Un peu d’humanité pour le latin et le grec !
De quand datez-vous le début du XXème siècle ? 1900 ? 1901 ? 1914 ? 1918 ?.. Le critique Albert Thibaudet le fixait sans hésiter à 1902, année de la réforme scolaire qui déclassa les langues anciennes. On voit par là combien sont profondes les racines du débat qui agite les professeurs, les pédagogues, les élèves et leurs parents depuis quelques temps.
Il ne s’agit pas de dénoncer la politique éducative d’un gouvernement ou même d’un ministre puisque depuis des années, toutes tendances confondues, ils n’ont cessé de creuser la tombe des humanités gréco-latines. La polémique est récurrente mais elle n’a jamais été aussi alarmante. Balayons d’emblée l’« argument », si l’on peut dire, de ceux qui dénoncent une nostalgie réactionnaire dans la défense des langues anciennes, associée aux académies et au « parler Vaugelas ». Les autres, soumis à l’idéologie du présentisme, plaident pour un enseignement qui se voudrait plus efficace et plus utile pour le marché du travail ; ils oublient au passage que les années scolaires ont ceci d’exceptionnel dans la vie d’un futur adulte qu’elles sont justement le seul moment d’une vie où l’esprit doit se former en liberté, dans le pur plaisir d’apprendre, dans le bonheur de la connaissance gratuite, hors de la tyrannie de la rétribution, du profit, de la rentabilité, du retour sur investissement. Le collégien et le lycéen auront toute leur vie pour méditer l’épigraphe que Jules Vallès fit figurer en tête deuxième tome de sa trilogie autobiographique Le Bachelier :
« « »A tous ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim ! »
Il ne suffit plus de dire qu’elles ne sont pas des langues mortes mais des langues anciennes. Il faut rappeler des vérités d’évidence un peu oubliées à commencer par la première d’entre elles : le latin n’est pas une langue ancienne parmi d’autres mais par excellence celle du français. A ce titre, elle seule permet à notre langue de s’échapper de son stérile huis clos. Elle en est le cœur palpitant, la fait vivre, l’ouvre à l’extérieur.
Se priver petit à petit du latin, jusqu’à décourager de futurs enseignants dans cette voie-là, c’est prendre le risque de priver les générations à venir de la maitrise du français comme outil. Ce qui serait aussi préjudiciable aux littéraires qu’aux scientifiques. De toutes parts et de tous milieux revient le même son de cloche : les étudiants ont de plus en plus de mal à maitriser le français. A leur stade, c’est déjà trop tard ; c’est bien en amont qu’il faut agir. Or sans le latin, on ne sait rien de la structure de la langue, de la grammaire, de l’étymologie, des aventures du sens dans l’histoire d’un mot.
Le bricolage qui a abouti aux nouveaux programmes banalise l’enseignement du latin et du grec jusqu’à les diluer confusément dans un magma optionnel. Pour la plus grande gloire du globish, ce bâtard de l’anglais qui désole les Anglais les premiers ? Misère… Il se dit du côté du ministère de l’Education que le but est de réduire les inégalités et les privilèges dans l’accès à la connaissance ; or c’est exactement la situation contraire qui adviendra ; les humanités au rabais pousseront une élite à y accéder à leur meilleur.
Le jour de la rentrée scolaire un livre intitulé Le Bon air latin (Fayard) paraîtra qui achèvera de convaincre les sceptiques. Une œuvre collective réunissant des latinistes, enseignants ou traducteurs, des linguistes et des écrivains, pour dire à l’unisson ce que notre langue doit au latin : sa respiration, son allure, son souffle, sa musicalité, sa stabilité, sa précision grammaticale, sa richesse lexicale… Et l’on voudrait nous couper de cet héritage ! Ce recueil pose clairement l’enjeu du débat : quel français voulons-nous ? La question est d’une brûlante actualité à l’heure des polémiques sur l’identité. Reste à savoir si les princes qui nous gouvernent ont jamais brûlé du désir de maitriser leur propre langue.
(« Graffiti du mouvement contra la loiTravail reproduit avec d’autres sur le site Lundi matin ) (ne cherchez pas le le rapport avec le billet, il n’y en a pas, enfin pas directement…)
1 130 Réponses pour Un peu d’humanité pour le latin et le grec !
Les humanités
amo
amas
amare
Rosa rosae rosam
rose
Sganarelle : Entendez-vous le latin ?
Géronte : En aucune façon.
Sganarelle, se levant avec étonnement : Vous n’entendez point le latin !
Géronte : Non.
Sganarelle, en faisant diverses plaisantes postures : Cabricias arci thuram, catalamus, singulariter, nominativo hæc Musa, « la Muse », bonus, bona, bonum, Deus sanctus, estne oratio latinas ? Etiam, « oui », Quare, « pourquoi ? » Quia substantivo et adjectivum concordat in generi, numerum, et casus.
Géronte : Ah ! que n’ai-je étudié !
Jacqueline : L’habile homme que velà !
Lucas : Oui, ça est si biau, que je n’y entends goutte.
beau papier
Aperçu interessant d’un écrivain nourri de grec et de latin:
« Le diplôme fondamental, chez nous, c’est le baccalauréat. Il a conduit à orienter les études sur un programme strictement défini et en considération d’épreuves qui, avant tout, représentent, pour les examinateurs, les professeurs et les patients, une perte totale, radicale et non compensée, de temps et de travail. Du jour où vous créez un diplôme, un contrôle bien défini, vous voyez aussitôt s’organiser en regard tout un dispositif non moins précis que votre programme, qui a pour but unique de conquérir ce diplôme par tous moyens. Le but de l’enseignement n’étant plus la formation de l’esprit, mais l’acquisition du diplôme, c’est le minimum exigible qui devient l’objet des études. Il ne s’agit plus d’apprendre le latin, ou le grec, ou la géométrie. Il s’agit d’emprunter, et non plus d’acquérir, d’emprunter ce qu’il faut pour passer le baccalauréat.
Ce n’est pas tout. Le diplôme donne à la société un fantôme de garantie, et aux diplômés des fantômes de droits. Le diplômé passe officiellement pour savoir : il garde toute sa vie ce brevet d’une science momentanée et purement expédiente. D’autre part, ce diplômé au nom de la loi est porté à croire qu’on lui doit quelque chose. Jamais convention plus néfaste à tout le monde, à l’Etat et aux individus (et, en particulier, à la culture) n’a été instituée. »
Paul Valery ,Variété, « le bilan de l’intelligence » 15 juin 1925
Puisse-t-il voir doctas
Suas ordonnancias,
Omnium chirurgorum,
Et apothiquarum
Remplire boutiquas !
CHORUS
Vivat, vivat, vivat, vivat, cent fois vivat
Novus doctor, qui tam bene parlat
Mille, mille annis et manget et bibat,
Et seignet et tuat !
CHIRURGUS
Puissent toti anni,
Lui essere boni
Et favorabiles,
Et n’habere jamais
Quam pestas, verolas,
Fievras, pluresias,
Fluxus de sang, et dyssenterias.
CHORUS
Vivat, vivat, vivat, vivat, cent fois vivat
Novus doctor, qui tam bene parlat,
Mille, mille annis, et manget et bibat,
Et seignet et tuat !
L’avenir de l’enseignement du latin et du grec est derrière lui. On s’en fout qu’il disparaisse totalement, et le plus tôt sera le mieux. Nos collégiens et lycéens ont mieux à faire qu’à perdre leur temps à apprendre déclinaisons latines et grecques. Quoi que prétendent les obstinés défenseurs de ces antiquités, ni la maîtrise du français contemporain ni même la formation des enseignants de français ne nécessitent aucunement de les connaître.
Auparavant, les meilleurs éléments pouvaient et réussissaient à se passer du bac, tel Malraux. La décadence de notre temps est que cela est devenu presque impossible. Le bac est la première marque de l’esclavage à l’autorité sans cervelle. La preuve : quelque 90 % ou plus l’obtiennent sans coup férir…
Noooooooooooooooon, je rigole! Rien n’est plus éloigné de moi que le manque de respect pour les langues anciennes.
Mais il faut avouer que le père Molière a eu là un coup de génie encore plus génial que d’habitude.
Cela serre le coeur de penser qu’il a eu son malaise fatal au troisième « Juro »…
http://www.toutmoliere.net/acte-3,405452.html#scene_xiv_et_derniere
Or sans le latin, on ne sait rien de la structure de la langue, de la grammaire, de l’étymologie, des aventures du sens dans l’histoire d’un mot.
Ni la structure de notre langue ni sa grammaire n’ont à voir avec celles du latin. Quant à l’étymologie, un bon dictionnaire étymologique suffit largement. Les aventures du sens dans l’histoire d’un mot du français ne concernent plus ses origines latines mais ses aventures dans l’histoire du français.
Etudier le latin permet d’abord de grandissimes auteurs, comme Cicéron, Sénèque, et combien d’autres, ainsi qu’un monde qui aura toujours à nous apprendre, du moins si nous sommes sensibles à l’humanisme traditionnel, ce qui est mon cas…
Delaporte dit: 6 juillet 2016 à 22 h 02 min
Etudier le latin permet d’abord de grandissimes auteurs, comme Cicéron, Sénèque, et combien d’autres, ainsi qu’un monde qui aura toujours à nous apprendre, du moins si nous sommes sensibles à l’humanisme traditionnel, ce qui est mon cas…
Ne serait-ce que pour aborder Lucrèce par Ponge et faire passer votre interlocuteur lors d’un entretien d’embauche pour un naze
« A tous ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim ! »
Il y a une sorte d’anarchisme qui est depuis longtemps en vogue, tel ce Jules Vallès, dont on se demande ce qu’il voulait au juste. J’ai toujours été étonné de le voir particulièrement chéri des professeurs, comme une sorte de refoulé qui n’en finissait pas.
Tqt Charles ! On ferait tout aussi bien de supprimer le français, les trois-quarts de nos 90% de bacheliers ignorent tout de la structure de la langue, de la grammaire, de l’étymologie, des aventures du sens dans l’histoire d’un mot mais ils se comprennent parfaitement et rapidement entre eux grâce à l’usage forcené des sms.
Les amateurs de Cicéron et de Sénèque pourront toujours tâcher d’apprendre assez de latin pour comprendre leurs textes, ce ne sont pas les manuels de morphologie et de syntaxe qui manquent. Inutile, pour cela, d’user pendant des années ses fonds de culotte sur les bancs de l’école. Mais, plutôt que de s’échiner à distinguer l’irréel du présent de l’irréel du passé, rappelons aux nostalgiques et à ceux qui ont du temps à perdre qu’il existe d’excellentes traductions, qui leur éviteront de confondre « Quousque tandem » avec les paroles d’une chanson de Vanessa Paradis. C’était d’ailleurs déjà, à la fin du siècle 19, l’argument de Georges Darien contre l’enseignement du latin et du grec, dans « le Voleur ». Les ex-collégiens et lycéens qui ont étudié le latin et le grec s’en foutent aujourd’hui, et en masse. Ils ont tout oublié, et quant aux grandissimes auteurs, tu penses s’ils s’en tamponnent. Cicéron c’est point carré ! Sénèque ta mère !
Oui Lucy, supprimons tout. Apprenons juste à se servir des ordinateurs, du langage SMS et du globish. On a besoin de rien d’autre pour s’en sortir après tout!
Pas vrai Charly?
Ha ben si demain est annulé on y va pas…
On peut aller chez le merlan puisque demain on rase gratis !
En lisant le message de Paul Valéry – le cousin du chanteur ?- à 21h31, on pourrait croire qu’il a eu son bac grâce aux options latin/grec. Et qu’il s’est fadé au minimum 7 ans de déclinaisons, pour en arriver là… Avoir un diplôme…
___________________________
« Historiquement le nombre de latinistes en France a connu une évolution constante, augmentant en proportion de la démocratisation scolaire : en quatrième, les latinistes étaient en France 10 000 en 1920, 100 000 en 1965, 160 000 en 2004, 170 000 aujourd’hui.(i.e. 2011) »
mais depuis en hollandie ?
Le vocabulaire, comme les français, s’appauvrit.
http://www.reformeducollege.fr/cours-et-options/latin-et-grec
Mais si, il y a un rapport avec le billet ! Passeque demain… c’est demain !
Il est facile de montrer à quel point la structure de notre langue (s’)est éloignée de celle du latin Par exemple, traduisons en latin la phrase suivante :
» Si votre fille n’était pas muette, elle jaspinerait facilement le latin »
Traduction :
» Si muta filia tua non esset, linguam latinam facile loqueretur « .
Observations :
1/ En français, l’ordre des mots est contraignant: sujet-verbe-complément (attribut). En latin, grâce aux déclinaisons, il l’est beaucoup moins, sinon pas du tout.
2/ L’aspect irréel du présent/du passé (ici : irréel du présent, exprimé par le subjonctif imparfait) n’existe pas en français, qui compte sur le contexte et la logique de l’énoncé.
3/ Les pronoms personnels (remplacés par les démonstratifs en latin, et rarement utilisés), insi que les articles définis/indéfinis sont obligatoires en français.
4/ les verbes déponents ( forme passive, sens actif ) n’existent pas en français.
On pourrait multiplier les exemples. Qu’on arrête donc de nous raconter que la connaissance du latin facilite la compréhension et l’apprentissage de la syntaxe du français.
« en quatrième, les latinistes étaient en France 10 000 en 1920, 100 000 en 1965, 160 000 en 2004, 170 000 aujourd’hui.(i.e. 2011) »
Cela ne veut strictement rien dire, en quatrième les latinistes de 1965 en étaient à leur troisième année de latin à raison de 4 heures par semaine ? ceux de 2011 balbutient tout juste sur de petits textes et ne connaissent même pas les déclinaisons par coeur.
Charles-JB, avant que de penser construire une phrase, il faut déjà avoir du vocabulaire…
Pourquoi ne pas écrire une biographie de Claude Lévi-Strauss, Passou, les docu passent les écrits restent ?
« en quatrième, les latinistes étaient en France 10 000 en 1920, 100 000 en 1965, 160 000 en 2004, 170 000 aujourd’hui.(i.e. 2011) »
Cela ne veut strictement rien dire (lucy k’est dipôôômée)
mais apprendre à lire, c’est pas gagné non plus, hein.
Source : L’enseignement des langues et cultures de l’antiquité dans le second degré – Rapport de l’Inspection générale de l’éducation nationale » n° 2011-098 août 2011)
« Qu’on arrête donc de nous raconter que la connaissance du latin facilite la compréhension et l’apprentissage de la syntaxe du français. »
Qui a jamais invoqué cela de cette manière ? Une langue ancienne, c’est autre chose. Elle est là surtout pour nous permettre d’entrer le plus étroitement possible dans le texte des grands auteurs. L’étude du latin, du grec, de l’hébreu, comme de l’anglais, etc., c’est de nous faire atteindre cette proximité – qui parfois ne marche pas, quand l’élève est obtus.
Je l’ai déjà dit ici. La catastrophe est déjà là. Une collègue qui enseigne le latin passe de 6h/semaine à 2h/semaine de latin. On a tout dit en disant cela.
On s’est arrangé pour que je fasse un peu de latin et même de grec (textes latin et grec, vocabulaire, culture, lecture du grec) dans l’heure allouée en plus en 5ème, mais ça ne compense pas.
On se plaint de la réforme pour les langues anciennes mais c’est une réforme préjudiciable à l’anciennement des langues modernes et de leur culture. Les horaires ont été raccourci aussi pour les classes européennes. La collègue de russe qui faisait la réputation du collège pour le russe avec chaque année un voyage à St Pétersbourg a été tellement écœurée par la réforme qu’elle a demandé sa mutation pour le lycée Montaigne qu’elle a obtenu. C’est un jeune collègue stagiaire qui va prendre la relève. Les parents sont inquiets. Ceci dit, ils ne se sont guère mobilisés contre la réforme. Au collège Condorcet, je sais que les parents et les profs ont fait pétition sur pétition et écrit lettre sur lettre au Recteur. Mais cela n’a rien changé.
Les profs de maths se plaignent aussi.
La loi travail d’un côté qui détruit le code du travail, la réforme de l’enseignement de l’autre qui détruit l’École de la République, la France est en pleine déroute. Et comme disait une collègue de maths : « Tout ça ne peut que mal finir ! »
Oups, pardon, je ne savais pas qu’en plus de la vie, on apprenait aussi le latin dans les bois.
Et où apprend-on « l’anciennement des langues modernes » selon wgg ?
« globish, ce bâtard de l’anglais qui désole les Anglais les premiers »
Faut ête clair, table rase c’est table rase ; les malheureux des langues symboliques comment i font halor ?
Après, si on veut refaire un globish littéraire, à la Joyce, banco ! I faut pas des millions d’années ; il suffit d’un type, deux, trois…
svp, peut-on avoir la référence des morceaux du documentaire » Le siècle levi-Strauss » ?
ethnologie se lon C.L. S. = rachat des péchés du colonialisme = séquelle du colonialisme =
L’ethnologue sauve le patrimoine des peuples, malgré eux.
Insupportable prétentieux !
la référence des morceaux du documentaire
… la zique, please.
Mon bon Charles, je compte sur WG pour vous répondre de manière savante et détaillée. Néanmoins, je me permets qq remarques:
– si l’on ose penser qu’il y a quelque intérêt à étudier la littérature française antérieure au 20ième siècle, plus on s’éloigne dans le passé, plus la connaissance du latin nous aide à comprendre le français ancien;
– la gymnastique des cas et des déclinaisons est formidablement formatrice pour comprendre la fonction de chaque mot et le sens profond des textes; elle permet d’aborder plus facilement d’autres langues à déclinaisons comme l’allemand ou le russe;
– le subjonctif, y compris l’imparfait et le futur, est très présent dans au moins deux autres langues latines beaucoup plus parlées à elles deux dans le monde que le français, l’espagnol et le portugais (pour l’italien et le roumain, je ne sais pas);
– les traductions, c’est bien, lire l’original c’est mieux, il est difficile de le nier;
– j’ai du mal à croire que la parfaite maîtrise du latin que possédaient Baudelaire et Rimbaud par exemple (et tant d’autres) n’est pour rien dans leur maîtrise non moins parfaite de la langue française;
– indépendamment de la langue, l’étude du latin introduit à une civilisation extraordinaire qui est au fondement de la citoyenneté et de notre conception du droit. Je sais qu’il est d’usage de valoriser l’apport grec à cause de la philosophie, mais le droit romain et l’organisation politique romaine ont eu certainement plus d’impact sur la vie réelle des sociétés européennes que Platon et Aristote réunis…
« Or sans le latin, on ne sait rien de la structure de la langue, de la grammaire, de l’étymologie, des aventures du sens dans l’histoire d’un mot. »
Le raisonnement est aussi valable pour le latin sans grec. Et avant le grec, qu’est-ce qu’il y a eu ?
Pour la BO du documentaire, là où C.L.S dit finalement qu’il a fait ce qu’il a voulu faire, – c’est assez rare pour être signalé-
C’est du Ravel.
Eh bien, on l’apprend en étudiant les langues modernes, de même qu’on apprend le latin et l’ancien français en faisant des études de lettres. On apprend le vieil allemand en étudiant l’allemand, le vieil anglais en apprenant l’anglais, etc.
Les véritables langues anciennes, personne ne les connait ici sinon moi. Nrafout io iank sisiref antl mek pobat djor (je suis le seul ici à parler atlante).
21000 ans.
la vie dans les bois dit: 6 juillet 2016 à 23 h 12 min
Mais t’es qui, pauvre idiote, pour parler comme ça ?
Tu peux pas la fermer un peu de temps en temps au lieud e nous débiter tes insanités perpétuellement. T’es stupide ! Alors écoute ceux qui savent et prends-en de la graine au lieu de vociférer ! Quelle abrutie, celle-là !
le poltergeist, lui, n’est certainement pas un abruti.
J’ai toujours pensé que c’était un imposteur.
Charles n’a jamais étudié l’histoire des mots, la grammaire du français des siècles précédents. Il est comme tous les ignorants, il juge des choses d’après son ignorance. Autrefois, les gens savaient qu’ils étaient ignorants, alors ils respectaient ceux qui savent. Aujourd’hui, ceux qui ne savent pas sont devenus tellement prétentieux et arrogants, comme des nouveaux riches, qu’ils prétendent juger de tout sans rien savoir, simplement par le seul fait qu’ils ont droit à la parole, ils en font un usage abusif et par là ne se rendent même pas compte qu’ils sont eux-mêmes les destructeurs de leur droit à la parole qu’ils galvaudent et méprisent par leur manque de retenue et leur impolitesse foncière.
la vie dans les bois dit: 6 juillet 2016 à 23 h 48 min
Peut-on s’attendre une seule seconde à ce que tu ne dise pas de telles insanités ? Poser la question, c’est déjà y répondre. Un âne sera toujours un âne.
Mon message de 23h12 est on ne peut plus exact.
Et on vous a épargné les équations « structuralistes » du grand maître..
Ton message est simplement bête et prétentieux. Ton message n’a aucun intérêt. T’es une imbécile à l’état quasiment pure.
Heureusement il reste des sentinelles, pour se préserver des cadors autodidactes de la sociologie parisienne.
« Et très peu d’étrangers ont foulé le sol de ce bout de terre de 72 km2, situé à 40 km du premier territoire habité, dans l’archipel des îles Andaman et Nicobar. Pourquoi? Les « Sentinelles » ont le sang chaud et attaquent tout voyageur à coups de flèches et de lances, les empêchant de débarquer. »
http://www.lejdd.fr/International/Asie/Les-Sentinelles-dernier-peuple-isole-du-monde-devenues-stars-du-web-744416
Du coup, j’ai pas regardé la bonne chaîne.
C’est Ronaldo qui a gagné !
Au XIXè siècle, l’enseignement du latin occupait une place énorme. Bien trop grande.
Aujourd’hui, il tend à mourir. Or, des études ont montré que l’enseignement du latin dans les ZEP avait permis de préserver une bonne maîtrise de la langue française. C’est une réalité qui a été portée même à la connaissance du Recteur de Paris dans les débats autour de la Réforme Belcassetout. Le Recteur est très favorable au maintien d’un enseignement conséquent du latin. Malheureusement il n’a pas tous les pouvoirs. Mais une fois le gouvernement éjecté du pouvoir, il faudra revenir sur cette réforme qui est une catastrophe pour la France et son avenir.
Comme le disait d’ailleurs Claude Lévi-Strauss ce soir dans l’émission de Passou, une civilisation qui ne veut pas se ressourcer à ses racines est une civilisation en péril.
« Comme le disait d’ailleurs Claude Lévi-Strauss ce soir dans l’émission de Passou, une civilisation qui ne veut pas se ressourcer à ses racines est une civilisation en péril. »
et oui, C.L.S fait son discours de Dakar lui aussi.
Des histoires verbeuses de littéraire, tout ça.
Revenons-en aux équations mathématiques sur le mariage incestueux pour ceux qui ont fait des études de latin-grec en anthropologie appliquée :
http://www.ams.org/samplings/feature-column/fcarc-vanuatu
C’est assez amusant lorsqu’un anthropologue essaie de se défaire des théories d’un crocodile dundee:
« L’exemple suivant interroge la manière de poser des questions et par conséquent le traitement des réponses par le chercheur : « Il ne revient pas du tout au même de questionner un père sur les règles de mariage qu’on dit suivre dans son village et de lui demander « comment avez-vous marié votre fille l’an dernier ? » »
http://realista.hypotheses.org/444
Si tu étais un peu plus cultivée que tu n’es, tu saurais que la critique du structuralisme pour manque d’historicité lui a été adressée depuis la naissance même du structuralisme. L’apport du structuralisme en ethnologie est un pas de géant dans la compréhension des peuples. Qu’on lui rajoute ensuite la dimension du temps de l’histoire n’y change rien en profondeur.
Au CAPES de lettres classiques, 70% de postes non pourvus.
Et 14% en anglais !!
La Réforme est une catastrophe. La France court à la barbarie.
Enseignants: la crise de recrutement s’accélère
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/05/01016-20160705ARTFIG00278-enseignants-la-crise-de-recrutement-s-accelere.php
On voit sur le recrutement des profs les effets dévastateurs de la dégradation considérable des conditions de travail des enseignants dans le secondaire et de la dévalorisation du métier de professeur dans la société française, et de la réforme du collège :
Les «effets démotivants» de la réforme du collège
Avec 68 admis (contre 89 en 2015) pour 230 postes ouverts au Capes externe, les lettres classiques poursuivent leur dégringolade. Seuls 76% des postes sont désormais non pourvus. Au Syndicat Snes, l’une des responsables, Frédérique Rolet, accuse les «effets démotivants» de la réforme du collège qui remanie profondément cet enseignement à partir de la rentrée de septembre 2016. Mais la faiblesse structurelle du nombre d’étudiants de master de lettres classiques susceptibles de s’inscrire aux concours est certainement tout autant en cause.
Le Capes d’allemand, langue également touchée par la réforme du collège, est également dans une situation plus grave que l’an dernier avec 56,8% de postes non pourvus. Idem pour le Capes de lettres modernes qui compte quant à lui 18% de postes non pourvus. «C’est un désastre», commente Caroline Lechevallier du Snes. Quant au Capes d’anglais, 13,9% des postes ne sont pas pourvus.
De son côté, le Capes de mathématiques ne réussit à pourvoir que 1.100 postes sur 1.440: 23,6% des postes ne sont pas pourvus. Pis encore, l’agrégation de mathématiques n’admet que 304 candidats malgré ses 467 postes. 34% des postes sont perdus. (Le Figaro)
Dégradation complète de la qualité des enseignements :
Concrètement, l’année prochaine, l’Éducation nationale sera à nouveau obligée de combler les «trous» en recourant à des professeurs contractuels, recrutés sans avoir le concours, souvent même après l’avoir raté! «Plus de 35.200 postes supplémentaires ont été créés depuis 2012. Nous irons jusqu’au bout des recrutements, il y en aura bien 60 000 de plus à la fin 2017», a régulièrement affirmé François Hollande, faisant allusion à sa promesse de campagne de recrutement massive des enseignants. Pour le SNES, cette promesse est aujourd’hui mathématiquement impossible à réaliser d’ici la fin du quinquennat.
Il est grand temps de virer Hollande et Belcassetout et tout le gouvernement.
Plus largement, c’est la Vème République qui est en train d’imploser. Ses jours sont désormais comptés. Je lui donne encore un an de vie.
Vème République : 1958-2017.
Mais si, il y a un rapport avec le billet ! Passeque demain… c’est demain ! Sergio.
c’est parce qu’hier est enseveli, plus de passé et sans avenir.
« Les classiques sont bien vivants entre les murs de la vieille Sorbonne, où latinistes et hellénistes continuent d’inscrire les temps anciens au sein du monde moderne »
http://www.laviedesclassiques.fr/article/rue-de-la-sorbonne-%E2%80%94-britanniae-speculum
LDVB:Il s’agit là d’une élite qui peut-être en dépit de la dilution de l’enseignement de ces langues survivra et s’adaptera aux nouvelles conditions compte tenu de ses grandes capacités. Je trouve dommage de brader l’enseignement de ces matières à un niveau inférieur du parcours éducatif public, de ne plus le permettre, il était un atout comme l’enseignement des arts plastics ou de la musique, une particularité enrichissante et propre à notre culture offerte aux plus doués qui maintenant pourront s’offrir cet apport dans le cadre de l’enseignement privé haut de gamme, tant pis pour les élèves issus de milieux modestes.
Des reformes successives ont voulu abolir l’enseignement de l’histoire et de la philosophie dans certaines filières, cela n’a pas plu non plus. Chassé-croisé:
http://cibois.pagesperso-orange.fr/EnseignementLatinCibois.pdf
En Italie, l’enseignement du latin n’est pas obligatoire au collège, mais il l’est au lycée dans 4 des 6 filières: trois heures hebdomadaires pour la filière scientifique, cinq pour les études classiques, et le lycée, en Italie, c’est cinq années d’études…et pourtant:
« Les jeunes ne savent pas écrire, que faire? »
Il y a un proverbe chinois qui disait : Le poisson pourrit par la tête. Idem pour une civilisation…
Il me semble qu’en France, dès la création des collèges, lorsque l’enseignement obligatoire a été porté de l’âge de 14 à 16 ans, en 1959, l’apprentissage du latin et du grec a été optionnel. Dire que cet enseignement a été une réelle opportunité pour tous d’accéder à un niveau de culture est une réalité. Toutefois, l’accès à ces options s’inscrivait dans un cursus prenant en compte le niveau de l’élève.
Avec le collège unique en 1996, l’enseignement du latin et du grec a été accessible à tous les élèves.
Et si les chiffres ne sont pas représentatifs en valeur absolue du nombre d’élèves ayant choisi ces options, la proportion du nombre d’élèves ayant choisi ces options, depuis 1996, a baissé.
Que cet enseignement du latin et du grec redevienne » élitiste » n’est pas très étonnant. Encore faut-il s’entendre sur le mot » élitisme ». Et c’est certainement une caricature, mais dans des cours de récré, dont on a tout oublié, cet élitisme était celui de la difficulté, réduite à son strict minimum concernant l’apprentissage des langues, anciennes ou vivantes: allemand-grec. Mais qui choisit encore aujourd’hui ces options ?
Si ces options latin-grec, dans un tronc commun d’enseignement secondaire ne sont plus des matières à part entière dans l’enseignement public, il est évident que des parents encore attachés à une forme classique de qualité d’enseignement trouveront ailleurs une offre adaptée.
On est peut-être loin là, de la première mission de service public de l’Etat, et encore plus, de la sauvegarde et de l’enseignement de la langue française.
@à 1 h 49 min
c’était bien là peine d’insulter, pour en arriver à quoi ?
Exactement à ce qui paraît, à moi toute seule évident.
L’individu Claude Levi-Strauss, très intéressant au demeurant,- son rapport à la musique-, ne représente que lui-même, dans un ensemble sociologique, ouvert.
« Mais si, il y a un rapport avec le billet !
Passeque… » (emprunt à hier, 22 h 35):
avec l’accélération actuelle du tempo,
aujourd’hui, qui est déjà proche de zéro,
époque médiocre, est aussi presque déjà demain,
dont l’annulation est donc bien avancée.
L’alternative au choix de l’esprit est simple:
le supermarché du temps de cerveau libre
pour du pain et des jeux qui,
quand la courbe des ventes se tasse,
les bénéfices concentrés entre les mains
de toujours moins, ne trouve de débouché
que dans la violence et le chaos.
Saper ses fondations est le plus sûr moyen
d’abattre un édifice.
Démolitionnellement.
On va faire une petite provocation.
Cela se passe au Sénat, en 2011.
Ce débat, qui peut paraître anodin, met toutefois en jeu des » nouvelles technologies » qui utilisent du temps de cerveau disponible, comme dit Polé.
Cette question a été soulevée pour non-respect de la loi Grenelle2 biais de la loi Grenelle. (téléphones portables dans l’enceinte d’une école maternelle)
l’auteur de la question a eu la surprise de constater que des parents d’élèves s’intéressent à la vie citoyenne, et à ce qui se passe dans une salle de classe.
Voilà ce qu’il conclut:
« Monsieur le ministre, dès que ma question a été mise en ligne sur le site du Sénat, j’ai reçu beaucoup d’emails, notamment de la part de parents d’élèves me signalant que, avant de se préoccuper des enfants, il faudrait interdire l’utilisation des portables aux professeurs ! Un tel usage par les enseignants, s’il est extrêmement rare, doit cependant être signalé, car les enseignants doivent être les premiers à respecter la règle, qui s’applique à tous. »
https://www.senat.fr/questions/base/2011/qSEQ11031235S.html
S’cusez-moi, je crois qu’on m’appelle sur l’autre ligne.
Polé, restez en ligne, j’ai envoyé un sms…
Il faut un peu de temps.
Delaporte dit: 7 juillet 2016 à 7 h 56 min
Il y a un proverbe chinois qui disait : Le poisson pourrit par la tête. Idem pour une civilisation…
–
Pour Louis XIV, ce fut par la queue.
Vue la pratique réelle du néo-français par les jeunes générations, connaître vaguement le latin et le grec ne leur serait vraiment d’aucune utilité. Au vrai, notre système d’enseignement marche sur la tête. C’est à notre enseignement du français de s’adapter aux réalités de l’heure, non aux élèves de s’adapter à des programmes obsolètes. Il en va de même de l’enseignement de la littérature : connaître Victor Hugo sera moins utile à nos jeunes qu’être solidement informés des principes de la charia. Les humanités gréco-latines sont aussi ringardes que les prétendues racines judéo-chrétiennnes de notre cul-culture. Tout cela n’intéresse plus qu’un quarteron d’attardés. Dieu merci, le renouvellement des générations et l’immigration massive hâteront le grand remplacement !
Au lieu de gaspiller de l’argent à former des enseignants de latin et de grec, on ferait mieux d’en former qui enseignent l’arabe, indispensable pour une connaissance approfondie de la Vraie Foi. Et, secondairement, des enseignants de chinois, d’hindi,de russe etc.En temps de mondialisation accélérée, ça paraît autrement urgent.
Décidément, ce matin, je pète la forme des grands jours !
Interview de Houellebecq dans « La Revue des deux mondes ». Il évoque son expo au Palais de Tokyo :
« Je vais revenir sur la célébration de la chimie du carbone. Autant mes romans font la part belle à la société, autant c’est moins évident dans le cas de mes poèmes. Cette exposition est plus proche de mes poèmes que de mes romans, globalement. Il y a peu de nature dans mes romans. Dans mes poèmes, c’est plus varié. On voit la célébration de la chimie du carbone éclater dans la salle comportant en son centre la composition chimique des êtres humains (mais l’œuvre n’est pas de moi). »
Deux petites anecdotes pour compléter mon 23h15 d’hier à l’intention de Charles: mon grand père qui était négociant se débrouillait en Italie en parlant latin. Pas plus tard qu’il y a quelques jours, en 2016, un monsieur qui accompagnait un groupe de conversation en espagnol m’a confié qu’il ne parlait pas espagnol mais qu’il comprenait l’essentiel grâce au latin…
J’ajoute les innombrables inscriptions en latin que l’on trouve sur les monuments en Europe et qui ne sont pratiquement jamais traduites.
Pendant que mon post de 9h19 est en attente de modération sans le moindre motif plausible, je vois que Charles recommence à péter les plombs et se retire de tout dialogue sensé.
Dans mon ca-cas, le passage matinal sur le fil de la RdL précède de peu le passage au petit coin, l’essentiel étant, dans les deux ca-cas, de produire fort et ferme ! Histoire de ne pas perdre le fil je me propose d’ailleurs d’installer mon ordi dans les lieux, suivant en cela l’exemple de Bloom ( celui de Joyce, pas l’autre ! ).
L’efficacité est un critère bas et particulièrement vulgaire. Heureusement qu’il ne règne pas partout, car il serait un appauvrissement général de l’humanité, et ce de manière définitive. C’est exactement ce contre quoi il faut lutter aujourd’hui.
gontrand dit: 7 juillet 2016 à 9 h 24 min
je vois que Charles recommence à péter les plombs et se retire de tout dialogue sensé.
Je ne pratique pas le dialogue mais je suis incollable sur le décacalogue.
Houellebecq raconte une petite anecdote :
« J’ai eu le bonheur de rencontrer Antoine Riboud, à qui mon père donnait des cours de ski, et j’ai été témoin d’une scène où il en a eu marre que les gens hésitent entre différentes garnitures… Il a commandé des salades pour tout le monde. »
Delaporte dit: 7 juillet 2016 à 9 h 27 min
L’efficacité est un critère bas et particulièrement vulgaire.
Voilà qu’on fait dans le nonoble. On ferait pourtant mieux de se soucier un peu plus d’efficacacité, vulvulgarité ou pas.
Delaporte dit: 7 juillet 2016 à 9 h 27 min
L’efficacité est un critère bas et particulièrement vulgaire.
Voilà qu’on fait dans le nonoble. On ferait pourtant mieux de se soucier un peu plus d’efficacacité, vulvulgarité ou pas
Houellebecq n’a pas lu Foucault (grosse lacune) :
« Michel Foucault, c’est difficile de répondre. Je sais qu’il a existé, mais ça s’arrête à peu près là. Si, quand même, j’ai lu À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie, de Guibert. »
L’érotisme dans l’expo de Houellebecq. Il précise :
« Il y a des femmes nues. Effectivement il n’y en a que trois, mais je n’en connais pas tant que cela, dans la vie réelle. »
8 H 59 : « pour Louis 14 ce fut par la queue »… pour le 15 aussi, par contre le 16 ???
9h40 Un peu d’auto-dérision ne nuit pas.
Soyons sérieux : l’immense majorité des collégiens et lycéens de ce pays n’étudie ni le latin ni le grec. Cela ne les empêche aucunement de maîtriser en moyenne aussi bien leur langue maternelle que ceux qui les étudient. L’apport du latin et du grec pour la connaissance de notre langue, au niveau des besoins de l’immense majorité de nos concitoyens, est donc négligeable. A ceux qui mettent en avant les bienfaits d’une gymnastique intellectuelle procurée par la pratique des langues anciennes, on opposera le fait que cette gymnastique peut être l’effet de l’apprentissage de langues vivantes un tant toit peu éloignées, structurellement, de la nôtre — sans compter les bienfaits en termes de culture et d’ouverture sur le monde. Quant au passage entre l’apprentissage des langues anciennes et la fréquentation de la culture gréco-latine, arrêtons de plaisanter : on sait très bien que, dans leur immense majorité, les ex-lycéens qui ont fait du latin et du grec restent parfaitement incapables de lire Cicéron ou Thucydide dans le texte. Pour les lire, encore une fois, il existe d’excellentes traductions. Ainsi, continuer de former des enseignants de langues anciennes à destination des lycées, c’est gaspiller de l’argent qui pourrait être plus utilement investi ailleurs (la formation d’enseignants de langues vivantes en particulier). Et au diable la défense des racines (gréco-latines, judéo-chrétiennes) de notre culture : cette antienne éculée fait rigoler tous les gens sensés.
8h21 Tout comme vous qui émettez des opinions très intéressantes au demeurant, son territoire d’investigation transformé en autant de publications connut cependant contrairement à cette local-area où nous nous exprimons frottant nos ego débordant de substances diverses un peu plus de retentissement, son apport peut il être qualifié comme étant indispensable, sous un précédent billet il en a été débattu.
Charles je ne parviens pas à me décider pour une identification définitive, on dirait du John Brown cependant qu’un indice orienta vers Chaloux. Si c’est le cacas ( chaloux) bravo pour le pastiche réussi, réac mâtiné provo, anar de droite érudit.
Bérénice, Charles est évidemment John Brown, Jambrun, etc…
Mon 9h19 a complétement disparu. J’y donnais simplement l’exemple réel de deux personnes à qui le latin avait permis de se débrouiller, en pratique, l’un en italien, l’autre en espagnol et je mentionnais les innombrables inscriptions latines qui figuraient sans traduction sur les monuments européens…
Petites choses sans intérêt évidemment, par rapport à la grandiose vision d’un Charles, qui rêve de la disparition de la civilisation européenne et de son remplacement par une autre, qui nous fait tous rêver à voir ses réalisations merveilleuses un peu partout sur la planète…
« deux personnes à qui le latin avait permis de se débrouiller, en pratique, l’un en italien, l’autre en espagnol »
faut pas pousser! ils peuvent bien se comprendre sans avoir fait du latin
Le latin d’hier c’est l’anglais d’aujourd’hui. Moi, je refuse d’apprendre l’une ou l’autre langue impériale. Uniquement le français, sans cesse recommencé, c’est assez compliqué comme ça !
Ce billet en forme de marronnier n’est donc pas pour moi, je passe mon tour…
Comme on dit de par chez moi, Bérénice : mouhnp ser negukhet sireouth, ha-io mirkos ser !
La beauté c’est l’unicité, la multiplicité c’est la marque du diable. Quand vous aurez compris çà, vous aurez fait un grand progrès, D. Encore un effort pour être publié !
gontrand dit: 7 juillet 2016 à 10 h 49 min
Bérénice, Charles est évidemment John Brown, Jambrun, etc…
Qui sont ces types ? Je n’ai évidemment rien de commun avec eux.
Vous êtes tous des nuls !
Et, évidemment, vous ne connaissez pas le latin. Cherchez la raison.
Jibé
de toute façon personne ne parle le latin
(et c’est tellement ch et compliqué ! et totalement inutile). Que ceux que ça intéresse s’y mettent donc, et vivent les spécialistes
Gontrand 10h57: on achève bien Palmyre.
ben c’est simple yaka ubériser
comme la lutte des classes….
La position politique, culturelle, culculturelle, de Charles Jambrun del Brownie lui est dicté par son Livre Saint : le KAMAFOUCHTRA, qu’il lu dans sa traduction auvergnate de 2001.
Le jour où il prit Rachida Ben Loden en auto stop, en mettant Josette dans le coffre, sa conversion fut achevée … et le parfait amour consommé.
D excusez mais je ne traduis pas vos hiéroglyphes aussi si vous étiez habité de l’aimable obligeance à transmettre les fruits de vos savoirs je vous en serais immensément reconnaissante. cela dit l’archéologie tombe en ruine, une ruine des ruines qui exclut la possibilité d’y consacrer un minimum de temps, on se demande dans ces conditions pourquoi le théologie, après tout c’est aussi inadapté à l’évolution du monde que l’enseignements des langues mortes.
« DEMAIN EST ANNULE ! »
Non, mais …. ! Quel slogan de merlde !!! Il est clair que le nombre de c.ons croit plus vite qu’on ne le croit!….
Jamais rencontré de latinistes nuls, WGG ? Moi si !
« évidemment, vous ne connaissez pas le latin. »
De la 6ème à la terminale, si ça intéressait deux élèves sur trente ou quarante, c’était bien le maximum
Et ça n’a pas empêché ceux qui ont fait du latin d’être nullisssimes en langues vivantes la plupart!!
(pour info, l’étudier n’est pas interdit)
l’enseignement. On assiste au retour du fait religieux sur toutes les ondes et dans pas mal de guerres et il nous faut abandonner la possibilité d’une entrée optionnelle et suffisante à conserver et entretenir la mémoire de nos racines civilisationnelles, tout ça pour faciliter le buisiness .
C’est comme Passou, qui se démultiplie tant qu’il peut, alors que, vraisemblablement, ce qui unit le mieux sa passion de la littérature et de l’histoire, voire de la photographie, c’est… la biographie !
12h41 12h43 Tête de nœuds s’est échappé
12h41 12h44 Tête de nœuds s’est échappé
Rocard méritait il un hommage aux Invalides…. ? NON ! … évidemment… RIP, camarade PM !
Et Michel de l’Aube, qui se complet dans les brumes nocturnes ! Il sait bien pourtant que l’on ne peut même pas épuiser les significations textuelles d’un beau poème, pourquoi se perd t-il alors dans les méandres d’une illusoire explication du monde ?
qui se complait…
12h43 c’est de moi? On nous pompe l’air avec le Coran du matin au soir, nous invitant à le comprendre pour mieux saisir ses différentes lectures, les phénomènes de société qui sont liés à la réaffirmation de cette religion et en parallèle on enterre petit à petit des choses qui sont fondation.
le prétexte n’est pas l’enjeu bérénice, je vous le dit vu d’ici hein
jibé le jour où il aura conscience de ce qu’il fait il sera mort
Plutôt que les langues mortes des grecs anciens ou des latins, j’ai préféré conserver, vivant, leur désir des beaux éphèbes (pléonasme volontaire, conservé pour la beauté de la phrase) !
Jibé, l’exception ne fait que confirmer la règle. Il vous faut penser autrement, statistiquement.
Certains ici se remémorent leur jeunesse remontant au déluge. Ils doivent s’adapter au monde moderne. Les demandes d’inscription en latin sont très élevées dans mon collège.
La culture latine est d’abord un bonheur, ensuite une indispensable ouverture d’esprit. On ne peut guère comprendre le monde moderne si on ne peut pas le mettre en perspective avec l’Antiquité.
La France manque d’une vraie filière des humanités à partir du lycée, une filière d’élite avec des élèves aussi fort en latin et grec que les autres en maths et physique. C’est très nécessaire pour enrichir notre avenir.
Cet été, je fais des révisions de latin et j’apprends le grec pour mes cours de l’année prochaine afin de soutenir mes collègues de lettres classiques et mes élèves. C’est un vrai bonheur. J’ai prévu déjà de faire un groupement de texte sur le thème du misanthrope avec un extrait (en grec) du Dyscolos de Ménandre, le Timon d’Athènes de Shakespeare (en anglais), et un extrait bien sûr de Molière. Rien que pour faire la nique à Belcassetout !
Les Humanités ?! Les Humanités ?! Est ce que j’ai une gueule d’Humanitaire !!! …
» Les demandes d’inscription en latin sont très élevées dans mon collège. »
Tant mieux alors
« La culture latine est d’abord un bonheur »
La culture latine ou l’art de la guerre
Et en latin ..!
What else
le grec ancien est paraît-il plus intéressant
Il y a une manière d’enseigner le fait religieux plus intelligente que les autres. Il y a d’ailleurs des stages pour cela dans les stages de formation offerts aux enseignants. C’est de relier les textes bibliques aux auteurs qui les utilisent dans leurs œuvres. Là, c’est passionnant à étudier. C’est de l’intertextualité tout simplement. Une année, j’avais fait un rapprochement entre le fameux épisode de la folie d’Yvain dans le roman de Chrétien de Troyes et Claude Lévi-Strauss sur le cru et le cuit et la vie sauvage. On peut faire beaucoup de choses avec le latin et le grec. Et les élèves apprécient beaucoup !
Le grec est sans doute senti par les élèves comme plus exotique, donc plus attractif. Mais avec le latin, on peut déjà faire pas mal de choses passionnante.
Dans mon établissement les profs de latin et grec organisaient chaque année un voyage en Grèce ou en Italie (Pompéi, etc.). Un grand dévouement ! Parce que c’est épuisant en tant que prof.
Jibé beaucoup de mots latins déformés aussi bien en anglais et français
beaucoup d’emprunts (déformés) de part et d’autre (beaucoup de ‘faux-amis’)
WG jc c’est l’exemple type de celui qui a fait du latin et est resté complètement c.n !Vous voyez bien que ça n’a rien à voir!
Oui, tant mieux, WGG, mais si la possibilité doit leur être offerte dans l’enseignement public, il ne faut pas avoir la tentation de la généraliser. Le latin de cuisine des élèves d’autrefois n’était qu’un verni vite écaillé. Laissons cela au secteur privé.
Par ailleurs on peut s’intéresser au monde Antique grâce aux meilleurs spécialistes. Les traducteurs d’aujourd’hui ne sont-ils pas les meilleurs passeurs, au même titre que les moines copistes d’avant l’imprimerie ? C’est à travers eux que l’on peut s’initier également aux littératures étrangères, anciennes et modernes. Grâces leur soient rendues !
Si ça a à voir ! les études montrent très clairement que dans les ZEP où on enseigne le latin les élèves réussissent mieux.
WG, pas trop d’illusions tout de même…Il y a probablement un pourcentage d’inscriptions en latin qui vient de la volonté de se retrouver « entre soi », au moins pendant une partie des cours…un peu comme les inscriptions en allemand première langue.
les textes de grec ancien ne sont pas axés sur la guerre, contrairement aux textes latins et le grec ancien n’est kafkaïen et inutile comme le latin
je viens de lire un truc hilarant, à propos des clercs de 68 :
« M. Louis Althusser qui a réinterprété Marx à la lumière du structuralisme est à l’hôpital: dépression nerveuse »
Jibé, vous ne pouvez plus dire ça ! La didactique de l’enseignement du latin a fait des progrès énormes. Vous vous référez tous à une école de grand-papa désuète qui n’est plus l’école d’aujourd’hui.
Non, vous vous trompez complètement, gontrand. Les élèves n’ont vraiment pas besoin du latin pour se retrouver entre soi ! On voit que vous ne connaissez guère la réalité des adolescents d’aujourd’hui à l’école.
Et contrairement à ce que vous pensez, l’enseignement du latin n’est pas élitiste. La preuve en est qu’en ZEP il s’avère très pertinent pour aider les meilleurs élèves.
la vie dans les bois dit: 7 juillet 2016 à 13 h 37 min
Pauvre idiote, tu ne sais pas qu’il a assassiné sa femme ?
Extrait de « L’été grec » de Jacques Lacarrière, relatant tous ses voyages au pays de son coeur. Ici, le premier, pendant la Seconde Guerre mondiale :
« Ce premier voyage, je le fis avec la troupe du Théâtre Antique de la Sorbonne. Nous venions de monter Les Perses et L’Agamemnon d’Eschyle, représentés à Paris avant d’être joués à Athènes et à Epidaure pour le centenaire de l’Ecole Française d’Archéologie. Passer des mois à vivre l’histoire de Mycènes et de ses lignées légendaires puis quelques semaines en Grèce pour retrouver sur les lieux mêmes les ombres et les fantômes d’Agamemnon était comme la consécration d’un rêve. Je me souviens avoir vécu cette époque et les premiers jours du voyage dans une sorte d’extase. (…)
Au lendemain des premières représentations données à Athènes au pied de l »Acropole, je décidai de me rendre à Delphes avec deux amis de la troupe et un archéologue de l’Ecole Française. Delphes, au contraire de Mycènes, n’évoquait rien de précis dans mon esprit. Ce n’était qu’un mot, deux syllabes, un site, une Pythie assise sur un trépied, des vapeurs de laurier, mais rien de charnel ni d’intense comme les trois syllabes de Mycènes.
Delphes était alors aux mains des partisans de l’E.I.A.S. – Armée Populaire de Libération Nationale – et il était en principe impossible de s’y rendre. A force de démarches et d’insistance, nous finîmes par obtenir des autorités militaires un laissez-passer pour franchir les derniers postes tenus par l’armée gouvernementale aux environs de Lividia. Le reste : gagner Delphes par la route, prendre contact ou non avec les partisans, était notre propre affaire. Restait à dénicher un chauffeur de taxi qui voulût bien prendre le risque de nous emmener. On finit par en trouver un, propriétaire d’une voiture Ford, décapotable et haute sur roues, un modèle à faire rêver les collectionneurs aujourd’hui mais qu’on trouvait encore fréquemment en Grèce à l’époque. Il ne posa qu’une seule condition : mettre deux petits drapeaux français sur les ailes pour qu’on nous reconnaisse de loin. Le passage des derniers postes gouvernementaux s’effectua sans trop de problèmes bien que les officiers nous aient regardés comme de véritables candidats au suicide. L’un d’eux lança même, au moment du départ : « Allez donc vous faire égorger par les communistes, si ça vous chante ! »
Evidemment, nul ne nous égorgea. Le temps était radieux, le ciel transparent. La route était minée, nous n’avancions que très prudemment. A chaque bosse ou taupinière suspecte, le chauffeur coupait par les champs, ce qui n’arrangeait guère la suspension de la voiture mais à part ces quelques détours, aucun incident ne survint. Nous traversâmes le village d’Arachova sans voir âme qui vive et arrivâmes à Delphes au début de l’après-midi. Le village était silencieux, comme mort. Pas un seul habitant visible, à l’exception du garde champêtre et du gardien de l’Ecole Française, installé dans les ruines du sanctuaire. Les partisans tenaient le Parnasse juste au-dessus de nous et descendais parfois la nuit pour se ravitailler mais, durant les vingt-quatre heures que nous restâmes à Delphes, aucun d’entre eux ne se montra.
Ainsi, toute l’après-midi, je pus errer seul dans les ruines. Silence. Solitude. Pas un seul bruit vivant, si ce n’est par moment, le cri des gypaètes traçant des cercles dans le ciel ou sur le flanc des Phaedriades. Plus bas, dans la vallée du Pleistos, un chemin serpentait jusqu’à la mer parmi les oliviers, un chemin désert, sans un seul être humain. Delphes était vide, abandonné, livré à tous les fantômes de l’histoire. On était à la mi-septembre et l’automne se faisait sentir à la mordorure des feuillages, au froid et à l’ombre plus dense de la nuit. Sur le stade, au-dessus du sanctuaire, le vent faisait tourbillonner des trombes de poussière comme des fantômes affolés. Et sur la Voie Sacrée, laissée à l’abandon depuis des années, les herbes folles recouvraient le chemin. Que retrouver ici ? Le passé mort, véritablement mort ou le présent, mort lui aussi, mais où se devinaient les forces silencieuses, tapies, sournoises de la guerre ? Je me souviens m’être rendu compte – alors que j’étais assis sur le théâtre, juste à la tombée de la nuit, ne pouvant détacher mes yeux de ce paysage inouï – de l’étrangeté de ce voyage en Grèce. J’étais venu ici, poussé par les fantômes et les mirages du passé, pour jouer devant les Grecs d’aujourd’hui les drames et les horreurs de la guerre de Troie alors qu’une autre guerre se déroulait en ces lieux mêmes. Une guerre civile, plus lourde et meurtrière que celle des Grecs et des Troyens. Ce jour-là, dans cette nuit de Delphes et ce silence des montagnes où nous épiaient, sans aucun doute, les partisans, je sentis qu’une Grèce mourrait en moi et qu’une autre naissait.
Cette mort et cette naissance inattendues, je les ressentis plus fortement encore le soir quand le gardien nous fit visiter le musée. La plupart des statues avaient été enterrées ou enfermées dans de grandes caisses en bois, pour les protéger des obus. Sauf quelques unes, encore visibles dans leurs emballages entrouverts. Je me souviens du Sphinx de Naxos émergeant de son lit de paille comme un dieu absorbé par des sables mouvants. Naissait-il ? Mourrait-il ? Les statues, elles aussi, étaient à mi-chemin de la mémoire et de l’oubli, comme des détenues d’une autre époque enfermées dans les prisons de notre temps. »
(in « Le goût de l’été », de votre humble serviteur)
« Reste à savoir si les princes qui nous gouvernent ont jamais brûlé du désir de maitriser leur propre langue »
Vaste question, à l’heure où le premier d’entre eux vient de prononcé un éloge funèbre, tout en dolorisme, dans la cour des Invalides. Hommage d’Etat pour Michel Rocard, digne d’une notice wikipédia, comme le soulignait M-P. Benamou, qui sait bien par quel rocher d’ossements fossilisés de solutré passe parfois la « raison » d’Etat.
Mais ce n’est pas du tout la même chose d’apprendre le latin pour pénétrer la culture de l’Antiquité et lire des auteurs en traduction sans jamais avoir peiné sur la langue latine, voyons ! C’est évident.
L’enseignement du latin, c’est un élan indispensable pour ensuite lire les œuvres en traduction. Mais ensuite seulement !
Les élèves de mon collège sont allés à Delphes une année ! Ça marque à cet âge-là. C’est important dans la formation d’un adolescent.
« les textes de grec ancien ne sont pas axés sur la guerre, contrairement aux textes latins… »
Encore un qui ne doit pas y connaître grand chose. Il y a évidemment tous les genres dans les deux littératures.
je viens de lire un truc hilarant, à propos des clercs de 68
je ne vois là rien d’amusant, qu’il ait assassiné sa femme m’a toujours intriguée. vous ramenez une occasion pour s’y intéresser de plus près.
https://www.cairn.info/revue-cliniques-mediterraneennes-2003-1-page-222.htm
Comme dit l’atlante qui avait ( presque tout) compris: rien ne vous sert plus à votre âge de prof bientôt à la retraite et dépassé par les évènements, de courir après les années perdues, sans latin, sans grec. Il fallait partir à point.
Tais-toi, tu nous fais honte, tant de bêtise cumulée, ça craint.
Une fois que toute cette génération de grands penseurs de 68 aura disparu, ses mandarins, et leurs plus fanatiques supporters, peut-être alors demain, l’école française ne sera plus un grandhôpital.
C’est toi l’hôpital ! T’es nulle.
Et mea culpa, mea maxima culpa, je fais d’énormes fautes de français:
à 13 h 45 min, lire:
Vaste question, à l’heure où le premier d’entre eux vient de prononceR un éloge funèbre, tout en dolorisme, dans la cour des Invalides.
gontrand dit: 7 juillet 2016 à 13 h 50 min
pas ceux donnés à étudier ! Les sociétés ce monde antique devant lesquelles il faudrait s’agenouiller comme autant de paradis perdus, étaient basées sur l’esclavage (un détail selon les grands esprits?)-et rome sur la guerre en plus
Il ne s’agit pas de s’agenouiller, pauvre buse, mais de comprendre !
Mais i sont cons ! mais i sont cons !
Bon après-midi !
LDVB j’envie votre assurance devant les événements qui ne vous dépassent pas. A quelle vitesse évoluez- vous car de reniements en régression je ne saisis guère votre époque de référence: 68, zero; apport de la psychanalyse, zéro; universalité d’une recommandable prohibition de l’inceste, zéro, derniers relevés de vos positions.
Jibé dit: 7 juillet 2016 à 12 h 11 min
La beauté c’est l’unicité, la multiplicité c’est la marque du diable. Quand vous aurez compris çà, vous aurez fait un grand progrès, D. Encore un effort pour être publié !
–
Tel qu’exprimé, voilà bien une inanité philosophique. Si vous remplaciez multiplicité par division, vous feriez déjà un pas en avant.
jean claude dit: 7 juillet 2016 à 13 h 36 min
les textes de grec ancien ne sont pas axés sur la guerre, contrairement aux textes latins
Euh … On en reparlera à Hérodote, à Thucydide et à Xénophon. Sans oublier Eschyle.
Ni Homère ! Et Homère, alors !
« Il ne s’agit pas de s’agenouiller, pauvre buse, mais de comprendre ! »
à vous entendre on ne dirait pas pauvre tarte!
14 h 16 min
les textes donnés à étudier
un aparté : il y a un temps où on ne lisait qu’elle chez Popaul, puis ensuite chez Passou, maintenant il faut se l’enquiller chez Annelise… madame Sceausette ne sait plus où donner de la plume
Jibé dit: 7 juillet 2016 à 12 h 11 min
La beauté c’est l’unicité, la multiplicité c’est la marque du diable.
Houi mais ça se redécompose à l’intérieur… Donc on n’y retrouve pas son veau !
« derniers relevés de vos positions » (bérénice à lvdb)
euh, vous savez bérénice, la langue d’un chien fou…
D’autant plus pour ne pas en rajouter au départ, sergio !
C’est de la simplicité que nait la complexité, pas le contraire, mais allez expliquer cela à D., peine perdue !
expliquer à quoi ont mené divers fantasmes de pureté c’est pas la peine
jibé 14h45: http://www.noetique.eu/articles/science/simplicite
Jibé dit: 7 juillet 2016 à 14 h 45 min
C’est de la simplicité que nait la complexité
Ca dépend, si un X. se met à dessiner un embranchement d’autoroute on tombe en panne d’essence avant d’en être sorti… Faut becqueter sur l’herbe avec son bleuet ! S’échapper en ballon comme Gambetta… Courtial des Péreire !
multiplicité ou division, peu importe, D., car chez vous il s’agira toujours de duplicité. Là est le vrai problème !
La modération vient de sucrer un texte où je racontais le début de mes humanités, étrange !
euh, vous savez bérénice, la langue d’un chien fou…
non je ne sais pas, je suis quelquefois interpellée par ce qui circule pour vérité donnée et absolument injustifiée.
expliquer à quoi ont mené divers fantasmes de pureté
la prétendue race aryenne a mené à l’holocauste entre autres agapes.
« ce qui circule pour vérité donnée »
ça tombe bien parce que je ne sais pas pourquoi il faudrait appeler au secours le latin et le grec comme cache-misère de l’enseignement mal en point d’une langue vivante nationale mais bon…
Eté 1974. Le narrateur à 22 ans, il a décidé d’interrompre ses études de Droit à Paris-Assas et de se présenter à l’examen d’entrée à L’Idhec, l’Institut des Hautes études cinématographiques. En attendant, il revient s’installer à Cannes, chez sa mère.
1. Un matin de la fin juin, en parcourant le Nice-Matin, je vis une annonce qui attira mon attention. Le propriétaire d’un voilier, ancré dans le port d’Antibes, recherchait 3 garçons sportifs et une fille (18-25 ans), pour une croisière de deux mois en Méditerranée. Outre le voyage, le logement et la nourriture gratis, notre participation – aux manœuvres pour les garçons et à la cuisine pour la fille -, donnait droit à une petite rétribution. Aussitôt après, j’appelai au numéro mentionné dans l’annonce, depuis la cabine téléphonique de la place de Rocheville. Je tombai sur la compagne du propriétaire du bateau. Après m’avoir demandé si j’avais déjà fait de la voile, et que j’eusse répondu par l’affirmative alors que je n’en avais jamais fait, j’obtins un rendez-vous pour l’après-midi même. Nous fûmes nombreux à nous présenter et, malgré mon ignorance totale en la matière, facilement détectable, je fus sélectionné. Principalement sur ma bonne mine, ainsi que je l’appris par la suite. Le départ étant prévu pour le surlendemain, je demandais au propriétaire du bateau s’il avait la moindre idée de l’endroit où nous aborderions dans un mois d’ici, près de quelle grande ville où je pourrais demander à ma famille de faire suivre un pli urgent que j’attendais, la lettre qui devait me transmettre les sujets du concours d’entrée à l’Idhec. Celui-ci me suggéra alors : « Dans un mois, parvenus au point le plus extrême de notre itinéraire, nous aborderons au sud de la Turquie. Là, nous ferons une escale de 48 heures dans le joli port de Bodrum, le temps pour moi et les autres de refaire le plein du bateau en eau, en essence et en victuailles et toi d’aller chercher ton courrier à la poste principale d’Izmir, la grande ville voisine, à 230 km de distance ? » C’est le plan que j’adoptai et que je suivis à la lettre, si je puis dire. Vers la fin juillet, comme prévu, je trouvai une grande enveloppe en attente à mon nom au bureau de la Poste centrale d’Izmir.
La suite, le début du feuilleton de l’été, ne passe pas…
Jibé dit: 7 juillet 2016 à 14 h 45 min
C’est de la simplicité que nait la complexité, pas le contraire, mais allez expliquer cela à D., peine perdue !
–
Opposer en terme de valeur simplicité et multiplicité -voire complexité- est insensé, mais allez expliqué cela à JiBé !
à JiBer, pardon.
trouvé en passant quelques « souvenirs de demains » :
http://jacqueschesnel.hautetfort.com/
Et pour la duplicité, D. ?
La duplicité dans quoi, Jibé ?
Dans l’usage de pseudonyme, il s’agit d’une triplicité en ce qui me concerne : Deneb, Dimitri… Là-dessus nous sommes à égalité, il me semble que vous en avez usé de trois jusqu’à présent, non ? Sinon, duplicité dans quoi ?
D. dit: 7 juillet 2016 à 16 h 32 min
usé de trois
Ben houi, fallait garder le truc vénitien, il était bien…
Au lendemain de Cocherel, furent trucidés par Charles V trois seigneurs normands qui s’étaient montrés très anglophiles, pour le motif que la Normandie faisait partie de son royaume, et qu’il n’y avait pas lieu d’anticiper en trahissant son Roi.
Dans le tas, il y avait un Robert Chesnel.
Il semble que sa progéniture soit toujours parmi nous…
lingua latina et graecam ad scolam momentum habent
Pourquoi graecaM et non graeca?
Utraque lingua …
Oui, pourquam ?
Je reviens de la Fête Patronale de Chanaleilles. Il fait , en Margeride ce temps de montagne magnifique, chaud et presque miroitant, comme l’est souvent la chaleur en montagne. Le granite exhale, en se mêlant à l’odeur des genêts une senteur de cuir, de selle surculée…Et je lis maintenant pas mal de trucs postés ici, de latinae graecaeque linguarum.
Closer, au début du fil a tout dit…Molière…Clysterium donare ensuitam purgare. Génial..Mais en fait pour ce gouvernement pourri par le groupe de Bilderberg et les délires ultralibéraux de Davos, des G 20 etc, supprimer les langues anciennes, qui, de surcroît, sont , quoiqu’on en dise nos racines immédiates, n’est qu’une affaire de sous. Rein d’autre.Les animaux financiers, les spécialistes den budgets sont des incultes notoires. Il faut économiser pour mieux rétribuer l’actionnariat. Alors on rogne. On ferme des lgnes ferroviaires, tout le monde s’en fout, on déglingue des hôpitaux? Peu de protesations. On ferme quelques maternelles ou classes élémentaires , les parents glapissent, le préfêt a des boules Quies. au collège, abamerde !! « Ils » ont douze matières. Alors le groin financier arrive..grrrrrrrrrrrrouinnnnk…schnûffel mal….comme le clébard truffier. Hop, une heure de français en moins…hop, une heure de géo, d’histoire en mons, miam ! moins de profs à payer….et le latin !!! et le grec !!!! MIAM…les langues mortes….alors là, que d’économies en vue. Grouuuuuuuuinnnk….grouinnnnnk , le porc aux finances se régale.
Au passage, supprimer le latin ,le grec, bientôt l’allemand, et tout le reste, ça permet de forcer des générations de khons , de bas de plafond. Pas de gugusses qui pAssent leur temps à contester.
donc c’est bénéf pour tout le monde. Et puis, pourquoi pas enseigner le sumérien, l’égyptien, l’étrusque, hein? le maya, le quippu inca, les runes?
Mieux vaut , avec ce beau n’argent faire exploser les hémorroïdes des actionnaires à force de les gaver. Non?
Fricum donare, multo, multo ad patrones, ensuitam non esse pepetas per latinum aut graecum. Parvus prolétarius regardare Fessebouqueme et non reflechirare !
Najata Valllotus Belkassemus valeta capitalismi esse
« Temples grecs – Maisons des dieux ». André Suarès. On connaît son « Voyage du Condottière » de Venise à Florence, puis à Sienne. On connaît moins ce très beau livre écrit en traversant la Sicile vers 1895. Suarès y développe le champ de ses méditations sur la grandeur et la misère spirituelle de l’homme. Une des dix-sept proses lyriques qui le constituent m’évoque ce beau billet de Passou (qui reprend son édito du Magazine littéraire de ce mois). Suarès n’a pu réaliser son rêve : aller en Grèce, la Sicile devient alors ce rêve. En voici quelques extraits :
SELENONTE
« Toute misère est à la mesure du rêve ou de l’ambition qu’elle trahit. Plus haut on s’est élevé, plus la chute est profonde. (…) On arrive. On regarde. On ne sait ce qu’on voit. Et d’abord, on est épouvanté. Une horreur sacrée me saisit : qu’est-ce que ce champ de décombres ? Que suis-je venu faire ici ? Oublier la légende et la splendeur d’Agrigente ? la grandeur de Ségeste ? ou m’en donner des regrets une fois de plus ? Mais plutôt on touche à Sélinonte le néant de la beauté, de tout l’effort de l’homme, et de son élan le plus haut à ce qui dure.
Sélinonte est le temple du premier et dernier dieu : la Chaos. S’il y eut ici dix ou vingt maisons pour les fils et les filles de l’Olympe, on n’en sait plus rien : une seule est visible, où l’on se sent perdu, une effrayante ruine. On marche dans les débris. On foule des pierres géantes qui furent des colonnes, des chapiteaux, des métopes. La poussière est ici le duvet de la dévastation. Ces lieues de décombres ne sont aussi qu’une poussière à l’échelle d’un monde géant. Pour une planète cent millions de fois plus vaste et plus lourde que la terre, ces blocs, ces tambours, ces tronçons disloqués ne seraient que les grains d’une poudre innombrable. (…) Les savants peuvent me faire tous les contes qu’ils voudront : Sélinonte est plus terrible que la mort : elle est la mort de ma conscience. Je nage au plus dense d’un morne océan, la pleine mer étale du désordre. L’âme en est consternée et j’en ai mal au cœur. rien ne reste, ni plan, ni perspective, ni une colonne, ni un fragment intact. Tout est informe, matière d’autant plus triomphante qu’elle est aveugle et concassée. La nature a tué l’esprit (…) elle a détruit la moindre trace, le plus mince effet de l’esprit qui l’a réglée et qui lui souffla une âme. (…) le chaos n’est plus la matrice, mais l’immonde négation de toute l’espérance humaine…. »
—————————————————Le film « le siècle de Lévi-Strauss », vu hier au soir, sur Arte donnait l’impression d’une longue conversation entre CLS et Passou.
C’était vraiment intéressant la façon dont il plaçait son questionnement par rapport à l’humanité, au colonialisme, aux religions, à l’amitié. La musique, bien choisie nous entraînait tantôt au cœur de ces territoires inconnus (très beaux doc. d’archives), tantôt au cœur de l’Histoire du siècle en marche, tantôt dans l’inachevé.
les textes de grec ancien ne sont pas axés sur la guerre, contrairement aux textes latins
Euh … On en reparlera à Hérodote, à Thucydide et à Xénophon. Sans oublier Eschyle.
Hihihi.??? Horace ,Virgile, Ovide, Cicéron, St Augustin, etc, ‘ach’ment axés sur la guerre…sacré Charles, va ! Comme auteur vraiment guerrier, à part César, je ne vois guère, parce que même Tite-Live, tacite, Suétone , sont plus historiens qu’apologistes de la guerre.
J’oubliais Sénèque, les Pline…
Les grecs, comme les Allemands sont des philosophes, DONC des guerriers, les deux s’emboîtent. En effet, Xénophon, Eschine répondent par le cliquetis des armes à Platon, qui lui-même est parfois un belliqueux philosophe. La philosophie ne serait-elle pas une autre forme de guerre, et lycée de Versailles???
Non, je dis ça , en bouffant de la saucisse sèche sur la terrasse.
Chol luchet omnibuche
Christiane, Claude Lévi-Strauss, c’est lui qui a inventé le jean, non?
— Najata Valllotus Belkassemus valeta capitalismi esse
— sic !
Ce débat sur les langues anciennes est sans intérêt… Puisqu’on se tue à vous dire qu’elles sont MORTES !!!
Le Foot, voila ce qui intéresse le bolo standard : et la France va aller en finale en battant l’Allemagne, pour des raisons évidentes. On paiera quelques joueurs teutons, les paris sont énormes, pour qu’ils perdent et qu’il en soit ainsi…
Gaudeamus ! ma puce…
Footballum opium populi est !
Versuseundum, rationem habest; Footbelu opium populi esse , sed non solum:
Etiam, Volta bicyclettae Galliae et Circenses Olympices apud Ripum Januarii
erratum
Linguas antiquas res nullius momenti putari scandalum est
Ah oui, Versuseundum ! putabam horribilem barbarismum esse: infinitivum debebis utari
La barbarie de l’ignorance, par Georges Steiner :
https://www.youtube.com/watch?v=-fUjHGN9biM
@berguenzinc dit: 7 juillet 2016 à 19 h 04 min
Homonymie !!!
Les deux ont cru dans un phénomène de mondialisation, mais pas le même !
Claude Lévi-Strauss (1908-2009), ethnologue et anthropologue français
Levi Strauss (1829-1902), bavarois inventeur du blue-jeans
Donc, cher Bergenzinc, quelques recherches sur internet :
Les origines de Levis
« Les grandes marques ont souvent une histoire à part. Levis n’y échappe pas et ses débuts ont même marqué à jamais l’histoire de la mode dans le monde. Tout débute en 1853 lorsque Oscar Levi Strauss, émigré bavarois, part à San Francisco ouvrir une succursale de l’entreprise de son frère spécialisé dans le négoce de tissus. Il apporte avec lui un lot de toiles de tentes. Pour l’écouler, il décide d’en faire des pantalons de travail. Très résistants, ils font alors le bonheur des orpailleurs. C’est le début de l’aventure Levis.Dans les années 1870, l’entreprise opte pour une autre matière, une toile de coton teinte en bleu et fabriquée à Nîmes. Levis l’utilise alors pour créer une nouvelle gamme de pantalons. En 1873, l’entreprise fait breveter les rivets de renfort aux poches. Cette solution avait été proposée à Levis par un tailleur de Reno, Jacob Davis, pour éviter aux poches de se découdre. C’est alors le début des Levis jeans tels que nous les connaissons aujourd’hui. Cette période se traduit également par l’apparition de deux signes distinctifs, toujours présents sur les Levis : les surpiqûres de fil orange assorties aux rivets et, depuis 1886, l’étiquette avec les deux chevaux cousue au niveau de la ceinture. »
Le conceptLevis 501 / Levi Strauss
» Levi Strauss crée alors celui qui va être à l’origine de l’industrie du denim sur tous les continents : le jeans Levis 501. (modèle unisexe). L’entreprise réalise ainsi ce que peu de marques ont réussi à faire : évoluer au fil des générations, tout en conservant son identité.La légende veut que le nom de ce Levis vienne du numéro de référence présent sur les lots de tissus utilisés pour sa conception. Il est tout de suite adopté par tous les ouvriers. Ses atouts : le confort et la résistance. Le premier 501 n’a qu’une poche arrière. La seconde fera son apparition en 1901 seulement. De même, dans les années 1920, les passants à ceinture font leur apparition pour répondre à la nouvelle mode. Le Levis 501 commence alors à se populariser. 1936 marque l’apparition d’un nouveau signe identitaire : la fameuse ‘Red Tab’, l’étiquette rouge cousue sur la poche arrière droite. Elle rend alors le Levi Strauss unique et reconnaissable entre tous, d’un seul coup d’œil. La Seconde Guerre mondiale est une période difficile pour l’industrie. Comme toutes les sociétés, Levis se plie aux mesures de restriction et retire pour quelque temps ses rivets en zinc. Sitôt la guerre terminée, ils reviennent alors sur les jeans pour faire vivre à la marque sa période glorieuse. Les années 50 font en effet entrer Levis à Hollywood. Les plus grandes stars le portent, de Gary Cooper à John Wayne, en passant par Andy Warhol, James Dean, Marlon Brando, ou encore Marylin Monroe. »
je vais revenir sur cette perle du bouffi, le 7 juillet 2016 à 1 h 49 min dans :
« L’apport du structuralisme en ethnologie est un pas de géant dans la compréhension des peuples. Qu’on lui rajoute ensuite la dimension du temps de l’histoire n’y change rien en profondeur. »
et en profiter, -la lecture de certains » commentaires » m’en a donné l’envie-, pour demander l’aimable autorisation au Patron, de changer de pseudo, le choisissant alors plutôt flottant. Le sujet du billet s’y prête admirablement. Besoin de taxons.
Laissant le pseudo que je quitte ici: aux clébs.
« L’apport du structuralisme en ethnologie est un pas de géant dans la compréhension des peuples. Qu’on lui rajoute ensuite la dimension du temps de l’histoire n’y change rien en profondeur. »
un pas de géant ?
Pour déstructurer complètement les rapports de l’homme à la nature. Opposant nature et culture sur des concepts de liens familiaux incestueux. Faisant de la nature elle-même une abstraction de langage. Bafouant tout ce que Pascal, Aristote, et peut-être même Darwin, Rousseau ? ont apporté à l’intelligence.
Ses successeurs, que ce soit Ph Descola, ou tous les technos de l’anthropocène (mot nouveau pas dans le dico ni latin, ni grec) ont , dans leurs grandes idées, éloigné complètement l’homme de son milieu naturel.
Pauvres urbains de paris…
Le latin, des années après , ce qu’il peut en rester, en version originale ?
Eh bien, de charmantes promenades, herborisantes.
J’ai du oublier un lien:
http://www.philomag.com/les-idees/dossiers/la-nature-a-t-elle-toujours-raison-12586
je vais essayer une autre fleur, en attendant:
http://canope.ac-besancon.fr/flore/Violaceae/especes/viola_canina_canina.htm
Je viens de refaire tous mes calculs et je m’aperçois que j’ai oublié d’apporter une correction liée à la précession des équinoxes; du coup Jupiter tombe dans le Bélier et non pas dans les Poissons.
En d’autres termes, on fout 1-0 aux Teutons ce soir.
@Christiane, merci, passinnant, mais je savais tout cela. Ce n’était que del’humour très lourdingue
bàv
Les violons monocordes de l’été : « La politique non pas pour le pouvoir mais pouvoir… tralala tsointsoin » (Hollande en hommage à Rocard aux Invalides)
l’apport du structuralisme dans l’équipe allemande semble evident.
Qui c’est qui à dit que Le football est un sport qui se pratique à 11 joueurs et c’est toujours l’ALLEMAGNE qui gagne ???
@berguenzinc dit: 7 juillet 2016 à 20 h 19 min
Je l’avais bien compris ! mais ta plaisanterie m’a mise sur cette recherche que j’ai trouvée intéressante donc je l’ai mise en ligne ! Comment imaginer que berguenzinc, alias MàC, ait besoin d’un complément d’information sur Claude Lévi-Strauss ! Je connais, un peu, tes grandes connaissances et littéraires et historiques et artistiques, entre autres. C’était donc un clin d’œil amusé mais cela m’a appris ce que j’ignorais sur l’évolution de ce jean.
2-0, fichu clavier !
Tant que notre belle jeunesse saura que le grec et le latin sont à la source de notre langue, et qu’ils pourront s’y initier grâce à Internet, si l’État devait juger qu’il existe des matières plus importante à offrir aux élèves, tout ne sera pas perdu. Je ne connais rien à la mécanique, mais grâce à Internet,je peux me renseigner. Des âmes charitables mettent en ligne d’instructives petites vidéos pour ceux que la lecture rebute.
Serait-ce que trop de jeunes fréquentent les écoles, les collèges, les universités? Serait-ce que les bon vieux métiers manuels ne suscitent pas assez de vocations? L’entrepreneur général dont je suis fier et reconnaissant d’avoir fait la connaissance et qui me rend des services inestimables – et fort bien rétribués – vaut cent fois les hurluberlus qui sémiotisent sur nos chaines culturelles et qui enculent les mouches à qui mieux mieux. L’Humanité sait déjà se passer de Jean-Sol Partre et de la Grande Sartreuse…
♩ Allez, les bleus, c’sont pas des beuhs,♬
Les gros allemands,♫ l’ont dans les dents. ♫
1130
commentaires