Remâcher le passé
On pourra encore déplorer la misère de l’édition de livres d’histoire en regard de son âge d’or, et depuis plusieurs années, on ne s’en prive pas. Mais curieusement, on n’a guère prêté attention au fait que, par un étrange phénomène de vases communicants, ce qui disparaissait d’un côté réapparaissait de l’autre : l’Histoire était simplement passée en partie de son champ naturel au champ d’à côté, celui de la fiction.
Il ne s’agit pas des romans historiques, genre de longue date installé dans un domaine aux frontières bien balisées tant par ses auteurs que par ses lecteurs. C’est du roman littéraire qu’il s’agit, celui qui concourt pour les grands prix d’automne et passionne les critiques toute l’année. Nous connaissons même l’éminent juré d’un grand prix qui peste rituellement chaque année contre cette tendance. Or rarement comme en cette rentrée ces écrivains auront nourri leur inspiration dans le déjà su, déjà vu, déjà lu et déjà connu du passé. Une véritable inflation.
Tant et si bien que la critique Marianne Grosjean, en en dressant l’inventaire pour une pleine page de la Tribune de Genève, a intitulé son article « Les auteurs de la rentrée littéraire 2017 remâchent le passé » (que ce verbe est cruel…) avant de leur donner le coup de grâce dans le sous-titre en leur reprochant de « snober le monde actuel ou imaginaire » (que ce verbe est féroce…). Elle a été jusqu’à compter les romans concernés éditeur par éditeur : Grasset remporte la palme puisque la quasi totalité de sa production littéraire (11 romans) est tournée vers le passé, suivis par Stock (ratio de 7 sur 9), et le Seuil (ratio de 5 sur 6). N’en jetez plus !
N’empêche que sur le fond, elle n’a pas tort. Les thèmes dominants ne surprendront pas : les deux guerres mondiales (Niels d’Alexis Ragougneau, La disparition de Joseph Mengele d’Olivier Guez…), l’après-guerre (La gloire des maudits de Nicolas d’Estienne d’Orves) les Trente glorieuses, la guerre d’Algérie (L’Art de perdre d’Alice Zeniter, Un loup pour l’homme de Brigitte Giraud…), Mai 68 (Le déjeuner des barricades de Pauline Dreyfus…), la libération des mœurs, l’émancipation des femmes, la louange des grands hommes (Légende d’un dormeur éveillé de Gaëlle Nohant), des grands destins (Bakhita de Véronique Olmi) et des grands artistes (Je me promets d’éclatantes revanches de Valentine Goby, Un certain M. Piekielny de François-Henri Désérable) se taillent la part du lion, pour ne rien dire des fresques les plus ambitieuses qui embrassent tout le siècle.
Inutile de se le cacher : il y a une paresse de l’imaginaire, un manque d’audace, un défaut de confiance dans sa subjectivité, une absence de risque, un déficit d’assurance, à ne pas se colleter à son époque et à refuser de se projeter dans l’avenir proche. Il est tellement plus pratique de s’en remettre à des personnages déjà construits et célèbres, plutôt que les créer de toutes pièces, et à des événements avérés et connus plutôt que les inventer. Sauf à se donner pour ambition de les dépasser. A mettre la barre si haut que l’Hisoire en est larguée. Encore faut-il considérer personnages et événements comme un moyen et non comme une fin. Les tenir quasiment pour des prétextes et leur donner une épaisseur et une vérité auxquelles l’historien prisonnier de ses sources et archives n’a pas le droit d’accéder.
On en revient à la formule d’Alexandre Dumas : il est permis de violer l’Histoire à condition de lui faire de beaux enfants. Le problème, c’est qu’en s’emparant de ses faits et gestes, nombre de romanciers ne décollent guère du réel, ne transcendent pas cette matière toute prête et si prometteuse, et souvent peinent à en faire de la littérature. Ce qui résiste à être forgé par l’enclume de l’historien se fond plus naturellement dans le creuset du romancier. Sauf que ça ne marche pas toujours. Alors ces écrivains se retrouvent au point de départ sur la même ligne que tant d’historiens, indifférents à l’écriture ou impuissants à l’honorer, et qui réussissent parfois l’exploit de rendre le vice aussi ennuyeux que la vertu.
(« Les Roches noires », Trouville, photo Passou)
1 010 Réponses pour Remâcher le passé
le monde littéraire est un tout petit monde, un petit entre soi avec défense de petit pré carré et tutti quanti.
–
En France, oui, mais il y a un dehors: des Kamila Shamsie, des Jhumpa Lahiri, des Margaret Atwood, Edna O’Brien, Eimar McBride, Ann Enright, Joyce Carol Oates, etc. etc., des dizaines d’auteures très talentueuses qui bousculent le monotone quotidien.
En lisant le passionnant Homo Deus de Yuval Noah Harari, je découvre que 6 millions de Français ne mangent pas à leur faim, alors que les famines ont quasiment disparu…Et parallèlement, l’obésité se développe à la vitesse grand V.
« Nous vivons la plus pacifique des périodes, avec moins de morts dans les conflits, moins d’épidémies, de famines que par le passé… Je n’envisage pas ce cas extrême car, même sans conflit armé, nous aurons à traiter les conséquences de l’arrivée des algorithmes sur le marché du travail, les régimes de surveillance totale, le glissement de l’autorité des hommes vers les machines… Je dirais aussi que, contrairement à ce que l’on pense, si le réchauffement climatique crée de graves crises, nous aurons une accélération de solutions désespérées, très radicales, qui passeront par le développement de nouveaux algorithmes et ordinateurs ».
Confirmation:
« En Ile-de-France, aujourd’hui, faute de revenus suffisants, toute une partie de la population a dû mal à manger correctement à chaque repas.
Plus de 6% des ménages de la capitale et de la petite couronne ne mangent pas à leur faim. C’est le résultat d’une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Inserm publiée hier par l’Institut national de veille sanitaire (InVS). »
http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/ces-franciliens-qui-ne-mangent-pas-a-leur-faim-21-12-2011-1777575.php
Encore une fois vous citez Grasset, Le Seuil, Stock… mais aucun éditeur besogneux amoureux de la littérature. « Electre 21″, chez Daphis et Chloé » traite des dangers du numérique et de l’entrée dans une nouvelle civilisation. Fouillez encore et vous trouverez 100 nouvelles fictions qui démentent votre assertion.
christiane dit: 16 septembre 2017 à 20 h 43 min:
« …lire du théâtre et ces petites annotations concernant les comédiens, le décor, les silences »… bref, des didascalies pour faire court…et cuistre !
« le non-agir c’est la mort… »
Je n’ai rien dit en ce sens, Jacques.
« [posez le question à Angot et les autres, demandez-leur :] d’où vient votre légitimé à écrire ? »
Celles-ci ça faisait un bon bout de temps que je ne l’entendais ! bon, c’est vrai que les idéologues vivent d’un siècle er plus de rente, il serait cependant grand temps que les intellectuels passent à autre chose.
Scelsi :
Frida :
…
…des réponses, à des questions,…entre sages bergers, uniquement,!…
…ou des invitations, à se voir tolérer, autrement,…
…une chance, à naître, sous d’autres hospices, ou à se renâcler, d’autres confrontations en perspectives, pour une hégémonie aux mondes,!…
…et déjà, la fin, de l’énergie, du pétrole,…par des ramifications liées à divers distributions électriques solaire, la paix, par les scientifiques, avec des doutes de scrupules à rentes,!…qu(elles planifications harmonieuses, sans, les connaissances sans titres,…homologués,!…
…
…en nos temps, de pénuries objectifs, qui fait quoi, pour quels intérêts réels, de miséricordes scientifiques,!…
…Ah,!Ah,!…Bip,!…Bip,!…
…l’avenir, des sciences » Goncourt « , aucune dépenses, et aucun frais, à la Nobel, » cour explosif « ,…
…
…des structures chauffantes à peu de frais,!…déjà, dans les palais,…à la soupe populaire,!…etc,!…
…
Quando eravamo giovani :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/05/dennis-stock-venice-beach-rock-festival.html
Hier soir le petit Paul, 9 ans, attendait ses parents à la maison, il s’est mis à réciter ceci : « Il dit non avec la tête Mais il dit oui avec le cœur Il dit oui à ce qu’il aime Il dit non au professeur Il est debout On le questionne Et tous les problèmes sont posés Soudain le fou rire le prend Et il efface tout Les chiffres et les mots Les dates et les noms Les phrases et les pièges Et malgré les menaces du maître Sous les huées des enfants prodiges Avec des craies de toutes les couleurs Sur le tableau noir du malheur Il dessine le visage du bonheur ». Je me suis souvenu de ces vers totalement enfouis avec émotion, il ne sut me dire d’où ils provenaient. Puis, je me suis demandé comment on pouvait encore les enseigner et les expliquer aux enfants d’aujourd’hui. Faut peut-être pas cmpltmt désespérer. – Oui, il y a de la très bonne littérature féminine étrangère, pas de raison d’en juger à partir du seul pré carré du bunker français. – « Une manière d’avancer quelles que soient les tornades, en pensant que l’issue sera heureuse ». Et bien, la voilà la clé ! On ne le trouvera pas forcément dans Thomas Bernhard, peut-être bien plus chez sa camarade Elfriede Jelinek, tant qu’à faire – 1.57, « nous vivons dans le meilleur des mondes ». C’est exact vu qu’il y en a pas d’autre. – Quelle est votre perception de « l’audace » littéraire qui vous ferait prendre le crayon dans la main plutôt que dans le fion ? – Pour mieux vous détendre, je conseille en général un bon Berrurier tiré de Dard-San Angelo, plutôt que des conrad, melville et auteurs stevenson, des auteurs bien + difficiles à comprendre sans crayon qu’on le croit généralement. Quant à Shakespeare et Cervantes, ils appartiennent au patrimoine universel, donc, ne nous les annexons pas… sauf dans nos prières intimes.
BJ à toussent et aux absents temporaires.
…un peu de douceur élaborée dans ce monde de mauviettes….
Renato, quel est au juste le principe présidant au postage de vos magnifiques photos sur la rdl toutes anti datées des années 2013 ? En les ouvrant avec le plaisir de la découverte matinale rarement déçu, je me pose toujours cette question sans avoir de réponse. Pourquoi demander de les approuver ou de les désapprouver, comme dans les jeux de cirque antiques ?
AGIR CONTRE L’ENNUI
(pièce métaphysique, d’après une idée de Passou)
Acte 1 scène 1
JAZZI
– Si le vice est aussi ennuyeux que la vertu, que reste-t-il ? L’ennui !
JC
– Il reste le non-agir.
JAZZI
– Le non-agir c’est la mort, renato.
RENATO
– Je n’ai rien dit en ce sens.
JAZZI
– Mille excuses, renato, juste une confusion !
….
Janssen J-J,
des points de fuite…
N.B.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Point_de_fuite#/media/Fichier%3AHondiusPerspective.jpg
Acte 2, scène 1
JAZZI, Oui, je répondais à JC, 1000 excuses…
JC., Mais je ne vous ai pas entendu
JAZZI, On ne s’ennuie pas avec vous, vous avez réponse à tout
JC., C’est qu’il faut agir pour ne pas penser
JAZZI, ennuyeux quand même tous ces agités du bocal
JC., agités de la mentule, voulez dire ?
JAZZI., sachons rester zen de ce point de vue
JC, de quoi ?
… Ils partent ensemble,
Grandeur et décadence des trucs automatisés : Votre commentaire est en attente de modération.
9.25 Respectons les verdicts des algorithmes et SOUMETTONS-NOUS y de bon cœur, car ils sont bien plus puissants que la force de persuasion de l’Islam wahhabite qui n’aura certainement pas le dernier mot d’emprise sur nos consciences. Surtout, ne débranchez pas vos smartphones, et ne râlez pas si vous n’avez pas de « réseau » dans le désert de Gobi. Le va bientôt arriver.
9 heures 04 : les choix musicaux de JC, seulement de la musique jouée par des BLANCS bien évidemment
Bloom, non, les deux romans d’Orwell que vous citez sont deux mauvais livres…mais parlons de bons livres, par exemple de ceux que les pris littéraires français distinguent, j ai voulu lire, car l édition de poche vient de paraître en librairie,, la bio de charlotte delbo de Ghislaine Dunant , prix femina essai, mais voilà que page 61 on peut lire: leurs kapos furent plus sauvages que ceux qui gardaient les détenus hommes d’Auschwitz.Hoess écrivait d’elles : » on nous avait envoyé de Ravensbruck, à ce qu’il semble, le rebut de l’humanité. Ces filles surpassaient leurs homologues masculins en vulgarité, en bassesse et en avilissement . C’étaient pour la plupart des filles qui avaient purge de longues peines de prison. Ces bêtes féroces devaient inévitablement assouvir leur mauvais penchants sur les détenus qu elles devaient surveiller ».
Même si j écarte la part de misogynie, constante chez les nazis, ce discours fait frémir .
Et cette derniere phrase est d’une écrivaine qui publie chez Gallimard! Et page 62, dans ce même livre, cette écrivaine ecrit: »… des déportés rapporteront d’Allemagne le souvenir des montagnes qui entouraient Mauthausen, ou le souvenir des forêts de Buchenwald. D’Auschwitz? L’immensité de la désolation. Les compagnes du convoi vont mourir comme des mouches des les premières semaines. Alors qu’aucune d’entre elles n’était morte pendant le trajet dans les wagons de marchandises. Pourtant le froid était glacial, le vent passait entre les planches… »
Eh bien non! Quand on écrit comme ça on ne se tape pas un prix littéraire important, et quand un éditeur fait le boulot, il ne laisse pas passer ces phrases dans un manuscrit…
Enfin, je veux dire tout le bien du dernier livre de Daniel Mendelsohn:
« une odyssée » ce n est pas un chef d’œuvre, pas un grand livre, mais un très beau livre, juste, profond, intelligent et pudique, oui, pudique..et un très beau livre c est déjà beaucoup, mais c est un livre dont on va beaucoup parler et passou en parlera… » un père, un fils, une épopée. » comment n’en parlerait il pas?
Rose – 0h15
Cette émission devrait vous intéresser :
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/saint-exupery-t-il-toujours-quelque-chose-nous-apprendre
Ici aussi ça remâche beaucoup le passé, Pierres croulantes, Wallons roses, Police de proximité, vieilles gloires musicales périmées, crooners ringards sur le retour. Constat accablant, la plupart des gens écoutent la même chose que ce qu’ils écoutaient à l’adolescence et n’en bougent plus pour le restant de leur vie
Rose – 0h15
Duras… elle écrit dans La vie matérielle :
« Il m’est arrivé cette histoire à soixante-cinq ans avec Y.A., hom.os.exuel. C’est sans doute le plus inattendu de cette dernière partie de ma vie, qui est arrivé là, le plus terrifiant, le plus important. »
Et dans L’homme atlantique :
« Tandis que je ne vous aime plus, je n’aime plus rien, rien que vous, encore. »
« JC., C’est qu’il faut agir pour ne pas penser » (JJJ)
Ce pauvre Gigi confond « penser » et « enculer des mouches » ad nauseam ! Comment agir sans avoir pensé, puis décidé ? C’est malheureux de sornettiser à ce niveau de tchatche … il est vrai que lorsque, comme lui, on croit penser alors qu’on enfile mouche sur mouche !
JJJ : un serpent à sornettes !
JC, une andouille sans cervelle
Lucienne, une écervelée sans andouille
bien d’accord avec vous, Diogène, demandeZ donc à christiane quelle est sa chanteuse préférée AUJOURDHUI
quand t’as tes réactions impulsives ou épidermiques, c’est ta peau hérissée ou languide qui parle en premier et puis ta pensée transmuée dans ton langage comprend et explique ta réaction impulsive pour la confirmer ou l’infirmer, la recadrer, la justifier, l’excuser… auprès des hyménoptères qui seules comprennent ton langage d’enku.leur de sticmous… C si compliqué à comprend’ comment tu t’fonctionnes les ptits neurones, JC l’attrape-mouches à merdre ? là, tu m’étonnes, next.
@la plupart des gens écoutent la même chose que ce qu’ils écoutaient à l’adolescence
…surtout les ados, coincés dans leurs ipads, comme toi dans ton tonneau.
Je confirme… par une opinion très subjective : le journal de dèche de paris et londres d’Orwell est très mauvais…. Rien à voir avec le reportage journalistique de stig dagerman (automne à berlin) en 46. – Je trouve qu’il vaut mieux lire charlotte delbo dans ses textes plutôt qu’une biographie dont on va extraire une phrase peu inspirée pour vilipender son auteure au nom du débat sur l’apport des écritures féminines à la littérature. Bouh, si les biographes sont mises dans le même panier que la littérature ast’heure !… Cela dit, j’ai encore jamais vraiment lu de biographie insurpassable d’un mec sur une écrivaine, mais j’aimerais bien qu’on me démente par un exemple convainquant. Car j’espère qu’il y a quand même des ex. qui m’auraient échappés.
(sur une touite) maxime chattam et faustine bollaert auraient-ils un droit légitime à entrer dans la rdl de passoul, au nom de la valorisation de l’avenir de la littérature plutôt que de celle qui remâcherait les ringards de son passé ? Diogène et Clauser vont nous le dire.
Damned, se tramerait-il ici blog un complot anti-Orwell? Perso, si j’avais publié Down & Out in P & L, je n’en concevrais pas de honte excessive, idem pour les 2 romans cités plus bas.
« Hommage to Catalonia » aurait-il les faveurs d’un lecteur de ce blog (à part moi) ?
» (…) The Spanish war and other events in 1936-37 turned the scale and thereafter I knew where I stood. Every line of serious work that I have written since 1936 has been written, directly or indirectly, against totalitarianism and for democratic socialism, as I understand it. It seems to me nonsense, in a period like our own, to think that one can avoid writing of such subjects. Everyone writes of them in one guise or another. It is simply a question of which side one takes and what approach one follows. And the more one is conscious of one’s political bias, the more chance one has of acting politically without sacrificing one’s aesthetic and intellectual integrity.
What I have most wanted to do throughout the past ten years is to make political writing into an art. My starting point is always a feeling of partisanship, a sense of injustice. When I sit down to write a book, I do not say to myself, ‘I am going to produce a work of art’. I write it because there is some lie that I want to expose, some fact to which I want to draw attention, and my initial concern is to get a hearing. But I could not do the work of writing a book, or even a long magazine article, if it were not also an aesthetic experience (…) »
– G.Orwell, Why I write, 1946.
dénoncer les abjections contemporaines contre lesquelles on est engagé dans un livre ou un article, … cela devait-il toujours en passer par une expérience esthétique ?
. 1984 et la ferme des animaux SONT des expériences esthétiques, nous sommes d’accord.
Cela dit, dear mr Bloom, en aucun cas un complot « anti GO » ourdi sur la rdl, ça n’existe pas.
JJJ ? l’enculeur nécrophile de la RdL ! Un « con fat » comme on n’en fait plus depuis Georges Marchais…
« Je confirme… par une opinion très subjective : le journal de dèche de paris et londres d’Orwell est très mauvais…. » (JJJ)
Je confirme… par une opinion très objective : « Dans la dèche à Paris et à Londres » de Georgie Orwell est excellent … c’est JJJ qui est très mauvais !
Quittons nous sur un fait divers amusant !
« Un jeune Chinois est mort samedi dans la maison hantée d’un parc d’attraction de Hong Kong, attraction baptisée « Enterré vivant », selon des médias locaux.
La victime, âgé de 21 ans, a été trouvée inconsciente, cinq minutes après être entrée dans cette attraction, a annoncé l’un des responsables de l’Ocean Park, le plus important parc de loisirs de Hong Kong, Matthias Li, qui a exprimé son « profond chagrin ».
L’attraction promettait aux amateurs de sensations fortes de « vivre l’expérience d’être enterré vivant, avant de devoir lutter pour parvenir à s’échapper d’un sombre et sinistre tombeau », selon le site internet de l’Ocean Park.
Les visiteurs entraient dans la maison hantée en se glissant à l’intérieur d’un cercueil-toboggan débouchant dans « un labyrinthe hanté de goules ».
GOULEYANT …..uhuhu !
Cela dit, dear mr Bloom, en aucun cas un complot « anti GO » ourdi sur la rdl, ça n’existe pas.
—
J’hyperbolisais quelque peu. « The Road to Wigan Pier » est également un sacré hybride que le père Gollancz a tout de même publié au Left Book Club malgré une seconde partie moins « militante » que la première ( consacrée aux effets de la crise des années 30 sur la population ouvrière du nord de l’Angleterre, partie du pays qui a voté massivement en faveur du Brexit).
J’ai eu entre les mains un exemplaire de l’édition originale, prêté par ma directrice de DEA, comme on disait au siècle dernier. Bel(le) ouvrage.
Allez, on ne va ni remâcher le passé, ni repasser le mâché!
si passou ne retrouve pas sa photo, en atttendant
https://www.google.fr/search?q=les+roches+noires+trouville+sur+mer&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjV6tizrKzWAhXRERQKHS7iDp0Q_AUICygC&biw=1157&bih=658#imgrc=0blBpHrcGejyKM:
duras proust aux roches noires
GRAND CONCOURS DE LA RDL
Premier Prix : une nuit torride avec une veuve esquimaude
Deuxième Prix : une nuit glaciale avec la veuve d’Arafat
Troisième Prix : un abonnement de 5 ans au journal Le Monde
Question : «Personne ne peut prétendre détenir la vérité à lui tout seul». Qui a dit cela ?
a/ Pierre Laurent, amuseur communiste en perdition
b/ JL Mélenchon, riche amuseur insoumis au travail
c/ Adolf Hitlere, icône germaine oubliée
h/ Galileo Galilei, révolutionnaire utile
Envoyez vos réponses à la Rédaction, avec 50 euros en espèces, qui transmettra.
Stéphane Bern : « Qu’on ne vienne pas me chatouiller »
Comme je comprend notre chargé de mission ! J’ai personnellement horreur des chatouilles non facturables !
duras aux roches noires
, et est mis en vente sous forme d’appartements privés. Marguerite Duras acquiert alors l’appartement n° 105 en 1963, où elle réside tous les étés, jusqu’à sa disparition en 1996.
@jjj
vous écrivez: « Je me suis souvenu de ces vers totalement enfouis avec émotion, il ne sut me dire d’où ils provenaient. Puis, je me suis demandé comment on pouvait encore les enseigner et les expliquer aux enfants d’aujourd’hui ».
les enfants sont beaucoup plus sensibles à la poésie que vous l’imaginez et beaucoup d’enseignants même aujourd’hui savent satisfaire cette appétence ce qui est d’autant plus gratifiant pour eux que les enfants apprennent sans difficulté par cœur.
j’ai un petit fils de dix ans; il connaît évidemment le cancre que vous cites mais aussi des tas d’autres textes par cœur ,le bateau ivre,le sonnet des grenades ,les premières strophes du cimetière marin ,la tirade des nez ,l’albatros, plusieurs sonnets d’Heredia, poète pour lequel il a une prédilection(nul n’est parfait!)
Et il a des camarades de son âge qui partagent ses goûts et ils en parlent entre eux .ils le doivent à des enseignants intelligents et attentifs aux aspirations des enfants, comme il y en a encore beaucoup heureusement
Dans LeMonde, bel article de François Angelier sur le « Jerusalem » d’Alan Moore, roman joycien sur Northampton.
« L’écrivain a d’abord secoué la bande dessinée, dans les années 1980-1990, avec « V pour Vendetta » ou « Watchmen ». Au tour du roman : le vertigineux « Jérusalem » en résulte. »
http://www.lemonde.fr/livres/article/2017/09/17/alan-moore-le-chaman-des-midlands_5186839_3260.html#RBTlv8KOS7FWVLVk.99
Une nouvelle œuvre de Jean-Pierre Raynaud pour corriger «l’erreur de 2015» twit vite de Passou.
Lorsque l’ on pense à ces corbeilles métalliques roulantes remplies des carreaux blanc de son ancienne maison et vendues à l’ époque 1000 euros pièces.Il y en avait des tas.
Je lis ce titre aujourd’hui dans Le monde: Jean-Michel Blanquer, ministre « rétro » ?
Je constate que le travail de sape a d’ores et déjà commencé au Monde; dans 3 mois ce sera le même titre sans ?, dans 6 mois Blanquer sera un ministre passéiste, et dans un an un ministre de droite conservatrice « faschoïsant », on parie? et vous qu’en pensez-vous?
Ici an Brésil, l’école publique est un désastre; il y a 20 ans nous étions tombé sur un document de l’En qui décrivait en 60 pages environ les but et les moyens mis en oeuvre pour l’éducation de la petite enfance jusqu’au collége. mon épouse et moi nous pleurions presque d’émotion de voir ce texte si bien écrit, détaillé, étayé, sur l’éducation scolaire, et nous l’avions fait photocopier entièremnt. Aujourd’hui, nous avons un fils de 14 ans à l’école privée, et pensions toujours l’envoyer un jour terminer sa scolarité et ses études en France. Mais ce que je lis aujourd’hui sur l’école en France se trouve souvent dans la rubrique des « faits divers ». Et lorsque quelqu’un en France ose seulement effleurer le thème d’un « retour aux fondamentaux » on crie au fascisme; c’est aberrant, on ne comprend plus, la France serait devenue le pays d’Orwell?
bon, d’accord, je ne suis pas dans le sujet du billet de P. Assouline, mais je m’adresse à un aréopage de lettrés, d’intellectuels, d’artistes et scientifiques, et peut-être vos réflexions pourraient-elles faire bouger les choses dans le sens d’une amélioration, non seulement de l’école, mais aussi de la société française, qui ne semble plus savoir parler et dialoguer.
bon, retour à ma tanière.
ps: depuis que WGG, Chaloux et Pablo ne sont plus sur ce blog, l’air est devenu plus frais, plus respirable. Une hypothèse: ils sont partis ensemble tous les trois s’installer chacun sur une stile dans le désert de Gobi.
Merci et aliii
Dernier personnage de son théâtre imaginaire :
« Le 5 août 1982 on est à Trouville dans cet appartement au bord de la mer. On regarde les enfants aller à la plage, descendre l’escalier vert(…)
Le 14 août on sort, on marche sur l’allée de planches le lond de la mer. On s’arrête très souvent, on s’assied sur les bancs.
La mer est calme, on la regarde. On repart. (…)
On revient vers les Roches Noires, la distance à parcourir paraît immense. On s’arrête tous les dix mètres. Autour de nous les villas ouvertes de l’été. Vous vous tenez à mon bras, on avance.(…)
Le 16 août on reste enfermés aux Roches Noires. Les volets blancs laissent filtrer la lumière. Vous me dictez une page. aujourd’hui vous écrivez. C’est toujours brutal. Quand cela arrive, je le sais. Vous dites à voix haute les mots. Immédiatement je tape. Quelques secondes séparent les mots entre eux. C’est écrit. (…)
j’attends le mot, j’entends votre voix et puis ça s’inscrit sur la feuille. Je ne comprends pas, j’entends seulement le son de la voix. Je suis dans la peur de vous arrêter, la peur de vous faire répéter, de perdre le mot. l’effroi de rendre un mot pour un autre survient et aussi celui de ne pas vous suivre. Vous oubliez aussitôt ce que vous venez de dicter, vous êtes toujours dans ce qui suit.
Vous êtes absente. (…) je reconnais ce regard qui ne regarde rien en apparence, cette fixité et le mouvement qui fait apparaître le mot. Plus rien n’existe que la phrase qui se fait et celle qui va venir. Nous sommes devant la table ovale, séparés;
(M.D. Yann Andrea (1983- Les éditions de minuit)
Il écrit comme M.Duras. Il se prend pour M.Duras avec ses mots au goutte à goutte… mais il n’est pas M.Duras. Néanmoins, ce livre décrit, ici, les gestes et les paroles de M.Duras.( Le reste, la cure de désintoxication, je n’ai pas du tout aimé…)Mais en ces quelques lignes un portrait émouvant.
Yann Lemée. Elle avait changé son nom pour celui de Yann Andréa. Un jour elle lui a dit : « Je veux vous décréer, pour vous créer. »
Diogène dit: 17 septembre 2017 à 10 h 01 min
la plupart des gens écoutent la même chose que, ce qu’ils écoutaient à l’adolescence
Sur Virgin on a de l’actuel, avec quelques belles voix, et aussi de bonnes orchestrations.
WOUAAAAAAAAAA, Sergio est de retour !
@Sergio dit: 17 septembre 2017 à 18 h 19 min
Joie !
…
…Orwell,…n’a rien, à voir,…
…avec à l’évidence,…la guerre, biologique par la natalité, et de la fabrication, en surnombre, des espèces étrangers, les arabes, en surnombres,…aussi, à se positionner en démocrates démagogues, avec la pléthorique d’enfants, à nous mettre sur les bras, en charges des nations & religions à se déstabilisées,,!…
…une proliférations d’individus, étrangers, à gérer économiquement, c’est un envahissement de soumis sur les territoires à longue date, immédiate,!…
…
…c’est intolérable, chacun, cher soi, dans son pays, a faire des gosses de trop,!…il faut légiférer,…qu’on le veuille ou pas,!…
…
…nous ne somme pas, » arabes ‘, ni soumis, à des standards de démocraties, tout bouge, et doit rester amovibles, en fonctions, des pressions exercées, par les » camoristes » de tout poils,!…
…
…des classes à se retrouver, en minorité, dans ses propres écoles,!…trop, c’est trop,!…sémites ou pas,!…
…tous dehors, à nous élever, les cochons ensembles,!…etc,!…
…un cure-dent,!…please,!…of course,!…
…la partouze, suivant,!…
…
: pas de droit d’auteur pour le singe au selfie
Ah ben Sergio, ils vous avaient déjà tous enterré. J’espère que vous avez fait le plein de whisky au duty free, pour les rincer d’une tournée générale
Psst, pendant que vous êtes de nouveau-là, et peut-être à jeun à c’t’heure, j’ai une doléance un peu personnelle à vous soumettre.
Quand vous dites des saloperies sur votre blog sur la rdl et les commentateurs, pourquoi ne pas le faire ici, directement aux intéressés, humm. On va mettre ça sur le courage des « libres », nicht war ?
___________________________
Sinon, pour Duras, plusieurs ont essayé de traverser son siècle. Laure Adler, en vraie paparazza, mission commando. Et d’autres un temps « amoureux » qui la trouvent « insupportable »
Pour ses lecteurs, ce serait dommage de ne pas dire merci à Son biographe.
t’en a mis du temps pour pisser, vieux camarade, les mémés de ton blog commencent a avoir leurs vapeurs pour ton retour
« Nous sommes devant la table ovale, séparés;
(M.D. Yann Andrea (1983- Les éditions de minuit) »
Y avait aussi le film avec Jeanne Moreau, qui racontait cette histoire à Trouville. C’était médiocre, ça ne valait pas ce très beau bouquin de Duras.
Joie aussi a la ferme d’Owain dans ce petit village de Brynamman (Carmarthshire) : naissance de trois agneaux cet après-midi, les mamans se portent bien, les bébés aussi
Claude MA….
« Une nouvelle œuvre de Jean-Pierre Raynaud pour corriger «l’erreur de 2015» »
Les démolisseurs avaient bon goût !
On attend toujours le retour de ueda !
Janssen J-J dit: 17 septembre 2017 à 19 h 04 min
de retour
Ha mais j’étais à la manif ! Avec la Yam… Et la Mélanche ! La vraie manif des fainéants… Déjà d’abord contre le contrôle technique… Très parfaitement ! Et aussi que Passou me remette mon lien sur mon blogounet… Qui a été très bien gardé faut le dire ! Ca c’est sympa…
Essetrêmement !
Lacenaire dit: 17 septembre 2017 à 19 h 58 min
t’en a mis du temps pour pisser, vieux camarade
C’est que c’est… au fond du jardin ! Et y en a pour des hectares… Presque aussi grand que le колхоз à Clopine !
Ah ça on peut dire que votre « blogounet » c’est le rendez-vous des cadors, sergio. Un must dans le genre langues de p.u.tes.
Le nom de votre blog, c’est » vices en privé et vertu en public » ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vices_priv%C3%A9s,_vertus_publiques
Les démolisseurs avaient bon goût !
Mais il est nullement question de bon ( ou mauvais ) goût Jazzi, simplement de préséances magouilleuses.
Cet artiste people n’ est pas le premier à être imposé à toute une population en public sans consentement a minima démocratique de celle-ci. C’ est le fait artistique du Prince!
Et quand les statues servent à édifier le bon peuple en bonne propagande…on connait le résultat.
A la trappe.
Boîter c’est moins pire qu’être handicapé. Si vous n’avez pas trouvé de toubib à « obligation de résultat », sergio, malgré votre haine viscérale, celle du gars « bas de plafond », va falloir trouver un deux roues adapté. Et ça existe !
huster dit
Et être français, c’est me prendre pour Molière.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2017/09/17/francis-huster-etre-francais-c-est-me-prendre-pour-moliere_5186816_3246.html#3dBQKS416CwqESGd.99
ça me plait
Il parait que choupinet viole l’Histoire devant de beaux enfants.
lvdb 21h33 kissy kissy with Sergio …
http://images5.fanpop.com/image/photos/26900000/kissy-kissy-i-luv-cows-hbu-26907668-230-313.gif
olga, du mou pour les chats. Je clique pas.
…
…l’ambition constante, exister pour vivre mieux, en toutes considérations,!…
…de préférences, chacun, chez soi, avec les siens, s’il en reste,!…
…
…allons, allons, aux fourches caudines,!…
…baisser la tête, mieux que çà,!…
…Voilà,!…etc,!…
…trop généraux, ces samnites,!…etc,…
…qui somme nous,!…
669 je tiens la corde (théorique et conventionnelle)
Delaporte – 20h23
Le film réalisé par Josée Dayan à partir du livre de Yann Andréa : Cet amour-là oui. Florence Malraux avait donné à lire le livre à Jeanne Moreau dont elle dit dans un entretien pour Le Monde (janvier 2002: » J’ai été prise comme si j’entrais dans un roman dont elle était l’héroïne : ce garçon qui arrive comme ça, et qui ne repart plus. Je trouvais ça tellement fou, comme la matrice de toutes les femmes qui avaient traversé son œuvre. » Elle a rencontré Y.Andréa. Ce fut une idée de J. Moreau d’en faire un film grâce à l’amitié enthousiaste de J.Dayan et l’accord de Y.Andréa.
Elle avait déjà tourné d’autres rôles liés à des romans de Marguerite Duras, dont celui, magnifique, d’Anne Desbaresdes dans « Moderato cantabile » sous la direction de Peter Brook.
Elle a confié dans ce même entretien : « J’ai eu envie de rencontrer cet auteur femme qui avait cette approche particulière, intime, des élans amoureux. » C’était après la découverte du premier livre qu’elle lut d’elle : Les Petits Chevaux de Tarquinia
Une belle rencontre
signé Christiane (via Passou)
Merci, Passou.
salut sergio ✌?
merci christiane ; j’ai transmis votre lien à l’équipe ?
Ce n’est pas Monte-Cristo qu’il eut fallu visiter, mais Villers-Cotterêts, chateau de format bellifontain mais qui n’a qu’un défaut, celui d’etre dans un état proche de la ruine:intérieur et cour inaccessibles depuis deux ans…Pour le reste, on rappellera que les Coutumes sont généralement rédigées en français, plus ou moins teinté de provincialisme. Je n’accablerai pas Macron pour si peu. L ‘expression langue maternelle françoise renvoie clairement à la naissance du Royaume, au nord de la Loire, meme si elle ne le dit pas expressément, peut-être par bonne politique…
Un câble de Mourmansk m’a appris la résurrection de Serguei qu’on a surpris marchant sur les eaux…. Ainsi mon « Pour saluer pseudo-Sergio » est bon à jeter aux harpies !
Les larmoyant(e)s se sont foutu le doigt dans l’œil, une fois de plus…. Faut pas être sensible pour rien. Bon retour !
FETE DE L’HUMANITE
Des capitalistes ont volé la caisse du Peuple Communiste ! Ils osent tout, les voyous au service du mal … Inhumains !
En toute objectivité, l’Education Nationale est un organisme public pourri jusqu’à la moelle !
Envoyer ses enfants là-dedans, au sein de ce panier de crabes minables, c’est dévoyer leur goût innocent d’apprendre.
Pouah !
Il n’y a que les fascistes de gauche pour se réjouir de la gestion de cet organisme paralysé par l’imbécillité d’une secte aux aberrations criminelles….
« Séparez le bon grain de l’ivraie ! » comme disait le prophète.
TERRORISME
« Lundi débutent les premiers préparatifs aux travaux de construction d’un mur antiballes de trois mètres autour du célèbre monument. » (le Figaro)
La véritable solution serait d’enterrer entièrement ce remarquable monument. Ainsi la cible serait vraiment hors d’atteinte …
très précisément Yann Andrea Steiner. Le point de départ de leur histoire est basé sur l’admiration que lui lui portait. Ensuite cela s’est déroulé.
Mon conte est beau, je l’ai narré à des seigneurs, qu’il se déroule comme un long fil.
j’ai du mal à comprendre pourquoi mon post de 16H 48 adressé à JJJ, en réponse à un de ses post a mis tant de temps à apparaître, bloqué par la modération
ni sur le fond ni sur la forme je n’arrive a repérer le grain de sable qui a tout bloqué
Sur l’Atlantique, point de barrage. La mère Duras couche avec son fils. Mais qui des deux envahit l’autre ?
« connait » est le mot qui coince, DHH.
Et pourtant avec moi il passe !
Il ne faut plus chercher à comprendre…
Les modérateurs ne coincent pas sur des mots mais sur des caractères.
Celui de DHH-Judith est vicelard, le mien est tout innocence : je ne coince jamais !
Hatta Koshu :
http://blogfigures.blogspot.fr/2012/04/hatta-koshu-drying-fishing-nets.html
Cornets, trompettes, bugles, trombones, bombardes, tuba, etc., etc.:
La PMA est inconvenante, absurde, limitée : nous exigeons d’enfanter nous-même, nous les hommes !
GOT*, et vite !
*Greffe d’Ovaires pour Tous)
« The Psychology of Writing and the Cognitive Science of the Perfect Daily Routine » :
https://www.brainpickings.org/2014/08/25/the-psychology-of-writing-daily-routine/
JJ Johnson :
Enfin, Renato, vous exagérez ! Vous mettez de la musique de sauvages sur un blog prestigieusement littéraire !!!
La tolérance à la rébellion a des limites, merbe ….
« DHH-Judith est vicelard »
Une honorable et toujours vivace mère-grand, JC ! Et généreuse cuisinière méditerranéenne…
musique de sauvages, écrit JC… pour lui, jouée par des BLANCS c’est mieux évidemment
JJJ,
à propos de perspective — étant donné le début la fin ne semble pas cohérente, mais ce n’est qu’une illusion…
La représentation de la réalité par le biais de la perspective est illusoire car il s’agit d’un système conceptuel fondé sur quelques paradoxes : vision monoculaire ; supposée immobilité du monde — « eppur si muove » — et de l’observateur ; scène immergée dans le vide : jamais l’image ne ressemble à ce que l’on voit ! et chacun voit les choses à sa manière, sans abuser d’arte factus, de travellings ou de charretées de fumier composté et de légendes de grande envergure — « l’on ne peut représenter avec des images les choses comme elles sont et comme elles se manifestent dans les variations continuelles de leurs propriétés sensibles et visibles » (Mondrian) ; le mystère d’une image, quelle que ce soit sa nature, habiter le spectateur qui la perçoit, quelle que ce soit la relation établie avec le référent : une vache reste une vache, en même temps l’azur qui est noir de Rimbaud reste évidemment azur — « Il me plairait d’écrire non seulement avec l’œil, mais avec l’esprit aussi ; et découvrir la réalité des choses au-delà des apparences » (Virginia Woolf, vers 1902) — ; scories, fragments d’infini, la densité historique du monde comme nous le connaissons, réalités dans la réalité : sommes-nous sûrs et certains que toutes les Rückenfiguren regardent le paysage ? elles pourraient banalement regarder le mur où est accroché le tableau, comme Daruma plutôt que le lointain comme le Pétrarque au Mont Ventoux : vertigineux mirages ; « l’art du peintre [comme du poète, d’ailleurs, et l’efficacité linguistique — c’est comme changer de chaussures] est l’art de voir le beau », dit Gaston Bachelard ; mais tant d’enthousiasme mérite que l’on modère : Adorno (Minima moralia), « le beau est quelque chose dont nous devrions nous méfier ».
– Il n’y a pas plus vicelard qu’une mère-grand, mon bon JiBé ! DHH ne fait pas exception à la règle … L’une d’elles m’a poursuivi dans un hôtel de luxe à NYC, 31 juin 1956, jusqu’à ce que je lui cède par lassitude compationnante
– Les nègres sont des sauvages, mon bon Lolo, et la plupart sont des cannibales capable de dévorer leur leader si le Big Band n’a pas d’engagements rémunérateurs !
Faut les voir rouler des yeux et danser la java dans les bals musette à Neuilly sur Seine…
« Ne nous voilons pas la face, comme dit Leila Slim… » qui est pour l’esclavage arabo-africain.
Celui qui n’est pas déjanté mérite des pneus neufs !
Je rêve d’épousailles tragiques : Renato convolant en juste noces avec JJJ ! Accouplement prolifique… naissance d’enfants tous muets.
@jazzi@8h 58
« Une honorable et toujours vivace mère-grand, JC ! Et généreuse cuisinière méditerranéenne… »
merci de ce portrait dans lequel j’ai l’immodestie de me reconnaître
DHH !
Quoi de plus triste qu’une vie … totalement honorable !
Judith
Comment se garder du péché, si l’on en ignore tout ?….
Kurdistan….
Flute ! ce gros mot m’a échappé ! Que le grand sultan de Constantinople me pardonne….
@JC
la tristesse d’une vie n’existe que dans le regard qu’on porte sure elle .
passer à côté des bonheurs qu’apporte le péché parce qu’on n’a aucune idée des moments forts qui l’accompagnent ne peut être une frustration et n’est un manque que dans l’idée que les autres ont de vous.
Il faut d’ailleurs s’interroger sur les mobiles de ceux qui cherchent à susciter chez vous cette frustration en invoquant ces plaisirs inconnus , dont l’absence dans votre vie est le signe qu’elle est ratée; et qui se plaisent ainsi à vous faire mettre en cause ce que vous êtes et à perturber votre équilibre, en vous instillant l’idée,-peut-être vraie ,mais à quoi bon?- que votre vie est médiocre et qui vous la gâchent.
j’ai failli en être victime .
« les mobiles de ceux qui cherchent à susciter chez vous cette frustration en invoquant ces plaisirs inconnus »
… pédagogie luciférienne….uhuhu !….
TRISTESSE
Quittons nous définitivement sur une tragédie.
Une copine pentathlonienne pleure contre mon épaule, je l’interroge sur son malheur affectif, sincère :
« Il m’a quitté pour une décathlonienne ! »
Evidemment …. un ambitieux, ça ne se maitrise pas facilement.
@ « Accouplement prolifique… naissance d’enfants tous muets… »
Mutiques devant la beauté du monde, oui, auraient au moins compris le message d’Adorné théodore (bien nommo) cité par l’excellent rénato dans la densité tropicale de sa vertigineuse mise au point.
@16.58 Hérédia ?… José-Maria de son prénom ? Ben quoi, DHH, personne en mon milieu ne sut me mettre en garde contre le fait qu’il fût d’un goût douteux (!). Résultat … Je me réjouis d’apprendre qu’un gosse de 10 ans d’aujourd’hui(dont je pourrais être le grand père) nourrirait une passion inexpliquée pour les Trophées. Pour ma part, je pourrais vous en réciter de mémoire plus d’une dizaine sans rougir de ce mauvais goût, bien que je ne sois jamais allé les relire. Incrustés définitivement et indéboulonnables, sont-ils… voilà la réalité. Y aurait-il quelque chose d’irréductiblement transgénérationnel à la conservation mémorielle de certaines poésies, sans même le truchement d’enseignants ?… Découvrir par soi-même des vers charpentés par des mots incompréhensiblement agencés, voilà une expérience d’autant plus envoûtante et consolatrice de tous les enfants abandonnés ou livrés à leur sort, tristes et muets, à l’exemple de cet enfant qui avance sur la route dans l’Eté de Kikujiro (Takeshi Kitano)…
Pour Ch. : Etonnemment, ce qui m’avait le plus botté(rien à voir avec un voyeurisme morbide) dans le témoignage de Y.D., c’était précisément la description clinique de l’atroce cure de désintoxication de MD à l’hôpital Rotschild. Je trouvais alors cette patiente ‘normale’ à ce moment-là, qui n’avait plus rien d’une écrivaine en son aura sacrée. Toujours ce besoin, à un moment donné, de démystifier des gens trop impressionnants, comme un beson de pouvoir s’identifier à leurs blessures, savoir qu’elles sont communes, s’accaparer d’un morceau de leur souffrance à défaut de leur génie. C’est un peu bébête, mais pourquoi ne pas le reconnaître ?
Réve d’une rdl où tous les internautes affidés seraient à même de partager leur lecture simultanée de « Jérusalem » par exemple, plutôt que de l’évoquer sans l’avoir lu, hisotire d’effacer les suffoquants mécanismes de distinction habituels à ce sujet dans les citations ou les injonctions « à lire » leur bibliothèques auxquelles nous habitua le trio infernal justement stigmatisé par l’internaute brésilien. On s’y essaie à 10 dans mon club littéraire, je reconnais qu’il est souvent difficile d’y parvenir, vu qu’il y a pas mal de fainéants et que personne n’entend se laisser imposer par un quelconque leader, un titre de lecture en commun pour le mois suivant. Pourtant, le communisme de lecteurs partageux reste une utopie réaliste qui donne en général des résultats appréciables dans les mécanismes communicationnels de l’intersubjectivité d’égaux/égales.
Bon, retournons à nos moutons électriques, chers androïdes. Bonjour à tousses et notamment à Mayerling, maître de ce Haut Château.
« Pourtant, le communisme de lecteurs partageux reste une utopie réaliste » (JJJ)
Ahahaha !
Que vient faire « réaliste » dans ce merdier de besogneux fétides ?
la lecture est toujours un vice mais qui ne reste pas impuni avec la rdl , qui chatie autant naifs qu’incrédules aveuglément c’est pourquoij’ai l’honneur de vous saluer , tous et toutes ,cuisinières et pépés frimeurs
..drh et son désir de recrucifier jésus
ta gueule raclure
« On s’y essaie à 10 dans mon club littéraire » (JJJ)
On partage, mais c’est mon Club, peu ou prout ….
Comment se garder du péché, si l’on en ignore tout ?
c’est ze big question casuiste..freud en a fait sa ptite moisson..pas terribe..c’est ça qu’on lui rproche..dpuis hon peut causer sans savoir
« ..drh et son désir de recrucifier jésus » (le Bougre)
J’avoue, Bougboug, que mon plus grand regret est qu’on ne l’ait pas récupéré, le crucifié, avant qu’il reprenne la navette de 10h30 Jérusalem-Olympe, pour le repiquer sur sa croix et le laisser pourrir là, comme un terroriste de l’époque, romanophobe….
peu ou prout
moi non pus jveux pas faire parti d’un club qui voudrait dmoi..
Boug, nous sommes nombreux à ne pas vouloir faire partie de ce club !
Fondons un club sous le haut patronage de Passou, qui – il a de l’entregent – nous obtiendra au moins 15% de réduction à la cantine Drouant ?
Qu’en penses tu, toi qui panse, pense, dépense… ?
Et quand les statues servent à édifier le bon peuple en bonne propagande…on connait le résultat
lart contemporain est cher donc il est plébiscité par le consommateur..il est plus démocratique que l’art de rond point..c’est la casuis tiquetic de garde champéte à papate
..peu ou prout ça sonne franc comme l’or
salut sergio ✌?
https://www.youtube.com/watch?v=5bYMAgM42pM
..la chanson préférée à goering
Zeus, un parent, me confiait comme dans un songe :
« Condamnés à vivre éternellement, beaucoup de nos Immortels craquent, se suicident, et naturellement …. »
Que faire ?
c’est la casuis tiquetic de garde champéte à papate
Lebougmestre pense peu, pense prout et sans papattes qui collent à sa tête.
Patpat V
Un peu de respect pour le moins pire d’entre nous…
Tjs difficile de justifier le primus inter pares dans un collectif qui n’a pas de bordures. Vous y êtes pas invités, manquerait puxa, que s’radinent les 2 nazis d’le rdl avec leurs macrons, macareux et maquereaux à tronches de groseilles 🙂
Allez donc plutôt vous faire mett’ chez les turcs et les grecs et apprendre à lire plutôt que de bavasser sans rin savoir
http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=21417
« »plutôt que de bavasser sans rin savoir » (JJJ)
…après vous, mon bon !…..
JJJ
Pourquoi ?
Parce que j’aime un certain oubli d’elle pour relire ses romans. Comme dans Le ravissement de Lol V. Stein où je lis : « Qui était-elle ? Était-elle belle ? Quel était son âge ? qu’avait-elle connu ? (…) Une audace pénétrée d’elle-même la faisait tenir debout. ». Et la scène du bal, terrible.
Et, dans ce court récit La Maladie de la mort (qu’elle avait dicté à Yann Andréa en 1982, alors qu’elle était très fragile) :
« Elle, dans la chambre, elle dort. Elle dort. Vous ne la réveillez pas. Le malheur grandit dans la chambre en même temps que s’étend son sommeil.. ».
Des phrases courtes, faussement familières, juxtaposées – bien qu’à la fin elle se pastichait. Une œuvre cohérente. Mais ces premiers romans, fraîcheur, légèreté désespérée, flottement… et ironie mélancolique.
Son cinéma ne m’est pas indispensable (exclamations, litanies)… le mythe Duras, les controverses encore moins, mais l’écriture… Peu d’écrivains ont autant innové. Fouiller dans sa vie si intense pour rendre compte de l’œuvre ? L’imaginer, marchant au bord de la mer, pensive, ou un crayon à la main me suffisent.
Laisser le dernier mot à François Nourissier qui écrivait : » Marguerite Duras atteint une zone blessée de nous-mêmes. »
20000 VIS
Pour Raynaud, il suffit de se souvenir du sketch de son homonyme et ses œufs cassés ou pas cassée.
Raynaud a vendu ses carreaux blanc pas cassé et cassés, il devait bien se souvenir de Fernand!
ça commence comme cela :
https://www.humanite.fr/node/59038
Le choix difficile du collectionneur de Raynaud :
Jean Pierre Raynaud a admirablement remâché son passé en le recyclant.
A-t-il fait preuve d’ une paresse de l’ imaginaire?
http://ideat.thegoodhub.com/wp-content/uploads/sites/3/2017/07/4-1.jpg
@12.57 – mais je parlais de mon attitude devant le témoignage de yann andrea, ch., en m’écartant juste sur un point du vôtre. Je partage entièrement par ailleurs ce que vous dites de très avisé sur la « zone blessée de nous-mêmes », je pense que nous nous sommes parfaitement compris. En dehors du goût du blog de sergio, nous avons la chance d’une large plage commune, à commencer par l’indifférence aux quolibets toujours issus de la conjuration des mêmes imbéciles… entre nous, un beau roman picaresque, celui-là, non ?
https://www.babelio.com/livres/Toole-La-Conjuration-des-imbeciles/1781
Littérature féminine …j’ai trouvé hier soir en rentrant 2 livres sur la table, avec ces indications du généreux donateur :
— Chantal Thomas Souvenir de la marée basse –bio décalée, manque d’intérêt
–Isabelle Duquesnoy L’Embaumeur ou l’odieuse confession de Victor Renard –décapant, palpitant,historique à souhait
Qui les a lus ?
La disparition du journaliste Paul Wermus n’affectera pas grand monde, tant sa vie professionnelle était en adéquation avec le néant de l’époque, mais lui davantage peut-être qu’un autre :
« Le journaliste est décédé à 71 ans. Homme de presse écrite, de télévision, il a aussi travaillé à la radio et avait notamment participé aux Grosses Têtes. »
14.17 Quel est l’intérêt à signaler, alors ?
« il y a une paresse de l’imaginaire, un manque d’audace, un défaut de confiance dans sa subjectivité, une absence de risque, un déficit d’assurance, à ne pas se colleter à son époque et à refuser de se projeter dans l’avenir proche. »
Disons le mot, la peur. D’abord ces phénomènes sont cycliques, ondulatoires ; la dernière fois que le monde était infini, c’est au sortir de la seconde guerre mondiale. Mais peur de quoi ? De ce que sera le monde uni, justement, qui vient au galop encore plus vite que le mont Saint-Michel. Pendant ce temps-là la science progresse tranquillos et même bien, non parce que que les savants y ont plus d’imagination, mais parce qu’elle s’appuie sur une béquille non encore épuisée, les progrès de la technique proprement dite, béquille dont la création littéraire et artistique ne peut guère trouver d’équivalent…
« Quel est l’intérêt à signaler, alors ? »
Aucun, il est vrai. C’était le néant absolu.
Il y a même un journal anglais qui fait de la surenchère vaine, citant une autre nullité de ce petit monde du néant, André Bercoff :
« This is a very sad news : Paul Wermus died at the age of 71 years, reveals a message posted on Twitter by the writer André Bercoff, which is moved with the words very touching to see from “a great friend, a tireless journalist, a provider of human warmth”. “Just someone really well”, he insists. »
A les entendre, on penserait que c’est l’abbé Pierre qui est mort une seconde fois. Mais non, ce n’est que Paul Wermus…
@Janssen J-J dit: 18 septembre 2017 à 13 h 58 min
Exact, JJJ, et cela permet d’être vite en phase.
Nadine Pouillon parle bien du Container zéro de Jean-Pierre Raynaud (Notice du Centre Pompidou – 2007). Musée – niveau 4.
« Commandé à Jean Pierre Raynaud pour le 10e anniversaire du Centre Pompidou, ce container, objet issu du monde industriel, est aussi un signe du vocabulaire de l’artiste. Intérieurement tapissé de carreaux blancs – et extérieurement peint en blanc – il est à l’image de la maison que Raynaud s’était construite à La Celle Saint-Cloud. Autant que le reflet de celle-ci, le Container en est le relais pour le public. C’est en outre une œuvre évolutive dont la fonction est de transmettre l’intimité d’expériences vécues par Raynaud. Considéré comme un espace muséographique propre dont l’artiste assume la gestion à l’intérieur même du Mnam, le Container, tel un reliquaire, peut recevoir « l’identité » d’un autre : en 1988, celle d’Yves Klein, avec la présence d’un carré de pigment bleu ; en 1990, celle de Malevitch, avec l’insertion de sa Croix noire, ou, encore, en 1991, celle de Tinguely, avec la présentation de sa Sculpture méta-mécanique automobile. Ces interventions alternent avec d’autres, davantage liées au travail de l’artiste : ainsi, il introduit, en 1993, neuf seaux contenant les gravats de sa maison détruite et, dans les années 2000, une suite de ses « Drapeaux ». Ces propositions successives, allant de l’émotion pure à la violence contenue, s’interrompent parfois, instaurant un moment de « silence ». Silence qui se fera définitif lorsque, au moment de la disparition de Raynaud et selon sa volonté, sera placé, au fond du Container Zéro un tableau constitué de 5 fois 5 carreaux de céramique blanche intitulé Numéro Zéro (le « 0 » renvoyant, chez l’artiste, au temps avant le « 1 », à l’espace avant l’œuvre, à l’instant précis de la naissance). Carré dans le carré, signe d’une harmonie pour l’éternité. »
Nadine Pouillon
Une très belle page, à lui aussi, consacrée :
http://archeologue.over-blog.com/article-beaubourg-jean-pierre-raynaud-container-zero-ecrin-sterile-43689529.html
@olga dit: 18 septembre 2017 à 14 h 15 min
Vous lisez :
« — Chantal Thomas Souvenir de la marée basse –bio décalée, manque d’intérêt »
Votre généreux donateur est passé à côté d’un grand livre. A quelques uns, nous en avons parlé sous un billet précédent.
14.45 @ la peur et donc la soumission par obéissance, sergio, pour la faire reculer.
Or, d’après certains GROS philosophes marcheurs du moment, il importerait moins de comprendre les raisons pour lesquelles on aurait de bonnes raisons de désobéir que de comprendre celles pour lesquelles, entre autre, l’art et la littérature nous enjoindraient désormais d’obéir ou de respecter de nouvelles idoles technologiques, même à notre corps défendant…,
Car une fois que la plupart de nous autres serions repus (et surtout hamlet, certainement pas à départir du lot, malgré qu’il en ait), il faudrait encore compter avec la chance et le loisir de dégager du temps pour comprendre le mystère de l’obéissance des autres à tous les pouvoirs, plutôt que d’entreprendre l’examen de sa propre anxiété face à ce luxe de pouvoir encore y sacrifier un peu… Tant qu’on ne sera pas concrètement confronté à des pb de survie comme de trouver chaque jour de quoi bouffer et de nourrir sa famille au point d’en être épuisé chaque soir avec la hantises du lendemain (un défi propre à jeff kons par exemple), inutile de venir nous jacter sur l’aliénation des autres, censément incapables de tirer profit de leurs lectures anarcho-désaliénées.
Et puis, qu’est-ce que vous voulez nous donner comme leçons, avec vos 4 milliards de smarphones et d’iphones en poche branchés sur vos bons dieux podcastés, à nous autres, les néo libertaires « des croissants » qui n’en avons jamais eus, parce que ces bêtes-là, dominées par les GOFA vampirisants, nous foutent plus que la Trouille (fou). Si vous trouvez que vous mettre des puces dans l’fion ou sous la peau ou sous celle de vos mômes pour mieux les retrouver ou bien vous convaincre de l’unicité de votre identité dans la masse serait la solution, eh bé, grand bien vous fasse ! Si telle est votre idée de la liberté… Sinon, je ne vois pour le moment aucune différence de praxis ou de verrues très significatives chez aucun des internautes de ce blog peu augmenté. Les désaccords sur les détails se confinent, dans le meilleur des cas, à de ‘bons mots’ réductibles à des escar-mouches enclouées, tout ce qu’il y a de plus dérisoire et de plus déprimant. Il est clair que l’anxiété de notre époque reste palpable sous la plume de chacun-e. Mais les désobéissants non anxiogènes ne sévissent pas à la rdl, encore heureux, hein. Ils sont libres ailleurs, dans les bois, paraît-il !
DHH , à 11 h 04 min vous écrivez à JC un très beau commentaire commençant par ses mots : « la tristesse d’une vie n’existe que dans le regard qu’on porte sure elle… »
Connaissez-vous ce livre de Max Dorra Quelle petite phrase bouleversante au cœur d’un être ? (Gallimard)
En exergue cette citation de Proust (Le temps retrouvé) :
« Là où la vie emmure, l’intelligence perce une issue. »
Il écrit le poids des mots des autres et trouvant cette petite phrase (voir dans le coeur di livre) il écrit : « Je m’y heurtai sans le savoir et comme par miracle elle s’ouvrit. Alors, d’un coup, revint mon appétit de vivre, s’évanouirent mes doutes sur moi-même, mon inquiétude quant à l’avenir. Tout était de nouveau possible. »
Vous me donnez envie de le relire. Et comme je l’avais lu « crayon en main », je vais retrouvé toues ces petites phrases qui m’ont été si importantes.
ces – retrouver
Janssen J-J dit: 18 septembre 2017 à 15 h 30 min
comprendre le mystère de l’obéissance des autres à tous les pouvoirs
C’est cisaillant… On songe à la résistible ascension de qui on sait, heureusement interrompue au moins pour le moment ; le mal est bien là, d’abord dans la population, le terreau comme on dit.
D’une manière ou d’autre, cette étonnante obéissance prouve bien, dénote un abandon de l’idée, un affaissement de la pensée pour grandiloquer un vieux coup, et par corollaire un grand retour de l’identité, le monstre…
D’ailleurs l’identité, il y a des papiers pour cela !
D’ailleurs l’identité, il y a des papiers pour cela !
tada serdgio..tu dis là le fond du vrai..l’idée de l’identité on s’assoit dessus..ce qui compte c’est pouvoir se prévaloir de droit particulier a une redistribution limitée..le communisme dans hun seul pays hen somme
proprement dite, béquille dont la création littéraire et artistique ne peut guère trouver d’équivalent…
objection votre honneur..séga c’est pas hune béquille c’est plus fort que nous..et c’est bien présomptueux pour les pouvoirs de l’art d’himaginer qu’ils sont pas haussi en train de faire des accés pour handicapés..plus pire..c’est hassez facile de voir dans les discours de polo les supériorités de la femme à lesprimer..il l’authorise a travers elle..pour ça qu’ça m’a hénervé
il s’authorize a travers elles..en faisant mine de les comprende..il les lit comme des commande de machine à laver..ha salo de polo
la dernière fois que le monde était infini, c’est au sortir de la seconde guerre mondiale. Mais peur de quoi ?
tout a fait vrai..hon havait foi dans mccormcick et les b29..le fer qui fait l’épée et la charrue
Une très belle page, à lui aussi, consacrée :
dvrais dmander à dédé de tla faire biper façon néon cricri
Aucun, il est vrai. C’était le néant absolu.
toi haussi dlalourde..
ta gueule raclure de vieille taupe de bouguereau
Il n’y a que sur le plan littéraire que le néant intégral, comme celui que représentait admirablement Paul Wermus, peut avoir de l’intérêt. Imaginez ce qu’en aurait fait un Emmanuel Bove, ou un Simenon. Avec Wermus, nous jouions dans la cour des grands, proches du néant absolu, à tel point d’ailleurs que ces prestigieux auteurs que je cite auraient sans doute été découragés d’avance devant une telle ampleur négative.
Un journaliste est par définition un être raté. Mais le cas de Wermus était exceptionnel en ce qu’il était encore plus raté que raté. Telle fut sa carrière extraordinaire et incroyable. Il n’y a que le néant de la société médiatique actuelle pour permettre un tel prodige, digne du livre des records !
@un affaissement de la pensée pour grandiloquer un vieux coup
moi, je crois an contraire qu’il existe des milliers de petites pensées novatrices toutes plus intéressantes les unes que les autres, et des milliers de micro expérimentations qui en sont issues ; mais qu’il n’y a plus aucun « gourou » possible pour les capitaliser, les synthétiser, voire les grandiloquiser. L’embêtant, c’est que nous autres, les médiocres, forces vives de la revitalisation heureuse du tissu mondial de l’ère anthropocène, on se chamaille sur des détails pour se distinguer les uns des autres au lieu de se réunir sur ce qu’on est sûrs de vouloir faire ensemb’ pour sauver quelque chose du miracle de la vie, sans le secours des bons dieux… Mais dès que les mecs se mettent debout la nuit, très vite ça part en eau de boudin à se foutre sur la g. avec des macron-méluche… On n’en peut plus…, mais bon, c peut-être bin ainsi que rien soye récupérab’, en ce moment, peut-être que ça apprendra aux néo morveux du pouvoir économico politique à se méfier, vu qu’on a tous appris à pas trop les croire… L’anxiété collective d’aujourd’hui, elle est pas trop liée à la prétendue implsion d’une « classe moyenne » papuérisée qu’a jamais existé, c plutôt que de bas en haut, on sait plus faire confiance à quiconque, des néo-bourges ou des néo-prolos. On n’a hélas que des JC avec leru spetits vélos dans la tête qui s’en foutent, ete qui sont capab’ de toutes les bassesses et compromissions pourvu que leurs mômes marchent sur la gueule de leurs petits copains, vu qu’ils doivent d’abord s’en sortir avant les autres, et tu seras un homme, mon fils !
Amusant : tous les crétins médiatiques qui se fendent d’un tweet pour déplorer la mort de Paul Wermus. Une sélection par le bas des pires débiles à ce jour recensés !
Passou. Enlevez la ridicule modération de 17.27, j’ai mis des points dans tous les mots, nom de dieu, et même à grog.nasse, alors quoi, que faire de plussssse ? Votre créature est en train de vous échapper, souvenez-vous du golem de mary shelley, avant qui soye trop tard, merdr’alors !
L’histoire, pardon l’Histoire, retiendra que cet inconnu célèbre qui vient de claquer à 71 hivers, et dont je ne retiendrai pas le nom, avait une Grosse Tête !!!
Une vie, pour qu’il n’en reste ça …. Super !
JC au moins, on est sûrs que l’Histoire t’effacera encore plus vite de sa mémoire que paul Bismuth malgré tes 95 plombres, & entre nous, c hachement rassurant pour tes survivants !
Delaporte,
C’est vraiment d… le façon dont vous néantisez Paul Wermus. Vous ne l’aimiez pas, ne l’appréciez pas. Sachez au moins vous taire par respect pour cet homme qui vient de mourir d’un cancer du pancréas. Une mort foudroyante. Je l’écoutais parfois dans ses balades dans les rues de Paris. Un homme n’est jamais nul. C’est vous qui êtes nul d’écrire ces commentaires.
« Passou » est trop modeste.
Pour le troisième âge ici en « formation continue »- accélérée sur Duras, selon son personnage Yann, et par autre blog interposé, quel cuistre ce Paul Edel quand il s’y met avec son crayon de besogneux,
leur signaler que sur ce blog, il nous avait été conseillé d’acquérir Duras en Quarto.
Certes, cela ne concerne que les livres écrits sous l’enseigne » Très Robert Gallimard » ( …) » Non sans blague c’est vrai , si je vous demande de l’argent dans quinze jours, vous me direz que le livre n’a pas rapporté un sou. C’est pourquoi, pour tout vous dire, cher Robert, prévoyant cette objection, je vous le demande maintenant » signé: Marguerite.
Mais ce quarto contient des documents de son fils, Jean, dit Outa, pianiste en herbe.
Évidemment il n’y a pas tout, chez » Robert ». Il n’y a pas » L’amant », et ça ,c’est vraiment bien. Car pour les vieilles ici, elles auront beau faire de la » formation continue »… c’est plus de leur âge 😉
Je voulais demander à » Passou » si ce coup de fil, très Duras, venait du hall de l’autel, de l’hôtel .
Ou plutôt, non, j’aimerais bien qu’il en soit ainsi.
http://www.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/image-640/public/2014/05/11/les-roches-noires-la-perle-de-trouville_7.jpg?itok=aBsMOrlb
« C’est vous qui êtes nul d’écrire ces commentaires. »
Ce n’est pas faux, christiane. Un être humain, crée à l’image de Dieu, n’est jamais nul. Certes, mais Wermus restera difficilement comme un exemple, malgré ses « réussites » journalistiques.
« Walden ou La vie dans les bois
Première parution en 1922 »
Plus toute fraîche non plus, LVDLB !
bas rosis, well done.
H-D. Thoreau s’est intéressé à la transformation du paysage.
Il y a une expo parisienne pour la rentrée. Parmi des incontournables, vous connaissez la Margeride ?
http://next.liberation.fr/arts/2017/09/15/les-10-expositions-attendues-de-la-rentree-a-paris_1594724
un coup de gossip;Bergé s’était marié peu avant son décès à un paysagiste -de milliardaires -trèss célèbre
Mais Et Al., c’était le jardinier de la Villa, celle à côté de la » Villa Taylor ».
Pierre Bergé a épousé le paysagiste américain Madison Cox
L’amant c’est un coup d’essai.
Le coup de maître c’est L’Amant de la Chine du nord.
p.s : tes pipes nous coûtent cher. Elle est bien plus vivable à jeun et sans toi.
Là c’est quasi désespérant si je n’étais en si bonne compagnie, et si je n’avais tel optimisme…
Je ne retrouve plus cette photo- ancienne- prise à Marrakech que j’avais postée ici, où on voyait le jardinier, maintenant veuf. C’était pas sur le billet » Buffet », mais plus sûrement lors de son mariage, au printemps dernier.
@Le coup de maître c’est L’Amant de la Chine du nord.
En réponse à un film nul.
Le film n’est pas nul, mais c’est autre chose, LVDLB.
Si « c’est autre chose », c’est bien pour cela que Duras… Bref.
Bonne soirée. J’ai de la lecture en retard.
For memory
https://www.youtube.com/watch?v=7-XVRkAS5rQ
MARGUERITE DURAS
La douleur en beauté
Dépassée par le succès de L’Amant (1984), trop hâtivement éditée à son goût, et déçue par la version cinématographie réalisée par Jean-Jacques Annaud, Marguerite Duras, sept ans plus tard, ayant appris la mort de son premier amant, repris la plume : « J’ai écrit l’histoire de l’amant de la Chine du Nord et de l’enfant : elle n’était pas encore là dans L’Amant, le temps manquait autour d’eux. J’ai écrit ce livre dans le bonheur fou de l’écrire. » Récit de son enfance et de son adolescence en Indochine française, ce roman autobiographique conte l’amour fou entre la jeune fille de 15 ans qu’elle fut et un riche Chinois de Cholen, Thanh, à qui le livre est dédié, de douze ans son aîné. Mais après un an d’immersion heureuse dans la rédaction de cette nouvelle version, Marguerite Duras prévient : « Je suis redevenue un écrivain de romans. » Extrait du passage à l’acte, originel et unique, accompli en plein jour, et qui va fixer, à tout jamais, dans la mémoire de la narratrice, le lien inaltérable de cet amour-là…
« C’est un livre.
C’est un film.
C’est la nuit.
(…)
Il est assis devant elle qui est debout. Elle baisse les yeux. Il prend sa robe par le bas, la lui enlève. Puis il fait glisser le slip d’enfant en coton blanc. Il jette la robe et le slip sur le fauteuil. Il enlève les mains de son corps, le regarde. La regarde. Elle, non. Elle a les yeux baissés, elle le laisse regarder.
Il se lève. Elle reste debout devant lui. Elle attend. Il se rassied. Il caresse mais à peine le corps encore maigre. Les seins d’enfant, le ventre. Il ferme les yeux comme un aveugle. Il s’arrête. Il retire ses mains. Il ouvre les yeux. Tout bas, il dit :
– Tu n’as pas seize ans. Ce n’est pas vrai.
Pas de réponse de l’enfant. Il dit : C’est un peu effrayant. Il n’attend pas de réponse. Il sourit et il pleure. Et elle, elle le regarde et elle pense – dans un sourire qui pleure – que peut-être elle va se mettre à l’aimer pour toute la durée de sa vie.
Avec une sorte de crainte, comme si elle était fragile, et aussi avec une brutalité contenue, il l’emporte et la pose sur le lit. Une fois qu’elle est là, posée, donnée, il la regarde encore et la peur le reprend. Il ferme les yeux, il se tait, il ne veut plus d’elle. Et c’est alors qu’elle le fait, elle. Les yeux fermés, elle le déshabille. Bouton après bouton, manche après manche.
Il ne l’aide pas. Ne bouge pas. Ferme les yeux comme elle.
L’enfant. Elle est seule dans l’image, elle regarde, le nu de son corps à lui aussi inconnu que celui d’un visage, aussi singulier, adorable, que celui de sa main sur son corps pendant le voyage. Elle le regarde encore et encore, et lui il laisse faire, il se laisse être regardé. Elle lui dit tout bas :
– C’est beau un homme chinois.
Elle embrasse. Elle n’est plus seule dans l’image. Il est là. A côté d’elle. Les yeux fermés elle embrasse. Les mains, elle les prend, les pose contre son visage. Ses mains, du voyage. Elle les prend et elle les pose sur son corps à elle. Et alors il bouge, il la prend dans ses bras et il roule doucement par-dessus le corps maigre et vierge. Et tandis que lentement il le recouvre de son corps à lui, sans encore la toucher, la caméra quitterait le lit, elle irait vers la fenêtre, s’arrêterait là aux persiennes fermées. Alors le bruit de la rue arriverait assourdi, lointain dans la nuit de la chambre. Et la voix du Chinois deviendrait aussi proche que ses mains.
Il dit :
– Je vais te faire mal.
Elle dit qu’elle sait.
Il dit aussi que quelquefois les femmes crient. Que les Chinoises crient. Mais que ça ne fait mal qu’une seule fois dans la vie, et pour toujours.
Il dit qu’il l’aime et qu’il ne veut pas lui mentir : que cette douleur, jamais ensuite elle ne revient, jamais plus, que c’est vrai, qu’il lui jure.
Il lui dit de fermer les yeux.
Qu’il va le faire : la prendre.
De fermer les yeux. Ma petite fille, il dit.
Elle dit : non, pas les yeux fermés.
Elle dit que tout le reste, oui, mais pas les yeux fermés.
Il dit que si, qu’il le faut. A cause du sang.
Elle ne savait pas pour le sang.
Elle a un geste pour se sauver du lit.
Avec sa main il l’empêche de se relever.
Elle n’essaye plus.
(…)
La douleur arrive dans le corps de l’enfant. Elle est d’abord vive. Puis terrible ; Puis contradictoire. Comme rien d’autre. Rien : c’est alors en effet que cette douleur devient intenable qu’elle commence à s’éloigner. Qu’elle change, quelle devient bonne à gémir, à en crier, qu’elle prend tout le corps, la tête, toute la force du corps, de la tête, et celle de la pensée, terrassée.
La souffrance quitte le corps maigre, elle quitte la tête. Le corps reste ouvert sur le dehors. Il a été franchi, il saigne. Il ne souffre plus. Ca ne s’appelle plus la douleur, ça s’appelle peut-être mourir.
Et puis cette souffrance quitte le corps, quitte la tête, elle quitte insensiblement toute la surface du corps et se perd dans un bonheur encore inconnu d’aimer sans savoir. »
(« L’Amant de la Chine du Nord », éditions Gallimard, 1991)
Et vous, mesdames, si vous nous racontiez votre première fois ?
c’est nul, il est nul expressions du jour qui n’expriment que l’impression du locuteur pour parler bref, et sans recherche de justesse , expressions malheureuses comme bien des facilités qui ont perdu le caractère qu’elles avaient lorsqu’elles n’étaient pas encore si convenues
la rdl s’interdirait-elle les facilités de ce genre, qu’en rester&it-il?
Delaporte dit: 18 septembre 2017 à 16 h 57 min
Un journaliste est par définition un être raté.
Juste, clair et indiscutable.
Dans un autre genre j’ai rentendu parler de Chevillard dans… un bouquin de physique quantique ! Ce doit être parce qu’il est partout…
Essai havec blog
ce n’est pas la peine d’avoir chassé wgg parce qu’il évoquait son « intimité » réelle ou imaginaire si c’est pour inciter les erdéliennes à se plier à ces jeux où sont perdants ceux qui les prennent au sérieux
Essai sans blog (snif…)
@Delaporte dit: 18 septembre 2017 à 20 h 29 min
ça c’est autre chose. Séparez l’homme de son métier.
Quand j’étais enfant, si un corbillard passait les hommes se découvraient et les femmes se signaient.
Laissez passer le mort et le chagrin de ses proches.
bouguereau dit: 18 septembre 2017 à 16 h 18 min
les pouvoirs de l’art d’himaginer qu’ils sont pas haussi en train de faire des accés pour handicapés
Toutes manières il y en a bien une, de béquille, pour les arts et lettres, c’est justement recopier son voisin ; c’est l’origine de toute création, qui prend effet à partir du premier décalage, du premier d&saccord havec l’objet copié.
Et c’est ce que recense Passou : multiples copies, sérigraphie littéraire, avec justement des décalages epsilon et de plus en plus voisins de zéro, et par définition une création du même tonneau comme disait Mirabeau…
@Delaporte dit: 18 septembre 2017 à 20 h 29 min
« Séparez l’homme de son métier. »
Ceci étant, nous serons aussi jugés sur nos oeuvres. C’est dans l’Evangile. Même saint Paul le dit… Il y en a donc, comme Wermus, qui se sont activés dans l’insignifiance, et j’aimerais bien savoir ce que Dieu leur réserve.
@17.18 / une réponse à sergio remise en place après la levée de la dmoderation, mais bourrée de scories…
@Delaporte dit: 18 septembre 2017 à 22 h 45 min
Oh Dieu, il est très imprévisible et si vous le lisez par les évangiles, souvenez-vous de ces paraboles qui paraissent ne pas faire justice…
dieu aime aussi les insignifiants du blog, oui il est prévisib’, on s’en fait pas pour delaporte au paradis, car Il en a confisqué les clés à st pierre qui se livrait à d’éhontés chantages sur les juifs et rackettait le peuple fauché par la grande serpe.
Delaporte,
une dernière question : qui êtes-vous pour juger de l’insignifiance de la vie d’un autre ?
St Pierre n’a pas encore prévu de me donner les clefs, à moi pauvre Delaporte. Je rappellerai seulement, à propos de paraboles, celle des talents, qui me semble clair et juste, et terrible. Wermus n’a pas dû beaucoup la lire dans sa frivole existence. Il doit bien le regretter ce soir, comparaissant devant un saint Pierre sévère. Son dossier n’est sûrement pas très bon, mais enfin, ce n’était pas un assassin.
« qui êtes-vous pour juger de l’insignifiance de la vie d’un autre ? »
Hélas, dans le cas du malheureux Wermus, tout le monde est témoin de la catastrophe de sa vie, insignifiante, lamentable, erronée… De ce désastre, tout le monde a pu constater l’ampleur : c’était au su et au vu de chacun, hélas !
Christiane, vous avez noté que Passou n’a pas émis, à l’annonce de ce décès, un « Pour saluer Paul Wermus », bien que ce moribond ait publié quelques ouvrages, certes peu notables. C’est dire le peu de considération qui s’attache désormais à la mémoire de ce pauvre hère.
…
…Oui,!…Non,!…en fait,!…
…
…le nouveau,…Sergio,…je le sens, encore, moins, que le précédent,…
…d’ailleurs, avec certain » routards de ce blog « ,…
…on dirait, des algorithmes,!…des robots,!…quoi,!…
…question de relire leurs proses,…du chien-lien,…
…une notion d’épaisseur en relief et de sertis des phrases, trop plat,…
…pour se que j’en pense,…
…point , barre,…etc,…aucune conséquences,…aux Dur’as,… » l’Amant de la Chine du nord « ,…etc,…
…bon pieds, bon vents,…
…
…
« À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents ! » (Saint Matthieu, parabole des talents)
Delaporte,
que Passou n’ait rien dit vaut mieux que de médire.
Maintenant, ce qui se passe dans le cœur d’un homme, cela est « signifiant » même si sa vie semble une noria d’échecs. Cet homme avait-il des amis ? oui. Cet homme était-il aimé des siens ? oui. Le reste sera oublié comme tant de choses et d’êtres que nous croyons importants. Paix à son âme et laissez-le aller…
J’aime quand vous nous apportez d’autres joies, ici, comme ce souvenir du film de J.Dayan (Duras) et bien d’autres choses.
Bonne soirée. Je vais relire un livre de Max Dorra dont DHH m’a donné soif. (Ce Max Dorra écrit avec beaucoup d’humour : « il est plus facile après tout de s’entendre avec Dieu qu’avec notre redoutable voisin de palier. »)
» À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a… »
Eh, Delaporte, voilà que vous faites de la politique ! C’est ce que disaient les retraités samedi !
Ah, Jazzi – 21h48 – Vous ne changerez jamais !
Je ne veux pas éteindre cette machine du revenez-y sans vous offrir aussi un texte d’elle, sur les … hommes. -1987 – La vie matérielle (P.O.L). (Elle y reprend des entretiens, ceux avec Jérôme Beaujour)
« La femme est le foyer. Elle l’était. Elle est encore là. Et quand l’homme s’approche du foyer, est-ce que la femme le supporte ? Oui parce qu’à ce moment-là, l’homme fait partie des enfants.
Il faut subvenir aux besoins de l’homme, comme à ceux des enfants. Et c’est également un plaisir pour la femme. L’homme se croit un héros, toujours comme l’enfant. L’homme aime la chasse, la pêche, la moto, les autos, comme l’enfant. Quand il dort, ça se voit, et on aime les hommes comme ça, les femmes. Il ne faut pas se mentir là-dessus. On aime les hommes innocents, cruels, on aime les chasseurs, les guerriers, on aime les enfants.(…)
On me dit que les hommes font souvent les gros travaux et qu’on les trouve aux rayons des outils, dans les grands magasins. Je ne réponds pas à ces choses-là, parce que les gros travaux, c’est du sport pour les hommes. Couper des arbres, c’est, au sortir du bureau, un genre de sport, c’est pas un travail. Un homme de force moyenne, de taille ordinaire, si on lui dit ce qu’il faut faire, il le fait. Laver deux assiettes, il le fait, faire des courses : il le fait. Il a cette tendance désastreuse de croire qu’il est un héros quand il achète des pommes de terre. Mais peu importe.
On me dit que j’exagère. On me dit tout le temps : Vous exagérez. Vous croyez que c’est le mot ? Vous dites, idéalisation, que j’idéaliserais la femme ? C’est possible. qui le dit ? Ça ne lui fait pas de mal à la femme, qu’on l’idéalise.
Un homme et une femme c’est quand même différent. La maternité ce n’est pas la paternité. Dans la maternité la femme laisse son corps à son enfant, à ses enfants, ils sont sur elle comme sur une colline, comme dans un jardin, ils la mangent, ils tapent dessus, ils dorment dessus et elle se laisse dévorer et elle dort parfois tandis qu’ils sont sur son corps… »
Bon, je ne suis pas d’accord avec tout, pas mal de clichés mais c’est une note d’humour avant d’éteindre l’ordi.
derrière les clichés, il y a tout le reste. je ne sais pas si les hommes sont comme cela parce qu’ils ont autant été aimés par leur mère ; avec leur montagne d’imperfections, on les aime nous les femmes comme ils sont. ils mettent longtemps à grandir & ils ont du mal à vieillir le jeu est part intégrante de leur vie.
Aimés par leur mère ? !… Pas tous.
La mienne, quand elle m’a vu naitre m’a trouvé si moche qu’elle m’a jeté dans la poubelle de la Maternité !
C’est une infirmière qui m’a recueilli et m’a appris ce que je sais, c’est à dire pas grand chose !
« c’est nul, il est nul expressions du jour qui n’expriment que l’impression du locuteur pour parler bref, et sans recherche de justesse , expressions malheureuses comme bien des facilités qui ont perdu le caractère qu’elles avaient lorsqu’elles n’étaient pas encore si convenues » Et Al.
C’est exactement cela, « n’exprime que l’impression du locuteur », qui a lu, qui a vu, qui a vécu ( pas de smiley)
Donc un beau film, de JJ Annaud.
http://www.dvdclassik.com/critique/l-amant-annaud
Mais qui ne respecte pas les consignes de tournage, données par l’auteur.
Peut-être quelqu’un peut nous expliquer où sont toutes les » images » que Duras souhaitait voir dans ce film,
« des images comme un dehors, » un » pays », celui des gens du livre, la contrée du film. Et seulement de lui, du film, sans aucune référence de conformité »
Exemple d’images des plans dits de coupe:
Un ciel bleu criblé de brillances,
Un fleuve vide dans son immensité, dans une nuit indécise, relative.
Le jour se lève sur le fleuve. Sur le riz. Sur les routes droites et blanches, qui traversent l’immensité soyeuse du riz
(…) »
Duras
et la Mendiante, encore
c vrai.
alors, ils s’inventent une famille : ils épousent une fille du Sénégal qui va les conduire par le bout du nez.
un homme – à mes yeux éblouis- n’est pas fait pour être mené par le bout du nez. Ni par les c…les.
c beau ce qu’ écrit Duras sur les hommes. c le lien entre leur fragilité et leur force qui fait l’attachement que je leur porte.
« Des fonctionnaires bientôt rémunérés au mérite. Gérald Darman, le ministre de l’Action publique indique vouloir ouvrir une concertation de fond sur la rémunération dans la fonction publique. » (Le Figaro)
Rémunérés au mérite ! Payer plus ceux qui se décarcassent ! Sanctionner les branlotins ! Faire comme dans le privé ?…. REVOLUTION !
« … musique de sauvages… »
Je me souviens d’un soir de 1967 ; d’un concert de Coleman Hawkins à Milan.
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/02/coleman-hawkins-in-milan-1967.html
Quelques heures avant le concert, dans mon usine, conversation Donatoni-Hawkins. Conversation empreinte de courtoisie, allegro vivace e con brio : feu roulant de questions et réponses soutenues par des exemples chantonnés, synthèses rythmiques, structures interactives, répercussions de timbres, observations excentriques relativement aux textures ; parallélismes — modules syntactiques néoclassiques et rock — ; impressionnant déploiement de citations — de Buxeude à Sun Ra — et improvisation de quòdlibet — « ce n’est pas ce que vous jouez qui compte mais la façon dont vous le jouez » — ; alternance de sentiments et d’arguties — étincelles de verve —, et pas un accroc. Comme sauvage j’ai vu mieux, lors de certains after-match, par exemple, ou chez certains blonds à peau diaphane et parfaitement sobres — sans l’excuse de l’ébriété, donc.
Ellen von Unwerth :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/03/ellen-von-unwerth-lady-gaga.html
FK ‘
1010
commentaires