixes, je dénombre vingt-deux auteurs de coms. 1043 divisé par 22 = 47,40. Vu que c’est une moyenne, certains ont dû poster une bonne soixantaine. Moi je dis bravo, c’est du dévouement.
Bravo surtout à ML qui a vraiment payé de sa personne.
Pénélope a beaucoup ri, aussi, en lisant les nombreux post de Dexter sous le même billet : « Régis Debray brocarde à nouveau les intellos » (juillet 2011). C’était à propos de théâtre off à Avignon…
C’est géant ces gens qui arrivent à être nostalgiques de hier…
Et moi qui commence à peine à poster..!
compteur jaune il passera au rouge le jour où il comprendra que les signataires fixes ont d’autres pseudos et trollent à mort. même ceux qui viennent la bouche en coeur avec leur patronyme scintillant utilisent parfois d’autres pseudos.
Je suis étonnée du petit nombre de commentaires ayant traits réellement à Régis Debray et à son ouvrage mis en exergue.
« et trollent à mort »
Non pas, certains mais pas tous,loin s’en faut.
Les signataires récurrents fixes dépassent largement la trentaine (en comptant 1 pour HR,JC, John Brown, bouguereau, renato et quelques autres)
françoise dit: 31 janvier 2013 à 17 h 31 min
Je suis étonnée du petit nombre de commentaires ayant traits réellement à Régis Debray et à son ouvrage mis en exergue.
Poser la question qui tue … c’est malheureusement y répondre rapidement.
Je suis étonnée du petit nombre de commentaires ayant traits réellement à Régis Debray
..détrompe-toi, on a tous pris de la colombienne pour poster..renato itou.
c’est patent.
françoise dit: 31 janvier 2013 à 17 h 31 min
Avec un peu d’attention vous remarqueriez que le nombre de commentaires concernant RD dépassent très largement la centaine, ce qui finalement est plutôt très positif
..de la bolivienne..les plus accrocs auront rectifié
TKT
Delon et schneider, ce ne serait pas plutot dans Ford, et àla place de la P…. respectueuse ne faudrait-il pas lire plutot « Dommage qu’elle soit une P…’?
Je conçois que la proximité des titres puisse tromper, soit dit en passant.
Bien à vous.
MC
où il comprendra que les signataires fixes ont d’autres pseudos
bé je l’ai bien compris. C’est pour ça que j’ai dit « en ajoutant ». la plupart des trolls ont un ou deux pseudos fixes. Tu ajoutes, tu fais une estimation, c’est comme ça que je suis arrivé à 22.
moi, par exemple, j’ai trois pseudos fixes et je ne sais combien de pseudos de circonstance improvisés sur le moment.
christiane fait de la retape pour popol
justement c’est ça qui fait fuire le furet!
commentaires ayant traits réellement à Régis Debray
poste poste n’ai pas peur..on veut tous être avec debray..avec toi ou rien
« des signataires récurrents fixes »
…j’en passe et des meilleurs!
Mais en ce qui me concerne, 14 interventions, maximum.Quelques autres (deux ou trois) effacées…
De plus en plus difficile d’ailleurs, de suivre une discussion sur un quelconque auteur sur ce blog
Tkt pourrait changer de pseudo, mais il aurait tjrs un petit pois à la place du cerveau…
Absolument, Court. Théâtre de Paris, 1961. Ce P… est incompréhensible. Le titre original est pourtant bien explicite : ‘Tis pity she’s a whore. Il est vrai que dans les années 60 on a même censuré une adaptation de La Religieuse. Civitas était déjà en gestation.
R Debray antimoderne, de nota, oui ! il entre tout à fait dans les critères d’A. Compagnon.
Oui, « Dommage qu’elle soit une putain », de Ford, en 1961, dans une mise en scène de Visconti…. Diable ! Tous morts, sauf Delon : Romy Schneider, Silvia Monfort, Daniel Sorano, Daniel Emilfork…
C’est simple, j’ai honte pour lui.
un petit pois à la place du cerveau…
pas pire qu’un gros poids au derrière.
De plus en plus difficile d’ailleurs, de suivre une discussion sur un quelconque auteur sur ce blog
Ça viendrait à l’idée de personne. T’as forcé sur la limonade gazeuse, toi.
« il entre tout à fait dans les critères »
Mais encore?
court dit: 31 janvier 2013 à 17 h 52 min
Mais TKT il s’en fout de la réalité des événements, des lieux, des personnes, ce qu’il veut c’est SE raconter, le reste vadiou ! Du remplissage
» les critères »
C’est une question de taille, et quelle pointure ce Régis Debray!
Quand ueda trolle, on le reconnaît à peu près. Pas toujours. Mais C.P., je me demande sous quel pseudo il trolle. Peut-être « les aventures de jean-foutre la bite ».
Mais TKT il s’en fout de la réalité des événements, des lieux, des personnes, ce qu’il veut c’est SE raconter, le reste vadiou ! Du remplissage
mais non, ça c’est ML.
C.P. serait jean-foutre la bite ? Je m’en doutais.
En tout cas, le « transclychisme allénicole », c’est Court. Ça, c’est sûr.
Toto l’enfleur serait christiane que ça m’étonnerait pas.
Et je vois bien DHH en Observatoire de l’Helvète.
« TKT il s’en fout de la réalité des événements »
Je m’inscris en faux contre cette assertion. Thierry est très attentif à ces choses-là, il est toujours très précis. C’est l’une de ses qualités.
Très drôle ! J’ai usé deux fois, il y a bien longtemps, des « Brandouilleurs de Malicornay », sans suite et immédiatement deviné. C’est tout.
Je n’avais pas lu les souvenirs de Thierry Traube adressés à Julie. Oui, j’ai vu, enfant, Gérard Philipe au TNP. Cela ne me rajeunit pas !
Thierry Traube fait allusion à Claudia Cardinale. Hé, Jacques Barozzi, on leur dit qu’on va parfois l’attendre au coin du quai et du boulevard Henri IV ?
Tous morts, sauf Delon
Et hop !
Ce. qui m’échappe complètement, c’est que je ne comprends pas pourquoi in passerait sur ce blog pour une autre raison que le billet de P.Assouline : donc qu’il y ait des commentaires qui n’aient pas un lien avec le billet d’une manière ou d’une autre .
Il est certain que ce billet comme la plupart, balaie très large , des « conseils » qui ont des incitations à , avec des mots dont la portée critique est très grande :
disposition , autocritique , curiosité !
et le titre qui fait sonner cet avec -quand on se souvient d’avoir entendu les arguments philosophiques ‘avec et contre *** », et tien qui anous faiy entendre tout ou rien (qui passait pour relever d’un registre pervers soit dit ici uniquement à cause des évocations de Freud et Lacan .
Mais ce qui ne rend pas aisé la place du lecteur commentateur , c’est peutêtre qu’en se retournant , il ait conscience de ce qui retint son intérêt dans l’écriture de P.Assouline, et sa personne publique , d’où peut procéder un commentaire de teneur amical ou non , selon ses désirs.
les miens n’ayant jamis été un strapontin d’attente au grand concours de devenir, ou d’impressionner un-e critique,les questionsd’identité sur le qui et le de quoi ce pseudo est-il le ?je ne vois pas pourquoi je devrais leur donner un amplificateur,en commeentaires, la question me serait-elle posée par P.Assouline lui-meêm qui déclare enfin que son métier , dont il parle si souvent , est très précisément « portraitiste » .il a fait les grilles , je veux dire la cage, et c’est une cage ouverte……
Tous morts, sauf Delon
..ma mère, maintenant que tu ldis, c’est patent..
Quarante avec celui-là
Moins que ML mais plus que Court
…
…en somme, après tant de garçon manqué qui vous donne le prix de l’hôtel d’à côté,…
…en tant de crise aigu de la pointe en force,…se résoudre à l’approche humaniste pour un domicile fixe,…la grotte à la squauw dans la suite pour dresser » Charlemagne dans le roman à la rose »,…
…des conquêtes entre deux nattes,…
…l’éducation respectueuse des ayant droits de cuissage à l’Opus Dei des clefs du paradis fiscal net d’impôts des translations en U.L.M.,…franco de porc du boudoir en Agnus Dei d’alcôves,…
…etc,…
hildenstein fait sa crise.
se résoudre à l’approche humaniste pour un domicile fixe,…la grotte à la squauw dans la suite pour dresser » Charlemagne dans le roman à la rose »,…
Oh, pétard, j’adhère à fond. Giovanni trouve toujours les mots justes. Quel homme. Les Belges ont bien de la chance d’avoir un génie pareil au sein des leurs.
Il n’est pas seulement précis mais documenté, étayé.
De plus, il n’a jamais trollé, il est incapable de ce genre de dissimulation.
renato dit: 31 janvier 2013 à 18 h 46 min
hildenstein fait sa crise.
Mais non, mais non. Il ou elle est très calme. Continuité logique dans le propos, cohérence et beauté du style : « les miens n’ayant jamis été un strapontin d’attente au grand concours de devenir, ou d’impressionner un-e critique ». C’est pas le premier rataplouf venu qui écrirait ça. C’est griffé. On reconnaît tout de suite la patte.
Une fois ou deux, il signe Ali Baba.
Mais c’est parce qu’il est habitué de Sotheby’s et Christie’s, c’est un signe aux amis, c’est tout.
On m’a un jour présenté Régis Debray, j’ai cru un instant être soumise à une espèce de vertige, il était vêtu d’une cape en épaisse laine vert sapin et marchait avec une sorte de majesté de jésus marchant sur les eaux .. ses sourcils à la neige ombraient un visage de cire aux joues impassibles ..
la foule reculait comme une houle, il marchait vers la terre promise ..
D. non plus ne trolle pas, sa maman le surveille.
hé l’choryphée en chef -masculin de chèvre -faudrait p’tetre gazéifier la limonade grenadine .N’ étant pas du genre psychologue du jeudi soir italo -suisse et considérant que P.Assouline mérite
mieux que des savonnettes à la menthe , je sors .
Bonne soirée
…
…je suis très discret,…je crois que personne ne me connait,…rassurez-vous,…
…tout est cool,…etc,…
…
Je vous avez dit que hildenstein faisait sa crise…
Et cette histoire de savonnettes à la mente a l’air douteuse… elle sent pas bon, enfin…
10 sacs que ptérodactyle c’est CP en goguette.
rataplouf, c’est griffé
ce n’étaient même plus des fautes de frappe que j’avais accumulées mais des fautes de rêve, et pas de rêves de erdéliens.
vous êtes bien assez nombreux pour vous trucider les uns les autres , je préfère faire ça moi-même: pour ça je sais mieux que toute la RdL avec son capitaine
T’es à combien de tentatives, hildenstein ?
hamlet, c’est pas tout ça, je m’en vais au théâtre, mais ce soir c’est pour voir un de mes gendres qui joue du et dans un théâtre de boulevard. Pour plein de pépettes :
« C’est pour pouvoir acheter l’entrecôte
Qui nourrira les chères têtes blondes
Qu’il a commis l’irréparable faute
Qui le ravale au rang du demi-monde… »
Il paraît qu’on rigole. Mais j’ai honte pour lui, en pensant à Régis Debray, misère !
Plus de mille commentaires. Bravo !
une pièce rigolotte ? je demande à voir .. au cinéclub ils présentent A Dangerous Method, ce n’est pas cher mais je sens confusément que je vais rester chez moi ..
Faut pas trop compter, une fois je me suis fait engueuler par odradek pour avoir compté les coms…
Chantal, je vous dirai. C’est à Edouard VII, y’a même Arditi…
au cinéclub ils présentent A Dangerous Method
la fessée est pas mal..mais le cul trop petit..il aurait du prendre hopkins pour faire freud et norman freeman pour faire young..spike lee aurait aimé..et moi aussi
sale chretien de merde et sale youpin aurait fusé a toutes les scènes..france cul aurait crié au racisme
Arditi c’est fort tentant en effet .. j’ai beaucoup rit d’Alceste à vélo, le duo Luchini/Lambert Wilson bien vif et punchy s’échangeant les rôles du misanthrope sous la pluie de l’île de Ré ..
avec Onella muti dans le rôle des fesses?
Heu, ho, on vous dérange pas trop les CP et les Marie Chantal avec votre parisianisme rataplouf?
un de mes gendres qui joue du et dans un théâtre de boulevard… C’est à Edouard VII, y’a même Arditi…
Bon, pour les filles, on sait tout. On connaissait déjà les conjoints de Chloé et Céline, maintenant on sait aussi pour Christophe Vandevelde.
Quelque chose me dit qu’on va bientôt savoir avec qui est marié le fils, s’il est marié…
Le Christophe là, c’est donc pour Julie ?
Put…., moi j’y comprends rien chez les P.
maintenant que voilà toutes les familles en scène , il n’y a plus besoin de répondre aux questions des accessoiristes de blog qui n’est pas le leur !
Elle s’est un peu calmée, peut-être que ce petit remontant d’avant le souper n’était pas de trop.
« D’où aussi, alors qu’il n’aime guère ce qu’envoie l’Empire américain, l’idée qu’il existe aux Etats-Unis une solidarité (patriotique ?) dont « In God we trust » n’est souvent qu’une image. »
Si je ne fais erreur, A. Harendt en a parlé, et bien plus précisément que d’une image ou d’un drapeau…
avec Onella muti dans le rôle des fesses?
..place à la jeunesse
http://24.media.tumblr.com/12624ae55722704eee7b9a5c29c2fb48/tumblr_mgw9nmOwZe1qefm89o1_500.gif
non d’un trognon je ne suis pas de paris, qu’on se le dise !
cinq ans que je n’y ait mis la godasse et encore j’ai évité la caverne du bougre pour aller serrer la louche à Jacky.
marre des commérages insanes.
ps..ça n’a pas manqué..dythirambe pour quentine tarentino sur france cul a midi..1/2 heure à 3.. »et pis dabord nègre c’est pas une insulte vu que ça vient du pays niger..c’est un problème strictement américain..nous on est pas concerné »..hurkurkurk
Vu un élément du mobilier urbain qui gâchait une merveilleuse perspective sans cesser de penser à vous Hildenstein et puisque vous prenez part et position revêtu d’un pseudo flambant neuf et quoiqu’à y regarder de plus prêt vous pourriez figurer dans la théorie des trois piliers je me demandais en raison de votre prolixité à l’étale et l’épate si vous consentiriez à mesurer avec pour unité de mesure le mètre la distance qui sépare par devant par derrière dans une translation stable et acharnée votre perron de la porte de votre buanderie qui comme vous le confiiez précédemment ouvre sur votre beau jardin ,objet de toutes vos inventions et projections raffinées autant qu’en attestent vos goûts littéraires,cinématographiques,sportifs,médicaux,chirurgicaux,juridiques,sophistes,hygiéniques,hippiques,artistiques,décoratifs pour tout dire publiques comme Valéria dans le film souvenez vous et vos votes successifs pour le mariage homo qui prouvent votre ouverture bienséante tout à fait contemporaine collant en un mot à l’air du temps.Vous faites preuve sans faillir d’une constance courageuse à cette tache qui vous exprime ici et c’est un maladroit compliment,acceptez le .
C’est parce que les gens ne savent pas s’empêcher de regarder et juger leurs voisins que le mariage homo fait problème. On attend sans beaucoup d’espoir le jour où ils comprendront la nature de la chose qu’on appelle liberté.
Heu .. le Boug’, bien molle votre jeunesse, non ? Ah .
Bon, je vois que Ml va emboucher le cor .. d’ici peu ..
Tiens, Renato, c’est Tocqueville qui s’inquiète beaucoup pour la liberté lorsqu’il défend son idée de la démocratie; j’y pense justement parce ue le Boug’ en parlait comme de qq qui voyait « au-delà » de lui-même .
Ce que ne font pas, à son avis semble-t-il, des gens comme Debray ..
C’est la seule chose dont on doit s’inquiéter.
marre des commérages insanes.
Bien d’accord, Chantal. C’est ce qu’on essaie de faire comprendre. Au fait, on s’en fout que vous soyez allé serrer la main à Jacky. Marre de ces ragots.
Simon, oui ! Fin de fil, mais Debray a justement fait entrer Hannah Arendt dans les « communions humaines », au motif de son choix des Etats-Unis comme terre d’accueil.
Debray a peut-être la nostalgie de la « civil religion » (Robert Bellah) des Etats-Unis, en la sachant inexportable.
Vous ne vous êtes pas trop ennuyé C.P.?
Vous avez pu rire après…
Cher ueda, c’était le fric nécessaire qui me faisait plaisanter (d’où « L’Entrecôte ») sur un comédien de la famille. En songeant à l’humeur sourcilleuse de Debray touchant aussi bien « ce » théâtre que l’accueil à ses yeux stercoraire fait au modernisme dans les subventionnés de la République.
Cela dit, ce que j’ai vu et entendu vise assez bas. Il y a longtemps que je n’étais pas allé voir ce type de spectacle. Les spectateurs, dans la jolie salle avec ouvreuses-à-pourboire, ont l’air ravi, applaudissent aux entrées, après les noirs… et après quelques répliques douteuses (sur la gauche et l’argent). Arditi fait son boulot. C’était la 150ème, et il y en a encore pour trois mois, avec une salle pleine à craquer. Cela relativise les discours cuuuuulturels. Souriez !
Nous sommes en accord sur le sens plus civique que religieux de « In God we trust ». Régis Debray aussi, après tout.
@un qui dit(hier 14 heures 45)
merci de ‘avoir eclairée et montré qu’en croyant faire preuve d’un savoir distingué ,je n’ai fait qu’etaler mon ignorance .
j’aime que ce blog serve à cela , a faire receuillir par des gens comme moi la parole de professionnels hyper lettrés qu’ils ne pourraient rencontrer dans leur environnement habituel
avec ouvreuses-à-pourboire
Bah au Lucernaire aussi y a des ouvreuses-à-pourboire et c’est pas du boulevard pour autant.
micheline, c’est parfaitement vrai, et il s’agit du privé, en somme. Mais l’affluence d’accueillants, d’ouvreuses, de placeurs, de de lieux-cafés, etc., m’a frappé à Edouard VII où je n’étais pas allé depuis longtemps (depuis « La Répétition » avec Bernard Giraudeau, je crois bien, ce n’est pas d’hier) . L’entreprise de Bernard Murat tourne, quoi ! Le Lucernaire est plus modeste, vous le savez bien.
DHH Pensez-vous que le zoo reproduise précisément leur écosystème sans les livres ?
W, votre question est idiote, comme toujours. Cependant, la réponse ne l’est pas. Et la réponse est non.
Bah, c’est aussi le théâtre, C.P., et vous le connaissez infiniment mieux que moi.
Je ne refuse pas les spectacles un peu digestifs, goûtés dans une bonbonnière avec ouvreuses.
On perd rarement son temps.
On s’interroge sur le public, on admire le professionnalisme (Arditi est un remarquable tout-terrain, et on ne peut lui reprocher du faire du Arditi sans mettre en cause ce qu’on aime chez Jouvet: d’être toujours lui-même, quand bien même la pièce en prendrait un coup).
Je me souviens de m’être fait kidnappé par une dame venue de l’Est qui choisissait ses programme d’après la lecture du Figaro Madame (rien contre), pour aller voir Alain Delon jouer les Variations d’un talentueux normalien (salut!)
(mais il ne faut pas exagérer: elle ne serait pas aller voir un match pour Beckham, ça c’est la génération d’après).
Le public était content, et moi aussi, car les sujets de réflexion sont, comme toujours infinis.
Qu’est-ce qu’une variation? Qu’est-ce qu’un comédien? (soyons précis: pourquoi Delon, qui nous touche tant au cinéma quand il est dirigé par Visconti, n’est en aucun sens de ce terme un homme de théâtre?).
« Etc… », comme écrit notre ami Giovanni.
Adoptons ce principe élémentaire: une fois dans la salle, ne boudons plus.
ueda, Delon c’est de la terre glaise. Ni plus, ni moins.
Réponse anonyme:La question attendait une réponse fournie qui ne vint,il est vrai qu’à une autre j’aurais du l’adresser puisque vous n’y connaissez rien mais il me semble avoir aperçu des troupeaux de ces gens qui stationnaient non loin du jardin des plantes aussi bêtement cette idée que peut-être ils préféraient les bêtes .
Un article vraiment provoquant !
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